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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:50
Directive (UE) de la Commission portant modification de la directive 2009/43/CE du Parlement européen et du Conseil  -  liste des produits liés à la défense

 

Source Sénat

 

Mise à jour de la directive 2009/43/CE sur les conditions des transferts de produits liés à la défense dans la Communauté, suite à l'adoption par le Conseil d'une liste commune actualisée des équipements militaires de l'Union européenne, le 11 mars 2013

 

Texte déposé au Sénat le 14/10/2013

Examen par la commission des affaires européennes le 25/10/2013

 

Compte tenu de sa nature purement technique, la commission a décidé de ne pas intervenir sur ce texte.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:50
Eurofighter : Pleine poussée pour la Tranche 3

Eurofighter Tranche 3 – photo BAE Systems

 

05.11.2013 Romain Guillot - journal-aviation.com

 

Eurofighter, BAE Systems, EADS, Typhoon, Tranche 3,

 

Le premier Eurofighter de la troisième tranche des livraisons, l’appareil BS116, a terminé avec succès ses essais moteurs en vue du premier vol attendu avant la fin de l’année. Ces essais étaient effectués dans les installations de BAE Systems à Warton, qui disposent d’une chambre de réglage (detuner).

 

Selon BAE Systems, les essais moteurs se sont déroulés en trois phases successives. Après vérification de l’absence de tous corps étrangers dans les réacteurs avec un tamis à mailles de fil attaché directement en entrée d’air (photo), les deux EJ200 ont ensuite individuellement été testés à différents régimes et jusqu’à pleine puissance (avec postcombustion) avec des ingénieurs du motoriste britannique Rolls-Royce. La dernière phase comprenait différents essais des systèmes rattachés aux réacteurs (circuits carburants, génération électrique et hydraulique...).

 

Le monoplace BS116 est destiné à la Royal Air Force. La Tranche 3A comprend la livraison de 112 exemplaires destinés à l'Allemagne, à l'Italie, à l'Espagne et au Royaume-Uni. Les appareils de cette tranche pourront accueillir des réservoirs conformes sur la partie supérieure du fuselage ainsi que le futur radar AESA de Selex Galileo (CAPTOR-E).

 

Les 378 Typhoon déjà en service au sein de six pays ont franchi la barre symbolique des 200 000 heures de vol cumulées en septembre dernier.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:50
Nuclear Arsenal: US To Turn Old Bombs Into All-Purpose Weapons

 

November 06, 2013 By Markus Becker and Otfried Nassauer – Spiegel.de

 

The US wants to modernize nuclear bombs stationed in Europe in a way many experts call the equivalent of creating a new weapon. Critics believe the move violates pledges by President Obama he would not develop new nukes.
 

The idea of fighter jets taking off from Western Europe, thundering their way eastwards and dropping nuclear bombs on Soviet troops is a scenario taken straight out of the Cold War playbook. But American nuclear aircraft bombs are still stationed in Europe. In Germany alone, up to 20 B-61 weapons are stored on a German airbase in the village of Büchel in Rhineland-Westphalia.

 

 

The German government has said on numerous occasions it would like to see those weapons removed, but there is no chance of that happening anytime soon. Instead, the weapons are expected to be upgraded for increased performance.

 

Last week, representatives of the US military, the Pentagon and the Department of Energy announced new details about the B-61 program in a hearing in the House Armed Services Committee's Subcommittee on Strategic Forces. The new variant of the nuclear bomb, called the B61-12, is now expected to replace the older types 3, 4, 7 and 10 as well as the bunker-busting B-61-11 and B-83 strategic nuclear bombs. The latter has an explosive power of up to 1.2 megatons of TNT, making it more than 90 times more powerful than the bomb dropped on Hiroshima.

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:45
photo EMA

photo EMA

 

05 November 2013 defenceWeb (Reuters)

 

France will not delay its troop withdrawal from Mali despite a resurgence in violence that saw two French journalists killed at the weekend, Foreign Minister Laurent Fabius said on Tuesday.

 

France, which sent soldiers to its former colony in January to combat militants who had taken over swathes of the country, has already pushed back by two months plans to reduce troop numbers to 1,000, from 3,200 by the end of the year.

 

Fabius, speaking on RFI radio, confirmed the French army had redeployed 150 soldiers from the south to Kidal, the Tuareg rebel stronghold in the north, where instability has grown in recent months.

 

"President (Hollande) immediately decided to strengthen our presence in Kidal, but that does not put into question the calendar and the reduction of French forces," Fabius said.

 

Malian forces and U.N. peacekeeping troops would also be increased, he said.

 

France launched air strikes and sent thousands of soldiers into Mali in January to drive back al Qaeda-linked rebels it said could turn Mali into a base for militant attacks.

 

Islamists scattered during the French assault and a presidential election was held in August that brought Ibrahim Boubacar Keita to power.

 

Legislative elections are due on November 24, but the journalists' deaths follow a string of attacks in the desert zone of northern Mali.

 

Last month Malian and international forces launched a big operation to keep pressure on Islamist groups.

 

Although Malian, U.N. and French troops are stationed in Kidal, none are heavily deployed. The Malian army's contingent is generally symbolic and soldiers are confined to their base.

 

About 200 U.N. peacekeepers (MINUSMA) are officially in control of security and France also has about 200 troops, though their operations in the region have focussed on the Adrar des Ifoghas mountains to the north, which served for years as a hide-out for militants.

 

Officials said on Monday that French and Malian forces were hunting the killers of the journalists and questioning suspects, with Fabius suggesting Paris believed Islamist militants were behind the attack.

 

He said on Tuesday the situation was difficult in the north, but that Paris would continue to support the Malian authorities.

 

"President (Keita) is the one who needs to take decisions and France stands by him," Fabius said. "In the next few days we will perhaps be forced to take a number of decisions," he added without elaborating.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:45
Serval est engagé dans la sécurisation du nord du Mali et adapte son dispositif

Mali: En appui des forces maliennes et de la MINUSMA, Serval est engagé dans la sécurisation du nord du Mali et adapte son dispositif

 

04/11/2013 20:12 Sources : EMA

 

Depuis le 3 novembre 2013, près de 150 hommes en provenance de Gao sont arrivés à Kidal pour renforcer le dispositif de la force Serval déjà présent sur zone. Ce renforcement, ponctuel, s’inscrit dans l’ensemble des mesures prises pour appuyer le travail constant de sécurisation mené au nord du Mali.

 

En appui des forces maliennes et de la MINUSMA, la force Serval poursuit sa mission de sécurisation du nord du Mali contre les groupes terroristes qui contrôlaient les axes et les principales villes de cette région avant le lancement de l’opération, le 11 janvier 2013.

 

A la suite de l’événement survenu à Kidal le 2 novembre et de l’assassinat de deux journalistes français, le dispositif militaire a été adapté dans la région.

 

150 hommes ont été projetés en renfort à Kidal en provenance de Gao depuis le 3 novembre. Cette décision permet de renforcer la sécurisation de la zone.

 

Ce type de renforcements ponctuels, comme celui aujourd’hui conduit à Kidal, illustre la capacité d’action de la force Serval à partir de ses éléments basés à Gao. La force Serval peut ainsi engager des éléments sur différents points en fonction des besoins.

 

Sur décision du Président de la République, l’allègement de la force a marqué un palier dès le mois de septembre pour que les militaires français présents au Mali puissent contribuer au soutien de la sécurisation des élections législatives.

 

La sécurisation de ces élections, dont le premier tour est prévu le 24 novembre, est confiée aux forces de sécurité maliennes. Ces dernières seront appuyées par les forces de la MINUSMA, elles-mêmes soutenues, en fonction de leurs besoins, par les éléments de la force Serval.

 

Dans le cadre de cette mission, la force Serval s’est mise en situation de pouvoir répondre à toute demande de soutien, en adaptant son dispositif en fonction de l’effort à produire.

 

En prévision de la préparation de ces élections, la force Serval avait déjà procédé au début du mois d’octobre à la relève de la compagnie présente de Kidal par une unité en provenance des forces prépositionnées. Cette relève marquait un palier dans le processus initial d’allègement du dispositif Serval.

 

Parallèlement et en coordination avec les FAMA et la MINUSMA, près de 3000 militaires de la force Serval poursuivent les opérations de sécurisation visant à affaiblir les groupes terroristes. Serval appuie également la montée en puissance des éléments de la MINUSMA.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:45
Prolifération des armes en Libye: Moscou alerte l'Onu

 

NEW YORK (Nations unies), 5 novembre - RIA Novosti

 

La Russie a attiré lundi l'attention du Conseil de sécurité de l'Onu sur le problème des armes non contrôlées en Libye, a annoncé aux journalistes le délégué permanent russe auprès de l'Onu Vitali Tchourkine.

 

"Nous avons attiré l'attention du secrétariat des Nations unies sur ce problème et demandé de poser des questions appropriées à la direction de la mission de l'Onu en Libye. Nous avons en outre promis de soulever cette question lors des consultations au Conseil de sécurité de l'Onu, ce que nous avons fait", a indiqué le diplomate russe.

 

"La discussion a été très substantielle et nous sommes parvenus à des résultats concrets: nous avons orienté la mission en Libye vers l'examen de cette question", a expliqué M.Tchourkine.

 

Le diplomate russe à l'Onu a en outre expliqué qu'un comité interministériel spécial chargé de s'occuper du problème de la prolifération des armes en Libye venait de voir le jour à Tripoli.

 

"La discussion a démontré encore une fois qu'il existe en Libye une série de problèmes, dont la préoccupation par le fait que la Libye est une source de prolifération, à l'intérieur de la région et au-delà, d'armes et de matériaux pouvant servir à produire des armes de destruction massive", a poursuivi M.Tchourkine.

 

En réaction aux propos tenus par certains pays tentant de persuader que le problème de la prolifération des armes en Libye était exagéré, le haut diplomate a rappelé qu'avec l'aval de Washington, le Qatar avait fourni à la Libye 20.000 tonnes d'armements. Et d'ajouter que d'après le congressman américain Ed Royce, ces armes étaient "tombées aux mains des djihadistes les plus féroces".

 

En octobre dernier, le quotidien britannique Times a publié les informations selon lesquelles un entrepôt abandonné avec 4.000 missiles sol-air à très courte portée (SATCP) et 6.000 tonneaux de concentré d'uranium, d'après l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a été découvert dans le sud de la Libye.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:40
Traité Ciel ouvert: vol d'inspecteurs russes en France

 

MOSCOU, 5 novembre - RIA Novosti

 

Des inspecteurs russes survoleront le territoire français dans le cadre du traité Ciel ouvert, a annoncé aux journalistes le directeur du Centre national de diminution de menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Dans le cadre de l'application du Traité international Ciel ouvert, du 5 au 9 novembre un groupe d'inspecteurs russes à bord d'un avion Antonov An-30B réalisera un vol d'inspection au-dessus du territoire français", a fait savoir le responsable.

 

Lors de ce vol, des spécialistes russes et français contrôleront l'utilisation des moyens techniques de surveillance conformément aux accords conclus.

 

Selon M.Ryjkov, le vol sera effectué depuis la base aérienne française Orléans-Bricy.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:40
Patrouilleur russe Smetlivy

Patrouilleur russe Smetlivy

 

MOSCOU, 6 novembre - RIA Novosti

 

Des exercices navals russo-italiens Ioniex-2013 se déroulent en mer Ionienne, au large de l'Italie, du 4 au 9 novembre, a annoncé à Moscou Viatcheslav Troukhatchev, porte-parole de la flotte russe de la mer Noire.

 

"L'exercice naval russo-italien Ioniex-2013 se tiendra en mer Ionique du 4 au 9 novembre. La Marine russe y a dépêché le patrouilleur Smetlivy de la flotte russe de la mer Noire", a indiqué le porte-parole.

 

Les deux pays ont élaboré le scénario des exercices lors d'une conférence russo-italienne tenue début novembre sur la base navale italienne de Tarente. Selon le scénario, les marins russes et italiens s'entraîneront conjointement à la base de Tarente du 4 au 6 novembre avant de procéder aux manœuvres en mer.

 

Les exercices navals russo-italiens Ioniex se tiennent tous les ans depuis 2004 dans le cadre de la coopération militaire entre Moscou et Rome.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:30
Syrie: le pays qui détruira les armes chimiques annoncé l'année prochaine (Damas)

 

MOSCOU, 5 novembre - RIA Novosti

 

Le pays où seront acheminées les armes chimiques syriennes en vue de leur destruction ne sera pas annoncé avant l'année prochaine, a annoncé mardi à Moscou l'ambassadeur de Syrie en Russie, Riad Haddad.

On ne le sait pas pour le moment. Les négociations se poursuivent, le processus va durer jusqu'à l'année prochaine", a indiqué le diplomate.

Le quotidien russe Kommersant a récemment annoncé que les armes chimiques syriennes seraient très probablement transportées en Albanie. Le journal écrit également en référence à une source diplomatique qu'il est possible que la Russie mette à disposition des moyens de transport pour évacuer les arsenaux chimiques syriens à l'étranger et participe au financement de l'opération en accordant près de 2 millions de dollars à cet effet.  

Le plan détaillé de destruction des armes chimiques syriennes est encore à l'étude, a indiqué vendredi la chef de la mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et des Nations unies Sigrid Kaag.

La mission OIAC/Onu est chargée de superviser la destruction de l'arsenal chimique syrien suite à la résolution 2118 du Conseil de sécurité des Nations unies qui ordonne le désarment chimique complet de la Syrie d'ici la mi-2014.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:20
Lockheed Martin dévoile le SR-72, successeur sans pilote du Blackbird

 

05.11.2013 Helen Chachaty et Romain Guillot - journal-aviation.com

 

Dans un communiqué publié suite à un article d’Aviation Week, Lockheed Martin a dévoilé le 1er novembre son dernier projet en date : le SR-72, un démonstrateur de drone hypersonique, présenté comme « l’héritier du Blackbird » par Aviationweek.

 

Le projet, secrètement développé par le bureau d’études Skunk Works, serait capable, aux dires de l’avionneur américain, de voler jusqu’à Mach 6, soit deux fois la vitesse du SR-71 Blackbird. Le drone biréacteurs supersonique serait destiné aux missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement, avec une capacité d’emport d’armement, et notamment des missiles hypersoniques.

 

Brad Leland, directeur de programme « hypersonique » chez Lockheed Martin, a déclaré dans le communiqué : « La vitesse est le prochain enjeu dans le domaine de l’aviation pour contrer les menaces émergentes des prochaines décennies », comme le confirme le titre du communiqué de l’avionneur : « Speed is the new stealth ».

 

Le SR-72 combinera deux motorisations partageant les mêmes entrées d’air et les mêmes tuyères d’éjection pour réduire la trainée de l’appareil. Un réacteur conventionnel permettra à l’appareil de décoller puis d’atteindre une vitesse proche de Mach 3. Un statoréacteur bimode (pouvant fonctionner comme un superstatoréacteur à des vitesses hypersoniques) prendra ensuite le relais jusqu’à Mach 6 (voir schéma ci-dessous).

 

Lockheed Martin annonce par ailleurs que le système pourrait être opérationnel à partir de 2030, tandis qu’Aviation Week parle d’un démonstrateur dès 2018.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:20
Le potentiel militaire US menacé par les coupes budgétaires (Pentagone)

 

WASHINGTON, 5 novembre - RIA Novosti

 

Les réductions actuelles du budget fédéral des Etats-Unis risquent d'affecter le potentiel militaire du pays, estime le se secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel.

 

"Les réductions actuelles - rigoureuses, brutales et substantielles - risquent de provoquer une dégradation de nos capacités militaires", a déclaré M. Hagel dans un discours prononcé mardi au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington lors d'une réunion organisée dans le cadre de la Conférence de Munich sur la sécurité.

 

M. Hagel a rappelé que dans le cadre des coupes budgétaires en vigueur depuis mars, les dépenses du Pentagone seraient réduites de 500 milliards de dollars au cours des dix prochaines années et ce, en plus d'une réduction de 487 milliards approuvée auparavant.

 

Faute de budget normal, le Pentagone aura du mal à planifier ses opérations, a affirmé M. Hagel. Il a également cité les domaines dans lesquels le département de la Défense envisage faire des économies. Selon M. Hagel, les Etats-Unis doivent créer des unités plus mobiles et plus souples dotées d'effectifs moins importants, privilégier les unités de combat sur les garnisons et empêcher une hausse incontrôlable des dépenses.

 

Malgré ces réductions, le budget militaire des Etats-Unis constitue toujours environ 40% des dépenses mondiales dans ce domaine.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 17:55
BFA photo-110e-ri

BFA photo-110e-ri

 

05.11.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

La dissolution en 2014, annoncée le 31 octobre du 110e RI, basé à Donaueschingen en Allemagne, pose quelques questions, bien au-delà de l'aspect comptable des choses. Deux régiments d'infanterie doivent passer à la trappe dans la période 2014-2019 (lire ici une déclaration explicite du chef d'état-major de l'armée de terre), le premier a été choisi. A la veille des élections municipales, il est évidemment plus aisé de supprimer un régiment installé dans le Bade-Wurtemberg.

 

Pour autant, doit-on faire une croix de fer sur la brigade franco-allemande ? Au-delà du symbole fort de l'amitié entre deux peuples, elle pourrait servir de terrain d'expérimentation pour mettre en œuvre un embryon de défense commune voire européenne...

 

On peut sourire à l'évocation, c'est votre droit. Mais à l'époque des mutualisations et des efforts budgétaires, il ne serait peut-être pas idiot de repenser à la coopération militaire entre la France et l'Allemagne, surtout l'année du cinquantenaire du traité de l'Elysée. Dissoudre un régiment, après avoir fait défiler la brigade franco-allemande (BFA) sur les Champs-Elysées le 14 juillet, relève déjà du manque de tact.

 

Il faut compenser. Ce sera sûrement un des sujets de discussion entre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue allemand, Thomas de Maizière, qui dîneront ensemble à l'hôtel de Brienne ce jeudi 7 novembre. Ce dernier a " regretté la décision française " de dissoudre le 110e RI mais il a ajouté que la BFA est " une expression visible de la sécurité et de la responsabilité militaire pour la sécurité et la défense européennes ". Des mots qui ont un sens même si la brigade ne brille pas par son engagement en dehors du Kosovo et de l'Afghanistan en 2004...

 

Certes, la France est un pays de tradition de " l'action militaire ", tandis que l'Allemagne garde une réserve très forte, née de l'après Seconde Guerre mondiale. L'accord préalable de toute action extérieure par le Bundestag est l'exemple le plus frappant de nos différences fondamentales. Les accords de Lancaster House de 2010 entre la France et le Royaume-Uni rapprochent des nations aux philosophies militaires voisines.

 

Initiative franco-allemande au Conseil européen

 

Seulement, on annonce une initiative franco-allemande au Conseil européen de décembre consacré à la Défense. Les discussions avancent sur la constitution d'une force de réaction rapide, de battlegroups avec des perspectives nouvelles sur l'engagement, sur la mise en place de normes communes et sur la mutualisation de capacités et d'équipements. Un travail qui s'annonce lent et délicat mais pertinent si on veut bien regarder un peu plus loin que le bout de sa Minimi.

 

La France s'est d'ailleurs bien gardée de ne pas sacrifier totalement la BFA avec la suppression du 110e RI. Elle conserve son contingent basé à Mullheim au sein de l'état-major et du bataillon de commandement et de soutien (environ 600 personnes). Elle remplacera au sein de la BFA un régiment d'infanterie qui pourrait être le 1er RI de Sarrebourg ou le 152e RI de Colmar (l'heureux élu restera en France).

 

Pour l'heure, on peut difficilement affirmer comme Jean-Yves Le Drian que la décision " n'entame en rien le plein engagement de la France au sein de la BFA ". Le remplaçant du 110e RI aura des " capacités d'actions supérieures ".

 

Mais si la volonté politique existe, la brigade franco-allemande peut servir de terrain d'expérimentation, devenir le bras armé d'une politique étrangère commune (la prudence allemande tempérant l'activisme français et vice-versa). Oui, là aussi, vous pouvez sourire. On est loin du compte si on se souvient des grimaces d'Angela Merkel au moment de l'opération en Libye.

 

Mais rien n'empêche d'y travailler sérieusement, de suivre cette piste encore un peu nébuleuse. D'ailleurs au sein des accords qui régissent la BFA, d'autres nations peuvent intégrer son état-major. De là à parler de défense européenne, il reste des années de tractations et surtout des mentalités à changer...

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:55
L'absence de ventes de Rafale fait peser une menace sur les effectifs de la filière aéronautique militaire française

L'absence de ventes de Rafale fait peser une menace sur les effectifs de la filière aéronautique militaire française

 

06/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe électronique anticipe une vente du Rafale en Inde seulement après 2014. Sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA) prépare un plan de départs volontaires via le dispositif de Gestion active de l'emploi (GAE).

 

L'absence d'une vente du Rafale à l'export pèse de plus en plus sur les industriels de la filière aéronautique militaire. Notamment sur Thales et particulièrement sur sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA), qui s'achemine à nouveau vers un dispositif social de Gestion active de l'emploi (GAE). Un dispositif qui n'est pas à proprement parler un plan social mais qui facilite les départs volontaires, la mobilité interne, la formation et les mises à disposition permanente (en clair, des préretraites). Le quatrième plan en quatre ans !

 

Ce plan concernerait plus de 200 personnes qui pourraient ainsi quitter TSA sur une période de 12 à 18 mois, selon nos informations. Certains estiment qu'il pourrait même aller au-delà de 400 personnes au sein de la filiale de Thales, régulièrement en sous-charge d'activité en raison de la mévente du Rafale à l'export. En tout cas, l'intersyndicale rencontre ce mercredi matin la direction de TSA pour faire un point complet sur le GAE sur les plans qualitatif et quantitatif.

 

Elancourt, le site le plus touché

 

Le dispositif, qui reste donc encore à affiner entre la direction de TSA et les organisations syndicales, concernera essentiellement le site d'Elancourt dans les Yvelines ainsi que dans une moindre mesure les deux autres sites de TSA, Brest et Pessac (Gironde). Pour autant, ce plan pourrait être arrêté ou suspendu si un contrat export du Rafale se débloquait rapidement.

 

Il n'empêche. La tendance est à la réduction des effectifs. Depuis six ans, TSA a régulièrement perdu des salariés, qui étaient entre 3.700 et 3.800 fin août 2007. La direction prévoit que les effectifs s'élèveront en août 2014 à 2.800. Soit une réduction de 27 %.

 

Thales ne croit pas à une signature rapide d'un contrat Rafale en Inde

 

Comment interpréter ce nouveau GAE chez TSA ? Très clairement, Thales ne croit plus à la signature rapide d'un contrat en Inde. "Nous n'y croyons pas même, si nous pensons que le Rafale finira par se vendre en Inde", expliquent plusieurs sources contactées en interne. D'où le GAE de TSA. Même si le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier - et il est parfaitement dans son rôle - fait tout pour parvenir à signer un contrat avant les élections législatives en Inde.

"Avec nos partenaires indiens, qu'ils soient le ministère de la Défense ou industriels, nous faisons tout pour que le contrat soit prêt avant les élections, a indiqué lundi Eric Trappier sur BFM. Ensuite, il reviendra au gouvernement indien de décider s'il souhaite signer avant les élections ou ne pas en faire un problème électoral et le signer après".

 

Pour sa part, le ministre indien de la Défense, A.K. Antony, a récemment reconnu que la signature du contrat prendrait encore du temps.

 

Et le Qatar ?

 

L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 et poursuit les négociations pour l'achat de 126 appareils, dont 108 à assembler par ses propres industriels. Dassault espérait récemment encore signer avant la fin de l'année. Le patron de l'avionneur a dit rester "tout à fait optimiste sur une finalisation rapide", estimant possible de boucler ce document complexe, qui comprend des licences de fabrication pour tous les équipements de l'avion, pendant l'année budgétaire 2013 qui court en Inde jusqu'à fin mars prochain.

 

En revanche, une signature rapide pourrait intervenir à Doha. C'est dans le domaine du possible. Et le GAE de TSA pourrait tomber à l'eau. Ce qui ferait le bonheur des salariés de TSA et bien au-delà, de toute la filière aéronautique militaire en souffrance depuis des années en raison de l'absence d'une vente à l'export du Rafale.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:54
Le général (2S) Allard met en perspective le poids des militaires dans la dépense publique

05.10.2013  Défense Globale

 

Le général de division (2e section) Jean-Claude Allard nous a fait parvenir une analyse personnelle très poussée sur la réalité du poids des militaires dans le budget de l'Etat. Ce directeur de recherches à l'IRIS et ancien commandant de l'ALAT (aviation légère de l'armée de terre, jusqu'en 2008) aligne des chiffres intéressants qui relativisent les sentiments, souvent négatifs, sur l'encadrement et le coût des militaires...

 

Voici le texte intégral du général Jean-Claude Allard...

 

Mise en perspective des réductions d’effectifs dans les armées : l’exception militaire

 

La loi de programmation militaire 2014-2019 (LPM) est présentée comme un moyen de sanctuariser le budget de la défense, tout en réduisant le volume des militaires, maîtrisant la masse salariale et rééquilibrant les effectifs globaux entre les civils et les militaires. Le ministre précise d’ailleurs que : « L’enjeu, c’est aussi le bon emploi de l’argent de l’État, donc du contribuable ».

 

Ces objectifs trouvent un fort écho dans les médias qui dissertent sur la pyramide obèse et l’encadrement vieillissant, sont bien accueillis dans une partie de la population largement sous informée et sèment le trouble dans les rangs des militaires. Il est de notre devoir de déminer ce discours qui stigmatise une institution de la République, introduit un clivage dans notre société et bouche les horizons individuel et collectif des militaires.

 

Alors, quelle est la réalité du poids des militaires dans les dépenses publiques ?

 

Une très faible part des dépenses publiques

 

La part de la Défense dans la dépense publique totale est très faible (3,2 %), légèrement au-dessus des postes « Ordre et sécurité publique » à 3,1 % et « Loisirs, culture et religion » à 2,5 %, mais largement en dessous des postes « Enseignement » (10,8 %) et « Protection sociale » (42,6 %). De plus, la LPM ne « sanctuarise » pas, mais prévoit un gel budgétaire qui se traduira dès 2014 par une diminution égale au montant de l’inflation (- 1,3 %).

 

Un personnel de la défense sur quatre est civil

 

Alors que les effectifs militaires seront réduits à 186 832 en 2019, les civils de la défense seront 55 447, soit 23 % « non projetable » au sein d’un ministère dont la fonction est le combat.

 

Une faible part des effectifs de fonctionnaires

 

Les militaires ne représentent que 4,3 % de la fonction publique « tous versants » et 11,7 % de la fonction publique d’État.

 

Une masse salariale largement contenue

 

La masse salariale de l’État hors pensions s’établit à 80,6 milliards d'euros, dont seulement 7,7 milliards soit 9,5 % sont consacrés aux militaires qui représentent pourtant 11,7 % des effectifs. De plus, 36 % des revenus distribués sur cette masse salariale sont constitués de primes, seul moyen pour mettre les rémunérations moyennes des militaires aux niveaux de la fonction publique civile.  Cette part des primes est en fait un rude instrument de maîtrise de la masse salariale : elles ne rentrent pas dans le calcul de la retraite, elles permettent de recruter dans les spécialités déficitaires sans modifier la répartition dans les catégories indiciaires, elles disparaissent lorsque leur objet est caduc.

 

Un encadrement très, très faible

 

Le tableau suivant montre la répartition des agents civils et des militaires par catégories. Disponible sur le site de Bercy, il se passe de commentaire.

 

Catégorie A

Cadres

Catégorie B

Professions intermédiaires

Catégorie C

Employés et ouvriers

Total

Civils

Pourcentage par catégorie

56,3 %

20,9 % 

21,3 %

1,6 indéterm. = 100 %

Militaires

Pourcentage par catégorie

13,2 %

(officiers)

53,5 %

(sous-officiers)

33,3 %

(militaires du rang)

100 %

 

 

 

 

 

 

Un ascenseur social mis en panne

 

La réduction importante des tableaux d’avancement des militaires (jusqu’à 30 %) appliquée depuis 2013 aggrave la situation, malgré l’augmentation des compétences exigées pour le soutien et l’engagement opérationnel d’une armée à haute technicité. Cette faiblesse de l’encadrement et sa réduction rejaillissent sur les militaires dans leur ensemble, car les armées pratiquent, à un taux inégalé, l’autorecrutement de leurs cadres. Ainsi, pour l’armée de Terre, 70 % des effectifs de chacune des deux catégories supérieures A et B est recrutée dans la catégorie inférieure.

 

Un encadrement de haut niveau quasi inexistant

 

Les cadres de haut niveau sont classés dans la catégorie A+. Pour les militaires, il s’agit des officiers généraux des trois armées et des organismes interarmées (377 généraux), de la délégation générale pour l’armement (DGA) (111 ingénieurs généraux) et du contrôle général des armées (CGA) (50 contrôleurs généraux) et de quelques colonels en échelle lettre, soit un total de 921 titulaires (0,41 % des effectifs militaires).Dans la fonction publique civile, le taux atteint 5,1 % des effectifs (84 600 titulaires sur 1 665 450 agents). C’est donc sans surprise que les « généraux militaires » ne représentent que 0,3 % du total des «  généraux civils » comme le montre le tableau ci-dessous.

général allard

En dépit de ce bilan très négatif, masses salariales et pyramides des fonctions publiques civile et militaire devraient diverger encore plus.

 

Pour la fonction publique civile, la ministre déclare : « Le contexte est difficile. Et les marges de manœuvre sont étroites. La situation financière de la France est une contrainte. Mais elle ne doit pas être un obstacle. Ni à l’évolution de notre fonction publique, ni à l’amélioration de la situation des agents ».  Ce qui la conduit à affirmer : « Notre volonté est une volonté de renforcement de la fonction publique en même temps qu’une volonté d’amélioration de la situation des agents ». A la défense le discours est d’une autre tonalité « Économies sur le fonctionnement, économies aussi sur la masse salariale ».

 

L’ensemble de ces chiffres se trouvent dans les documents budgétaires 2013. Faisons les connaître !

 

Jean-Claude ALLARD

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:50
Thales livre des radars à la défense aérienne allemande

 

05/11/2013 lexpress.fr  (Cercle Finance)

 

ThalesRaytheonSystems annonce l'entrée en service, sur le site d'Auenhausen en Westphalie, de son radar de défense aérienne longue portée Ground Master 400 (GM 400) auprès de l'armée de l'air allemande.

 

Ce radar est le premier des six systèmes commandés par la Bundeswehr pour améliorer la surveillance aérienne dans tout le centre de l'Allemagne, de la mer du Nord jusqu'aux Alpes. L'ensemble des six radars devraient être opérationnels d'ici 2015.

 

Le GM 400 remplacera les anciens radars de moyenne puissance qui avaient été fournis par Thomson-CSF à la fin des années 70. Montés sur une tour fixe, ces radars peuvent être commandés depuis le site radar lui-même ou depuis un centre à distance.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:50
Comment la Pologne favorise l'achat de sous-marins allemands U212

 

 

04/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense polonais est en train de modifier les exigences opérationnelles obligatoires de sa marine afin de faire concourir les sous-marins allemands U212 de ThyssenKrupp Marine. Sytems. Une fois ce travail achevé, les U212 seront les favoris du futur appel d'offre de Varsovie.

 

En dépit de tous ses efforts, DCNS a toujours un train de retard en Pologne pour la vente de trois sous-marins à Varsovie évaluée à plus de 1,5 milliard d'euros. Non pas que la proposition du groupe naval tricolore soit mauvaise, mais elle est plutôt largement ignorée par le ministère de la Défense et les marins polonais, qui lui préfèrent les U212A, des sous-marins allemands construits par ThyssenKrupp Marine Systems AG (TKMS).

 

Selon nos informations, la Pologne pourrait relancer le processus d'acquisition dans le cadre d'une demande d'information (RFI ou Request for information) avant la fin de l'année. Un appel d'offre pourrait suivre en 2014. Varsovie a donc abandonné l'idée d'obtenir des sous-marins allemands dans le cadre d'un contrat de leasing. C'est ce qu'a annoncé fin octobre le ministère de la Défense polonais au Parlement.

 

Pourtant, en septembre, la Pologne pour faire face à des difficultés budgétaires avait été contraint de tailler dans le budget de la défense en réduisant les dépenses à hauteur de 3,5 milliards de zlotys (840 millions d'euros). Un effort qui avait contraint le ministère à prioriser trois grands programmes d'acquisition (hélicoptères, défense aérienne...), d'où étaient absents les sous-marins.

 

Pourquoi DCNS reste-t-il hors-jeu

 

En dépit de son obstination à concourir, DCNS, qui dans son offre propose le sauvetage des chantiers navals polonais contrairement à TKMS, devrait pourtant rester hors-jeu. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Notamment, le ministère de la Défense polonais est en train de préparer un appel d'offre favorable à TKMS. Car après une étude, le ministère s'est rendu compte que les U212A ne satisfont pas à toutes les exigences obligatoires de la marine polonaise, dont le système de propulsion du sous-marin et le système de sauvetage.

 

C'est ce qu'a expliqué très clairement le ministère de la Défense polonais au Parlement sans aucun complexe. Du coup, le ministère a demandé à une équipe d'experts de modifier les exigences de la marine polonaise pour l'acquisition des sous-marins allemands. En clair, des "petits" arrangements entre amis. La marine polonaise estime que ces travaux seront achevés "au plus tard le 8 novembre". Une fois validée, cette étude permettra de lancer un appel d'offre en bonne et due forme faisant la part belle aux U212A. Bref, rien de bon pour DCNS.

 

Un accord en préparation entre Berlin et Varsovie

 

DCNS doit également affronter des vents contraires sur le plan diplomatique. L'Allemagne et la Pologne, qui ont déjà signé en mai dernier une lettre d'intention (LoI) consolidant leur partenariat stratégique dans le domaine naval, pourrait au début de l'année signer cette fois-ci un accord d'Etat à Etat. Dans les annexes de la Lol, les deux pays souhaitent établir une autorité opérationnelle commune pour les sous-marins allemands et polonais. Si un nouvel accord était signé en février, l'Allemagne pourrait mettre à disposition de la marine polonaise un ou deux sous-marins U212 pour l'entrainement et des exercices conjoints entre les deux marines.

 

Enfin, la Norvège, qui prévoit également d'acquérir de quatre à six sous-marins, est intéressée par une commande commune avec d'autres pays. Oslo aurait ainsi approché Varsovie ainsi que d'autres pays pour une acquisition commune. Une initiative encouragée par TKMS, qui consoliderait ainsi ses positions commerciales en Pologne et en Norvège, dont la marine est déjà équipée de sous-marins allemands de la classe Ula (type 210 allemand).

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:50
Le satellite de télécoms militaires Skynet 5

Le satellite de télécoms militaires Skynet 5

Les quinze pays possédant une industrie spatiale se partageront plus de 90 % du marché des satellites gouvernementaux (en valeur)

 

04/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon une étude du cabinet Euroconsult, 1.150 satellites seront mis sur orbite de 2013 à 2022, contre 810 au cours de la décennie écoulée. Les deux tiers le seront pour le compte des gouvernements.

 

Quelque 1.150 satellites seront lancés de 2013 à 2022, contre 810 au cours de la décennie écoulée (2003-2012), les deux tiers pour le compte des gouvernements, selon une étude du cabinet Euroconsult publiée lundi. Les lancements seront les plus nombreux en début de période - 140 par an de 2015 à 2017 - avec le lancement de constellations en orbite basse (type Galileo le système européen concurrent du GPS), indique l'étude de marché de ces consultants spécialisés dans l'espace. Le rythme des lancements devrait revenir ensuite autour de 100 par an.

 

Les revenus des fabricants et des opérateurs de lanceurs sont estimés à 236 milliards de dollars sur la décennie, progressant légèrement moins vite que le nombre des satellites (26 % contre 30 %). En effet, beaucoup de petits satellites, moins chers à développer et à lancer, sont en commande, explique Euroconsult. Ceci devrait faire les affaires de la société de lancement  Arianespace, comme l'avait expliqué en septembre à "La Tribune" la ministre en charge de l'espace, Geneviève Fioraso : "aujourd'hui, Arianespace, bien que numéro 1 mondial, rate des opportunités de business. Pourquoi ? Par manque de petits satellites pour réaliser les lancements doubles d'Ariane 5".

 

Deux tiers des satellites commandés par des Etats

 

Les gouvernements commanderont les deux tiers des satellites. Les quinze pays possédant une industrie spatiale se partageront plus de 90 % du marché des satellites gouvernementaux (en valeur). Mais la trentaine de pays émergents qui se dotent progressivement de satellites de communication et d'observation de la terre, à l'image récemment des Emirats Arabes Unis, qui a acheté deux satellites espion, représenteront un marché d'un milliard de dollars par an, prévoit l'étude.

 

Selon la directrice du cabinet spécialisé Euroconsult, Rachel Villain,

 

    "de plus en plus de gouvernements sont en train d'acquérir des systèmes de satellites de télécoms et d'observation de la Terre (EO) pour soutenir le développement socio-économique dans leur pays et pour vendre des services satellites à l'étranger".

 

Dans le secteur spatial commercial, les trois quarts des commandes de satellites vident le remplacement des satellites vieillissant en orbite géostationnaire. Cependant, le nombre de satellites en orbite basse ou moyenne va tripler pour passer à 150 sur dix ans, essentiellement pour les télécommunications, selon Euroconsult.

 

Et les satellites à propulsion électrique

 

    Le cabinet relève que seuls quatre des 65 satellites commerciaux de télécoms destinés à l'orbite géostationnaire actuellement en construction sont à propulsion tout électrique. "Cependant, la propulsion électrique pourrait changer la donne pour les satellites géostationnaires au cours de la décennie en devenant plus rentable grâce à de nouveaux lanceurs, de nouvelles technologies et faisant ses preuves plus longtemps", estime Euroconsult.

 

S'agissant de la propulsion électrique pour les satellites, les deux constructeurs français - Astrium et Thales Alenia Space - ont pris du retard, sur Boeing notamment. Le nouveau satellite 702SP de Boeing, le premier satellite commercial de télécommunications à propulsion uniquement électrique, doit être lancé en 2014, par le futur lanceur de la société américaine SpaceX, créée par le milliardaire Elon Musk. En septembre, la France a décidé de donner un coup du pouce aux deux constructeurs tricolores pour rattraper leur retard face à la concurrence américaine en leur débloquant 25 millions d'euros dans le cadre du programme d'investissements pour l'avenir 2 (PIA 2).

 

"Ariane 6 des satellites"

 

Aussitôt arrivé à la tête du CNES, Jean-Yves Le Gall avait également appelé à un effort dans ce domaine. "Il faut à présent faire la même chose (Ariane 6, ndlr) pour les satellites", avait-il expliqué en mai dernier dans une  interview accordée au magazine interne du CNES, CNESMag. Soit une "Ariane 6 des satellites".

 

Pourquoi ? Le nouveau président du CNES était "frappé de constater que, alors que toutes les prévisions indiquaient que la concurrence viendrait des pays émergents, on se rend compte aujourd'hui qu'elle vient des Etats-Unis", qui a investi "massivement pour aider ses industriels à développer des plates-formes à propulsion électrique, qui sont en train de s'imposer sur le marché". Et de conclure sur ce sujet : "nous ne pouvons rester sans réagir".

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:45
Vers une augmentation des budgets de l'Intérieur et de la Défense (Tunisie)

 

04 Novembre 2013 webmanagercenter.com

 

    Le projet du budget de l'Etat pour l'exercice 2014 prévoit une augmentation des budgets des ministères de l'Intérieur (136 millions de dinars, de la Défense (305 MDT) et de la présidence du gouvernement (11 MDT), selon une copie parvenue à l'agence TAP.

 

    Le projet du budget 2014, adopté mercredi 30 octobre 2013, par le conseil des ministres, révèle, en outre, une progression d'un million de dinars des budgets de la présidence de la République et de la présidence du gouvernement. Le budget alloué au ministère de l'intérieur atteindra 2.279 MDT contre 2143 en 2013.

 

    Au titre de l'exercice 2014, le ministère de la défense nationale gérera un budget de 1538 MDT, contre 1233 MDT en 2013, précise le document.

 

    Ces hausses inscrites dans le cadre du budget de l'Etat 2014 interviennent à la lumière d'une conjoncture caractérisée par une recrudescence de la violence et du terrorisme et l'appel lancé par plusieurs partis politiques et composantes de la société civile concernant la nécessité d'augmenter les budgets des deux ministères (intérieur et défense).

 

    Une partie de ces augmentations sera consacrée à l'acquisition des moyens et équipements nécessaires. Le budget de la présidence de la République pour l'exercice 2014 atteindra 80,142 millions de dinars, contre 79,488 millions de dinars en 2013.

 

    A rappeler que le budget de la présidence de la République pour l'année 2013, débattu au cours du mois de décembre 2012, n'a pas été adopté par l'ANC et a été réduit après avoir été revu par les commissions relevant de l'ANC. Le budget de la présidence du gouvernement est passé de 138,401 millions de dinars en 2013 à 149,142 millions de dinars pour l'exercice 2014.

 

    Selon le même document, la présidence de l'ANC gérera, en 2014, un budget de 26 millions 14 mille dinars contre 25 millions 488 mille dinars en 2013. Le budget du ministère de l'Industrie occupe la 2ème place pour le même exercice avec 2.920 MDT. En contrepartie, le budget alloué au ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle baissera de 746.000 dinars, soit 5.917 MDT prévus pour 2014 contre 6.663 MDT en 2013.

 

    Dans le même cadre, le budget du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle a baissé d'environ 180 MDT, passant de 850 MDT en 2013 à 670 MDT pour l'exercice 2014.

 

    Le budget de l'Etat pour l'exercice 2014 (recettes et dépenses) est estimé à 28,125 milliards de dinars, soit une hausse de 3,2% par rapport aux prévisions pour 2013.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:40
Deux bombardiers stratégiques de retour en Russie après une mission en Amérique

 

MOSCOU, 6 novembre - RIA Novosti

 

Les deux bombardiers stratégiques supersoniques Tupolev Tu-160 sont rentrés mardi en Russie après une mission de patrouille en Amérique du Sud, a annoncé le ministère russe de la Défense.

 

"Les bombardiers porte-missiles russes ont décollé de l'aérodrome de Maiquetía, au Venezuela, pour effectuer un vol transatlantique d'environ 13.000 km. Ils ont été ravitaillés par des Iliouchine Il-78 au-dessus des eaux neutres de la mer de Norvège", a indiqué le ministère.

 

Les deux avions se sont posés à leur base aérienne à Engels, dans la région russe de Saratov (Volga), dans la nuit du 4 au 5 novembre après un vol de 15 heures.

 

Les deux bombardiers porte-missiles russes Tu-160 ("Blackjack" selon le code de l'OTAN) sont arrivés en Amérique du Sud le 28 octobre dernier après avoir parcouru plus de 10.000 kilomètres en 13 heures. Escortés par deux chasseurs F-16 norvégiens, ils ont volé le long des côtes norvégiennes, ont survolé les détroits d'Islande et de Grande-Bretagne, l'océan Atlantique et la partie orientale du Pacifique, ont longé la côte sud-ouest de l'Amérique du Nord avant de se poser sur l'aérodrome de Maiquetía, au Venezuela. Le 30 octobre, les Tu-160 ont survolé la mer des Caraïbes et ont atterri à Managua (Nicaragua).

 

L'aviation stratégique russe survole régulièrement l'Arctique, l'Atlantique, la mer Noire et le Pacifique dans le cadre de programmes de formation aérienne. Selon le ministère russe de la Défense, ces missions se déroulent en stricte conformité avec les règles internationales d'utilisation de l'espace aérien.

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 01:23
Face à la déflation, la cavalerie se réorganise

Une équipe du fameux Escadron de Gironde en Afghanistan (2003) patrouille en VBL. On peut espérer que les ERIAC reprennent l’esprit des escadrons d’éclairage

 

5 novembre, 2013 FOB

 

Une cavalerie à 40 escadrons

 

C’est une petite révolution que va subir la cavalerie française. Déflations massives obligent, la cavalerie qui assiste déjà à la suppression de son 4ème Régiment de Dragons sur chars Leclerc doit perdre au total une dizaine d’escadrons pour arriver dès 2014, à 40 de ces unités. Seront donc supprimés dès l’année prochaine, les escadrons d’éclairage et d’investigation (EEI) ainsi que les escadrons d’aide à l’engagement (EAE).

 

Les EEI et EAE disparaissent

 

Les six escadrons d’EEI sont des unités de cavalerie très particulières, équipant presque la totalité des brigades françaises (seules la Brigade d’Infanterie de Montagne et la 11ème Brigade Parachutiste n’en possèdent pas). Ces unités de reconnaissance originales créées durant la seconde guerre mondiale sont rattachées directement au commandant de brigade. Bénéficiant ainsi d’une grande indépendance, ces unités ont finalement un statut assez particulier dans l’armée de terre et se sont fait une belle réputation durant leurs engagements. De toutes les opérations (Liban, Côte d’Ivoire ou Mali), l’EEI constituait l’ossature de la QRF en Afghanistan et est à maintes reprises venue appuyer des unités françaises en difficultés. Sans doute due à son fort esprit d’indépendance, l’EEI est également connu pour avoir forgé de forts caractères et donné à l’armée de terre de grands chefs, à l’instar du général Ract Madoux (EED de la 7ème division blindée), actuellement chef d’Etat Major de l’armée de Terre. De création beaucoup plus récente, les escadrons d’aide à l’engagement (EAE) ont néanmoins  connu une vie opérationnelle chargée : de l’Afghanistan au Liban. Plus récemment, au Mali, durant l’opération Serval, les EAE engagés ont assuré très efficacement pendant plus de deux mois la sécurisation de la ville de Tombouctou.

 

« Moins avec plus »

 

La cavalerie française ne sera donc demain plus formée que de 40 escadrons qui du coup vont être « densifiés ». Les régiments Leclerc vont ainsi passer de 13 à 17 chars XL et ainsi, dès l’année prochaine, un peloton sera constitué de 4 chars au lieu de 3 actuellement. « On fait moins avec plus »  commente une source proche du dossier. Conséquence, les unités envoyées demain en opex seront aussi plus lourdes.

 

Les EEI sont morts, vive les ERIAC

 

Unités de reconnaissance, les montures des EEI sont les VBL (un escadron = 3  pelotons à 6 VBL), tandis que les EAE sont des unités d’engagement anti-char. Fortement armées (VAB Hot ; VBL et VAB T20-13), une des critiques des EAE était leur faible protection sous blindage. Toutes ces unités vont donc disparaître et être reversées dans des unités recrées, les ERIAC (Escadron de Reconnaissance et d’Investigation Anti-Char), qui récupèrent les missions à la fois des EEI et des EAE. Ainsi demain, un régiment de cavalerie sera composé de 3 escadrons de chars lourds (Leclerc) ou légers (AMX10RC ou Sagaie) et d’un ERIAC.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 17:55
forces spéciales françaises dans Kidal, début 2013

forces spéciales françaises dans Kidal, début 2013

 

 4 novembre, 2013 FOB

 

kidalLe 20 septembre dernier, à Bamako, François Hollande déclarait « nous avons gagné cette guerre, nous avons chassé les terroristes ». Patatras… La mort tragique à Kidal de deux journalistes de RFI qui coïncide (est ce un hasard ?) avec la libération des otages du Niger, a malheureusement mis à mal cette déclaration optimiste. Mais ce double assassinat, qui a pris un relief particulier dans les médias français dominés par les réactions émotives, n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car sur le fond, le problème du « terrorisme » et du Mali tout entier ne semble pas avoir été réglé. Deux semaines avant la mort des deux journalistes, le lancement de l’opération Hydre montrait déjà que rien n’était réglé dans le nord : 1500 hommes de Serval, de la Minusma et des forces armées maliennes opéraient au sud et au nord de la boucle du Niger avec comme objectif, « le maintien de la pression sur les groupes terroristes » nous expliquait-on officiellement. Belle phrase en vérité, qui vient non seulement contredire la déclaration du président de la République (doit on maintenir la pression sur quelque chose qui n’existe plus ?) et qui pose surtout un redoutable problème de physique. Sigourney Weaver se battant au lance-flamme contre Alien nous avait rappelé que « dans le vide, personne ne vous entend crier ». Plus près de nous, c’est Sandra Bullock qui se livre dans Gravity à des expériences de physique amusante sur la pressurisation en orbite terrestre. Maintenir une pression dans le vide politique et géographique du Sahel n’est pas plus facile ni moins dangeureux.

 

Certes le massif des Iforas a été « nettoyé » au cours de l’opération Serval et le bilan militaire de l’opération est flatteur. Mais cette réussite n’a aucunement réglé la question de l’irrédentisme du nord du pays sur lequel prospère l’islamisme. Comment aurait-il pu en aller autrement ? On a donc bien compris que les « terroristes », si toutefois ils avaient été véritablement chassés, sont maintenant de retour. « L’action française relève maintenant du contre-terrorisme » déclarait mercredi à l’assemblé nationale Jean Yves le Drian. Pour cette nouvelle phase qui débute, la France réarticule son dispositif : les maigres effectifs présents sur l’aéroport de Kidal (on parle de seulement 200 hommes) seront renforcés et l’objectif de réduire rapidement l’empreinte française dans le pays sera difficile à tenir. Pas plus qu’une opération militaire, la tenue des élections législatives le 24 novembre prochain ne garantira la stabilité à venir. Plus à l’est, l’opération Epervier débutée au Tchad en 1986 pour une banale histoire là aussi de dépressurisation du nord  du pays dure toujours… Et juste au sud du Tchad, c’est à présent une opération qui se prépare en République Centre Africaine, ventre mou de l’Afrique Noire francophone. Le tout sur fond de dissolution des régiments et de paupérisation des armées. On souhaite bon courage aux planificateurs de l’EMA…

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:50
Polish Defense Holding Sacks CEO, Deputy

 

Oct. 31, 2013 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — The supervisory board of Polish Defence Holding (PHO), the country’s biggest defense manufacturer, has decided to oust its chief executive, Krzysztof Krystowski and one of his deputies, Agnieszka Rajczuk-Szczepanska, responsible for human resources.

 

“Marcin Idzik, deputy chief executive for sales and marketing, was appointed acting chief executive of Polish Defence Holding,” the group said in a statement Oct. 31.

 

The two remaining deputies, Mariusz Andrzejczak, deputy CEO for technology and development, and Patrycja Zielinska, deputy CEO for finance and auditing, are to remain on the group’s board, the statement said. The reasons for Krystowski’s dismissal were not disclosed.

 

The state-owned group was rebranded as PHO in May in a bid to facilitate the consolidation of Poland’s major defense industry players into one entity under its brand. However, in September, Polish Prime Minister Donald Tusk announced plans to create a new entity, the Polish Armaments Group, to integrate PHO along with other local defense players. The move has been widely seen as going against PHO’s plans of leading the industry consolidation efforts.

 

Krystowski was appointed the company’s chief executive in April 2012. PHO consists of about 40 entities and has a workforce of close to 10,000, according to data from the group.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:30
FD-2000 export variant of the HQ-9

FD-2000 export variant of the HQ-9

 

 

Nov. 3, 2013 - By BURAK EGE BEKDIL -Defense News

 

NATO's Consent Needed for Interoperability

 

ANKARA — NATO member Turkey’s stunning decision to select a Chinese contender to build the country’s first long-range air and missile-defense system does not mean that the game is over for US and European companies that bid for the prize, government officials said.

 

Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan told reporters Oct. 25 that Ankara would be open to new offers if talks with China Precision Machinery Import Export Corp. (CPMIEC) fail. “Currently, I don’t know if there are different proposals from the other parties. If there are, they could be considered,” Erdogan said.

 

A senior procurement official said the decision to select CPMIEC may not be the end but rather the beginning of a fresh round of competition. “The game is certainly not over yet. We would enthusiastically assess rival bids if they make sense in terms of costs and the level of technology transfer we require,” he said.

 

Turkey announced Sept. 26 that it selected CPMIEC to build the country’s first long-range air defense architecture, sparking a major dispute over whether the Chinese-built system could be integrated with the NATO air defense assets stationed in Turkey.

 

The Chinese contender defeated a US partnership of Raytheon and Lockheed Martin, offering the Patriot air defense system; Russia’s Rosoboronexport, marketing the S-300; and the Italian-French consortium Eurosam, maker of the Aster 30. Turkey has said Eurosam came second in the competition, Raytheon third and the Russian solution was eliminated.

 

Murad Bayar, Turkey’s top procurement official, said the Chinese offer was priced at US $3.44 billion. CPMIEC is under US sanctions for violations of the Iran, North Korea and Syria Nonproliferation Act.

 

Despite warnings from US and NATO officials over interoperability problems, Bayar said the Chinese system would be operable with the NATO assets stationed in Turkey.

 

According to Bayar, Turkey selected the Chinese solution because it was better than rival bids in terms of “price, technology, local work share, technology transfer and credit-financing terms. The Chinese bid is perfectly in compliance with our terms and conditions.”

 

But US Ambassador to Ankara Francis Ricciardone told reporters Oct. 24 that the United States was very concerned about the China missile defense deal. He said he understands the deal was a commercial decision and was within Turkey’s sovereign right, but that the United States shared NATO’s concerns, including what it means for allied air defense.

 

A US administration official in Washington said in a telephone interview that “the United States was much more concerned over the deal than it expressed.”

 

But Turkey’s Army chief remained defiant. “We have not been notified of any concern from the United States,” Chief of General Staff Army Gen. Necdet Ozel told reporters Oct. 29.

 

Reuters quoted sources as saying that Turkey had asked the US to extend the pricing on Raytheon’s proposal, a sign that Ankara is keeping its options open in case talks with CPMIEC fall through. Raytheon said Oct. 24 that it was still ready to sell its Patriot system to Turkey if Ankara changed its mind.

 

An official from Eurosam said Oct. 28 that the company was working hard to improve its offer, “especially in view of Turkish sensitivities about technology transfer.”

 

The Turkish program consists of radar, launcher and intercept missiles. It has been designed to counter both enemy aircraft and missiles. Turkey has no long-range air defense systems.

 

About half of Turkey’s network-based air defense radar picture has been paid for by NATO. They are part of the NATO Air Defense Ground Environment. Without NATO’s consent it will be impossible for Turkey to make the planned Chinese system interoperable with these assets, some analysts say.

 

To defend against missile threats, Turkey needs satellite and dedicated ballistic-missile detection and tracking radar, such as the NATO radar deployed last year in Kurecik, in southeastern Turkey.

 

For the anti-aircraft component, Turkey needs an overall picture for data fusion. The Patriot system, for instance, can detect threats with its own radar. So does the Chinese system. But without integrating into a full air picture, the Chinese system could not work efficiently, analysts said.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:20
Sikorsky Says It Will Deliver Eight More Cyclone Helicopters To Canada By The End of December

 

November 2, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

Sikorsky’s chief financial officer says the company plans to deliver eight more Cyclone helicopters to Canada by the end of December.

 

Greg Hayes discussed the move during a third-quarter earnings phone call a couple of days ago with analysts. His statement is similar to what Sikorsky has been stating over the last little while.

 

The 8 Cyclones are in addition to the four already at Shearwater and being used for training….but not formally accepted by the Canadian government.

 

“Good news is the aircraft are up in Shearwater,” Hayes said. “They are flying. We’re getting traction with the customer. I think everybody recognizes they want to find a solution here, both at the Sikorsky and at the Canadian government level.”

Public Works has stated, however, that “training does not constitute acceptance of an interim helicopter.”

 

Dominic Perry of Flight Global has also noted that Hayes has hinted that contract negotiations with Canada could be imminent. “I’m going to be very cautious here. That’s atypical with me. I would say that we’re making progress, although it’s slow. And I think again, we haven’t really started formal contract negotiations,” said Hayes.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:20
Cubic Wins Contract with the USMC for New Weapons Simulation Capabilities

 

Oct 31, 2013 ASDNews Source : Cubic Corporation

 

Cubic Corporation’s (NYSE: CUB), San Diego-based Cubic Defense Systems announced today it was awarded a contract in excess of $10 million from the U.S. Marine Corps to supply weapon instrumentation that will integrate into the Instrumented-Tactical Engagement Simulation System (I-TESS II). 

 

Cubic will support the design, development, integration, ruggedized prototype, testing and effectiveness evaluation of enhancements to the squad immersive training environment (SITE) and the integration with I-TESS II.

 

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