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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 05:55
Altantique 2 : futur bombardier ?

30.03.2013 Le Fauteuil de Colbert

 

L'Atlantic en service depuis 10 décembre 1965

 

L'Atlantique 2 est le successeur du BR. 1150 Atlantic. Ce dernier était le vainqueur d'un concours OTAN. Cet appareil initialement conçu pour la patrouille maritime à dominante ASM a connu la guerre aéroterrestre de l'opération Tacaud au Tchad (1978) jusqu'à l'opération Serval (2013). 

 

La Marine nationale reçoit 28 exemplaires de 1989 à 1997. Ceux-ci remplacent alors les appareils survivants de la commande française d'Atlantic (20 puis 40 machines commandées).

L'Atlantique 2 affiche une autonomie maximale de 18 heures, soit 4300 nautiques franchissables. Long de 31.7 mètres pour une envergure de 37.5 mètres, ils affichent une masse maximale de 46 tonnes (25 à vide).

 

Un camion à munitions

 

La soute de l'ATL2 peut embarquer soit :

Il est un outil indispensable en matière de lutte ASM, notamment en matière de protection des sous-marins stratégiques au large de Brest, cet avion embarque également des bouées acoustiques. C'est pourquoi la modernisation continue, et notamment la prochaine qui doit être réalisée, qui recevra notamment un nouveau radar AESA dérivé de celui du Rafale, intéresse particulièrement la crédibilité de la FOST.

 

A l'heure actuelle, les ATL2 français sont répartis entre les flottilles 21F et 23 F de Lann-Bihoué. Mais de ces machines il y en a également qui sont régulièrement déployés en Afrique :

http://sphotos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/551501_496474883731575_994546380_n.jpg© Inconnu.

 

Depuis 2008 un bombardier

 

En juillet 2008, l'hebdomadaire Air & Cosmos révéle que l'Atlantique 2 a été qualifié pour pouvoir embarquer des GBU-12 de 250 kg. Cependant, la frégate volante n'est pas autonome car elle ne possède aucune capacité de ciblage propre pour désigner les cibles. C'est donc par l'entremise d'un autre appareil, emportant une nacelle de désignation laser, ou par l'intermédiaire d'un contrôleur aérien avancé au sol qu'il peut délivrer ses munitions.

 

Plateforme C4ISR armée

 

Les Atlantique 2 sont capables de tenir l'air jusqu'à 14 heures. Si ces appareils devaient agir à la manière d'un système de drones MALE, ils seraient capable d'offrir une permanence sur zone avec 4 vecteurs. Ses moyens de détection (radar Iguane, boule optronique IR/IL, moyens d’écoute, transmission de données, postes d’observation nichés dans la cellule) sont aussi utiles à la patrouille maritime qu'aux missions ISR en milieu terrestre.

 

Capacité unique des Armées françaises, ce bombardier sert de PC volant (d'où le choix du Fauteuil de lui affubler la notion de plateforme C4ISR). Raison pour laquelle l'appareil avait reçu la délégation d'ouverture du feu pendant l'opération Harmattan. En effet, les équipages de ces "frégates volantes" sont constitués d'une vingtaine de membres. Ils sont des spécialistes de la détection mais surtout des habitués de ces opérations. C'est pourquoi ces machines sont dotées d'une "capacité de réflexion, d’analyse et de compréhension de l’environnement, qu’il peuvent partager avec l’état-major et les autres moyens engagés. Une valeur ajoutée que ne peut par exemple pas offrir un drone aérien" (Mer et Marine, 23 janvier 2013). 

 

L'ATL2 a été un élément fondamental de la manoeuvre aéroterrestre de l'opérartion Serval. Mieux encore, il a été un accélérateur des manoeuvres tactiques des unités terrestres grâce à ses qualités qui lui permettent de collecter du renseignement, l'analyser et le transformer en informations utiles pour cibler des objectifs pour d'autres plateformes (comme des Mirage 2000D et des Rafale), mais aussi pour diriger les unités au sol. Sans lui, le déploiement de l'Armée française n'aurait peut être pas été aussi efficace.

C'est une capacité véritablement unique que ne peut offrir ni des "bombardiers purs" (comme les B-1B Lancer équipés d'une nacelle Sniper) ou une armada de systèmes de drones MALE armés.

Atteindrait-on un Graal de la fusion des données au service du commandement de la manoeuvre ?

 

Un bombardier à autonomiser

 

Reste à conférer une capacité de désignation laser à ce PATMAR. La solution pourrait venir d'une expérimentation financée par une urgence opération (ne serait-ce pas de cette manière là que l'Atlantic a connu Tacaud en 1978) pour emporter l'équipement nécessaire (c'est comme cela que quelques ATL2 ont reçu leur nouvelle boule optronique).

 

Il est presque étonnant que l'utilisation d'une nacelle de désignation laser, comme la nacelle Damoclès qui équipe Rafale et Mirage, n'ait pas été essayée à bord des Atlantique 2 (alors qu'il possède des pylones sous les ailes).

 

Des munitions d'appui-feu

 

En dehors des hélicoptères qui peuvent ou emportent des munitions anti-chars ou anti-personnels. A contrario, les voilures fixes sont presque exclusivement pourvues en munitions "lourdes". Ces dernières ont été développées en vue de détruire des formations de blindées et de gros point durcis. La capacité en bombes des ATL2 est assez limitée : il s'agit au maximum de huit GBU-12 de 250 kg.

 

Depuis le début de la guerre en Afghanistan (2001), il s'est avéré que ces munitions étaient peu proportionnées par rapport aux objectifs à détruire. Depuis l'Asie centrale jusqu'en Afrique, c'est effectivement trop pour traiter des formations légères faiblement protégées. Qui plus est, cela limite la liberté d'action pour délivrer le feu quand il s'agit, aussi, d'éviter les dommages collatéraux.

Bien des initiatives ont été développées depuis ces dernières années, et même parfois depuis bien longtemps avant. Il y va des roquettes Hydra en passant par les réflexions sur les bombes sans charge explosive. L'effet cinétique de l'impact suffirait. La gamme des bombes JDAM a vu le développement d'une bombe de 113 kg. L'AASM français peut être développé en bombes de 125 kg.

 

Mais le vrai catalyseur de cette tendance aura été le développement de la gigantesque flotte de drones MALE armés des forces armées américaines, et même d'une de leurs agences de renseignement (CIA). Dans un premier temps, les Predator et les Reaper emportaient les munitions des hélicoptères. Mais dans un second temps, ce sont des munitions adaptées aux drones qui ont été developpées.

 

Il reste à faire rentrer l'Atlantique 2 dans la boucle. Avec sa soute de 3600 kg de charge maximale, l'appareil pourrait emporter :

  • 28 AASM (version 125 kg),
  • 80 Hellfire.

Ces deux chiffres ne sont que le résultat d'un calcul trop simple (charge maximale de la soute divisée par le poids de la munition visée) qui ne tient même pas compte du volume des armes ou des contingences techniques. C'est un peu de "pub'" pour exhiber un potentiel à modeler. Cependant, le potentiel est flagrant, l'éventuelle réalité serait moindre. Mais même en panachant les deux munitions, il y a de quoi traiter bien des cibles...

 

http://ardhan.pagesperso-orange.fr/aeronefs/79sept%20ATL%20PC%20Barracuda.jpg© Inconnu. Atlantic et Jaguar pendant Tacaud (1978).

 

Entre plateforme de tir à distance de sécurité...

 

Il s'agit également d'imaginer une réponse à :

  • ce que les américains nomment la stratégie A2AD (Anti-Access Area-Denial),
  • de suppression des défenses aériennes ennemies,
  • ou plus simplement de pouvoir traiter des cibles à distance de sécurité (tir en "stand-off").

N'importe quel vecteur aérien est susceptible d'être contré par des moyens anti-aériens adverses. Les guerres de Libye et du Mali se sont faites au regard de cette menace. Si les chasseurs-bomardiers (Rafale, Mirage 2000D et Super Etendard Modernisés) éliminent généralement ces menaces, quand ce n'est pas par d'autres moyens, alors des appareils comme l'Atlantique 2 peuvent agir dans une sécurité relative.

 

Entre parenthèse, la capacité des Atlantique 2 à se protéger des munitions anti-aériennes est cruciale, même pour la lutte ASM. Les allemands ont ouvert la voie avec le développement du missile IDAS qui permet à un sous-marin en plongée d'agresser des hélicoptères et des avions de patrouille maritime. La France suit avec la solution des Mistral ensilotés par trois dans un mât et le lancement de missiles Mica dans un véhicule sous-marin dédié. Les américains suivraient avec une telle solution pour l'AIM-9 Sidewinder.

 

C'est pourquoi des munitions tirés à distance de sécurité ont été conçus. L'AASM appartient à cette catégorie d'armes. Mais il y a également le missile de croisière Scalp (1300 kg, peut être deux munitions dans une soute d'ATL2) qui permet de donner une allonge à son porteur supérieure à 250 km. C'est une munition relativement coûteuse (comme le sera le Scalp naval/MdCN) mais efficace. Elle aurait peut être sa place dans certains scénarios d'engagement de l'ATL2.

 

...et mise en oeuvre d'un réseau

 

Comme toute frégate (même volante), l'Atlantique 2 est susceptible de " marsupialisation". C'est-à-dire qu'il peut mettre en oeuvre des capteurs et effecteurs déportés. Quelque part, c'est ce qu'il fait déjà en matière de lutte ASM avec le largage de bouées sonars actives ou passives reliées par liaison au lanceur. Mais la marsupialisation n'aurait pas encore été mise en oeuvre en combat aéroterrestre.

 

Akram Ghulam nous donne une description générique des loitering munitions dans une étude du RUSI : " Loitering Munition(LM), which may be defined as a low cost artillery-launched precision munition that can be positioned in the airspace for a significant time and rapidly attack an appropriate land target". Il s'agit donc de munitions dont les premiers spécimens sont un hybride entre un missile de croisière et un drone. 

 

Le  Fire Shadow (4 mètres pour 200 kg), de MBDA, a par exemple une autonomie de 6 heures et une portée de 100 km. Ce drone ISR consommable peut se servir de sa charge de combat pour détruire une cible.

 

Il ne serait pas inintéressant d'imaginer, et pourquoi pas d'expérimenter ?, le couplage d'un Atlantique 2 à de telles munitions. La surface couverte par l'avion serait décuplée. En effet, celui-ci pourrait "déléguer" la surveillance d'un point particulier du théâtre à un de ces drones consommables pendant quelques heures.

 

Mieux encore, les troupes au sol pourraient même s'appuyer directement sur la munition larguée par l'ATL2 :

  • soit en recevant les données,
  • soit en en prenant directement le contrôle.

 

Dans cette configuration, l'ATL2 renforce son rôle de PC Volant et va et vient aux points clefs du théâtre où il est besoin d'autre chose qu'un simple support aérien de surveillance.

 

Quel vivier d'appareils ?

 

Actuellement, la Marine nationale espère que 18 à 22 machines (sur les 28 reçues, moins une qui a été trop endommagée) seront modernisées afin de demeurer au niveau suffisant pour œuvrer au service de la FOST (lutte ASM), à la reconnaissance maritime et aux attaques aéronavales.

 

Mais il est évident pour toutes les Armées que l'Atlantique 2 est devenue un élément essentiel de la manoeuvre aéroterrestre française. A croire que l'appareil remplace le vide laissé vacant par les Cougar HORIZON. Peut être est-ce même une capacité unique au sein de l'OTAN. 

 

C'est pourquoi, au regard des perspectives d'évolution de l'appareil et de ses qualités de plateforme C4ISR armé, l'évolution pourrait être portée à son paroxysme. C'est-à-dire que les appareils qui ne seraient pas modernisés pour la Marine pour servir directement à l'Armée de Terre. Il y aurait de quoi constituer 3 systèmes de trois ATL2 (soit autant que ce qui est espéré avec le nouveau système de drones intérimaires). Il faudrait débarquer tout ce qui sert à la lutte ASM et qui ne servira plus. Et adapter définitivement les avions au combat aéroterrestre. Mieux encore, les appareils pourraient être plus rapidement disponibles que d'autres vecteurs espérés.

 

Quelque part, la Marine nationale pourrait être soulagée d'avoir à diviser sa flotte d'Atlantique 2 en deux. Un groupe se spécialiserait définitivement dans les missions purement navales quand ce serait la spécialisation dans les missions purement terrestres. Il reste aussi la possibilité de prendre une, deux ou trois machines pour mener des opérations de guerre électronique ou de renseignement électromagnétique. C'est ce que les allemands ont fait de leurs derniers ATL2.

 

L'idée se heurte au mur du manque de budgets pour des expérimentations nouvelles. Le financement de l'adaptation de ces machines à la guerre aéroterrestre dépasse de loin le périmètre de la Marine. En plus, est-ce que le besoin en drones MALE est si urgent face au potentiel tryptique ATL2/munitions d'appui feu rapproché/drones consommables ?

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 12:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/idex20132/2063137-1-fre-FR/idex2013.jpg

 

28.03.2013 SITTA

 

Le salon IDEX 2013, qui s'est tenu à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), a de nouveau fait la démonstration de l’intérêt qu’il suscite auprès des industriels de l’armement. Cet important salon a servi de vitrine à de très nombreux nouveaux matériels provenant de tous les continents, notamment du Moyen Orient, ce qu’illustrait le dynamisme du conglomérat Tawazun (Emirats Arabe Unis). Le salon IDEX 2013 a conservé son rang de grand événement de niveau mondial.

Kombo  (MIC Soudan– Soudan)

A l’occasion de sa première apparition dans un salon de ce niveau, la firme MIC Soudan présentait le Kombo, soldat du futur soudanais.

 Le programme se compose des équipements suivant :

-       un ordinateur intégrant un système de positionnement GPS pour les déplacements. Il se fixe sur la poitrine du fantassin ;

-       un système de communication numérisé ;

-       un casque de protection balistique ;

-       un gilet de protection balistique ;

-       un système de visée optique pour l’arme (diurne et nocturne) ;

-       une monoculaire montée sur casque reliée au système de visée de l’arme ;

-       un fusil d’assaut pouvant être équipé d’un lance-grenades de type UBGL (Under Barrel Grenade Launcher).

 

MIC KOMBO

MIC Kombo (Soudan)

 

Le fusil Terab, chambré pour la munition 5,56 x 45 mm, est alimenté par chargeur de 20 ou de 30 cartouches. Sa portée pratique est comprise entre 300 et 500 mètres. Son poids, sans optique de visée, est de 3,2 Kg et la longueur de son canon est de 505 mm.

 

MIC KOMBO

MIC Kombo (Soudan)

Tarian (AmsafeBridport – Angleterre)

La firme britannique Amsafebridportprésentait un kit de protection anti-RPG « Tarian » monté sur le véhicule de combat d’infanterie 6x6 PARS de la firme FNSS.

 

TARIAN

Tarian (Angleterre)

 

Ce système, constitué d’un filet de protection, est plus léger et plus pratique qu’une grille métallique. Son montage est simple et rapide. Le gain de poids obtenu permet de réduire la consommation de carburant des engins qui en sont équipés et, par conséquent, de réduire le coût des opérations militaires. Ce système équipe d’ores et déjà les engins blindés de l’armée britannique.

 

TARIAN sur PARS

Tarian sur PARS 6x6 (Angleterre)

POF G3M  (POF– Pakistan)

La firme pakistanaise POF (Pakistan Ordnance Factories) présentait le fusil d’assaut POF G 3 M. Cette arme chambrée pour la munition de 7,62 x 51 mm pèse 4,7 Kg à vide. Elle fonctionne avec une culasse à verrouillage à galets et est alimentée par chargeur de 20 cartouches.

 

Le POF G 3 M dispose d’une crosse rétractable. Son système de visée mécanique est constitué d’une hausse tournante et d’un guidon sous tunnel. Un rail picatinny, placé sur le dessus du boitier de culasse, sert au montage des systèmes de visée diurnes (ici Aimpoint ML 4) ou nocturne.

 

Le canon, de 450 mm de long, est équipé d’un nouveau cache-flamme/compensateur qui donne à l’arme une meilleure précision en tir automatique et une signature visuelle plus discrète.

 

Le fût standard a été remplacé par un tri-rail permettant le montage d’une poignée antérieure, d’un bipied repliable, d’un pointeur laser, etc.

 

POF G 3 M

POF G 3 M (Pakistan)

Lance-grenades UAG 40 (Plant LeninskaKuznya- Ukraine)

La firme ukrainienne présentait le lance-grenades automatique UAG 40 alimenté par grenades de 40 x 53 mm enmaillonnées.

 

L’arme peut être montée sur trépied (voir image) ou sur colonne.

 

Le lance-grenades UAG 40 se distingue par sa précision et sa légèreté ; ses 17 kg font de lui l’arme la moins lourde de sa catégorie. Par ailleurs, son frein de bouche réduit notablement son recul au moment du départ de coup.

 

L’arme peut tirer en mode automatique et semi-automatique. Sa portée maximale est de 2200 mètres et sa cadence de tir est comprise entre 370 et 400 grenades par minute. L’UAG 40 est compatible avec toutes les grenades normalisées OTAN. Son système de visée mécanique est constitué d’une grille de hausse et d’un guidon tous deux repliables. Un rail picatinny peut être monté afin d’accueillir les systèmes de visée optique diurne ou nocturne.

 

UAG 40

UAG 40 (Ukraine)

LRM JDS (Jobaria – EAU)

La firme émiratie présentait un nouveau lance-roquettes multiple constitué d’un tracteur Oshkosh et d’une remorque portant 4 modules pouvant tirer 240 roquettes de 122 mm (de la firme turque Rocketsan).

 

D’une hauteur de 3,8 mètres, le JDS mesure 29 mètres de long pour 4 mètres de large. Le poids de l’ensemble est de 105 tonnes.

 

Le tracteur, dont la cabine blindée bénéficie d’une protection de niveau 2, est équipé d’un réservoir de 940 litres de carburant, ce qui lui assure une autonomie de 450 kilomètres. L’équipage est composé d’un pilote, d’un navigateur et d’un chef d’engin.

 

LRM JDS

LRM JDS (EAU)

 

Le LRM JDS permet de tirer des munitions de type :

-       TR 122 roquettes de 122 mm, (charge explosive - portée maximum de 40 kilomètres - rayon létal de 40 mètres) ;

-       TRB 122 roquettes de 122 mm, (charge explosive - portée maximum de 40 kilomètres - rayon létal de 70 mètres).

Un véhicule ravitailleur, disposant du même tracteur et de  la même remorque que le LRM, permet le rechargement en munitions. Celles-ci sont chargées au moyen de deux grues hydrauliques.

 

LRM JDS

LRM JDS (EAU)

NIMR MRCV (NIMR- EAU)
NIMR MRCV

NIMR MRCV (EAU)

 

En réponse au succès remporté par le NIMR,de nombreuses variantes de ce véhicule étaient présentées dont notamment le NIMR MRCV (Multi Role Combat Vehicule). Cet engin 6x6 est équipé d’une tourelle BAE TRT 30 armée d’un canon de 30 mm de type 2 A 42 (400 obus), d’une mitrailleuse de type PKT (1000 cartouches) et de deux missiles antichars de type Konkurs. La tourelle peut tourner sur 360° en azimut et 65° en site. Le NIMR MRCV est, en outre, doté d’un système de pression centrale des pneus et d’un treuil placé à l’avant du véhicule. La puissance de son moteur Cummings de 6 cylindres de 6,7 litres (240 chevaux) lui permet d’atteindre 135 km/h. Son autonomie est de 700 kilomètres pour un poids de 15 tonnes.

 

NIMR MRCV

NIMR MRCV (EAU)

T 815 7Z0R9T (Tatra – République Tchèque)

La firme tchèque Tatra présentait le véhicule de dépannage T 815 7Z0R9T. Son châssis 8x8 est équipé d’un moteur V8 de 440 KW avec un couple de 2650 Nm. Sa vitesse maximale est de 100 km/h et son autonomie de 700 km. Le véhicule dispose de deux réservoirs de 320 litres de carburant. L’engin, dont la cabine blindée bénéficie d’une protection de niveau 2, pèse 35  tonnes.

 

Sa grue hydraulique peut soulever 43,9 tonnes. Le système de traction repliable, placé à l’arrière du véhicule, permet de tirer des engins d’un poids maximum de 14 tonnes. L’ensemble est complété par deux treuils de 24 tonnes et par un treuil additionnel de 2 tonnes. Les câbles associés à ces treuils mesurent respectivement 100 et 220 mètres

A l’avant de l’engin, une lame dozer permet de préparer des positions défensives.

 

TATRA T 815 7Z0R9T

T 815 7Z0R9T (République tchèque)

Record 338 (Izhmash – Russie)

La firme Izmash célèbre pour ses fusils d’assaut, présentait pour la première fois le fusil de tireur d’élite Record 338.

RECORD 338

Record 338 (Russie)

 

Cette arme performante est chambrée pour la puissante cartouche 338 Lapua Magnum, ce qui permet de réaliser ainsi des tirs précis sur des cibles placées à longue distance (plus de 1200 mètres)

 

L’aluminium dont elle est constituée, procure à l’arme légèreté et solidité. La crosse, de type anatomique, est réglable en longueur et en hauteur. Son appuie-joue et son monopod sont également réglables en hauteur. Une poignée de transport est montée sur la carcasse.

 

L’arme est alimentée par un chargeur amovible contenant 5 cartouches. Le fût en matière synthétique est pourvu de rails de fixation de type picatinny servant au montage d’accessoires (pointeur laser, module de télémétrie, etc..). Un bipied repliable est fixé à l’extrémité du fût.

 

L’arme dispose d’un canon match de 690 mm de long avec un important cache flamme/compensateur. La longueur de l’arme est de 1290 mm et son poids est de 6,5 Kg.

 

RECORD 338

Record 338 (Russie)

Belomo PKP 2S (Belomo – Bielorussie)

La firme biélorusse exposait la lunette Belomo PKP 2S

.

BELOMO PKP 2S

Belomo PKP 2S (Biélorussie)

 

Cette lunette de type point rouge a été optimisée pour le combat urbain. Elle dispose de deux oculaires : un fixe, pour les tirs classiques ; l’autre, formant un angle de 45° par rapport à l’axe de visée, permet de tirer en étant à l’abri d’une protection (un mur, par exemple). La Belomo est équipée de supports sur lesquels s’adaptent des rails de fixation latéraux (de type russe) ou des rails de type picatinny. Elle mesure 212 mm et son poids est de 580 grammes. Grâce à sa batterie de type AA, son autonomie est de 400 heures.

 

BELOMO PKP 2S

Belomo PKP 2S (Biélorussie)

 
EagleOwl SA 75/140  (DND – Allemagne)

La firme allemande DND (Dynamit Nobel Defense) présentait la lunette Eagleowl SA 75. Cette lunette de visée thermique non refroidie se distingue par sa légèreté (1 Kg), sa faible consommation d’énergie et sa résistance à des températures extrêmes (entre -40°C et +75°C). Elle fonctionne dans la bande spectrale de 8 à 14 µm et dispose d’un zoom électronique allant jusqu'à X 12.

 

Efficace de nuit ou par mauvaise visibilité, la lunette SA 75 détecte un homme à une distance de 690 m et un char à 750 m.

EAGLEOWL SA 75

Eagleowl SA 75 (Allemagne) 

Bur (KBP – Russie)

La firme russe KBP présentait pour la première fois la munition consommable BUR.

BUR

BUR (Russie)

 

Cette munition consommable de calibre 62 mm est disponible avec deux types de charge militaire : HE (High Explosive)et HEF (High Explosive Fragmentation).

 

La munition est conditionnée dans un tube de lancement sur lequel sont clipsés une poignée de mise de feu et un système de visée optique (diurne, nocturne à intensification de lumière ou lunette de visée thermique).

 

La munition HE est employée contre du personnel débarqué. Ses effets destructeurs couvrent une zone ouverte de 50 m2. Elle est également utilisée contre des bâtiments ou des véhicules faiblement blindés

 

De même, la munition HEF est employée contre du personnel débarqué mais son action s’exerce sur une zone plus vaste (80 m2).

 

La portée pratique de la munition BURest de 650 mètres et sa portée minimum est de 25 mètres. Son poids est de 3,5 Kg et celui de sa lunette de visée diurne de 1,3 Kg. Elle résiste à des températures comprises entre -40°C à +60°C.

Cette nouvelle munition dispose déjà d’un simulateur (9F7000) conçu pour l’entrainement des troupes.

 

BUR

BUR (Russie)

S2 Jockey seat (Scotseats – Ecosse)

La firme écossaise Scotseats présentait le S2 Jockey. Ce siège a été conçu pour réduire les effets mécaniques des chocs s’exerçant sur la colonne vertébrale des équipages de bateaux se déplaçant à très grande vitesse tels que les RIB (Rigid hulled Inflatable Boat)et les HSC (High Speed Craft). Ce siège peut être monté facilement, sur rail ou sur socle existant.

 

S 2 Jockey

Seat S 2 Jockey (Écosse)

Hanwha RCMS (Hanwha-Corée du sud)

La firme Kanwha présentait le Kanwha RCMS (Remote Control Munition System), système de protection de zone. Ce système est composé de trois types d’éléments :

-       le DCU (Detecting Canister Unit) qui constitue l’unité principale ;

-       le module Relais ;

-       le module de commande.

 

Le module de commande permet de contrôler 10 DCU, pouvant être déclenchés ensemble ou séparément. 10 DCU couvrent une zone  de 7 680 mètres carrés.

 

Chaque munition propulsée par le DCU dispose de deux fusées de sureté :

-       une fusée d’armement ;

-       une fusée d’autodestruction.

 

HANWHA RCMS

Hanwha RCMS (Corée du Sud)

SLXtreme  (Snowlizard/Otis- Etats-Unis)

La firme SnowLizard en collaboration avec la société Otis nous ont présenté un matériel très intéressant pour les soldats pourvus d’i-Phone.

 

Le SLXtreme est une coque durci permettant de résister aux chocs, mais aussi étanche jusqu'à deux mètres de profondeur. Sur la face arrière de cette coque est monté un panneau solaire permettant le rechargement de l’iPhone 4/4S. Cette coque durci permet de conserver toutes les fonctions de l’iPhone. La coque est réalisée en polycarbonate et caoutchouc. Elle dispose d’une prise normalisée permettant une connexion extérieure.

Cette coque est disponible en plusieurs coloris (jaune, noire, coyote, orange, urban color, etc..)

 

SLXtreme

SLXtreme (États-Unis)

COTWS (Raytheon– Etats-Unis)

La firme américaine présentait pour la première fois la lunette de visée COTWS (Clip-On Thermal Weapon Sight). Efficace de jour (notamment par mauvaise visibilité, pluie, fumigène, etc..) comme de nuit, cette lunette thermique se monte rapidement grâce au rail picatinny dont elle est équipée. Son module thermique de type non refroidi lui confère légèreté (seulement 860 grammes) et petite taille (183 mm), ce qui permet de la monter sur des armes comme le fusil M 4 ou la mitrailleuse M 249. La COTWSdétecte un homme à une distance de 1100 mètres. Pour finir, ses 4 piles AA lui assurent, selon les conditions climatiques, une autonomie de 7 à 12 heures.

 

COTWS

Raytheon COTWS (États-Unis)

Le MRAP Higuard (Renault truck Defense – France)

Renault Truck Defense présentait de nombreux engins, parmi lesquels figurait le Higuard, engin polyvalent de type MRAP.

 

Le Higuard combine une excellente mobilité tout terrain et un haut niveau de protection (balistique, contre IED et mines). Ce véhicule de transport de troupes peut accueillir 12 combattants  équipés. Son poids total autorisé en charge est de 20 tonnes alors que sa charge utile est de seulement 4 tonnes, ce qui permet de l’équiper de protections complémentaires ou de le doter d’une grande diversité de systèmes d’armes. Sur l’image ci-dessous, le Higuard est armé d’une mitrailleuse M 2 HB, mais il peut également être équipé d’un tourelleau télé-opéré de type FN DeFNder.

Son châssis 6x6 est associé à un moteur Renault MD 7 diesel de 340 chevaux avec un couple de 1306 Nm.  Le Higuard se déplace à une vitesse maximale de 90 km/h et son autonomie est de 850 km/h. Il est aérotransportable par Airbus A 400 M.

 

MRAP HIGUARD

Higuard (France) 

Aselsan RCWS LMM(Aselsan-Turquie)

La firme turque Aselsan présentait une tourelle télé-opérée montée sur bâtiments de surface dénommée Aselsan RCWS LMM.

 

RCWS ASELSAN LMM

Aselsan RCWS LMM (Turquie)

 

Cette tourelle se présente sous deux configurations :

-       La première intègre 8 missiles de type LMM (Light-weight Multirole Missile) et un bloc optronique de surveillance et de visée ;

-       La seconde intègre  4 missiles LMM. Le bloc optronique est dissocié de la tourelle.

Cette tourelle télé-opérée utilise le missile polyvalent LMM à guidage laser : ce missile traite des cibles comme des petites embarcations, des véhicules légèrement blindés et même des aéronefs lents (petits avions et hélicoptères). Le système est entièrement stabilisé pour optimiser le tir. Son faible poids et son encombrement réduit permettent de le monter sur une grande variété d’embarcations.

 

ASELSAN RCWS LMM

Aselsan RCWS LMM (Turquie)

SR 2 MP (Tsniitochmash-Russie)

La firme russe Tsniitochmash présentait une version modifiée du SR 2 M. Ce pistolet mitrailleur a été conçu pour armer les unités équipées d’un casque avec visière balistique.

 

Sa crosse repliable est complétée par une crosse squelette fixée sur à l’arrière de la carcasse. L’arme dispose d’un modérateur de son, monté sur le canon, et d’une poignée antérieure repliable. Elle peut être dotée d’un système de visée optique de type point rouge (ici Panorama Mk II) et d’un pointeur laser monté sur le rail de fixation latérale.

Le SR 2 MP est chambré pour la puissante munition 9 X 21 mm. A titre d’exemple, la munition  7N 29 (9 x 21) perce 4 mm d’acier à une distance de 100 mètres.

 

SR 2 MP

SR 2 MP (Russie)

CS/VP 3 (Polytechnologies-Chine)

La firme Polytechnologies présentait le MRAP (Mine Résistant Ambush Protected)CS/VP 3. Ce véhicule 4x4 de transport de troupes, pouvant embarquer jusqu’à 10 combattants, résiste aux munitions de calibre 7,62 x 51 mm perforantes. Il résiste également aux charges de 8 Kg d’équivalent TNT, placées sous la caisse, et aux charges de 16 Kg, placées sous une roue.

 

Le CS/VP 3 est un véhicule de 15 tonnes. Sa charge utile est de 2 tonnes. Deux circulaires (placées une à l’avant et l’autre à l’arrière), toutes deux équipées d’une mitrailleuse et d’un lance-grenade, assurent sa protection.

Grâce à son moteur de 235 KW, ce MRAP se déplace à une vitesse maximale de 90 km/h. Son autonomie est de 800 km.

 

L’engin dispose d’un treuil d’une capacité de 10 tonnes, placé à l’avant de l’engin.

 

CS/VP 3

CS/VP 3 (Chine)

Spartan (STREIT Group– Emirats Arabe Unis)

Cette année la firme STREIT présentait de nombreuses nouveautés dont une version 6 x 6 du Typhoon.

SPARTAN

Spartan (EAU)

 

Par ailleurs, la présentation dynamique a été l’occasion d’observer le Spartan, véhicule blindé polyvalent, basé sur un châssis de Ford F 550 et équipé d’un moteur V8 turbo diesel de 400 chevaux.

 

L’engin pèse 7,87 tonnes avec une charge utile de 1,1 tonne. Sa protection balistique, de niveau B 6, le garantit des munitions de petit calibre et des grenades.

 

Placée sur le toit,  une circulaire blindée accueille des armes collectives de type mitrailleuse M 2 HB ou lance-grenade MK 19 Mod 3.En outre, sept trappes de tir permettent l’emploi d’armes individuelles.

 

Enfin, l’engin dispose d’un treuil placé sur l’avant et de pneumatiques de type Run flat.

 

SPARTAN

Spartan (EAU)

Sphinx SDP Standard (Sphinx-Suisse)

La firme Sphinx, connue pour l’excellente qualité des ses armes, présentait le pistolet Sphinx SDP Standard.

SPHINX SDP STANDARD

Sphinx SDP Standard (Suisse)

 

Cette arme, fonctionnant en simple ou double action, dispose d’un levier de désarmement monté sur la glissière.

La firme suisse a choisi une carcasse en aluminium anodisé avec un insert en polymère et caoutchouc pour une bonne prise en main. La glissière est en acier anodisé.

 

Le Sphinx SDP Standard a une capacité de 17 cartouches. Sa longueur est de 210 mm, sa largeur de 33 mm et sa hauteur de 140 mm. Il pèse 900 grammes.

 

La version présentée disposait d’un canon fileté pouvant accueillir un modérateur de son de type Déviance.

Un rail de type picatinny usiné dans la masse permet le montage d’un pointeur laser ou d’une lampe tactique (ici un module Streamlight TLR 2)

 

L’arme dispose d’un kit de visée HALO H3 de la firme Déviance constitué d’une hausse en U et du nouveau guidon au tritium (de couleur verte ou rouge). Ce système se révèle très utile notamment par faible luminosité.

US Ordnance M 240 B  (US Ordnance- Etats-Unis)

La firme américaine présentait de nombreuses nouveautés dont la mitrailleuse M 240, disponible en 3 versions :

-       version infanterie (l’US Ordnance M 240 B) ;

-       version engin blindé (l’US Ordnance M 240 C) ;

-       version pour hélicoptères ou circulaires (l’US Ordnance M 240 D).

US ORDNANCE M 240

US Ordnance M 240 B (États-Unis)

La M240 B fonctionne par emprunts des gaz et est alimentée par bandes enmaillonnées. Elle peut être configurée pour un tireur droitier ou pour un tireur gaucher et est compatible avec les interfaces de MAG 58.

L’arme est dotée d’un système de visée mécanique constitué d’une planche de hausse réglable et d’un guidon préservé par des oreilles de protection. Un rail de fixation de type picatinny sert au montage d’une lunette de type Trijicon ACOG 6 x 48. La crosse pleine fixe en polymère est équipée d’un amortisseur hydraulique. Quant à son canon, il est dispose d'un traitement de type stellite, ce qui accroit notablement sa durée de vie. Enfin, un bipied repliable placé sous l’emprunt des gaz complète cet ensemble.

Cette arme a été testé avec succès par le spécialiste dans le domaine des armes à feu, Dan Shea.

Primetake GTR 60 (Primetake-Angleterre)

La firme anglaise Primetake  proposait de nombreuses munitions dont la grenade Primetake GTR 60 (grenade flash-bang d’entrainement rechargeable).

 

Cette grenade a été développée pour réduire les coûts d’entrainement, notamment pour les forces spéciales : elle peut être rechargée au moins 100 fois.

 

Le cœur de la grenade comporte trois logements permettant d’y placer trois recharges. La puissance sonore délivrée au moment de l’explosion est de 135 dB. L’explosion produit également un flash de 550 000 candelas. La grenade mesure 110 mm de haut pour un diamètre de 44 mm et un poids de 305 grammes, charge comprise.

 

PRIMETAKE GTR 60

Primetake GTR 60 (Angleterre)

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:54
METRAVIB, brand of ACOEM, introduces PILAR at IDEX 2013.

28 mars 2013 acoemTV


The PILAR system uses the sound waves generated by the firing of small arms, Rocket Propelled Grenades (RPGs) and mortars to detect and accurately identify their location in real time. The PILAR screen displays the precise origin of the enemy fire in 3D.

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 13:53

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/8349/s300_BZN-UNCLASS-20130325-250-025.jpg

A joint Irish Defence Force and British Army training and

mentoring team boards an aircraft at RAF Brize Norton

headed for Mali

[Picture: Steve Lympany, Crown copyright 2013]

 

27 March 2013 Ministry of Defence

 

British troops have arrived in Mali to assist in the training of the Malian military as part of a European Union Training Mission.

 

The deployment of UK personnel, announced by the Secretary of State for Defence in February, forms part of the EU mission to develop the infantry and artillery skills of the Malian armed forces currently combating extremists in the north African country.

 

Secretary of State for Defence, Philip Hammond, said:

Through this mission we will support the Malian government to counter the violent insurgency that has not only disrupted their country, but which also poses a clear threat to our national interests here in the UK.

 

British support to the mission in Mali, including assistance with training, logistics and surveillance, highlights the impressive flexibility of our armed forces. British troops will not deploy in a combat role but, through training the Malian armed forces, we can assist in restoring order and denying terrorists a safe haven in the country.

British troops arrive in Mali
British troops arrive in Mali [Picture: Corporal Tim Hammond, Crown copyright 2013]

Twenty one personnel from 1st Battalion The Royal Irish Regiment (1 R IRISH) arrived in the Malian capital Bamako yesterday. They will be joined by troops from 45 Commando Royal Marines and 29 Commando Regiment Royal Artillery completing the 40-man training team.

 

The British training team is augmented by 6 personnel from the Irish Defence Force, who travelled to Mali on the same aircraft and will work alongside their UK counterparts throughout the mission.

 

Major Simon Holden, 1 R IRISH, Commanding Officer of the Infantry Training team, said:

The Irish Defence Force is well versed in training and mentoring roles and it will be a privilege to command them. We have conducted several weeks of pre-deployment training together at Ternhill Barracks to prepare for the tour. It is an historic occasion.

 

As the Officer in command of the Infantry Training Team I will be responsible for orchestrating the training of Malian troops working alongside the French, Czech and Danish forces, as part of the EU mission to bring stability to the region.

The training mission is headquartered in Bamako, while training will take place in Koulikoro (60 kilometres north-east of Bamako). The mission is under the command of French Brigadier General François Lecointre and is expected to continue for around 15 months. More than 200 instructors will be deployed, as well as mission support staff and force protection, making a total of around 500 staff from 22 EU Member States.

 

The deployment of the training team is the latest UK contribution to international stabilisation efforts in Mali. Britain has already provided C-17 transport aircraft to support both the French and African nations, Sentinel surveillance aircraft and the transportation of French military supplies on board a roll-on-roll-off (RO-RO) ferry.

 

The 22 contributing nations that make up the EUTM are Austria, Belgium, Bulgaria, the Czech Republic, Estonia, Finland, France, Germany, Greece, Hungary, Ireland, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Poland, Portugal, Romania, Slovenia, Spain, Sweden and the United Kingdom.

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 13:51

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/8370/s300_16x-2013-025-0279g.jpg

British and Italian soldiers work together during Exercise

Eagle Eye [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

 

28 March 2013 Ministry of Defence

 

The eyes and ears of the British Army's rapid reaction force have been tested on a tough training exercise with their Italian counterparts.

 

Exercise Eagle Eye saw reconnaissance troops from 16 Air Assault Brigade work alongside the Italian Brigata Paracadutisti Folgore in Monte Romano, near Rome.

 

The aim of the training was to test the brigade’s full range of intelligence, surveillance, target acquisition, and reconnaissance (ISTAR) capabilities, and share techniques and tactics with their Italian counterparts.

 

After joint training on basic skills, the exercise built up to an assault on a simulated terrorist camp.

 

Ahead of the attack, British and Italian soldiers worked together behind enemy lines on the ISTAR skills of securing and marking drop and landing zones for paratroopers and helicopters, checking routes were suitable for troops and vehicles to use, intercepting communications and carrying out surveillance from concealed observation posts to build up a detailed picture of the target.

Italian and UK soldiers
Italian and British soldiers joint training on basic skills during Exercise Eagles Eye [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

The British units taking part included D Squadron Household Cavalry Regiment (D Sqn HCR), 5th Regiment Royal Artillery, 23 Engineer Regiment (Air Assault), 3rd Battalion The Parachute Regiment (3 PARA) and Pathfinders.

All provide soldiers for the Air Assault Task Force, which is ready to deploy anywhere in the world at short notice to conduct the full spectrum of military operations, from non-combatant evacuation operations to warfighting.

Captain Ben Neary, of 3 PARA, said:

The success of any operation is down to the intelligence that the plan is built around and this exercise has been about testing our capabilities to gather and act on information. I command 3 PARA’s patrols platoon and our role is to put troops just ahead of the main force to learn about enemy movements and the ground conditions.

 

It’s been a great experience to share our skills with Italian paratroopers. After a long operation in Afghanistan, both armies are regenerating the specialist capabilities of their airborne forces to be ready for future operations. The Italians have been humble in asking for our advice, but they’re very capable and it’s been more of an exchange of ideas.
A paratrooper
A paratrooper dropping towards a marked landing zone during Exercise Eagle Eye [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

The strike was carried out by D Sqn HCR, who swapped their core role of conducting reconnaissance patrols in the Scimitar armoured vehicle for an infantry-style operation. Troops were dropped by helicopter at night to covertly march on the target.

 

Lance Corporal of Horse Mark Doran, aged 29 from Shrewsbury, said:

As a unit we’re looking to develop our infantry capabilities and this has been a good chance to practice the basic skills in the field. It’s very tough terrain to move and fight in and we haven’t slept for two days, but everyone has performed well.

 

Having Italians with us has added to the challenge but been very enjoyable. At first the language barrier was quite difficult, but we’ve all learned a few words of each others language.

Household Cavalry soldiers
Having swapped their core role of conducting reconnaissance patrols, Household Cavalry soldiers exercise as an infantry force [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]

Captain Bruno Ambrosini, of the Italian Savoia Cavalleria Regiment, worked with D Sqn HCR as his unit is changing to perform the same airborne cavalry role.

 

He said:

It’s been very hard training but an excellent opportunity to learn from the British, who are NATO allies we have served alongside on operations.

 

It’s really good to exchange procedures and knowledge in training, so we can successfully develop our forces and work better with the British in the future.

UK and Italian reconnaissance troops
UK and Italian reconnaissance troops on Exercise Eagle Eye [Picture: Corporal Obi Igbo, Crown copyright]
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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 17:55

50e-lancement-d-ariane-5-sous-la-protection-des-fag

 

27/03/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En passe de devenir le président du CNES début avril, l'actuel PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall, a lors d'une audition au Sénat mardi, dévoilé quelques orientations stratégiques de sa future action à la tête du Centre national d'études spatiales. Il souhaite conserver une politique spatiale française autonome, lancer un plan de relance pour la filière satellite et mener à bien le développement low cost d'Ariane 6.

 

Réuni lundi, le conseil d'administration du CNES a proposé de porter à la présidence du Centre national des études spatiales, l'actuel PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall sous réserve que les commissions ad hoc de l'Assemblée nationale et du Sénat acceptent cette proposition. Le Sénat a voté ce mardi et l'Assemblée nationale le fera mercredi. Ce qui devrait être qu'une formalité pour Jean-Yves Le Gall, dont la candidature ne fait pas débat. Une fois l'accord du Parlement, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, pourra proposer au président de la République de nommer Jean-Yves Le Gall en qualité de président du conseil d'administration du Centre national d'études spatiales jusqu'en 2015, date de fin de mandat de son prédécesseur, Yannick d'Escatha. Mais il devra attendre jusqu'au 3 avril, voire le 10 avril, que le conseil des ministres ratifie sa nomination. En attendant, il a dévoilé mardi aux sénateurs quelques pistes sur sa stratégie pour une politique spatiale française en général, et en particulier pour le CNES jusqu'en 2020. D'où le projet "Ambition 2020", qui va structurer la réflexion du CNES. 

 

Pour une politique française spatiale autonome

 

C'est clair et net. Pour le futur président du CNES, pas question de laisser tomber une politique française autonome spatiale à côté des grandes coopérations européennes dans le cadre de l'Agence spatiale européenne (ESA) et internationales. « Pourquoi la France devrait avoir une politique autonome ? L'espace doit être un porte-drapeau de la politique d'un pays. La France est le seul pays européen à avoir une politique spatiale autonome, a expliqué mardi devant les sénateurs Jean-Yves Le Gall. Il faut continuer à l'avoir ». Car selon lui, le CNES investit dans les technologies des sciences de la vie et des lanceurs. « Nous devons continuer à le faire, a-t-il insisté. Il faut que le centre de Toulouse reste un moteur dans l'innovation spatiale et une référence ». Tout comme le centre spatial guyanais, "l'actif le plus important de la politique spatiale européenne", mais qui coûte cher, a-t-il précisé. Et il a d'ailleurs rappelé que le futur lanceur européen « Ariane 6 est né en France » d'une réflexion impulsée par les pouvoirs publics et engagée par le CNES et les industriels concernés, Astrium et Arianespace.

 

Une « Ariane 6 des satellites », un plan de relance pour l'industrie satellitaire

 

Ce sera l'un des très gros chantiers de Jean-Yves Le Gall s'il était nommé à le tête du CNES. Il veut une « Ariane 6 des satellites » pour relancer un secteur qu'il considère en grand danger. Les deux constructeurs nationaux, Astrium et Thales Alenia Space (TAS) font face à « une concurrence extrêmement agressive », a-t-il rappelé. Notamment des Etats-Unis (Boeing) mais aussi de la Russie et de la Chine. Sur ce dernier pays, il a évoqué des opérations d'Etat à Etat entre Pékin et le Nigéria et le Venezuela où les deals intègrent le paiement des satellites et des lancements (un package) avec des matières premières, notamment en pétrole. Jean-Yves Le Gall est également inquiet de la concurrence de Boeing, qui grâce sa technologie des petits satellites à propulsion électrique, a pris une longueur d'avance sur ses rivaux européens. Il a indiqué que le constructeur américain a annoncé lors du Satellite Show de Washington qu'il était en négociation finale avec douze clients pour douze plates-formes de ce type. « Ce sont douze satellites que n'auront pas les constructeurs français », a-t-il expliqué à La Tribune. Un constat très inquiétant d'autant que les prises de commandes en 2012 ont été médiocres pour les deux groupes français. « Il est important de soutenir le marché des satellites, a-t-il expliqué aux sénateurs. Il faut une approche nouvelle ».

 

Ariane 6 : dans les pas de Yannick d'Escatha

 

Sur le dossier Ariane 6, Jean-Yves Le Gall reste sur le ligne de la politique qui a été engagée par la France et l'Europe. « Pour lutter à armes égales avec ses rivaux, dont l'américain SpaceX, Ariane 6 doit avoir un coût de développement minimal, une durée de développement minimale et un coût d'exploitation minimal », a-t-il précisé. Car elle doit être compétitive face aux lanceurs des pays émergents où les salaires sont bas et des pays où l'accès à l'espace est subventionné. C'est dans ce cadre que le futur lanceur sera développé sur le principe du « cost driven », « ce qui nous permettra d'être en accord avec les enjeux du moment (contrainte budgétaire forte, ndlr) » tout en regardant ce que font les concurrents, notamment SpaceX, a-t-il souligné. Un développement à l'opposé de celui d'Ariane 5, qui lui était basé sur le principe de "technology driven", qui a permis d'irriguer tout le secteur spatial et au-delà. En outre, Jean-Yves Le Gall considère qu'il est temps de « réconcilier la masse des satellites gouvernementaux avec les performances d'Ariane 6 ». Aujourd'hui, a-t-il rappelé, ces satellites dont la masse est inférieure aux satellites de télécoms tirés par Ariane 5, sont lancés... par la fusée russe Soyuz. Et ce alors que la France, puis l'Europe, ont développé un lanceur autonome afin de mettre en orbite des satellites gouvernementaux, et surtout d'avoir un accès autonome à l'espace. "Ariane 5 est beaucoup plus adaptée au marché commercial qu'aux satellites gouvernementaux", a confirmé Jean-Yves Le Gall, qui s'interroge sur "la pérennité à terme de la coopération entre la Russie et la France" dans le domaine des lanceurs. Aujourd'hui, "il y a 22 lancements Soyuz en Russie", a rappelé le patron d'Arianespace. "La coopération est moins importante pour eux", a-t-il estimé.

 

Le CNES restera dans le capital d'Arianespace

 

Jean-Yves Le Gall est partisan d'un lien très fort entre Arianespace et le CNES, qui est aujourd'hui le premier actionnaire de la société de commercialisation des lanceurs européens (Ariane 5, Soyuz et Vega). Le Centre national devrait le rester en dépit des ambitions d'Astrium d'absorber Arianespace. "Le CNES doit continuer à avoir des relations fortes avec Arianespace", a-t-il expliqué aux sénateurs.

 

Priorité aux sciences de l'univers

 

Prié de dire quelle serait ses priorités en cas de disette budgétaire très forte, Jean-Yves Le Gall met au-dessus de la pile des dossiers, les activités de sciences de l'univers qu'il faut "protéger", selon lui. Car il est difficile de faire investir des industriels dans des programmes comme les exoplanètes par exemple. Contrairement aux télécoms, un secteur qui appartient déjà aux industriels, a-t-il estimé. Sur l'observation de la terre et le climat, Jean-Yves Le Gall se dit prêt à un débat. Enfin, sur l'accès à l'espace, il considère que le dossier a déjà été traité et que le principal enjeu est d'abaisser les coûts.

 

L'innovation, fil conducteur de Jean-Yves Le Gall

 

L'innovation jouera un rôle essentiel dans la stratégie future du CNES. "Pour rester dans les nations leader en matière d'espace, il faut continuer à être innovant", a expliqué le patron d'Arianespace. "L'innovation fait la différence et doit être le fil conducteur de tout ce que nous faisons". D'autant que le budget du CNES s'élève à 2 milliards d'euros environ. Pour Jean-Yves Le Gall, il faut aujourd'hui mettre "l'innovation au service de l'emploi". Le secteur spatial français emploie aujourd'hui 16.000 emplois directs.

 

Un renforcement de la communication

 

Jean-Yves Le Gall est convaincu qu'il est "fondamental" de communiquer sur les succès de l'espace, sur son utilité et de dire que "cela marche". "Je suis un partisan total de la communication", a-t-il expliqué. D'autant qu'il a rappelé que la France avait le deuxième budget spatial au monde. L'effort est budgétaire représente 31 euros par habitant en France, contre 49 euros aux Etats-Unis. En Allemagne c'est 17 euros par habitant et en Grande-Bretagne 6 euros.

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 13:55

Mindef

 

27.03.2013 Mer et Marine

 

Alors que militaires et industriels français s’inquiètent vivement des menaces de restrictions budgétaires, la députée socialiste Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, n’y va pas par quatre chemins : « Le scénario de Bercy vise à tuer le ministère de la défense. Dès 2015, si on le suit, il ne lui restera que la sécurité nationale (la gendarmerie), les forces spéciales et la dissuasion. Toutes les forces conventionnelles auront disparu », affirme l’élue bretonne dans les colonnes du journal Le Monde (voir l'interview complète). Bien qu’elle soutienne la politique de retour à l’équilibre des comptes publics, qui demandera des efforts à l’ensemble des ministères, Patricia Adam s’inquiète vivement des coupes sombres dont le ministère de la Défense pourrait faire l’objet. Et l’élue du Finistère d’appeler à bien mesurer les conséquences de telles décisions : « Respecter un déficit de 3 % du PIB comme le veut l'Europe est un enjeu stratégique. Mais il faut trouver un bon équilibre : mesurer, s'il doit y avoir des efforts sur la défense, les conséquences que cela peut avoir sur nos capacités à intervenir comme nous le souhaitons (seuls sur une durée courte et "en premier" comme on l'a fait au Mali, ou uniquement avec d'autres alliés), sur l'entraînement de nos forces, et sur notre industrie ».

 

Des enjeux stratégiques, économiques et sociaux

 

Alors que les parlementaires de la majorité et de l’opposition des Commissions de la Défense de l’Assemblée nationale et du Sénat font front commun pour éviter que les restrictions budgétaires n’obèrent les capacités militaires de la France, les conclusions du nouveau Livre Blanc sur la Défense ne devraient finalement être connues que fin avril. Ces travaux, qui conditionneront l’élaboration dans le courant de l’été de la future loi de programmation militaire, s’étalant de 2014 à 2019, sont entourés de vifs échanges. Car, derrière l’élaboration des priorités nationales en termes de sécurité  et l’ajustement des moyens pour y répondre, la question budgétaire est omniprésente. Tout cela autour d’un sujet complexe et d’enjeux stratégiques dont, malheureusement, l’opinion publique n’a pas forcément conscience. Pas plus d’ailleurs que les technocrates du ministère de l’Economie et des Finances, accusés par certains parlementaires d’être uniquement obnubilés par les chiffres et autres courbes. Or, non seulement la Défense tire une industrie de pointe - cruciale au moment où la concurrence internationale pousse les Européens à innover pour survivre - mais aussi une masse considérable d’emplois : 30.000 rien que pour la Bretagne ! Et pas uniquement dans le secteur de la défense, c'est-à-dire chez les militaires - où l'armée contribue notamment au recrutement de nombreux jeunes - et les fournisseurs d’équipements (160.000 emplois sur le territoire). Les retombées économiques et sociales sont bien plus larges.

Pour parler clairement, la France doit son statut de grande puissance internationale en grande partie à ses forces militaires et son excellence technologique. Diplomatie et armées ne sont jamais très éloignées puisque de la capacité d’un pays à assurer sa souveraineté, faire respecter ses intérêts et intervenir au profit de ses alliés dépend souvent sa possibilité de peser sur la scène internationale et sur les questions géostratégiques. Ce rapport de force nécessaire, puisque malheureusement nous vivons dans un monde dangereux, est aussi, en étant gage de puissance et de rayonnement, un atout considérable dans les relations commerciales avec d’autres pays. Il en découle non seulement des ventes de matériels militaires (et à ce titre la défense est l’un des rares secteurs en France à avoir une balance commerciale positive), mais aussi d’importants contrats pour les entreprises civiles, avec des retombées directes dans l’Hexagone.

 

« La patrie est en danger, parce que sa défense l’est »

 

Les enjeux sont donc à la fois stratégiques, technologiques, économiques et sociaux. En somme, fondamentaux. Malgré tout, les dépenses liées à la défense ont considérablement diminué depuis 40 ans (4.3% du produit intérieur brut en 1966), pour tomber à 1.56% du PIB en 2012. Une limite sous laquelle les parlementaires, comme Patricia Adam ou Gwendal Rouillard (député du Morbihan et proche de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense), qui en appelle à l’arbitrage du président de la République, estiment que le pays ne peut pas descendre (écouter son interview donnée à nos confrères de France Bleu Breiz Izel). Faute de quoi la France ne disposera plus d'armée lui permettant d'agir en cas de besoin. Or, les prévisions actuelles laissent entrevoir une baisse de l’effort consacré à la défense à seulement 1% du PIB en 2025. C'est pourquoi Jean-Louis Carrère, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, reprenant une célèbre phrase de Danton, estime que « la patrie est en danger, parce que sa défense l’est » (voir son intervention du 13 mars à la fin de cet article). La crainte est de voir la crédibilité de l’outil militaire de la France remise en cause, avec entre autres conséquences un risque de déclassement dans le concert des nations. Depuis la fin de la guerre froide, le ministère de la Défense a déjà mené une profonde rationalisation de ses effectifs et de ses dépenses. Et dans le même temps les industriels ont, globalement, fait des efforts significatifs pour réduire leurs coûts. Peut-il aller plus loin ? Probablement, mais pas forcément en taillant une nouvelle fois dans les personnels et le format des armées, de nombreuses capacités étant aujourd’hui dimensionnées au strict minimum pour remplir les missions qui leur sont confiées, comme les forces navales, d’autres subissant un déficit criant de moyens, comme le transport aérien ou le ravitaillement en vol.

 

La baisse de l'effort de défense au fil des années (© SENAT)

 

 

Des pistes pour réaliser des économies

 

Le décalage de certains programmes, moyennant une gestion intelligente entre opérationnels et industriels, semble possible, afin de reporter une partie des dépenses qui ne peuvent être budgétées. Mais il faut sans doute creuser plus sur le fonctionnement pour réaliser des économies. Si le concept des bases de défense, mis en place par l’ancien gouvernement, est critiquable sur certains points, des avancées notables ont été réalisées en peu de temps, notamment sur la mutualisation des achats d’entités militaires présentes sur un même territoire. Cela a permis de générer des gains significatifs en termes d’économies, tout en améliorant le paiement des fournisseurs. Dans le même temps, un énorme travail reste à réaliser dans l’optimisation du mode de fonctionnement de l’administration, ce qui est valable pour l’ensemble de l’Etat. Le système est bien trop rigide et les services croulent sous les formalités administratives. « On en est presque rendu à devoir lancer un appel d’offres pour acheter une ramette de papier », se lamentait récemment un officier d’état-major. Si la France doit redresser ses comptes publics, c’est sans doute là, dans ce « mille-feuille » administratif, dans cette bureaucratie au coût astronomique, qu’il faut aller chercher les milliards. Ce n’est évidemment pas simple mais le pays ne peut plus se payer le luxe d’ignorer ce problème ou de le traiter autrement qu’avec une volonté sans faille, quitte à bousculer quelques habitudes et autres coteries.

 

La politique doit reprendre sa place

 

Dans cette période difficile, où des choix probablement douloureux devront être faits, aucune piste ne doit être négligée pour éviter l’irréparable. « Irréparable » car une armée crédible et efficace comme celle de la France - la démonstration en a été faite en Libye et au Mali – est un outil complexe et fragile, qui se forge durant des décennies et, si les efforts nécessaires ne sont pas consentis, peut se déliter très rapidement.

La Défense n’est évidemment pas la seule dans la tourmente et l’Etat doit composer avec d’autres priorités et de nombreuses urgences, le tout avec des marges de manœuvre particulièrement étroites. Mais qu’on le veuille ou non, le « complexe industrialo-militaire », comme il est de bon ton de l’appeler parfois, est un pilier indispensable du pays, pour son rayonnement international, pour ses territoires, pour son économie et pour ses emplois. Alors que Jérôme Cahuzac semblait avoir des idées très arrêtées, le nouveau ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, est comme ancien député de Cherbourg très au fait de ces questions. Mais on entend certains parlementaires craindre que le ministre soit inévitablement corseté par les fonctionnaires de Bercy. Une fatalité ? Aux dernières nouvelles, la France est un pays démocratique et ce sont les politiques, élus par le peuple, qui prennent les décisions et façonnent les lois. Pas les fonctionnaires. Comme l’heure est sans doute venue de dépoussiérer le fonctionnement de l’administration, il est également temps que la politique reprenne sa place et en finisse avec ce que de nombreux élus considèrent depuis longtemps comme un Etat dans l’Etat.  

 

 

(*) Propos de Jean-Louis Carrère tenus le 13 mars au Sénat

 

« Je pourrais reprendre à mon compte la célèbre apostrophe de Danton en 1792 en disant qu’aujourd’hui « La patrie est en danger » car sa défense l’est. Je suis en effet convaincu que notre sécurité serait compromise si les mesures de réduction de l’effort de défense qui sont envisagées étaient adoptées. C’est tout le sens de la démarche de rassemblement du Sénat que nous avons entreprise.

 

Cette conviction, nous ne cessons de l’affirmer au sein de notre commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées depuis près de deux ans que nous avons consacrés à la préparation du nouveau Livre blanc sur la sécurité et la défense.

 

En juillet dernier, nous avions publié un rapport au titre volontairement provocateur « Forces armées : peut-on encore réduire un format « juste insuffisant » ? ». En juillet dernier, nous constations que le format de nos armées était encore cohérent mais qu’il était d’une grande fragilité.

 

Nous nous demandions si nous ne connaissions pas un syndrome du paraître, un effet Potemkine, qui masquerait que nos forces armées sont au bord du point de rupture.

 

Nous constations que la tendance du coût considérable des équipements conduit à avoir une armée « échantillonnaire » dotée de quelques capacités « polyvalentes » dans chacun des secteurs concernés, mais dont les retours d’expérience montraient que les modes d’action étaient partiellement inadaptés aux situations de terrain. Ceci sans parler des trous capacitaires que nous connaissons. Nous avons une armée de poche, de haute qualité mais finalement vulnérable.

 

Déjà en juillet dernier, nous affirmions qu’il fallait établir un plancher des ressources consacrées à la défense à 1,5 % du PIB, avec une perspective de progression quand la croissance ou une éventuelle mutualisation le permettraient.

 

Cela c’était avant le Livre blanc dont la version définitive devrait être rendue publique à la fin de ce mois. Ce document ne nous dit pas grand-chose en termes de format, pas plus qu’il ne donne des indications en termes d’enveloppe et de trajectoire budgétaires. Ce sera l’objet de la future LPM si toutefois elle intervient avant l’été, ce qui est indispensable.

 

Pourtant, comme en témoigne la courbe qui est actuellement projetée et qui vous a été distribuée, beaucoup de gens travaillent à élaborer des scénarios plus rigoureux les uns que les autres.

 

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de dépasser la seule unanimité de notre commission pour mobiliser le Sénat tout entier, au travers de ses groupes politiques, afin d’affirmer, en tant qu’institution de la République, toutes tendances politiques confondues (à l’exception du groupe Ecologie), que oui, « la patrie est en danger, parce que sa défense l’est ». C’est notre rôle d’élus et de décideurs politiques, garants de l’intérêt national que de tirer cette sonnette d’alarme.

 

Notre approche est essentiellement politique, mais elle pourrait bien évidemment être techniquement étayée.

 

Le message est clair et simple : le Sénat considère que le passage d’un effort de défense de 1,56 % en 2011 à 1,1 % en 2025, tel qu’il est envisagé, ne permettrait plus aux autorités de notre pays de maintenir le rôle de la France au niveau qui est le sien aujourd’hui.

 

Sans une diplomatie appuyée sur un outil militaire bien dimensionné, l’influence de la France et sa capacité à défendre sa place, ses intérêts et ses ressortissants, connaîtrait un déclassement très significatif.

 

De plus, la diminution temporaire du budget de la défense dans la perspective d’une remontée à terme est une illusion dangereuse. Une capacité militaire ne peut s’évaluer à la simple lecture de l’inventaire des matériels. Elle est une combinaison de différents éléments : Doctrine ; Organisation ; Ressources humaines ; Equipement ; Soutien et Entraînement. Cet ensemble cohérent et indivisible serait irrémédiablement compromis si les décisions qui s’esquissent étaient confirmées, comme en témoigne l’incapacité d’autres nations à récupérer des compétences abandonnées.

Il convient également de prendre en compte l’impact des diminutions de crédits sur l’emploi de l’industrie de défense et sur la recherche et développement.

 

Enfin, prenons bien conscience que la défense n’est pas une dépense publique comme une autre. De sa crédibilité dépendent :

 

  • notre sécurité, c'est-à-dire celle de l’ensemble des secteurs de la Nation, qui bénéficient de cet investissement de défense.
  • la place internationale de notre pays (principalement à l’ONU, vis-à-vis des Etats-Unis, en Afrique…..). Sans défense, nous ne serons plus crédibles. Nous ne serons plus audibles. Nous ne serons plus écoutés.
  • Enfin, de notre outil de défense dépend notre prospérité future. Je pense notamment à la sécurisation de nos zones économiques exclusives (ZEE) et des voies d’approvisionnement maritimes qui sont fondamentales.

 

Tout cela nous conduit à une évidence : il est de l’intérêt supérieur de la Nation de maintenir l’effort de la Nation en matière de défense.

 

C’est en fonction de ces analyses que les groupes politiques du Sénat souhaitent que l’effort de défense soit maintenu à un niveau qui permette de préserver la sécurité intérieure et extérieure de la France et sa capacité d’influence. Ce seuil, en deçà duquel il ne faut pas descendre, est de 1,5 % du PIB ».

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 16:55

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26.03.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Rencontré la semaine dernière, à l'occasion d'une conférence organisée par la mission LEDS (Lille eurométropole défense et sécurité), le général (2S) de corps aérien Thierry Delahaye balaie l'évolution de l'action aérienne, les risques d'une baisse du budget de la Défense, les conséquences de mutualisations, les drones et la dissuasion nucléaire. Autant de questions chaudes en attendant le Livre blanc, les ambitions et les enveloppes qui en découleront.

Le général (2S) Delahaye est un ancien adjoint du représentant militaire français auprès des comités militaires de l'OTAN et de l'Union européenne (de 2009 à 2012). Il est actuellement chargé de mission auprès du CEMAA (chef d'état-major de l'armée de l'air)...

 

- L'action aérienne change-t-elle lors des récents conflits ?

 

" La puissance aérienne ne connaît pas tellement d'évolutions mais se décline de manière un peu différente avec une meilleure interarmisation, ce qui est également le cas pour la marine et l'armée de terre. Les opérations ont bien changé, du maintien de la paix, on est passé à des combats de haute voire de très haute intensité. En Afghanistan, en Libye et au Mali, il y a un changement de portage du mode d'opérations. La vraie différence, c'est que les erreurs ont des implications politiques immédiates. Il faut donc mieux tout maîtriser comme la chaîne ISR (Intelligence, Surveillance et Reconnaissance). "

 

- Est-ce l'expérience libyenne de l'armée de l'air qui a amené à ce constat ?

 

" En Libye, l'utilisation de véhicules civils a rendu les frappes plus difficiles avec des validations jusqu'à un assez haut niveau. Aujourd'hui, vous avez vingt minutes entre le moment où on détecte une cible et le moment où on tire. C'est nouveau. En Afghanistan, nous avions quarante minutes, au Vietnam, les Américains avaient une journée et lors de la Deuxième Guerre mondiale, il fallait quatre jours... Dans la conduites des opérations, les états-majors travaillent en temps réel. Avec l'impact des dommages collatéraux, la cible doit être légitime. Les conflits ont, de ce point de vue, légèrement changé mais les moyens permettent de répondre en temps réel. "

 

- Cette accélération de la décision peut-elle convenir à la réduction des moyens ?

 

" L'enveloppe diminue mais pour l'instant, la modernisation permet de suivre. Les moyens sont de plus en plus performants. Les avions sont plus précis, vont beaucoup plus loin qu'avant. Jusqu'où la réduction du nombre n'empiètera pas sur les capacités ? Tout dépendra du modèle d'armée choisi par le Livre blanc. On verra ce que la France est capable de faire en autonome et ce qu'elle fera par le biais de partages de capacités. Avec qui ? Pourquoi faire ? "

 

- Le partage capacitaire est-il une réponse à la crise budgétaire ?

 

" Aujourd'hui, que ce soit au sein de l'OTAN ou de l'Union européenne, plus personne ne possède l'ensemble du spectre. Seulement, quand vous partagez les capacités, le problème, c'est de pouvoir mettre la main sur ce qui vous manque quand vous en avez besoin. Au niveau politique, c'est complexe. Demain, le président de la République, chef des armées, ne pourra pas décider de faire ce qu'il a envie de faire au moment où il le souhaite. Au Mali, le chef d'état-major de l'UE, le général néerlandais Ton Van Osch, reconnaît qu'on ne pouvait attendre une décision européenne, il fallait agir maintenant. La lenteur de la décision est un frein à la capacité d'agir. "

 

- Quelle est l'évolution logique pour un pays comme la France ?

 

" On est aujourd'hui à la croisée des chemins. Il faut bien spécifier le rôle que la France veut jouer dans les crises du monde, au sein des institutions internationales, devenir un acteur parmi d'autres, pas comme au Mali. La grosse évolution, ce sera ça. Il faut attendre le Livre blanc pour voir ces ambitions. A partir de là, on définira une enveloppe pour le budget et on regardera ce qu'il faudra mutualiser. Sachant que toute mutualisation est une perte de souveraineté. Tout est plus difficile. Regardez la brigade franco-allemande qu'on ne peut engager, le porte-avions britannique qu'on imaginait pouvoir utiliser. Dans le transport, des mécanismes existent. Mais par exemple, pour la Libye, les Turcs n'avaient pas le droit de ravitailler en vol un avion avec des bombes. L'Allemagne a interdit aux Awacs de l'OTAN de participer à l'opération libyenne alors qu'elle représente la moitié des effectifs. Il a fallu procéder à un échange avec des équipages déployés en Afghanistan. "

 

- L'armée de l'air française peut-elle être réduite ?

 

" Comme la Libye et l'Afghanistan, le Mali est un théâtre atypique car ces pays ne possèdent pas de défense antiaérienne. Mais tout le monde réarme. Des pays en voie de développement, qui avaient des forces aériennes limitées, se retrouvent avec des avions aussi performants que les nôtres. Regardons la Syrie. Ce n'est pas le seul critère, mais s'il n'y a pas eu d'engagement international, c'est aussi parce que les Syriens ont une défense sol/air dense et une aviation. Les Turcs ont perdu un avion ; on ne peut pas reproduire la Libye.

C'est difficile de dire qu'elle est le minimum vital de l'armée de l'air. Aujourd'hui, quatre Rafale emportent vingt-quatre bombes et peuvent toucher vingt-quatre objectifs différents avec une précision métrique. Il coûte cher mais réalise un travail fantastique. Avant, combien fallait-il de F1 et de Mirage 3 pour arriver au même résultat ? La capacité de frappe est importante mais quand on réduit le nombre, si on perd un avion, c'est significatif. Il faut peser soigneusement quantité versus capacités avec ce qu'on peut se payer. Quand un drone est en panne actuellement, on perd 25 % de nos capacités ! Il faut donc associer le nombre avec l'ambition. Par exemple, deux cents avions britanniques plus deux cents Rafale, ça tient la route au niveau ambition... "

 

- Question un peu provocatrice, les drones, dont la France a manqué le virage lors des années 2000, sont-ils l'avenir de l'armée de l'air ?

 

" Les drones assurent une permanence. Ils font trente heures d'affilée, ce qui est très important pour la détection et l'identification. Mais pour transmettre des images, l'aspect SIC (système d'information et de communication) devient prépondérant. Il faut avoir la maîtrise aérienne et cybernétique. Ce sont des outils très importants, d'avenir. Ça fait longtemps qu'on le dit mais nous n'avions pas les crédits... "

 

- A ce propos, faut-il construire des drones français ou acheter du matériel étranger ?

 

" En tant qu'utilisateur, je dirais qu'acheter sur étagère, ça marche. Si je réfléchis avec un esprit de défense et en tant que français, je pense qu'il vaut mieux développer un projet dans le pays. Ça permet de garder un avantage économique et technologique. Mieux vaut acheter national... "

 

- Jusqu'où peut-on aller dans la baisse des budgets et des moyens ?

 

" L'outil militaire s'adapte. Le chef d'état-major des armées fera avec ce qu'on a décidé. C'est son métier. Pour l'instant, il a réussi à tirer le tapis pour couvrir à peu près l'ensemble du spectre. Il va finir par y avoir des trous dans le tapis. Si on continue à couper, on ne pourra plus avoir l'ensemble du spectre. Il faudra faire des choix. "

 

- La France doit-elle garder ses deux composantes de la dissuasion nucléaire ?

 

" Un sous-marin, vous ne l'entendez pas, vous ne le voyez pas ; on tire, c'est fini. C'est une garantie si tout se passe mal. Un avion avec ASMP (missile nucléaire Air Sol Moyenne Portée), vous voyez sa mise en œuvre ; vous pouvez le faire décoller. Ce sont des messages. La gesticulation politique existe. La trajectoire d'un missile balistique est aussi prédictible. Un avion de combat a une trajectoire imprévisible. Il est petit mais très précis. Pour moi, les deux composantes sont complémentaires. Les avions ne coûtent pas chers car ils sont polyvalents. "

 

- On dit souvent que la doctrine de la dissuasion ne tient plus en cas d'affaiblissement trop important des forces conventionnelles... Comment trouver le juste équilibre ?

 

" L'arme nucléaire est faite pour toucher un intérêt vital. La mesure intermédiaire est la force conventionnelle. S'il ne vous reste qu'une cartouche à tirer, vous forcez la décision. Demain, pour rester cohérent, une réflexion s'impose. Le poids du nucléaire dans le budget de la Défense est d'environ 20 % et le maintien de l'avance technologique coûte cher. Des questions se posent si par exemple, on ne faisait qu'entretenir le matériel existant ? Garderait-on quand même un avantage technologique ? Pendant combien de temps ? Economiserait-on ? Pourrait-on récupérer l'avantage après une mise en veille de la recherche et du développement ? "

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 10:55

http://www.eda.europa.eu/images/default-source/news-pictures/peter-round_edm

 

26.03.2013 Elisabeth.SCHOEFFMANN - EU Defence Agency News

 

Peter Round, Capabilities Director of the European Defence Agency, highlighted during his presentation at the Agency’s annual conference some Pooling & Sharing priorities. Already in his introduction he made clear that Pooling & Sharing was not just a buzz word and that pragmatism was the answer to budget restrictions in Member States. Mr Round emphasised that the objective of Pooling & Sharing was to address shortfalls while getting more out of current capabilities and at the same time freeing resources for other activities.

 

While Pooling & Sharing might look easy on paper, it clearly is not. However, the Agency’s work since the endorsement of eleven initial Pooling & Sharing priorities by Defence Ministers in November 2011, has produced concrete results.

Mr Round mentioned in his presentation the Agency’s Counter-IED Laboratory as an excellent example of EU/NATO co-operation and of EDA’s support to operations. Other projects with possible benefits to operations are the Agency’s European Satellite Communication Procurement Cell, its helicopter training programme, the Maritime Surveillance network, the field hospitals initiative and its comprehensive work regarding air-to-air refuelling. Regarding the latter, Mr Round emphasised that the Agency was addressing shortfalls as well as fragmentation.

 

Next to these projects, the Agency is also working on improving efficiency. Some examples are its initiatives on diplomatic clearances for transport aircraft or on innovative tools like the Third Party Logistic Support or the Effective Procurement Methods. Finally, Mr Round emphasised the importance of the recently signed Code of Conduct on Pooling & Sharing as an important signal of increased will to cooperate.

 

More information:
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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 17:50

C-27J – photo1 Alenia Aermacchi

Italian air force types including the C-27J will receive

ELT-572 DIRCM installations

 

Mar. 25, 2013 by Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - Work to install Elbit Systems C-Music directed infrared countermeasures (DIRCM) equipment on several Italian air force types is to begin soon, under the terms of a $15 million contract awarded to industry partner Elettronica in 2011.

 

Dan Slasky, vice-president of airborne electro-optics and laser systems at Elbit's Elop division, says the Italian air force will first install Elettronica's ELT-572 self-protection system onto its Lockheed Martin C-130J and Alenia Aermacchi C-27 tactical transports and AgustaWestland AW101 helicopters.

 

The integration work is to begin following a series of "very successful" tests performed by the Italian air force, Slasky adds.

 

Based on the use of advanced fibre laser technology, the Music system counters man-portable air defence systems by emitting a laser beam towards an approaching missile's seeker head, causing it to veer off course. Elbit says the open-architecture technology can be installed on any type of aircraft, with existing customers including operators of military, commercial and VIP-transport aircraft.

 

"There is a growing demand for the systems for protecting cargo and aerial refuelling aircraft. Each month we respond to at least one request for proposals," Slasky says, citing a "real and imminent" threat posed by shoulder-launched surface-to-air missiles. However, integrating such equipment with commercial airliners remains a "complex issue", he adds.

 

Slasky also reveals that negotiations are taking place about potentially installing Music-series countermeasures equipment on aircraft for four Boeing customers. The US airframer and Elbit earlier this year signed a collaboration agreement enabling the former to offer different versions of the DIRCM technology with its fixed-wing and helicopter product ranges.

 

Boeing's Military Aircraft and Network & Space Systems organisations are working together to integrate the systems on to new and existing aircraft, as well as providing signature analysis and end-to-end services and support for the equipment.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 17:20

M113 source FOB

 

March 25, 2013 defense-aerospace.com

(Source: US Army TACOM; issued March 21, 2013)

 

Draft RFP Sections

 

The AMPV program is releasing a Full DRAFT Request for Proposal (RFP) for industry review and comment. This DRAFT RFP, including all associated Exhibits and Attachments, are DRAFT ONLY, Pre-decisional, and are anticipated to be changed before the final RFP is released.

-- Questions from Industry

All questions or comments must be submitted through the AMPV email address at usarmy.detroit.acc.mbx.ampv-program@mail.mil. Please note that ALL comments submitted in regard to the DRAFT RFP WILL NOT be released to the public and will be used for program planning purposes only. These responses MAY BE used to update the RFP if the Government determines it is in the program's best interest. All questions submitted will be posted, along with their responses, on the AMPV webpage for Industry to review.

PM AMPV remains committed to review all Industry's comments and address all questions and concerns related to the posted DRAFT RFP. Please be advised that comments and questions received close to the date of a final RFP release may not get answered or posted to the website. Due to uncertainty of a final RFP release date, the Government may lack sufficient time to respond, but will make every attempt to reconcile and post responses to submitted questions. Any previously submitted questions, which are not reconciled before a final RFP, may be resubmitted and answers will be posted until receipt of proposals.

-- *Questions to Industry (RFI Questions)
In addition to receiving industry feedback and comments based on the released DRAFT RFP and associated documents, the AMPV team would like industry feedback on specific sections within the DRAFT RFP. The following is a list of questions for industry to review and provide comment: Request for Information (RFI) Questions

-- *Please note that ALL responses to the RFI Questions WILL NOT be released to the public and will be used for program planning purposes only. These responses MAY BE used to update the RFP or Acquisition Strategy, if the Government determines it is in the program's best interest.

-- Industry Day
A second Industry Day is planned for April 23, 2013. The purpose of this event is to update industry on AMPV program requirements and provide an overview of the DRAFT RFP. Details regarding industry day, including how to register, can be found on the following link: 2013 AMPV Industry Day

-- Instructions on Requesting CUI/CLASSIFIED/FOUO/Export Controlled Information

Information on this webpage, including the referenced attachments below, marked as Controlled Unclassified Information (CUI) is subject to export control. See the following instructions for access to CUI, in addition to all Classified and FOUO information: (link).


Click here to reach the RFP page, listing all related documents, on the US Army TACOM website.


(EDITOR’S NOTE: The AMPV is thus described in the RFP:
“The Armored Multi-Purpose Vehicle (AMPV) is the proposed United States Army program for replacement of the M113 Family of Vehicles (FOV) to mitigate current and future capability gaps in force protection, mobility, reliability, and interoperability by mission role variant within the Heavy Brigade Combat Team (HBCT).
The AMPV will have multiple variants tailored to specific mission roles within HBCT. Mission roles are as follows: General Purpose, Medical Evacuation, Medical Treatment, Mortar Carrier, and Mission Command.
AMPV is a vehicle integration program. Existing Mission Equipment Packages (MEPs) will be transferred into the AMPV platforms where applicable.)

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 16:50
EDA Sums Up Annual Conference

 

March 25, 2013 defense-aerospace.com

(Source: European Defence Agency; issued March 22, 2013)

 

European Defence Matters

 

Five hundred key decision makers from the European Union defence community, including Member States, European institutions, research bodies, think-tanks, industry and the media, along with 17 high-level speakers, met at the annual conference of the European Defence Agency (EDA) yesterday in Brussels to discuss how Europe can enhance its capabilities at a time of decreasing defence budgets.

 

“When in November 2011 Defence Ministers approved eleven Pooling & Sharing priorities they sent a clear signal that, in times of austerity, complex operations and highly advanced technology, acting together is essential if Europe is to preserve and develop the capabilities it requires,” said Claude-France Arnould, Chief Executive of the EDA, introducing the event.

 

The European Council will discuss defence topics during its December 2013 summit; conference speakers and delegates agreed that this meeting will have to take critical decisions on finance and empowering European institutions to speed initiatives such as Pooling & Sharing if Europe is to meet its defence and security commitments.

 

But the gap between the political rhetoric on cooperation and the speed with which it is being introduced by national administrations was a key feature of the debate at the EDA annual conference, entitled “European Defence Matters.”

 

Capability gap

 

“We face critical capability gaps,” according to Cathy Ashton, head of the EDA, who underlined what could be done through successful EU cooperation in defence. She also mentioned the efforts of EU operations, such as seeing piracy drop by 95% over the last three years in Somalia, while over 3,000 Somali troops have been trained.

 

“If current trends continue by 2017 we risk losing 17% of the European expenditures since the economic crisis started,” said Mr Van Rompuy, President of the European Council. It was a strong message echoed by many speakers, with serious consequences for the European defence industrial base. “My main concern is not so much CSDP as such or “EU defence”, but rather the state of defence in Europe. That's how Presidents and Prime Ministers look at these issues together” declared President Van Rompuy. “The same goes for their joint responsibility for our continent's defence; there also, decisions in one country, will affect others. There is too little public awareness of this, and in that respect precisely, Presidents and Prime Ministers are uniquely placed to convince a wider public opinion, and thereby to set things into motion. (…) Upon receiving the Nobel Peace Prize in Oslo last December, [European leaders] said the European Union stands by those in pursuit of peace and human dignity. To fulfil such responsibilities, we should make sure we have the means at our disposal.”

 

“For the defence dimension of our discussion in December, for me the important thing is to make concrete progress on three key issues: (1) priorities for future investment and equipment procurement; (2) strengthening our industrial base, so that it remains competitive and innovative; (3) and finally, the preparation and availability of forces.” stated the President of the European Union.

 

Industrial base

 

According to Tom Enders, Chief Executive of EADS, unless serious action is taken Europe risks losing key elements of its defence industrial base as skilled personnel either leave or transfer to civil industry. “We are facing a challenge of political drift,” said Mr Enders, “it is unlikely that EADS which was formed in 1999 could be created in 2013.”

 

“The biggest threat to European defence today is shrinking budgets. We need some light from Heads of States.” said Mr Danjean. So what are the options? According to Claude France Arnould, Chief Executive of the EDA it would be unrealistic to expect a 20% increase in the budget of the EDA - but if more Member States came forward to support individual Pooling & Sharing programmes that would be an excellent start. “Money is not just the only sign of support,” said Ms Arnould.

 

Concurring with Tom Enders saying that more money should be given to EDA, Mr Klich, Senator of the Republic of Poland and former Minister of Defence also stated “But I have doubts about the current budget of the EDA”, suggesting that as the EDA was the only European organisation actively working to increase defence cooperation it would need more resources to undertake its role.

 

Success in cooperation

 

Many speakers pointed out some of the success stories of what has been achieved through cooperation in recent years. General de Rousiers, Chairman of the Military Committee of the EU, gave the example of the European air transport command which had been created in a relatively short time and the working being undertaken to exploit civil observation satellite assets for military operations. “Pooling & Sharing is one of the greatest European defence achievements of the last two to three years,” said Mr Klich.

 

The priorities for European defence leaders were also discussed – Mr Missiroli, Director of the European Institute for Security Studies suggested these were securing the European homeland, securing the European neighbouring areas, securing global commerce and ensuring access to energy. Delegates also discussed the “quick wins” which the European Council could sanction such as improving military access to space resources, coordinating cyber defence activities, opening access to remotely piloted air systems (RPAS) in the European sky and developing air to air capabilities through Pooling & Sharing.

 

“Cooperation between NATO ACT and EDA is essential and well-functioning” said General Palomeros, NATO’s Supreme Allied Commander Transformation. “There is a pressing need to balance defence commitments from both sides of the Atlantic, and European partners will need to deliver their full share in capabilities.” In some areas, such as developing a single European requirement for an RPAS MALE system, European defence departments have already missed the boat, but in others, such as the A400M military transport, consolidated capability requirements had delivered positive results.

 

But not all European states faced the same problems. Mr Krystowski, CEO of Poland’s BUMAR group clearly said some states in central and Eastern Europe had different defence priorities to those in the West and a more vibrant economy which should be taken into account.

 

Task force on defence

 

A critical input into the Council’s meeting later this year will come from the European Commission’s task force looking at bolstering the continent’s defence industrial and technological sector. Mr Calleja, Director General of the Enterprise and Industry Directorate General of the European Commission underlined some of the priorities already identified by the task force, including enhancing the common security and defence policy, building a strong industrial base, strengthening the internal defence market, developing an industrial base to include SMEs and their access to finance and improving R&T levels of funding. Another priority was energy conservation. “Europe’s military spends around €1 billion a year on energy,” he said, “the same as a small European state.”

 

Despite the problems the EDA has made significant progress over the last year in meeting capability gaps through Pooling & Sharing, said Peter Round, Director Capabilities at the agency. Ten Member States are now working on a joint procurement programme to acquire urgently needed air-to-air refuelling assets in the long-term. A further procurement initiative was underway to access satellite communications services from the civil sector for a range of operational needs. Another multi-national initiative has been launched to provide medical hospitals for troops in the field.

 

“We must now close the gap between rhetoric and reality” concluded Claude-France Arnould.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 12:30

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/5/54/Secr%C3%A9tariat_g%C3%A9n%C3%A9ral_de_la_d%C3%A9fense_et_de_la_s%C3%A9curit%C3%A9_nationale.PNG

 

23/03/2013 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

Après 8 ans de bons et loyaux services à la tête du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, Francis Delon devrait être prochainement remplacé.

 

Lundi matin 25 mars, comme lors de chaque conseil de défense réuni autour de François Hollande, le secrétariat de la réunion sera assuré par un homme discret de 62 ans, le conseiller d'État Francis Delon. Cet énarque (promotion Michel de l'Hospital), qui fut naguère directeur de cabinet de François Bayrou à l'Éducation nationale (1995-1997), succéda en juillet 2004 à son collègue Jean-Claude Mallet au poste mal connu de secrétaire général de la défense nationale (SGDN).

 

La fonction exige un savoir-faire administratif hors pair ainsi qu'une grande discrétion : placé sous l'autorité du Premier ministre, le SGDN traite la question des "transferts sensibles" (ventes d'armes), gère les habilitations à connaître les informations classifiées, assure le secrétariat des conseils de défense, chapeaute l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), évalue les risques et les menaces pesant sur la population française. Entre autres. Bref, c'est un poste-clé, dont les missions ont été élargies après le changement de dénomination, le SGDN devenant début 2010 le SGDSN, secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale.

Possible successeur

Francis Delon a assuré ces derniers mois la tâche complexe consistant à rédiger la mouture finale du Livre blanc, dont une énième version a été présentée au conseil de défense du 22 mars. Au gouvernement, on ne fait pas mystère de son probable remplacement, qui pourrait intervenir après la présentation officielle du Livre blanc, et la publication par l'Élysée des grandes options budgétaires retenues pour le ministère de la Défense. Une échéance à l'été est probable, dans le plan de mutation de grande envergure qui devrait toucher les états-majors et plusieurs grandes directions, dont la DGSE.

Pour l'heure, le nom du successeur de Francis Delon n'est pas connu. Selon nos informations, la nomination la plus probable serait actuellement celle de Louis Gautier, un conseiller-maître à la Cour des comptes. Ancien directeur adjoint du cabinet civil et militaire du ministre de la Défense Pierre Joxe (1991-1993), il fut ensuite conseiller pour la défense du Premier ministre Lionel Jospin (1997-2002). Actuellement président du groupe Orion, le pôle de réflexion sur les questions stratégiques de la Fondation Jean-Jaurès, il est professeur de sciences politiques à l'université Jean-Moulin-Lyon 3. Il est également membre de la commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, trésorier de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, secrétaire général de la Fondation Saint-Cyr et membre du conseil de surveillance du Monde.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 12:30

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/00/4030449997.jpg

 

23.03.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le Tank-Automotive Command (TACOM) a diffusé vendredi un pré-appel d'offres (draft RFP) pour le remplacement des M-113 (en service depuis 53 ans) par un "Armored Multi-Purpose Vehicle" (on lira le texte du draft RFP ici). La première phase de ce projet prévoit une commande de 29 prototypes sous 4 ans (d'ici à 2017) puis une première tranche de 289 véhicules (2018-2020). Coût prévu: 1,5 milliard de dollars.

 

La deuxième tranche, d'un montant de 4,7 milliards, concernera 2 618 autres exemplaires de l'AMPV. Soit 522 exemplaires pour le transport de matériels, 386 pour le transport de mortiers, 933 véhicules radio, 790 ambulances et 216 mini-cliniques mobiles.

 

Parmi les projets annoncés,

 

des modèles du Stryker

stryker.jpg

et du Bradley

bradley.jpg

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 17:50
SAMP/T successfully destroy a ballistic missile

Picture: French Air Force SAMP/T (Armée de l’Air)

 

22.03.2013by Guillaume Belan (FOB)

 

The Italian Army and French Air Force carried out early March a successful interception of a ballistic missile target. The recent test of the European missile defence system SAMP/T, made by MBDA, employed NATO standard communications environment for the first time. This 6 March test was  integrated within the NATO Ballistic Missile Defence Operations Centre (BMDOC) at Ramstein, Germany. The missile was the Aster 30 which scored a direct hit on the target. The target, an Israeli Black Sparrow missile was launched by an Israeli F-15 from the Atlantic ocean on a ballistic trajectory about 300 km from the land. The test campaign began in 2005 and the system is operational since 2008. The test represents another milestone for the SAMP/T system, now capable to counter a ballistic missile under NATO’s future missile defence architecture. This test has been realised in France at the DGA (French procurement agency) missile test center in Biscarrosse, jointly realised by the fourth artillery regiment of Mantoue (Italy) and the French Military air testing center (centre d’expériences aériennes militaires – CEAM) of Mont-de-Marsan. It required important means form the French DGA and NATO. SAMP/T based on the Aster 30 missile has thus accomplished an important step in the french-italian contribution for the NATO programme of force protection against a ballistic missile threat.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 16:50
European Defence Matters

Brussels | Mar 22, 2013 European Defence Agency

 

Five hundred key decision makers from the European Union defence community, including Member States, European institutions, research bodies, think-tanks, industry and the media, along with 17 high-level speakers, met at the annual conference of the European Defence Agency (EDA) yesterday in Brussels to discuss how Europe can enhance its capabilities at a time of decreasing defence budgets.

 

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Claude-France Arnould, Chief Executive of the EDA

 

“When in November 2011 Defence Ministers approved eleven Pooling & Sharing priorities they sent a clear signal that, in times of austerity, complex operations and highly advanced technology, acting together is essential if Europe is to preserve and develop the capabilities it requires,” said Claude-France Arnould, Chief Executive of the EDA, introducing the event.

 

The European Council will discuss defence topics during its December 2013 summit; conference speakers and delegates agreed that this meeting will have to take critical decisions on finance and empowering European institutions to speed initiatives such as Pooling & Sharing if Europe is to meet its defence and security commitments.

 

But the gap between the political rhetoric on cooperation and the speed with which it is being introduced by national administrations was a key feature of the  debate at the EDA annual conference, entitled “European Defence Matters.” 

Capability gap

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Cathy Ashton, head of the EDA

 

“We face critical capability gaps,” according to Cathy Ashton, head of the EDA, who underlined what could be done through successful EU cooperation in defence. She also mentioned the efforts of EU operations, such as seeing piracy drop by 95% over the last three years in Somalia, while over 3,000 Somali troops have been trained.

 

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Mr Van Rompuy, President of the European Council

 

“If current trends continue by 2017 we risk losing 17% of the European expenditures since the economic crisis started,” said Mr Van Rompuy, President of the European Council. It was a strong message echoed by many speakers, with serious consequences for the European defence industrial base. “My main concern is not so much CSDP as such or “EU defence”, but rather the state of defence in Europe. That's how Presidents and Prime Ministers look at these issues together” declared President Van Rompuy. “The same goes for their joint responsibility for our continent's defence; there also, decisions in one country, will affect others. There is too little public awareness of this, and in that respect precisely, Presidents and Prime Ministers are uniquely placed to convince a wider public opinion, and thereby to set things into motion. (…) Upon receiving the Nobel Peace Prize in Oslo last December, [European leaders] said the European Union stands by those in pursuit of peace and human dignity. To fulfil such responsibilities, we should make sure we have the means at our disposal.”

 

“For the defence dimension of our discussion in December, for me the important thing is to make concrete progress on three key issues: (1) priorities for future investment and equipment procurement; (2) strengthening our industrial base, so that it remains competitive and innovative; (3) and finally, the preparation and availability of forces.” stated the President of the European Union.

Industrial base

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Tom Enders, Chief Executive of EADS

 

According to Tom Enders, Chief Executive of EADS, unless serious action is taken Europe risks losing key elements of its defence industrial base as skilled personnel either leave or transfer to civil industry. “We are facing a challenge of political drift,” said Mr Enders, “it is unlikely that EADS which was formed in 1999 could be created in 2013.”

 

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Mr Danjean, chairman of Subcommittee on Security and

Defence- EU Parliament

 

“The biggest threat to European defence today is shrinking budgets. We need some light from Heads of States.” said Mr Danjean. So what are the options? According to Claude France Arnould, Chief Executive of the EDA it would be unrealistic to expect a 20% increase in the budget of the EDA - but if more Member States came forward to support  individual Pooling & Sharing programmes that would be an excellent start.  “Money is not just the only sign of support,” said Ms Arnould.  

 

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Mr Klich, Senator of the Republic of Poland

 

Concurring with Tom Enders saying that more money should be given to EDA, Mr Klich, Senator of the Republic of Poland and former Minister of Defence also stated “But I have doubts about the current budget of the EDA”, suggesting that as the EDA was the only European organisation actively working to increase defence cooperation it would need more resources to undertake its role.

Success in cooperation

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General de Rousiers, Chairman of the EUMC

 

Many speakers pointed out some of the success stories of what has been achieved through cooperation in recent years. General de Rousiers, Chairman of the Military Committee of the EU, gave the example of the European air transport command which had been created in a relatively short time and the working being undertaken to exploit civil observation satellite assets for military operations. “Pooling & Sharing is one of the greatest European defence achievements of the last two to three years,” said Mr Klich.

 

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Mr Missiroli, Director of the EUISS

 

The priorities for European defence leaders were also discussed – Mr Missiroli, Director of the European Institute for Security Studies suggested these were securing the European homeland, securing the European neighbouring areas, securing global commerce and ensuring access to energy. Delegates also discussed the “quick wins” which the European Council could sanction such as improving military access to space resources, coordinating cyber defence activities, opening access to remotely piloted air systems (RPAS) in the European sky and developing air to air capabilities through Pooling & Sharing.

 

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General Palomeros, NATO’s SACT

 

“Cooperation between NATO ACT and EDA is essential and well-functioning” said General Palomeros, NATO’s Supreme Allied Commander Transformation. “There is a pressing need to balance defence commitments from both sides of the Atlantic, and European partners will need to deliver their full share in capabilities.” In some areas, such as developing a single European requirement for an RPAS MALE system, European defence departments have already missed the boat, but in others, such as the A400M military transport, consolidated capability requirements had delivered positive results.

 

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Mr Krystowski, CEO of Poland’s BUMAR group

 

But not all European states faced the same problems. Mr Krystowski, CEO of Poland’s BUMAR group clearly said some states in central and Eastern Europe had different defence priorities to those in the West and a more vibrant economy which should be taken into account.

Task force on defence

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Mr Calleja, Director General of the Enterprise and Industry

Directorate General

 

A critical input into the Council’s meeting later this year will come from the European Commission’s task force looking at bolstering the continent’s defence industrial and technological sector. Mr Calleja, Director General of the Enterprise and Industry Directorate General of the European Commission underlined some of the priorities already identified by the task force, including enhancing the common security and defence policy, building a strong industrial base, strengthening the internal defence market, developing an industrial base to include SMEs and their access to finance and improving R&T levels of funding. Another priority was energy conservation. “Europe’s military spends around €1 billion a year on energy,” he said, “the same as a small European state.” 

 

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Peter Round, Director Capabilities

 

Despite the problems the EDA has made significant progress over the last year in meeting capability gaps through Pooling & Sharing, said Peter Round, Director Capabilities at the agency. Ten Member States are now working on a joint procurement programme to acquire urgently needed air-to-air refuelling assets in the long-term. A further procurement initiative was underway to access satellite communications services from the civil sector for a range of operational needs. Another multi-national initiative has been launched to provide medical hospitals for troops in the field.

 

“We must now close the gap between rhetoric and reality” concluded Claude-France Arnould. 

 

More information:
  • Alan Shatter: Speech EDA Conference
  • Speech by Herman Van Rompuy, Council President
  • Speech by Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs & Security Policy, Vice-President of the European Commission and Head of the European Defence Agency.
  • Welcome by Claude-France Arnould
  • Pictures on Flickr
  • Event summary on Storify
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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 13:50

http://www.eda.europa.eu/images/default-source/news-pictures/edm_claude-france-arnould

 

Brussels | Mar 22, 2013 European Defence Agency

 

European defence matters is the title of this year’s annual conference of the European Defence Agency. It is one that is wholly appropriate as the defence community prepares for Heads of States and Government discussing defence topics at the European Council at the end of the year, and beyond. This conference will serve as an important platform to prepare and shape that key event.

 

The European Defence Agency’s mission is to support Member States in their efforts to develop military capabilities as well as to enhance European cooperation in Research &Technology (R&T) . What is of key importance for me is that the Agency is at the service of European Member States, including when it comes to current or future operations.

 

When in November 2011 Defence Ministers approved eleven Pooling & Sharing priorities, they sent a clear signal that, in times of austerity, complex operations and highly advanced technology, acting together is essential if Europe is to preserve and develop the capabilities it requires. The Agency’s Pooling & Sharing projects on Air-to-Air Refuelling and satellite communications are but two examples. Their relevance was demonstrated during the Libya operation; and reconfirmed more recently in Mali.

 

The Air-to-Air Refuelling initiative has four work-strands to take care of short-, mid- and long-term solutions. Ten Member States have agreed to work together to acquire new tanker aircraft. And in the short–term, we will soon see an EDA-organised clearance campaign for Italian tankers to refuel other European aircraft.

 

In the area of satellite communications, we have launched a procurement cell, which allows contributing Member States to benefit from commonly procured communication capacity. The cell can – and indeed shortly will – be used during operations to facilitate access to this scarce resource. The Agency is also examining longer-term activities in this domain, for example through the Pooling & Sharing of future governmental satellite communication assets.

 

Today, we will look at lessons from past cooperative projects, at the longer-term goals, and at what new impulses are required to achieve them. Synergies between civil and military actors are cornerstones of future success. The EU needs to mobilise the instruments available through the full range of its policies. Today we are extending the EU’s Comprehensive Approach into the area of capabilities.

 

But political will at the highest level is essential. Success will require the active involvement of those who are responsible for providing our soldiers with the necessary capabilities: capabilities encompassing not only equipment, but also training,  employment and logistic support. We need a cutting-edge industry to support our defence, our innovation, our growth and our security of supply. That is why particular attention to European industrial and technological potential is vital in this time of financial austerity. Industry needs the oxygen of a well-functioning market. But it also needs programmes, today and in the future. Industry also has a central role to play in providing solutions through cooperation.

 

To conclude, success will require political will, engagement by national defence administrations, and the involvement of industry. We are therefore honoured to have gathered here today key players from the EU, from government, the military and industry. We look forward to your discussions. I am confident that they will provide direction to and indeed inspire our work.

 

Claude-France Arnould
Chief Executive, European Defence Agency

 

More information:
  • This welcome was taken from the conference programme leaflet.
  • Speech by Herman Van Rompuy, Council President
  • Speech by Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs & Security Policy, Vice-President of the European Commission and Head of the European Defence Agency.
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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 11:10

http://www.eda.europa.eu/images/default-source/news-pictures/edm_euhvr_1

 

Brussels | Mar 22, 2013 European Defence Agency

 

Herman Van Rompuy, President of the European Council, detailed in his special address during the EDA Annual Conference 2013 his ideas on a pragmatic way forward for defence in Europe.

 

The speech, which was delivered in front of around 500 attendees and 17 high-level speakers, covered Mr Van Rompuy’s perception of defence cooperation today and in future, the importance of the European Council discussions on defence in December as well as achievements of the European Defence Agency.

More information:
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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 11:08

http://www.eda.europa.eu/images/default-source/news-pictures/edm_ashton_1

 

Brussels | Mar 22, 2013 European Defence Agency

 

Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs & Security Policy, Vice-President of the European Commission and Head of the European Defence Agency, underlined in her keynote speech the importance of viable European defence capabilities.

 

Her speech is available through the Council News Room.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 10:55

drapeaux-de-l-otan-de-la-france-et-de-l-union-ue defense go

 

21/03/2013 L'éditorial de Nicolas Baverez  - LePoint.fr

 

Le bilan économique, social et européen calamiteux de la première année du quinquennat de François Hollande, élu sur la promesse illusoire que la crise était derrière nous, contraste avec la réussite militaire de l'intervention au Mali, qui force le respect de nos alliés américain et européens. Comme en Côte d'Ivoire et en Libye, et contrairement aux scénarios établis, la France est entrée en premier sur un théâtre d'opérations et a fait la décision, même si elle bénéficie de l'appui des États-Unis en matière de logistique et de renseignement ainsi que du renfort d'une force africaine de 6 000 hommes.

 

Or, dans le même temps, Jean-Louis Carrière, président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, lance un cri d'alerte en faisant sienne la formule prononcée par Danton en 1792 : "La patrie est en danger parce que sa défense l'est." Et ce à juste titre, car les conseils de défense des 19 et 26 mars menacent de se transformer en Sedan budgétaire pour la défense de la France.

 

Le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale lancé l'été dernier est mort-né, victime collatérale de la guerre du Mali comme de la guerre civile syrienne. Il a en effet été construit autour de quatre principes qui se sont tous révélés faux. Le premier postulait que les menaces interétatiques et la guerre étaient en voie de disparition et que la France ne serait plus confrontée qu'à des risques hybrides et asymétriques, alors même que les ambitions de puissance, les conflits territoriaux et la prolifération des armes de destruction massive s'emballent sur fond de hausse des dépenses d'armement de plus de 50 % en une décennie. Le deuxième, ignorant la mondialisation et le basculement du monde vers l'Asie, pariait sur un champ d'action restreint à l'Europe et à l'Afrique. Le troisième entendait recentrer en conséquence la défense autour de la dissuasion et de la protection du territoire en ne conservant qu'une capacité réduite de gestion de crise au sein de forces internationales et en abandonnant la projection sur un théâtre d'opérations de haute intensité. Le quatrième, financier, ramenait le budget de la défense de 1,55 % à 1,1 % du PIB, mutualisant au sein de l'Europe moins les missions, les forces et les industries que les coupes budgétaires - et ce au moment précis où le retrait des États-Unis de notre continent exacerbe le vide de sécurité et où le dérapage des révolutions du monde arabo-musulman doublé de l'arrivée de l'Iran au seuil nucléaire enflamme l'arc de crise qui court du Maroc à l'Afghanistan.

 

Deux trajectoires financières ont été élaborées sur ces bases. La première, conforme aux orientations initiales du livre blanc, prévoit une diminution des crédits budgétaires de 30 à27 milliards d'euros et une enveloppe de l'ordre de 345 milliards d'ici à 2025 qui ramène le budget de la défense autour de 1,1 % du PIB en dépit d'une improbable clause de retour à meilleure fortune à partir de 2020. La seconde, moins extrême, stabilise les crédits à 29 milliards d'euros et table sur 360 milliards sur dix ans avec un objectif de 1,3 % du PIB. Les conséquences pour les capacités militaires et l'industrie de défense sont destructrices dans le premier cas, très lourdes dans le second.

 

La dissuasion nucléaire serait préservée dans ses deux composantes maritime et aérienne. Mais le premier scénario réduirait la défense de la France à la force de frappe et à Vigipirate, en ramenant l'armée de terre à 50 000 hommes, en réduisant des deux tiers le parc des avions de combat et en imposant la mise sous cocon du porte-avions "Charles-de-Gaulle" et du groupe aéronaval, ce qui signifie leur extinction, faute d'entraînement. Le second scénario révise à la baisse l'ensemble des fonctions stratégiques et limite le format des forces de combat à 80 000 hommes, ce qui rend douteuse à terme la préservation d'une capacité à ouvrir un théâtre d'opérations avec les moyens de renseignement, de projection et de frappe dans la profondeur qu'elle implique.

 

L'industrie française de défense représente un chiffre d'affaires de 15 milliards d'euros, compte 165 000 emplois directs, génère plus de 5 milliards d'euros d'exportations et constitue un pôle d'excellence technologique dont de nombreuses innovations trouvent des applications civiles. En réduisant les commandes de l'Etat de 9 à 4,5 ou 6,5 milliards d'euros selon les scénarios, la nouvelle loi de programmation entraînerait la suppression de 15 000 à 50 000 emplois directs. Dans la première hypothèse, la filière de l'armement terrestre devrait être abandonnée au bénéficie de l'Allemagne, dont l'industrie est en forte croissance avec 80 000 emplois et plus de 10 milliards d'euros d'exportations en 2012.

 

En bref, dans un monde dangereux où les surprises stratégiques se multiplient, la défense est en passe de devenir la variable d'ajustement d'un État social en faillite et la France s'apprête à dire adieu aux armes en renonçant à la guerre. Dans le premier cas, elle se rapprocherait de la Suède, dont le chef d'état-major, le général Göranson, a montré qu'elle ne pourrait se défendre plus d'une semaine en cas d'attaque. Dans le second cas, un choix s'imposerait à terme entre la protection du territoire et la capacité à faire la guerre, qui donnerait inévitablement la priorité à la défense de la population. Avec pour conséquence une remise en question du statut international de la France, notamment de sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité de l'Onu.

 

S'il est tout à fait vrai que la souveraineté de la France se trouve aujourd'hui menacée tant par l'explosion de sa dette publique, qui la met dans la main des marchés financiers, que par la multiplication des risques et des surprises stratégiques, la solution ne passe pas par la désintégration de son système de défense, qui n'a rien d'inévitable.

 

Quel est l'état du monde ? Instable, volatil et dangereux, mêlant la persistance des ambitions de puissance, l'onde de choc des révolutions du monde arabo-musulman, le défi du terrorisme, les risques technologiques et la montée en puissance de la cyberguerre, tous éléments qui font que la guerre reste une réalité du XXIe siècle tout en militant pour une réactivité et une flexibilité maximales.

 

Que veut faire la France ? Conserver son autonomie stratégique de décision et d'action, pouvoir faire face à la diversité des menaces, tirer tout le parti du pôle d'excellence opérationnel et industriel que représente la défense.

 

Comment concilier autonomie stratégique et reconquête de l'indépendance financière ? D'abord en stabilisant à 30 milliards d'euros les crédits budgétaires - soit 1,5 % du PIB -, augmentés des recettes exceptionnelles qui devraient être tirées de la privatisation des entreprises publiques du secteur de la défense. Au reste, ce montant demeure inférieur tant à la norme de 2 % du PIB considérée comme un plancher par l'Otan qu'aux budgets de défense britannique (41 milliards d'euros) et allemand (34 milliards d'euros). Il doit surtout être comparé aux 1 120 milliards de dépense publique française, et notamment aux 600 milliards de dépenses sociales - soit 33 % du PIB - qui doivent être prioritaires dans les indispensables coupes. Par ailleurs, l'effort de mutualisation des moyens doit être multiplié au sein de l'Europe comme au sein des forces entre nucléaire et conventionnel. Dans le même temps, il est possible de répondre à la diversification des risques par une spécialisation accrue des missions, des forces et des matériels.

 

Ces principes permettraient de garantir l'autonomie stratégique de la France en mettant à niveau ses capacités d'anticipation et de renseignement à travers les investissements dans l'espace et les drones. Dans le même temps serait poursuivie la construction d'une cyberdéfense dont la multiplication des attaques, notamment venant de Chine et de Russie, sur les réseaux publics et les entreprises montre le caractère vital. Il est à l'inverse possible de geler le budget de la dissuasion, dont toutes les composantes et les outils ont été modernisés tout en réfléchissant à la prolongation de la durée de vie des équipements dans le nucléaire militaire comme dans le nucléaire civil. Une capacité limitée mais effective de faire la guerre serait maintenue autour de 15 000 hommes projetables, des forces spéciales et de la frappe en profondeur, tandis qu'un contingent équivalent pourrait être mobilisé pour des opérations de gestion de crise. La filière industrielle de l'armement, son expertise et son capital humain seraient sauvegardés, tout en étant réorientés vers l'exportation et la conclusion d'alliances européennes.

 

La stratégie et la politique de défense obéissent par essence au temps long. François Hollande bénéficie, notamment pour l'opération du Mali, des arbitrages et des investissements de ses prédécesseurs, qui ont su préserver l'autonomie d'analyse, de décision et d'action de la France. Il peut sacrifier cet héritage sur l'autel d'un modèle social insoutenable. Après avoir fait basculer l'économie du déclin relatif au déclin absolu, il porterait alors la responsabilité d'un déclassement stratégique et diplomatique de la France qui sera irréversible pour ses successeurs.

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 11:36
Sub-launched BrahMos Testfired For The 1st Time

March 20, 2013 by Shiv Aroor - Livefist

 

The submarine-launched variant of the BrahMos supersonic cruise missile was successfully testfired today for the first time in the Bay of Bengal, off the coast of Visakhapatnam. The launch and test was successful, with the missile hitting its target 292 km away. Photos shortly.

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 13:35

China Armed Forces source Brahmand.com

 

19.03.2013 Gabriel Gresillon Correspondant à Pékin – LesEchos.fr

 

Il y a un nouveau dans le club des cinq pays qui exportent le plus d'armement au monde : la Chine. D'après le rapport du Sipri (Stockholm International Peace Research Institute), la première puissance asiatique a détrôné le Royaume-Uni au cours de la période allant de 2008 à 2012, pour devenir le cinquième exportateur mondial de matériels militaires en volume, d'après l'unité de compte développée par le Sipri.

 

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Au cours de ces cinq années, ses ventes d'armements ont augmenté de 162 % par rapport aux cinq années précédentes, quand les ventes mondiales ne croissaient « que » de 17 %. La Chine représente désormais 5 % de ce commerce dans le monde, contre 2 % auparavant. C'est la première fois depuis vingt ans, précise le Sipri, que la liste des cinq plus grands exportateurs mondiaux est modifiée. C'est aussi la première fois que la Chine entre dans ce classement depuis la fin de la guerre froide.

 

Le principal client de Pékin est, de loin, le Pakistan. Il absorbe 55 % de ses ventes et commande «  des armements très diversifiés, allant de l'avion de chasse JF-17 développé conjointement par les deux pays aux frégates en passant par les armements légers », note un expert militaire. Mais ce dernier constate que l'on retrouve désormais «  des armements chinois un peu partout, notamment en Afrique ». Au Sipri, le directeur du programme Transferts d'armes, Paul Holtom, note qu'un «  certain nombre d'échanges récents indiquent que la Chine devient un important exportateur d'armes vers un nombre croissant de pays importateurs ».

 

Le made in Chine de plus en plus crédible

 

Une évolution qui traduit la montée en puissance de l'industrie militaire chinoise, qui a enchaîné les percées technologiques ces dernières années, développant des drones de combat, deux avions furtifs, les J20 et J31 qui seront bientôt opérationnels, des hélicoptères de combat (Z10 et Z19), progressant dans la technologie permettant de faire décoller et atterrir des jets sur son porte-avion présenté l'année dernière ou encore dans les systèmes antimissiles. En matière militaire, la crédibilité du made in China est à la hausse.

 

Musclant sa propre production, la Chine a donc moins besoin d'importer des armes. Elle n'est plus que le deuxième importateur d'armements, avec 6 % des commandes mondiales, très loin derrière l'Inde (12 %), premier client de la Russie. En matière d'achats d'armes, le centre de gravité mondiale a basculé à l'est : 47 % des importations viennent d'Asie et d'Océanie. Le Pakistan, la Corée du Sud et Singapour représentent respectivement 5 %, 5 % et 4 % de ces importations. L'Europe, en revanche, accuse le coup de la crise financière qu'elle traverse, avec des importations d'armements en baisse de 20 % (et de 61 % pour la Grèce). Le numéro un des ventes d'armes reste les Etats-Unis, avec 30 % des parts de marché mondiales, devant la Russie, à 26 %. L'Allemagne (7 %) serait troisième et la France (6 %) quatrième, mais les deux pays européens voient leur position s'éroder. C'est la première fois depuis 1950 que le Royaume-Uni ne figure pas dans la liste des cinq plus grands exportateurs d'armements. Mais cet avis ne fait pas l'unanimité. Selon le gouvernement britannique, la Grande-Bretagne a été en 2011 le deuxième exportateur d'armes de la planète.

 

Comment le Sipri fait ses comptes

 

Pour classer les différents pays exportateurs, le Sipri utilise un indicateur propre le « trend-indicator value ».

 

Cet indicateur mesure les exportations en volume et non pas en valeur, d'où des contradictions totales avec les statistiques de chaque pays. La France revendique par exemple le quatrième rang derrière la Grande-Bretagne et devant l'Allemagne.

 

A chaque armement est attribué un nombre de « TIV » en fonction de ses capacités opérationnelles.

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 12:45

18.03.2013 BBC Africa

 

La Russie va vendre au Mali 3.000 fusils d'assaut kalachnikov, selon l’agence russe Interfax.

 

Cette vente d'une valeur estimée à plus d'un million de dollars s'inscrit dans le cadre d'un accord conclu en septembre 2012 entre l'agence publique russe d'exportation d'armements Rosoboronexport et le ministère malien de la Défense, a déclaré une source russe à Interfax, sans préciser si les livraisons avaient déjà été effectuées.

 

Le directeur de Rosoboronexport, Anatoli Issaïkine, avait indiqué la semaine dernière que l'agence livrait au Mali des armes à feu "en toute légalité", selon Interfax.

 

Les autorités maliennes ont fait part à Rosoboronexport de leur intention d'acheter également des hélicoptères et d'autres types de matériel militaire, a ajouté M. Issaïkine, cité par Interfax.

 

Les kalachnikovs, légendaires fusils d'assaut connus dans le monde entier, sont fabriqués à l'usine Ijmach à Ijevsk (1.300 km à l'est de Moscou).

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 12:40

Il-476 transport plane

 

15 March 2013 airforce-technology.com

 

Ilyushin Aviation Complex has postponed the initial test flight of the Russian Air Force's Il-76MD-90A heavy transport aircraft, due to adverse meteorological conditions, a company spokeswoman has revealed.

 

The spokeswoman was quoted by RIA Novosti as saying that all preparations were completed, but the test flight had to be cancelled because of heavy snowfall.

 

Noting that the adverse weather is expected to continue for the next three days, the spokeswoman did not provide any details about a new schedule.

 

The test flight was set to be conducted from the Zhukovsky flight test centre near Moscow, Russia, according to the Russian Defence Ministry's original programme, which includes a series of 22 test flights.

 

Data obtained from each test flight is expected to be collected and analysed by experts, to make any necessary enhancements to the aircraft, which is also known as the Il-476.

 

The aircraft successfully carried out its first 25 minute prolonged test flight at the company's aviation complex in Ulyanovsk, Russia, in February 2013.

 

An upgraded variant of the Il-76 airlifter, the Il-476 features a new glass cockpit, advanced avionics, on-board communication and navigation systems, fully-digital flight control system, as well as four Aviadvigatel PS-90 high-bypass turbofan engines to reduce fuel consumption.

 

Displaying a modernised wing-construction, the aircraft is also capable of transporting up to 50t of cargo, which is 20% greater than its predecessor, while cruising at speeds of 850km/h.

 

A total of 39 aircraft were ordered by the Russian Defence Ministry from United Aircraft Corporation (UAC) under a RUB140bn ($4.5bn) contract in October 2012 to help replace the Il-76 multipurpose aircraft fleet.

 

Initial aircraft will be shipped in 2014, while the remaining deliveries are scheduled to be completed by 2020.

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 12:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-au-fil-de-l-eau/2013mtln023_014_001_011_sm_sebastien_chenal/2226690-1-fre-FR/2013mtln023_014_001_011_sm_sebastien_chenal.jpg

photo SM Sebastien Chenal

 

15/03/2013 Marine nationale

 

Peu de temps après avoir passé le cap des 3 000 heures de vol, le BPC Tonnerre a réalisé, mercredi 13 mars 2013, son 15.000ème appontage sur la piste du pont d’envol du porte-hélicoptères.

 

Le bâtiment de projection et de commandement ayant été admis en service actif en 2007, cela représente environ 52 appontages par semaine, soit 7 par jour. À noter que ces chiffres sont une moyenne puisque l’activité sur le pont d’envol connaît des pics opérationnels, comme ce fut le cas durant l’opération Harmattan, au large de la Libye.

 

Ce chiffre symbolique des 15.000 appontages a été atteint alors que le groupe amphibie, articulé autour du BPC Tonnerre et de sa frégate d’escorte Georges Leygues, fait route vers la Méditerranée. Parti le 6 mars dernier de Brest pour la mission Jeanne d’Arc 2013, le groupe, qui intègre notamment deux cents légionnaires et un détachement de l’aviation légère de l’armée de terre, s’apprête à mener plusieurs manœuvres interarmées et interalliées en Méditerranée. Il rejoindra ensuite l’opération Atalante dans quelques semaines, puis poursuivra jusqu’en mer de Chine pour des activités de coopération régionale.

 

 Aux missions opérationnelles ordonnées au groupe amphibie, vient s’ajouter la mission de formation des cent-trente-trois officiers-élèves, embarqués pour leur période d’application à la mer.

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