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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:50
Drones : Le Contrat du Siècle ? L’Allemagne discute avec Israël.

30.05.2013 IsraelValley Desk

 

L’Allemagne projette l’achat de 16 drones pouvant être armés, a-t-on appris de source officielle. Le conseil des ministres a adopté dans la matinée une réponse au groupe parlementaire social-démocrate (SPD, opposition) qui confirme ce projet du ministre de la Défense Thomas de Maizière, a indiqué un porte-parole du ministère lors d’une conférence de presse régulière. « Il est prévu que nous nous procurions 16 de ces appareils (…) et notre souhait est que la Bundeswehr en dispose à partir de 2016 », a déclaré ce porte-parole, Stefan Paris. Il a précisé toutefois qu’une décision finale n’interviendrait pas avant les élections législatives du 22 septembre.

 

Cette annonce est intervenue deux semaines après que Berlin a renoncé à s’équiper de drones Euro Hawks, un programme de plus d’un milliard d’euros, faute de certification des autorités aériennes européennes. Thomas de Maizière est depuis lors sous le feu des critiques quotidiennes de l’opposition, qui lui reproche notamment de n’avoir pas mis fin plus tôt à ce programme pour lequel l’Allemagne a dépensé plus de 500 millions d’euros et sur lequel des doutes sérieux auraient été formulés dès 2006. Les autorités allemandes avaient annoncé il y a deux semaines renoncer à l’idée d’acheter et de modifier des drones de reconnaissance Euro Hawk en raison du coût jugé trop élevé de leur adaptation aux normes européennes à respecter pour obtenir l’autorisation de vol. Un débat malvenu à quatre mois des élections pour la chancelière Angela Merkel et son ministre de la Défense, Thomas de Maiziere.

 

Des Heron TP israéliens ou des Reaper américains

 

Le Euro Hawk, dont l’Allemagne a reçu un prototype, est une version du Global Hawk américain de Northrop Grumman reconfigurée par le groupe de défense européen EADS. C’est un drone de reconnaissance, non-armé. Pour ses futurs drones armés l’Allemagne est en discussions avec Israël pour acheter des Heron TP, et avec les Etats-Unis pour des Reaper.

 

Les drones sont régulièrement pointés du doigt en Allemagne, soit pour les « victimes collatérales » qu’ils peuvent causer, soit par crainte qu’ils pourraient être utilisés pour espionner des Allemands que le nazisme et le communisme ont rendu hyper-sensibles sur la question. L’Allemagne n’est pas le seul pays d’Europe dans lequel les drones posent problème: en France, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé mi-mai avoir engagé des discussions avec les Etats-Unis et Israël pour l’achat de drones de surveillance , jugeant que « la France a raté le rendez-vous des drones ».

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:50
3rd Para Regiment taking part in a training exercise at CENZUB

3rd Para Regiment taking part in a training exercise at CENZUB

29 May 2013 Ministry of Defence

 

Following the Lancaster House agreement in 2010, British soldiers can spend 2 weeks at this centre to put their skills to the test.

 

CENZUB*, le Centre d’entrainement aux actions en zone urbaine, is a unique facility located near Sissonne in northern France dedicated to the training of ground troops. Spread over 10 square miles, it comprises of two replica villages complete with real houses, school buildings and streets as well as a live-firing range.

 

These are used by troops to gain practical experience of operations within a challenging urban environment, similar to what they can expect to find in conflict zones around the world. Following the Lancaster House agreement of 2010, British soldiers now have the opportunity to spend two weeks at the centre to put their skills to the test within an urban environment.

 

On 30 April, the Defence Attaché of the British Embassy Paris visited CENZUB and saw 3 Company Parachute Regiment in action. At CENZUB, soldiers usually have the opportunity to work in cooperation with a company of French soldiers, integrating their skills and resources including weaponry and military vehicles to form an effective battle plan, similar to that they may have to implement during a real deployment. Controlled from a central command centre, the exercises are designed to be as real as possible in order to challenge soldiers and prepare them fully for battle within an urban environment.

 

With joint-operations and integration of allied forces increasingly commonplace in military operations around the world, the ability to work effectively with foreign troops is of paramount importance. A recent example of this is the conflict in Mali where UK troops provided the French with equipment and logistical support. Indeed, 3rd Company Parachute Regiment were able to benefit from training which included lessons learned from France’s current involvement in Mali, ensuring their experience and training is as relevant and up-to date as possible.

 

CENZUB can be seen as a tangible example of Franco-British cooperation and the Lancaster House agreement in action, both forces working together to share skills and knowledge in order to strengthen bi-lateral relations and combined defence capabilities.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne teste son dispositif RESEVAC

30/05/2013 Sources : EMA

 

Le 25 mai 2013, une section de la force interarmées Licorne a réalisé un exercice d’évacuation de ressortissants (RESEVAC) avec le Détachement d’intervention lagunaire (DIL).

 

L’exercice, baptisé « Exagone », simulait une dégradation de la situation sécuritaire nécessitant l’évacuation de ressortissants français et étrangers. Par souci de rapidité, l’option d’une évacuation par voie lagunaire est validée par le Centre opérations (CO) de la force. Une section de la compagnie d’infanterie, armée par le 1er régiment d’infanterie, un hélicoptère Fennec et 2 pirogues du DIL sont retenus pour conduire cette opération.

 

Dans un premier temps, la section d’infanterie a été pré-positionnée au DIL en tant que force de réaction rapide (QRF), prête à intervenir dans les 15 minutes sur ordre du CO

Côte d’Ivoire : la force Licorne teste son dispositif RESEVAC

A 14h20, l’alerte est déclenchée. Les fantassins embarquent à bord de 2 pirogues équipées de mitrailleuses 7,62 mm avec pour objectif de rallier un point d’évacuation (PEV) le plus rapidement possible.

Côte d’Ivoire : la force Licorne teste son dispositif RESEVAC

Après une brève traversée de la lagune Ebrié, la pirogue n°1 se positionne en retrait pour appuyer la seconde qui accoste sur la plage. Aussitôt, le groupe de combat de la pirogue n°2 débarque et se déploie pour assurer un périmètre de sécurité permettant l’embarquement des ressortissants.

Côte d’Ivoire : la force Licorne teste son dispositif RESEVAC

Il est 15h05 quand le 10e ressortissant embarque à bord de la pirogue n°2. La QRF débute alors son itinéraire retour sous l’œil vigilant du Fennec qui a assuré un appui permanent au profit des unités au sol durant la manœuvre.

 

Les ressortissants ont regagné le DIL une dizaine de minutes plus tard, la mission RESEVAC est terminée. Moins d’une heure aura été nécessaire à la QRF pour les récupérer et les mettre en sécurité. L’exercice est un succès.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens, des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, ainsi que des actions civilo-militaires. Elle est par ailleurs en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin est.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:35
Pakistan Air Force suspends “Air Force Development Plan 2025,” says report

 

 

30th May, 2013, dawn.com

 

ISLAMABAD: Due to financial constraints and non release of funds by the federal government, the Pakistan Air force (PAF) has suspended its up gradation and development plan called “Air Force Development Plan 2025,” says a report of the Senate’s standing committee on defence Thursday.

 

The committee quoted Air Chief marshal Tahir Rafique in its report, who, it said, told the committee members during its recent visit to the air headquarters that the AFDP 2025 programme was launched in 2003/04 by former president Pervez Musharraf aimed at making it at par with modern air forces of the world.

 

He said under the plan, the PAF received money by the federal government till 2007.

 

“After 2007 PAF did not get a penny from federal government and had to shelve the plan,” the air chief was quoted as saying in the report by its Chairman Senator Mushahid Hussain Syed.

 

The report further said that due to suspension of the development plan, PAF had to close number of projects which have affected the overall up gradation in the country including air bases, jets and other facilities.

 

The report also quoted air chief as saying that the PAF was also not given full share in the defence budget and it received only 60 per cent of the whole budget allocated for PAF.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:35
Complete destruction of Afghan Taliban not feasible: US general

31 May 2013  pakistantoday.com.pk

 

WASHINGTON - The Taliban in Afghanistan will never be completely defeated and this year's fighting season is still "up for grabs", the commander of NATO-led forces in south-western Afghanistan said on Wednesday.

 

"If we think the Taliban will be completely destroyed, that's not feasible. They'll continue to show up," Major General Lee Miller told reporters at the Pentagon during a briefing via satellite from Afghanistan.

 

“The key is to get the Afghan national security forces to the level where they can maintain security for the populace of Afghanistan," he added.

 

Miller said that in recent months Afghan forces have made significant progress in their ability to defend against Taliban attacks, citing success in an ongoing battle in Sangin, in Helmand Province, an area that has been a hotbed for insurgents. The fighting, which began May 25, should be over in a matter of hours, Miller predicted.

 

Even with the expected Afghan Security Forces victory, Miller warned, "The fighting season is still up in the air and up for grabs."

 

With international combat troops preparing to withdraw by the end of 2014, Afghan forces are taking on new levels of responsibility during the warm weather months when most combat occurs.

 

Miller said Sangin shows that Afghans are increasingly ready for the challenge, saying that they have only asked for airlift and logistical support, and have turned down NATO offers for more aid.

 

Miller said the number of Taliban who attacked Sangin was only around 150, but a US military official estimated the number was more than 200.

 

Those figures include some foreign fighters, Miller said, but when asked of their nationality he said only, "at this time, I'd prefer not to answer that."

 

In late 2010 more than 20,000 marines were sent into Helmand to combat the Taliban in what was some of the bloodiest fighting in the 12-year war. It was one of the most dangerous places on earth and the marines sustained heavy casualties over several months of fighting.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:35
Asia-Pacific Defense Leaders Meet in Singapore; Hagel to Attend

May. 30, 2013 - By WENDELL MINNICK  - Defense News

 

SINGAPORE — The UK-based International Institute for Strategic Studies (IISS) is set for its biggest Shangri-La Dialogue (SLD) since its inception in 2002.

 

Scheduled for May 31 to June 2 at the Shangri-La Hotel in Singapore, it will involve defense ministers, military chiefs and senior government officials from 31 countries. Known officially as the 12th Asia Security Summit, this SLD will be US Defense Secretary Chuck Hagel’s first, and expectations are high that the Vietnam War veteran will bring a unique perspective.

 

Hagel’s participation takes place against a backdrop of fiscal battles and furloughs in the Pentagon, an ambiguous Asia Pivot strategy, and unanswered questions over the AirSea Battle strategy that is making some Asia-Pacific allies and friends nervous.

 

“More than ever this year, there will be ample opportunities to discuss and debate ‘hard security’ concerns, such as the implications of maritime disputes, military modernization programs and missile defense against the backdrop of the contentions in the South China Sea, East China Sea, Korean Peninsula, and over Taiwan,” said Tim Huxley, executive director, IISS-Asia, Singapore.

 

“We think it is important to provide a dialogue platform where these key security issues of the day can be discussed openly between key representatives of Asia-Pacific states’ defense and security establishments, extra-regional states with major interests in the region’s security, and high-level non-governmental experts,” Huxley said.

 

Nguyen Tan Dung, Vietnam’s prime minister, will deliver the keynote opening dinner address at the SLD.

 

“The Vietnamese prime minister’s participation indicates the crucial role the dialogue plays in inter-governmental discussions about defense and security in the Asia-Pacific region,” said John Chipman, IISS CEO and director-general.

 

Deputy Defense Minister Senior Lt. Gen. Nguyen Chi Vinh, who will also give a speech during the regular session of the SLD, will lead the Vietnamese military delegation.

 

China has improved its representation this year, Huxley said, with its delegation being led again by a three-star deputy chief of the General Staff (DCGS) of the People’s Liberation Army, “as it was in 2007, ’08, ’09, ’10. In 2011 it was the defense minister; 2012 it was a relatively low-ranking officer from the academy of military sciences.”

 

This year, DCGS Lt. Gen. Qi Jianguo will speak in a plenary session on June 2, “and is supported by a strong PLA delegation, members of which will be speaking in some of the special sessions on Saturday afternoon,” Huxley said.

 

“This year will also see a large European delegation: The European Union representative for foreign affairs and security policy, chair of the EU Military Committee, chair of the NATO Military Committee, and the Swedish foreign minister,” Huxley said.

 

Huxley called this evidence of a “European pivot to Asia … something we haven’t seen before at the Shangri-La Dialogue.”

 

IISS will launch two Adelphi Books during the SLD on maritime security issues. Sarah Raine, IISS consulting fellow for Chinese Foreign and Security Policy, and Christian Le Mière, IISS senior fellow for Naval Forces and Maritime Security, authored “Regional Disorder: The South China Sea Disputes,” and Geoffrey Till, director of the Corbett Centre for Maritime Policy Studies, authored “Asia’s Naval Expansion: An Arms Race in the Making?”

 

The SLD will include six plenary sessions on the US approach to regional security; defending national interests and preventing conflict; military modernization and strategic transparency; China’s role in global security; global and regional institutions and Asian security; and advancing defense cooperation in the Asia-Pacific.

 

There will also be six simultaneous special sessions, including avoiding incidents at sea; the Afghan drawdown and regional security; missile defense in the Asia-Pacific; new military technologies and doctrines; defense diplomacy and conflict prevention; and the cyber dimension to Asian security, which is an “IISS expert special subject.”

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:35
MiG-21 Production Finally Ends

May 29, 2013: Strategy Page

 

China recently ended production of its MiG-21 clone (the J7) after nearly fifty years of manufacturing what evolved into an advanced version of the original Russian design. China began licensed production of the Russian MiG-21 in 1964, but it took another decade for that to evolve into the J7 and for mass production to really get started. Over 2,400 were produced. The earlier ones were inferior to the MiG-21 because Russia refused to transfer technology for the latest models of this 1950s design. By the 1980s the Chinese had matched the Russian MiG-21. This didn’t bother the Russians because in 1985 Russia ceased production, after more than 11,000 had been produced. From then on, if you wanted a MiG-21 you had only one source, the Chinese J7. In the last three decades China kept improving the J7 capabilities, mainly through tweaks to the airframe and better electronics. Most J7s were used by China but about twenty percent were exported to fourteen countries. About a dozen of these nations still operate their J7s.

 

Two years ago China officially withdrew its J7s from first line service. This came as no surprise. In the four years before that China more than doubled the number of modern combat aircraft (J-10, J-11, Su-27, Su-30, and J8F) from 500 to over 1,200. Six years ago China relied mainly on some 2,000 locally built copies of Russian MiG-19s (J6) and MiG-21s (J7). There are still several hundred bombers that are mostly Russian knockoffs. Normally, the actual number of Chinese aircraft is a state secret. However, thanks to the ability of Chinese to move freely throughout the country and access to the Internet it's possible to locate and count all the air force units in the country. That shows a current force that is rapidly changing from one that is mostly MiG-21s and MiG-19s, to one composed of much more capable aircraft. China is buying and building a lot of the Russian Su-27s and Su-30s (the latter an upgrade of the former). But new, home grown designs, like the J20 are also showing up.

 

Another reason for withdrawing the J7 to secondary regions (where modern jets are unlikely to be encountered) is the inability to use J7s for a lot of training. That's important because China is revising its combat pilot training program. The existing system takes ten years of academic and flight training. The new program cuts that to 5-7 years, while increasing flight hours by over 40 percent. This is more in line with Western methods, while the existing system owes more to the one the Russians developed during the Cold War. The new system puts more emphasis on trainee pilots demonstrating combat flying skills before they can graduate. Cold War era Russian aircraft designs, like the MiG-21, were not designed for the heavy use required for Western style pilot training. Thus J7 pilots cannot easily be trained to the same standard as those flying more modern aircraft.

 

The new training program is actually an evolution of the need for new training methods to prepare pilots to handle the more modern aircraft. Training for pilots of these new fighters has been more intense than for any previous aircraft. In addition, China is also holding training exercises directed at fighting other modern fighters, like those flown by Taiwan, Japan, and the United States. China is not keeping much of this secret and that is apparently sending a message to potential foes.

 

China has long been the largest user of the MiG-21/J7. China continued to export J7s until this year but has been rapidly retiring the ones remaining in Chinese service. The J7 was, in many ways, the most advanced version of the MiG-21, as the Chinese kept improving their J7 design. Over 13,000 Mig-21s and J7s have been produced in the last sixty years, making this the most widely manufactured jet fighter of the last century (during World War II there were several propeller driven fighters that were produced in greater numbers). The MiG-21 looked fearsome but it was a bust in combat, getting shot down more often than not. Russia still had 186 Mig-21s in service when the Soviet Union dissolved in 1991. These MiG-21s were officially retired a few years later. India, the last major user of the MiG-21, is in the process of retiring them as well.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:35
Jean-Yves Le Drian participera au 12e Dialogue du Shangri-La à Singapour organisé par l’IISS

30/05/2013 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, participera pour la deuxième fois au Dialogue du Shangri-La qui se tiendra du 31 mai au 2 juin à Singapour. Cette conférence, organisée par l’IISS (International Institute for Strategic Studies), rassemble notamment les ministres de la Défense de la zone Asie-Pacifique autour des questions de sécurité régionale.

 

La France est une puissance de l'océan Indien et du Pacifique. Elle y dispose de territoires et de ressortissants en nombre croissant, qui nécessitent que leur soient apportées protection et sécurité. L’Asie, et notamment l’Océan indien et le Pacifique, est inscrit comme une priorité stratégique dans le nouveau Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale. La sécurité et la prospérité de la France dépendent aujourd’hui en grande partie de celles de l’Asie, qui est devenue l’un de ses principaux partenaires. Les flux financiers, commerciaux et humains entre l’Europe et l’Asie sont en constante augmentation. Ils placent de factoles espaces maritimes au cœur des enjeux de sécurité.

 

La France partage de nombreux intérêts de sécurité avec les États de la région et entend maintenir sa contribution à la sécurité en Asie-Pacifique. Elle entend également promouvoir la lutte contre le terrorisme, la prolifération, et la menace cybernétique, ainsi que la libre circulation maritime.

 

Jean-Yves Le Drian précisera les ambitions de la France dans ce domaine à l’occasion de l’allocution qu’il prononcera dimanche matin, 11h30, en clôture de la conférence (le texte de sa prise de parole sera diffusé à la presse). Il exposera aux ministres et délégations présentes le nouveau Livre blanc et rappellera l’engagement de la France au service d’une architecture de sécurité régionale.

 

Enfin, Jean-Yves Le Drian s’entretiendra avec nombre de ses homologues parmi lesquels les ministres de la Défense singapourien, malaisien, canadien, néo-zélandais, cambodgien, indonésien, britannique, japonais, vietnamien et mongol.

 

Le ministre tiendra une conférence de presse sur le site de la conférence, dimanche 2 juin à 14h30 (8h30, heure de Paris).

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:30
Syria : Another Showdown Between Russia And Israel

May 29, 2013: Strategy Page

 

Russia is using the threat to deliver S-300 anti-aircraft missile systems (similar to the U.S. Patriot) to Syria to get the West to back away from openly supporting the Syrian rebels. This is not working, nor are any of the other Russian efforts to support the Assad government. Meanwhile, Israel is determined to prevent the S-300s from becoming operational if they do arrive. The S-300s are a threat to Israeli aircraft and Israel will continue its air raids in Syria to stop any new weapons from getting to Lebanon and Hezbollah and to halt activation of the S-300. If the S-300 did show up in Syria (or Lebanon) Israel would probably attack it right away, before these systems could become operational. If Syria wanted to get the S-300s operational quickly they would need the help of the Russians, who would probably become casualties from the Israeli air attacks. The Russians might risk it because they have seen their weapons used on the losing (Arab) side in the Middle East for over four decades. Sure would be nice to turn this around. An attempt at this would tempt Russia to introduce more than a few troops and technicians to help activate the S-300 systems. Even then, the Russians would be up against more experienced and determined troops and risking another embarrassing defeat. This game of bluff has been played out in private by Russian and Israeli diplomats for years. The three Israeli air raids on Russian weapons in Syria this year were the Israeli response to Russians flying in more missiles (anti-ship and less capable anti-aircraft systems). The Russians keep changing their minds on the S-300s, which, if operational, can detect and attack aircraft 200 kilometers away, deep inside Israel. Against this threat Israel has electronic protection on its warplanes, but these defenses are not perfect and commercial aircraft are unprotected. In short, Israel cannot afford to allow S-300s into the region, not with terrorist groups like Hezbollah or al Qaeda standing by to get their hands on these missile systems. The Russians could have delivered the S-300s three years ago, when they were ordered, but have not. The delay is all about the Russians understanding the Israeli situation and not wanting to trigger a response that would hurt Russia. The continued threats to deliver S-300s is, however, much less risky.

 

Russian diplomats believe they have a chance to make a deal with the rebels to keep the Assads in power. This all depends on the rebels continuing to be divided and uncooperative with each other. There are no problems with the Assads remaining united. The core Assad supporters, about a quarter of the population (Alawites, other minorities and the many families whose businesses have benefitted from Assad support for decades) stand to lose everything (or mostly everything) if the Assads are driven out. Some have accepted their fate and fled, but most are willing to fight on as long as there is a chance of victory. Russia and Iran are willing to put up a lot of money and such to help the Assads. Russia is willing to risk its diplomatic and military reputation in this effort and Iran is spending billions of dollars and ordering its Lebanese Hezbollah ally to send thousands of gunmen to help the Assads. Along with the soldiers and militias loyal to the Assads, this might be enough to defeat the various rebel factions one at a time. It is possible, but risky. So far the Assad supporters have been willing to give it a try. But if there are not some victories over the rebels in the next month or so, more Assad supporters are going to cut and run. That means you save your lives and some of your assets rather than risk getting caught in Syria by the victorious rebels and massacred. Russia is trying to arrange peace talks with the rebels, in part to see if getting the Assads out, but not the Assad supporters, is viable. This is a tricky subject to even bring up, as it means supporting a coup by some Assad supporters to remove the Assad clan from power and accept a real democracy. Some Assad supporters would support that, but many others are not sure the rebels can be trusted to not go for revenge later.

 

At the moment Hezbollah is heavily engaged in trying to take a border town (Qusair, 10 kilometers from the Lebanese border) from the rebels. This battle has been going on since May 18th, with the Assad forces making progress but unable to take the entire town. The rebels are bringing up reinforcements and the battle appears likely to drag on. This is not good for the Assads or Hezbollah. There are secular and Islamic radical rebels defending the town, and that means the Assad soldiers and their Hezbollah allies are facing some fanatic opponents. Thus the first lesson from this battle is that the Assad/Hezbollah alliance cannot blitz (hit hard, demoralize, and roll over) the rebels, at least if the defenders have some of these fanatics among them. Most of those involved at the moment appear to be Hezbollah and rebel, with Syrian army infantry largely withdrawn. Syrian army artillery and air power are still present, mostly killing civilians (there are over 20,000 of them still in the town). There have been several thousand casualties so far, including fifty or so Hezbollah men.

 

Undeterred, the Assads are reinforcing their forces in the north in order to counterattack the rebels who have taken most of Aleppo. Hezbollah is less likely to be a factor here, as the Hezbollah forces would have to travel through some rebel held territory to reach the Aleppo area. Hezbollah operations in Syria have caused a negative reaction in Lebanon, where the non-Shia majority (which tends to be anti-Syria and anti-Iran) and even some Shia groups are threatening another civil war to bring Hezbollah to heel. Anti-Hezbollah forces have been more active inside Lebanon and more violence is threatened. Since the 1980s, Hezbollah has largely used bluff and threats of another civil war to force the non-Shia (mostly Christian) majority to back down and let the Iran-backed Hezbollah have its way. Billions in Iranian aid was spent to hire a lot of Shia and improve the lives of Shia supporters. A lot of this loyalty will go away if a lot of Hezbollah fighters are killed in Syria. Most Lebanese, including a lot of Hezbollah supporters, are hostile towards Syria (which considers Lebanon part of historic “Greater Syria”) and are not comfortable about supporting any faction in the current civil war there. Whoever wins will still have a hostile attitude towards Syria.

 

The Syrian rebels continue to have leadership problems. The basic problem is the different goals of the nationalist and Islamic radical groups. The nationalists (political and tribal groups, along with moderate Islamic groups like the Moslem Brotherhood) want a democratic Syria while the Islamic radicals (al Qaeda and the like) want a religious dictatorship and strict lifestyle rules. This is unpopular with most Syrians, but the Islamic radical militias contain the most radical fighters. Islamic terrorist fighters are a minority among the rebels and many of them are foreigners.

 

Russia is trying to organize a peace conference and the rebels are having a difficult time putting together a united delegation. None of the nations supporting the rebels will tolerate (at least officially) the Islamic terrorists among the rebels, but you can’t have a true “rebel delegation” without some Islamic radical members.

 

May 28, 2013: The Syrian rebel leader threatened Hezbollah with more violence inside Lebanon if Hezbollah did not withdraw its forces from Syria. This is not a new threat, and Lebanese supporters of the Syrian rebels (mainly Sunnis) have been fighting Hezbollah gunmen in Lebanon for over a year. This violence has, so far, been small scale (more brawls than battles). If it escalates Hezbollah could find itself with a two front war. When 2,000 Hezbollah gunmen entered Syria earlier this month they said they were there to defend 17 villages just across the border that contained a lot of Lebanese Shia. Hezbollah has since said it is doing more than that and is at war with the Syrian rebels.

 

May 27, 2013: The EU (European Union) agreed to continue economic sanctions against the Assads, while dropping an arms embargo against the Syrian rebels. This move made the Assads, Russia, and Iran very mad. The EU arms embargo ends on June 1st, but the rebels are already getting a lot of weapons from their Arab supporters (the oil-rich Gulf states). What the rebels want from the EU and NATO is air support or more modern portable anti-aircraft missiles (that could bring down a lot more Assad helicopters and warplanes).

 

May 26, 2013: Outside the capital a car bomb went off, killing six Assad supporters.

 

In Lebanon two rockets hit a Hezbollah neighborhood in Beirut, the first bit of anti-Hezbollah violence there in a long time.

 

May 25, 2013: Iraq moved some 20,000 soldiers to the 600 kilometer long Syrian border and began attacking Sunni terrorists and blocking their movement across the border. The main objective of this operation is to halt support for Syrian rebels from Iraqi Sunni and to keep the road to Syria open for Iranian supply convoys (for Syrian government forces and pro-government militias). The Iraqi troops are attacking known Sunni terrorist and smuggler bases along the border.

 

In Lebanon the leader of Hezbollah made a televised speech in which he admitted that Hezbollah was at war with the Syrian rebels and would continue that fight until the rebels were defeated.

 

May 24, 2013: The Syrian rebels said they would attend the upcoming Russian sponsored peace conference only if the Assads agreed to quit the government at the end of the conference. The Assads have already said they would not voluntarily give up power.

 

In northern Lebanon (Tripoli) fighting between backers of the Syrian rebels and the Assads finally tapered off after five days. In that time at least 24 have died and over 200 were wounded. The Lebanese army has been unable to shut down all this violence, which has been going on for over a year.

 

May 22, 2013: The head of the Israeli Air Force openly warned that Israel could go to war over Syria on very short notice. If Israel determined that something was happening in Syria that was a serious threat to Israel (like the arrival of S-300 missile systems from Russia or more attacks across the Israeli border) Israel would respond quickly and forcefully.

 

May 21, 2013: In north Lebanon eleven were wounded when rockets were fired at funerals for two Hezbollah men killed in Syria.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:20
GBU-12 Paveway II photo US Navy

GBU-12 Paveway II photo US Navy

TUCSON, May 30 (UPI)

 

Raytheon of the United States has received a $106 million contract for Paveway II bomb kits, which convert free-fall bombs into precision-guided munitions.

 

The order, the result of a direct commercial sale from an international customer who wasn't identified, includes Paveway kits for both GBU-12 bombs and GBU-58 bombs.

 

"Customers worldwide continue to select Raytheon's Paveway to protect their warfighters and citizens," said Harry Schulte, vice president of Raytheon Missile Systems' Air Warfare Systems. "This contract further demonstrates Raytheon's long-standing commitment to its international partners."

 

Raytheon said its Paveway family of products is compatible across a broad spectrum of warheads and that enhanced versions include capabilities such as Global Positioning System/Inertial Navigation System guidance capabilities for greater precision and flexibility than traditional laser-guided weapons.

 

The result is a "weapon that decreases the required sortie count and weapons inventory while simultaneously increasing the mission success rate."

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:20
UH-72A Lakota Helicopter photo US Army

UH-72A Lakota Helicopter photo US Army

May 29, 2013: Strategy Page

 

Because of budget cuts the U.S. Army has stopped buying the twin engine UH-72A ("Lakota") Light Utility Helicopters. Six months ago the army ordered another 34 Lakotas for $5.4 million each. Additional electronics and anti-missile systems add several millions to the cost per chopper. With that order the army has bought 312 of the 347 UH-72As it plans on getting. Most have already been delivered and apparently no more will be ordered, which means at least 35 Lakotas will not arrive.

 

Built by European firm EADS, the UH-72A is a militarized version of the EC145, a helicopter long popular with law enforcement agencies, including the FBI. The EC145 was introduced nine years ago and has been very popular with its users. The UH-72A purchase is a side effect of the cancellation of the Comanche scout helicopter in 2004 (mainly because of constantly increasing costs). Comanche was perceived as too expensive and complex. The UH-72A mainly replaces the few remaining UH-1 (“Huey”) helicopters, which have been retired because of old age.

 

The UH-72A has about the same capacity as the UH-1, despite its smaller size. The 3.6 ton UH-72A has a top speed of 260 kilometers an hour and a max range of 660 kilometers. Average endurance per sortie is about two hours. The helicopter has a crew of two and can carry up to eight passengers or about three-quarters of a ton of cargo or weapons. The UH-72A has been popular with its users and has had a readiness (for flying) rate of 90 percent.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:20
GEN Raymond T. Odierno 38th Chief of Staff of the U.S. Army.

GEN Raymond T. Odierno 38th Chief of Staff of the U.S. Army.

May. 30, 2013 - by PAUL McLEARY  - Defense News

 

WASHINGTON — While the size and relative buying power of the US may be declining, American allies will depend on the US Army even more in the future than they do now, Army chief Gen. Ray Odierno said Wednesday.

 

While the question-and-answer session at the Atlantic Council in Washington contained the requisite talk of sequestration and how the mandated cuts will affect the force, Odierno spent the bulk of his time fielding questions about threats that the United States, and the Army, will likely face in the coming years.

 

Chief among his concerns is the evolving nature of international terrorist organizations and the fact that groups such as Hezbollah — which is very publicly fighting for the Assad regime in the Syrian civil war — are “not held to any accountability in terms of international law because they are not a nation-state. So to me that’s the problem … and that’s why [future conflicts are] so difficult to predict.”

 

Warfare in the 21st century is changing rapidly, Odierno said, as criminal and terrorist groups cross borders both physically and virtually, and “international law and other international bodies are yet to recognize this evolving conflict.” The fact that Hezbollah “is verbally saying ‘we are now going to support [the Assad] government,’ what does that mean?”

 

Of greatest concern, he said, is the “underlying Sunni/Shia conflict that we see in the Middle East; that’s what you’re seeing play out in Syria” as Hezbollah fights to support the Syrian government, which is also supported by Iran.

 

He also cited “both the internal stability of Pakistan and its effect on the region,” along with its nuclear stockpiles as a major worry. Next on his list are the unpredictability of the new regime in North Korea and finding ways to partner with China on an array of military and diplomatic issues.

 

Odierno is also worried about US allies, he said, and the fact that critical NATO partners are cutting their military budgets and troop numbers at the same time as the United States.

 

“We gotta make sure we stay in sync, because we might become unbalanced” within the NATO umbrella if the US and its allies don’t talk through their cuts and find ways to try and complement each other’s capabilities, he warned.

 

For example, “as the British Army continues to reduce in size we’ve had several conversations about keeping them integrated in what we’re trying to do. In a lot of ways they’re depending on us, especially in our ground capabilities into the future,” Odierno said.

 

While the French have not reduced significantly yet they may begin to slash military budgets soon, along with the Italians and the South Koreans, who are increasingly unable to maintain traditional troop numbers due to demographic changes in South Korean society.

 

The most recent plans for the South Korean Army call for a troop reduction from 560,000 to about 370,000 by 2020.

 

As far as the current US budget mess is concerned, Odierno complained that “since 2010 we’ve had 15 continuing resolutions. That’s killing us.”

 

In 2013, “we ended up with a $20 billion shortfall in operations and maintenance money. We’ve been able to get that back down to about $12 billion or so, based on new [reprogramming] legislation that was passed,” but the service is still short by about $8 billion.

 

That shortfall will have significant ripple effects in 2014 and beyond as readiness atrophies due to the lack of money to hold training exercises. And that $8 billion shortfall in 2013 will only get worse in 2014 because the sequestration cuts are “not part of our calculation for the ’14 budget, so we’re already in the hole before we even get to ’14,” he said.

 

And cuts to the Army’s end-strength won’t be enough to close that gap.

 

“In the Army, 45 percent of our budget is people,” he said. “I cannot take people out fast enough to meet sequestration numbers.”

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:20
F22 raptor photo USAF

F22 raptor photo USAF

May 30 by Dave Majumdar - FG

 

Washington DC - The US Air Force says it will consolidate depot maintenance for the Lockheed Martin F-22 Raptor at the Ogden Air Logistics Complex at Hill AFB, Utah. Currently, depot maintenance for the stealthy fifth-generation fighter is split between Ogden and a Lockheed plant in Palmdale, California.

 

"The facts show this will be a great efficiency for the F-22 programme and the warfighter," says Lt Gen CD Moore, commander of the USAF lifecycle management center. "It will allow us to more quickly maintain the F-22, keeping this vital front-line fighter ready to meet any challenge, while at the same time allow us to strengthen the robust and capable Palmdale workforce on other critical programmes within the local area."

 

The USAF says it has conducted a "comprehensive business case analysis" that shows consolidating of all F-22 work at Ogden would substantially reduce costs. The service projects a minimum cost savings of over $16 million per year.

 

The USAF will implement a 31-month incremental transition plan to complete the F-22 depot maintenance consolidation at Ogden.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 23:30
Deux A400M seront présents au Bourget

Le 30/05/2013  Par François Julian - air-cosmos.com

 

C'est confirmé : il y aura deux A400M au salon du Bourget. L'avion d'essais MSN 006 (indicatif "Grizzly 5") réalisera les démonstrations en vol, tandis que MSN 8 – le deuxième exemplaire de série, destiné à l'armée de l'Air – sera présent sur l'exposition statique.

 

Domingo Ureña-Raso, le patron d'Airbus Military, a aussi confirmé que la livraison du MSN 7 (premier exemplaire de série) à l'armée de l'Air aurait lieu fin juin ou début juillet. Une cérémonie devrait être organisée sur la base d'Orléans.

 

Pour l'heure, l'avion est phase d'acceptation par la DGA, et vole régulièrement dessus à Séville. Ce n'est qu'à l'issue de cette phase qu'il pourra être remis à l'armée de l'Air.

 

Le MSN 8, qui a récemment réalisé ses premiers essais moteur, devrait voler la semaine prochaine. Il sera livré à l'armée de l'Air dans le courant de l'été.

 

A ce jour, ce sont 15 pilotes, 10 chefs de soute et 70 mécaniciens qui ont été qualifiés par Airbus Military sur la machine. Parmi eux se trouvent deux équipages de l'armée de l'Air.

 

Par ailleurs, Airbus Military va mobiliser aujourd'hui l'un des exemplaires d'essais pour des vols de démonstration à Séville avec la presse aéronautique internationale.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 22:29
Patrouille mixte entre un Rafale Marine et un Rafale Air

Patrouille mixte entre un Rafale Marine et un Rafale Air

30/05/2013 Armée de l'air

 

Du 21 au 31 mai 2013, de nombreuses unités de l’armée de l’air sont engagées dans l’entraînement Air Defense Week mis en œuvre en 2013 par la marine nationale depuis la base de l’aéronautique navale de Landivisiau.

 

Un entraînement interarmées et interalliés

 

Aux côtés des nombreux moyens de la Marine nationale et de l’armée de terre, l'armée de l'air mobilise, depuis leurs bases aériennes de stationnement, une dizaine d’appareils: un Rafale bi-place de l'escadron de chasse 1/91 «Gascogne», un Rafale C de l'escadron de chasse 1/7 «Provence», un Rafale C de l'escadron de chasse 2/30 «Normandie-Niemen», un Mirage F1, un C160 Transall, un C130 Hercules et des ravitailleurs C135. Des éléments des forces suisses et britanniques sont également insérés au dispositif global.

 

Entraînement centré sur la défense aérienne, la maîtrise de l’espace, la détection et l’attaque de navires, Air Defense Week permet d’éprouver la coordination et l’interopérabilité des forces et des équipements, dans un environnement totalement interarmées et interalliés.

 

Témoignage d'un pilote de Rafale Air

 

«Durant Air Defense Week, j’ai pu participer à une patrouille mixte, également appelée MFFO (Mixed Fighter Forces Operation), explique le capitaine P., pilote au 1/91 «Gascogne». Aux côtés de Rafale Marine, notre rôle consistait à assurer la défense aérienne d’un élément précis, en l’occurrence d’un navire. Pour cet exercice mené par la marine nationale, nous avons coordonné notre action commune grâce aux moyens de communications que nous partageons. Nous sommes habitués à travailler ensemble. Nous évoluons selon les mêmes modes opératoires et partageons un socle commun de compétences. Cela s’est notamment illustré au cours de missions conjointes, menées lors de l’opération Harmattan au-dessus de la Libye. Par ailleurs, la transformation des pilotes de Rafale Air et Marine s’effectue depuis plusieurs années au sein de l’escadron de transformation Rafale 2/92 "Gascogne" à Saint-Dizier.» 

 

Plus d’informations sur Air Defense Week sur le site de la marine nationale

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 21:30
Le Nigeria affirme avoir découvert une cellule du Hezbollah

30 mai 2013 Romandie.com (AFP)

 

KANO (Nigeria) - Les services de sécurité nigérians ont affirmé jeudi avoir découvert une cellule du Hezbollah dans une maison à Kano (nord), où des ressortissants libanais avaient caché des armes devant servir à des attaques contre des cibles israéliennes et occidentales au Nigeria.

 

Le responsable des services de renseignement de l'Etat de Kano, Bassey Etang, a déclaré devant des journalistes que le propriétaire du local où la cache d'armes a été découverte entretenait des liens avec le Hezbollah et que cette maison abritait une cellule du mouvement chiite libanais.

 

Ceci est l'oeuvre du Hezbollah. Ce que nous venons juste de découvrir c'est une cellule du Hezbollah et ce que vous avez vu, c'est un arsenal du Hezbollah, a-t-il dit sans toutefois apporter les preuves de ces accusations.

 

Les armes devaient servir à viser des intérêts israéliens et occidentaux au Nigeria, a ajouté M. Etang, dirigeant local du Département de la sécurité d'Etat (DSS), le plus important des services de renseignement.

 

Dans un communiqué distinct, l'armée a affirmé que le compound (résidence qui compte plusieurs villas) abritait une cellule terroriste liée au Hezbollah.

 

Dans l'arsenal découvert, il y avait des armes anti-chars, des lance-roquettes, des mines anti-chars et anti-personnelles, selon l'armée. En outre, trois Libanais ont été arrêtés en lien avec cette affaire et un quatrième suspect est en fuite, après une solide enquête anti-terroriste menée ces derniers mois.

 

Des journalistes ont été conduits dans ce compound dans le quartier huppé de Bompai. La cache y était creusée sous une chambre.

 

A Jérusalem, des responsables israéliens de la sécurité ayant requis l'anonymat ont déclaré à l'AFP que le Nigeria était un lieu de destination pour le terrorisme chiite et la mouvance jihadiste mondiale qui intensifient leurs activités en Afrique.

 

Ces responsables ont affirmé que la cellule démantelée faisait partie d'une campagne terroriste chiite contre des cibles occidentales et israéliennes qui se développe dans le monde entier depuis un certain nombre d'années.

 

Les services de sécurité israéliens n'excluent pas que des membres de cette cellule aient opéré pour le compte du Hezbollah dans d'autres Etats africains comme la Sierra Leone, la Côte d'Ivoire, le Bénin et le Ghana.

 

Le Nigeria est confronté depuis des années à une insurrection armée dans le nord du pays, menée par le groupe islamiste armé Boko Haram.

 

L'armée mène une vaste offensive contre ces insurgés dans le nord-est où l'état d'urgence a été décrété. Selon l'ONG Human Rights Watch, les attaques menées par Boko Haram et la répression ont fait 3.600 morts depuis 2009.

 

Des enquêtes sont toujours en cours pour déterminer si les ressortissants libanais sont réellement liés à Boko Haram, a déclaré le responsable du renseignement.

 

Selon des experts, Boko Haram est avant tout un groupe nigérian qui a pu nouer des liens avec la branche d'Al-Qaïda au Maghreb et en Afrique de l'Ouest.

 

Selon l'armée, l'un des suspects libanais, Mustafa Fawaz, a été arrêté le 16 mai et ses aveux ont permis d'identifier d'autres membres du réseau terroriste étranger.

 

Cet homme serait, selon certaines sources, le dirigeant d'un supermarché et d'un parc d'attractions Wonderland à Abuja. Un employé répondant au téléphone dans ce parc a déclaré à l'AFP que M. Fawaz n'avait pas été vu au bureau cette semaine.

 

Un second suspect, Abdullah Tahini, a été arrêté plusieurs jours après, en essayant d'embarquer de Kano sur un vol pour Beyrouth, selon l'armée. Le troisième Libanais, Talal Roda, a été arrêté à Kano le 26 mai. Et le quatrième homme, présenté comme un suspect, Fauzi Fawad, est en fuite.

 

Le plus haut responsable de l'armée à Kano, le général Iliyasu Abba, a expliqué aux journalistes que cette affaire avait suscité beaucoup d'intérêt national.

 

En février, le DSS a annoncé avoir découvert une cellule militante qui recevait des instructions d'agents iraniens cherchant à attaquer des cibles israéliennes et occidentales au Nigeria.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 21:06
2001-2013: la Marine et l'Afghanistan

29/05/2013 Marine nationale

 

Connu pour son enclavement, ses cols, ses déserts et ses vallées, l’Afghanistan ne dispose pas de façade maritime. Pourtant, ce théâtre d’opérations a largement mobilisé des unités de la Marine et des marins en permanence depuis douze ans.

 

La première unité militaire française engagée sur zone, dès le début de l’intervention occidentale fin 2001 dans le cadre de l’opération Enduring Freedom, est navale. Il s’agit de la frégate Courbet, qui réalise sa première mission le 17 octobre 2001. Le groupe aéronaval (GAN) a été déployé, au large du Pakistan, à cinq reprises. Le porte-avions a projeté les aéronefs de son groupe aérien embarqué au-dessus du territoire afghan en soutien aux opérations de la Force internationale d’assistance et de sécurité de l’Otan pour des missions de reconnaissance, d’assaut, d’appui de troupes au sol ou de coordination tactique. Les équipages constitués ou les renforts individuels ont fermement appuyé la coalition sous diverses formes. C’est une fierté pour ces hommes et ces femmes, marins et civils de toutes les spécialités. Embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle, sur les bâtiments d’escorte, à bord des sous-marins nucléaires d’attaque, sur les bâtiments de soutien, ceux des flottilles de l’aéronautique navale, ceux de la force de guerre des mines et ceux des commandos marine, en isolé au sein d’unités françaises, interarmées ou de la coalition, ils ont tous mis en oeuvre leurs compétences et leurs savoir-faire dans la lutte contre le terrorisme et les insurgés, la formation des unités militaires afghanes et l’appui à l’armée afghane.

 

2001-2013: la Marine et l'Afghanistan

Ils ont, s’il en était besoin dans cette configuration il est vrai peu ordinaire, démontré collectivement et individuellement un large spectre de capacités de la Marine nationale. Une tâche immense et exigeante, nécessitant à la fois ténacité, détermination et capacité à durer.

 

Rétrospective à travers des témoignages de marins.

2001-2013: la Marine et l'Afghanistan
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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 20:45
Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

30/05/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le 23 mai 18 h jusqu’au 30 mai 18h.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 110 sorties, dont une cinquantaine a été consacrée aux opérations de transport dans le cadre de la relève de la brigade Serval. Une soixantaine a été dédiée à l'appui feu des opérations et aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Alors que la relève de la brigade se termine, les opérations se poursuivent.

 

Du 24 au 26 mai 2013, une délégation du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) s’est rendue au Mali pour inspecter les soldats de l’opération Serval. A Bamako, le général de Saint-Quentin, commandant la force Serval, a accueilli la délégation conduite par l’amiral Baduel, chef du CPCO. Ils ont visité le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) et le détachement Air (DETAIR). A Bamako, la délégation a rencontré les militaires qui œuvrent au sein de la mission de l’Union européenne EUTM et, à Gao, les hommes de la brigade Serval aux ordres du général Kolodjiez.

 

Enfin, la délégation a rejoint Niamey au Niger pour y rencontrer le CEMA nigérien et visiter le détachement Air qui y est actuellement déployé.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Du 26 au 28 mai, à 70 km au Nord-Est de Gao, le GTIA Désert a mené l’opération Ceuze. Elle avait pour objectif d’exploiter les renseignements collectés lors d’une opération préalable tout en affichant à la fois la présence et la détermination de la force dans la région située entre Gao et In Zekouan.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Pour cette opération, le GTIA Désert a déployé plus de 300 militaires français aux côtés d’une soixantaine de militaires des forces de sécurité maliennes. Lors de cette action, les renseignements transmis par l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un drone Harfang, combinés à l’action des chasseurs, ont fourni au commandement des troupes au sol un appui important.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

En dépit des conditions climatiques extrêmes et les premières tempêtes de sable, l’opération Ceuze a atteint ses objectifs : poursuivre les opérations de sécurisation visant à affaiblir les groupes terroristes ainsi que leurs moyens logistiques.

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Parallèlement, la force Serval a mené aux côtés des forces de la MISMA des patrouilles conjointes dans la région de Gao et de Tessalit et des actions conjointes jusqu’à la boucle du fleuve Niger.

 

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Les opérations de la force Serval continuent d’accompagner la montée en puissance des forces de la MISMA, ainsi que les forces armées maliennes accompagnées par la mission de l’Union européenne EUTM.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 20:45
Initiative 5+5 Défense : Tenue à Rabat de la 7ème réunion des Chefs d’Etat-Major des Marines des pays membres

30.05.2013 lopinion.ma

 

Dans le cadre du plan d’action 2013 de l’»Initiative 5+5 Défense» et conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, la 7è réunion des Chefs d’Etat-Major des Marines des dix pays membres de l’»Initiative 5+5 Défense» s’est tenue, mardi et mercredi, au siège de l’Etat-Major Général des FAR.

Initiative 5+5 Défense : Tenue à Rabat de la 7ème réunion des Chefs d’Etat-Major des Marines des pays membres

Elle a porté sur le bilan 2012 et les prévisions 2013, le projet de coopération dans le domaine de la pollution marine accidentelle, ainsi que sur la présentation par chaque pays membre de sa contribution dans l’»Initiative 5+5 Défense», indique un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR.

 

La dernière réunion du genre a été organisée les 23 et 24 octobre 2011 à Nouakchott.

 

Initiée en 2004, l’»Initiative 5+5 Défense» a pour objectif la prise en compte des problèmes de sécurité dans la zone de la Méditerranée occidentale et les abords atlantiques des pays membres, la lutte contre le terrorisme et contre les trafics de tous genres, la surveillance et la sécurité maritimes.

 

La plaquette trilingue de l'anniversaire du 5+5

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 18:40
La Lybie veut la reprise des contrats d'armements avec la Russie (Rostec)

AMMAN, 30 mai - RIA Novosti

 

Un représentant des nouvelles autorités libyennes s'est adressé aux dirigeants de Russie avec une proposition de renouvellement des contrats d'achat d'armements de fabrication russe, a annoncé jeudi à Amman le chef du holding russe de hautes technologies Rostec Sergueï Tchemezov.

"Le représentant des nouvelles autorités libyennes m'a demandé de transmettre une lettre à notre président. Ils (les Libyens, ndlr) voudraient faire des acquisitions et enverront sans doute une délégation (à Moscou, ndlr). On en discutera", a dit M.Tchemezov.

Le patron de Rostec a déclaré que le représentant libyen l'avait contacté lors d'une cérémonie d'inauguration en Jordanie d'une usine d'assemblage de lance-roquettes russes RPG-32 Hashim.

Selon M.Tchemezov, ce n'est pas la première fois que les Libyens abordent ce sujet.

"Ils nous ont déjà demandé de rétablir, si possible, les contrats suspendus (…). Il n'y a pas eu toutefois en attendant de négociations concrètes", a-t-il conclu.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 18:30
Matériels militaires russes pour l'Irak: Moscou lance la réalisation du contrat

AMMAN, 30 mai - RIA Novosti

 

La Russie a lancé la production de matériels militaires, principalement d'hélicoptères, destinés à l'Irak, conformément à un contrat de quatre milliards de dollars signé en 2012, a annoncé jeudi à Amman le président du holding russe de hautes technologies Rostec Sergueï Tchemezov.

"Le contrat que nous avons signé avec l'Irak est entré en vigueur, nous avons lancé la production. Le contrat signé pendant une visite du chef du gouvernement irakien Nouri al-Maliki à Moscou porte surtout sur la livraison d'hélicoptères, son montant dépasse quatre milliards de dollars", a indiqué M.Tchemezov devant les journalistes.

Selon les informations précédentes, l'Irak et la Russie ont signé un accord sur l'achat d'armes russes pour 4,3 milliards de dollars en octobre 2012. Aucune information officielle sur les modalités du contrat n'a été communiquée. Selon le directeur du Centre russe d'analyse du commerce mondial d'armes, Igor Korotchenko, il s'agit du plus gros contrat signé par Moscou en 2012.

 

 

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 18:20
Représentants d'entreprises canadiennes remerciés par Lockheed Martin pour leur participation au programme F-35. De gauche à droite : Peter Timeo, Dan Snyder, Michael Cybulski, Larry Glenesk, Tom Elias, Claude Baril, Jean Gravel, Gabe Batstone, Steve O'Bryan (Lockheed Martin), Kevin Russell, Mike Dorricott, Mark Van Rooij, Dave Mitchell, Doug Dubowski, Randy Joe et Scott McCrady. (Groupe CNW/Lockheed Martin)

Représentants d'entreprises canadiennes remerciés par Lockheed Martin pour leur participation au programme F-35. De gauche à droite : Peter Timeo, Dan Snyder, Michael Cybulski, Larry Glenesk, Tom Elias, Claude Baril, Jean Gravel, Gabe Batstone, Steve O'Bryan (Lockheed Martin), Kevin Russell, Mike Dorricott, Mark Van Rooij, Dave Mitchell, Doug Dubowski, Randy Joe et Scott McCrady. (Groupe CNW/Lockheed Martin)

OTTAWA, le 29 mai 2013 /CNW

 

 Lockheed Martin a accueilli aujourd'hui plusieurs entreprises canadiennes ayant participé à la conception et à la construction du F-35 au salon professionnel CANSEC pour leur exprimer sa reconnaissance. Chacune de ces entreprises a contribué au développement et à la production du F-35 Lightning II, depuis plus de 15 ans avant la date d'acquisition prévue du premier avion, créant ainsi des centaines d'emplois au Canada. Plus de 70 entreprises se sont partagé 450 M$ de contrats, et les possibilités d'affaires pendant toute la durée du partenariat pourraient se chiffrer à 10 G$.

« Le partenariat avec l'industrie canadienne au cours des dix dernières années est précieux aux yeux de Lockheed Martin », a déclaré Steve O'Bryan, vice-président, Intégration du programme et développement du F-35 à Lockheed Martin Aeronautics. « Dès les premiers stades du programme, le gouvernement canadien a fait en sorte que l'industrie joue son rôle, et aujourd'hui, chaque F-35 livré comprend des composants canadiens. »

Parmi les entreprises canadiennes ayant participé à cet événement de reconnaissance, citons :

  • Apex (Nouveau-Brunswick), choisi récemment pour fabriquer des ferrures pour le fuselage avant et des tronçons de voilure conçus pour le modèle du F-35 à décollage et à atterrissage tactiques (CTOL) et pour le modèle porte-avions (CV).
  • Avcorp Industries (Colombie-Britannique) a été retenue par BAE Systems comme le seul fournisseur de l'ensemble de l'aile extrême, unique au F-35 CV.
  • Asco Aerospace (Colombie-Britannique) fabrique la cloison en titane la plus complexe du tronçon de voilure du F-35, l'importante structure des longerons et les cadres en aluminium du fuselage avant ainsi que les longerons en titane du bord d'attaque de l'aile extrême d'Avcorp pour le modèle CV de l'avion.
  • CMC Electronics (Québec) produit un émetteur récepteur optique pour Harris Corporation, utilisé dans près de 57 endroits différents sur le F-35. CMC fournit aussi un module de récepteur à laser utilisé dans le système de ciblage électro-optique.
  • Celestica (Ontario) produit plus de 15 cartes de circuits imprimés pour le système de gestion thermique de l'électricité (PTMS) du F-35. Les composants sont envoyés à Honeywell Aerospace, à Toronto, pour leur assemblage dans un sous-système complexe de contrôle.
  • Composites Atlantic (Nouvelle-Écosse) fabrique le revêtement externe du contour pour Northrop Grumman. Les panneaux sont situés dans le fuselage central supérieur. L'entreprise fabrique aussi des garnitures composites complexes pour les portes de la soute d'armement.
  • GasTOPS (Ontario) conçoit et fabrique des capteurs uniques pour le moteur F-135 de Pratt & Whitney, installé sur tous les F-35. Ces capteurs fournissent des informations sur l'état des paliers réacteurs et des aubes en vue d'améliorer la gestion de la maintenance. GasTOPS développe aussi un capteur sur l'état des aubes du ventilateur de sustentation qui sera utilisé sur tous les F-35 à décollage court et atterrissage vertical (STOVL).
  • Handling Specialties (Ontario) a conçu et fabriqué un outillage d'assemblage unique utilisé dans la fabrication des ailes du F-35 dans les installations de Lockheed Martin à Fort Worth, au Texas. Handling a aussi fabriqué l'outillage utilisé dans l'assemblage final et la vérification systématique de l'avion.
  • Heroux Devtek (Ontario/Québec) doit assembler des boîtes en aluminium utilisées dans le système complexe de gestion du courant et de la chaleur (PTMS), développé et produit par Honeywell Aerospace, à Toronto. Ces unités sont utilisées sur tous les modèles du F-35. Heroux Devtek a aussi conçu, qualifié et fabrique aujourd'hui tous les loquets des portes des trains d'atterrissage principal et avant.
  • ITL Circuits (Ontario) fabrique des cartes de circuits imprimés pour l'éclairage externe utilisé sur tous les modèles du F-35.
  • Magellan Aerospace (Manitoba/Ontario) fait partie du programme F-35 depuis la phase de démonstration du concept, en 1998. Magellan a signé des contrats avec Lockheed Martin, BAES et Rolls Royce. De nombreuses divisions produisent des composants essentiels, notamment les empannages horizontaux pour décollage et atterrissage tactiques (CTOL), les logements de la boîte relais des moteurs du F-135, les portes de logement et le déflecteur de volet du ventilateur de sustentation de tous les modèles ADCAV.
  • NGRAIN (Colombie-Britannique) a développé un logiciel essentiel au système d'évaluation de l'état de l'avion (LOHAS), lequel permet d'entretenir le revêtement extérieur du F-35 pendant les opérations. Le système LOHAS aide les spécialistes de la maintenance à s'assurer, entre les vols, que le caractère furtif et l'aérodynamique du F-35 sont prêts et fournit une aide si des travaux doivent être entrepris sur l'avion.

Le F-35 Lightning II, chasseur de 5e génération, combine des caractéristiques avancées de vol furtif à la rapidité et à l'agilité de l'avion de chasse, des informations recueillies par capteurs et entièrement fusionnées, des opérations facilitées par réseau et un soutien de pointe. Trois modèles distincts du F-35 remplaceront le A-10 et le F-16 de la U.S. Air Force, le F/A-18 de la U.S. Navy, le F/A-18 et le AV-B Harrier du Corps des Marines américains ainsi que divers chasseurs d'au moins 10 autres pays.

Établie à Bethesda dans le au Maryland, Lockheed Martin, est une entreprise aérospatiale et de sécurité mondiale qui emploie environ 118 000 personnes dans le monde. Elle se consacre principalement à la recherche, à la conception, au développement, à la fabrication et à l'intégration et au maintien de systèmes, de produits et de services technologiques de pointe. Son chiffre d'affaires net s'est élevé à 47,2 G$ en 2012.

 

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 18:00
Livre blanc sur la défense : Quel impact pour l’industrie française ?

30.05.2013 Par Jean-François Fiorina, Directeur de l’ESC Grenoble  - CLES Note hebdomadaire d’analyse géopolitique

 

Le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) a été publié fin avril 2013 avec plusieurs mois de retard. Au cours de son élaboration, les débats ont été vifs, les négociations rugueuses. Budgétairement parlant, le pire a été évité. Mais l’effort de défense reste bien faible.

 

Avec en 2014 et 2015 respectivement 1,5 % et 1,3 % du PIB alloué à cette fonction, la France prend le risque de dégrader sérieusement ses capacités d’action. Pour y pallier, le Livre blanc prévoit de « consentir à des interdépendances mutuelles » avec nos partenaires européens et définit une nouvelle politique visant au « maintien d’une industrie de défense parmi les premières mondiales », à même d’assurer « l’autonomie stratégique de la France ». L’un des enjeux majeurs des prochains mois sera de traduire ces formules en faits concrets au sein de la future loi de programmation militaire (LPM). Reste également à s’assurer que les modalités de mise en œuvre concilieront réalisme économique, rigueur budgétaire et vision stratégique. Et si c’était, justement, cette vision stratégique qui nous faisait défaut ?…

 

La France s’est dotée à plusieurs reprises d’un Livre blanc sur la défense. À chaque fois, l’objectif visait « à définir les principes, les priorités, les cadres d’action et les moyens qui assureront dans la durée la sécurité de la France ». Le premier, en 1972, a codifié la doctrine de dissuasion nucléaire. Le second, en 1994, a tiré les conséquences de la fin de la Guerre froide. Et celui de 2008 a étroitement lié défense et sécurité au sein d’une « approche globale ». Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) de 2013 est justifié par « la crise financière mondiale, devenue économique et [par] les événements liés au Printemps arabe ». En clair, l’effort de défense devra être « cohérent avec le nécessaire assainissement des finances publiques » tout en assurant « l’adéquation dans le temps de notre outil de défense et de sécurité nationale avec nos responsabilités internationales et l’évolution de notre environnement stratégique ». Un exercice difficile, qui ne peut faire l’impasse sur la refonte de la politique industrielle de défense.

 

Panorama de la BITD française

 

La base industrielle et technologique de défense (BITD) représente l’ensemble des entreprises qui permettent aux armées de conduire leurs opérations. Au total, la BITD est composée de plus de 4000 sociétés – un nombre relativement faible par rapport à aux autres secteurs d’activités spécialisés – pour un chiffre d’affaires global de 17,5 milliards d’euros en 2011. Elle emploie directement 80000 personnes et assure indirectement le maintien de 85 000 emplois, dont un grand nombre hautement qualifiés et non délocalisables. Plus du tiers des entreprises de la BITD sont des entreprises industrielles, ce qui représente un atout non négligeable à l’heure de la politique de réindustrialisation.

 

Mais la BITD renvoie d’abord « aux unités qui concourent à la production des systèmes d’armes et des équipements létaux (de la R&D jusqu’à l’entretien) », rappelle l’économiste Sylvain Moura. Constitué de 2 700 entreprises, ce noyau dur permet, « via les programmes d’armement, l’autonomie stratégique. [Il est] directement concerné par les choix d’équipements militaires. Enfin, [il] représente le cœur des compétences en indus- trie de défense et en recherche et développement ». La BITD – qu’elle soit terrestre, aéronautique ou navale – est donc étroitement liée aux choix stratégiques définis par les politiques publiques de défense. Elle est en quelque sorte la traduction industrielle et technologique des contrats opérationnels des armées.

 

L’édification de la BITD française a été assurée dans les années d’après-guerre par de grands contrats d’armement nationaux. Ces dernières années, la baisse des investissements étatiques et des crédits de défense tendent à modifier profondément le paysage industriel du secteur. Le recours à la location longue durée gagne du terrain, l’achat sur étagère n’est plus tabou et l’export est devenu incontournable pour la survie économique des entreprises. Autant de bouleversements dont il faut désormais tenir compte.

 

La politique industrielle du livre blanc

 

Si les précédents « Livres » n’avaient pas – ou peu – évoqué le rôle de la BITD dans l’élaboration de la stratégie de défense, le document de 2013 consacre une partie non négligeable à la question industrielle et fixe les grandes lignes d’une politique ambitieuse en la matière. En résumé, il s’agit de « préserver pour des raisons stratégiques un certain nombre de capacités technologiques clefs indispensables à notre autonomie stratégique et assurer pour des raisons économiques et sociales l’avenir de l’industrie de défense ».

 

Le LBDSN insiste d’abord sur « le maintien d’un budget significatif en matière de recherche et de développement ». Louable intention, mais qui oublie de préciser que « ces dernières années ont vu les crédits-amonts du ministère de la défense amputés de plus de 25 % par rapport à ce qui avait été initialement provisionné » (voir CLES n°74). Bref, les financements continueront de manquer et les industriels devront assurer la prise en charge d’une partie croissante de la recherche. Reste à savoir comment. Une partie de la réponse réside dans l’exportation. Indispensable complément d’un budget national insuffisant, elle permet d’assurer la pérennité de l’activité industrielle française. C’est pourquoi le Livre blanc préconise également que l’État accompagne davantage « ses grands partenaires en mobilisant à cet effet [l’ensemble de] ses compétences ». Mais là encore, peu de propositions concrètes. Le Livre blanc rédigé par l’industrie de défense française (CIDEF) en 2012 est plus explicite : dispositif de soutien ad hoc aux PME, nomination en ambassades de personnels qualifiés sur les questions industrielles, « cellule apte à assurer la présentation des équipements utilisés en opération », etc.

 

Le LBDSN appelle ensuite à « l’exploitation systématique de toutes les voies de coopération en matière d’armement », pendant industriel des « interdépendances mutuelles » ou partage des capacités. L’exemple réussi dans l’industrie des missiles entre la France et le Royaume-Uni a vocation à s’étendre à d’autres domaines et à d’autres partenaires européens. Pour ce faire, la France demandera « la mise en place de cadres communs pour le soutien d’une base industrielle de défense européenne ». Mais qui dit BITD européenne, dit stratégie commune. Et c’est bien là que réside la plus grande difficulté. Le volet industriel n’est jamais que l’une des modalités d’action pour une politique de défense qui doit être partagée par tous. Quels équipements produire ensemble pour satisfaire autant les grandes puissances interventionnistes que les petits États qui ne comptent pas projeter leurs troupes hors de leur territoire?

 

Enfin, produire à l’échelle européenne exige que les BITD nationales ne soient pas dans un rapport de force trop inégal. Si la France a entamé une restructuration nationale dans le naval et l’aéronautique, son secteur terrestre est encore trop fragmenté pour affronter la concurrence intracommunautaire. C’est pourquoi le Livre blanc envisage « le recours à tous les moyens dont dispose l’État, comme actionnaire, comme client et comme prescripteur, pour faciliter les restructurations industrielles qui s’imposent à l’échelle européenne ». La récente annonce par le Premier ministre de la vente des participations publiques est-elle un premier pas en ce sens?

En attendant l’Europe de la défense…

 

De façon générale, et tout particulièrement concernant la politique industrielle, le Livre blanc en appelle à plus d’Europe. « L’évolution du contexte géopolitique, économique et budgétaire commande d’approfondir le développement volontariste de convergences stratégiques entre Européens ». Ici, selon Les Échos, « la concentration de déclarations d’intention est impossible à résumer ». Rien de bien nouveau n’est proposé, si ce n’est l’approfondissement de mécanismes et institutions déjà existants. Et pourtant, l’Union européenne est présentée comme le remède essentiel aux maux de l’industrie de défense française. « L’expérience montre que [l’harmonisation] ne se fera pas sans une impulsion politique forte. La France affirme pour sa part sa disponibilité à mettre en œuvre une telle démarche. L’intérêt dans le domaine industriel du processus de mutualisation et de partage (pooling and sharing) engagé dans le cadre européen est réel ». Véritable stratégie ou credo politique ? À l’heure où l’intégration européenne est en panne, et l’Union dans son ensemble en crise, n’est-il pas illusoire d’en attendre beaucoup dans un domaine régalien par excellence ?

 

Une BITD commune, même de façon partielle, est indissociable du projet d’Europe de la défense. Elle est le préalable indispensable à l’élaboration d’une poli- tique industrielle cohérente. Un Livre blanc de la défense européen a bien été tenté, sans succès. En attendant, le LBDSN en est réduit à espérer que « l’Europe de la défense se construira à travers ses opérations dans lesquelles ses capacités civiles et militaires se compléteront et se renforceront mutuellement » (LBDSN). À cet égard, la récente crise malienne ne laisse présager rien de bon. Surtout, la politique des « petits pas » chère à Robert Schuman requiert du temps. Et il n’est pas sûr que l’on en dispose.

 

 Pour aller plus loin

 

Livre blanc sur la défense

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 17:55
TTH90 helicopters for the French Army (NHI photo)

TTH90 helicopters for the French Army (NHI photo)

 

 

May 30, 2013 defense-aerospace.com

 

PARIS --- The French defense ministry has ordered a follow-on batch of 34 NH90 helicopters, a contract estimated to be worth just under 1 billion euros.

A French Ministry of Defense official, who requested anonymity, confirmed the award May 30, but declined further comment. Neither NH Industries, the prime contractor for the NH90 program, nor Eurocopter, its largest shareholder and manufacturer of the TTH90 battlefield variant, were available to comment. The award was originally reported May 29 by the French website LaTribune.

The order, initially due to be awarded in 2010, was announced as “imminent” in January 2012 by then defense minister Gérard Longuet when he took delivery of the first French army NH90 Tactical Transport Helicopter (TTH) in its final operational configuration from Eurocopter.

At the time, Longuet told defense-aerospace.com that the helicopters, in TTH tactical transport configuration for the French army, would each cost about 20 million euros, which with spares and support would increase the contract’s value to over 800 million euros.

France has already ordered 34 TTH90 army versions and 27 NFH90 navy versions, and according to its newly-published defense white paper plans a total of 113 medium helicopters.

 

 

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 17:50
Le drone Euro Hawk : l'armée allemande dans l'embarras

28 mai 2013 Christoph Hickmann Süddeutsche Zeitung

 

"La débâcle des drones" – c'est le nom que les Allemands ont donné à un énorme scandale au sujet de l'acquisition de drones qui ne seront jamais utilisés mais qui ont coûté près de 700 millions d'euros. Le ministre de la Défense vacille.
 

CONTEXTE - Ce fut une mort lente d'un projet ambitieux dans lequel l'armée fédérale allemande était prête à investir un milliard d'euros : l'achat de cinq drones Euro Hawk, le plus grand avion sans pilote dans l'espace aérien européen, a été abandonné À LA mi-mai par le ministère de la Défense. Ceci n'avait rien de surprenant : des complications techniques lors de la transformation du drone américain Global Hawk en sa version européenne étaient connues depuis longtemps. Au bout du compte, l'impossibilité d'obtenir une autorisation pour l’utiliser dans l’espace aérien allemand et européen a mis fin au projet : "Mieux vaut une fin effroyable qu'une frayeur sans fin", note la Süddeutsche Zeitung en citant un employé du ministère.

Sauf que le projet Euro Hawk a coûté 508 millions d'euros, plus 158 millions d'euros pour des obligations contractuelles pas encore payées. Le scandale fait chanceler le ministre de la Défense Thomas de Maizière, que l'opposition accuse d'avoir dissimulé les défaillances de l'appareil. De Maizière a prévu de s'expliquer en détail le 5 juin. En attendant, les questions s'accumulent : au-delà des nouvelles révélations affirmant que les problèmes avec l'Euro Hawk étaient connus depuis 2009, un nouveau scandale s'annonce. D'après les informations de la
Bild am Sonntag, le ministère public de Coblence enquête au sein de l'armée fédérale pour corruption lors de l'achat de fusils... défaillants eux aussi. Le quotidien de Munich voit dans l'affaire un cas d'école de tout ce qui va mal dans l'armée allemande.


L'ANALYSE DE LA SÜDDEUTSCHE ZEITUNG

Rétrospectivement, il apparaît qu'une femme et cinq hommes avaient pressenti ce qui allait arriver trente mois plus tard. En octobre 2010, la commission structurelle de la Bundeswehr [l'armée allemande] avait présenté un rapport rédigé sous la présidence de Frank-Jürgen Weise, président de l'agence pour l'emploi. Au paragraphe 4.4.1 (Armement-Approvisionnement-Exploitation), les auteurs notaient : "La fourniture des équipements requis par les forces armées ne respecte ni les délais imposés, ni les limites de coût prévues." Un peu plus loin, il était écrit que "les processus en vigueur et leur application ne satisfont pas aux exigences actuelles de flexibilité et de réactivité".

Il apparaît clairement que ces deux commentaires étaient parfaitement fondés dans le cas du programme Euro Hawk, à la nuance près que ces drones de reconnaissance n'ont pas seulement été livrés trop tard et trop cher, mais que la Bundeswehr ne s'en servira jamais (à l'exception des vols d'essai qui devraient se poursuivre jusqu'à la fin du mois de septembre).

Un désastre pour le ministre

Pour le ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière, l'affaire est un véritable désastre. Ses détracteurs affirment aujourd'hui que la décision de renoncer au programme Euro Hawk avait déjà été prise avant son entrée en fonction et que les insuffisances des contrats d'approvisionnement s'expliqueraient par des raisons structurelles et personnelles.

La commission structurelle en faisait le constat en 2010 : "Concernant des besoins essentiels en terme d'engagement et de gestion de produits disponibles sur le marché, les processus d'intégration et de test prennent plusieurs années en raison de la multiplicité des acteurs impliqués, de la division des tâches et du climat d'indécision qui règne dans la direction des projets."

L'accès à l'appareil refusé, des vols d'essai avortés

Le magazine Spiegel a levé un nouveau coin du voile le week-end dernier [les 25 et 26 mai 2013]. Durant l'été 2009, rapporte l'hebdomadaire, plusieurs spécialistes du service de l'équipement, des technologies de l'information et de l'exploitation de l'armée allemande (BAAINBw) se seraient rendus aux Etats-Unis pour se rendre compte de l'avancement des travaux.

Ils auraient alors tiré la sonnette d'alarme dans un rapport rédigé à leur retour : le drone était déjà prêt (contrairement à ce qui avait été demandé) mais n'ayant pu avoir pleinement accès à l'appareil, les spécialistes n'avaient pas mené leur examen plus loin. Le feu vert décisif avait dû être donné par un collaborateur qui n'était plus responsable du dossier.
Le magazine laissait également à penser que les vols d'essai du drone auraient été effectués par des pilotes américains à la place des pilotes allemands pourtant spécialement formés.

L'approvisionnement chaotique de l'armée allemande

Et comme si le ministre n'avait pas assez de problèmes avec la révélation incessante de nouveaux détails de l'affaire, Bild am Sonntag a lancé un nouveau pavé dans la mare. Le journal vient de révéler que le procureur de Coblence avait ouvert une enquête visant un général et plusieurs de ses collaborateurs au ministère de la Défense ainsi que des "responsables d'une entreprise d'armement allemande".

Il s'agirait de soupçons de corruption en lien avec la livraison d'armes à la Bundeswehr : alors que plusieurs examens avaient révélé des vices de fabrication, les armes avaient été livrées aux troupes. Une perquisition a déjà été menée dans les locaux de la BAAINBw en mars dernier.

Deux dossiers et deux situations chaotiques dans le domaine de l'approvisionnement. Le ministre de la Défense devrait s'expliquer plus longuement sur l'affaire Euro Hawk le 5 juin. Il s'est toutefois déjà confié au Bild am Sonntag en déclarant : "Je souffre de la pression que je dois supporter."
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