25.06.2013 Pacific Sentinel
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25.06.2013 Pacific Sentinel
MOSCOU, 22 juin - RIA Novosti
Moscou est prêt à livrer à Téhéran des systèmes de missiles sol-air Antey-2500 afin de régler le différend autour du contrat sur la livraison de systèmes S-300, rapporte samedi le quotidien russe Kommersant.
"Il s'agit de possibles livraisons de systèmes Antey-2500 à Téhéran. Ils constituent la version modifiée du système S-300B développé à l'époque pour les forces terrestres", a indiqué le journal citant des sources proches du dossier.
La Russie a signé un contrat d'environ 800 millions de dollars avec l'Iran sur la livraison de cinq unités complètes de missiles sol-air S-300 en 2007. En 2010, Moscou a rompu le contrat en application de la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'Onu interdisant la livraison d'armes conventionnelles à Téhéran. Le ministère iranien de la Défense a porté plainte auprès de la Cour internationale d'arbitrage de Genève contre l'exportateur d'armes russe Rosoboronexport. La République islamique cherche à obtenir 4 milliards USD de réparations. Selon les médias, Téhéran est prêt à retirer sa plainte si Moscou honore le contrat.
Le directeur du holding russe de hautes technologies Rostec Sergueï Tchemezov a déclaré fin mai que la Russie avait peu de chances de gagner le procès et que Moscou cherchait à régler l'affaire à l'amiable, mais "en vain".
Le système Antey-2500 est quant à lui capable de détruire des avions et des missiles balistiques de moyenne portée à une distance de 350 kilomètres.
Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Wolfgang Grebien ONU)
TEL AVIV, 21 juin - RIA Novosti
Israël admet la possibilité d'une modification du mandat de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), a déclaré vendredi Daniel Meron, haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères chargé des relations avec l'ONU et les organisations internationales.
"Le mandat actuel de la FNUOD demande à être révisé. Il a été défini dans une situation foncièrement différente de celle qui prévaut aujourd'hui. Nous ne sommes pas toujours d'accord avec les casques bleus, mais leur présence dans la région est pour le moment indispensable", a indiqué M. Meron lors d'un séminaire à l'Institut de recherches sur la sécurité nationale (INSS) à Tel Aviv.
Le diplomate n'a pourtant pas précisé en quoi cette révision pourrait consister.
Il s'agit de la première déclaration de ce genre faite par un responsable officiel israélien depuis que la Russie a proposé d'envoyer ses soldats de la paix dans la "zone tampon" sur le plateau du Golan.
Les autorités israéliennes refusent de commenter en public cette initiative de Moscou. Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, elles "ne sont pas prêtes à y voir apparaître un contingent russe".
Son homologue israélien Zeev Elkin a fait savoir le 10 juin que la présence de casques bleus russes était impossible pour des raisons juridiques, car l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël en 1974 interdisaient la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU aux opérations de paix dans la région.
Début juin, l'Autriche a annoncé son intention de retirer ses observateurs militaires déployés dans la "zone tampon" entre la Syrie et Israël. Vienne a motivé sa décision par la "menace inadmissible" qui pesait sur la vie des casques bleus autrichiens dans cette région.
Le président Vladimir Poutine a déclaré le 7 juin que la Russie était prête à remplacer les casques bleus autrichiens, mais a souligné que cela pourrait se faire uniquement sur demande de l'ONU et à condition que les pays de la région acceptent ce changement.
WASHINGTON, 22 juin - RIA Novosti
700 militaires américains, ainsi que des chasseurs et des systèmes de missiles Patriot, resteront déployés en Jordanie à l'issue des exercices conjoints Eager Lion, lit-on dans une lettre de Barack Obama au Congrès US.
"Le déploiement de ces unités correspond aux intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis ainsi qu'à la nécessité d'assurer la sécurité de la Jordanie et la stabilité dans la région", a indiqué le chef de la Maison Blanche dans son message.
Selon le document, les soldats américains resteront stationnés en Jordanie jusqu'à ce que la situation dans la région soit réglée.
La Jordanie, alliée de Washington au Proche-Orient, est le pays voisin de la Syrie ravagée depuis plus de deux ans par une contestation populaire meurtrière. Le déploiement de chasseurs et de systèmes de missiles US en Jordanie intervient sur fond de rapports faisant état d'une possible instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.
Auparavant, l'Otan a implanté des missiles Patriot en Turquie à proximité de la frontière syrienne suite à une demande d'Ankara qui avait exprimé son inquiétude face à une éventuelle frappe balistique en provenance de Syrie.
GENEVE, 25 juin - RIA Novosti
Moscou compte remplir l'ensemble de ses obligations prévues dans le cadre des contrats militaires conclus avec Damas, a déclaré lundi soir à Genève le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.
"Nous agissons comme un partenaire responsable dans le cadre des contrats conclus, et je n'y vois aucun problème, d'autant que ces livraisons visent en premier lieu à renforcer la défense antimissile de la Syrie et n'ont aucun rapport avec le conflit inter-syrien", a indiqué le vice-chef de la diplomatie russe.
"Nous avons signé des contrats qui sont en cours de réalisation (…). Ce procès se déroule conformément aux normes du droit international. Nous ne violons aucune sanction ni interdiction", a expliqué M.Bogdanov.
Selon lui, la Russie a toujours apporté son soutien à Damas en matière de renforcement de la défense aérienne de la Syrie.
"La signature de contrats avec le gouvernement légitime syrien constitue notre politique cohérente et transparente", a souligné le responsable.
Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué que la Russie livrait à la Syrie des armes défensives, notamment des systèmes antiaériens, armes qui ne rompaient pas l'équilibre des forces dans la région et ne donnaient aux autorités syriennes aucun avantage dans leur lutte contre l'opposition.
24/06/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca
La US Navy a reçu en fin de semaine dernière le premier exemplaire de son futur avion de chasse, le F-35C, sur la base d’Eglin, en Floride.
Il a été affecté au Strike Fighter Squadron 101 «Grim Reapers», chargé de l’entraînement des pilotes et du personnel chargé de la maintenance des appareils. CF-6, le premier exemplaire de série, avait effectué son vol inaugural le 14 février dernier. L’avion produit par Lockheed Martin devrait atteindre sa Capacité Opérationnelle Initiale entre août 2018 et février 2019, selon les dernières dates annoncées le 31 mai dernier.
Le pilote d’essai de la US Navy, le major Chris Tabert a été le pilote qui a convoyé CF-6 à destination. L’année dernière, il est devenu le premier pilote d’essai militaire à avoir volé toutes les variantes du F-35.
«Nous sommes engagés aux côtés de la Marine pour la vision qu’elle a du F-35 qui va révolutionner la puissance de combat avancé basé dans les environnements de menaces actuelles et futures», a déclaré Lorraine Martin, vice-présidente exécutif et directrice générale du programme du F-35 chez Lockheed Martin. «Le F-35 représente la nouvelle norme en intégration des systèmes d’armement, maintenabilité, rayon d’action et charge utile, qui apporte une vraie capacité multi-mission pour la marine.»
Lockheed Martin est né en 1995, de la fusion des groupes Lockheed Corporation et Martin Marietta. Le siège social se trouve à Bethesda, au Maryland. Cette entreprise mondiale de sécurité et d’aérospatiale a un effectif d’environ 118 000 personnes réparties dans le monde entier. Elle se voue principalement à la recherche, à la conception, au développement, à la fabrication, à l’intégration et au maintien en puissance de services, de produits et de systèmes technologiques de pointe. En 2012, son chiffre d’affaires net a atteint 47,2 milliards $.
25.06.2013 defense.gouv.fr
21 juin 2013 par Bruno Racouchot
On cantonne bien trop souvent le débat sur l’avenir de la Défense à des considérations budgétaires ou techniques. Le mérite du jeune chef de bataillon Jean-Baptiste Vouilloux est d’aller plus loin et de dégager les racines profondes de cette désaffection des élites européennes à l’endroit de la chose militaire. Dans La démilitarisation de l’Europe, récemment publié aux éditions Argos (sous la direction d’Olivier Zajec, par ailleurs successeur d’Hervé Coutau-Bégarie à l’Ecole de Guerre), Jean-Baptiste Vouilloux ne pratique pas la langue de bois. Entre autres maux, le monde militaire souffre d’une détestation feutrée de l’univers bruxellois. Les représentations mentales que se font de l’armée les hauts responsables européens sont partisanes et détestables. « La plupart des hauts fonctionnaires européens pèchent par manque de convictions dans le sens où ils n’adhèrent pas à l’idée d’une Europe forte militairement. Ce constat peut sembler caricatural mais il est parfaitement illustré par le peu d’appétence dont fait preuve Catherine Ashton, la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères, vis-à-vis de l’Europe de la défense. Il faut dire que son passé de militante pour le désarmement nucléaire ne la prédispose pas à accorder une confiance démesurée aux forces armées. Tous les militaires qui ont servi au sein des institutions européennes à Bruxelles ont pu y constater leur marginalisation, voire le malaise suscité par la simple vue de l’uniforme. » Lire la suite
25/06/2013 Par Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr
On sait le poids d'une nomination présidentielle. Tous les chefs de services de renseignements désignés par Sarkozy ont été remplacés.
Il aura fallu 13 mois à François Hollande pour nommer personnellement les directeurs des principaux services de renseignements français, mais cette tâche est désormais pratiquement terminée. Patrick Calvar à la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) et Bernard Bajolet à la DGSE (Direction générale des services extérieurs) lui doivent personnellement leur poste. Tout comme le directeur du renseignement militaire (DRM) Christophe Gomart et le coordonnateur national du renseignement, l'ancien préfet de la Corrèze Alain Zabulon, ces deux derniers ayant été nommés la semaine dernière en conseil des ministres.
Pour que le dispositif des rouages du renseignement "hollandais" soit complet, il faudra attendre la nomination du successeur de Francis Delon, le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale. Recordman de longévité en poste (depuis 2007), il paraît peu vraisemblable qu'il soit remplacé avant que la rédaction du projet de loi de programmation militaire, dans laquelle il joue un rôle actif, soit terminée. Le titulaire de ce poste dépendant du Premier ministre a entre autres en charge la protection informatique de l'État, le secrétariat des conseils de défense et celui de la CIEEMG (Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre). Deux personnalités demeurent citées depuis plusieurs mois pour succéder à Francis Delon, dont l'ancien ambassadeur Dominique de Combles de Nayves, aujourd'hui avocat d'affaires au cabinet August & Debouzy. François Hollande demeurerait hésitant entre ce dernier et conseiller à la Cour des comptes, ancien collaborateur de Lionel Jospin à Matignon et animateur du think tank socialiste Orion, Louis Gautier. Aux dernières nouvelles, les actions de Gautier seraient en baisse et celles de Combles de Nayves, en hausse. Bref, rien n'est joué !
Redistribution des cartes
Pour l'heure, la communauté du renseignement assiste à une forme de redistribution des cartes. Elle voit dans le fait que Bernard Bajolet (DGSE) tutoie François Hollande et échange en permanence des SMS avec lui une preuve de la reprise en main personnelle du service par le chef de l'État, au détriment du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et de son entourage. Et tout le monde attend au tournant Alain Zabulon, dont le rôle est essentiel dans le dispositif, mais qui, peu expérimenté en matière de renseignement, ne possède pour seule richesse que son expérience préfectorale. La petite équipe qui travaillait avec son prédécesseur Ange Mancini sait que des changements vont intervenir. Déjà, le colonel Thierry Burkhard a été proposé par l'état-major des armées - candidature retenue ! - pour succéder à l'actuel adjoint militaire du CNR (Centre national du renseignement), le général Hubert de Reviers de Mauny. Il rejoindra son nouveau poste à la fin de l'été.
Le départ de l'administrateur civil Jérôme Poirot est également programmé. Des successeurs potentiels ont été contactés, dont le collaborateur parlementaire de Jean-Jacques Urvoas, député socialiste du Finistère et président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale. Ce jeune docteur en science politique, Floran Vadillo, a décliné l'offre. Pour l'heure, il privilégie aux côtés d'Urvoas la préparation de la future loi sur le renseignement. Sans autre commentaire, il a confirmé au Point n'être pas candidat au CNR.
19 juin 2013 Jean-Marc Moschetta - Les Experts de L'Usine / Usinenouvelle.com
La performance des avions de combat n'a cessé de croître depuis un siècle: motorisation, aérodynamique, commandes de vol, systèmes de navigation, systèmes d'armes, etc. Mais dans cette course effrénée, la présence de l'homme à bord représente le dernier obstacle à de plus grandes performances et le maillon faible du système. Les drones tactiques sont-ils le futur de l'aviation de combat ?
Face à des robots aériens qui se joueront des facteurs de charge et réduiront le temps de réaction et de décision en deçà des possibilités physiologiques de l'homme, les avions de combat conventionnels risquent de devenir dépassés voire impuissants.
Certes, en moins de 20 ans, les avions de combat actuels dits de quatrième génération ont considérablement évolué sur le plan technologique et le coût de développement de ces systèmes d’armes correspond aux nombreuses capacités nouvelles qui ont été intégrées dans les avions.
Pilote sous contrôle de la machine
Mais certains nouveaux systèmes de vol indiquent qu’il s’agit désormais non seulement d’aider le pilote humain à opérer l’avion comme il le devrait mais aussi à encadrer plus sévèrement ses décisions lorsque celles-ci mettent en danger le succès de la mission.
C’est le cas du système de reprise en main par le calculateur embarqué en cas de désorientation du pilote humain ou du système automatique de secours à basse vitesse (Automatic Low-Speed Recovery System) qui empêche le pilote de sortir de son enveloppe de vol en combat à basse vitesse et basse altitude.
La question de l’utilité de l’humain
Ces nouveaux systèmes de vol viennent s’ajouter à la (déjà) longue liste des équipements destinés à protéger le pilote et à assurer sa survie à bord : blindages, siège éjectable, approvisionnement en oxygène, climatisation, etc.
Dans la conception de nouveaux systèmes de combat, la question se pose désormais de savoir si un pilote humain à bord est encore nécessaire, voire même si c’est seulement une option raisonnable. Certes, le degré de maturité atteint actuellement par les drones tactiques demeure insuffisant pour interroger immédiatement le développement des avions de combat opérés par des pilotes humains à bord.
Robotisation de l’espace aérien
Toutefois, des projets très ambitieux et remarquables sur le plan technique comme le démonstrateur européen nEUROn sous maîtrise d’œuvre Dassault, manifestent les immenses progrès réalisés en quelques années sous l’impulsion d’une volonté politique forte qui a pour le moment fait défaut au lancement des autres programmes de drones (drones MALE en particulier).
Même si le démonstrateur nEUROn n’a pas pour objectif de se substituer aux avions de combat, il illustre une tendance qui semble bien irréversible : la robotisation de l’espace aérien au détriment des aéronefs conventionnels. Tout comme le missile tactique a révolutionné le combat aérien dans les années 1980, le drone tactique pourrait bien s’annoncer comme le concept clé des guerres aériennes du futur.
* Jean-Marc Moschetta, Professeur d’Aérodynamique
Responsable du cursus Drones, Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace
24.06.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
Voici des photos encore toutes chaudes, venues droit de Kaboul (merci Roland!). Le ministre de la Défense a rencontré, ce soir, quelque 600 militaires français stationnés à l'aéroport de Kaboul (KAIA). Un petit discours (sans surprise) et un bain de foule... "Une heure et quart" me dit un des présents, un brin surpris par la chaleur des soldats envers leur ministre venu leur dire qu'en dépit du Mali, la France n'oublie pas l'Afghanistan et ses soldats qui y sont encore en opérations.
Pour l'heure, ils sont encore 850 environs. "400 vont rentrer début juillet, en deux vols", précise-t-on à Kaboul. Il ne restera donc plus de 450 +- soldats français en Afghanistan.
Et comme on ne déroge aux habitudes prises le 31 décembre, les Bretons de KAIA ont offert un tee/sweat? shirt à leur ministre. "Brezhoneg an Afghanistan", noir et blanc! Je ne sais pas qui a eu l'idée (peut-être qu'un certain lieutenant-colonel gallo pourrait m'en dire plus...).
Actualisation. Effectivement, le message est passé. Sur la photo ci-dessus, outre JYLD, figure le colonel Olivier M., chef d'état-major de l'ops Pamir et, me dit mon contact, "breton par sa maman et patron de notre tribu de Bretons, ici en Afghanistan".
24 June 2013 by Florence Gaub - Briefs - No25
Nearly two years have passed since the end of Colonel Qaddafi’s dictatorship, but all is not well in Libya. What began as a popular uprising - that later gained international support through UN Security Council Resolution 1973 - has now turned into a potentially toxic security vacuum.
Acts of aggression have included the occupation of Tripoli’s airport and several oil installations, the siege of government ministries and, more generally, an increase in violent crime ranging from targeted assassinations to robbery - to the extent where a number of European states have called on their citizens to leave the country altogether.
Libyan security is not in good shape, but the Syrian war has simply pushed the topic from the headlines
24/06/2013 Marine nationale
La coopération avec les grandes marines constitue une priorité pour la France. Frukus, entraînement naval quadripartie annuel, participe pleinement à cet objectif en permettant de développer l’interopérabilité des moyens maritimes. Cette année, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis se réunissent à Brest du 24 juin au 2 juillet 2013.
L’entraînement est axé autour d’une phase maritime réunissant 4 navires (FASM Primauguet, USS Nicholas, RNS Seregushchy et le HMS Sutherland) et une phase terrestre reposant sur un travail d’état-major ainsi que des rencontres entre les équipages.
Le scénario fictif sur lequel est bâti l’entraînement a pour thème le soutien à la population civile depuis la mer. Il donnera lieu, entre autres, à une évacuation de ressortissants avec un enchaînement aéro-maritime, en baie de Douarnenez à Morgat. Le rôle de contrôleur opérationnel est assuré par un état-major multinational basé à terre à Brest. A la mer, le commandement tactique est assuré par la frégate anti-sous-marine Primauguet.
Frukus(acronyme de France RUssie, United Kingdom, United States) a 25 ans cette année. A l’origine en 1988, la Russie (alors URSS), les États-Unis et le Royaume-Uni se retrouvaient autour d’un forum naval destiné à renforcer le dialogue entre les trois nations. Des experts participaient à des débats universitaires sur des sujets d’intérêt naval. Dans les années 1990, les discussions académiques théoriques ont laissé la place aux experts militaires des trois marines. Le premier entraînement pratique est organisé en 1993. Il est alors baptisé Rukus jusqu’à ce que la France rallie le forum tripartite en 2003 pour devenir l’exercice annuel Frukus. En 2005, la France prend l’initiative d’organiser une phase d’entraînement en mer impliquant une frégate de chaque nation. Ainsi, Frukus a évolué de la participation de bâtiments en escale jusqu’à un entrainement opérationnel.
24/06/2013 Sources : EMA
Le 24 juin 2013, le Ministre de la Défense s’est rendu sur le camp français de l’aéroport de Kaboul (KAIA) où stationne désormais la majorité du contingent Pamir.
Après avoir rencontré le président afghan Hamid Karzaï et l’ambassadeur de France en Afghanistan, le ministre a rendu visite aux 850 soldats français encore stationnés sur le théâtre et en particulier à KAIA où sont désormais rassemblés la quasi-totalité des militaires de l’opération Pamir.
En décembre dernier s’est achevé le désengagement des forces participant directement aux actions de combat. Le désengagement logistique du matériel, initié fin 2011, est aujourd’hui réalisé à environ 90%. Avec plus de 1 600 conteneurs et 1 100 véhicules à désengager, cette manœuvre logistique s’est réalisée par voie aérienne, maritime et voie terrestre.
Parallèlement, la poursuite du désengagement a entraîné l’adaptation régulière de la force et de ses emprises. Le 19 juin, le camp de Warehouse a été rétrocédé aux autorités afghanes au terme d’une cérémonie officielle à laquelle participaient le général Philippe Adam commandant le contingent français en Afghanistan, son Excellence monsieur Jean-Michel Marlaud ambassadeur de France en Afghanistan, monsieur Bismullah Khan, ministre de la défense afghane et le général de corps d’armées Azizudin Youssef Zaï, chef adjoint du département matériel et finance du ministère de la défense afghan.
Entre 2006 et 2013, l’emprise de Warehouse a accueilli une quinzaine de nationalités différentes, près de 15 000 militaires français y ont servi et plus de 60 000 y ont séjourné au moins une fois. Désormais, le camp est occupé par la mobile strike brigadeafghane, commandé par le général Shurghul. La rétrocession a fait l’objet d’une préparation et d’une mise en œuvre progressive. Les spécialistes afghans de l’alimentation ont été formés dans différents domaines tels que : l’eau, l’électricité et la restauration collective. Les militaires afghans ont, quant à eux, été formés à la maîtrise des dispositifs de sécurité du camp.
Dans les semaines à venir, l’ensemble du contingent français ne comprendra plus que 500 militaires chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical à Kaboul et des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane.
24/06/2013 Sources : EMA
Les 10 et 11 juin 2013, une trentaine de militaires de la Force Commander Reserve (FCR) ont effectué une campagne de destruction de munitions, à Tallat Harun, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Dayr Kifa.
Cette opération a été conduite par trois artificiers du dépôt de munitions de théâtre, responsables de la mise en œuvre des destructions de munitions par explosion. Ils étaient appuyés par une équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal), un groupe de la section génie combat et un peloton de circulation routière (PCR). Une douzaine de véhicules ont été employés à cette occasion : un engin de terrassement (EGRAP), une benne pour le transport du sable, un porte engin blindé (PEB), un véhicule pour l’acheminement des munitions et un véhicule de l’avant blindé (VAB).
Afin de procéder à la destruction en sécurité, des fourneaux, grandes fosses recouvertes de terre, ont été creusés pour y disposer les munitions et les charges explosives à neutraliser. Les artificiers ont utilisé un système d’amorçage Nonel. Ce dispositif de mise de feu à tube non électrique allie les avantages de l’amorçage par une chaîne pyrotechnique classique et ceux de l’amorçage électrique, à savoir fiabilité et instantanéité. Il permet la mise en œuvre d’explosifs avec une sécurité optimale pour le personnel et l’environnement.
Au total, ce sont près de 500 kilos de matières qui ont été détruits.
Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est l’élément d’intervention d’urgence de la force. Basée à Dayr Kifa, elle est en mesure d’intervenir sur court préavis (moins de trois heures) dans tout le Sud Liban, dans le cadre de la résolution 1701.
Nos pilotes de transport ont pu se poser sur des terrains très sommaires en Libye ou au Mali parce qu'ils se sont entrainés de jour comme de nuit sur des pistes en terre battue, en France. - photo Armée de l'Air
18/06/2013 Par JeanPatrickGaviard - Express Yourself
Nos alliés ont souligné unanimement la réactivité et l'efficacité dont ont fait preuve nos forces armées en Libye et au Mali. Mais les futurs ajustements budgétaires mettent en péril ce savoir faire.
Les interventions percutantes et audacieuses de nos soldats en Libye et en Cöte d'Ivoire en 2011 puis en 2013 au Mali ont forcé l'admiration des militaires américains et britanniques.
Nos alliés, pas toujours si tendres vis à vis de nos actions, ont toutefois souligné unanimement la très forte réactivité et l'efficacité remarquable dont ont fait preuve nos forces armées, lors de ces opérations récentes.
Ces qualités reposent avant tout sur la valeur de nos soldats mais aussi sur un entrainement de haut niveau qui risque de faire les frais de futurs ajustements budgétaires et mettre en péril le savoir faire largement reconnu de nos armées.
Des coupes dont on ne peut mesurer les effets négatifs que plusieurs années plus tard
En effet, quand les budgets ne sont pas à la hauteur des prévisions, les abattements financiers portent classiquement sur les crédits liés aux rechanges et à la maintenance des avions, des bateaux ou des véhicules blindés dont on ne peut mesurer malheureusement les effets négatifs que plusieurs années plus tard. Or la disponibilité des matériels, de plus en plus coûteuse, est en relation directe avec le niveau d'entrainement de nos forces armées.
On pourra rétorquer qu'un certain nombre de nos militaires effectuent des opérations de guerre et qu'ainsi ils conservent, de fait, un haut niveau d'entrainement. Mais nos soldats ne sont pas tous concernés par ces missions de guerre. Par ailleurs, à leur retour en France, après une période récupération ces combattants ont besoin de se ré entrainer conformément à l'adage bien connu: "We fight as we train" - "on combat comme on s'entraîne.
On pourra également mettre en avant la simulation qui apporte, sans nul doute, une plus value dans l'entrainement particulièrement dans le débriefing des exercices où chaque phase peut être décortiquée en détails. Le centre urbain installé sur le camp de Sissone, dans le nord de la France est un bon exemple de l'apport de la simulation dans l'entrainement de l'armée de terre. Elle permet aussi d'entrainer efficacement les personnels affectés dans les centres de commandement interarmées. Ainsi, l'exercice majeur de l'Ecole de guerre est simulé par ordinateur.
Mais l'apport indéniable de ces moyens modernes ne peut remplacer un entrainement régulier dans les airs, sur mer ou sur terre. La connaissance de ces différents milieux est indispensable pour nos soldats afin qu'ils puissent intervenir efficacement en opérations, le jour venu. Ainsi les chasseurs alpins, par exemple, ont pu mener avec succès des opérations dans les montagnes afghanes parce qu'ils s'étaient entrainés régulièrement dans les Alpes. Nos pilotes de transport ont pu se poser sur des terrains très sommaires en Libye ou au Mali parce qu'ils se sont entrainés de jour comme de nuit sur des pistes en terre battue, en France. Nos marins effectuent quotidiennement leur mission de contre piraterie maritime au large de la Somalie parce qu'ils se sont longuement entrainés pour cette mission au large de nos côtes. On l'a compris savoir voler, naviguer, maitriser le terrain correctement est indispensable pour pouvoir intervenir efficacement en opérations.
Un savoir faire de qualité est long à acquérir mais aussi très facile à perdre
Il faut noter, parallèlement qu'un savoir faire de qualité est long à acquérir mais aussi très facile à perdre. L'armée de l'air possédait au milieu des années 1990 quelques drones "Hunter". Ses personnels purent ainsi, grâce à ce petit drone apprendre à utiliser efficacement des avions pilotés à distance. Malheureusement, en 2004 l'armée de l'air dut abandonner ce système par manque de pièces de rechanges. Le successeur du Hunter ayant pris de gros retards, les équipes furent dissoutes et le savoir faire long à réacquérir...
De la même manière les britanniques sont entrain de perdre, après la décision brutale d'arrêter leur avion de patrouille maritime "Le Nimrod" pour des raisons budgétaires, un savoir faire stratégique fragilisant leur propre dissuasion nucléaire sous-marine. Il semblerait, toutefois pour éviter cette perte stratégique, que les personnels concernés aient été envoyés au Canada et en Australie pour continuer à voler sur un appareil similaire: le P3 "Orion".
Par delà ces raisons purement opérationnelles, n'oublions pas que le niveau d'entrainement agit fortement sur le moral de nos soldats. Ces derniers ne se sont-ils pas engagés dans les armées de l'air, de mer et de terre parce qu'ils avaient une envie très forte de voler, naviguer ou crapahuter"? Les priver de leurs motivations ou les contraindre à des taches uniquement ancillaires sur leurs bases aériennes dans leurs ports ou dans leurs casernes serait, à l'évidence, désastreux pour leur moral.
En conclusion, il faudra dans les prochaines années surveiller avec une grande attention le niveau réel de crédits consacré à la disponibilité des matériels et donc à l'entrainement, car le savoir faire exceptionnel dont font preuve aujourd'hui nos armées ainsi que le moral de nos soldats sont à ce prix !
21 juin 2013 Usine Nouvelle
L'opération Serval au Mali a mis en évidence un fait marquant de l'évolution des armées modernes : les drones prennent une place de plus en plus importante au sein des forces armées du monde entier. L'achat par la France de 12 Reaper américains, drones également utilisés par les Britanniques, montre le retard pris par l'industrie européenne sur le segment des drones Male (Moyenne altitude longue endurance). Sur ce créneau, l'engin de General Atomics domine sans conteste et, sur le salon de Bourget, il éclipse les solutions européennes et israéliennes…
Reportage photo
20 juin 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com
L'hélicoptériste Eurocopter, filiale d'EADS, a profité du salon aéronautique du Bourget pour lancer la construction de sa nouvelle usine à Dugny (Seine-Saint-Denis), sur le site de l'aéroport d'affaires de Paris-Le Bourget.
Un coup de pioche symbolique pour l'état-major d'Eurocopter. L'hélicoptériste de Marignane a officialisé, le 20 juin, la mise en chantier de son nouveau site de production de Paris-Le Bourget.
Entouré des personnalités politiques locales, le président d'Eurocopter Guillaume Faury a posé la première pierre de ce nouveau complexe industriel.
Annoncé en 2011, le nouveau site du Bourget ouvrira durant l'été 2015. Il sera articulé par deux composantes : l'activité du site de production de pales d'hélicoptères de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) ainsi transféré, et l'ouverture d'un centre de recherche et développement de la branche "Innovation Works" d'EADS, la maison mère d'Eurocopter, sur les matériaux composites notamment.
"Le site de Paris Le Bourget s’inscrit dans la stratégie d’innovation du groupe, qui (...) doit s’équiper des moyens industriels les plus modernes", a commenté Guillaume Faury, cité dans un communiqué. "Au-delà du transfert, nous avons pour ambition de faire du site de Paris Le Bourget un pôle de référence en matière industrielle et de recherche en Ile de France".
23/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr (AFP)
Le président de la République, qui effectue une visite de deux jours au Qatar, a évoqué le dossier du Rafale que la France espère vendre à l'émirat. Dassault Aviation pourrait entrer en négociations exclusives prochainement.
François Hollande a affirmé dimanche à Doha avoir évoqué avec les dirigeants du Qatar le dossier de l'avion de combat Rafale de Dassault, que la France souhaite ardemment vendre à l'émirat. "J'en ai parlé", a expliqué le président français lors de la conférence de presse clôturant sa visite officielle au Qatar. "Pour la suite je pense qu'il faut laisser les négociations se poursuivre", a-t-il ajouté sans donner plus de précisions. Le Rafale est considéré comme un dossier "d'importance stratégique majeure", avait indiqué l'entourage du président avant son déplacement. "Le Qatar a validé techniquement" l'avion de combat français, et "on attend des Qataris qu'ils puissent rapidement nous confirmer l'engagement de négociations sur le Rafale seul", avaient également souligné des sources gouvernementales. L'appareil du groupe Dassault Aviation est en concurrence avec l'Eurofighter construit par BAE Systems, Finmeccanica et EADS.
Vers des négociations exclusives ?
En juillet dernier, le Rafale avait beaucoup impressionné les Qataris à l'issue d'une campagne extrêmement positive par temps chaud (50 degrés) au Qatar... sans aucun coup de chaleur contrairement à certains de ses concurrents américains, les appareils de Boeing, les F-15 et les F-18. Les Qataris, qui ont un besoin estimé entre 24 et 36 appareils, ont également évalué le Typhoon Eurofighter et le F-16 Block 50/52 (Lockheed Martin). Le Rafale aurait la préférence des pilotes qataris et serait sorti vainqueur des évaluations techniques, selon un proche du dossier. Doha, qui dispose notamment de douze Mirage 2000-5 vieillissants, pourrait entrer en négociations exclusives avec Dassault Aviation à tout moment, explique-t-on à La Tribune. En revanche, il existe peu de chance pour qu'un contrat soit signé d'ici à la fin de l'année. Mais pourquoi pas 2014...
Conforme à la norme DEF STAN 61-5 section 6 édition 6, le module DSF226 de XP Power cible les applications militaires sous 28 V.
20/6/2013 Philippe Corvisier, ElectroniqueS
Avec le DSF226, XP Power introduit un module de filtrage et de protection contre les surtensions, destiné aux applications militaires exploitant une tension d'alimentation de 28 Vdc.
Présenté dans un boîtier métallique de 61,2 x 36,8 x 12,9 mm, ce module est susceptible de fournir 200 W.
Conforme à la norme DEF STAN 61-5 section 6 édition 6, il répond par ailleurs aux normes d'immunité et d'émissions électromagnétiques MIL-STD 1275A-D, DEF STAN 59-411 et MIL-STD 461C.
Spécifié dans la gamme de température -46 °C à +100 °C, le DSF226 supporte une tension transitoire de 10 V pendant 1 s. Une sortie en collecteur ouvert est fournie afin de délivrer une alarme en cas de température excessive.
Enfin, le rendement est typiquement de 97 % et le MTBF supérieur à 2 millions d'heures (selon MIL-HDBK-217F à 40 °C).
Le filtre est conçu pour fonctionner de pair avec les convertisseurs DC-DC issus des séries MTC/QSB/ICH de la société. Il peut aussi être associé aux convertisseurs 24 V 4:1 de la série J pour des solutions militaires "sur étagère".
Le DSF226 est disponible auprès des distributeurs agréés de XP Power, ou directement auprès de la société. La garantie est de 3 ans.
21 June 2013 defenceWeb (Reuters)
Liberia sent about 50 troops to Mali to join the U.N. peacekeeping mission, a first for the West African nation since its 14-year civil war ended a decade ago.
The 12,000-strong U.N. force, known as MINUSMA, will take over peacekeeping duties next month from an African regional mission deployed after France launched an offensive in January to drive Islamist rebels from northern Mali.
Liberian President Ellen Johnson Sirleaf, joint winner of the 2011 Nobel Peace Prize, urged the soldiers to be professional and disciplined during their mission, Reuters eports.
"You are the pride of Liberia," Sirleaf told the troops at a ceremony in the capital, Monrovia.
The peacekeeping deployment is only the second in Liberia's history, after it sent peacekeepers to Democratic Republic of Congo in the 1960s.
The Mali mission is the first since it rebuilt its army from scratch after the civil war, which was characterized by the use of child soldiers by rival warlords and rampant human rights abuses.
Peacekeepers from the West African regional bloc ECOWAS played an important role in returning war-torn Liberia to stability.
"We are going to Mali to help our friends. They helped us during our war. If we are in the position to help, we need to do so," said Emmanuel Minarth, an officer with the contingent.
Former President Charles Taylor, who led Liberia for most of the civil war years, was jailed for 50 years by the International Criminal Court in May last year for helping the RUF rebels in neighboring Sierra Leone commit what the court called some of the worst war crimes in history.
20 June 2013 by defenceWeb/CSIR
A quick reaction task undertaken by the CSIR for the SA National Defence Force (SANDF), specifically its Special Forces, has added waterborne rescue to the number of tasks the Gecko vehicle can perform.
The quick reaction tasks have to be completed within 24 to 72 hours and typically require a customised, solid but cost effective solution to address an urgent force deployment need said Klaus Muller, project leader for the CSIR’s technology for special operations team.
Faced with having to rescue flood victims from trees or roofs the SANDF required an easily-deployable means of reaching and transporting people through raging rivers. With the option of re-inventing a new craft not a possibility the CSIR determined ways of turning Gecko vehicles already in use by Special Forces into a waterborne platform.
“Quick reaction tasks are time and mission critical and require extreme agility and innovative thinking. We follow a proper engineering process – but it all has to happen very fast. The needs could vary from creating an object by 3-D printing or adapting existing technologies or weapons to deal with specific situations encountered during operations to applications, such as custom maps on mobile phones. We also do maritime work to support anti-piracy efforts.
“We receive these calls at any time and must be ready to support the Special Operations teams to perform their duties,” Muller said.
Small and agile as its namesake, the Gecko is often used during specialised military operations – including reconnaissance and rescue missions. With a small trailer attached it carries personnel and ammunition or it can be turned into a command and control unit with communications infrastructure.
Both Gecko and trailer can be air-dropped for rapid deployment in all terrain types. The Gecko by itself was not sufficiently buoyant or stable in deeper water and stronger currents.
Investigations were conducted into various means of getting the Gecko “to swim”.
The solution had to be manoeuvrable and strong enough to propel the vehicle and trailer, handle various angles (such as when motoring down a river bank into the water) and be robust enough to carry several people. Numerous computer-aided designs were created and modelled. The final concept comprised a steel frame with several commercial off-the-shelf fenders fitted around the sides of the vehicle. Additional power is provide by an electrical engine fitted on the frame.
In field trials, the number of fenders was alternated to find the best solution – and the best load capacity. The final product has sufficient fenders to carry up to ten adults.
20 June 2013 by defenceWeb
The loss of a multi-million Rand contract as a result of South Africa’s withdrawal from the A400M programme has been successfully re-negotiated thanks to the ability of a Denel Group company to deliver on time and within budget in the high-tech composite manufacturing sector.
Denel Aerostructures (DAe) was this week given its third work package on the new generation Airbus airlifter after completing initial design of tail plane detail parts.
“Manufacturing was placed on hold following South Africa’s decision to cancel its acquisition of the A400M. Airbus Military last year gave the green light for manufacturing which was followed by signing of a re-negotiated agreement for the ribs, spars and sword of the tail plane. This will mirror DAe’s ramped up production of wing to fuselage fairing and top shells,” chief executive Ismail Dockrat said following the official announcement of the contract at the Paris Airshow.
He said the third work package on the A400M placed DAe at “the core of the global aerospace manufacturing industry”.
The new package will see the ribs, spars and sword of the A400M vertical tail plane produced in virtual sterile conditions adjacent to OR Tambo International Airport in Kempton Park.
The 7x2m structure consists of two vertical beams (the spars), 16 horizontal composite machinings (the ribs) and a bottom connecting plate (the sword). All are made from carbon fibre composites, covered by a metallic skin which is added to the internal structure prior to assembly.
“This component is a flight critical part of an aircraft the size of the A400M and contributes to its ability to carry payloads in excess of 35 tons,” Dockrat said.
With relocation of all its operations completed and now under a single roof DAe is confident of even more improved efficiencies and further cost cutting.
“It also positions the company well for future manufacturing work for Airbus and other original equipment manufacturers,” Dockrat said.
DAe has also made what he called “significant investment” in a composite facility. Products ranging from basic aircraft parts through to complex main rotor blades for helicopters can now be manufactured on site. Raw carbon fibre material is bonded, moulded, heated and polished until the required properties are achieved.
DAe’s investment in high-tech composite manufacturing is in line with the international aerospace sector where the move away from metallic structures to advanced materials with superior properties is well underway. Durability, hardness, elasticity and high strength-to-weight ratios are hallmarks of the new composite technology.
Dockrat sees DAe’s move in this area as complimentary to government’s aerospace sector development plan.
21 June 2013 defenceWeb (Reuters)
Sitting on cement blocks, surrounded by shisha pipes and machine guns, a dozen or so tribesmen guard a makeshift checkpoint outside the main city in Libya's desert south.
They are there to guard against smugglers and criminals, who have multiplied since Muammar Gaddafi's downfall in the 2011 war. They also say they are ready to battle Islamist militants that Libya's neighbors and Western nations fear are crossing the North African country's porous borders.
"If I hear al Qaeda is here, I will kill them. We know what happened in Mali and we won't allow it here, even if we only have rifles," Mohammed Wardi, 25, said as a war movie blasted from an old television nearby. "We are here to protect Libya."
A French-led military campaign this year broke Islamists' hold over the northern two-thirds of Mali, killing hundreds of al Qaeda-linked fighters and pushing others into neighboring states like Niger and eventually Libya, security officials say, Reuters reports.
The men with Wardi are from the Tibu tribe, a black African ethnic group that also lives in Chad and Niger, which along with ill-trained tribal militias of former rebel fighters and a poorly-equipped national army are trying to maintain security in Libya's southern desert hinterlands.
The long-neglected region, with borders stretching more than 2,000 kms and home to major oil fields, has grown more lawless as the country's new rulers - hundreds of miles away in Tripoli - struggle to impose order on a country awash with weapons.
The south has seen rising violence, weapons and drug trafficking and an influx of illegal immigrants, leading the national assembly to declare the region a military zone, a decree the weak government has little power to enforce.
"The south is dying and the government is ignoring us. Crime is rampant, there are tribal animosities, smuggling and we are worried that what is happening in Mali will spread here," said a local government official, who declined to be identified.
"We are free of Gaddafi but we are prisoners to chaos."
IN NEED OF WEAPONS AND BINOCULARS
Even under Gaddafi, the south was poorly patrolled and smugglers have long used the area - a crossroads of routes to Chad, Niger and Algeria - for trafficking drugs, contraband cigarettes and people to Europe.
But now the traffickers, who also specialize in weapons, fuel, stolen vehicles and subsidized food, are as well-armed as the security forces tasked with catching them.
"We have patrol planes, convoys of cars but the area is very big," said a senior army source at the base for the south's military governor. "Sometimes phones don't work well and we need better equipment - planes, cars, weapons even binoculars."
Adding to the lack of equipment, the militias the state relies on - especially in the harsh desert terrain its soldiers do not know - are rife with long-standing grievances.
During his 42-year iron-fisted rule, Gaddafi often played off one tribe or clan against the other and tensions persist. Last year fighting between Tibu, oasis farmers by tradition, and Arab militias in Sabha and Kufra killed more than 150 people.
Skirmishes still erupt over control of smuggling routes, sometimes by the groups supposed to be catching the culprits.
In towns such as Sabha and Obari, a remote outpost 200 kms away, police struggle to rein in crime, compounded by unemployment, drug abuse and plentiful weapons.
Military convoys and bases have been attacked. Last month, Sabha airport was briefly shutdown by angry Tibu protesting against the disappearance of a militia leader.
The main prison for the southwest is in Sabha but it holds just 95 criminals. It has been attacked with rocket-propelled grenades and prisoners broke free earlier this year.
"Most of the prisoners came back as they were too afraid to be out on the streets," Mohammed Ali Azbari, who manages the former rebel fighters now acting as prison guards, said.
"We now have the army outside the prison."
At Sabha hospital, doctors tell of how patients have been shot inside the grounds by angry rival tribesmen seeking revenge. Bullet holes are still visible on the floor.
ISLAMIST THREAT
Restoring order in the south is important to the stability of the wider region, where Islamist influence is spreading after the defeat of the insurgents in Mali.
A string of attacks in Niger including on a French-run uranium mine have shown how rebels have taken advantage of a security vacuum since the Mali conflict.
Security officials say lawless southern Libya has become the latest haven for Islamist groups. Paris has put the blame firmly on these groups for attacking its embassy in Tripoli in April.
Libyan officials insist Islamists have not found shelter in their deserts.
"There are no al Qaeda groups here. We can say that and we know," said Mahmoud Abdelkareem, an official from Obari council involved in security matters for the south. "Our men in the desert would find them easily and this has not happened."
But Western nations are worried. Earlier this month NATO, which played a major role in toppling Gaddafi, said it would send experts to Libya to see how it can improve security.
"We can't deny some activities are going on. The fact that the area is not properly secured encourages smuggling, perhaps even training camps," said one Libyan security official from the town of Ghadames, on the border with Algeria.
Residents in Sabha tell of hearing stories of weapons being sold across the border and areas briefly shutdown by militias.
"There are people who went to fight in Mali and others have come from there. But they are keeping a low profile, most likely near the borders," said the first local government official.
"Any cooperation however between a tribal group here and them is likely to be financial rather than ideological."
Gaddafi's overthrow flooded the Sahara with pillaged weapons and ammunition, which Tripoli has failed to clamp down on.
"Libya is an open air arms market; it will remain a source of weaponry for 10 years," an Algerian security analyst said.
Security sources say veteran al Qaeda commander Mokhtar Belmokhtar acquired arms in southern Libya and his fighters used it as a transit route before a mass hostage-taking at a gas plant in Algeria in January in which dozens were killed.
Many fear Libya's oil facilities, also guarded by former rebels, may face a similar threat.
"The situation in the south has worsened dangerously fast," Muftah Bukhalil, head of the intelligence office in Kufra, said.
"You can just about expect anything these days."
21 June 2013 by Robbin Laird - Second Line of Defence - defenceWeb
At the recent Airbus Military Trade Media Briefing 2013, journalists who attended were given the opportunity to fly the aircraft for more than an hour.
Francis Tusa, the well-known British journalist and hardly a Euro hugger, underscored what we all felt:
The lack of noise within the aircraft was noticeable compared to the C-17, C-130 or other aircraft. The seats are more comfortable as well. I did not hear the engines start up, and so was surprised when the aircraft took off. And then the incredibly rapid takeoff demonstrated its capability to lift from very, very short fields. The plane had a very stable performance in flight. And all of this in a very large cargo aircraft.
The A400M features C-130-like ability to use a wide variety of airfields with the capability to carry oversized loads of the sort that the C-17 currently carries.
The aircraft will be able to deliver equipment and personnel closer to the point of attack than the C-17 with C-17 type loads.
It will not be difficult to see how this aircraft will initially be used. In the current Mali operation, the French had significant challenges in delivering the capability necessary for their forces. When the A400M many years ago was first thought of, lift was considered somewhat equivalent to a truck or a greyhound bus.
With the last decade of experience and the revolution in air dropping, the airlifter is an integral part of the kind of expeditionary logistics, which insertion forces clearly need to operate with for 21st century operations.
In my colleague’s reporting from Mali, the French military made it clear to her that they were eagerly waiting for the A400M to join the fleet in order to facilitate the kind of operation which Mali represented.
As Murielle Delaporte underscored about the Mali operation:
Air support has been crucial in the areas of more intense engagement. Forward air controllers or FACs were important members of the ground forces. And air assets –Air Force (fighters), Army (helos) and Navy (Atlantique 2) – have been drawn upon in the operation.
More generally, and as far as the air component goes, one should also stress that the demands on the old tactical transport aircraft Transalls or the C-160s are very high.
This would be a good time to have the new A400Ms in play.
French Air Force officers all agree that it will be beneficial in the near future to have a plane which could fly straight from France and have the capability to land on the short, tough airfields characteristic of the Mali operation.
The logistics side of the Mali operation was inextricably intertwined with the combat forces in the combat operation.
Murielle Delaporte, based on interviews with the French forces in Mali, has emphasized that the French are re-inventing the Caravan concept but in the context of 21st century operations. They are deploying into combat areas the forces they need but correlated with the support they need as well. They are not creating mobile Walmarts that need to be defended. And in this effort, various transport means are being used, including convoys (on which she travelled for several days in Mali) as well as airlift of various types.
To gain a sense of how the A400M would be used in the future with the Mali operation in mind, Airbus Military’s Damien Allard, the Market Development Manager for the A400M, has put together a briefing, which he recently presented at a press conference.
At the heart of the approach is the capability of the aircraft to carry C-17 type loads with C-130 type agility. The A400m combines an ability to carry outsize and heavy loads that cannot fit into current tactical airlifters and be able to deliver those loads on soft, short, and austere areas where current strategic airlifter cans not. According to Airbus Military, the plane can deliver up to a 55,000-pound or 25 ton payload onto as short an airfield as a 750 meter or 2500 foot low grade airstrip.
The range of the aircraft will allow it to fly directly from France to do the resupply effort and land directly onto remote airfields, creating a very different type of transit link, one between the supply “warehouse” and the engaged force. The key is to deliver equipment to the point of need for the supply points, not necessarily located in the combat zone or country. This allows reduction of transit time, and enhanced security of supply.
At the heart of the evolving concepts of expeditionary logistics is the concept of providing support integrated within combat forces, without having to stockpile equipment to support “forward” deployed forces.
The notion of the “front” and “rear” is eroded by the expeditionary logistics concept.
The A400M fits right into this concept. The A400 M will bring the capability to the French forces of delivering heavy and outsize loads directly from France or from other airfields in the region to unpaved airstrips in Northern Mali such Tombouctou, Gao, or Tessalit.
According to Damien Allard: “The A400M can airlift all the equipment in use for ‘Operation Serval,’ including those which were either sealifted through slow Ro-Ro ships or airlifted through costly strategic airlifters.”
The first A400Ms are being delivered this year to the French and Turkish forces.
Clearly, the European forces need an upsurge in lift capabilities.
The program has been contracted between a European agency called the Organization for Joint Armament Cooperation or OCCAR and Airbus Military, which guarantees a stable, buy of the aircraft. Beyond the core buyers – the UK, France, Germany, Turkey, Spain, Luxembourg, and Belgium), the first export customer is Malaysia. What this means is that the signers of the OCCAR contract are obligated to buy the core purchases even if they decide to reduce the number in their own inventory from the initial order.
Contract stability among multinational partners in the program is a crucial element of launching such a program in challenging financial times.
The A400M is clearly a 21st century aircraft and part of the multi-mission revolution generated by the small number of multinational programs, which are re-baselining 21st century capabilities. Whether it is the A400M or the F-35, each platform is part of a fleet and is designed to operate as such.
Some of the characteristics of such a fleet are building in logistics from the ground up.
Common serial numbers or UIDs are built in. These common markings enable a global logistics management effort. The prime contractor manages the global supply chain to build the aircraft and manages the data on parts performance to ensure improvements in the supply chain as operational experience is gained with the aircraft.
Multi-national training is a core focus of the A400M and the F-35, and this common training facilities cross-fertilization of ideas of how to use a common fleet. There is an opportunity to apply the user group concepts pioneered by programs such as the Rover or the C-130 and to apply the inputs from user groups to drive further development of these 21st century programs rather than developing the program based on the desires of procurement agencies or engineers.
Clearly, global reach is enabled by each participant in the program getting economies of scale on parts, surge capabilities, and the possibility of cross learning on con-ops.
The A400M will re-define airlift with its capability to bring large loads into close proximity to operational forces.
This does not mean that the market for other lift aircraft simply vaporizes over night.
The core concept which I developed for understanding the impact of 5th generation aircraft is the re-norming of air operations, whereby the new aircraft reshape how air operations are done, and how legacy aircraft are used and how new capabilities get defined and added over time. The A400m is part of re-definition process for airlift.
C-17s are no longer being built. This means that the C-130J and the upgrade market of the C-130s will remain part of the picture of some time to come. Embraer is promising to launch a new lift aircraft into the mix as well. The market by 2030 is certainly going to be a mix of these aircraft, but the capabilities of the A400M will be obvious from how its users deploy the aircraft. And in this market and is many parts of the military market, imitation is the highest form of flattery.
A suggestion of how the mix might play out came from a discussion with a senior editor of an Asian defense journal. M. Ghazemy Mahmud, the editor of the Malaysian based Asian Defence Journal:
A core reality is that the A400M will be used with our C-235s and C-130s for a long time. In effect, a task force approach will be put in place.
Malaysia has C-130Hs which is relevantly new airlifter and the Air Force is very pleased with this aircraft. It will be upgraded over time, but the C-130J will not be bought because of the availability of the A400M.
Although the Malaysian Air Force likes the C-17, it is too expensive to buy and to operate for them. The A400M is a better choice for them, and will shape a new approach to the use of the overall fleet.
In short, the A400M, which will appear at the forthcoming Paris Air show and not only fly, but also have the first French aircraft on display, will be a key contributor to 21st century air capabilities.
And these capabilities are part of what I like to call the 3 Ms: multi-mission, maintainable and high technology manufactured.
In today’s world, the acquisition of aircraft in financially stringent environments favors multi-mission platforms. The U.S. and allied air forces are buying less aircraft and a smaller variety of aircraft. The expectation is that the aircraft purchased will do more than their core specialty.
With regard to maintainability, new platforms are built with a significant amount of attention to how to enhance their ability to be maintained over time. When platforms were built thirty years ago, logistics support was an afterthought. Now it is a core element of determining successful outcomes to the manufacturing process.
The final M is manufacturability. Briefing slides and simulations are not the same thing as a finished good of high quality and of high reliability. Here you need a trained workforce, good engineering practices and an ability to deliver a product of high quality and standards. It is challenging to build new systems and not every manufacturer is created equal. And a core element of today’s manufacturing systems is the challenge of managing extended supply chains. And these supply chains are subject to disruptions and the need to manage those disruptions.
In short, the Three M’s – Multi-Mission, Maintainability and Manufacturability – are key elements of shaping 21st century air capabilities. Flexibility, agility, reliability and performance are highly interactive elements for building viable platforms and systems for the years ahead and the A400M is a core example of 21st century trends.