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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:45
photo EMA

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02/05/2013 20:12 Sources : EMA Opérations

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 25 avril à 18h00 jusqu’au 2 mai 2013 (18h00).

 

Ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de cent vingt sorties, principalement dans le nord du pays et dans le centre le long de la boucle du Niger, de Gao à Tombouctou. Une trentaine de sorties a été dédiée à l’appui feu des opérations terrestres, un peu plus d’une cinquantaine au transport de nos forces et de nos matériels et le reste a été consacré au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement).

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Conformément aux décisions du Président de la République, le désengagement et l’adaptation du format de la force se poursuit avec cette semaine le désengagement complet du GTIA 3 et la réduction du groupement aéromobile avec le départ de six hélicoptères. Parallèlement, les opérations de sécurisation se poursuivent dans le pays.

Serval: point de situation du 2 mai 2013

Le 29 avril 2013, lors d’une opération des forces spéciales visant à poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes et à traquer ceux qui pourraient encore se cacher dans les environs de Tin Zaoueten, un véhicule léger a sauté sur un engin explosif. Le caporal-chef Stéphane Duval, du 1erRPIMa est décédé. Deux de ses camarades ont été blessés puis évacués par hélicoptères vers l’ACA de Tessalit, puis Bamako. Ils ont rejoint la France. Leurs jours ne sont pas danger.

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Au centre, du 25 avril au 02 mai, les éléments français du GTIA 2 ont conduit une opération d’envergure dans la région de Telatai à 150 kilomètres au nord de Gao. L’opération Akello, a engagée plus de 500 militaires français et maliens. Elle avait pour objectif de reconnaître sur près de 450 kilomètres les différents Oueds du grand Gao afin de poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes. Cette opération n’a donné lieu a aucun contact avec l’ennemi mais a permis la découverte de deux caches d’armes (plus de 110 obus, près de 5000 munitions de petit calibre et un pick uparmé) et la relève de deux engins explosifs improvisés (IED).

 

Simultanément, le dernier élément de l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) a quitté Tombouctou, désormais sous la responsabilité du contingent Burkinabé pour se reployer à Gao où se concentre désormais la majorité du dispositif français au Mali.

phoyo EMA

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A Gao toujours, la population s’est rassemblée le 25 avril pour célébrer l’inauguration du marché couvert et du marché des femmes. Ils avaient été détruits par les combats et l’incendie du 21 février dernier et ont été rebâtis avec l’aide des éléments français. Sur demande des autorités locales, le marché couvert a été baptisé « lieutenant Boiteux », en mémoire du premier soldat français mort au combat sur le sol malien.

 

Dans la nuit du 28 au 29 avril, au Nord de Tombouctou, un détachement de forces spéciales a capturé un terroriste de nationalité française. Il doit être remis prochainement aux autorités maliennes.

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Enfin, cette semaine a été marquée par plusieurs visites d’autorité comme celle du ministre de la Défense, de la commission de la Défense Nationale le 27 avril ou l’inspecteur des armées le 28 avril. Ces visites ont été l’occasion de faire un point sur les opérations menées ou en cours comme de présenter l’état d’avancement du désengagement et de l’adaptation de la force en vue des prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, un peu moins de 3850 soldats français restent engagés au Mali.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:45
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05/05/2013 Sources : EMA Opérations

 

Le 26 avril 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA) conduite  par le général de corps aérien Patrick Rousseau, Général inspecteur des armées (GIdA), est arrivé à Abidjan afin d’inspecter l’action de la force Licorne dans le cadre du soutien au redéploiement de l’opération Serval.

 

Après un rappel sur les différentes missions incombant à Licorne, le COMANFOR a porté son attention sur le concours de la force aux opérations au Mali. Les inspecteurs ont ainsi pu mesurer ses capacités à intervenir directement ou indirectement en soutien d’un théâtre d’opération si besoin. Ainsi, un détachement Licorne était projeté au Mali dès le 14 janvier 2013, quelques heures seulement après le déclenchement de l’opération Serval. Le camp de base de la force est également rapidement devenu base opérationnelle avancée (BOA) (en tant que base de soutien logistique ou base de soutien au profit des éléments aéroportés)  au profit du théâtre malien.

 

Leur attention s’est ensuite portée sur le dispositif mis en œuvre par la force Licorne pour accueillir les éléments désengagés de Serval, dispositif qui comprend notamment le suivi des convois de leur passage de la frontière jusqu’à Abidjan, le déploiement d’un soutien sanitaire héliporté dédié et l’accueil du personnel et véhicules sur le camp de Port Bouët.

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La journée s’est achevée par une visite du camp militaire français au cours de laquelle la délégation de l’IdA a pu apprécier ce désengagement en direct puisqu’un convoi, composé des éléments du GTIA 3, franchissait le portail nord de la base.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:45
Le 26 avril 2013, conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM). Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France. - photo EMA

Le 26 avril 2013, conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM). Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France. - photo EMA

03/05/2013 Sources : EMA - Opérations

 

Le 26 avril 2013, conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM).

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Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France.

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Le GAM compte désormais une quinzaine de machines de l’armée de Terre et de l’armée de l’air. Il poursuit ses missions au profit des troupes au sol, toujours engagées dans des missions de sécurisation. Depuis quelques semaines, le GAM est armé par le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:35
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02/05/2013 Sources : EMA

 

Les 23 et 25 avril 2013, les premiers matériels désengagés du théâtre afghan par la voie nord sont arrivés en France.

 

La France désengageait jusqu’à présent ses matériels d’Afghanistan par deux voies logistiques majeures. La première, directe ou dite « de bout en bout », relie l’Afghanistan à la France par voie aérienne (affrètement d’avions gros porteurs de type Antonov 124, Boing 747 ou iliouchine 76). Une seconde, dite « mixte », utilise un vecteur aérien à partir de l’Afghanistan vers un pays du Golfe, puis un vecteur maritime partant de ce même pays vers la France.

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Le train est désormais inscrit dans la liste des vecteurs pouvant assurer le désengagement. La voie ferroviaire, sensiblement moins onéreuse que les deux autres, offre plus de souplesse et de fluidité pour le cadencement des rapatriements.

 

En janvier 2013, après une demande des autorités politiques françaises, les autorités Ouzbèkes et Kazakhes ont autorisé le passage de convois afin de permettre le transit de matériel en empruntant les infrastructures de ces deux pays. Ces premiers convois, réalisés par un prestataire de service privé, ont donné satisfaction et sont arrivés en France les 23 et 25 avril 2013. Ils permettront de désengager une partie de nos matériels dans les mois qui viennent.

photo EMA

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En parallèle, les autorités pakistanaises ont de nouveau autorisé le passage des convois de l’ISAF par la voie sud. Le convoi réalisé permet à la France d’envisager favorablement cette option pour le désengagement de ses matériels. La diversité des voies logistiques de désengagement permet en outre de fluidifier le trafic et faire face à toute éventuelle difficulté sur les voies actuelles.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:35
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30/04/2013 Sources : EMA

 

L’adjudant-chef Jérôme est en mission en Afghanistan depuis le mois de janvier 2013. Formateur à l’escadron des commandos de l’air (EFCA) stationné sur la base aérienne 102 de Dijon, il assure actuellement la protection rapprochée du général de brigade aérienne Philippe Adam, commandant des forces françaises en Afghanistan (FFA)

 

«  Le général Adam est la plus haute autorité militaire française présente sur le théâtre afghan. ». Pour l’adjudant-chef Jérôme, la protection d’une autorité est un métier qui ne laisse pas de place à l’amateurisme. Ancien sportif de haut niveau, sa passion pour les sports de combat l’a amené aujourd’hui à exercer la profession de garde du corps.

photo EMA

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23 avril 2013, 7h30, le départ pour une mission se prépare. Jérôme explique : « Il n’existe pas vraiment de mission type. Même si le trajet est identique, l’approche est toujours différente parce que la situation sécuritaire évolue sans cesse. La préparation de la mission est donc une étape indispensable. » Lors du briefing, il donne les consignes à ses équipiers qui doivent connaître tous les détails de la mission comme la place de chaque voiture ou les mots code en cas de problème. L’adjudant-chef énonce ensuite le programme de la mission : « Aujourd’hui, nous partons d’abord pour le camp de Warehouse. Ensuite, nous nous rendrons dans la Green Zone. C’est l’un des quartiers à la fois les plus sécurisés et les plus dangereux de Kaboul, c’est ici qu’il y a le plus d’attentats. Il faut donc aller vite quand nous nous déplaçons».

 

Le trajet aller entre l’aéroport international de Kaboul (KAIA) et le camp de Warehouse s’effectue sans problème. Arrivés dans le centre de Kaboul, la circulation devient beaucoup plus dense. A ce moment, l’adjudant-chef Jérôme expose le danger potentiel de la situation : « Il faut donc toujours être vigilant parce que, malgré les dispositifs de sécurité mis en place, à tout moment, un suicide bomber peut s’approcher de notre convoi. Si nous nous arrêtons, un piéton peut aussi fixer une charge magnétique sur le véhicule. »

 

« On éclate ! Je passe en tête ! » En une fraction de seconde, les trois véhicules qui se suivaient jusqu’alors, se dispersent, changent de place et bloquent immédiatement la circulation : « je peux modifier le dispositif pour plus de sécurité… c’est d’ailleurs ce que je viens de faire ! » Souligne-t-il.

 

Arrivés à l’ambassade, le général s’entretient avec l’ambassadeur. Pendant ce temps, l’adjudant-chef Jérôme explique que « devenir un bouclier pour quelqu’un, c’est beaucoup de travail. Il faut aller contre sa nature et ça finit par devenir un acte réflexe ». Il ajoute aussi que la protection d’une autorité est un travail d’équipe qui nécessite de l’entrainement y compris avec le général Adam : « être une personne protégée est quelque chose qui s’apprend. Il faut savoir se placer. Il faut que le général sache à l’avance ce que nous allons faire pour lui. C’est donc un vrai travail d’équipe ».

 

« Face à un danger, tout homme normalement constitué se met à l’abri … sauf les gardes du corps »

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:35
photo Marine Nationale

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03/05/2013 Sources : EMA

 

Le 2 mai 2013, au large du Yémen, le bâtiment de commandement et de ravitaillement BCR Somme, navire amiral de la CTF 150, a porté assistance à un navire marchand pakistanais à la dérive.

 

Le BCR Somme est actuellement engagé au sein de la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom. Mise en place au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, la TF150 a pour objectif de lutter contre le terrorisme international et ses réseaux de soutien dans l’océan Indien. Depuis le 14 avril la France a pris la tête de l’opération en succédant à l’Australie. Elle coordonne ainsi une force multinationale composée notamment de bâtiments américains, australiens, canadiens, britanniques, saoudiens et pakistanais dans une zone comprenant la mer Rouge et le nord de l’océan Indien jusqu’au détroit d’Ormuz.

 

Composée de marins du bord ayant reçu un entraînement approprié, l’équipe de visite de la Somme peut, en conformité avec le droit international, monter à bord de navires pour prendre contact avec les équipages, vérifier les documents officiels ou encore contrôler les cargaisons à la recherche d’armes ou de drogue venant en soutien du terrorisme international.

 

En 3 jours, l’équipe de visite a contrôlé et porté assistance à deux boutres. Le 29 avril, l’équipe de visite est allé à a rencontre de pêcheurs iraniens. Invités par le capitaine, l’équipe – dont un médecin - a embarqué et pu échanger sur la situation dans la zone. Ce fut l’occasion de prodiguer quelques soins aux marins. Le 2 mai, la Somme portait assistance à un navire marchand pakistanais à la dérive suite à une avarie de moteur. La pièce cassée a été emmenée à bord de la Somme pour y être réparée.

 

L’état-major français la CTF 150 est actuellement embarqué à bord de la Somme pour un période de 4 mois et assume le commandement jusqu’en août prochain où il passera alors le relais au Pakistan.

photo Marine Nationale

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:30
Des soldats se préparent à lancer le Skylark.

Des soldats se préparent à lancer le Skylark.

 

février 4, 2013 tsahal.fr

 

Des yeux d’aigle, un maximum d’efficacité pour un minimum de risques : découvrez en images le drone Skylark de Tsahal.

 

Craignant de perdre des pilotes en territoire ennemi, les États-Unis et Israël sont à l’origine du développement des drones. Éléments essentiels qui accompagnent les pilotes d’avions de chasse et d’hélicoptères de l’Armée de l’Air Israélienne, les drones, avions sans pilote, jouent un rôle essentiel pour la sécurité du pays.

 

Le «Skylark I-LE» est petit et léger. Il peut être porté par une seule personne et être prêt à voler en moins de huit minutes, comme en témoignent ces images.

Le drone Skylark est conçu pour recueillir des renseignements.

Le drone Skylark est conçu pour recueillir des renseignements.

Un soldat se prépare à lancer un "Skylark".

Un soldat se prépare à lancer un "Skylark".

Le «Skylark I-LE», il peut être porté par une seule personne et être prêt à voler en moins de huit minutes.

Le «Skylark I-LE», il peut être porté par une seule personne et être prêt à voler en moins de huit minutes.

Il dispose de trois heures d’autonomie de vol et d’une caméra vidéo intégrée qui filme de jour comme de nuit, et ce quelles que soient les conditions météorologiques. Le «Skylark» semble calme, mais possède les yeux d’un aigle. Il est rapidement déployé et rapidement rapatrié à la base.

 

Les drones Skylark sont en service dans Tsahal et dans d’autres armées étrangères. Ils ont déjà été utilisés sur le champ de bataille dans de nombreuses zones de guerre, y compris en Irak et en Afghanistan.

 

Il est conçu pour recueillir des renseignements dans des missions “au-delà de la colline”, c’est-à-dire des missions pour lesquelles la cible est située à une courte distance. Le drone est exceptionnellement silencieux et possède d’excellentes capacités d’observation aussi bien de jour que de nuit.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:00
Hommage au sergent Stéphane Duval

 

06/05/2013 Ministère de la Défense

 

Une cérémonie d’hommage national au sergent Duval, tué lors d’une opération de reconnaissance et de fouille au nord du Mali,  se déroulera à Bayonne mardi 7mai en présence du ministre de la Défense.  Auparavant, les parisiens sont invités à manifester leur solidarité lundi 6 mai à 13h30 sur le pont Alexandre III.

 

Le sergent Stéphane Duval a été mortellement blessé, au Mali, au cours d'une opération de reconnaissance et de fouille conduite par les forces spéciales dans le Nord-Est du pays.

 

Lundi 6 mai, le Gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier, invite le plus grand nombre de citoyens à manifester leur hommage et leur solidarité envers le militaire mort pour la France dans l'accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à partir de 13h30, lors du passage du cortège funèbre. Une cérémonie intime d'honneurs militaires réservée à la famille et aux compagnons d'armes sera présidée par le général d'armée Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre, à l'Hôtel national des Invalides à partir de 14h00.

Hommage au sergent Stéphane Duval

Le mardi 7 mai, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian présidera la cérémonie d’hommage national au sergent Duval, au 1er régiment de parachutiste d’infanterie de marine, à Bayonne.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 10:55
photo EADS

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06 mai 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Le missile balistique stratégique M51 s'est échoué le 5 mai au large du Finistère après un tir du sous-marin nucléaire lanceur d'engins "Le Vigilant". Un tel échec représenterait un coût d'au moins 120 millions d'euros pour l'Armée.

 

Actualisation : le coût de 120 millions d'euros aurait été le même en cas de réussite, le missile étant détruit systématiquement à la fin du tir.

 

L'échec du tir d'essai du missile balistique stratégique M51 a été confirmé par la Direction générale de l'armement (DGA) et la Marine nationale dans un communiqué en fin de journée le 5 mai.

Le tir d'essai du missile, sans charge nucléaire, a été entrepris vers 9h30 à partir du sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE) "Le Vigilant", depuis la baie d'Audierne, dans le Finistère.

Comme l'annonce l'Armée, "le missile a été détruit peu après son décollage, au-dessus de l'océan, dans une zone interdite pour la circonstance à la navigation maritime et à la circulation aérienne".

Le missile M51, conçu pour remplacer à terme le M45, mesurant 12 mètres et pesant au maximum 56 tonnes, est doté de six têtes nucléaires. Il est développé par Astrium, la filiale spatiale du groupe européen EADS. Selon plusieurs médias, l'échec du tir de 5 mai a un coût non négligeable pour l'armée, chaque missile valant environ 120 millions d'euros, développement inclus.

Une enquête devra déterminer les raisons de cet échec, a commenté hier l'officier de la communication maritime Lionel Delort sur BFMTV.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 10:55
Un A330MRTT ravitaillant un A400M… Le rêve s’éloigne pour les aviateurs français ! – photo Airbus Military

Un A330MRTT ravitaillant un A400M… Le rêve s’éloigne pour les aviateurs français ! – photo Airbus Military

3 mai 2013 par Rédaction – Aerobuzzfr

 

Après avoir laissé croire que le pire était à venir, la publication du Livre Blanc qui propose la suppression de 24.000 soldats supplémentaires et la réduction des moyens des forces aériennes à 225 appareils, est presque un soulagement.

 

« Il a laissé des plumes dans la bataille mais ca aurait pu être bien pire ! » Le soldat le Drian, ministre de la Défense, a bataillé jusqu’au bout contre les plans de Bercy pour lequel l’appareil militaire français n’est rien d’autre qu’un cout dans lequel il faut tailler à la hache. Le livre blanc rendu public dans les derniers jours d’avril tout en faisant la part belle au renseignement et aux forces spéciales, ne parvient pas à masquer une nouvelle réduction de format de l’appareil de Défense français.

 

Cette réduction a été voulue par les politiques qui se sont succédés à l’Elysée, toutes tendances confondues depuis des années. Alors la France, combien de divisions ?

 

Etrange paradoxe du vieux Continent… Jamais depuis la fin de la guerre froide, le monde, qualifié de multipolaire par des spécialistes en géopolitique et autres savants cosinus de tout poil, n’avait été aussi instable. Et pourtant, à l’instar de ses voisins européens, frappés par la crise financière, la France fait le choix de tailler dans ses budgets militaires.

 

A première vue, il semble que la Marine nationale, principal garant de notre dissuasion nucléaire avec ses sous-marins, s’en sorte plutôt bien. On ne peut pas en dire autant des aviateurs et surtout de l’armée de terre qui malgré son comportement exemplaire au Mali et ailleurs, verra ses effectifs fondre comme neige au soleil. En un mot, la grande muette rompue jusqu’alors au combat urbain et en terrain découvert va devoir maitriser l’art du grand écart.

 

Un grand écart entre l’impératif d’excellence opérationnelle et technique sur tous les fronts d’une part et d’autre part l’obligation de respecter un budget restreint. Résultat, l’Armée française devra se séparer de 24.000 soldats, un chiffre qu’il convient d’ajouter aux 54.000 déjà programmés sur la période 2008-2014. Malgré cela, Paris veut être capable de respecter ses engagements internationaux en affirmant sa volonté de pouvoir déployer à tout moment entre 5.000 et 15.000 hommes suivant l’intensité de la crise ou du conflit à gérer. Reste que ce budget d’austérité, qui n’est pas le premier pour les militaires, tombe particulièrement mal.

 

Les forces terrestres, Alat en tête, pourront compter sur les forces spéciales, et notamment le COS (commandement des opérations spéciales). Mais en revanche, il n’est pas certain que le renouvellement du parc d’hélicoptères de combat Gazelle par des Tigre, et de manœuvre Puma par des NH90 soit à la hauteur des besoins affichés. Du côté de l’Armée de l’air, Tanguy et Laverdure ont la gueule de bois.

Un risque pour le plan de modernisation des Mirage 2000 français – photo Armée de l’air

Un risque pour le plan de modernisation des Mirage 2000 français – photo Armée de l’air

Les forces aériennes qui comptaient il n’y a pas si longtemps 450 avions seront réduites à 225 appareils en comptant les appareils de la Marine ! Du jamais vu ! Dès lors se pose la question de l’accélération du retrait des Mirage F1 et peut être - l’avenir le dira - l’abandon des plans de modernisation profonde d’une partie du parc de Mirage 2000. Plusieurs bases aériennes devront fermer leurs portes définitivement.

 

Pour mémoire, l’Armée de l’Air, qui a, avec l’ALAT, porté une grande partie du poids de la guerre en Libye et au Mali, a besoin d’avions de combat : des Rafale pour remplacer les F1 et M2000, mais aussi de ravitailleurs (pour mémoire les KC135FR datent de 1964), et de transport (A400M) pour remplacer les C160 et C130. Et qui dire des avions d’entraînement : les Alphajets ne sont plus de première jeunesse non plus !

Avec un parc d’aéronefs réduit à 225 unités pour l’ensemble des forces aériennes françaises, quid des commandes de Rafale ? photo Dassault Aviation

Avec un parc d’aéronefs réduit à 225 unités pour l’ensemble des forces aériennes françaises, quid des commandes de Rafale ? photo Dassault Aviation

Dans ce tableau sombre, il reste des lueurs d’espoir. D’abord, l’Elysée a épargné le scénario catastrophe promis depuis plusieurs mois. Un scénario qui comportait l’arrêt de tous les programmes d’équipement, la fin de la dissuasion nucléaire, et la vente de notre unique porte-avions. Paris l’affirme : « dans les grandes lignes, tous les grands programmes d’armement seront préservés ». On pense au Rafale, au NH90 et à l’A400M (entre autres) dont dépendent des dizaines de milliers d’emplois dans le pays. La composante nucléaire garante de la sécurité nationale depuis les années 60 est maintenue.

 

Mieux, les moyens de renseignement et de commandement seront renforcés. La composante de renseignement spatiale, avec notamment les satellites SIGINT CERES pour l’interception des signaux radar et communications, est préservée.

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

La composante « drones » dans sa dimension tactique et moyenne altitude longue endurance sera modernisée. Est-ce à dire que Paris pourrait acheter des Predator américains ou sa version armée Reaper ? Il est à ce stade trop tôt pour le dire. Des avions légers multicapteurs pourraient également étoffer cette panoplie de la DRM (Direction du Renseignement Militaire). En revanche, la question du remplacement des vénérables C160G Gabriel n’est pas évoquée, de même l’acquisition d’une indispensable capacité de renseignement aéroporté stratégique, perdue lors du retrait du DC8 Sarigue est aux abonnés absents…

 

Une fois de plus pour survivre, l’armée, au format réduit mais encore cohérent, va devoir s’adapter. Désormais dotés de moyens de commandement et de renseignement plus efficaces, les militaires de toutes les armes devront savoir à tout moment mettre en commun leur moyens et leur savoir faire pour atteindre les buts opérationnels recherchés. A l’heure où les coupes militaires sont à la mode en Europe, il convient de méditer cette déclaration d’un vieux général soviétique « la quantité est aussi une qualité ».

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 10:55
Colloque : « La cyberdéfense : quelles perspectives après le livre blanc ? »

 

03/05/2013 Communauté Défense

 

Le 16 mai prochain, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du sénat organise un colloque intitulé « La cyberdéfense : quelles perspectives après le livre blanc ? » Ouverte au public, cette rencontre présentera les perspectives en matière de protection et de défense des systèmes d’information, à la lumière des conclusions du nouveau livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

 

La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du sénat organise un colloque le 16 mai pour présenter l’état actuel et les perspectives en matière de protection et de défense des systèmes d’information, à la lumière des conclusions du nouveau livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Intitulé « La cyberdéfense : quelles perspectives après le livre blanc », cette rencontre est ouverte au public et se déroulera au palais du Luxembourg.

 

Trois grandes thématiques seront abordées : l’état de la menace et la stratégie de réponse nationale ; la coopération européenne et internationale ; la politique industrielle pour la cyberdéfense et la cybersécurité.

 

Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la défense, Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin et auteur d’un rapport sur la cyberdéfense, Patrick Pailloux, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, et le Contre-amiral Arnaud Coustillière, officier général à la cyberdéfense à l’état-major des armées, feront partie des nombreux intervenants.

 

Inscription au colloque

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 10:55
Commémoration de la bataille de Camerone

Commémoration de la bataille de Camerone

03/05/2013 CNE Laetitia Périer

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, a participé le 30 avril à Aubagne (Bouches-du-Rhône) à la cérémonie commémorant le 150e anniversaire de la bataille de Camerone. Bataille emblématique de la Légion étrangère, Camerone constitue le fait d’armes et le modèle de conduite de référence de tout légionnaire.

 

A l’occasion des 150 ans de Camerone, Jean-Yves le Drian s’est rendu à Aubagne pour célébrer ce combat héroïque de la Légion étrangère. Le 30 avril 1863, lors de la campagne du Mexique qui visait à instaurer un régime favorable aux intérêts de la France de Napoléon III, une soixantaine de légionnaires combattent héroïquement contre 2000 soldats mexicains dans le village de Camerone, près de Veracruz.

 

La résistance acharnée, l’esprit de sacrifice et la volonté de lutter jusqu'à la mort manifestés par les légionnaires à l’occasion de cette bataille a permis à la Légion étrangère de construire sa légende et d'ancrer ses valeurs. Le souvenir de Camerone est célébré chaque année dans l'ensemble des formations de la Légion étrangère.

 

Au cours de la cérémonie, Jean-Yves le Drian a rendu hommage aux soldats tombés au combat cette année, et plus particulièrement au caporal-chef Stéphane Duval du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMA) de Bayonne qui a été tué lundi 29 avril dans le nord-est du Mali par un engin explosif. Le caporal-chef  Duval est le 6e mort français depuis le déclenchement de l’opération Serval le 11 janvier dernier.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 10:55
Cyberdéfense : le livre blanc soutient la "lutte informatique offensive"

 

30 Avril 2013 Julien L. - numerama.com

 

La nouvelle édition du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale laisse une place importante à la cyberdéfense. Les rédacteurs considèrent en effet qu'un nouveau théâtre s'est ouvert depuis 2008, date à laquelle la précédente révision du livre blanc a été rédigée. Outre la terre, la mer, l'air et l'espace, les forces armées françaises doivent être opérationnelles dans le cyberespace.

 

 C'est une évolution majeure par rapport à la version précédente, qui date de 2008. La quatrième révision du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale intègre désormais les cyberattaques parmi les principales menaces pouvant viser le territoire, la population et les ressortissants français. Pour la défense, le cyberespace "constitue désormais un champ de confrontation à part entière".

 

Car les menaces cybernétiques "se sont accrues de façon exponentielle depuis 2008". De ce constat est apparu le besoin d'adapter le modèle d'armée actuel. Ainsi, le livre blanc propose un format incluant "pour la première fois des capacités de cyberdéfense militaires, en relation étroite avec le renseignement et la planification défensive et offensive, préparant ou accompagnant les opérations militaires".

 

La vulnérabilité de l'État

 

Face à "la vulnérabilité croissante de l'État et de la société face à des attaques de plus en plus dangereuses", le livre blanc "prévoit donc une posture stratégique visant à déterminer l’origine des attaques, à organiser la résilience de la Nation et à y répondre, y compris par la lutte informatique offensive". Et dans ce domaine très sensible, le livre blanc appelle à l'autonomie complète de la France.

 

"Les atteintes aux systèmes d’information résultant d’actes hostiles intentionnels ou de ruptures accidentelles pourraient dès lors engendrer des dysfonctionnements, une paralysie de l'État ou de secteurs d’importance vitale pour la Nation, voire entrainer la perte de vies humaines ou des accidents technologiques ou écologiques majeurs", à l'image du virus Stuxnet qui a dégradé les centrifugeuses iraniennes.

Acte de guerre

"Une attaque informatique de grande envergure pourrait ainsi constituer un véritable acte de guerre", écrit le livre blanc, en particulier "si les intérêts stratégiques nationaux étaient menacés". Outre l'adaptation de la doctrine, les rédacteurs recommandent "une capacité informatique offensive" afin d'être en mesure de riposter. À cette fin, le livre blanc plaide pour plus de moyens consacrés à la cyberdéfense.

"La cyber-menace impose d’augmenter très significativement le niveau de sécurité et les moyens de défense des systèmes d’informations. Un effort important sera conduit pour développer dans le cyberespace nos capacités à détecter les attaques et à riposter de manière adéquate lorsque nos intérêts stratégiques sont menacés", poursuit le document.

 

Mesures et orientations

 

"Afin d’augmenter le niveau de sécurité des systèmes d’information de l'État et des opérateurs d’importance vitale, le Livre blanc 2013 indique que des mesures législatives et réglementaires seront prises. La capacité à agir en cas de crise informatique grave de l'ANSSI sera renforcée", tout comme le sera "la capacité à produire en toute autonomie nos dispositifs de sécurité (cryptologie, détection d'attaque)".

 

Si la France se veut autonome, elle ne s'interdit pas de dialoguer avec ses alliés. Ainsi, le livre blanc invite à produire au moins les mêmes efforts que ceux "consentis par nos principaux partenaires européens" et à développer des "relations étroites entre partenaires internationaux de confiance", même si dans le cyberespace les amis peuvent parfois se tirer dans les pattes.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 09:01
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

 

Paris, le jeudi 2 mai 2013 Gouverneur militaire de Paris

 

Le général de corps d’armée Hervé Charpentier, Gouverneur militaire de Paris, vous informe des honneurs militaires qui seront rendus au sergent Stéphane DUVAL le lundi 6 mai 2013 en l’Hôtel national des Invalides, Paris 7e.

 

Le sergent Stéphane DUVAL a été mortellement blessé, le lundi 29 avril 2013 au Mali, au cours d’une opération de reconnaissance et de fouille conduite par les forces spéciales dans le Nord-Est du pays.

 

Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux compagnons d’armes sera présidée par le Général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’étatmajor de l’armée de terre, à l’Hôtel national des Invalides à partir de 14h00.

 

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III à 13h45.

 

En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité envers notre héros, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à partir de 13h30.

photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

Né le 22 août 1980, le caporal-chef Stéphane DUVAL aura servi la France durant 11 ans.

 

A 22 ans, il s’engage le 2 avril 2002 au 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) à Bayonne. A l’issue d’une brillante formation initiale, il réussit son examen d’opérateur des réseaux mobiles spéciaux.

 

Le 1er juillet 2008, il est affecté au 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) au Gabon durant deux ans et revient servir dans son régiment d’origine, le 1er RPIMa, le 1er juillet 2010.

 

Le 2 avril 2013, il est promu caporal-chef de 1re classe.

 

Le caporal-chef DUVAL a effectué de nombreuses missions extérieures au cours desquelles son professionnalisme a été à chaque fois souligné : Gabon en 2004, Guyane en 2007, République de Côte d’Ivoire en 2005 et 2007, Afghanistan en 2003 et 2010 et Burkina Faso en 2011 et 2013.

 

Le 21 février 2012, le caporal-chef DUVAL reçoit une citation à l’ordre de la division, celle-ci comporte l’attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec étoile d’argent.

 

Déjà engagé au Burkina Faso fin 2011, en qualité d’opérateur radio de la cellule de mise en œuvre tactique, il fait preuve de remarquables qualités militaires pour lesquelles il reçoit une lettre de félicitations. Il est également décoré de la médaille d’outre-mer avec agrafe « République de Côte d’Ivoire », de la médaille d’argent de la défense nationale avec agrafe « troupes aéroportées » et « missions d’assistance extérieure ».

 

Le caporal-chef DUVAL était engagé dans le cadre de l’opération SERVAL depuis février 2013. Il participait à des opérations de forces spéciales dans le Nord-Est du Mali avec, pour objectif, de rechercher et de détruire les groupes terroristes qui s’y trouveraient encore. Le 29 avril 2013, en début d’après-midi, entre Tin Zaouaten et Boughessa, son véhicule léger a sauté sur un engin explosif, provoquant son décès.

 

Agé de 33 ans, marié et père de deux enfants, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

 

L'armée de Terre présente ses condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa).

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 07:55
Livre blanc : Le chef d'état-major de la Marine donne sa vision aux marins

03/05/2013 Marine Nationale

 

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale a été rendu public par le président de la République le lundi 29 avril 2013. Ce document fixe les orientations stratégiques des quinze prochaines années et servira de socle à la future loi de programmation militaire (2014-2019).

 

L’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, a livré aux marins son analyse sur ce document et ses implications pour la Marine.

 

Retrouvez aussi l’ensemble des documents en téléchargement

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA Marine Nationale

photo EMA Marine Nationale

05/05/2013 Sources : EMA

 

Les 29 et 30 avril,  le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre a conduit deux friendly approach (approches amicales) sur des boutres au large des côtes somaliennes.

 

Les friendly approach ont pour objectif de rassurer les équipages qui transitent au large de la Corne de l’Afrique et de démontrer que les bâtiments impliqués dans l’opération de lutte contre la piraterie Atalante sont là pour dissuader toute tentative d’activité pirate dans la zone.

 

Le BPC Tonnerreen a réalisé à deux reprises ces derniers jours : une première avec un boutre émirien transportant du riz et du sucre en direction de Mogadiscio, en Somalie. Son capitaine a alors invité les embarcations rapides du BPC Tonnerre à se rapprocher et les équipes de visite à monter à bord.

 

Ce fut l’occasion pour l’équipe de visite du Tonnerre de remettre plusieurs brochures expliquant la mission Atalante et donner des consignes sur la conduite à tenir en cas d’attaque de pirates. Ils ont également proposé des best management practices (BMP) dont l’objectif est de présenter les différentes mesures qui leur permettront de diminuer le risque d’être piraté tels que la mise en place de barbelés, lances à eau, mannequins veilleurs ou encore de caméras.

photo EMA Marine Nationale

photo EMA Marine Nationale

La seconde  friendly approach a eu lieu avec un bateau de pêche iranien. Les membres de l’équipage, bien informés sur la mission Atalante, ont été rassurés de savoir que la force Française sécurisait la zone. Ils ont ainsi remercié l’ensemble de l’équipage du BPC Tonnerre pour son action.

 

Le  Tonnerre a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique aux côtés du Georges Leygues (avec qui il forme le groupe Jeanne d’Arc), du Nivôse, et de l’Adroit depuis le 12 avril 2013. L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins un bâtiment de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime, le plus souvent un Atlantique 2 (ATL 2), d’un Falcon 50 ou d’un Awacs.

photo EMA Marine Nationale

photo EMA Marine Nationale

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 07:35
Exercices militaires américano-sud-coréens en mer Jaune (agence)

 

SEOUL, 6 mai - RIA Novosti

 

La Corée du Sud et les Etats-Unis ont entamé en mer Jaune, entre la Chine et la péninsule coréenne, des exercices militaires visant à lutter contre les sous-marins, a annoncé lundi l'agence Yonhap.

 

Organisés chaque année, les exercices visent à préparer la Marine à lutter contre une infiltration non autorisée de l'adversaire", a indiqué un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense.

 

Selon lui, un sous-marin nucléaire de classe Los-Angeles, des destroyers dotés de systèmes de missiles Aegis et des avions de patrouille maritime R-3C américains, ainsi que des navires de guerre sud-coréens prennent part aux exercices qui prendront fin vendredi prochain.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 07:30
Syrie: nouveau raid israélien, Damas garde toutes les options ouvertes

 

06/05/2013 Par LEXPRESS.fr (AFP)

 

Un officiel israélien a reconnu les frappes effectuées par son pays contre des positions militaires en Syrie, pour empêcher des livraisons d'armes au Hezbollah libanais.

 

Israël a bien mené deux raids en Syrie en 48 heures: c'est ce qu'a finalement reconnu un officiel israélien dimanche, affirmant vouloir empêcher un transfert d'armes au Hezbollah libanais. Pour Damas, ces attaques ouvrent la porte à toutes les options et rend la situation dans la région plus "dangereuse".

 

Alors que le conflit en Syrie a déjà fait 7000 morts en plus de deux ans, elles pourraient marquer un tournant, avec une implication ouverte d'Israël. Ainsi, l'Iran, son ennemi juré, s'est-il dit prêt à "entraîner" l'armée syrienne, avec laquelle le Hezbollah a reconnu combattre.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré "très préoccupé" et a appelé au calme.

 

Selon la Syrie, l'État hébreu a frappé dans la nuit de samedi à dimanche trois positions militaires au nord-ouest de Damas avec des missiles tirés par des avions venus d'Israël via le Liban.

 

"Cette agression a causé des morts et des blessés et des destructions graves", assure le ministère syrien des Affaires étrangères dans une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU.

 

Ce raid aurait visé un centre de recherches scientifiques à Jamraya, déjà visé fin janvier par une attaque israélienne, ainsi que deux objectifs militaires - un important dépôt de munitions et une unité de la défense anti-aérienne.

 

La télévision syrienne a annoncé en soirée que "les missiles étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation", sans plus de précisions.

 

En Israël, deux batteries anti-missiles ont été déployées dans le nord du pays. L'armée israélienne a également ordonné la fermeture de l'espace aérien dans le nord du pays jusqu'au 9 mai.

 

Le Premier ministre israélien a présidé une réunion d'urgence de son cabinet de sécurité sur la Syrie, avant de partir pour une visite officielle en Chine.

 

En Syrie, des habitants du nord-ouest de Damas, à quelques kilomètres de Jamraya, ont décrit l'attaque israélienne comme "un tremblement de terre", évoquant "un ciel où se mêlaient de manière terrifiante le rouge et le jaune". Une vidéo postée par des militants, qui n'a pu être authentifiée, montre dans la nuit d'immenses flammes et des explosions.

 

"Situation plus dangereuse"

 

Pour Damas, ce raid prouve que les rebelles sont "les outils d'Israël à l'intérieur" du pays. Et "la communauté internationale doit savoir que la situation dans la région est devenue plus dangereuse après l'agression", a menacé le ministre de l'Information Omrane al-Zohbi.

 

Dans la lettre à l'ONU, Damas a accusé l'État hébreu d'appuyer les rebelles, notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.

 

De son côté, l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles) a estimé que ses opérations n'étaient "pas liées aux raids israéliens ou à autre chose". La Coalition de l'opposition a condamné le raid israélien mais accusé le régime d'être responsable de l'affaiblissement de l'armée qu'il utilise "contre la population".

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 16:55
France Sells Off 2.1 Percent EADS Stake to Investors

 

Apr. 26, 2013 – Defense news (AFP)

 

PARIS — The French state raised another $921 million (€707 million) from the sale of a 2.1 percent stake in EADS to investors, the economy ministry said in a statement.

 

The sale of 17.6 million shares follows the sale by France earlier this month of about 13 million shares back to EADS itself for €483 million as part of EADS’ share buyback program. EADS, which owns passenger aircraft maker Airbus, announced a share buyback program as part of a wider restructuring that will reduce state ownership and interference in the company.

 

Germany and Spain also own stakes in the company.

 

The two operations, which brought the French state nearly €1.2 billion, should help preserve “the strategic interests of the state and free up capital resources for new economic growth sectors,” said the ministry.

 

France, which is struggling to meet its commitments to the EU to reduce its public deficit, last month took advantage of high prices for shares in the aircraft engine and equipment manufacturer Safran to sell a 3.12 percent stake and raise €448.5 million.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 16:35
RAF Waddington takes command of MQ-9 Reaper UAV operations in Afghanistan

 

26 April 2013 airforce-technology.com

 

The UK Ministry of Defence (MoD) has started command and control operations of its MQ-9 Reaper unmanned aerial vehicles (UAV) in Afghanistan from a newly constructed facility at Royal Air Force (RAF) Waddington in Lincolnshire, UK.

 

Flown by the No. 13 Squadron personnel using ground control stations (GCS) earlier this week, the move marks the first time the UAVs have been operated from the UK, more than five years after their acquisition for conducting intelligence, surveillance and reconnaissance missions in Afghanistan.

 

To date, the UK has been controlling the RAF's five Reaper drones from the Creech Air Force Base in Nevada, US, following launch from an airfield within Afghanistan, as it did not have the capability to control them from home bases.

 

Undisclosed military officials were cited by Guardian as saying that the 13 Squadron pilots in collaboration with the personnel in the US will now take charge of Reapers from an advanced and sophisticated UAV centre at RAF Waddington.

 

The centre, with three operating terminals, was built in 2012 under the supervision of the UK MoD, as part of the 2010 strategic defence and security review.

 

The 39 Squadron will not be disbanded and will continue operations until the end of 2014, when all Nato-led coalition forces will pull out from Afghanistan, the officials added.

 

Initially deployed unarmed in Afghanistan, the RAF Reapers have since been equipped with 500lb laser-guided bombs and Hellfire missiles by the MoD, which also ordered additional five units to tackle Taliban insurgents in October 2012.

 

Manufactured by General Atomics, the MQ-9 Reaper is a medium-to-high altitude, long-endurance (HALE) UAV designed to conduct close air support, air interdiction and intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance (ISTAR) missions.

 

Announced two days before a protest organised by Drone Campaign Network outside RAF Waddington, the move has also attracted sharp criticism from the Stop the War Coalition, which says the switching of control to the UK represents "an unwelcome expansion in the country's UAV programme".

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 16:20
(Photo: Archives/Sgt Pete Nicholson, 14e Escadre Greenwood, © 2011 DND-MDN Canada)

(Photo: Archives/Sgt Pete Nicholson, 14e Escadre Greenwood, © 2011 DND-MDN Canada)

 

26/04/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord

 

L-3 Electronic Systems Services (ESS), entrepreneur principal de l’effort de soutien de systèmes d’armes optimisée au CP-140 Aurora, a mis en œuvre avec succès le dispositif de communication Au-delà de la portée optique – communications vidéo, voix et données (BLOS-CVVD) sur un CP-140 Aurora de l’Aviation royale canadienne (ARC).

 

Contrairement aux transmissions à ligne de visée classiques, les transmissions au-delà de la portée optique peuvent fonctionner dans des conditions géographiques difficiles telles que l’on peut en trouver dans le Haut-Arctique canadien.

 

Ainsi, le 31 janvier 2013, un CP-140 embarquant le système BLOS-CVVD, a réalisé ce que d’autres avions de l’Aviation royale canadienne n’avaient pas été en mesure de réaliser jusqu’à ce jour.

 

La Défense et L-3 ESS souhaitaient mettre à l’essai l’envoi de photos, le recours à un logiciel de conversation en ligne, l’envoi de vidéos enregistrées, ainsi que la transmission de vidéos en direct à une station au sol, au moyen d’une tourelle électro-optique Wescam MX-20.

 

L’avion a transmis un flux vidéo en direct sur une distance de près de 4 000 km, juste en dessous de 80° N de latitude jusqu’à la 14e Escadre Greenwood, en Nouvelle-Écosse. BLOS-CVVD représenterait une amélioration significative pour  l’Aviation royale canadienne de ses capacités de renseignement/surveillance/reconnaissance (RSR) et de connaissance de la situation, ainsi que la capacité du Canada à mener des opérations dans l’Arctique.

 

Pour le major Kurt Lalonde, commandant de l’Unité maritime d’essais et d’évaluation (UMEE) de la 14e Escadre Greenwood, le prototype a «très bien réussi à montrer les capacités du système et a fait valoir le besoin qu’ont les Forces armées canadiennes de disposer d’informations RSR en temps utile». «La réussite de cet essai pourrait bien annoncer la poursuite de la mise en œuvre de ce système à l’échelle de la flotte.»

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 16:20
Curtiss-Wright to deliver additional RAST system to US Navy

 

26 April 2013 naval-technology.com

 

The US Navy has awarded a contract to Curtiss-Wright Flow Control for supply of its ship-borne helicopter recovery assist, secure and traverse (RAST) system in support of the Arleigh Burke-Class DDG 51 Flight IIA forward-build programme.

 

Under the multimillion contract, the company's RAST system will be installed aboard the future DDG 51 IIA ship, DDG 116.

 

The company will also provide related track components and spares to the US Naval Air Systems Command.

 

Commenting on the contract, Curtiss-Wright Flow Control source said that the continued supply of the RAST system demonstrates the company's engineering expertise in providing advanced performance, reliable equipment designs and increased operational efficiency to the naval defence industry.

 

Work under the contract will be carried out by Curtiss-Wright's Flow Control's subsidiary Indal Technologies in Mississauga, Ontario, Canada, with the first delivery scheduled for late 2014.

"Under the multimillion contract, the company's RAST system will be installed aboard the future DDG 51 IIA ship, DDG 116."

 

Capable of assisting safe helicopter launch and recovery, the RAST helicopter handling system is fully integrated with all functions necessary to safely operate and stow large ship-borne helicopters.

 

The RAST has been designed to aid in securing and manoeuvring of helicopters even in adverse weather and sea conditions up to sea state five.

 

More than 200 integrated aircraft handling systems have been delivered to date by the company to navies in Australia, Canada, Japan, Spain, Taiwan and the US.

 

The DDG 51 Flight IIA ships feature Kingfisher mine-avoidance capability, a pair of helicopter hangars, which provide the ability to deploy with two organic Lamps MK III MH-60 helicopters, blast-hardened bulkheads, distributed electrical system and advanced networked systems.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:55
MSN08 sur le tarmac de Séville photo G. Belan (FOB)

MSN08 sur le tarmac de Séville photo G. Belan (FOB)

 

26.04.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

Le sujet est sensible. Ce n’est pourtant plus qu’une question de semaines. Chez Airbus Military à Séville, aucun responsable ne s’ose à avancer une date de livraison précise du premier appareil A400M Atlas à l’armée française. « au deuxième semestre » se bornent à répéter les responsables. « Le sujet est sensible et fait l’objet de discussions et de procédures entre la DGA, le CEAM, l’OCCAr et la MEST » (Multinational Entry into Service Team) précise Damien Allard, Market Developement Manager chez Airbus Military à Madrid. Lors de la visite de FOB hier sur l’immense et flambante neuve usine d’Airbus à deux pas de Séville, le MSN007, soit le premier Atlas qui sera livré à la France était en vol. Pas visible donc, « actuellement aux mains du client » précise le constructeur européen, soit l’armée de l’air française. Dans les immenses hangars climatisés, les lignes de productions tournent à plein. Déjà le MSN009, soit le premier A400M qui doit être livré aux Turcs cette année, est en cours d’assemblage final. Un peu plus loin, d’autres parties d’Atlas continent de s’assembler : MSN12 destiné à la France, dont la construction a débuté en mars de cette année peut-on lire sur un panneau. Sur le Tarmac, des ouvriers s’affairent autour du MSN008, soit le deuxième des trois Atlas que recevra l’armée de l’air cette année. La cocarde française et la mention « armée de l’air » y figurent déjà. « Nous sommes dans les temps, il n’y a plus aucun problème » assure le responsable français.

 

Premier équipage certifié

 

En attendant, la première équipe française est opérationnelle depuis la semaine dernière. Arrivée en février au Training Center de Séville, elle vient de recevoir sa certification, « prête à voler ». Quatre pilotes français, cinq loadmasters (soutiers) et une douzaine de techniciens sont dorénavant aptes à mettre en œuvre le futur avion de transport européen. Depuis la semaine dernière, une nouvelle équipe a pris le relais à Séville pour recevoir leur formation sur le futur avion de transport. Au programme, des cours théoriques bien sûr, mais aussi des heures sur simulateurs. Sur le centre de formation d’Airbus Military, on parle espagnol, français mais aussi turc ou anglais.

MSN08 sur le tarmac de Séville photo G. Belan (FOB)

MSN08 sur le tarmac de Séville photo G. Belan (FOB)

Avion de tous les superlatifs, l’Atlas aurait apporté une véritable plus-value durant l’opération Serval commente Damien Allard. Remplissant à la fois des missions de transport stratégique (à l’instar du C-17) et tactique (Transall et C-130). Pour Serval, l’A400M aurait pu apporter des charges très lourdes (véhicules blindés, logistique…) aux endroits désirés, soit au nord du Mali, à Tessalit ou Kidal par exemple. 25 tonnes de charges utiles auraient pu être délivrés sur des pistes de 750 mètres non préparées. Des conditions impossibles pour un Antonov ou un C-17 et des charges bien trop lourdes pour un C-130J. Ce qui a abouti de longues heures de convois par voie terrestre, pas moins de cinq jours de Bamako à Tombouctou!

 

En mai donc.. ou juin, le MSN07 arrivera sur la base d’Orléans. Le second, le MSN08 est attendu cet été et le troisième devrait arriver en décembre. Le dernier Atlas français doit être livré en 2024. A cette date, la France disposera de 50 A400M dont 25 en version auto-protégés et 10 ravitailleurs.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:55
Pourquoi il ne faut (presque) rien attendre du Livre blanc...

 

26 Avril 2013 Jean-Dominique Merchet

 

Le document sera publié lundi.

 

Au risque de casser l'ambiance, déjà bien plombée, le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale (LBDSN) risque de décevoir tous ceux qui en attendent une nouvelle vision et un nouvel élan. Après plus de neuf mois de travaux, dans une ambiance qu'on a connu meilleure, le LBDSN doit être rendu public par l'Elysée ce lundi 29 avril, comme nous l'annoncions.

Aucune des grandes orientations de notre défense ne sera remise en cause et, au final, on se demande bien pourquoi tant d'énergie a été dépensée pour le rédiger. Car les grands arbitrages politiques - ceux qui auraient pu bouleverser notre politique de défense et de sécurité - ont été rendu bien avant sa publication. Etat des lieux.

 

1) La dissuasion nucléaire. Le 22 décembre 2011, le candidat François Hollande publie un texte dans le Nouvel Observateur dans lequel il annonce son intention de maintenir la dissuasion nucléaire, dans ses deux composantes. Ce texte, d'une très grande fidelité à la doctrine française, est une surprise et clos définitivement le débat... avant qu'il ne commence. Toujours candidat, François Hollande se rend en visite à l'Ile Longue et à peine élu, il plonge à bord d'un SNLE. Puis lors de son intervention télévisée du 28 mars, il réitère son attachement à la dissuasion et confirme sa "modernisation". Ite missa est. La messe est dite.  C'est un non-sujet pour le LBDSN.

 

2) Les alliances et l'Otan. La France, revenue dans le commandement intégré de l'Otan en 2009, y restera. Discrete sur ce sujet, clivant à gauche, durant la campagne, l'équipe Hollande n'a jamais envisagé de revenir sur la décision de Nicolas Sarkozy. Habilement, le chef de l'Etat a demandé à Hubert Védrine, qui ne passe pas pour un atlantiste forcené, de rédiger un rapport sur le sujet et l'ancien ministre de conclure qu'il était urgent de ne rien changer... Même continuité en matière européenne, où l'enthousiasme initial se heurte à l'inertie continentale...  Idem pour nos accords de défense et partenariats stratégiques qui, tous, se poursuivent. Autant de non-sujets pour le LBDSN.

 

3) Le type d'armée. Le tournant radical a été celui de la professionnalisation des forces en 1996. Ce modèle d'armée n'est pas remis en cause et aucun retour à une forme de conscription ou d'un nouveau lien entre l'armée et la nation n'est envisagé. Non-sujet pour le LBDSN.

 

4) Les opérations extérieures. L'annonce d'un retrait accéléré d'Afghanistan et l'accent mis sur les Nations Unies pouvaient laisser croire qu'une nouvelle doctrine allait prévaloir, moins interventionniste et plus prudente. A partir de janvier, le Mali a fait la démonstration de l'exact contraire ! Rarement les militaires français sont intervenus avec une telle latitude pour détruire les enemis du pays... Les Opex continuent. Non-sujet pour le LBDSN.

 

5) Le niveau des dépenses militaires. Après bien des scénarios catastrophes et de jolis bras de fer, le chef de l'Etat a tranché en mars. Il n'y aura pas de baisse brutale du budget de la défense et les crédits de 2013 seront reconduits en 2014, avant de retrouver une légère croissance jusqu'en 2019. Le choix stratégique est clair, mais là plus qu'ailleurs, le diable se niche dans les détails (nous y reviendrons vite...). Sujet pour le LBDSN, mais sujet déjà tranché. Quant aux détails, il faudra attendre... de connaitre l'évolution de la situation économique des prochains mois et années.

 

Sur ces 5 sujets, les grands choix sont d'ores et déjà connus. Le LBDSN va simplement les mettre en forme, en réservant peut-être une ou deux (petites) surprises ou innovations. On sait, comme ce blog l'a raconté, que le contrat opérationnel des armées sera revu à la baisse, que l'accent sera mis sur la cyberdéfense, que l'on réduira, sans trop l'afficher, nos ambitions dans l'antimissile, que l'on insistera sur l'outre-mer et l'Afrique. Le tout fera une bonne centaine de pages.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:45
Mali : Forward To The Past

 

April 26, 2013: Strategy Page

 

The cause of the rebellion in northern Mali (corrupt southern officials running the north in a corrupt and inept fashion) has not been dealt with. The Tuareg rebels still want autonomy (self-rule) and the black African majority (90 percent of the population) in the south does not want to allow it. But the Mali Army, dominated by black Africans, is still a corrupt bunch of ill-trained poorly equipped and ineptly led gunmen who tend to serve whoever pays them. This army is still incapable of defeating the MNLA (Tuareg rebels) and not sure if they can persuade the peacekeepers to do it for them.  The MNLA expects the July elections (the 7 th for the president the 21 st for parliament) to bring another group of corrupt southerners to power.

 

Fixing the corruption in the Mali government and military is seen as the solution to the problems with the Tuareg north. But that corruption, fueled by tribal ties and tradition, has proved extremely difficult to eliminate or even just tone down. One thing there is no shortage of in Mali is challenges.

 

Speaking of corruption, the decision by Chad to withdraw its 2,250 troops from Mali was, as many expected, just a negotiating ploy. Chad leaders want more money and no criticism if a lot of it disappears into their pockets.

 

In Europe, Africa and the Middle East police are detecting, and increasingly arresting, Islamic terrorists who have fled Mali. Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) had members from all over North Africa, but mostly from Algeria and while defeated in Mali it was not destroyed there. Hundreds of experienced Islamic terrorists have scattered and are reorganizing via email, cell phones and hand-carried documents. Recruiting has taken a hit, as the operations in Mali this year showed once more that Islamic radicals cannot stand up to professional soldiers and their governing methods tend to turn the population against them. This caused over a thousand AQIM members to desert, while nearly 500 were killed in the Mali fighting. Hundreds of local Islamic terrorists (Tuaregs and black Africans from countries in the region) have stayed in northern Mali and are carrying out a terrorism campaign. There are a few larger groups of these Islamic terrorists still wandering around the far north but they are being hunted by French aircraft and hit with smart bombs. Some of these Islamic terrorists have renounced their alliance with al Qaeda and are trying to evade attack by just being another group of Tuareg separatists.

 

French troops continue to search for and attack Islamic terrorist groups in the north. French intelligence has identified dozens of camps and equipment storage sites al Qaeda constructed in the north during the last year and, in the far northern mountains near the Algerian border, over the last decade. France is using its warplanes and smart bombs to attack these bases and supply dumps. Sending in ground troops is a less attractive option because of the al Qaeda use of landmines and the possibility of ambush by nearby terrorists. The French troops can go in on foot, but there are more targets to be hit than there are infantry to hit all of them. It takes time and manpower to clear the mines.

 

April 25, 2013:  The UN approved a Mali peacekeeping force of 12,600 soldiers and police. Most of the troops would be from Africa and include the 6,000 African peacekeepers already in Mali and at least a thousand French troops.

 

April 24, 2013: The MNLA means (in French) “Liberation Army of Azawad” and the Mali government is upset that MNLA men control most of the rural (and very thinly populated) areas in the north. These rebels like to approve documents (like passes) with rubber stamps that say “State of Azawad”. That is the Tuareg term for their homeland in northern Mali. MNLA refuses to disarm but is willing to negotiate their role in the north. After invading in January France tolerated the MNLA as long as the rebels cooperated and did not fight the Mali army or government officials. Several hundred Tuareg Malian soldiers work directly for the French as scouts and translators. These men help the French determine which Tuareg rebels can be trusted and which are Islamic terrorists (usually members of MUJAO or Ansar Dine.)

 

April 23, 2013: The French transferred responsibility for security to a battalion (650 troops) of peacekeepers from Burkina Faso.

 

April 22, 2013:  France officially agreed to keep 2,000 troops in Mali through July and at least a thousand by the end of the year.

 

April 21, 2013: MNLA (Tuareg rebels) took control of Ber, a town of 9,000 some 50 kilometers east of Timbuktu. The town had been taken over by an Islamic radical group that had arrived to protect Arabs living there. The Tuareg and Arabs are ethnically similar and sometimes unite against the black Africans who live in the north. But after months of harsh rule by Islamic terrorists, even the Tuareg are hostile to “Arabs” and locals will still try and drive them out. The only defenders of the local Arabs (who have often been there for generations) are the remaining Islamic radicals or the French troops. Local leaders in Ber called on the MNLA for help in keeping the peace.

 

April 18, 2013: Mauritania has agreed to send 1,800 peacekeepers to Mali. Mauritanian troops are particularly valuable because they have years of experience chasing down Islamic terrorists and bandits in the desert. Mauritania borders Mali and sees this peacekeeping duty as self-defense. One of the groups Mauritanian troops will be fighting is MOJWA (Movement for Oneness and Jihad in West Africa, largely composed of black African Islamic radicals and led by Mauritanians). MOJWA is unique among Islamic terrorist groups because its leadership is black African. Mauritanian security forces have made it very difficult for MOJWA to operate in Mauritania and that’s why so many MOJWA members moved to Mali in the last year. Many are still there and not looking forward to the arrival of Mauritanian troops.

 

April 16, 2013: Algerian soldiers and police continue to intercept arms smugglers from Libya trying to get to northern Mali. It’s unclear if these weapons were headed for the Islamic terrorists still operating their or tribesmen. Both are regular customers for weapons dealers.

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