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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:55
Journée internationale de l'équipement pétrolier militaire français

02/05/2013 SEA

 

Le Service des essences des armées et le GILEP (groupement interprofessionnel de logistique et d’équipements pétroliers) ont conjointement organisé le 18 avril 2013 une journée internationale de présentations et de démonstrations des équipements pétroliers militaires français.

Journée internationale de l'équipement pétrolier militaire français

Cette journée, à destination des attachés de défense militaire, du personnel du ministère de la Défense et des industriels pétroliers, s’est déroulée au centre de soutien logistique (CSL) du SEA, à Montereau (77).

Journée internationale de l'équipement pétrolier militaire français

Après la présentation en salle des deux organismes, les invités ont pu assisté à une démonstration dynamique des véhicules et matériels du SEA. Les industriels les ont ensuite accueilli sur leur stand, leur présentant ainsi le savoir-faire français.

Journée internationale de l'équipement pétrolier militaire français

C’était une première ! Cette journée a été un vrai succès et marque ainsi le début d’une série de rencontres internationales entre le secteur public et privé.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:55
Les industriels de la défense ont-ils limité la casse ?

 

29/04/2013 latribune.fr

 

Même si le Livre blanc prévoit moins de commandes, l'industrie de l'armement a estimé lundi avoir échappé au pire - la suppression de grands programmes d'armement - à la lecture du Livre blanc de la Défense, mais on attend la transcription dans les budgets.

 

La mobilisation des dirigeants des grands groupes de défense pendant l'élaboration du Livre blanc pour éviter des coupes budgétaires excessives a-t-elle payé ? Brandissant la menace d'un risque pour la souveraineté nationale, nos capacités d'exportation et  bien sûr pour l'emploi, les industriels de la défense semblent avoir limité la casse. Certes, ils seront frappés par la réduction des commandes de l'Etat au cours des prochaines années ou par l'étalement de celles-ci sur une période plus longue que ce qui était prévu. Mais le Livre blanc 2013 ne prévoit l'abandon d'aucun des grands programmes d'équipement des forces armées.

 

« Ils ont évité le pire. C'est un Livre blanc qui préserve l'essentiel. Ca ne casse pas l'outil industriel, qui va conserver sa capacité de recherche et développement », a estimé Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, cité par l'AFP. « Si le budget annuel consacré aux grands programmes d'armement se maintient comme prévu à 5,9 milliards d'euros, l'impact pour les industriels sera relativement limité", a estimé de son côté Christian Mons, président du Conseil des industries de défense françaises (Cidef).

 

Moins de Rafale, de frégates

 

Néanmoins, la réduction des effectifs et des moyens des armées vont impacter les industriels. Ainsi, la défense française ne comptera plus de 225 avions de chasse d'ici à 2025, alors que l'objectif retenu jusqu'à présent était de 300 appareils. Résultat, il y aura moins de Rafale de Dassault Aviation que prévu. La marine, la moins touchée, devra se contenter de 15 frégates de premier rang, au lieu de 18. DCNS aura donc moins de commandes lui aussi. Nexter, le fabricant des chars Leclerc, devra sans surprise s'adapter à une baisse du nombre de ces chars lourds (250 à 200).

 

Mais, le programme Scorpion de modernisation du parc de blindés de l'armée de terre est maintenu, alors qu'il avait disparu de certaines moutures du Livre blanc. Le missilier européen MBDA (EADS, Finmeccanica, BAE Systems) peut se réjouir lui aussi du maintien de tous les programmes de missiles, y compris le missile anti-navire léger (ANL), symbole d'une nouvelle coopération industrielle franco-britannique. Londres, comme l'industriel, craignaient de voir la France y renoncer.

Pour autant, les industriels attendent la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, à l'automne pour savoir si l'ont vraiment échappé belle. « Je suis un peu rasséréné. Je ne serai vraiment rassuré que quand j'aurai vu la LPM », a déclaré Christian Mons. « N'oubliez pas que la dernière LPM n'a pas été respectée ».

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:55
LBDSN : Message de l’amiral Édouard Guillaud, chef d’Etat-Major des Armées.

01/05/2013 Sources : EMA

 

A l’occasion de la publication du Livre Blanc de la défense et de Sécurité Nationale, le chef d’état-major des Armées a adressé un message aux Armées.

 

Le 29 avril 2013, la Commission du Livre blanc a remis le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale au Président de la République. A partir d’une analyse de l’environnement géostratégique, des risques et des menaces pour notre défense et notre sécurité, ce document déterminant pour notre outil de défense définit l’ambition nationale et les moyens qu’y consacre notre pays. Le ministre de la défense en a présenté les principales lignes de force à l’ensemble des hauts responsables du ministère. Elles feront l’objet d’une communication spécifique au sein des armées.

 

Les armées, les directions et les services interarmées ont pris toute leur part dans cette actualisation de notre stratégie de défense et de sécurité, aux côtés des autres organismes du ministère. La loi de programmation militaire qui sera votée dans quelques mois traduira pour les armées les décisions portées par ce Livre blanc. L’enjeu est de bâtir un modèle d’armée capable de relever les défis opérationnels à venir. Nous restons pleinement mobilisés.

 

Dans le prolongement du message du ministre de la défense, je voudrais dès aujourd’hui vous communiquer mes objectifs. Ils sont au nombre de trois.

 

Mon premier objectif est de garantir la cohérence de ce modèle d’armée au regard des contrats opérationnels qui nous sont fixés. Ces contrats sont réalistes. Ils tiennent compte de l’évolution des risques et des menaces, des formes de la conflictualité ainsi que de la posture de nos alliés et partenaires stratégiques. Ils permettent une action adaptée à cet environnement, dans tous les milieux, y compris l’espace cybernétique, dans un cadre budgétaire particulièrement contraint. Nous devrons nous adapter à ces nouveaux contrats.

 

Mon deuxième objectif est de poursuivre la transformation de notre outil, sans rupture. Tous les domaines de l’emploi, de la préparation et du soutien de nos forces seront concernés : recrutement et formation, acquisition et maintien en condition du matériel, activité opérationnelle. Nous devrons faire bien, mais avec moins. Nous définirons et mettrons en œuvre des concepts innovants, dans un cadre résolument interarmées. Nous développerons plus encore nos coopérations multinationales, avec nos amis européens, nos alliés et nos partenaires stratégiques. C’est ainsi et seulement ainsi que nous maintiendrons notre outil militaire au meilleur niveau, un outil qui compte parmi les premiers à l’échelle de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique. Cela demandera un fort investissement individuel et collectif.

 

Mon troisième objectif, c’est vous : votre détermination, votre solidarité, votre courage. Vous êtes la principale richesse des armées ; leurs succès sont les vôtres. Notre effort portera principalement sur le maintien d’une activité opérationnelle adaptée aux missions qui nous seront confiées : c’est le gage de l’efficacité et de la cohésion. Dans un contexte déjà marqué par une forte déflation des effectifs, qui va se poursuivre, je serai particulièrement vigilant au moral et à la condition militaire. Le dialogue de commandement, la concertation en sont les piliers.

 

Les moyens que le Livre blanc consacre à la défense et la sécurité nationale sont comptés mais réalistes compte tenu de la situation dans laquelle se trouve la France. Je sais que les travaux à conduire seront difficiles. Je sais qu’ils susciteront d’inévitables questions. Je veillerai à vous apporter les réponses légitimement attendues.

 

Personnel militaire et civil des armées, vous avez toujours démontré un engagement exceptionnel au service de notre pays. Vous avez toute la confiance du Président de la République, chef des armées, et du Ministre de la défense. Vous avez toute ma confiance.

 

Je sais, pour vous avoir rencontrés, en France comme sur nos théâtres d’opération, que vous saurez vous adapter aux exigences nouvelles. Nous relèverons les défis à venir ensemble, pour le succès de nos armes, pour les succès de la France. Telle est la vocation de nos armées.

 

Plus d'informations sur le lien.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:55
Tir de missile Mica EM depuis un Rafale Marine

Tir de missile Mica EM depuis un Rafale Marine

29/04/2013 Sources : Air et Cosmos

 

Tiré à 23 000 pieds d’altitude et à une vitesse Mach de 0.9, un missile MICA EM, accélérant à plus de Mach 3 au départ du Rafale, a atteint et détruit la cible « Mirach », manœuvrant quelques dizaines de nautiques au sud.

La photo a pu être réalisée grâce au photographe d’Air et Cosmos embarqué dans un Hunter de CATS Aviation.

La photo a pu être réalisée grâce au photographe d’Air et Cosmos embarqué dans un Hunter de CATS Aviation.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:50
Défense : la Norvège se rapproche d'une commande de F-35

26/04/2013 F.G. – LaTribune.fr

 

Le gouvernement norvégien a demandé vendredi l'accord du Parlement pour passer commande d'une première tranche de F-35, l'avion de combat du constructeur américain Lockheed Martin pourtant plombé par des surcoûts et des retards liés aux difficultés de son développement technique. Singapour étudie aussi une commande.

 

 C’est un pas supplémentaire vers la commande d’une première tranche de F-35 qu’a fait vendredi le gouvernement norvégien en demandant le feu vert du Parlement pour cette commande. Malgré les dérapages du programme et l’envolée de sa facture, le ministère de la Défense a sollicité les élus pour qu'ils lui accordent 12,9 milliards de couronnes (1,69 milliard d'euros) pour acheter non seulement l'achat des six premiers avions de combat du constructeur américain Lockheed Martin (4,5 milliards), mais aussi celui de simulateurs et des dépenses d'équipement, d'intégration d'un système d'armes et d'entraînement (8,4 milliards). La Norvège, qui fait partie des neuf pays partenaires impliqués dans le développement du F-35, veut pouvoir compter sur ces chasseurs en 2017 pour remplacer sa flotte vieillissante des F-16. En 2008, le pays scandinave avait annoncé son intention d'acheter jusqu'à 52 appareils de ce type pour une enveloppe totale tournant autour de 60 milliards de couronnes, son plus important achat hors industrie pétrolière. La Norvège, qui a étalé ses commandes dans le temps, entend prendre livraison de six appareils chaque année entre 2017 et 2024. Face au risque d’envolée de la facture, le gouvernement a prévu une enveloppe de 11 milliards de couronnes.

 

Singapour évalue le F-35

 

Alors qu’il est critiqué pour ses surcoûts et ses retards, le programme F-35 risque de faire les frais des réductions budgétaires dans plusieurs pays, voire aux Etats-Unis, son premier client qui envisage l'achat de plus de 2.400 exemplaires. Pour autant, malgré ses déboires Singapour avait indiqué, mi-mars, être en phase finale de l'évaluation du projet de remplacement de ses avions de combat F-15 et F-16 par des F-35, également appelé Joint Strike Fighter (JSF). « Bien que le F-35 soit toujours en développement, nous sommes intéressés par ce programme, au regard de nos besoins futurs », avait déclaré le ministre de la Défense Ng Eng Hen lors d'un débat sur le budget national. Il « devra être certain que cet avion de combat multi-rôles réponde à nos objectifs sur le long terme, soit sur la bonne voie pour être efficace opérationnellement et, le plus important, soit un programme efficace au niveau des coûts », a-til ajouté le ministre.

 

Vols d'essais suspendus en février

 

Le F35, dont les Etats-Unis sont le maître d'oeuvre, est conçu en coopération avec huit autres pays: le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Canada, le Danemark, la Norvège, l'Australie, la Turquie et l'Italie. Le programme est destiné à remplacer la flotte vieillissante de F-16 et de F-18 dans la deuxième moitié de la décennie.

 

En février, l'armée américaine avait dû suspendre les vols d'essai de ses nouveaux chasseurs en raison de potentiels problèmes de moteur.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

30/04/2013 Sources : EMA

 

Le dimanche 14 avril 2013, la frégate de surveillance Germinal et le ravitailleur britannique Wave Knight ont procédé à un exercice de ravitaillement à la mer (RAM) au large de la Martinique.

 

Le Wave Knight, actuellement en déploiement de longue durée dans les Caraïbes, appartient à la flotte des bâtiments de soutien de la Marine britannique, la Royal fleet auxiliary (RFA). Ce bâtiment de près de 200 mètres de long et de 30 mètres de large est capable d’apporter un important soutien en gazole, vivres, eau douce, carburéacteur et munitions à tous les bâtiments britanniques et alliés déployés en mer.

 

Ce RAM fait partie des actions engagées dans le cadre de la coopération mise en œuvre par les marines présentes dans la zone Caraïbes-Pacifique et intervenant conjointement pour les opérations de secours aux populations lors de catastrophes naturelles, par exemple, ou dans la lutte contre le narcotrafic. Ce type d’exercice permet ainsi d’améliorer leur capacité à mobiliser leurs moyens logistiques dans le cadre d’une action coordonnée. Il permet également d’améliorer la fluidité des manœuvres d’approche et de ravitaillement à la mer des équipages et de renforcer l’interopérabilité entre les marines françaises et britanniques dans ce domaine.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Après un court ravitaillement en gazole et un exercice de séparation d’urgence, le Wave Knight a repris sa route en direction de la Martinique où il a participé à l’exercice Caraïbe 2013. De son côté, le Germinal a repris sa patrouille.

 

Dans le cadre de l’exercice Caraïbe 2013 qui a lieu du 17 au 26 avril en Martinique et en Guadeloupe, le ravitailleur britannique a été engagé aux côtés des forces néerlandaises et des forces armées françaises aux Antilles (FAA) pour participer à la manœuvre des moyens militaires engagée dans un scénario de secours aux populations.

 

Les exercices de ravitaillement à la mer font partie des actions de coopération bilatérale visant à renforcer l’interopérabilité entre les forces françaises et britanniques. Depuis le traité de Lancaster House (2010) et le sommet franco-britannique de 2012, la France et le Royaume-Uni entendent approfondir leur coopération opérationnelle en la portant au plus haut niveau. La mise en œuvre d’une force expéditionnaire conjointe interarmées (Combined Joint Expeditionary Force – CJEF) et d’un état-major de force interarmées rapidement déployables dans le cadre d’une opération multinationale constituent un pilier de cette coopération. La première étape de la montée en puissance du volet maritime du CJEF a été franchie en octobre 2012 avec l’exercice Corsican Lion.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:35
Le général Denis Mercier (CEMAA) a accueilli son homologue australien, l’Air Marshal Geoff Brown à Paris.

Le général Denis Mercier (CEMAA) a accueilli son homologue australien, l’Air Marshal Geoff Brown à Paris.

30/04/2013 Capitaine Karim Djemaï - Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a accueilli son homologue australien, l’Air Marshal Geoff Brown, dans le cadre d’une visite officielle organisée le vendredi 26 avril 2013.

 

Les honneurs militaires lui ont été rendus par une section en armes de la cité de l’air et base aérienne 117 de Paris-Balard, tandis que les hymnes nationaux des deux pays étaient interprétés par une formation de la Musique de l’air. L’Air Marshal Brown s’est ensuite entretenu avec le général Mercier, puis s’est vu présenter le fonctionnement de l’armée de l’air et de ses grands commandements.

Revue des troupes des deux chefs d'état-major.

Revue des troupes des deux chefs d'état-major.

Cette visite s’est poursuivie dans les locaux du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) à Balard. Le général Thierry Caspar Fille-Lambie, commandant le CDAOA, a ainsi expliqué au CEMAA australien l’action quotidienne de l’armée de l’air dans le maintien de la posture permanente de sûreté (PPS), ainsi que son engagement extérieur dans l’opération Serval au Mali depuis le mois de janvier 2013.

 

L’Air Marshal Brown a terminé sa visite par un passage au commandement interarmées de l’espace (CIE). Commandé par le général Yves Arnaud, le CIE élabore et met en œuvre la contribution des forces à la politique spatiale de la France. Il identifie les besoins des armées, commande les capacités spatiales militaires françaises en service et les coordonne. Il participe également à l’élaboration de la formule des coopérations européennes, internationales et multinationales, et conseille les autorités.

L’Air Marshal Geoff Brown en visite officielle organisée le vendredi 26 avril 2013 à Paris.

L’Air Marshal Geoff Brown en visite officielle organisée le vendredi 26 avril 2013 à Paris.

Retour sur un échange dans le domaine du ravitaillement en vol

 

Parmi les liens étroits entretenus entre les armées de l’air française et australienne figure le domaine du ravitaillement en vol. Trois officiers français œuvrant sur le programme MRTT français se sont ainsi rendus, du 11 au 22 mars 2013, au sein de la Transition Team sur la base aérienne d’Amberley (Est de l’Australie). La Transition Team est l’unité ayant réceptionné le KC-30A, version australienne du MRTT (Multi-Role Tanker Transport), dont la mise en service opérationnelle a été prononcée le 26 février 2013. À terme, le MRTT doit également équiper les forces aériennes françaises, en remplacement des C-135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne » et des Airbus de l’escadron de transport 3/60 « Estérel ». Sur place, les aviateurs français ont pu visiter les installations techniques australiennes et prendre place à bord d’un MRTT au cours de missions d’entraînement au ravitaillement en vol d’avions de chasse F-18 Super Hornet. Cette visite a été riche d’enseignements et le partage d’informations entre officiers français et australiens s’est avéré très fructueux pour les deux armées de l’air.

 

 

Trois officiers français œuvrant sur le programme MRTT français se sont rendus en mars dernier sur la base aérienne d’Amberley en Australie.

Trois officiers français œuvrant sur le programme MRTT français se sont rendus en mars dernier sur la base aérienne d’Amberley en Australie.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:30
Syrie: au moins quinze soldats tués dans le raid israélien

06 mai 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Au moins 15 soldats syriens ont été tués et le sort de dizaines d'autres est inconnu après le raid israélien mené dans la nuit de samedi à dimanche contre trois positions militaires au nord de Damas, a rapporté une ONG.

 

Au moins 15 soldats ont été tués et le sort de dizaines d'autres est inconnu à la suite du raid israélien. Ces trois sites comptent 150 hommes mais on ignore si tous s'y trouvaient lors du raid, a expliqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les autorités syriennes n'ont pas donné jusqu'à présent de bilan officiel, mais les Affaires Étrangères dans une lettre dimanche à l'ONU avaient affirmé que cette agression avait causé des morts et des blessés et des destructions graves dans ces positions et dans des régions civiles proches.

 

Le ministère avait précisé que vers 01H40 (samedi 22H40 GMT), des avions militaires israéliens qui se trouvaient au-dessus des territoires occupés et du Liban-Sud ont mené une agression aérienne en tirant des missiles contre trois positions des forces armées de la République arabe syrienne au nord-est de Jamraya, à Mayssaloun et à l'aéroport de plaisance d'al-Dimas.

 

Par ailleurs, selon l'OSDH, l'aviation syrienne a mené des raids à Damas sur les quartiers de Qaboun (nord-est) et de Jobar (est), ainsi que sur la ville rebelle de Qousseir, dans le centre du pays, encerclée par l'armée et le mouvement chiite libanais Hezbollah.

 

Des combats avaient lieu autour de l'aéroport militaire d'Abou Dhrour, dans la province septentrionale d'Idleb, alors que les combats continuaient dans l'aéroport militaire de Mennegh, à une quarantaine de kilomètres au nord d'Alep. Les rebelles syriens se sont emparés d'une grande partie de cet aéroport mais l'aviation les bombardait.

 

L'armée a pris plusieurs villages dans le sud de la province d'Alep (nord), et huit militaires, dont deux officiers, ont été tués lorsque les rebelles ont abattu un hélicoptère dans la province orientale de Deir Ezzor.

 

Dimanche, 137 personnes --49 civils, 47 rebelles et 41 soldats dont 15 lors de l'attaque israélienne-- ont été tuées, selon l'OSDH.

 

Face à ces violences ininterrompues, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé les parties en conflit à épargner les civils et à permettre l'évacuation sans délai des blessés et la remise des corps des personnes tuées, contrairement à ce qui se passe aujourd'hui.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:25
LAAD 2013 - by SITTA

29/04/2013 by SITTA

Le salon LAAD s'est déroulé à Rio de Janeiro (Brésil) du 9 au 12 avril 2013. Annoncé comme étant le plus important du continent sud américain, lesindustriels de l’armement lui ont à nouveau porté un l’intérêt majeur. Lesobjectifs proches que sont la coupe du monde de football et les jeux olympiquesont stimulés la présentation de matériels dans les domaines de la sécurité. Anoter la volonté affichée de l’industrie brésilienne à produire des matérielsen coopération.

Guarani (Brésil)

Guarani (Brésil)

GUARANI (Iveco – Italie)

La firme Italienne Iveco a remporté le contrat du futur véhicule de combat d’infanterie pour l’armée brésilienne. La version présentée était équipée d’un tourelleau télé-opérée stabilisé sur deux axes REMAX armé d’une mitrailleuse de type M2-HB (MAG-58 possible) et de quatre lance-pots fumigènes. Le bloc optronique comporte une voie « jour » CCD et une voie nuit thermique. Avec un débattement en site de + 60° à – 20°, ce tourelleau peut aussi prendre en compte des cibles aériennes lentes. Il est le fruit d’une coopération entre la firme brésilienne Ares et la firme israélienne Elbit.

Guarani (Brésil)

Guarani (Brésil)

Le GUARANI 6x6 permet le transport de 11 personnels. Il mesure 6,91 mètres de long pour 2,7 mètres de large et 2,34 mètres de hauteur (sans tourelle). Grâce à son moteur de 208 chevaux, il peut atteindre une vitesse de 90 km/h sur route et son autonomie est de 600 kilomètres. L’engin est doté d’un système de gonflage centralisé des pneus.

Le véhicule dispose de modules optiques avant et arrière permettant, pour le pilote et l’équipage embarqué, d’observer de jour comme de nuit en restant sous la protection du blindage.

Le Guarani est également équipé d’un système d’alerte laser (en cas d’illumination par un système antichar par exemple).

Plusieurs versions peuvent être produites, à la demande du client, dont une version « véhicule de combat d’infanterie » avec un canon de 30 mm BUSHMASTER et une mitrailleuse coaxiale de 7,62 x 51 mm. Le Brésil a également acquit cette version.

Imbel IA 2 308 (Brésil)

Imbel IA 2 308 (Brésil)

IMBEL IA 2 308 (Imbel – Brésil)

Pour remplacer ses modèles IMBEL M-97 et IMBELM-964, la firme brésilienne a développé la version IMBEL IA-2 en calibres 5,56 x 45 mm et 7,62 x 51 mm. L’arme fonctionne par emprunt des gaz à action directe.

La seconde version est destinée principalement à l’armée brésilienne. L’arme mesure 920 mm de long et 670 mm lorsque sa crosse en matière synthétique est repliée. Son canon forgé à froid mesure 390 mm. Il est pourvu d’un nouveau frein de bouche permettant un meilleur contrôle en tir automatique.

L’arme fonctionne en mode semi-automatique ou automatique. Le chargeur contient 20 cartouches.

Imbel IA 2 308 (Brésil)

Imbel IA 2 308 (Brésil)

Les organes de commandes sont identiques à ceux de L’IMBEL M-97 ce qui en facilite l’emploi.

Le dessus de la boite de culasse est pourvu d’un rail Picatinny pour le montage d’une lunette de visée diurne ou nocturne. Le fut en matière synthétique possède plusieurs rails Picatinny sur l’ensemble de ces faces. Ces rails permettent le montage d’accessoires (Cf poignée antérieure de préhension avec bipied intégré sur la photo).

L’emploi de matières synthétiques et d’alliage réduit de façon certaine le poids de l’arme à 3,38 Kg.

AGRALE VTNE (Brésil)

AGRALE VTNE (Brésil)

AGRALE( Marua - Brésil)

Le véhicule 4x4 AGRALE produit par Marua est avant tout destiné aux forces armées. Cet engin a été décliné en de nombreuses variantes liées aux diverses missions tactiques et logistiques.

La première version présente lors du salon, L’AGRALE VTNE, est prévue pour le transport.

La cabine tôlée accueille deux personnels alors que le compartiment arrière bâché permet le transport de fret.

Avec un moteur 4 cylindres de 140 chevaux, il peut atteindre 125 km/h sur route avec une autonomie de 700 kilomètres. Sa capacité d’emport est de 750 kg. Certaines versions sont équipées d’un schnorkel permettant le passage d’un gué de près de 60 cm. La masse du véhicule est de 4 tonnes.

AGRALE VTL REC (Brésil)

AGRALE VTL REC (Brésil)

La version AGRALE VTL REC est destinée aux unités de reconnaissance. Sa structure supérieure tubulaire allège l’engin d’environ 500 kg et permet le montage d’armes collectives sur circulaire ou affut orientable. Des lance-pots fumigènes sont placés devant la calandre de l’engin.

Malgré un moteur moins puissant (103 ch), sa vitesse maximale est de 122 km/h et son autonomie de 800 kilomètres. Sa capacité d’emport est de 750 kilogrammes.

Gladiador (Brésil)

Gladiador (Brésil)

GLADIADOR (Grupo Inbra Filtro - Brésil)

La firme brésilienne propose un véhicule blindé 4x 4 en version militaire ainsi que pour les forces de maintien de l’ordre. Cet engin est développé et produit au Brésil

Le GLADIADOR est une plateforme polyvalente qui peut être déclinée en fonction des besoins des forces armées : transport de troupes (6 hommes + équipage) ou plate-forme pour arme collective (lance-grenades automatique, mitrailleuse lourde, lance-missiles antiaérien, système de surveillance du champ de bataille, ...). Des variantes commandement, transmissions et guerre électronique sont aussi disponibles.

D’une longueur de 4,49 mètres pour une largeur de 2,25 mètres et une hauteur de 1,7 mètre, sa masse à vide est de 6,5 tonnes. Le GLADIADOR dispose d’un moteur de 185 chevaux, d’une centralisation du gonflage des pneus et de pneumatiques de type « runflat ».

Le véhicule dispose de plusieurs niveaux de protection balistique et le plancher atteint le niveau de protection de niveau I au STANAG 4569.

PAF P (Colombie)

PAF P (Colombie)

PAF-P (Cotecmar – Colombie)

La firme colombienne Cotecmar est spécialisée dans la production de bâtiments de surface protégés chargés d’assurer la surveillance de fleuves. Ce type d’embarcation est apparu lors du conflit au Vietnam durant lequel l’US Navy a déployé une large gamme de petits bâtiments de ce type.

Parmi ces nouveautés, un bâtiment PAF-P d’une longueur de 40,3 mètres pour une largeur de 9,5 mètres et une masse de 373 tonnes.

Le PAF-P est propulsé par deux moteurs de 450 chevaux et de deux hydrojets, permettant de naviguer à près de 16,7 km/h. Son autonomie est de 2900 kilomètres, soit 20 jours de patrouille. Donné pour un équipage de 4 officiers et 29 marins, le bateau peut accueillir également 39 Marines et dispose de 4 lits pour des blessés. Le PAF-P peut également accueillir un hélicoptère moyen sur le pont arrière.

Pour sa protection, il dispose d’une protection balistique de niveau III (7,62 x 39 mm).

Le bâtiment possède, trois tourelles blindées armées de deux mitrailleuses M2 HB (12,7 x 99 mm) et une armée d’un lance-grenades automatique de type Mk19 Mod 3 (40 x 53 mm). Enfin quatre mitrailleuses de type M-60 (7,62 x 51 mm) complètent sa puissance de feu.

NIMR ISV (EAU)

NIMR ISV (EAU)

NIMR ISV (NIMR- EAU)

La version NIMRISV (Internal Security Vehicle), basée sur un châssis 4x4, est destinée aux opérations de maintien de l’ordre. Il peut compter 8 personnels dont deux d’équipage.

Le véhicule présenté lors du salon est équipé d’un LRAD (Long Range Acoustic Devices), d’une lame dozer hydraulique à l’avant, de lance-pots fumigènes, d’un treuil. Il dispose d’une camera jour et nuit.

Des grilles métalliques sur les vitres le protègent des jets de pierres et des cocktails Molotov. Des systèmes de gonflage centralisé de pneus et d’air conditionné complètent les accessoires.

Le NIMR ISV est propulsé par un moteur diesel de 6,7 litres d’une puissance de 296 ch qui lui permet d’atteindre 135 km/h pour une autonomie de 700 kilomètres.

C-Master sur Rotinor (Israël)

C-Master sur Rotinor (Israël)

C-MASTER (Star Defense Systems – Israël)

La firme israélienne proposait un module de navigation destiné aux minis sous marins et aux plongeurs.

Intégrant une batterie, un compas, un profondimètre et un GPS, le C-MASTER offre l’avantage d’utiliser le GPS sans câble relié à la surface. Il pèse 3 kg pour un encombrement réduit : 215 x 180 x 55 mm. Son autonomie est donnée pour 8 heures. Son écran permet une bonne lecture des paramètres quelque soit la densité saline de l’eau (650 cd/m²).

C-Master (Israël)

C-Master (Israël)

La carcasse est en aluminium et dispose d’une protection contre les chocs. Il peut fonctionner de – 5°C à + 45°C.

Rafael Samson NL (Israël)

Rafael Samson NL (Israël)

SAMSON NL RWS (Rafael – Israël)

Rafael présentait une tourelle télé-opérée dédiée aux opérations de maintien de l’ordre. Cette tourelle peut être montée sur de nombreux types de véhicules avec un minimum de modifications. Il faut moins de deux heures pour passer d’une MINI SAMSON à une version NL.

La Samson NL présentée n’étaient équipée que d’armes à létalité réduite. Elle peut être fournie avec :

- un LRAD (Long Range Acoustic Devices) d’une portée de 1000 m,

- un lance-grenades CS/fumigène d’une portée de 125 à 800 mètres,

- un projecteur DAZZLER au xénon d’une portée de 100 mètres,

- un lance-grenades à munitions « impact » d’une portée de 50 mètres.

Éventuellement,une arme en 22 LR d’une portée de 50 m peut être mise en place pour contrer toutes personnes mettant en danger les intervenants.

La tourelle dispose d’un bloc optronique comportant des équipements« jour » et « nuit » et un télémètre laser. Ce dernier facilite la tache de l’opérateur dans le choix des armes.

La SAMSON NL a une capacité de rotation sur 360°et un débattement en site de - 20° à + 60°. Enfin elle peut être équipée de moyens de protection balistique complémentaires.

Zastava M 09 (Serbie)

Zastava M 09 (Serbie)

ZASTAVA M-09 (Zastava – Serbie)

La firme Zastava proposait un nouveau système d’arme de sabord pour hélicoptères : le M-09. Une mitrailleuse ZASTAVA M-87 (chambrée pour les munitions de calibre 12,7 x 108 mm et 12,7 x 99 mm) est fixée sur un affut de sabord. Le tireur est assis sur un siège et déplace la mitrailleuse grâce à deux poignées placées à l’arrière de la boite de culasse. La mise de feu est électrique et l’éjection des maillons s’effectue vers l’extérieur de l’appareil. Une plaque d’acier protège le dessous de la mitrailleuse. La masse totale du système ZASTAVA M-09est de 65 Kg.

Zastava M 09 (Serbie)

Zastava M 09 (Serbie)

Le système est équipé d’un bloc optronique comprenant un télémètre laser, une voie jour CCD et une lunette thermique. Les informations provenant des capteurs optroniques sont centralisées sur un écran digital durci.

Le constructeur du système a insisté sur les points forts que sont la puissance de feu et la fiabilité de la mitrailleuse.

Ultimax 100 Mk 5 (Singapour)

Ultimax 100 Mk 5 (Singapour)

Ultimax-100 Mk5 (STK – Singapour)

La firme Singapourienne STK présentait une large gamme de matériels parmi lesquels la mitrailleuse U-100 Mk5.

Cette version a participé au programme IAR (Infantry Automatic Rifle) initié par l’USMC en remplacement de la M-249.

Les versions précédentes de L’Ultimax-100 ont été largement exportées en Croatie, au Chili, en Équateur ou encore en Indonésie.

Les changements par rapport à la version initiale sont multiples :

- nouvelle crosse repliable et réglable en longueur,

- La visée s’effectue au travers d’une lunette montée sur rail Picatinny, mais une adaptation mécanique peut prendre place sur le rail,

- La poignée avant fixe peut être remplacée par une poignée amovible contenant un bipied.

Comme les versions précédentes l’arme utilise un chargeur de 30 cartouches ou un tambour. La mitrailleuse peut recevoir un canon standard de 508 mm (20’’) ou de 330 mm (13’’)

Tourelle BAE 40 mm Bofors (Grande Bretagne)

Tourelle BAE 40 mm Bofors (Grande Bretagne)

Obus BAE-40 3P (BAE System – Grande Bretagne)

BAE System présentait de nouvelles munitions 3P (Pré-fragmenté, programmable et fusée de proximité) destinées au canon de 40 mm BOFORS. Ces munitions, associées à une nouvelle conduite de tir, améliorent grandement les performances du canon. L’alimentation en munitions s’effectue par un couloir d’approvisionnement placé sous la tourelle.

Chaque fusée de munition est automatiquement et individuellement programmée en fonction de la cible à traiter.

six réglages sont prévus, en prenant en compte le mode « proximité » par défaut :

- Proximité pour le tir contre aéronef lent,

- Proximité avec priorité à l’impact contre les avions cargo,

- Fusée à temps contre les petites cibles marine,

- Impact contre les bâtiments de surface

- Mode « Armour Piercing » contre les cibles blindées

La munition de 40 mm 3P est chargée avec du PBX et un corps pré-fragmenté. sa vitesse initiale de 1012 m/s.

Mepro LIR (Israël)

Mepro LIR (Israël)

Mepro Lir (Meprolight-Israël)

Le MEPRO LIR est une balise IR (Infra-Rouge) qui se fixe sur l’épaule ou sur le casque du soldat.

Ce système est disponible en :

- version SWAT avec un balisage arrière

- version armée avec un balisage avant et arrière.

Le MEPRO LIR a été développé à la demande des forces armées et de police. Il est résistant aux chocs, à l’eau et à la plupart des huiles.

L’émission se fait par diodes LED IR à haute puissance. Sa vision ne peut se faire qu’avec un système de vision nocturne (à intensification de lumière ou thermique) Le signal se voit avec ces systèmes a longues distances.

Tourelle XC 8 105 HP (Belgique)

Tourelle XC 8 105 HP (Belgique)

Tourelle XC-8 105 HP (CMICockerill – Belgique)

Lanouvelle tourelle XC-8 peut accueillir un canon de 105 ou 120 mm OTAN.

Cettetourelle dispose d’un module dans lequel les équipements électriques etélectroniques connectés sont interchangeables. Elle apportera une puissance defeu conséquente sur tout châssis de type 8x8.

La tourelle XC-8 105 HP est équipée d’unsystème de chargement automatique. Son canon de 105 mm tire des missiles « FALARICK » jusqu’à 5000 mètres avec unegrande précision. Ce canon tire également toutes les munitions standard enservice.

Avner (Israël)

Avner (Israël)

AVNER (MDT Armor-Israël )

Le blindé AVNER a été développé par le groupe israélien MDT Armor encoopération avec la firme américaine Textron sur une base de Dodge 4x4 RAM 5500.

L’AVNER est propulsé par un puissant moteur Cummins Turbo diesel de 400 chevaux. Son autonomie est de 610 kilomètres. Il est annoncé comme étant polyvalent et modulaire en fonction des missions. Il est employé par les unités de police, les patrouilles aux frontières, les opérations paramilitaires, ou encore les équipes d’interventions

Avner (Israël)

Avner (Israël)

Dans sa version « patrouille » l’AVNER embarque de 2 à 6 personnels et jusqu’à 11 en version transport.

L’AVNER à une masse totale de 8,845 tonnes pour une charge utile de 2,7 tonnes qui permet aux utilisateurs d’augmenter leniveau de protection balistique, de monter une tourelle téléopérée et/ou unmodule optronique pour la surveillance. Enfin des tapes de tir peuvent être montées pour tirer de l’intérieur du véhicule.

ZIP (Grande Bretagne)

ZIP (Grande Bretagne)

ZIP military Cooking Fuel (ZIP – Grande Bretagne)

La firme britannique ZIP présentait son nouveau cube de chauffe rapide pour combattant. Les avantages sont nombreux :

- Il est plus efficace et plus rapide,

- Il ne dégage pas d’odeur,

- Il s’allume très facilement même sans retirer la pellicule de protection,

- Il n’y a pas de date de péremption,

- Il ne pollue pas et n’est pas toxique, même par ingestion,

- Il peut être utilisé à l’extérieur comme à l’intérieur (avec une ventilation suffisante).

Cordoba Tactica (Colombie)

Cordoba Tactica (Colombie)

CORDOBA TACTICA (Indumil - Colombie)

La firme colombienne, pour sa première participation au salon LAAD, présentait son nouveau pistolet CORDOBA TACTICA chambré en 9 x 19 mm.Cette version est la plus grande des trois armes de la famille CORDOBA.

Cette arme est facile à manipuler, compte tenu de son faible encombrement. Elle dispose d’une carcasse en polymère munie d’un backstrap de taille variable en fonction de la main du tireur. La carcasse est pourvue d’un rail de fixation de type Picatinny placé sous le canon permettant le montage d’accessoires (photo : module StreamlightTLR 2). Le chargeur contient 15 cartouches.

Lepistolet dispose d’un levier de sureté/désarmement ambidextre. Enfin le poussoir de chargeur ne s’enfonce pas mais se pousse dans le sens du canon.

PAGOT (Bulgarie)

PAGOT (Bulgarie)

PAGOT (Optix - Bulgarie)

La firme bulgare Optix présentait la lunette thermique PAGOT. Cette optique intéressante est prévue pour être montée sur l’interface du lance-roquettes antichar RPG-7.

La PAGOT dispose d’un grossissement optique de x1 (x3 en option) et d’un zoom électronique x2 ou x4. Elle fonctionne sur la bande spectrale 7 - 14µm. Son alimentation est assurée par 2piles CR 123 qui lui confèrent une autonomie de 3 heures. Pesant moins de 400 g, Son grossissement variable et son champ de vision répondent totalement aux besoins du tireur antichar. Un véhicule peut être détecté à plus de 800 m.

Il est possible d’entrer les éléments de trajectoire des munitions. La lunette est opérationnelle en moins de 5 secondes.

VIREO (Grande Bretagne)

VIREO (Grande Bretagne)

VIREO (UTC Aerospace Systems –Grande Bretagne)

UTC proposait le drone VIREO destiné essentiellement aux missions des forces de l’ordre et/ou à la surveillance des frontières. Les informations sont récupérables en temps réel.

Pesant moins d’1,5 kg, ce drone est lancé à la main. Divers systèmes d’observations peuvent être chargés, parmi lesquels :

- Des optiques de vision « jour » CCD en 640x480,

- Des lunettes thermiques en 640 x 480.

Le VIREO est commandé à partir d’un écran digital durci. Le VIREO est un UAV simple, léger et peu onéreux.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:25
Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

30/04/2013 Sources : EMA

 

Après avoir quitté sa base de Tahiti à la mi-février pour une mission de trois mois en Amérique du sud, la frégate de surveillance Prairial a fait une escale de quatre jours à Valparaiso (Chili) le 08 avril 2013. Cela a permis à l’équipage de rencontrer et d’échanger avec les membres de l’une des marines les plus modernes et les mieux entraînées du sous-continent sud-américain. A cette occasion, une série d’exercices conjoints a été réalisée.

 

Le 08 avril au matin, le Prairal et deux bâtiments chiliens, la frégate CNS Lynch (anciennement frégate anglaise HMS Grafton, de la classe Duke) et le bâtiment ravitailleur CNS Montt  (anciennement ravitailleur USNS Andrew J. Higgins, de la classe Henry J. Kaiser) ont appareillé pour rejoindre ensemble la zone d’entraînement, à quelques encablures de Valparaiso. Trois types d’exercices visant à renforcer la sécurité maritime ont été menés au cours de cette journée.

 

La matinée a été consacrée à la coopération dans le domaine du renseignement, avec un exercice d’observation et de prises de vue aériennes des différents bâtiments engagés dans l’exercice. Après avoir décollé du Prairal et du CNS Lynch avec leurs photographes embarqués, l’Alouette III française et le Dauphin chilien ont survolé la zone de repérage pour réaliser une série de clichés. Puis, chaque hélicoptère a rejoint le bord du bâtiment allié dans une manœuvre de crossdeck. La dextérité des pilotes et l’attention de toutes les équipes de pont d’envol a permis d’assurer le bon déroulement de cette séquence.

Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

Les équipages du CNS Lynch et du Prairal ont ensuite procédé à des exercices de visite, simulant tout à tour le rôle de bâtiments civils devant être interrogés et fouillés. Chaque partie a ainsi pu faire valoir son expertise et son savoir-faire. La frégate française et son équipage se sont illustré par la fluidité et la rapidité de leur intervention, depuis la mise à l’eau des embarcations, jusqu’au ralliement du bâtiment suspect par l’équipe de visite pour procéder aux investigations. De leur côté, les Chiliens ont démontré leur efficacité et leur maîtrise lors d’une manœuvre d’héliportage de leur équipe de visite.

Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

La journée s’est clôturée par un entraînement au ravitaillement à la mer (RAM). Malgré des conditions météorologiques difficiles dans une mer agitée, le CNS Lynch et la frégate de surveillance Prairial ont été ravitaillés simultanément par le CNS Montt. Le bâtiment chilien s’est présenté sur l’avant tribord du ravitailleur, tandis que la frégate française a pris un poste au niveau de son travers bâbord. Après le succès de ce dernier exercice, les trois bâtiments se sont séparés et l’équipage du Prairial a entamé sa route vers Tahiti.

Pacifique : exercice entre les marines française et chilienne

La coopération bilatérale franco-chilienne se traduit par un dialogue stratégique permanent entre nos deux armées et, plus concrètement, par des actions de formation et l’échange d’expertises lors d’entraînements conjoints menés, le plus souvent, par les forces armées en Polynésie française (FAPF) dans le cadre de la coopération régionale visant à garantir la sécurité et la sauvegarde sur le « théâtre » Pacifique.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 15:55
Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2013

29/04/2013 Jean-Yves Le Drian - Ministre de la Défense

 

Lundi 29 avril 2013, Jean-Yves Le Drian a présenté le Livre blanc 2013 aux responsables civils et militaires du ministère de la Défense réunis dans l’amphithéâtre Foch, à l’École militaire à Paris.

 

Parmi les engagements pris par le Président de la République en 2012 figurait celui d’élaborer un nouveau Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale, pour tenir compte des bouleversements géostratégiques, mais également économiques, qui sont intervenus depuis 2008, et qui placent la France, et notre défense en particulier, dans des tensions qu’il convenait de résoudre.

 

A partir d’une vision renouvelée du monde, en particulier des risques et des menaces qui pèsent sur notre pays et sur l’Europe, ce Livre blanc pose les bases d’un nouveau projet pour notre défense. Ce projet, tout en répondant à la fragilisation de nos finances publiques – car c’est aussi un enjeu de souveraineté pour la France –, préserve l’essentiel et permet ainsi de pérenniser notre outil de défense, qui était menacé.

 

Ce Livre blanc présente par ailleurs des nouveautés. Il est le premier qui tout ensemble définit les conséquences de la pleine participation de la France dans l’Organisation militaire de l’Alliance atlantique et propose une approche pragmatique et volontariste à la fois de notre engagement dans la construction de l’Europe de la défense, au moment où celle-ci semble douter. Il maintient et adapte des données fondamentales de notre stratégie, comme la dissuasion nucléaire, mais il ouvre aussi notre défense et la sécurité nationale à des dimensions nouvelles, cruciales pour notre avenir et notre autonomie stratégique, comme la cyberdéfense.

 

Le Livre blanc renouvelle ainsi notre stratégie militaire et définit un projet cohérent, qu’il nous revient maintenant de mettre en œuvre et de faire vivre, pour que demain la France continue d’avoir des armées et une défense performantes, adaptées aux enjeux de sécurité comme aux responsabilités internationales qui seront alors les siens. Ministre de la Défense, sous l’autorité du Président de la République, c’est le cap que je veux fixer.

 

Ce cap, les hommes et les femmes de la défense le tiendront, et je veillerai, toujours à leurs côtés, à un juste partage de l’effort ainsi qu’à la reconnaissance de l’engagement de chacun et de la mobilisation de tous autour de ce projet.

 

En savoir plus: cliquez-ici

Télécharger  le Livre blanc 2013.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 15:55
Défense : l'armée française va perdre 34.000 postes d'ici à 2019

29/04/2013 F.G. – LaTribune.fr

 

Sur la durée de la prochaine loi de programmation militaire 2014-2019, le Livre blanc de la sécurité et de la défense, rendu ce lundi à François Hollande, prévoit un budget de 179,2 milliards d'euros. Aux 10.000 suppressions de postes déjà prévues en 2014-2015, il table 24.000 suppressions de postes supplémentaires. Ce qui fera 79.000 depuis 2008.

 

Neuf mois après le début des travaux le quatrième Livre blanc de la sécurité et de la défense de la France après ceux de 1972, 1994 et 2008, été remis ce lundi en fin de matinée au chef de l’Etat. Ce dernier s’était en effet engagé quand il était candidat à réviser la stratégie de défense du pays pour tenir compte des bouleversements survenus dans le monde tant géostratégiques, comme les révolutions arabes et l'évolution de la politique étrangère des Etats-Unis qui se détournent de l'Europe, qu’économiques avec la crise économique et de fortes contraintes budgétaires.

 

1,5% du PIB en 2014

 

Dans ce contexte extrêmement tendu des dépenses publiques « la dépense de défense dans les années à venir sera d’abord stabilisée en valeur pour connaître ensuite une remontée progressive en volume », explique le Livre blanc. Sur la durée de la prochaine loi militaire 2014-2019, 179,2 milliards d’euros 2013 seront consacrés à la défense (hors pensions) et 364 milliards entre 2014 et 2025. Par ailleurs, comme l'a annoncé le président François Hollande le 28 mars, le budget 2014 de la Défense sera maintenu à 31,4 milliards d'euros, toutes ressources confondues, « soit le même montant qu’ne lois de finances initiales pour 2012 et 2013 », indique le Livre blanc qui précise que « cette stabilité en valeur permettra de maintenir en 2014 l’effort de dépense à 1,5% du PIB hors pensions et hors gendarmerie ». En 2014, plus de 16 milliards d’euros de dépenses d’équipement sont prévues. Néanmoins, s’il prévoit le renouvellement de toutes les capacités critiques indispensables aux armées en respectant els priorités en faveur des capacités de dissuasion, de renseignement et de projection de puissance, rythme de modernisation à l’horizon 2025 sera plus lent que prévu.

 

55.000 postes supprimés 2008-2015

 

Les suppressions de postes continuent. Après les 55.000 programmées par sur la période 2008-2015, dont plus de 10.000 entre 2014-2015, environ 24.000 postes vont être à nouveau supprimés. Entre 2014 et 2019  précise le Livre blanc, ce sont donc au total 34.000 postes qui devraient être supprimés au ministère de la Défense sur un effectif total de quelque 280.000 personnels, militaires et civils, ont quelque 130.000 pour l'armée de Terre, 40.000 pour la Marine et 55.000 pour l'armée de l'Air. La répartition des suppressions de postes entre les différentes armées et services de la défense sera décidée ultérieurement, lors de le l'élaboration de la Loi de programmation militaire (LPM, 2014-2019) qui doit être discutée à l'automne au Parlement. Néanmoins, c'est l'armée de Terre, la plus nombreuse, qui devrait être la plus touchée par ces nouvelles réductions d'effectifs qui devraient se traduire par la disparition de régiments et de bases militaires. L'armée de l'air devrait également être impactée.

 

Les effectifs en opex divisés par deux

 

Par ailleurs, le Livre blanc précise que les effectifs que les armées doivent être en mesure de déployer en opération extérieure (opex) vont être ramenés de 30.000 hommes à 15.000 ou 20.000, selon le type d'opération. En outre, il prévoit que pour des opérations de "gestion de crise", dans la durée, sur deux ou trois théâtres extérieurs, des hommes des forces spéciales et 6.000 à 7.000 hommes des forces terrestres équipés de blindés et d'hélicoptères doivent pouvoir être projetés. Entre 5.000 et 8.000 militaires français sont régulièrement déployés en Opex depuis une dizaine d'années. Après l'Afghanistan, où les effectifs français ont atteint jusqu'à 4.000 hommes, un nombre identique est actuellement déployé au Mali. Mais les soldats français interviennent aussi dans le cadre d'opérations multinationales, comme au Liban, ou pour lutter contre la piraterie au large de la Somalie, et dans des opérations nationales en Côte d'Ivoire ou au Tchad.

 

"Une rupture par rapport au passé"

 

Sans évoquer les réductions d'effectifs François Hollande a promis les "meilleurs" entraînement, équipements et renseignement pour les armées. "S'il y a un fil rouge dans ce que nous avons voulu faire à travers le Livre blanc, c'est d'assurer le meilleur entraînement, les meilleurs équipements et le meilleur renseignement possible pour nos armées, elles le méritent", a-t-il déclaré devant les membres de la Commission du livre blanc reçus à l'Elysée.

 

Le chef de l'Etat et des armées a précisé avoir "rendu les arbitrages pour concilier trois impératifs". Le premier est d'assurer "à la défense et à la sécurité de notre pays une visibilité pour les quatre ans qui viennent", le second, "de permettre à l'industrie d'anticiper ses volumes de commandes et d'anticiper ses recherches", et le troisième, "la nécessité de concilier l'équilibre de nos comptes publics (...) avec l'indépendance de nos décisions". "Ce que je souhaite, ce que j'exige même, c'est que les engagements que nous prenons soient respectés sur les cinq prochaines années, ce qui marquera une évolution, pour ne pas dire une rupture par rapport au passé", a déclaré François Hollande.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:59
29 avril 2013, Nord du Mali, une Gazelle des FS décolle pour appuyer la progression d’unités déployées au sol

06.05.2013 Crédit : EMA / ECPAD


29 avril 2013, 16h35, Tessalit, au Nord du Mali, un hélicoptère Gazelle des forces spéciales décolle pour appuyer la progression d’unités déployées au sol. Dans le nord du pays, les opérations des forces spéciales se poursuivent avec pour objectif de rechercher et de détruire les groupes terroristes qui s’y trouveraient encore.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:50
Avant d'évoluer sur Rafale, le capitaine Matt Johnstone était pilote de Typhoon au 11th Squadron. Depuis le 1er avril 2013, le capitaine Johnstone a intégré le 2/30 « Normandie-Niemen »

Avant d'évoluer sur Rafale, le capitaine Matt Johnstone était pilote de Typhoon au 11th Squadron. Depuis le 1er avril 2013, le capitaine Johnstone a intégré le 2/30 « Normandie-Niemen »

 

 

03/05/2013 Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Le Flight Lieutenant Matt Johnstone, pilote de Typhoon, est devenu le premier pilote étranger sur Rafale. Le 1eravril 2013, il a rejoint officiellement son escadron d’appartenance, le 2/30« Normandie-Niemen », sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. L’occasion de revenir sur son parcours et sur ses prochaines années au sein de l’armée de l’air française.

 

Mon capitaine, pouvez-vous nous rappeler votre parcours au sein de la Royal Air Force ?

 

Le capitaine Matt Johnstone – Je me suis engagé en 2002. Dès lors, je suis allé à Cranwel pendant 6 mois, l’équivalent de l’École de l’air à Salon-de-Provence. Puis, j’ai entamé ma formation de pilote à Linton-on-Ouse sur Tucano pendant un an, et à l’issue, six mois à Valley, sur Hawk. Ces deux étapes correspondent aux formations que les pilotes français réalisent à Cognac et à Tours. Pendant les trois années qui ont suivies, j’ai été moniteur sur Tucano, à Linton-on-Ouse, avant d’intégrer, en mai 2009, un escadron Typhoon, le 11th Squadron. J’ai finalement répondu à une prospection pour être le premier pilote étranger en échange sur Rafale. Lorsque j’ai été sélectionné, j’ai étudié six mois la langue française.

 

Comment s’est passée votre intégration ainsi que votre formation au sein de l’armée de l’air française ?

 

En arrivant en France, j’ai dans un premier temps passé une semaine à Mont-de-Marsan dans mon futur escadron d’appartenance, le 2/30 « Normandie-Niemen ». Puis, j’ai commencé la phase de transformation. Tout d’abord à Dijon, pendant trois semaines, j’ai réalisé des vols de familiarisation en place arrière sur Alphajet, avec l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte d’Or ». J’ai suivi le 2/2 lors d’un entraînement à Solenzara, pour une campagne de tir. Un premier moment qui m’a donné l’opportunité de me mélanger avec les pilotes du 2/30 « Normandie-Niemen » qui participaient aussi à cet exercice. Ensuite, je suis retourné un mois à Mont-de-Marsan, à l’ETIS (escadron technique d’instruction au sol) où j’ai suivi des cours théoriques. Pendant trois mois, j’ai continué ma formation à Saint-Dizier, plus précisément à l’escadron de transformation Rafale (ETR), le temps d’être opérationnel. J’ai alors réalisé mon « lâcher», c’est-à-dire mon premier vol en solo à bord d’un Rafale, le 17 janvier 2013, le jour même de mon anniversaire. Depuis le 1eravril, je suis parfaitement intégré au 2/30 « Normandie-Niemen » à Mont-de-Marsan.

 

Justement, cette phase de transformation à Saint-Dizier, pouvez-vous nous en dire davantage ?

 

À l’ETR, tout le monde a été très accueillant. C’était la première fois qu’un étranger réalisait cette phase de transformation. Personne ne pouvait prédire comment cela allait se passer, notamment avec la barrière de la langue qui parfois aurait pu poser quelques difficultés. Finalement, ma période de formation a été semblable à celle d’un pilote français. J’ai effectué trois vols « Fam Day » (de familiarisation) avant d’être « lâcher » seul.  Le personnel m’a offert les meilleures conditions qui soient pour ce premier vol solo.

 

Quelles sont vos impressions par rapport à cette expérience unique concernant l’échange de deux pilotes sur ce type d’aéronef ?

 

Tout d’abord, je m’estime chanceux et privilégié d’avoir été choisi parmi les nombreux volontaires britanniques qui auraient souhaité piloter un Rafale. C’est une expérience enrichissante qui me donne en plus l’opportunité de parler français. Mon intégration au sein de l’armée de l’air française est excellente, j’espère pouvoir jouer un rôle important dans les échanges franco-britanniques. 

 

Que vous inspire votre affectation au sein de l’escadron de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » ?

 

J’ai pleinement conscience d’avoir intégré un escadron de chasse prestigieux. Son histoire, ses traditions sont aussi riches qu’importantes. Depuis que je suis en France, je porte sur ma combinaison de vol le patch du « Normandie-Niemen ». Très bientôt, je serai fier de recevoir le patch Rafale du « Neu-Neu ».

Le Flight Lieutenant Matt Johnstone est le premier pilote étranger sur Rafale

Le Flight Lieutenant Matt Johnstone est le premier pilote étranger sur Rafale

Un référent pour le capitaine Matt Johnstone

 

Le lieutenant-colonel François Tricot commande l’escadron de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Il vient récemment d’accueillir, au sein de son unité, le capitaine Matt Johstone.  Entretien.

 

Mon colonel, quelles sont les prochaines étapes de l’intégration du capitaine Matt Johnstone au sein du 2/30 « Normandie-Niemen » ?

 

Le lieutenant-colonel François Tricot – Dans un premier temps, le capitaine Matt Johnstone va devoir récupérer sa qualification de sous-chef de patrouille l’équivalent de celle qu’il avait au sein de la Royal Air Force, au 11th Squadron, complétée d’une partie air-sol. Il est performant, brillant et travailleur, il devrait donc la récupérer rapidement. Dès l’année 2014, il suivra l’escadron et participera à de futurs exercices. Nous devons cependant veiller à nous adapter en fonction des opérations en cours, notamment avec Serval, au Mali.

 

Est-ce que vous avez suivi le capitaine Johnstone tout au long de sa formation ?

 

Nous l’avons suivi dès son arrivée en France, le temps de la mise en route. Nous voulions nous assurer que se passait correctement. Nous avons ensuite fait régulièrement des points de situation avec nos homologues de Saint-Dizier, une étape que nous réalisons avec l’ensemble de nos pilotes dès qu’ils intègrent l’escadron de transformation Rafale. Dorénavant, le capitaine Johnstone a intégré le 2/30 « Normandie-Niemen ». Nous allons suivre attentivement la phase de récupération de sa qualification. Tout laisse à croire que cela va très bien se passer. Je ne suis pas vraiment inquiet à ce sujet. Il va réaliser les vols nécessaires pour être à l’aise. 

 

Qu’est ce vous attendez de la part de votre nouvel arrivant ?

 

Je n’attends pas plus de lui que des pilotes français. Nous avons constaté pendant sa formation qu’il était sérieux, volontaire et travailleur. C’est également un bon pilote. En tant que militaire, aviateur et officier, il a de nombreux points communs avec ses homologues français malgré les différences de culture. Rapidement le côté « pilote en échange » va s’estomper et il va trouver sa place de façon naturelle dans l'escadron.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:35
Les géants américains de la défense profitent des tensions en Corée

 

06/05 Yann Rousseau Correspondant à Tokyo - Les Echos

 

Raytheon, Boeing ou encore Northrop Grumman enchaînent les contrats avec Séoul. L'appel d'offres pour les prochains avions de combat se jouera entre Boeing et Lockheed Martin.

 

Fin avril, les troupes américaines et sud-coréennes ont mis fin aux gigantesques exercices militaires « Foal Eagle » qu'elles avaient lancé le 1 er mars au large de la péninsule. Organisées régulièrement, ces manoeuvres communes impliquant plus de 20.000 soldats ont été particulièrement suivies par les grandes capitales de la zone car leur ampleur a semblé contribuer à la spectaculaire montée des tensions dans la région. Accusant Washington et Séoul de préparer une attaque, les autorités nord-coréennes ont enchaîné les provocations depuis début mars, allant jusqu'à enclencher la fermeture du complexe industriel nord-coréen de Kaesong.

 

Si ce durcissement mobilise les diplomates, il est aussi mis à profit par les grands industriels américains de l'armement. Pour eux, l'agressivité de Pyongyang et le rapprochement entre les états-majors américain et sud-coréen constituent une occasion unique de pousser leurs produits auprès de leurs clients de la péninsule. En quelques semaines, ils ont d'ailleurs sécurisé plusieurs commandes importantes.

US Army combat helicopter – AH-64E.

US Army combat helicopter – AH-64E.

Négociations

 

Mi-avril, Séoul a ainsi annoncé l'achat de 36 hélicoptères de combat Apache construits par Boeing pour 1,6 milliard de dollars, afin d'améliorer ses capacités de réaction face à la menace nord-coréenne. Une semaine plus tôt, Raytheon a révélé que son radar à antenne active RACR a été sélectionné dans le cadre du programme de modernisation des avions de combat F-16 du pays. Le montant de la vente n'a pas été divulgué mais les experts l'estiment à plusieurs centaines de millions de dollars.

Les géants américains de la défense profitent des tensions en Corée

Même si aucun contrat n'est encore entériné, la presse sud-coréenne table sur l'acquisition prochaine d'au moins quatre exemplaires du plus imposant drone jamais conçu par les industriels américains. Presque aussi grand qu'un avion de ligne et facturé 215 millions de dollars pièce, le RQ-4 Global Hawk de Northrop Grumman pourrait compléter le réseau d'informations mis en place par les Américains et leurs alliés pour surveiller la Corée du Nord mais également la Chine. Début avril, Reuters assurait que les négociations avaient commencé avec Séoul mais aussi Tokyo.

Les géants américains de la défense profitent des tensions en Corée

Avant la fin de l'été, Séoul devrait aussi dévoiler le nom de la société qui lui fournira sa nouvelle génération d'avions de combat. Ce programme, estimé à près de 8 milliards de dollars, doit permettre le remplacement, à partir de 2017, des anciens F-4 « Phantom ». Officiellement trois appareils restent en lice, le F-35 de Lockheed Martin, le F-15 Silent Eagle de Boeing, et l'Eurofighter Typhoon porté, dans ces négociations, par Cassidian, la filiale défense d'EADS.

 

La semaine dernière, le consortium européen a annoncé qu'il était prêt à délocaliser en Corée du Sud chez Korea Aerospace Industries la production d'au moins 48 des 60 appareils qui seraient commandés. Il a aussi laissé entendre qu'il était prêt à de plus importants transferts de technologies que ses concurrents américains dont les exportations sont strictement encadrées par Washington.

 

Malgré tout, les chances de l'Eurofighter sont bien maigres dans un pays qui fait office de pré carré américain (Dassault en sait quelque chose). En pleine période d'exercice militaires communs, les lobbies pro-américains ont pu activer tous leurs réseaux sur place et le contrat ne devrait pas leur échapper.

 

Au début du mois, Dave Scott, le responsable des ventes du F-35 chez Lockheed Martin, est longuement venu expliquer à Séoul que son avion de combat était le plus efficace face à la menace nord-coréenne. A condition de s'armer de patience car le programme, plombé par des problèmes techniques, affiche des années de retard.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:20
Les deux cadets ont pu se mêler pendant une semaine aux artilleurs du 68e RAA - Crédits : S.Gregoire / 68e RAA

Les deux cadets ont pu se mêler pendant une semaine aux artilleurs du 68e RAA - Crédits : S.Gregoire / 68e RAA

28/04/2013  Actu Terre

 

Du lundi 22 avril au vendredi 26 avril 2013, deux cadets de West Point, célèbre académie militaire américaine, ont effectué un stage d’immersion au sein du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA).

 

Venus en France pour un semestre afin de perfectionner en français, les cadets Plumley et Caskey ont enchaîné instruction artillerie, activités sportives et tirs de jour comme de nuit pendant leur semaine au 68e RAA.

 

Déjà étroitement liées par les projections en Afghanistan, l’armée de Terre et l’US Army améliorent encore leurs échanges par ce type de partenariat.

 

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:20
Industrie de défense USA : Négocier le virage de l'austérité

 

06/05 Par Lucie Robequain, Les Echos

 

Les groupes américains de défense ont plutôt bien absorbé le premier choc de la rigueur. Publiés ces dernières semaines, leurs résultats trimestriels sont ressortis supérieurs aux attentes. Parce qu'ils avaient anticipé les 45 milliards de coupes budgétaires du 1 er mars, ils sont parvenus à accroître leurs profits et à compenser la baisse de leurs chiffres d'affaires. Malgré une contraction de ses revenus de 1 % au premier trimestre, la branche défense de Boeing a ainsi vu ses profits bondir de 12 % (à 832 millions de dollars). Les bénéfices ont également augmenté de 15 % chez Lockheed, de 12 % chez Raytheon, de 4 % chez Northrop, et de 3 % chez General Dynamic.

 

Réduction des effectifs

 

Ces performances se paient au prix de lourdes restructurations : Boeing prévoit des coupes de 1,6 milliard de dollars dans les trois prochaines années, s'ajoutant aux 2,2 milliards d'économies déjà réalisées depuis 2010. Pour cela, le deuxième fournisseur du Pentagone est en train de réduire de 30 % ses effectifs de cadres dirigeants. Lockheed Martin, qui dépend à 85 % des commandes de l'Etat, s'est séparé de près du cinquième de ses salariés, soit 26.000 personnes au total. Le groupe a également remercié un quart de ses cadres dirigeants.

 

Si les acteurs de l'armement absorbent si bien la rigueur, c'est aussi parce qu'ils trouvent des relais à l'exportation. Israël, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite sont sur le point d'acheter pour 10 milliards de dollars d'armement américain, ce qui profitera majoritairement à Boeing et Lockheed Martin. La Maison-Blanche est leur principal allié : rompant avec 50 ans de contrôle très strict, elle s'apprête à lever les barrières à l'exportation pour tous les équipements jugés non stratégiques - gouvernails, roues, cockpits, etc. La réforme, qui demandera encore plusieurs mois de concertation, est attendue depuis des années par les sous-traitants.

 

La bonne tenue du secteur de la défense ne doit toutefois pas faire illusion. A ce stade, la rigueur imposée au Pentagone se traduit surtout par la mise en congé des personnels civils et l'annulation d'heures de vol et d'entraînement. Les contrats négociés avec les industriels sont encore largement garantis. Ce ne sera certainement pas le cas en 2014. «  Qu'on ne se fasse pas d'illusion : des sous-traitants vont tomber parce que leur production ne sera plus jugée prioritaire », a prévenu récemment Brett Lambert, le secrétaire adjoint au ministère de la Défense.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:55
Le CEMA reçoit le général Paloméros.

Le CEMA reçoit le général Paloméros.

05/05/2013 Sources : EMA

 

Le 18 avril 2013, le chef d’état-major des armées s’est entretenu avec le chef suprême allié de l’OTAN pour la transformation (SACT), le général français Jean-Paul Paloméros, en fonction depuis le 28 septembre 2012.

 

L’amiral Guillaud et le général Paloméros ont notamment fait le point sur trois grands dossiers liés à la transformation de l’Alliance : le mécanisme de financement commun dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint ; la mutualisation et le partage capacitaire selon le concept de Smart defense ; le développement de l’interopérabilité dans le cadre de la Connected forces initiative(CFI). Les exercices et la volonté de développer un concept d’entraînement pour l’Alliance ont également été abordés.

 

Cet entretien intervient près de deux mois après la réunion des ministres de la défense de l’OTAN à Bruxelles (21-22 février) dans un contexte où les aspects organiques liés à la transformation de l’Alliance s’affirment comme les principaux enjeux des années à venir.

 

SACT est le second commandant stratégiques de l’OTAN avec SACEUR [qui dirige le Commandement allié Opération]. Sa mission consiste à diriger, à l’échelon stratégique, la transformation des structures, des forces, des capacités et des doctrines militaires de l’OTAN, pour améliorer l’efficacité militaire de l’Alliance. L’exercice de cette fonction par un général français depuis la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN en 2009 témoigne de l’intérêt porté par notre pays à l’avenir de l’OTAN et à sa transformation.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:55
Un missile M51 détruit après son décollage

06/05/2013 Le Point.fr (AFP)

 

L'essai lancé dans le Finistère depuis un sous-marin est un échec, selon la préfecture maritime.

 

L'essai dimanche matin d'un tir de missile M51, sans charge nucléaire, qui s'est "autodétruit" peu après son décollage d'un sous-marin nucléaire dans le Finistère, est "un échec", a admis dimanche la préfecture maritime à Brest. Selon le ministre de la Défense, il s'agit du "premier échec" du genre "depuis 1996".

 

"C'est un échec dont une enquête devra déterminer les raisons", a déclaré lors d'un point de presse le capitaine de corvette Lionel Delort, officier de communication de la préfecture maritime de l'Atlantique. Le missile "s'est autodétruit dans la première phase de propulsion" du vol, "pour une raison inconnue", a précisé l'officier.

 

Premier échec depuis 1996

 

La sortie du missile depuis Le Vigilant, un sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE), s'était "déroulée normalement", a précisé le ministère de la Défense. "Il s'agit du premier échec depuis 1996", a ajouté le ministère.

 

Le tir a été effectué à 9 h 30. Après son autodestruction en vol, "il n'y a pas d'impact environnemental avéré sur ce tir ni d'impact sur la population puisque ce tir a eu lieu en mer et que la zone de retombée des débris se trouve dans une zone d'exclusion" qui avait été spécialement délimitée pour cet essai, a ajouté l'officier de communication. "Ces débris sont en train d'être récupérés par la préfecture maritime, par moyens nautiques et aériens que nous mettons en oeuvre actuellement", a-t-il précisé.

 

Missile intercontinental

 

Le M51 est un missile intercontinental destiné aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de nouvelle génération. D'une hauteur de 12 mètres et d'un poids maximal de 56 tonnes avec ses six têtes nucléaires, le M51 disposera, par rapport aux M45 actuels, d'une portée sensiblement accrue (de l'ordre de 8 000 km contre 6 000 km) et d'une précision améliorée.

 

Il s'agissait du 6e tir d'essai du M51, trois ayant été effectués depuis des installations terrestres, trois depuis un sous-marin, en comptant celui effectué ce dimanche.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:55
Citadel Bonus est un exercice interne, effectué par l’Etat-major du QG CRR-Fr - Crédits : QG CRR-Fr

Citadel Bonus est un exercice interne, effectué par l’Etat-major du QG CRR-Fr - Crédits : QG CRR-Fr

03/05/2013 Armée de Terre

 

Du 29 avril au 3 mai 2013, le quartier général du Corps de Réaction Rapide-France (QG CRR-Fr) conduit l’exercice Citadel Bonus dans ses murs, au sein de la Citadelle de Lille. Etape phare dans une préparation opérationnelle graduelle, l’entraînement prépare la prise d’alerte en 2014 de la composante terrestre de la NRF (Nato Response Force, force de réaction de l’OTAN).

 

Après une période de mise en condition des participants, le QG CRR-Fr a donc lancé un Battle Staff Training, c'est-à-dire un exercice interne. Les finalités d’une telle préparation sont multiples. Les hommes du quartier général travaillent sur la planification, la conduite et le soutien d’opérations de combat de haute intensité, mais l’objectif principal de l’exercice Citadel Bonus est aussi de re-familiariser l’Etat-major aux savoir-faire nécessaires à des opérations de combat en interarmées. Les expériences vécues sur le terrain sont également intégrées à l’entraînement.

 

Des entraînements intensifs

 

Force multinationale de haut niveau de préparation, la NRF (Nato Response Force) fait appel à des systèmes de commandement très modernes et regroupe des composantes terre, air, mer et forces spéciales, prêtes à être déployées rapidement, dès le début d’une crise.

 

Le QG CRR-Fr avait déjà assuré le tour d’alerte du commandement de la composante terrestre de la NRF en 2008, pendant six mois. Comme la préparation de l’époque, celle de cette année s’annonce une fois encore très intensive, avec comme point d’orgue l’exercice Steadfast Jazz 2013, prévu en fin d’année.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:55
Livre blanc de la défense : 24 000 suppressions de postes en 4 ans dans l'armée

 

30/4/2013 Jacques Marouani, ElectroniqueS

 

Le Livre blanc réaffirme "l'impératif industriel" de la Défense.

 

Le Livre blanc de la Sécurité et de la Défense, qui a été remis lundi 29 avril au président de la République, prévoit la suppression de 24 000 postes dans l’armée française, au rythme de 5 000 en moyenne par an entre 2016 et 2019. Le budget de la Défense sur cette même période restera à 179,2 milliards d’euros.

En 2008, Nicolas Sarkozy avait programmé la suppression de 54 000 postes dans l'armée sur la période 2008-2015. Le Livre blanc 2013 prévoit donc la poursuite de ces baisses d'effectifs prévues jusqu'en 2015 (soit 10 000 postes) auxquelles viendra s’ajouter une nouvelle suppression de plus de 24 000 postes dans les quatre années qui suivent.

La répartition des suppressions entre les différentes armées et services sera décidée à l’automne, lors de la discussion au Parlement de la loi de programmation militaire 2014-2019.

Le Livre blanc réaffirme "l'impératif industriel" de la Défense. "Le président de la République a rendu les derniers arbitrages pour préserver l'ensemble des secteurs industriels de défense", précise le document. Il faudra cependant attendre toutefois la LPM pour apprécier cette affirmation à juste titre.

Le livre blanc est téléchargeable ici

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:55
La cyberdéfense : une priorité pour la France

 

30/04/2013 Par Sofiane Frendi - mag-securs.com

 

La France, comme les autres grandes puissances dans le monde, se doit de contrer la montée en puissance des cyber-attaques. Un document officiel, le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale, fait le point sur la lutte contre la cyber-menace.

 

Hier, le chef de l’Etat a présenté le Livre Blanc de la Défense. Une réponse forte, notamment face aux menaces de cyber-attaques à l’encontre des réseaux publiques ou des opérateurs économiques (grandes entreprises nationales et stratégiques).

 

Le document insiste sur le fait que la France n’est pas à l’abri d’une attaque informatique d’une grande envergure qui pourra paralyser tout le pays et le plongera dans le désarroi. Le document précise que la tendance actuelle nécessite un geste fort de la part de l’État pour protéger ses infrastructures vitales.

 

« La récurrence actuelle de ces intrusions, notamment par des États, donne à penser que des informations sont méthodiquement collectées pour rendre possible, dans une situation de conflit, une attaque de grande envergure. Une telle attaque serait susceptible de paralyser des pans entiers de l'activité du pays, de déclencher des catastrophes technologiques ou écologiques, et de faire de nombreuses victimes. Elle pourrait donc constituer un véritable acte de guerre », lit-on dans le document.

 

Priorité à la recherche

 

La guerre a pris une autre dimension. Les cybercriminels utilisent les réseaux informatiques pour menacer les États. La cyber-défense occupera dorénavant une place importante dans le domaine de la recherche. Un rôle qui sera confié à la Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) : « connaître et anticiper la menace, de développer la recherche amont, et d’apporter son expertise en ça de crise informatique touchant le ministère de la défense ».

 

Une autonomie vis-à-vis des produits chinois

 

Le document  souligne la nécessité que la France comme les autres pays européens développe ses propres dispositifs de sécurité car il relève de la souveraineté nationale. « Un effort budgétaire annuel en faveur de  l'investissement permettra la conception et le développement de produits de sécurité maîtrisés. Une attention particulière sera portée à la sécurité des réseaux de communication électroniques et aux équipements qui les composent. Le maintien d'une industrie nationale et européenne performante en la matière est un objectif essentiel ».

 

L’État garant de la sécurité

 

Des textes de loi viendront renforcer les normes de sécurité que l’État veut imposer aux opérateurs de téléphonies mobiles pour garantir un niveau de sécurité avant qu’un équipement soit introduit dans les réseaux informatiques. Notons également que, pour la première fois, le Livre Blanc sur la Défense évoque la mise en place d'une doctrine offensive en matière de cyberguerre. Enfin, dans un contexte de réduction généralisée des dépenses, le renseignement et les opérations liées à la cyber-défense vont voir pourtant leurs budgets progresser.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:45
photo EMA

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02/05/2013 20:12 Sources : EMA Opérations

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 25 avril à 18h00 jusqu’au 2 mai 2013 (18h00).

 

Ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de cent vingt sorties, principalement dans le nord du pays et dans le centre le long de la boucle du Niger, de Gao à Tombouctou. Une trentaine de sorties a été dédiée à l’appui feu des opérations terrestres, un peu plus d’une cinquantaine au transport de nos forces et de nos matériels et le reste a été consacré au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement).

photo EMA

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Conformément aux décisions du Président de la République, le désengagement et l’adaptation du format de la force se poursuit avec cette semaine le désengagement complet du GTIA 3 et la réduction du groupement aéromobile avec le départ de six hélicoptères. Parallèlement, les opérations de sécurisation se poursuivent dans le pays.

Serval: point de situation du 2 mai 2013

Le 29 avril 2013, lors d’une opération des forces spéciales visant à poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes et à traquer ceux qui pourraient encore se cacher dans les environs de Tin Zaoueten, un véhicule léger a sauté sur un engin explosif. Le caporal-chef Stéphane Duval, du 1erRPIMa est décédé. Deux de ses camarades ont été blessés puis évacués par hélicoptères vers l’ACA de Tessalit, puis Bamako. Ils ont rejoint la France. Leurs jours ne sont pas danger.

photo EMA

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Au centre, du 25 avril au 02 mai, les éléments français du GTIA 2 ont conduit une opération d’envergure dans la région de Telatai à 150 kilomètres au nord de Gao. L’opération Akello, a engagée plus de 500 militaires français et maliens. Elle avait pour objectif de reconnaître sur près de 450 kilomètres les différents Oueds du grand Gao afin de poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes. Cette opération n’a donné lieu a aucun contact avec l’ennemi mais a permis la découverte de deux caches d’armes (plus de 110 obus, près de 5000 munitions de petit calibre et un pick uparmé) et la relève de deux engins explosifs improvisés (IED).

 

Simultanément, le dernier élément de l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) a quitté Tombouctou, désormais sous la responsabilité du contingent Burkinabé pour se reployer à Gao où se concentre désormais la majorité du dispositif français au Mali.

phoyo EMA

phoyo EMA

A Gao toujours, la population s’est rassemblée le 25 avril pour célébrer l’inauguration du marché couvert et du marché des femmes. Ils avaient été détruits par les combats et l’incendie du 21 février dernier et ont été rebâtis avec l’aide des éléments français. Sur demande des autorités locales, le marché couvert a été baptisé « lieutenant Boiteux », en mémoire du premier soldat français mort au combat sur le sol malien.

 

Dans la nuit du 28 au 29 avril, au Nord de Tombouctou, un détachement de forces spéciales a capturé un terroriste de nationalité française. Il doit être remis prochainement aux autorités maliennes.

photo EMA

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Enfin, cette semaine a été marquée par plusieurs visites d’autorité comme celle du ministre de la Défense, de la commission de la Défense Nationale le 27 avril ou l’inspecteur des armées le 28 avril. Ces visites ont été l’occasion de faire un point sur les opérations menées ou en cours comme de présenter l’état d’avancement du désengagement et de l’adaptation de la force en vue des prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, un peu moins de 3850 soldats français restent engagés au Mali.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:45
photo EMA

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05/05/2013 Sources : EMA Opérations

 

Le 26 avril 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA) conduite  par le général de corps aérien Patrick Rousseau, Général inspecteur des armées (GIdA), est arrivé à Abidjan afin d’inspecter l’action de la force Licorne dans le cadre du soutien au redéploiement de l’opération Serval.

 

Après un rappel sur les différentes missions incombant à Licorne, le COMANFOR a porté son attention sur le concours de la force aux opérations au Mali. Les inspecteurs ont ainsi pu mesurer ses capacités à intervenir directement ou indirectement en soutien d’un théâtre d’opération si besoin. Ainsi, un détachement Licorne était projeté au Mali dès le 14 janvier 2013, quelques heures seulement après le déclenchement de l’opération Serval. Le camp de base de la force est également rapidement devenu base opérationnelle avancée (BOA) (en tant que base de soutien logistique ou base de soutien au profit des éléments aéroportés)  au profit du théâtre malien.

 

Leur attention s’est ensuite portée sur le dispositif mis en œuvre par la force Licorne pour accueillir les éléments désengagés de Serval, dispositif qui comprend notamment le suivi des convois de leur passage de la frontière jusqu’à Abidjan, le déploiement d’un soutien sanitaire héliporté dédié et l’accueil du personnel et véhicules sur le camp de Port Bouët.

photo EMA

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La journée s’est achevée par une visite du camp militaire français au cours de laquelle la délégation de l’IdA a pu apprécier ce désengagement en direct puisqu’un convoi, composé des éléments du GTIA 3, franchissait le portail nord de la base.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:45
Le 26 avril 2013, conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM). Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France. - photo EMA

Le 26 avril 2013, conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM). Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France. - photo EMA

03/05/2013 Sources : EMA - Opérations

 

Le 26 avril 2013, conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM).

photo EMA

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Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France.

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Le GAM compte désormais une quinzaine de machines de l’armée de Terre et de l’armée de l’air. Il poursuit ses missions au profit des troupes au sol, toujours engagées dans des missions de sécurisation. Depuis quelques semaines, le GAM est armé par le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg.

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