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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:50
Microélectronique : feu vert des autorités publiques pour la poursuite du programme Catrene jusqu'en 2015

05/6/2013 Jacques Marouani, ElectroniqueS

 

Les pouvoirs publics encouragent aussi les industriels à travailler sur un nouveau programme qui devrait prendre la suite de Catrene au-delà de 2015.

 

Les pouvoirs publics des pays européens prenant part au programme Catrene, dédié à la micro et nanoélectronique dans le cadre de l'initiative Eureka, ont donné leur feu vert pour la poursuite de ce programme jusqu'en 2015. Ils encouragent aussi les industriels à travailler sur un nouveau programme qui devrait prendre la suite de Catrene au-delà de 2015.

 

Ce feu vert a été donné à la suite de la publication du rapport final d'évaluation de ce programme.

 

L'évaluation à mi-parcours du programme Catrene, lancé en Octobre 2012 par les pouvoirs publics, notamment à l'initiative de la France, de l'Allemagne et des Pays-Bas, a permis de faire un bilan des résultats obtenus jusqu'ici (en termes d'avancées technologiques et d'impacts économique et sociétal) et d'envisager les possibilités de façonner un nouvel instrument au sein d'Eureka pour la micro- et la nanoélectronique.

 

Le 26 avril dernier, le rapport final d'évaluation a été remis et discuté lors d'une réunion commune à Stockholm et a été approuvé par les autorités publiques sans y apporter de modification.

 

"Les recommandations formulées dans le rapport nous fournissent les outils nécessaires qui nous permettront de progresser. Elles soulignent les zones où le programme Catrene est fort et les zones où il a besoin d'être amélioré", a déclaré Enrico Villa, président de Catrene.

 

Un premier rapport conjoint des groupes de travail sur la façon de mettre en œuvre les recommandations qui découlent de cette évaluation sera préparé d'ici novembre 2013.

 

Les ressources de Catrene sont d'environ 2 500 personnes par an, équivalant à environ 4 milliards d'euros pour le programme complet.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:30
TULPAR  (Otakar - Turquie)

TULPAR (Otakar - Turquie)

05/06/2013 SITTA

 

La 11ème édition du salon IDEF s’est déroulée du 7 au 10 mai 2013 à Istanbul dans l’enceinte du centre d’exposition TUYAP.

 

Ce salon, riche en nouveautés, issues pour la plupart de l’industrie d’armement turque, accueillait de très nombreux participants de différentes nationalités (États-Unis,Royaume-Uni, Bulgarie, Pakistan, Chine, France, Azerbaïdjan, Allemagne) qui ont profité de l’événement pour exposer les dernières innovations de leur industrie de défense.

 

Le reportage

MBRLT 300 (Rocketsan-Turquie) photo SITTA

MBRLT 300 (Rocketsan-Turquie) photo SITTA

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:20
60+ Nations Sign UN Arms Trade Treaty

04/06/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Some 60 nations have approved a new United Nations global arms treaty, covering the supply of tanks, artillery, armoured vehicles, combat aircraft, battleships and more.

 

The UN's Arms Trade Treaty opened for signatures on 3 June and, so far, the uptake has been considerable, with a total of 61 countries now having given it their blessing. They include Argentina, which was quick to move, but not the United States, although Washington's signature is expected imminently.

 

On the other hand, it is not anticipated that China and Russia are in any rush to sign the Arms Trade Treaty and may not ever do so.

 

Arms Trade Treaty

 

The Arms Trade Treaty has been in development for more than six years but was adopted by the United Nations General Assembly two months ago. At that point, 154 nations gave it their support but three nations - North Korea, Iran and Syria - voiced opposition and there were 26 abstentions, including Egypt, India, China and Russia.

 

The Arms Trade Treaty is the first significant global effort to try and halt the illegal weapons trade responsible for heightened violence and extremist actions in many parts of the world.

The countries which ultimately ratify it will be obliged to set up strict arms sales controls.

 

UN Arms Treaty Signatures

 

According to Ban Ki-moon - the United Nations Secretary General - the rapid flow of first-day treaty signatures emphasises how "the world has finally put an end to the 'free-for-all' nature of international weapons transfers". He added: "The treaty...will make it harder for weapons to be diverted into the illicit market, to reach warlords, pirates, terrorists and criminals or to be used to commit grave human rights abuses or violations of international humanitarian law."

 

The UN Arms Trade Treaty has seven sponsor nations, namely Argentina, Australia, Finland, Kenya, Japan, Costa Rica and the UK. "It is vital that the treaty comes into force as soon as possible and is effectively implemented", these seven said, in a statement issued on 3 June.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:20
USMC AV-8B Harrier II hovering - photo D. Miller

USMC AV-8B Harrier II hovering - photo D. Miller

05/06/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

The USMC Harrier II fleet is set to have its service life extended to 2030, with the F-35 Lightning II now further off entering service than originally expected.

 

Previously, the Marine Corps' AV-8Bs were due to be phased out in 2027 but, now, they'll remain in service for a minimum of three more years.

 

The USMC would have got its first F-35Bs this year but, now, their arrival's been put back to 2015 at best. Therefore, the USMC Harriers are being upgraded and in their favour is an abundance of extra airframes, spare parts and support equipment recently obtained from the UK, which no longer operates the Harrier.

 

The UK's Harrier Force was retired in December 2010 as a result of the SDSR (Strategic Defence and Security Review). The then-redundant airframes were initially stored but, shortly afterwards, sold to the US, after it became apparent that the F-35 programme was not proceeding as expected. Some now consider it ironic that the F-35's predecessor is, in effect, temporarily taking the new aircraft's place within the USMC.

 

USMC Harriers

 

The AV-8B VSTOL (Vertical Short Take Off and Landing) aircraft is a development of early Harrier models which, in turn, led to the UK's GR5, GR7 and GR9 versions. It features a redesigned wing and fuselage, a raised cockpit and other aerodynamic and systems enhancements, along with a weapons hardpoints increase.

 

Introduced in 1985, the AV-8B Harrier II remains in widespread USMC service and also equips the Spanish and Italian navies.

 

Powered by a Rolls-Royce vectored-thrust turbofan, it has a top speed of Mach 1 and a range of 1,200 miles. Its weapons include AIM-120 AMRAAM and AIM-9 Sidewinder air-to-air missiles, AGM-65 Maverick and AGM-84 Harpoon air-to-ground missiles, CBU-100 cluster bombs and Paveway laser-guided bombs.

 

The AV-8B Harrier II's operational career includes deployments in the Iraq War, Operation Enduring Freedom (Afghanistan) and Operation Odyssey Dawn (Libya).

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:55
Matériaux composites : Omega Systèmes entre dans une nouvelle dimension

05/06/2013 Frédéric Thual, à Nantes – LaTribune.fr

 

Spécialisée dans la découpe de tissus utilisés pour la fabrication de matériaux composites pour l'industrie aéronautique, du spatial ou du militaire, la société nantaise se donne les moyens d'accompagner la montée en puissance d'Airbus, de se diversifier vers de nouveaux marchés et innove pour optimiser les coûts de production de ses clients.

 

Coup sur coup, Omega Systèmes a lancé la construction d'une unité de production à Bordeaux, l'extension de son site actuel de fabrication et siège social de l'entreprise à Saint-Philbert-de-Grandlieu, près de Nantes, et a mis en œuvre un sérieux programme de R&D. Des investissements pour un total de 4 millions d'euros qui vont permettre à l'entreprise d'entrer dans une nouvelle dimension. Soit presque qu'autant que son chiffre d'affaires de 4,5 millions d'euros en 2012.
"Nous avons entièrement repensé notre site", reconnaît Jean-Louis Bretin, PDG de l'entreprise fondée il y a 25 ans. D'où une récente levée de fonds de 1,1 million d'euros menée avec Océan Participations (Crédit Mutuel Océan) pour renforcer les fonds propres de la PME, spécialisée dans la découpe de matériaux souples et semi-rigides, utilisés pour la fabrication de composites en carbones pré-imprégnés, comme consommables de cuisson ou simples produits textiles (fauteuils...).

 

Un prototype en phase de rodage

Si, pour Omega Systèmes, il s'agit en premier lieu d'accompagner le développement de l'industrie aéronautique, spatiale ou militaire (75% de son portefeuille clients), l'entreprise tient aussi à rééquilibrer son activité en allant vers l'automobile, les loisirs, etc. En ce sens, trois ans après avoir engagé un plan de R&D de 1 million d'euros, baptisé "Slit Carbon", en partenariat avec le pôle de compétitivité EMC2, Omega Systèmes vient de mettre au point un prototype permettant, à ses clients, de travailler les tissus par bandes de 6,35 mm de large à partir de laizes de quelques centimètres à plus d'un mètre. Une solution qui, jusqu'ici, n'existerait pas en Europe.
Cette optimisation, en cours de validation, permettrait aux donneurs d'ordres de gagner du temps et donc d'abaisser les coûts de production. Et pour Omega Systèmes c'est l'occasion d'aller vers de nouveaux marchés confrontés à la problématique du placement des fibres.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:55
« La gouvernance des données : une responsabilité des décideurs et des métiers »

04/06/2013 Nelly MOUSSU  -  DICOD

 

Le ministère de la Défense doit faire progresser la gouvernance de ses données : il s’agit notamment d’harmoniser les données pour mieux les partager entre les différents organismes de l’institution. Un défi auxquels les grands décideurs du ministère ont été sensibilisés le 30 mai.

 

« Au ministère de la Défense, nous devons améliorer le partage des données entre les différents systèmes d’information ». Ce constat du général Lapprend, en introduction du séminaire sur la gouvernance des données, explique la nécessité de sensibiliser à cette problématique les grands décideurs du ministère. Des représentants des états-majors, directions et services, dont la direction des affaires financière, la direction du renseignement militaire (DRM) ou encore la direction des ressources humaines étaient ainsi réunis à l’École militaire le 30 mai dernier pour cet événement organisé par la direction générale des systèmes d’information et de communication (DGSIC).

 

La donnée, information brute non contextualisée, est la matière première des acteurs « métiers », qu’ils soient opérationnels ou dans les fonctions support. Elle leur donne une représentation du Monde afin qu’ils puissent travailler. « Lors d’une mission de reconnaissance au Mali par exemple, on prépare l'opération grâce à des informations comme le plan des liaisons de données tactiques ou le plan de fréquences des autres appareils. Ensuite, le Rafale récupère des images numériques en vol, qui sont stockées dans le Pod Reco NG, puis transmises à une station au sol , explique le lieutenant-colonel François Tricot, commandant de l’escadron de chasse « Normandie-Niemen ». Une équipe d'experts recherche sur ces images un élément intéressant, le caractérise et en trouve les coordonnées, puis le transmet à la chaîne renseignement. Toutes ces données doivent être utilisables et comprises par tous les acteurs sans ambiguïté, donc en amont il faut les standardiser. » La gouvernance des données est un enjeu majeur pour l’opérationnel puisqu’un problème de fiabilité de l’information ou d’interprétation pourrait avoir un impact immédiat.  Il en va de même dans le cadre des fonctions supports.

 

Afin de consolider cette gouvernance, le colonel Christian Suatton, de la DGSIC, énumère et illustre les bonnes pratiques. Pour éviter la redondance – et par conséquent le risque d’erreur – il faut identifier les données de référence que l’on peut partager de manière univoque entre les services et les armées, par exemple les grades militaires. Il faut également s’accorder sur leur définition, la sémantique utilisée, etc. « Imaginez que vous donnez rendez-vous à quelqu’un au bâtiment Surcouf : un terrien va chercher un immeuble, un marin un bateau ! L’interprétation peut différer, c’est pourquoi il est impératif de commencer par définir les besoins en échanges », souligne le lieutenant-colonel Reynald Desmis, ancien représentant de la France à l’Otan dans ce domaine. A l’international, le problème existe également : au sein de l’Otan, il y a une nécessaire interopérabilité interarmées et interalliés dans les systèmes d’information des opérations. « Prenons l’exemple de l’évacuation sanitaire : il y a quelques années, on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas d’harmonisation dans les données transmises par les interlocuteurs des différents pays et entre les armées au sujet des données de catégorie de patients ou de priorité de soins dans l’Otan, ajoute le lieutenant-colonel Desmis. Il a fallu travailler sur une cohérence. »

 

Ce n’est qu’une fois ces étapes fonctionnelles relevant des métiers franchies, que la gouvernance des données prendra une tournure technique et sera traitée par les informaticiens. C’est pourquoi la DGSIC souligne la nécessité de mettre en place « des correspondants référents métiers ». « La gouvernance des données n’est pas une question technique, assure Matthew Zingariello, senior manager à Bearing Point et intervenant au séminaire. Nous avons besoin des acteurs "métiers" pour connaître la qualité et la justesse des données. » Ainsi, pour l’évacuation sanitaire, différents acteurs des trois armées et du service de santé ont émis des avis. Si la gouvernance des données incombe aux opérationnels et aux fonctionnels, il faut par ailleurs, tisser des liens entre eux et la communauté technique puisque ce sont les informaticiens qui mettent en œuvre les systèmes d’information et les bases de données. Ils permettent in fine le partage des données, automatisé entre les acteurs idoines.

 

A l’issue du séminaire, le général Lapprend a rappelé que cette journée de sensibilisation à la gouvernance des données est une première étape qui s'inscrit dans la stratégie interministérielle de modernisation de l’action publique.  « Nous allons organiser un séminaire de travail à la rentrée pour les responsables de secteurs fonctionnels, les administrateurs de données et la mission des systèmes d’information d’administration et de gestion du SGA (secrétariat général pour l’administration) afin de progresser ensemble. » Rendez-vous donc en septembre pour commencer à uniformiser les pratiques.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:55
Habillement: l’armée n’externalisera pas mais devra faire des économies

05 juin 2013 par Romain Mielcarek - ActuDéfense

 

La fonction habillement des armées restera en interne. Il faudra pourtant certainement réduire effectifs et lieux de stockages pour assurer une économie de quelques 50 millions d’euros par an.

 

Après des mois de réflexion, le ministre de la Défense et la Dicod ont finalement annoncé que la fonction habillement des armées ne serait pas externalisée. Cette piste, un temps étudiée, suscitait des craintes au sein des syndicats et des entreprises du secteur. C’est finalement une logique de Régie rationalisée optimisée (ROO) qui sera mise en oeuvre.

 

Cette solution permet de maintenir la fonction habillement au sein des armées. Elle doit assurer aux militaires une réponse de qualité réactive en cas de besoins opérationnels. La ROO assure enfin au tissu d’entreprises impliquées dans la production de l’habillement de maintenir son activité dans un contexte économique précaire.

 

Elle doit surtout permettre, et c’était tout l’enjeu de cette réflexion, de réaliser des économies. Le ministère espère réduire de 50 millions d’euros par an les dépenses dans ce domaine. Des économies qui passeront certainement pas une réorganisation intégrale des services. Déjà, dans certaines unités, plusieurs fonctions avaient été rationalisées. Dans les mois qui viennent, le secrétariat général aux armées (SGA) devra mettre en oeuvre cette réforme qui devrait impliquer une réduction des effectifs et des centres de stockages.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
U.S. transfers suspected senior al Qaeda member to Mauritania

03 June 2013 defenceWeb (Reuters)

 

U.S. authorities have transferred Younis al-Mauritani, a suspected senior member of al Qaeda previously held in Afghanistan, to Mauritania, officials in the West African nation said.

 

Pakistan said in September 2011 it arrested al-Mauritani, better known in his homeland Mauritania as Youssouf Al Mauritani, during a joint operation with U.S. intelligence services.

 

Witnesses at the airport in Mauritania's capital, Nouakchott, saw a U.S. military plane deliver a prisoner late on Friday, Reuters reports.

 

Mauritanian authorities confirmed al-Mauritani's identity, adding that he had been transferred from the U.S. military base in Bagram, Afghanistan.

 

"It's indeed Youssouf Al Mauritani, real name Abderhamane Ould Mohamed Al-Hussein," a senior security official told Reuters, asking not to be named.

 

"He was in Bagram and was handed over to the Mauritanian authorities by the Americans. He indeed arrived at the Nouakchott airport last night," he said.

 

A Mauritanian judicial official specialized in terrorism cases also confirmed that the prisoner transferred on Friday was al-Mauritani. U.S. embassy officials in Nouakchott declined to comment.

 

Pakistani military authorities said Al Mauritani was planning to attack U.S. economic interests including pipelines, hydro-electric dams and oil tankers when he was captured.

 

They said he had also been tasked by Osama bin Laden with hitting European and Australian targets.

 

Mauritanian authorities issued an international warrant for his arrest, accusing him of participating in a 2005 attack on the Lemgheity army base which killed 17 soldiers and a deadly shoot-out with police in Nouakchott in 2008.

 

Mauritania, with one of West Africa's more effective armies, carried out military strikes against Islamist bases in neighboring Mali in 2010 and 2011 and is seen as one of the West's principal allies against al Qaeda in the region.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
Serval : Dans la peau d’un chef de section du 25e régiment du génie de l’air

04.06.2013 ECPAD

 

Le lieutenant Edouard est en mission depuis quatre mois au Mali dans le cadre de l’opération Serval. Depuis septembre 2010, il est chef de section travaux au 25e régiment du génie de l’air (25ème RGA) basé à Istres.

 

Saint-cyrien, il s’est engagé en 2006 et a décidé de servir dans un régiment de l’armée de Terre qui travaille au profit d’une autre armée, en l’occurrence l’armée de l’Air : « Je voulais faire quelque chose de concret et avoir la possibilité d’être engagé sur des missions qui s’inscrivent dans le temps et qui laissent une trace de notre passage. Le fait de pouvoir travailler pour deux armées est une chance, cela permet de multiplier les expériences et de diversifier les missions sur lesquelles nous pouvons être employés. » En effet, le 25e RGA est capable de conduire des travaux partout dans le monde grâce ses engins aérotransportables.

 

Le lieutenant Edouard a déjà été engagé deux fois au cours de l’année 2011. Au titre de l’opération Harmattan en Libye, en appui au déploiement de la force depuis la Corse, et au Tadjikistan, dans le cadre de l’opération Pamir pour réaliser des travaux  sur le taxiway de l’aéroport International de Douchambé. « Pendant cette première opération extérieure (OPEX) au Tadjikistan, j’ai commandé un détachement d’une soixantaine de sapeurs sur un chantier qui a duré plus de six mois. Ceci m’a permis de me conforter dans mon rôle de chef. Le plus délicat dans le commandement est de gérer l’aspect humain du fait de la durée de l’engagement et de l’éloignement des familles. »

 

Au Mali, le détachement du 25e RGA est commandé par le capitaine Mathieu. Les sapeurs sont répartis sur 4 sites différents : Gao, Kidal, Tessalit et Bamako. Le lieutenant Edouard commande la partie déployée à Bamako.

 

À peine a-t-il posé le pied sur le sol malien, qu’il a été chargé avec sa section de définir et d’aménager sur l’aéroport de débarquement (APOD) de Bamako les zones sur lesquelles les militaires de la force Serval seraient déployés leurs quartiers. A partir dule 20 janvier dernier, une quinzaine de jours, soit 2700 heures de travail, ont été nécessaires pour effectuer les travaux. « Dans un pays où la saison des pluies dure quatre mois, il  est  impératif de s’assurer que les zones ne soient pas inondables et que le sol résiste aux fortes précipitations. Toutes ces opérations d’aménagement ont été menées en relation étroite avec le détachement du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) de Bamako. »

 

Une fois l’aménagement finalisé et les troupes de l’opération Serval déployées, le plus grand chantier réalisé par le détachement du lieutenant a été la construction du dépôt de munitions du théâtre installé à Bamako. D’une surface de plus de 39 000m², le chantier a nécessité un peu plus de deux mois de travaux au cours desquels 25 000m3 de terre ont été déplacés et 3500 bastion wall ont été installés. Il s’agit de structures métalliques déployables que l’on remplit de terre afin de construire des murs de protection.

 

La rapidité des opérations et la nécessité de fournir très vite un appui dans le domaine de la protection des installations de la force Serval ont entrainé le déploiement des sapeurs  du 25e RGA dans différentes zones du Mali : « La principale contrainte rencontrée sur le territoire est la distance entre les zones de déploiement. Certains sites sur lesquels nous étions employés, situés à plusieurs centaines de kilomètres les uns des autres, étaient inaccessibles par la route.  C’est pourquoi tous nos matériels ont été transportés par voie aérienne ce qui nous a permis d’être au plus tôt sur les sites pour pouvoir commencer très rapidement les travaux demandés. » 

 

Le lieutenant et ses hommes ont participé à des missions d’expertise de pistes sommaires. Ce type de piste est utilisée par les forces aériennes et le groupement aéromobile (GAM) sur plusieurs zones du Mali : «  Nous (le 25e RGA) avons également eu à mettre en place les systèmes de protection des forces à Bamako, Gao, Tessalit et Kidal et à maintenir en condition opérationnelle les pistes d’atterrissage. Nous avons également installé des check point et des postes de combat tout autour des zones d’installations françaises. Plus de 1000 Bastion wall ont été utilisés pour mettre en place un dispositif de protection mobile mais efficace. »

 

Au début du mois de février, le détachement du 25e RGA a également été au plus près des zones de combat lors de la réhabilitation d’une piste sommaire à Tessalit, au Nord du Mali. Cette action a été déterminante et a très fortement contribuée au déploiement rapide de la force Serval : « Pour moi, c’est le moment fort de notre mandat au Mali, avec un déploiement du détachement au cœur de la zone de combat. » souligne le lieutenant Edouard

 

Les sapeurs du 25e RGA ont également mené des missions de reconnaissance de zone, actions qui visent à détecter, dans tous les types d’infrastructures, la présence d’engins explosifs.

 

 « Après quatre mois passés au Mali, je suis pleinement satisfait de toutes les missions, riches, mais aussi exigeantes, que j’ai pu mener à la tête de mon détachement car tous les objectifs qui m’ont été fixés ont été atteints. Intégrés au cœur de la mission opérationnelle, nous faisions parti des premiers à être arrivés sur les différentes villes du Nord. Pour la première fois de son histoire, le régiment a été intégré dans une manœuvre opérationnelle offensive. En tant que chef, c’est une fierté d’avoir pu contribuer, en partie, à l’installation d’une force ayant compté jusqu’à 4500 hommes. »

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
Mali wants Sahel nations to do more about Islamist threat

05 June 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Mali's foreign minister said that nations in the Sahara were not doing enough to stop an Islamist threat spreading across the region and urged more intelligence-sharing and joint military operations.

 

In an interview with Reuters, Tieman Coulibaly also accused Mali's Tuareg separatist rebels of "Ku Klux Klan" abuses by persecuting non-Tuaregs in Kidal and said this did not bode well for talks aimed at including the northeastern town in next month's election of a new president to complete a post-coup transition to democracy.

 

A string of attacks in Niger including on a French-run uranium mine have shown how Islamist rebels have taken advantage of a security vacuum since French-led forces drove al-Qaeda-linked fighters from strongholds in northern Mali this year, Reuters reports.

 

Regional rivalries are aggravating the problem for Paris and its Western allies, with a lack of cooperation between Saharan countries helping militants to melt away when they come under pressure and regroup in quieter parts of the vast desert.

 

"We must coordinate better," Coulibaly said in the interview in Paris. "We need a constant effort to share information and be able to act together against this threat."

 

Security officials say lawless southern Libya has become the latest haven for Islamist groups. Paris has put the blame firmly on these groups for attacking its embassy in Tripoli in April.

 

"This is a threat to everybody - Niger , Mauritania, Ivory Coast, Senegal, Algeria and beyond," Coulibaly said. "We must do more."

 

Regional nations met in March in Mauritania to discuss how to put better mechanisms in place to share information and to assess ultimately how to launch joint security operations. The same countries are due to meet again in Algeria in the coming days for further consultations, Coulibaly said.

 

France, which is keen to cut its troop numbers in the region, has said it would support all regional efforts.

 

But, amid persistent bickering and mistrust among regional powers, President Francois Hollande admitted in May that French forces may have to be used elsewhere in the Sahel.

 

France's immediate priority now is to ensure the situation in its former West Africa colony remains stable and that presidential elections proposed for July take place as planned all across the vast impoverished country.

 

"RACIST ATTACKS"

 

But tension over Kidal risks turning public opinion against France, which was feted for liberating Mali's north from Islamist occupation but has since faced criticism for allowing armed Tuarags to reassert control in the desert town.

 

Talks have started between the central government in Bamako and the Tuareg rebels, known as the MNLA, who control Kidal to try to reach a deal that would allow its inhabitants to go to the polls.

 

But Coulibaly said the situation was "worrying" in Kidal, where hundreds have been rounded up. He accused the MNLA of committing "racist and segregationist acts" against non-Tuaregs that was forcing the Malian army to move towards Kidal.

 

"I think the talks will slow down because we can't continue talking with people that are transforming themselves into a Ku Klux Klan while we're proposing to negotiate peace," he said, referring to the American far-right white supremacist group.

 

"We are sticking to our position which consists of restoring the administration in Kidal including the army."

 

The MNLA has denied that detentions in Kidal were based on race, saying only that some 10 people had been taken into custody after being identified as Malian soldiers "sent to spy on us", and were now considered prisoners of war.

 

The elections are due to conclude a transition to democracy following a military coup in April 2012 that led to Mali's north falling under Islamist insurgent domination for nine months.

 

Coulibaly said there was still time to reach a deal with the MNLA but without security in Kidal it would be difficult to hold the elections. "The ball is no longer in our camp," he said.

 

"All resolutions taken by the United Nations call for the restoration of the territorial integrity of Mali. If they are not respected then Mali and its partners will be forced to apply them."

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
Malian army clashes with Tuareg rebels, heading for Kidal

05 June 2013 14:24 defenceWeb (Reuters)

 

The Malian army said it seized the village of Anefis following heavy fighting with the Tuareg separatist MNLA and was heading towards the nearby town of Kidal, the rebels' last stronghold.

 

It was the first fighting between the MNLA and the Malian army since a French-led military offensive launched in January. The French campaign ended Islamists' 10-month domination of Mali's desert north but left the Tuareg rebels in control of Kidal.

 

Mali's interim government accused the MNLA of violence against non-Tuaregs on Monday. The army has vowed to retake Kidal before national elections scheduled for late July, Reuters reports.

 

"Our troops have taken Anefis this morning after intense fighting," said army spokesman Colonel Souleymane Maiga, adding that the fighting had begun early on Wednesday.

 

Moussa Ag Acharatoumane, Paris-based spokesman for the MNLA, said in a statement there was fighting between the Malian forces and MNLA fighters in Anefis but did not provide further details.

 

The MNLA has rejected Bamako's calls for it to lay down its weapons, saying it would resist any attempt to retake Kidal. It has said it is open to negotiations with the government if northern Mali's right to self-determination is recognized.

 

The MNLA was not targeted by the French offensive and has since been able to retake some areas, including Kidal. But this has strained relations between France and the transitional government in the southern capital, Bamako.

 

The MNLA rose up early last year, calling for the creation of a Tuareg homeland in northern Mali. It joined forces with al Qaeda-associated fighters and together they overran the north, but the better armed Islamists quickly took control of the rebellion.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
Too early to judge AU crisis capacity response - analysts

05 June 2013 by defenceWeb/SA News

 

Analysts have welcomed an African Union (AU) resolution to create a rapid response force that will help Africa militarily respond swiftly to emergency situations. At the same time they caution it is too early to make meaningful judgments on the new force.

 

Weeks after the AU summit in Addis Ababa adopted the decision to establish the African Immediate Crisis Response Capacity (AICRC), analysts said it was too early to make any conclusions about the mechanism now apparently going to be tasked with bringing peace and stability to the continent.

 

AU Commission chair Dr Nkosazana Dlamini Zuma said the decision to form AICRC, championed by South Africa, was informed by the overwhelming dependence of the Union on funds provided by partners. This directly affects implementation of African solutions to African problems, she said.

 

Last month the AU specialised technical committee on defence, safety and security pointed out there was “still a way to go” before the rapid deployment capability (RDC) of its African Standby Force (ASF) could become operational.

 

A report issued following a meeting of AU Chiefs of Staff said the Malian crisis highlighted the need to “expedite operationalisation of the RDC and accelerate establishment of the ASF”.

 

This was echoed by former Africom Commander, General Carter F Ham, who said Mali was an example of why Africa needed to invest in a standby capability.

 

“If Africa could have deployed a standby force, Mali might be in a different situation today,” he said earlier this year.

 

Leaders point out for instance, that 100% of the African Union Mission to Somalia (AMISOM) is funded by partners. It represents an annual budget of $500 million. In the same vein, African leaders agreed that in the case of the armed rebellion in Mali, Africa could have moved faster and made the French intervention dispensable if it had the appropriate tools and mechanisms.

 

Lessening dependence on partners

 

As Africa marks the 50th anniversary of the founding of the Organisation of African Unity (now the AU), leaders of the continent felt it unfortunate that after 50 years of independence, African security was still so dependent on foreign partners, Dlamini Zuma said.

 

To date, South Africa, Uganda and Ethiopia have pledged to implement the decision on the establishment of the AICRC capacity.

 

On a voluntary basis, AU member states will contribute troops and finance the capacity so as to act independently. Command and control will be ensured by the AU Peace and Security Council on request from a member state for intervention.

 

David Zoumenou, a researcher and analyst at South Africa's Institute for Security Studies (ISS), said any AU military unit needs sufficient resources if it is to carry out its mission effectively.

 

“I say if you give it power and resources, any structure can work. But how do we resolve the financial problem, because the AU already has the Peace and Security Council but we seem to lack the political will needed to get it functioning.

 

“I do not think we need new mechanisms if we cannot provide resources for the existing ones,” he said.

 

AICRC is an interim tool, as the mooted African Standby force (ASF) is expected to be operational by 2015.

 

Mzoxolo Mpolase, an analyst at Political Analysis South Africa, said while the idea of establishing an armed rapid response mechanism was a noble one, questions needed to be asked around its funding.

 

“The idea is good, no doubt about it. But who will be funding it? The fact that the AU is funded almost 100% by external parties is because African countries cannot fund it. We need to really think about how this will be funded because it will be taxing to those countries that contribute troops.

 

“It’s hardly ever the case when it comes to bilateral relations whereby I give you money and don’t expect something in return. Countries who give you aid will tell you how that aid is to be spent.”

 

For the AU to achieve self-reliance, said Mpolase, its members should look for self-reliance themselves.

 

“The AU is a by-product of what is happening in the countries. If you have a case as you have in Malawi, where a country relies on foreign aid, it makes sense that the AU will also be funded by aid because the very countries that it has as members are funded by aid.”

 

African Standby Force

 

Efforts to make the ASF and its rapid deployment capability reality go back as far as 2002 when the AU Peace and Security Architecture was established. It is designed as a set of institutions and standards to facilitate conflict prevention.

 

The ASF consists of multi-disciplinary contingents based in own countries and ready for rapid deployment as and when required. Its mandate includes observation and monitoring missions, humanitarian assistance, more complex peace support missions, intervention in “grave circumstances” and the restoration of peace and security as well as preventive deployment and peace building.

 

To fill the gap before the RDC leg of the ASF is properly up and running, the technical committee proposed “an urgently needed operational collective security instrument” to promote “as far as possible, African solutions to African problems” and proposed it be called the African Immediate Crisis Response Capacity (AICRC).

 

The committee sees AICRC as a military tool, a reservoir of 5 000 troops made up of operational modules in the form of 1 500 strong battle groups. These groups should be able to deploy rapidly and operate under a central command with an initial autonomy of 30 days.

 

“AICRC should enable the continent to provide an immediate response to crises in the short term, while allowing for a political solution to the crisis,” the committee’s report said.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
Little terror threat in South Africa – report

 

 

05 June 2013 by Oscar Nkala/defenceWeb

 

South Africa has not been identified as having any major terrorist threats, according to a new US Department of State report, which warns that jihadist terrorism remains a major security threat across Africa.

 

The “Country Reports on Terrorism 2012” report details how terrorists are taking advantage of post-revolutionary turmoil across North Africa and warns of insecurity in the Sahel and West Africa, where 175 terrorist attacks and 15 cases of kidnapping were confirmed by the end of 2012.

 

The US government report did not record any terror activity in South Africa. However, in October, the government opened its testimony as the prosecution witness in a case involving Henry Okah, the leader for the Movement for Defense of the Niger Delta. Okah, a South African citizen since 2003, stood trial in the Gauteng South High Court for his role in the twin bombings during the October 2010 Independence Day Anniversary celebrations in Abuja, Nigeria, that killed and wounded scores of people.

 

On January 21 this year, Okah was found guilty on 13 counts of terrorism, and on March 26, was sentenced to 24 years in prison. This case is one of the first to be prosecuted under the 2004 Protection of Constitutional Democracy against Terrorism and Related Activities Act.

 

The report said that South Africa has recently taken steps to address document fraud and border security vulnerability, with the Department of Home Affairs introducing more secure passports and an electronic accounting system to combat corruption.

 

South Africa participated in the Department of State’s Antiterrorism Assistance programme, attending courses on Maritime Interdiction, Explosive Ordinance and Forensics, Land Border Interdiction, Management of Special Events, Document Fraud, and Crime Scene Management. South African officials also participated directly with the International Law Enforcement Academy (ILEA) in Gaborone, Botswana.

 

“Unfortunately, South African attendance at these courses was plagued by poor participation and it attendees were often unaffiliated with counterterrorism activities,” the report said.

 

It also criticised a lack of cooperation with US officers working on counterterrorism issues, who “have been largely prevented from engaging their counterparts...This has also inhibited coordination and information exchanges between some South Africa government agencies and western interlocutors on counterterrorism issues.”

 

Overall, the Country Reports 2012 document outlined significant terror threats in the rest of Africa, including Mali, Somalia, Nigeria and Algeria. In its assessment of world-wide terrorism and money-laundering activities in 2012, the State Department also accused Iran, Cuba, Syria and Eritrea of sponsoring terrorism or harbouring terror organisations and operatives.

 

The “Country Reports on Terrorism 2012” said that while the threat of al Qaeda has been diminished, the group retains the capacity to inspire, plot and launch transnational attacks from safe havens in western Pakistan. Leadership losses have also driven al Qaeda affiliates to become more independent. Both al-Qaeda in the Arabian Peninsula (AQAP) and al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) have taken steps to seize land and impose their authority over local populations, the report said.

 

It also notes a remarkable increase in the number of al Qaeda inspired and affiliated terrorist groups in Africa. In East Africa, the report said Somali militant groups al Shabaab and Hizbul Islam, which claim allegiance to the Yemeni-based AQAP, remained active throughout 2012, carrying out attacks inside Somalia and Kenya while extending tentacles into Tanzania.

 

The report cites the arrest of al Qaeda and al Shabaab associate Emrah Erdogan in Dar es Salaam in June 2012. It also accuses Eritrea of sponsoring elements of al Shabaab for operations in Somalia.

 

"(In 2012), al Shabaab continued to control large sections of rural areas in the middle and lower Juba regions, as well as Bay and Bakol regions, and augmented its presence in northern Somalia along the Golis Mountains and within Puntland’s larger urban areas. Areas under al Shabaab control provided a permissive environment for the group to train operatives, including foreign fighters, and plot attacks. The ability of Somali federal, local, and regional authorities to prevent and pre-empt al Shabaab terrorist attacks remained limited," the report said.

 

In Central Africa, the State Department said acts of terror were recorded in the Democratic Republic of Congo (DRC), Chad and the Central Africa Republic by the Ugandan rebel group Lord's Resistance Army (LRA), led by Joseph Kony.

 

Despite the setbacks suffered by the Pakistani-based al Qaeda, its affiliates AQIM and AQAP, the State Department said the Arab Spring revolutions which swept across North Africa led to a proliferation of home-grown jihadist groups fomenting the insecurity presently prevailing across the Maghreb, Sahel and West African regions.

 

"Though the al Qaeda core is on a path to defeat, and its two most dangerous affiliates have suffered serious setbacks, tumultuous events in the Middle East and North Africa have complicated the counterterrorism picture.

 

“The dispersal of weapons stocks in the wake of the revolution in Libya, the Tuareg rebellion, and the coup d’état in Mali presented terrorists with new opportunities. In Libya, the security vacuum in the aftermath of the 2011 revolution provided greater opportunity for terrorists to operate. This vacuum, combined with the weakness of Libya’s nascent security institutions, allowed violent extremists to act, as we saw too clearly on September 11 in Benghazi, when J Christopher Stevens, the US Ambassador to Libya, and three staff members, died during attacks on US facilities," the report read.

 

In Egypt, the report pointed out a resurgence of terror groups which have repeatedly launched attacks against Israel from the Sinai desert, and a rise in Salafist militant Islam in Tunisia where French targets were attacked.

 

Terrorism also remained a serious problem in Morocco and Mauritania although security forces were able to foil various plots and make pre-emptive arrests which resulted in the dismantling of a number of terrorist cells.

 

However, Algeria remained the focal point for transnational terrorism in the region with Al Qaeda in the Islamic Maghreb, the Mali-based Movement for Jihad and Oneness in West Africa (MUJAO) and several other home-grown offshoots of al Qaeda active throughout the year.

 

"AQIM remained a significant security threat to Algeria in 2012,” the report said. “AQIM operated primarily in the mountainous areas east of Algiers and in the expansive desert regions near Algeria's southern border. The deteriorating security situation in neighbouring northern Mali, the proliferation of weapons smuggled out of Libya, and the emergence of the Mali-based Movement for Unity and Jihad in West Africa (MUJAO), which targeted Algeria on several occasions, all contributed to the terrorist threat to Algeria. Within Algeria, AQIM remained the most active terrorist threat. The group’s Algeria-based contingent remains dedicated to the overthrow of the Algerian government.

 

"Despite Algeria’s counterterrorism efforts, AQIM continued to execute suicide attacks, attacks using improvised explosive devices (IEDs), and ambushes in areas outside Algiers. In total, Algeria’s National Gendarmerie reported at least 175 terrorist acts in 2012. The majority of these attacks occurred in the northern Kabylie region," the State Department said.

 

“Following the March 2012 coup that toppled the elected government of President Amadou Toumani Touré, northern Mali – representing 10% of Mali’s population and over half of its territory – was taken over by terrorist groups including al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), the Movement for Unity and Jihad in West Africa (MUJAO), and Ansar al-Dine (AAD)," the State Department said.

 

Further, it noted that although the French-led military intervention has succeeded in stabilising most of northern Mali, terror groups have been dispersed into other countries.

 

"AQIM and other terrorist organizations were able to operate within undergoverned spaces in Nigerien territory, in particular the border areas with Libya, Algeria, and Mali. Porous borders and the huge expanse of Niger that lacks a permanent government presence provided terrorist groups with an environment conducive to recruiting, contraband smuggling, and kidnapping.

 

"Arms from Libya, including heavy weapons, have been trafficked into and through Niger, despite the government’s efforts to disarm mercenaries of the regime of Muammar Gaddafi. Historic tensions with Tuareg rebel groups, traditionally associated with cross-Sahara smuggling in northern Niger, contributed to the potential establishment of a breeding ground for future terrorists, as limited job opportunities for former rebels and returnees from Libya may provide recruits."

 

According to the report, in 2012 Nigeria continued to face a more serious security threat from two Islamist groups - Boko Haram and its splinter movement, the Vanguard for the Protection of Muslims in Black Africa (Ansaru) - which conducted killings, bombings and kidnappings, mostly in Yobe, Adamawa, Kano, Bauchi, Kogi, Plateau, Kaduna, Borno, Gombe, Taraba States and the capital Abuja.

 

The report also praised ongoing counter-terror and anti-money laundering collaborations between various arms of the US security services and several countries in Africa saying this is the only way the continent can win the war on terrorism.

 

Yesterday Nigeria formally declared Boko Haram and Ansaru terrorist groups and issued a law to ban them. The law prescribes a prison term of "not less than 20 years" for anybody who solicits or supports the groups. Boko Haram has killed around 3 600 people since 2009.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:35
Un casa de l’armée de l’air survole la Nouvelle Calédonie. photo Sirpa air.

Un casa de l’armée de l’air survole la Nouvelle Calédonie. photo Sirpa air.

04 juin 2013 par Romain Mielcarek - ActuDéfense

 

Que peut faire la France en Asie et dans le Pacifique ? Si ses installations militaires ne sont pas majeures dans cette région, Paris peut profiter de partenariats solides et d’une influence forte pour défendre des enjeux sécuritaires qui concernent directement les Européens.

 

De vendredi à dimanche dernier, les pays asiatiques se sont réunis au désormais traditionnel dialogue de Shangri-La . Cette rencontre autour des problématiques de sécurité dans la région Asie-Pacifique a accueilli des délégations (ministres de la Défense, responsables diplomatiques, experts militaires) de la plupart des pays concernés ainsi que de quelques partenaires occidentaux. Côté Européens, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Suède et la France avaient fait le déplacement.

Dimanche, Jean-Yves Le Drian a d’ailleurs pu prendre la parole pour exprimer l’intérêt de l’hexagone pour cette partie du monde. «La France entend résolument rester engagée en faveur de la sécurité de la zone Asie-Pacifique, a déclaré le ministre de la Défense. Vos intérêts de sécurité sont nos intérêts de sécurité.» Les océans Indien et Pacifique, voies maritimes primordiales, sont en effet directement menacés par une piraterie qui a amené l’ensemble des armées nationales à mobiliser des moyens. La mission européenne Atalante en est un exemple. Plus largement, à l’échelle continentale asiatique, ce sont les problématiques de grande criminalité et de terrorisme qui font se rencontrer l’ensemble des préoccupations.

Reste la question de la stabilité régionale. Le Livre blanc pour la défense et la sécurité nationale (LBDSN) remarque que «l’équilibre de l’Asie orientale a été modifié en profondeur par la montée en puissance de la Chine». Jean-Yves Le Drian a fait lui aussi allusion aux conflictualités qui persistent «dans cette région où des contentieux géopolitiques, parfois anciens, nourrissent des tensions». Les puissances asiatiques se livrent en effet à de véritables batailles diplomatiques, lorsqu’il s’agit de réclamer les Kouriles (Russie/Japon), de contester les détentions d’îles en mer de Chine (Chine, Japon, Taïwan, Corée du Sud), de revenir sur la conquête d’un territoire perdu dans l’Himalaya (Inde/Chine) ou encore de ne pas admettre le tracé d’une frontière (Cambodge/Thaïlande). L’appréhension du risque avec des pays incontrôlables, comme la Corée du Nord, ne fait qu’amplifier l’incertitude dans cette partie du monde.

D’autant plus que plusieurs de ces acteurs investissent massivement dans le domaine militaire. La Chine et l’Inde, notamment, enregistrent des progressions considérables dans ce secteur. Les marines, exposées en première ligne dans cette région, gagnent en taille. La multiplication des navires risque d’entraîner une croissance du nombre d’accrochages. Là aussi, le ministre de la Défense a appelé à la mise en oeuvre de dialogues accrus pour trouver les fondements d’une confiance mutuelle.

 

Petite France

 

Toutes ces évolutions amènent les Etats-Unis à réorienter leur stratégie de défense vers la région Asie-Pacifique. Constat du LBDSN : «Le renforcement de la présence militaire américaine dans la région peut contribuer à la maîtrise des tensions en Asie et faciliter la mise en place d’instruments de stabilité visant à assurer une gestion pacifique des différends.» Ce document de préciser que «l’engagement américain ne décharge pas la France [...] de ses responsabilités».

De par la présence de plusieurs territoires et départements d’outre-mer dans cette région, la France continue en effet de maintenir quelques installations stratégiques. La Réunion ou encore la Nouvelle-Calédonie offrent de maigres ports d’attache qui restent éloignés des coeurs des océans Indien et Pacifique. Elles restent néanmoins primordiales et justifient à elles seules la légitimité de la France à se préoccuper de cette partie du monde.

Reste que les réductions de moyens qu’implique le nouveau Livre blanc imposent une hiérarchisation des priorités. Le sommaire du document le montre : l’Asie et la Pacifique n’arrivent qu’en fin des enjeux stratégiques, après l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. A l’inverse, les Américains disposent d’un imposant réseau d’installations militaires à travers tout le Pacifique. Les Chinois, puisqu’ils sont au coeur des préoccupations, sont également parvenus à mettre en oeuvre un maillage maritime conséquent dans la région.

La France compte sur ses partenariats stratégiques pour accroître sa présence à moindre frais. Plusieurs accords viennent ainsi d’être signés avec l’Australie. D’autres, plus historiques, lient Paris au Vietnam ou à la Malaisie, notamment au travers de transferts d’armements. Une coopération que Jean-Yves Le Drian entend plébisciter.

C’est enfin et surtout sur la diplomatie que la France compte utiliser, en encourageant la promotion d’une architecture de sécurité régionale et un meilleur dialogue politique et militaire entre les pays. Pour cela, Paris aimerait pouvoir impliquer plus largement l’Europe. La Haute-représentante aux Affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton, a d’ailleurs pris la parole au cours de ce dialogue de Shangri-La. Défendant le modèle en trois axes de son service (diplomatie / défense / développement), la patrone de la diplomatie européenne a insisté sur le fait que l’intérêt de l’Europe n’est pas de «projeter de la puissance mais de responsabiliser».

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:30
L’équipage du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) TORONTO s’apprête à descendre un radeau chargé des stupéfiants saisis amorcés en vue de leur destruction aux explosifs, dans l’océan Indien, le 24 mai 2013, dans le cadre de l’opération Artemis. Photo Cpl Malcolm Byers, NCSM TORONTO

L’équipage du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) TORONTO s’apprête à descendre un radeau chargé des stupéfiants saisis amorcés en vue de leur destruction aux explosifs, dans l’océan Indien, le 24 mai 2013, dans le cadre de l’opération Artemis. Photo Cpl Malcolm Byers, NCSM TORONTO

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 5 juin 2013)

 

Le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Toronto a réussi pour la cinquième fois depuis mars à intercepter la livraison d'une cargaison de stupéfiants dans le cadre des opérations antiterroristes en cours dans la mer d'Oman. Il s'agit de loin de la plus importante opération de ce genre.

Le 30 mai, pendant la fouille et l'inspection d'un bateau par l'équipe d'arraisonnement du navire, l'équipage du NCSM Toronto a saisi environ six tonnes de hachisch. La saisie des stupéfiants s'est déroulée sans incident et ceux-ci seront détruits.

« C'est avec grand honneur que je félicite l'équipage du NCSM Toronto, qui a mené avec succès une autre opération d'interdiction dans la mer d'Oman », a déclaré le ministre MacKay, ministre de la Défense nationale. « Par leurs efforts, ils réaffirment la volonté du Canada de veiller à la sécurité des marins qui naviguent légitimement dans la région. »

Il s'agit de la plus importante saisie de hachisch de l'histoire des Forces maritimes combinées. Plutôt ce printemps, le NCSM Toronto a procédé à une des plus importante saisie d'héroïne jamais effectuée en mer.

À ce jour, les membres de l'équipage du NCSM Toronto ont mis la main sur environ 7,3 tonnes de stupéfiants, ce qui équivaut à des millions de dollars en valeur de revente sur le marché noir. Le 29 mars 2013, une importante cargaison de stupéfiants a été interceptée dans l'océan Indien et l'équipe d'arraisonnement du navire a pu saisir environ 500 kilogrammes d'héroïne. De plus, l'équipage a délesté les trafiquants de 317 kilogrammes d'héroïne le 6 mai, de 195 kilogrammes d'héroïne le 10 mai et d'environ 300 kilogrammes d'héroïne le 23 mai.

« Les activités du NCSM Toronto s'inscrivent dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre le terrorisme menée par les Forces maritimes combinées en vue d'assurer la sécurité et la stabilité dans les eaux navigables de sa zone d'opération dans la mer d'Oman et dans l'océan Indien. Nous ne parviendrons à atteindre notre objectif commun, c'est-à-dire assurer la sécurité et la stabilité dans les mers, qu'en poursuivant la coopération et le partage de l'information avec nos forces alliées », a affirmé le lieutenant-général Stuart Beare, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada. « Les grands succès remportés, nous les devons à la combinaison des données de renseignements exacts, d'observation et de surveillance étroite, de l'expérience acquise par l'équipage du Toronto pendant son déploiement, ainsi qu'aux connaissances et à la coopération de nos alliés et partenaires. L'équipage du NCSM Toronto et nos partenaires de mission peuvent, à juste titre, être fiers de ces réalisations. »

Le trafic des stupéfiants dans la mer d'Oman et ses environs est une source de financement reconnue pour les groupes terroristes. Les Forces maritimes combinées et la Force opérationnelle multinationale 150 s'activent à tisser des liens et travaillent en étroite collaboration avec les organismes d'application de la loi locaux, régionaux et internationaux au Moyen-Orient, afin de les aider à repérer les navires susceptibles de contrevenir à la loi en mer.

« Je suis extrêmement fier du haut niveau de compétence et de la formidable ténacité dont a fait preuve mon équipage pendant ce déploiement. C'est grâce au travail exceptionnel de toutes les personnes à bord que nous avons pu effectuer ces saisies record de stupéfiants », a expliqué le capitaine de frégate Jeff Hamilton, commandant du NCSM Toronto. « Le Toronto continue de mener des opérations de concert avec ses partenaires de la la Force opérationnelle multinationale 150 en vue de lutter contre le terrorisme à tous les niveaux. Chaque dollar que nous enlevons à ces groupes terroristes contribue à rendre le monde plus sécuritaire. »

Le NCSM Toronto est une frégate canadienne de patrouille basée à Halifax dont l'équipage est d'environ 225 membres et qui comprend le détachement d'un hélicoptère CH-124 Sea King ainsi que celui d'un véhicule aérien sans pilote embarqué.

Le NCSM Toronto participe actuellement à l'opération Artemis, la contribution du Canada à la Force opérationnelle multinationale 150, faisant la lutte au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d'Aden, l'océan Indien et le golfe d'Oman. Au sein de cette force multinationale, le Toronto sillonne les mers aux côtés de ses partenaires de la coalition dans le but de promouvoir la sécurité, la stabilité et la prospérité dans une région s'étendant sur plus de deux millions de milles carrés, où se trouvent certaines des routes maritimes les plus achalandées du monde, reliant l'Extrême-Orient à l'Afrique, l'Europe et l'Amérique du Nord. On compte chaque année plus de 23 000 mouvements de navigation dans cette région et la la Force opérationnelle multinationale 150 est une des trois forces opérationnelles commandées par les Forces maritimes combinées, un partenariat naval auquel participent 29 pays.

 

 

Vous trouverez de plus amples renseignements et des photos aux adresses Internet suivantes :

http://www.cjoc.forces.gc.ca/exp/artemis/index-fra.asp

http://www.combatcamera.forces.gc.ca/site/01/opartemis/index-fra.asp

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:45
Serval : Visite d’une délégation parlementaire

04/06/2013 Sources : EMA

 

Les 2 et 3 juin 2013, Monsieur Pierre Lellouche et Monsieur François Loncle, respectivement président et rapporteur du groupe Sahel à la commission parlementaire des affaires étrangères, se sont rendus à Gao et à Bamako.

 

La délégation a été accueillie à l’aéroport de Gao par le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval. Elle a d’abord assisté à un point de situation sur l’activité de la force Serval, suite à quoi elle s’est rendue dans la ville de Gao pour rencontrer les autorités locales.

Serval : Visite d’une délégation parlementaire

De retour à l’aéroport de Gao, les députés ont rencontré les militaires de la force Serval, des forces armées malienne et de la MISMA.

 

Le 3 juin, la délégation s’est rendue à Bamako où elle a été accueillie par le général Grégoire de Saint-Quentin, commandant la force Serval (COMANFOR Serval) au poste de commandement interarmées de théâtres (PCIAT).

Serval : Visite d’une délégation parlementaire

Une visite du Joint Operations Center (JOC) du PC, centre névralgique de l’opération, leur a permis de toucher au plus près le suivi et la coordination des actions conduites dans l’opération Serval.

Serval : Visite d’une délégation parlementaire

Les opérations de la force Serval continuent d’accompagner la montée en puissance des forces de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA), ainsi que des forces armées maliennes accompagnées par la mission de formation de l’Union européenne (EUTM).

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:45
Serval : convoi de désengagement entre Bamako et Abidjan

05/06/2013 Sources : EMA

 

Le 27 mai 2013, un convoi de véhicules parti de Bamako est arrivé à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire (RCI), pour embarquer sur un affrété à destination de la France.

 

Le convoi, composé d’une centaine de véhicules répartis en deux rames, a quitté Bamako le 25 mai après un contrôle technique effectué par le détachement logistique (DETLOG). Les éléments désengagés étaient issus des unités du groupement tactique interarmes 2 (GTIA2), des sous groupements logistiques et du sous-groupement du matériel adapté au théâtre.

Serval : convoi de désengagement entre Bamako et Abidjan

Pour assurer l’escorte du convoi, le DETLOG a mis à la disposition de chaque rame quatre véhicules P4, deux camions citernes polyvalents (CCP) et un porte-engins blindé d’évacuation (PEB)

Serval : convoi de désengagement entre Bamako et Abidjan

Le convoi, lancé sur un itinéraire de 1 200 kilomètres, a exigé une coordination permanente entre le chef opérations (CO) de la force Serval et celui de la force Licorne, stationnée en RCI.

A son arrivée à Abidjan, le convoi a été pris en charge par le détachement de liaison (DL) Serval auprès de la force Licorne, dont la mission est de faciliter les opérations de transit du matériel sur une zone de regroupement et d’attente.

Serval : convoi de désengagement entre Bamako et Abidjan

Lancé le 8 avril 2013, conformément à la décision du Président de la République, le désengagement de la force Serval se poursuit, de façon progressive et coordonnée avec les forces en présence (forces armées maliennes (FAM), MISMA, MINUSMA).

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:35
Promotion des liens dans la défense Vietnam-Japon

03/06/2013 vietnamplus.vn

 

Le général Vo Van Tuân, chef d'état-major adjoint de l'Armée populaire du Vietnam, a reçu lundi le directeur de l'Institut national des études de la défense du ministère japonais de la Défense, Nobushige Takamizawa, en visite de travail au Vietnam.

 

Les deux parties ont passé en revue les bonnes relations traditionnelles entre Vietnam et Japon ces 40 dernières années, et affirmé le bon développement de la coopération bilatérale dans la défense ces derniers temps.

 

Elles ont souhaité dynaminer les relations de coopération dans la défense, renforcer les échanges de missions pour échanger des expériences, coopérer dans la formation de cadres et dans d'autres domaines d'intérêt commun. -VNA

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:30
Liban : Exercice d’alerte QRF

05/06/2013 Sources : EMA

 

Les 14 et 28 mai 2013, la Quick Reaction Force (QRF) de la Force Commander Reserve (FCR) a effectué deux exercices d’alerte à Dayr Kifa dans le but de tester sa capacité de réaction.

 

Ce type d’exercice permet de contrôler la réactivité des éléments d’intervention de la FCR. La QRF peut être déclenchée sur ordre du chef de corps ou du chef opérations au profit d’un élément français ou en premier échelon de la FCR (ensemble du contingent français). Elle peut intervenir en renfort d’une patrouille en difficulté, peut participer à un bouclage de zone lors d’activités hostiles, ou bien encore intervenir en appui d’un contingent des Forces Intérimaires des Nations Unies (FINUL) qui aurait besoin d’un renfort immédiat.

Liban : Exercice d’alerte QRF

Armée par une centaine militaires et plus d’une vingtaine de véhicules, elle est composée : d’un poste de commandement d’unité élémentaire, d’une section d’infanterie, d’un peloton d’éclairage et d’investigation, d’un véhicule de l’avant blindé (VAB) sanitaire, d’un groupe du génie, et d’un élément léger d’intervention. Elle est en mesure de quitter Dayr Kifa en moins de 30 minutes, suivie du poste de commandement tactique en alerte à 1 heure.

 

En cas de besoin, la Quick Reaction Team (QRT) composée d’une dizaine de personnels du Peloton de Circulation Routière (PCR), peut être déployée pour assurer la sécurisation d’axes routiers ou en reconnaissance d’itinéraire au profit de la QRF. La QRT est en mesure de quitter le camp en moins de 15 minutes afin de faciliter le mouvement de l’élément d’intervention

Liban : Exercice d’alerte QRF

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix au Sud Liban.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:30
 The presence of HMCS TORONTO in the Arabian Sea region also gives Canada the flexibility and capability to respond quickly to emerging crises in the region. Photograph by Corporal Malcolm Byers, HMCS TORONTO

The presence of HMCS TORONTO in the Arabian Sea region also gives Canada the flexibility and capability to respond quickly to emerging crises in the region. Photograph by Corporal Malcolm Byers, HMCS TORONTO

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - June 5, 2013)

 

Her Majesty's Canadian Ship (HMCS) Toronto successfully disrupted her fifth - and by far the largest - narcotics shipment since March of this year as part of ongoing counter-terrorism operations in the Arabian Sea.

During the search and inspection of a vessel by the ship's naval boarding team on May 30th, Toronto's crew recovered approximately 6 tonnes of hashish. The narcotics were recovered without incident and will be destroyed.

"It is my great honour to congratulate the crew of HMCS Toronto on another successful interdiction operation in the Arabian Sea," said the Honourable Peter MacKay, Minister of National Defence. "Their efforts represent Canada's continuing dedication toward ensuring a secure maritime environment for legitimate mariners in the region."

This marks the largest hashish seizure in Combined Maritime Forces history. Earlier this spring, HMCS Toronto also seized one of the largest amounts of heroin on the seas.

To date, HMCS Toronto has recovered roughly 7.3 tonnes of narcotics, representing hundreds of millions of dollars worth of drugs at street value. On March 29, a massive narcotics shipment in the Indian Ocean was disrupted when the ship's naval boarding team recovered approximately 500 kilograms of heroin. In addition, her crew recovered 317 kilograms of heroin on May 6, 195 kilograms of heroin on May 10, and approximately 300 kilograms of heroin on May 23.

"HMCS Toronto's activities are part of a broader Combined Maritime Forces counter terrorism effort to provide maritime security and stability across her operating area in the Arabian Sea and Indian Ocean. Our common goal of maritime security and stability can only be achieved by continued cooperation and information sharing between our allied forces," said Lieutenant-General Stuart Beare, Commander, Canadian Joint Operations Command. "By combining accurate intelligence, careful observation, and monitoring, with the experience developed by Toronto's crew over the course of her deployment, and with the knowledge and cooperation of our allies and partners, we are seeing great success. Toronto and our mission partners can be justifiably proud of what she has achieved."

Narcotics smuggling in the Arabian Sea and surrounding region is a recognized source of funding for terrorist organizations. Combined Maritime Forces and Combined Task Force 150 have been actively building links and working in close cooperation with local, regional, and international law enforcement agencies in the Middle East, enabling them to identify potential offenders at sea.

"I am extremely proud of the high level of proficiency and tenacity that my crew has shown on this deployment. The outstanding work of all onboard has contributed to these record narcotics seizures," said Commander Jeff Hamilton, Commanding Officer of HMCS Toronto. "Toronto continues to operate with our Combined Task Force 150 partners to combat terrorism at all levels. Every dollar we deny these terrorist organizations works towards making our world a safer place."

HMCS Toronto is a Halifax-based Canadian patrol frigate with a crew of approximately 225 personnel, and includes a CH-124 Sea King helicopter air detachment, as well as a shipboard unmanned aerial vehicle detachment.

HMCS Toronto is deployed on Operation Artemis, Canada's contribution to Combined Task Force 150, a multinational maritime task force combating terrorism across the Red Sea, Gulf of Aden, Indian Ocean, and the Gulf of Oman. As part of this multinational force, Toronto works alongside coalition partners to promote security, stability, and prosperity in an area that covers two million square miles, and encompasses some of the world's most important shipping routes connecting the Far East to Africa, Europe, and North America. The region sees more than 23 000 shipping movements per year, and Combined Task Force 150 is one of three task forces commanded by Combined Maritime Forces, a naval partnership comprising 29 nations.

Notes to editor / news director:

Background info and imagery available:

http://www.cjoc.forces.gc.ca/exp/artemis/index-eng.asp

http://www.combatcamera.forces.gc.ca/site/01/opartemis/index-eng.asp

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:00
Livre Blanc 2013 : le chef d'état-major de l'armée de l'air s'exprime

05/06/2013 Ltt Alexandra Lesur-Tambuté  - Actus Air

 

Comme promis, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a souhaité s’adresser aux aviateurs suite à la sortie du nouveau Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale, le 29 avril 2013. Échanges en toute franchise sur l’avenir de l’institution.

 

Mon général, vous avez participé à la commission en charge de rédiger le nouveau Livre blanc. Quel a été votre rôle et quels ont été vos objectifs durant cette rédaction ?

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air - Comme tous les membres de la commission, mon rôle a été d’apporter ma réflexion aux travaux du Livre blanc. Nous sommes satisfaits de constater qu’un grand nombre de nos propositions ont été reprises dans ce document qui fixe les grandes orientations en matière de Défense. Cette considération est d’autant plus importante pour notre institution qu’elle établit une cohérence entre le projet de l’armée de l’air, récemment présenté aux aviateurs, et les grands principes retenus dans le Livre blanc.

Justement, quels sont selon vous les points clés, les orientations qu’il faut retenir de ce nouveau Livre blanc pour l’armée de l’air ? 

Je retiens principalement que les orientations que j’ai souhaitées pour l’armée de l’air sont parfaitement cohérentes avec les quatre principes directeurs annoncés par le ministre de la Défense. Le premier point concerne la question de l’autonomie nationale pour laquelle l’armée de l’air est fortement impliquée à travers sa participation très active aux missions permanentes (dissuasion, protection) ainsi que par sa  capacité à réagir immédiatement à une décision. Le deuxième point est axé sur la cohérence du modèle et des missions que nous sommes amenés à réaliser. Cette cohérence nous oblige à adapter en permanence notre dispositif en fonction de nos engagements. Elle s’exprime dans notre capacité à avoir des forces adaptées à toutes les phases d’une opération. C’est pourquoi nous devons aller vers une différenciation de l’entraînement, entre les forces capables d’entrer en premier avec une très grande réactivité et celles capables de durer. Cette différenciation des forces est d’ailleurs le troisième point mis en évidence par le ministre. Une nécessité qui entraîne également une différenciation de certains équipements. Pour passer la période budgétairement difficile, nous allons donc utiliser encore quelques temps des flottes plus anciennes, en ralentissant la modernisation de certains équipements sans l’interrompre. Nous l’avons réalisé au Mali, lorsque nous avons remplacé les Rafale de la permanence opérationnelle par des Mirage 2000 pour les envoyer en intervention. Enfin, le ministre de la Défense met en avant le principe mutualisation C’est un processus qui guide depuis longtemps notre action, notamment avec nos partenaires européens au sein de l’’EATC (1) et que nous poursuivrons avec des projets phares tels que celui de l’A400M, du MRTT ou des drones.

Avec ce Livre blanc, l’armée de l’air s’apprête à subir de nouvelles modifications. On parle de 34 000 postes supprimés pour la Défense, d’équipements revus à la baisse… Quelle réalité pour l’institution ?

Oui, nous allons vers un format plus réduit avec des diminutions qui seront conséquentes. Nous avons déjà fait des efforts entre 2008 et 2013 et nous devrons de nouveau en fournir. Mais dans ce format revu à la baisse, il est également question de projet et donc de modernisation. J’ai deux objectifs pour l’armée de l’air de demain. Tout d’abord, celui de continuer à moderniser ses capacités dans les domaines qui ont été présentés dans le projet « unis pour faire face ». D’autre part, celui de remonter son niveau d’activité aérienne en baisse actuellement de 20%, ce que je ne peux accepter. Ainsi, les  cinq priorités de l’armée de l’air, que j’ai annoncées dans le projet s’inscrivent parfaitement avec les objectifs affichés dans le Livre blanc. L’armée de l’air devra poursuivre sa capacité à commander et à conduire des opérations avec notamment la modernisation des outils de détection sur le territoire national. Elle devra toujours contribuer à notre autonomie nationale dans l’appréciation des  situations et garantir l’acquisition du renseignement nécessaire pour une opération au travers d’une différenciation de ses capteurs de renseignement, et de l’acquisition de systèmes de drones de type MALE (2). De plus, l’armée de l’air poursuivra sa mise en œuvre de structures adaptées garantes de notre capacité de réaction immédiate. En parallèle, elle développera ses moyens de projection avec l’arrivée de l’A4000M et le remplacement des tankers (ravitailleurs), avec le futur avion multirôle MRTT (3). Enfin, nous moderniserons nos capacités de formation et d’entraînement pour répondre aux nouvelles orientations.

Comment conserver la performance de l’armée de l’air dans un contexte de restructurations et de réorientations ?

Aujourd’hui, l’opération Serval, au Mali, a démontré le potentiel et le niveau extraordinaire acquis par l’armée de l’air. Pour la première fois depuis très longtemps, nous avons mené une opération sous notre propre commandement et contrôle. Le format capacitaire retenu dans le Livre blanc est un format, certes, plus ramassé, mais qui nous permet de maintenir le niveau atteint par l’armée de l’air, au Mali. Nous arrivons toutefois à un seuil limite, en-dessous duquel il faudrait sûrement réaliser des choix impactant la capacité des armées à s’engager dans une opération extérieure. Actuellement, le format annoncé dans le Livre blanc nous permet bien heureusement de conserver notre superbe armée de l’air, sa réactivité et sa performance, même si le court terme sera très difficile.

 

"Soyons unis pour faire face"

 

Après le Livre blanc de 2008, les aviateurs ont su faire face à des restructurations importantes. Quel message voulez-vous leur adresser aujourd’hui en cette période annonciatrice de nouvelles réformes ?

Il faut continuer à travailler sur le projet de l’armée de l’air « Unis pour faire face ». D’autre part, il ne faut pas se focaliser sur les formats. C’est bien la cohérence que nous construisons qui nous fera avancer. Le projet de l’armée de l’air nous fixe plusieurs objectifs clairs dont celui de se recentrer sur des valeurs qui nous sont essentielles. Il a également vocation à redonner des responsabilités aux différents niveaux de commandement par une adaptation de nos structures militaires, la création d’escadres de nouvelle génération, le tout étayé par la mise en œuvre attendue de stages de formation au profit des officiers et des sous-officiers supérieurs appelés à exercer des responsabilités. Tout ceci va nous donner l’opportunité de préparer au mieux le futur de l’armée de l’air.

Avez vous déjà des échéances programmées dans la mise en œuvre du Livre blanc ?

La prochaine échéance extrêmement importante concerne la loi de programmation militaire. Elle va traduire l’ambition du Livre blanc et fixer le cap pour les six prochaines années. La deuxième échéance concerne, quant à elle, la traduction physique du projet de l’armée de l’air « Unis pour faire face ». En effet, nous allons très bientôt mettre en œuvre ce que nous avions annoncé. Le comité stratégique reviendra sur les bases aériennes le moment venu présenter aux aviateurs la mise en exécution de la loi de programmation militaire et celle du projet de l’armée de l’air, qui sont étroitement liées.

Le nouveau projet de l’armée de l’air « unis pour faire face » que vous avez présenté est-il une anticipation des réformes à mener suite au Livre blanc ? Constitue-t-il une mesure fédératrice pour aider les aviateurs à intégrer au mieux le nouveau visage de la Défense ?

Le nouveau projet n’était pas une anticipation mais un besoin de remise en cohérence globale des différentes réformes qui se sont télescopées jusqu’à présent. Dans cette remise en cohérence, plusieurs grands objectifs se dessinaient naturellement et je savais, étant un membre de la commission du Livre blanc, qu’ils étaient en accord avec les nouvelles orientations à venir. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons souhaité présenter le projet de l’armée de l’air avant la sortie du Livre blanc. Dans le projet « Unis pour faire face », nous avons mis en évidence le principe de différenciation des forces ou encore les efforts que nous souhaitions porter sur les moyens de renseignement et de surveillance. Des objectifs confortés dans le nouveau Livre blanc avec notamment l’acquisition de douze drones, et de moyens ISR (4) léger. Ce projet offre des objectifs clairs, qui démontrent que nous ne subissons pas notre avenir mais que nous le maîtrisons. Pour cela, il est très important d’expliquer les nouvelles orientations aux aviateurs, qu’ils puissent comprendre ce que nous faisons, qu’ils puissent y adhérer, et surtout en être les acteurs principaux. Je ne peux commander l’armée de l’air seul. Elle appartient à tous les aviateurs.

(1) EATC : European Air Transport - commandement européen du transport aérien

(2) MALE : moyenne altitude longue distance 

(3) MRTT : Multirole Transport Tanker - avion multirôle de ravitaillement en vol et de transport

(4) ISR : Intelligence Surveillance and Reconnaissance

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 15:55
Allocution du CEMA à la commission de Défense et des forces armées

 

 

04/06/2013 Sources : EMA

 

Le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, s'est présenté devant la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale le 22 mai.

 

"La date de cette audition est d’autant mieux choisie que ce matin même le général Barrera est venu me rendre compte de la fin de son mandat, le général Laurent Kolodziej lui succédant à la tête de la brigade Serval, et que j’ai reçu hier le général Foucaud, qui prendra dans trois semaines la relève du général de Saint-Quentin comme commandant de l’opération.

 

En tout état de cause, quatre mois et demi après son déclenchement et un mois après le vote du Parlement autorisant sa poursuite, il est intéressant de faire le point, avant de s’interroger sur les perspectives à court, à moyen et à long termes.

 

Des membres de la commission et vous-même, Madame la présidente, vous êtes rendus sur place et vous avez pu constater les particularités de la bande sahélo-saharienne. Vous avez aussi pu mesurer les conditions extrêmes auxquelles nos hommes sont confrontés – aujourd’hui, à Gao, il fait 45° à l’ombre !

 

Ces déplacements de parlementaires sur les théâtres d’opération sont nécessaires, je dirais même essentiels, non seulement pour vous, élus de la Nation, mais aussi pour nos troupes sur place. Votre présence témoigne en effet de l’attachement que vous leur portez et de la reconnaissance de la communauté nationale. Je tiens à ce propos à rendre hommage aux six militaires français morts au combat et à nos blessés – un peu plus de deux cents depuis le début de l’opération, étant entendu que j’inclus dans ce nombre les quelque 150 qui ont été victimes d’un « coup de chaleur ».

 

Mon propos s’articulera en trois parties. Je vous donnerai d’abord mon appréciation sur la situation en ce 22 mai et sur les perspectives immédiates qui s’en dégagent. Je vous indiquerai ensuite les premiers enseignements tirés de cette opération, avant d’évoquer pour finir les enjeux de nos futures interventions telles qu’on peut les envisager à la lumière du Livre blanc.

 

Il me faut commencer par rappeler quelques éléments de contexte ainsi que les objectifs fixés par le Président de la République. Vous le savez, notre intervention a été décidée au profit d’un État malien en situation de fragilité, qui ne contrôlait plus ses frontières depuis longtemps, laissant libre cours à toutes sortes de trafics. Les Nations unies estiment ainsi à treize milliards de dollars la valeur marchande de la drogue ayant transité en 2012 par le bassin sahélo-saharien, soit huit fois le budget de l’État malien. La situation politique laissée par Amadou Toumani Touré mêlait complaisance et corruption. L’État se montrait incapable d’apporter la moindre réponse aux attentes des populations du Nord, au moment même où de nombreux mercenaires touaregs rentraient chez eux après la chute du régime libyen.

 

C’est dans ce cadre que l’armée malienne a subi deux déroutes successives, au premier semestre de 2012, puis à partir de décembre dernier. Confrontée à des combattants aguerris, elle était mal commandée, rarement payée, mal équipée et affaiblie par des clivages internes. Elle s’est révélée dans ces conditions incapable de défendre la souveraineté de l’État, en dépit des actions de coopération menées de longue date, par nous-mêmes et par nos alliés.

 

Il faut également se souvenir que cette zone retenait notre attention depuis 2007, à cause des prises d’otages qui s’y sont produites – dix-huit en 2011 et six autres en 2012 –, dont onze ont concerné des Français. Face à cette situation, nous avons procédé à de nombreuses planifications de précaution, pour être à même de faire face à tous les cas de figure – sans pour autant envisager ce qui s’est passé précisément en janvier. Nous avons également mené des actions ponctuelles, avec un déploiement préventif de forces spéciales dans l’ensemble de la zone pour instruire les forces africaines. Enfin, dès 2009, le Gouvernement a établi un plan interministériel, dit « Plan Sahel », comprenant coopération, soutien militaire, aide à la justice et aide au développement.

 

Mais, de façon générale, jusqu’au 11 janvier, la France a privilégié l’action indirecte dans un cadre multilatéral où étaient mis en avant les Africains et leurs organisations régionales, au premier rang desquelles la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine, notre pays intervenant essentiellement en soutien.

 

Ce qui a déclenché notre engagement, c’est le « pas de trop » franchi par les groupes armés djihadistes – qui s’est révélé une erreur stratégique – lorsqu’ils ont cherché à sortir de l’Azawad « historique » et tenté de s’emparer de la ville de Mopti et, surtout, de la piste de Sévaré.

 

Les objectifs fixés par le Président de la République lors des conseils restreints de janvier étaient parfaitement clairs : stopper l’offensive vers Bamako et ainsi préserver l’existence d’un État malien ; détruire – ce qui signifie en langage militaire neutraliser 60 % des forces ennemies – et désorganiser la nébuleuse terroriste ; aider au rétablissement de l’intégrité et l’unité territoriales du Mali ; enfin, rechercher les otages, les nôtres en particulier.

 

Je vous rappelle brièvement l’enchaînement des opérations. L’avancée des groupes armés djihadistes a été bloquée dès le 11 janvier, premier jour de l’opération ; Gao a été reprise le 26 janvier, Tombouctou le lendemain, de sorte que les djihadistes ont été repoussés au nord du fleuve Niger ; à la fin de février, nous avons atteint la frontière algérienne avec la libération de la ville frontalière d’In Khalil ; le sanctuaire d’Al-Qaïda de l’Adrar des Ifhogas a été pris début mars, après des affrontements dont vous avez tous vu des images et qui se sont déroulés notamment dans la vallée de l’Amettetaï.

 

En quatre mois donc, l’offensive a été brisée. Il n’y a plus de sanctuaire djihadiste au Mali : 80 % de la logistique des terroristes a été détruite et ils ont été chassés des zones de peuplement. L’État malien a commencé à réinvestir le Nord. Enfin, il n’y a plus dans le Nord-Mali de zone où nous ne soyons allés, seuls ou accompagnés des forces africaines, au premier rang desquelles les Tchadiens et les Nigériens, mais sans oublier les Mauritaniens avec lesquels nous avons coopéré dans le Nord-ouest, en plein accord avec les autorités de Bamako.

 

Les nombreux défis que nous avons relevés méritent d’être soulignés, notamment ceux du temps, de l’espace – ou plutôt des espaces – et du climat.

 

Le temps tout d’abord. Notre réaction au déclenchement de l’opération a été, j’oserai le mot, fulgurante. En l’espace de quelques heures, nous avons traduit la volonté politique de la France en action militaire. La cadence de l’opération a également été extrêmement rapide : nous avons toujours conservé l’initiative sur l’adversaire ; nous avons pu reprendre leurs principaux points stratégiques avant la saison chaude, évitant ainsi l’enlisement que prédisaient certains.

 

L’espace a également constitué un défi, d’abord en raison de l’éloignement du Mali puisque Bamako se trouve à quatre mille kilomètres de Paris, ensuite en raison de la diversité d’un territoire où coexistent désert de sable au Nord-ouest, désert montagneux au Nord-est et savane désertique au Sud-est, le Sud-ouest étant mi-désertique mi-marécageux. Il s’agit enfin d’un espace immense : la distance de Bamako à Gao équivaut à celle de Paris à Brest mais, sans voie ferrée ni autoroute et par plus de 40 degrés, il faut dans le meilleur des cas trois jours pour la parcourir en l’absence de toute opposition.

 

Le troisième défi est celui du climat. Vous avez pu constater lors de votre déplacement à quelles conditions extrêmes nos troupes doivent faire face. Les combats de l’Adrar ont été livrés par une température de 45°. Chargé de trente kilos, chaque homme avait besoin de dix litres d’eau par jour. Comme ils étaient deux mille, ce sont donc vingt tonnes d’eau qu’il fallait acheminer quotidiennement, soit la capacité de deux avions C-130. D’autre part, dans les conditions météorologiques actuelles, un C-160 Transall ne peut transporter que vingt-huit passagers au maximum, contre soixante en plein hiver. Nos soldats ont tenu, non seulement parce qu’ils étaient bien entraînés, mais aussi parce que nous avons pu relever ce défi logistique.

 

Les actions politiques, diplomatiques et militaires ont toujours été en phase. Je voudrais mettre en exergue deux points en particulier. Le premier est connu et reconnu, et je l’avais déjà évoqué à propos de l’opération Harmattan : le processus décisionnel politico-militaire français est réactif grâce à une chaîne aussi courte que possible. Deuxièmement, nous avons bénéficié du soutien quasi immédiat de certains de nos alliés et partenaires.

 

J’en viens aux perspectives immédiates.

 

Conformément à la volonté exprimée par le Président de la République, nous avons commencé à réduire notre empreinte sur le théâtre. En effet, la poursuite des opérations ne nécessite plus le même niveau de forces ; d’autre part, la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) a commencé à déployer ses 6 000 hommes, y compris dans le Nord, en attendant de se transformer, à partir du 1er juillet, en mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), d’effectif double, soit plus de 12 000 hommes.

 

L’État malien, quant à lui, s’est engagé dans un processus de réconciliation nationale : les administrations commencent à revenir dans le Nord du pays ; un médiateur agréé par toutes les parties a été désigné pour discuter avec toutes les populations, touarègues comme arabes, qui ne sont pas plus unies les unes que les autres. Enfin, il est maintenant quasiment certain qu’une élection présidentielle se tiendra le 28 juillet et le 11 août, juste après le ramadan. Comme l’a indiqué le Président de la République, c’est la vitesse à laquelle se déroulera ce processus qui dictera le niveau et la nature de notre présence.

 

La réconciliation a aussi besoin du financement de la communauté internationale et de l’implication des acteurs régionaux. De ce point de vue, on ne peut que se réjouir du succès de la conférence des donateurs de Bruxelles qui, le 15 mai, s’est achevée sur la promesse de 3,2 milliards d’euros de dons. Comme je vous l’ai dit, l’intervention au Mali n’a pas constitué une surprise en elle-même : seule la date et le facteur déclenchant nous étaient inconnus. Nous avions envisagé toutes les hypothèses, excepté que les trois groupes djihadistes lanceraient ensemble une offensive militaire en bonne et due forme.

 

Il est d’ores et déjà possible d’en tirer quelques enseignements militaires.

 

Tout d’abord, les forces armées françaises ont atteint un niveau d’efficacité exceptionnel, reconnu dans le monde entier : fortes de leurs engagements précédents, en Afghanistan, en Libye et en Côte d’Ivoire, où nous avions testé des modes d’action un peu nouveaux, elles ont démontré l’étendue de leur savoir-faire. Notre objectif est de le préserver dans le cadre de la future loi de programmation militaire.

 

Trois points ont été améliorés, et d’abord l’intégration interarmées jusqu’à un niveau élémentaire – ce que j’appelle les opérations combinées : lors de la bataille de l’Adrar des Ifoghas, les drones et des avions Atlantique 2 de la marine ont permis aux troupes au sol de bénéficier des appuis combinés de la chasse, des hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de terre, l’ALAT, et de l’artillerie. Deuxièmement, le partage du renseignement « inter-agences », aussi bien entre nos services qu’avec nos alliés, est devenu plus fluide. Enfin, le processus de ciblage a été plus efficace, comme le prouve l’absence de dommages collatéraux.

 

Mais certaines lacunes capacitaires demeurent et n’ont pu être que partiellement comblées par l’aide de nos alliés. Le transport stratégique militaire tout comme le transport tactique ont été sous forte tension alors que c’est un élément clé sur ce type de théâtre. En matière de drones, nous avons certes déployé nos deux Harfang beaucoup plus tôt que prévu – alors qu’il était programmé de les faire venir à Niamey à partir de la fin de février, c’est-à-dire après l’aménagement d’une aire de stationnement en dur, ils ont été disponibles dès le 20 janvier –, mais cette capacité s’est révélée insuffisante, de sorte que le soutien de drones américains a été le bienvenu. Pour le ravitaillement en vol aussi, nous avons bénéficié de l’aide des États-Unis qui, aujourd’hui encore, mettent à notre disposition, en moyenne, trois avions par jour. Nous avons également eu recours à des ravitailleurs espagnols, britanniques et allemands. Enfin, je relève que nous ne disposons toujours pas d’hélicoptères lourds. En Europe, seuls les Allemands et les Britanniques en possèdent et ils sont tous d’origine américaine. Les Britanniques les mobilisent en Afghanistan tandis que les Allemands demeurent contraints par leurs règles d’engagement des forces. Ces appareils présentent l’avantage de conserver par forte chaleur une capacité de charge équivalente à celle d’un hélicoptère de type Cougar, ce qui nous suffirait.

 

Au-delà de ces enseignements strictement militaires, je tirerai trois leçons sur le plan stratégique.

 

La France conserve en Afrique une forte capacité d’influence, que nous devons et pouvons faire prospérer. C’est le général de Saint-Quentin, commandant de l’opération Serval, qui était responsable de la cellule de coordination avec les différents contingents africains. Cette responsabilité était attendue et même réclamée par nos partenaires africains, à tel point que les forces tchadiennes, dont je dois saluer l’engagement et le courage, ont demandé à être placées sous commandement français, comme les forces nigériennes d’ailleurs.

 

La capacité des forces africaines à se mobiliser est le second enseignement, et une heureuse surprise. En l’espace de deux mois, 6 000 hommes ont été déployés sur le territoire malien. Leur niveau opérationnel est certes hétérogène, leur équipement et la logistique associée sont défaillants, mais cet engagement rapide est une première et cette manifestation de bonne volonté doit être encouragée.

 

Enfin, l’aide militaire européenne a été globalement tardive. Des soutiens importants ont certes été obtenus, mais souvent dans un cadre bilatéral. Comme pour la Libye, les Britanniques, les Danois et les Belges ont répondu présents en moins de vingt-quatre heures et sans aucune restriction d’emploi. Le général Barrera me disait ce matin à quel point il avait été « bluffé » par le courage des pilotes danois, qui ont été envoyés jusqu’à Tessalit ou Kidal, ou des pilotes belges, qui ont fait du transport tactique dans des zones de combat. L’European Union Training Mission in Mali (EUTM Mali), la mission européenne de formation de l’armée malienne, forte de ses 550 hommes, est à pied d’œuvre depuis le 1er mars, et aura formé d’ici au 8 juin le premier bataillon malien, l’objectif étant d’en former quatre au cours d’une première phase de douze mois.

 

Les combats d’ampleur terminés, les sanctuaires terroristes durablement détruits, s’ouvre aujourd’hui le temps de la stabilisation, tant militaire que politique, ce qui exige une approche globale, du point de vue géographique comme en ce qui concerne les domaines d’action.

 

Il faut « penser Sahel », et non pas se limiter au Mali. Le Tchad, le Niger et la Mauritanie doivent rester mobilisés, de même que l’Algérie, qui a fait preuve de bonne volonté – j’irai jusqu’à dire qu’une étape a été franchie. Enfin, nous ne devons pas oublier le Sud libyen.

 

Il faut également « penser réconciliation », et non pas uniquement élections, présidentielle en juillet et août, puis parlementaires en septembre et octobre. Enfin, il faut « penser développement » et non pas uniquement subventions. Le Mali ne doit pas devenir un trou noir comme l’est aujourd’hui le Sud libyen.

 

Cette intervention doit contribuer à notre réflexion sur les perspectives opérationnelles telles que les dessine le dernier Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

 

Celui-ci prend acte de la diversité des opérations. Le Mali est, comme l’ont été nos interventions en Afghanistan et en Libye ou encore la lutte contre la piraterie, l’une des manifestations de cette diversité. L’opération Serval entre aussi dans la catégorie de ce que le Livre blanc a appelé les engagements « probables ». Je note également que le volume des forces engagées au lancement de l’opération correspondait à celui de la future force interarmées de réaction immédiate, la FIRI.

 

D’autre part, pour cette opération malienne, la France a systématiquement recherché l’appui des forces locales et régionales, nécessité soulignée par le Livre blanc, afin d’éviter un engagement strictement national dans la durée, selon le principe « Premier entré, premier sorti ».

 

Troisièmement, l’opération Serval s’est appuyée sur une gestion dynamique des efforts et sur une certaine porosité entre les différentes fonctions stratégiques, ce qui est conforme aux principes de différenciation et de mutualisation prônés par le Livre blanc.

 

En revanche, si la combinaison de nos forces en interarmées a bien fonctionné, ce ne sera sans doute pas une mince affaire de réaliser la même chose avec nos alliés. En effet, j’ai pu constater la semaine dernière à Bruxelles que, si nos partenaires de l’OTAN et de l’Union européenne sont très admiratifs de ce que nous avons réalisé, ils doutent de pouvoir nous imiter. Il est vrai que ce savoir-faire qui est le nôtre est le fruit d’une expérience acquise au fil des années, depuis l’implosion de l’empire soviétique et le début des conflits balkaniques dans lesquels nous sommes intervenus.

 

Dans le Livre blanc de 2013, l’Afrique a retrouvé sa place. Nos partenaires européens commencent enfin à prendre en compte les enjeux de la stabilité de la zone sahélienne pour leurs intérêts de défense et de sécurité. Les Pays-Bas, par exemple, ont annoncé hier qu’ils participeraient à la deuxième génération de forces destinée à pourvoir aux effectifs de l’EUTM Mali, tant pour la protection des forces que pour l’équipe d’instructeurs. Une initiative aussi nouvelle de ce pays est bien la manifestation d’une prise de conscience. Je souhaite que le conseil européen de décembre, qui sera consacré à la défense, soit l’occasion d’une avancée sur le sujet.

 

Je voudrais enfin noter que nous avons dû notre rapidité d’action à deux atouts : le dispositif d’alerte Guépard, qui permet de disposer en permanence d’une compagnie pouvant être projetée en urgence immédiatement, et nos forces prépositionnées. Sans ces dernières, il aurait été impossible, même avec d’importantes capacités de transport stratégique, d’agir aussi vite, aussi fort et donc aussi efficacement. Le Livre blanc prend acte de cette nécessité de conserver plusieurs points d’appui en Afrique, sans indiquer combien, de façon à laisser assez de souplesse pour que nous puissions nous déployer aux endroits nécessaires.

 

Notre liberté d’action politique est directement liée à l’effort que nous consentirons en matière de préparation opérationnelle de nos forces. C’est en effet le niveau de cette préparation opérationnelle qui détermine notre rapidité de montée en puissance. Le maintien du niveau d’activité sera donc l’un des enjeux de la future loi de programmation militaire.

 

Madame la présidente, mesdames et messieurs les députés, quatre mois et demi après son déclenchement, nous pouvons dire que l’opération Serval est un succès militaire. C’est l’exploitation de ce succès qui permettra de restaurer la paix dans un Sahel enfin stable."

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 12:55
Japan, France to start talks to jointly develop military equipment

June 03, 2013 By KOJI SONODA- Asahi Shimbun

 

SINGAPORE--Despite Japanese objections to France's military equipment sales to China and Russia, Japan has agreed to hold official talks on joint weapons development with France.

 

Defense Minister Itsunori Onodera on June 2 met with his French counterpart on the sidelines of the Asia Security Summit here. French Defense Minister Jean-Yves Le Drian showed a strong interest in Japanese weapons-related technology, and proposed that the two nations jointly develop military weapons and equipment.

 

Onodera and Le Drian agreed that Japan and France will begin talks aimed at hammering out an agreement to carry out joint arms development, beginning with the bilateral summit scheduled for June 7 in Tokyo.

 

“I think there is no difference with France in our thinking on this,” Onodera told reporters after the meeting with Le Drian, showing his support for joint arms development efforts.

 

However, France’s recent arms exports to China and planned sales to Russia, upset Japan and prompted Onodera to question his French counterpart.

Grille d'appontage sur une frégate française DCNS

Grille d'appontage sur une frégate française DCNS

France has sold to China defense contractor DCNS SA’s landing grid, which allows helicopters to land on or take off from ships without crew assistance even in bad weather.

 

Japan has expressed concerns to France that the equipment will be used on Chinese ships intruding into Japanese waters around the disputed Senkaku Islands in the East China Sea.

 

“If the equipment is installed on the (Chinese marine surveillance vessel) Haijian, that will fuel tensions in the East China Sea,” Onodera said at the meeting.

 

But Le Drian reiterated his country’s stance that the sales cannot be regulated because the system will not be used for military purposes in China and is not subject to a European Union ban on arms exports.

BPC russe Vladivostok

BPC russe Vladivostok

Russia also plans to purchase amphibious assault ships from France and station them at its marine bases in the Far East. This purchase has raised Japanese concerns that the Russian military will increasingly exert its influence in the Far East.

 

“It will upset the military balance,” Onodera said on June 2. But Le Drian replied that there are no problems with the export to Russia.

 

One past stumbling block to an arms development collaboration, the Japanese government's three principles on arms exports, established in 1967, is apparently not a concern.

 

The government banned the exports of weapons to communist block countries, countries subject to arms exports embargo under the U.N. Security Council’s resolutions and countries involved in or likely to be involved in international conflicts.

 

But since the government at the end of 2011 eased the ban on arms exports, Japan has been able to develop weapons jointly with other countries in addition to the United States. France has made informal proposals to conduct joint development.

 

If the two nations reach an agreement, France will become the second country to engage in collaborative arms development with Japan, following Britain, since Tokyo relaxed the ban.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 12:55
VBCI - photo ECPAD

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04/06/2013 ministre de la Défense

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra à Bourges lundi 10 juin 2013 pour son premier déplacement dans les industries d’armement depuis la présentation du nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Il réaffirmera la place des industries de défense dans l’économie française et le soutien apporté par l’État aux 4 000 entreprises du secteur.

 

Le Livre blanc présenté le 29 avril dernier reconnaît l’industrie de défense comme une composante essentielle de l’autonomie stratégique de la France. Le maintien d’un volume significatif de crédits publics est stratégique pour préserver les compétences indispensables dans les secteurs clés identifiés et suivis par le ministère de la Défense.

 

Les industries de défense jouent un rôle moteur pour la compétitivité de l’économie française et l’emploi industriel. Elles concernent 4 000 entreprises, près de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaire, et emploient 165 000 personnes dont 20 000 hautement qualifiées. Elles exportent entre 25% et 40% de leur production et contribuent significativement à la balance commerciale de notre pays.

 

L’impératif industriel se traduit notamment par le haut niveau des crédits accordés aux études et recherches qui conditionnent l’avenir technologique (750 millions d’euros en 2013), et l’utilisation par l’État actionnaire et client de tous ses moyens pour faciliter les évolutions nécessaires et veiller à ses intérêts stratégiques et économiques.

photo MBDA

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 12:55
photo MinDefFR

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05/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon nos informations, la ministre en charge de l'espace, Geneviève Fioraso, et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, vont installer le 11 juin un comité de concertation État-industrie, le Cospace. Ce comité aura pour objectif principal d'élaborer des feuilles de routes technologiques pour l'industrie spatiale. Un événement qui va permettre à la ministre de reprendre la main sur le dossier Ariane 6, qui rencontre une nouvelle fois une forte opposition.

 

Après une petite éclipse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, reprend la main sur le dossier spatial. Avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, elle va installer le 11 juin prochain le comité de concertation État-industrie, le Cospace, à l'image de celui qui existe dans le domaine de la recherche aéronautique civile, le Corac. "Ce comité aura pour objectif principal d'élaborer des feuilles de routes technologiques permettant la convergence des efforts de l'ensemble des acteurs nationaux", avait expliqué fin mars au Sénat Geneviève Fioraso. Il n'est que temps qu'elle revienne aux affaires... du spatial, très souvent animé par des débats idéologiques, qui dérapent en guerre de religion. C'est aujourd'hui un peu le cas avec à nouveau le dossier Ariane 6, qui agite le petit monde spatial. Un dossier qui avait été pourtant déjà pacifié l'été dernier par la ministre lors de la préparation de la conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui s'est tenue en novembre dernier à Naples.

 

Mais le feu couvait visiblement encore. Signé par douze anciens hauts responsables dans le domaine spatial, dont Fredrik Engström, un ancien directeur des lanceurs à l'Agence spatiale européenne (ESA) et Yves Sillard, qui a été Délégué général pour l'armement (DGA), la prestigieuse Académie de l'air et de l'espace a adressé le 17 mai dernier un courrier au directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, dans lequel elle expirme de sérieuses inquiétudes sur les "décisions en cours de préparation pour le développement de la nouvelle génération de lanceurs Ariane". Selon l'Académie, "une configuration Ariane 6 de type PPH a été retenue sans prise en considération sérieuse de solutions alternatives. Elle remplace la propulsion liquide par la propulsion solide pour les deux premiers étages du lanceur. Ceci ne revient pas seulement à préjuger du résultat - c'est surtout le mauvais choix". Les auteurs de ce courrier assurent par ailleurs sur la foi d'une analyse préliminaire que "les coûts sont similaires" entre une Ariane 6 utilisant la propulsion solide de type PPH et une Ariane 6 utilisant la propulsion liquide. Les promoteurs, notamment le CNES, du projet Ariane 6 assurent que la propulsion solide est la solution la moins chère.

 

Une Ariane 6 aurait des conséquences industrielles "irréparables"

 

Les auteurs de ce courrier estiment également qu'une Ariane 6 basée sur la configuration PPH "n'aura pas la souplesse nécessaire pour desservir à la fois le marché des satellites de télécommunications moyens et celui des satellites lourds". Et de regretter "l'idée d'éliminer a priori les lancements doubles dans les objectifs de conception". Selon eux, c'est "pour le moins surprenant quand on connait les économies drastiques générées par cette possibilité, sans parler du fait que tous les concurrents d'Arianespace entreprennent des développements dans ce sens. Le bouleversement de l'industrie européenne des lanceurs qui résulterait du développement d'Ariane 6 sur la base d'une configuration PPH serait irréparable". Car "il serait extrêmement difficile de maintenir le caractère européen d'un tel programme et de rassembler autour de lui un large support des Etats membres".

 

Clairement, les auteurs du courrier redoutent que l'Allemagne ne monte pas à bord in fine d'Ariane 6. Pourquoi ? Parce que les Allemands ont développé un savoir-faire dans la propulsion liquide, rappelle un observateur fin connaisseur des affaires spatiales. Cette compétence permet à Berlin de revendiquer un tiers de la charge de travail environ de la filière lanceur en Europe. C'est pour cela que l'Académie de l'air et de l'espace réclame "de toute urgence" la réouverture des "études de configuration d'Ariane 6". "Les études actuelles d'Ariane 6 ne répondent pas aux questions qui se posent au niveau technique et au niveau du programme. Un projet Ariane 6 véritablement européen avec un financement européen nécessite un accord politique entre les Etats", expliquent-ils.

 

Un débat déjà tranché par Geneviève Fioraso

 

En plein coeur de l'été 2012, Geneviève Fioraso avait réussi à remettre les industriels (Astrium et Safran) et le CNES, qui divergeaient gravement sur l'avenir de la filière lanceur, autour d'une table pour partir unis à la conférence ministérielle de l'ESA à Naples. "C'était ma condition. Si on y allait en ordre dispersé, on s'affaiblissait", avait-elle alors expliqué à La Tribune. Notamment face aux Allemands. Elle était finalement parvenue à arracher un accord aux industriels et au CNES avant de partir à Naples. A la conférence ministérielle de l'ESA, Paris avait ainsi réussi un joli tour de force en imposant dans le calendrier de l'ESA, face à une Allemagne très réticente, le programme Ariane 6. "Avant la ministérielle, l'Allemagne voulait Ariane 5 ME et une forte contribution à la Station spatiale internationale (ISS), expliquait un très bon observateur du dossier. Après, il y a Ariane 6 dotée d'un budget, Ariane 5 ME, qui reste et, enfin, un accord plus équilibré sur l'ISS". Du coup, l'ESA se retrouve avec deux programmes lanceurs en développement. "Après des discussions intenses, la France et l'Allemagne sont aujourd'hui unies dans une vision commune de l'espace pour les 10 ans à venir, avec des engagements précis, de moyen et long terme", avait expliqué le ministère dans un communiqué.

 

Après la ministérielle, Geneviève Fioraso n'a pas lâché les industriels. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a institué des rendez-vous réguliers avec le CNES et les industriels du spatial afin de fluidifier les relations entre les grands patrons de cette filière. Elle a également demandé aux industriels de travailler sur une feuille de route pour Ariane 6. C'est dans ce contexte qu'elle avait convié le 10 décembre au ministère pour un déjeuner les grands patrons du CNES et des principaux industriels de la filière spatiale (Astrium, Safran, Thales Alenia Space, Air Liquide et Arianespace) pour échanger sur les résultats de Naples et établir la feuille de route jusqu'au prochain conseil ministériel de 2014. Elle souhaitait instituer des rendez-vous réguliers tous les semestres environ avec les mêmes participants. Elle les verra à nouveau le 11 juin.

 

Création du Cospace

 

Pour relever les défis industriels dans le domaine spatial, Geneviève Fioraso a décidé avec l'accord du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, "d'instituer un comité de concertation État-industrie, le Cospace, à l'image de celui qui existe dans le domaine de la recherche aéronautique civile, le Corac". Une idée qui avait été lancée par son prédécesseur, Laurent Wauquiez, qui préconisait la création d'un comité de concertation de la politique spatiale. Il verra finalement le jour sous la responsabilité de Geneviève Fioraso. Elle a rappelé lors de son discours "à quel point l'espace représente un objectif stratégique pour la France et pour l'Europe, du fait des enjeux de défense et de sécurité qu'il recouvre et de la diversité de ses applications. Ces dernières concernent de nombreux secteurs de la vie du pays, qu'il s'agisse de l'observation de la Terre et de l'environnement, des télécommunications ou encore du triptyque : localisation, navigation, datation par satellite". Et de souligner que "l'espace est à la fois un outil de développement économique et une composante essentielle de l'autonomie de décision et d'action de la France et de l'Europe".

 

Face au "retour en force" de l'industrie américaine dans le domaine des télécommunications que dans celui des lancements associés "mais aussi, à terme plus ou moins rapproché, des pays émergents", le Cospace devrait permettre de resserrer les liens entre les industriels et l'Etat. Car, selon elle, "la politique spatiale française doit pouvoir s'appuyer sur des capacités industrielles nationales techniquement performantes et compétitives. Le modèle économique de notre industrie repose notamment sur une présence importante du secteur commercial, ce qui conditionne les emplois". Mais aujourd'hui, Geneviève Fioraso pourrait avoir l'impression d'avoir reculé de plusieurs cases avec le courrier de l'Académie de l'air et de l'espace.

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