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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 18:25
Mise en service opérationnel du nouvel hélicoptère Caïman Marine

photo Marine Nationale

 

08/12/2011 Marine Nationale

 

Le 8 décembre 2011, sur la Base d’aéronautique navale de Lanvéoc Poulmic, la mise en service opérationnel de l’hélicoptère Caïman Marine (NH90) a été prononcée. Ce nouvel hélicoptère est désormais en service. Particulièrement innovant, il est à l’origine d’une mutation profonde de la composante aérienne de la Marine nationale .

 

Cet hélicoptère, dont le programme a été lancé dans les années 90 (NH 90) est un hélicoptère biturbine européen de transport militaire de la classe des 10 tonnes. Le programme regroupe 6 nations: Allemagne, Belgique, France Italie, Pays-Bas et Portugal. Il est géré côté étatique par une agence OTAN (NAto HElicopter Management Agency, ou NAHEMA) et côté industriel par la société NH-Industries (NHI), regroupant 4 industriels (Agusta-Westland pour l’Italie, EADS/Eurocopter pour la France, EADS/Eurocopter Deutschland pour l’Allemagne, Fokker-Stork pour les Pays-Bas). Chaque industriel assure l’étude et la fabrication d’une partie de l’appareil.

 

Il se décline en deux versions :

 

 -   version terrestre : le NH 90 TTH (Tactical Transport Helicopter), pour la France destiné à l’Aviation légère de l’armée de Terre (Alat)

 -   version navale : le NH 90 NFH (Naval Frigate Helicopter)

 

La Marine nationale devrait être dotée de 27 Caïman d’ici à 2020. Actuellement, 5 ont été livrés au standard 1. 13 d’entre eux seront dotés en plus d’une rampe de chargement arrière. Pourvus de tous les équipements nécessaires à un hélicoptère de combat embarqué, les 27 pourront accueillir un kit de lutte anti-sous-marine, commandé en 14 exemplaires.

 

Ils seront basés à la BAN d’Hyères, à la BAN de Lanvéoc, dont un détaché à Cherbourg. L’hélicoptère de combat embarqué le sera de façon permanente sur les frégates de défense aérienne (FDA Forbin  et Chevalier Paul ) et sur les frégates multimissions (FREMM). On retrouvera également le Caïman  occasionnellement sur le porte-avions, sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC) ou sur les transports de chalands de débarquement (TCD).

 

Le nom «Caïman» a été choisi en concertation avec l’Armée de Terre. Il évoque le milieu amphibie dans lequel le Caïman  évolue, ainsi que les qualités attendues: aptitude à se fondre dans l’environnement, à observer et à libérer une énergie importante au moment voulu pour apporter l’effet militaire souhaité.

 

Les grandes dates du programme

 

- Fin 1990 : les gouvernements français et allemands s’engagent dans le développement d’un hélicoptère naval (NFH) et terrestre (TTH) en signant un Mémorandum of Understanding.

 

- 12 mai 2006 : 1er vol du premier NFH français,

 

- Mai 2010 : livraison du premier Caïman  à la Marine,

 

- Octobre 2011 : Livraison du cinquième Caïman  à la Marine,

 

- Décembre 2011 : Mise en service opérationnel et renaissance de la flottille 33 F

 

- 2ème semestre 2012 : Embarquement sur frégates.

 

 

Les missions du Caïman Marine

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/282001light/1475960-1-fre-FR/282001light.jpg

 

Les missions conduites par le Caïman  et son équipage sont de trois ordres: le combat naval (lutte contre les menaces de surface, maîtrise de l’espace sous-marin et lutte contre les sous-marins), les missions liées à l’action de l’État en mer (recherche et secours, évacuations sanitaires, contre-terrorisme maritime) et les missions de soutien : recherche et secours en mer, évacuations sanitaires, logistique navale.

 

Il est destiné à remplacer le Super Frelon  dans les missions de sauvetage et de contre-terrorisme maritime, ainsi qu’à terme le Lynx  dans les missions de lutte anti-navire et anti-sous-marin.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/2011mlvc306_01_296/1475955-1-fre-FR/2011mlvc306_01_296.jpg

 

Les caractéristiques techniques :

 

Le Caïman Marine  présente de nombreuses innovations technologiques dans l’emploi de matériaux composites au niveau de la structure et l’intégration de systèmes modulaires utilisant la technologie numérique. Premier hélicoptère de série doté de commandes de vol électriques, il possède une grande manœuvrabilité qui lui permet d’assurer des missions de jour comme de nuit même dans de très mauvaises conditions météo. Il répond aux spécificités de l’embarquement à la mer, pour une mise en œuvre par mer forte.

 

    Longueur HT (rotor tournant) : 19,56m ; longueur du fuselage : 16,09m

    Largeur du fuselage avec sponson (flotteurs) : 3,63m

    Hauteur jusqu’au rotor principale : 4,20m

    Dimension de la cabine : longueur 4,8m ; largeur 2m ; hauteur 1,58m.

    Diamètre rotor : 16,3m

    Masse à vide : 8 000 kg avec kit ASM ; masse maximale au décollage : 11 000 kg.

    Motorisation : moteurs RTM 322 (2500cv) réalisé par Turboméca

    Vitesses : de croisière 260 km/h ; maximale 295 km/h.

    Autonomie : 4 heures, plus 30 minutes de réserve

    Distance maximum franchissable : 950 km

    Le fuselage en composites est résistant au crash

    La carlingue permet l’installation de 14 sièges de troupe (NFH), ou l’installation de 12 civières.

    Treuil de sauvetage

    Emport de charge extérieure (3 000 kg)

    Flottabilité de secours

    Système tactique de gestion de mission

    Système intégré de navigation et de radionavigation

    Système intégré de gestion des communications avec cryptophonie

    Repliage automatique des pales

    Rampe d’accès arrière (pour 13 des NFH)

 

Armement :

 

    Torpilles MU90 (DCNS, Thalès et WASS), conçue pour les sous-marins naviguant à grande profondeur

    Missiles air/mer (ANL pour anti-navire léger, MSO prévue 2021)

    Mitrailleuse de portière et fusil tireur d’élite

 

En configuration classique, il dispose d’un équipage de trois personnes : Le pilote et le coordonnateur tactique (TACCO) à l’avant. L’opérateur multi-senseurs (SENSO) à l’arrière.

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 08:30
BPC russes : La phase de réalisation lancée

Le BPC Dixmude quittant Saint-Nazaire, en juillet dernier

crédits : STX FRANCE - BERNARD BIGER

 

08/12/2011 MER et MARINE

 

La phase de réalisation du programme des bâtiments de projection et de commandement commandés par la Russie a débuté. C'est ce qu'annonce DCNS, maître d'oeuvre du programme, qui sous-traite à STX France la construction des deux navires, qui seront livrés par les chantiers de Saint-Nazaire en 2014 et 2015. DCNS et STX travaillent sur les études de conception visant à adapter le design de ces bâtiments, dérivés des BPC français du type Mistral, aux besoins de la marine russe. « Si ces deux BPC restent en grande partie identiques aux BPC français de type Mistral, quelques adaptations sont à l'étude pour répondre aux besoins du client. Les navires seront aménagés pour permettre l'accueil des hélicoptères à double rotors de Kamov. Les deux bâtiments seront équipés de systèmes spécifiques, tels que le dégivrage partiel du pont d'envol, pour affronter les conditions climatiques très froides. Enfin, les systèmes électriques seront adaptés pour répondre aux normes russes », explique DCNS.


Côté construction, après la découpe des premières tôles à Saint-Nazaire, la réalisation des blocs constituant les futurs navires (M33 et N33 selon la terminologie nazairienne) commencera début 2012.


Le Dixmude en construction, en 2010 (© : STX FRANCE - BERNARD BIGER)


Un Kamov Ka-52 (© : MARINE NATIONALE)

Soutenir la modernisation des chantiers russes

En dehors des seuls BPC, ce contrat vise également à mettre à niveau l'industrie navale russe, qui souhaite se moderniser. Pour se faire, les Français travaillent avec le groupe russe OSK. Les chantiers de l'Amirauté, à Saint-Pétersbourg, sont associés à la phase de réalisation dès le premier bâtiment. Ils réaliseront environ 20% de la coque, sous forme de blocs destinés à la partie arrière, qui seront acheminés à Saint-Nazaire pour être assemblés au reste de la coque. Les Russes doivent ensuite fournir environ 40% des blocs du second BPC, avec un niveau d'armement plus important. Là encore, les structures fabriquées en Russie seront transférées en France. Pour mener à bien ce transfert de technologie, des personnels russes sont attendus dans l'estuaire de la Loire pour se familiariser avec les méthodes de production de STX, qui enverra également une équipe à Saint-Pétersbourg pour superviser les travaux réalisés aux chantiers de l'Amirauté. Suivant le projet négocié entre Paris et Moscou, il est ensuite prévu que la Russie commande deux BPC supplémentaires, qui seraient achevés à Saint-Pétersbourg. En dehors de sa fonction de maître d'oeuvre, DCNS réalisera l'intégration du système de direction des opérations du navire et du système de communications.


Longs de 199 mètres pour un déplacement de 22.000 tonnes en charge, les futurs BPC russes pourront, comme leurs homologues français, déployer des hélicoptères, ainsi que des troupes et des véhicules via des engins de débarquement. Pour mémoire, les Mistral (2006), Tonnerre (2007) et Dixmude (2012) de la Marine nationale, armés par un équipage de 170 hommes, peuvent embarquer 16 hélicoptères lourds, ainsi que 450 soldats, 70 véhicules et deux engins de débarquement amphibie rapides (EDA-R). Ils disposent également d'importantes infrastructures de commandement et d'installations hospitalières très développées.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 19:00

http://media2.intoday.in/indiatoday/images/stories/scorpene-350_120711081808.jpg

A Scorpene submarine. India is currently building six

scorpenes with foreign collaboration.

source intoday.in

 

7 décembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La marine indienne a un besoin désespéré de sous-marins supplémentaires. Mais le projet de construire 6 sous-marins de nouvelle génération avec une assistance étrangère, qui est étudié depuis longtemps, est bloqué dans le labyrinthe de la bureaucratie ministérielle.

 

Le Projet 75 India, qui prévoit la construction de ces nouveaux sous-marins, n’est pas parvenu à décoller en raison d’un certain de sujets critiques concernant les modalités de construction, qui doivent encore être réglés entre le ministère et la marine.

 

L’échec des 2 parties à trouver un accord a encore repousser le plan de construction de sous-marins à 30 ans, qui a été approuvé en 1999 pour renforcer sa flotte sous-marine.

 

Alors que, selon le Projet 75 — une autre partie du programme — la livraison de sous-marins Scorpene (construits par les chantiers Mazagon Dock Limited de Mumbai) aurait déjà dû commencer, le premier de la série ne sera pas mis en service avant 2015. Et le dernier devrait être terminé en 2020.

 

Cela signifie que, pour l’instant, la marine indienne doit faire avec sa flotte vieillissante de 10 sous-marins Kilo d’origine russe et de 4 U-209 d’origine allemande. La perspective soulève de sérieuses inquiétudes de sécurité, puisque les 2 principaux adversaires de l’Inde, le Pakistan et la Chine, disposent d’une flotte relativement bien équipée.

 

Le Pakistan utilise des sous-marins classiques Augusta 90B, supérieurs aux Scorpène, et la Chine dispose de sous-marins nucléaires pouvant lancer des missiles balistiques.

 

Par conséquent, la marine avance avec précaution parce qu’elle ne veut pas empirer la situation et espère que les modalités de construction des sous-marins du Projet 75 India seront rapidement déterminées, afin qu’un appel d’offres puisse rapidement suivre.

 

Le projet est très important pour les chefs de la marine, parce que c’est leur dernière opportunité de tirer parti de l’expertise étrangère : la prochaine série de sous-marins sera conçue et construite entièrement sans assistance.

 

La marine indienne compte sur l’aide étrangère pour l’aider à maitriser des technologies comme le lancement d’un missile et la propulsion anaérobie, parmi d’autres.

 

Selon l’arrangement prévu par le ministère de la défense pour le Projet 75 India, 3 sous-marins seront construits par le chantier Mazagon Dock Limited et un au chantier Hindustan Shipyard Limited.

 

Les 2 autres seront soit construits dans un chantier naval privé, soit achetés directement à l’étranger.

 

Les différences d’approche dans la conduite du projet ont conduit à la mise sur pied de plusieurs comités pour débloquer la situation.

 

Au rythme actuel, l’appel d’offres ne devrait pas être aux constructeurs étrangers avant l’an prochain, ce qui signifie que les contrats ne seront pas mis en œuvre avant 2 ou 3 ans. Par conséquent, la livraison aura lieu bien au-delà de la limite des 30 ans.

 

Tous les principaux constructeurs de sous-marins ont déjà répondu à la demande d’informations envoyées en aout 2010.

 

Référence :  India Today (Inde)

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 18:45

http://www.techlahore.com/wp-content/uploads/2011/12/ch3nov2mo8.jpg

 

Dec.04, 2011 techlahore.com

 

Since the war on terror started in Afghanistan back in 2001, the United States Air Force has employed various different UAV platforms to target insurgents and the Taliban. Both on Afghan soil as well as in Pakistani territory, with the covert approval of the Pakistan government. Observing the efficacy of UAV platforms like the Predator, the Pakistani military establishment requested the United States to equip it with UAVs so that the war on terror could be prosecuted with more efficacy on the part of the Pakistani military. However these requests were denied repeatedly and America cited the potential use of these UAV platforms in military theaters outside the Afghan Pakistan border (i.e. India) as a flimsy excuse. Faced with these denials, but unwavering in its resolve to achieve its objectives, Pakistan undertook a domestic UAV development program. Even prior to Predator requisition requests being turned down, the Pakistani military had already invested in various autonomous target drones, built both by the private and public sectors. Here at TechLahore, we covered Pakistani drone developments a couple of years ago. In fact, we pointed out that the level of sophistication was such that – in a rather ironic twist -private Pakistani drone  manufacturers were exporting UAVs even to the United States homeland security department for oversight applications on the US-Mexico border.

 

Since then, much has happened. Pakistan entered into a deal with the Italian firm, Selex-Galileo, for the licensed production of fairly capable UAV aircraft at the Kamra Aeronautical facilities. In addition, the Pakistan Navy also acquired rotorcraft drones from foreign sources. Separately, the Pakistan Army has pursued partnerships with China and has incented local manufacturers to continue to develop more advanced platforms within the country. One of the more promising UCAV projects currently in progress in Pakistan is the Burraq armed drone. Burraq is envisioned as a high endurance, long-range, over the horizon, armed UAV aircraft. For the last four years it has been under development and rumors are now surfacing that it may be ready for deployment. At the recent Zhuhai airshow in China, in which the Pakistan Air Force participated with its JF-17 Thunder fighter aircraft, Chinese manufacturers also displayed miniaturized lightweight missiles that were particularly suited for carriage on a drone. Various parts of this sprawling Pakistani drone development program are coming together, in partnership with China – weapons development, control systems development, propulsion, airframe, ground stations and much else. The Burraq will only the first in a line of capable, armed Pakistani drones.

 

And soon. The Burraq, it seems, will be flying in early 2012.

 

http://www.techlahore.com/wp-content/uploads/2011/12/1_5_1_FALCO-1024x739.jpg

The Pakistani UAV program is a wonderful example of the breadth of technological capability that exists in the country, its ability to collaborate internationally without relying on problem-ridden dealings with America, and the benefits of investing in local development and local manufacturing as opposed to wiring a ton of money to a foreign country and importing somebody else’s equipment (Saudi Arabia style). As with the JF-17 Thunder fighter aircraft, Pakistan will discover that the flexibility of owning and running a domestically developed military platform allows unending customization, full control of capabilities, and absolutely no worries with regards to security or someone else knowing its true performance, or even inhibiting the capabilities by doctoring the IFF system or other internal electronics. Not only that, but for private technological firms based in Pakistan a program of this nature creates tremendous economic opportunity. A variety of different inputs, ranging from materials to software to optics to electronics and propulsion technologies are required to build a high-tech UAV. A sophisticated military program such as the Burraq will lead not only to an improvement in Pakistan’s defensive and offensive military capabilities, but also in significant benefits for the economy and local industry.

 

We hope that in future, with military programs such as Burraq, the continued development of the spectacularly successful JF-17 Thunder fighter aircraft and its various space technology ventures, Pakistan will continue to create domestic research and development capabilities which will ensure a brighter future for its people and a credible defense against any would-be aggressor.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 17:50

http://www.defenceweb.co.za/images/stories/AIR/Air_new/CZO-Archer_HMDS.jpg

The Archer Z-150 Helmet-Mounted Display System as

launched by Carl Zeiss Optronics at the LIMA2011 show

in Malaysia today.

 

07 December 2011 by defenceWeb

 

Carl Zeiss Optronics (CZ0) has launched a new version of its Helmet Mounted Display and Sighting System that can be utilised by aircrew flying fixed-wing aircraft or helicopters. The Archer Z-150 was unveiled at the Langkawi International Maritime and Aerospace Exhibition (LIMA 2011) in Malaysia today.

 

“The Archer Z-150 is based on our combat-proven system that is already used by a number of air forces around the world,” says Ben Ash, CZO's South African-based Executive Business Development Manager of CZO. “It is a cost-effective solution because it can be configured to fit onto most standard helmets worn by pilots and aircrew.”

 

South Africa pioneered the research and development of Helmet Mounted Display Systems (HMDS) in the 1970s and the SA Air Force was the first to fly helmet- mounted sights operationally. With a HMDS systems, all flight and mission data can be projected on a helmet-mounted display. The system follows the head movements of the pilot providing him with the ability to react and make mission-critical decisions within a fraction of a second.

 

In addition, information on the aircraft’s performance – such as airspeed and altitude – is also displayed, enabling the pilot to keep his head up and eliminating the need to look around in the cockpit. CZO says it has been leading the world in new product development and innovations in this field over the past three decades. CZO is part of Carl Zeiss Optronics, the Security and Defence division of the Carl Zeiss Group, global leaders in the manufacturing of optronics, optical and precision engineering products for military and civilian applications.

 

Ash says the LIMA 2011 exhibition is an important platform for CZO to demonstrate the quality of its products to existing and potential clients in the Asia-Pacific region. “Over the past 22 years LIMA has grown into one of the world’s premier aerospace exhibitions, bringing together key decision-makers in both the defence and civilian sectors,” he says.

 

HMDS are increasingly being used in non-military environments, says Frans Vermaak, responsible for the marketing and sales of airborne systems at CZO. This includes search-and-rescue operations, coastal patrols, fire fighting and the monitoring of high voltage electricity networks.

 

Archer Z-150 consists of two subsystems - a helmet-mounted display (HMD) and optical head tracking system (OHTS) configured to fit onto standard aircrew helmets. The entire system only adds approximately 600 grammes to the weight of the helmet.

 

The OHTS used in Archer Z-150 have been designed and manufactured at CZO’s facilities in South Africa.

 

CZO in a statement says Archer Z-150 provides high accuracy, low latency in-flight tracking of helmet orientation and position. “This is essential for slaving weapon systems and sensors while displaying stabilised symbols and images on the HMD. Information is relayed to the display within a few milliseconds and inflight accuracies of a few milliradians are achieved.”

 

The Archer Z-150 uses holographic optical waveguide display technology offering exceptional display performance and seamless night vision compatibility. Vermaak says that cockpit mapping and harmonisation of the HMDS is a one-off exercise and no calibration is required. Depending on the requirements of the client, between one and four miniature sensors are installed in the cockpit together with a processor unit that is integrated with the aircraft’s computer.

Installation and calibration of the HMDS can be completed within two hours. The unique data is stored on the HMDS and units can be replaced on the flight-line without the requirement to re-harmonise the HMDS.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 13:00

http://referentiel.nouvelobs.com/file/2780767.jpg

EADS croit aux chances de son Eurofighter Typhoon pour remplacer les vieux F5 et MiG 29 de l'armée de l'air malaisienne (SIPA)

 

07-12-11 par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

REPORTAGE Les Malaisiens choisiront-ils les Tigre d'Eurocopter et les Eurofighter Typhoon d'EADS ? Pour gagner la bataille, les géants français de l'aviation militaire se montrent sous leur plus beau jour au salon aéronautique LIMA à Langkawi.

 

C’est toute la beauté des compétitions entre les Rafale, Eurofighter, et autres F-18 : elles sont un éternel recommencement. A peine digérés les propos du prince héritier d’Abu Dhabi sur l’ "offre non compétitive" du Rafale, à peine intégrée la décision de la Suisse de préférer le chasseur Gripen du suédois Saab à l’appareil français, le grand barnum s’est déjà déplacé à quelques milliers de kilomètres à l’est, sur l’île malaisienne paradisiaque de Langkawi.

 

Le ring ? Le salon aéronautique LIMA, un des plus importants de la région. Dans les allées sur-climatisées pour compenser les 32°C et les 90% d’humidité du tarmac, des militaires à uniforme fluo et seyante plume bleue sur le képi voisinent avec le gratin du secteur, Lutz Bertling, le patron d’Eurocopter, Patrick Boissier, PDG de DCNS, ou Eric Trappier, le directeur commercial de Dassault Aviation. Au dessus du hangar, un boucan infernal : Rafale, F-18, Eurofighter et Su-30 règlent leurs comptes à grand renfort de postcombustion.

 

La Malaisie souhaite acheter entre 12 et 20 nouveaux hélicoptères

 

Le message est clair : la Malaisie est devenue un client de premier ordre pour l’industrie de défense européenne et mondiale. Après le retrait (provisoire ?) de l’Afrique du Sud, le pays est le seul client export de l’appareil de transport militaire A400M d’Airbus, avec quatre exemplaires commandés. Il a aussi pris livraison de deux sous-marins de la famille Scorpène à DCNS, et commandé une douzaine d’hélicoptères lourds EC725 à Eurocopter.

 

Et ce n’est pas fini : la Malaisie prépare une commande d’hélicoptères de combat – estimée de 12 à 20 appareils - où le Tigre, le fleuron d’Eurocopter, fait figure de favori. "Nous avons une bonne chance de gagner : le Tigre a prouvé ses capacités au combat et affiche une disponibilité au delà de 90% en Afghanistan, assure Lutz Bertling, président d’Eurocopter. Il ne faut pas s’attendre à une annonce sur le salon, mais ce genre de manifestation nous permet d’avancer dans les négociations"

 

Le pilote d’essai de l’appareil exposé ne chôme pas : en plus de l’impressionnante démonstration en vol, où l’hélicoptère vole sur le dos, il va également offrir quelques sensations fortes aux membres de l’état-major de l’armée de l’air qui ont demandé à tester l’appareil. Un appel d’offres courant 2012 et une décision fin 2012 - courant 2013 est le calendrier le plus crédible.

 

En attendant, le pays discute également avec DCNS d’une commande de six corvettes de la famille Gowind, des navires de 2500 tonnes destinés à la lutte anti-aérienne, anti-surface et anti-sous-marine, pour lesquels le groupe naval de défense français a reçu une lettre d’intention l’été dernier. Et les discussions semblent bien avancées : une maquette de la corvette Gowind est même exposée sur le stand du chantier naval malaisien Boustead, qui serait le partenaire industriel en cas de signature du contrat… "A priori, c’est très bien embarqué", assure un familier du secteur. La Malaisie serait la première référence export pour cette gamme de corvettes.

 

EADS croit aux chances de son Eurofighter

 

Et le Rafale ? Après l’échec suisse et le coup de semonce d’Abu Dhabi, il est plutôt en position d’outsider dans la compétition malaisienne, destinées à remplacer les vieux F-5 et MiG-29. Deux favoris semblent mieux placés : l’Eurofighter Typhoon, développé par EADS, BAE et Finmeccanica, que le ministre de la défense Ahmad Zahid Hamidi a récemment considéré comme le meilleur avion ; et le F-18 Super Hornet de Boeing, dont une version précédente équipe déjà l’armée de l’air locale.

 

Chez Eurofighter, on se veut confiant : "L’appareil est sans équivalent en termes d’enveloppe de vol, d’accélération, c’est presque un chasseur de cinquième génération, assure le commandant Foxy Gregory, pilote de la Royal Air Force appelé en renfort pour faire l’article. En Libye, 200 armements ont été délivrés, avec un taux de réussite de 99% pour les cibles fixes."

 

Le Rafale, de même que le Gripen suédois et le Su-30 de Sukhoi, semblent avoir un peu de retard, mais Dassault peut compter sur le soutien du chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Jean-Paul Palomeros, qui a fait le déplacement en Malaisie. Le soutien d’un grand client –et pour l’instant le seul- n’est jamais de trop.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 12:45

http://www.naval-technology.com/projects/gowind_corvettes/images/1-gowind-corvettes.jpg

The Gowind family of corvettes (l-r) – action, 2,000t

presence,1,000t control and 2,000t combat.

source naval-technology.com

 

7 décembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La corvette Gowind, conçue par DCNS, a été choisie par la marine royale malaisienne pour son programme de navires côtiers.

 

Cependant, le contrat pour la construction des 6 bâtiments reste bloqué en raison de désaccords entre le constructeur, Boustead Naval Shipyard Sdn Bhd (BNS), et la marine malaisienne, selon des personnes ayant connaissance du programme.

 

Un des points de blocage est l’insistance de BNS et de DCNS que les bâtiments soient équipés du système de gestion de combat (CMS : combat management system SETIS, conçu par DCNS.

 

La marine malaisienne veut de son côté un autre système développé par Thales, le Tacticos, en train d’être intégré sur un de ses bâtiments, le KD Kasturi.

 

La marine malaisienne avait espéré réduire le nombre de systèmes CMS en service dans sa flotte pour réduire le problème de formation et de soutien. Le chef de la marine malaisienne, l’amiral Tan Sri Abdul Aziz Jaafar, a déclaré mardi que le gouvernement avait choisi la corvette Gowind.

 

Il a refusé de démentir ou de confirmer si la signature des contrats n’auraient lieu que lorsque la marine aurait satisfaction sur ses exigences. Cependant, il a confirmé que la plupart des spécifications du bâtiment avaient été fixées.

 

Le directeur de BNS, Tan Sri Ahmad Ramli Mohd Nor, a démenti pour sa part que le retard soit lié à un désaccord avec le client. « C’est le gouvernement, nous sommes prêts à avancer, » a déclaré Ahmad Ramli, un ancien chef de la marine malaisienne.

 

La corvette Gowind choisie par la Malaisie sera armée d’un canon de 57 mm, de missiles anti-aériens et de torpilles. Sa vitesse maximale sera de 29 noeuds.

 

Référence : Sun Daily (Malaisie)

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 20:05
Réunion des ministres des affaires étrangères de l’OTAN (Bruxelles, 7 et 8 décembre 2011)

 

6 décembre 2011 - diplomatie.gouv.fr

 

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes, se rendra à Bruxelles les 7 et 8 décembre pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN.

 

Cette réunion ministérielle sera essentiellement consacrée à la préparation du prochain Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’OTAN qui se tiendra à Chicago les 20 et 21 mai 2012.

 

Elle portera ainsi sur la stratégie de transition en Afghanistan au lendemain de la conférence de Bonn, la situation dans les Balkans, et enfin sur les relations de l’Alliance avec ses partenaires du monde méditerranéen, dans le prolongement du succès de l’Alliance en Libye, ainsi qu’avec la Russie.

 

Les ministres évoqueront avec M. Lavrov, lors du Conseil OTAN-Russie, la poursuite de la coopération OTAN-Russie sur la défense antimissile, mais aussi sur l’Afghanistan et la lutte contre le terrorisme.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:50
Pour Dassault et l'Etat, l'avenir du Rafale se joue à Abu Dhabi

 

06/12/2011 Alain Ruello, journaliste chargé des questions de défense aux « Echos »

 

Après les déclarations assassines des Emirats arabes unis lors du Salon aéronautique de Dubaï, puis la fin de non-recevoir de la Suisse, qui lui a préféré le Gripen suédois, le Rafale court toujours après son premier succès à l'export. Avec, en filigrane, une question clef, rarement évoquée : le maintien des compétences françaises en matière d'avion de combat. Intervenant il y a quelques jours lors d'un colloque sur la guerre en Libye et en Afghanistan, Laurent Collet-Billon, le délégué général pour l'armement, n'a pas esquivé le sujet. Le maintien des compétences ? « C'est plus facile avec un contrat export », a-t-il lâché devant un parterre de militaires et d'attachés de défense étrangers. Le nom des Emirats arabes unis, qui négocient depuis trois ans l'achat de 60 exemplaires de l'avion de combat français, n'a pas été cité. Mais l'auditoire a compris le message. En jugeant récemment le prix de Dassault « inacceptable », Abu Dhabi a douché les espoirs de signer rapidement. Pour l'Etat, qui compte désespérément ses sous, la perspective de financer à deux les évolutions du bijou de l'armement national a pris du plomb dans l'aile.

 

Les médias ont beau en avoir fait une cible facile, le Rafale concentre une vingtaine de technologies stratégiques que très peu de pays maîtrisent. Il s'agit du radar, des équipements de guerre électroniques ou encore de l'optronique ou du guidage inertiel. Contrairement, là encore, à ce que certains estiment, l'avion tricolore n'est pas dépassé, quand bien même son premier vol remonte au milieu des années 1980. Ses concurrents américains, F16 de Lockheed Martin par exemple, affichent bien plus d'ancienneté au compteur. Autrement dit, et c'est un point largement oublié, un avion de combat vit longtemps, très longtemps, parfois jusqu'à cinquante ans.

 

Le Rafale, qui est entré en service opérationnel dans l'aéronavale en 2004 et dans l'armée de l'air deux ans plus tard, n'échappe pas à la règle. Il devrait voler dans l'armée française jusqu'en 2040 au moins. A condition bien sûr de rester au goût du jour de la technologie. La DGA finance pour cela des évolutions périodiques de l'appareil, qu'on appelle « standard » dans le jargon militaire et qui correspondent à une configuration donnée pour une période donnée. Actuellement, la version en service, la plus moderne donc, est le standard dit « F3 », qui autorise l'emport du missile nucléaire ASMP-A, de l'Exocet dernier cri ou encore de l'armement par guidage laser.

 

La suite est déjà dans les cartons des ingénieurs de la DGA. Pour rester au top le plus longtemps possible, une autre grosse modification du Rafale sera nécessaire. Quand ? Les plans actuels tablent sur une mise en service entre 2020 et 2025, à condition de démarrer les travaux vers 2013. Certaines évolutions sont déjà connues. Cela concerne par exemple la nacelle de désignation de cibles Damoclès, qui guide les missiles. Conçu et produit par Thales, cet équipement date de la génération Mirage 2000. D'autres restent à préciser, dans le domaine de la furtivité par exemple. La feuille de route n'est pas complètement arrêtée, mais la facture pour le contribuable, elle, ne fait pas de doute : elle se chiffrera en centaines de millions d'euros. C'est le prix à payer si la France veut rester une nation militaire majeure. Et c'est là que l'export, et plus particulièrement aux Emirats, prend toute son importance.

 

Quand ils ont accepté en 2008 de négocier l'achat de 60 Rafale, Paris et Abu Dhabi se sont entendus sur un point crucial : en cas d'accord, le contrat portera sur une version améliorée « et » commune de l'avion. En d'autres termes, les deux pays sont prêts à harmoniser leurs besoins et donc à partager le financement de ce futur standard. Dans les autres pays où Dassault espère décrocher la timbale, ce n'est pas le cas. S'ils se prononcent pour l'avion de Dassault, le Brésil et l'Inde ne souhaitent que peu d'évolutions par rapport à la configuration en service dans l'armée française. Les Suisses n'en demandaient aucune.

 

Pour la DGA, qui sait que l'après-2013 va être dur, c'est du pain bénit. Que les Emirats signent, et ce sera autant d'économisé pour les finances publiques. Il en va de centaines d'emplois hautement qualifiés dans les bureaux d'études de Dassault, Thales ou Safran, pour ne reprendre que les trois principaux partenaires du Rafale. S'ils ne signent pas, il sera dur de maintenir cette compétence. Au mieux, compte tenu des coupes budgétaires à venir, cela se fera au détriment d'autres programmes d'armement. Au pis, il faudra que les politiques assument des choix difficiles. Le théorème ne souffre pas d'exception : s'il faut des décennies pour se forger une expertise de pointe, il ne faut que quelques mois pour la laisser filer. Les Anglais en ont fait l'amère expérience, obligés de faire appel à des ingénieurs américains pour concevoir la prochaine génération de leurs sous-marins nucléaires lanceurs d'engins.

 

Boeing est dans la même situation avec son F15 et son F18. S'il veut maintenir les bureaux d'études, l'américain doit accrocher un client export prêt à payer la modernisation des deux avions de combat puisque le Pentagone ne mise que sur le F35 de Lockheed Martin. Ses clients nationaux le lâchant en partie faute d'argent, l'Eurofighter a le même souci. En Suisse, l'appel d'offres spécifiait que l'avion choisi serait l'avion testé. Saab va pourtant essayer de se servir de Berne pour donner un coup de jeune à son Gripen, qui date de 1996.

 

Sans sombrer dans le chauvinisme industriel, il faut donc souhaiter que le gouvernement, durant les quelques mois qu'il lui reste, ou le suivant, sans trop tarder, trouve un accord avec les Emirats. Pour violente qu'elle ait été, la rebuffade d'Abu Dhabi vis-à-vis de Dassault ne signifie pas que les jeux sont faits, même si les concurrents du Rafale ont été invités au bal. Désigné pilote en chef des négociations par Nicolas Sarkozy, Alain Juppé maintient le contact. Le problème, c'est que cheikh Mohammed ben Zayed al Nahyane, le numéro deux du royaume, celui sans qui rien ne peut se faire, est en position de force. Avec 80 F16 et 60 Mirage 2000 qui lui donnent entière satisfaction, il a tout son temps...

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:45

http://sp.rian.ru/images/15042/01/150420123.jpg

 

MOSCOU, 6 décembre - RIA Novosti

 

L'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport présentera des modèles d'armements russes ultrasophistiqués lors du Salon maritime et aérospatial LIMA-2011 qui se déroulera du 6 au 10 décembre à Langkawi (Malaisie), a annoncé mardi le service de presse de l'agence dans un communiqué.

"Il s'agit d'un marché très important à nos yeux, car une part importante des ventes de Rosoboronexport est réalisée en Asie du Sud-Est. Malgré une concurrence croissante, nous avons l'intention d'élargir notre coopération avec les pays de la région", a déclaré le vice-président de l'agence, Viktor Kamardine, cité dans le communiqué.

L'agence russe devrait présenter lors du Salon un avion d'entraînement et de combat Iak-130, un hélicoptère polyvalent Ka-226T, un système de missiles sol-air Buk-M-2E, un système antiaérien Pantsir-S-1, un sous-marin Amour-1650 ainsi qu'une frégate polyvalente Gepard 3.9 (projet 11661).

"Le ministère malaisien de la Défense devrait prochainement annoncer un appel d'offres pour l'achat de chasseurs polyvalents. Je suis sûr que nos chasseurs Sukhoi-30 ont des chances de succès", a indiqué le responsable russe.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:30
La Suisse opte pour le JAS39 Gripen au détriment du Rafale de Dassault

La Suisse a finalement préféré de JAS39 Gripen de Saab au Rafale de Dassault - photo Forces Aériennes Suisses

 

6 décembre 2011 par Rédaction – Aerobuzz.fr

 

La Suisse a choisi de doter ses forces aériennes du JAS39 Gripen suédois de Saab. Après la Corée du sud, le Maroc, Singapour, la Libye, les Emirats Arabes Unis, c’est au tour de la confédération helvétique d’écarter l’avion de combat français Rafale.

 

C’était pourtant bien parti. Les forces helvètes qui cherchent depuis des années à remplacer leurs vénérables F5E Tiger II par 22 avions modernes avaient d’emblée éliminé les avions d’origine américaine et russes pour diverses raisons. Ne restaient alors que le JAS 39 Gripen et le Typhoon face à un Rafale au mieux de sa forme.

 

Depuis des mois Dassault n’avait pas ménagé ses efforts pour séduire les autorités suisses. L’enjeu pour le constructeur français était toujours de trouver un premier client export pour son biréacteur et réitérer le succès français des années 60 avec le mirage III. Or, contre toute attente c’est le monoréacteur suédois qui a été choisi.

 

Cette fois encore n’en déplaise aux mauvaises langues, le Rafale n’est pas à mettre en question, puisque les autorités suisses reconnaissent bien volontiers que le JAS39 Gripen et le Typhoon avaient reçu une note de 6,2 contre 8,2 pour le Rafale lors des évaluations technico opérationnelles. Non le choix est plutôt d’ordre politique. Le Parlement suisse qui ressent la nécessité de faire des économies préfère le petit monoréacteur suédois, bien moins cher mais aussi moins performant que ses deux concurrents. Pour la Suisse, le point fort du JAS39 Gripen réside avant tout dans son prix bien sûr, mais aussi dans sa facilité à s’accommoder facilement des infrastructures existantes. En choisissant la solution suédoise, la Suisse sait qu’elle fait un choix douloureux.

 

Le JAS39 Gripen suédois dont la conception fait appel à de nombreux composants américains comme le moteur est certes moderne, maniable, puissant et bien équipé, mais il n’est pas au niveau de ses concurrents mondiaux en termes de polyvalence, de performance pure et de capacité d’emport. Son rapport prix/performances imbattable le positionne au niveau de ce que fut le F5E en son temps, et c’est précisément l’avion qu’il s’agit de remplacer [1].

 

Allez soyons beaux joueurs et reconnaissons que la France a perdu en s’étant bien battue sur le plan commercial et marketing. A la fin, c’est le client qui décide. Néanmoins, il est difficile de ne pas évoquer les tensions franco suisses nées de la volonté française d’obtenir une plus grande transparence des banques helvétiques. Des tensions qui auront pesé lourd sur un choix crucial pour Dassault, toujours en manque de client export pour son avion de combat.

 

Les réussites du JAS39 Gripen à l’export démontrent que de nombreux pays qui recherchent un successeur au MIG21, F5E Tiger II ou encore aux F16A/B, aux Mirage III/V/50 et F1 sont prêts à signer pour un avion polyvalent et économique tels que le JAS39 Gripen ou le F16 block 52/60. Dès lors on peut s’interroger sur le choix par la France de ne pas avoir poursuivi la lignée du Mirage 2000. Un delta élégant et économique qui moyennant une motorisation plus puissante et un radar à antenne active pourrait encore damer le pion à des concurrents low cost présents tels que le JAS39 Gripen aujourd’hui, et le JF17 chinois demain…

 

Pour le Rafale, désormais les échéances à venir sont indienne et brésilienne…

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 07:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/39060.jpg

Pose de l'IM400 sur le patrouilleur Holland

crédits : THALES

 

06/12/2011 MER et MARINE

 

Le premier mât intégré produit par Thales a passé avec succès ses essais d'usine avant d'être intégré sur le Holland, tête de série des quatre nouveaux patrouilleurs néerlandais du type OGPV. Développé aux Pays-Bas, l'Integrated Mast IM400 permet de concentrer en un seul mât les différents systèmes électroniques mis en oeuvre par le bâtiment, facilitant l'intégration de matériels toujours plus nombreux. L'IM400 dont est doté le Holland comprend un radar de veille air à quatre faces planes SeaMaster 400 (bande S), dérivé des SMART et APAR. La veille surface est assurée par un radar fixe Seawatcher (également à quatre faces, bande X), qui pourra aussi assurer le guidage de l'hélicoptère embarqué. L'IM400 comprend, par ailleurs, un système électro-optique (IR/TV) de surveillance et d'alerte Gatekeeper. Ce système, avec une capacité de détection à 360 degrés, a été conçu pour traiter les menaces asymétriques, comme les attaques de petites embarcations rapides, de drones aériens ou de nageurs de combat. Le mât accueille enfin l'Integrated Communication Antenna System (ICAS), qui permet l'utilisation de systèmes de communication VHF/UHF et peut mettre en oeuvre une liaison de données tactique (L16), ainsi qu'un système d'identification « Friend or Foe » NR IFF.


En dehors des capacités de cette structure intégrée, on insiste aussi, chez Thales, sur les gains financiers que procure l'I-Mast. Ce dernier permet, en effet, de réduire les coûts d'intégration et de maintenance (il y a notamment une galerie technique à l'intérieur permettant aux marins, en cas d'intervention, de travailler à l'abri). Ainsi, l'électronicien livre la structure en un seul bloc à l'issue du montage et des tests des senseurs. La solution est donc beaucoup moins lourde qu'une intégration progressive des équipements électroniques sur le navire en construction. Certes, le planning initialement prévu a connu un peu de retard avec le Holland, qui a débuté ses essais en mer en mai dernier et vient tout juste de recevoir son mât intégré. Il convient néanmoins de rappeler qu'il s'agit là d'une première et que, comme pour tout « prototype », les glissements calendaires sont fréquents.


(© : THALES)


(© : THALES)

Fabriqué par l'usine Thales d'Hengelo, l'IM400 a été installé sur le Holland au chantier Damen Schelde Naval Shipbuilding de Flessingue, où a été réalisé le patrouilleur et où le mât est arrivé par barge. La structure a ensuite été transférée dans une cale où se situait le bâtiment, puis montée à bord au moyen d'un pont roulant. Le Holland va désormais mener la fin de ses essais en mer avec son mât intégré, avant d'entrer en service au sein de la marine néerlandaise. Destiné au patrouilleur Zeeland, second de la série des OGPV, le deuxième IM400 doit être installé début 2013. Deux autres mâts sont prévus pour les quatrième et cinquième patrouilleurs, un IM400 ayant été commandé à Thales pour équiper le bâtiment logistique Karel Doorman, que DSNS doit livrer en 2014.


(© : THALES)


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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 18:45
Des conclusions « défense » en forme de feuille de route. Au rapport !

5 décembre 2011 by Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

 

Les conclusions des conseils des ministres sur la défense européenne sont souvent assez rituelles rappelant ce qui a été fait dans l’année et annonçant des décisions prochaines assez courantes : prolongation ou annonces d’opérations, lancement de projets… Un texte souvent administratif et quelque peu ennuyeux (il faut l’avouer). Celles qui viennent d’être adoptées (*) doivent cependant être regardées à la loupe. Car sous ces dehors rituels, se cache autre chose. Un peu comme une reprise en main de la lente dérive qui avait marqué ces derniers mois, vers une baisse continuelle des ambitions que ce soit en termes d’opérations ou d’outils de gestion de crise.

 

Du pain sur la planche pour six mois

 

Il y a d’abord la planification de plusieurs nouvelles opérations situées en Afrique : le renforcement des capacités maritimes dans la Corne de l’Afrique, l’étude d’éventuelles missions au Sahel ou en Libye, la prolongation de l’opération Atalanta, ainsi que le lancement de 11 projets capacitaires par l’Agence européenne de Défense. En reliant, tous les paragraphes, les uns aux autres, elles forment une véritable feuille de route que les Etats membres ont voulu tracer, donnant à la Haute représentante le mandat pour développer et renforcer l’Europe de la défense. Comme l’a expliqué cet après-midi, devant le Parlement européen, l’ambassadeure polonaise au COPS,  Beata Peksa-Krawiec, c’est une « politique de petits pas. Et nous avons du pain sur la planche pour six mois ».

 

Des rapports à la pelle jusqu’à une possible strategic review

 

Plusieurs rapports d’étape ou dates butoirs pour aboutir à des accords ont, en effet, été fixés : sur les nouvelles missions, les battlegroups, la refonte des procédures de gestion de crises, le mécanisme Athena, l’activation de l’Ops-center, les procédures de génération de force, le renforcement des capacités militaires …

 

De façon générale, les 27 ont surtout demandé à la Haute représentante de leur faire un « rapport de progrès » sur tous les aspects de la PSDC en général dans les six mois, « d’ici juin 2012 ». Une opportunité que pourrait saisir la Haute représentante pour faire un état des lieux ambitieux en traçant des perspectives, et des lignes de force, tel un « Livre blanc ». Même si le terme n’est pas prononcé, il n’est pas interdit. Et dans la version anglaise « reviewing progress made » on n’est pas loin de la « Strategic review » engagée par les Britanniques pour leurs propres forces.

 

Une demande croissante d’action européenne

 

Le contexte est parlant. Il y a une demande croissante pour que l’Union européenne devienne un « acteur stratégique mondial, plus capable et plus cohérent », précisent les conclusions. Les 27 soulignent l’importance de la PSDC « comme un élément essentiel de cette approche globale » et insistent sur les « nécessaires progrès » à accomplir. Ils réitèrent ainsi « le plein engagement pour maintenir les engagements actuels sur les missions en cours de la PSDC » alors qu’ils « envisagent de nouvelles actions de la PSDC ». Il faut utiliser « de manière efficace et activement toute la palette des instruments à disposition dans la prévention des conflits et la gestion de crises ».

 

Evaluation et valeur ajoutée nécessaires pour les missions de la PSDC

 

Les 27 endossent la nécessité d’améliorer la performance de la PSDC, notamment à travers l’évaluation des résultats, le ‘benchmarking’, l’étude d’impact, l’identification et l’application des retours d’expérience (lessons learned) tout comme le développement des meilleures pratiques. Ils fixent aussi ce qu’on peut retenir comme cinq critères à l’utilisation des missions de la PSDC : 1) la valeur ajoutée, 2) sur la base de besoins identifiés, 3) avec des objectifs clairs, 4) des stratégies de sorties, 5) pour aboutir à des résultats durables.

 

Nouvelles missions : décisions à prendre d’ici la fin de l’année ou début 2012

 

Les 27 ont demandé à la Haute représentante d’accélérer le travail préparatoire sur l’opération PSDC au Sahel dans l’objectif d’un nouveau rendez-vous fixé « d‘ici la fin de l’année (2011) » pour examiner les suites à donner.  Ils ont réaffirmé la disponibilité de l’UE à prêter assistance à la Libye, sur un nombre variable de secteurs, notamment la réforme du secteur de sécurité et la gestion des frontières. Des « options pour une possible action de la PSDC » devraient être élaborées début 2012 selon les deux conditions fixées par le SEAE : le principe de l’appropriation par les Libyens et la coopération avec l’ONU. Quant à l’opération anti-piraterie Eunavfor Atalatanta, n’ayant pu pour des raisons de procédure la prolonger jusqu’à 2014, ils ont convenu de revenir sur la question début 2012 en vue d’une décision. Quant à la mission de sécurité sur l’aéroport au Sud-Soudan, ils ont pris note du travail en cours.

 

Capacités civiles : un cadre réglementaire de génération de force

 

Faute d’avoir atteint les objectifs fixés dans les « Headline Goals 2010″, les 27 avaient l’année dernière, tout bonnement, décidé d’en repousser l’application. Ils rappellent aujourd’hui combien la « recherche de synergies entre le développement de capacités civiles et militaires » est nécessaire, pour la gestion de crises à l’Européenne, et répondre à la fois aux lacunes existant et à la demande grandissante dans ce domaine.

 

Ils fixent un délai : au 1er semestre 2012 à la Haute représentante et à la Commission pour ensemble réexaminer les moyens d’améliorer la génération de force « dans un cadre réglementaire solide ». Ils demandent aussi aux Etats membres d’avoir des stratégies plus efficaces permettant l’utilisation de personnels civils, en provenance de différents ministères (Affaires étrangères, Intérieur, Justice, Finances…). Cela passe aussi par « davantage de formations, des incitatifs de carrière… » pour permettre de disposer de personnels motivés et qualifiés pour les missions de la PSDC.

 

Les contours d’une politique industrielle de défense

 

La crise frappant, les 27 ont voulu intégrer ces nouvelles contraintes dans le travail capacitaire. Il ne s’agit plus seulement – comme auparavant – de résoudre les lacunes constatées mais de « développer la coopération en matière de capacités militaires sur des bases plus systématiques et à long terme ». Les Etats membres doivent indiquer sur quels projets ils prennent le « lead ». La situation sera examinée en avril 2012. Et les 27 rappellent l’engagement pris par les chefs de défense de l’UE d’établir ou d’élargir des projets de coopération d’ici la mi-2012.

Ils veulent ainsi examiner en détail « l’impact de la réduction des dépenses de défense sur les capacités, notamment l’impact possible sur les capacités technologiques et industriels à maintenir et développer en Europe ». L’agence européenne de défense (EDA) sera chargée de ce travail. Et demandent à la Commission comme à l’EDA d’accélérer la recherche de « synergies », notamment en intégrant ces préoccupations dans le futur programme cadre de recherche et technologies à l’horizon 2020.

 

Amélioration de la réaction de crise : au rapport.

 

Les 27 ont endossé la création d’un entrepôt permanent pour les équipements civils en 2012 et la rédéfinition des procédures. Mais ils aussi demandé à la Haute représentante de plancher sur différents sujets pour améliorer la réaction de crises. Il en sera ainsi sur les battlegroups et leur interaction avec des éléments civils (voir article séparé), rapport attendu au 1er semestre 2012.

 

Les procédures de gestion de crise, procédures qui datent un peu puisqu’elles remontent à 2003, doivent aussi être revues, estiment les 27 qui demandent à la Haute représentante de faire des propositions, en suivant quelques principes. Il faut avoir des « mandats clairs » et des « capacités renforcées » pour les structures de gestion de crises, notamment entre le CMPD et l’Etat-Major de l’UE (la CPCC n’est pas citée en tant que tel, mais on pense), pour « permettre une planification anticipée, et plus efficace, permettant une prise de décision plus rapide au niveau politique, l’amélioration des échanges d’informations, l’identification de synergies civilo-militaires et une étroite coopération avec les organisations internationales ». On peut préciser que ce travail a déjà été entamé au sein du SEAE. Le général de Kermabon étant spécialement chargé de faire une mission d’étude et de proposition.

 

Rapport sur la coopération avec l’ONU

 

La coopération internationale notamment avec les structures onusiennes de gestion de crises a aussi été examinée, les 27 demandant – là encore – à la Haute représentante de faire des propositions pour des actions concrètes qui devront être prises à la première moitié de 2012. Dans le même sens, ils l’encouragent à continuer ses efforts pour faciliter la coopération entre l’UE et l’OTAN, notamment sur les théâtres d’opérations, où les deux organisations travaillent côte à côté (Afghanistan, Kosovo…). Ils valident ainsi le processus de contacts, notamment entre les différents niveaux des deux administrations.

 

(*) Texte qui n’est disponible qu’en anglais, pour l’instant. Traduction personnelle.

 

Lire aussi :

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 17:35
ThalesRaytheonSystems Awarded NATO ALTBMD Interim Capability (InCa) Upgrade

source missiledefense.wordpress.com

 

December 2, 2011 defense-aerospace.com

(Source: ThalesRaytheonSystems; issued December 2, 2011)

 

MASSY, France --– ThalesRaytheonSystems (TRS) has been awarded a contract by the NATO Air Command and Control System Management Agency on behalf of the NATO Active Layered Theatre Ballistic Missile Defence (ALTBMD) Programme, to upgrade the operational hardware and software of the ALTBMD Interim Theatre Missile Defence (TMD) Capability (InCa).

 

“ThalesRaytheonSystems is committed to supporting this alliance focused approach. Systems such as the Air Command and Control System Level of Operational Capability 1 (ACCS LOC1) and Missile Defence on top of ACCS LOC1 will be critically important to fight as one alliance with warfighters from across the nations trained on common highly interoperable Command and Control systems,” said Jack Harrington, CEO, ThalesRaytheonSystems, during a briefing to NATO and industry participants at the contract signature ceremony in the NATO headquarters in Brussels, Belgium.

 

TRS was awarded a contract to develop TMD InCa Step 2 in June 2010 and delivered its part of the system to the end users in December of 2010. TRS worked in close cooperation with the NATO’s ALTBMD Programme Office to field TMD InCa Step 2 and again in August 2011 to conduct operational exercises.

 

TRS will soon implement additional operator identified requirements to enhance the alliance’s Command and Control capabilities. Under this contract TRS will be upgrading TMD InCa Step 2 to the latest configuration of NATO ACCS. As the world’s first fully integrated C2 system for planning, tasking and execution of air operations, NATO ACCS replaces multiple aging air C2 systems in the NATO nations.

 

ThalesRaytheonSystems is an international company specializing in air defence systems, command and control systems, 3-D air defence radars, battlefield and weapon locating radars. Since its founding in 2001, ThalesRaytheonSystems has become one of the defence industry’s most successful transatlantic joint ventures. The company employs 1,600 people and is equally owned by Raytheon and Thales.

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 09:05

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/db/Gripen_3.jpg

photo US DoD

 

1. décembre 2011 - Par Marc-André Miserez, swissinfo.ch

 

Même jugé «sobre et modeste», l’avion de combat suédois que le gouvernement veut acheter peine à convaincre les commentateurs de la presse helvétique. Alors que les Romands ironisent sur «l’avion-Ikéa», certains Alémaniques considèrent carrément que le Gripen suisse ne décollera jamais.

 

«Le Gripen attrapera-t-il la grippe auprès du peuple», titre le Blick avec son sens habituel de la formule. Car pour le tabloïd alémanique, il est clair que dans cette affaire, c’est le peuple qui aura le dernier mot. Conviction plus ou moins partagée par l’ensemble des commentateurs.

 

En choisissant de dépenser trois milliards pour 22 Gripen, du groupe suédois Saab, le gouvernement a finalement abandonné jeudi les offres du français Dassault (Rafale) et du consortium européen EADS (Eurofighter), qui auraient coûté globalement un milliard de plus.

 

Victoire pour les pacifistes

 

Pour le Bund, c’est maintenant le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), opposé à tout achat d’avion de combat, «qui peut jubiler». Ce choix «rend de moins en moins vraisemblable l’achat futur d’un avion» pour remplacer le vieux Tiger.

 

En effet, argumente le quotidien bernois, les partisans d’un nouvel avion «ne voulaient pas le moins cher, mais le plus moderne, le plus génial. Il sera donc difficile de trouver une majorité parlementaire en faveur du Gripen». Et d’autre part, les économies nécessaires pour cet achat, dans des domaines comme les transports ou la formation, auront de la peine à passer en référendum.

 

Quant à savoir si le ministre de la défense Ueli Maurer, «dont il est de plus en plus douteux qu’il veuille vraiment de nouveaux avions», a voulu cela, le Bund laisse la question ouverte…

 

Grounding

 

Plus radical, le Tages Anzeiger promet à Ueli Maurer «une plantée programmée». L’avion suédois est déjà «menacé de grounding au parlement, avant même d’avoir décollé de Suisse». Le quotidien zurichois se demande même si le ministre de la Défense n’a pas fait ce choix «afin de diminuer ses chances devant le parlement, et d’avoir ainsi plus d’argent pour les autres secteurs de l’armée».

 

«Parfois, le débat sur l’armée en Suisse passe les bornes de l’absurde, écrit de son côté l’Aargauer Zeitung. Le gouvernement passe commande provisoire de 22 Gripen et les partisans d’une armée bien équipée ne se réjouissent même pas de cette victoire d’étape».

 

Pour le quotidien argovien, «il est sûr que le GSsA et la gauche obtiendront un vote populaire sur cette question. Et alors, même le Gripen bon marché pourrait tomber dans les urnes. Les forces aériennes se trouveraient ainsi revenues à la case départ».

 

Révolution culturelle

 

Plus positive, la presse romande n’en est pas moins sceptique elle aussi. Pour Le Temps, «le choix du Gripen, l’avion le moins cher, mais aussi le moins performant, marque une révolution culturelle et mentale. L’armée ne peut pas revendiquer uniquement ce qui est le plus performant, mais elle devra admettre ce qui est suffisant pour remplir sa mission».

 

«En présentant un choix modeste et raisonnable, Ueli Maurer met le maximum d’atouts dans son jeu. Rien n’est gagné pour autant. Il faudra convaincre le nouveau parlement, puis le peuple, que cet achat justifie les sacrifices qui seront imposés aux transports, à la recherche ou à l’agriculture», tempère le quotidien.

 

Dans un éditorial commun, L’Express et L’Impartial (Neuchâtel – La Chaux-de-Fonds) et La Liberté (Fribourg) voient dans l’avion suédois «un break sans options plutôt qu’une rutilante berline. N’en déplaise aux pilotes qui rêvaient de technologie de pointe et de panache, le Gripen est un choix empreint d’une modestie toute helvétique».

 

Mais les trois quotidiens ne voient pas non plus la partie gagnée pour autant. «On entend déjà la gauche et les cantons se plaindre des sacrifices réclamés dans les transports, les assurances sociales, la recherche ou la formation. Le gouvernement, puis le parlement devront faire des choix. La vraie bonne nouvelle, c’est que le peuple y sera très probablement associé».

 

Avion-Ikéa

 

Reste, pour Le Temps, «à dissiper les doutes légitimes sur la capacité de la Suisse à maîtriser un projet aussi complexe, puisque le montage final et une partie du développement du Gripen devraient être effectués par l’entreprise de la Confédération RUAG. Il ne faudrait pas que le parlement ait le sentiment d’un avion suédois à monter soi-même, une sorte d’appareil de combat Ikéa».

 

Le rapprochement a frappé les caricaturistes. Tant La Liberté que Le Temps présentent des cartons frappés du nom de la maison de meubles, l’un avec un Ueli Maurer perplexe, l’autre avec un officier qui pleure devant ce trop peu rutilant cadeau de Noël, comme un enfant capricieux. Quant à 24 Heures, s’il n’a pas osé reproduire le nom sur les cartons, l’allusion est suffisamment claire pour que chacun lise «Ikéa» au lieu de «Saab» dans le logo bleu et jaune.

 

Lot de consolation

 

24 Heures justement, qui avec La Tribune de Genève, voit dans le Gripen «le choix qui ne satisfait personne». «Le Gripen acheté sera un développement de l’appareil qui a fini dernier des évaluations. A quoi donc a servi cette procédure, qui a coûté entre 50 et 100 millions, si à la fin, l’armée suisse prend le pari d’un modèle qui ‘n’existe encore que sur le papier’, selon Ueli Maurer?», interrogent les deux quotidiens.

 

«Et finalement, pourquoi doit-on acheter ces avions? Personne n’a encore prouvé la nécessité sécuritaire de cet achat. Le gouvernement, en optant pour le moins cher parce qu’il est le moins cher, envoie le message qu’il n’est pas davantage assuré de son choix. A trois milliards, c’est tout de même cher payé le lot de consolation», concluent les deux journaux lémaniques.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 17:40

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b0/Swedish_JAS-39_Gripen_landing.jpg/800px-Swedish_JAS-39_Gripen_landing.jpg

photo USAF

 

3 décembre 2011 – Opex360.com

 

Une enquête a été ouverte par la justice suisse dans le cadre du choix fait par la Confédération hélvétique d’acquérir 22 avions de combat Gripen NG, conçu par Saab, afin de remplacer les F-5 Tiger actuellement en service au sein de ses forces aériennes, au détriment du Rafale de Dassault Aviation et de l’Eurofighter.

 

Selon le Tages-Anzeiger, cette enquête porte sur la divulgation de deux rapports confidentiels peu élogieux concernant l’avion suédois par le quotiden Basel Zeitung, à quelques jours seulement de l’annonce officiel du choix du Conseil Fédéral suisse.

 

Pour le ministère public suisse, il s’agit d’une « violation du secret de fonction ». Selon ces deux rapports, le Gripen ne remplirait pas toutes les spécifications requises par les forces aériennes suisse. Et dans l’un des documents, le chef de ces dernières, le commandant Markus Gygax concluait que « le Rafale produit par Dassault sera proposé comme nouvel avion de combat par l’aviation suisse ».

 

Le choix du Gripen étant contesté par beaucoup de monde, dont les premiers intéressés, à savoir les aviateurs suisses, mais aussi des responsables politiques, qui ont fait par de leur préférence pour le Rafale, le nombre des « suspects » est large.

 

En attendant, le porte-parole des forces aériennes suisses a nié que ces derinères soient à l’origine de la fuite. Alors qui en est le responsable? Aux enquêteurs de le dire.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 08:30
U.S. official: NATO military capability ebbing

 

Dec 2, 2011 By Andrew Tilghman - Staff writer - airforcetimes.com

 

The air war in Libya that helped depose Moammar Gadhafi was a watershed moment for the NATO alliance, but the same operation may be impossible 10 years from now unless European countries step up their defense spending and military capabilities, a top NATO official said.

 

“If current trends continue, 10 years from now it’s not clear we could do this again. That is warning No. 1,” Ivo Daalder, the U.S Permanent Representative to the NATO alliance, told reporters in Washington Friday.

 

Daalder hailed the seven-month Libyan military intervention that ended in October to be a milestone success that proved NATO’s capability as an “operational alliance.” It marked the first time the U.S. did not play an overwhelmingly central role in a large NATO operation.

 

However, he also noted that stockpiles of precision-guided weapons ran low and the mission relied on U.S. logistics and intelligence.

 

U.S. aircraft flew about 10 percent of the strike sorties over Libya, but provided about 75 percent of all air-to-air refueling operations. “That meant that French and British and Italian and Belgian fighters could be loitering and looking for targets because they didn’t have to come back to the base for refueling,” Daalder said.

 

The U.S. also provided about 80 percent of the targeting information, largely from unmanned aircraft passing along intelligence, surveillance and reconnaissance, or ISR, data, he said.

 

“The lesson for NATO is, you can actually have a major intervention in which the U.S. doesn’t have to do the bulk of the fighting,” Daalder said.

 

In the future, however, the European nations should consider stockpiling precision-guided weapons and coordinating their investment in ISR and air-to-air refueling capabilities.

 

The Libyan campaign was far smaller than the NATO air operations over Kosovo in 1999 in terms of the number of aircraft involved and sorties flown, Daalder said.

 

“This was a critical operation, but it was a very small operation,” he said.

 

Nevertheless, it strained the alliance’s capability, which is at risk of shrinking in the coming years as economic problems force the European militaries to make further budget cuts. “The cuts will, over time, affect the capacity of individual countries to do this,” he said.

 

“I don’t think the lesson is, ‘We can do this anywhere, anytime.’ This was very costly for many counties in terms of expenditures, in terms of capabilities,” Daalder said.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 08:00

http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=39132

photo Israel Sun/Rex Features

 

TEL AVIV, Israel, Dec. 2 (UPI)

 

The U.S. Army will decide in the next few weeks whether it will buy Israel's Iron Dome anti-rocket defense system, developed by Rafael Advanced Defense Systems, to protect bases in Iraq and Afghanistan.

 

Rafael and the U.S. Raytheon Co., which produces the Patriot air-defense system, teamed in August to market Iron Dome, currently used to defend against Palestinian rockets, in the United States.

 

Iron Dome is designed to counter rockets and artillery shells with a range of 2-43 miles. It's the first system of its type to be used in combat.

 

Yossi Druker, head of Rafael's Air-to-Air Directorate, said Wednesday that the winner of the tender issued by the Pentagon is expected to be announced in January.

 

"Iron Dome is said to be compatible with the U.S. Army's Counter-Rocket and Artillery and Mortar system, or C-RAM, as part of layered defense for military bases," The Jerusalem Post observed.

 

Iron Dome made its combat debut in April in southern Israel against Palestinian rockets and the military says it has notched a success rate of 85 percent against Palestinian rockets it sought to intercept.

 

The system's computer can distinguish which rockets will hit populated areas and those that won't. It only fires on those that endanger Israeli lives.

 

The Israeli air force, which is responsible for air defense, has three Iron Dome batteries operational, primarily in the south to counter short-range rockets fired by militants from the Hamas-ruled Gaza Strip.

 

But the military acknowledges that it needs 15-20 Iron Dome batteries to effectively provide protection from short-range missiles and rockets along the northern border with Lebanon and the southern frontier with Gaza.

 

So the Israelis may find themselves on the horns of a dilemma if the Americans decide they want Iron Dome: Who will get priority, homeland defense or developing a potentially lucrative export market for this unique system, the first operational short-range air-defense system in the world?

 

The Israelis say they face missile threats on several fronts, from Syria, Iran, Hezbollah in Lebanon and Hamas and its allies in Gaza.

 

These threats range from intermediate-range ballistic missiles from Iran and Syria, with shorter-range weapons from Hezbollah and the Palestinians.

 

The nightmare scenario is that if a new conflict erupts in the Middle East, every inch of the Jewish state will be exposed to a sustained and unprecedented bombardment by these foes.

 

Military planners say this could last for weeks, with up to 200 missiles and rockets a day hammering Israel, including the massive urban conurbation around Tel Aviv in the center of the country.

 

Every Iron Dome battery will be needed but Israel's defense industry, like those in the United States and Europe, is increasingly dependent on export sales to keep production lines rolling amid global cutbacks in defense spending.

 

Singapore has reportedly bought Iron Dome, although no details are available and the Israeli Defense Ministry hasn't confirmed the sale. India and South Korea have also shown interest.

 

The air force expects to take delivery of David's Sling, another anti-missile system developed by Rafael, within the next year, Brig. Gen. Doron Gavish, commander of the air force's Air Defense Division, said Thursday.

 

This system, also known as Magic Wand, is designed as the middle-tier of Israel's planned multilayer missile defense shield. It's designed to counter missiles and rockets with ranges of 25-185 miles.

 

Meantime, The Jerusalem Post reports that state-owned Israel Aerospace Industries is building a third battery of the Arrow-2 high-altitude, long-range missile interceptor to be deployed near Tel Aviv.

 

The Israeli air force has two Arrow batteries deployed in southern and northern Israel. The system is designed to counter Iran's Shehab-3b, Sejjil-2 and Soviet-designed Scud ballistic missiles. Syria also has Scuds.

 

Central Israel was chosen for the site of the new battery "because it provides the best protection for long-range threats which Israel faces from a number of directions," a military spokesman said.

 

IAI and Boeing in the United States are developing the Arrow-3, which will extend the range and altitude of the missile, which allows it to intercept ballistic missiles earlier in their trajectory and further from Israel.

 

The Arrow-3's first fly-out test is scheduled within the next few months. The United States contributed the bulk of the funds to develop the Arrow system.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 07:55
Libya Reveals NATO Readiness Highs And Lows

 

Photo: Dassault

 

Dec 2, 2011By Francis Tusa defense technology international

 

London - Taking the experiences of a single conflict and extrapolating them into “universal truths” can be perilous. Earlier this year, the U.K.’s Strategic Defense and Security Review took the operational template from operations in Afghanistan and made it the generic one for the future. Although lip service was paid to the idea of state-on-state warfare and other conflict options, it was simply that—lip service. Consequently, can any worthwhile lessons be drawn from Operation Unified Protector, the NATO mission to protect Libyan civilians and insurgents during the recent civil war?

 

There has been a rush to judgment to state that the mission shows all the bad sides of NATO readiness and that of European allies. Some 80% of all inflight refueling assets and capability were provided by the U.S. Air Force, which seems to have shocked some observers. The fact that except for the U.K. and France, Europe can only put two dozen tanker aircraft into the air is not impressive. One of the problems with Unified Protector was that it occurred when the U.K. was in a capability slump as old VC10s and Tristars are being retired, but before the new Airbus A330 Voyager tanker-transport aircraft arrive. At the same time, the French tanker fleet has had exceptionally low availability, although a program for an upgrade was approved in the 2012 budget. Had both of these programs been in the full swing of delivery, the “tanker gap” would have been less of an issue.

 

NATO was also reliant on U.S. assets for much of the suppression of enemy air defense missions, as has been the case for decades, a situation that is unlikely to change for some time. And the lack of proper combat search-and-rescue aircraft meant that there were issues about tasking aircraft for missions deep inside the Sahara Desert, a potential landing site for downed pilots.

 

But the modernization of air forces over the past decade and more really showed up. The fact that almost every aircraft could carry a combined targeting/Istar (intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance) pod along with a range of weapons permitted far more adaptable and flexible tasking compared with operations of the 1990s. Indeed, some air forces are already looking at the ability of European aircraft operating over Libya to undertake complex strike missions largely without ground controllers, to see how this was managed. Prior to Unified Protector, the widespread assumption, with the experiences of Afghanistan in mind, was that complex air strikes would only be conducted with ground controllers able to cue targets. Libyan operations changed this perception somewhat.

 

Early reports suggest that even if there is still major reliance on the U.S. for electronic surveillance assets (until the RAF gets three new Boeing RC-135 Rivet Joint aircraft), on the wider Istar scene there is a far greater range of European capabilities than had been perceived. The Swedish recce pod system deployed with the Saab JAS 39 Gripen fighter reportedly astounded people with the quality of its imagery and responsiveness. The Areos Reco NG pod, developed by Thales for use on the French Dassault Rafale F3 fighter, is also said to have performed well. The RAF was able to leverage the Sentinel R1 Astor (Airborne Stand-Off Radar), slated to be retired as a budget-cutting measure (although this may be reconsidered—see p. 15), from Raytheon and the Raptor (Reconnaissance Airborne Pod for Tornado) recce pod from Goodrich. No one has suggested that the operation, even without major U.S. support, lacked adequate Istar.

 

The range of weapons that the lead air forces deployed was also impressive. France made wide use of Sagem’s AASM-powered bomb system (225 were fired or dropped), while the U.K. fired a flexible set of weapons. The key Tornado GR4 weapon was Raytheon’s Paveway IV 500-lb. laser/GPS-guided bomb, with well over 700 dropped. Although this has been used in Afghanistan since 2008, in Libya it was deployed against a wider target set. Backing this up was MBDA’s Dual-Mode Brimstone missile. Originally designed as an antiarmor weapon, an upgrade to add laser guidance alongside the millimetric radar has given the weapon a new lease on life. Prolific use in Libya saw MBDA being given an urgent production contract to restock the bunkers.

 

It is true that some of the smaller nations did see a shortage in precision-guided missiles, which necessitated a quick visit to the U.S. to buy more Boeing Joint Direct Attack Munitions, but there is a silver lining. It is going to be far easier to persuade finance ministries that weapon stocks need to be larger than previously considered.

 

One aspect of the Libya operation is worth noting: the speed at which France and the U.K. generated long-range strike missions that required last-minute political approval, yet were able to hit a range of strategic and tactical targets across Libya. The structures and systems that underpin both countries’ air forces obviously have a lot of positive internal capabilities to achieve this type of success.

 

In the U.K. and France, the issue of naval gunfire support (NGS) has come back up the agenda. Royal Navy warships fired more than 240 rounds of 4.5-in. ammunition, a mixture of high-explosive and illumination shells. Several artillery units, as well as “technical” groups were engaged. Although Royal Navy vessels provided NGS to the Royal Marines as they moved ashore on the Al Faw Peninsula in southeast Iraq in 2003, the capability is one that has, of late, been more talked about than practiced. Certainly, the Libya experience means that plans for the next-generation Type 26 Global Combat Ship frigate have seen new interest in a 5-in. gun for NGS.

 

French navy ships, meanwhile, fired more than 3,000 rounds of 100-mm and 76-mm ammunition in NGS missions, a sign perhaps that the lighter throw weight of these shells required more to be fired to achieve the same effect as heavier rounds.

 

Although both countries exercised this in the past, Libya has arguably been the breakthrough point for the U.K. and France for the deployment and use of attack helicopters from the sea. The U.K. deployed five Boeing AH-64 Apache Longbow platforms, and France up to 10 EC 665 Tigers from Eurocopter. The results are being judged, but it seems likely that this isn’t going to be a one-off, but rather will be the norm in the future. One question being posed is whether the type of attack helicopter operations seen over Libya will morph into mixed wings of fast jets and attack helicopters. (U.S. Marine Corps readers can yawn at this stage.) More training, more force experimentation and more expenditure will be needed by players in Europe to perfect this type of operation, but it has delivered effects far exceeding what had been expected.

 

If there are many lessons to be learned, they are often of the commonsense type. Good tactics, techniques and procedures are vital, and luckily, for air operations, NATO forces have been honing these for two decades, from Iraq no-fly zones, through Balkan operations, and back to Iraq and Afghanistan. It must still be a concern that countries such as the U.K. and France, each of which claim to have 250-300 combat aircraft, were able to sustainably deploy only 25 or so. For sure, both have deployments in Afghanistan, but the numbers available, even with basing from home bases, is not impressive. That is something to consider about fast-jet force generation for all players.

 

One thing is obvious: Operation Unified Protector is not a paradigm of any future operation, or a brilliant template for the next operation. It reminded many that not every operation will have a land element, but most of the lessons are reinforcements of what has been learned before. By itself, this is useful, as it shows that with well-equipped, well-trained, well-led and well-supported forces, their ability to cope with the unexpected is far greater than without such forces.

 

In fact, if you were to put Unified Protector alongside NATO operations in Afghanistan, specifically from the air operations side, you would see that there is more than one way to prosecute an air-to-ground operation.

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 20:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110320-libye-poursuite-des-operations/libye-poursuite-des-operations-1/1126165-1-fre-FR/libye-poursuite-des-operations-1.jpg

photo Armée de l'Air - sources EMA

 

02/12/2011 Par Jean Guisnel -  Le Point.fr

 

La Suisse n'a pas voulu de l'excellentissime Rafale. Un échec de plus que le consortium français impute... au client !

 

Quand un commerçant rate une vente, deux attitudes s'offrent à lui. La première consiste à faire son autocritique, à disséquer les raisons de son échec avant de changer de stratégie. Tout simplement pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets la fois suivante. La seconde option est plus risquée. Elle impose de faire porter le poids du revers au client, qui a si mal évalué ses propres intérêts qu'il en est venu à opter pour une solution ne les satisfaisant pas.

 

Après son récent échec en Suisse le consortium français (Dassault Aviation, Snecma, Thales), qui proposait son avion Rafale face à l'Eurofighter Typhoon (BAE Systems, EADS et Finmeccanica) et au Gripen NG de Saab - le vainqueur -, a joué les mauvais perdants. Dans un communiqué, il reprend les déclarations du ministre de la Défense Ueli Maurer exprimant sans langue de bois le point de vue du gouvernement qui a "sciemment décidé de ne pas positionner la Suisse au plus haut niveau européen s'agissant des performances des nouveaux avions de combat". Et on peut la comprendre : la Confédération helvétique s'est-elle trouvée une seule fois ces dernières années en nécessité de disposer d'une aviation de combat aux performances les plus élevées ? Jamais ! Cette position changera-t-elle à l'avenir ? Certainement pas...

La meilleure armée du monde ?

Là où la plupart des pays européens ont engagé des forces aériennes pour afficher leurs multiples solidarités avec les autres puissances (Afghanistan ou Libye, pour ne prendre que les plus récentes), les Suisses sont restés calfeutrés dans leurs montagnes. En raison de leur neutralité, ils ne participent d'ailleurs logiquement à aucune alliance (Otan ou Europe de la défense), n'envoient jamais de troupes où que ce soit, ne considèrent pas l'action militaire comme un vecteur de puissance. Ils préfèrent laisser accroire qu'ils possèdent la meilleure armée du monde, attitude facile quand on ne se confronte jamais avec personne, et exercent autrement leur influence internationale sur les terres de conflits : avec le Comité international de la Croix-Rouge, par exemple, ou bien en agissant diplomatiquement pour imposer des règles de bonne conduite aux sociétés militaires privées. Pour se défendre et protéger ses bastions, l'armée suisse a évalué deux critères : les performances - celles du Gripen lui paraissent suffisantes - et le prix. Ses arguments ont été longuement expliqués, qui expriment un choix souverain.

Conjonction de facteurs

"Les États n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts", disait le général de Gaulle. La Suisse indépendante a parfaitement défendu les siens en choisissant l'avion de combat qui lui semble le mieux adapté à ses besoins. Il ne manquerait plus que Paris lui dicte ses choix ! D'ailleurs, à force de faire valoir cette bien curieuse conception voulant qu'acheter le Rafale soit une obligation pour tout pays prétendant au soutien de notre pays, on se tire des balles dans le pied ! La preuve... En cas d'échec de la vente, les relations changeraient-elles d'un iota ? Évidemment, non... Où a-t-on vu que la France a modifié son attitude après l'échec de cet avion aux Pays-Bas, au Maroc, en Arabie saoudite, à Singapour, ou ailleurs ?

 

Paris ne peut ignorer que les échecs des grands contrats commerciaux (comme celui des réacteurs EPR aux Émirats, par exemple) sont liés à une conjonction de facteurs. La qualité des produits (de ce point de vue, le Rafale est inattaquable) en est un. Leur prix - mais la qualité se paye ! - et leur conformité aux besoins sont deux autres critères. L'une des spécialités des Français consiste à expliquer aux clients qu'ils ont tort, que c'est le vendeur qui a le bon point de vue. Peine perdue ! Possédant déjà des avions très haut de gamme (les F/A-18 C/D Super Hornet préférés au Mirage 2000-5 voici quelques années), les Suisses se dotent d'avions moins performants, moins chers, moins puissants. De ce point de vue, le Gripen est le choix qui leur convient. En renonçant à produire l'excellentissime Mirage 2000, la France et ses industriels ont fait leur choix. Ils n'ont plus aujourd'hui qu'un seul avion de combat à vendre, et à ce jour, aucun pays n'en a voulu. Est-ce vraiment la faute du client ?

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 17:40

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/afghanistan-le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane/le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane-8/1468869-3-fre-FR/le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane-8.jpg

 

02/12/2011 Sources : EMA

 

Les 20 et 21 novembre 2011, l’armée nationale afghane (ANA) a conduit l’opération Crossbow  en Surobi, une opération de contrôle de zone aux alentours de l’axe HW7 participant à la sécurisation de la « Loya Jirga ».

 

Commandée par l’état-major de la 3e brigade afghane, l’opération engageait des éléments du Kandak 32 et ses OMLT (operationnal mentoring and liaison team ), des appuis de la coalition, le tout en coordination avec la Task Force  américaine déployée dans la zone voisine.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/afghanistan-le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane/le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane-9/1468874-2-fre-FR/le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane-9.jpg

Les enjeux de coordination entre les différentes unités engagées étaient importants, notamment parce qu’il s’agissait d’une opération héliportée de nuit. Une instruction spécifique a été dispensée par les OMLT français aux compagnies du kandak 32 (bataillon de l’ANA) sur la manière d’embarquer et de débarquer des hélicoptères Chinooks.

 

Pour suivre l’opération, l’OMLT avait installé son poste de commandement auprès de celui du général Nazar, commandant la 3e Brigade afghane, sur la FOB (base opérationnelle avancée) de Naghlu.

 

Aux côtés de deux compagnies du kandak 32, le BG 152 a engagé deux DLAS (détachements de liaison, d’appui et de soutien) français déployés pour fournir à l’ANA des appuis feux et des capacités d’observation. En attente sur la FOB Gwan, des troupes de réaction rapide (QRF) françaises et afghanes du kandak 36 étaient prêtes à être héliportées.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/afghanistan-le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane/le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane-10/1468879-2-fre-FR/le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane-10.jpg

Après la mise en place par hélicoptère, les DLAS et les compagnies ANA ont débuté la phase d’infiltration et de surveillance avant de reconnaître le village d’Angurtak. Les forces afghanes en ont profité pour prendre contact avec la population et expliquer l’opération au cours d’une shura (assemblée de responsables locaux)

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/afghanistan-le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane/le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane-7/1468864-2-fre-FR/le-battle-group-quinze-deux-appuie-l-armee-nationale-afghane-7.jpg

 

L’opération Crossbow a contribué une protection efficace de la « Loya Jirga » qui se tenait à Kaboul, en renforçant la surveillance des abords de l’Higway  7. La 3e brigade et le 32e Kandak ont pu s’initier à la planification et à la réalisation d’une opération héliportée.

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 07:45

http://www.lepoint.fr/images/2011/12/01/rafale-449253-jpg_302186.JPG

 

La Suisse a préféré le Gripen suédois au Rafale français tout en reconnaissant

que l'avion de Dassault était "le meilleur". © Ibo/Sipa

 

01/12/2011 De notre correspondant à Genève, Ian Hamel - Le Point.fr

 

Le gouvernement helvétique a finalement préféré l'avion suédois au français. Paris paye-t-elle ses attaques contre le secret bancaire ?

 

En accusant la Suisse d'être toujours un paradis fiscal, lors du G20 à Nice en novembre dernier, Nicolas Sarkozy a-t-il définitivement torpillé le Rafale de Dassault ? Depuis quatre ans, l'avion français était en concurrence avec le Gripen du suédois Saab et l'Eurofighter d'EADS pour remplacer les vieux chasseurs Tiger datant des années soixante-dix. Un marché estimé entre 2,5 et 3,3 milliards d'euros pour livrer à la Confédération, d'ici 2015, 22 avions de combat. Mercredi 30 novembre, le Conseil fédéral (gouvernement) a tranché en faveur du Gripen, tout en reconnaissant qu'à défaut d'être l'avion le plus performant, il avait essentiellement pour avantage d'être le moins cher.

 

Ueli Maurer, le ministre suisse de la Défense, n'est peut-être pas un fin stratège, mais il est au moins sincère. Il a reconnu que le gouvernement a "sciemment décidé de ne pas positionner la Suisse au plus haut niveau européen s'agissant des performances des nouveaux avions de combat". En clair, Ueli Maurer, dirigeant de l'Union démocratique du centre (UDC), la formation la plus à droite de l'échiquier politique, reconnaît que son pays se contente d'un second choix...

 

Vengeance contre Paris

 

En effet, de l'avis des évaluations menées par des pilotes, le Gripen était l'appareil le moins performant. Il n'aurait obtenu que 6,2 sur 10, contre 8,2 pour le Rafale (et 6,2 pour l'Eurofighter). Dès l'annonce du choix gouvernemental, Fernand Carrel, le commandant des forces aériennes, s'est précipité au micro de la radio suisse romande pour lancer que "tous les spécialistes savent que le Rafale de Dassault est le meilleur". En revanche, il était le plus cher et aurait coûté un milliard de francs suisses (800 millions d'euros) supplémentaires au budget de la Défense.

 

La presse n'est pas dupe. Dans son éditorial daté du 1er décembre, le quotidien Le Temps explique l'échec du Rafale "en raison des agressions verbales et de l'attitude arrogante des dirigeants français envers la Suisse". Berne n'a jamais pardonné à Éric Woerth, l'ancien ministre du Budget, d'avoir brandi des données volées dans une banque genevoise. Encore moins à Nicolas Sarkozy d'avoir montré du doigt la Suisse lors du dernier G20, coupable de refuser de procéder à l'échange automatique d'informations avec les autres autorités fiscales européennes.

 

Projet de référendum

 

La Tribune de Genève va plus loin encore en écrivant : "La France et son Rafale ont-ils payé le fait qu'il y a un contentieux fiscal avec la Suisse ? Ueli Maurer n'a pas caché hors conférence de presse qu'il avait tenté de lier les deux dossiers." Dassault, qui essuie un nouvel échec après celui infligé il y a quelques jours par les Émirats arabes unis, n'avait pourtant pas lésiné pour emporter la décision. En sponsorisant notamment le Solar Impulse, l'avion solaire du Suisse Bertrand Piccard, et en finançant le musée de l'aviation militaire de Payerne.

 

Le remplacement des F5 Tiger obsolètes, qui divise la classe politique suisse depuis déjà des années, risque de connaître d'autres soubresauts. La gauche et les écologistes ne sont guère convaincus de l'utilité, pour un si petit pays, de se doter d'avions de chasse qui quittent l'espace aérien helvétique en un quart d'heure ! Cet achat à 3 milliards de francs suisses (2,5 milliards d'euros) risque donc d'être soumis à un prochain référendum.

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 17:30
Accord sur le centre de commandement de l’UE (maj)

 

1 décembre 2011 by Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Victoire. C’est un peu le message d’Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères à sa sortie du Conseil des ministres des Affaires étrangères. Avant tout sujet il a tenu à  dire aux quelques journalistes (dont B2) qui l’attendait là qu’il y avait un accord sur la PSDC (la politique de sécurité et de défense commune). « Un bon accord. On va lancer de nouvelles opérations (NB : pour le renforcement des capacités maritimes dans la Corne de l’Afrique, et pour soutenir la coopération régionale anti-terroriste au Sahel). Nous avons décidé d’activer le centre de commandement (OpsCenter) d’ici janvier pour nos opérations dans la Corne de l’Afrique. Et nous avons convenu de continuer à travailler à la planification d’une capacité permanente de conduite des opérations. La PSDC est relancée » a-t-il conclu.

 

L’OpsCenter activé dès janvier

 

Concrètement, le point crucial de l’accord est le centre de commandement (OpsCenter). Celui-ci devrait être activé d’ici janvier pour l’opération de formation des soldats somaliens (EUTM Somalia) qui est en cours en Ouganda mais aussi éventuellement pour l’opération RMCB. Une activation symbolique pour un centre qui n’avait jamais été activé depuis sa mise en place, en 2004. Pour EUTM Somalia, cela ne signifie pas un transfert de quartier général ni d’effectif supplémentaire. Cette mission n’avait pour l’instant pas de quartier-général d’opération (OHQ). Le principe avait en effet été décidé à l’époque de ne pas avoir d’OHQ mais un simple commandement sur zone (FHQ) basé à Kampala, la capitale ougandaise, tandis que le centre de formation se situe à Bihanga (plus à l’ouest du pays). Pour la mission RMCB, c’est un peu plus problématique, car c’est une opération civile. La conduite des opérations civiles relève normalement de la CPCC, la structure de gestion des opérations civiles du service diplomatique européen.

 

Le texte des conclusions

 

Le texte des conclusions atteste de façon plus diplomatique cet accord mais en entérine les principaux points. « Le Conseil appelle à une utilisation optimale des structures existantes. Dans ce contexte, quand la nature de l’opération ne requiert pas un quartier-général national, le Conseil est prêt à activer sur une base ad hoc le centre d’opérations (NB : Ops Center) en accord avec ses termes de référence, pour une opération spécifique de la PSDC. Sur cette base, le Conseil est d’accord pour accélérer la planification de l’activation du centre d’opérations pour les opérations dans la Corne de l’Afrique, au plus tard au prochain Conseil des Affaires étrangères. » est-il précisé au point 32, selon la dernière version (en anglais) que B2 a pu obtenir. « Le Conseil est d’accord pour continuer à examiner l’efficacité de la performance de l’Union européenne dans la planification et la conduite des opérations civiles et militaires de la PSDC. Rappelant les principes d’unanimité et d’inclusivité sous-tendant la PSDC, le Conseil décidera sur les améliorations possibles sur ces bases, sans préjudice des Traités et à la lumière du rapport de la Haute représentante sur la PSDC de juillet 2011. » est-il précisé au point 33. 

 

Cela signifie notamment que l’idée un tant évoquée par les Weimar d’une Coopération structurée permanente sur le sujet est abandonné. Une idée évoquée en fait surtout comme moyen de pression comme nous l’ont confirmé plusieurs diplomates de différentes origines. Cela signifie aussi que les 2 options mises sur la table par Catherine Ashton – QG permanent ou amélioration du système existant – restent sur la table. 

 

Feu vert à l’opération RMCB

 

L’opération de renforcement des capacités maritimes (RMCB) est déjà sur les rails. Un concept de gestion de crises (CMC) est prêt. Mais pour des raisons pratiques, il ne pouvait pas être adopté à ce Conseil. Ce qui a suscité un petit quiproquo entre les diplomates et les juristes. Ceux-ci arguant qu’on ne pouvait dans les conclusions indiquer qu’il était adopté s’il ne l’était pas. Il le sera très prochainement, soit en procédure écrite, soit en point A d’un prochain conseil.

 

Lire également :

Relance de la mission de soutien anti-terroriste au Sahel

 

Quant à l’opération de soutien régional au Sahel, contre le terrorisme d’Al Qaïda, elle est bien moins avancée. L’option d’une mission PeSDC un temps envisagée a été ensuite légèrement enterrée. Elle ressurgit aujourd’hui à la faveur d’une poussée de plusieurs Etats membres (et aussi il faut bien le reconnaître de la pression sur le terrain). Et c’est une bonne chose, selon moi. Certes, pour l’instant rien n’est prêt coté européen. Mais un rendez-vous est déjà pris, au 8 décembre prochain. Une première rencontre entre les ministres des Affaires étrangères de la région (les 4 initiateurs de cette coopération – Algérie, Mali, Niger, Mauritanie – + le Burkina-Faso, le Tchad, le Nigeria) et leurs homologues de l’Union européenne a lieu à Nouakchott.

 

Lire également : La mission PSDC pour le Sahel attendra encore bien un peu…

Commentaire : Une avancée non négligeable et nécessaire

 

Les « Weimar » ont donc obtenu des Britanniques qui s’opposaient à toute activation de cet OpsCenter une avancée. Avancée qui peut paraître bien petite au regard des enjeux mais qui constitue sur un dossier bloqué depuis des années un réel exploit. S’ils n’ont pas réussi à obtenir la mise en place du quartier général permanent (OHQ), ils ont aussi réussi à ne pas enterrer le projet, puisque le mandat a été donné à la Haute représentante de continuer le travail. Ils ont aussi réussi à dégager la voie à la mission de soutien aux capacités maritimes régionales (RMCB) qui était dans les cartons depuis plus de deux ans et à ressortir la mission Sahel de l’ornière où elle était tombée. Cela redonne ainsi un brin d’espoir par rapport à la tonalité, plutôt pessimiste des derniers mois.

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 12:30

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/8/4/0/000146048_5.jpg

 

30 novembre 2011 par Astrid Gouzik L’USINE NOUVELLE

 

Alors qu’il partait favori, le Rafale de Dassault n’a visiblement pas séduit nos voisins helvètes. Le Gripen de Saab l'emporte notamment en raison de son faible coût d'acquisition et d'entretien.

 

Après quelques heures d'attente et de rumeurs, le Conseil fédéral l'a confirmé : il a bien choisi le Gripen de Saab pour remplacer les chasseurs F-5 Tiger vieillissants des forces aériennes suisses. Il laisse ainsi sur le tarmac le Rafale de Dassault et l’Eurofighter du consortium EADS-Cassidian.

 

Derrière ce choix de la Suisse, c'est le remplacement de la flotte de Northtrop F-5 Tiger qui est en jeu, mais aussi un contrat industriel dont le groupe national Ruag pourrait profiter. L'entreprise nationale, confrontée à des difficultés économiques fae à la hausse du franc suisse, serait en effet associée à la construction des 22 chasseurs commandés pour les forces aériennes suisses.

 

Avec ce contrat évalué par le ministère de la Défense à 3,1 milliards de francs suisses (2,5 milliards d'euros environ), Saab signe là une belle victoire pour son chasseur JAS-39 E/S Gripen NG. L'appareil était donné bon dernier dans les deux rapports d'évaluations techniques établis en 2008 et 2009 face à ses concurrents, le Rafale et l'Eurofighter. Son premier atout reste son prix catalogue, le plus bas de tous : une cinquantaine de millions d'euros selon des estimations diffusées par la presse suisse, contre 110 millions environ pour le Rafale. Ses prix s'entendent avion nu, sans pièces de rechange et armements.

 

Dans un communiqué, le Conseil fédéral suisse précise d'ailleurs les arguments économiques de son choix : "le Gripen est sensiblement plus avantageux que les deux autres offres, non seulement à l'acquisition mais aussi en ce qui concerne les coûts d'entretien. Cette décision permet d'acquérir un avion performant sans compromettre d'autres domaines de l'armée ni leurs équipements indispensables."

 

Reste que le Gripen proposé par Saab est un modèle encore en développement. Il s'agit du NG, version améliorée du Gripen C/D testé en 2008 par les pilotes suisses. Le constructeur suédois le dote d'un nouveau radar notamment et d'un nouveau moteur plus puissant fourni par l'américain GE. Saab Group doit maintenant régler les modalités de la commande avec ses interlocuteurs suisses. Le contrat final étant soumis pour validation au Parlement du pays en février 2012.

 

Outre l'armée suédoise, Saab a déjà livré son Gripen en Afrique du Sud et en Thaïlande. Il reste en compétition au Brésil face au Rafale et au F/A-18 Super Hornet de Boeing.

 

Pour le français Dassault, le choix suisse obscurcit encore davantage les chances d'exportation de son Rafale. En effet, pour le moment le seul acheteur pour son avion de combat est l’Etat français… Les gros espoirs qui reposaient sur les épaules de la Suisse sont aujourd’hui déçus.

 

La chance la plus proche maintenant est en Inde. Dassault attend en effet une décision des autorités indiennes qui devrait intervenir d’ici à la mi-décembre pour un duel entre le Rafale et l'Eurofighter.

 

Le Gripen en démonstration en Suisse en septembre 2011

 

 


 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 17:55
Commandant Hélie Denoix de Saint Marc - Grand Croix de la Légion d'Honneur

Commandant Hélie Denoix de Saint Marc - Grand Croix de la Légion d'Honneur

Décoration de Hélie Denoix de Saint-Marc

 

30/11/2011 Ministère de la Défense

 

Le Chef de l’Etat et Chef des armées, Nicolas Sarkozy a présidé la traditionnelle cérémonie de prise d’armes d’automne aux Invalides, le 28 novembre. A cette occasion, il a décoré douze militaires.

 

Le président de la République, Nicolas Sarkozy a présidé, dans la Cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides ce lundi 28 novembre, la cérémonie de prise d’armes d’automne.  Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Gérard Longuet ainsi que le Secrétaire d’Etat, Marc Laffineur ont participé à cette cérémonie au cours de laquelle 12 militaires ont été décorés. Parmi eux figure le général d’armée Thierry Cambournac, fait Grand officier de la Légion d’honneur.

 

Le président de la République a, par ailleurs, élevé à la dignité de Grand-croix de la Légion d’Honneur, Hélie Denoix de Saint-Marc. Agé de 89 ans, grand résistant, ancien officier parachutiste, le commandant Hélie Denoix de Saint-Marc avait été fait Grand-officier de la Légion d’honneur en 2002.

 

Le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud ainsi que le Gouverneur militaire de Paris (GMP), le général de corps d'armée Bruno Dary étaient présents à cette cérémonie de prise d'armes.

 

Les militaires décorés par le président de la République

 

Légion d'honneur (5 récipiendaires)

 

    M. Hélie Denoix de Saint Marc - Grand Croix

    Général d'armée Thierry Cambournac - Grand Officier

    Général de corps aérien Pierre Bourlot - Commandeur

    M. Robert Pillard - Chevalier

    Capitaine de frégate Max Blanchard - Chevalier

 

 Médaille militaire (3 récipiendaires)

 

    Caporal-chef (armée de terre) Gabriel Nabais-Baldo

    Maître David Ortega

    Sergent-chef (armée de l'air) Emmanuel Ferron

 

Ordre national du mérite (4 récipiendaires)

 

    Colonel (armée de terre) François Pinczon du Sel - Officier

    Lieutenant (gendarmerie) Pascal Rosay - Chevalier

    Capitaine (armée de l'air) Loïc Tasset - Chevalier

    Infirmier de classe supérieure (service de santé des armées) Roland Modot - Chevalier

 

Le Chef de l'Etat entouré notamment du ministre de la Défense, du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et du chef d'état-major des armées

Le Chef de l'Etat entouré notamment du ministre de la Défense, du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et du chef d'état-major des armées

Le Chef de l'Etat entouré notamment du ministre de la Défense, du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et du chef d'état-major des armées

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