19 juin 2013
En dépit des conditions climatiques extrêmes et les premières tempêtes de sable, le GTIA Désert a mené l'opération Ceuze du 26 au 28 mai, à 70 km au Nord-Est de Gao.
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19 juin 2013
En dépit des conditions climatiques extrêmes et les premières tempêtes de sable, le GTIA Désert a mené l'opération Ceuze du 26 au 28 mai, à 70 km au Nord-Est de Gao.
MOSCOU, 28 juin - RIA Novosti
Le ministère russe de la Défense entend équiper toutes les brigades de missiles de l'Armée de terre de missiles tactiques Iskander-M d'ici 2018, a annoncé vendredi aux journalistes un porte-parole du ministère se référant au ministre Sergueï Choïgou.
"Nous entendons équiper de ce système de missiles (Iskander-M) toutes les brigades de missiles de l'Armée de terre", a déclaré le ministre.
Les missiles opérationnels tactiques Iskander-M de haute précision sont destinés à détruire différentes cibles terrestres, qu'il s'agisse de missiles, de l'artillerie à longue portée ou de systèmes antimissiles et de DCA. Ils ont une portée de 280 km.
28 juin 2013 par Léonard Lifar - ifrap.org
En plein débat sur l’incapacité des européens ou non à produire certains drones, l’Amérique poursuit sa course à l’excellence technologique avec l’édition du Darpa Robotic Challenge actuellement en cours. La célèbre Defense Advanced Research Projets Agency (DARPA) lance un appel à la création du robot du futur dans les armées.
Cette agence, très célèbre aux États-Unis, a été créée en 1958 en réplique à Spoutnik. Le but affirmé était que la technologie américaine devait être toujours supérieure à celle de ses ennemis. Depuis, cette agence du département de la Défense, très indépendante, a contribué à la création d’inventions qui ont révolutionné la technologie dans le monde militaire et civil comme l’Arpanet qui est devenu Internet ou encore le GPS.
Aujourd’hui, cette agence cherche à positionner les Américains au 1er rang dans le développement technologique des armes de demain dans les domaines de la cyberguerre, de la robotique, des nanotechnologies, du spatial.
Une structure dédiée à l’innovation de rupture
C’est une structure avec un fonctionnement horizontal très souple (2 niveaux hiérarchiques seulement) composée d’un petit effectif (environ 120 personnes) avec un turn-over de 5 ans environ. Mais plus que la structure, c’est véritablement le personnel qui la compose qui en fait une agence performante. Une ancienne directrice de la DARPA, Regina Dugan, avait décrit son organisation comme une « armée d’élite de geeks technophiles futuristes ».
Composé de scientifiques de très haut niveau, on exige de leur part une culture entrepreneuriale forte. Ce qui peut paraître un détail ne l’est pas du tout. En France, la direction générale de l’armement (DGA) est composée de personnes ayant quasiment passé toute leur carrière dans le secteur public, n’ayant jamais connu la stimulation du secteur privé poussant à l’impératif de concurrence et d’innovation permanentes. À la DARPA, on leur demande d’avoir cette envie de changer le monde, en s’investissant par tous les moyens nécessaires.
Ils reprennent le « catéchisme de Heilmeir » (du nom d’un ancien directeur) afin de favoriser l’innovation de rupture :
Les gestionnaires de programmes pour la DARPA doivent donc répondre à des critères mêlant excellence technique et grande confiance en l’avenir. Le caractère de ces personnes définit donc la culture de cette agence du département de la Défense (DoD) : la recherche d’innovation révolutionnaire (pas incrémentale), la collaboration et la multidisciplinarité, un goût développé du risque et une forte tolérance à l’échec.
Disposant d’un budget élevé (environ 3 milliards de dollars), la DARPA, par sa structure, consacre une très faible part de son budget à ses coûts de fonctionnement. L’essentiel est donc consacré à ses études et programmes. Néanmoins, la DARPA ne fait quasiment rien elle-même. Elle sous-traite à de multiples laboratoires universitaires et entreprises. Dans la possibilité des clauses de leurs contrats, la reprise d’applications dans la technologie civile est possible. Cela permet à ces entreprises d’avoir un grand avantage en termes de financement de leurs recherches. Ce processus permet de favoriser l’innovation duale, aux retombées militaires et civiles.
Le système français de R&T de défense : une amorce d’évolution ?
La France n’a plus les moyens de se lancer dans de grands programmes d’équipements comme dans les années 1960. Dans un contexte de fin de guerre froide et de baisse du budget de la Défense, Jean-Yves Helmer a réformé la DGA en 1996 en l’orientant vers de la recherche incrémentale, et en diminuant de 30% les budgets en R&T. Il a également supprimé la DRET (Direction de la Recherche et des Études Techniques), qui était la structure chargée de l’innovation de rupture au sein de la DGA.
La France n’est pas un pays très dynamique en termes d’innovation. Ce problème n’est évidemment pas spécifique à la Défense. L’innovation en France reste avant tout un problème culturel et structurel. Nous avons un État trop centralisateur, avec une résistance des structures dirigeantes au changement, peu favorable au brassage des compétences.
De plus, notre modèle de marché n’est pas du tout favorable aux PME innovantes. La structure économique favorise les grands groupes, et brime les PME. Les PME font face à de nombreuses difficultés : obstacles administratifs, relations difficiles avec les banques, liens de sous-traitance avec les grands groupes. Sans compter qu’au final, les grands groupes en France ont tendance à absorber rapidement toute PME qui émerge par son dynamisme et son innovation.
Différents freins à l’innovation ont également été identifiés dans un rapport des ingénieurs et scientifiques de France (« Les Cahiers ») : l’impératif de maîtrise des coûts et des délais ; une faible tolérance à l’échec dans notre culture française ; la recherche de rationalité et d’efficacité empêchant la naissance de réelles innovations.
Récemment, on a néanmoins vu une nouvelle forme d’approche par la DGA de cette question de l’innovation. Le 27 novembre 2012, celle-ci a lancé son premier « Forum Innovation » ayant pour objet la rencontre entre les experts de la DGA, les entreprises (particulièrement les PME) et les laboratoires de recherche. Le but était de permettre le dialogue entre ces différents milieux, la découverte des outils de financement de l’innovation de la DGA et la présentation d’une centaine de projets d’acteurs de l’innovation.
Le ministère de la Défense a également mis en place en novembre 2012 le « Pacte Défense ». Ce pacte a 4 axes principaux : la prise en compte des PME et ETI dans la stratégie d’achat du ministère, un soutien financier accru et consolidé aux PME pour la R&D, des conventions bilatérales pour favoriser la croissance des PME par un dialogue amélioré entre les industriels et le ministère, et le développement de l’action en région.
Il faut donc continuer dans cette voie-là en favorisant le développement de l’innovation duale (mode de gestion de l’innovation de Défense qui permet de faire des économies d’échelle et des externalités dans le secteur civil), procéder au rapprochement des normes civiles et militaires, continuer à décentraliser les structures d’innovation pour favoriser l’innovation en réseau.
Conclusion
Les récentes prises d’orientations du ministère dans la Défense vont dans le bon sens : remise au centre des préoccupations de l’innovation par la DGA (bien qu’elle ne soit pas particulièrement centrée sur l’innovation de rupture), un « pacte Défense » en faveur des PME.
Toutefois, il manque encore une structure avec cette ambition qu’à la DARPA de réellement révolutionner la technologie militaire. Deux grands défauts persistent encore dans l’approche de l’innovation de la défense française : un manque d’ouverture vers le secteur privé dans ces structures, un poids bureaucratique et centralisateur nuisant à l’innovation.
Si l’État doit apporter son concours financier à la R&D, il doit laisser aux structures en charge de l’innovation une grande autonomie et indépendance, avec des règles de fonctionnement souples. La rigidité des structures administratives françaises nuit à l’innovation. Le lancement de compétitions scientifiques par la DGA pourrait être un premier signe d’ouverture vers le secteur privé, annonçant le début d’une forme d’utilisation de « crowdsourcing » à la française.
DARPA Grand Challenge
Les Américains sont de grands amateurs de compétitions scientifiques. Ils sont persuadés de l’efficacité de la méthode dite de « crowdsourcing » (« les ressources de la foule ») : on part du principe que la solution peut venir de n’importe qui autour de nous et qu’il faut donc solliciter le plus grand nombre de personnes, car la diversité des contributeurs est source de qualité et d’innovation.
La première édition a eu lieu en 2004 : les équipes devaient concevoir un véhicule sans pilote, capable de parcourir un circuit dans le désert des Mojaves en moins de 10 heures. Puis l’édition a été rééditée en 2005.
En 2007, changement de décor : la compétition a eu lieu en ville, donnant le nouveau nom de DARPA Urban Challenge. Les trois premières équipes recevaient successivement 2 millions de dollars, 1 million et 500 mille dollars.
L’édition 2012 se nomme cette fois la DARPA Robotic Challenge où il s’agit de créer un robot de forme humaine capable d’exécuter de multiples tâches dans un environnement dangereux.
La prochaine édition sera le DARPA Spectrum Challenge
28/06/13 bourse.lesechos.fr (Dow Jones)
WASHINGTON (Dow Jones)--Le Pentagone étudie la possibilité de retarder l'un des ses programmes d'armement les plus coûteux et les plus controversés, celui de l'avion de chasse F-35, dans le cadre de mesures d'économies, selon des responsables de la défense.
Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a envisagé cette option dans le cadre d'un plan présenté par un groupe de travail sur la réduction des dépenses du Pentagone entre 2015 et 2020. Mais des responsables ont insisté sur le fait qu'aucune décision n'avait été prise et que des conseillers de Chuck Hagel avaient recommandé d'écarter cette option en soulignant que les économies potentiellement engendrées n'étaient pas suffisantes pour justifier une telle mesure.
Selon des analystes du secteur de la défense, retarder la production de l'appareil pourrait permettre au gouvernement américain d'économiser entre 1 et 2,5 milliards de dollars par an entre 2015 et 2019. Tout retard dans le programme pourrait cependant constituer un coup dur pour l'appareil et pour son fabricant, le groupe Lockheed Martin.
Des responsables de la défense américaine ont refusé de dire de combien de temps pourrait être repoussée la production du F-35, ni le montant des économies qui pourraient être réalisées par le Pentagone.
Selon les derniers rapports militaires du Congrés, l'avion F-35B destiné à la marine américaine (Navy) doit entrer en service en 2015. Une autre version de l'appareil prévue pour la Navy, le F-35C, doit entamer ses opérations en 2019.
-Julian E.Barnes, DOW JONES NEWSWIRES
(Version française Jérôme Batteau)
28 juin 2013 belgiandefence
À Strasbourg, le lieutenant-général Guy Buchsenschmidt est devenu ce vendredi 28 juin 2013 le chef de l'Eurocorps, structure militaire multinationale fondée en 1992 par la France et l'Allemagne. Il est le troisième Belge à accéder à cette prestigieuse fonction.
21 June 2013 Ministry of Defence
A Royal Navy Type 45 destroyer has used 2 helicopters on front line operations for the first time.
HMS Dragon doubled her effectiveness for 2 months during her maiden deployment, flying 2 Lynx helicopters from her flight deck.
The destroyer left Portsmouth in March with a single Lynx from 815 Naval Air Squadron aboard.
But Dragon also carried a spare air and ground crew – ready to look after HMS Monmouth’s helicopter when Dragon relieved the frigate to take over Gulf patrol duties.
A Lynx helicopter flies from HMS Dragon [Picture: Leading Airman (Photographer) Dave Jenkins, Crown copyright]
Monmouth’s helicopter was flown across and safely stowed in Dragon’s hangar where it underwent maintenance following its 6 months in the region.
Air Engineering Technician Petty Officer Matt Ferris said:
Dual aircraft operations has been a busy time for all. The maintenance hours were triple that of a normal flight due to Monmouth’s helicopter staying in theatre, and keeping up with the high flying tempo whilst having 2 aircraft.
A pair of Fleet Air Arm Lynx helicopters are operated from HMS Dragon [Picture: Leading Airman (Photographer) Dave Jenkins, Crown copyright]
Having 2 Lynx allowed one aircraft to carry out the ‘day job’ of surface searches and support to board and search operations, while the second helicopter involved itself with Royal Marines sniper team and rapid roping training, passenger transfers and, most importantly, picking up mail to bolster the morale of the 235-strong ship’s company.
And when a call came through from minehunter HMS Quorn that she needed equipment flown in from Bahrain, at the same time as a transfer of American sailors was planned, it meant that both helicopters were scrambled.
A Royal Marines boarding team from HMS Dragon fast ropes onto HMS Quorn from a Lynx helicopter [Picture: Leading Airman (Photographer) Dave Jenkins, Crown copyright]
Within 2 hours the helicopters were both back in the hangar being prepared for the next day’s tasking having completed their double mission. As the 2 months aboard Dragon came to an end, pilot Lieutenant Rob Gleave said:
It was a great opportunity to actually apply the training we receive in the UK and put it into practice.
As far as Dragon’s principal warfare officer, Lieutenant Commander Jason White, was concerned the double helicopter experiment was well worthwhile. He said:
Having 2 Lynx aircraft embarked on Dragon for this short period has allowed valuable experience to be gained and lessons learned throughout the ship which have been captured for the future.
The UK's third F-35 Lightning II aircraft takes off from Lockheed Martin's facility near Fort Worth in Texas [Picture: Master Sergeant Randy A Crites USMC (Retd)]
27 June 2013 Ministry of Defence
The third of the UK's F-35 short take-off and vertical landing Lightning II aircraft has arrived at Eglin US Air Force Base in Florida.
The aircraft will be used for pilot and maintainer training for the UK team currently based in the USA. At Eglin, pilots from the Royal Navy and RAF and ground crew are working alongside their US Marine Corps colleagues learning all they can about maintaining the aircraft and how to fly the platforms to get the best out of them.
Group Captain Harv Smyth, the UK’s Joint Strike Fighter National Deputy, said:
Today’s arrival of ‘BK-3’ is the latest step in delivering the F-35’s unprecedented capability to UK Defence.
With each passing day our Lightning II programme is maturing. In less than a year we have taken ownership of our first 3 aircraft and begun both pilot and engineer training.
The Lightning II truly represents a turning point for the UK’s combat air capability and will dramatically increase our ability to defend national sovereignty interests and ensure security around the globe.
The F-35 Lightning II is a fifth-generation fighter, combining advanced stealth with fighter speed and agility. More than 500 British suppliers will build 15% of each F-35 produced.
UK industry is responsible for numerous F-35 components including the aft fuselage, fuel system and crew escape system.
The BAE Systems Typhoon multi-role jet aircraft (library image) [Picture: Senior Aircraftman Ben Stevenson, Crown copyright]
20 June 2013 Ministry of Defence
British defence exports rose by 62% in 2012 – the largest increase for 5 years.
New figures published today by UK Trade & Investment’s Defence and Security Organisation (UKTI DSO) show that UK defence exports totalled £8.8 billion over the past year, a rise of 62% from 2011 in a global market that grew by 45%.
These results mean the UK maintains its position as the second most successful defence exporter after the United States. As in 2011, the UK continues to benefit from a strong defence supply chain, which contributed to the success in 2012.
Orders contributing to the strong results included Typhoon and Hawk aircraft. The Typhoon programme alone supports an estimated 8,600 jobs in the UK, across companies including BAE Systems, Rolls-Royce and SELEX Galileo and their supply chains – with an estimated further 1,500 jobs dependent on export opportunities.
BAE Systems stand at the Langkawi International Maritime & Aerospace Exhibition 2013 [Picture: © Geoffrey Lee]
Philip Dunne, Minister for Defence, Equipment Support and Technology said:
This is welcome news for the UK Defence Industry, and demonstrates that they remain world leaders in an increasingly competitive global market place.
The Ministry of Defence has continued to play a key supporting role in the promotion of defence equipment and services, recognising that defence exports make a significant contribution to the government’s growth agenda.
These results also demonstrate the high regard in which our Armed Forces, and the equipment they use, are held by our allies and partner nations overseas.
The UK continues to capture 20% of the global defence export market. Maintaining this level and growing security exports to 5% by 2015 are the key targets for UKTI Defence & Security Organisation. Last year’s expansion in the defence sector was supported by UK export growth of 4% to £2.7 billion in the security sector, in a global market that grew by 3%.
Combined defence and security exports rose to £11.5 billion in 2012, up from £8 billion in 2011.
Typhoon replica at Malaysia exhibition 2012 (library image) [Picture: Copyright © 2013 BAE Systems. All rights reserved]
Business Minister Michael Fallon said:
Defence exports are helping to safeguard much needed high quality jobs in UK industry at a difficult time for the economy and these robust figures demonstrate Britain’s ability to successfully compete in the global race.
The UK government has pledged its support to the defence industry which has an outstanding record of export success. We have a proven ability to help UK exporters to win business overseas and achieve their international business potential.
These export results reflect the importance of the high technology sector and its contribution to advanced manufacturing trade. The UK’s defence industrial base is rich in innovation, largely thanks to the vital contribution of smaller firms.
The increase in the security sector reinforces a consistent picture of year on year growth in a highly competitive market. Growth is particularly strong in the cyber security sector which is critical to the UK’s national security.
28/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr
Le Pentagone a notifié jeudi une possible vente à la France de 16 Reaper MQ-9, fabriqués par General Atomics Aeronautical Systems, au Congrès, qui doit donner son feu vert à l'opération. Une vente estimée à 1,14 milliard d'euros. Bien loin des estimations du ministère de la Défense français, qui évaluait cette opération à 670 millions d'euros, achat et développements ultérieurs compris.
Ce n'est pas 12 drones MALE Reaper pour un montant de 670 millions d'euros que la France veut acheter aux Etats-Unis, comme l'avait récemment expliqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, mais finalement 16 Reaper MQ-9 et 8 stations sol mobile pour une enveloppe de 1,5 milliard de dollars (1,14 milliard d'euros), un prix qui intègre les coûts d'entraînement et de logistique. Bien loin donc des estimations du ministère de la Défense français, qui subit une cure d'austérité même si le budget de la défense est maintenu à 31,4 milliards d'euros. Dans les 670 millions, le coût de la francisation des drones MALE américains était compris. C'est le Pentagone, ou plus exactement la Defense Security Cooperation Agency (DSCA), l'agence dédiée aux ventes d'armes à l'international, qui a vendu la mèche. La DSCA a effet notifié jeudi au Congrès une possible vente à la France de 16 Reaper MQ-9, fabriqués par General Atomics Aeronautical Systems. Ce type d'opération doit recevoir l'aval du Congrès avant de pouvoir être réalisée.
Selon la DSCA, très favorable à cette vente,"la France est l'un des pays politiques et économiques majeurs en Europe et de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN)". Elle est également "un allié des États-Unis dans la poursuite de la paix et de la stabilité"dans le monde. En conséquence, la DSCA considère que cette vente de 16 drones Reaper "est essentielle à l'intérêt national américain d'aider la France à développer et maintenir une solide capacité d'autodéfense. Cette vente potentielle améliorera les capacités ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance) de l'armée française" dans le cadre des opérations nationales, de l'OTAN, des Nations unies (ONU) et dans d'autres opérations au sein d'une coalition". Cettte vente augmentera "énormément l'interopérabilité" entre les armées américaine et française ainsi que les forces de maintien de la paix.
La France considérée comme un bon élève
La DSCA a expliqué que la France demandait cette capacité opérationnelle pour renforcer la défense de ses troupes déployées, la sécurité régionale et améliorer l'interopérabilité avec les États-Unis. Selon la DSCA, cette vente augmentera "la capacité de la France à faire face à des menaces actuelles et futures". La France, "qui a déjà piloté à distance ce type d'appareil, n'aura aucune difficulté à maîtriser cette capacité supplémentaire", estime la DSCA. Enfin, cette dernière estime que cette vente ne changera pas l'équilibre militaire dans la région. "Il n'y aura aucun impact défavorable sur la sécurité de la défense américaine", assure-t-elle au Congrès.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé le 11 juin dernier son intention d'acheter douze drones d'observation Reaper aux Etats-Unis. Il avait précisé lors d'un déjeuner de presse que, dans un premier temps, il voulait acquérir deux Reaper ainsi qu'une station sol fabriqués par General Atomics, pour parer aux besoins urgents des forces armées françaises au Mali et dans la région du Sahel. "Il y a une nécessité opérationnelle immédiate", avait-il précisé. La France a également besoin de dix autres drones Reaper qui puissent opérer dans l'espace aérien français et européen, ce qui suppose que leurs moyens de transmission soient adaptés par des industriels européens. Là aussi, le Congrès devra donner son accord pour que la France ait accès aux "codes sources", codes informatiques de ce matériel militaire soumis à de strictes règles d'exportation, afin de le modifier.
Le Pentagone est favorable et "si on s'y prend dans le bon sens, ça devrait se débloquer"', avait alors estimé Jean-Yves Le Drian. On l'a senti moins optimiste sur cette deuxième phase. "J'espère que cela ira", a-t-il avoué. A défaut d'accord du Congrès, la France pourrait se tourner vers un drone israélien, a cependant ajouté le ministre. Le coût total de l'acquisition de ces 12 drones MALE (pour moyenne altitude, longue endurance, soit 24 heures de vol), soit le prix d'achat et le coût de leur "francisation", est évalué par les services du ministère à 670 millions d'euros. Elle doit être inscrite dans la loi de programmation militaire pour la période 2014-2019 qui sera présentée au parlement à l'automne.
28/06 Par Alain Ruello – LesEchos.fr
Le Pentagone a notifié au Congrès la possible vente de 16 drones Reaper à la France pour 1,5 milliard de dollars. « Une borne haute non engageante » , indique-t-on dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian.
Surprise : alors que le livre blanc de la défense a fixé à 12 le nombre de drones d’observation dont l’armée doit disposer à terme, la demande officielle de la France aux Etats-Unis pour acheter des Reaper à General Atomics porte sur... 16 exemplaires. Si l’on ajoute les stations au sol, la formation ou encore les pièces détachées, la facture atteint 1,5 milliard de dollars, là encore bien plus que le chiffre avancé jusque-là.
C’est ce qui ressort de la notification du Pentagone au Congrès , en application directe de la procédure dite « Foreign military sales) qui veut que les parlementaires américains doivent donner leur feu vert à toute vente d’armement à un pays étranger.
Renseignements pris dans l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, on assure qu’il n’y a pas de changement. Avec le « FMS », le Pentagone notifie un nombre maximal d’exemplaires de l’équipement en question, et donc la fourchette haute de prix qui en découle. Sans que cela soit définitif. « On a pas le choix, c’est comme cela, et ça n’engage en rien », assure-t-on.
On en reste donc au plan A qui prévoit que la France achète rapidement deux drones Reaper MQ-9 identique à ceux qui servent dans l’armée américaine. Cela pour les envoyer rapidement traquer les rebelles dans le Sahel. La deuxième étape consiste à négocier l’achat et la possibilité de modifier 10 exemplaires supplémentaires (au maximum si la cible du livre blanc est respectée).
La modification doit porter notamment sur l’ajout d’équipements permettant aux aéronefs de voler dans l’espace aérien français. Si cette « francisation » s’avérait impossible où trop coûteuse, le ministère de la Défense négocie en parallèle avec l’israélien IAI.
Pour tenter de contrer ce qu’ils considèrent comme une menace grave pour la souveraineté industrielle de l’Europe, Dassault, EADS et Finmeccanica ont profité du Bourget pour affirmer qu’ils étaient prêts à concevoir un drone en commun si plusieurs Etats leur passent commande. On en prend pas vraiment le chemin...
27/06/2013 Michel Cabirol, - LaTribune.fr
La filiale hélicoptériste d'EADS est sur la piste de mégacontrats dans la défense. Elle mène des campagnes commerciales au Qatar, en Pologne, aux Etats-Unis, en Inde, en Malaisie et, enfin, en Norvège.
Et si Eurocopter touchait le jackpot en 2013, voire en 2014. Car la filiale hélicoptériste d'EADS est sur la piste d'éléphants blancs - très grands contrats - dans le domaine de la défense. La filiale hélicoptériste d'EADS a d'ailleurs plusieurs mégacontrats dans sa ligne de mire au Qatar, en Pologne, aux Etats-Unis, en Inde, en Malaisie et, enfin, en Norvège. Des campagnes qui concernent notamment l'hélicoptère de combat Tigre mais surtout sa gamme d'hélicoptères de transport NH90 (versions terrestre -TTH - et navale) et EC725. Eurocopter a déjà remporté une très belle commande auprès du ministère de la Défense français, qui a signé fin mai un contrat portant sur l'acquisition de 34 hélicoptères de transport NH90. Une commande pour Eurocopter qui approche 1 milliard d'euros
NH90 et Tigre au Qatar
Quatre milliards d'euros à ramasser pour Eurocopter sous le soleil du Qatar, qui s'intéresse au NH90 dans ses deux versions TTH et NFH ainsi qu'au Tigre. Lors de sa visite à Doha le week-end dernier, François Hollande a "fait de nouvelles propositions en matière de défense aérienne, terrestre et navale" et a assuré avoir "toute confiance que nous avancerons dans chacun de ces domaines" avec l'émirat, à qui la France fournit 75 % de son matériel .Si Eurocopter joue sur les deux tableaux (NH90 et Tigre), les autorités françaises préfèrent quant à elles mettre en avant le NH90 plutôt que le Tigre. Histoire de ne pas faire trop d'ombre au Rafale de Dassault Aviation, qui a lui aussi ses chances au Qatar (24 à 36 appareils). Mais pas que... Car les Qataris préféreraient pour le renouvelement de leur flotte d'hélicoptères de combat (une douzaine d'appareils) l'Apache de Boeing au Tigre. "L'Apache est plus gros, donc plus dissuasif pour les Qataris", explique-t-on à La Tribune.
En revanche, l'évaluation de l'hélicoptère TTH de l'armée de Terre, en pleine tempête de sable, a impressionné à Doha, qui ont encore une douzaine de vieux Sea King d'AgustaWestland. En octobre dernier, un comité d'évaluation qatari est également venu en France et en Italie pour visiter les sites de fabrication du NH90 chez Eurocopter à Marignane et d'AgustaWestland en Italie. Les pilotes qataris ont volé sur du TTH. Pour l'heure, la France travaille sur deux propositions, l'une étant de panacher la version terrestre (12 modèles TTH) et navale (10 NFH), l'autre étant de proposer que du NFH (22 exemplaires). Face au NH90, les Américains proposent le Seahawk de Sikorsky. A noter que les Qataris n'ont pas eu la même profondeur d'évaluation sur le Tigre, note-t-on dans le groupe EADS.
L'EC725 séduit Varsovie
A défaut du NH90 mis hors course par les Italiens d'AgustaWestland, Eurocopter a réussi à rebatrre les cartes en Pologne avec l'EC725... qui a complètement séduit les militaires polonais. En Pologne, l'hélicoptériste est en compétition face à l'italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky, pour remporter un appel d'offre de 70 appareils, un contrat estimé à 3 milliards d'euros environ. Si Eurocopter remporte cette campagne, le constructeur européen et le motoriste Turbomeca installeront respectivement deux chaînes d'assemblage pour l'EC725 chez l'industriel polonais WZL 1 basé à Lodz. "C'est le contrat de la décennie en Europe", explique-t-on chez Eurocopter. Un appel d'offre pourrait être lancé à la fin du second semestre 2013 et Varsovie pourrait choisir son fournisseur vers la mi-2014.
Eurocopter, qui a le soutien des autorités françaises, cherche également l'appui de Berlin. Ce qui n'est pas gagné. Car l'Allemagne vise plutôt un contrat de sous-marins en Pologne pour ThyssenKrupp... face à DCNS. Pour autant la filiale d'EADS garde bon espoir et déploit toute une stratégie de séduction pour convaincre les Polonais. Ainsi, en avril dernier, le ministre de la Défense polonais Tomasz Siemoniak, lors d'une visite en France, a volé dans un EC225 de la Marine nationale en compagnie de son homologue français, Jean-Yves Le Drian, pour rallier la base sous-marine L'Ile Longue.
En Inde, Eurocopter doit s'armer... de patience
Quoi de neuf en Inde ? Eurocopter, qui a répondu à un nouvel appel d'offre en 2008, attend... depuis 2010 l'ouverture des enveloppes commerciales par New Delhi pour savoir si il est à nouveau sélectionné par l'armée indienne. Elle souhaite renouveler sa flotte d'hélicoptères Cheetah et Chetak dans le cadre du programme Light Utility Helicopters (LUH). Une décision était pourtant attendue fin mars. Le contrat, qui porte sur 197 hélicoptères de reconnaissance pour les armées de l'air et de terre destinés notamment aux troupes stationnées en altitude près de la frontière avec la Chine, est estimé à 400 millions d'euros. Il peut s'élever jusqu'à 1,5 milliard d'euros avec l'achat au total de 600 appareils. Eurocopter propose le Fennec (AS350 C3), le seul hélicoptère à s'être posé sur le mont Everest, face au KA-226 du russe Kamov.
En parallèle il existe plusieurs campagnes commerciales représentant environ 10 milliards d'euros, dont deux ont déjà été gagnées en décembre par Boeing (15 Chinook Ch-47F et 22 AH-64D Block-III Apache) pour un montant de deux milliards d'euros environ. Eurocopter vise deux autres programmes de renouvellement de la flotte indienne. Outre les 197 Fennec, la version militaire de l'Ecureuil, le constructeur européen vise un appel d'offre lancé en août 2012 portant sur la fourniture d'hélicoptères pour la Marine (56 appareils) dans le cadre du programme NUH (hélicoptères utilitaires navals) dont le montant est évalué à plus de 500 millions d'euros et un autre lancé en novembre 2012 portant sur l'équipement des Coast Guard (14 appareils, soit un contrat estimé à plus de 400 millions). Eurocopter propose respectivement l'AS565 MB Panther, la version militarisée du Dauphin, et le NH90. Soupçonné de corruption, AgustaWestland (groupe Finmeccanica), le seul rival d'Eurocopter sur ces campagnes, est pour l'heure autorisé à poursuivre les deux compétitions.
Douche écossaise aux Etats-Unis
Après avoir interrompu brutalement le programme d'hélicoptères légers LUH-Lakota (LUH) fourni par Eurocopter, les Etats-Unis pourrait lancer dans le courant du second semestre 2013 un appel d'offre en vue de renouveler la flotte d'hélicoptères de reconnaissance OH-58 Kiowa du constructeur américain Bell dans le cadre du programme AAS (Aerial armed scout). Ce programme, qui a déjà glissé dans le temps, est actuellement gelé (séquestration) en raison des nouvelles contraintes budgétaires américaines. Le contrat pourrait porter sur 500 machines, soit un contrat évalué entre 6 et 8 milliards de dollars.
"On sera dans la compétition", a affirmé, avant le salon aéronautique du Bourget, le nouveau PDG d'Eurocopter, Guillaume Faury. Le constructeur présentera l'EC645, qui a été présenté pour la première fois lors du salon Eurosatory de 2010. De son côté, Bell fait le siège de l'administration américaine en argumentant qu'il vaut mieux rénover les OH-58 pour économiser des crédits. En revanchen Eurocopter ne participera pas à la compétition Joint Multi-Role (JMR) en vue de remplacer les célèbres Black Hawk.
Le Tigre en Malaisie ?
Depuis 2005, Eurocopter toujours a l'espoir de vendre son produit vedette, le Tigre (entre 12 et 20 exemplaires), qui a été présenté au salon aéronautique de Langkawi cette année-là. Bien que le Premier ministre malaisien Najib Razak, un ancien ministre de la défense, qui vient de gagner les élections législatives, apprécie particulièrement cet appareil, il n'en a pas fait encore sa priorité. Le Tigre pourrait faire partie des prochaines à l'occasion du 11e plan pluriannuel, qui débutera à partir de 2015. En tout cas, les élections législatives, qui ont neutralisé tout achat d'armements pendant de longues semaines, étant passées, les entreprises d'armement vont à nouveau pouvoir se presser à Kuala Lumpur.
La Norvège veut des hélicoptères de recherche et de secours (SAR)
Enfin, le ministère de la Justice norvégien veut s'équiper d'hélicoptères de recherche et de secours (SAR, search and rescue) lourdement équipés dans le cadre du programme NAWSARH. Soit 16 appareils (plus six en option) pour un montant évalué à moins de 2 milliards d'euros. L'Islande pourrait rejoindre ce projet en commandant un appareil ferme (plus deux en option). Eurocopter présente le EC725, AgustaWestland l'EH101 tandis que le consortium NHI (Eurocopter, AgustaWestland et Fokker) propose le NH90. Enfin Sikorsky est en compétition avec le S92. La Norvège pourrait présélectionner cet été deux appareils.
28/06/20 Par lefigaro.fr
VIDÉO - Les économies de plusieurs centaines de milliers d'euros vont modifier l'organisation de la parade militaire.
Temps de crise oblige: le défilé du 14 Juillet va réduire ses coûts cette année, tout en essayant de ne pas décevoir le public. «Comme tous nos concitoyens, nous faisons attention à nos dépenses», justifie le gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier. Une économie de l'ordre de 10% à 15%, entre 400.000 et 600.000 euros est attendue par rapport à l'année dernière. En 2012, le défilé à coûté environ 4 millions d'euros à la Défense, notamment en frais d'acheminement du matériel.
Le 14 juillet au matin, quelque 4800 hommes et femmes sont tout de même attendus sur les Champs-Élysées. La défilé motorisé rassemblera près de 265 véhicules - soit 35% de moins qu'en 2012 -, à quoi s'ajoutent 58 avions et 35 hélicoptères - ce qui représente une baisse de 12% par rapport à l'an passé. Pour limiter les coûts sans appauvrir le défilé, seuls les véhicules opérationnels et les équipement les plus modernes des armées seront présentés: l'hélicoptère Tigre, le système lance-missiles sol-air Mamba, et surtout l'A400M, le nouvel avion de transport militaire d'Airbus.
Le Mali à l'honneur
L'opération française Serval au Mali sera à l'honneur cette année. Une soixantaine de soldats maliens accompagnés d'un détachement de casques bleus de la Minusma, qui prendra ses fonctions début juillet au Mali, défileront aux côtés de militaires français dont les unités ont été engagées sur ce théâtre d'opérations. L'Europe de la défense, que la France tente de relancer, sera également représentée, avec une unité de la Brigade franco-allemande. Plusieurs appareils allemands, belges et danois, participeront au défilé aérien. La présence d'un détachement de l'armée croate marquera l'entrée de la Croatie début juillet dans l'Union européenne.
Le défilé du 14-Juillet sera en outre l'occasion de nombreuses commémorations, dont le 50e anniversaire du Traité de l'Élysée ou le 60e anniversaire de la Patrouille de France. L'an dernier, un parachutiste, le lieutenant Jean-Michel Poulet, qui effectuait un saut devant la tribune présidentielle en clôture du défilé, s'était blessé à l'atterrissage. Il sera cette année dans les tribunes.
27 juin Aerobuzz.fr
DCI, entreprise de services (dont l’Etat est actionnaire de référence) qui intervient sur tout le spectre de la défense et de la sécurité nationale, et Chalair Aviation, compagnie aérienne française, annoncent avoir pris une participation majoritaire dans la société Vigie Aviation. Ce rapprochement vient renforcer le lien entre DCI et Vigie Aviation. Les deux entreprises avaient signé un partenariat de coopération il y a 2 ans afin de développer des formations de personnels navigants dans le domaine de la patrouille maritime et d’exécuter des prestations de surveillance aérienne à des coûts réduits. Avec l’arrivée de Chalair Aviation, le partenariat permettra à l’entreprise de disposer d’une gamme élargie d’avions (Beechcraft série KingAir, 1900 C/D et ATR) pour ses missions de surveillance des espaces maritimes et terrestres.
27 juin 2013 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr
Aerobuzz revient sur la rencontre organisée, au salon du Bourget, par l’association des journalistes de défense avec le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air. Cohérence, compétence et réactivité sont les mots clef à retenir...
Le dernier Livre Blanc sur la défense et la Loi de Programmation Militaire (LPM) qui va en découler entraineront une réduction globale du format des armées à laquelle l’armée de l’Air n’échappera pas. Mais pour le général Mercier, Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’air, plus que le format, c’est avant tout la cohérence globale de l’outil aérien qui compte : « A quoi bon avoir des centaines d’avions si l’on ne dispose pas d’une cohérence globale ? » s’interrogeait-il. L’opération Serval a montré cette cohérence dont l’armée de l’Air peut encore se féliciter.
Pour la première fois depuis longtemps, la France a été engagée dans une opération aérienne à 100% sous commandement national. L’armée de l’Air y a démontré sa capacité à agréger des moyens très différents (chasse, transport, renseignement…) décollant de sept bases séparées les unes des autres par plusieurs milliers de kilomètres. « L’opération Serval nous a également conduit à utiliser l’ensemble de nos savoir-faire, depuis le bombardement de précision jusqu’à la reconnaissance et la surveillance, en passant par le « command & control », les poser d’assaut, le parachutage de charges lourdes etc. (…) Mon objectif à l’avenir est que l’on puisse préserver et moderniser cette cohérence ».
La cohérence est aussi une affaire d’hommes et de femmes. L’armée de l’Air maintient en permanence environ un millier de personnes sur le pied de guerre, prêtes à partir en mission au coup de sifflet bref. Les équipages ne représentent qu’une petite part de ce chiffre. Serval l’a encore montré, les spécialistes des réseaux prennent aujourd’hui une importance majeure dans la conduite des opérations. « Nos spécialistes des systèmes d’information et de commandement, qui sont des gens clef pour nos opérations, ont toujours la valise à la main… » soulignait le général Mercier. « Ce qui fait de nous une grande armée de l’Air (…), ce qui impressionne le plus nos homologues, c’est notre capacité à monter des réseaux complexes ». Faire communiquer les bases, les détachements, les aéronefs, planifier les opérations, organiser les centres de commandement et de contrôle et assurer la transmission des ordres et des informations, le tout dans des conditions de sécurité et de fluidité essentielles aux opérations militaires : le défi n’est pas simple.
Autre point évoqué, celui de l’entrainement des équipages et la disponibilité des appareils. Les deux sont intimement liés. « Le format de nos armées est plus conditionné par la capacité à entretenir le matériel plutôt qu’à l’acheter » rappelait le général Mercier. Faute de budgets suffisants, l’entretien programmé des matériels est devenu une variable d’ajustement au cours des années passées, ce qui c’est traduit par un appauvrissement des stocks et une capacité insuffisante à régénérer l’activité. « Notre activité a été réduite de 20%. C’est une situation que l’on peut maintenir deux ou trois ans mais pas plus. Je suis prêt à diminuer notre format mais à condition que cela nous permette de remonter le niveau d’activité des unités de première ligne, pour qu’elles gardent cette capacité à « entrer en premier » sur un théâtre d’opération ».
Car si la réduction du nombre d’appareils est rendue acceptable par la polyvalence des avions entrant en service (le meilleur exemple étant celui du Rafale), elle se traduit également par une exigence de formation accrue pour les équipages. Dans un monde idéal, et afin d’exploiter au mieux les capacités de son avion, un pilote de Rafale devrait voler 250 heures par an. La norme affichée est actuellement de 180 heures. Mais même ce chiffre est difficile à atteindre, l’armée de l’Air reconnaissant que ses pilotes de combat sont aujourd’hui plus près de 150 heures annuelles… Un déficit que l’on retrouve également chez les transporteurs et les pilotes d’hélicoptères.
Il n’y a pourtant pas de miracle : en 2011 en Libye, en 2013 au Mali, les interventions décisives de l’armée de l’Air se sont faites avec des préavis très courts, quelques jours tout au plus. Impensable dans ces conditions de s’accorder quelques semaines de remise à niveau : aéronefs et équipages devaient être prêts, immédiatement. Avec la compétence et la cohérence évoquées plus haut, cette réactivité est une qualité essentielle que l’armée de l’Air devra à tout prix conserver dans les années à venir pour garder toute sa crédibilité.
Jun. 27, 2013 by Zach Rosenberg – FG
Washington DC - A Strela launch vehicle launched from Baikonur, Kazakhstan, on 27 June, carrying a Russian satellite.
According to Russian news reports, the Strela launched successfully, bringing a military radar satellite called Kondor-E1 to orbit. The Russian military has not yet confirmed success, but the US military reports an object in orbit as a result of the launch.
The launch marks only the second for the Strela launch vehicle. The first took place in 2003, successfully carrying a simulated payload into orbit. Three additional Strela launches remain on the books but have been indefinitely delayed due to financial difficulties, according to Flightglobal Ascend's database, but launch dates are uncertain.
Strela is a two-stage system converted from the SS-19 intercontinental ballistic missile. An unrelated company, Eurockot, also converts SS-19s into launch vehicles, but includes a third stage. Eurockot has been more successful on the sales side, with 18 launches or launch attempts to date.
Affordable and Ready for Export: The Aviation Industry Corporation of China-built Wing Loong may be the first effort by a Chinese company to break the West's grip on the international UAV market.
Jun. 25, 2013 -By WENDELL MINNICK - Defense News
TAIPEI — Folks wandering past the model of the Pterodactyl UAV at the Paris Air Show last week were probably unaware that this was China’s first unmanned combat aerial vehicle (UCAV) on display at an international defense exhibition.
The model, also known as the Wing Loong, could be the first step by the Aviation Industry Corporation of China (AVIC) to break the West’s grip on the UAV market by providing affordable and reliable alternatives that also bypass US embargoes, sanctions and regulations. This is particularly the case for African and Middle Eastern countries to which the US is legally constrained from selling arms, or in the case of Israel, refuses to do so.
A report issued by Kimberly Hsu, policy analyst for military and security affairs at the US-China Economic and Security Review Commission, “China’s Military Unmanned Aerial Vehicle Industry,” warns China’s inexpensive and multifunctional unmanned aerial systems are poised to steal the international UAV market away from the US and Israel.
Hsu’s report said that the US and Israel are “the top two UAV exporters worldwide and the only two countries confirmed to have exported strategic-level UAVs, are members of the two principal multilateral regimes that address UAV exports — the Missile Technology Control Regime (MTCR) and the Wassenaar Arrangement.” China is not a member of either and “in the absence of competition from more sophisticated US or Israeli alternatives, China could become a key proliferator to non-members of the MTCR or Wassenaar.”
Ian Easton, research fellow at the Washington-based Project 2049 Institute, said that if one looks forward, “technology trends suggest that the line between UAVs and long-range missiles [is] going to be increasingly blurred.” This raises concerns that China’s large-scale build-up of UAVs as a “major aspect of its reconnaissance-strike complex is going to further threaten already vulnerable air bases and other critical facilities in the region.”
Added to this concern is China’s history of “irresponsible export behavior,” particularly to some of the “most odious international actors on the planet,” including countries that threaten US security interests.
In the past, China has successfully produced and fielded a wide variety of tactical UAVs that operate at low to medium altitudes and in short to medium ranges. According to Hsu, tactical UAV systems constitute about 93 percent of Chinese UAV projects. The rest are devoted to strategic-level systems and UCAVs. However, this is expected to change.
“In the long term, China’s continued interest and progression in strategic-level UAVs appear poised to position China as a leader in the high-end UAV market,” Hsu wrote.
The UCAV model on display at Paris follows the static display of an operational platform at the 2012 China Airshow in Zhuhai. Defense News attended the show and acquired AVIC brochures that indicated it had air-to-ground attack configurations, including “ground target designation” and “ground moving target indication” capabilities.
Maximum payload was only 440 pounds. The Pterodactyl at Zhuhai was exhibited along with four weapons: BA-7 air-to-ground missile, YZ-212 laser-guided bomb, YZ-102A anti-personnel bomb and 50-kilogram LS-6 miniature guided bomb.
One aerospace expert cautions not to be fooled by many of the UAV and UCAV programs China displays at air shows. The Pterodactyl is an impressive platform, “but the extent of Beijing’s overall progress remains unclear, as does the level of sophistication and integration,” said Douglas Barrie, senior fellow for military aerospace at the London-based International Institute for Strategic Studies.
He argues that in the UAV arena, the airframe can often be the least challenging element of the overall system, and often times, due to transparency problems with Chinese authorities, photographs and models of China’s UAVs are often the only information available to outside experts.
However, Easton is convinced that China is poised to become a major proliferator of UAVs. “China is developing advanced unmanned systems, including UAVs for strategic ISR [intelligence, surveillance and reconnaissance] and precision-strike missions, under conditions that virtually guarantee that they will have an export advantage over other nations.”
As Hsu points out in her report, one reason China’s UAVs are cheap is that many are developed not by industry but by academic institutions. The multirole, medium-altitude, long-endurance BZK-005, now in service with the Chinese military, was developed by Beijing University of Aeronautics and Astronautics. The Northwest Polytechnical University, also known as Xi’an ASN Technology Group, is the “most prominent and prolific organization focusing on domestic UAV research and development” and holds about 90 percent of the domestic Chinese UAV market.
“Thus far, it has delivered over 1,500 UAVs” to the Chinese military, Hsu’s report said.
A KC-130J load master watches a refueling of an MV-22B Osprey during a training mission in 2012. (Cpl. Michael Petersheim/US Marine Corps)
Jun. 27, 2013 - By OREN DORELL USA Today - Defense News
The United States plans to give Israel weapons that would enable it to send ground forces against Iranian nuclear facilities that it can’t penetrate from the air.
The deal includes air-refueling aircraft, advanced radars for F-15 fighter jets, and up to eight V-22 Ospreys, an aircraft that can land like a helicopter and carry two dozen special operations forces with their gear over long distances at aircraft speeds.
The Osprey “is the ideal platform for sending Israeli special forces into Iran,” says Kenneth Pollack, a former CIA analyst now at the Brookings Institution’s Saban Center for Middle East Policy.
The aircraft could help solve Israel’s inability to breach Iran’s uranium enrichment facility buried under a granite mountain at Fordow. It might be impregnable to even the heaviest conventional bunker-busting munitions in the U.S. arsenal, Pollack said. Israeli military planners have been brainstorming how to conduct an effective operation, Pollack said, citing conversations with senior Israeli military officers.
“One of the possibilities is (Israel) would use special forces to assault the Fordow facility and blow it up,” Pollack said.
The weapons deal would be part of a military aid package for Israel that includes $1 billion for up to eight V-22 tilt-rotors; $500 million to retrofit radars into F-15 fighters and another $1 billion for a variety of air-to-ground weapons. Additional details about the U.S.-financed deal were revealed during a visit to Washington by Israeli Defense Minister Moshe Yaalon on June 15.
The State Department said discussions of the arms deal are ongoing.
Secretary of State John Kerry on Thursday had a working dinner with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in Jerusalem and will visit with Israeli, Palestinian and Jordanian officials through Saturday, discussing broad regional issues and the peace process.
Jonathan Schanzer, executive director of the Foundation for the Defense of Democracies, said the arms package was part of an Israeli wish list including some items that were not discussed publicly to help it keep amilitary edge over other nations in the region and for possible operations against Iran.
Israel’s air force would be hard-pressed to cause lasting damage to the Iranian nuclear program because it cannot sustain long-term bombardment and has limited bunker-busting capabilities and limited air-refueling capabilities, said Kenneth Katzman, who co-wrote the 2012 report “Israel: Possible military strike against Iran’s nuclear facilities” for the Congressional Research Service.
When he first announced the deal during a visit to Israel in April, Defense Secretary Chuck Hagel said the Ospreys would provide Israel with high-speed maritime search-and rescue-capabilities.
Yaalon said the arms sale would send a message to Israel’s chief adversary in the region.
“Without a credible military option, there’s no chance the Iranian regime will realize it has to stop the militarynuclear project,” Yaalon said.
Other parts of the arms package include Boeing’s KC-135 “Stratotanker,” which can refuel Ospreys and other aircraft while airborne and extend the tilt-rotor aircraft’s 426-mile range almost indefinitely. The deal also includes anti-radiation missiles that are used to target air defense systems, and advanced radars for Israel’s fleet of F-15 fighter jets, according to a Defense Department press release.
That equipment would increase Israel’s capabilities against Iran, said Ely Karmon, a senior research scholar at the Institute for Counter-Terrorism at The Interdisciplinary Center in Herzliya, Israel.
The refueling equipment would extend the reach of Israeli special forces, which could be used against Iran as they were in Israel’s attack on a Syrian nuclear facility under construction in 2007, Karmon said.
In the 2007 attack, at least one Israeli team was on the ground to provide laser targeting of sophisticated airmunitions, Karmon said. “The same would be done for Iranian sites.”
The Osprey also could be used for search-and-rescue operations if Israeli aircraft involved in a complex airoperation are shot down and pilots endangered, Karmon said.
Michael Rubin, an analyst for the American Enterprise Institute, said senior U.S. and Israeli bombers would do significant damage to Iran’s hardened sites by targeting the entrances, and Israel could use the Ospreys for missions other than Iran’s nuclear sites. Israel may want the ability to send troops to secure chemical facilities in remote regions of Syria or to block Iranian shipments bound for terrorists in the Gaza Strip, Sinai Peninsula or Lebanon, Rubin said.
“Sudan and Eritrea are floating the idea of building an Iranian naval base or shipping Iranian missiles to the Gaza Strip,” Rubin said, referring to the Palestinian territory controlled by the terrorist group Hamas. “If you wanted to disrupt such missiles in a convoy, you’d do it with an Osprey.”
The arms deal also sends a message to Iran and reassurance to Israel that the United States is serious about standing by the Jewish state, Karmon said.
Katzman said he doesn’t think the arms sale provides Israel with significant new capabilities that Israel did not already have. He said the overall defense package, which also includes advanced F-16 fighter jets for the United Arab Emirates and Saudi Arabia, Iran’s chief rivals in the Persian Gulf, is more “a symbolic move to show (American) resolve to Iran,” Katzman said.
Contributing: Barbara Opall-Rome of Defense News
Les Forces armées canadiennes reçoivent leur premier hélicoptère Chinook CH 147F (Photo Nicolas Laffont 45eNord.ca)
28/06/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca
Le premier hélicoptère CH-147F Chinook des Forces armées canadiennes a été officiellement livré jeudi 27 juin.
À l’occasion d’une cérémonie à l’aéroport d’Ottawa, la ministre associée de la Défense nationale, Kerry-Lynne D. Findlay, et le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, se sont réjouis de la livraison du premier hélicoptère de ce genre.
«La livraison aujourd’hui du nouvel hélicoptère Chinook démontre clairement l’engagement de notre gouvernement à doter les Forces armées canadiennes de l’équipement approprié pour les nombreuses tâches exigeantes qu’on leur demande d’exécuter», a déclaré la ministre Findlay qui est responsable des achats militaires au sein de la Défense. «L’hélicoptère Chinook canadien de modèle F – conçu spécialement pour les exigences opérationnelles et environnementales uniques – offrira une mobilité et une souplesse plus grandes à l’Aviation royale canadienne.»
M. MacKay a souligné l’augmentation des capacités qu’amèneront ces hélicoptères. «À mesure que l’instruction initiale à l’intention des membres d’équipage progressera, les nouveaux Chinook, auxquels des améliorations considérables ont été apportées, augmenteront assurément la capacité des Forces armées canadiennes à mener des opérations militaires, peu importe l’endroit où elles doivent le faire, y compris l’intervention rapide en cas d’urgence au Canada», a-t-il ainsi souligné.
En interview pour 45eNord.ca, le major-général Richard Foster, commandant-adjoint de l’Aviation royale canadienne, a précisé que la quinzaine de Chinook qui seront livrés entre 2013 et 2014 serviront tant aux opérations domestiques, en cas d’incendies, d’inondations ou de séismes par exemple, mais également aux opérations à l’étranger dans des zones plus dangereuses ou qu’il est impossible d’atteindre par voie terrestre.
Le CH-147F Chinook est un hélicoptère de transport moyen à lourd avancé à missions multiples. Même si sa mission principale consiste à transporter de l’équipement et du personnel durant les opérations au pays et à l’étranger, il fournit également une capacité essentielle d’intervention en cas d’urgence nécessitant une aide humanitaire (p. ex., incendies, inondations, séismes). Ces Chinook canadiens ont été modifiés afin de satisfaire aux exigences opérationnelles nationales. Notamment, ils ont été munis de réservoirs de carburant à long rayon d’action, ce qui leur permet de parcourir une distance deux fois plus grande que les modèles précédents. Cette augmentation marquée du rayon d’action est particulièrement importante pour les missions dans les vastes régions du nord du Canada.
Ils sont également équipés d’un système électrique à la fine pointe de la technologie, de systèmes d’alerte laser et radar perfectionnés, de trois mitrailleuses défensives et d’un système de contre-mesures de missiles actifs à laser pour neutraliser les missiles de défense aérienne. Cet équipement permettra d’utiliser plus efficacement les Chinooks canadiens dans de nombreux milieux présentant une menace, tout en augmentant la sécurité des équipages et les chances de succès des missions.
Lors de la mission de combat en Afghanistan, le Canada avait acheté six Chinook de type D aux États-Unis. Ils ont été employés au sein de l’escadre aérienne du Canada à Kandahar et a permis «de sauver de nombreuses vies», comme l’a rappelé le ministre MacKay.
Le coût total pour l’acquisition et le soutien en service du projet d’hélicoptère de transport moyen à lourd est estimé à 5 milliards $. Ce montant inclue 2,3 milliards $ pour le projet d’acquisition et 2,7 milliards $ pour le programme de soutien en service sur 20 ans. Le contrat avec Boeing a été signé en 2009. Les montants susmentionnés n’incluent pas les coûts de personnel, de fonctionnement et de maintien en service.
Dans le cadre du programme d’hélicoptère de transport moyen à lourd, Boeing s’est engagé à générer des retombées industrielles et régionales de 1,25 milliard $, de sorte que l’industrie canadienne profite grandement de cet approvisionnement. Boeing est actuellement en voie de respecter ses engagements.
Démantelé dans les années 1990, puis remis sur pied en 2012, le 450e Escadron tactique d’hélicoptères, situé sur la Base des Forces canadiennes Petawawa (Ontario), accueillera cette nouvelle flotte de 15 hélicoptères et comptera environ 400 militaires d’ici 2016.
En attendant, il faudra dons s’attendre à voir de plus en plus de Chinook dans le ciel canadien… et peut-être à l’étranger.
Spécifications
Longueur 15,9 m (fuselage), 30,18 m (de l’extrémité du rotor avant à l’extrémité du rotor arrière)
Envergure de chaque rotor 18,28 m
Hauteur 5,77 m
Masse maximale brute 24 494 kg (selon le site Web de Boeing)
Puissance (moteurs) Deux moteurs Honeywell 55‑GA‑714A, 3 529 kW (puissance sur l’arbre de 4 733 hp)
Vitesse 315 km/h (au niveau de la mer)
Rayon d’action Un rayon d’action opérationel de plus de 1 100 km
Équipement Réservoirs de carburant de grande autonomie, système de contremesures de missiles actifs à laser, système de largueur de paillettes et de fusées éclairantes, système d’alerte laser et radar, blindage complet, capteur électro optique et infrarouge, trois mitrailleuses défensives (deux canons latéraux à l’avant et un sur la rampe arrière).
Quantité 15
Années d’acquisition 2013 et 2014
Base BFC Petawawa (Ontario)
28.06.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
C'est une facture de 1,5 milliard de dollars (1,15 milliard d'euros) que les Etats-Unis présenteront à la France si le Congrès donne son feu vert à l'achat de drones Reaper. Dans un communiqué de presse, la Defense Security Cooperation Agency a précisé la (longue) liste des équipements demandés par Paris:
Pour lire le communiqué, cliquer ici.
Les Forces aériennes stratégiques ont mené un exercice en France de montée en puissance des forces nucléaires.
27/06/2013 Armée de l'air
Ces trois dernières semaines, les Forces aériennes stratégiques ont mené deux exercices en France, un premier de montée en puissance des forces nucléaires appelé « Banco » et un second de raid aérien nucléaire avec armement inerte appelé « Poker ».
Après l’étape de planification exécutée par le centre opérationnel des FAS (COFAS), les équipages et le personnel mécanicien se sont déployés sur l’ensemble du territoire national. Une fois les Rafale et les Mirage 2000N armés de leur missile nucléaire air sol moyenne portée amélioré (ASMP A), et les C135 mis en configuration pour la mission, tous les équipages ont pris l’alerte à bord de leurs avions respectifs. Cet exercice Banco terminé, les armes nucléaires étaient rapportées dans leur zone de stockage car en France, en temps de paix, le vol avec une arme nucléaire réelle est interdit.
A l’issue, toujours sous la conduite permanente du général commandant les FAS, l’ensemble de la flotte a décollé pour un raid aérien de plusieurs heures au-dessus du territoire national dont les phases principales sont le ravitaillement en vol, la pénétration basse altitude et le tir fictif mais restitué du missile (dépourvu de la charge nucléaire).
De nombreux moyens de l’armée de l’air ont participé à cette exercice aérien d’envergure appelé Poker pour endosser le rôle soit de protection du raid soit d’adversaire. Rafale, Mirage 2000D, Mirage 2000-5, Alphajet, E-3F, déploiement d’escadrons de défense sol-air, contrôleurs aériens, fusiliers-commandos pour protéger les zones d’alerte… Le général commandant les FAS dirigeait la manœuvre aérienne à partir du COFAS « Général Dubroca » situé à Taverny tandis que le centre national des opérations aériennes (CNOA) situé à Lyon-Mont-Verdun conduisait la manœuvre défensive.
Des moyens de la marine nationale (Rafale Marine, Hawkeye) ont aussi été engagés. Cette opération aérienne majeure est aussi l’occasion de tester toute la chaîne de transmission pour apporter l’assurance au président de la République qu’il pourrait, si les circonstances l’exigeaient, transmettre l’ordre d’engagement aux avions placés en alerte en vol.
Cet exercice s’est effectué sous les yeux du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et de ses invités, madame Patricia Adam, présidente de la commission Défense à l’Assemblée nationale accompagnée de M. Jean-Jacques Bridey, rapporteur du budget équipement-dissuasion, de M. Carrère, président de la commission des Affaires étrangères et des forces armées au Sénat, de M. Delon, secrétaire général de la sécurité et de la Défense nationales, accompagné du général de division aérienne Steininger, et du général de division de Courrèges, chef du cabinet militaire du Premier ministre, accompagné de M. Verclytte.
27/06/2013 Sources : EMA
Le 25 juin 2013, au cours d’une cérémonie présidée par le général de brigade Jean-Jacques Toutous, commandant les forces françaises au Gabon (FFG), le colonel Yvan Gouriou, chef de corps du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA), a pris le commandement du détachement BOALI. Il succède au colonel Bruno Paravisini, chef de corps du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa).
Le mandat BOALI 32 a été marqué fin mars par une dégradation de la situation sécuritaire dans la ville de Bangui ayant abouti à un renfort des moyens militaires sur place. Armé initialement par le 1er régiment d’infanterie (1er RI), il a reçu entre le 22 et le 24 mars, à partir du Gabon, le renfort de deux compagnies et de l’état-major tactique (EMT) du 6e BIMa en provenance des FFG, portant ses effectifs de 240 à 550 militaires.
Pendant cette période instable, les militaires français ont contrôlé et sécurisé l’aéroport et les points d’intérêt français. Parallèlement et conformément à la mission qu’ils assurent depuis 2003, au déclenchement de l’opération BOALI, le soutien de la Force Multinationale d’Afrique Centrale (FOMAC) s’est poursuivi.
Le 6 juin, compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays, le dispositif militaire français a été adapté avec le désengagement de l’une des deux compagnies déployées en renfort, la compagnie parachutiste du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (8e RPIMa) qui est retournée à Libreville tandis que la seconde, la compagnie motorisée (COMOTO) , armée par le 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa), a été relevée à Bangui par une unité élémentaire du 16e bataillon de chasseurs (16e BC). Depuis cette date, le détachement BOALI compte près de 400 militaires qui assurent toujours la mission de protection des ressortissants et des intérêts français. A ce titre, le contrôle de l’aéroport et des sites d’intérêts se poursuit.
Le colonel Yvan Gouriou est accompagné d'un état-major tactique, d’une compagnie de combat d’infanterie de son régiment, ainsi que de militaires issus de divers entités, principalement du domaine soutien. Avec ses hommes, il a débuté la relève des éléments du 1er régiment d’infanterie qui devrait s’achever début juillet.
La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX). Si la situation l’exige, la force est en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.
28 juin 2013 Par RFI
Après les combats qui ont opposé miliciens et forces du ministère de l'Intérieur à Tripoli ce mercredi 26 juin, le gouvernement libyen a décidé de limoger son ministre de la Défense. Un choix qui pourrait ne pas suffire, faute d'une troupe suffisamment unifiée pour assurer la sécurité et la stabilité dans le pays.
Jeudi 27 mai, le Premier ministre libyen Ali Zeidan a limogé son ministre de la Défense. Mohamed Barghati se voit reprocher la situation sécuritaire catastrophique du pays, qui a abouti à des combats mercredi dans la capitale, faisant au moins cinq mort, et alors que les violences se poursuivaient aujourd'hui.
« Ca ne peut pas changer grand-chose », affirme Hasni Abidi, politologue et spécialiste de la Libye au Centre d'études et de recherches sur le monde arabe et la Méditerranée (Cermam). « Le ministère de la Défense, comme le ministère de l'Intérieur, a peu d'influence sur les brigades et sur les milices ».
Pour lui, la force de nuisance des milices atteint les plus hauts niveaux de l'Etat. Le président du Parlement sortant réclame le « nettoyage » de villes comme Benghazi ou Tripoli. « Le problème, remarque Hasni Abidi, c'est que le gouvernement lui-même n'a pas de forces organisées ».
Une équation difficile qui réclame, selon ce politologue, la « création d'une armée nationale qui dépasse les frontières régionales et les alliances tribales ».
Jun. 27, 2013 - By JOHN T. BENNETT - Defense News
WASHINGTON — The senior Republicans on the Senate Armed Services split Thursday over the White House’s intention to give Gen. Martin Dempsey a second term as Joint Chiefs chairman.
Sens. James Inhofe and John McCain have plenty in common. Both are defense-minded Republicans. Both hail from southwestern states, Inhofe from Oklahoma and McCain from Arizona. Inhofe is the sitting SASC ranking member, a seat he inherited from McCain in January.
But the two don’t always agree on Pentagon policy and spending matters. Add to that list the question of whether Dempsey deserves a second term as the US military’s top officer.
“I don’t have any concerns at this time,” Inhofe told Defense News on Thursday afternoon.
The SASC’s top Republican added it’s too soon to know whether Dempsey’s July 18 confirmation hearing before the panel will be tense or a cakewalk.
But, moments later, Defense News spoke to the feisty McCain, one of Dempsey’s biggest congressional critics.
“Oh yes. I have significant concerns,” McCain said in a brief interview, citing “Syria and other aspects of his leadership.”
McCain said there are a number of issues on which he has “significant questions about.”
When pressed by reporters to explain which parts of the chairman’s leadership he finds troubling, McCain responded: “Too many to note.”
In Februrary, McCain panned Dempsey in a fiery exchange during a Feb. 8 hearing about the deadly September 2012 attack on a US facility in Benghazi, Libya.
McCain, labeled Dempsey's prepared statement to the committee, in which he said the US military was unable to position forces closer to Benghazi before the attack, "the most bizarre" opening statement he has ever seen a witness bring to the committee chamber.
The SASC senior Republicans’ split came hours after Senate Armed Services Committee Chairman Carl Levin, D-Mich., told Defense News he is “hopeful” Dempsey will be confirmed for a second two-year term rather smoothly.
“But you just never know here,” Levin said, indicating he would not be surprised if a senator — or a group of them — made Dempsey’s second Joint Chiefs confirmation process a somewhat-rocky one.
Notably, McCain struck a much different tone on Dempsey than one of his Senate “Three Amigos” colleagues, Sen. Lindsey Graham, R-S.C., a fellow SASC member.
“I like Gen. Dempsey,” Graham said in an interview. “I don’t agree with him on multiple fronts, but I think he’s served our country well.”
27.06.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com
La DGA a notifié à Thales l’étude KALB (Kit Aéro Large Bande), concernant un « nœud de communication aéroporté haut débit et longue distance ». Il s’agit notamment afin d’améliorer les liaisons de communication entre le sol et les aéronefs militaires tels que l’A400M, le futur MRTT ou encore les ATL2, par un terminal Satcom aéroporté haut débit.
27.06.2013European Defence Agency
EDA Procurement Gateway is to promote an open, transparent and competitive European Defence Equipment Market, a critical underpinning of a robust European Defence Technological and Industrial Base (EDTIB). This portal gathers defence procurement related information for stakeholders operating in the European Defence Equipment Market.