Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

24.04.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

S’il est encore bien tôt pour dégager les retours d’expériences de l’engagement français dans l’opération Serval au Mali, quelques leçons peuvent cependant être dégagées. L’exercice à chaud est évidemment incomplet et périlleux, mais reste intéressant, particulièrement dans cette période de choix budgétaire et capacitaire. FOB se plonge dans ce délicat travail, à travers plusieurs thèmes. Le premier : les forces étaient-elles prêtes ?

 

Une opex sans préparation spécifique : une première !

 

Le théâtre malien s’est ouvert dans une période de désengagement français. Liban, Côte d’Ivoire ou encore Afghanistan : l’ensemble des opérations extérieures françaises se fermaient. Outre un désengagement humain et logistique, l’une des conséquences de ces retraits est que les préparations dédiées aux déploiements fermaient également leurs portes. Dans le langage militaire, cela s’appelle une MCP ou mise en conditionavant projection. L’armée de terre avait développé des MCP différenciées selon les théâtres : on ne se prépare pas de la même manière si l’on va au Liban ou en Afghanistan, la mission et l’environnement n’ont rien à voir. Pour l’Afghanistan par exemple, un entraînement de 6 mois dans une FOB (base avancée) spécialement créée pour cette mission (Camp de Canjuers) était imposé.

 

Or, depuis le durcissement des opérations vécues à partir de 2007,l’armée française n’est jamais partie en opération sans cet entraînement spécifique. Le temps politique a toujours laissé le temps aux militaires d’anticiper et de se tenir fin prêt.

 

Pour le Mali, rien de tout cela ! Bamako était à quelques heures de tomber aux mains des djihadistes. Serval a été lancé dans l’urgence, pas le temps pour une MCP! 5 heures après la décision présidentielle, les premières Gazelles frappaient les pick-up d’AQMI. Une première dans l’histoire militaire moderne française !

 

Une armée mature et décomplexée

 

Or force est de constater que les troupes françaises se sont remarquablement comportées. Pourquoi ? Première explication, l’expérience afghane était encore « chaude ». Toutes les unités de l’armée de terre y sont passées, parfois même plusieurs fois.

 

Et l’Afghanistan, surtout après 2008, a été un théâtre exigeant. Beaucoup de soldats y ont connu leur baptême du feu.

 

Plus largement, l’armée de terre française, de par les engagements de ces dernières années, est devenue une armée professionnelle mature et décomplexée ! Car souvenons-nous, il n’y a pas si longtemps, une dizaine d’années, soit avant l’Afghanistan, aucun soldat français, ou presque, n’avait connu le feu ! Les Balkans, premier théâtre d’opération important depuis la guerre froide, avec des conditions d’engagements tellement contraignantes, a suscité bien plus de frustrations que de réels combats… L’Afghanistan puis la Côte d’Ivoire et enfin la Libye sont venu changer cela. Les invariants d’une guerre, les fondamentaux oubliés d’engagements ont été retrouvés ! Le soldat a recouvré son métier : mener des opérations avec usage du feu.

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Deuxième explication : les formations des écoles de l’armée sont bonnes ! La force déployée au Mali a été un amalgame d’unités qui ne se connaissaient pas, une construction imposée par l’urgence, qui a parfaitement marché ! Un escadron Licorne, une compagnie Epervier et une compagnie d’infanterie d’alerte Guépard, qui n’avaient jamais travaillé ensemble ont parfaitement mené une action coordonnée. Un montage complexe, mais rapide, avec de bons résultats ! D’autant plus que les matériels (postes radio…) n’étaient souvent pas les mêmes entre les unités…

Reconnaissons là, la qualité de la formation française. Un « cadre » de l’armée française, sur une durée de vie professionnelle de 35 ans, ne passe pas loin d’un tiers de sa carrière, soit entre 5 à 10 ans à l’école ! Serval est un bon révélateur : cette formation n’est pas vaine !

À l’heure de la réflexion sur une rationalisation des diverses formations et écoles, c’est une des leçons à méditer…

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Crédits photos: A. Roiné/ECPAD/EMA et R. Nicolas-Nelson/EMA/Armée de l’air

Par ailleurs, les États-majors français commençaient à envisager l’éventualité d’une opération au Mali. Celle-ci ne devait pas se réaliser dans ces conditions d’urgence, mais la mission EUTM était en marche et les responsables militaires sentaient venir ce théâtre. Pour preuve, la doctrine française était quasiment prête ! Tous les soldats à l’heure de partir pour Tombouctou avaient dans leurs bagages un Cahier du Retex sur « Les rebellions touarègues au Sahel » (publié en janvier) pour bien appréhender le théâtre et les acteurs ainsi qu’un ouvrage de doctrine d’engagement en zones désertiques (publiés par le CDEF). Bref, de quoi lire pour savoir faire et comprendre à quoi s’attendre…

Enfin, rappelons que l’opération Sabre au Sahel était active depuis des années. Très discrètement mais aussi très massivement (plusieurs centaines de forces spéciales lors de l’opération Serval, soit le plus fort engagement de l’histoire des FS), les unités du COS étaient à l’œuvre dans la région…

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
De Crem confirme le déploiement supplémentaire d'un contingent de 50 militaires belges au Mali

22 Avril 2013 sudinfo.be (Belga)

 

Le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, a réitéré lundi la disponibilité de la Belgique de fournir un contingent d’une cinquantaine de militaires pour assurer, à partir de la fin du mois de juin, la protection des instructeurs européens déployés au Mali pour encadrer l’armée locale.

 

 

M. De Crem a rencontré lundi après-midi à Paris son homologue français, Jean-Yves Le Drian, pour évoquer la situation au Mali, la défense européenne et la coopération militaire bilatérale entre les deux pays, avant de gagner Luxembourg - où ces thèmes seront à nouveau largement abordés mardi entre les ministres européens de la Défense lors de leur réunion semestrielle.

 

Lors de cet entretien d’une heure, dans une atmosphère qualifiée de «cordiale», M. De Crem a notamment confirmé la disponibilité du gouvernement belge à fournir un peloton - soit une trentaine d’hommes, renforcés avec des moyens logistiques - pour contribuer, avec d’autres pays, à la protection des formateurs de la mission de formation et de conseil à l’armée malienne (EUTM) que l’Union européenne vient de lancer au sein de l’académie militaire de Koulikoro, une localité située à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Bamako.

 

Cette participation à l’EUTM devrait débuter vers la mi-juin, comme convenu le 13 mars au sein du conseil ministériel restreint, a précisé l’entourage du ministre.

 

Deux hélicoptères belges Agusta A109 médicalisés sont déjà affectés à l’EUTM depuis le 22 mars, après avoir été engagés durant deux mois dans l’opération française Serval dirigée contre les groupes islamistes armés occupant le nord du Mali. Ils opèrent depuis Bamako.

 

M. Le Drian a pour sa part expliqué à son homologue belge les plans français pour la fin de l’opération Serval et son remplacement par une force de l’ONU, la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), qui comprendra environ 11.200 hommes.

 

L’Assemblée nationale française a autorisé lundi la prolongation de l’opération Serval, qui verra toutefois ses effectifs allégés à 1.000 hommes à la fin de l’année - contre 4.000 encore aujourd’hui.

 

MM. Le Drian et De Crem ont également évoqué le sommet européen de décembre prochain, qui sera consacré à la relance de «l’Europe de la défense». Ils ont convenu que cette discussion entre les chefs d’État et de gouvernement des 27 (28 avec l’adhésion prévue de la Croatie en juillet) devrait se renouveler chaque année «avec une obligation de résultats», selon la même source.

 

Les ministres belge et français de la Défense ont enfin évoqué la coopération militaire bilatérale, en convenant de «continuer» les projets en cours.

 

Tous les pilotes militaires belges sont ainsi formés en France depuis près d’une dizaine d’années - même des changements sont prévus, comme le regroupement de la formation des pilotes de chasse à Cazaux (sud-ouest) après l’abandon de Tour (centre). Les deux pays coopèrent aussi étroitement pour l’introduction des nouveaux hélicoptères moyens de type NH90, la version belge de cet appareil dans sa variante de transport tactique (TTH) étant très proche des Caïman acquis par l’armée française.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
New African Military Profile: Djibouti

24 April 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

latest addition to defenceWeb on African Militaries: a profile of the Djibouti Armed Forces. Click here to access the analysis.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:40
Missiles sur rail Photo Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN)

Missiles sur rail Photo Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN)

MOSCOU, 23 avril - RIA Novosti

 

L'Institut de technologie thermique (MIT) de Moscou a commencé les travaux de conception expérimentale de systèmes de lancement de missiles de combat installés sur une plateforme ferroviaire (BJRK), a annoncé mardi aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov. 

 

"Les travaux de développement de BJRK ont commencé. Menés par l'Institut de technologie thermique, ils sont actuellement en phase de conception expérimentale", a indiqué le vice-ministre. 

 

Le MIT compte parmi ses conceptions les missiles balistiques intercontinentaux russes de type Iars, Topol et Boulava.

Le missile sur rail soviétique RT-23 Molodets Photo Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN)

Le missile sur rail soviétique RT-23 Molodets Photo Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN)

La fabrication des missiles sur rail soviétiques a été suspendue en 2005 en conformité avec le traité russo-américain de désarmement nucléaire START, signé en 1993 par les présidents russe et américain de l'époque, Boris Eltsine et Georges Bush. Le traité START 3 ne prohibe pas le développement de nouveaux systèmes de missiles, y compris des BJRK.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:40
Moscou livrera quatre divisions de missiles S-300 à Minsk en 2014

MINSK, 23 avril - RIA Novosti

 

La Russie livrera quatre divisions de missiles sol-air S-300 à la Biélorussie en 2014, a annoncé mardi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors d'une rencontre avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko.

 

"En 2014, la Russie livrera quatre divisions de missiles S-300 destinés à protéger l'espace aérien biélorusse, conformément à votre entente avec le président russe Vladimir Poutine", a indiqué M.Choïgou pendant la rencontre.

 

La Russie envisage également d'étudier d'autres questions relatives à la protection du territoire biélorusse, selon lui. Les armées des deux pays ont des relations très étroites et réalisent plusieurs programmes conjoints, notamment celui de création d'un bouclier antimissile régional.

 

La Russie et la Biélorussie se préparent activement aux prochains exercices conjoints Zapad-2013 (Occident 2013). "Nous devons vérifier une nouvelle fois si nous pouvons réagir de concert face aux menaces actuelles et ce qu'il faut faire pour mieux garantir la sécurité de nos deux pays", a conclu le ministre russe.

 

Les exercices stratégiques d'état-major russo-biélorusses Zapad-2013 sont programmés pour septembre prochain.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:40
La Russie créera une base aérienne en Biélorussie (Choïgou)

MINSK, 23 avril - RIA Novosti

 

La Russie compte déployer une base aérienne en Biélorussie, le premier groupe de chasseurs y sera livré dès 2013, a annoncé mardi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"Nous espérons qu'en 2015, un régiment d'aviation y apparaîtra pour surveiller nos frontières. Nous étudions le projet de déploiement en Biélorussie d'une base aérienne russe dotée de chasseurs. En 2013, nous allons créer un commandement d'aviation et fournirons le premier groupe de chasseurs", a déclaré le ministre lors d'une rencontre avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:20
USS Freedom (LCS 1) - photo US Embassy Singapore Apr 2013

USS Freedom (LCS 1) - photo US Embassy Singapore Apr 2013

24/04 Les Echos.fr (Reuters)

 

Des failles ont été découvertes dans le réseau informatique de l'USS Freedom, qui appartient à la classe la plus récente de la flotte américaine, mais leur gravité ne justifiait pas le report de son déploiement à Singapour, a-t-on appris mardi de source proche de l'US Navy.

 

Ces lacunes auraient été constatés par des experts chargés de contrôler la sécurité du réseau en tentant de s'y introduire.

 

"Nous procédons à ce type d'inspections dans toute la flotte pour identifier des vulnérabilités spécifiques ou des tendances globales", a-t-on expliqué de même source.

 

Le bateau, mis au point dans le cadre du programme "Littoral Combat Ship" qui représente un investissement de 37 milliards de dollars, est arrivé la semaine dernière à Singapour. Son constructeur Lockheed Martin espère que sa présence stimulera la demande en Asie.

 

La sécurité informatique est l'une des priorités de la marine américaine, dont l'efficacité dépend largement des systèmes de télécommunication, de positionnement et de guidage par satellite.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 14:54
Crédit : EMA / ECPAD

Crédit : EMA / ECPAD

24.04.2013 Crédit : EMA / ECPAD

 

Opération Serval, avril 2013. Les forces spéciales mènent des opérations à l'extrême Nord du Mali.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 14:41
From left to right: Dr. Artis Pabriks (Minister of Defence, Latvia), Claude-France Arnould (Chief Executive, European Defence Agency),  Juozas Olekas (Minister of National Defence, Lithuania) and Sven Sakkov (Undersecretary for Defence Policy, Estonia) during the signature ceremony on 23 April 2013.  photo The Council of the European Union

From left to right: Dr. Artis Pabriks (Minister of Defence, Latvia), Claude-France Arnould (Chief Executive, European Defence Agency), Juozas Olekas (Minister of National Defence, Lithuania) and Sven Sakkov (Undersecretary for Defence Policy, Estonia) during the signature ceremony on 23 April 2013. photo The Council of the European Union

Luxembourg | Apr 23, 2013 European Defence Agency

 

Dr. Artis Pabriks, Latvian Minister of Defence, Juozas Olekas, Lithuanian Minister of National Defence, and Sven Sakkov, Estonian Undersecretary for Defence Policy today signed the EDA joint procurement arrangement for different types of Carl Gustav recoilless anti-tank and multi-purpose ammunition. The multi-annual framework contract which is facilitated through the Agency’s Effective Procurement Methods (EPM) initiative has an estimated value of up to € 50 million. While the arrangement has for now been signed by Estonia, Latvia and Lithuania, other Member States have already expressed interest to join the initiative at a later stage.

 

The joint procurement arrangement governs the rights and responsibilities of contributing Member States and EDA. While the countries buy through the Agency, EDA acts as a central purchasing body and pools and consolidates demand. The signature of the framework contract is foreseen by the end of the year.

 

The European Defence Agency has previously successfully conducted several Effective Procurement Method cases including one on the Counter-IED exercise European Guardian held in Austria, covering instructors’ services and expertise; and another one on Basic Logistics Services for the 2012 EU Battle Group for three Member States: Austria, the Czech Republic and Germany with a total value of €228 million. Potential savings yielded by shared procurement of military equipment and services lie between 20 to 50 per cent.

 

More information:
Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 14:36
European Structural Funds: EDA Supports Six Pilot Projects

Luxembourg | Apr 23, 2013 European Defence Agency

 

The European Defence Agency (EDA) will facilitate six dual-use projects to access European Structural Funds in order to support maintaining and developing key technical and industrial priorities. This work is part of the Agency’s efforts to promote greater innovation across the defence industry in Europe. It can also be linked to the expected discussions on the state of Europe’s defence industry during the European Council in December.

 

The Agency has presented an initiative to promote the best use of European Structural Funds by defence actors during the meeting of the Steering Board on 23 April 2013. Together with Member States, the Agency has also organised in recent months a series of workshops – in Brussels and in Member States – on the potential use of European Structural Funds by defence actors.

 

European Structural Funds may be used by Member States to co-fund dual-use activities in Research and Innovation, as part of a national or regional smart specialisation strategy. Thirteen Member States submitted some 70 project proposals to the Agency to assess their potential for submission for structural funds. Six pilot projects from Poland, Germany, UK, Portugal, France, and Bulgaria have been selected. Topics include for example intruder detection and collision avoidance system for flight aircraft or the improvement of the urban security and defence through the implementation of advance detection sensor’s system. EDA will now accompany these projects to access available EU resources for research and innovation, in line with identified technological and industrial priorities.

 

More information:
Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 12:55
Défense : le livre blanc sera rendu public lundi prochain

23/04/2013 latribune.fr

 

"Le Livre blanc sur la défense et la sécurité de notre pays va être rendu public lundi puisqu'il va être remis au président de la République par la commission présidée par Jean-Marie Guéhenno" qui a été chargée de sa rédaction, a déclaré mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.

 

 Le Livre blanc, qui définit les orientations de la politique de la France en matière de défense et de sécurité pour les années à venir, sera publié lundi prochain, a déclaré mardi le ministre de la Défense. Ce document, qui établira des objectifs et une stratégie mais ne donnera aucun élément chiffré sur l'enveloppe budgétaire affectée à l'effort de défense ni sur le format futur des armées, sera suivi à l'automne de la loi de programmation militaire 2014-2019. Ce dernier texte, budget pluriannuel de la défense, fait craindre aux militaires et aux industriels des coupes dans un contexte d'économies tous azimuts. Certains programmes pourraient ainsi être supprimés et d'autres étalés dans le temps.

 

"Le Livre blanc sur la défense et la sécurité de notre pays va être rendu public lundi puisqu'il va être remis au président de la République par la commission présidée par Jean-Marie Guéhenno" qui a été chargée de sa rédaction, a déclaré le ministre de la Défense lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale. Le budget pour l'année 2014 sera le même que celui de 2013, a déjà fait savoir François Hollande, ce qui devrait se traduire par une légère diminution en termes réels.

 

Budget 2015 inchangé

 

Le budget 2015 sera lui aussi inchangé, a assuré mardi Jean-Yves Le Drian. Le niveau actuel du budget annuel de la défense est légèrement supérieur à 30 milliards d'euros, soit environ 1,5 % du PIB. Jean-Yves Le Drian a rappelé mardi le contexte de crise et le fait que l'objectif d'économies prévu par la loi de programmation actuelle devrait être manqué de plus de quatre milliards d'euros fin 2013, selon les estimations de la Cour des comptes. "Je suis obligé de gérer avec cela, avec le souci d'avoir un outil de défense cohérent et efficace, que le Livre blanc affichera et que la loi de programmation militaire confortera", a dit le ministre de la Défense.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 12:55
Veillée d'armes chez les industriels de l'armement

24/04/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

C'est inéluctable, le budget de la Défense va encore baisser. Notamment le budget d'équipement, ce qui se répercutera sur l'industrie de l'armement. Toute la question est de connaître l'ampleur des coupes...

 

«Réduire le budget équipement dès 2014 peut être une bonne pioche pour le gouvernement, car les licenciements chez les industriels interviendront bien plus tard », explique cyniquement un industriel du secteur. « Le temps de l'industrie, qui travaille sur le moyen et le long terme, n'est pas celui du politique, qui gère le court terme », regrette-t-il. D'où les inquiétudes des grands patrons du secteur de la défense, qui ont toutefois pu passer le message, lundi 15 avril à l'Élysée, au cours d'un entretien d'une heure et quart avec François Hollande, qui a été « très à l'écoute et compétent sur les dossiers », selon un industriel. Contrairement à ce qui s'était passé le 10 avril lors du dernier conseil de défense. De quoi ouvrir à nouveau des espoirs pour les industriels de l'armement.

 

Car ce qu'ils redoutent le plus, c'est une politique de rupture qui changerait le modèle des armées et, donc, sacrifierait des secteurs industriels. « Je n'aimerais pas être le patron de Nexter en ce moment », explique-t-on au ministère de la Défense. Bref, entre une politique de rupture et une cuisine budgétaire habituelle avec étalements et/ou reports de programmes, certes pénible, pour les industriels, il n'y a pas photo. « Depuis plusieurs années, les armées comme les industriels ont appris à ne pas demander tout et tout de suite, analyse un industriel. Ils acceptent des lacunes quand la pensée opérationnelle ou les prio-rités industrielles ne sont pas claires, comme le report pénible du programme de drone MALE, mais sont finalement intelligentes et responsables au plan budgétaire. Peu de couples industrie/client ont su gérer ainsi ce commencement de pénurie, en évitant les désastres. »Mais, à 29 milliards d'euros de budget par an, comme le veut Bercy, la défense ne sait pas faire. « Nous sommes en cessation de paiement car dès 2014 nous aurons un problème de trésorerie immédiat », explique une source proche du dossier. Pourquoi? Parce que comme l'expliquait à l'automne le chef de l'État-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, « la défense est comme un grand navire lancé à 32 milliards d'euros : on ne peut pas réduire sa vitesse aussi rapidement qu'on le voudrait. »Quoi qu'il arrive, la défense ne sera pas épargnée. Déjà, l'État envisage de réduire la cible finale de l'un des programmes les plus emblématiques, le Rafale, laquelle pourrait passer de 286 à 225 appareils à l'horizon 2025. Le ministère de la Défense réfléchit également à baisser ses commandes d'hélicoptères. Récemment, la direction générale de l'armement (DGA) a obtenu un délai de deux mois avant de conclure, ou pas, une nouvelle commande d'hélicoptères de transport NH90 (Eurocopter), qui devait être passée à la fin de mars. Et les directions financières des différents états-majors planchent sur les équipements des armées selon les différentes trajectoires financières encore en cours aujourd'hui. À François Hollande, chef des armées et du combat pour l'emploi, de trancher.

 

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 12:55
photo ECPAD

photo ECPAD

24/04/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

François Hollande a promis de maintenir le budget de la défense au niveau de 2013 dans la prochaine loi de programmation militaire. Mais le diable se cache souvent dans les détails...

 

Le match Bercy-Défense, c'est le « Clásico » du budget. Et en 2013, encore plus. Entre contraintes budgétaires, nouveau Livre blanc et loi de programmation militaire, c'est le match que le ministre de la Défense ne doit pas perdre pour ne pas endosser la responsabilité du décrochage de la France des pays disposant encore d'une autonomie d'intervention sur des théâtres extérieurs. En tant que supporter des « Merlus » (FC Lorient), Jean-Yves Le Drian le sait bien. Le match a été âpre et pas toujours fair-play.

 

Pour convaincre François Hollande, les deux camps ont recruté haut de gamme : la direction du Budget a convaincu le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de la justesse de ses coupes tandis que les arguments en faveur d'une filière industrielle performante de l'Hôtel de Brienne ont séduit l'autre Bercy, à savoir le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, voire celui de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici, influencé par l'Agence des participations de l'État. L'APE voit d'un mauvais œil la remise en cause de l'outil industriel qui serait destructeur de valeur pour l'État actionnaire. Pour l'heure, le match de l'année n'est pas fini : François Hollande n'a pas encore tranché sur l'ambition qu'il souhaite donner à la France à travers son armée et son industrie de défense. Le conseil de défense du 10 avril, qui devait être décisif, ne l'a finalement pas été.

 

Des ressources (très) exceptionnelles

 

Une chose est sûre, Bercy ne renonce jamais. Surtout quand il s'agit de trouver des dépenses faciles à couper pour gagner un combat budgétaire difficile. Même si c'est au détriment du ministère de la Défense et, au-delà, d'une vision à long terme de la place de la France dans le monde. Il y a peu de temps, Bercy - ou plus exactement son administration - avait bel et bien repris la main lors du conseil de défense du 10 avril avec la complicité du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Pourtant, le 28 mars, lors de son intervention télévisée, le président François Hollande avait tranché. Entre de nécessaires économies et les menaces pesant sur la France, le chef de l'État avait choisi de maintenir le budget de la Défense tout au long de la prochaine loi de programmation militaire (2014-2019) au niveau de celui de 2013. Soit 31,4 milliards d'euros par an.

 

Mais Bercy, toujours avec la complicité de Matignon, a su trouver le 10 avril les arguments pour faire hésiter le président. Le ministre en charge du Budget, Bernard Cazeneuve, n'est pas revenu sur la promesse présidentielle des 31,4 milliards d'euros en 2014, mais a inclus 1,9 milliard d'euros de ressources exceptionnelles (REX). Soit un budget de 29,5 milliards d'euros, auquel l'Hôtel de Brienne peut ajouter 1,9 milliard d'euros de REX... très hypothétiques. Une nuance de taille pour la défense qui, pour le coup, ne se fait aucune illusion sur l'existence de ces ressources extrabudgétaires. Surtout quand on sait que les REX du budget de 2013 étaient déjà inscrites au budget... de 2009. Trouver 1,9 milliard pour le budget 2014 est pratiquement une mission impossible, sauf à vendre des participations de l'État actionnaire. C'est ce que recommandent les sénateurs, et l'APE.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 12:50
Fokker secures orders for additional F-35 work valued at 60 M Euros

Apr 24, 2013 ASDNews Source : Fokker Aerostructures

 

Fokker Aerostructures has signed two contracts for F-35 work with Lockheed Martin and Northrop Grumman, collectively valued at 60 million Euros. The two contracts are for the delivery of innovative composite structures including flaperons, outer leading edge flaps and in-flight opening doors for the next batch of 73 F-35 aircraft. This order will guarantee high quality work at the Fokker Hoogeveen site up to 2016, during challenging economic times.

 

Hans Büthker COO of Fokker Technologies and President of Fokker Aerostructures, adds that “after 50 F-35 aircraft have been delivered and over 80  F-35s aircraft currently in production, it’s encouraging to see that Fokker has once more been selected to deliver innovative products for the next batch of 73 aircraft. With a total estimated production of more than 3,000 F-35 aircraft, this is a major opportunity for our company in the decades to come in terms of employment and participation in the most technologically advanced aircraft program,  including proven spill-over effects in our commercial aerospace activities.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 12:40
Russia's Mock Attack on Sweden Criticized in Europe

24/04/2013 by Victoria Knowles - Armed Forces International Reporter

 

Poland has alleged that Russia caused "unnecessary alarm" in Europe following a mock attack on Sweden by Russia aircraft.

 

Polish foreign minister, Radek Sikorski, said yesterday that contact has been made with the secretary general of Nato in regards to the incident which involved a pair of Russian bombers, with nuclear weapon carriage capabilities, as well as two fighter planes. These aircraft bordered the territorial waters of Sweden by 24 miles.

 

"It involved a neutral country but also a country that is our close partner in defence," Mr Sikorski said. "These incidents cause unnecessary alarm in 
Europe."

 

Mr Sikorski's allegations also transpired as Belarusian and Russian forces executed military operations on the east border of Poland, and Moscow declared plans to situate air force planes in Belarus.

 

Russia Mock Attack on Sweden

 

The manoeuvres by Russia have reawakened memories of the Cold War in eastern Europe, however the Russian capital noted that rising numbers of Military hardware affiliated with Nato has been proceeding towards the country's borders.

 

Occurring on March 29, Good Friday, the simulated strike on Sweden transformed into a cause of humiliation for the country's administration as it transpired that no aircraft or pilots were ready to impede due to the holiday.

 

The fictitious targets for the exercise were two of Sweden's most significant military bases.

 

Finally, two Danish planes, situated in Lithuania on Nato duty, were scrambled in order to observe Russia's flight.

 

Russia reportedly informed Sweden ahead of the exercise about the maneuvers.

 

Social Democrat MP and head of Sweden's parliamentary committee on defence, Peter Hultqvist informed the TT news agency that the dysfunction of Sweden's preparedness was extremely serious.

 

He asserted that the country should be ready at any day during the year, and said the bombing exercise against targets in Sweden reminded him of the Cold War.

 

"This confirms our image that Russia means business when it comes to raising its military capacity."

 

Back in January, Sweden's chief of staff, General Sverker Goranson initiated debate after describing his country as not lasting 48 hours if Russia were to attack.

 

But Green Party and Defence Committee member, Peter Rådberg, said Sweden is not at threat, because if Russia really did attack, the results would be devastating for them.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 12:30
German Firm Arms Qatar with Tanks

April 24th, 2013 By German Radio - defencetalk.com

 

German arms manufacturer Kraus-Maffei Wegmann (KMW) has just closed a billion dollar deal with Qatar that was five years in the making. On Thursday (18.04.2013), the Munich-based company announced that it signed a contract to deliver 62 Leopard 2 tanks and 24 self-propelled howitzers to the emirate. The price for the arms: roughly 1.9 billion euros ($2.48 billion).

 

Before the deal, Qatar owned old tanks and artillery from France and South Africa, according to KMW. Now the country wants to scrap the old weapons and modernize its 8,500-man army with the German manufacturer’s new weapon systems. As reported vaguely by news agencies, armament experts say Qatar wants to be prepared for a possible conflict with Iran. That sounds convincing to political scientist and Middle East expert Werner Ruf.

 

“One reason is definitely that Qatar is among the nations in the Gulf who consider Iran a real threat, and who want to arm themselves against that threat,” he told DW.

 

What is the armament for?

 

But one of the most important factors in such large weapons deals is money, Ruf said.

 

“Weapons are the goods that elicit the highest sums of bribery,” he said. “That makes for great earnings on the side for the person in charge of choosing the weapons.”

 

Qatar expert and political scientist Hamadi El-Aouni from the University of Berlin said he thinks the Gulf state wants the tanks to support friendly groups in other countries.

 

“It’s not impossible that that these weapons will be shipped off somewhere,” he told DW. “I assume toward Syria, via Turkey. Or possibly Lebanon.”

 

El-Aouni said he not believe Qatar is purchasing the weapons to protect itself from Iran. Home to a large US Air Force base, he said the United States would protect Qatar if it came to a confrontation with Iran.

 

Limited rights

 

The opposition parties in Germany heavily criticize the arms deal with Qatar. They point to the country’s autocratic government and lack of respect for human rights. Ruf and El-Aouni agreed with this assessment. The Arab news channel Al Jazeera in Qatar once stood for independent reporting and free access to news, but today its broadcasts are mostly filled with foreign propaganda, Ruf added.

 

There is also no opposition allowed in Qatar, El-Aouni said: “With very few exceptions, there is no freedom of expression. The emir and his family, as well as Qatar’s government, remain off-limits.” Qatar might not be a visible police state, but there are always secret observers watching you, El-Aouni added.

 

The fact that Qatar supported the rebels during many of the Arab Spring conflicts doesn’t mean that the country whole-heartedly supports democracy. They saw their own interests at stake, according to El-Aouni.

 

“Qatar hasn’t support the young people’s revolution so that democracies could rise in countries like Tunisia, Libya and Egypt. Qatar just assumed that the revolution would eventually lead to Islamist states and an Islamist community,” he said, adding that the country only held up a smoke screen of democracy.

 

That pseudo-democracy became visible in Qatar’s approach to foreign policy, Ruf said.

 

“The way they reacted to the uprising in Bahrain definitely gave them away,” he said. “While Al Jazeera praised the Arab Spring movement, the government sent tanks to Bahrain to support Saudi Arabia’s course of action: smothering the Bahrain uprising in blood.”

 

The West looks the other way

 

Ruf said political and strategic reasons were behind the West’s decision not to criticize the situation in Qatar more openly.

 

“I believe that there’s a trend toward a new international order behind all this,” he said. “The US can’t do everything they want anymore. They are moving their military power to the Pacific and are putting together a new security power in the Gulf region.”

 

Saudi Arabia and Qatar, members of the Gulf Cooperation Council, are the new powers, according to Ruf.These countries in turn work to secure their power by trying to make Arab nations, specifically those of the Arab Spring, more Islamist.

 

“You can see this in Egypt, and also in Tunisia, where huge amounts of money are spent to help the Islamists, and where this money is used to recruit thousands of fighters for the conflicts in Syria and Mali,” Ruf said, adding that human rights and democracy don’t have roles to play.

 

He added that Germany’s behavior is hypocritical, too: when Islamists march into Mali, everyone condemns it. “But at the root of all that, where human rights are abused systematically, every day, such as in Qatar and Saudi Arabia above all, the West just looks the other way.”

 

Ruf quoted German Foreign Minister Guido Westerwelle as proof for legitimization of authoritarian Gulf states. He said Westerwelle said that Saudi Arabia was an anchor of stability and that Qatar helped hold that anchor down.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 08:00
pour être averti des nouveaux articles publiés sur RP Défense

Suite au changement de plateforme sur over-blog, vos abonnements semblent avoir été "oubliés" dans le déménagement par l'hébergeur.

Merci de vous inscrire à nouveau sur le blog.

Merci à Jean-Louis B, (lecteur assidu !), de m'avoir signalé le problème.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:55
Entraînement de la Patrouille de France sur la base aérienne de Solenzara

Entraînement de la Patrouille de France sur la base aérienne de Solenzara

23/04/2013 Armée de l'air

 

Alors que la saison des meetings aériens approche à grands pas, la base aérienne 126 de Solenzara (Corse) à accueilli, du lundi 15 au jeudi 18 avril 2013, les ambassadeurs aériens de l’armée de l’air.

 

Le présentateur solo Rafale, l’équipe de voltige de l’armée de l’air, la patrouille «Cartouche Doré» et la Patrouille de France ont délaissé leurs bases respectives pour s’entraîner, le temps d’une semaine, sous le ciel corse.

 

Au large de l’Île de Beauté, les pilotes de l’armée de l’air ont pu mener de nombreux entraînements d'accoutumance au survol maritime et se confronter ainsi aux difficultés liées à ce type de représentations inhabituelles.

 

Rendez-vous incontournable pour les présentateurs de l’armée de l’air, cette semaine en Corse marque traditionnellement la phase terminale de leur préparation hivernale. Rendez-vous est pris le 14 mai, journée où le chef d’état-major de l’armée de l’air validera officiellement les programmes de présentation.

Entraînement de la Patrouille de France sur la base aérienne de Solenzara

Entraînement de la Patrouille de France sur la base aérienne de Solenzara

Entraînement de la Patrouille "Cartouche Doré" sur la base aérienne de Solenzara

Entraînement de la Patrouille "Cartouche Doré" sur la base aérienne de Solenzara

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:55
Conférence « Vers un nouveau cadre juridique pour le activités de renseignement »

23.04.2013 anaj-ihedn.org

 

15 mai 2013 – L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à une conférence exceptionnelle :

 

« Vers un nouveau cadre juridique pour le activités de renseignement »

 

Jean-Jacques URVOAS, Président de la commission des lois de l’Assemblée Nationale et Rapporteur de la commission d’enquête sur le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés

 

Mercredi 15 mai 2013
19h30 à 21h00

Ecole militaire
Amphitéâtre Desvallières

 

Les services de renseignement français ont connu ces dernières années de profondes des évolutions tant opérationnelles qu’institutionnelles : création de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), du poste de Coordonnateur national au renseignement (CNR) et de la Délégation parlementaire au renseignement (DRP).

 

Le 6 décembre 2012, l’Assemblée nationale a créé une commission d’enquête sur le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés, suite à l’Affaires Merah, mais également dans la continuité des réformes enclenchées ces dernières années.


Cette conférence sera l’occasion de pouvoir échanger avec Jean-Jacques URVOAS sur les conclusions et les recommandations proposées dans son rapport.

 

Informations : conference-renseignement@anaj-ihedn.org

 

Inscription : ICI

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:55
SIAé: livraison du premier fuselage de Rafale M remis au standard 
F3

Le premier fuselage de Rafale M10 remis au standard 
F3

 

23/04/2013 SIAé

 

Arrivé le 28 novembre 2011, le fuselage du Rafale M10 a été confié à l’atelier industriel aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand pour un chantier de modification de sa structure permettant une mise au standard F3 (capacité multi-rôles).

 

Le fuselage au standard F1 (capacité air-air uniquement) a tout d’abord été entièrement «déshabillé» de ses tuyauteries et de ses câblages, puis a subi les quelques 2200 modifications de structure qui le rendent capable de recevoir la «pieuvre» électrique et les équipements du standard F3.

 

La définition des travaux de modification a été réalisée en comparant les maquettes numériques standard F1 et standard F3 grâce à un outil que l’AIA a fait développer. Environ 500 documents de travail ont ainsi été rédigés.

 

Le 16 avril 2013, ce fuselage a quitté l’AIA pour être livré à l’usine Dassault d’Argenteuil. Il sera intégré à la chaine de production des avions neufs pour une nouvelle vie. Il est le premier d’une série de 10 devant suivre la même transformation. Deux autres chantiers sont en cours actuellement.

 

Les AIA sont placés sous l’autorité du service industriel de l’aéronautique (SIAé), rattaché à l’armée de l’air depuis le 1er janvier 2008. Le SIAé a été créé à partir d'actifs industriels qui étaient dispersés dans la direction générale de l’armement (DGA), l'armée de l'air, la marine nationale et l'armée de terre. Le ministère de la Défense a décidé de regrouper ces actifs dans un service unique afin de clarifier l'organisation du soutien aéronautique et de conserver la maîtrise d'une partie du soutien industriel à l'intérieur de la Défense.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:51
HMS Vigilant fires an unarmed Trident II ballistic missile photo UK MoD

HMS Vigilant fires an unarmed Trident II ballistic missile photo UK MoD

23 Apr 2013 By David Blair - telegraph.co.uk

 

The free-riding nations of Europe are making a big mistake by slashing their defence budgets

 

In the high summer of the Atlantic alliance, Winston Churchill warned America that the “price of greatness is responsibility”. Seventy years on, the US might reasonably have hoped that the countries it was about to liberate when Churchill came to call would have shouldered the responsibility for their own defence.

 

Remarkably, the opposite is true: not only do the 26 European members of Nato still depend on Washington as the ultimate guarantor of their security, but this reliance is increasing. A revealing New York Times report this week quotes US officials complaining about Europe’s “collective military irrelevance” – and arguing that Britain’s own position is so bad that it might have to give up on a Trident successor to make ends meet. “Either they can be a nuclear power and nothing else,” says a source, “or a real military partner.”

 

Back in 2001, the US accounted for 63 per cent of Nato defence spending. Today, the figure is 75 per cent, with the other members running down budgets in response to the financial crisis and the monumental expense of their welfare systems. Can history provide a more glaring example of free-riding? Rock-solid in the belief that the US will always underwrite their security, Europeans have taken the opportunity to slash defence budgets and buy generous welfare systems instead. Today, most European countries invest barely 1 per cent of national income on their armed forces, leaving America to pick up the burden by spending 4.8 per cent of its own GNP.

 

The partial exceptions are Britain and (ironically) Greece. Today, these two countries have the biggest defence budgets in Europe as a share of national income: both spend about 2 per cent, which is more than their neighbours but still less than half of America’s level.

 

But the free-riders are taking a huge gamble. You can sleep safely under the shield of a Great Power only if that benevolent titan is prepared to protect you forever. In Washington, however, US officials cannot help but notice what is happening. At a recent briefing, a senior official politely voiced “surprise” that Britain was prepared to do without aircraft carriers – or at least those capable of actually launching air strikes – until the end of the decade. He was also puzzled that an island nation, reliant for its trade on vulnerable shipping lanes, was willing to scrap a new generation of maritime patrol aircraft. Both “capability gaps” would, naturally, be left to America to fill.

 

Handing over essential tasks to the Americans has become the unofficial mantra of British and European defence ministries. It is, perhaps, the Arthur Clough school of policy: “Westward, look, the land is bright!”

 

But the Great Power is turning its own gaze westward. Last year, Barack Obama took a decision that history might record as the most significant of his presidency. He declared that US naval strength will now “pivot” towards Asia, with 60 per cent of American sea power to be deployed in the Pacific by 2020. The reasons behind this are obvious: China’s rise has landed the US with a new strategic competitor and Washington’s friends in Asia require its protection far more than free-riding Europeans.

 

Moreover, America’s new allies are willing to invest in their own defence. As long ago as 2008, Asia’s military budgets overtook Europe’s. In that year, Asia collectively spent £173 billion on defence, compared with £144 billion among Europe’s Nato members. Since then, the gap has only widened. That reflects the performance of Asia’s economies versus stagnating Europe. All the more reason, then, for the US to focus increasingly on Asia instead of its old allies.

 

In his final speech before stepping down as US defence secretary in 2011, Robert Gates displayed the candour of a statesman on the verge of retirement. “If current trends in the decline of European defence capabilities are not halted and reversed, future US political leaders – those for whom the Cold War was not the formative experience that it was for me – may not consider the return on America’s investment in Nato worth the cost,” he said.

 

How might this be avoided? Britain has a crucial role to play. The defence and security review of 2010 was designed to keep us above the vital but undefined threshold that makes Britain a worthwhile ally for America, while still making inevitable cuts. The more realistic goal turned out to be ensuring that when we did fall below that line, we would eventually be able to clamber back up again.

 

In this way, Britain tried to avoid relegation to the free-riders. So we lost our ability to launch strike aircraft from carriers, but we will regain this when the first Queen Elizabeth Class vessel enters service in 2018.

 

However, the current defence equipment programme assumes that its budget will rise by 1 per cent above inflation after 2015. That may not be a safe bet. True, the Trident issue is something of a red herring: we can maintain the capacity and have a proper military if we really want to spend the money. But there is still a Potemkin village quality about some of our aspirations. The Royal Navy will get two giant carriers, each capable of carrying 36 Lightning II fighters, but only one vessel will be available at any given time – and this will probably have only 12 planes. In theory, Britain will have two platforms capable of embarking 72 fighters; in reality, one will be available with only a sixth of that number of planes.

 

Put bluntly, Britain is perilously close to joining Europe’s free-riders. If that happens, and a future American president then turns decisively towards Asia, the government responsible will have made a great strategic blunder.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:50
DRS Write-down Drives $1B Finmeccanica Loss

Apr. 23, 2013 - By TOM KINGTON – Defense News

 

ROME — Italy’s Finmeccanica announced a net loss of €786 million (US $1.02 billion) for 2012 on Feb. 23, due mainly to a write-down of the value of US electronics unit DRS.

 

Orders dropped 2.2 percent to €16.7 billion, while revenue rose 1 percent to €17.2 billion. The firm forecast revenue would drop in 2013 to between €16.7 billion and €17 billion as it navigates a tight defense market.

 

After buying DRS for $5.2 billion in 2008, the firm has suffered from a dip in orders as the US pulled out of Iraq and prepares to pull out of Afghanistan. Finmeccanica took a write-down in the value of DRS of €993 million in its 2012 results, as well as a value write-down of €155 million for its Selex EC electronic unit. The company stated that its defense electronics activities in Italy, the UK and the US would see revenue decline in 2013, “but to a large extent in the US market, also following the recent restrictive measures triggered by the sequestration.”

 

Without the write-downs, the company said in a statement, it would have seen a profit of €362 million in 2012.

 

A drop in civil transport, missile and underwater systems, energy and space orders was partly compensated for by an increase in orders of military vehicles by Italy, new AW169 and AW189 helicopters and orders related to the Eurofighter, M346 training jet and C-27J transport aircraft.

 

In a press conference, Finmeccanica CEO Alessandro Pansa said Finmeccanica would begin to reap the benefits of restructuring in 2013, with results already improving at aeronautics unit Alenia Aermacchi due to restructuring.

 

At DRS, a reduction in orders “and prospective orders” was being countered by a reduction in 3,000 jobs and a reduction in the number of sites, he said. “Profitability remains constant, even the cut in orders, thanks to vigilance,” he said.

 

Pansa took over Finmeccanica after the arrest of former CEO Giuseppe Orsi in February by magistrates who suspect him of involvement in alleged corruption in the 2010 sale of helicopters to India. The arrest delayed the issue of the 2012 results from March.

 

Orsi had planned to sell off Finmeccanica’s stake in civil unit Ansaldo Energia to drive down debt, which stood at €3.37 billion at the end of 2012. But the political uncertainty in Italy robbed the firm, which is state controlled, of the political backing it needed to push through the sale.

 

Pansa suggested on Tuesday he would try and proceed with the sell-off when a new government is formed, likely this week.

 

“When there is a government it will be the right moment to present our strategy and our economic and financial position and propose solutions and receive suggestions,” he said.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:50
Crédits A. Paringaux

Crédits A. Paringaux

LONDON, April 23 (UPI)

 

British engine manufacturer Rolls-Royce is selling its interest in the RTM322 engine program for powering Apache, Merlin and NH helicopters.

 

The sale of its 50 percent interest will be to Turbomeca of France, a member of the Safran group, Rolls-Royce said.

 

Turbomeca is progressively buying Rolls-Royce shares and will eventually hold sole interest in the program. The deal is worth a total of about $382.5 million in cash.

 

The sale is expected to be complete before the end of this year, subject to closing conditions.

 

"Turbomeca will assume full responsibility for the design, production and support of the RTM322 engine, which powers the Apache, EH101 Merlin and NH90 helicopters," Rolls-Royce said. "Rolls-Royce will provide full assistance to Turbomeca during the multi-year transition period to ensure all RTM322 customers continue to receive effective support."

 

The RRTM Adour engine program which powers the Hawk and Jaguar aircraft, is unaffected by this agreement.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:50
source FOB

source FOB

23.04.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

Le 8×8 de Nexter vient d’effectuer ses premiers tours de roues au Danemark, dans le cadre d’une compétition visant à fournir à Copenhague un successeur au M113. Ce dernier, entré en service il y a déjà un demi-siècle, est aujourd’hui totalement incapable de faire face aux niveaux de menaces et aux attentes propres aux opérations internationales. De toute évidence, les Danois veulent rapidement siffler la fin de la récré : l’appel d’offre a été lancé à l’été dernier et la sélection du vainqueur est anticipée pour le début 2014. Le besoin annoncé est fluctuant, de 200 (hypothèse basse) à 400 véhicules (hypothèse hausse), avec dans un premier temps des transports de troupes qui seront suivis par d’autres véhicules spécialisés. Même si la conjoncture économique plaiderait plutôt pour une hypothèse basse, le marché est très convoité à en juger par le nombre de concurrents. Huit ont répondu aux demandes d’information et six ont été « short listés ». Les deux éliminés sont le Boxer de KMW/Rheinmetall et l’AMV de Patria. Il reste en lice quatre véhicules chenillés et deux à roues, le VBCI retrouvant dans cette deuxième catégorie le Piranha 5 de General Dynamics.

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

Quatre mois d’essais intensifs devraient permettre à l’armée danoise de trouver son champion, ou pourquoi pas « ses » champions pour le cas où le Danemark choisirait de couper la poire en deux entre véhicules chenillés et à roues. Le VBCI arrive dans le royaume nordique fort de deux prestations particulièrement réussies, en Afghanistan tout d’abord et plus récemment au Mali. Dans le cadre de l’opération Serval, le 8×8 a sans doute écrit quelques-unes des pages les plus impressionnantes de sa jeune histoire, avec un raid de plus de 2500 kilomètres sur les routes et les pistes maliennes pour rejoindre la zone de combat. Optiques et canon de 25mm ont ensuite pu donner la pleine mesure de leurs capacités en appui de l’infanterie, avec des engagements à plus de 2000m.

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

23/04/2013 Sources : EMA

 

Le 23 avril 2013, dans la cadre du déploiement de la MISMA, le contingent burkinabé s’est vu transférer la responsabilité de la sécurité de la zone de Tombouctou  par les militaires de l’Escadron d’aide à l’engagement (EAE), armé par le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa).

 

Libérée le 28 janvier 2013 par le GTIA 1, des éléments du GTIA TAP et les forces maliennes, la ville de Tombouctou était un des fiefs des terroristes islamistes au Mali. Le 17 février 2013, l’EAE a relevé les éléments du GTIA 1.

 

La mission des éléments français à Tombouctou était de maintenir dans la durée un dispositif de sécurité en coordination avec les forces maliennes. De nombreuses patrouilles diurnes et nocturnes ont eu lieu dans la zone pour marquer la présence des forces armées, faire du renseignement sur la menace des groupes armés et neutraliser les terroristes localisés.

Opération Serval : la MISMA s’installe à Tombouctou

Depuis l’arrivée des premiers éléments du bataillon burkinabé le 10 avril dernier, les militaires français ont procédé à une passation de consignes progressive. Des patrouilles mixtes (français, maliens et burkinabés) ont permis de reconnaître les points clés de la zone dans le centre de la ville et ses environs. Une opération de fouilles et de sensibilisation auprès de la population a été effectuée conjointement avec les militaires maliens et burkinabés le 22 avril, dans la région de Tombouctou. Après le départ des éléments français qui interviendra dans les jours à venir, un détachement de liaison (DLA) français, armé par une trentaine de militaires,  restera déployé auprès du bataillon burkinabé.

Opération Serval : la MISMA s’installe à Tombouctou

La cérémonie de transfert d’autorité s’est déroulée sur l’aéroport de Tombouctou. A cette occasion, de nombreuses autorités civiles et militaires étaient présentes : le gouverneur et le maire de Tombouctou, les chefs d’état-major généraux des armées maliennes et burkinabées, les généraux Dembele et Traoré Honoré, le général nigérian Abdulkhadir, commandant la MISMA et le général de Saint Quentin, commandant la force Serval.

 

Le déploiement de la MISMA à Tombouctou a été facilitée par l’action menée par la brigade Serval depuis le 11 janvier 2013, en étroite coordination avec les FAM. C’est la deuxième relève des troupes françaises, après celle de Ménaka le 22 mars 2013.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories