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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:59

ar

http://www.meretmarine.com/objets/500/25748.jpg

Des VBCI à Toulon

crédits : MARINE NATIONALE - EMMANUEL RATHELOT

 

14/06/2012 MER et MARINE

 

Faisant partie des moyens terrestres projetables par les bâtiments amphibies de la Marine nationale, les Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) et les Petits véhicules protégés (PVP) continuent de remplacer les anciens matériels de l'armée de Terre. A l'occasion du salon Eurosatory, qui s'est déroulé cette semaine la Direction générale de l'armement a annoncé avoir livré, le 12 juin, le 400ème VBCI. Produit par un groupement d'entreprises constitué de Nexter Systems et Renault Trucks Defens, ce véhicule a été commandé à 630 exemplaires par la DGA. Alors que le premier VBCI est sorti de l'usine Nexter de Roanne (Loire) en 2008, le dernier exemplaire doit être livré en 2015.
Doté de 8 roues motrices, ce blindé de 30 tonnes en charge, capable d'atteindre 100 km/h, remplace les AMX-10. Il existe en version poste de commandement (VPC) et en version de combat d'infanterie (VCI). La version VCI, commandée à 520 exemplaires, est équipée d'une tourelle de 25 mm et peut embarquer 11 soldats. Aérotransportable dans le futur avion A400M, il peut également embarquer sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC) de la Marine nationale, avec mise en oeuvre, pour les opérations amphibies, via des engins de débarquement de type EDAR ou CTM, déployés depuis le radier des BPC.


Engins de débarquement et BPC (© : MARINE NATIONALE)


PVP à bord du BPC Mistral (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Il en est de même pour le PVP, destiné à remplacer les P4, avec la particularité, par rapport à ses aînés, d'offrir une protection aux personnels transporté grâce sa cabine fermée et blindée. En tout, 1133 PVP ont été commandés à Panhard General Defense, la réalisation de ces véhicules 4x4 étant répartie sur les sites de Marolles-en-Hurepoix (Essonne) et Saint-Germain-Laval (Loire). Le 993ème exemplaire a été livré début juin à l'armée de Terre. Les PVP équipent les cellules de commandement des unités d'artillerie et de génie, ainsi que certaines unités spécifiques de l'infanterie parachutiste et alpine, de la circulation et du renseignement. Pouvant transporter jusqu'à 4 passagers, ils disposent d'une mitrailleuse de 7,62mm qui peut être installée sur un tourelleau télé-opéré de l'intérieur du véhicule.
Le PVP, comme le VBCI, ont déjà été déployés sur plusieurs théâtres d'opérations, comme le Liban et l'Afghanistan. Dans le domaine des nouveaux équipements terrestres amenés à embarquer sur les BPC de la marine, on notera que l'armée de Terre attend toujours le lancement du programme Scorpion, dont l'un des enjeux est le remplacement des Véhicules de l'avant blindés (VAB) par les futurs Véhicules blindés multi-rôles (VBMR).
___________________________________________

- Voir le webdocumentaire de la DGA sur le VBCI


VAB débarqué par un EDAR (© : ECPAD)

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:55
Sagem awarded new tactical drone contract for French army, continues to modernize fleet

Paris, Eurosatory exhibition, June 12, 2012 Sagem DS

 

French defense procurement agency DGA has awarded Sagem (Safran group) a contract for five Sperwer Mk II drones, which will join the fleet of SDTI tactical drones already in service with the French army. These new systems will be delivered between the second half of 2012 and mid-2013, and will enable the French army to maintain its tactical drone capability.

 

At the same time, the DGA announced another contract award for Sagem, this time to modernize the GPS code P(Y) module on all Sperwer drones in service. Developed by Sagem for the Rafale multirole fighter, this GPS module is coupled to the drone's navigation system, enabling very precise geo-location of ground targets by the Sagem Euroflir 350+ optronics pod.

 

The Sperwer tactical drone system has been deployed in Afghanistan since 2003 to support NATO troops. For France, the 61st Artillery Regiment has deployed this system since November 2008.

 

The drones themselves are produced by Sagem's Montluçon plant. Sagem has produced over 25 complete tactical drone systems to date, including 140 aircraft.

 

(1) Système de drones tactiques intérimaires.

* * * *

Sagem, a high-tech company in the Safran group, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:30
Eurosatory 2012 : consolidation industrielle et baisse des budgets s’imposent

 

11 juin 2012 Par  Hassan Meddah USINE NOUVELLE

 

Du 11 au 15 juin, les industriels de l’armement et de la sécurité terrestres se donnent rendez-vous au salon Eurosatory, au parc des expositions de Villepinte. Le nouveau ministre de la Défense français, Jean-Yves le Drian, aura l’occasion de préciser les grandes lignes de sa politique industrielle et dire comment il compte favoriser une industrie de défense européenne.

 

Eurosatory, le salon de la défense et de la sécurité terrestres,  continue de faire le plein. Pendant 5 jours, 1400 exposants (grands groupes, PME, forces armées…), et 55 000 visiteurs sont attendus. Dans  les allées et entre les démonstrations dynamiques de mini-drones et de blindés, militaires et industriels devraient évoquer les baisses des budgets de défense en Europe, les  consolidations à venir ainsi que la relance d’une industrie de défense européenne.

 

"Les investissements dans la défense en France n’atteignent que 1,9% du PIB contre environ 10% pour la Chine ou l’Inde, et près de 5% pour les Etats-Unis. Ce niveau est notoirement insuffisant pour maintenir notre rôle de membre permanent du Conseil de Sécurité", indique Christian Mons, président du GICAT, le groupement des industries françaises de défense terrestre.

 

Or la situation ne risque pas de s’améliorer à court terme. Le nouveau ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, qui sera présent lundi sur le salon, a déjà précisé que son ministère sera mis à contribution mais "ni plus ni moins" que les autres. Le ministre, lors d’une interview au journal Le Monde le 6 juin dernier, a déjà défini quelques priorités et certains types d’équipements seront privilégiés notamment les moyens de renseignement et d’ observation (satellites, et drones),  des moyens de protection et d’action des forces aéroterrestres, et les solutions de ravitaillement en vol.

 

Fin mai, il a également remis en cause certains choix de son prédécesseur Gérard Longuet. "Sur les drones, ma posture est très simple, je remets à plat, sans passion et avec pragmatisme", a-t-il  indiqué lors de sa première conférence de presse.

 

Consolidation et coopération

 

Ces coupes dans les budgets militaires français mais également européens pourraient donc favoriser la consolidation entre fabricants et une coopération européenne encore peu développée. Depuis qu’il est en poste , le ministre n’a cessé de militer pour le développement d’une industrie de défense européenne.  "La France prendra des initiatives dans ce sens", a-t-il déjà précisé. Au niveau français, le ministre a les moyens d’inciter les industriels à collaborer notamment à travers les financements de la direction générale de l’armement. En charge d’équiper les armées, elle a dépensé 10,7 milliards d’euros en crédit d’équipements et de recherche au profit des industriels.

 

Reste que tout n’est pas noir. La forte dimension internationale du salon avec près de 70% d’exposants internationaux et de nombreuses délégations étrangères, rappelle que les technologies d’armement made in France se vendent bien à l’export. En 2011, le pays a confirmé son rang de quatrième puissance exportatrice de matériel militaire en 2011 avec des ventes de 6,5 milliards d'euros aux armées étrangères.

 

Reste que tout n’est pas noir. La forte dimension internationale du salon avec près de 70% d’exposants internationaux et de nombreuses délégations étrangères, rappelle que les technologies d’armement made in France se vendent bien à l’export. En 2011, le pays a confirmé son rang de quatrième puissance exportatrice de matériel militaire en 2011 avec des ventes de 6,5 milliards d'euros aux armées étrangères.

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 11:40

T90-MS - tank-t-90.ru

 

 

June 8, 2012 defpro.com

 

Russian enterprises will promote a number of their newest developments at the Eurosatory 2012 International Land Security and Defence exhibition held in Paris, France, on 11-15 June 2012. Major items of interest are the T-90S MBT upgrade, BMPT tank support combat vehicle, Kornet-EM antitank missile system based on the Tigr armoured car, and Ural 6x6 hardened truck.

 

Specialists will focus their attention on the T-90S upgrade in the first place. They consider it a virtually new tank judging by the number of innovations introduced, and one of the best in the world arms market by the cumulative combat performance criteria.

 

The BMPT tank support combat vehicle is another development that has no equals in the world. Its powerful weapons set and heavy armour protection correspond well with the Russian nickname "Terminator".

 

The Kornet-E antitank missile system is quite popular on the world arms market is perceived as a modern anti-armour weapon system. However, Russian developers have succeeded in substantially extending range of fire of its new modification - the Kornet-EM. The Kornet-EM antitank missile system can also engage small-size aerial targets.

 

The Ural type trucks are actively employed in many countries and have proved their reliability and effectiveness not only in combat actions but in peace-keeping and rescue operations as well. The new Ural truck is designed with due account of experience gained in modern conflicts, is heavily armoured and fitted with enhanced anti-mine protection.

 

Air defence systems make up an equally important part of the exhibition. For many years Russia has been maintaining leading positions in this area. Year by year there is a growing demand for air defence systems such as Tor-M2E, Pantsir-S1, Buk-M2E, Igla-S. Lessons drawn from recent military conflicts show that a state-of-the-art air defence system is an important prerequisite to upkeep national security and sovereignity. Russia is among few countries which produce all kinds of air defence equipment, and is capable of building a nationwide air defence system for a customer country on the integrated approach basis.

 

Rosoboronexport, JSC believes that Russian exposition will be one of the most attractive and memorable at this exhibition. "We have been participating in the Eurosatory exhibitions since 1996, but this year's show is special. Russia has never brought such a number of full-scale new items. They are from the latest developments that clearly demonstrate a huge potential of the Russian defence industry", - says Igor Sevastyanov, deputy director general of Rosoboronexport, JSC and head of the joint delegation of the Russian Technologies State Corporation and Rosoboronexport.

 

Exports of Russian defence equipment for land forces have been steadily rising in recent years. According to forecasts, this trend will be sustained. Which is particularly true regarding Russian heavy armoured vehicles, multiple rocket launchers, artillery systems, infantry combat vehicles, guided munitions. Russian-made armoured personnel carriers and small arms are in constant demand as well.

 

At Eurosatory 2012 Rosoboronexport will conduct a great number of talks with both traditional and potential partners. Many meetings are planned also with representatives of European companies. Special emphasis will be made on contacts with leading French defence manufacturers.

 

Military technical cooperation with France has been growing fast in recent years. We are interested, first of all, in joint research and development. This kind of cooperation does not fall into the 'buyer-seller' category: it demands a wider cooperation to develop effective self-defence assets, including those for third countries. By combining our efforts we obtain a very strong synergistic effect. It is well seen, for example, in our projects with Thales, Safran and Sagem companies", - notes Igor Sevastyanov.

 

At the end of the last year a dedicated workgroup was set up to facilitate expansion of the Russian-French cooperation into the land forces equipment area. Its first meeting took place in January 2012, and the next one is scheduled for this June-end. «Rosoboronexport» wants as many as possible Russian developers and manufacturers to get involved in the workgroup activities to help define most prospective projects and ways of their implementation.

 

Rosoboronexport also pays special attention to upgrading earlier supplied materiel. At present there are hundreds of land forces equipment items repaired and upgraded under contracts in various countries. Russia offers an integrated approach to upgrading the materiel with several options for consideration at a time depending on customer requirements.

 

At Eurosatory 2012 «Rosoboronexport» provides detailed information on nearly 200 items of Russian weapons and equipment presented in total at Eurosatory 2012.

 

Close combat weapons:

• Assault rifles: Kalashnikov assault rifles of the hundredth series, AK-74M, AN-94, AKMS

• Machine guns: RPK-74M, RPK-201, RPK-203, Pecheneg, PKMS, PKM

• Sniper rifles: SVD, SVDS, SV-98, 6S8, 6V7, OSV-96, VKS

• Pistols: PM, PMM, PSM, Yarygin pistol

• Grenade launchers: AGS-17, RPG-7V1, RPG-26, RPG-27, RPG-28, RPG-29

• ATGW: Kornet-EM, Kornet-E, Metis-M1

• Hand-held flame throwers: RPO-A, RPO-D, RPO-Z, Shmel-M

• Land systems: T-90S MBT upgrade, Tigr armoured car, BMPT tank support combat vehicle, BMP-3M infantry combat vehicle, BTR-80A armoured personnel carrier, Smerch and Grad multiple launch rocket systems, Khrizantema-S self-propelled antitank system, Msta-S self-propelled howitzer with automated aiming and fire control system, Nona-S/Nona-SVK self-propelled artillery guns, BREM type armoured recovery and repair vehicles, various engineer equipment.

• Air defence systems: air defence missile systems: Antey-2500, Buk-M2E, Tor-M2E (in three versions: Tor-M2E on tracked chassis, Tor-M2K on wheeled chassis, Tor-M2KM in modular configuration); Pantsir-S1 air defence missile-gun system, Igla-S man-portable air defence missile system.

• Air systems: Ka-52 and Mi-28NE combat helicopters, Mi-171Sh military transport and Mi-35M combat transport helicopters, Mi-26T2 heavy-lift helicopter, Ka-226T light utility helicopter.

 

«Rosoboronexport» also offers a wide range of simulators, including those intended for training crews of the T-72, T-80B and T-90S MBTs, as well as of other armoured vehicles such as BMPT, BMP-3M, BTR-80A.

 

In the spotlight:

 

• T-90S MBT upgrade: Tank designers improved all combat characteristics of the famous T-90S MBT including its fire power, command and control capability, mobility and protection. Its redesigned turret features an upgraded 125-mm gun, an advanced fire control system, new communication, positioning and interoperation facilities, as well as a remotely controlled 7.62-mm machine gun. The designers managed to retain the tank's relatively small weight while increasing substantially its protection. The tank turret provides protection against all existing munitions thanks to the efficient layout, differentiated armour and new explosive reactive armour application. The upgraded tank features a steering wheel type turn drive and an automatic gearbox which allow improving its controllability. The tank engine is also seriously modified and has its power uprated to 1,130 hp.

 

• BMPT tank support combat vehicle: The BMPT tank support combat vehicle combines powerful weapons with heavy armour protection which facilitate armour support operations, in particular by defeating tank-dangerous targets of an antitank missile system crews type, as well as autonomous operations to reinforce infantry units, protect troop columns and installations, and defeat terrorist groups. The BMPT weapons set includes two 30-mm 2A42 automatic guns, two Ataka-T supersonic antitank missile launchers, two AG-17D automatic grenade launchers, and one 7.62-mm machine gun. The vehicle's fire control system includes a multichannel sight and a panoramic low-level light television (LLTV) sight, providing detection and identification of small-size targets at long ranges by day and night in adverse weather conditions. Three operators in the BMPT provide quick detection and engagement of three different targets in the all-round sector.

 

• Kornet-EM antitank missile system based on the Tigr armoured car: Integration of the automatic target tracker allows the Kornet-EM to realise the fire-and-forget principle with enhanced target tracking accuracy and kill probability in the entire range envelope. The Kornet-EM's range of fire extends from 8 to 10 km depending on ammunition type. Its missile with shaped charge warhead can penetrate up to 1,100-1,300 mm thick armour plates. The new weapon system is also capable of engaging air targets, including unmanned aerial vehicles, helicopters, diving attack aircraft, which qualitatively increases combat potential of units on the battlefield. The Kornet-EM antitank missile system presented at the exhibition is mounted on the chassis of the Tigr armoured car which is successfully operated in Russia by power agencies and exported abroad. Its main features are reliability, good cross-country ability, large capacity, and high level armour protection.

 

A press conference of the Russian delegation will be held on 12th June at 11:00 in the Hall 5A, meeting centre 5 – ground floor, room 501.

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 20:22
First satellite for Indian Navy elevates country’s military status

Jun 7, 2012 Ilya Kramnik – The Voice of Russia

 

India is preparing its first military satellite for launch. Once in its geostationary orbit, the satellite will carry out monitoring of the Earth's surface and provide communication functions in the interests of the Indian Navy. Thus, India becomes the fourth country whose naval forces include a satellite group.

 

The Indian Navy has always been one of the most powerful in the Asia-Pacific region. It only lacked a so-called “space component” to meet modern standards. And today the first element of this component is ready for launch scheduled for this month.

 

The new satellite’s tasks include observing the Earth's surface and ensuring uninterrupted satellite communication for the Indian Navy. It will provide sharp growth for the Indian Navy’s capabilities; the fleet will be able to exchange large amounts of information in real time. Theoretically, the launch of a military satellite may be the first phase in creating a full-fledged information network that will make it possible to coordinate actions of the whole fleet from one command post which provides remote targeting and target distribution. In order to create a full-fledged intelligence and information system, India also needs low-orbit satellites, patrol airplanes and unmanned aerial vehicles that could provide total coverage of the selected area. (For naval intelligence purposes, the Indian Navy is likely to buy the American P-8I aircraft. India is also going to increase the purchase of the Israeli drones Heron and Searcher Mark II).

 

Today only the US and NATO possess the complete set of relevant capabilities. Russia, Japan, and to a certain extent China have the potential to create such a system in a reasonable time. The launch of the Indian satellite means an expansion of the “elite club”, but it will take a lot of time for the Indian Navy to actually integrate these capabilities into its daily practice.

 

Placing the satellite into a geostationary orbit is an important task. Today, India does not possess a reliable enough carrier for its implementation. Theoretically, the placing into an orbit can be provided by means of a GSLV type missile, but the launchers’ statistics – four failures and one partial failure out of seven launches – cast doubt on the fact that the Indian military will trust the launch of their first satellite to an unreliable carrier.

 

So far there are no official reports about how, where, and by what means the satellite will be placed into orbit. There are not too many alternatives, and the Russian alternative seems to be the most probable. The geostationary orbit, in which a satellite takes a position strictly above the equator, provides additional benefits for India. In this case it provides virtually perfect conditions for observing the Indian Ocean, which is the Indian military’s main concern.

 

Preparations for the launch are not taking place in a vacuum; the Asia-Pacific region is becoming a scene of growing rivalry betweenthe great powers. In addition to the strengthening of China’s military and Indian progress in this sphere, the growth of Japanese potential and concentration of American forces in the region should be noted. By 2020, the US Navy is going to concentrate up to 60% of its battle ships, including six multi-purpose aircraft carrier battle groups, in the Asia-Pacific region.

 

It was just yesterday that the US began the re-targeting process in the Asia-Pacific region, and the change of priorities has been confirmed by organizational activities. For example, the disbandment of the US Navy 2nd fleet, historically responsible for the Atlantic theatre.

 

US Defense Secretary Leon Panetta has twice recently confirmed the intention to relocate the greater part of the US Navy to the Asia-Pacific region. This direction already enjoys priority in regards to the latest technical equipment. Practically half of all combat-ready F-22 fighter jets are concentrated in the Pacific Ocean. Bases in this region will be the first to receive F-35 aircraft, and it is to the US Navy’s Pacific Fleet that the new Gerald R. Ford aircraft carrier will be handed.

 

The US strategy is quite clear: they are increasing their strength in accordance to the growth of possibilities of their main geopolitical rival, and for now it is definitely China. Pursuing this strategy, the US is trying to rely on Beijing’s natural opponents. After Japan, South Korea, the Philippines, Australia and New Zealand, the US is trying to include both a somewhat aloof India and one-time enemy Vietnam in its strategy.

 

During his visit to India, Secretary Panetta said that India and the United States should conduct more regular and complex joint war games. Observers paid attention to the fact that this idea was expressed in New Delhi on the same day, when Russian President Vladimir Putin – who is in China on a state visit – called for the development of military cooperation with China.

 

Admittedly the United States have good chances for building an anti-Chinese coalition – traditionally Beijing is not too popular in the region. But there are two possible obstacles on this way. Tokyo historically does not enjoy the love of its neighbors either, and cooperation with India requires significant concessions in favor of this country, as well as taking its interests into account, because India is too serious a player for the role of a junior partner. The future launch of India’sfirst military satellite is yet more evidence of its ambitions and possibilities.

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 07:30
L'armée de terre face à la crise

4 juin 2012 par Michel Goya - lavoiedelepee.blogspot.fr

 

Retranscription d'un article paru dans La lettre de l'Irsem n°5-2012.

 

L’armée de terre française, comme toutes les organisations militaires, est soumise à la double tension entre les ressources que la nation est prête à lui accorder et les besoins stratégiques de celle-ci, les arbitrages étant effectués par les institutions politico-militaires. Comme après les deux conflits mondiaux, la « paix de 1991 » a été l’occasion d’une transformation radicale de ces interactions avec à la fois une limitation immédiate des crédits alloués aux armées et le début d’une ère d’interventions au loin pour gérer les conséquences de cette nouvelle organisation du monde.

 

Pour les forces terrestres, l’adaptation du modèle de forces au nouveau contexte a surtout consisté à rendre projetable le corps de bataille issu de la Seconde Guerre mondiale par quelques innovations de structure mais surtout une transformation sociologique et culturelle avec la professionnalisation complète de la composante active et l’adoption des valeurs « nomades » des anciennes troupes d’intervention.

 

Pendant vingt ans, les forces françaises, et particulièrement les forces terrestres, ont ainsi soutenu une  « guerre mondiale en miettes » faite de l’accumulation de multiples tours de quelques mois sur des théâtres d’opérations répartis sur l’ensemble du monde. Ce cycle semble désormais toucher à sa fin à la suite de nouvelles évolutions à la fois du contexte international, de la vision politique de l’emploi des forces et de la situation économique de la nation, imposant immanquablement une redéfinition du modèle.

 

La fin de la guerre mondiale en miettes ?

 

Avec la réduction de l’engagement dans les Balkans, en Afrique sub-saharienne, au Liban et surtout en Afghanistan, l’engagement extérieur va atteindre en 2013 son plus bas niveau historique avec une prévision de moins de 5 000 hommes engagés, laissant cette armée désormais « nomade » dans le trouble. Le rétrécissement attendu des conditions préalables à l’action, qu’elles soient diplomatiques (mandat du Conseil de sécurité des Nations-Unies) ou matérielles (aide américaine), ne laissent pas prévoir d’extension de l’engagement dans les années à venir, sauf surprise stratégique ou retour à l’action unilatérale.

 

Le bilan de l’efficacité des forces terrestres durant ce cycle pose également question. Le système centralisé de la Ve République offre l’avantage de permettre l’engagement rapide des forces mais il expose aussi directement le Président de la République aux résultats de l’action militaire. Il s’ensuit une tentation très forte de l’intrusion politique afin de réduire les risques politiques à court terme, souvent associés aux pertes humaines. Lorsque le chef des armées cède à cette tentation cela se traduit invariablement par des contraintes qui réduisent l’efficacité tactique et donc au bout du compte finissent par induire des pertes humaines qui elles-mêmes justifient une plus grande intrusion. Comme ces pertes sont presque entièrement le fait de l’engagement au sol, le point extrême de cette logique est son remplacement par des actions à distance et/ou indirectes dont l’armée de terre serait largement exclue. Cette logique est confortée par le contraste entre l’engagement en Afghanistan avec ses 710 soldats français tués ou blessés gravement et l’engagement en Libye réalisé sans perte, mais aussi par la tendance générale de nos alliés, américains en premier lieu.

 

La troisième contrainte est évidemment budgétaire. Après une professionnalisation qui a conduit, à masse salariale constante, à réduire les effectifs de l’armée de terre des deux tiers, la réforme en cours depuis 2008 a tenté de résoudre le problème de financement des programmes d’équipement. La solution choisie a été de réduire encore les effectifs, d’un sixième cette fois, en s’efforçant de ne pas affecter directement les unités de combat. Cette réforme n’est pas encore achevée qu’elle trouve déjà ses limites. Il reste encore plus de 5 000 postes à détruire sans que l’on sache désormais où les trouver hors des unités de combat. C’est dans cette situation de vulnérabilité que se profile un nouveau train de réformes.

 

Des capacités d’adaptation limitées

 

Pour faire face à cette crise, le processus d’innovation de l’armée de terre souffre de plusieurs freins. Les régiments sont incités à innover lorsqu’ils sont confrontés à des défis opérationnels nouveaux et dangereux. Cette innovation est normalement facilitée par la variété d’origine, d’expériences et de compétences des hommes et des femmes qui composent l’unité, de l’incitation à innover par les chefs mais aussi des ressources en temps et en moyens qui leur sont données pour expérimenter et capitaliser. Dépossédés progressivement de leurs ressources autonomes pour cause de rationalisation économique et toujours très sollicités, les régiments de l’armée de terre s’éloignent de cet idéal-type pour compter surtout sur la simple accumulation informelle d’expérience. Cela les rend vulnérables à un changement soudain de contexte d’emploi.

 

Cette rigidification croissante n’est compensée qu’en partie par une centralisation des moyens d’entraînement qui sont aussi des espaces d’expérimentations et par un processus montant de retour d’expérience mais qui souffre encore des tiraillements entre différents organismes comme les écoles de spécialités, le Centre de doctrine d’emploi des forces, le commandement de la force terrestre et différents bureaux de l’Etat-major de l’armée de terre. Le processus non-institutionnel, fait d’écrits libres de la part du personnel de l’armée de terre, se développe mais souffre d’incitations contradictoires et du manque d’espaces d’expression. La difficulté institutionnelle à conceptualiser est renforcée par la centralisation interarmées, et le consensus qui en découle, peu favorable au débat ouvert, ainsi que la pression à l’alignement sur les doctrines de l’OTAN.

 

Dans ce contexte intellectuel de plus en plus contraint, l’armée de terre peine à développer une vision innovante de l’action terrestre au XXIe siècle qui servirait à la fois d’écran protecteur face au politique et à l’échelon interarmées, de projet mobilisateur de ressources non seulement budgétaires et humaines (car celles-ci sont volontaires) mais aussi de moyen de résoudre son problème majeur qui n’est tant de remplir son contrat opérationnel de déploiement mais de vaincre des ennemis avec ces forces déployées. Tout au plus parvient-elle à désigner l’intervention intérieure comme une nouvelle dominante après les opérations de stabilisation et la contre-insurrection, à savoir, et à rappeler l’intérêt de disposer de forces terrestres pour faire face à l’imprévu.

 

L’armée de terre fait donc évoluer son modèle de forces encore largement issu de la guerre froide, par réactions à des « stimuli » venus en interne de contraintes budgétaires et à l’extérieur de défis à relever et surtout de menaces à contrer. Sa productivité augmente grâce à l’accumulation d’expériences et aux innovations technologiques. Cela ne suffit sans doute pas  à compenser sa perte de substance et sa rigidité croissante du fait du soutien interarmées.

 

Un arsenal mixte

 

L’équipement de l’armée de terre est d’abord un héritage de celui du corps de bataille destiné à affronter les forces du Pacte de Varsovie en Allemagne. Son cœur est donc un modèle général antichars à base d’unités blindées-mécanisées de type Seconde Guerre mondiale. Ce corps de bataille a été victime, en plein renouvellement de ses matériels, de la disparition soudaine de son ennemi, du coût d’achat et d’entretien de ses équipements dans un contexte budgétaire contraint ainsi que de la difficulté à les projeter dans ces missions lointaines devenues la norme. Entre dissolution et reports de programme, le nombre d’équipements majeurs du corps de bataille, rebaptisé de « décision », a été réduit de plus des deux-tiers depuis la fin de la guerre froide. La rénovation du char Leclerc, l’arrivée des 630 Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI), des 77 canons Caesar de 155 mm (et la transformation des lance-roquettes multiples) sont censés conserver à cette composante une supériorité qualitative sur tous les adversaires conventionnels potentiels, tout en fournissant des « modules de supériorité terrestre » sur certains théâtres, en particulier en Afghanistan.

 

Les véhicules blindés de combat et de transport plus légers comme le Véhicule blindé léger (VBL), l’AMX-10 RC et le Véhicule de l’avant blindé (VAB), plus facilement projetables que ceux du corps de bataille et d’un rapport coût-efficacité très supérieur dans le contexte d’emploi des années 1990-2000 ont logiquement mieux résisté à l’érosion budgétaire. Ces équipements sont néanmoins âgés et usés, et leur remplacement rapide par les EBRC (Engin blindé de reconnaissance et de combat) et VBMR (véhicule blindé multi-rôles), est un enjeu essentiel pour l’équipement de l’armée de terre.

 

Outre les véhicules blindés légers, les matériels les plus sollicités car les plus utiles sont ceux de la composante aéromobile. Dans un contexte de menace anti-aérienne réduite, l’intervention des hélicoptères d’attaque s’avère actuellement presque décisive au niveau opératif (basculement de l’opération Harmattan en Libye) ou tactique (engagements en Afghanistan). L’aviation légère de l’armée de terre souffre toutefois du retard important des programmes Tigre (attaque) et Caïman (transport) ainsi que de leur coût, très supérieur à ceux des générations précédentes, qui ont conduit à une réduction du nombre d’hélicoptère en dotation de plus de moitié depuis la fin de la guerre froide. La « recapitalisation » de l’ALAT est désormais une urgence pour l’armée de terre avec l’acquisition d’une capacité de transport lourd, dont tous les retours d’expérience des conflits récents témoignent de l’importance.

 

L’armée de terre a investi largement le champ des nouvelles technologies de l’information afin d’optimiser ses ressources, notamment son infanterie dont tous les combattants sont destinés à être équipés du système Félin (Fantassin à équipements et liaisons intégrés), seul système de ce type parvenu à maturité dans le monde. Le Félin peut constituer la première étape d’une évolution de rupture dans le combat au sol, même si comme souvent dans les innovations majeures le gain tactique initial est loin d’être évident.

 

Témoignage d’un processus d’évolution en réaction forcée, l’arrivée de ces nouveaux équipements n’a pas suscité de débat préalable sur les innovations de structure, de méthodes ou de culture qu’elle était capable de susciter.

 

La saison brune

 

L’armée de terre est devant une crise schumpetérienne. Avec ses moyens actuels et de la manière dont elle est employée par le politique, elle perd de son efficacité face à des adversaires potentiels de plus en plus résistants. Elle est donc menacée de sacrifice sur l’autel de la rigueur budgétaire et de remplacement par des forces d’un rapport efficacité tactique- coût politique apparemment (mais apparemment seulement) plus performant. Il s’agit donc pour elle de trouver les innovations qui lui permettront de traverser la saison brune, cette intersaison des Rocheuses entre la fonte des neiges et la floraison, période boueuse mais où se décident les couleurs du printemps. Elle dispose pour cela de 160 000 cerveaux, c’est sa principale ressource.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 12:30
Russia delivers last Su-30s to Uganda

 

Jun. 7, 2012 by Vladimir Karnozov - FG

 

Moscow - Uganda has received its last of six Sukhoi Su-30MK2 two-seat multirole fighters, according to Russian media reports.

 

Russian arms export agency Rosoboronexport signed a preliminary agreement with Uganda in April 2010, but protracted negotiations meant that a deal worth a reported $740 million was only signed in May 2011.

 

A first batch of two Su-30s was delivered last July, with a second pair having followed in October.

 

The Su-30s join Uganda's active fleet of seven Mikoyan MiG-21s, as recorded in Flightglobal's MiliCAS database.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 11:39

USS Fort Worth crédits LOCKHEED MARTIN

 

07.06.2012 By Galrhan - informationdissemination.net

 

Today's guest is Christopher Cavas, Journalist at Defense News and Navy Times.

"You have covered the Littoral Combat Ship program from inception to present, and know the history of the program as well as anyone. You have written a story on virtually every newsworthy event related to the Littoral Combat Ship from the beginning. You are one of a handful of people outside the Navy and Industry who has both a deep history and familiarity with the program. Some suggest the LCS program should be canceled. Others say the LCS program has merit. What is the Littoral Combat Ship in your words, and what should LCS be looking to the future?"

The Littoral Combat Ship is, in a word, a challenge. A challenge to understand, a challenge to develop, a challenge to build. The program is a challenge to manage, to defend, to get to sea. To train for and crew, to support, to maintain. To develop mission modules for, to perfect and operate dozens of new technologies in those modules, to control those technologies in an operational environment. A challenge to develop a concept of operations for, to convey to the fleet what it should be used for, to keep from being misused.

For a decade now, the program has struggled to explain its purpose. It remains an incomplete story, constantly threatened, continually under attack, and desperately anxious to prove itself. The challenge to validate the program is repeated with every annual budget cycle, inside the Pentagon and to Congress.

The political challenge is constantly repeated as lawmakers come and go. Recently, several politicians relatively new to the program or to Capitol Hill have called for stronger oversight and more government reports.

But LCS has never suffered from a lack of oversight. Questions about the program’s progress were a regular feature of every Navy posture hearing beginning in 2004. The House Armed Services Committee, particularly Seapower subcommittee Rep. Roscoe Bartlett (R-Md.) and his successor Rep. Gene Taylor (D-Miss.), routinely held LCS hearings featuring not only Navy and industry reps, but all the strongest LCS critics, including government oversight experts from the Congressional Budget Office, Congressional Research Service, and the Government Accountability Office, along with a host of think tank witnesses (including Bob Work, then a Washington analyst, now, as Navy under secretary, the ship’s cheerleader-in-chief). A series of Pentagon oversight entities constantly reviewed the program’s purpose and performance, usually with strong criticisms and guidance. For years, every budget bill report from the House and Senate appropriations and armed services committees has contained strong language expressing concerns about the program’s performance, even while continuing to support the LCS concept.
 

US Navy Photo

Most of this discussion centered on the two LCS ship designs. Yet the mission modules -- the key to the LCS concept of a platform able to change missions with a swap of equipment -- continue to be a problem area, often poorly articulated by presenters and misunderstood by listeners. LCS discussions still focus on the ships, something perhaps not hard to understand given that the makeup of the mine module has changed, the equipment and the very concept of the anti-submarine module has been fundamentally altered, and the surface module lost its surface-to-surface missile -- the most powerful element it had going. All of this compounded by the fact that none of the modules is in service, or even been operationally demonstrated.
With two ships in commission, another about to be delivered, and more on the way, the LCS is now moving into an entirely new phase, transitioning from a development, acquisition and shipbuilding program into an operational mode. The center of LCS discussion is moving outside Washington to Norfolk and San Diego. Next year it will jump across the world’s largest ocean and drop squarely in Singapore, where the western Pacific press, from a variety of viewpoints, will be taking great notice.

The fleet is only tentatively picking up the LCS drumbeat. Inside the beltway, Work is today the type’s primary champion, staunchly and often emotionally defending and explaining the ship to any and all comers. The Navy’s top leadership and the flags at NAVSEA continue to talk up the program and the Pentagon’s surface directorate is joining in. U.S. Fleet Forces commander Adm. John Harvey in Norfolk has been a key advocate, particularly in his admonitions last year to fleet commanders not to use the ship in roles for which it isn’t intended. Vice Adm. Richard Hunt, commander of naval surface forces in San Diego, now is speaking about the Freedom’s potential to be an effective fleet unit.

But years of over-reaching promises followed by long production delays have eroded confidence among mid-level officers and experienced sailors in the program’s future. O-4s and O-5s, E-7s and E-8s seem to be routinely advising their juniors to bypass LCS and aim for more established programs. O-6s who five years ago were enthusiastic LCS supporters have turned away.

Even the voice of industry has become somewhat muted. Lockheed Martin remains out in front in many LCS promotion efforts, joined now by the Italian firm Fincantieri, which purchased the Marinette Marine shipyard that builds LockMart’s ships. But General Dynamics has gone virtually silent, a consequence of a 2010 decision to split from its Austal USA shipbuilding partner to position itself for future LCS ships, only to see that possibility slip away with yet another Navy change-of-concept for the program’s construction. Austal USA, a small-time operation compared with the GD behemoth, has not come close to matching its former partner’s PR efforts.

Adding to a lack of cohesiveness, both LCS primes still convey a sense of competition, even though the Navy is committed -- for the moment -- to building equal numbers of each type. The “ours is better than theirs” attitude might be good for one or other of the designs, but it is not helping the overall LCS effort.
 

 
US Navy Photo

This is a frustrating time in the program’s development. The two prototype ships have yet to take effective mission modules into action. The adolescent concept is starting to look real -- both LCS ships finally joined together at the beginning of May in San Diego -- but it will still be some time before an LCS is doing something the Navy really needs it to do.

From the mid-2000s when the LCS construction schedule started to slide and zoom up in cost, the program acquired a widely-acknowledged reputation as a troubled (that’s a nice word for it) effort. Navy mismanagement, changing priorities, overzealous and unrealistic expectations, shipyard and contractor inexperience all piled on to give the program an aura of unrelenting chaos. People might not understand what it was, but lots of folks -- particularly on Capitol Hill -- knew it was a mess. It took years for the service to work its way through numerous issues. Many problems remain, but it seems now the worst has been overcome, at least from a programmatic standpoint. In fact, from many aspects -- steady schedule, fixed pricing, stable design, increasing shipbuilding experience -- the LCS program is entering into a new era of maturity.

But widespread negative perceptions remain, and everyone involved in the effort remains challenged to demonstrate it can do what it is supposed to do. Still without any concrete missions accomplished, the LCS continues to be the target of often withering criticisms. The past few months in particular have seen a dramatic rise in the number of negative media stories, followed by attention-craving Congressmen calling for more oversight and more hearings and more reviews.

Problem is, none of these recent negative reports has offered anything new. More information about old problems, in some cases, but no new issues. Eternal hand-wringing about old problems is fun for some, but is it productive? Who is questioning the questioners? Or is it just a familiar tune that everyone’s used to?

Junior lawmakers new to the game or those who never sat on the relevant committees calling for new hearings about things they missed is nothing new. But that they do so is not always related to good oversight -- sometimes it’s just good old-fashioned grandstanding. (Imagine, politicians trying to call attention to themselves!)

Reporters writing shallow or repetitive stories, and editors calling for similar stories because everyone else is doing them, is not good journalism, even when it comes from leading publications. Sometimes it’s an honestly elusive story, sometimes it’s just plain lazy.

Leakers who offer deeper information about situations already reported don’t always have great new stuff, sometimes they just have more stuff.

Think tanks who jump on these reports as indicators of true developments, rather than media and political frenzies, don’t help by granting an aura of learned pretentiousness to the discussions.

Critics who simply don’t like the LCS concept – and aren’t going to change their minds -- aren’t always describing real problems. Sometimes they’re just talking about their personal preferences. Sometimes they just don’t want to take the time to really find out what’s happening, repetitively recycling great rants from yesteryear.

On the other side of the argumentative aisle, Navy leaders describing the LCS as a mature, well-thought out and operationally proven system do the entire effort a disservice by getting ahead of the game. Talking about four ships in Singapore, eight ships in Bahrain, or meaningful contributions to the art of mine sweeping and anti-submarine warfare and surface actions and drug hunting isn’t very helpful when you try and make it sound like you’re out there right now doing that sort of thing.
 

US Navy Photo

With the primary acquisition challenges now dealt with, with the Navy beginning to focus on the effort to get these ships into service, here’s the crux of LCS from here on out: change.

To be sure, there are plans in place for everything the Navy’s planners can think of. But chances are exceptionally high that everything will change as the ships and their crews take them to sea.

LCS is not a done deal. It is not a mature, final design. It does not have a fully proven concept of operations. It is not clear how many sailors should crew the ship, or if a group of manned and unmanned off-board vehicles can be simultaneously and effectively operated, or if those systems will work, or what effect having an LCS with any particular module will truly have on an operation. It is not known whether either of the combat systems will be completely effective (probably not), what specific changes should be made, or how they can be made to both ships. It is not clear which module handling system work efficiently and not break down when you need it. It is not known if the networked communications, computer and control systems will work effectively. It is not known what the final costs will be to buy the modules and operate the ships on a forward-deployed basis. It is not known if the supply, maintenance and parts support systems will be effective. Heck, it is not known if they should begin painting the aluminum superstructures and hulls. It is not known -- well, you get the idea.

Anyone calling for a halt in the program while definitive answers are found to any of these questions is demonstrating a deep absence of understanding what the program is about. That is not the point, sir. Yes, there is a plan, there is a concept, there is a certain direction, but the end result in many cases may well not be what is currently envisioned.

The ships were designed with a main battery unlike anything ever carried by a combatant ship: empty space. Big, empty mission bays ready to accept large containers of equipment and systems, along with flight decks much larger in proportion to other surface fighting ships.

Will some of the mission equipment not work well? Probably. Have something better? No problem. Change it. Bring stuff in and install it, ship stuff out, bring in different stuff.

You can’t do that on other warships. Can’t do it on Arleigh Burke or Zumwalt destroyers, or new British or French or Italian or Chinese or Russian destroyers and frigates. Forget about other 3,200-ton frigates or corvettes, they’re already packed with gear. When those systems age or become obsolescent, the ships will age with them. But an LCS is designed to grow, change and morph over time, adapting to changing requirements and priorities in -- it is hoped -- an efficient and effective manner.

No navy has ever had a ship like this. The Danes tried the modular concept on a much lower level, but the LCS takes the idea significantly further. If it works, it will mean the Navy has gotten a new minesweeper, a new inshore ASW ship, a new brown water surface combatant, a new special operations platform, a new maritime interdiction ship, all in one platform. If it doesn’t work -- well, it won’t be the first time a type of ship entered service and then faded away after a few years. That’s not good, but it certainly happens.

A little history. In 1927, two of the biggest ships in the world were commissioned into the U.S. Navy. The huge aircraft carriers Lexington and Saratoga dwarfed the fleet’s battleships and represented an enormous investment, particularly in a peacetime Navy that faced no urgent threat. One might have presumed the Navy had really thought out this aircraft-carrier thing, knew how to design the ships, operate the systems and planes, fit them into fleet battle concepts and tactics. But that might be presumptuous.

Many people know that the Navy designation for an aircraft carrier is CV. What many people don’t know is what that originally stood for -- cruiser, heavier-than-air. Those enormous aircraft carriers were cruisers, or scouts. They had eight-inch guns to fight off the other guy’s scouts, and their aircraft were largely intended to scout the enemy so the big battlewagons could move into position.

It was another 16 years or so before the modern concept of an aircraft carrier matured. Years of experimentation, trial-and-error work, technological development, a huge tactical leap demonstrated by a skilled enemy, and the loss in five months of four of the fleet’s seven fleet carriers produced lessons learned that resulted in a combat system far removed from 1927. But many of those matured concepts of 1943, through many technical evolutions, are still at the core of today’s carrier strike group concepts.

Hopefully it won’t take that long, or cost that much in blood and bucks, to mature the LCS concept into an effective naval unit. But the challenge facing today’s Navy is to make the system work, to find its weak points and come up with changes, to find out what it can really do and stay away from what it won’t. To adapt what you’ve got to what you need.

And yes, government testers, oversight committee members, critics and reporters, there won’t be final answers to many of these questions for some time. Get used to it. Roll with it. That’s the idea.

NOTE: All views expressed herein are my own, and are not connected to, nor do they represent in any way, Defense News or Gannett Government Media.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 17:00

C-27J – photo1 Alenia Aermacchi

 

Jun. 6, 2012 by Greg Waldron – FG

 

Singapore - Australia has entered a A$63 million ($61 million) contract with Italy's Alenia Aermacchi related to the sustainment of its future fleet of 10 L-3/Alenia C-27J Spartan transport aircraft.

 

"A contract has been signed with Alenia Aermacchi that will allow for the long term operation, maintenance, modification and upgrade of the C-27J aircraft and support systems," Australia's Department of Defence (DoD) said in a statement.

 

"The contract will also provide Defence with the ability to compete and sub-license third parties, including Australian industry, to provide the maintenance services, training services and the ability to modify the C-27J capability."

 

A DoD spokesperson told Flightglobal that the contract covers "technical data and intellectual property support not available from any other source."

 

"[The contract] will assure Defence's ability to independently establish and maintain airworthiness certification, life of type sustainment, future modifications that may be required, and cost-effective through life management of the aircraft and its support systems," the spokesperson said.

 

In early May Canberra, confirmed it will obtain 10 C-27Js for A$1.4 billion through the US foreign military sales (FMS) mechanism, with US firm L-3 Communications designated as the prime contractor

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 12:30
BALTOPS 2012 multinational naval exercise begins

6 June 2012naval-technology.com

 

Maritime forces from 12 countries have started the 40th annual multinational naval exercise, Baltic Operations (BALTOPS) 2012, in the Baltic Sea, aimed at maintaining peace and security in the region.

 

The multinational maritime exercise is also intended to enhance mutual understanding and to improve participating navies' interoperability to jointly combat regional and transnational threats.

 

As part of the exercise, some 30 aircraft and 1,500 sailors and marines, as well as 27 ships from the participating nations are scheduled to conduct operations, which include mine clearance, anti-submarine warfare, surface-to-air defence, counter-piracy, small-boat attacks and other maritime security tasks.

 

US 6th Fleet and NATO Striking and Support Forces commander vice admiral Frank Pandolfe said that the common goal of BALTOPS was to enhance Baltic Sea security through increased interoperability and collaboration among allied nations.

 

"As in past years, our sailors and marines will be working side-by-side with their colleagues from partner nations, both on land and at sea, becoming familiar with each other's military operating procedures and practices," Pandolfe added.

 

Expeditionary Strike Group 2 commander rear admiral Ann Phillips added that BALTOPS provided an opportunity for the forces to train jointly in a challenging environment to quickly and effectively respond to real-world situations.

 

"Through combined exercises, we are able to enhance our effectiveness by blending varied experiences and perspectives," he said.

 

Other participating nations in the BALTOPS 2012 exercise include Denmark, Estonia, France, Georgia, Germany, Latvia, Lithuania, Netherlands, Poland, Russia, Sweden and the US.

 

BALTOPS 2012 is scheduled to take place until 16 June and will be held in the territorial waters of Germany, Poland, Lithuania and Estonia of the Baltic Sea.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 11:55
 Le SIDM (système intérimaire de drones de moyenne altitude longue endurance)


06/06/2012 DGA

 

Le système intérimaire de drones MALE (SIDM) permet la réalisation de missions de surveillance et de reconnaissance, de désignation d'objectif et d'illumination laser de cibles.

Ces missions, réalisées au profit du renseignement interarmées, du commandant du théâtre et des composantes de forces, s'appliquent sur l'ensemble d'une zone d'intérêt ou d'un théâtre d'opérations.

Elles peuvent être réalisées dans la profondeur, jusqu'à des distances supérieures à 1000 km de la base de départ, en assurant une permanence sur zone de 24 heures de jour comme de nuit et par tous temps. Les charges utiles embarquées sont une boule 3 voies dénommée MOSP (voie électro-optique, voie infrarouge et voie laser) et un radar à ouverture synthétique (imagerie et détection de cibles mobiles).

Le système, qui a été déployé en Afghanistan jusqu'en mars 2012, comprend deux véhicules aériens, un segment sol et des moyens de soutien associés ; un système complémentaire, composé d'un véhicule aérien, d'une station sol et des moyens de soutien associés, a été livré à l'armée de l'air sur la base aérienne de Cognac fin 2010, et porte ainsi à 2 le nombre de véhicules aériens présents sur cette base (parc total de 4 véhicules aériens). Ce second système, principalement destiné à la formation et aux missions intérieures, a été déployé dans le cadre de l'opération Harmattan d'août à octobre 2011.

 

Développement

Après l'expérimentation des drones Hunter, l'armée de l'air a décidé de les remplacer par les drones SIDM, en attendant le drone MALE qui lui apporterait à terme une capacité complète.

Le SIDM a fait l'objet d'un appel d'offres sur performances qui a retenu la proposition EADS (maître d'œuvre) sur la base du porteur israélien Eagle réalisé par IAI. La notification du contrat est intervenue en août 2001.

La livraison du système SIDM a été échelonnée entre mi 2008 et début 2009, à l'issue d'une phase de réception ayant fortement sollicité les centres de la Direction Technique (notamment : DGA EV, DGA MI, DGA TA) ; dès la livraison, l'armée de l'air a mené les premières expérimentations technico-opérationnelles, et a participé à une opération intérieure en septembre 2008 (intégration du système dans le DPSA mis en place lors de la visite du Pape à Lourdes).

 

Activité opérationnelle

Il a été décidé fin 2008 de projeter le système sur le théâtre afghan, suite aux évènements du mois d'août dans la vallée d'Uzbeen. Après une modification de la liaison satellitaire, pour s'adapter aux caractéristiques particulières de la ressource disponible sur le théâtre (satellite à orbite inclinée), la première capacité opérationnelle a été prononcée fin janvier. Le système a ensuite réalisé son premier vol en opération extérieure depuis la base aérienne militaire de Bagram le 17 février 2009.

En mars 2012, au départ d'Afghanistan, ce sont 579 vols qui ont été réalisés pour ce déploiement, pour un total de 5100 heures de vol.

L'activité sur la base de Cognac a débuté fin 2010, à des fins d'entraînement du personnel et de missions intérieures (G8 de Deauville, etc.)

Entre août et octobre 2011, le second système a été déployé en Sicile dans le cadre de l'opération Harmattan. 24 vols auront été effectués à cet effet, pour 316 heures de vol.

 

Fiche technique

L'architecture physique d'ensemble du SIDM s'organise autour des segments suivants :

 

Segment aérien

Véhicules aériens :

- masse maximale au décollage : 1 250 kg

- envergure de 17 m

- équipé de GPS et de moyens inertiels

- équipé d'un moteur à pistons (ROTAX 914) et d'une hélice à pas variable

- atterrissage et décollage automatique tous temps sur la base d'un système GPS différentiel et d'un moyen de secours à technologie laser

- protection anti-givre

Charges utiles :

- caméras d'imagerie (visible et infrarouge) sur plate-forme gyrostabilisée

- télémètre/illuminateur laser

- radar SAR disposant de 2 modes d'imagerie (STRIP et SPOT), permettant une haute résolution, et d'un mode de détection de cibles mobiles (MTI)

- capacité de suivi automatique de cibles

- fonction ROVER / Remote video terminal, permettant de diffuser les images directement vers les troupes au sol (charge exclusive du radar SAR, intégrée par le CEAM et opérationnelle depuis mars 2010)

Segment liaisons de données :

- à vue directe (LOS)

- par satellite (SATCOM)

 

Segment sol modulaire

- un module de préparation de la mission

- un module de mise en œuvre système (gère les phases de décollage et d'atterrissage et contrôle le drone en vol)

- un module de mise en œuvre déportée (contrôle complet du drone en vol)

- un module d'interprétation et de diffusion des images (SAIM )

Le segment sol permet de gérer simultanément deux véhicules aériens en vol et d'effectuer des relais sur la zone d'observation.

 

Performances

- altitudes d'évolution opérationnelle comprises entre 15 000 et 25 000 ft

- vitesse maximale de 110 kts

- endurance de 12 heures à 1 000 km (pour un véhicule aérien), permanence H24 sur zone pour le système

- capacité d'observation tous temps, de jour comme de nuit

 

Avancées capacitaires

En comparaison avec le système Hunter, le SIDM présente de véritables avancées technologiques offrant une capacité opérationnelle accrue. Ces améliorations sont essentiellement :

- l'intégration d'une liaison de données par satellite permettant un contrôle du drone à très grande distance. Cette capacité permet à la fois, d'envoyer le drone sur des théâtres d'opération éloignés de la base de départ, mais aussi, de répartir géographiquement les stations de contrôle recueillant en temps réel l'information en fonction du besoin opérationnel

- l'intégration d'un radar d'imagerie SAR permettant de réaliser des images par tous temps et, grâce au mode MTI, de détecter et suivre des cibles mobiles

- la capacité à emporter simultanément les différents capteurs (optique, infrarouge, radar), permettant d'assurer la mission quelle que soit l'évolution des conditions météorologiques

- le développement d'un système d'atterrissage et de décollage automatique (ATOL ) permettant d'augmenter le degré d'automatisation du système, de limiter le risque relatif à ces phases critiques du vol, et de garantir une capacité de décollage et d'atterrissage tous temps

- l'intégration d'un système de dégivrage permettant le vol en conditions givrantes

- l'intégration d'un système d'analyse image (SAIM) faisant l'interface avec les systèmes d'information et de commandement

- la capacité Rover décrite supra, depuis mars 2010 (capacité exclusive du radar SAR)

A noter que le système SIDM dispose depuis fin 2010 d'un certificat de type.

 

Architecture industrielle

La maîtrise d'œuvre industrielle du SIDM est assurée par les sociétés EADS et IAI, en organisation de cotraitance. L'origine des composants principaux est la suivante :

- véhicule aérien : IAI-MALAT (Israël)

- liaison de données SATCOM : IN-SNEC (France), groupe Zodiac Data System

- centrale inertielle : SAGEM (France)

- boule électro-optique : IAI -TAMAM (Israël)

- radar SAR : IAI-ELTA (Israël)

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 11:46

nimr II

 

06.06.2012 france-moyenorient.com

 

Du 11 au 15 juin se tiendra Eurosatory le salon mondial de la Défense et de la Sécurité terrestres et aéroterrestres au Parc des Expositions de Paris. La société émiratie NIMR Automotive, joint venture entre Bin Jabr Group et Tawazun Holding spécialisé dans le secteur de la défense et de la sécurité présentera à Paris son véhicule militaire multi-missions, le NIMR(tigre en arabe) dans sa version 4X4 et 6X6. Les Émirats Arabes Unis prennent de plus en plus de parts de marché dans le secteur de l’armement et de l’aéronautique. Autrefois acheteur clé en main, le pays entend exporter le NIMR dans les pays du Maghreb et en Afrique et faire la concurrence aux acteurs traditionnels de l’armement terrestre comme Renaut Truks Defense, Nexter ou Panhard.
Le ministère émirien de l’Intérieur a signé un contrat pour 200 véhicules en Mars 2012. À ce jour, plus de 500 NIMR ont été livrés, avec des clients qui comprennent la Libye, la Jordanie et le Liban. D’une part Les révolutions arabes pourraient profiter à Tawazun notamment en Tunisie où le parti Ennahdha au pouvoir risque de faire payer le rôle de la France sous l’ère Ben Ali. D’autre part, le secteur de l’armement terrestre français est en pleine restructuration avec des discussions sur une fusion possible parmi les trois acteurs Renault Trucks Defense (RTD)( Volvo), Nexter( ex Giat industries, principal acteur de l’armement terrestre en France) et Panhard.

« Ils se concurrencent de plus en plus sur le créneau des véhicules blindés. Au fur et à mesure qu’elles élargissent leurs gammes, les trois sociétés se marchent sur les pieds. » selon Serge Perez, l’ancien vice-président de Renault Trucks. Plus vraisemblable, les discussions pour une fusion Panhard/RTD se poursuivent mais la décision devrait être prise par le conseil d’administration du groupe Volvo a déclaré Christian Mons, le président exécutif de Panhard au journal "Defense News".

 

L’acquisition de Panhard permettrait à RTD plutôt spécialisé dans les véhicules blindés lourds d’étoffer sa gamme dans le lèger et de porter ses ventes à un objectif 700 millions d’euros contre 250 millions d’euros en 2011. Panhard General Defense conçoit et produit des véhicules blindés depuis près d’un siècle, notamment le Véhicule Blindé Léger (VBL) dont 2300 exemplaires sont en service dans 16 pays et le PVP(Petit Véhicule Protégé), commandé à plus de 1200 exemplaires, par l’armée de terre française. En 2010, Panhard a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros.

 

L’arrivée de Tawazun risque de compliquer les choses pour les français d’autant plus que le Moyen-Orient et le Maghreb sont des relais de croissance important pour le secteur de l ’armement français. Sur la période 2006-2010, le Moyen Orient, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) demeure, avec 27 % des prises de commandes, la première destination des exportations françaises d’armement. Fin mai, une conférence a été organisé à Abou Dhabi sur les véhicules blindés intitulée Armoured Vehicles UAE 2012. Un rapport de Defense IQ donne une vue d’ensemble de la future demande dans la région et passe en revue les postulants à l’appel d’offres des Émirats Arabes unis concernant des véhicules de combat 8x8, d’une valeur de deux milliards de dollars US. L’appel d’offres porte sur un programme de modernisation de 600 véhicules blindés de combat 8x8 des forces armées émiraties.

 

Dans le secteur civil, le groupe Streit Group basé au Canada a récemment ouvert la plus grande usine de fabrication de véhicules blindés au monde à Ras Al Khaimah.

 

Guerman Goutorov, Président de Streit Group, a expliqué qu’ils avaient choisi les émirats parce qu’ils jouent le rôle de plaque tournante pour les activités commerciales internationales de la société : « Les Émirats arabes Unis sont un pays très bien situé géographiquement […] vous avez accès à l’Asie, l’Afrique, l’Europe et les autres pays du Moyen-Orient […] vous êtes connecté au monde entier. »

 

Conçu pour des opérations tactiques dans des environnements urbains, désertiques ou humides, le NIMR est multirôle : reconnaissance pour la surveillance des frontières, logistique, ainsi que d’autres plus traditionnels, y compris véhicule de commandement, ambulance, transport de personnel, plate-forme d’armes. Ils peuvent aussi servir avec la police et les forces de sécurité internes et exécuter des fonctions de contrôle de sécurité et anti-émeute. Compter à peu près 150 000 dollars pour une version 4x4 de base.

 

Véhicule blindé de 9 à 13 tonnes, le NIMR peut transporter jusqu’à trois tonnes de fret et d’atteindre des vitesses de pointe d’environ 135 kmh. Pour l’électronique embarquée, NIMR Autotmotive s’est associé à l’américain DRS Technologies pour y intégrer des caméras tactiques 360°, des systèmes de communication, suivi des véhicules et des logiciels de gestion et de commandement et contrôle (C2).

 

Comme avec la plupart des véhicules de cette classe, le NIMR peut monter une grande variété de systèmes d’armes ou de stations d’armes télécommandés. Cela va des armes ordinaires type mitrailleuses 7,62 mm et 12,7 mm, lance-grenades de 40mm ou des systèmes plus lourds tels que les lanceurs de missiles antichars. Le Blindage de base est équivalent au niveau 1 STANAG 4569 et offre une défense tous azimuts contre les armes légères. Le blindage peut être optimiser jusqu’au niveau 3 ou 4 de la norme militaire STANAG de protection balistique et de niveau 3a/2b contre les mines.

 

Renault Truck Defense exposera parmi quarante véhicules la deuxième version du VLRA déjà achetée par les forces spéciales irlandaises. Le VLRA est en service depuis plusieurs années au sein des forces spéciales françaises du COS(Commandement des Opérations Spéciales).

 

Fondée en 2007 en tant que filiale à part entière du Bureau de Compensation d’Abou Dhabi, Tawazun vise à développer des entreprises rentables par le biais de partenariats industriels et des investissements stratégiques pour renforcer l’expertise d’Abou Dhabi en matière de fabrication dans le secteur de la défense et de la sécurité.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 08:55
L’ONERA, fer de lance de la nanophotonique

 

06.06.2012 - ONERA - Nanotechnologies

L'ONERA, acteur majeur de l'innovation en matière de d'optoélectronique à l'échelle nanométrique, impulse la création d'un club Nanophotonique au niveau national.
 

L’ONERA a impulsé la création du club Nanophotonique* de la Société Française d’Optique, consacrée à l’occasion du colloque OTAN « Plasmonique pour la détection et l’émission de lumière » qui s’est tenu à l’école Polytechnique le 18 mai 2012. Ce club vise à être, pour cette techno-science à la fois jeune et d'une grande maturité scientifique, un lieu d’échanges entre acteurs académiques, industriels et agences. L'objectif est de mutualiser les outils et les méthodes, de proposer des concepts innovants, de développer conjointement connaissance et savoir-faire pour des systèmes de très faible dimensionnalité.


Quelques applications de la nanophotonique en développement à l'ONERA avec le CNRS/LPN, partenaire clé sur cette thématique :
- "vitrail infrarouge", mosaïque de filtres nanostructurés
- "or noir", réseau de nano-antennes en or permettant d'absorber totalement la lumière dans une gamme de couleurs
- "entonnoir à photons", mécanisme permettant de focaliser la lumière dans des nano-résonateurs

 

*La nanophotonique, ou nano-optique, est l'étude de la lumière et de ses interactions avec la matière à des échelles nanométriques. Elle désigne aussi l’ensemble des nanotechnologies optroniques tirant parti des phénomènes propres à cette échelle. La nanophotonique présente un potentiel fort de rupture pour un certain nombre d’applications dont, par exemple, l'émission et la détection de photons et la connectique opto-électronique.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 08:00
Les ambitions canadiennes de DCNS

La FREMM Aquitaine suivant le BPC Dixmude

photo DCNS

 

06/06/2012 MER et MARINE

 

Des partenariats industriels, des frégates multi-missions (FREMM) ainsi que des bâtiments de projection et de commandement (BPC) proposés à la marine... DCNS a de grandes ambitions au Canada. Le groupe français vient, d'ailleurs, d'ouvrir un bureau de représentation à Ottawa, la capitale fédérale, où il a pu présenter ses produits à l'occasion du salon CANSEC, qui s'est déroulé les 30 et 31 mai. DCNS estime que les FREMM et BPC, notamment, répondent parfaitement aux besoins de la marine canadienne, qui va bénéficier d'un vaste plan d'investissement de 35 milliards de dollars canadiens (près de 27 milliards d'euros) afin de remplacer sa flotte actuelle. Le groupe français cherche donc à s'implanter sur place, afin de vendre ses designs pour les futurs bâtiments canadiens, qui seront réalisés localement. Dans cette perspective, DCNS doit s'allier à des industriels nationaux.


La FREMM Aquitaine (© : DCNS)

Des frégates avec le chantier d'Halifax

Pour les frégates, des discussions ont débuté avec Halifax Shipyard, filiale du groupe Irving Shipbuilding. En effet, dans le cadre de la Stratégie Nationale d'Approvisionnement en matière de Construction Navale (SNACN), le gouvernement canadien a décidé de confier à ce chantier la réalisation d'une vingtaine de bâtiments de combat, dont une série de frégates (Canadian Surface Combatant - CSC) destinée à remplacer les 12 unités de la classe City et les 3 destroyers du type Iroquois. L'ensemble des contrats que doit signer Halifax Shipyard s'élève à 25 milliards de dollars canadiens (17.8 milliards d'euros). Dans cette perspective, DCNS cherche à placer son design de frégate multi-missions, déjà retenu par la France (11 exemplaires) et le Maroc (1 unité) et dont la tête de série, l'Aquitaine, sera livrée cette année à la Marine nationale. Longue de 142 mètres pour un déplacement de 6000 tonnes en charge, la FREMM a été conçue comme un bâtiment très automatisé (équipage d'une centaine d'hommes seulement), à la maintenance réduite (un grand carénage de six mois que tous les 10 ans) et aux capacités très polyvalentes. Le bâtiment peut, ainsi, mener à bien des missions de lutte anti-sous-marine grâce à un sonar de coque, un sonar remorqué, des torpilles MU90 et un hélicoptère. Dans le domaine de la lutte antinavire, il est doté du MM40 Block3, le dernier-né de la famille Exocet, alors que la FREMM sera le seul bâtiment de surface européen à mettre en oeuvre des missiles de croisière (Scalp Naval), d'une portée de plus de 1000 kilomètres (une capacité que la France devrait pouvoir proposer au canada). En matière de défense aérienne, la frégate française est également solidement pourvue, puisqu'elle peut embarquer des missiles Aster 30, Aster 15 et VL Mica. Enfin, les FREMM peuvent embarquer un hélicoptère de 10 tonnes, des drones à voilure tournante ainsi que des forces spéciales, avec leurs embarcations commando. Côté électronique, la FREMM dispose notamment du radar multifonctions Herakles de Thales, ce dernier étant déjà présent au Canada, où il participe à la modernisation des frégates du type City. Si un accord est conclu entre Français et Canadiens autour des FREMM, les frégates seraient construites à Halifax, en transfert de technologie.


Le BPC Dixmude (© : MARINE NATIONALE)

Les BPC et les besoins de soutien logistique

Dans le même temps, DCNS propose au Canada de se doter de BPC, dont trois exemplaires sont en service dans la marine française et deux autres ont été commandés par la Russie pour une livraison en 2014 et 2015 (deux autres pourraient être construits ultérieurement à Saint-Pétersbourg). Longs de 199 mètres et affichant un déplacement de 21.000 tonnes en charge, ces bâtiments, extrêmement polyvalents, sont à la fois des porte-hélicoptères d'assaut, des transports d'engins de débarquement, des hôpitaux flottants et des bases de commandement pouvant diriger une opération interarmées et interalliés d'envergure. Depuis 2006 et la première mission du Mistral au Liban, avec l'évacuation de milliers de ressortissants, jusqu'à l'intervention en Libye l'an dernier avec la mise en oeuvre d'hélicoptères de combat contre les forces pro-Kadhafi, en passant par des missions humanitaires, les BPC ont démontré leur énorme potentiel. De quoi séduire de nombreuses marines, notamment celle du Canada, qui ne dispose pas encore de ce genre d'outil. La commande de deux à trois BPC pourrait être décidée alors qu'un précédent projet de bâtiments de projection a avorté. Il s'agissait des Joint Support Ships (JSS) étudiés avec les Néerlandais de Damen, qui proposaient des navires hydrides, à la fois pétrolier-ravitailleurs et transporteurs de troupes (concept qui a finalement donné naissance au Karel Doorman, actuellement en construction aux Pays-Bas). Si les Canadiens choisissent finalement de se doter de BPC, il conviendra néanmoins, pour leur marine, de solutionner la problématique du soutien logistique des bâtiments de combat, une capacité indispensable à tout déploiement lointain d'une force navale. En effet, les deux pétroliers-ravitailleurs canadiens, les HMCS Protecteur et HMCS Preserver, qui ont été admis au service actif en 1969 et 1970, doivent être remplacés rapidement. Or, DCNS, pour répondre à ce besoin, peut proposer ses nouveaux bâtiments logistiques du type Brave, qu'elle présente à la Marine nationale pour le remplacement des Durance.


Le concept de bâtiment logistique Brave (© : DCNS)

Enjeux stratégiques et industriels

La SNACN a une double vocation. D'abord redonner au Canada une puissance navale cohérente avec ses ambitions maritimes, notamment protéger et faire respecter sa souveraineté dans les territoires arctiques, dont les richesses seront probablement de plus en plus disputées à l'avenir, mais aussi sa capacité à déployer partout dans le monde des moyens puissants, à même de participer à des opérations internationales. La marine canadienne est, en effet, souvent impliquée dans des déploiements outre-mer, notamment dans le cadre de l'OTAN. Elle a d'ailleurs participé à l'opération Unified Protector en Libye l'an dernier. En dehors de ces aspects stratégiques, il s'agit, également, de relancer la construction navale nationale, avec de grands programmes structurants permettant de moderniser les chantiers canadiens et de développer, autour d'eux, les capacités d'ingénierie et de production les plus modernes, sans oublier les milliers d'emplois générés par la construction de la nouvelle flotte. Dans cette perspective, trois chantiers doivent être impliqués dans le SNACN. Halifax, on l'a vu, a été retenu pour les bâtiments de combat. Vancouver Shipyards, qui appartient au groupe Seaspan Marine, a quant à lui été choisi pour réaliser 8 grands bâtiments destinés à la garde-côtière, ce qui représente un investissement de 8 milliards de dollars (5.7 milliards d'euros). Alors que le plan de renouvellement de la marine canadienne prévoit également la commande de 116 petits navires (pour 2 milliards de dollars, soit 1.5 milliard d'euros), il reste le cas du chantier Davie, situé à Lévis, au Québec.


Le chantier de Lévis (© : CHANTIER DAVIE)

Davie à la recherche d'un investisseur

En difficulté ces dernières années, le constructeur québécois avait été repris, en juillet 2011, par SNC-Lavalin et Upper Lakes. Mais, ces derniers jours, les choses se sont précipitées et les repreneurs, qui avaient pris la barre de Davie dans l'espoir de remporter l'un des deux gros contrats finalement attribués à Halifax et Vancouver, ont, d'après la presse canadienne, décidé de jeter l'éponge. Davie, qui a dans son carnet de commandes trois navires offshores inachevés pour la compagnie norvégienne Cecon et deux ferries pour la société des traversiers du Québec, est donc à la recherche d'un nouvel investisseur. Pourquoi pas DCNS, via la création d'une filiale canadienne ? L'an dernier, son concurrent Fincantieri, déjà implanté aux Etats-Unis où il possède plusieurs chantiers (dont Marinette Marine où sont réalisés les LCS du type Freedom), avait fait part de son intérêt pour Davie. Certes, le groupe italien visait alors, lui-aussi, les gros contrats de la SNACN. Mais le constructeur québécois, s'il n'a pas été retenu, a peut-être encore des cartes à jouer, notamment au niveau de ses infrastructures. Car il dispose de vastes cales sèches suffisamment grandes pour assembler des BPC et pétroliers-ravitailleurs. Par conséquent, il y a peut-être là une opportunité d'implantation pour DCNS, qui pourrait ainsi s'installer au Canada, tout en réalisant un beau coup politique, en solutionnant le « casse-tête » que constitue Davie pour le gouvernement québécois. Pour l'heure, rien n'a été annoncé en ce sens, mais la question peut logiquement se poser.


Le Brésil va construire des Scorpène (© : DCNS)

L'Amérique du sud au nord

Le groupe français joue, en tous cas, une partie très intéressante au Canada, un pays auquel l'industrie tricolore (DCNS mais aussi ses partenaires Thales et MBDA), et derrière elle la France, peut proposer un véritable partenariat stratégique, avec d'importants transferts de technologie, ainsi qu'une autonomie stratégique par rapport aux Américains, tout en conservant des matériels interopérables. C'est d'ailleurs cette aspect qui avait convaincu les Brésiliens, en 2009, de choisir l'offre de DCNS pour développer à Itaguai, en partenariat avec Odebrecht, un chantier de construction et une base navale pour quatre sous-marins conventionnels de type Scorpène et le premier sous-marin nucléaire d'attaque brésilien (conçu avec l'assistance des ingénieurs français sur les parties non nucléaires). Ayant déjà réalisé avec succès plusieurs programmes complexes en transfert de technologie, comme celui des frégates Formidable (classe La Fayette) à Singapour ou des sous-marins Agosta 90B au Pakistan, DCNS peut, clairement, apparaître comme un partenaire crédible aux yeux de l'industrie et du gouvernement canadiens. Après le contrat au Brésil, couronnant une série de succès en Amérique latine (Chili, Colombie, Venezuela...), le leader européen de la navale militaire se verrait bien poser un pied en Amérique du nord, où il pourrait s'installer durablement en proposant non seulement ses services pour la construction de futurs bâtiments, mais aussi pour d'autres prestations, comme le maintien en condition opérationnelle. Sans compter que la marine canadienne devra aussi, d'ici la fin de la décennie, commencer à penser au renouvellement de ses quatre sous-marins du type Upholder, construits en Grande-Bretagne entre 1990 et 1993. D'ailleurs, pour la petite histoire, si le Canada n'est pas jusqu'ici un client de DCNS, c'est avec lui que l'industriel français, du temps de la Direction des Constructions Navales, a failli remporter le plus gros contrat export de l'histoire occidentale. En effet, dans les années 80, avant l'effondrement du bloc soviétique, il avait été sérieusement question que le Canada fasse l'acquisition de 12 sous-marins nucléaires d'attaque du type Rubis... Trente ans plus tard, les Français semblent avoir une nouvelle chance de conclure une coopération historique avec les Canadiens.


La FREMM Aquitaine et le BPC Dixmude (© : DCNS)

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 07:20

DSNS-MoD-Indonesia-SIGMA-10514.jpg

 

June 5, 2012 defpro.com

 

The Ministry of Defence of Indonesia and Damen Schelde Naval Shipbuilding, the Netherlands, today signed a contract for the engineering, build and delivery of a SIGMA 10514 Guided Missile Frigate, PKR - Perusak Kawal Rudal.

 

The PKR will be built for the Indonesian Navy, TNI AL, and is to be delivered in 2016.

 

The acquisition of this ship is part of the further modernization and expansion of the Indonesian Navy, TNI-AL.

 

The main missions and tasks of the SIGMA PKR 10514 will be in the domains of naval warfare as well as Maritime Security missions and tasks. Also, the ship may be used for humanitarian support tasks.

 

The main characteristics of the SIGMA PKR 10514 are:

 

• Length: 105 mtr

• Width: 14 mtrs

• Displacement: approx 2400 tons

• Propulsion: Combined Diesel and Electric(CODOE)

• Crew: 100 + 20 spare accommodation

• Combat System:

- Extensive Air, Surface and Sub-Surface Surveillance capabilities

- Guided missile Systems and gun systems for Anti-Air Warfare and Anti-Surface Warfare

- Torpedo systems for Anti-Submarine Warfare

- Active and Passive Electronic Warfare Systems

- Tacticos Combat Management System

- Also, the SIGMA PKR 10514 will be able to carry an organic helicopter.

 

The ship will be built according to the successful SIGMA modular building strategy, as a sequel to the earlier built four SIGMA Corvettes for TNI AL. This means that modules of the frigate will be built in Europe as well as locally at PT PAL in Surabaya Indonesia. The assembly and trials of SIGMA PKR 10514 will take place in and from Surabaya, Indonesia.

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 20:45
"Avec l'Alat, nous avons le meilleur système d'aérocombat"

5 Juin 2012 Jean-Dominique Merchet

 

Un entretien avec le général Yann Pertuisel, commandant de l'Aviation légère de l'armée de terre.

 

Le général Yann Pertuisel commande l’Aviation légère de l’armée de terre (Alat).  Pilote d’hélicoptère Gazelle Hot, il a participé à la Guerre du Golfe, puis commandé l’Ecole de Dax et servi dans les forces spéciales. Son fils est actuellement pilote dans l’Alat… comme l’épouse de celui-ci !  A l’occasion de la Sainte-Clotilde, patronne de l’arme, le général Pertuisel a bien voulu répondre à nos questions.

 

Avec les opérations en Côte d’Ivoire, en Afghanistan et bien sûr en Libye, l’année 2011 a été un grand cru pour l’Alat…

 C’est une année historique ! D’une rare intensité. Nous avons eu jusqu’à 90 appareils engagés simultanément.  Au sein de l’armée de terre, l’Alat est désormais reconnue comme étant une « fonction opérationnelle », une Arme de contact, au même titre que l’Infanterie ou la Cavalerie, alors qu’elle était auparavant considérée comme une Arme d’appui.  Avec son ubiquité (être là où l’on ne nous attend pas…), l'Alat est ce que nous appelons un multiplicateur d’effets.  Aujourd’hui, une armée de terre moderne ne peut se passer de cette dimension d’aéro-combat si elle veut tenir son rang.

 

Comment se situe l’Alat par rapport à ces homologues occidentales, étant entendu que la répartition des hélicoptères entre Terre et Air n’est pas la même dans tous les pays ?

Honnêtement, si l’on exclut les Américains qui jouent dans une autre dimension, je suis convaincu que la France dispose de la meilleure aéromobilité occidentale. Nous avons le meilleur système d’aéro-combat.  Ce qui fait la différence, ce ne sont pas nos matériels, mais les hommes et les femmes qui les mettent en œuvre, notre organisation et notre doctrine d’emploi. On le voit avec les Britanniques qui ont perdu un certain nombre de savoir-faire, ce qui les conduit à utiliser leurs hélicoptères de combat comme des avions. C’est ce qu’il ne faut pas faire : un hélicoptère n’est pas un avion.

 

Qu’est-ce que l’Alat aujourd’hui ?

 325 appareils, 5500 personnels dont un millier de naviguants, quatre régiments opérationnels, deux détachements permanents en Afrique (Djibouti et Gabon) et des écoles.  Nous représentons moins de 5% des effectifs de l’armée de terre.

 

Parlons des régiments.

Il y en a quatre : les trois régiments d’hélicoptères de combat (le 1er RHC à Phalsbourg, le 3 à Etain et le 5 à Pau) qui fonctionnent sur le même modèle.  Nous avons réorganisés les RHC sur la base de trois bataillons par régiment : un bataillon d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (BHRA) avec les Gazelle ou les Tigre ; un bataillon d’hélicoptères de manœuvre et d’assaut (BHMA) avec les Puma, les Cougar et bientôt les Caïmans ; et enfin un bataillon d’appui aéronautique (BAA) qui fournit l’environnement aéronautique (contrôle aérien, sécurité, simulation, etc). A  noter que la maintenance est intégrée au niveau de chaque bataillon.  Ces régiments sont de l’ordre d’un millier d’hommes et de femmes.

Le 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales (RHFS) de Pau, rattaché pour emploi au COS, est organisé de manière différente. Il possède des Gazelle, des Puma, des Tigre et des Caracal.  Une particularité de ce régiment est que deux Caracal de l’Armée de l’air y sont intégrés avec leur personnel.  Le Groupement interarmées d’hélicoptères en alerte permanente sur la base de Villacoublay pour le compte du GIGN  est rattaché au 4ème RHFS. Ce GIH comprend 5 Puma de l’armée de terre et 2 Puma de l’armée de l’air.

 

Venons-en aux écoles…

 L’Ecole de l’Alat est sur deux sites : Dax (Landes) et Le Luc (Var).  A Dax, les pilotes des trois armées et de la gendarmerie apprennent à piloter, puis ils se spécialisent au Luc. Depuis trois ans, le site de Dax fonctionne sur la base d’un contrat avec une entreprise privée Hélidax, qui nous donne entière satisfaction. Hélidax met à notre disposition 36 EC 120 que nous avons baptisé Calliopée. Le principe est que nous achetons des heures de vol.

Au Luc, se trouve deux autres écoles : l’Ecole franco-allemande Tigre, qui forment les pilotes alors que les mécaniciens des deux pays sont formés dans le nord de l’Allemagne. Et désormais le centre de formation interarmées NH-90, commun avec la Marine nationale.

 

Justement, où en est votre coopération avec la Marine nationale ?

 Nous sommes vraiment amarinés. Je rencontrais récemment un jeune cadre qui, au cours de 24 derniers mois, en avait passé 9 à la mer !  Cela fait plus de vingt ans que nous embarquons et je peux vous assurer que lorsque nous sommes à bord, nous ne sommes pas perdus. L’Alat fournit ainsi les hélicoptères de la campagne Jeanne d’Arc. Et on a vu le résultat de tout cela lors d’Harmattan, avec l’engagement du groupe aéromobile à partir des BPC.

 

L’Alat, ce sont d’abord des hélicoptères. Mais avez vous encore des avions ?

 Oui, nous avons huit TBM-700, à Rennes, au sein de l’escadrille de liaison de l’armée de terre – qui assure le transport d’autorités. Et cinq Pilatus PC 6 à Montauban, au bataillon de soutien aéromobile. Ils se consacrent au transport de pièces détachées et au largage de parachutiste.

 

Quels sont vos hélicoptères ?

 Nous avons trois flottes : une ancienne, une intermédiaire et une nouvelle. L’ancienne, ce sont les 110 Gazelle et 80 Puma que nous maintiendrons en ligne jusqu’en 2020. A cette date, nous n'aurons plus que 90 Gazelle et 36 Puma.

L’intermédiaire, ce sont 18 Fennec, utilisés pour la formation au Luc, 23 Cougar (et bientôt 26, avec les trois que nous allons récupérer en provenance du GAM-56) et 8 Caracal, uniquement pour les forces spéciales.

La nouvelle, c’est le Tigre. Le 40 ème et dernier Tigre HAP (appui-protection) nous sera livré cette année. Nous en aurons alors 39, puisque nous en avons perdu un en Afghanistan. A la fin de l’année, nous percevrons également le premier Tigre HAD (appui-destruction), capable de tirer des missiles air-sol Hellfire.  Le 1er RHC de Phalsbourg sera le premier régiment a en être doté en 2013, date à laquelle il recevra aussi ses premiers Caïman (NH-90).  Un premier a été livré en décembre dernier au Gam-Stat de Valence et quatre autres le seront cette année à l’école du Luc.

 

Qu’en est-il du remplacement des hélicoptères légers ? 

 C’est le programme HIL (Hélicoptère interarmées léger) de quatre tonnes, destiné à remplacer les Gazelle, Dauphin, Fennec… Au combat, nous l’utiliserons pour préparer l’engagement des Tigre, un peu comme le font les Américains avec leurs Kiowa. Ce HIL – qui n’a pas reçu de nom de baptême – pourra également remplir des missions au profit des populations.  C’est également important pour l’entrainement, car l’heure de vol sera trois fois moins couteuse que celle d’un Tigre.

 

Toujours pas de projet d’hélicoptères lourds, type Chinook, dont la France est dépourvue ?

En la matière, nos ambitions sont limitées par les budgets… Il n’y a pas de perspectives d’acquisition en franco-français, mais on peut imaginer des solutions de partage avec nos partenaires européens.

 

Qu’en est-il de la disponibilité de votre parc d’hélicoptères ?

 Elle n’est pas au beau fixe. Elle est maximale (80-90%) au niveau des opérations, mais tout juste suffisante pour permettre l’entraînement en métropole. Disons que les bons jours, nous sommes à 50%.  Il faut reconnaître également que le coût du maintien en condition opérationnelle (MCO) des appareils modernes est sans commune mesure avec ceux d’ancienne génération.

 

Qu’en est-il de l’idée de regrouper les hélicoptères des trois armées au sein d’une même structure ?

Il existe aujourd’hui un commandement interarmées des hélicoptères (CIH) à l’état-major des armées. C’est une structure légère qui se charge notamment de l’harmonisation des procédures, mais ce n’est pas un commandement opérationnel.

C’est différent de ce que font les Britanniques avec leur Joint Helicopter Command, mais le besoin n’est pas le même. Outre-Manche, les hélicoptères de combat sont dans la British Army alors que ceux de manœuvre sont dans la RAF. En France, les deux types d’appareils sont déjà dans l’Alat, qui avec plus de 300 voilures tournantes possède la principale flotte, devant les aviateurs et les marins – environ 80 chacun.

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 17:25
The Evolving Maritime Security Environment in East Asia

 

June 5, 2012 By Michael McDevitt / Pacific Forum, Center for Strategic and International Studies (CSIS) – defpro.com

 

Implications for the US-Japan Alliance

 

Honolulu, Hawaii | The big news from the recently concluded Annual Security Consultative Committee between Japan and the United States, the so-called “2+2 meeting,” was that movement of Marines stationed in Okinawa to Guam was delinked from relocating the Marine Corps Air Station at Futenma to a less congested area.

 

This is a welcome development because it should permit senior officials in both Japan and the United States to focus alliance attention where it belongs: on the most significant security challenge facing the alliance – the ongoing change in the maritime strategic balance in East Asia.

 

For half a century, the military balance of power in East Asia was unchanged. The continental powers of East Asia, the Soviet Union and “Red” China, were effectively balanced by the offshore presence of the United States and its island and archipelagic allies. Neither side in this balance had the ability to project decisive conventional military power into the realm of the other – the continent was dominated by the continental powers, while the maritime littoral was the province of the maritime powers led by the United States.

 

This balance began to change about 16 years ago when China had the political motivation and the economic resources to begin to address what has been a historic strategic weakness – its vulnerability to military intervention from the sea. The political motivation for Beijing was provided by fears that newly democratic Taiwan was moving toward de jure independence and the PLA, short of nuclear escalation, was essentially powerless to prevent it, particularly if the United States elected to militarily support such a course of action.

 

WHY IS CHINA MOVING TO THE SEA?

 

Beijing also had plenty of historic motivation. China’s “Century of Humiliation” started in in the mid-19th century with its defeat in the Opium War by the British, who came from the sea. Over the decades China was repeatedly humiliated by foreign powers that exploited China’s weakness along its maritime approaches. A reading of US Seventh Fleet operations in the Taiwan Straits during the 1950s, when multicarrier Task Forces operated with impunity, overflying Chinese coastal cities, is a vivid reminder of Beijing’s incapacity regarding its seaward approaches.

 

A combination of factors related to security has combined to form the strategic motivation for a historically unique Chinese defense perimeter that extends hundreds of miles to sea. These factors include: the issue of Taiwan itself, the fact that the vast majority of China’s unresolved security issues are maritime in nature, the reality that its economic development depends upon imports and of raw materials and exports of finished goods that travel mainly by sea, and, perhaps most importantly, the fact that China’s economic center of gravity is located along its Eastern seaboard.

 

IF CHINA IS DEFENDING ITS INTERESTS, WHY IS THIS A PROBLEM?

 

By moving its defenses far to sea, China is effectively undermining the traditional maritime-continental balance that has provided the security and stability that have fueled the Asian economic miracle of the last 30 years. As China improves its defenses, it is making the security situation of the countries that live in the shadow of China worse. It is creating what academics call a “security dilemma” – one country’s defenses become so effective its neighbors fear for their own security.

 

In 2001, the US Department of Defense began to publicly fret about this situation, characterizing the military problem as “anti-access” and “area denial.” These terms make sense since they accurately describe the desired military objective. The Chinese have also coined a term to describe what they are trying to achieve militarily: PLA strategists refer to it as “counter intervention operations.” In practical terms, this refers to the knitting together of a large submarine force, land-based aircraft carrying anti-ship cruise missiles, and in the near future, ballistic missiles that have the ability to hit moving ships. These capabilities all depend on a very effective ocean surveillance system that can detect and accurately locate approaching naval forces.

 

Whether we call the PLA’s emerging capability anti-access/area denial (A2AD in the Pentagon’s lexicon) or the “counter invention operations,” the desired strategic outcome is the same – keep US naval and air forces as far away from China as possible. The strategic implication of this for China’s neighbors, many of who depend upon the US to underwrite their security as alliance or strategic partners, is obvious. If “we” get into a confrontation with China, we may not be able to depend upon the United States to be able to support us.

 

China says that it is only trying to defend itself and redress a historic weakness. Besides, Beijing argues its strategic intentions are clear: China is on a path of peaceful development and is not a threat to its neighbors. I believe that China’s leaders believe this. The trouble is that, as any strategist will argue, intentions can change in an instant; what really matters are the military capabilities that China will possess when its counter-intervention force is completed. Will China be able to defeat US forward deployed forces and prevent additional forces from the United States from reaching East Asia in case of conflict?

 

THE US HAS FACED THE A2AD PROBLEM BEFORE

 

This is the third time in the last 75 years that the United States has faced the problem of an Asian power attempting to keep US naval forces at bay. The Imperial Japanese Navy’s General Staff developed a plan for dealing with the US Pacific Fleet known as the “Gradual Attrition Strategy” (Zen Gen Saku Sen). This plan used long-range aircraft and submarines to locate the approaching US Pacific Fleet, and then attack it first with submarines and then land-based naval aviation based on various Japanese Mandate Pacific islands. The hope was that the US fleet would by sufficiently worn down that Japan’s main force could defeat it somewhere in the Philippine Sea. It took the United States 30 months (December 1941 – June 1944) to defeat this strategy.

 

The second time the US faced a similar A2AD problem was during the last two decades of the Cold War. The Soviets (in both the Atlantic and Pacific) foreshadowed the PLA’s “counter-invention operation” with a concept based on very good ocean surveillance to locate approaching US naval forces and then vector submarines and long range-land based bombers to the attack. Both submarines and bombers were armed with a variety of anti-ship cruise missiles that would be employed in massed raids. Happily, the US never had to face the Soviet anti-access capability in combat. The US Navy response to the massed cruise missile problem was the development of the AEGIS combat system, which remains the gold-standard for dealing with cruise missiles.

 

WHAT THE US IS DOING TODAY

 

The US response to the challenge posed by the PLA’s “counter-intervention operation,” was unveiled in the 2010 Quadrennial Defense Review. It announced that the US Air Force and US Navy had combined to develop a new operational concept known as Air Sea Battle (ASB). ASB aims to counter any anti-access threat in the world, including that posed by China. Details of this concept have for understandable reasons remained highly classified, but recent statements by the heads of the Navy and Air Force have indicated that ASB will focus on three lines of effort: (1) defeating enemy surveillance systems as surveillance is the back-bone of any anti-access system. If you can’t locate an approaching naval force you can’t attack it; (2) destroying enemy launching systems so precision weapons cannot be launched (during the Cold War this was known as shooting at archers not at arrows); and, (3) defeating enemy missiles and other weapons. This means shooting them down, or decoying them away.

 

IMPLICATIONS FOR THE FUTURE

 

It is unlikely that China will halt development of what it considers necessary for its defenses. It is also clear that the United States does not intend to sit idly by and permit the introduction of military capabilities that could deny it access to East Asia in a time of conflict. Thus, it seems likely that for the foreseeable future the region will witness a “military capabilities competition”: as China introduces capabilities that could deny access, the US, probably via the Air Sea Battle concept, will introduce capabilities that will assure access. It will be a period of competing strategic concepts – assured access vs. denied access, complemented by the introduction of military capabilities by both sides necessary to accomplish those ends.

 

For the US-Japan alliance, the prospect that any maritime operation in the western Pacific will soon be contested in times of conflict creates a new context for the division of roles and missions. Today’s division of labor, characterized as “shield and spear” responsibilities, where Japan is the “shield” defending Japanese home territories, while the US acts as the “spear” that attacks Japan’s attackers needs to be reconsidered. A successful “counter intervention operation” could blunt the US spear. What can Japan do to help prevent that from taking place? This is a serious topic for both strategic and operational discussion.

 

 

 

(Michael McDevitt is a retired US Navy Rear Admiral. For the last 15 years he has been at the Center for Naval Analyses, first as the vice president in charge of strategic studies, and more recently as a senior fellow. His most recent area of focus is maritime security along the Indo-Pacific littoral.)

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 16:43
La mission EUAVSEC au Sud Soudan lancée

 

Juin 5, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Le Conseil des ministres de la Justice devrait approuver jeudi (7 juin) le lancement de la mission de sécurisation de l’aéroport de Juba au Sud-Soudan. Mission dénommée « EUAVSEC South Soudan ». NB : Il n’y a pas encore de surnom. Si vous avez une idée, pour un surnom un peu sexy que ces quelques lettres, n’hésitez pas…

 

Sécuriser l’aéroport de Juba selon des normes internationales

 

Euavsec sera une mission civile de la PeSDC et aura trois objectifs. Tout d’abord, assurer la sécurité de l’aéroport contre les risques externes (terrorisme, drogues…). Il ne s’agit pas de faire de la sûreté aérienne (navigabilité…). L’enjeu n’est pas négligeable. Il s’agit d’éviter que cet aéroport – qui ambitionne d’être un aéroport de niveau international – ne devienne une porte d’entrée pour d’éventuels terroristes ou trafics en tout genre. Ensuite, il faut former les personnels et les guider dans leur mission quotidienne (la mission n’aura cependant pas de « mandat exécutif », c’est-à-dire que ce sont les Sud-Soudanais qui seront toujours en charge de la sécurité, les Européens n’intervenant à leurs côtés qu’en soutien). Enfin, des experts européens seront placés auprès de l’autorité aéroportuaire et du ministère des transports sud-soudanais afin d’aider à mettre en place et codifier les différentes règles de sécurité (mission de conseil et d’assistance).

 

Mission préliminaire

 

Une première équipe de 6-8 personnes, précurseurs, devrait être déployée sur le terrain d’ici la fin juillet. Et l’ensemble du personnel devrait suivre par vagues successives entre septembre et décembre. Ce qui permettra d’atteindre à la fin de l’année la pleine capacité opérationnelle. A ce stade, il devrait y avoir 64 personnes – 43 experts européens et 21 locaux- Le budget sera de 12,5 millions d’euros. La durée de la mission est prévue pour une période initiale de 19 mois, incluant une phase préparatoire et de développement de 7 mois maximum.

 

Le quartier général de la mission sera situé à Juba. C’est le chef de mission (qui reste à nommer) qui sera directement et pleinement responsable du contrôle et du commandement (C2) de la mission sur le théâtre, sous l’autorité du commandant des opérations civiles de l’UE à Bruxelles, H. Haber. Les Etats membres devront ainsi transférer le contrôle opérationnel (OpCon) de leurs personnels qu’ils vont détacher pour cette mission. Une partie des personnels sera, en effet, recrutée sous forme de détachement des Etats membres, l’autre partie par contrat direct conclu par l’UE (c’est assez classique !).

 

Une mission préparée depuis plus d’un an

 

Le Sud-Soudan a vu sa reconnaissance entérinée par l’ONU par la résolution du Conseil de sécurité 1996, adoptée le 8 juillet 2011, qui crée dans le même temps une mission – la Mission d’assistance des Nations Unies en République du Sud-Soudan (MANURSS) – dotée au maximum de 7 000 militaires et 900 policiers, ayant pour mandat de « consolider la paix et la sécurité« , d’aider à établir des conditions propices au développement dans la République du Sud-Soudan et de « renforcer la capacité du Gouvernement d’administrer efficacement et démocratiquement le pays » (lire le texte de la résolution).

 

Coté européen, les 27 avaient adopté dès le 20 juin une approche générale sur l’indépendance du nouvel Etat, envisageant le déploiement d’une mission de la PeSDC pour renforcer la sécurité autour de l’aéroport, et dans un second temps d’avoir une mission étendue à la gestion des frontières du Sud-Soudan. Le concept de gestion de crises (CMC) de la mission a été approuvée le 23 janvier 2012, après une invitation officielle du ministre sud-soudanais des transports adressée à la Haute représentante de l’UE, souhaitant la bienvenue à une mission de l’Union européenne.

 

Lire notamment !

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 16:41
Navistar Defense Awarded $59 Million For MRAP RPG Nets

 

June 5, 2012 defpro.com

 

LISLE, Ill. | Navistar Defense, LLC on Monday received a contract for $59 million to deliver 1,357 rocket propelled grenade (RPG) net kits for International MaxxPro Mine Resistant Ambush Protected (MRAP) units in Afghanistan. The order from the U.S. Army TACOM Life Cycle Management Command is considered an urgent buy.

 

RPG nets provide additional protection against the anti-tank weapon of the same name. Navistar previously fielded 970 RPG net kits for the MaxxPro family of vehicles to support Afghan operations. The new kits will be fitted onto MaxxPro units operating in theater. Delivery is scheduled to begin in August 2012 and be completed by the December 2012.

 

"Five years ago, almost to the day, we received our first MaxxPro contract to support the urgent operational need in Iraq," said Archie Massicotte, president, Navistar Defense. "We always strive to anticipate the needs of our warfighters and deliver on all contracts with the same urgency asked of us in 2007. We are proud to provide integrated solutions, such as the RPG nets, to our Armed Forces and we will continue to develop new solutions to meet the changing needs of the warfighter."

 

Navistar has fielded nine major MRAP variants during the last five years including the MaxxPro Dash Ambulance and the MaxxPro Recovery Vehicle. Earlier this year, the company retrofitted existing vehicles with a rolling chassis to upgrade and ready the fleet for future missions. Navistar is also currently competing for the Joint Light Tactical Vehicle (JLTV), Ground Mobility Vehicle (GMV) 1.1 and Standard Military Pattern (SMP) programs with new vehicle solutions. These new platforms were developed by leveraging and combining current assets of Navistar and our partners to create cost effective, robust and mature solutions that are available today.

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 11:30
photo Alenia Aermacchi

photo Alenia Aermacchi

 
 
04.06.2012 DEFENSE STUDIES
 
A contract has been signed with Alenia Aermacchi that will allow for the long tern operation, maintenance, modification and upgrade of the C-27J aircraft and support systems.
 
On 12 May, the Government announced the decision to purchase 10 Alenia C-27J Spartan Battlefield Airlift aircraft at a cost of $1.4 billion. The announcement also foreshadowed that Defence would seek a separate agreement with the C-27J manufacturer, Alenia, in order to ensure that the RAAF could operate, maintain and modify the aircraft throughout its planned life.
 
The contract, which is worth around $63 million, will also provide Defence with the ability to compete and sublicense third parties, including Australian industry, to provide the maintenance services, training services and the ability to modify the C-27J capability.
 
The C-27J will replace the Caribou aircraft which was retired from service in 2009 after a career spanning more than four decades. The C-27J complements the capabilities of the C-130 and C-17 aircraft and uses more common infrastructure and aircraft systems such as engines, avionics and the cargo handling systems.
 
The acquisition of the C-27J will significantly improve the ADF’s ability to move troops, equipment and supplies. The C-27J has the capacity to carry a significant load and still access small, sort, narrow runways that are too short for the C-130J or runways which are unable to sustain the repeated use of larger aircraft.
 
These aircraft will provide battlefield airlift but are also capable of conducting airlift in our region. They will be able to operate from rudimentary airstrips in Australia and overseas and will be able to support humanitarian missions in remote locations.
 
The flexibility of the C-27J allows it to undertake a wide range of missions from delivering ammunition to front line troops to undertaking aero-medical evacuation of casualties.
 
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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 08:00

RTD-Panhard.jpg

 

Jun. 4, 2012 By PIERRE TRAN Defense News

 

PARIS — Talks for Renault Trucks Defense (RTD) to acquire Panhard are at an advanced stage, offering the prospect of a long-awaited consolidation in the French armored vehicle sector, the chief executives of the two companies said.

 

“We’re at the negotiating stage,” said Christian Mons, Panhard General Defense CEO. “We’re advancing, we’re progressing.”

 

Panhard specializes in making light military vehicles, including the Sagaie and AMX10 light tanks.

 

“The negotiations are complicated,” Mons said. “Volvo [owner of Renault Trucks] is an enormous and complicated company. Progress in the negotiations is complex.”

 

Many industry executives have said a merger in the vehicle sector is vital for French competitiveness.

 

News of the negotiations between Panhard and Renault Trucks Defense emerged in December, although at that time RTD declined to identify the merger partner, other than to say it was a European company.

 

“We’re on the last leg,” said Gérard Amiel, chief executive of RTD. “We don’t know if there’s a follow-on or a ravine.”

 

An acquisition of Panhard is a key step in RTD’s plan to reach 700 million euros ($876.8 million) in sales by 2015, compared with 250 million euros in 2011.

 

“It’s a real negotiation. All the conditions are in place for it to happen,” Amiel said. “These are the final negotiations of a seller who wants the best price for his product and a buyer who wants to buy as cheaply as possible. The road was longer than we expected.”

 

For Mons, there is no set timetable and RTD’s parent company, Volvo, will have to approve any agreement. The timing of the Volvo board meetings will decide the timing of any deal announcement.

 

“I can’t say it will be announced at a certain date. It’s not under my control,” Mons said. “Even when we agree a deal at our level, the Volvo board of directors needs to approve it.”

 

A detailed due diligence study of the Panhard business has been done.

 

The negotiations include the price of the company, guarantees, the sites, building leases and continuity of management. The sellers do not want the company to be dismantled.

 

“Panhard is a company with 120 years of history, indisputably a jewel in French industry. There’s no question it should disappear,” Mons said. “There’s no urgency. I see it as part of the restructuring of the sector.”

 

The companies are important actors but not fundamental to the industry, which is worth a total 4 billion euros, he said.

 

“It’s not a determining change, but a step in the right direction,” Mons said. “We’re in the last third of the journey.

 

“In any negotiation, the protagonists can leave the room empty-handed,” he said. “Failure is an option. That’s how fragile it is.”

 

RTD teamed with electronics company Thales to bid when the PSA Peugeot Citroen auto group put Panhard up for sale in 2005. The Auverland company, owned 76 percent by the Cohen family, won the tender and adopted the Panhard name.

 

RTD tried again to acquire Panhard in 2009, but the talks failed. This is the third attempt, Mons said.

 

“If the negotiations fail, it will be bad news for the sector because it means French companies cannot organize themselves, and Panhard will one day fall into the hands of a foreign buyer. It’s logical,” he said.

 

For RTD, the negotiations are taking place at a tricky time, Amiel said.

 

“The purchase is not an easy one, given the difficult defense markets in 2011 and 2012,” he said.

 

Panhard has not won many export contracts in recent years, he said. There are lots of deals under discussion, but nothing large has been signed. The French market, on which all sides depend, is in a state of suspended animation as the new administration decides on the budget, Amiel said.

 

The talks have been complicated by corporate reorganization at Volvo, with a new chairman appointed in September and a reworking of the organization chart.

 

Volvo is a thorough company and conducted a highly detailed due diligence examination of Panhard’s activities.

 

“We certainly went through with a fine-toothed comb,” Amiel said. “We’re sure there aren’t any bad surprises. We looked at everything.”

 

A Merger for Critical Mass

 

A merger of the two companies is needed to create a solid platform maker, an industry executive said.

 

“It’s imperative,” the executive said. “It’ll be catastrophic if it doesn’t go through. It would leave the French military armored vehicle industry very vulnerable.”

 

There is little overlap of activities between the two companies, simplifying a possible merger, the executive said.

 

Panhard specializes in light military vehicles, while RTD makes heavier units. There is a slight overlap in the 8-to-11-ton class with the RTD Sherpa and Panhard PVLP XL.

 

Panhard has two sites, RTD five, with the latter scattered around France.

 

The Panhard factories are manufacturing sites with steel plates being welded, but they do not build drivelines and gearboxes. RTD gets its drivelines, gearboxes and other “mobility” parts from Volvo.

 

Together, the two companies would have bigger purchasing power and larger commercial networks.

 

France needs to consolidate armored vehicle manufacturing to invest in development of new vehicles. For that, critical mass is needed, the executive said.

 

The companies need to size up to negotiate with German and Italian firms in future consolidation moves. Germany has Rheinmetall and KraussMaffei-Wegmann, while Italy has the commercial truck maker Iveco.

 

“The big problem is that there are many companies and too few programs” in Europe, the executive said.

 

Nexter also needs wins, as the domestic books are empty after the last véhicule blindé combat d’infantrie fighting vehicle and Caesar canon is delivered to the French Army.

 

Other consolidation questions include whether Thales will buy the systems business of the Nexter group to merge with its land activities, the executive said.

 

In an announced deal, Thales is swapping its TDA mortar systems subsidiary for a stake in land systems specialist Nexter.

 

Thales Chief Executive Luc Vigneron said March 7 that a “significant stake” in Nexter was needed to ensure confidence between the two companies, Reuters reported. Thales and Nexter are going through due diligence studies, Vigneron said May 4.

 

The companies have not yet reached a stage of setting a value on the respective businesses, he said. A deal was not expected to be concluded before the Eurosatory show.

 

Thales could get between 10 and 20 percent of Nexter in exchange for TDA Armaments and its Belgian FZ subsidiary, former Defense Minister Gérard Longuet said in January.

 

RTD had 250 million euros in sales in 2011, and Panhard 83 million euros. Nexter had 851 million euros in 2011 sales.

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 07:55
SPHINX Panhard photo RP Defense

SPHINX Panhard photo RP Defense

Jun. 4, 2012 By PIERRE TRAN Defense News

 

PARIS — Panhard will display at Eurosatory a mock-up of its Sphinx armored vehicle with a new 40mm gun turret from Lockheed Martin UK, aimed at the French Engin Blindé de Reconnaissance et Combat (EBRC) light tank program.

 

The turret was developed by Lockheed Martin UK for the upgrade of the British Army Warrior vehicle, integrating the Anglo-French CTAI 40mm gun.

 

The turret optronics are from Thales.

 

Panhard had mounted a turret from Belgian company CMI on a Sphinx vehicle at the last Eurosatory. The new turret is intended to cut costs by sharing a common product with the British Army.

 

“I think it would be a good choice for the Army General Staff because it would save around 30 percent of the EBRC program cost,” said Christian Mons, Panhard General Defense CEO. “What’s more, it’s an Anglo-French program.”

 

A common turret would save some 200 million to 250 million euros ($250.5 million to $313.1 million) of development money, offer cooperative support between the two countries’ militaries and halve the cost of life management and evolution of the product, Mons said.

 

The turret, weighing 4.5 tons, allows Panhard to meet a requirement for the 16-ton weight limit for the EBRC. That weight limit is intended to allow two EBRCs to be loaded onto an A400M transport aircraft and deliver high vehicle mobility.

 

The turret could be built under license in France if the Sphinx were picked for the EBRC. Under the Scorpion modernization program, 290 EBRC units are planned for the French Army.

 

Renault Trucks Defense (RTD) will display its VAB Ultima, a highly protected version of the troop carrier.

 

SLATE-ground-shot-detector-source-01db-metravib.com.jpg

 

The French government ordered 290 Ultima units last year, and 32 will be deployed to Afghanistan this year, despite the drawdown of combat operations.

 

The Ultima has a steel plate in the floor, remote Kongsberg gun turret and the Slate anti-sniper gear.

 

Among the 36 RTD vehicles on show will be the VAB Mk3, an upgraded model aimed at export markets.

 

Panhard will also display its Crab, a high mobility, protected vehicle based on a renewal of the light cavalry doctrine, with a small armored vehicle taking an active combat role

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 07:45

Canadian Forces Flag.svg

 

4 juin 2012 ADM PA BG 12.024 - forces.gc.ca

 

Le Canada et l’Australie entretiennent des relations exceptionnellement étroites et très productives. Ces relations se sont établies sur une longue période et elles sont fondées à la fois sur un passé commun et des valeurs semblables. Elles couvrent un grand nombre de domaines, allant du commerce et de la défense, à l’enseignement et aux échanges de stagiaires, en passant par la culture, les ententes consulaires, les relations parlementaires, la coopération multilatérale, et les affaires politiques et gouvernementales.

 

L’Australie est un pays qui a des vues similaires à celles du Canada et qui est un partenaire clé de notre pays. Comme le Canada et l’Australie possèdent des forces armées de taille comparable et ont à peu près les mêmes alliés, ils collaborent ensemble depuis longtemps en matière de défense et maintiennent des relations dans ce domaine par l’intermédiaire d’exercices, de cours, d’échanges entre établissements d’enseignement, de discussions stratégiques, de visites de hauts dirigeants, et d’opérations telles que la mission en Afghanistan, menée sous la direction de l’OTAN. Bien qu’elle ne soit pas membre de l’OTAN, l’Australie a contribué de façon considérable à la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) et aux opérations menées en Afghanistan au cours des dix dernières années, et elle poursuit cette contribution.

 

La relation bilatérale dynamique et croissante en matière de défense qui existe entre le Canada et l’Australie reflète les difficultés mondiales communes auxquelles nous devons faire face, que ce soit dans le contre-terrorisme ou dans de nouveaux domaines comme la cybersécurité ou la sécurité spatiale.

 

Le ministère de la Défense nationale cherche à renforcer la collaboration à l’aide de discussions bilatérales. Voici des exemples de coopération dans la défense entre le Canada et l’Australie :

  • Visites officielles — Il y a chaque année jusqu’à 500 visites de haut niveau et visites de travail, au Canada et en Australie, entre les deux pays, y compris une visite ministérielle, qui a eu lieu en 2011. 
  • Appui par des femmes militaires canadiennes de l’initiative prise par la Force de défense australienne (FDA) de lever les restrictions visant la participation des femmes aux métiers des armes de combat — à l’invitation du général David Hurley, chef de la FDA, les membres de la délégation canadienne ont fait part de leurs expériences.
  • Coopération bilatérale en Afghanistan — Le Canada et l’Australie continuent de travailler ensemble dans le cadre de la mission en Afghanistan dirigée par l’OTAN.
  • Coopération et échanges dans la Marine — La Marine royale canadienne et son homologue australienne ont collaboré à l’occasion de plusieurs exercices d’entraînement, opérations et échanges, et continuent de le faire. En outre, les deux marines se font part de leurs pratiques pour la gestion du matériel et la construction des navires.
  • Coopération et échanges dans l’Armée de terre — L’Armée de terre du Canada et celle de l’Australie collaborent à divers programmes, y compris le programme des armées des États‑Unis, du Royaume­Uni, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle­Zélande, ainsi que dans un certain nombre d’échanges.
  • Coopération et échanges dans la Force aérienne — L’Aviation royale du Canada et la force aérienne australienne collaborent dans plusieurs domaines militaires, y compris l’instruction, les opérations et les échanges.

Par ailleurs, les ministères de la Défense du Canada et de l’Australie se sont engagés à organiser des réunions ministérielles annuelles, des entretiens de politique stratégique, et des réunions entre le chef d’état-major de la Défense canadien et son homologue australien. De plus, le Canada a un attaché militaire en Australie.

Appui par des femmes militaires canadiennes de l’initiative prise par la Force de défense australienne (FDA) de lever les restrictions visant la participation des femmes aux métiers des armes de combat

Le chef de la Force de défense australienne, le général David Hurley, a invité une délégation de membres des Forces canadiennes (FC) exerçant des métiers des armes de combat à se rendre en Australie pour parler de leurs expériences de combat avec des membres de la Force de défense australienne. Cette invitation a été lancée dans le but de faciliter la mise en œuvre d’un projet visant à rendre accessibles aux femmes tous les postes liés au combat dans les forces armées australiennes.

 

Deux femmes et un homme membres des Forces canadiennes, ainsi qu’un civil expert en intégration des femmes de l’Académie canadienne de la Défense, se sont rendus en Australie du 7 au 18 mai 2012, en réponse à l’invitation du général Hurley. Les membres de la délégation canadienne ont pu, à cette occasion, discuter avec leurs homologues australiens de leur engagement à l’égard de l’égalité des sexes dans les forces armées. Le colonel Jennie Carignan, chef d’état-major au Secteur du Centre de la Force terrestre, l’adjudant-chef Stan Stapleford, adjudant-chef au Secteur du Centre de la Force terrestre, et le capitaine Geneviève Bertrand, capitaine-adjudant au 3e Bataillon du Royal 22e Régiment ont ainsi fait part de leurs expériences personnelles.

 

Dans les FC, les femmes peuvent exercer tous les métiers, y compris les métiers des armes de combat. Elles peuvent également être affectées à bord des sous-marins. Les FC donnent le ton au niveau mondial pour ce qui est des domaines dans lesquels les femmes peuvent servir. Dans les Forces canadiennes, les femmes peuvent remplir n’importe quelle fonction, y compris dans l’artillerie, et elles peuvent servir dans n’importe quel élément. Les FC sont fières de jouer un rôle de leader dans le domaine de l’égalité et des droits des femmes, et elles recrutent activement des femmes pour leur offrir des postes dynamiques et enrichissants.

Coopération bilatérale en Afghanistan

En raison de sa contribution considérable à la FIAS et aux opérations en Afghanistan au cours des dix dernières années, l’Australie est un partenaire clé pour le Canada et l’OTAN. L’Australie et le Canada ont servi ensemble dans le théâtre d’opérations le plus dur en Afghanistan, à savoir le Commandement régional (Sud-Ouest). Malgré le changement de la mission et du rôle du Canada, les deux pays continuent de collaborer pour échanger information et pratiques concernant leurs efforts pangouvernementaux respectifs en Afghanistan. Le Canada a prêté de l’équipement à l’Australie, lui permettant d’améliorer sa capacité de protection de la force, en plus de communiquer des renseignements au niveau opérationnel qui aident l’Australie à poursuivre la conduite des opérations en Afghanistan.

Le Canada et l’Australie sont en Afghanistan avec plus de 50 autres pays et organisations internationales, à la demande du gouvernement afghan démocratiquement élu, dans le cadre d’une mission autorisée par l’ONU et dirigée par l’OTAN.

Coopération et échanges dans la Marine

La Marine royale canadienne et la Marine royale australienne coopèrent depuis longtemps. Cette association trouve sa source dans notre appartenance au Commonwealth, et elle fournit une assise profonde à une culture et à des pratiques militaires communes, assise permettant de surmonter les difficultés présentes et futures en matière de sécurité. Le Canada et l’Australie participent ensemble à des manœuvres navales internationales, comme RIMPAC, exercice maritime multinational qui se déroule dans l’océan Pacifique sous la direction des États-Unis. De plus, le navire canadien de Sa Majesté OTTAWA a participé à TALISMAN SABRE 2011, grand exercice australo‑américain. Ces exercices servent à améliorer l’interopérabilité, les communications, et la coordination tactique en mer. Ce type de capacité représente le fer de lance de nos excellentes relations dans le domaine de la défense.

 

Depuis 2009, il y a eu plusieurs visites de navires : le NCSM WINNIPEG a visité Perth, Melbourne et Brisbane en 2009 en revenant du golfe d’Aden, les HMAS SYDNEY et BALLARAT ont fait escale à Halifax et à St. John’s en juillet 2009, le HMAS NEWCASTLE a participé aux célébrations du centenaire de la Marine royale canadienne à Esquimalt en juin 2010, et le NCSM OTTAWA était à Sydney du 6 au 10 juillet 2011.

 

Quatre marins canadiens ont été détachés dans la marine australienne de septembre à décembre 2011 et six autres y sont actuellement employés (de janvier à juin 2012), dans le cadre du programme REGULUS, qui permet la rotation systématique du personnel dans les marines alliées pendant que les frégates canadiennes sont modernisées. Ces programmes permettent la réciprocité et des marins australiens (ou d’autres marines alliées) ont donc l’occasion de s’entraîner et de travailler à bord des navires de la Marine royale canadienne.

De plus, les marins de la marine canadienne prennent part régulièrement à des échanges avec des marins australiens dans le domaine des opérations maritimes et de l’instruction, et étudient à l’Australian Defence College.

Coopération et échanges dans l’Armée de terre

Fonctionnant depuis plus de 60 ans, le programme des armées des États­Unis, du Royaume­Uni, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle­Zélande (ABCANZ) est un élément clé permettant l’interopérabilité des forces terrestres. Le Canada a été l’hôte d’ALLIED AURORAS, grand exercice d’entraînement de l’ABCANZ, qui a eu lieu en juillet 2011. L’exercice a vu la création d’un environnement synthétique réparti, qui facilite les activités d’entraînement à l’interopérabilité parmi les pays membres de l’ABCANZ. L’Australie a participé à ALLIED AURORAS; elle en tirera parti pendant AQUA TERRA, exercice dont elle sera l’hôte en 2014. De plus, l’Australie a envoyé une équipe de 20 personnes à l’assemblée annuelle de l’ABCANZ en mars 2012, à Ottawa. Lors de la réunion, les pays membres de l’ABCANZ se sont mis d’accord sur les difficultés en matière d’interopérabilité qui devraient être résolues dans l’année qui vient.

 

En outre, le Canada et l’Australie ont un programme d’échange entre les petites unités en vigueur. En août 2011, 24 Rangers canadiens du 4e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens ont participé à l’exercice SOUTHERN CROSS. Cet échange est d’autant plus remarquable qu’il réunit des membres des communautés autochtones du Canada et de l’Australie, qui peuvent explorer des liens communs et parler de ce qu’ils ont appris dans leurs milieux respectifs.

 

L’Armée canadienne a récemment participé à l’exercice SEA LION 12, exercice amphibie organisé par l’Australie en mars 2012. Un peloton d’infanterie de l’Armée canadienne était incorporé à une compagnie d’infanterie néo-zélandaise, qui s’entraînait avec les troupes australiennes, pour acquérir de l’expérience dans les milieux opérationnels multinationaux, et profiter de leur expertise dans ce domaine d’opérations particulier.


L’Armée canadienne parraine un officier de liaison au QG de l’armée australienne à Duntroon, un échange d’officiers entre l’Australian Land Warfare Center et le Centre d’instruction au combat du Canada, et un échange pour la recherche dans les communications entre les régiments de guerre électronique respectifs des deux pays. Encore une fois, cela prouve que nos relations dans le domaine de la défense se situent vraiment à un niveau opérationnel; les militaires qui prennent part à ces échanges rapportent à leurs collègues des FC une expérience précieuse, tout en offrant au pays hôte notre point de vue et notre expérience.

Coopération et échanges dans la Force aérienne

Consolidant les bases lancées lors de la création du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique en décembre 1939, le Canada et l’Australie ont coopéré et cela s’est traduit par la participation d’aviateurs australiens aux programmes d’entraînement de l’Aviation royale du Canada, dont le Cours élémentaire de navigateur aérien à Winnipeg et le programme d’entraînement en vol de l’OTAN au Canada. Dans le cadre d’échanges, plusieurs membres de la force aérienne australienne sont actuellement employés au sein d’escadrons opérationnels un peu partout au Canada.

 

De plus, le Canada participe à la compétition internationale FINCASTLE pour les avions de patrouille maritime; elle a été organisée à Comox (Colombie-Britannique) en 2008. FINCASTLE met à l’épreuve le talent des forces aériennes de l’Australie, du Canada et de la Nouvelle‑Zélande. Au cours de la compétition, les équipages rivalisent dans les domaines de la lutte anti‑sous‑marine, de la lutte antinavires, de la surveillance et de l’acquisition de renseignement. Durant cette épreuve âprement disputée, les participants doivent détecter, catégoriser, suivre et attaquer un sous-marin de jour ou de nuit. De plus, l’exercice comprend un forum visant à la création de procédures et de tactiques, et un entraînement aux patrouilles et à la surveillance maritime étendue. La surveillance terrestre a été ajoutée à la compétition dernièrement.

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 07:15
United States curbs on Javelin missile sale cloud Indo-US relationship

 

Jun 05, 2012 Ajai Shukla - business-standard.com

 

New Delhi - A dangerous flashpoint in United States-India relations faces visiting US Secretary of Defence, Leon Panetta, who faces tough questions from Indian officials on Tuesday. The US State Department has slashed India’s request for Javelin anti-tank missiles, offering instead a smaller quantity that Washington sources say is “less than half of what India has requested for.”

 

Indian Ministry of Defence (MoD) officials are furious that Washington, an avowed strategic partner, has pared down India’s requirement of Javelin missiles, even while arguing that defence sales are a cornerstone of the US-Indian strategic relationship.

 

“This (US reduced offer) is a deal killer. Washington will not dictate the quantity of weaponry we need. This will severely damage the prospects of US vendors in future arms contracts,” a South Block official told Business Standard.

 

This unexpected rebuff stems from the US Department of Political-Military Affairs, a State Department office that examines the political fallout of proposed US arms sales. Pol-Mil Affairs, as this department is called, often nixes or curtails arms sales because they might “destabilise the regional military balance.”

 

Neither the US Embassy in New Delhi, nor the Ministry of External Affairs (MEA), is prepared to reveal the reason provided by Washington for slashing the Indian request. The Ministry of External Affairs and the MoD have not responded to requests for comments.

 

US Embassy spokesperson, Peter Vrooman, said, “We don’t discuss individual sales. Secretary Panetta looks forward to having an exchange with the Government of India on a broad range of issues.”

 

Andrew Shapiro, the Assistant Secretary of State for Political-Military Affairs, had told Business Standard, in an exclusive interaction during his visit to New Delhi on April 17, that Washington had cleared the transfer of technology for manufacturing the Javelin missile in India. Given that readiness to transfer high-end technology, the curbs placed by Washington on the missile numbers remain inexplicable.

 

The FGM-148 Javelin, built by US companies Lockheed Martin and Raytheon, is one of the two anti-tank guided missiles (ATGMs) that the Indian Army is evaluating for its 350-odd infantry battalions. The other is the Spike, built by Israeli company, Rafael. These are both shoulder-launched, “fire-and-forget” ATGMs, which means that they autonomously track their targets after they are fired by a two-man crew.

 

Both missiles are scheduled to come to India for user evaluation trials later this year. However, the Javelin has already impressed the Indian Army. During joint exercises with the US Army, Indian missile crews have fired ten Javelin missiles. All ten hit their targets.

 

The US industry, which has heavy stakes in a successful Javelin sale to India, is sharply critical of the State Department for curtailing the Indian request. “Offering a reduced number of missiles will almost certainly kill the Javelin deal; in fact it seems to almost be designed to be so. It seems as if Hillary Clinton herself remains unconvinced about the India relationship and is trying to set a different tone,” complains an industry member.

 

A key US frustration in the defence relationship has been New Delhi’s refusal to sign three defence cooperation agreements that Washington has pressed for: a Communications Interoperability and Security Memorandum of Agreement (CISMOA); a Basic Exchange and Cooperation Agreement for Geo-spatial Cooperation (BECA); and a Logistics Support Agreement (LSA). New Delhi believes that signing these agreements would put it overtly in the US camp, diluting its “multi-aligned” foreign policy that emphasises strong relations with multiple foreign powers.

 

There are also growing frustrations in Washington over India’s resistance to allow US “end-user” inspections of weaponry sold to Indian security forces. New Delhi regards end-user monitoring as a violation of sovereignty.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 16:45

 

 

Jun 4, 2012ASDNews Source : Navistar International Corp.

 

Navistar Defense, LLC today received a contract for $59 million to deliver 1,357 rocket propelled grenade (RPG) net kits for International® MaxxPro® Mine Resistant Ambush Protected (MRAP) units in Afghanistan. The order from the U.S. Army TACOM Life Cycle Management Command is considered an urgent buy.

 

RPG nets provide additional protection against the anti-tank weapon of the same name. Navistar previously fielded 970 RPG net kits for the MaxxPro family of vehicles to support Afghan operations. The new kits will be fitted onto MaxxPro units operating in theater.  Delivery is scheduled to begin in August 2012 and be completed by the December 2012.

 

"Five years ago, almost to the day, we received our first MaxxPro contract to support the urgent operational need in Iraq," said Archie Massicotte, president, Navistar Defense. "We always strive to anticipate the needs of our warfighters and deliver on all contracts with the same urgency asked of us in 2007. We are proud to provide integrated solutions, such as the RPG nets, to our Armed Forces and we will continue to develop new solutions to meet the changing needs of the warfighter."

 

Navistar has fielded nine major MRAP variants during the last five years including the MaxxPro Dash Ambulance and the MaxxPro Recovery Vehicle. Earlier this year, the company retrofitted existing vehicles with a rolling chassis to upgrade and ready the fleet for future missions. Navistar is also currently competing for the Joint Light Tactical Vehicle (JLTV), Ground Mobility Vehicle (GMV) 1.1 and Standard Military Pattern (SMP) programs with new vehicle solutions.  These new platforms were developed by leveraging and combining current assets of Navistar and our partners to create cost effective, robust and mature solutions that are available today.

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