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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 08:55
DRONE - Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger (SERVAL)

24/07/2013  Stéphane Dugast - Marine Nationale

 

« Une véritable plus-value opérationnelle »

 

C'est l'avis du CF Marc Grozel, chef de détachement drones du CEPA/10S et chef de mission sur le patrouilleur L’Adroit pendant les déploiements du drone S-100 Camcopter désigné dans la Marine par l’acronyme: SERVAL (pour Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger). Questions à un expert et un praticien aguerri.

 

Commandant, pourquoi la Marine met-elle désormais en œuvre un drone sur le patrouilleur L'Adroit?

- CF Marc Grozel: «Faisons d’abord le distinguo sur les types de drones militaires existants. Les plus connus du grand public sont les drones de théâtre à voilure fixe mis en œuvre depuis la terre pour des missions de longue durée. Ce sont ceux qui ont notamment volé en Afghanistan. La Marine met, quant à elle, en œuvre un drone tactique depuis la plate-forme hélicoptère d’un bâtiment en mer, en l’occurrence L’Adroit depuis le printemps 2012. Vous savez, la complexité de mise en œuvre des véhicules aériens, notamment lors des phases de décollage et d’appontage, a longtemps constitué un frein majeur à l’intégration navale des drones. Nous assistons donc bien à un véritable saut technologique et conceptuel. Beaucoup de sceptiques pensaient que nous n’y arriverions pas, le détachement drone du CEPA/10S a démontré le contraire.

 

Pourquoi l'avoir précisément intégré sur le patrouilleur L'Adroit?

Parce qu’intégrer un drone sur un bâtiment ne se fait pas instantanément! Il y a des paramètres d’intégration qu’il faut définir et adopter. Grâce à L’Adroit, nous avons pu bénéficier d’une intégration complète et poussée du drone au sein du navire, notamment grâce à la possibilité d’installer l’antenne de liaison de données dans le mat central Une fois le vecteur drone intégré, ce dernier offre une véritable plus-value opérationnelle au commandement car il permet d’obtenir, en temps réel, une image des pistes radar de la zone d’opérations, avec des pistes hors de portée visuelle et radar du bâtiment. De surcroît, un drone équipé d’un ensemble optronique est, pour un commandant, une véritable caméra déportée qui lui permet de suivre des actions comme par exemple une inspection sur un navire de pêche.

 

 

Chef de mission sur L’Adroit pendant les déploiements du drone, racontez-nous comment s’opère le vol d’un aéronef sans humain à bord?

Un pilote fait décoller le drone en mode semi manuel, au moyen d'un joystick et de commandes, depuis la plate-forme hélicoptère. Ce décollage en visuel effectué, le pilote rejoint l'équipage du drone situé en passerelle navigation. Pour le système Serval, l’équipage est constitué de 3 personnes. Le chef de mission gère la mission à travers la station de contrôle. Il assume le rôle de commandant de bord comme sur un aéronef «classique». Ce pilote externe permet, à partir du poste de pilotage installé en passerelle, à tout moment, de reprendre le vecteur aérien en mode manuel. Sur Serval, il participe à la sécurité des vols. L’autre opérateur est lui responsable de la charge utile – soit l’ensemble optronique - qu’il doit contrôler et dont il doit exploiter les données. Quant au vol à proprement dit, il s'effectue en envoyant au drone des «ordres de haut niveau(1)» grâce à un logiciel dans lequel le chef de mission rentre des way points, soit autant de coordonnées directement envoyées au drone. Pour chacun de ces points, l’opérateur peut faire changer la vitesse, l'altitude, se mettre en stationnaire ou en orbite. C’est le contrôle, en temps réel, de ces paramètres qui permet une gestion dynamique du vol et l’adaptation des trajectoires. Sur le SERVAL, un vol peut durer jusqu’à 5 heures et sa configuration s’opère en fonction des besoins exprimés par le central opérations du navire. C’est évidemment une nouvelle voie pour l’aéronautique navale.

 

Commandant, quelles sont vos prochaines échéances?

S’inscrivant dans le programme SDAM (NDLR : Système de Drone Aérien Marine), participer aux expérimentations du drone Serval est forcément très gratifiant. Car, nous sommes en train d’écrire une nouvelle page de l’aéronautique navale. Et puis, nous sommes en avance sur les autres marines européennes. Échappés devant le peloton, nous devons faire attention à ne pas nous faire doubler sur la ligne d’arrivée ! (rire) Plus sérieusement, les objectifs pour nous sont bien de poursuivre la phase consistant à caractériser les performances militaires du futur système de drone. À cette fin, l'essentiel pour nous est donc vraiment d'accumuler des heures de vol pour continuer à mieux cerner le domaine d’emploi du vecteur aérien. Nous poursuivons la validation des procédures de mise en œuvre depuis un navire opérant en haute mer pour en valider le concept. Il nous faut continuer à emmagasiner de l'expérience car il s'agit bien de tirer un maximum d’enseignements pour les futurs drones de la Marine, qui ne seront d'ailleurs probablement pas des drones S-100 Camcopter. Par ailleurs, nous étudions d’ores et déjà l’intégration du vecteur drone sur d’autres types de bâtiments de la Marine. En résumé, il nous faut préserver nos savoir-faire tout en œuvrant à ce la filière Drone devienne attractive dans la Marine. On ne peut dès lors pas dire que nous ne manquons pas de défis!»

(1)Comme des variations de cap, vitesse, altitude, des choix de différents Patterns

Une première européenne

L’un est officier correspondant de l’État-major de la Marine (Ocem) en charge de la cohérence organique de la force aéronautique, l’autre est officier de programme drone, les deux sont des spécialistes du Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger (SERVAL), soit le drone tactique récemment mis en œuvre depuis le patrouilleur de surveillance océanique L’Adroit. Entretien avec le CV Olivier Dufit et le CC Raphaël Burgun. 

 

 

- CC Raphaël Burgun: «D’abord, citons quelques chiffres évocateurs… Ce sont plus de 120 heures de vols et près de 200 appontages de jour comme de nuit que le système de drone S-100 Camcopter fabriqué par l’industriel Schiebel (NDLR: désigné dans la Marine  par l’acronyme SERVAL pour Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger) a réalisé depuis ses débuts en 2012. Innovante et originale à plus d’un titre, cette expérimentation d’un drone à voilure tournante sur un bâtiment à la mer a pu se réaliser en partie grâce au partenariat existant entre la marine et DCNS sur le patrouilleur d’expérimentation L’Adroit.

 

- CV Olivier Dufit: Vous savez, nous sommes la première marine européenne à avoir déployé, en autonome, un détachement de drone sur un bâtiment à la mer pendant une longue durée. Cette expérimentation s’est concrétisée par trois temps forts, dont les premiers vols opérationnels en mai et juin 2012 lors de la mission «Thon rouge». En août 2012, nous regrettons la perte du premier drone en mer à la suite d’une défaillance mécanique. La garantie a permis, après enquête et discussions avec la DGA et les industriels, disposer d’un nouveau vecteur en janvier 2013. Au cours du déploiement de l’Adroit en océan Indien et en Asie, et grâce à son intégration à la mission «Atalante», nous avons mis en œuvre le SERVAL dans un environnement opérationnel mais toujours dans le cadre de notre expérimentation. Autant d’expériences riches d’enseignements car elles se sont déroulées aussi bien dans le cadre d’une mission de police des pêches en 2012 que dans celui de missions de surveillance côtière. En corollaire, ces déploiements ont permis de participer pleinement avec L’Adroit à ses missions de soutien à l’export au profit des industriels.

 

- CC Raphaël Burgun: À l’occasion du dernier déploiement, nous avons mis en œuvre et expérimenté deux charges utiles, soit deux capteurs électro optique: une Agile 2 fourni par Thales et une MX10 prêté par CAE Aviation. Le SERVAL a permis d’offrir et garantir au commandant de L’Adroit, en temps réel, une capacité d’identification des pistes détectées par le bâtiment, de suivi de l’activité à bord des bâtiments d’intérêts tout en restant à distance de sécurité et en toute discrétion. Il permet également dans certain cas de détecter des pistes au-delà de la portée radar du bâtiment. Un drone équipé d’un ensemble optronique est donc pour un commandant un véritable capteur déporté qui lui permet de suivre toutes les actions menées, comme par exemple une inspection sur un navire de pêche ou d’investiguer à distance sur une piste jugée potentiellement dangereuse.

 

- CV Olivier Dufit: L’idée maitresse de cette expérimentation SERVAL est bien de participer à la préparation in fine du programme SDAM (Système de Drones Aériens Marine) dont la mise en œuvre est prévue à l’horizon post 2020. Ce programme s’inscrit dans une logique de complémentarité entre le drone et l’hélicoptère embarqué. Le drone ne remplacera pas l'hélicoptère, il s’agit bien d’un moyen complémentaire, permettant d’optimiser l’emploi de l’aéronef piloté. Au drone, les missions longues, et fastidieuse, voire dangereuse, celles du bas du spectre. A l’hélicoptère, les missions complexes, là ou la plus value humaine est indispensable.

 

- CC Raphaël Burgun: Les deux moyens sont donc bien complémentaires. Le drone réalisera les missions de surveillance et l’hélicoptère sera dédié aux missions d’intervention. L’emploi de drone va permettre, aux pilotes d'hélicoptères et à leurs équipages de se concentrer sur des missions phares nécessitant finesse, analyse et jugement in situ.

 

 

- CV Olivier Dufit: Ce couplage drone/hélico répond également à des impératifs économiques. Un drone permet d’augmenter significativement, en termes de durée et à moindre coût au nautique carré surveillé, la capacité d’un bâtiment à assurer la maîtrise de son environnement tactique en surface, en haute mer ou à proximité du littoral. Prenons l’exemple d’un bâtiment de la Marine assurant actuellement l’escorte d’un navire civil du Programme Alimentaire Mondial, le transit s’effectue à environ 3 nœuds. Une vitesse faible dans une zone à risque qui n’offre pas une vision du théâtre d’opération suffisamment large. Disposant d'un potentiel contraint de vol d'hélicoptère par jour vol hélicoptère par jour, le commandant doit souvent procéder à un savant arbitrage. Avec un drone à bord (comme le SERVAL) pouvant voler jusqu’à 4h30, ce type d’opérations devient plus confortable, ou tout du moins permet une meilleure surveillance, tout en préservant les moyens pilotés pour des interventions à fortes valeurs ajoutées.

 

- CC Raphaël Burgun: Quant à l’avenir de l’expérimentation SERVAL, le défi actuel vise à consolider le savoir faire que nous avons acquis depuis 2012. Nous étudions d’ores et déjà l’intégration du SERVAL sur d’autres types de bâtiments de la Marine disposant de plate-forme hélicoptères et en particulier sur la frégate type La Fayette (FLF) après 2014.

 

- CV Olivier Dufit: … La solution des FLF est à l’étude mais déployer un drone depuis une plate-forme hélicoptère d’un bâtiment ne se fait évidemment pas d’un claquement de doigt. Le sujet est complexe car il s’agit de réaliser l’intégration physique – comme le positionnement des antennes de liaison de données du drone, l’organisation de la maintenance dans le hangar ou le positionnement des opérateurs - ou fonctionnelle comme l’intégration des données provenant du drone dans le système de combat du navire ou la présentation de l’environnement dans lequel le drone évolue aux opérateurs du drone. Nous œuvrons également à définir au mieux tenants et aboutissants du programme SDAM (Système de drones aériens de la Marine) qui devrait être mis en œuvre à l’horizon 2020. Le but c’est bien que le vecteur drone soit le plus performant possible afin de réaliser les tâches fondamentales à toute maîtrise de situation : la détection, et l’identification de piste au-delà de l’horizon radar du bâtiment. Pour cela, le drone devra in fine disposer d’un radar de surveillance maritime. À nous désormais de ne pas dilapider le savoir-faire acquis et valoriser notre expérience. Car, nous avons là une vraie longueur d’avance sur les autres marines européennes… »

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 08:50
Communication on the European Defence and Security Sector adopted on 24 July 2013

24 July 2013 ec.europa.eu


The Communication sets out Commission proposals to strengthen the internal market and support the competitiveness of the defence and security industries.

  1.  European Commission Communication pdf - 111 KB [111 KB] : Towards a more competitive and efficient defence and security sector
  2. Commission Staff Working Document pdf - 788 KB [788 KB] accompanying the Communication
  3. Citizen's summary pdf - 21 KB [21 KB] български (bg)čeština (cs)dansk (da)Deutsch (de)eesti keel (et)ελληνικά (el)español (es)français (fr)hrvatski (hr)italiano (it)latviešu valoda (lv)lietuvių kalba (lt)magyar (hu)Malti (mt)Nederlands (nl)polski (pl)português (pt)română (ro)slovenčina (sk)slovenščina (sl)suomi (fi)svenska (sv) on reforming the defence and security sector

The Commission's defence industrial policy is designed to promote competition, innovation, support SMEs and provide a strong industrial base for the Common Security and Defence Policy (CSDP).

At the heart of this policy is the Defence Package, designed to set out a modern policy and legislative framework to improve competitiveness, introduce greater transparency and cut unnecessary red tape. The strategy includes two directives aiming to simplify the transfers of defence-related products within the EU and coordinate procedures for contract awards in the fields of defence and security.

Following the adoption of the Defence Package and the transposition of the legislation, the Commission established a Task Force on Defence Industries and Markets.  Its objective is to examine what more the Commission can do to support Member States to help improve the competitiveness of the defence industry and strengthen the internal market.

 

Why is more competition necessary?

  • The European defence market is highly regulated at a national level. Europe's defence-related industries (primarily the defence part of sectors such as aeronautics, space, electronics, land systems and shipbuilding) largely operate outside the internal market.
  • Fragmented markets create red tape, hamper innovation and lead to duplication of defence programmes and research – undermining our global competitiveness and the effectiveness of the CSDP.
  • Reduced defence budgets and escalating development costs make it too expensive for any single European country to maintain a comprehensive national defence industrial base.

The defence industry is mostly concentrated in six Member States (France, Germany, Italy, Spain, Sweden and the UK) although companies producing ancillary equipment and systems are found all over Europe. More than 1.350 SMEs play an important role in the European defence sector and are of critical importance to the supply chain.

The defence sector can provide an important contribution to regional economic development. In order to introduce the concept of smart specialisation and regional policy funding to European companies and research centers the European Commission and the European Defence Agency carried out a workshop on 28 January 2013. For more information see the agenda, the presentations and the proceedings of the event.

The European defence equipment market is technology and research-intensive (electronics, IT, transport, biotechnology and nanotechnology – with many important spin-offs in civil sectors, e.g. satellite navigation).

 

Data on the industry can be found on the European Defence Agency website.

 

Defence package - for more information refer to the Legislation page.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 07:55
Au cœur de l’exercice «Matin rouge» avec le CPA 20

23/07/2013- ASP L. Rose - officier communication BA 102 - Armée de l'air

 

Du 15 au 19 juillet 2013, le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) s’est rendu en Aquitaine pour s’entraîner avec l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» et l’escadron de transition opérationnel 1/8 «Saintonge» à l’occasion de l’exercice «Matin rouge».

 

Après quinze jours d’entraînement intense avec leurs camarades du 2erégiment étranger de parachutiste de Calvi, les commandos du CPA 20 ont participé à l’exercice «Matin rouge» sur la base aérienne de Saintes, du 15 au 19 juillet.

 

Il est un peu plus de 14h le premier jour quand les 25 commandos embarquent à bord de deux hélicoptères Puma de l’escadron d’hélicoptère 1/67 «Pyrénées». Après quarante minutes d’infiltration en hélicoptère entre les bases aériennes 120 de Cazaux et 722 de Saintes, les Puma se positionnent au-dessus de la tour de contrôle et déploient une corde lisse. Alors que sept mètres séparent les combattants du sol, ils s’élancent sans une once d’hésitation. Deux tireurs d’élite restent à bord des aéronefs en soutien de leurs équipiers.

Au cœur de l’exercice «Matin rouge» avec le CPA 20

Déployés au sol, les deux groupes commandos sont soudain pris à parti par des insurgés, simulés par du personnel de la base de Saintes. «Immediatly show force, immediately show force!» Le lieutenant B., contrôleur aérien avancé au sein d’une des équipes d’appui aérien appelée TACP (Tactical Air Control Party), lance immédiatement une demande d’appui à la radio. En quelques secondes deux Alphajet survolent la zone pour une démonstration de force destinée à faire fuir les insurgés. Les groupes peuvent enfin progresser et sécuriser la zone aéroportuaire. Trente minutes plus tard l’assaut vertical est une réussite et l’extraction des commandos peut commencer.

 

Le but de ce raid héliporté est d’entraîner les aviateurs aux techniques d’aérocordage et de guidage aérien, des techniques utilisées en opérations extérieures.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 07:50

24/07 Euronews

 

A défaut d’une armée commune ou d’une défense commune, peut-être une industrie de la défense un peu plus commune. C’est ce que suggère la Commission européenne pour rester dans la course à la compétitivité face aux Etats-Unis. Mais pour cela, il faut que les pays européens acceptent de coopérer beaucoup plus étroitement :

 

“ D’un point de vue économique, c’est important d’avoir un marché intérieur de la défense. Nous devons avoir une base industrielle plus forte dans la défense, nous avons aussi besoin d’une recherche qui soit à la fois active dans la défense et dans la sécurité. Donc d’un point de vue économique – en particulier en ces temps de grandes contraintes budgétaires – et d’un point de vue politique, il nous faut une dimension européenne plus forte dans les domaines de la défense et de la sécurité. “

 

Parmi les propositions sur la table, des synergies entre recherche civile et militaire ou encore des procédures standard pour certifier les produits. Mais la Commission n’ayant pas de pouvoir dans ce domaine, les dirigeants européens ont la main et ils en parleront au sommet de décembre.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 07:50
Royal Navy receives upgraded Merlin helicopters

Two new Merlin Mk2 helicopters in flight at Royal Naval Air Station Culdrose [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

 

23 July 2013 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

The first of the UK's fleet of next-generation anti-submarine maritime patrol Merlin Mk2 helicopters have been delivered to the Royal Navy.

 

The 5 helicopters have been handed over to the Fleet Air Arm following an upgrade as part of a £750 million contract with Lockheed Martin.

Fitted with advanced glass cockpits and improved aircrew consoles and avionics, the Merlin Mk2 has advanced touch-screen displays and an improved ability to detect and track targets and share data with other aircraft and ships while airborne. These improvements will also enable the helicopters to carry out counter-piracy and casualty-evacuation duties.

Lieutenant Commander Simon Laurence uses the new touch-screen displays on the flight deck of a new Merlin Mk2 [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

Lieutenant Commander Simon Laurence uses the new touch-screen displays on the flight deck of a new Merlin Mk2 [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

Thirty Merlin Mk1 helicopters are being converted to Mk2s by Lockheed Martin. Once handed over to the Royal Navy, the airframes will undergo a series of extensive trials. The first helicopters are expected to be ready to deploy on operations by the summer of 2014.

Commander Ben Franklin, Commanding Officer of the Merlin Helicopter Force, said:

I am extremely proud to be leading the Merlin Force during this period. The delivery of the first 5 aircraft to the Royal Navy’s Fleet Air Arm is a real milestone of this successful programme, which will provide vital support to the Navy as it fulfils its role in protecting UK interests across the globe.

Crew members from 824 Naval Air Squadron leaving two of the new Merlin Mk2 helicopters after a flight [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

Crew members from 824 Naval Air Squadron leaving two of the new Merlin Mk2 helicopters after a flight [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

Commodore Andy Lison, responsible for the Merlin, Lynx and Sea King teams in MOD’s Defence Equipment and Support organisation, said:

I am delighted that we are now firmly in the delivery phase of the project. The Merlin Mk2 is a truly exceptional aircraft and the programme to develop and build this aircraft has brought together the very best of MOD and defence industry to future-proof this vital capability for Defence.

The observer's panel inside a new Merlin Mk2 [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

The observer's panel inside a new Merlin Mk2 [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

Bob Kramer, Vice President and Group Managing Director, Lockheed Martin UK Integrated Systems, said:

The Merlin capability sustainment programme represents a magnificent team effort led by Lockheed Martin and AgustaWestland, supported by our suppliers, to provide the Royal Navy with unrivalled capability to carry out its anti-submarine patrol and policing requirement.

Merlin Mk1 helicopters have been in service with the Fleet Air Arm since the late 1990s and, after thorough testing and evaluation, have been deployed on operations since 2000.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 16:45
Côte d’Ivoire / Opération Serval : escorte d’un convoi transfrontalier

16/07/2013 Sources : EMA

 

Du 03 au 06 juillet 2013, la Force Licorne a préparé puis escorté un convoi entre Abidjan et Niellé (Côte d’Ivoire), au profit de l’opération Serval. Premier convoi de véhicules vers le Mali depuis le déclenchement de l’opération Serval en janvier 2013, il a pour but de renouveler une partie du parc de véhicules qui souffre de conditions d’utilisation particulièrement éprouvantes.

 

L’opération a consisté pour la Force Licorne à assurer l’escorte d’un convoi d’une quarantaine de véhicules (porte-engins blindés chargés avec engins de terrassement, véhicule de l’avant-blindé, chars AMX10RCR, grues, véhicules de transport logistique, véhicule de transport, P4 et TRM 10000) débarqués une semaine plus tôt du port d’Abidjan puis stockés à Camp Port-Bouët, au profit de l’opération Serval.Pour cette mission, un poste de commandement tactique et un hélicoptère Fennec dédié aux évacuations médicales et pouvant ponctuellement participer à des missions de reconnaissance pendant cette mission d’escorte, ont été spécialement déployés.

 

Côte d’Ivoire / Opération Serval : escorte d’un convoi transfrontalier

Après avoir traversé Yamoussoukro, Bouaké et Niakaramandougou, l’escorte est arrivée le 05 juillet à sa destination finale, Niellé, ville frontalière avec le Mali. Les éléments de la force Serval, qui l’attendaient, ont ainsi pu prendre le relais jusqu’à Bamako.

 

Dès les premières heures du déploiement au Mali, la Force Licorne a apporté une contribution opérationnelle et logistique conséquente au profit de l’opération Serval. Aujourd’hui, tout en poursuivant les missions qui lui sont habituellement dévolues, elle poursuit ce soutien en participant entre autre au désengagement de la Force Serval.

Côte d’Ivoire / Opération Serval : escorte d’un convoi transfrontalier

La Force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle organise des formations au profit des militaires ivoiriens, et apporte ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, ainsi que des actions civilo-militaires. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 16:45
Mali : les géographes en mission à Gao

15/07/2013 Sources : EMA

 

Depuis la fin du mois de juin 2013, deux équipes du 28e groupe géographique (GG) d’Haguenau sont déployées en renfort temporaire sur l’aéroport de Gao.

 

Cette mission a pour objectif de fournir un appui topographique au profit de la force Serval. Les deux équipes, composées chacune de sept militaires topographes géographes, ont effectué dans un premier temps des mesures afin d’affiner les plans et les cartes de l’aéroport ainsi que de ses infrastructures

 

Dans un deuxième temps, les équipes de géographes ont installé une station de déclinaison, qui permet de régler l’ensemble des appareils topographiques utilisés sur les théâtres, essentiellement par l’artillerie. Ces appareils pourront s’orienter au mieux et définir des objectifs avec une extrême précision. Aussi, les artilleurs pourront s’assurer de la bonne mise en batterie des mortiers et autres pièces d’artillerie disposant de goniomètres de pointage, destinés à effectuer des mesures d’angles.

Mali : les géographes en mission à Gao

Seule unité topographique et cartographique en France, le 28e GG fournit l’appui géographique en anticipation stratégique ou opérative, ou en planification et conduite d’opération.

Mali : les géographes en mission à Gao

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

Mali : les géographes en mission à Gao
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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 16:35
Exercice Paras 1er RCP - Crédits : ADC A.Duclay/EMIA-NC

Exercice Paras 1er RCP - Crédits : ADC A.Duclay/EMIA-NC

22/07/2013 ADC A. Duclay - Armée de Terre

 

Le mardi 16 juillet 2013, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont organisé un exercice de saut en mer au profit des militaires du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers. Ils arment la compagnie tournante du régiment d’infanterie de marine Pacifique-Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) de Plum.

 

Après un premier repérage de la zone de saut (1km de long par 400 m de large), un témoin inerte de dérive (TID) a été largué depuis l’avion CASA 235. Il sert à évaluer l’orientation du vent et à définir l’axe de largage le plus adéquat, pour que, malgré la dérive subie durant le saut, les parachutistes atterrissent dans la zone délimitée.

 

Au total,  ce sont 40 parachutistes qui ont été largués par vagues successives au-dessus de la Baie des Citrons. Côté soutien, entre les équipes de récupération, la sécurité et le service sanitaire, l’exercice a mobilisé autant de personnes et 13 embarcations (Zodiac, chaland, vedette).

 

Très lourd en moyen et en organisation, l’exercice est organisé trois fois par an au profit des compagnies tournantes. Ce type de saut n’est effectué qu’outre-mer : à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie. Il permet de préparer les parachutistes à être opérationnels sur tous terrains et être aguerris à tous types d’atterrissages.  L’objectif est donc d’acquérir des compétences supplémentaires.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 15:55

16 juil. 2013 ministeredeladefense

Ce film met en exergue quelques unes des missions et opérations mises en œuvre par la Défense et les forces armées françaises selon quatre grands axes : La Défense se prépare / La Défense protège le territoire et sa Nation / La Défense intervient / le rayonnement de la Défense.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:55
La FREMM Aquitaine suivant le BPC Dixmude photo DCNS

La FREMM Aquitaine suivant le BPC Dixmude photo DCNS

24/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Au premier semestre 2013, DCNS a vu chuter ses prises de commandes. Mais la possible signature avant la fin de l'année du contrat de rénovation des frégates saoudiennes Sawari 1 (LEX) devrait regonfler les voiles du groupe naval.

 

DCNS peut voir venir. Même si la situation actuelle n'est pas satisfaisante en termes de prises de commandes, elle est loin d'être inquiétante. Le groupe naval a engrangé des commandes représentant un montant total de 578 millions d'euros au premier semestre 2013 (contre 813 millions au premier semestre 2012). Le carnet de commandes de DCNS s'établit à 13,23 milliards d'euros à la fin du premier semestre 2013 (contre 14,2 milliards à la fin du premier semestre 2013). Il représente aujourd'hui "plus de quatre années d'activité", pércise le groupe dans un communiqué publié mardi.

Bref, il n'y a pas le feu au lac. D'autant que l'on reparle avec beaucoup d'insistance du contrat LEX (Life Extension Sawari 1) en Arabie saoudite pour la rénovation des frégates Sawari 1. Selon des sources concordantes, ce contrat d'un montant de 1 milliard d'euros environ pourrait être signé assez rapidement, en tout cas d'ici à la fin de l'année. Mais prudence car plusieurs fois attendu par Paris, il n'a jamais été concrétisé. Un tel contrat embellirait bien sûr le bilan commercial de 2013. Au-delà, DCNS, qui est engagé dans plusieurs campagnes importantes à l'export, devra patienter plutôt en 2014 pour signer ou pas de nouveaux contrats export.

 

>> Lire aussi: DCNS: pourquoi le contrat LEX sur la modernisation des frégates saoudiennes est bloqué

 

Chiffre d'affaires en hausse mais résultat opérationnel en baisse

Le chiffre d'affaires atteint 1,63 milliard d'euros (contre 1,4 milliard au premier semestre 2012). Cette croissance résulte de l'exécution de programmes industriels tant pour la France (frégates FREMM, sous-marins Barracuda et maintenance de la flotte de navires de premier rang de la Marine nationale) que pour l'international (notamment Brésil, Inde et Russie). Le PDG de DCNS, Patrick Boissier, cité dans le communiqué, s'est réjoui d'avoir "au cours du premier semestre 2013, de nouveau enregistré une croissance de notre chiffre d'affaires, ce qui confirme notre potentiel de développement.

Mais, a-t-il ahouté, "notre résultat opérationnel, impacté par certaines difficultés opérationnelles et par l'intensification de nos investissements en R&D, n'a pas connu la même croissance". Le résultat opérationnel courant avant amortissement des écarts d'évaluation s'élève à 95 millions d'euros (soit 5,8 % du chiffre d'affaires) au premier semestre 2013 contre 98 millions (soit 7 % du chiffre d'affaires) l'année passée.

Selon le communiqué de DCNS, le groupe connaît des difficultés opérationnelles sur certains projets industriels, principalement dans le nucléaire civil. Certains contrats signés auraient occasionné des pertes dans cette nouvelle activité pour le groupe (EPR de Flamanville, Chine). C'est le prix à payer de la courbe d'apprentissage, explique-t-on chez DCNS, qui va mettre des équipes dédiées à cette activité et ne plus faire jouer la polyvalence. Le groupe doit également adpater sa façon de travailler aux méthodes en cours dans le nucléaire civil.

 

Des effectifs en hausse

Enfin, DCNS accélère également ses investissements en Recherche et Développement (R&D) par rapport à ceux du premier semestre 2012 pour prendre une longueur d'avance technologique sur ses marchés. Pour autant, le groupe a réagi en engageant un plan d'actions "afin d'améliorer la situation en matière de rentabilité". Le groupe veut notamment réduire les frais fixes et les dépenses courantes, sans pour autant toucher aux effectifs. Fin juin 2013, ils s'établissaient à 13.511 équivalents temps plein (contre 12. 987 à la fin du premier semestre 2012).

 

>> Lire aussi: Défense: quel avenir pour DCNS?

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:50
A soldier on operations in Afghanistan using the PRC-152 UHF radio in tactical satellite mode [Picture: Sergeant Barry Pope RLC, Crown copyright]

A soldier on operations in Afghanistan using the PRC-152 UHF radio in tactical satellite mode [Picture: Sergeant Barry Pope RLC, Crown copyright]

24 July 2013 Ministry of Defence

 

MOD has awarded a £45 million maintenance contract for the Armed Forces Bowman radio system that will secure up to 300 British defence jobs.

 

Bowman is a secure digital voice and data system which allows front line soldiers to communicate with colleagues and commanders on the ground, at sea, or in the air. It plays a vital role in Afghanistan, giving troops better awareness of any operational situation.

The contract awarded to General Dynamics UK to provide essential support for troops across the globe who use Bowman will secure 150 jobs at the company’s site in Oakdale, South Wales, while a further 150 jobs will be sustained across the supply chain.

Wincanton in Bicester, Exelis in Basingstoke and DRS in Farnham are among the larger firms set to benefit as well as small and medium-sized enterprises including Cablescan in Brough and AWE Electronics in Staffordshire.

Soldiers on operations in Afghanistan using the PRC-177F tactical satellite radio and the PRC-325 HF radio [Picture: Sergeant Barry Pope RLC, Crown copyright]

Soldiers on operations in Afghanistan using the PRC-177F tactical satellite radio and the PRC-325 HF radio [Picture: Sergeant Barry Pope RLC, Crown copyright]

Minister for Defence Equipment, Support and Technology, Philip Dunne, said:

General Dynamics have a proven record of delivering high quality support services to our Armed Forces. Bowman is a key communications asset, used by all 3 Services across the globe, enabling greater situational awareness and critically providing a secure system for information-sharing and communications.

This £45 million contract is a good example of how one of our prime contractors is working closely with UK-based small and medium-sized enterprises, helping to rebalance the economy and laying the foundations for lasting growth and shared prosperity in the defence industry.

Soldiers on operations in Afghanistan using the PRC-152 UHF ground-to-air radio [Picture: Sergeant Barry Pope RLC, Crown copyright]

Soldiers on operations in Afghanistan using the PRC-152 UHF ground-to-air radio [Picture: Sergeant Barry Pope RLC, Crown copyright]

One of the companies who will benefit from this contract, Cablescan, is responsible for repairing any electrical wiring in radios damaged on operations in Afghanistan and returning them to the front line.

Richard Willis, Managing Director at Cablescan, said that the Bowman contract would provide the company with a bedrock of sustainable work over the next 5 years that would boost company growth and create new jobs.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:50
Le ciel unique européen : enjeux et défis pour l’aviation militaire.

22.07.2013 Sous-lieutenant Golfier Patricia - Chargé d’études au CESA

 

En 1999, la Commission européenne met en lumière dans un communiqué l’urgence d’une réforme de la gestion du trafic aérien. Les nombreux retards, de nature opérationnelle et logistique, décriés par les compagnies aériennes et les passagers menaçant de s’accentuer grandement dans les cinq prochaines années, la Commission se penche sur le sujet. En cause, une saturation de l’espace aérien liée à la nécessité d’assurer la sécurité des vols, les techniques utilisées ne pouvant garantir la sécurité que d’un nombre limité d’avions dans un espace donné « sur base parfois de méthodes artisanales » . Pour répondre à ces nouveaux besoins, la création d’un Ciel unique européen est lancée. Quels en sont les teneurs et les enjeux ? (I) Si l’espace militaire et l’entraînement des forces restent une prérogative des États, l’utilisation de l’espace aérien est une préoccupation partagée par les civils et les militaires qui doivent travailler ensemble. Mais les préoccupations et les enjeux de ces deux « mondes » semblent parfois très éloignées. Avec le développement de l’Europe de la Défense, se pose ainsi la question de la mise en place d’un ciel militaire européen tenant compte de toute la spécificité de l’aviation militaire, notamment française, à travers l’exemple du drone Harfang (II).

 

Télécharger l’intégralité de l’article en pdf

photo Sirpa Air

photo Sirpa Air

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:45
British Army tests deployable simulation system in Kenya source army-guide.com

British Army tests deployable simulation system in Kenya source army-guide.com

19 July 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

Saab yesterday gave a live demonstration of its Deployable Tactical Engagement Simulation (DTES) system, which is used by the British Army for training is soldiers in Kenya and which is being promoted to the South African military.

 

The DTES system was designed to train a battlegroup with an opposing force (OPFOR) and a civilian population, Saab said. Each soldier carries simulation equipment, including a Personnel Detection Device (PDD) consisting of a laser-detector vest, GPS, communications with a tracking system and a link to a laser small arms transmitter (SAT). Each soldier’s weapon carries a laser sight that activates when the soldier fires a round (such as a blank training round). If another soldier gets hit by a laser shot, his PDD will indicate that he has been killed.

 

The entire training scenario is tracked via a computer in real time and data is sent to a command post, allowing for comprehensive after-action play-by-play review.

 

Saab demonstrated its DTES system at the Murrayhill Special Forces training facility outside Pretoria, as part of the Land Forces Africa conference this week. During the simulation, nearly a dozen South African National Defence Force (SANDF) soldiers approached a building in two Mamba armoured vehicles, before a simulated IED knocked out one of the Mambas (also fitted with a simulation system that marked it inoperable). The troops then dismounted and, moving through tall grass, approached the building. Firing hundreds of rounds at the enemy, they proceeded to capture their objective.

 

Saab is hopeful that the SANDF will order the DTES training system, which is attracting “considerable” interest from other nations. It is already in service with the British Army Training Unit Kenya (BATUK), which has been using it for combined training since August 2009. In April 2012 Saab was awarded a two year contract extension to continue offering the training service to the British Army.

 

As part of the agreements with the UK, Saab will provide the DTES service for five training periods each year with an option for two additional ones, with 98% availability. Brian Drummond, the manager of the Saab base site in Nanyuki, Kenya, who is responsible for all logistic support and maintenance, said they have achieved an average 99.7% availability rate by maintaining a buffer stock of equipment at the base site, having forward-deployed technicians from Saab in Sweden and Saab Grintek Defence in South Africa.

 

Saab also demonstrated some of its other technology at Murrayhill, including a throwable unmanned aerial vehicle (UAV) and a hexacopter UAV. Also on display was the company’s Chaka command and control system.

 

“By lending technological support to the British Army in Kenya or providing logistics and infrastructure to the SANDF, we are extremely pleased, as Saab South Africa, that our contribution is assisting defence forces fulfil their mandates,” stated Magnus Lewis-Olsson, CEO of Saab Grintek Defence.

 

He was referring to Saab’s involvement in Operation Corona, the SANDF’s border patrol initiative, which necessitates army training camps along the northern and eastern border between South Africa and Zimbabwe and Mozambique. Saab is currently engaged in upgrading operational base facilities for the SANDF, following the re-launch late in 2012 of the upgraded and expanded Operational Base Madimbo. This base, east of Musina near the Zimbabwe border, is the first of a number to be modernised and improved since the SANDF assumed responsibility for border security.

 

Operational Base Madimbo includes a command centre, airstrip, a parade ground, water purification facilities, and new medical and two way radio battery charging facilities. Roads, the electrical supply, and sewerage systems, and a vehicle wash bay with oil and water separators were upgraded, while new messes with enlarged kitchen, laundry and recreation facilities were installed. The base also includes a new military police facility.

 

Saab has camp building experience on peacekeeping operations, having assisted the African Union and the United Nations on the continent. One mission has seen Saab setting up a complete turn-key camp solution in the horn of Africa. In the same multilateral environments, Saab said it has successfully provides explosive ordance disposal products in East and West Africa for training of and for safe unexploded ordance and IED (Improvised Explosive Device) destruction purposes. The company has also provided maintenance, repair and overhaul activities for vehicles, generators, water purification plants, air-conditioning units and patrol boats.

 

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:45
Mali : opération Netero

13/07/2013 Sources : EMA

 

Du 24 Juin au 9 juillet 2013, plus de 600 militaires de la force Serval ont participé à l’opération Netero dans la régionEst de Gao, dans une zone couvrant plus de 10 000 km².

 

Cette opération avait pour objectif la reconnaissance et le contrôle de la zone dans le but de détruire et désorganiser les réseaux terroristes.

 

Durant les deux semaines de l’opération, la force Serval a déployé 3 compagnies du GTIA Désert, appuyées par les hélicoptères du GAM, des éléments génie de fouille opérationnelle, des moyens de renseignements (DRAC, drone Harfang, un avion de patrouille maritime Atlantique 2) et des patrouilles de Mirage 2000D.

 

Mali : opération Netero

Les militaires de la force Serval ont conduit cette opération de façon conjointe avec environ 200 militaires nigériens appartenant au bataillon de la MINUSMA stationné à Ménaka, et 80 gendarmes des forces de défense et de sécurité malienne (FDSM). Du fait de la localisation de l’opération, le bouclage du sud de la zone, à la frontière avec le Niger, a été opéré en coordination avec les forces armées nigériennes.

 

 Une partie des forces engagées dans l’opération a fait mouvement depuis Gao, vers le Sud-Est de la zone en direction d’Asongo, avant de s’infiltrer dans les vallées et de remonter vers le Nord. Simultanément, le reste des forces a bouclé par héliportage l’ensemble de la zone à l’Est, à l’Ouest.

 

Du fait de la dimension de la zone, les actions ont été menées de façon décentralisée,  tout en ayant la capacité de rapidement se regrouper en fonction des renseignements recueillis. Les militaires ont mené une succession de fouille et de recherche sur les différents objectifs.

Mali : opération Netero

Au bilan, la force continue de mener des opérations dans la durée, malgré des conditions météorologiques très dures. Plusieurs caches d’armes et de matériels ont été découvertes avec de l’armement de petit calibre, quelques milliers de cartouches de petit calibre, du matériel pour réaliser des attentats kamikazes,  du carburant, des moyens de transmission et 4 pick-up.

Mali : opération Netero

Cette manœuvre a démontré la capacité d’exploiter et de fusionner rapidement le renseignement acquis par les différents capteurs et d’ensuite réorienter la manœuvre.

 

La durée de l’opération a également permis aux forces maliennes ainsi qu’à celles de la MINUSMA de marquer leurs présences dans la région et de renforcer des liens avec la population.

Mali : opération Netero

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains relevant désormais de la MINUSMA.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:45
Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

13/07/2013 Sources : EMA

 

Depuis le1er juillet 2013, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a pris le relais de la MISMA. La force Serval a maintenu ses 7 détachements de liaison et d’appui (DLA) insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA.

 

Depuis deux mois, un DLA est déployé auprès de la Force Armée Tchadienne d’Intervention au Mali (FATIM) basé à Tessalit. Composé d’une vingtaine de militaires français appartenant principalement aux commandos parachutistes de l’Air (CPA 30), le DLA poursuit ses missions aux côtés du bataillon Tchadien dans le nord du Mali.

 

Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

Leur mission est de contribuer à la bonne coordination entre les forces françaises et celles de la MINUSMA opérant dans une même zone. Ils sont également en mesure de mettre en place un appui au profit des forces africaines dans différents domaines : renseignement, logistique, appui feu, et appuis spécialisés éventuellement.

Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

Le DLA FATIM est composé d’une équipe commandement et logistique, d’une équipe opérationnelle de déminage (EOD), d’une équipe de guidage aérien, d’une équipe médicale et d’un élément de liaison et de contact. Ils sont donc en mesure de délivrer et de coordonner les appuis feux au profit du bataillon Tchadien de la MINUSMA et de fournir un appui spécialisé avec une équipe de démineurs composée d’un spécialiste cynophile et de son chien.

Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

Ainsi, les commandos de l’armée de l’air du CPA 30 mènent régulièrement des patrouilles conjointes dans Tessalit et ses alentours ainsi que des opérations de fouille en coordination avec les prévôts tchadiens. Ensemble, ils participent aussi à la garde de la plateforme militaire de Tessalit.

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:55
Des mauvais chiffres pour l’industrie française de l’armement

23 juillet 2013 Par Myriam Berber - RFI

 

Les exportations d'armes françaises en 2012 sont en nette baisse.

 

Les exportations d'armes françaises en 2012 sont en nette baisse par rapport à l'année précédente. Résultat : la France perd sa place de quatrième exportateur mondial, dépassée par Israël. C'est ce que révèle le rapport au Parlement du ministère de la Défense, publié le lundi 22 juillet 2013.

 

Depuis le record de 2009, avec plus de huit milliards d'euros d'exportations, les entreprises françaises de défense ont vu leurs ventes à l'étranger divisées par deux. L'année dernière, ces exportations sont passées sous la barre des cinq milliards d’euros. Un chiffre en baisse de 26% par rapport à l'année précédente.

 

La France se maintient dans le « Top cinq » des exportateurs mondiaux, mais très loin derrière les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne et Israël. En 2012, la région Asie-Pacifique est la principale destination des exportations françaises, avec plus de la moitié des prises de commandes.

 

Missiles air-air et corvettes

 

Avec 1,2 milliard d'euros de commandes, l'Inde est devenue en 2012 le premier partenaire commercial de la France. Viennent ensuite l'Arabie saoudite avec 636 millions, la Malaisie avec 461 millions, les Etats-Unis avec 208 millions et la Russie avec 185 millions.

 

En 2012, les principales commandes ont concerné des missiles air-air pour l'armée indienne, des corvettes pour la Malaisie et des équipements pour l'Arabie saoudite. En dehors de cela, les gros contrats sont de plus en plus difficiles à décrocher pour l'industrie française d'armement.

 

De nombreux petits contrats

 

Plusieurs facteurs expliquent ce recul. D’abord, le faible nombre de contrats de plus de 200 millions d’euros, au profit des petits contrats de 50 millions d'euros. Ensuite, la forte concurrence des Etats-Unis qui essaient de compenser les baisses de commandes nationales en décrochant des marchés à l'exportation. Enfin, la montée en puissance des pays émergents, et notamment de la Chine, de la Corée du Sud et de la Turquie.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:55
Autonomous Underwater Vehicles (AUV) légers

Autonomous Underwater Vehicles (AUV) légers

23/07/2013 Marine nationale

 

Actuellement, la Marine procède à des essais sur l’Autonomous Underwater Vehicles (AUV) légers dans la perspective d’en recevoir 6 dans les mois à venir. À ce stade, les essais sont concluants.

 

2 mètres et 70 Kilos, voici les mensurations de l’AUV Alister 100. Ce seront bientôt les premiers drones sous-marins de guerre des mines dans la Marine nationale. Ils seront utilisés par les GPD en priorité dans le cadre d’opérations avancées (de type Very Shallow Water ou chenal d’assaut) et de déminage portuaire, et dans des tâches de levés de fonds et de reconnaissance.

ALISTER 100 - ECA Robotics

ALISTER 100 - ECA Robotics

Fin 2010, un marché avait été notifié par La Direction Générale de l'Armement afin d’en approvisionner six au profit des Groupes de Plongeurs Démineur. Techniquement, deux marins, positionnés sur une cale ou à bord d'une embarcation pneumatique, suffisent à le mettre en œuvre. Composé de matériel de pointe, ce véhicule sous-marin aura une très grande précision de navigation. Cette dernière facilitera le travail dans des milieux étroits comme les chenaux ou bras de mer. Cette même précision sera un atout majeur lors  des échanges d’informations avec d’autres systèmes de combat guerre des mines. Quant au sonar de type Klein, il permettra de travailler selon différentes fréquences afin de privilégier au choix, la distance de détection ou la définition des images obtenues.

 

Le marché prévoit la livraison échelonnée des six premiers AUV Alister 100 d’ici la fin de l’année 2013. Après l’actuelle phase de recette, l’état-major de la Marine devra prononcer l’admission au service actif de ce matériel avant de pouvoir l’utiliser en mission.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:50
La RAF dote ses Eurofighter de bombes Paveway IV à guidage laser
15 juillet 2013 par Optro & Défense
 

En collaboration avec Raytheon, BAE Systems a réalisé une série d’essais aboutissant à la qualification des bombes à guidage laser de type Paveway IV sur Eurofighter Typhoon, dotant ainsi ce chasseur de capacitées améliorées dans ses missions air-sol. La mise en avant du caractère multirôle de l’avion intervient après la même démarche adoptée le Rafale de Dassault avec les AASM à guidage laser il y a quelques temps.

 
Dorénavant, les Eurofighter «Typhoon II» de type IPA6 de la Royal Air Force pourront mettre en oeuvre jusqu’à 6 bombes guidées Paveway IV d’un poids unitaire de 226 kg (500 lb) . Ce type de bombe est déjà en service sur les avions de combat Panavia Tornado GR4 de la RAF et équipera plus tard les F-35B de Lockheed-Martin qui seront en dotation au Royaume-Uni.

 

La RAF dote ses Eurofighter de bombes Paveway IV à guidage laser

Le programme P1Eb, Phase 1 d’amélioration des Typhoon comprend l’intégration de nouvelles armes, y compris les Paveway IV et les EGBU-16, Enhanced « Paveway II » GBU-16 dans le cadre du programme anglais PGB (Precision Guided Bomb). L’intégration d’un pod de désignation laser (LDP) devrait intervenir ultérieurement sur la tranche 2. Les essais d’intégration des Paveway IV ont débuté en 2011 avec un premier tir réussi en mars de cette même année. Ce premier test a été suivi, par une campagne de 15 sorties qui ont permis d’évaluer la libération en toute sécurité de la munition depuis un Eurofighter selon plusieurs configurations.

Sources :
- communiqué de presse officiel du 3 juillet 2013 de BAE Systems
- communiqué de presse officiel du 7 mars 2011 de BAE Systems

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:45
photo EMA

photo EMA

07/2013 Gilbert Maoundonodji* -- sciencespo.fr

 

Le 16 janvier 2013, c’est par un message du président de la République du Tchad à l’Assemblée nationale sur la crise malienne, que l’opinion nationale et internationale apprenait officiellement l’envoi des militaires tchadiens au Mali. Une décision souhaitée, voire encouragée par la France qui, quelques jours auparavant, avait eu l’audace de lancer l’opération SERVAL pour stopper la progression vers le sud malien des groupes terroristes et djihadistes.

 

Cette décision d’envoyer des troupes en opérations extérieures, à plus de deux mille kilomètres de son territoire national, est également saluée par une large majorité des opinions publiques africaines qui commençait à être sérieusement agacées par les tergiversations de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les atermoiements onusiens. Pourtant, on est en droit de se demander quels sont les objectifs déclarés et les buts poursuivis par le Tchad à travers cette intervention ? Dans la poursuite de quels intérêts vitaux ce pays, classé parmi les plus pauvres au monde malgré la manne pétrolière, mobilise-t-il plus de deux milliers de ses militaires d’élite, deux cent quarante véhicules de transport de troupes et de ravitaillement pour soutenir une opération aux contours mal définis et très risquée, puisqu’il ne s’agit pas d’une guerre conventionnelle mais asymétrique ?

 

Dans les lignes qui suivent, outre la mise en exergue des raisons officielles et objectifs déclarés de cette intervention, nous tenterons de décrypter les motivations réelles, susceptibles de révéler, d’une part, les véritables enjeux de l’intervention des troupes militaires tchadiennes au Mali ; et d’autre part, de montrer en quoi elle apporte un éclairage tout particulier sur les faiblesses d’un Etat, certes, « post-conflit » mais tout aussi fragile. Des faiblesses qui, elles, sont sources potentielles de déstabilisation et constituent les limites objectives de la volonté du Tchad d’être une puissance militaire régionale.

 

Les raisons officielles et les objectifs déclarés de l’intervention militaire

 

Dans le message présidentiel à l’adresse de la représentation nationale tchadienne, le cadre du déploiement des Forces Tchadiennes en Intervention au Mali (FATIM) est tout tracé. Parmi les raisons avancées, l’on a tout d’abord invoqué l’appartenance du Tchad et du Mali à la région sahélienne ainsi qu’à des organismes communs de coopération comme le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et ensuite, la mise en exergue d’un « intérêt de réputation » du Tchad : " les forces de défense et de sécurité sont aguerries dans les combats du désert. L’armée tchadienne est, non seulement aguerrie et professionnelle, mais elle est aussi et surtout beaucoup respectée pour ses hauts faits d’armes. Le théâtre actuel des opérations, le Sahel, n’a aucun secret pour elle », peut-on lire dans la presse présidentielle.

 

De plus, dès le déclenchement de cette crise, il y a plus de neuf mois, des sollicitations plus ou moins ouvertes ont été adressées au Tchad pour une intervention en faveur des autorités légales du Mali. « L’attention accordée ainsi à notre pays » (dixit Idriss Déby), poursuit le message présidentiel aux députés, « est, certes, l’expression d’un signe de considération pour les efforts déployés en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique, mais en même temps elle nous commande de faire preuve de beaucoup de responsabilités en tant que nation située au cœur du continent. En outre, depuis le 11 Janvier 2013, des regards sont constamment tournés vers nous pour scruter le moindre signe de réaction de notre part par rapport au déclenchement, par la France, de l’Opération SERVAL, au Mali. Par conséquent, le Tchad ne pourrait continuer à garder le silence. Il ne peut se soustraire à son obligation de solidarité vis-à-vis du peuple malien. C’est la raison pour laquelle j’ai donné l’accord du Tchad à la demande des autorités françaises pour que la mission Epervier puisse être mobilisée au profit de l’opération SERVAL à partir de notre territoire ».

 

Par ailleurs,  « Nous avons pris la décision de déployer sur le sol malien un contingent de l’Armée Nationale Tchadienne pour soutenir les efforts de la communauté internationale en vue de la restauration de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République du Mali. Nous avons ainsi agi conformément à la résolution 2085 du 20 Décembre 2012 du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant le déploiement de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA), aux appels de l’Union Africaine et à la demande expresse en date du 14 Janvier 2013 du président de la République du Mali».

 

Telles sont les raisons officielles de l’intervention militaire tchadienne au Mali. Celle-ci vise-t-elle réellement à satisfaire des objectifs d’intérêt national ? Quelle est la validité de ces justifications ?

 

L'intervention militaire tchadienne au Mali : enjeux et limites d'une volonté de puissance régionale

Un objectif géopolitique : lutter contre les groupes djihadistes pour éviter la contagion islamiste du Tchad

 

Pour un pays comme le Tchad, un « Etat-tampon idéologique », traversé par des clivages de toutes sortes (ethnique, régional, confessionnel, etc.) et où la donne religieuse a été un facteur de communalisation ayant permis de mobiliser des coreligionnaires pendant la guerre civile de 1979-1982, la présence des FATIM au Mali poursuit un objectif géopolitique : lutter contre les groupes terroristes (AQMI, MUJAO, ANSAR EDDINE) et prévenir la contagion islamiste du Tchad. Car, dans la perception et l’analyse des dirigeants tchadiens, si rien n’est fait, cette crise malienne aura de graves répercussions sur les régions du Sahel et du Sahara et constituerait plus largement une menace pour la paix et la sécurité régionales et internationales.

 

Certes, pour beaucoup d’observateurs et d’analystes, les menaces des groupes terroristes sur le Tchad ne seraient pas réelles et les risques de contagion minimes (Magrin, 2013). Aussi, cette intervention ne viserait-elle que la recherche et la reconnaissance d’un statut de puissance régionale en devenir. Ce qui n’est pas tout à fait faux, si l’on se réfère à certaines déclarations des autorités tchadiennes : « La paix et la stabilité retrouvées, le Tchad doit assumer son statut dans la sous-région et en Afrique. Le Tchad est un grand pays au cœur du continent et il doit jouer pleinement son rôle ».

 

Pourtant, dans un cas comme dans l’autre, il y a des faits et des évidences qui confortent l’option du Tchad d’envoyer un contingent au Mali. En effet, dans un passé pas si lointain, l’un des chefs islamistes et djihadistes algérien, Abdelrazak El Para, du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), a été capturé dans le désert tchadien aux confins des montagnes du Tibesti. Or, les crises libyenne et malienne ont eu pour corollaire la dissémination des armes et l’absence de contrôle sur les frontières nationales. La porosité de celles-ci s’est encore accrue. De plus, il y a la proximité du Tchad avec le septentrion nigérian, où sévit Boko Haram dont le combat est religieux et les principales cibles sont les chrétiens. Dans ces conditions, une attaque kamizake d’un illuminé djihadiste au Tchad raviverait les tensions interconfessionnelles.

 

Un enjeu géostratégique : la quête d’un statut de puissance militaire régionale

 

A la lumière de l’enjeu géopolitique, le bien fondé de l’intervention militaire d’un contingent de l’armée nationale tchadienne au Mali n’est pas ici en cause. Ce qui pose problème, c’est le désir du Tchad d’être reconnu par la communauté internationale comme une puissance militaire régionale. C’est une aspiration légitime pour tout acteur étatique qui ambitionne de jouer un rôle sur la scène régionale et internationale. Mais le Tchad a-t-il les moyens de ses ambitions dans un contexte où la situation sociale de sa population requiert une meilleure allocation des ressources pétrolières pour lutter contre la pauvreté ?

 

Comme on a pu le constater, l’absence d’évaluation préalable des charges et dépenses liées à cet engagement ainsi que des conséquences prévisibles en termes de pertes en vies humaines sont les raisons qui ont poussé un député tchadien, qui plus est de la majorité présidentielle, a demandé que le Chef du Gouvernement rende compte de la situation à l’Assemblée nationale. C’est ainsi que le 15 avril, le Gouvernement s’est rendu à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions des élus et faire le point sur la situation des FATIM.

 

L'intervention militaire tchadienne au Mali : enjeux et limites d'une volonté de puissance régionale

Dans sa communication aux députés, en réponse à cette interpellation, le Premier ministre a non seulement fait état du coût humain de cette intervention militaire qui se chiffrait alors à trente-six morts et soixante-quatorze blessés. Il a également mis l’accent sur le coût financier de cette opération pour le Tchad. En effet, en trois mois de présence des FATIM sur le terrain, les dépenses se chiffrent à 56 737 120 195 Francs CFA avant de préciser que les prévisions de dépenses pour une période de 12 mois sont de 90 321 953 893 FCFA. Qui paie la facture, s’est indigné un député ?

 

Selon le Premier ministre tchadien, en dehors de quelques appuis logistiques de certains pays dont la France, la République du Congo, le Soudan, la Chine, les Etats-Unis, l’essentiel des moyens utilisés provient des ressources nationales du budget de l’Etat. Si l’intervention militaire tchadienne au Mali s’inscrit, certes, dans le cadre de la MISMA, cette opération internationale, autorisée par le Conseil de sécurité des Nations Unies, n’est pas une opération de maintien de la paix classique budgétisée. Par conséquent, les dépenses du Tchad ne sont pas assurées sur le budget onusien. Ces dépenses passeront-elles alors par pertes et profits ? Le Tchad espère se faire rembourser sur le Fonds fiduciaire dans le cadre de la future mission internationale sous mandat onusien, pour laquelle d’ailleurs il a échoué dans sa tentative d’obtenir le commandement des opérations.

 

Une intervention risquée et vectrice potentielle de déstabilisation

 

Face à cette situation, l’opinion nationale a commencé à s’inquiéter. C’est ainsi que, par une résolution prise le 15 avril 2013, à la suite de l’interpellation du Premier ministre par une question écrite d’un député du parti au pouvoir, l’Assemblée nationale a demandé au gouvernement de la République du Tchad de préparer, dans un délai raisonnable, le retrait des FATIM. En outre, elle lui a demandé de définir les modalités de réparation civile pour les familles des soldats décédés ainsi que pour les blessés. Enfin, elle a recommandé au gouvernement de faire apprécier à sa juste valeur, par les Nations Unies et l’Union africaine, les effets humains, matériels et financiers de l’engagement du Tchad au Mali.

 

Aujourd’hui, dans une région sahélo-saharienne en crise, le Tchad est perçu comme un ilot de sécurité et présenté comme l’épicentre de la stabilité régionale. Pourtant, si la fin de la guerre par procuration que se sont livrée le Tchad et le Soudan entre 2005 et 2010 a apporté un semblant de paix, les problèmes internes au Tchad n'ont jamais été réglés (Debos, 2013). La mauvaise gestion des ressources du pays, la corruption systémique qui gangrène tous les pans de l’économie, l'impunité dont bénéficient les proches du régime, les pratiques illégales et violentes de certains militaires ainsi que la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité de la population, qui aujourd’hui vit avec moins d’un dollar par jour, constituent autant de sources d’insécurité et de facteurs potentiels de déstabilisation.

 

*Gilbert Maoundonodji, juriste et politologue, auteur de Les enjeux géoplitiques et géostratégiques de l’exploitation du pétrole au Tchad, (Presses universitaires de Louvain 2009)

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:40
SU-35 photo RP Defense

SU-35 photo RP Defense

MOSCOU, 23 juillet- RIA Novosti

 

Le groupe Sukhoï arrive en tête de liste des constructeurs russes d'avions de combat et occupe la 43e place pour le volume des ventes dans le classement établi par le magazine américain Defense News.

 

"Le magazine militaire Defense News a publié une étude annuelle du marché mondial des armements pour 2012. La place la plus élevée parmi les constructeurs russes de matériel aéronautique de guerre revient de nouveau au groupe Sukhoï. Le groupe s'est placé à la 43e position du classement établi selon le volume des ventes", lit-on dans un communiqué de Sukhoï.

 

Le top 100 comprend deux autres constructeurs aéronautiques russes: le consortium Irkout (62e place) et le fabriquant de chasseurs MiG (93e place).

 

"Le magazine Defense News constate que dans son ensemble, le volume des  ventes réalisées en 2012 par les 100 plus grands producteurs d'armements ont chuté de 3%. Seule la Russie a enregistré une augmentation substantielle de ses exportations d'armes", souligne le communiqué.

 

Selon le document, "les succès notables des sociétés russes s'explique dans une large mesure par la hausse des exportations qui ont plus que doublé depuis 2005".

 

Le consortium américain Lockheed Martin arrive en  tête du top 100, suivi de Boeing et du groupe britannique BAE Systems.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:35
JDS Kashima passes Fort Blockhouse, Gosport, as she enters Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

JDS Kashima passes Fort Blockhouse, Gosport, as she enters Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

23 July 2013 Ministry of Defence

 

Three Japanese warships have arrived in Portsmouth for a 4-day visit to help forge closer links with the Royal Navy.

 

The ships belong to the Japanese Maritime Self-Defence Force Training Squadron and are visiting as part of a 5-month global deployment.

The squadron comprises training vessel Japanese Defence Ship (JDS) Kashima, 2 destroyers – JDS Shirayuki and JDS Isoyuki, and 180 cadets.

After anchoring in the Solent overnight on Sunday, 21 July, the vessels arrived in the naval base on Monday, with JDS Kashima firing a 21-gun salute as she approached Southsea. The saluting gun at Fort Blockhouse, Gosport, responded in similar fashion.

JDS Isoyuki passes the submarine escape training tank tower of Fort Blockhouse as she enters Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

JDS Isoyuki passes the submarine escape training tank tower of Fort Blockhouse as she enters Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

The cadets’ stay in Portsmouth includes visiting the Royal Navy’s marine and air engineering facilities at HMS Sultan in Gosport, and experiencing operations room and bridge simulators at HMS Collingwood in Fareham.

Naval history is also on their itinerary, with visits to the Naval Historical Branch at the naval base and Portsmouth Historic Dockyard.

JDS Shirayuki passes the stern of JDS Isoyuki as the former enters Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

JDS Shirayuki passes the stern of JDS Isoyuki as the former enters Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

Commander Jeff Short, who has helped to arrange the visit, said:

The Royal Navy has a lot in common with the Japanese Maritime Self-Defence Force. We have engaged as maritime nations since 1613 and exchanged students for the last 150 years.

More recently, we have worked together on counter-piracy operations in the Indian Ocean and we share common equipment such as the Merlin helicopter.

While we may be separated by geography, we are joined by the sea and, just as importantly, by our similar ethos and doctrine. This visit is eagerly anticipated by the Royal Navy and the interaction of the Japanese cadets with our young officers at Sultan and Collingwood will be one of many highlights.

Japanese sailors line the deck of their ship as they enter Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

Japanese sailors line the deck of their ship as they enter Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

Rear Admiral Fumiyuki Kitagawa, who is embarked on JDS Kashima, said:

Japan and Great Britain have a history going back hundreds of years. The Royal Navy was the model for the foundation of the Japanese Navy so we are very pleased to be here. One of our first priorities is to absorb a bit of history by going around HMS Victory and the capital, London.

The public can also get involved with the visit by climbing on board JDS Isoyuki when she opens up her gangway free of charge to visitors on Wednesday 24 July between 10am and 4pm. And the squadron’s embarked 40-strong military band will be performing the same day next to HMS Victory between 12:30pm and 1:30pm.

The squadron – which last visited Portsmouth in 2008 – departs at 9am on Thursday 25 July.

JDS Shirayuki passes the stern of JDS Isoyuki in Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

JDS Shirayuki passes the stern of JDS Isoyuki in Portsmouth Harbour [Picture: Leading Airman (Photographer) Simmo Simpson, Crown copyright]

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:35
Scorpene-class submarine

Scorpene-class submarine

 

 

23 juillet 2013 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

C’est officiel : les jours moroses ne sont pas terminés pour le projet indien de sous-marins Scorpène. Touché par des années de retard et les dépassements de budget qu’elles ont entraînés, le chantier naval Mazagon Dock de Mumbai a de nouveau manqué l’échéance, retardant encore l’objectif de la marine indienne de renforcer sa flotte sous-marine impuissante.

 

Les sous-marins de conception française, construits dans le cadre d’un contrat de transfert de technologie, ne pourront pas être mis en service en 2015, comme promis par le chantier. La nouvelle date prévue pour la livraison du premier des 6 sous-marins Scorpene est septembre 2016, avec l’espoir que les suivants soient mis en service au rythme d’un par an.

 

« Nous avons fixé la nouvelle date de livraison du 1er Scorpène à septembre 2016, » a confirmé le contre-amiral Rahul Kumar Shrawat, directeur du chantier Mazagon Dock Limited (MDL). Le contre-amiral Shrawat indique que la 3è série — et dernière — de 178 équipements de grande valeur — des équipements qui ont gagné une réputation peu glorieuse comme MDL-Procured Material (MPM) après que les procédures d’achat du chantier, lourdes et opaques, aient bloqué le projet pendant plus de 2 ans — a été commandée à DCNS en novembre dernier.

 

La commande a été faite auprès d’un seul fournisseur pour épargner au chantier le fardeau de devoir traiter avec de multiples fournisseurs étrangers. Cette procédure allie transparence garantie et facilité de gestion, précise le contre-amiral Shrawat pour expliquer le retard.

 

Cependant, la marine indienne est furieuse du non-respect persistant des échéances par le chantier. De hauts responsables craignent que, lorsque les Scorpène seront enfin mis en service, ils ne soient obsolètes. Les 3 premiers exemplaires ne seront même pas équipés de propulsion anaérobie, une technologie qui améliore grandement l’autonomie en plongée, soulignent-ils. Sans cette technologie, les sous-marins sont contraints de remonter en surface au bout de quelques jours pour recharger leurs batteries, là où ils sont le plus susceptibles d’être détectés.

 

Référence : The Hindu (Inde)

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:35
Défense: renforcement des relations entre le Vietnam et Singapour

23/07/2013 vietnamplus.vn

 

Le chef adjoint d'état-major général de l'Armée populaire du Vietnam, le général de division Vo Van Tuân, a reçu mardi à Hanoi le lieutenant-général Chieng Siak Kian, chef du Département de politique de l'Armée de Singapour, en visite de travail au Vietnam.

 

Les deux parties ont vivement apprécié les résultats de la coopération bilatérale dans la défense ces derniers temps, réaffirmant que le développement de telles relations entre les deux pays contribue au maintien de la paix dans la région.

 

Dans l'avenir, les armées des deux pays continueront de renforcer leurs échanges de délégations de tous échelons, et d'organiser des échanges entre jeunes officiers. La partie singapourienne continuera de recevoir des cadets vietnamiens, d'approfondir sa coopération dans l'entraînement au sauvetage maritime et à la navigation maritime, ainsi que de partager des expériences dans la participation à des missions de force de maintien de la paix de l'ONU

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:30
L'Egypte et Israël déconseillés aux militaires russes habilités secret défense

MOSCOU, 23 juillet - RIA Novosti

 

Les militaires russes ayant accès aux documents top secret ne pourront plus se rendre en vacances en Egypte et en Israël, écrit le quotidien Izvestia du 23 juillet 2013.

 

Cette décision a été prise vu l'aggravation de l’instabilité politique dans ces deux pays, a-t-on expliqué à l'Etat-major des forces armées russes. "Le chef d'Etat-major général Valeri Guerassimov a approuvé la liste de pays où les militaires habilités secret défense peuvent passer les vacances. L'Egypte et Israël n'y figurent plus", déclare le porte-parole de l'Etat-major.

 

Il ajoute que la directive ordonne aux responsables, lors de la délivrance des autorisations au personnel, de "tenir compte de la situation militaro-politique et criminogène dans les pays d'accueil", ainsi que de ne pas laisser les officiers se rendre dans les pays inscrits sur la liste du ministère des Affaires étrangères (MAE) déconseillés aux Russes.

 

La liste en question comprend 39 pays où les officiers habilités secret-défense sont autorisés à se rendre : l'Abkhazie, l'Azerbaïdjan, Andorre, l'Autriche, l'Arménie, la Bulgarie, la Biélorussie, la Belgique, le Vietnam, la Hongrie, la Grèce, le Danemark, la République dominicaine, l'Inde, l'Indonésie, la Jordanie, l'Italie, Malte, le Maroc, la Moldavie, la Slovénie, la Slovaquie, la Pologne, l'Ukraine, la Norvège, Oman, les Emirats arabes unis, Cuba, Chypre, le Kazakhstan, la Thaïlande, la Turquie, la Tunisie, la Finlande, la France, la Croatie, le Monténégro, la République tchèque et la Suisse.

 

Un officier du renseignement ne pourra donc prendre ses congés que s’il indique l'un de ces pays dans la case "lieu". Il est à noter que les anciennes républiques soviétiques ne figurent pas toutes dans la liste : on note par exemple l'absence du Tadjikistan, du Kirghizstan, du Turkménistan, de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie et de la Géorgie, où les officiers ne seront pas autorisés à se rendre.

 

Konstantin Sivkov, premier vice-président de l'Académie des problèmes géopolitiques, pense que cette interdiction est justifiée.

 

"Les officiers habilités secret-défense pourraient être kidnappés par des combattants en arrivant dans une région instable et se voir soutirer des informations, d'autant qu'il existe aujourd'hui diverses méthodes psychotropes à cet effet. Par conséquent il est opportun et juste de prévenir le départ du personnel vers ces destinations", explique Konstantin Sivkov.

 

Selon lui les officiers russes ne doivent pas se rendre dans les pays où les positions des musulmans wahhabites sont fortes : l'Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie, la Syrie, la Libye, et même les USA. En revanche, les officiers n'ont rien à craindre dans les pays européens de l'Otan.

 

"Dans les pays de l'Otan les gens sont plus ou moins civilisés, contrairement aux Etats-Unis. L’alliance est très poreuse aujourd'hui, elle a été significativement affaiblie par les pays d'Europe de l'Est qui y ont adhéré", a fait remarquer l'expert.

 

Chypre fut le premier pays où les officiers du renseignement étaient autorisés à se rendre.

 

En 1996 le ministre de la Défense de l'époque Pavel Gratchev avait signé un ordre à cet effet. Les frais de voyage pour les officiers et les membres de leurs familles étaient pris en charge.

 

En 2006, le chef de l'Etat-major des forces armées russes Iouri Balouevski a approuvé une liste de 21 pays où les officiers habilités secret-défense pouvaient voyager : l'Arménie, l'Azerbaïdjan, Andorre, la Bulgarie, la Biélorussie, la Hongrie, l'Egypte, la Grèce, l'Espagne, l'Italie, Chypre, la Chine, la Slovaquie, l'Ukraine, la Lettonie, les Emirats arabes unis, la Croatie, la Turquie, la Tunisie, la Finlande et la République tchèque.

 

En 2009, l'ex-ministre de la Défense Anatoli Serdioukov avait décidé d'interdire la sortie du territoire russe des officiers habilités secret-défense et avait ordonné de préparer une directive à cet effet. Mais cette directive n'a pas été signée. En 2011 Serdioukov avait tout de même signé l'ordre 250 en conformité avec lequel seul le ministre de la Défense pouvait donner l'autorisation aux officiers de se rendre à l'étranger.

 

Le 24 décembre 2012, le ministre Sergueï Choïgou a délégué à ses adjoints et aux chefs de l'appareil du ministère de la Défense le droit d'autoriser les officiers du renseignement à partir à l'étranger, se réservant ainsi la possibilité d'analyser les demandes de congés du personnel ayant accès aux informations confidentielles.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:30
Radar Ground Master 200 fabriqué par Thales

Radar Ground Master 200 fabriqué par Thales

23/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Un jour après la signature de deux satellites d'observation hyper sophistiqués, la France est à nouveau à l'honneur aux Emirats Arabes Unis. Thales remporte une compétition pour la fourniture de 17 radars Ground Master 200 pour un montant estimé à environ 250 millions d'euros.

 

La France est vraiment à nouveau en cour aux Emirats Arabes Unis (EAU). Après avoir remporté de haute lutte face à l'américain Lockheed Martin un contrat pour deux satellites d'observation de type Pléiades (Astrium et Thales Alenia Space), qui a été signé lundi, la France a gagné mardi une nouvelle belle commande aux Emirats, selon des sources concordantes. Thales a été retenu pour la fourniture de 17 radars de défense aérienne Ground master 200 (GM200). Le montant du contrat est estimé à environ 250 millions d'euros. Ce qui fait au total en deux jours un volume de contrats de l'ordre d'un 1 milliard d'euros pour la France aux Emirats.

 

Un signe vraiment tangible que la relation de confiance est rétablie entre la France et les Emirats. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui s'est démené pour obtenir le contrat des satellites d'observation, a expliqué avoir pris le temps d'établir un "dialogue serein et respectueux des intérêts des deux parties", où l'on admet que l'autre puisse avoir d'autres partenaires et fournisseurs. Et de préciser qu'il avait trouvé à sa prise de fonction en mai 2012 une relation "cassée: il y avait une rupture de confiance, il ne se passait plus rien".

 

Une compétition très dure

 

C'est une belle victoire pour Thales. Car à l'image du contrat des satellites, la compétition pour les radars a été tout sauf un long fleuve tranquille pour le groupe d'électronique. Les Emirats avaient lancé la compétition en 2009 à laquelle ont participé, outre Thales, le suédois Saab, l'italien Selex et EADS. En 2011, Abu Dhabi élimine Saab et Selex, puis au printemps 2012, EADS. Thales a gagné. Le groupe négocie le contrat et est tout près de le signer - le contrat est même paraphé - quand Saab resurgit avec une offre très compétitive (trop ?), qui séduit les Emiratis. Le groupe suédois propose de fabriquer un nouveau radar de défense aérienne localement avec l'industriel local Tawazun.

 

A l'été 2012, les négociations entre Abu Dhabi et Thales sont rompues. Les Emirats entament alors un nouveau round de négociations avec Saab et Tawazun. Mais au fil des discussions, ils découvrent que la proposition des deux partenaires est plus un coup de poker qu'un dossier bien établi. Surtout le devis proposé serait trois fois plus cher que celui de Thales. La coupe est pleine. En février, au salon de l'armement d'Abu Dhabi, IDEX), les Emiratis reviennent voir Thales après avoir rejeté la proposition de Saab et Tawazun. Cinq mois plus tard, Thales remporte une seconde fois la compétition.   

 

Limours et Ymare, esl deux sites principaux qui fabriquent le GM200

 

Le Ground Master 200 (GM200) est un radar de défense aérienne base couche, 3D tactique multi-missions à moyenne portée (200 kilomètres). Ce radar mobile est dédié à la protection des ressources clés et des forces déployées. Il est notamment fabriqué à Limours (Essonne) et à Ymare, près de Rouen (Seine-Maritime).

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