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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:55
Budget de la défense : "les Français ont conscience que le monde est dangereux"

29.05.2013 par Jean-Dominique Merchet

 

Alors que l'Assemblée nationale débat aujourd'hui (sans voter) du Livre blanc, le site d'informations Atlantico m'a interrogé sur l'évolution de l'opinion publique vis-à-vis de la défense, favorable au maintien d'un effort conséquent.

"Je ne suis pas du tout surpris par l'opinion des Français, qui ont conscience que l'on est dans un monde dangereux – il suffit de s'informer pour voir que la violence est une réalité – et que cela nécessite la protection d'une armée. Mais ils ont également conscience qu'il va être difficile d'aller plus loin dans les économies budgétaires de la Défense. Ses moyens ont déjà été considérablement réduits dans les dernières années. C'est un vrai retournement dans l'opinion. Pendant des années, on pensait que l'on pouvait économiser de l'argent sur la Défense et que ce n'était pas très important. C'est fini maintenant, on a remarqué un vrai basculement de l'opinion cette année."

Pour lire l'intégrale de l'interview, cliquez ici.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:55
Afghanistan - poste de tir Milan Mars 2012 photo MinDef Fr

Afghanistan - poste de tir Milan Mars 2012 photo MinDef Fr

28/05/2013 Par Jean Guisnel Défense ouverte Le Point.fr

 

Le successeur du Milan est au centre d'une bataille. La France choisira-t-elle le Javelin américain, ou le MMP de MBDA, filiale d'EADS ?

 

Dans la période de relative disette budgétaire ouverte pour la défense, les industriels se battent bec et ongles pour les rares nouveautés qui s'annoncent. C'est ainsi que l'armée de terre, qui doit prochainement engager le remplacement de ses missiles antichars Milan, se voit proposer deux engins concurrents. Le premier, dit MMP (pour missile moyenne portée), est en cours de développement par l'industriel fabricant du Milan, MBDA, qui n'est autre que la filiale "missiles tactiques" d'EADS. Logiquement, si les règles classiques d'achat national étaient respectées, ce contrat de 400 millions pour la livraison des engins ne devrait pas échapper à MBDA. La partie française de cette entreprise est considérée comme un élément structurant de la BIDF (Base industrielle et de défense française). Sauf que...

 

"Sur étagère"

 

Voici quelques années, les soldats français opérant en Afghanistan avaient critiqué l'actuel Milan, qui ne possède pas la capacité "tire et oublie" qui permet au tireur de s'abriter après le départ du coup. Les Français avaient alors acheté "sur étagère" 260 missiles et 76 postes de tir proposés par le consortium américain Lockheed-Martin/Raytheon. Mais il faut maintenant passer à la suite. Après 2014, le Milan sera rangé au magasin des armes déclassées. En juin 2009, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon avait eu des mots cruels pour MBDA : "Si nous devons attendre des mois, voire des années, avec tous les ­risques liés au développement [d'une nouvelle arme], ce n'est pas possible. On peut aider notre industrie, mais pas sans répondre aux besoins."

 

Washington à la manoeuvre

 

 

Washington propose son missile antichars à l'armée française

Alors que les discussions sur la loi de programmation militaire sont bien engagées, avec le parage des budgets qui va avec, les États-Unis reviennent à la charge. Des décisions sur le futur missile antichar de l'armée française sont attendues le mois prochain lors d'un comité ministériel d'investissement, et Washington veut voir le nouveau modèle du Javelin emporter le marché, en expliquant au gouvernement français que ce programme permettrait une économie budgétaire de 100 millions d'euros. L'ambassade américaine à Paris soutient activement les industriels, faisant valoir que l'US Army entend moderniser le Javelin pour qu'il demeure en service jusqu'en 2050. Ces performances accrues porteraient notamment sur une augmentation de la portée et de la précision.

 

"Homme dans la boucle"

 

Du côté des Français, on estime que le Javelin pèche sur un point majeur : il ne peut pas être guidé jusqu'à sa cible. Cette capacité, dite "homme dans la boucle", est permise par une fibre optique qui relie le missile au poste de tir, cette méthode empêchant tout brouillage. Jusqu'à la dernière seconde, le tireur peut donc dévier l'engin de sa cible initiale, notamment pour éviter un obstacle surgi à la dernière seconde. De source proche de l'industriel américain, on fait valoir qu'une solution à ce problème est intégrée à l'offre, qui pourrait associer finalement la double capacité "tire et oublie" et "homme dans la boucle". Comment donc ? Mais tout simplement en proposant une association à MBDA, qui pourrait apporter au Javelin modernisé sa compétence en matière de filoguidage.

 

Double capacité

 

Chez MBDA, on ne commente pas. On fait par ailleurs valoir de source française bien informée que le projet de l'industriel intègre la double capacité "tire et oublie" et "homme dans la boucle", qu'il a bénéficié d'un contrat de "réduction de risques" de 20 millions d'euros, que Sagem est associé à ce programme pour le poste de tir, et que tout se passe conformément au calendrier prévu avec de possibles livraisons des premiers missiles en 2017. Au sein des gigantesques marchés industriels qui se discutent autour de la loi de programmation militaire, il s'agit d'un contrat mineur. Mais il est visiblement décisif pour les industries concernées.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:50
Les États s'apprêtent à signer le traité sur le commerce des armes

28/05/2013 Par Jean Guisnel Défense ouverte Le Point.fr

 

Alors même que l'UE lève l'embargo sur les armes destinées à l'opposition syrienne, le traité sur le commerce des armes entre dans sa phase de ratification.

 

C'est un curieux paradoxe : alors que l'Union européenne vient d'accorder aux États-membres le droit de livrer des armes à l'opposition syrienne en levant l'embargo qui la frappait et sans aucune garantie sur leur utilisation, la période de signature du Traité sur le commerce des armes (TCA) s'ouvrira le 3 juin prochain à New York. La phase d'entrée en vigueur de ce texte essentiel pour la moralisation internationale du commerce des armes fait suite à l'adoption du traité, le 2 avril dernier, par 154 des 193 pays membres de l'ONU. La Corée du Nord, l'Iran et la Syrie avaient signé contre le traité discuté dans le cadre de l'ONU. 23 autres États s'étaient abstenus, dont les gros exportateurs que sont la Chine et la Russie, et plusieurs gros acheteurs comme l'Égypte, l'Inde et l'Indonésie.

 

Fabius : "Une avancée majeure"

 

Dès lors que les pays auront signé le traité, il faudra ensuite que celui-ci soit ratifié, c'est-à-dire que les Parlements nationaux le fassent entrer dans la loi. C'est aux États-Unis que cette ratification sera la plus problématique, car la question des armes y est un sujet très chaud au plan intérieur. La ratification ne posera en revanche pas de problème en France, qui signera le traité dès le 3 juin. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré lors de l'adoption du texte à l'ONU que celle-ci constituait "une avancée majeure pour le droit humanitaire international et les droits de l'homme, placés au coeur des critères que les États parties s'engagent à respecter pour réguler les transferts d'armes". Le texte entrera en vigueur lorsqu'il aura été ratifié par 50 États, ce qui pourrait intervenir dès la fin de 2014.

 

Un traité réclamé par les ONG

 

Ce nouveau texte international a été voulu par de nombreuses ONG, qui ont participé à son élaboration, les plus importantes étant Oxfam et Amnesty International. Le traité stipule que chaque pays soumet toute transaction commerciale (importation, exportation, transit, courtage ) - mais pas les transferts gratuits - à un examen national permettant de déterminer si les armes concernées seraient susceptibles de contourner un embargo international, de commettre des "violations graves" des droits de l'homme ou d'être détournées au profit de terroristes ou de criminels. C'est un processus déjà appliqué dans les grandes démocraties occidentales, très comparable à celui que met en oeuvre le Code de bonne conduite de l'Union européenne. Dès lors qu'elles sont concernées par d'autres textes, les armes NBC (nucléaires, biologiques, chimiques) ne sont pas concernées par ce texte, dont relèvent en revanche tous les armements dits "conventionnels" ou "classiques", du pistolet automatique à l'avion de chasse.

 

Réticences américaines

 

À la demande des États-Unis, qui détiennent pratiquement 50 % d'un marché mondial des armements évalué à 80 milliards de dollars par an, les munitions, les pièces détachées et les composants ne font pas partie des armes couvertes par le traité. Elles font l'objet d'une distinction, les contrôles ne s'appliquant qu'à l'exportation, et les pays n'étant pas tenus de les comptabiliser dans un registre. Pour autant, et malgré toutes ces restrictions, ce texte constitue une réelle avancée. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait d'ailleurs considéré lors de l'adoption du texte que cette dernière constituait un "succès diplomatique historique", apportant "un nouvel élan bienvenu à d'autres efforts de désarmement".

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:50
SNA Barracuda : DCNS reçoit les amiraux commandants des forces sous-marines de la Marine nationale et de la Marine britannique.

30/05/2013 DCNS

 

En avril dernier, dans le cadre du programme Barracuda*, l’un des plus importants qui soient pour le renouvellement des forces navales françaises, l’amiral ALFOST, le VAE Coriolis – commandant de la force océanique stratégique –  et l’amiral COMOPS, le RA Corder – homologue britannique de l’amiral ALFOST – sont venus visiter à Toulon la Plateforme d’Intégration Système de Combat des SNA Barracuda.

 

Cette plateforme à terre va permettre d’installer l’ensemble des équipements nécessaires à l’intégration, à la validation des interfaces et des chaînes fonctionnelles du système de combat des SNA Barracuda (Sous-Marins Nucléaire d’Attaque). Ceci avant que s’opèrent les phases d’essais à quai puis à la mer. Ainsi, pendant les trois ans à venir, toutes les fonctionnalités du Système de Combat seront testées et vérifiées avant leur embarquement sur le sous-marin.

 

Lors de cette rencontre, qui illustre la volonté de DCNS et de la Marine nationale de joindre leur savoir-faire maritime et technique au profit du développement de l’ergonomie du système de combat de cette nouvelle génération de SNA, de nombreuses innovations du Système de Combat des SNA Barracuda ont été présentées :

 

    Une détection sous-marine issue des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE),

    Un mât optronique remplaçant les périscopes classiques (optiques),

    Un logiciel d’aides à la navigation électronique développé adapté,

    Une capacité d’emport d’armes doublée par rapport aux SNA de type Rubis,

    Un CMS (Combat Management System) intégrant l’ensemble des capacités de veille au dessus et au dessous de la surface de la mer.

 

* Les sous-marins Barracuda sont destinés à succéder entre 2017 et 2027 aux sous-marins du type « Rubis en version Améthyste » actuellement en service. Les capacités de mission du Barracuda couvriront la collecte du renseignement, les opérations spéciales (avec déploiement de commandos et forces spéciales), la lutte contre les navires de surface et la lutte anti-sous-marine, les frappes en direction de la terre, ainsi que la participation à des opérations interarmées.

 

Le marché global de réalisation du programme Barracuda a été notifié en décembre 2006 par la Direction générale de l’armement (DGA) à DCNS, maître d’œuvre d’ensemble du navire, et à AREVA TA, maître d’œuvre de la chaufferie nucléaire. La tranche ferme du marché porte sur le développement et la réalisation du premier sous-marin de la série de six, le Suffren. Le contrat comprend également le maintien en condition opérationnelle des sous-marins dans leurs premières années de service.

 

Le programme Barracuda occupe une place majeure dans le plan industriel du Groupe. Il devrait mobiliser les équipes et les moyens industriels de DCNS jusqu’en 2027.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:45
photo EMA

photo EMA

 

22.05.2013 Commission de la défense nationale et des forces armées (A.N.)

 

Audition de l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), sur les enseignements de l’opération Serval.

 

Télécharger le Compte-Rendu

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:35
source FG

source FG

May 30, 2013: Strategy Page

 

A year ago a Japanese warship passed by a Chinese frigate that appeared to be flying a helicopter UAV (unmanned aerial vehicle) off its helicopter pad. The Japanese took photos and passed them around. At first it was noted that the helicopter looked like the Schiebel S-100 Camcopter. Schiebel is an Austrian firm which markets the S-100 in many countries via the U.S. firm Boeing Aircraft. But Schiebel continues to sell the S-100 itself, and a little digging revealed that the Chinese had bought 18 S-100s in 2010. While the three S-100s seen on the aft deck of the Chinese frigate do look like the S-100, there also appear to be some differences. It appears that a Chinese firm copied the design of S-100 and created a workable S-100 clone.

 

European nations are not supposed to sell China weapons (because of an arms embargo), but the S-100s were apparently sold to Chinese police organizations (which is legal and the S-100 does have civilian users). One Chinese firm has since offered a helicopter UAV similar to the S-100. China has become more blatant in copying foreign designs, and then selling them to foreign customers and competing with the original. Suing the Chinese usually does not work, as Chinese courts favor the Chinese copycats, not the original creator of the technology.

Schiebel S-100 Camcopter

Schiebel S-100 Camcopter

The S-100 weighs 200 kg (440 pounds), can stay aloft six hours per sortie, and operates at a max altitude of 5,500 meters (18,000 feet). Max speed is 220 kilometers an hour. So far, some 200 S-100s have been sold to military and civilian customers.

 

Before the S-100 clone came along Chinese firms had already developed several helicopter UAV designs. For example, the Chinese V750 weighs 757 kg (1,665 pounds) and has a payload of 80 kg (176 pounds). Max speed is 161 kilometers an hour and endurance is four hours. The V750 can fly a pre-programmed route or be controlled by a ground operator (up to 150 kilometers away). The manufacturer is offering the V750 for civilian (scientific survey, search and rescue, police surveillance) and military uses. There are over a dozen other Chinese helicopter UAVs on the market, many of them very similar in appearance and performance to foreign designs.

 

Meanwhile, the U.S. has taken the lead in this area, with several models developed in the last decade. The one most similar to V750 is the MQ-8B Fire Scout which is operating in Afghanistan and aboard warships. The U.S. Navy developed, and put into use, the MQ-8B. A similar model, the RQ-8B, died because the U.S. Army already had plenty of UAVs that got the job done. The navy kept Fire Scout because helicopters are more practical on most navy ships (for landings and takeoffs). Navy Fire Scouts have been successfully used on frigates (in both the Atlantic and Pacific). There is a huge demand for UAVs in Afghanistan, so the navy sent some there.

 

The 1.5 ton Fire Scout is based upon the Schweitzer 333 unmanned helicopter, which in turn is derived from the Schweitzer 330 commercial lightweight manned helicopter. Fire Scout has a payload of 272 kg (600 pounds), a cruising speed of 200 kilometers an hour, max altitude of 6,100 meters (20,000 feet), and endurance of eight hours. The U.S. Navy plans to acquire over 160 Fire Scouts.

 

Several other navies have been testing helicopter UAVs on their warships, and this type of UAV seems destined to replace a lot of manned helicopters on warships and enable smaller warships (that cannot handle the larger manned helicopters) to operate unmanned helicopters.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:35
Why Potassium Chlorate Matters

May 30, 2013: Strategy Page

 

A year ago NATO and Afghan forces were seizing an average 60 tons of ammonium nitrate fertilizer a month. That was twice as much as 2011. This was part of an effort to deny the Taliban access to the most common explosive (using the fertilizer) for bombs. Currently 47 percent of roadside bombs are made with ammonium nitrate fertilizer, with about ten percent using old shells and bombs from the 1980s and the rest potassium chlorate. Over the last few years fertilizer bombs went from nearly 80 percent of all bombs to under fifty percent and falling. The terrorists have been substituting that loss with potassium chlorate (13 percent in 2011, 23 percent in 2012 and 45 percent this year). Potassium chlorate is more expensive than ammonium nitrate but not to the point where the terrorists cannot afford it. Potassium chlorate is a common industrial chemical used for all sorts of thing, including fireworks and matches.

 

In 2009, 60 percent of NATO dead in Afghanistan were from these bombs. It has declined ever since, in part because NATO and Pakistan has made it more difficult to get the raw materials for their bombs. For a long time the U.S. had a difficult time preventing the Taliban and drug gangs in Afghanistan from getting explosives. That was mainly because of the widespread use of ammonium nitrate fertilizer, which has become the favorite bomb building material after 2001. In response to these problems, four years ago, the Afghan government agreed to ban the use of ammonium nitrate and make available other (less effective) fertilizers. That program did not work as expected. The problem was that the terrorists only needed about 600 kg (1,320 pounds) of ammonium nitrate a day to keep their bombing campaign going. The existing smuggling network (from Pakistan) had no problem sneaking that much in. Paying locals to build and plant these bombs cost less than a million dollars a month. Pakistan was, for a long time uncooperative when it came to halting smuggling of explosives into Afghanistan. But then the Taliban began using fertilizer bombs more frequently inside Pakistan. That got the Pakistani government to crack down on their end.

 

With no such abundance of leftover munitions the Taliban had to fall back on a common local explosive (ammonium nitrate) early on. This is a powdered fertilizer that, when mixed with diesel or fuel oil, can be exploded with a detonator. While only about 40 percent of the power as the same weight of TNT, these fertilizer bombs are effective as roadside bombs. But they are bulkier and a slurry, usually mixed in a plastic jug or a barrel. Moreover, the fuel oil must be mixed thoroughly and in exactly the right proportion, otherwise the explosive effect is much less than expected.

 

While these bombs are even less effective in Afghanistan than in Iraq they are still the main cause of NATO casualties and thus get a lot of media attention. In Afghanistan the enemy started off with one big disadvantage, as they didn't have the expertise or the resources of the Iraqi bomb builders. In Iraq the bombs were built and placed by one of several dozen independent gangs, each containing smaller groups of people with different skills. The Taliban bomb gangs are much less skilled than those encountered in Iraq. At the same time, the equipment, techniques, and troops who neutralized the bomb campaign in Iraq have been moved to Afghanistan. This is a major reason the effectiveness of Taliban bomb attacks are declining so quickly.

 

The main reason the Taliban keep at it with the roadside bombs is that when the foreign troops leave after 2014, they will take with them the sensors and weapons that made it so difficult to use roadside bombs effectively. The Taliban expect these bombs to be much more successful against Afghan soldiers and police.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:20
RQ-11B Raven small Unmanned Aircraft System photo US Army

RQ-11B Raven small Unmanned Aircraft System photo US Army

.May 30, 2013: Strategy Page

 

With combat operations winding down in Afghanistan, the U.S. Army is cutting back on purchases of its popular  Raven micro-UAV. In the last decade the U.S. has bought most of the 19,000 Ravens produced. But now those purchases are fading to zero. Last year the army bought 1,134, this year it was 234 and next year it is zero. The reason why the army has bought so many Ravens is because this tiny (two kg/3.3 pound) rapidly wears out in combat. The Raven is made of Kevlar, the same material used in helmets and protective vests, but there are many ways for one to be lost in combat. On paper a Raven can survive about 200 landings before it can no longer be used. That’s in peacetime operations. In a combat zone few Ravens make it past fifty or so landings. While some Ravens have been shot down, the most common cause of loss is a problem with the communications link (as the aircraft flies out of range or behind something that interrupts the signal) or a software/hardware failure on the aircraft. Combat losses have been high, as nearly 20,000 have been built and most of those have been lost on the battlefield.

 

With much less combat expected in the next few years, the army is cutting orders for new Ravens and, in effect, living off existing stocks (over 5,000 Ravens) and resuming purchases only if a lot of troops are sent into combat. Raven, in effect, is being treated like ammunition, with much needed in peacetime than in wartime.

 

Despite the high loss rate the Raven is popular with combat and non-combat troops alike. In part this is because the army has developed better training methods, which enables operators to get more out of Raven more quickly. Combat troops use it for finding and tracking the enemy, while non-combat troops use it for security (guarding bases or convoys). In both cases troops have come to use the Raven for more than just getting a look over the hill or around the corner. The distinctive noise of a Raven overhead is very unpopular with the enemy below and is often used to scare the enemy away or make him move to where he can be more easily spotted.

 

The current model, the Raven B (RQ-11B), was introduced six years ago, a year after the original Raven entered service in large numbers. This UAV is inexpensive ($35,000 each). The Raven is battery powered (and largely silent unless flown close to the ground). It carries a color day vidcam or a two color infrared night camera. It can also carry a laser designator and a new gimbaled camera is being bought. The cameras broadcast real time video back to the operator, who controls the Raven via a handheld controller, which uses a hood to shield the display from direct sunlight (thus allowing the operator to clearly see what is on the ground). The Raven can go as fast as 95 kilometers an hour but usually cruises at between 40 and 50 kilometers an hour. It can go as far as 15 kilometers from its controller and usually flies a pre-programmed route, using GPS for navigation.

 

From the very beginning the Raven changed the way troops fight. With the bird's eye view of the battlefield, commanders can move their troops more quickly, confident that they won't be ambushed and often with certain knowledge of where the unseen enemy is. The big advantage with Raven is that it’s simple, reliable, and it just works. The UAV can be quickly taken apart and put into a backpack. It takes off by having the operator start the motor and then throwing it. This can be done from a moving vehicle and the Raven is a popular recon tool for convoys. It lands by coming in low and then turning the motor off. Special Forces troops like to use it at night because the enemy can’t see it and often can’t hear it either.

Puma unmanned aerial vehicle-launch

Puma unmanned aerial vehicle-launch

Last year the U.S. Army began using the larger (5.9 kg) Puma AE UAVs. Adopting Puma is part of an army effort to find micro-UAVs that are more effective than current models and just as easy to use. The Puma, a 5.9 kg (13 pound) UAV with a 2.6 meter (8.5 feet) wingspan and a range of 15 kilometers from the operator, has proved to be the next big (or micro) thing the army was looking for. Combat commanders quickly realized how useful Puma is and wanted more, as quickly as possible. This is not surprising as SOCOM (Special Operations Command) has been using Puma since 2008.

 

The army wants to equip each infantry company with a Puma system. That would mean 18 Puma AE UAVs per brigade and nearly 400 for the entire army. These larger UAVs have been most useful in route clearance (scouting ahead to spot ambushes, roadside bombs, landslides, washouts, or whatever). The larger Puma is particularly useful in Afghanistan, which is windier than Iraq and thus more difficult for the tiny Raven to operate.

 

Top speed for Puma is 87 kilometers an hour and cruising speed is 37-50 kilometers an hour. Max altitude is 3,800 meters (12,500 feet). Puma has a better vidcam (providing tilt, pan, and zoom) than the smaller Raven and that provides steadier and more detailed pictures. Because it is larger than Raven, and three times as heavy, Puma is much steadier in bad weather. Both Puma and Raven are battery powered.

 

Puma has been around for a decade but never got purchased in large quantities by anyone. The latest model uses a lot of proven tech from the Raven (both UAVs are made by the same company). Like the Raven, Puma is hand launched and can be quickly snapped together or apart. Another version, using a fuel cell, has been tested and was able to stay in the air for nine hours at a time. There is also a naval version that floats and is built to withstand exposure to salt water.

 

Each combat brigade is now supposed to have 35 mini-UAV systems (each with three UAVs, most of them Raven but at least ten of these systems are to be Pumas). That means that each combat brigade now has its own air force of over a hundred reconnaissance aircraft.

 

The army currently has nearly 7,000 UAVs. Over 6,000 are micro-UAVs like the Raven and Puma. These tiny (under six kg/13.2 pound) reconnaissance aircraft have become very popular with the troops, anyone of which can become an operator after a few hours of training. These tiny UAVs are a radical new military aircraft technology that took air recon to a new level. That level is low, a few hundred meters off the ground. The army has nearly 1,798 Raven and 325 Puma UAV systems in use by ground troops. A complete system (controller, spare parts, and three UAVs) costs $250,000 for the Raven and over $400,000 for Puma. These tiny aircraft have changed how the troops fight and greatly reduced army dependence on the air force for air reconnaissance. The lightweight, hand launched Raven UAV can only stay airborne about an hour per sortie, but troops have found that this is enough time to do all sorts of useful work, even when there's no fighting going on. This is most of the time. The heavier Puma can stay up for 120 minutes.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:55
Embarcation rapide de 6.5 mètres retenue pour la Gendarmerie maritime. crédits SILLINGER

Embarcation rapide de 6.5 mètres retenue pour la Gendarmerie maritime. crédits SILLINGER

30.05.2013 Mer et Marine

 

Le chantier Sillinger de Mer, dans le Loir et Cher, vient de reporter auprès du ministère français de la Défense un important contrat visant à renouveler les embarcations rapides de la Gendarmerie maritime et fournir des embarcations de franchissement à l’armée de Terre. L’appel d’offres avait été lancé par le Service Logistique de la marine à Toulon. Ce marché à bon de commande, d’une durée de 7 ans, verra la construction de 60 à 600 embarcations. Les bateaux destinés à la Gendarmerie sont des pneumatiques de 6.5 mètres, qui équiperont notamment les brigades de surveillance du littoral. L’armée de Terre recevra quant à elle des pneumatiques biplaces de 2.4 mètres.

 

 

Embarcation de franchissement pour l'armée de Terre (© : SILLINGER)

Embarcation pour la Gendarmerie maritime (© : SILLINGER)

 

 

Pour Sillinger, filiale du groupe français Marck, il s’agit d’un contrat majeur, qui lui permet notamment de pénétrer le marché de l’armée de Terre. « La Gendarmerie maritime et l’armée de Terre sont autant de prestigieuses références qui viennent aujourd’hui s’ajouter à une longue liste de clients des plus exigeants qui font confiance à la marque au requin réputée dans le monde entier pour les performances, la fiabilité et l’insubmersibilité de ses embarcations », affirme Sillinger. L’entreprise renforce ainsi son carnet de commandes, déjà solide, avec par exemple la réalisation de nombreuses embarcations pour la Libye et Singapour.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:50
Dual-Use In Azerbaijan

May 30, 2013: Strategy Page

 

Azerbaijan has ordered ten AW139 helicopters from Britain (Agusta Westland) for $148 million. These are for civilian use and military use. These eight ton choppers carry up to 15 passengers and can get by with just one pilot. Cruise speed is 288 kilometers an hour and endurance averages 3.2 hours. The AW139 competes with the U.S. UH-60 and another European helicopter, the slightly larger NH90.

 

Azerbaijan is getting several different AW139 variants; four AW139 and two AW189 as navy transports, two AW139s as ambulances, one AW139 for search and rescue and one AW139 for VIP transport. This purchase is the part of a military buildup by the oil rich Turkic nation of Azerbaijan, which has more than doubled its defense budget in the last three years (to nearly $4 billion). Nearly half the budget will be spent to modernize the armed forces. Outside of the defense budget many dual-use items, like these ten helicopters, are also being purchased.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:40
Un brouilleur de drones pour l'armée de l'air russe

MOSCOU, 29 mai - RIA Novosti

 

L'armée de l'air russe a reçu un système de guerre électronique capable de déconnecter de manière ciblée les radars ennemis et les systèmes de contrôle de drones, sans pour autant brouiller ses propres communications, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

 

Les essais du nouveau brouilleur, baptisé Poroubchtchik, se sont achevés début mai à l'Institut de recherche Gromov à Joukovski, dans la région de Moscou.

 

Avant le Poroubchtchik, les brouilleurs bloquaient tous les systèmes électroniques, ennemis et amis. Aujourd’hui il est possible de "débrancher" des cibles précises. Le nouveau brouilleur devrait être efficace contre le système américain de détection et de commandement aéroporté AWACS, les missiles sol-air de classe Patriot, et permettra de bloquer le contrôle des drones activement utilisés par les pays de l'Otan.

 

"Le nouveau système détecte des communications sans fil ou les rayons radar en régime passif sans rien émettre lui-même, il analyse la fréquence des canaux et émet un brouillage ciblé actif ou passif. Par ailleurs, le signal est bloqué dans une certaine direction sur une certaine fréquence sans affecter d'autres sources", a déclaré l'un des participants aux essais.

 

En l'absence d'avions modernes bénéficiant d’une longue autonomie, le brouilleur a été installé sur un ancien Il-22 construit en 1979. L'appareil a été intégralement remis en état à l'usine Miasnitsev et doté d'équipements spéciaux, dont des antennes latérales et des transmetteurs tractés qui se déroulent en vol sur plusieurs centaines de mètres.

 

Une source du ministère de la Défense a expliqué qu'en raison de l'ancienneté du Il-22 le commandement de l'armée de l'air insistait sur l'installation du brouilleur sur un autre appareil, mais aucun avion affichant les performances nécessaires - vitesse et autonomie de vol - n'était disponible.

 

A l'heure actuelle, l'avion équipé du nouveau brouilleur est en essais d'usine et sera mis en service d'ici la fin de l'année. L'armée de l'air devrait recevoir cinq avions de ce type.

 

"Même en dépit de la modernisation du Il-22 l'appareil sera retiré du service dans 10 ans, après quoi il faudra installer le brouilleur sur un autre moyen de transport",  remarque une source de l'armée de l'air.

 

Selon elle, des modifications significatives au niveau du fuselage et de l'électronique seront nécessaires pour installer le brouilleur sur l'appareil.

 

"Il faut incorporer des antennes, modifier le système d'alimentation, installer des canaux supplémentaires pour les câbles, les trappes de service, etc. Et le brouilleur doit être installé de sorte à ne pas interférer avec les équipements de l'appareil et ne pas faire écran avec les ailes et le corps de l'avion", explique la source.

 

Dmitri Kornev, rédacteur en chef du site Military Russia, a déclaré que le brouilleur Poroubchtchik était très demandé dans les guerres modernes.

 

"Les armes des plus grandes armées du monde disposent aujourd'hui de systèmes électroniques complexes, y compris les drones, par conséquent les systèmes de brouillage ciblé deviendront une arme très puissante", explique Dmitri Kornev.

 

Les travaux sur le nouveau brouilleur ont commencé en 2009 après la signature d'un contrat entre le ministère de la Défense et l'usine Miasnitsev. L'installation des équipements sur un Il-22 a commencé en 2010. Les premiers vols de l'appareil modifié se sont déroulés en 2012. Le système a coûté plus de 5 millions d'euros.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:35
OSI Of Vancouver Signs Contract With Daewoo To Provide Submarine Systems

May 29, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

May 29, 2013 - Vancouver, BC, Canada - OSI Maritime Systems (OSI) is pleased to announce the signing of a contract with Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME), South Korea.  As part of the program, DSME will build three Type 209 diesel submarines (SSK) for the Indonesian Navy.  Under the terms of the agreement, OSI will deliver three Integrating Navigation and Tactical Systems, including ECPINS-W Sub software.  ECPINS-W Sub is the most advanced navigation software in the world specifically designed for the unique requirements of subsurface navigation.

 

About OSI

 

OSI Maritime Systems is a leading provider of integrated navigation and tactical solutions designed for naval and maritime security operations. The company develops and delivers integrated bridge systems for warships, integrated dived navigation systems for submarines and C2 systems for small craft. OSI currently has 16 naval customers from around the world with over 500 warships and submarines operating with its world leading integrated navigation and tactical solutions.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:35
India, Japan to regularize naval exercises

 

 

May 29, 2013 IDRW.org (IANS)

 

Taking their strategic cooperation further, India and Japan Wednesday announced that bilateral naval exercises would be regularized and held more frequently.However, both countries made it clear that multi-lateral naval exercises, involving more countries, would not be held.

 

“The bilateral naval exercises will be regularized. These are going to be implemented more frequently,” Tonohika Taniguchi, councillor and a member of the Japanese prime minister’s strategic team, said here.

 

He said India and Japan were giving emphasis to strategic partnership, especially when it comes to safeguarding their respective maritime regions. Both countries have maritime interests in the Indian Ocean and Pacific Ocean, respectively.

 

Japan has already expressed its concern over the move by China to regulate maritime movement in the South China Sea.

 

“We will be concerned if there is any attempt to change the rules of movement,” Taniguchi said, referring to the move by China.

 

Japan and India have been calling for strengthening of mutual cooperation to ensure regional stability in Asia, especially in the maritime zones.

 

Both countries have meetings of their foreign and defence ministers on regular basis to engage in strategic cooperation.

 

The US and Australia have shown interest in joining the naval exercises conducted by Japan and India jointly. However, India has not shown interest in expanding the bilateral exercises to a tri-lateral or multi-lateral level.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:35
Australia : Thales Delivers Hawkei Prototype Vehicles
30 May 2013 Pacific Sentinel
 
Minister for Defence Stephen Smith and Minister for Defence Materiel Dr Mike Kelly today welcomed Thales Australia’s on-time delivery of six Hawkei prototypes and one trailer prototype under the latest stage of Project LAND 121 Phase 4.
 
The prototypes delivered under Stage 2 of Project LAND 121 Phase 4 are designed to combine speed with safety for Australian soldiers on the battlefield.
 
Project LAND 121 Phase 4 is a $1.5 billion project that seeks to provide up to 1300 protected and unprotected light vehicles.
 
In December 2011, the Government announced that Thales Australia’s Hawkei had been selected as the preferred vehicle for development and testing under the Manufactured and Supported in Australia option of LAND 121 Phase 4.
 
In June 2012, the Government further announced that just over $38 million had been allocated for further development and testing of the Hawkei.
 

 

Under an agreement reached between Thales and the Australian Government, Thales was contracted to supply six prototype Hawkei vehicles for further testing and evaluation.
 
Today the project achieved a significant milestone with the delivery of the last two of the six Hawkei vehicles to the Monegeetta Proving Ground in Victoria.
 
Together with the four already delivered vehicles, the Hawkei command variants will be tested by the Defence Materiel Organisation’s Land Engineering Agency over the coming months.
 
The test program will also include communication system integration testing, reliability trials, survivability testing and user assessments.
 
The Hawkei is a mobile, light protected mobility vehicle which offers a high level of protection for personnel inside.
 
The new Hawkei prototypes are being manufactured at Thales’s facility in Bendigo, where Bushmasters have been produced since 2004.
 
These manufacturing capabilities, and the skills of the workforce, are an important national security capability.
 
As Bushmaster production winds down, development of the Hawkei may help to retain some of these critical skills in Bendigo.
 
Subject to ongoing good progress, a decision is expected in late 2013 on whether Defence intends to seek approval for Hawkei production. Final Government approval is expected between 2014/15 – 2015/16.
 
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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:35
BMP-2 Sarath infantry combat vehicle of the Indian Army. Photo cell105 SuperTank17

BMP-2 Sarath infantry combat vehicle of the Indian Army. Photo cell105 SuperTank17

May. 29, 2013 By VIVEK RAGHUVANSHI – Defense News

 

NEW DELHI — The Indian Defence Ministry has reissued a tender to buy 100 armored personnel carriers (APCs), slightly easing the requirements from 2009’s failed tender.

 

A Defence Ministry source said the qualitative requirements laid out in 2009 were “tough,” and sought to mix the best systems available on the market. The vendor also was reequired to make a special prototype of the APC to compete. None of the vendors could meet the qualitative requirements for the APCs in the earlier tender.

 

The requirements have been diluted slightly relating to the mobility of the vehicles, and the tender has again been issued to the same vendors involved in 2009: General Dynamics in the US, Rosoboronexport of Russia, Ukrainexport of Ukraine, Poland’s Bumar, Finmec­canica of Italy, BAE Systems of the UK and Krauss-Maffei Wegmann of Germany.

 

An Indian Army official said the vehicle procurement process is slow and the allocated budget has been nearly stagnant for the last three years.

 

The budget allocation for military vehicles for 2013-14 is only 20.8 billion rupees (US $377 million), compared with 22.6 billion rupees in 2012-13 and an actual spend of 23.5 billion rupees in 2011-’12.

 

To meet its APC requirements, the Army is using about 2,000 Russian BMP-1 and BMP-2 multipurpose armored vehicles, equipped with anti-tank missiles and other weapons.

 

Along with the purchase of 100 APCs, the global tender includes buying 60,668 armor piercing rounds, 91,004 high-explosive rounds for the 25-40mm cannon, 886,436 rounds of the 7.62 coaxial machine gun and 84,100 rounds for the 25mm-40mm anti-grenade launcher.

 

The requirements stipulate that the wheeled APCs be able to fire on the move, have good speed on the road and cross country, and have the ability to protect against mines, improvised explosive devices, small arms, grenades and artillery splinters.

 

The vehicle must be able to be armed with a machine gun, cannon and automatic grenade launcher.

 

In addition, the vehicle must have modern, secure communications, amphibious capability and the ability to cross obstacles.

 

The Army wants the cannon to be able to fire at targets, including helicopters, at a distance of 2,500 meters.

 

This month, India tapped a consortium of two domestic companies to supply the Army with 100 Tatra trucks, breaking a monopoly held by a Czech Republic-based firm.

 

Domestic companies Ashok Leyland and Larsen & Toubro formed the winning consortium, which beat another consortium composed of Tata Motors and Tata Power SED.

 

The bid by Czech firm Tatra Czech, filed jointly with state-owned Bharat Earth Movers, failed at the trial stage.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:35
MRH90 multirole helicopter is an Australian version of the NH90 helicopter. Image courtesy of Duan Zhu.

MRH90 multirole helicopter is an Australian version of the NH90 helicopter. Image courtesy of Duan Zhu.

30 May 2013 Pacific Sentinel

 

Minister for Defence Stephen Smith and Minister for Defence Materiel Dr Mike Kelly today announced that three Tenderers have been selected to progress Project Air 9000 Phase 7 which will provide a new helicopter aircrew training system to meet the future rotary wing training needs of the Australian Defence Force (ADF).
 
AIR 9000 Phase 7 is an important project which will deliver a new joint helicopter aircrew training system for Army and Navy to be based at Nowra, New South Wales.
 
This new joint training system will overcome the broadening gap in training systems required for the advanced operational helicopters to be operated by the future ADF, including 22 Tiger Armed Reconnaissance Helicopters, 47 MRH90 Multi-role helicopters, 24 Seahawk Romeo maritime combat helicopters, and 7 CH-47 (F) Chinook medium lift helicopters.
 
The new joint training system will allow the retirement of 40 Kiowa helicopters operated by Army and 13 Squirrel helicopters operated by Navy. The new training system will comprise a combination of light twin-engine helicopters, with options for basic and advanced avionic systems; a mix of Synthetic Training Devices (Simulators and Part-Task Trainers); new Training, Administration and Warehousing facilities; and Integrated Through Life Support. An Aviation Training Vessel will also be supplied as a component of the new training system through existing Defence Maritime Support arrangements
 
 
Seahawk Romeo (File Photo)
The three short-listed Tenderers are the teams led by Australian Aerospace Ltd, Boeing Defence Australia Ltd and Raytheon Australia Pty Ltd.
 
The Request for Tender was issued in early 2012. The three short-listed Tenderers will now enter the second phase of the evaluation, which will include the development and evaluation of final proposals.
 
A decision on the successful tenderer is expected by mid-2014, with training on the new (system) expected to commence in 2016/17.
 
The total project value is up to $1 billion.
 
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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:35
Ces manoeuvres d'un nouveau type auront lieu en Mongolie intérieure, dans le nord du pays.

Ces manoeuvres d'un nouveau type auront lieu en Mongolie intérieure, dans le nord du pays.

29/05/2013 Par Arnaud de La Grange – LeFigaro.fr

 

Alors que le cyberespionnage complique la relation Washington-Pékin, l'armée chinoise va tester le mois prochain de «nouveaux types d'unités de combat utilisant de la technologie digitale». Vraisemblablement pour simuler la perturbation de réseaux de communication, de commandement et de contrôle.

 

Ces exercices militaires seront bien réels, mais le terrain sera en grande partie virtuel. L'armée chinoise va lancer le mois prochain ses premières manœuvres impliquant des «unités numériques», a rapporté mercredi la presse officielle. Les soldats chinois vont «tirer à blanc» sur les réseaux Internet, alors que la tension est vive entre Washington et Pékin sur les questions de cyberespionnage.

 

Ces manœuvres d'un nouveau type auront pour cadre la Mongolie-Intérieure, dans le nord du pays. Vont à cette occasion être «testés de nouveaux types d'unités de combat, utilisant de la technologie digitale pour s'adapter à la guerre moderne et informatique». Pour la «première fois» dans l'histoire de l'Armée populaire de libération (APL), ces moyens modernes seront combinés à des forces spéciales, de l'aviation et des unités de contre-mesure électronique. Vraisemblablement pour simuler la perturbation de réseaux de communication, de commandement et de contrôle.

 

Une arme «asymétrique»

 

En 2011, le ministère chinois de la Défense avait annoncé avoir créé une unité d'élite spécialisée dans la cyberguerre. Tout en précisant qu'il s'agissait uniquement de «capacités défensives et non pas d'attaque»… Composée officiellement d'un noyau de 30 membres et appelée «l'équipe cyberbleue», cette force a été placée sous le commandement de la région militaire de Canton (sud), avait précisé le quotidien Global Times. La faiblesse de ces effectifs fait sourire, quand on connaît les efforts de l'APL dans le domaine des cybercapacités. Des milliers, voire des dizaines de milliers d'hommes seraient affectés à ces missions. Au début de l'année, la société de sécurité informatique américaine Mandiant a identifié une formation - l'Unité 61398, basée à Shanghaï - alignant à elle seule plus de 2000 personnes. Elle serait à l'origine d'une vague d'attaques qui a visé des journaux américains, des sociétés et des agences du gouvernement américain.

 

L'armée chinoise, consciente de ne pouvoir affronter la puissance américaine de manière conventionnelle, n'a pas fait mystère de ses ambitions en matière de cyberguerre. Dès 1999, dans leur fameux essai La Guerre hors limites, deux colonels de l'armée de l'air chinoise ont insisté sur l'importance de cette arme «asymétrique». Un récent rapport du Congrès américain estime que «les experts de l'APL identifient de façon systématique les infrastructures logistiques, les systèmes de commandement et de contrôle et les centres de gravité stratégiques des États-Unis qu'ils attaqueraient en premier en cas de conflit». Et que leurs compétences sont désormais «très avancées».

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:35
LCA Tejas photo India MoD

LCA Tejas photo India MoD

30.05.2013 Pacific Sentinel
 
 
The Defence Minister Shri AK Antony today expressed optimism that the country’s indigenously developed fighter aircraft- LCA TEJAS- will get Final Operational Clearance of the Indian Air Force by the end of next year. Speaking at the Annual Awards Functions of DRDO here, he said, all stakeholders including the DRDO, IAF and HAL must put their energy together in a focused manner to achieve this objective. 
 
Shri Antony said countries that depend on imported arsenals cannot become great nation. Shri Antony said we continue to be the largest importer of Defence equipment. The share of indigenous content in Defence procurement is low. “Our experience has been that foreign vendors are reluctant to part with critical technologies. There are delays in the supply of essential spares. There are exorbitant price increases. The Services too realize that we cannot be eternally dependent on foreign equipment and platforms”, he said. 
 
Referring to the expansions of domestic defence industry, Shri Antony said this has to be achieved through public and private sector initiatives. He said there is ample scope for joint ventures also. “All the stakeholders in the defence sector- DRDO, Armed Forces and the industry must work in tandem and develop trust and confidence in each other’s capabilities.” Cautioning against time and cost over runs in projects Shri Antony said Indian Companies must compete with global players in developing state- of- the art technologies of acceptable commercial parameters and must meet customer satisfaction. 
 

 

The Minister complimented DRDO for their magnificent achievements in 2012. He referred to the first flight of Agni-V, two successful tests of our Ballistic Missile Defence programme in February and November 2012, first flight of LCA Navy, establishment of a cyber-forensics laboratory, initiation of production of NBC systems, ToT for composite armour for helicopters and investment casting of aero engine components and said these are just some of the many accomplishments. 
 
He, however, asked the scientists not to be complacent. “The DRDO must keep its focus trained on the areas of core competence and not fritter away its energy and resources. In today’s world of cut-throat competition, the choice is very clear-‘perform, or perish’. From designing stage to the stage of final production, timelines must be strictly adhered to and satisfaction of the end user is the litmus test of achievement”, he said. 
 
He said, the security environment in our neighbourhood; civil strife and turmoil in the Middle East; terrorism and threats to cyber security; piracy; illegal seabed mining in Indian Ocean and space-based threats present complex challenges to our defence capabilities. These require both conventional, as well as latest technological responses. 
 
Expressing happiness the Minister said, it is heartening to note that a large number of major systems are under production and the cumulative production value of all the DRDO developed systems has crossed Rs. 1,55,000 crore. ‘I am sure in the coming years, this figure will go even higher. DRDO must make relentless efforts to accelerate the pace of self- reliance’, he further said. 
 
The function was attended among others by the Minister of State for Defence, Shri Jitendra Singh, Chief of Air Staff Air Chief Marshal NAK Browne, Chief of Naval Staff Admiral DK Joshi and Director General DRDO Dr. VK Saraswat. 
 
On the occasion, Shri Antony gave away DRDO Awards to several scientists, technologists and DRDO laboratories in fourteen categories for their outstanding contributions in different areas. 
 
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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:30
Syrie : Washington étudie la possibilité d’une zone d’exclusion aérienne

30 mai 2013 Guysen News International

 

Les autorités américaines étudient différents scénarios d’intervention en Syrie, y compris la mise en place d’une zone d’exclusion dans le ciel du pays, a déclaré mercredi le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, lors d’un point de presse. « Nous avons déclaré à plusieurs reprises que nous envisagions tous les scénarios possibles. Ils impliquent, bien entendu, l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne et d’autres méthodes », a indiqué M. Carney.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:21
Russian missiles have arrived in Syria, President Bashar Assad says

May 30, 2013 The Times of India (AP)

 

BEIRUT: The Syrian president has told Lebanon's Hezbollah-owned TV station that Damascus received the first shipment of Russian air defense missiles, according to remarks released on Thursday.

 

Bashar Assad's comment on the arrival of the long-range S-300 air defense missiles in Syria will further ratchet up tensions in the region and undermine efforts to hold UN-sponsored talks with Syria's warring sides.

 

Israel's defense chief, Moshe Yaalon, said earlier this week that Russia's plan to supply Syria with the weapons is a threat and that Israel was prepared to use force to stop the delivery.

 

The Al-Manar TV, owned by the Lebanese militant Hezbollah group, released Assad's comment on the Russian missiles through its breaking news service to clients on Thursday morning. An official at the station confirmed to the Associated Press that the remark was from the interview. The TV is to air the exclusive interview later on Thursday.

 

On Monday, the European Union lifted an arms embargo on Syria, paving way for individual countries of the 27-member bloc to send weapons to rebels fighting to topple Assad's regime. The move raised fears of an arms race in the Middle East.

 

Israel has carried out several airstrikes in Syria in recent months that are believed to have destroyed weapons shipments bound for Hezbollah. It is not clear whether Israeli warplanes entered Syrian airspace in these attacks.

 

But with the Russian missiles in Syria's possession, the Israeli air force's ability to act could be limited.

 

Israel has lobbied Moscow over the planned sale of S-300 air-defense missiles to Syria but on Tuesday, Russia's deputy foreign minister, Sergei Ryabkov, said his government remained committed to the deal.

 

The S-300s have a range of up to 200 kilometers (125 miles) and the capability to track and strike multiple targets simultaneously. Syria already possesses Russian-made air defenses, and Israel is believed to have used long-distance bombs fired from Israeli or Lebanese airspace. The S-300s would expand Syria's capabilities, allowing it to counter airstrikes launched from foreign airspace as well.

 

Monday's decision by the EU paved the way for individual countries to send weapons to Assad's outgunned opponents. The EU's move may have little impact on the conflict since no single European country is expected to send lethal weapons to the rebels anytime soon.

 

Britain and France, the main military powers in the EU, had pushed for lifting the embargo. They have argued that Europe's threat of arming the rebels in the future would force Assad to negotiate in good faith.

 

Russia, an Assad ally, harshly criticized Europe's decision to allow the arming of Syrian rebels, saying it undercuts international efforts to bring the opposing sides in Syrian conflict together for a peace conference.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:20
LAV III H Technology Demonstrator

LAV III H Technology Demonstrator

May 30, 2013 ASDNews Source : General Dynamics Corporation

 

General Dynamics Land Systems is leading an effort to develop the first North American combat vehicle with a fully integrated Active Protection System (APS). The company recently concluded a successful Critical Design Review of its APS project. The next major step is to validate a fully integrated APS on a Light Armored Vehicle III (LAVIII) demonstrator, scheduled for later this year.

 

Active Protection Systems enhance crew protection, survivability and situational awareness against advanced man-portable weapons by intercepting and defeating threats before they reach the vehicle. It is the only technology capable of defeating certain threats without significantly sacrificing vehicle mobility and transportability.

 

"General Dynamics Land Systems has more than 20 years of experience with APS technology integration and development and we are actively engaged in industry studies, research and development," said Sonya Sepahban, Land Systems senior vice president, engineering, development and technology. "We will continue to leverage our world-class systems engineering and unique survivability expertise, coupled with broad knowledge of APS technologies, to implement this capability on a variety of platforms for our customers."

 

The General Dynamics-led team will demonstrate APS technology readiness and integration efficiencies, and reduce the time it takes to bring this lifesaving survivability technology to customers. General Dynamics is funding the effort and is providing program leadership and execution, along with system design authority, supplier management, integrated design, hardware build and integration and test management support.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:20
The Northrop Grumman-built Triton unmanned aircraft system completed its first flight May 22 from the company's manufacturing facility in Palmdale, Calif. The flight, which was about 1.5 hours, successfully demonstrated control systems that allow Triton to operate autonomously. Triton is specially designed to fly surveillance missions up to 24 hours at altitudes of more than 10 miles, allowing coverage out to 2,000 nautical miles. The system's advanced suite of sensors can detect and automatically classify different types of ships. (Northrop Grumman photo by Bob Brown)

The Northrop Grumman-built Triton unmanned aircraft system completed its first flight May 22 from the company's manufacturing facility in Palmdale, Calif. The flight, which was about 1.5 hours, successfully demonstrated control systems that allow Triton to operate autonomously. Triton is specially designed to fly surveillance missions up to 24 hours at altitudes of more than 10 miles, allowing coverage out to 2,000 nautical miles. The system's advanced suite of sensors can detect and automatically classify different types of ships. (Northrop Grumman photo by Bob Brown)

30.05.2013 Info-Aviation

 

Le drone de surveillance maritime MQ-4C Triton a effectué son premier vol avec succès le 22 mai depuis l’usine de fabrication de Northrop Grumman à Palmdale en Californie.

 

Le Triton est un drone HALE (Haute Altitude Longue Endurance), dérivé du Global Hawk, spécialement conçu pour effectuer des missions de surveillance maritime et côtière jusqu’à 24 heures à des altitudes de plus de 10 miles (16 km). Il peut surveiller une zone océanique de 2.000 miles nautiques (3700 km) grâce à un système de capteurs permettant de détecter et classifier automatiquement les différents types de navires.

 

Le vol a débuté à 7h10 de Palmdale (Floride) et a duré 1 heure et demi, mené conjointement par une équipe d’essais de l’US Navy et de Northrop Grumman

 

Des essais en vol supplémentaires auront lieu à la base de Palmdale avant de faire de transférer le Triton à la base aéronavale de Patuxent River (Maryland) plus tard dans l’année.

 

Le programme Triton a démarré en 2008 chez Northrop Grumman en vu de construire deux avions et de les tester pour des missions opérationnelles. L’US Navy souhaite acquérir 68 Triton dans le cadre du programme Broad Area Maritime Surveillance.

 

Le Triton comporte une variété de charges utiles comme des capteurs ISR permettant de recueillir des images à haute résolution, un radar pour détecter des cibles, des communications aériennes et des capacités de partage de l’information à des unités militaires sur de longues distances.

 

Avec près de 40 mètres d’envergure, le Triton affiche une taille supérieure à celle d’un Boeing 737. Il peut voler jusqu’à 11,500 miles sans ravitaillement (18 000 km) avec une endurance de 36 heures.

 

Source: Northrop Grumman

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:20
Lab effort to cut costs for Navy's Triton UAS program

May 30, 2013 ASDNews Source : Naval Air Systems Command

 

An engineer at Naval Air Station Patuxent River is leading an initiative that will save the Navy’s MQ-4C Triton Unmanned Aircraft System program several hundred thousand dollars.

 

Paul Weinstein, an electronics engineer supporting the Common Standards and Interoperability (CSI) program office, launched an image quality lab in 2012 that will help determine how to effectively employ Triton’s sensors and radars and potentially other manned and unmanned systems.

 

In preparation for the first Triton image evaluation, Weinstein, a former National Geospatial-Intelligence Agency (NGA)employee, worked with the agency to provide the necessary training, software and image scientists for the first official evaluation of the P-8A aircraft’s Electro-Optical (EO) sensor. Since the P-8A and MQ-4C are part of the Maritime Patrol and Reconnaissance Force family of systems, Weinstein’s team made a decision to evaluate the P-8 first and include test engineers from both programs.

 

“Paul did an outstanding job getting this image quality assessment capability set up and running,” said Pat Ellis, MQ-4C Triton’s Mission Systems lead. “This will save the Triton program several hundred thousand dollars, since we will not have to submit packages for image ratings to NGA and the Office of Naval Intelligence (ONI) for our imaging systems.”

 

Without this capability at Pax River, the Navy would have to rely on NGA to perform sensor testing, at a cost of more than $150,000 per evaluation. It would also take more than a month to return the analysis to the team. By having the lab at Pax, each test is virtually free and it takes less than one week to turn around the data to the test team, Weinstein said.

 

“This level of testing will enable program offices to make smart budget decisions with respect to changes to the current network and current integration measures as well as future integration efforts,” Ellis said.

 

Typically, image analysts perform this function, but the evaluation proved that test engineers can analyze images and make effective mission-planning decisions.

 

“We are following the fly-fix-fly philosophy as we figure out solutions that will allow lower bandwidth platforms to send better quality video,” Weinstein added. “We need to understand if a platform can meet its mission and avoid it just flying out and burning fuel.”

 

The first imagery evaluation for MQ-4C Triton will be conducted after the team has data available from Triton’s first flight, which was conducted May 22 at Northrop Grumman’s facility in Palmdale, Calif. The image-quality lab team will evaluate the MQ-4C’s EO/Infrared (IR) and Synthetic Aperture Radar sensors.

 

“The ability to collect and share real-time Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR)  quickly and accurately is crucial to ensuring battle commanders have the enhanced situational awareness required for a successful mission,” said Capt. Jim Hoke, MQ-4C Triton program manager.

 

As an adjunct to the manned P-8 aircraft, Triton is intended to provide persistent maritime and littoral ISR data collection and dissemination capability to the fleet.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:55
Drones : l'histoire d'un incroyable fiasco français

 

30/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Guerre entre industriels, indécision de la France et de l'Allemagne, multiplication d'accords non respectés... Trois raisons qui ont cloué au sol tous les projets de drones de reconnaissance et de surveillance (MALE) en France. Industriels et responsables politiques se partagent les responsabilités de cet incroyable fiasco. Au final, Paris va acheter des drones américains Predator Reaper. Récit.

 

Difficile de mieux résumer un fiasco politique, industriel et militaire d'une telle envergure : "La France a raté le rendez-vous des drones (...) ce qui est invraisemblable pour une nation qui a un savoir faire technologique, aéronautique, électronique considérable avec des entreprises majeures qui étaient en situation de pouvoir le faire", a ainsi reconnu il y a une dizaine de jours le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. On croirait presque à un coup monté, tant les gouvernements successifs (de droite comme de gauche) ont savamment sabordé depuis le début des années 2000 tous les projets de programmes de développement d'une arme qui, au fil des conflits, est pourtant devenue indispensable aux armées modernes dans le ciel de tous les théâtres d'opérations.

 

Comment la France a-t-elle pu manquer à ce point le virage des drones alors que bien rares sont les pays qui disposent d'autant de compétences grâce aux Dassault Aviation, EADS, Safran et autres Thales pour créer une filière industrielle solide? Au final,  la France, pourtant si fière de son autonomie stratégique en matière militaire, est contrainte aujourd'hui de quémander aux Etats-Unis des drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance), les fameux Reaper (faucheuse en français).

 

Un programme mal né dès 2004

 

Tout commence véritablement en 2004. Par un exploit. Mais un exploit qui fragilisera dès le départ le projet de drone EuroMale (ancêtre du Talarion) mal né, qui ira de déboires en déboires. Lors du salon de l'armement terrrestre Eurosatory en juin 2004, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, force Dassault Aviation, qui s'était pourtant allié avec Sagem (depuis Safran), et EADS à former un partenariat contre-nature dans les drones. Le groupe européen monte à bord du démonstrateur de drone de combat Ucav (avion sans pilote), le Neuron lancé un an avant et piloté par Dassault Aviation. En contrepartie, EADS doit accepter l'arrivée de Dassault Aviation, qui traîne des pieds, dans le programme EuroMale.

 

Les deux électroniciens, Thales et Sagem sont également conviés pour se partager un budget de 300 millions d'euros. Un drone MALE qui doit voler en 2008. C'est un peu le "Yalta" des drones, qui se fait aux dépens de Thales, qui avait pourtant un accord de co-maîtrise d'oeuvre avec EADS. En outre, l'électronicien devra repousser à l'automne une opération de rachat inamicale par le groupe franco-allemand... allié à Dassault Aviation. Bref, le programme EuroMale regroupe des entreprises, qui ne s'aiment pas et ne s'accordent aucune confiance. Mais pour Michèle Alliot-Marie, alors très optimiste, EADS et Dassault ont "signé un accord fondateur sur les drones, Male et Ucav, qui préfigure l'avenir de l'industrie européenne des avions militaires, de combat et de reconnaissance". A voir...

 

Après l'enthousiasme des signatures, EADS rencontre très vite des difficultés à fédérer autour de lui un projet européen de drone d'observation. Les pays européens, notamment l'Allemagne, sont déjà en panne de budget et rechignent à passer à la caisse. Pourtant, le ticket de lancement est estimé à 340 millions d'euros, une goutte d'eau pour un projet en partenariat.

 

Problème financier, mais pas seulement. Berlin renacle car le projet, tel qu'il est configuré par les Français, ne correspond pas à ses besoins opérationnels identifiés. La Bundeswehr, son armée, veut un drone de reconnaissance quand la France n'en a pas besoin grâce son système RECO-NG, qui équipe ses avions. Fin 2005, le constat est clair : premier échec pour EADS. Seule l'Espagne souhaite monter à bord de l'EuroMale en y apportant 40 millions d'euros. La France est quant à elle prête à financer à hauteur de 75 millions d'euros, EADS apportant enfin 100 millions en autofinancement. Pas assez pour lancer le programme.

 

La guerre des drones aura bien lieu

 

Si le programme EuroMale a du plomb dans l'aile, EADS ne joue pas non plus réellement franc-jeu avec Dassault Aviation sur le Neuron. A la grande surprise de l'avionneur tricolore à l'été 2005, le groupe européen travaille sur un projet de démonstrateur d'Ucav concurrent du Neuron, le Barracuda. Un peu plus d'un an après la signature, le "Yalta" des drones vole en éclat. D'autant que la guerre va s'intensifier début 2006, en coulisse entre les trois grands du secteur de la défense en France, EADS, Thales et Dassault Aviation.

 

Après avoir été sélectionné par le MoD (ministère de la Défense) britannique pour fournir un drone tactique Watchkeeper, Thales se sent pousser des ailes en France et veut sa revanche sur EADS. Sentant son rival dans une impasse, l'électronicien n'hésite pas à chasser sur le pré carré du groupe européen en faisant une offre non sollicitée à la DGA. Il propose une version francisée du programme britannique Watchkeeper. Ce programme présente "une alternative fonctionnelle beaucoup plus intéressante aux projets de drones de reconnaissance à l'étude en France", estime alors le PDG de Thales, Denis Ranque. Sans succès en dépit du prix attractif du programme.

 

EADS est dans l'impasse et l'avoue même publiquement en juin 2006 lors du salon d'Eurosatory. "Nous sommes dans une impasse alors que nous avons un projet et déjà réalisé des investissements", regrette alors le patron de la division défense d'EADS, Stefan Zoller. Ce constat pousse le groupe européen à changer son projet EuroMale en proposant une plate-forme européenne (via son projet développé sur fonds propres Barracuda) pour satisfaire les exigences de la DGA, qui souhaite avoir une maîtrise européenne totale sur cette technologie.

 

Du coup, EADS est contraint de mettre sur la touche son partenaire israélien IAI, qui devait lui fournir la plate-forme Eagle 2 pour EuroMale. La DGA, qui a toujours soutenu un programme en coopération, maintient la confiance à EADS en dépit des proposition de Thales. En juin, un accord semble se dessiner "à condition d'un coût acceptable". EADS, qui a déjà perdu plus de 120 millions d'euros sur ce projet, persévère. Un drone MALE est désormais attendu en 2013-2014.

 

Dassault Aviation quitte le projet

 

Il faudra attendre un an de plus pour que le projet aboutisse dans la douleur. A l'automne 2006, EADS remet tant bien que mal un projet de drone européen de surveillance, et non plus d'observation. Un compromis entre les besoins opérationnels français (observation) et allemand (reconnaissance) pour faire monter Berlin dans le programme. Soutenu par Michèle Alliot-Marie, EADS négocie alors avec trois pays européens - Allemagne, France et Espagne - le lancement d'un programme nouvellement baptisé Advanced UAV. Exit EuroMale.

 

Ce nouveau projet réduit à la portion congrue la charge de Dassault Aviation. Furieux, le patron de l'avionneur, Charles Edelstenne, refuse de poursuivre avec EADS. L'alliance, qui préfigurait "l'avenir de l'industrie européenne des avions militaires, de combat et de reconnaissance" est bel et bien cassée.

 

Au début de l'année 2007, la guerre des drones s'intensifie. Thales et Dassault Aviation, qui a dû mal à digérer ses démêlés avec EADS, proposent à la DGA au printemps deux projets de drone, l'un à court terme pour satisfaire les besoins opérationnels de l'armée française, et l'autre à long terme, qui serait le concurrent de l'Advanced UAV. En vain. La DGA maintient sa confiance à EADS. Et tord le bras à Thales pour qu'il reste dans l'Advanced UAV et surtout qu'il ne fasse pas capoter le programme. La ministre de la défense aurait eu recours à la pression sur d'autres programmes en cours de discussions entre la DGA et Thales, explique-t-on alors dans les milieux de la défense. Ce qui ravit EADS, où on explique que Thales a été "remis à son rang d'équipementier, son rôle normal dans les systèmes".

 

Dassault Aviation lance un projet de drone MALE concurrent

 

A la veille du salon aéronautique du Bourget, en juin 2007, Charles Edelstenne ne décolère pas sur le dossier drone Male. "Le budget français, déjà contraint, va servir à dupliquer hors de France des compétences qui existent déjà en France, explique-t-il alors lors d'une conférence de presse. Je le déplore et les leçons des programmes en coopération ne sont pas apprises". Et le PDG de Dassault Aviation annonce avoir conclu une coopération sur un drone MALE avec Thales qui, lui, reste plutôt discret sur ce projet.

 

Et pour cause... On apprendra plus tard que Dassault Aviation et Thales ont remis en novembre une proposition non sollicitée engageante pour fournir à la France un système de drones de surveillance, élaboré à partir d'une plate-forme israélienne (Heron TP fabriqué par IAI), qui pourrait être livré dès 2012, voire 2013. L'espagnol Indra rejoindra le programme, qui sera dévoilé avec beaucoup de jubilation à la presse par Charles Edelstenne en juin 2008.

 

EADS, qui a le soutien de la DGA depuis quatre ans, a quant à lui enfin son projet et ses contributeurs, Allemagne, Espagne et France. Le groupe européen propose de reprendre dans son projet de drone MALE les technologies développées par le biais du démonstrateur allemand Barracuda. Le projet d'EADS prévoit de lancer dans un premier temps un drone de surveillance, puis de reconnaissance pour le besoin de l'armée allemande. La signature était attendue au début du salon du Bourget. Mais c'était sans compter sur les lenteurs administratives du ministère de la Défense allemand.

 

Le 22 juin 2007, la DGA publie un communiqué sur une coopération entre la France, l'Allemagne et l'Espagne. Les trois pays "s'accordent sur un arrangement technique pour une phase de réduction de risques d'un Advanced-UAV". Ce qui sera confirmé quelques mois plus trad en décembre avec la notification à EADS par la France, l'Allemagne et l'Espagne d'un contrat d'études de réduction de risques pour l'Advanced UAV, un programme qui pèse 2,8 milliards d'euros, dont environ 1,3 milliard pour le développement partagé à parts égales. Les trois pays ont exprimé un besoin de quinze systèmes (six respectivement pour la France et l'Allemagne, trois pour l'Espagne). Ce drone est désormais attendu à l'horizon 2015 pour équiper les trois armées.

 

Nouveau président de la République, nouvelle donne

 

Avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007, le projet drone MALE va entrer dans une période de calme plat... qui annoncera de nouvelles de turbulences. Le lancement d'un grand programme de drone européen est désormais suspendu en France aux conclusions du Livre blanc sur la défense, qui ne sera finalement dévoilé qu'en juin 2008. En clair, le besoin opérationnel de ce système devra être démontré par le Livre blanc, puis entériné par le ministère de la Défense. Et ce même si les trois pays partenaires du programme Advanced UAV (Allemagne, Espagne et France) viennent de notifier fin 2007 à EADS en tant que maître d'oeuvre un contrat de réduction de risques d'une durée de quinze mois d'un montant de 60 millions d'euros (20 millions par pays). Pour autant, le programme drone tombe un peu dans l'oubli des décideurs politiques. Plus personne ne semble pressé.

 

EADS se rappelle toutefois au bon souvenir du ministère de la Défense lors du salon du Bourget 2009. Le président exécutif du groupe européen, Louis Gallois, un rien requinqué après avoir enfin livré en juin 2008 le drone Male SIDM (intérimaire), rappelle à la France qu'elle "a besoin d'un drone". "Même s'il y a le SIDM (Harfang) qui fonctionne déjà en Afghanistan, il faut d'ores et déjà préparer la génération suivante. Le programme Advanced UAV répond aux besoins européens. Nous souhaitons une décision aussi vite que possible. C'est une coopération européenne qui peut, au-delà de l'Espagne, la France et l'Allemagne, inclure la Turquie". Et d'estimer que l'Advanced UAV devrait être disponible en 2015-2016.

 

Drone de malheur pour EADS

 

Fin 2009, les premières rumeurs sur un lâchage d'EADS commencent à circuler. Le groupe européen est au bord de perdre un contrat estimé à 2,9 milliards d'euros portant sur le développement d'un programme de drone de théâtre Male, rebaptisé Talarion (ex-Advanced UAV) et l'achat des systèmes. « Plus personne n'a envie de le faire », affirme-t-on alors à La Tribune. Pourquoi ? Hors de prix, trop risqué, assurent des sources concordantes. D'autant que la loi de programmation militaire (LPM) n'a prévu sur 2009-2014 que 139 millions d'euros pour le segment Male. Peu, trop peu pour lancer ce programme.

 

Plus tard, le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, expliquera que "l'opération a été arrêtée parce qu'elle conduisait à un objet trop volumineux qui ne correspondait pas aux besoins de l'armée française. La première partie du travail sur Talarion portait sur la création d'un porteur. Or cette opération, qui aurait été intégralement réalisée en Allemagne, nous aurait conduits jusqu'en 2017. Se posait aussi la question de la participation de notre industrie à la réalisation des capteurs. Nous n'avons donc pas poursuivi cette opération. Cela n'a d'ailleurs laissé aucune séquelle dans les relations entre l'Allemagne et la France".

 

EADS est encore dans le flou début 2010 même si le groupe pressent certaines menaces. Si l'Allemagne, la France et l'Espagne ne passent pas de commandes fermes pour cet avion sans pilote d'ici à l'été, "nous devrons geler ce programme", déclare en janvier 2010 au Financial Times Deutschland, le responsable de la branche défense d'EADS, Stefan Zoller, qui entretient de très mauvais rapport avec la France, notamment la DGA, ainsi qu'avec Dassault Aviation.

 

Le patron d'EADS Défense a sa part de responsabilité dans le fiasco du Talarion. "Il n'a jamais voulu écouter le client français", explique-t-on à "La Tribune". C'est d'ailleurs, à cette époque qu'une option américaine (Predator Reaper) est pour la première fois envisagée par Paris. En juin 2010, le ministre de la Défense, Hervé Morin, confirme à "La Tribune" que la France regarde bien le programme Predator.  "J'ai appelé Robert Gates pour lui demander d'accueillir Laurent Collet-Billon chez General Atomics afin que ce groupe puisse répondre aux questions que nous nous posons. Nous avons déjà acheté aux Américains des matériels stratégiques comme les avions Awacs ou les Hawkeye. Il faut arriver à concilier les besoins opérationnels, les moyens budgétaires fixés par la LPM et la volonté de soutenir l'industrie française. Encore une fois, il s'agit d'explorer toutes les options possibles et d'en écarter aucune".

 

Nicolas Sarkozy siffle la fin de la partie

 

Le changement de cap de Paris est dicté par la crise financière qui fait des ravages et  impacte  les budgets, dont celui de la défense. Surtout, cette décision brise les derniers espoirs d'EADS de lancer le Talarion. La DGA, furieuse de sa coopération avec EADS, en rajoute au coeur de l'été une louche sur les déboires du programme Talarion : "la problématique du drone MALE est simple, la première proposition française est à 1,5 milliard d'euros alors que le drone Predator américain coûterait autour de 700 millions d'euros. Il me semble qu'il y a une contradiction pour un industriel (EADS, Ndlr) à demander à l'État de l'aider à exporter ses matériels et, dans le même temps, de lui proposer d'acheter un produit qui coûte 800 millions d'euros de plus qu'un produit étranger concurrent".

 

Quatre solutions alternatives sont alors envisagées : l'achat de drones américains Predator, une offre commune de Dassault Aviation et Thales, ou de Dassault avec IAI sur la base des Harfang, ainsi qu'une éventuelle coopération entre Dassault Aviation et les Britanniques avec le Telemos. En novembre 2010, la France et le Royaume-Uni annoncent un appel d'offre de drones en 2011 pour une livraison entre 2015 et 2020, suivi d'un projet de recherche commun à partir de 2012 pour créer un drone nouvelle génération après 2030.

 

Au début de l'année 2011, la messe est dite pour EADS, qui continuera pourtant à se battre pour imposer sa solution. A raison car entre Londres et Paris, les relations sont tout aussi compliqués qu'entre Berlin et Paris sur les drones. Au Bourget 2011, les Britanniques ont d'ailleurs salement cassé l'ambiance en demandant pratiquement la veille de l'inauguration du salon à Nicolas Sarkozy de ne pas mentionner la concrétisation de leur alliance. Ce qui a enlevé à ce dernier le plaisir d'annoncer une avancée notoire de l'axe franco-britannique dans un domaine de la défense, le point fort de son discours. Pourtant, une dizaine de jours avant le Bourget, le ministre de la Défense britannique, Liam Fox, avait donné son accord à son homologue français Gérard Longuet. Mais Liam Fox n'avait pas le feu vert du Chancelier de l'Échiquier, qui ne dispose pas des budgets pour lancer le programme de drone Telemos (surveillance et reconnaissance) . Londres ne voulait pas d'une crise ministérielle ouverte.

 

Ce n'est en juillet 2011 que la France choisit officiellement l'industriel qui fabriquera le drone MALE intérimaire. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, décide lors du Comité ministériel d'investissement (CMI) l'entrée en négociations avec Dassault Aviation. L'avionneur devra fournir aux armées françaises en 2014 un système de drones, baptisé Voltigeur, selon le communiqué du ministère de la Défense. Un choix qui devrait permettre à l'avionneur "de commencer à structurer une filière industrielle en préparation du futur système de drone Male franco-britannique". Dans la foulée, Israël Aerospace Industries (IAI) vend à la France la plate-forme Héron TP, qui sera francisée par Dassault Aviation, pour environ 500 millions de dollars, selon des responsables d'IAI. Une décision beaucoup trop tardive : le programme ne sera pas sécurisé au moment de la prochaine élection présidentielle.

 

Le nouveau ministre Jean-Yves Le Drian rebat à nouveau les cartes

 

En février 2012, Cassidian est tout prêt de jeter l'éponge et annonce son intention de mettre fin au programme Talarion, après avoir échoué dans l'obtention d'un soutien financier des acheteurs potentiels. Mais nouveau coup de théâtre. Le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, décide lors de sa première conférence de presse une "remise à plat" du dossier sur les drones. Il doit "avant le 14 juillet" confirmer ou changer d'orientation la politique en la matière. Un énième stop and go.

 

Mais en juillet, point de décision. De nouvelles rumeurs remettent en piste l'idée de l'achat du drone américain Predator Reaper. Jean-Yves Le Drian, semble effectivement s'acheminer vers un achat américain, ce qui serait dans son esprit une solution intérimaire. "Il n'y a pas actuellement d'offre nationale ou européenne disponible sur le marché en matière de drones. Il faut faire des choix et préparer des alternatives, avec des perspectives européennes", a-t-il expliqué lors de l'été 2012 aux députés de la commission de la défense. Jean-Yves Le Drian prépare déjà les esprits à un achat sur étagère de drones américains.

 

Paris et Berlin se rapprochent

 

Pour EADS, cela marque la fin de l'histoire du Talarion. Fin juillet, le groupe européen annonce que le programme, n'ayant trouvé aucun acheteur ferme, est abandonné. Il est même présenté comme European UAS sur le site de la société et lors de salons. EADS, qui a perdu beaucoup d'argent sur ce projet, peut encore espérer faire fructifier les compétences acquises lors du développement du Talarion. Notamment dans le cadre de la coopération franco-allemande initiée en septembre 2012 par Paris et Berlin.

 

Les deux capitales se sont mises d'accord sur un "ensemble commun de besoins opérationnels clés" dans le domaine du drone Male. Les deux nations évalueront la possibilité d'une coopération opérationnelle comme étape intermédiaire. La France et l'Allemagne s'efforceront d'harmoniser les structures et les processus nécessaires afin de permettre aux deux pays de lancer la réalisation de ce projet. De son côté, Paris veillera à ce que ce travail soit pleinement cohérent avec les engagements pris entre la France et le Royaume-Uni sur ce sujet dans le cadre du traité de Lancaster House. Ils ont également pour objectif "d'approfondir les possibilités d'une coopération européenne", selon le communiqué du ministère de la Défense.

 

Dans une interview accordée en septembre à La Tribune, le secrétaire d'Etat à la Défense allemand, Stéphane Beemelmans, explique la portée de cet accord : "nous allons étudier les possibilités de réalisation d'un drone commun sur la base de spécifications militaires communes. L'idée est d'avoir un drone disponible à l'horizon 2020-2023. Deuxième nouveau volet, nous voulons étudier la création d'une unité franco-allemande de drones qui couvrirait la période intermédiaire jusqu'en 2022/2023, et qui mettrait en commun les travaux effectués sur les drones jusqu'ici, et se poursuivrait probablement après l'entrée en service d'un nouveau drone commun".

 

Discussions entre les Etats-Unis et la France

 

Dans le même temps, la France se rapproche des Etats-Unis pour une éventuelle acquisition de Reaper. "Le ministère de la Défense a entamé à cette fin des discussions informelles avec l'industriel américain General Atomics, fabricant du fameux drone, a expliqué en octobre Laurent Collet-Billon aux députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale. Si nous voulons doter nos forces très rapidement de moyens opérationnels, la seule source, ce sont les Etats-Unis, avec tous les inconvénients connus, notamment en matière de maîtrise des logiciels et de certains capteurs".

 

Le Royaume-Uni et l'Italie possèdent déjà des drones de General Atomics. L'Allemagne a déposé en janvier 2012 une demande de FMS - Foreign Military Sale - pour l'acquisition de Reaper. "L'Allemagne et la France ont du reste engagé une réflexion, en cohérence avec nos travaux avec le Royaume-Uni, sur la possibilité d'entreprendre en commun une démarche d'européanisation des équipements et, progressivement, du drone", rappelle à l'automne 2012 Laurent Collet-Billon.

 

Des Reaper dans l'armée de l'air française

 

Quel drone MALE équipera l'armée de l'air française et surtout quand pourra-t-elle les avoir ? Car le temps presse. Un contrat semble proche. L'armée de l'air en a besoin très rapidement pour le Mali en complément des deux vieux-jeunes drones Harfang d'EADS (drones francisés à partir d'une plate-forme israélienne Heron développée par IAI au début des années 90) mise en service seulement en juin 2008. Une plate-forme déjà dépassée en raison des atermoiements du ministère de la Défense, puis du retard du programme qui devait être livré initialement en 2003. "Les drones de surveillance, Harfang et SDTI, sont aujourd'hui frappés d'obsolescence", a reconnu publiquement la semaine dernière le ministère de la Défense.

 

La France est donc aujourd'hui pris au piège de son indécision. Car l'armée de l'air veut disposer avant la fin de l'année de ce type de matériels que les industriels français n'ont évidemment pas aujourd'hui en catalogue. Et pour avoir des Reaper opérationnels avant la fin de l'année, Paris ne pourra compter que sur des matériels... non francisés. Donc sous le contrôle de Washington, qui autorisera ou non certaines missions. "La nécessité d'une acquisition à brève échéance et d'une utilisation opérationnelle immédiates sont confirmées pour la surveillance et l'observation de la bande sahélienne et ne permettent pas le développement d'un nouveau programme", a expliqué le ministère de la Défense. Selon nos informations, la France devrait recevoir avant la fin de l'année deux drones Reaper et une station de contrôle au sol pour les employer au Mali. Le contrat pourrait être signé de façon imminente. Pour le ministère de la défense, cela ne fait aucun doute. Et peu importe si les Etats-Unis auront un oeil sur ce que font les Français. "C'est déjà le cas avec les Awacs (les avions radars français, ndlr), non ?", rappelle une source proche du dossier.

 

En outre, "dans les réflexions, il est apparu nécessaire de franciser la charge utile (les liaisons de données et les capteurs spécifiques)", a précisé l'hôtel de Brienne. Mais ce ne sera que dans un deuxième temps avec l'achat d'un second lot : au total, la France pourrait acheter quatre Predator Reaper. Car il faut en moyenne entre deux et quatre ans pour franciser les Reaper (capteurs, et liaisons satellitaires notamment), selon le degré de francisation. Soit au mieux en 2015 si Paris obtient le feu vert du Congrès américain cette année, voire début 2014.

 

Dassault et EADS prêts à coopérer

 

Aujourd'hui, Dassault Aviation et EADS sont prêts à coopérer, explique-t-on à La Tribune. Le départ de Stefan Zoller du groupe européen a semble-t-il pacifié quelque peu leurs relations houleuses. "Si une demande existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. Bae Systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun", a récemment assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, soulignant que les industriels discutaient déjà entre eux. Il a souligné que, sur ce point, aucun besoin n'a pour l'heure été défini. "Je n'ai pas vu de besoins communs exprimés vers nous (industriels) qui couvrent les besoins allemands, français et britanniques. Cette demande n'existe pas", a-t-il commenté. Le patron de Cassidian, Bernhard Gerwert, a assuré mi-mai de son côté que "nous avons besoin d'un programme de drones armés, pour que l'Europe s'affranchisse des Américains et des Israéliens. Si nous ne le lançons pas, c'est mort pour nous".

 

Pour l'heure, les deux industriels, Dassault Aviation et EADS, lorgnent la francisation des drones que va acheter la France. Le patron d'EADS, Tom Enders, a confirmé en mars dernier son intérêt pour les opérations de francisation du drone américain Reaper si la France validait cette option. Nous avons fait savoir au gouvernement français que nous étions intéressés par la francisation de ce drone, a-t-il expliqué aux sénateurs. Le groupe européen a déjà francisé les drones Harfang (plate-forme israélienne Eagle One). C'est le cas également d'Eric Trappier a indiqué supposer "une certaine francisation" des drones qui seront achetés, "c'est-à-dire avec une capacité d'être opérés de France et en France pour les problèmes de fréquences" aériennes. Il a rappelé que Dassault Aviation avait déjà travaillé avec les Israéliens sur le drone Heron TP et était capable de le franciser. "Cette offre avait été discutée à une certaine époque et est toujours valide", a-t-il fait valoir.

 

Jean-Yves Le Drian à la manoeuvre

 

Jean-Yves Le Drian est prêt à emprunter cette voix... mais dans un second temps. Il y a une dizaine de jours au "Grand rendez-vous Europe1-Itélé-Le Parisien, il a justifié l'achat par la France de deux drones aux Etats-Unis en expliquant que la France avait "raté le rendez-vous des drones" et confirmé des discussions également avec Israël pour l'achat d'autres appareils. La France doit notamment acheter deux drones de surveillance Reaper aux USA pour une livraison avant la fin 2013 afin de soutenir ses opérations au Mali. "La France a regardé chez les deux pays proposant des solutions MALE sur le marché, les Etats-Unis, avec le drone Reaper, et Israël avec le Heron-TP. La discussion est plus avancée du côté américain, dans la mesure où le drone Reaper semble répondre plus immédiatement aux principaux besoins français", a confirmé le minsitère de la Défense.

 

Interrogé sur le nombre de drones que la France comptait acquérir, le ministre n'a pas souhaité répondre. "Il nous en faut quelques uns mais je ne vais pas livrer ici les discussions que nous avons avec les uns et les autres. Dans le livre blanc de la Défense, on en annonce douze", a-t-il rappelé en précisant qu'il s'agissait de drones d'observation mais pas armés. Le Livre blanc fixe une cible à 30 drones tactiques et 12 drones MALE. "Seulement, il n'y en a pas" de disponible tout de suite, a-t-il regretté. "Alors qu'est-ce-qu'on fait ? On attend que peut-être un jour certains industriels décideront d'agir d'ensemble pour le produire ? Mais ça sera quand ? Dans dix ans. Mais il y a une urgence et j'assume cette responsabilité", a lancé le ministre de la Défense tout en précisant qu'il s'agit pour la France d'une solution provisoire.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 08:58
Le Caiman et le Tigre en vol à Valence – photo GAMSTAT P.Gillis

Le Caiman et le Tigre en vol à Valence – photo GAMSTAT P.Gillis

29/05/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a signé ce mercredi un contrat portant sur l'acquisition de 34 hélicoptères de transport NH90. Une commande pour Eurocopter qui approche 1 milliard d'euros.

 

C'est une excellente nouvelle pour Eurocopter et l'armée de Terre. Selon plusieurs sources concordantes, le ministère de la Défense a signé le contrat très attendu par la filiale d'EADS portant sur l'achat de 34 hélicoptères de transport NH90, qui était en suspens depuis plusieurs semaines. Pourtant, le patron d'EADS Tom Enders se montrait en mars préoccupé sur l'avenir de cette commande. La DGA (direction générale de l'armement) avait même obtenu auprès du constructeur un délai de deux mois pour attendre les conclusions du Livre blanc sur la défense avant de conclure, ou pas, cette commande d'hélicoptères, prévue avant le 31 mars. Un délai négocié avec Eurocopter qui avait permis au ministère de la Défense d'éviter de payer une lourde pénalité immédiate de 35 millions d'euros. l

 

Pourquoi une telle commande dans un contexte financier contraint ? D'abord, ce n'est qu'une commande, faut-il rappeler que l'Etat paie la plus grande partie de sa facture à la livraison des appareils. Ensuite, explique-t-on à "La Tribune", ne pas signer ce contrat qui porte sur des hélicoptères absolument nécessaires à l'armée de Terre aurait coûté nettement plus cher à l'Etat si ce dernier avait dû en négocier un nouveau. Enfin, "le calendrier de la mise en service du NH90 Caïman a permis de réaliser des économies très importantes sur les hélicoptères Puma et Cougar", avait expliqué en juillet 2012 aux députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux.

 

Une commande qui était déjà attendue en 2010

 

En janvier 2009, le ministère de la défense avait annoncé une commande de 22 NH90 (600 millions d'euros) destinés à l'armée de terre, qui s'ajoutait aux douze déjà dans le carnet depuis la fin 2007 des trois constructeurs participant à ce programme européen. Fin 2007, l'Hôtel de Brienne avait d'ailleurs indiqué prévoir l'achat de 68 NH90 en version terrestre pour un total de 1,8 milliard d'euros. Les 34 appareils de deuxième tranche devaient être commandés en 2010, selon les projections du ministère. Outre les deux premières tranches (34+34), la France avait prévu de commander au total 133 NH90 pour ses forces armées. Le Livre blanc sur la défense prévoit 115 hélicoptères de manoeuvre.

 

Le NH90 a été développé et est fabriqué par NH Industries, une coentreprise regroupant Eurocopter (62,5 % du programme), le constructeur italien AgustaWestland (32 %) et le néerlandais Stork Fokker (5,5 %). Ce hélicoptère fait vivre de façon directe et indirecte 5.000 personnes.

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