24.09.2013 Assemblée nationale
Compte rendu n° 92 - mardi 17 septembre 2013 - séance de 17 heures 15
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24.09.2013 Assemblée nationale
Compte rendu n° 92 - mardi 17 septembre 2013 - séance de 17 heures 15
September 24, 2013 defense-aerospace.com
(Source: Sagem; issued Sept. 24, 2013)
Sagem to Supply New Mission Planning System for French Army’s Tiger and NH90 Helicopter Units
PARIS --- Sagem (Safran) has signed a contract with French defense procurement agency DGA for the development and production of a new version of the MPME (Module de Préparation de Missions) mission planning system for helicopter crews, to be deployed by the French army’s air arm (ALAT).
The new version of the MPME system is designed to support the service entry of the army’s Tiger HAD (support & destruction) and NH90 TTH Caïman tactical transport helicopters.
The MPME system is operated in a network from transportable tactical modules or in a fixed infrastructure. It allows helicopter crews to plan their mission as a team, and supports formations comprising different types of helicopters. Mission planning is based on advanced functions enabling replay on the ground of flight paths in three dimensions. The MPME multiplies effectiveness during the most critical mission phases: at night, for deconfliction, avoiding known surface-to-air threats (“SAM rings”), use of weapons, landing zones, etc.
An upgraded version of the MPME system already in service, this new version is part of the program contract awarded to Sagem by the DGA in 2005, covering regiments deploying the Puma, Cougar, Gazelle and Tiger HAP (support-protection) helicopters, as well as the French-German Tiger flying school. This latest contract includes life-cycle support services and provides for the modernization of MPME systems already in service.
Part of the digital battlefield, the MPME features greater security and access to new mapping and aeronautical data.
The first systems should be delivered toward the end of 2014.
The current MPME system has been deployed in combat. It has been used for ALAT in Afghanistan, on the French navy’s Mistral and Tonnerre amphibious ships for Operation Harmattan in Libya, and most recently during Operation Serval in Mali this year.
Sagem is prime contractor for the SLPRM (Système local de préparation et de restitution de missions) mission planning and restitution system, designed for combat aircraft of the French air force and navy. Sagem has developed the Helipsys mission planning system for international markets, based on the MPME system.
Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.
September 24, 2013 defense-aerospace.com
(Source: French Ministry of Defence; issued Sept. 24, 2013)
(Issued in French only; unofficial translation by defense-aerospace.com)
Strategic Air Forces Complete Force Evaluation Mission
On Monday, September 23, the strategic air forces successfully carried out a full operational test of the “C135 Tanker / Mirage 2000N fighter / ASMPA stand-off missile” operational chain. A representative training missile was used for the trial, which was intended to test the functionality of a real nuclear deterrence mission.
A Mirage 2000N nuclear strike fighter belonging to Squadron 2/4 "La Fayette" took off from Air Base 702 at Avord, in central France, for a mission lasting over three hours, which brought together all the significant phases of this type of mission: flight at high altitude, refueling from a C135FR tanker of Squadron 2/91 "Bretagne” to increase range, low altitude penetration flight, terrain-following approach and firing of an ASMPA missile (without a nuclear charge) onto the target.
Civil and military authorities were able to follow the mission from the DGA missile testing center at Biscarrosse, and concluded that the mission profile, as well as the missile’s trajectory, complied in all respects with the planned flight profile.
This operation, which brought together staff and resources of the Air Force, the Directorate General of Armaments (DGA) and contractor MBDA, is a success that demonstrates the performance and reliability of the weapon system.
Guaranteeing the technical and operational credibility of the airborne component of France’s nuclear deterrent, the TEF mission demonstrates the ability of the strategic air force, which has ensured the nuclear deterrence mission for nearly fifty years.
24.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale
Les députés François André et Philippe Vitel se sont penchés sur l'exécution des crédits de la Défense, notamment leur décrochage en 2011 et 2012 par rapport aux prévisions de la précédente Loi de programmation militaire.
Une question abrupte, aride, complexe, pourtant d'une brûlante actualité alors que les arbitrages pour la prochaine LPM 2014-2019 sont à l'étude (premières annonces de fermetures début octobre, puis second volet en juillet 2014).
Les rapporteurs de la mission d'information ont analysé " les raisons de l'écart grandissant entre les prévisions et les réalisations de la LPM " et proposent six thèmes de contrôle pour les années à venir " pour tendre vers une prochaine LPM sincère et soutenable " : le coût de la mise en œuvre de la dissuasion ; les dépenses de personnel en hausse en dépit de la poursuite de la baisse des effectifs ; le bilan de la gestion financière des bases de défense ; l'optimisation des règles d'attribution des marchés de maintien en condition opérationelle (MCO) des matériels des armées ; le recours à des recettes exceptionnelles extrabudgétaires ; les modalités du financement du surcoût des opérations extérieures (OPEX).
- Décrochage de la LPM 2009-2014
Selon la direction du Budget, l'écart fin 2012 entre l'exécution et le programme est de 2,9 milliards d'euros, soit 125,8 milliards dépensés contre 128,7 prévus. En 2010, cet écart n'était que de 600 millions d'euros en raison du plan de relance de l'économie (2,4 milliards pour la Défense). Une aubaine qui a permis d'établir un record d'engagement de 19 milliards et de commander le troisième BPC (bâtiment de projection et de commandement), le Dixmude.
Malgré les ressources extrabudgétaires (cessions de bandes de fréquences, immobilières, matérielles...), 2011 marque une inflexion avec un écart de 1,3 milliard, puis un milliard en 2012. La LPM était basée sur un retour à l'équilibre des finances publiques dès 2012, ouvrant à une croissance de 1 % du budget de la Défense. On sait ce qu'il advint et le " zéro valeur " du budget d'aujourd'hui sans compter l'inflation...
Autre désagréable surprise : 200 millions d'euros en 2011 et 500 millions en 2012 ont été retirés du programme 146 Equipement des forces.
Malgré les 29 000 emplois supprimés fin 2011, la masse salariale a continué de croître (+ 1 milliard entre 2008 et 2011, 19,5 milliards d'euros en 2011, 20 milliards en 2012). Les déflations d'effectif ont servi à financer des mesures générales et catégorielles de revalorisations, dont certaines n'étaient pas programmées (augmentation en 2012 des salaires les plus bas de 80 000 agents et militaires, environ 50 millions d'euros).
Le glissement vieillesse-technicité (GVT, une notion de variation de la masse salariale à effectif constant) constate un écart de 730 millions d'euros sur 2009-2012.
Des frais nouveaux sont apparus comme le retour dans le commandement militaire intégré de l'OTAN, la création de la base d'Al-Dhafra aux Emirats arabes unis ou la création de postes cyberdéfense. Sans parler de l'impact des dysfonctionnements du système de paie Louvois.
Au bout du compte, des ressources complémentaires pour les dépenses du personnel se sont produites au détriment du matériel (1,5 milliard d'euros entre 2009 et 2012).
L'engagement de maintenir la production des Rafale à onze par an a également pesé en raison de l'absence d'exportations du chasseur de Dassault (surcoût de 350 millions d'euros entre 2009 et 2011).
" Dès lors, l'adoption d'une nouvelle loi de programmation militaire, qui permettra de concilier la programmation du ministère de la Défense avec la trajectoire budgétaire des finances publiques apparaît plus que jamais justifiée ", conclut François André.
D'où des pistes de réflexions présentées par le vice-président de la Commission de Défense et des Forces armées de l'Assemblée, Philippe Vitel...
- Dissuasion nucléaire
On ne préconise pas la suppression d'un des deux escadrons de la Force aérienne stratégique (FAS) ou la fin de la permanence à la mer de la force océanique stratégique (FOST), ni le retrait d'un des quatre SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins). La dissuasion représenterait environ 10 % du budget de la Défense à 3,4 milliards d'euros.
On salue donc une démarche franco-britannique de mutualisation (programme Teutates des installations en analyses radiographiques et hydrodynamiques permettrait d'économiser pour chacun des Etats 450 millions d'euros sur la durée du programme).
- Dépenses de personnels
On propose d'améliorer les mesures déjà prises comme les contingentements par grades et pour les non-officiers, par échelle de solde, et la réduction de l'avancement pour 2013. L'enjeu est une meilleure maîtrise de la masse salariale.
- Bases de Défense
Les Bases de Défense ont montré leur intérêt dans la recherche d'économies du soutien (meilleur exemple à Toulon). On peut optimiser par le renforcement du champ de compétence et l'augmentation du périmètre budgétaire des commandants de BdD, par la poursuite des dispositifs d'intéressement aux économies, par la suppression de l'échelon intermédiaire des états-majors de soutien défense (EMSD), par une diminution du nombre de BdD en métropole, par le déploiement de nouveaux systèmes d'information communs. On incite également à la création de régies rationalisées et plus optimisées.
- Maintien en condition opérationnelle
D'après la Cour des comptes, la MCO représenterait un fort potentiel d'économies (10 %, soit 300 millions d'euros par an). " Un peu trop optimiste ", juge Philippe Vitel. Entre vieillissement du matériel et bond technologique pour les nouveaux, les achats de maintenance sont capitaux.
On propose de créer des responsables du soutien auprès des unités de management de la DGA. Pour prendre très en amont la MCO dans les programmes. On veut aussi mieux contrôler les coûts de revient des fournisseurs en position de monopole, conserver des compétences industrielles d'Etat et faciliter l'accès aux marchés des PME...
- Ressources extrabudgétaires
Le dispositif de cession à l'euro symbolique aux collectivités locales (en faveur du logement) de propriétés immobilières n'a pas été compensé. D'où un effet négatif sur les recettes du ministère alors que la nouvelle LPM prévoit 6,1 milliards d'euros de ressources exceptionnelles (3,7 pour la précédente).
Attention aux ressources incertaines (on évoque la vente de l'îlot Saint-Germain), fiabilisons le calendrier de perception, assouplissons les règles comptables d'engagement de ces ressources.
- Opérations extérieures
Le montant de la provision des surcoûts des opérations extérieures est stable à 630 millions d'euros par an. Mais est systématiquement insuffisant depuis 2009 (une moyenne de 961,5 millions ces quatre derniers exercices). Les crédits OPEX ne sont d'ailleurs jamais descendus en dessous de 528 millions ces dix dernières années. Seulement, la prochaine LPM prévoit un montant de 450 millions d'euros pour la dotation prévisionnelle. " Une telle réduction risque d'entraîner un appel important à la solidarité interministérielle ", dans un budget déjà très contraint. On propose de maintenir la provision à 630 M€ et de prévoir des clauses de réexamen des besoins en cours d'exercice pour éviter les mauvais surprises.
24.09.2013 Assemblée nationale
24/09/2013 Lieutenant Christelle Hingant – Armée de l’Air
Vendredi 20 septembre 2013, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey a vibré au rythme de la cérémonie d’anniversaire de l’escadron de chasse (EC) 3/3 «Ardennes». Les anciens et actuels membres du 3/3 étaient sur leur 31 pour célébrer les 70 ans d’existence de cet escadron légendaire.
C’est au cours d’un après-midi haut en couleurs que les aviateurs de l’EC 3/3 ont soufflé les 70 bougies de l’«Ardennes», en compagnie de leurs proches et des autorités locales. Le général Didier Rouzet, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse, a présidé la cérémonie de commémoration, rythmée par les percussions et autres instruments de la musique de l’air.
Mis en place en 1943 pour surveiller les côtes syriennes et palestiniennes, les aviateurs du groupe de chasse III/3 « Ardennes » ont, depuis, fait du chemin. En effet, les « sangliers », comme ils sont surnommés à l’image de leur mascotte, prennent part à l’ensemble des opérations aériennes menées par l’armée de l’air. Le général Soulet, commandant les forces aériennes et le soutien des forces aériennes, l’a d’ailleurs souligné dans son ordre du jour en qualifiant le 3/3 d’«entité prestigieuse qui a fait la gloire des ailes françaises depuis la Seconde Guerre mondiale».
Après cette cérémonie solennelle, les nombreux invités ont pu assister à des démonstrations en vol. Les Mirage 2000D de l’«Ardennes», la patrouille «Cartouche Doré» et le Rafale solo display ont fait le spectacle, pour le plus grand bonheur du public.
24/09/2013 Sources : EMA
Le 19 septembre 2013, le général d’armée Pierre de Villiers, major général des armées (MGA), et son homologue britannique, l’Air Chief Marshal Sir Stuart Peach, occupant le poste de Vice Chief of Defense Staff, ont présidé conjointement l’une des principales rencontres semestrielles organisées dans le cadre du dialogue franco-britannique.
Le Steering Committee – ou « Comité de Pilotage » – a vocation à assurer le suivi des engagements pris depuis la signature du traité de Lancaster House en 2010, dans le domaine de la coopération de défense franco-britannique. Cette réunion a permis de réaliser un point d’étape sur la coopération militaire bilatérale, notamment celle mise en œuvre dans les domaines de la doctrine, des équipements, des systèmes d’information et de communication, de l’enseignement militaire ou encore des programmes d’échanges d’officiers.
A cette occasion, les deux MGA ont abordé l’avenir de la coopération militaire franco-britannique à l’horizon 2016, année charnière au cours de laquelle la France et le Royaume-Uni ont pour objectif de mettre sur pied une force expéditionnaire conjointe de niveau opératif non permanente (Combined Joint Expeditionnary Force – CJEF), déployable dans le cadre d’engagements bilatéraux ou multinationaux. Ils ont notamment évoqué l’exercice Joint Warrior 2013 qui aura lieu en octobre prochain au nord de l’Angleterre. Organisé chaque année depuis 2010, ce type d’exercice a vocation à tester l’aptitude des forces françaises et britanniques à se déployer dans le cadre de la CJEF et à renforcer leur interopérabilité. Après l’exercice Corsican Lion en 2012, engageant la composante navale, Joint Warrior 2013 sera cette année centré sur la composante aérienne de la CJEF.
Ce Steering Committee visait également d’autres objectifs de coopération comme le partage de l’information, l’évaluation du drone Watchkeeper par la France, le programme futur commun de missile anti navire-léger ou encore l’échange de pilotes sur avions de combat Rafale et Typhoon.
Dans le contexte budgétaire actuel et conformément aux orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, le MGA et son homologue britannique ont également réaffirmé la nécessité de poursuivre la dynamique engagée il y a trois ans avec un objectif commun : renforcer notre interopérabilité opérationnelle en réduisant les coûts grâce, notamment, aux mutualisations capacitaires.
Enfin, les deux MGA ont salué la coopération opérationnelle mise en œuvre dans le cadre de l’opération Harmattan en Libye et, plus récemment, lors du déclenchement de l’opération Serval, durant lequel forces armées britanniques ont apporté un soutien immédiat dans le domaine de la projection aérienne.
24.09.2013 BBC Afrique
Le groupe militant islamiste somalien shebab a revendiqué l’attaque du centre commercial Westgate à Nairobi au Kenya.
Al-Shabaab signifie “la jeunesse” en arabe.
Le groupe a émergé commet aile militaire radicale de l'Union des tribunaux islamiques en Somalie, et s’est fait connaître en 2006 en combattant les forces éthiopiennes venues soutenir le gouvernement somalien de transition.
Le groupe jihadiste a occupé Mogadiscio avant que les forces de l’Union Africaine ne le chasse de la capitale, mais il contrôle toujours les campagnes du sud et mène régulièrement des attaques dans la capitale.
Les shebab adhèrent à la vision salafiste de l’Islam, inspirée de l’Arabie saoudite, qui inclut la lapidation à mort des femmes accusées d’adultère et l’amputation des mains des personnes accusées de vols.
La plupart des Somaliens sont sunnites.
Les shebab ont formé une alliance avec al-Qaida, et selon de plusieurs sources, de nombreux jijadistes étrangers sont allé en Somalie pour prêter main forte aux shebab.
Leur nombre est estimé à entre 5.000 et 9.000.
Qui est leur leader?
La direction du groupe a fait l’objet de violentes rivalités ces derniers mois, car le groupe est confronté à des pertes de territoires, une baisse de ses sources de financement et une scission idéologique qui oppose ceux visent des priorités domestiques et ceux qui souhaitent mener un jihad international.
Ahmed Abdi Godane, dit Mokthar Abu Zoubayr, a pris l'ascendant sur les shebab.
Rarement aperçu en public, il est originaire du Somaliland, région du nord de la Somalie qui a déclaré son indépendance.
Son prédécesseur Moalim Aden Hashi Ayro a été tué en 2008 dans un raid aérien américain.
Ahmed Abdi Godane est l’instigateur de l’alliance du groupe avec Al-Qaida, et est partisan d’une ligne dure et du jihad international.
Sa tête est mise à prix par les Américains pour 7 millions de dollars.
Son rival Sheik Hassan Dahir Aweys était partisan d’une lutte axée sur la Somalie.
Plusieurs de ses alliés et été tués, et il s’est rendu au gouvernement.
Quelle zone de Somalie les shebabs contrôlent-ils?
Les shebab avaient pris le contrôle de quasiment l’ensemble de la capitale Mogadiscio en 2006, et de large portions du centre et du sud de la Somalie jusqu’à l’intervention des forces de l’Union Africaine en 2011.
Le groupe a été chassé de Mogadiscio en 2011, et de la ville portuaire de Kismayo en septembre 2012, qui constituait un bastion clé du groupe.
Il contrôle toujours de larges zones rurales, notamment dans le sud, où il a imposé la charia.
Les shebab mènent toujours de nombreux attentats suicides à Mogadiscio et ailleurs.
Les analystes estiment que le groupe se concentre de plus en plus sur des techniques de guerilla pour contrer la puissance de feu des forces de l’UA.
Le groupe est pressurisé sur plusieurs fronts depuis l’incursion des forces kényanes en Somalie en 2011, désormais sous la bannière de l’UA.
De quels soutiens étrangers les shebab disposent-ils?
Les shebab ont annoncé leur alliance avec al-Qaida en février 2012.
Dans une vidéo commune, le leader des shebab Ahmed Abdi Godane a prêté son allégeance au chef d’Al-Qaida Ayman al-Zawahiri.
Les deux groupes travaillent ensemble, et des combattants étrangers combattent aux coté des Somaliens, venus notamment du Kenya, d’Ouganda, de Tanzanie ou de l’Occident.
Les responsables américains pensent qu’étant donné le repli d’Al-Qaida en Afghanistan et au Pakistan depuis la mort d’Osama Ben Laden, ses combattants se réfugient de plus en plus en Somalie.
Hostiles à toute intervention occidentale, les shebab ont interdit toute aide alimentaire en 2011 des zones qu’ils contrôlent, et chassé les ONG.
L’Erythrée est le seul allié régional des shebab, pour contrer l’influence de son ennemi juré l’Ethiopie, qui avait envoyé ses soldats en Somalie entre 2006 et 2009.
L’Erythrée dément fournir des armes aux shebab.
Comment sont financé les shebab?
Dans un rapport publié par l’ONU, les revenus du groupe étaient estimés à entre 70 et 100 millions de dollars US en 2011, essentiellement des taxes portuaires.
Ces revenus ont disparus depuis la perte de Mogadiscio et Kismayo.
L’ONU a demandé aux pays du Moyen Orient de mettre fin à un trafic illégal de charbon de bois qui contribue au financement des shebab, en violation des sanctions internationales.
Pourquoi viser le Kenya?
Les shebab ont pris pour cible le Kenya depuis l’envoi de soldats kényans dans le sud de la Somalie en octobre 2011.
Ces soldats ont ensuite été intégrés dans la force de l’Union africaine.
Quelles attaques les sheb ont-ils mené hors de Somalie?
Les shebabs ont revendiqué l’attaque meurtrière du centre commercial Westland à Nairobi le 21 sepetembre 2013.
Ils sont responsables d’un double attentat suicide dans la capitale ougandaise Kamapala, qui avait fait 76 morts en 2010 parmi des spectateurs qui regardaient la Coupe du Monde de football.
L’Ouganda avait été visé car il fournit en troupes la force de l’UA en Somalie, de meme que le Burundi.
MOSCOU, 24 septembre - RIA Novosti
Le représentant spécial de l'Onu pour la Somalie Nicolas Kay a appelé mardi à augmenter les effectifs du contingent de l'Union africaine (UA) dans le pays afin d'intensifier la lutte contre le mouvement terroriste al-Chabaab, auteur de l'attentat perpétré dans la capitale kényane Nairobi.
"La sécurité reste le problème essentiel de la région, et la victoire sur al-Chabaab est la clé de sa résolution", a déclaré M.Kay, cité par les médias internationaux.
Et d'ajouter que ce mouvement islamiste regroupant près de 5.000 combattants représentait une sérieuse menace sur le plan international.
La Somalie est déchirée par des combats entre factions depuis 1991 et confrontée à de graves problèmes, dont le terrorisme, la piraterie et une situation sécuritaire précaire, surtout dans le sud du pays.
Sur décision du Conseil de sécurité des Nations unies, environ 18.000 soldats et policiers sont actuellement déployés en Somalie dans le cadre de la Mission de l'UA (AMISOM). Cette mission a pour tâche de diminuer la menace constituée par al-Chabaab et d'autres groupes d'insurgés islamistes, de protéger le gouvernement somalien et tous les participants au processus de dialogue et de réconciliation en Somalie, de réunir les conditions nécessaires à l'octroi d'aides humanitaires aux personnes en détresse.
Un commando islamiste a attaqué samedi 21 septembre le centre commercial huppé Westgate, dans le centre de Nairobi, prenant en otages tous ses visiteurs. L'attaque a été revendiquée par le mouvement radical al-Chabaab, proche de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda. Selon le dernier bilan, l'attaque a fait 62 morts, dont des Français, des Canadiens, des Britanniques, des Sud-Coréens et des membres de la famille du président kényan, ainsi qu'environ 200 blessés. Lundi, l'armée kenyane a libéré près de 200 otages retenus par les assaillants.
Russian President Vladimir Putin and CSTO Secretary General Nikolai Bordyuzha speak to the press after a CSTO Council meeting, Sochi, September 23, 2013
SOCHI, September 24 (RIA Novosti)
Members of the Collective Security Treaty Organization (CSTO), a military alliance of former Soviet states, will develop an interstate program to help Tajikistan strengthen its border with Afghanistan, Russian President Vladimir Putin has said.
“We will take into account all possible development scenarios, take preventive measures, and provide additional collective assistance to Tajikistan to reinforce its national border with Afghanistan,” Putin told journalists Monday after a CSTO Council meeting.
“We agreed to draft a targeted interstate program for equipping this section of the border,” he said, in line with a translation of his speech posted on the Kremlin website.
CSTO Secretary General Nikolai Bordyuzha said Monday CSTO members would provide Tajikistan with armaments and military hardware for free to help the country guard its border with Afghanistan.
The CSTO Council, the organization’s supreme ruling body comprising leaders of the six member states, gathered in the Russian Black Sea resort city of Sochi. Kyrgyzstan handed over the CSTO presidency to Russia for next year.
“We discussed the situation in Afghanistan in light of the international coalition’s troop withdrawal planned for 2014. Unfortunately, there is reason to expect a considerable rise in Afghan drug trafficking activity and in terrorist groups’ activeness,” Putin said, according to the translation.
He added that “extremists are already attempting to spread their activity into neighboring countries, including the Central Asian countries that are CSTO members.”
Putin earlier on Monday named Russia’s priorities during its presidency in the CSTO.
“We think it important to reinforce the external borders in the CSTO’s region of responsibility. We need to improve our practical action mechanisms for minimizing risks for each of the CSTO member countries,” he told the meeting’s participants.
He mentioned at an earlier meeting on Monday with presidents of CSTO member states - Armenia, Belarus, Kazakhstan, Kyrgyzstan and Tajikistan - that the unpredictable development of the situation in Afghanistan after the planned 2014 withdrawal of foreign military forces from that country could pose a major threat to its neighbors.
Putin emphasized further development of military cooperation and strengthening of the CSTO’s rapid-reaction force in light of future peacekeeping missions and the fight against drug-trafficking in the region.
The priority tasks will also include improved cooperation with the Shanghai Cooperation Organization (SCO) - another regional player comprising former Soviet republics and China - as well as better coordination of security efforts in Central Asia and worldwide under the aegis of the United Nations, he said.
24.09.2013 red-stars.org
Le russe Uralvagonzavod (UVZ) et le français Renault Trucks Défense (RTD) vont lancer demain au salon « Russia Arms Expo 2013 » de Nizhny Tagil une maquette à l’échelle 1 d’un tout nouveau concept de véhicule blindé 8x8 que Redstars vous dévoile en exclusivité.
Désigné ATOM, ce véhicule se veut le successeur des BTR-80 et BTR-80A de l’armée russe dont plus de 2000 exemplaires sont encore en service. Sans compter les nombreuses possibilités export, le BTR-80 ayant été vendu à au moins 35 pays dans le monde. Le BTR-82, actuellement en production, n’est en effet qu’une ultime modernisation du BTR-80 arrivé en fin de vie.
L’ATOM 8x8 sera un à plusieurs crans au-dessus dans tous les domaines (emport, mobilité, protection, armement) afin de répondre aux besoins actuels et futurs des nouvelles brigades médianes russes. Pour mémoire, les brigades lourdes russes seront en parallèle rééquipées en blindés lourds à chenilles Armata et Kurganets-25 (UVZ) tandis que les brigades légères recevront vraisemblablement des blindés 6x6 Typhoon (KamAZ ou Ural) et 4x4 TIGR (VPK).
Le poids en ordre de combat de l’ATOM 8x8 est de 32 tonnes, soit plus du double par rapport au BTR-82A de 15,4 tonnes. Ce qui autorisera une charge utile bien supérieure ainsi qu’une meilleure évolutivité. Il permettra donc de dériver toute une famille de véhicules en plus d’un véhicule de combat d’infanterie et d’un transport de troupes : mortier automoteur, anti-aérien, engin du génie, PC, ambulance, sécurité intérieure. On peut également imaginer à terme des porteurs de systèmes variés (anti-chars, guerre électronique, etc.).
Même à 32 tonnes, l’ATOM 8x8 restera très mobile en tout-terrain grâce à toute l’expertise de Renault Trucks Défense en véhicules haute mobilité. RTD a en effet développé l’excellente driveline du VBCI 8x8 qui a largement fait ses preuves au combat avec l’armée française sur des théâtres aussi variés qu’exigeants : Afghanistan, Liban, Mali… Plus récemment, RTD a lancé le blindé médian 6x6 VAB Mk3 qui dispose également d’une excellente mobilité tout-terrain ainsi que d’une capacité amphibie. Cette dernière capacité sera préservée en option sur l’ATOM 8x8, la Russie restant une fervente utilisatrice de l’amphibie. L’ATOM 8x8 sera capable de franchir une fosse de 2 mètres, une marche de 0,7 mètres, une pente de 60% ou un dévers de 30%. RTD a pioché dans sa banque d’organes un moteur diesel de plus de 600 hp couplé à une transmission automatique pour déplacer la bête. Les suspensions sont indépendantes pour franchir des obstacles à haute vitesse. L’ATOM sera en outre aérotransportable par les deux avions de transport tactique et stratégique russes : les Il-76 et An-124.
Côté blindage, l’expérience d’UVZ dans les chars lourds comme le T-90 est sans doute mise à profit pour obtenir un haut niveau de protection, tant balistique que contre les mines et IEDs, qui faisait défaut au BTR. Une protection balistique de niveau 5 OTAN (i.e. contre les munitions de 25 mm et les éclats d’obus d’artillerie de 155 mm), est annoncée. La protection mines / IED se ferait sous forme de kits de surprotection autour de la caisse en acier. L’ATOM 8x8 pourra également recevoir une protection active ou passive contre les RPG et opérer en environnement NBC.
Pour l’armement, toute la gamme russe sera mise à profit sur le châssis de l’ATOM 8x8. Le véhicule de combat d’infanterie à 3+7 hommes recevra une toute nouvelle tourelle télé-opérée de 57 mm en cours de développement. Ce qui en ferait le VCI 8x8 le mieux armé au monde si l’on exclut le projet de 8x8 émirien avec la tourelle de 100 mm du BMP-3 qui n’a pas encore abouti. Le véhicule de transport de troupes à 2+10 hommes recevrait un tourelleau télé-opéré en 12,7 mm. S’y ajouterait également une version mortier automoteur de 120 mm pour remplacer les 2S31 Vena ! Une architecture électronique ouverte est prévue pour gérer les différentes configurations et évolutions ainsi que pour faire entrer les brigades médianes russes dans l’ère de la numérisation. Peut-être s’agit-il de la solution "BattleNet Inside" développée par RTD.
L’ATOM 8x8 est un nouvel exemple de coopération franco-russe réussie après le Bâtiment de Projection et de Commandement BPC (DCNS) dans le domaine naval ou les équipements (Sagem et Thales) dans le domaine aéronautique. Il entre par contre en concurrence avec les projets d’autres industriels comme VPK avec son Boomerang 8x8. La Russie avait également testé le 8x8 VBC Freccia de l’italien Iveco ; à la fois en versions VCI et char léger (Centauro). Souhaitons bonne chance à l’ATOM sur ce marché prometteur !
Sep 24, 2013 ASDNews Source : Rockwell Collins
Patrol Persistent Surveillance System combines sound, vibration and imaging sensors for enhanced situational awareness
The constant monitoring of threats against military bases, forward observation posts and other secure facilities can be time-intensive and dangerous. To solve this problem for the Australian Defence Forces, Rockwell Collins developed and recently delivered the Patrol Persistent Surveillance System (PPSS).
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SEOUL, 24 septembre - RIA Novosti
La Corée du Nord semble se préparer à un nouvel essai balistique, rapporte mardi l'agence d'information sud-coréenne Yonhap se référant à des experts américains.
Les analystes mettent en relief le retour dans l'arène publique d'un certain Pak Do Chun, chargé du développement des programmes nucléaire et balistique de Pyongyang. Le nom de ce secrétaire du Parti du travail n'a pas été évoqué dans les médias nord-coréens depuis mai dernier. Certains experts ont alors expliqué cette "disparition" par une rétrogradation en raison d'une série d'échecs techniques dans le développement du programme balistique.
"Le retour de Pak Do Chun pourrait signifier que tous les problèmes sont réglés et que la Corée du Nord est prête à lancer un nouveau missile balistique, ce qui aura probablement lieu cet automne", indique Alexandre Mansourov, spécialiste du portail américano-sud-coréen 38North.
Auparavant, les experts du site, se basant sur des images satellitaires, ont estimé que la Corée du Nord avait réalisé, dans la période entre le 25 et le 30 août, un essai du moteur-fusée d'un missile à longue portée sur sa base de lancement de Sohae.
La semaine dernière, les médias ont rapporté qu'un satellite avait détecté de la vapeur blanche s'élevant au-dessus de l'installation nucléaire de Yongbyon, dont le fonctionnement a été suspendu en 2007, ce qui laissait penser que le site nucléaire avait été mis en marche ou était sur le point de l'être.
24/09/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter
The Republic of China (Taiwanese) Air Force will soon be equipped with smart munitions and potentially be using them to defend itself against China, according to local media reports.
Should China strike its transport infrastructure, Taiwan's 'Wan Chien' (Ten Thousand Swords) weapons will be ready to retaliate, it's claimed. The US - previously a major source of arms imports - wouldn't make its smart bombs available to Taiwan, hence the initiation and development of the country's own guided weapons programme.
The Taiwanese media reports that 60 Republic of China Air Force combat aircraft will be carrying Wan Chien weapons by January 2013, although no official word has yet emerged from the nation's defence ministry.
Wan Chien Cluster Bomb
The Wan Chien cluster bomb shares some elements in common with the AGM-154 JSOW (Joint Stand-Off Weapon). Aircraft-launched, it has a range of up to 250 kilometres, a length of around 4.5 metres and boasts a 350 kilogram warhead.
It is likely that the Wan Chien bombs will equip the Republic of China Air Force's AIDC F-CK-1 Ching-kuo combat aircraft. This indigenous multirole-capable air superiority fighter first flew in 1989 and entered service five years later. 130 examples of it were built, primarily for the Republic of China Air Force.
Taiwanese Bombs Into Service
When the Taiwanese bombs go into service, these fighters will be able to strike mainland China without having to actually overfly Chinese territory, according to military analysts.
Despite past relationship strains, Taiwan and China have actually been getting on better in recent years. Even so, China still seeks ownership of Taiwan and has not ruled out obtaining it through forceful means, if necessary. Indeed, Taiwanese military experts believe China has some 1,600 missiles permanently pointed Taiwan's way.
The Republic of China Air Force is tasked with defending Taiwan's airspace. Active since 1920, the air arm is equipped with a multitude of aircraft types including F-16 Fighting Falcon and Mirage 2000 fighters and C-130 Hercules transporters. The Wan Chien guided cluster bombs join a weapons inventory that already includes AIM-120 AMRAAMs, AIM-9 Sidewinders and AGM-65 Mavericks
24/09/2013 Sources : EMA
Le commandant Jean-Philippe, 38 ans est déployé en Afghanistan depuis le mois d’août 2013 pour une durée de 6 mois. Il occupe le poste d’officier sécurité des vols (airfield safety manager) sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA).
Affecté à Luxeuil sur la base aérienne 116 depuis 2010, il exerce la fonction de commandant de l’escadron des services de la circulation aérienne depuis 2012. Entré en service en 1998 en qualité de sous-officier, il réussit le concours de l’école militaire de l’air en 2002. Devenu officier, il a choisi de poursuivre sa carrière dans le contrôle aérien.
A KAIA, il est le conseiller du général de brigade aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international de Kaboul, pour la sécurité de l’aéroport et la mise aux normes OACI (organisation de l’aviation civile internationale). « Je m’occupe notamment de l’accompagnement du personnel de l’aéroport pour tout ce qui relève de la gestion de la sécurité. ». Pour remplir ses missions, il dirige une équipe qui assure la sécurité aéroportuaire 24h/24. « Nous sommes dix, dont six civils de l’OTAN qui sont officiers de sécurité des vols, issus de différentes nationalités (2 portugais, 1 Bulgare, 1 Hongrois, 1 allemand et 1 belge). Ils ont tous une grande expérience dans ce domaine, parce qu’ils sont d’anciens militaires, personnel navigant ou contrôleurs aériens. Il y a aussi un officier de liaison Mongol qui s’occupe de la sécurité des accès et trois militaires portugais chargés des cours au profit des stagiaires afghans futurs officiers de sécurité des vols.» ajoute Jean-Philippe.
« Mes journées sont chaque fois différentes, il n’y a jamais de routine. Je suis au contact de beaucoup de personnes, les militaires de l’ISAF, mais surtout les Afghans de la partie civile ».
Ses missions sont diverses, il s’occupe notamment de la sécurité des aéronefs et des passagers, à travers la vérification de la conformité des compagnies. « Dernièrement, en lien avec la partie civile afghane de l’aéroport, nous avons alerté une compagnie aérienne sur le danger que l’un de ses avions courrait. Mon rôle ici était d’évaluer la situation et de conseiller l’autorité de l’aéroport sur la pertinence d’un redécollage. L’avion n’a pas décollé ! ».
Jean-Philippe et son équipe gèrent également la sécurité de l’accès à la plateforme aéronautique. Ils sont responsables notamment de la délivrance des autorisations pour les permis de conduire et pour les accès des ayants-droits à la piste. Ils réalisent aussi la surveillance journalière de l’état de la plateforme aéronautique (pistes, taxiways, moyens de navigation…).
Plus qu’un rôle de contrôle, Jean-Philippe est là pour conseiller et accompagner toutes les opérations aéroportuaires militaires, mais aussi civiles, sur un aéroport qui devra, à termes, être conforme aux exigences OACI. « 90% de mon travail est réalisé au profit de la partie civile de l’aéroport. Nous accompagnons les Afghans pour qu’à termes, ils acquièrent leur autonomie dans cette partie-là. Aujourd’hui, j’ai plus un rôle de conseil que de formateur ». Jean-Philippe aiguille, recommande, suggère mais n’impose jamais. Il est là pour faire prendre conscience de l’importance de la sécurité sur un aéroport et des risques liés à un manque ou une absence de contrôle. Comme il le dit : « c’est un gros travail de promotion. Je dois montrer aux Afghans la nécessité et l’importance de faire remonter les informations quand il y a des incidents ».
MOSCOU, 24 septembre - RIA Novosti
Les experts de l'Onu, dirigés par le professeur suédois Ake Sellstrom et chargés d'enquêter sur le recours à l'arme chimique en Syrie, se rendront à Damas le 25 septembre, a annoncé mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
"Nous sommes satisfaits du fait que nos appels au retour en Syrie des experts de l'Onu chargés d'enquêter sur les autres cas de recours à l'arme chimique, aient porté des résultats. Selon les dernières informations, le groupe de Sellstrom part pour Damas demain, le 25 septembre", a déclaré le vice-ministre aux députés de la Douma russe (chambre basse du parlement).
Les experts sont arrivés en Syrie le 18 août afin d'enquêter sur un recours à l'arme chimique près d'Alep. Mais ils ont quitté la région d'Alep le 21 août à l'annonce d'une attaque chimique près de Damas et ont ensuite quitté le pays pour préparer un rapport destiné à l'Onu.
Lundi 16 septembre, ce rapport a été soumis aux Nations unies, confirmant l'usage d'armes chimiques près de Damas, sans toutefois désigner les coupables - que ce soit l'armée de Bachar el-Assad ou les rebelles Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a annoncé le même jour que les inspecteurs retourneraient bientôt en Syrie pour enquêter sur les autres cas de recours à l'arme chimique, dont celui près d'Alep.
Moscou attendait également le retour en Syrie des inspecteurs onusiens qui devraient terminer leur enquête. L'ambassadeur permanent russe auprès des Nations unies Vitali Tchourkine a déclaré qu'il fallait enquêter sur le cas du recours à l'arme chimique près d'Alep le 19 mars, ainsi que sur les cas d'intoxication de soldats syriens survenus les 22, 24 et 25 août.
24/09/2013 Sources : EMA
Depuis juin 2008, la Brigade de Sapeur-Pompiers de Paris participe aux opérations extérieures au Liban au sein de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Basé sur le camp de Dair Kifa, le détachement de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est composé de deux sous-officiers et de quatre militaires du rang.
La mission première du détachement est la prévention et la lutte contre le risque incendie. Il assure ainsi au quotidien la protection des personnes et des biens sur les sites occupés par le contingent français. Il a également en charge la sensibilisation du personnel militaire français sur le risque d’incendie.
Pour remplir sa mission, le détachement est équipé d’un Véhicule d’Incendie des Camps (VIC), d’un VLTT P4, d’une remorque secours routier et, depuis le 6 août 2013, d’une motopompe remorquable.
Les six sapeurs-pompiers du détachement DAMAN XIX ont été sélectionnés parmi les nombreux volontaires de la BSPP. Intégré au sein de l’Unité Multifonction Logistique (UML), le détachement de la BSPP participe activement aux missions quotidiennes de l’unité.
La France, engagée au Liban depuis 1978 dans le cadre de la FINUL, a notamment pour mission de soutenir les forces armées libanaises (FAL) afin qu’elles prennent en compte la sécurité du Sud Liban. Le partenariat avec les FAL, inscrit dans le dialogue stratégique FAL-FINUL (entériné par la résolution 2064 d’août 2012 qui renouvelle le mandat de la résolution 1701), fait partie des axes d’effort de la FCR qui conduit ses missions en étroite coopération avec les FAL.
September 24, 2013 defense-aerospace.com
(Source: U.S Department of Defense; issued September 23, 2013)
Pentagon Contract Announcement
Raytheon, Andover, Mass., was awarded a $44,854,006 firm-fixed-price, non-option-eligible, non-multi-year contract to procure modern manstation upgrade kits for the Patriot weapon system for the United States and Kuwait.
This is support of foreign military sales to Kuwait.
Performance location will be Andover, Mass., with funding from fiscal 2013 other authorizations funds. This contract was a con-competitive acquisition with one bid received.
The U.S. Army Contracting Command - Redstone Arsenal (Missile), Redstone Arsenal, Ala., is the contracting activity (W31P4Q-13-C-0017).
24.09.2013 Uralvagonzavod - army-guide.com
On September 19 a firing range in Peru saw demonstration of the T-90C tank of the Uralvagonzavod produce for Gen. Ricardo Moncada Novoa, Commander-in-Chief Land Forces and 300 officers.
The command authorities of the South American republic were shown the T-90C tank combat and running capabilities by day and at night as well as accuracy of fire with all types of weapons at different ranges from a halt and on the move under conditions of limited visibility and mountainous terrain.
The combat vehicle crew completed all missions successfully having demonstrated high potential of the Russian tank manufactured by Uralvagonzavod.
After the major demonstration one of the Peruvian drivers of the T-55s being in service with the Peruvian Army was offered to “take a drive” of the T-90C tank. After a 5-min briefing, he made a run showing a good skill level and brought the tank to a halt by the Commander-in-Chief. The experiment is a proof that the advanced T-90C tank is as resoponsive and simple as its predecessor T-55 produced by Uralvagonzavod 40 years ago.
Senior officers of the Peruvian Army appreciated the T-90C tank capabilities and the skill of the tank crew members.
24.09.2013 Slt Tony Morin, chargé d’études, CESA/DER
Le Brésil et les espaces non gouvernés : le problème des frontières. Sixième puissance économique mondiale, le Brésil est aujourd’hui reconnu comme l’une des principales puissances émergentes. « Pays pas sérieux » en 1964, il apparaît impossible « d’imaginer, aujourd’hui, résoudre les problèmes mondiaux sans le Brésil. » Malgré cette stature internationale, le Brésil continue d’être confronté à un certain nombre de problèmes endémiques. L’un de ses premiers défis est inhérent à sa géographie : le Brésil est le cinquième pays au monde en superficie et partage 16 885 km de frontières avec 10 pays (auxquelles s’additionnent 7 491 km de côtes). En outre, environ 3,5 millions de km², soit 40% de sa superficie, sont recouverts par la forêt amazonienne. En revanche, le Brésil a peu de relief puisque seuls 3% de sa superficie sont considérés comme zone montagneuse (altitude supérieure à 900 m). Ces facteurs font du Brésil un pays difficile à contrôler et à administrer totalement.
September 24, 2013 defense-aerospace.com
(Source: Congressional Research Service; issued Sept. 18, 2013)
U.S. Special Operations Forces (SOF): Background and Issues for Congress
Special Operations Forces (SOF) play a significant role in U.S. military operations, and the Administration has given U.S. SOF greater responsibility for planning and conducting worldwide counterterrorism operations.
U.S. Special Operations Command (USSOCOM) has about 67,000 active duty, National Guard, and reserve personnel from all four services and Department of Defense (DOD) civilians assigned to its headquarters, its four components, and one sub-unified command.
In February 2013, based on a request from USSOCOM and the concurrence of Geographic and Functional Combatant Commanders and Military Service Chiefs and Secretaries, the Secretary of Defense reassigned the Theater Special Operations Commands (TSOCs) to USSOCOM. This means that USSOCOM now has the responsibility to organize, train, and equip TSOCs as it previously had for all assigned SOF units. While USSOCOM is now responsible for the organizing, training, and equipping of TSOCs, the Geographic Combatant Commands will continue to have operational control over the TSOCs.
The current Unified Command Plan (UCP) stipulates USSOCOM is responsible only for synchronizing planning for global operations to combat terrorist networks. This limits its ability to conduct activities designed to deter emerging threats, build relationships with foreign militaries, and potentially develop greater access to foreign militaries. USSOCOM is proposing changes that would, in addition to its current responsibilities, include the responsibility for deploying and, when directed, employing SOF globally with the approval of the Geographic Combatant Command.
In March 2013, Secretary of Defense Chuck Hagel directed a DOD-wide Strategic Choices Management Review (SCMR). SCMR proposals include a possible reduction of USSOCOM and Service Component Headquarters by as much as 20%, a reduction in headquarters intelligence staff and capabilities, and possible reductions to SOF force structure.
USSOCOM’s FY2014 budget request was $7.483 billion for Operations and Maintenance; $373.693 million for Research, Development, Test, & Evaluation; $1.614 billion for Procurement; and $441.528 million for Military Construction funding. These totals reflect both base budget and Overseas Contingency Operations (OCO) requests.
The House and Senate versions of the FY2014 National Defense Authorization Act recommended selected cuts in Operations and Maintenance funding, including limitations on spending for selected proposed family support programs, Regional SOF Coordination Centers, and the USSOCOM National Capitol Region.
The House and Senate Defense Appropriations bills also recommended cuts to the Operations and Maintenance budget request and had similar limitations on family support programs, Regional SOF Coordination Centers, USSOCOM National Capitol Region as well as expressed concern “regarding the quality of the operation and maintenance budget justification submitted by the Special Operations Command (SOCOM).”
Potential issues for Congress include U.S. SOF, the SCMR, and the upcoming 2014 QDR and the Global SOF Network and related concerns about its necessity and how certain aspects of this network will be developed in a highly resource-constrained budgetary environment. This report will be updated.
Click here for the full report (27 PDF pages) hosted on the website of the Federation of American Scientists (FAS).
Sep 24, 2013 ASDNews Source : The Boeing Company
Provides next generation of combat training for US Air Force
Boeing [NYSE: BA] and the U.S. Air Force have completed the first unmanned QF-16 Full Scale Aerial Target flight, demonstrating the next generation of combat training and testing.
Two U.S. Air Force test pilots in a ground control station remotely flew the QF-16, which is a retired F-16 jet modified to be an aerial target. The QF-16 mission profile included auto takeoff, a series of simulated maneuvers, supersonic flight, and an auto land, all without a pilot in the cockpit.
Read morehttp://www.asdnews.com/news-51259/Boeing_QF-16_Aerial_Target_Completes_1st_Pilotless_Flight.htm
September 24, 2013 defense-aerospace.com
(Source: U.S Department of Defense; issued September 23, 2013)
Pentagon Contract Announcement
Raytheon Co., El Segundo, Calif., is being awarded $39,000,000 for firm-fixed-price delivery order 0048 against a previously issued basic ordering agreement (N00019-10-G-0006) for the procurement of 15 AN/APG-79 AESA radar systems for the F/A-18 E/F aircraft.
Work will be performed in Forest, Miss. (80 percent), and El Segundo, Calif. (20 percent), and is expected to be completed in November 2015.
Fiscal 2013 aircraft procurement, Navy contract funds in the amount of $39,000,000 are being obligated on this award, none of which will expire at the end of the current fiscal year.
The Naval Air Systems Command, Patuxent River, Md., is the contracting activity.
-- The Boeing Co., St. Louis, Mo., is being awarded $38,197,820 for fixed-price, incentive-fee delivery order 0073 against a previously issued basic ordering agreement (N00019-11-G-0001) for the procurement of retrofit kits in support of the F/A-18E/F and EA-18G trailing edge flap engineering change proposal redesign, including 48 trailing edge flap redesign kits, 48 left hand units and 48 right hand units.
Work will be performed in St. Louis, Mo., and is expected to be completed in July 2017.
Fiscal 2013 aircraft procurement contract funds in the amount $38,197,820 will be obligated at time of award; none of which expire at the end of the current fiscal year.
The Naval Air Systems Command, Patuxent River, Md., is the contracting activity.
-- The Boeing Co., St. Louis, Mo., is being awarded $24,575,433 for firm-fixed-price delivery order 0161 against a previously issued basic ordering agreement (N00019-11-G-0001) for the procurement of B kits, bulk data cartridge units and mass storage units in support of the F/A-18 E/F Full Rate Production I aircraft Distributed Targeting System engineering change proposal.
Work will be performed in Melbourne, Fla. (75 percent); St. Louis, Mo. (21 percent); North Reading, Mass. (1.6 percent); and various other locations in the United States (2.4 percent); is expected to be completed in August 2015.
This contract combines purchases for the U.S. Navy ($17,750,379, 72 percent) and the Government of Australia ($6,825,054, 28 percent) under the foreign military sales (FMS) program.
Fiscal 2013 aircraft procurement, Navy and FMS contract funds in the amount $24,575,433 will be obligated at the time of award; none of which expire at the end of the current fiscal year.
The Naval Air Systems Command, Patuxent River, Md., is the contracting activity.
-- The Boeing Co., St. Louis, Mo., is being awarded $12,871,280 for firm-fixed-price delivery order 0164 against a previously issued basic ordering agreement (N00019-11-G-0001) for the procurement of 114 advanced navigation system retrofit kits for F/A-18E and F/A-18F aircraft.
Work will be performed in St. Louis, Mo., and is expected to be completed in May 2017.
Fiscal 2013 aircraft procurement contract funds in the amount $2,752,243 will be obligated at the time of award; none of which will expire at the end of the current fiscal year.
The Naval Air Systems Command, Patuxent River, Md., is the contracting activity.
September 24, 2013 defense-aerospace.com
(Source: U.S Department of Defense; issued September 23, 2013)
Pentagon Contract Announcement
United Technologies Corp., Pratt & Whitney Military Engines, East Hartford, Conn., is being awarded a $214,843,107 modification to the previously awarded F-35 Lightning II Lot VI low rate initial production advance acquisition contract (N00019-12-C-0090).
This modification provides for initial spare modules, initial spare parts, replenishment spare parts, and production non-recurring efforts, including tooling, for the U.S. Navy and U.S. Marine Corps, U.S. Air Force, the United Kingdom, Italy, The Netherlands, Turkey, Canada, Australia, Denmark, and Norway.
Work will be performed in East Hartford, Conn. (67 percent); Bristol, United Kingdom (16.5 percent); and Indianapolis, Ind. (16.5 percent), and is expected to be completed in April 2016.
Fiscal 2011 and 2012 procurement, Air Force, fiscal 2011and 2012 procurement, Navy, and international partner funding in the amount of $214,843,107 will be obligated at time of award, $33,328,898 of which will expire at the end of the current fiscal year.
This contract combines purchases for the U.S. Navy and Marine Corps ($111,245,364; 51 percent); U.S. Air Force ($72,711,358; 34 percent); and the Governments of Italy ($8,850,625; 4 percent), the United Kingdom ($6,824,288; 3 percent), Australia ($6,245,484; 3 percent), The Netherlands ($2,350,434; 1 percent), Turkey ($2,722,643; 1 percent), Canada ($1,769,504; 1 percent), Denmark ($816,366; 1 percent) and Norway ($1,307,041; 1 percent).
The Naval Air Systems Command, Patuxent River, Md., is the contracting activity.
BARKSDALE AIR FORCE BASE, La., Sept. 24 (UPI)
The U.S. Air Force says planned Boeing upgrades for the B-52 Stratofortress will significantly increase the bomber's overall weapons payload by 67 percent.
The upgrade – the 1760 Internal Weapons Bay Upgrade – involves rewiring the existing B-52 bomb launcher into a Common Rotary Launcher, which carries the munitions and is housed in the B-52's bomb bay.
The rewiring, which allows the B-52 to communicate with the newest weapons in the Air Force's arsenal, will enable the bomber to carry eight advanced, precisions-guided Joint Direct Attack munition (JDAMs) in its internal weapons bay. A dozen JDAM bombs are carried on the bomber's external weapons pylons.
"Military Standard 1760 is the technical name," said Alan Williams, the B-52 Deputy Program element monitor at Air Force Global Strike Command said. "It determines how the wiring will be laid out and what signals will go through them.
"It's similar to your home's Internet connection; you need a specific type of wiring to access the signal and a software agreement as to what those signals will be.
"The system uses a digital interface," Williams said. "Then there's a software piece called a storage management overlay, or SMO. We currently have the SMO that can talk to the weapons on the wing. With the new wiring in place, we're now going to be able to change the software to also allow for communication with those weapons in the bomb bay."
Boeing is developing the upgrade, which will be installed and tested on six bombers. The target date is 2016. A new contract for 38 additional upgrade units would follow.