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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:45
Le 2e RPIMa s’entraîne au sein des FAZSOI

Photo 2e RPIMa

 

18/11/2013 Armée de Terre

 

Du 5 au 7 novembre 2013, le groupement tactique interarmes (GTIA) du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2eRPIMa) a participé à l’exercice CALTAUX des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), qui s’est déroulé à Mayotte.

 

Cette manœuvre, organisée autour de deux thèmes (gestion d’une crise humanitaire liée à un évènement climatique et rétablissement de la sécurité), avait pour but d’entraîner les FAZSOI :

- à la projection et au déploiement simultané par voie aérienne et maritime, à partir de la Réunion ;

- à agir dans une opération interarmées de gestion de crise humanitaire et de rétablissement de la sécurité après une catastrophe naturelle ;

- au soutien logistique d’un groupement militaire et d’une population sinistrée.

 

Le 2eRPIMa a engagé, dans cet exercice interarmées, une composante amphibie et une composante aéroportée. L’ensemble des moyens matériels des FAZSOI a été déployé sans problème majeur, prouvant une nouvelle fois leur capacité à intervenir dans la zone sud de l’océan Indien.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:30
Dubai Airshow : Bombardier se tourne vers la surveillance maritime

 

18.11.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Boeing a annoncé lors du salon aéronautique de Dubai avoir sélectionné le jet d’affaires Challenger 605 de Bombardier comme plateforme pour effectuer des missions de surveillance maritime, dans le cadre de son programme MSA (Maritime Surveillance Aircraft).

 

La plateforme est basée sur les systèmes de mission et les technologies utilisés à bord du P-8A Poseidon (737 modifié). La structure et les systèmes seront modifiés par Field Aviation, qui travaille actuellement sur un Challenger 604 qui devrait servir de démonstrateur dès 2014.

 

Le programme MSA de Boeing devrait permettre aux avions d’effectuer des missions de lutte anti-piraterie, de surveillance côtière et frontalière ainsi que des missions de recherche et de sauvetage.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:25
Kfir fighters-photo-colombia-air-force

Kfir fighters-photo-colombia-air-force

 

 

Nov. 18, 2013 by Craig Hoyle – FG

 

London - As its government and FARC rebel movement make progress towards ending more than 40 years of conflict, Colombia’s air force is planning to bolster its combat capabilities, with the purchase of an additional squadron of fighter aircraft.

 

Air force officials are now completing a study into potential candidates for the requirement, which air operations commander Brig Gen Eduardo Bueno Vargas says is likely to total 18 aircraft. To potentially include a mix of used and new-build airframes, these would be operated in concert with the service’s current Israel Aerospace Industries Kfir C10 strike platforms, he says.

 

Multiple types have been included in a potential candidate list, with Vargas identifying the Boeing F/A-18, Dassault Mirage 2000, Lockheed Martin F-16 and Sukhoi Su-30 as among a range of possible competitors at IQPC’s International Fighter conference in London on 14 November.

 

“We are performing an evaluation for the next Colombian fighter,” he says. “The study is almost ready – then we must wait for a political decision.”

 

The need to acquire a dedicated air superiority fighter was highlighted through Colombia’s deployment of eight Kfirs to the USA in 2012 to participate in a Red Flag-series air combat exercise flown from Nellis AFB in Nevada, Vargas says. “For us, it was something completely new and challenging,” he adds.

 

Colombia’s remaining Rockwell OV-10 Broncos are likely to remain operational for around another five years, Vargas says, before a multi-role replacement could be sought to work with its Embraer EMB-314/A-29 Super Tucanos. Operations with its Cessna A-37B Dragonfly counter-insurgency aircraft are expected to continue for some more years though, with the air force having recently acquired a low flight-hour example from Chile and to receive two more via the Dominican Republic.

 

Meanwhile, Vargas says the Colombian air force also has an interest in fielding an armed unmanned air system capability as part of its future force mix. This could initially involve adding air-to-surface weapons with its existing Elbit Systems Hermes 450 and Hermes 900 air vehicles, he says. The service also wants to field a new-generation airborne early warning and control system type, due to the age of its current one Boeing 707-based example.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:20
Boeing P-8A makes its international show debut

 

 

Nov. 18, 2013 FG

 

One of the most sophisticated derivatives of the Boeing 737 ever flown is making its international show debut this week, with the US Navy’s new P-8A being put through its paces during the daily flying display.

 

Derived from the commercial 737-800 and equipped for maritime patrol, anti-submarine and anti-surface warfare roles, the P-8A is in production for the US service under a 117-aircraft programme. Twelve have been handed over so far, with initial operating capability scheduled for late this year.

 

Boeing has so far secured one international buyer for the development, with the Indian navy having just received its second of eight P-8Is on order. Australia has also shown strong interest in the type as a Lockheed Martin P-3 replacement.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:55
29e café stratégique AGS, Marc-Antoine Pérouse de Montclos : De Boko Haram à AQMI – le chaînon manquant • jeudi 21 novembre

 

novembre 16, 2013 par AGS

 

29e Café stratégique AGS avec Marc-Antoine Pérouse de Montclos
professeur à l’Institut Français de Géopolitique – Université Paris 8

 

De Boko Haram à AQMI – le chaînon manquant

 

Jeudi 21 novembre 2013, 19-21h
 

Venez écouter, débattre, questionner…

 

Café Le Concorde-Assemblée nationale,
239 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
métro Assemblée nationale

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:55
Déconstruire les navires les plus anciens, dans le strict respect de la réglementation- photo Marine Nationale Alain Monot

Déconstruire les navires les plus anciens, dans le strict respect de la réglementation- photo Marine Nationale Alain Monot

 

14/11/2013 Marine nationale

 

Parce qu'elle est écologiquement vertueuse et se conforme aux normes environnementales et de développement durable en vigueur dans notre pays, la Marine Nationale élimine proprement, depuis plusieurs années, ses vieilles coques. Environ 100 000 tonnes de navires correspondant à trente-cinq grandes coques et une centaine de petites coques et engins nautiques, sont en attente ou en cours de déconstruction. Chargé de mission des « navires en fin de vie » auprès du chef d’état-major de la Marine (CEMM), le vice-amiral  Hubert Jouot s’explique.

 

«Amiral, quelle est la politique de la Marine en matière de démantèlement de ses navires?

 

Jusqu’au début des années 2000, les bâtiments condamnés de la Marine, devenus sans emploi, servaient de cibles de tirs pour l’entraînement des forces et la mise au point des systèmes d’armes. Depuis, la Marine a intégré l’évolution de la réglementation internationale sur les immersions, percevant surtout l’intérêt de valoriser les coques dans une approche de développement durable.

 

À l’exception de quelques cas possibles de cession à l’export, l’objectif principal est désormais de déconstruire les navires, dans le strict respect de la réglementation, de la protection des personnels et de l’environnement, sans pour autant renoncer à la performance économique. Par ailleurs, la Marine a lancé les études de remplacement des navires utilisés en brise-lames par des ouvrages maritimes. Quant aux opérations de déconstruction, la priorité est logiquement donnée aux coques les plus anciennes.

 

Démantèlement de la frégate Lucifer à Querqueville

Démantèlement de la frégate Lucifer à Querqueville

Quelles sont les principales étapes de la déconstruction de navires militaires?

 

On peut distinguer 3 phases. La première est celle du désarmement, avec la mise en sécurité et en état de conservation des bâtiments concernés. La deuxième, celle de l’inventaire - ou de sa mise à jour - des matériaux potentiellement dangereux. La dernière phase, la déconstruction elle-même, intégrant la dépollution et le recyclage.

 

L’établissement de l’inventaire des matières potentiellement dangereuses présentes à bord est l’une des dispositions de la Convention de Hong-Kong de l’Organisation maritime internationale (OMI). Cet inventaire est réalisé ou mis à jour par un expert indépendant.  Les navires les plus récents de la Marine sont, désormais livrés avec cet inventaire et les bâtiments en service en sont progressivement dotés. Il est ensuite fourni aux industriels candidats à la déconstruction afin de leur permettre de bâtir une offre technique et financière appropriée et robuste. Il est essentiel aussi pour organiser la protection des personnels travaillant sur les chantiers.

 

Les travaux de dépollution et de déconstruction, puis le traitement des matières polluées et la valorisation des matières  recyclables achèvent ce processus, étroitement contrôlé par le Service du soutien de la flotte. Compte tenu des contraintes techniques, juridiques et administratives, ce processus est généralement assez long, mais à la rapidité, est préférée la qualité du travail effectué par le chantier. À ce jour, tous les bâtiments condamnés de la Marine, sont intégrés à des degrés d’avancement divers dans un processus d’inventaire  des matières potentiellement dangereuses qu’ils contiennent, en vue de leur prochain démantèlement.

 

Comment sont choisis les industriels pour ces marchés?

 

Les industriels sont sélectionnés conformément aux dispositions du code des marchés publics de l’État. Il s’agit de marchés négociés avec publicité et mise en concurrence. Les industriels doivent d’abord apporter les garanties qu’ils disposent des capacités techniques et professionnelles permettant de réaliser les prestations nécessaires pour assurer en sécurité les opérations de déconstruction dans le respect des différentes règlementations.

 

Au terme de la négociation, la meilleure offre industrielle est retenue sur la base de critères techniques et financiers. Sur le plan technique, l’offre doit être fiable et les processus de dépollution, de déconstruction, de gestion des déchets, de valorisation des matériaux recyclables, de management et de suivi environnemental et SST (santé et sécurité au travail), parfaitement maîtrisés.

 

Ces garanties obtenues, le critère financier est alors pris en compte afin d’obtenir le meilleur ratio coût-efficacité. Si le candidat retenu opère sur le territoire national, les installations qu’il va utiliser doivent disposer d’une autorisation «installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)». Cette autorisation, accordée par le préfet du département d’implantation du chantier, constitue un préalable pour que le marché lui soit notifié.

 

Dans les processus de dépollution, comment procédez-vous précisément pour la gestion de matières potentiellement dangereuses comme l'amiante?

 

Comme tous les bâtiments d’ancienne génération, les polluants qu’ils  contiennent sont principalement des matériaux amiantés, des PCB (Poly-Chloro-Biphényls), des métaux lourds et des composants actifs des peintures de carène.

 

Le but de l’inventaire des matières potentiellement dangereuses réalisé en amont des travaux de déconstruction consiste à les identifier et à les localiser. Tout navire comprend ainsi une part de déchets «valorisables», dangereux ou non, ainsi qu’une part mineure de déchets à «éliminer», non valorisables et non recyclables. Cette partie non recyclable représente généralement de 2 à 10% du tonnage total.

 

La réglementation prend en compte cette distinction, et la classification de ces déchets induit des restrictions sur leurs exportations possibles.

 

Aussi, il a été décidé d’adopter une posture de précaution, et de déconstruire les bâtiments de la Marine condamnés, au sein de l’Union Européenne. Toutes les filières de traitement des déchets sont contrôlées et l’autorisation de les exploiter, vérifiée avant d’y recourir. Les matières non polluées sont vendues et recyclées.

 

Amiral, en quoi cette ultime phase de la vie des navires est-elle devenue importante?

 

La déconstruction des navires désarmés est un sujet que la Marine inscrit dans une perspective de développement durable. Aussi, elle s’attache tout au long du processus, et dans le respect de la réglementation, à préserver la santé des personnels et l’environnement, à éliminer en assurant leur traçabilité les matières polluantes et à recycler aussi complètement que possible tous les autres matériaux, comme l’acier ou le cuivre principalement.

 

En prenant la décision de déconstruire ses bâtiments condamnés et sans emploi, la Marine a eu une démarche de pionnière. Elle a ainsi mis sur pied, avec le soutien des services de l’Etat, un processus respectant l’ensemble des règlementations, et qui aujourd’hui, fait référence.

 

Prenant en compte la vie de ses bâtiments «du berceau à la tombe» dans une approche totalement intégrée, elle accorde tout autant d’importance à leur déconstruction qu’à leur conception et à leur mise en œuvre».

Navires desarmes de la Marine nationale, en attente de demantelement

Navires desarmes de la Marine nationale, en attente de demantelement

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

Le 16/11/2013 Joseph Sotinel – BFMTV

 

Le ministre de la Défense a révélé le coût des travaux prévus sur le Charles de Gaulle pour sa grande révision. Notre seul porte-avions sera immobilisé pendant 20 mois, de 2016 à 2018.

 

D'octobre 2016 à avril 2018, notre seul porte-avions, le Charles de Gaulle, sera immobilisé. Un arrêt technique majeur est, en effet, prévu tous les 7 ans et demi pour procéder à une révision générale.

Le coût de cette opération n'avait pas encore été révélé. Lors de la récente réunion de la commission élargie de l'Assemblée nationale sur le projet de loi de finances, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé que l'arrêt s'effectuerait "pour un coût de 1,3 milliard d’euros".

Selon le rapport du député PS Gilbert Le Bris sur le budget de la Marine, les crédits affectés au porte-avions pour 2014 seront déjà de 152 millions d'euros. Son rapport évalue également les coûts moyens jusqu'à 2016 à 110 millions d'euros par an. En 2014, le budget de la Défense sera de 31,4 milliards d'euros au total.

Le Charles de Gaulle avait coûté 3 milliards d'euros, entre sa commande en 1986 et son lancement en 2001.

 

Un deuxième porte-avion coûterait entre 3 et 7 milliards d'euros

Selon le rapport de Gilbert Le Bris, le Charles de Gaulle a été disponible 55% du temps en 2012, et 30% en 2013, à cause des six mois de travaux.

Pour éviter que la France soit sans porte-avions pendant les révisions, la construction d'un deuxième navire avait été envisagée en 2007. Mais les coûts importants ont fait reculer l'Etat. Il aurait coûté entre 3 et 7 milliards d'euros.

En janvier 2013, le gouvernement questionné sur le sujet, préférait mettre en avant "la qualité des missions réalisées en Libye grâce au porte-avions". Finalement, le gouvernement a préféré mettre le projet entre parenthèses dans son livre blanc 2013. La nouvelle loi de programmation militaire (LPM) en cours de discussion au Parlement ne parle pas de second navire. Il est vrai que le temps est aux économies pour les militaires comme pour les autres.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:45
Algérie : 12,45 milliards de dollars alloués au budget de la Défense

 

16/11/2013 Par Béchir Lakani - leconomistemaghrebin.com

 

Instabilité dangereuse en Libye, menace terroriste en Tunisie,  guerre au Mali, groupes jihadistes dans le Sahara… l’Algérie, qui s’affirme chaque année davantage comme une  puissance régionale de premier plan, se sent directement menacée par les soubresauts qui secouent ces pays limitrophes.

 

C’est dans cette logique que le budget de la défense, une fois encore, est en nette augmentation : Le projet de Loi de finances 2014 présenté le 28 octobre 2013 et adopté le 12 novembre, mentionne 12,45 milliards de dollars de crédits pour le ministère de la Défense, soit plus d’un milliard de plus qu’en 2013.

 

Les dépenses militaires vont bon train avec l’acquisition de nouveaux matériels afin de moderniser les équipements de l’armée algérienne. Et sur ce marché toujours florissant, les industries d’armements russes ont le vent en poupe : les Russes ont démontré qu’ils ne lâchent pas leurs  alliés, la résolution de Moscou dans la crise syrienne en est la preuve éclatante.

 

Les forces navales sont les premières bénéficiaires de ces dépenses : le contrat ferme pour deux sous-marins russes  Kilo 636M est sur le point d’être signé. Sitôt opérationnels, ils s’ajouteront alors aux quatre autres Kilo (dont deux modernisés récemment). Rappelons qu’un autre gros contrat, d’une valeur de 2,86 milliards de dollars a été signé en 2012 avec le groupe Thyssen Krupp Marine System (TKMS) pour la construction de quatre frégates Meko A200. Contrat qui inclut également l’assemblage de deux des frégates dans un chantier naval national, six hélicoptères Super Lynx et la formation des équipages.

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:40
Interpolitex 17ème édition - by SITTA


16/11/2013 SITTA

 

La17ème édition du  salon Interpolitex 2013 était bien étoffée cette année encore. Deux halls constituaient ce salon, intégrant aussi le salon drone UVS-Tech qui se déroulait en même temps. Les stands exposants présentaient une multitude de matériels et de programmes dans les domaines de la défense (armement, véhicules, transmission, NBC, …), de la sécurité intérieure et de la garde aux frontières. L'équipe SITTA a pu couvrir l’ensemble des aspects du salon.

ADS  -Fusil d’assaut multi milieu (KBP-Russie)

KBP présentait pour la deuxième fois (la 1ère a eu lieu à IMDSSt Petersbourg) son fusil d’assaut multi-milieu ADS.  Destiné aux plongeurs de combat russes, ce fusil ambidextre tire des munitions de calibre 5.45 x 39 mm avec éjection des étuis par l’avant. La particularité de cette arme est de permettre de tirer dans et hors de l’eau avec des munitions dédiées à chaque milieu. Elle peut tirer au coup par coup ou en automatique à une cadence théorique de 700 coups/minute hors de l’eau avec la munition "terrestre". A l’air libre, son fonctionnement est identique à l’AK 74. La portée de cette arme est de 500 m environ et permet un tir "à vue " sous l’eau avec la munition adéquate. L’utilisateur doit avoir des chargeurs pouvant contenir 30 munitions spécifiques au milieu dans lequel il devra faire feu. Cependant, en cas de nécessité (combat de rencontre en sortant de l’eau par exemple) le plongeur peut faire feu à l’air libre avec des munitions subaquatiques. La portée et la précision dans ce cas sont très faibles. Ce fusil d’assaut multi-milieu est aussi équipé d’un lance-grenades de 40 mm pouvant tirer des grenades de type VOG 25 (portée d’environ 400m). Il est également équipé de rails Picatinny lui permettant de recevoir des matériels annexes (optiques, lampes, …).

ADS (Russie)

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Véhicule TIGRE de commandement R145 DMA (NIMR-Russie) 

Le ministère de l’intérieur russe (MVD) présentait différents véhicules en service dont le Tigre en version transmission/commandement modèle R145 DMA. Ce véhicule est principalement utilisé au sein des forces spéciales de ce ministère. Il offre la possibilité de communiquer avec les réseaux haut et bas de la chaine de commandement. Il est équipé de matériel HF avec antenne fouet de 4 m et de matériel VHF en clair ou en crypté avec antenne fouet de 3 m ou mât de 20 m qui ne peut être utilisé qu’à l’arrêt. Il comprend aussi une liaison ICOM(courte portée) et le réseau de service spécifique du MVD, Erika. Le chef radio se voit proposer deux postes de travail : à  l’avant du véhicule lorsque celui-ci est en mouvement et à l’arrière, à l’arrêt. Cet engin de 250 chevaux, d’un équipage de 3 hommes (pilote-mécano, chef-radio et opérateur-radio), est doté d’un blindage de 5 mm d’épaisseur et de vitres blindées offrant une bonne protection contre les munitions de calibre 5.45 mm et 7.62 mm.

R 145 DMA (Russie)

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Véhicule de transmission P144 MSN (KAMAZ-Russie)

Le MVD présentait aussi plusieurs véhicules KAMAZ de transmission dont la station P144 MSN sur KAMAZ 43114. Ce véhicule est en service depuis peu de temps au sein du MVD. Il a participé à l’exercice « Barier » cet été où il a donné pleinement satisfaction. Sa particularité est d’être équipé d’une antenne satellite et d’un faisceau hertzien en plus des réseaux HF/VHF et Erika habituels. Il offre ainsi la possibilité de communiquer à longues distances ainsi que des connexions à l’internet militaire russe et civil. L’antenne s’oriente automatiquement vers les satellites mais ne permet pas de se connecter lorsque le véhicule est en mouvement. L’étude d’une nouvelle antenne satellite permettant une connexion en déplacement jusqu’à une vitesse de 160km/h est en cours. L’équipage nécessaire pour mettre ce véhicule en œuvre ainsi que tous les systèmes dont il est doté est de 5 personnes.

P144 MSN (Russie)

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Protections NBC (Tambov-Mash-Russie) 

La société Tambov-Mash est spécialisée dans le domaine des protections NBC individuelles et collectives (masques, abris, …). Elle est le principal fournisseur de protection du ministère de la défense, du ministère des situations d’urgence et de la police russe. Cette société présentait, sur ce salon, une gamme complète de masques de protection NBC, civils et militaires. Ces masques sont de taille unique et s’ajustent par un système de serrage qui l’adapte à la morphologie du porteur. Ils sont équipés de cartouches à large spectre qui permettent de filtrer un large éventail de produit. Une telle cartouche est donnée pour résister 1h30 à un produit dont la concentration est de 10 mg/l. Ces masques permettent à leur utilisateur de conserver 95% de leur fonction visuelle et auditive.

Masque de protection NBC (Russie)

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Le SITGC (Sozvezdie-Russie)

Le Système Informatisé Tactique de Gestion de Combat est un programme d’équipement des forces terrestres en moyens de communication et en système d’information entre le niveau bataillons et les plus bas échelons tactiques. Il s’agit donc d’un programme majeur de numérisation des forces terrestres. Dans ce cadre, la société Sozvezdie présentait le kit militaire universel UNKV-E. Ce kit est destiné au niveau groupe de combat (combattants et chef de groupe). Il est composé notamment d’un système de transmission à haut débit (1 Mbit/s) dans la gamme VHF permettant les communications au sein du groupe et avec les échelons section et compagnie jusqu’à 3 km. Le système d’information associé permet de suivre la situation tactique (positions amies et ennemies), de designer des objectifs, de recevoir et d’envoyer des ordres ou des comptes-rendus. Il dispose également d’une fonction  de navigation.

 

SITGC (Russie)

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Drone FlyEye (WB Electronics-Pologne)

La société polonaise WB Electronicsa présenté le système de mini drone tactique FlyEye. Déjà en service au sein des forces de police polonaise, ce drone léger peut être mis en œuvre par deux opérateurs en moins de 10 minutes. D'une envergure de 3, 6 m pour un poids n'excédant pas les 12 kilos, il est lancé à la main. Grâce à son moteur électrique alimenté par une batterie lithium-polymer , son autonomie est de trois heures. Le plan de vol, préparé au sol depuis une station légère de type PC portable, est modifiable en vol.

La principale particularité de ce système réside dans sa récupération. En effet, la charge utile et la batterie sont récupérées par parachute tandis que le reste de l'aéronef se pose en glissant sur le sol.

Un système de drone FlyEyese compose d'une station de contrôle, de son système antennaire associé, de trois vecteurs aériens et d'un terminal de réception des images en vol.

Flyeye (Pologne)

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Blaskor, l’émergence d’une nouvelle société dynamique sur le marché russe.

La jeune société russe Blaskor présentait plusieurs drones électriques destinés pour le moment au marché russe. Parmi ces matériels, un drone électrique à décollage verticale doté de six moteurs électriques de type"brushless". Mis en œuvre par un seul opérateur, il est destiné à la reconnaissance. Les capteurs vidéo ou photographiques peuvent être montés sur un châssis deux ou trois axes en fonction du choix et des besoins du client. Ce drone a une portée de 5 km pour une autonomie de 30 minutes. Il convient de noter enfin, que Blaskor développe actuellement un mini drone tactique à voilure fixe, ce qui permettra bientôt à cette société de disposer d’une gamme complète de mini drone électrique.

Drone de la firme Blaskor (Russie)

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Drone Q8 (Roboair-Russie)

La société Roboair présentait quant à elle, un système de drone captif. Équipé de huit moteurs électriques, le Q8 est alimenté par sa station sol et peut rester en vol durant 24 heures. Il peut résister à des rafales de vent pouvant atteindre les 15m/s et emporter une charge utile de 25 kilos. Ce système qui décolle et atterri verticalement peut atteindre une hauteur maximale de 50 m sol.

Q8 (Russie)

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L’Aerob 4D (Aerob D-Russie)

Le système de drone "Aerob 4D", de la société Aerob, est un mini drone tactique d'une portée de 80 km. Décollant à partir d'une catapulte, le drone dispose d'une autonomie de plus de 12 heures pour une capacité d'emport en carburant de 11 litres. Extrêmement maniable, il effectue une vrille avant d'ouvrir son parachute afin de préserver sa charge utile. Destiné à la reconnaissance de jour comme de nuit, le vecteur aérien est équipé de deux capteurs ; un en position ventrale pour les prises de vues verticales et l’autre situé dans le nez. La capacité d’emport maximale est de 5 kg.

Aerob 4D (Russie)

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Tral Patrol 4.0 (SMP Robotics-Russie)

La société SMP Robotics présentait le système de drone terrestre Tral patrol 4.0. Destiné à la surveillance de large zone, le robot est conçu pour effectuer des missions de jour comme de nuit à des températures allant de -20 à +45°C. Grâce à des capteurs stéréoscopiques situés à l’avant, l’engin est capable de contourner des obstacles et surtout de les intégrer à son parcours, ce qui lui offre une grande manœuvrabilité. Le véhicule est également doté de caméras jour et thermiques capables de traquer les véhicules ou les personnes en mouvement et de transmettre une alerte à son opérateur.

Tral Patrol (Russie)

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:40
Tor-M2 image Yuriy Lapitskiy

Tor-M2 image Yuriy Lapitskiy

 

15/11/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Russian defence firm Almaz-Antey has upgraded the Tor-M2 air defence system to give it increased range, higher precision and the ability to carry more weapons.

 

Now equipped with 9M331 surface to air missiles, the redeveloped Tor-M2E was put through its paces last month, as a company representative explained.

 

"We can say now that a unique air defense system in its class with an astounding precision and range has been created", Almaz-Antey's R&D head, Sergei Druzin, told news agency RIA Novosti. "Its performance surpasses all planned parameters."

 

He continued: "We carried out five launches targeting highly manoeuvrable drones. Three of the targets were hit head-on, while the other two were destroyed by shrapnel from exploding warheads. It is an excellent result, astounding precision."

 

Tor Air Defence System

 

The Tor air defence system has been in service since 1986. An all-weather capable surface to air missile launch platform, it is designed to counter aircraft, helicopters, UAVs, precision-guided bombs, cruise missiles and other airborne threats.

 

A large number of upgraded models have been developed from the original Tor, namely the Tor-M, Tor-M1, Tor-M1T, Tor-M2, Tor-MTA and Tor-MTB. Various Tor versions are in service with numerous nations, including Egypt, Iran, Venezuela, Cyprus, China and Russia itself. Presently, Tor-M1 and Tor-M2s equip the Russian Army. These are armed with 9M331 missiles but it's the more capable 9M338s that have been involved in the Tor upgrade missile launch trials.

 

Upgraded Tor-M2

 

According to Druzin, the upgraded Tor-M2s and 9M331 missiles are now approved to enter series production. "We can now start producing these missiles in quantities that would meet the demand of the Russian army", he confirmed.

 

Next to come for the Tor air defence system is a firepower upgrade, allowing it to launch a constant missile stream. "The [mobile] launcher currently stops for two or three seconds to launch a missile, but it could be done on a move, without stopping", Druzin concluded.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:20
SR-72 : Lockheed Martin dévoile un drone hypersonique

 

16.11.13 humanoides.fr

 

Lockheed Martin a dévoilé début novembre le SR-72, un projet de drone militaire hypersonique. Capable d’atteindre la vitesse vertigineuse de Mach 6, ce nouvel appareil est secrètement préparé par le bureau d’études Skunk Works.

 

Après le drone UCAV Sea Ghost présenté en avril dernier, Lockheed Martin a l’intention de relever un défi technologique inédit : concevoir un drone de reconnaissance qui volera tellement vite, qu’aucun système radar n’aura le temps de le détecter. La furtivité par la vitesse…

 

Six fois la vitesse du son

 

Le système de propulsion sera le principal défi de ce projet. Lockheed Martin en collaboration avec Aerojet Rocketdyne a prévu d’équiper le SR-72 d’un turboréacteur pour monter de 0 à 3000 km/h, associé à un statoréacteur qui prendra le relais jusqu’à Mach 6, soit 7350 km/h. Ce système de cycle combiné atteignant cette vitesse n’existe pas encore, mais la DARPA, la NASA et l’US Air Force ont déjà mené des recherches similaires pour l’avion supersonique des années 70 à 90, le mythique Blackbird SR-71.

 

SR-72 : Lockheed Martin dévoile un drone hypersonique

Lockheed Martin envisage le calendrier suivant : construire un démonstrateur de taille réduite, une vingtaine de mètres, d’ici 2018, avant d’envisager la construction du véritable appareil qui aurait une longueur d’environ 30 mètres. Lockheed Martin table sur une mise en service du SR-72 pas avant 2030.

 

L’engin sans pilote pourra être armé et embarquer des missiles de croisière dits High Speed Strike Weapon (HSSW), pour frapper n’importe quel point du globe en moins d’une heure.

SR-72 : Lockheed Martin dévoile un drone hypersonique
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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:20
USA : les missions humanitaires de l'armée menacées par les coupes budgétaires

 

16/11/2013 rédaction de RTL.fr (AFP)

 

Les coupes budgétaires pourraient compromettre la capacité de l'armée américaine à mettre en œuvre des opérations humanitaires, selon le chef du corps des Marines.

 

S'exprimant devant des journalistes lors d'une conférence consacrée à la Défense à Simi Valley, en Californie, le général James Amos a dit craindre que les futures missions humanitaires de l'armée américaine souffrent d'un manque de moyens.

 

"Je pense que le problème viendra de notre capacité à avoir les fonds suffisants pour déployer les navires", a-t-il déclaré. Le général a dénoncé la fonte des budgets d'entraînement à des missions similaires à celle mise en place aux Philippines.

 

Restrictions de 10% du budget de la Défense

 

La Marine américaine a déployé près d'une dizaine de navires au large des côtes philippines, dont un porte-avions, tandis que plus de 600 Marines sont à pied d’œuvre dans les zones sinistrées, selon le corps d'élite de l'armée américaine.

 

Confronté l'an passé à 37 milliards de dollars de coupes automatiques faute d'accord au Congrès sur la réduction de la dette, le Pentagone fait à nouveau face en 2014 à 52 milliards de coupes supplémentaires, soit 10% de son budget. Ces coupes automatiques affectent principalement les budgets dévolus à l'entraînement et à la maintenance des matériels.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:20
 photo US DoD

photo US DoD

 

17/11 LesEchos.fr (AFP)

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel s'est inquiété samedi des effets des coupes budgétaires sur les capacités opérationnelles futures de l'armée, moins entraînée et donc moins en mesure de répondre à des crises.

 

Au-delà de la baisse attendue du budget du Pentagone, la mise en place de coupes automatiques supplémentaires, faute d'accord au Congrès sur la réduction de la dette, met le Pentagone dans une situation dont il risque de mettre des années à se relever, a mis en garde M. Hagel lors d'une conférence à Simi Valley (Californie).

 

Ces coupes automatiques, de 52 milliards en 2014, soit 10% du budget du Pentagone, pourraient atteindre 500 milliards sur dix ans.

 

Or, certaines dépenses comme les soldes et prestations des militaires ou la nécessité de maintenir le niveau de préparation des troupes amenées à être déployées en Afghanistan étant incompressibles, les budgets dévolus à l'entraînement ou à la maintenance sont davantage touchés.

 

"Le résultat est une perte disproportionné dans la capacité opérationnelle au cours des prochaines années", a expliqué le chef du Pentagone, selon qui les effets se feront sentir à long-terme.

 

"En continuant d'annuler l'entraînement de troupes qui ne sont pas sur le point de se déployer, le retard par rapport au niveau d'entraînement requis s'accumulera et nous risquons de mettre des années à nous en remettre".

 

Au bout du compte, la portion de l'armée jugée prête à répondre à une crise diminuera, a-t-il affirmé.

 

Les coupes automatiques, qui ont commencé à être mis en oeuvre en 2013 à hauteur de 37 milliards de dollars, ont déjà conduit à une baisse globale de 10% de la présence des navires américains en mer.

 

L'armée de Terre n'a elle que "deux brigades de combat d'active sur 43 prêtes et disponibles à mener une opération de combats de haute intensité", selon le ministre, qui a également mentionné une baisse de 25% du nombre de grands exercices annuels dans l'armée de l'Air.

 

L'intervention massive de l'armée américaine en faveur des sinistrés du typhon Haiyan aux Philippines a été possible "parce que depuis des années, nous avons mis la priorité sur l'entraînement, l'équipement et à la préparation à des scénarios tels que cette catastrophe naturelle", a-t-il encore noté, appelant le Congrès à la conclusion d'un accord entre républicains et démocrates pour mettre fin à cette "façon irresponsable de gouverner"

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 00:26
FOB, c’est reparti !

 

17 novembre, 2013 FOB

 

FOB doit des excuses à ses lecteurs, nombreux et réguliers. Notre site est en effet resté fermé quelques jours pour des raisons indépendantes de notre volonté. Mais aujourd’hui nous réouvrons !

 

Les temps sont durs pour tous. Pour la défense et la communauté terrestre, victimes de coupes budgétaires. Pour les petites entreprises, souffrant d’une conjoncture économique difficile qui frappe aussi les éditeurs et la presse. Unicomm, l’éditeur de FOB a été secoué par cette période compliquée et vient d’être frappé par une procédure en liquidation judiciaire. Dans l’incapacité d’assurer l’hébergement du site, l’éditeur a été contraint de le fermer.

 

L’aventure de FOB dure depuis plus de deux ans. Ce site est né avec deux objectifs, le premier est éditorial : traiter l’actualité défense par le prisme de la communauté terrestre et combler un vide dans la presse Défense, essentiellement focalisée sur les aspects aérien et maritime.

 

Le second objectif est économique : trouver un modèle viable, basé sur la publicité.

 

Avec quantité d’idées en tête, nous souhaitions faire de FOB une véritable plateforme multi-médias d’informations défense. La suite de l’aventure ne nous a permis malheureusement que de fonctionner a minima et dernièrement avec de nombreux bugs. Mais même si FOB n’a pu se développer comme nous le souhaitions, nous conservons intacts nos espoirs et ambitions.

 

Une pause sur le web est synonyme de petite mort : les habitudes des internautes mettent du temps à se construire, mais au contraire disparaissent très vite. C’est pourquoi nous nous sommes attachés à réouvrir rapidement, Mais c’est aussi pourquoi le site est incomplet, des archives sont manquantes et plusieurs fonctionnalités (alerte e-mail, tweets, commentaires…) font encore défaut. Que le lecteur nous pardonne pour cette période de transition.

 

FOB tient à remercier tous les lecteurs qui nous font régulièrement confiance. Merci aussi à tous ceux qui, en coulisse, ont permis cette réouverture rapide et aux nombreuses personnes qui nous ont exprimé leurs soutiens ou tout simplement leurs amitiés. Que l’aventure continue !

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:55
Michel Lombard, directeur de l'usine d'assemblage MBDA et président du Groupement des entreprises de l'arrondissement de Romorantin.

Michel Lombard, directeur de l'usine d'assemblage MBDA et président du Groupement des entreprises de l'arrondissement de Romorantin.

 

16/11/2013 Julien Coquet - lanouvellerepublique.fr

 

Le pôle aéro-défense du Sud-Sologne devrait voir le jour début 2014. D’ici là, il reste des détails à régler pour les entreprises engagées dans le projet.

 

Capter les 40 % d'augmentation de l'activité aéronautique prévus dans les 18 mois à venir, « c'est tout à fait envisageable. »

A écouter Michel Lombard, directeur de l'usine de missiles MBDA de Selles-Saint-Denis et président du Groupement des entreprises de l'arrondissement de Romorantin (GEAR), le calendrier du projet aéro-défense du Sud-Sologne va devoir s'accélérer.

 

L'enjeu pour ces entreprises pour la plupart déjà en contrat avec la Défense ? « Profiter du boom de l'aéronautique civile » pour répondre aux besoins de sous-traitance d'Airbus notamment. L'avionneur affiche l'équivalent de huit années de commandes ferme. Et, comme « la fenêtre de tir sera très étroite », il y a urgence à s'organiser. Lancement programmé pour janvier.

Les diagnostics de besoins en formation et de certification de la vingtaine d'entreprises adhérentes au projet (lire ci-dessous) doivent être effectués d'ici à la fin de l'année. Compter sur du personnel formé, « c'est ce qui nous permettra de répondre aux appels d'offres », précise Michel Lombard. L'une des clés de la réussite pour la Sologne, si elle ne veut pas laisser passer sa chance. Les premiers contacts doivent être pris mardi.

 

Un planning serré

 

Un planning serré dont dépend un pan de l'économie solognote. « Le sud du département a besoin d'une véritable vague de réindustrialisation pour panser le départ de l'automobile il y a dix ans », rappelle Michel Lombard.

Bonne nouvelle : l'industrie aéronautique utilise « les mêmes connaissances techniques nécessaires à la Défense. » Un savoir-faire présent en partie sur le territoire du GEAR, au sein de fleurons comme MBDA.

Un constat à relativiser toutefois. « Les compétences attendues pour l'aéronautique sont déjà en tension sur le territoire national. D'où notre volonté d'identifier précisément les métiers en besoin de formation pour être les plus performants possibles », explique Gaëlle Corfec, animatrice du GEAR. La preuve que la bataille s'annonce disputée.

 

Priorité à la formation des techniciens

 

> Pour être compétitif, le pôle aéro-défense du Sud-Sologne a esquissé, jeudi, quatre axes sur lesquels travailler d'ici à son lancement, prévu en janvier.

> C'est l'une des actions qui va être lancée dès mardi : l'étude des besoins en formation pour l'ensemble des entreprises qui adhèrent au projet. Un élément clé pour pouvoir mettre en avant un savoir-faire et remporter des appels d'offres.

> La formation va de paire avec la certification. « Si nous voulons pouvoir aborder ce marché, il faut valoriser nos compétences techniques à travers des certifications », insiste Michel Lombard.

> Faire de la création du pôle un événement : des contacts ont été pris auprès du ministère de la Défense et d'EADS pour s'assurer de la présence de ces partenaires lors du lancement officiel.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:55
photo  SCH P. Hilaire SIRPA Terre

photo SCH P. Hilaire SIRPA Terre

 

15/11/2013 Par le Général (2S) Robert Creuzé – LaTribune.fr

 

La loi de programmation militaire pourra être difficilement respectée. Un effort d'innovation, de réflexion sur l'équipement des armées, est plus que jamais nécessaire.

 

Aujourd'hui, dans le prolongement du Livre Blanc, de la LPM et du budget, chacun dans son rôle joue sa partition : le Ministre de la défense en assurant que tout va pour le mieux dans un contexte économique et budgétaire certes difficile, le Chef d'Etat major des armées en assurant que les capacités sont maintenues à un niveau conforme aux ambitions de la France et aux orientations du Livre Blanc, le Délégué général de l'armement en déclarant que la LPM « préserve globalement » les neufs grands secteurs industriels »…Tout ceci dans une symphonie bien organisée pour …ne pas faire de bruit ! Attention au premier industriel qui se livrera sans autorisation !

 

Un exercice de communication

 

Mais tous sont bien conscients que tout ceci relève d'un exercice de communication et que, comme les gouvernements et administrations précédentes depuis les années 80, le but est de cadrer avec les échéances électorales et de repousser au-delà les décisions qui s'imposent ! Mais la situation se dégrade avec le temps et une conjoncture économique et financière particulièrement difficile.

 

Le Livre Blanc ne répond pas aux vrais problèmes de demain. Il est empreint de l'actualité et est le reflet des différentes thèses qui se sont opposées pendant les travaux et qui ont été arbitrées autour d'un consensus « mou ». En quoi, par exemple, le Livre Blanc va faire progresser la réflexion sur le développement d'une Europe de la défense, en quoi le Livre Blanc propose des solutions pour une consolidation de l'industrie européenne d'aéronautique et de défense, condition « sine qua non » de la pérennité d'une Europe de la défense indépendante et souveraine ?

 

Les bases fragiles de la loi de programmation militaire

 

La Loi de programmation militaire repose sur des bases très fragiles qui mettent sa crédibilité en cause. Le financement est assuré par le recours à des « artifices » comme les ressources exceptionnelles, qui, comme leur nom l'indique et comme l'expérience l'a montré dans le passé, sont exceptionnelles et n'ont jamais été respectées : six milliards d'euros sur la période 2014-2019, dont la moitié dans la première partie d'exécution (niveau jamais atteint !), avec une hypothèse de ressources dégagées grâce à l'export du Rafale (les dernières informations en provenance de l'Inde ne poussent pas à un optimisme sur le calendrier !).

 

Des reports de charges insupportables

 

Sans parler du report de charges qui devient « insupportable » et représente plus de 30% des crédits d'équipement annuels du chapitre 146 ! La révision des engagements sur les contrats en cours (cible et calendrier de livraisons) va peser sur les ressources disponibles avec les pénalités qui vont se généraliser pour rupture de contrats vis à vis des industriels. Enfin, la LPM est bâtie sur des prévisions de ressources qui n'ont pas de crédibilité sur la durée : elle s'inscrit dans des prévisions de budget de l'Etat « glissantes »  sur trois ans, alors qu'elle est basée sur une période de cinq ans !

 

Alors, au-delà de ce constat plutôt pessimiste, à défaut d'être sans doute réaliste, quelques orientations pour l'avenir : respect de l'institution militaire, crédibilité et transparence, innovation et perspective, maintien de l'outil industriel.

 

Le respect de l'institution militaire

 

Elle repose sur un climat de confiance entre le « politique » et le « militaire ». Or cette confiance ne s'impose pas mais elle s'acquière. Lesrécentes réunions du conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), organisme de concertation dans les armées, ont confirmé le malaise existant. Comment motiver les personnels quand, d'un côté on leur demande de faire preuve de disponibilité pour représenter la France dans les opérations extérieures, parfois au risque de leur vie, souvent au détriment de leur vie familiale, et que, dans le même temps, ils voient les conditions de leur vie quotidienne se dégrader par manque de crédits ou du fait de restructurations qui répondent souvent davantage à des décisions « technocratiques » de recherches d'économies qu'à des besoins opérationnels ?

 

Comment justifier auprès de ces mêmes personnels que les primes pourraient être remises en cause, alors même qu'ils ne se sentent pas spécialement privilégiés, que les tableaux d'avancement vont être réduits…tout cela pour réduire la masse salariale, alors même que tout un chacun sait que les restructurations et déflations successives entraînent des surcoûts initiaux avant stabilisation ! Il est donc temps de redonner cette confiance indispensable en reconnaissant la spécificité de la fonction militaire et une priorité accordée aux exigences d'efficacité opérationnelle par rapport aux seuls aspects de rentabilité.

 

La crédibilité et la transparence

 

Ou deux ingrédients nécessaires au développement d'un climat de confiance.

 

D'un côté, les responsables militaires doivent être responsabilisés sur leurs gestions financières avec des outils de décision mis en place, et être aptes à rendre des comptes. Pour cela, revenons aux comptes analytiques, largement développés en particulier dans l'armée de l'air dans les années 85, seuls outils permettant de vraies bases de comparaison et de décision. Il sera alors possible de mettre en perspective les options entre maintien en service de matériels anciens et acquisition de nouveaux matériels et d'éviter des « non-décisions » qui se payent très cher quelques années plus tard.

 

D'un autre côté, les décideurs politiques doivent assumer leurs responsabilités en respectant les engagements financiers pris lors du vote de la loi. Comment comprendre qu'aujourd'hui que les crédits soient votés par le Parlement alors que les annulations (successives) ne font l'objet ni de débat ni de vote? Ce système est très pénalisant pour les opérationnels qui recherchent une cohérence opérationnelle et très pénalisant pour les industriels qui ont besoin d'une visibilité pour adapter leur outil de production, …sans parler des surcoûts occasionnés par les étalements de programmes ou réductions de cibles.

 

L'Innovation et la perspective

 

Dans un contexte financier plus contraint et face à des menaces plus diversifiées et souvent asymétriques, la pire des solutions serait de recopier le modèle existant et de ne pas faire preuve d'imagination pour préparer l'avenir. Les programmes de défense demandent du temps entre la définition des spécifications opérationnelles, les négociations de contrats, l'industrialisation et la livraison aux forces (souvent au compte-goutte pour des raisons financières).

 

Nous restons prisonniers des schémas présents

 

Or ces délais ne sont pas compatibles avec les échéances électorales ou les temps de commandement et les décideurs ne sont plus en fonction au moment de la mise en service des matériels. Cela n'incite pas à des efforts d'innovation, même si certains travaux sont menés dans ce sens. Culturellement, nous restons prisonniers des schémas présents : on remplace un char par un char, un avion par un avion, une frégate par une frégate…toujours avec des matériels plus coûteux à l'achat et en fonctionnement…avec des budgets en décroissance !

 

Réfléchir à notre force de dissuasion

 

Une réflexion a-t-elle été menée pour analyser les fonctions opérationnelles (indiscutables) apportées par les drones et les capacités actuelles auxquelles ils pourraient se substituer (à budget constant) ? Sur un sujet encore malheureusement tabou, a-t-on réfléchi et tiré les conséquences de l'existence de missiles de croisière et de l'arrivée prochaine d'un bouclier anti missile sur notre force de dissuasion (sans en préjuger des conclusions) ?

 

L'arrivée des BPC (bateau de projection et de commandement) a-t-elle généré une réflexion sur l'utilité du maintien d'un porte-avion dans la perspective des menaces développées dans le Livre Blanc ? De même, il est utile d'amorcer une réflexion complète en configuration pluridisciplinaire associant, EMA, DGA, DAS, industriels sur le combat du futur : guerre en réseau, combat urbain, armes non létales (qui auraient été bien utiles à Abidjan novembre 2004), …

 

Le maintien d'un outil industriel performant

 

Dépassons les réflexes purement nationalistes, en vogue malheureusement en période de crise et réfléchissons à une dimension européenne de l'industrie de défense pour pouvoir exister dans un monde industriel en pleine évolution avec l'arrivée des pays émergents. Pour cela il faut développer l'idée, auprès de nos partenaires, que faute d'une solide Industrie européenne de l'aéronautique, de l'espace et de la défense, il n'y aura pas ou plus, à terme, de Défense européenne.

 

 Créer une industrie européenne de la Défense

 

La mise en œuvre de cette Industrie européenne nécessite une approche mixte, à double gestion, entre les dirigeants de groupes industriels à centre de gravité européen et les responsables publics (civils et militaires, professionnels et politiques) de ces domaines (en notant combien leur nature et leur organisation sont diverses selon les pays).

 

Si les industriels peuvent et doivent être des moteurs de la coopération européenne, des initiatives politiques et administratives sont indispensables pour rendre possible ce projet. A l'heure actuelle, la logique budgétaire et comptable guide trop les choix industriels et administratifs et ne favorise guère les objectifs politiques et opérationnels définis, souhaitables et agréés, pour l'exemple français ceux du Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:50
Belgique : Soldats pendant 8 ans, payés pendant 9 ans

 

16 novembre 2013 dhnet.be (Belga)

 

BRUXELLES - La Défense souhaite se rajeunir et compte dès lors engager l'an prochain 1.400 jeunes militaires, confirment samedi plusieurs sources militaires dans Het Nieuwsblad et De Standaard. La majeure partie des futurs soldats acceptent de rejoindre la Défense à la condition de pouvoir quitter l'armée après 8 ans. En échange de leur engagement, ils recevront un parachute doré équivalent à un an de salaire.Le ministre de la Défense Pieter De Crem devrait officialiser ces projets lundi, selon les journaux. La plupart des nouvelles recrues rejoindront la marine, où de nombreux postes sont vacants. Plusieurs centaines de jeunes candidats seront recrutés sous le nouveau statut de carrière à "durée limitée" qui a été approuvé l'été dernier. Sous ce statut, les soldats s'engageront pour une durée maximale de 8 ans. Ensuite, lorsqu'ils auront atteint l'âge de 32 ou 34 selon leurs niveaux, il devront pour la majorité être reclassés. Ils recevront alors la prime de reclassement. "Ce parachute doré leur donne du temps pour trouver un autre emploi, même s'ils auront lors de leur dernière année de leur engagement à 'durée limitée' le temps nécessaire pour postuler ou suivre des formations", explique-t-on. Mais "si la Défense est satisfaite du militaire, si il y un poste vacant et si le militaire le souhaite aussi, il est possible qu'il reste actif au sein de la Défense."

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:50
Les chasseurs ardennais procèdent à la relève de la garde au Palais royal

 

15 novembre 2013 lavenir.net

 

BRUXELLES - A l’ occasion de la Fête du Roi, l'unité des chasseurs ardennais a procédé, vendredi à 14 heures, au Palais royal à Bruxelles, à la parade militaire pour la relève de la garde.

 

En ce jour demeuré férié pour les forces armées, les généraux, colonels et invités ont pris place devant le Palais royal. Le chef de la Défense, le général Van Caelemberg, a fait son entrée, suivi par le ministre de la Défense Pieter De Crem (CD&V).

 

L'étendard de l'unité des chasseurs ardennais a été élevé pour l'arrivée du général Van den Put, chef de la maison militaire du Roi et représentant de ce dernier. A son entrée, le fanion de commandement du Roi a été porté par des officiers et sous-officiers de réserve, habillés de la tenue traditionnelle du 2e régiment des grenadiers.

 

Le commandant du détachement des chasseurs ardennais a transmis, au nom de tout le personnel de la Défense, le message de loyauté destiné au nouveau Roi Philippe. La force aérienne a interprété la Brabançonne pour accompagner la cérémonie. Quelques dizaines de passants s'étaient rassemblés derrière les grilles du palais pour assister à cet hommage.

 

Pour rappel, la date du 15 novembre a été retenue car elle coïncide avec la Saint-Léopold dans le calendrier liturgique germanique. La Fête du Roi a été instaurée en 1866, peu après le décès de Léopold Ier, survenu le 10 décembre 1865.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:45
Côte d’Ivoire : exercice Anaconda

 

15/11/2013 Sources : EMA

 

Le 8 novembre 2013, une section de la force Licorne a conduite un exercice Anaconda sur la lagune d’Abidjan et la commune de Grand-Bassam.

 

Cet exercice tactique combinant manœuvre et tir avait pour objectif de renforcer la capacité opérationnelle de la section. Il consistait en une infiltration de plusieurs heures en zone lagunaire, dans les marécages puis en forêt, pour finalement atteindre un objectif tactique et le détruire.

 

Au petit matin, alors que le groupe de tireurs d’élite a été héliportée sur le pas de tir de Grand-Bassam en hélicoptère Fennec, la section s’est rendue auprès du détachement d’intervention lagunaire (DIL) pour débuter son infiltration lagunaire en pirogue. Une fois débarquée sur les rives de Grand-Bassam, la section a progressé en zone forestière et marécageuse pendant plus de deux heures sous une chaleur éprouvante.

 

Arrivés sur l’objectif situé sur le champ de tir de Grand-Bassam, un groupe de la section a engagé un combat fictif en effectuant des tirs d’appui. L’assaut de la section a ensuite été déclenché.

 

Dès la fin de la séquence de tir, une procédure d’évacuation sanitaire (MEDEVAC) avec le Fennec a été déclenchée avec l’hélitreuillage d’un blessé fictif. Le groupe de tireurs d’élite a conclu l’exercice par une séance de tir technique.

 

L’exercice Anaconda a permis de maintenir les savoir-faire liés au déplacement en zone lagunaire, aux connaissances topographiques, au tir en situation de fatigue, ainsi qu’à la prise en charge d’un blessé par hélicoptère. La force Licorne conduit régulièrement des entraînements dans les conditions les plus réalistes, sous un climat équatorial généralement éprouvant.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle apporte également son soutien aux opérations logistiques réalisées au profit de la force SERVAL. En collaboration avec les autorités locales, la force Licorne réalise également des actions civilo-militaires au bénéfice de la population ivoirienne, comme des projets de réhabilitation dans les villages proches d’Abidjan, la distribution de kits scolaires et l’apport d’une aide médicale. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : exercice Anaconda
Côte d’Ivoire : exercice Anaconda
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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:45
Armée algérienne : à quoi va servir la hausse du budget de la défense ?

 

15/11/2013 Laurent Touchard - Jeuneafrique.com

 

Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il revient cette semaine sur la très forte hausse du budget de la défense algérienne.

 

Intervention occidentale contre Kaddafi, instabilité dangereuse en Libye, menace terroriste en Tunisie, guerre civile en Syrie, guerre au Mali, prise d'otages massive d'In Amenas, résilience des groupes jihadistes dans le Sahara, prise d'otage massive de Nairobi, "terrobanditisme" aux frontières... La litanie des crises ne cesse de s'allonger sur le pourtour méditerranéen et dans de nombreux pays en Afrique. L'Algérie, qui s'affirme chaque année davantage en puissance régionale, observe attentivement ces événements. Elle jauge les menaces potentielles (ou fantasmées) afin de les anticiper plutôt que de les subir. La mesure la plus emblématique de cette logique porte sur un budget de défense, une fois encore, en augmentation. Le projet de loi de finance 2014 présenté le 28 octobre 2013 et adopté le 12 novembre, mentionne 12,45 milliards de dollars de crédits pour le ministère de la Défense soit plus d'un milliard de plus qu'en 2013.

 

>> Lire aussi : Au Maroc, les pays maghrébins et sahéliens s'entendent pour renforcer leur coopération transfrontalière

 

Si un gel des dépenses militaires à partir de 2017 est parfois évoqué, pour l'heure il n'en est rien : l'acquisition de nouveaux matériels et la modernisation des forces se poursuit. Et sur ce marché toujours florissant, les industries d'armement russes ont le vent en poupe : la résolution de Moscou dans la crise syrienne, démontrant par les faits que les Russes ne lâchent pas (plus) leurs alliés, n'y est pas pour rien...

 

Une flotte à prendre au sérieux

Les forces navales sont les premières bénéficiaires de ces dépenses : le contrat ferme pour deux Kilo 636M est sur le point d'être signé. Sitôt opérationnels, ces sous-marins s'ajouteront alors aux quatre autres Kilo (dont deux modernisés récemment). Rappelons qu'un autre gros contrat, d'une valeur de 2,86 milliards de dollars a été signé en 2012 avec le groupe Thyssen Krupp Marine System (TKMS) pour la construction de quatre frégates Meko A200. Contrat qui inclut également l'assemblage de deux des frégates dans un chantier naval national, six hélicoptères Super Lynx et la formation des équipages.

En Chine ont été commandées trois corvettes C28A. Des radars et équipements électroniques de chez Thales seront montés en Algérie. Par ailleurs, en 2015, entrera également en service un bâtiment de projection de type San Giorgio. En cours de construction en Italie, celui-ci pourrait mener des opérations amphibies, de soutien logistique, voire servir de plate-forme anti-sous-marins avec des hélicoptères dédiés. Enfin, Alger réfléchit à l'achat de quatre dragueurs de mines, qui sortiraient eux aussi des chantiers italiens. À l'horizon 2017, plus que jamais, la flotte algérienne devra être prise au sérieux en Méditerranée : dotée de moyens modernes pour des missions diversifiées, avec les moyens financiers pour s'entraîner. À noter cependant un déséquilibre entre les navires de combat et les navires de soutien. Déséquilibre qui nuira à ses capacités océaniques.

 

>> À lire : Voyage au coeur de l'amrée algérienne

 

Montée en puissance régulière des forces aériennes

L'aviation et la défense aérienne profiteront également des investissements en hausse : hélicoptères Mi-28NE, hélicoptères de transport lourd Mi-26. Par ailleurs, le pays envisage de remplacer ses gros porteurs Il-76 par 4 ou 6 appareils de capacité équivalente ou supérieure, ainsi que l'acquisition d'avitailleurs. L'un et l'autre représentent des moyens stratégiques indispensables pour des déploiements et des interventions en-dehors du pays (l'Algérie ayant exprimé son intérêt pour la brigade d'intervention rapide voulue par l'Afrique du Sud).

L'achat de nouveaux appareils offensifs est également au programme : le Su-34 est fréquemment cité en remplacement des Su-24 Fencer. Un problème se poserait alors : la cadence de fabrication de ces bombardiers au profit de l'aviation russe est des plus lentes. La Russie serait-elle en mesure de satisfaire ses exigences en matière de défense tout en honorant d'éventuelles commandes étrangères de Su-34 ? Côté chasseurs-bombardiers, l'hypothèse d'une acquisition de Rafale est désormais invalidée.

L'Armée de l'Air souhaiterait obtenir davantage de Su-30, dans une variante améliorée de celle des SU-30MK actuellement alignés, à savoir le Su-30SM et son armement extrêmement sophistiqué. En 2016, la Russie disposera quant à elle de 60 exemplaires de cette version, capables de mener des missions air-air, air-sol, air-mer, mais aussi, plus spécialisées telle que la guerre électronique ou d'alerte aérienne avancée (caricaturalement, en opérant comme des "mini-AWAC").

Point intéressant, les Su-30SM russes remplaceront une partie des vieux Su-24... De là - à supposer qu'Alger pourrait se doter exclusivement de Su-30SM au lieu d'un panachage Su-30SM/Su-34 - il n'y a qu'un pas. Des Yak-130 d'entraînement et d'attaque légère supplémentaires intéressent aussi les militaires. Au bout du compte, l'Armée de l'Air algérienne montera en puissance jusqu'aux environs de 2017, avec des capacités renouvelées dans le domaine de la guerre conventionnelle, mais aussi face aux menaces hybrides.

 

>> Lire : Algérie-Maroc, le match des armées

 

Quant à la défense aérienne, il est question d'achat de batteries de S400 Triumph (SA-21 Growler). Ces lance-missiles renforceraient les S300PMU2 (SA-20 Gargoyle) tout en autorisant le remplacement d'au moins une partie des antédiluviens SA-3 et des SA-6. Les leçons de l'intervention occidentale en Libye, la menace d'intervention en Syrie (désormais peu probable) sont passées par là... Si l'acquisition de S400 se confirme, la défense aérienne algérienne sera redoutable, à condition toutefois qu'elle poursuive ses efforts quant à l'entraînement des personnels et en décentralisant sa chaîne de commandement. Signe positif en la matière : des exercices de plus en plus réalistes.

 

Rumeurs et réalités pour l'Armée de Terre

L'Armée de Terre, enfin, bénéficie des nombreux contrats signés depuis deux ans (blindés Fox et option sur le blindé de combat d'infanterie Boxer, NIMR 4x4 et 6x6, pléthore de véhicules utilitaires et de transport non-blindés). Tandis que se poursuit la modernisation des BMP, des rumeurs parlent de l'achat de T-90MS, ce qui n'est pas dénué de sens. Ces chars remplaceraient alors les plus vieux toujours en service. En revanche, rien n'est moins sûr quant au véhicule blindé de combat d'infanterie lourd BMPT Terminator qui n'a d'ailleurs trouvé aucun acheteur en dépit de son concept original.

Jusqu'à preuve du contraire, l'artillerie constitue le parent pauvre de l'effort en cours.

En parallèle à la fabrication sous licence de NIMR, Alger fabriquera à Khenchela des pistolets semi-automatiques émirati de la firme Caracal International. Ceux-ci seront assemblés par Caracal Algérie ; d'autres armes légères, dans un premier temps destinées aux forces armées algériennes, suivront (toujours de chez Caracal) : fusils de précision et pistolets-mitrailleurs. Viendra aussi le moment du remplacement des fusils d'assaut, le calibre 5,56 mm étant pour l'heure privilégié à celui de 7,62 mm des Modèle 89 et Modèle 89-1 actuellement en service. Le Caracal CAR 816 pourrait alors être sélectionné et fabriqué sur place. De plus, l'infanterie et les unités commandos profitent également de commandes d'équipements divers dans un contexte d'efforts de professionnalisation. Jusqu'à preuve du contraire, l'artillerie constitue le parent pauvre. Or, les pièces vieillissent, on observe un déficit en obusiers automoteurs ; un système d'arme du type Caesar appuierait parfaitement les futures unités d'infanterie motorisée dotées de Fox (éventuellement Boxer) et NIMR blindés...

 

>> Lire aussi : Coup de sirroco à l'état-major algérien

 

Conclusion : la crainte d'une dérive sécuritaire

Ces dépenses en matériels s'accompagnent de réflexions, par exemple sur la pertinence du service national, ce qu'il pourrait devenir, ainsi que de projets qui concernent les forces de sécurité. Outre des nouveaux hélicoptères pour la Gendarmerie et la Protection Civile, ainsiq que des véhicules, sont prévus le recrutement de 20 000 à 30 000 douaniers. Ils permettront notamment d'organiser 80 postes de surveillance frontalière en sus de ceux qui existent déjà. S'il s'agit clairement de combattre le "terrobanditisme", un autre recrutement, cette fois-ci de 20 000 policiers, est plus ambigu. L'on songe évidemment en premier lieu à la lutte contre le terrorisme. Mais, comment ne pas également penser à une dérive sécuritaire du régime algérien (soulignée par ailleurs) nourrie par la crainte des contestations sociales tunisiennes, libyennes, égyptiennes et syriennes ?

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:40
Mil Mi-28NE Havoc (Night Hunter)

Mil Mi-28NE Havoc (Night Hunter)

 

MOSCOU, 15 novembre - RIA Novosti

 

Les exportations russes d'hélicoptères militaires et de transport militaire ont décuplé en dix ans, a annoncé vendredi à Moscou Mikhaïl Zavaliy, responsable de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport), à la veille du 13e Salon Dubai Airshow.

 

"Rien qu'en 2013, les exportations d'hélicoptères augmenteront de plus de 20% par rapport à 2012. Il s'agit d'une tendance stable. En 2001, nous avions exporté 12 hélicoptères seulement, cette année, nous en exporterons plus de 130", a indiqué M.Zavaliy dans une interview à RIA Novosti.

 

Les hélicoptères représentent le secteur le plus dynamique de l'industrie de défense russe. "Cela s'explique par la demande croissante du marché pour les hélicoptères et par la politique de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) visant à promouvoir les hélicoptères russes. Nous avons élargi nos exportations, accédant notamment au marché du Proche-Orient", a indiqué M.Zavaliy.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 12:35
La Russie remet à l'Inde le porte-avions Vikramaditya

 

SEVERODVINSK, 16 novembre - RIA Novosti

 

La Russie a remis samedi à l'Inde le porte-avions modernisé INS Vikramaditya (ex-croiseur lourd soviétique Admiral Gorchkov) lors d'une cérémonie organisée aux chantiers navals russes Sevmach de Severodvinsk (nord).

 

Le directeur général adjoint de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) Igor Sevastianov et le commandant du porte-avions INS Vikramaditya Suraj Berry ont signé l'acte de réception du navire en présence du vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine et du ministre indien de la Défense Arackaparambil Kurian Antony.

 

Le Vikramaditya est doté d'un pont d'envol adapté aux chasseurs MiG-29K/KUB, de nouveaux radars, systèmes de navigation et autres équipements. Le navire quittera les eaux territoriales russes fin novembre pour arriver en Inde fin janvier ou début février 2014.

 

En 2004, la Russie et l'Inde ont signé un contrat prévoyant la modernisation du porte-avions soviétique Admiral Gorchkov, rebaptisé par la partie indienne Vikramaditya ("fort comme le Soleil"). Au terme de ce contrat, la Russie s'est engagée à effectuer des travaux de modernisation pour 750 millions de dollars et à fournir de l'aviation embarquée pour le même montant. Le navire devait être livré en 2008, mais sa remise à l'Inde a été ajournée à plusieurs reprises en raison de différends financiers. Le coût final du contrat atteint 2,3 milliards de dollars.

 

Aux termes de l'avenant au contrat signé en 2010, la livraison du bâtiment de guerre devait avoir lieu le 4 décembre 2012. Or, lors d'un essai en mer en septembre 2012, des défaillances ont été constatées, y compris dans le groupe propulseur du navire, amenant les chantiers navals russes à reporter la livraison à 2013.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 11:55
Embarquement mission Corymbe - photo Marine nationale

Embarquement mission Corymbe - photo Marine nationale

 

17/11/2013 Marine Nationale

 

Le 16 novembre, le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude a appareillé de Toulon en direction du Golfe de Guinée.

 

Le samedi 16 novembre, le BPC Dixmude a largué les amarres depuis les quais de la base navale de Toulon en direction de l’Atlantique. Déployés dans le cadre du dispositif Corymbe, les forces armées françaises sont, de façon quasi-permanente, dans le Golfe de Guinée depuis 1990. Durant plusieurs semaines, le bâtiment va patrouiller le long des côtes d’Afrique de l’Ouest, dans une zone d’intérêt stratégique pour la France. Cette mission complète également les éléments militaires français pré-positionnés en Afrique Occidentale.

 

Au cours de ce déploiement, le bâtiment sera amené à lutter contre les trafics et les actes de pirateries dans cette zone. Il mènera aussi des actions de coopérations avec les forces armées régionales dans le cadre d’accords de défense. Régulièrement, les bâtiments amphibies de la Marine Nationale embarquent des troupes afin de pouvoir mener des exercices bilatéraux. Pour cette mission, des soldats de l’armée de terre et leurs véhicules d’accompagnements, ont ainsi embarqué sur le BPC Dixmude, optimisant les capacités de ce bateau polyvalent.

 

 

Embarquement de la ROE pour la mission Corymbe  - photo Marine nationale

Embarquement de la ROE pour la mission Corymbe - photo Marine nationale

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 17:20
Système de chenilles militaires - photo Soucy

Système de chenilles militaires - photo Soucy

L'entreprise BAE, qui convoite un contrat de 2 milliards portant sur l'achat de 108 chars d'assaut, a annoncé dans le passé qu'elle retenait la société Soucy, de Drummondville, pour la fabrication des chenilles en caoutchouc.

 

15 novembre André Dubuc - La Presse

 

Des multinationales de l'industrie militaire multiplient les rencontres avec des fournisseurs québécois en vue d'étoffer le contenu canadien de leur soumission aux appels d'offres de la Défense nationale.

 

Des entreprises comme BAE Systems Hägglunds AB, Oshkosh Defense et la division défense de Mercedes-Benz Canada ont toutes participé en octobre à la 7e journée Donneurs d'ordres/Fournisseurs organisée par Sous-Traitance Industrielle Québec (STIQ), une association d'entreprises manufacturières.

 

STIQ recevait hier le ministre fédéral responsable de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Denis Lebel, qui lui a confirmé hier l'octroi d'une subvention de fonctionnement de 1,6 million de dollars en trois ans.

 

Le ministre Lebel a profité de son passage dans la région de Montréal pour consentir une aide remboursable de 1,2 million au Groupe Meloche, de Salaberry-de-Valleyfield. Meloche est un fournisseur intégré de composants pour les secteurs de l'aéronautique et de la défense.

 

D'ailleurs, le Groupe Meloche est l'un de ces fournisseurs qui ont rencontré l'anglo-suédoise BAE Systems, a confirmé Hughe Meloche, président et chef de la direction de la PME ayant un chiffre d'affaires de 29 millions de dollars et employant 130 personnes.

 

Des chars et des camions

 

BAE est sur les rangs pour décrocher le contrat de 2 milliards portant sur l'achat de 108 chars d'assaut, appelés véhicules de combat rapproché (VCR). BAE a annoncé dans le passé qu'elle retenait la société Soucy, de Drummondville, en ce qui a trait à la fabrication des chenilles en caoutchouc de ses chars.

 

Retardée depuis deux ans, l'attribution des contrats d'acquisition et de soutien en service est prévue pour l'automne 2013, selon le site de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.

 

Oshkosh Defense a pour sa part dévoilé au milieu de l'été son intention de répondre à un autre contrat des Forces armées canadiennes, soit celui concernant 1500 camions de modèle militaire normalisé pour les unités opérationnelles et le soutien logistique. La valeur de celui-ci s'élève autour de 1,1 milliard.

 

Quant à Mercedes-Benz, elle fait équipe avec Armatec, de London, en Ontario, contre Oshkosh pour ce même contrat de 1500 véhicules de soutien.

 

Le gouvernement du Canada impose le critère des retombées industrielles et régionales dans le processus d'approvisionnement de la Défense nationale, ce qui explique le jeu des alliances entre donneurs d'ordres internationaux et sous-traitants locaux.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 13:56
Le Caire achètera des armes en Russie

 

MOSCOU, 15 novembre - RIA Novosti

 

Des négociations russo-égyptiennes ont eu lieu au Caire entre les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays. Ce format était une première dans les relations bilatérales, écrit le vendredi 15 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Il s'agit de la première visite du ministre russe de la Défense au Caire depuis 40 ans. Une attention particulière a été accordée aux exportations d'armes russes à l'Egypte. En effet, la Russie passe à l'offensive, profitant du retrait temporaire des Etats-Unis du marché de l'armement égyptien.

 

L'ensemble des contrats potentiels pourrait atteindre 4 milliards de dollars, selon certains experts. Toutefois Rouslan Poukhov, directeur du Centre d'analyse stratégique et technologique et membre de la délégation du ministère de la Défense qui a participé aux négociations en Egypte, a mentionné un montant plus modeste : "Il s'agira de plusieurs centaines de millions de dollars, voire d'un milliard".

 

Selon lui, l'Egypte est avant tout intéressée par l'achat de systèmes antiaériens et d'avions militaires : "Je pense qu'ils n'auront pas suffisamment d'argent pour les S-300, et nous en avons nous-mêmes besoin. Les Egyptiens ont déjà reçu les systèmes de courte et moyenne portée Tor-M2 et Buk-M2. Par le passé ils en achetaient à doses homéopathiques par manque de moyens, aujourd'hui ils peuvent en acheter un plus grand nombre. Bien sûr, nous voudrions vendre aux Egyptiens des chasseurs MiG-29. Ils seront également promus sur le marché égyptien".

 

Actuellement, 60% de la défense antiaérienne égyptienne est d'origine soviétique. Le parc aérien de la république arabe comporte notamment des MiG-21 mais ils sont obsolètes. D'après les experts, le Caire est également intéressé par les chasseurs Su-30, les avions d'entraînement et de combat Iak-130, les hélicoptères de transport militaires Mi-17 et les vedettes lance-missiles.

 

Les dépenses pour la défense pourraient, par ailleurs, être prises en charge par l'Arabie saoudite qui avait soutenu le renversement des Frères musulmans représentés par l'ex-président Mohamed Morsi. Selon certains analystes, Riyad pourrait régler la facture du Caire à la société russe Rosoboronexport. Et même si Riyad refusait de le faire, la Russie étudierait la possibilité d'accorder un crédit à l'Egypte.

 

La présence, au sein de la délégation du ministère de la Défense, de personnalités comme Andreï Boïtsov, directeur général adjoint du Service fédéral pour la coopération militaro-technique, et Ivan Gontcharenko, directeur général adjoint de Rosoboronexport, n’est pas anodine. Cela signifie qu'on parle actuellement de choses concrètes.

 

L'aspiration de l'Egypte à diversifier ses achats d'armements s'explique par les récents problèmes dans la coopération militaro-technique avec les USA. Washington a décidé de sanctionner les autorités militaires égyptiennes pour leur "antidémocratie" en renonçant à la livraison de pièces détachées et d'armements pour l'armée égyptienne, ainsi qu'en suspendant son aide annuelle de 1,5 milliard de dollars. Après cette annonce le ministre égyptien de la Défense al-Sissi avait dévoilé ses projets de trouver une alternative en Russie.

 

Le Caire ne souhaite certainement pas renoncer complètement aux armements américains mais voudrait montrer à Washington qu’il est capable de diversifier ses sources de livraisons. De plus, ces contrats permettraient de renforcer la légitimité des autorités militaires égyptiennes grâce à cette confiance accordée par la Russie.

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