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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 16:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1_programmes/le-petit-vehicule-protege-pvp-credit-stat/266082-1-fre-FR/le-petit-vehicule-protege-pvp-credit-stat.jpg

source defense.gouv.fr

 

08/09/2011 Direction générale de l'armement

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé à Panhard General Defense, le 6 septembre 2011, 200 PVP destinés à l’armée de terre. Cette commande s’ajoute au marché initial de 933 PVP passé en 2004 et dont le dernier exemplaire sera produit en décembre 2011. Ces 200 PVP supplémentaires seront livrés en 2012.

 

Le PVP est un véhicule 4x4 moderne, équipant les cellules de commandement des unités d’artillerie et de génie, ainsi que certaines unités spécifiques de l’infanterie parachutiste et alpine, de la circulation et du renseignement. Aérotransportable, blindé et très mobile, il peut transporter jusqu’à 4 passagers. Il dispose d’une mitrailleuse de 7,62 mm qui, pour certains emplois, est installée sur un tourelleau téléopéré de l’intérieur du véhicule. Le PVP est déployé au Liban depuis fin 2009 et en Afghanistan depuis début 2010.

 

Les PVP sont produits sur les 2 sites industriels de Marolles-en-Hurepoix (Essonne) et Saint-Germain-Laval (Loire). Le programme PVP a représenté jusqu’à présent un total d’environ un million d’heures de travail pour Panhard et ses sous-traitants.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 17:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/le-ministre-et-les-president-de-la-commision-de-la-defense-nationale-et-des-forces-armees/1362142-1-fre-FR/le-ministre-et-les-president-de-la-commision-de-la-defense-nationale-et-des-forces-armees.jpg

 

Le ministre entouré de Guy Teissier, président de la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, et de Josselin de Rohan, président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat.

Photo DICoD – ADC Biasutto

 

07/09/2011 Auteur : Carine Bobbera – defense.gouv.fr

 

La 9ème  université d’été de la Défense (UED) s’est terminée mardi 6 septembre avec le discours de clôture du ministre de la Défense et des Anciens combattants. Cette 9ème  édition s’est tenue les 5 et 6 septembre 2011 à Bruz dans le centre d'expertise de la DGA et à Rennes.

 

« Le rôle de cette université d’été de la Défense est d’avoir la culture du retour d’expérience, de globaliser notre réflexion, d’échapper aux conflits politiques immédiats et de faire en sorte que durablement, la culture de la Défense en France soit profondément enracinée pour que notre pays reste sur ce terrain, en Europe et dans le monde, exemplaire !  » a conclut Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le mardi 6 septembre 2011, lors de la clôture de la 9ème  université d’été de la Défense (UED).

 

Dans son discours, Gérard Longuet a également salué l’action conjointe de la DGA et des industriels de Défense en matière d’armement. « Le Président de la République s’est personnellement impliqué après la tragédie d’Uzbeen pour veiller à ce que nos combattants aient les meilleurs outils . […] Avec le système Félin, le VBCI, le VAB Top, le Caesar et le véhicule d’ouverture d’itinéraire… nous sommes au rendez-vous de la modernité avec cette obligation de s’adapter en permanence » a déclaré le ministre.

 

Cette 9ème  édition de l’université d’été de la Défense a rassemblé près de 450 représentants politiques, industriels, militaires, journalistes, français et étrangers. Son thème  Etat-Industries : De l’urgent-opérations aux grands systèmes de Défense » sont au cœur des enjeux d’avenir de la Défense.  Comment concilier le besoin d’équipement des forces avec les impératifs d’assainissement des finances publiques ? Comment les industries de Défense en Europe se positionnent-elles par rapport à la concurrence des pays émergents ? Comment s’inscrire dans une coopération multinationale européenne, politique, militaire et industrielle ? Quel modèle de convergence entre les agence nationale d’armement en Europe ? Quels sont les nouveaux enjeux en termes de Défense apparus depuis la publication du dernier Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité il y a 4 ans ? … Ces questions et bien d’autres ont été au centre des débats et des réflexions de cette 9ème  Université.

 

Sous le haut patronage du président de la République Nicolas Sarkozy, l’université d’été de la Défense a été coprésidée par Guy Teissier, président de la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, et par Josselin de Rohan, président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat.

 

Important rendez-vous du monde de la Défense en France et en Europe, elle rassemble chaque année les principaux décideurs français et européens du secteur. L’université crée, autour d’une thématique nouvelle à chaque édition, un cadre de réflexions propice aux échanges sur les enjeux et les priorités stratégiques d’avenir. 

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/cloture-de-la-9eme-universite-d-ete-de-la-defense/1362171-1-fre-FR/cloture-de-la-9eme-universite-d-ete-de-la-defense.jpg

photo DICoD  - ADC Biasutto

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 16:50

http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=41755 

The Nimrod MRA4 project was axed photo BAE Systems

 

07/09/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flight International

 

Late last year, the UK armed forces were rocked by the effects of a Strategic Defence and Security Review (SDSR) process overseen by a new coalition government determined to tackle a massive budget deficit head-on.

 

Almost 12 months later, the defence industry will gather for its largest post-SDSR coming-together at the Defence & Security Equipment International show, or DSEi, which will be held in London's Docklands on 13-16 September.

Since the event was last held two years ago, the UK has lost its fixed-wing carrier strike capability with the early retirement of its BAE Systems Harrier GR7/9s, and seen its replacement maritime patrol aircraft, BAE's Nimrod MRA4, axed after a programme investment of over £3 billion ($4.8 billion).

 

Also gone are two of the Royal Navy's three Invincible-class aircraft carriers and the Royal Air Force's last Panavia Tornado F3 fighters and Nimrod R1 electronic intelligence aircraft. Two squadrons equipped with the Tornado GR4 strike aircraft have also recently been disbanded, with the move having also trimmed a fleet that is expected to remain in use until around 2020.

 

Dramatic in nature, these cuts were adopted against a backdrop of the UK's recent withdrawal of forces from Iraq, and with plans in place for the country to end its combat commitment in Afghanistan around 2015, following the progressive transfer of control to local authorities. But the rise of the "Arab Spring" movement in nations across the Middle East and North Africa throughout this year has provided an unexpected test for a military hard-hit by the spending cuts introduced by UK defence secretary Dr Liam Fox.

 

In announcing the recommendations of the SDSR last October, UK Prime Minister David Cameron said his country's coalition government was seeking to tackle an investment "black hole" inherited from the previous Labour administration, which it valued at £38 billion. Failure to tackle this shortfall now could result in a more "severe recalibration in the future", Fox told the Royal United Services Institute's Air Power conference in London in mid-July.

The SDSR has received much criticism for the swift nature of its completion and the severity of its cuts. Speaking at the same event, one analyst described the process as having been "four years in anticipation, but only four months in gestation".

 

Sir Brian Burridge, Finmeccanica UK's vice-president, strategic marketing, and formerly one of the RAF's most senior ranking officers, drew a different analogy when referring to the loss of key capabilities. "The concern is that this government might come out of the supermarket without a balanced meal, and that the next time it goes the shelves will be empty," he said.

 

RAF Panavia Tornado GR4, SAC Simon Armstrong/Crown Copyright
 © SAC Simon Armstrong/Crown Copyright
Tornado GR4s will serve until around 2020

 

DSEi will provide a focus for the UK's defence contractors to pursue already planned deals and fresh business, both at home and on the international stage. It will also highlight the security opportunities available, with London preparing to host the Olympic Games in mid-2012.

 

Speaking at a pre-show media briefing on 6 September, minister for international security strategy Gerald Howarth identified the role that global defence and security sales could play in helping to repair the UK's economic prospects. "Exports are critical to a sustainable recovery," he said. "The UK defence industry is proving itself to be well-placed to weather the storm."

 

With UK defence exports having totalled around £6 billion in 2010 - when it was second only to the USA in terms of total exports - and security systems around £2 billion more, selling on the global stage is a vital requirement at a time of domestic squeeze. Current targets include closing a proposed government-to-government deal to supply Eurofighter Typhoons to Oman, and a campaign to offer the same type for India's medium multi-role combat aircraft deal.

 

The Typhoon made its combat debut for the UK as a multi-role platform earlier this year, with the RAF employing the type's air-to-surface weapons against regime targets in Libya. Perhaps crucially for the European type, the fighter also looks set to receive an active electronically scanned array radar enhancement, while MBDA's Meteor beyond-visual-range air-to-air missile also should be available for operational use from around 2015.

 

But more attention at DSEi will be given to Lockheed Martin's F-35 Joint Strike Fighter (JSF), which will be on display as a full-scale mock-up. However, reflecting the UK's last-minute decision to swap to the C-model carrier variant, the design on show will be in the short take-off and vertical landing guise.

 

To meet the Joint Combat Aircraft requirement from late this decade, the F-35C will be flown from the Royal Navy's (RN's) two future aircraft carriers, with the combination to reintroduce a big-deck operating model last employed by the UK in the late 1970s.

 

UK Carrier with F-35s, BAE Systems
 © BAE Systems

F-35Cs will fly from the UK's future carriers

 

One source previously involved with the JSF programme describes the SDSR's surprise variant switch as potentially "one of the most catastrophic procurement decisions ever made". Abandoning years of experience in flying vertical/short take-off and landing Harriers could end up costing UK taxpayers billions of pounds extra, the source claims, as a result of the additional training needed to ensure pilots maintain proficiency. Regaining this skill is already a focus of attention, with the RN looking to train a new cadre of Fleet Air Arm officers on US Navy Boeing F/A-18E/F Super Hornets.

 

The UK's exact requirements for the F-35 have yet to be set, but the Ministry of Defence has previously identified a need for up to 138 of the aircraft. An initial three F-35Bs were ordered to participate alongside the US military during initial operational test and evaluation of the new aircraft, but the allies are working out the details of a deal to exchange the last example for an F-35C.

 

The new type could achieve initial operating capability as a land-based asset from roughly 2018, before launching embarked operations around 2020. Its introduction must be balanced with the planned draw-down of the Tornado GR4 force: an activity that Fox says will be "particularly challenging".

 

Some level of funding commitment will be required next year, to cover the order of long-lead items for an initial batch of around 16 aircraft to be built during the programme's low-rate initial production phase.

 

"We are still in the midst of the post-defence review figuring our conversion from -35B to -35C, and there's an awful lot of work still in that rescheduling process," says Air Marshal Kevin Leeson, the UK's chief of materiel (air).

 

For now, while the UK's carrier strike capability lapses, the strong performance of the Army Air Corps' Westland/Boeing Apache AH1 attack helicopters over Libya in May 2011 from HMS Ocean has highlighted one likely means by which the nation could respond to other such contingencies until its future aircraft carriers and F-35Cs enter use.

 

Plans to buy the JSF were safeguarded in July, when the government announced a planned £3 billion increase in defence spending for the five-year period starting 2015-16. This sum will help to cover initial spending on the F-35C, as well as the costs of converting both Queen Elizabeth-class carriers with catapults and arrestor gear.

 

The commitment also enabled the MoD last month to sign a £1 billion order for 14 Boeing CH-47 Chinook HC6 transport helicopters and to complete the acquisition of three Air Seeker (RC-135 Rivet Joint) surveillance aircraft. A memorandum of understanding covering logistics support activities and capability updates for the latter fleet until 2025 was also recently signed, with this valued at more than $850 million. The aircraft will replace the retired Nimrod R1s from 2014.

 

One glaring capability shortfall created by the SDSR has yet to be addressed, however. The cancellation of the Nimrod MRA4 has left the MoD having to improvise on the provision of long-range maritime patrol aircraft cover by using RAF Lockheed C-130J transports and RN AgustaWestland AW101 Merlin HM1 shipborne helicopters.

 

Proposals have been made by industry to adapt some C-130Js to assume the role on a more formal basis, but other contractors are looking at any potential demand to field a smaller aircraft, possibly using an airframe such as the Alenia Aeronautica C-27J or Hawker Beechcraft King Air. With money to remain tight for some years to come, the idea of acquiring a more dedicated type - such as Boeing's 737-based P-8, now in development for the US Navy - seems fanciful.

 

Apache/Ocean, Crown Copyright
 © Crown Copyright

The Apache/Ocean pairing could sail again

 

Importantly, the costs associated with supporting NATO's Libyan operation since March have been covered from the Treasury reserve, and not the over-stretched defence budget.

 

The Libyan campaign has underlined the importance of the pending introduction of 14 Airbus A330-200-based Voyager tanker/transports from late this year, and of past investments in weapons systems such as MBDA's Storm Shadow cruise missile and dual-mode Brimstone air-to-surface missile, and Raytheon Systems' Paveway IV precision-guided bomb. It has also highlighted the value of the Bombardier Global Express-based Sentinel R1 surveillance aircraft's synthetic aperture radar/ground moving target indication sensor, months after it was identified in the SDSR for disposal after the needs of Afghanistan.

 

The jury is still out as to whether the government's cuts to date and commitment for a future spending increase will cover the armed forces' procurement plans. Answers could be quick in coming, however, with an independent body having been tasked with conducting an "affordability audit" late this year on the MoD's top projects.

 

Looking at the likely equipment spending bill out to 2018-19 in his Defence Analysis publication, military analyst Francis Tusa says: "The spend curve looks far from balanced, and [SDSR] could well cause as many troubles as it resolved." He adds: "The extra 1% annual defence budget rise is only kicking in after 2015, so one has to ask how the books have been balanced prior to that time, when some £3 billion in funding will be needed."

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 11:50

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/30/Gripen_39-7_Bthebest.jpg/800px-Gripen_39-7_Bthebest.jpg

photo by Bthebest

 

To Provide Rugged Digital Signal Processor Modules for New Gripen NG Aircraft's Fire Control System

 

September 7, 2011 Curtiss-Wright Corporation  - defpro.com

 

PARSIPPANY, N.J. | Curtiss-Wright Corporation announced Sept. 6 that it has been selected by SELEX Galileo to supply rugged embedded digital signal processor modules for use on Saab's new Gripen Next Generation (NG) fighter aircraft. The contract, which runs from 2010 to 2014, is valued at $15 million, and has an estimated potential additional value of $10 million over the lifetime of the program.

 

"Curtiss-Wright is proud to have been selected to provide our digital signal processor technology for use on the next generation Gripen aircraft," said Martin R. Benante, Chairman and CEO of Curtiss-Wright Corporation. "This award further demonstrates the value of our advanced technologies on a global basis."

 

Curtiss-Wright's digital signal processor modules will provide the radar processing for the Gripen's fire control radar system. The company's Motion Control segment will develop the digital signal processor modules at its Ashburn, VA facility.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 05:55

http://french.ruvr.ru/data/2011/09/06/1254382042/4022038396_a94fc365ae_o.jpg

 

6.09.2011 Konstantin Bogdanov -- french.ruvr.ru

 

Un radar américain sera installé en Turquie où, très probablement, il commencera à suivre les lancements de missiles sur le territoire iranien et ne pourra pas être utilisé contre les forces stratégiques russes. Cependant, le système global américain de défense antimissile (ABM) comporte toujours un risque pour la Russie.

L’ABM américain se dote d’un nouveau radar

 

Une station radar en cours de création par les Etats-Unis et l’OTAN sera déployée en Turquie, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Selçuk Ünal. 
"Le déploiement de cet élément de l’ABM en Turquie sera une contribution de notre pays au système de défense développé dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’OTAN et renforcera le potentiel de défense de l'Alliance et de notre système national de défense", a-t-il fait remarquer.

 

Pour autant qu’on puisse en juger actuellement, il s’agit de variations sur le thème du radar centimétrique AN/TPY-2 intégré dans le complexe américain THAAD destiné à l'interception endo-atmosphérique des missiles de moyenne portée. Le radar couvre un rayon d’environ 1.000 kilomètres.

 

La particularité de cette station est qu’hormis la transmission des paramètres au complexe de tir THAAD destiné à détruire les ogives lancées, elle peut être utilisée comme une sorte de "point d’observation" avancé dans la structure projetée du nouvel ABM américain (ce qu’on appelle le régime Forward-based mode). Dans ce cas, le radar est utilisé pour une détection précoce des lancements de missiles et la détermination des éléments de leurs trajectoires.

Dans quelle direction le radar sera-t-il orienté?

 

Le site prévu pour le déploiement de la station radar réduit rapidement le cercle des "ennemis éventuels" de la région sud-européennes de l’ABM américain. Selon les médias turcs, il est question des régions sud-est de la Turquie.

Le radar ne pourra pratiquement pas fonctionner contre la Russie à partir de cette position : premièrement, sur le plan purement théorique sa portée suffira jusqu'à Novorossiïsk, et deuxièmement, la crête du Caucase et les montagnes à l’est de la chaîne pontique empêcheront fortement le radar de surveiller la situation au-dessus du territoire russe, même s’il était déployé sur l’un des sommets autour du lac Van.

 

Sans parler du fait que dans ce secteur il est inutile de surveiller quoi que ce soit qui soit lié aux lancements des missiles stratégiques russes. Ils sont déployés au nord-ouest de Russie, dans sa région centrale et en Sibérie, et leurs trajectoires opérationnelles sont dirigées vers le nord, au-dessus des régions polaires et le Groenland.

 

De plus, et surtout, même en supposant que ce radar soit capable de détecter quelque chose qu’il ne devrait pas voir (par exemple, des lancements hypothétiques de missiles tactiques au-dessus de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud en cas de nouveau conflit au sud de la crête du Caucase), les Américains ne pourraient rien en faire. Les vecteurs pour antimissiles en Géorgie pourraient convenir, mais la possibilité de leur déploiement dans les conditions actuelles est très faible.

 

Vendredi, Dmitri Rogozine, représentant permanent de la Russie auprès de l’OTAN, a annoncé que le radar turc ne représentait aucune menace pour la Russie. Par contre, deux Etats de la région devraient s’en inquiéter: l’Iran et la Syrie.

 

Si la Syrie ne dispose pas de missiles capables d’atteindre le territoire européen (et a peu de chances de s’en procurer à moyen terme), l’Iran est sur le point de créer de tels systèmes. Et ses principales bases de missiles connues du public sont situées à l’ouest et au nord-ouest du pays (près de Khorramabad et Tabriz), et le lancement d’un missile serait certainement détecté par la nouvelle station radar américaine. 

Mise au point de la politique générale

 

La logique du déploiement d’un radar en Turquie renforce l’orientation ouverte anti-iranienne de la composante européenne de l’ABM américain (ce qui a été ouvertement annoncé).

 

Au début des années 2000, l’administration républicaine misait sur le déploiement des éléments de l'ABM en République tchèque et en Pologne, où ils pouvaient seulement menacer les missiles Topol tirés à partir des régions nord-ouest de Russie.

 

Avec l’arrivée à la Maison blanche de l’équipe de Barack Obama, le concept de l’ABM européen a changé : les plans de déploiement des vecteurs ABM ont changé au profit du sud de la Roumanie, et un radar devait être déployé en Bulgarie ou (comme ce sera certainement le cas) en Turquie.

 

Ainsi, le flanc sud de la composante européenne de l’ABM américain a été dessiné dans l’ensemble. Désormais, on peut affirmer que dans cette configuration il s’agit effectivement de la protection de l’Europe contre d'éventuelles attaques de missiles en provenance du Moyen-Orient.

 

Les missiles d’un ennemi éventuel lancés contre les pays européens passeront au-dessus de la Turquie et les éléments de leurs trajectoires seront détectés par le radar turc. Ensuite, les intercepteurs roumains traiteront les ogives au-dessus des Balkans.

La mosaïque complexe de l’ABM global

 

En comparaison avec les plans annoncés par Washington une dizaine d’années auparavant, le fond général du problème de l’ABM européen a perdu son caractère franchement antirusse. Cependant, les risques pour la Russie demeurent.

 

L’architecture de l’ABM américain global, dans sa forme sous laquelle il sera créé, assure une souplesse sans précédent des systèmes de ciblage et de guidage des systèmes d’attaque. En fait, il est prévu que toutes les composantes de l’ABM (les radars navals et les intercepteurs embarqués sur les navires) soient capables de se déplacer et, en cas de menace, d’adopter la configuration nécessaire au Pentagone.

 

Ainsi, une source haut placée au Pentagone a déclaré au The Wall Street Journal que la décision de déployer le radar en Turquie avait été prise à la fin de l’année dernière. Toutefois, afin d’éviter d’exacerber les relations déjà complexes dans la région, selon la source, il a été décidé que le radar américain identique, déployé en Israël et intégré à l’ABM, ne recevrait aucune information à partir du radar turc.

 

Ankara est réellement préoccupé par les tensions possibles dans la région et se prononce contre la création de l’ABM régional intégré basé sur ces deux radars. Toutefois, on ignore comment les Américains garantiront l’absence d'échange d’informations si l’architecture de l’ABM global prévoit un échange transparent de données (dans l’idéal à l’échelle planétaire).

 

L’ABM israélien sera probablement exclu de ce schéma, mais la facilité avec laquelle il est possible de mettre ces radars en liaison confirme le caractère éphémère des garanties avancées par les militaires américains.

Les problèmes similaires préoccupent la Russie.

 

Admettons que la probabilité de la destruction des missiles Topol tirés dans le nord-ouest de la Russie au-dessus de la mer de Norvège est relativement faible : la phase d’accélération sera déjà terminée ce qui compliquera l’interception. Mais à partir des mêmes positions les croiseurs américains de classe Ticonderoga pourront détruire les missiles navals russes pendant la phase de lancement depuis les sous-marins dans la mer de Barents.

 

Or c’est une grave menace : les missiles nucléaires navals étaient toujours considérés comme une arme de représailles (dans les années 70 on les qualifiés des "tueurs de villes" en raison de leur précision relativement faible), et l’annulation de leur potentiel de riposte pourrait pousser encore plus les politiques irresponsable à effectuer une première frappe de "désarmement" contre les forces nucléaires russes. Notamment dans le contexte de la future mise hors service des silos lourds de production soviétique, et d’une situation pour l’instant floue concernant le rythme de leur replacement par de nouveaux systèmes.

 

La situation s’avère complexe. D’une part, le déploiement de la composante sud de l’ABM en Turquie et en Roumanie ne présente aucune menace pour la Russie. D’autre part, la mise en place de la mosaïque colossale de l’ABM américain global comporte certains risques potentiels pour les forces stratégiques russes.

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 05:40
Quand les industriels européens de la défense font semblant de coopérer

 

 

06-09-11 à 19:40 par Vincent Lamigeon – challenges.fr

 

Challenges était à l'université de la Défense organisée à Rennes. On y a beaucoup parlé de coopération européenne. Mais en la matière, tout est dans les non-dits. Reportage.

 

Rennes n’est pas Marseille ou la Rochelle. On en a eu confirmation avec l’université de la Défense, organisée en Bretagne quelques jours après la grand-messe du PS en Charente-Maritime et celle de l’UMP sur les bords de la Méditerrannée. Ici, pas de pulls autour du cou, encore moins de polos multicolores, mais une flopée d’uniformes et une impressionnante armada de gradés et de patrons de groupes de défense, de Louis Gallois (EADS) à Charles Edelstenne (Dassault Aviation), en passant par Luc Vigneron (Thales), Antoine Bouvier (MBDA), Lutz Bertling (Eurocopter) ou Jean-Paul Herteman (Safran).

 

Le tout dans le cadre impressionnant de l’installation "Solange", cathédrale de béton de 58 mètres de diamètre sur le site de la DGA (délégation générale de l’armement) de Bruz (près de Rennes), où chasseurs et missiles sont suspendus à trente mètres du sol pour analyser leur signature radar.

 

Débats sur la coopération européenne...

 

De quoi aura-t-on causé durant ces deux jours d’échanges feutrés? Des relations Etat-industrie bien sûr, de défense anti-missiles également, du retour d’expérience en Libye ou en Afghanistan, des 200 millions d’euros à trouver pour compenser les petits désagréments financiers liés à l’affaire des frégates de Taiwan. La visite du site de Bruz a aussi été l’occasion de cerner le rôle de la DGA dans la cyberdéfense, la guerre électronique (brouillage, leurres etc) ou le développement des missiles qui ont fait leurs preuves en Libye, comme le Scalp ou le AASM.

 

Mais l’essentiel des débats a porté sur le serpent de mer de l’industrie de défense: la coopération européenne. "L’Europe est en train de passer sous le seuil critique des budgets de défense, il faut absolument relancer les collaborations européennes", assurait ainsi Louis Gallois.

 

... que personne ne voit en réalité

 

Le problème, c’est que la coopération européenne est un peu à la défense ce que le monstre du Loch Ness est aux passionnés de créatures fantasmagoriques: tout le monde en parle, personne ne le voit. Bien sûr, les traités franco-britanniques de novembre 2010, qui prévoient quelques collaborations sur les essais nucléaires, les porte-avions ou le partage de matériels, ont été largement évoqués. Mais c’était aussi pour souligner la difficulté de l’étendre à l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Pologne, aux stratégies de défense pas forcément convergentes, voire carrément opposées.

 

Du coup, le plus frappant résidait peut-être avant tout dans les non-dits de ces deux jours de débats. Rien de concret ou presque sur les grands programmes européens du futur, notamment un programme de drones MALE (moyenne altitude longue endurance) de BAE et Dassault pas encore lancé par les gouvernements, et qui semble pour l’instant exclure EADS, au risque de recréer une guerre intestine type Rafale-Eurofighter.

 

Rien non plus sur les discussions, évoquées par la presse, entre le groupe naval de défense DCNS et son concurrent allemand TKMS. Rien encore sur la nécessaire consolidation des sociétés françaises et européennes d’armement terrestre (Nexter, Panhard, Renault Trucks Défense, Rheinmetall...). Le délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon a subtilement fait comprendre que ces sujets attendraient tranquillement l’après-2012.

 

Ca chauffe entre les cadors de la défense européenne

 

En attendant, ca continue de cogner dur entre cadors de la défense européenne. Phrases assassines en off dans les couloirs entre Safran et Thales, échanges d’amabilités aéronautiques entre EADS et Dassault, mais aussi une lutte sans merci au quotidien: "Mes équipes sont ravies quand l’agressivité de nos offres oblige nos concurrents européens à vendre avec des marges négatives", déplore presque Patrick Boissier, P-DG de DCNS.

 

"La concurrence intra-européenne dans les drones, les sous-marins, les satellites ou les blindés est totalement destructrice", renchérit Josselin de Rohan, président de la commission défense du Sénat. De quoi motiver le cri du coeur –ironique- de Gérard Longuet dans son discours de clôture: "Vous, les industriels, rendez-nous un service: aimez-vous les uns les autres!" Dans les rangs de Dassault et EADS, le sourire ressemble étrangement à un rictus.

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 17:10

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/191381376.jpg

 

 06.09.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Selon Gérard Longuet, le ministre de la Défense, le coût des opérations en Libye va atteindre "330 millions d'euros". C'est ce qu'il a précisé, ce matin, à Rennes, lors de la séance de clôture des Universités d'été de la Défense.

 

Dans un premier temps, le ministre a rappelé qu'une première estimation, en juin, avait permis d'avancer une facture de l'ordre de 160 millions d'euros. "On va doubler cette somme", a-t-il précisé devant les "universitaires".

 

Puis lors d'un point presse, il est revenu sur ce chiffre et précisé "qu'à ce jour, ou disons au 30 septembre", le coût des opérations aéronavales françaises (phot EMA, prise sur un BPC) sera de "330 millions" d'euros.

 

Rappelons que les USA avaient déjà dépensé 896 millions de dollars (621 millions d'euros) au 31 juillet (pour lire mon post du 25 août, cliquer ici). L'équivalent du coût de trois jours d'opérations en Afghanistan.

 

Puisque l'on parle d'argent et d'opex, le surcoût pour 2011 a été estimé à "400 millions d'euros", selon Guy Teissier, le président de la commission de la Défense à l'Assemblée. 630 millions avaient été budgétés; or, la facture des opex dépasse déjà le milliard d'euros. Selon Gérard Longuet, le surcoût sera "mutualisé". En clair, le budget de la Défense ne sera pas pénalisée, juste le porte-monnaie de l'Etat (donc celui du contribuable).

 

Puisque l'on parle encore d'argent, Gérard Longuet "cherche  encore" quelque 220 millions d'euros, histoire de régler un vieux contentieux (une histoire de frégates) et une amende infligée à la France. Il espère quelques recettes exceptionnelles ou des économies (refrain qui va devenir un tube).

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 11:30
India postpones latest Agni missile launch

 

September 6th, 2011 DEFENCE TALK / AFP

 

India postponed until next week a test-firing of its indigenously built Agni II ballistic nuclear capable missile due to a technical glitch.

 

The two-stage surface-to-surface missile was to be tested by its Strategic Forces Command from Wheeler Island off the Bay of Bengal on Monday, a report in the Indian Express newspaper said.

 

"But we had to postpone the test due to technical problems," Avinash Chander, director of the Agni missile program, said.

 

The day next week for the launch is not decided, said Chander, who gave no reason for the failure.

 

But previous missile failures have been blamed on guidance problems.

 

There also were doubts about continuous rainfall in Balasore near the test-firing range over the past three days.

 

India has a checkered history of launching indigenously built missiles, including the Agni I, II and III weapons.

 

The basic Agni series includes the single-stage 450-mile range Agni I, already inducted into service, and the two-stage Agni II and III models.

 

The 1,200-mile range Agni II was inducted into the army in 2004 and still is undergoing test-firings. The 65-foot missile weighs around 17 tons and can carry a 1-tonne payload.

 

The 2,000-mile range Agni III is in the last stages of development.

 

The solid-propellant Agni series of ballistic missiles are manufactured by Bharat Dynamics, one of India's major manufacturers of munitions and missile systems founded in 1970 in Hyderabad, Andhra Pradesh.

 

Bharat Dynamics also manufactures India's Konkurs anti-tank missile.

 

Agni-II has been developed by Advanced Systems Laboratory along with other laboratories under the government-backed Defense Research and Development Organization.

 

India's main missile test launch center is Wheeler Island -- just over 1 mile long and 6 miles off the country's east coast in the Bay of Bengal and about 90 miles from Bhubaneshwar, the capital city of Orissa state.

 

It was from Wheeler Island that Agni III, with a range of just over 2,000 miles, was successfully test-launched from a mobile launcher in February last year.

 

During a test launch the following month, a Prithvi missile veered off its path, failing to reach its required altitude of around 70 miles. It climbed to around 45 miles before tumbling back into the Bay of Bengal.

 

Then in September, the DRDO acknowledged guidance problems that caused a failure in another Prithvi missile test launch. The surface-to-surface missile remained on the launch pad during a trial in Chandipur, Orissa.

 

The short-range, 4.6-tonne nuclear-capable missile became enveloped in orange smoke and the launch was aborted, officials from the DRDO said at the time.

 

"The failure to lift Prithvi II was due to a snag either in the main missile or the sub-system, including the launcher," a DRDO spokesman said.

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 06:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/df/Yak130MAKS.jpg

 

September 5, 2011 defpro.com

 

On September 1, 2011 at the Irkutsk Aviation Plant’s airfield – a subsidiary of JSC IRKUT Corporation, pilots of Algerian Air Force performed first solo flights on the Yak-130 combat trainer jet.

 

Three months course of theoretical and practical trainings preceded those flights. Algerian pilots along with the IRKUT’s flight crew made more than 100 flights on the Yak-130 combat trainer jet and were allowed to solo flights. Earlier a large number of Algerian engineers and technicians also attended the training course manual on the Yak-130 aircraft.

 

Yak-130 Combat Trainer, developed by the Yakovlev Design Bureau, was chosen as the main aircraft for basic and advanced training of Russian Air Force pilots. Yak-130 can provide top-class pilots training to handle Russian and foreign-made combat aircraft of the generations 4+ and 5. Yak-130 aircraft is the basic component of the training complex including integrated system of the objective control, educational computer classes, flight and specialized training apparatus.

 

Since February, 2010 Yak-130 are being supplied to the Russian Air Force.

 

IRKUT Corporation performs the contract signed in 2006 for the Yak-130 delivery to Algeria. Negotiations on Yak-130 delivery to other countries are underway. The Yak-130 market capacity is estimated at 250 aircraft until 2015.

 

Serial production of Yak-130 aircraft on the Irkutsk aviation plant (IAP) is conducted with complex use of modern digital technologies.

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 05:45
NATO Pushes EU for Help in Libya

5 Sep 2011 By JULIAN HALE DefenseNews

 

BRUSSELS - NATO's top leader said he would "appreciate it if the EU could take a major role in assisting the National Transitional Council and Libya in the reconstruction of Libya."

 

"NATO and its partners will be there as long as needed but not a minute longer," Secretary General Anders Fogh Rasmussen told reporters here Sept. 5.

 

Fogh Rasmussen also said that Allied Command Transformation in Norfolk, Va., is assembling a list of ways members could work together, to be discussed at the alliance summit in Chicago next yearworking on a "smart defense" concept identifying areas for potential multinational cooperation, said NATO's Secretary General Anders Fogh Rasmussen at a press conference here September 5.

 

"We have until May 2012 [the date of NATO's next summit in Chicago] to try to identify areas where groups of countries could pool and share resources," Fogh Rasmussen said. "Hopefully in Chicago we can identify lead nations to carry forward those projects."

 

The Libya operation "couldn't have been done without U.S. capabilities such as drones, intelligence and refueling aircraft," he said. "These capabilities are vital to all of us. More allies should be willing to obtain them. That's a real challenge. We'll have to find solutions at the next NATO summit in Chicago."

 

He said another such area is transport and strategic airlift capacity, which he called he said. He called is "one of the weaknesses of European armed forces." He said there is a "general challenge to ensure European forces become more mobile." and said this was. "We lack strategic airlift capacity," he said.

 

He noted that allies other than the Unites States had provided most of the assets for the Libyan operation, including the majority of the assets for the operation in terms of strike aircraft (Canada, European allies and regional partners) and maritime assets (Canada and European allies).

 

He also noted that alliance leaders at last year's summit in Lisbon said critical capabilities included at the cited missile defense, cyberdefense and countering roadside bombs.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 12:35

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/02/HMCS_Corner_Brook.jpg/800px-HMCS_Corner_Brook.jpg

 

5 septembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Le dernier sous-marin opérationnel de la marine canadienne a été retiré du service pour entretien jusqu’en 2016. La marine canadienne n’a plus aucune capacité sous-marine, ce qui soulève la question de l’avenir de la flotte sous-marine.

 

Les sous-marins canadiens, qui ont déjà couté environ 900 millions $, ont connu de nombreux problèmes d’entretien, qui les ont empêché d’être opérationnels pendant de longues périodes.

 

En juillet dernier, un article rappelait qu’un des sous-marins, le HMCS Windsor, était arrivé au Canada à l’automne 2001 mais, depuis, n’avait pris la mer que 332 jours.

 

Le HMCS Corner Brook, endommagé lorsqu’il a heurté le fond de l’océan pendant un entrainement en juin dernier, est maintenant bloqué à quai. Il va être réparé et modernisé pendant une période d’entretien programmée actuellement en cours.

 

Mais la marine canadienne a confirmé qu’il n’était pas prévu que ce sous-marin reprenne la mer avant 2016.

 

Le HMCS Chicoutimi, endommagé en 2004 par un incendie qui avait tué un officier, est toujours indisponible. Il ne reste donc que le HMCS Windsor et le HMCS Victoria, qui eux aussi, ne peuvent pas prendre la mer.

 

« La marine canadienne fait désormais tout pour que le HMCS Victoria et le HMCS Windsor puissent reprendre la mer au début 2012, » a déclaré le Lt.-Cmdr. Brian Owens, porte-paroles de la marine. « Le Victoria effectue actuellement des essais à la mer en prévision de son retour en mer. »

 

Il a indiqué que le Victoria devait effectuer ce mois-ci une plongée d’essai dans le port d’Esquimalt « afin de vérifier l’étanchéité du sous-marin et les fonctionnalités d’autres systèmes importants. »

 

Mais un expert, Martin Shadwick, estime que les dernières nouvelles des 4 sous-marins sont un nouveau revers pour le programme.

 

« Tous les arguments utilisés il y a 15 ans par la marine canadienne pour justifier l’achat de sous-marins sont toujours valables, mais ils n’ont pas pu donner aux hommes politiques d’exemples concrets parce que les sous-marins ne sont pas assez disponibles, » explique Shadwick, professeur à l’Université de York. « Les sous-marins sont donc beaucoup plus vulnérables aux réductions budgétaires. »

 

Il souligne que la survie à l’avenir de la force sous-marine pourrait être remise en cause si les problèmes continuent.

 

Référence : Times Colonist (Canada)

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 05:40

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ae/Aster_30_system.jpg/800px-Aster_30_system.jpg

 

05/09/2011 Source : La Tribune

 

Le comité ministériel d'investissement du ministère de la Défense a approuvé le lancement de quatre programmes qui ont été confiés au missilier.

 

MBDA a décroché au coeur de l'été le jackpot au moment où la France entre dans une période de disette budgétaire sévère. Avant la grande trêve estivale, le dernier CMI (comité ministériel d'investissement) du ministère de la Défense a approuvé fin juillet, selon nos informations, toute une série d'investissements dans de nouveaux programmes de missiles et dans la modernisation de certains grands programmes de MBDA (37,5 % EADS, 37,5 % BAE Systems et 25 % Finmeccanica). Soit un volume financier de l'ordre de 600 à 650 millions par an pendant une dizaine d'années. Ce qui va donner au missilier européen une belle visibilité en termes de charges de travail pour ses bureaux d'études et pour l'exportation avec des nouveaux produits dans des gammes où la France a déjà fait ses preuves.

 

Successeur du Milan

 

Après une très longue réflexion, le ministère de la Défense a finalement retenu pour le programme MMP (missile moyenne portée), successeur du Milan, qui a été l'un des grands best-sellers français à l'exportation, la solution proposée par MBDA (munitions) et Sagem (postes de tir) au détriment des propositions de « francisation » des missiles Javelin de l'américain Raytheon et Spike de l'israélien Rafael. Le développement de ce programme est estimé entre 150 à 200 millions d'euros. C'est une belle victoire pour le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, qui s'est beaucoup battu pour ce programme majeur pour sa stratégie à l'exportation. Ce programme pourrait être notifié par la Direction générale de l'armement avant la fin de l'année 2011 et lancé en 2012. Le CMI a également décidé de lancer le programme ANL (antinavire léger), l'un des programmes majeurs de la coopération franco-britannique, qui s'inscrit dans l'accord de défense signé entre la France et la Grande-Bretagne en novembre 2010. Enfin, le ministère de la Défense va moderniser en 2012 une nouvelle version d'un des best-sellers de MBDA, le missile antinavire Exocet ainsi que le missile Aster 30 Block 1 NT (nouvelles technologies), fabriqué par MBDA et Thales. Ce missile disposera d'un autodirecteur bénéficiant de la technologie devenue mature en bande Ka qui apportera un potentiel de croissance pour les performances contre les cibles balistiques jusqu'à 1.000 km de portée, sans régression sur les performances contre cibles conventionnelles. M. C.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 08:15

http://a10.idata.over-blog.com/600x348/4/34/37/64/ka-52-sev.jpg

source rusnavyintelligence.com

 

2 septembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La Marine russe a procédé aux premiers essais d’appontage du Ka-52 dans sa version navalisé. Ces hélicoptères doivent être embarqués sur les futurs Mistrals russes.

 

Référence : RusNavy Intelligence

 

http://a7.idata.over-blog.com/600x405/4/34/37/64/ka-52sev1.jpg

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 08:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/96/Agni-II_missile_(Republic_Day_Parade_2004).jpeg/800px-Agni-II_missile_(Republic_Day_Parade_2004).jpeg

 

NEW DELHI, Sept. 2 (UPI)

 

India postponed until next week a test-firing of its indigenously built Agni II ballistic nuclear capable missile due to a technical glitch.

 

The two-stage surface-to-surface missile was to be tested by its Strategic Forces Command from Wheeler Island off the Bay of Bengal on Monday, a report in the Indian Express newspaper said.

 

"But we had to postpone the test due to technical problems," Avinash Chander, director of the Agni missile program, said.

 

The day next week for the launch is not decided, said Chander, who gave no reason for the failure.

 

But previous missile failures have been blamed on guidance problems.

 

There also were doubts about continuous rainfall in Balasore near the test-firing range over the past three days.

 

India has a checkered history of launching indigenously built missiles, including the Agni I, II and III weapons.

 

The basic Agni series includes the single-stage 450-mile range Agni I, already inducted into service, and the two-stage Agni II and III models.

 

The 1,200-mile range Agni II was inducted into the army in 2004 and still is undergoing test-firings. The 65-foot missile weighs around 17 tons and can carry a 1-tonne payload.

 

The 2,000-mile range Agni III is in the last stages of development.

 

The solid-propellant Agni series of ballistic missiles are manufactured by Bharat Dynamics, one of India's major manufacturers of munitions and missile systems founded in 1970 in Hyderabad, Andhra Pradesh.

 

Bharat Dynamics also manufactures India's Konkurs anti-tank missile.

 

Agni-II has been developed by Advanced Systems Laboratory along with other laboratories under the government-backed Defense Research and Development Organization.

 

India's main missile test launch center is Wheeler Island -- just over 1 mile long and 6 miles off the country's east coast in the Bay of Bengal and about 90 miles from Bhubaneshwar, the capital city of Orissa state.

 

It was from Wheeler Island that Agni III, with a range of just over 2,000 miles, was successfully test-launched from a mobile launcher in February last year.

 

During a test launch the following month, a Prithvi missile veered off its path, failing to reach its required altitude of around 70 miles. It climbed to around 45 miles before tumbling back into the Bay of Bengal.

 

Then in September, the DRDO acknowledged guidance problems that caused a failure in another Prithvi missile test launch. The surface-to-surface missile remained on the launch pad during a trial in Chandipur, Orissa.

 

The short-range, 4.6-tonne nuclear-capable missile became enveloped in orange smoke and the launch was aborted, officials from the DRDO said at the time.

 

"The failure to lift Prithvi II was due to a snag either in the main missile or the sub-system, including the launcher," a DRDO spokesman said.

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 17:55

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b9/Flag_of_Australia.svg/800px-Flag_of_Australia.svg.png

 

CANBERRA, Australia, Sept. 1 (UPI)

 

Australia's Defense Department hit back at criticism over its MU90 lightweight torpedo purchase from the weapon's French and Italian manufacturers.

 

A written statement by the Defense Ministry said all essential documentation from the manufacturers is in English and not, as reported by Australian media, in French or Italian only.

 

An article in some Fairfax Media newspapers and "more widely reported in the electronic media" contains "information that is wrong and misleading," the ministry said.

 

The Age newspaper in Melbourne, under the headline "Navy at sea over French manual," savaged the government for going out to tender for a translation of the manufacturers' documents despite having spent several hundred million dollars on the much-delayed project.

 

The Age said the deal has dragged on 13 years, will cost $655 million and has been condemned by the government auditor.

 

The article said the Defense Department will pay $110,100 for the translation service and cover the cost of flights and accommodation the tender winner.

 

"Buy flat-pack furniture from a well-known Scandinavian chain store and you can be sure the instructions will be in English," the article said. "But spend hundreds of millions on European-built torpedoes for your navy and apparently that is not the case."

 

 

However, the Defense Department said "as a condition of contract, all key project documentation including technical instructions from the supplier has been delivered in English."

 

What is in need of translation is "additional test data from these countries as a way to reduce costs and minimize the number of formal ship trials for the Australian MU90 program" before the weapon is commissioned, the department said.

 

The statement noted that Australia is getting test-firing data ordinarily not included in such contracts but will save Australian taxpayers a lot of money.

 

"To date the French and Italian navy testing programs have involved the firing of over 200 MU90 torpedoes. It is the reports and data from these tests that is in French and Italian and needs to be translated into English," the Defense Department said in its statement.

 

Apart from Australia, the MU90 anti-submarine torpedo is used by the navies of Germany, France, Italy, Denmark and Poland. It is designed to outperform the U.S.-built Mark 46, torpedo designed by Alliant Techsytems.

 

The MU90 manufacturer, EuroTorp, is a consortium formed in 1993 by French and Italian defense companies specifically to design and build a new generation lightweight torpedoes.

 

EuroTorp companies are Whitehead Alenia Sistemi Subacquei, which has a 50 percent stake, DCN International with a 26 percent stake and Thales Underwater Systems, owning 24 percent.

 

The Defense Department statement also noted that the MU90 contract is an Acquisition Project of Concern. Being on the Project of Concern list -- set up in 2008 -- means the government is aware of escalating costs and lengthening delivery dates and is working with contractors to get the contract back on track.

 

In May, a report by the Auditor General blasted Defense for badly managing the torpedo purchase which, even though signed in 1998, has no firm delivery date.

 

'Planning and management was inadequate,'' the Auditor General said.

 

There had been ''an underestimation of … risk'' even though almost $400 million has been spent.

 

The project ''will not deliver the capability originally sought by the Australian Defense Force (military), with uncertainty surrounding what will be delivered."

 

The audit report said the government knew so little about the torpedo when they bought it, they ''believed the MU90 to be an off-the-shelf acquisition … already in service with the other navies. This was not the case.''

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 06:00
http://www.meretmarine.com/objets/500/35540.jpg

Le porte-avions chinois Shi Lang

crédits : WWW.NEWS.CN

 

 

29.08.2011 Mer et Marine
Alors que la construction d'autres bâtiments du même type aurait été lancée, le premier porte-avions chinois a appareillé le 10 août de l'arsenal de Dalian pour une première série d'essais en mer. Au cours de cette campagne de quelques jours, marins et ingénieurs ont notamment testé la propulsion, la stabilité et la manoeuvrabilité du navire. Mis sur cale en 1985 aux chantiers de Nikolaev, en Ukraine, et lancé trois ans plus tard, ce porte-avions était un sistership de l'Admiral Kuznetsov (ex-Tbilissi, ex-Leonid Brezhnev), entré en service dans la marine russe en 1991. Mais, suite à l'effondrement de l'URSS, le Varyag (appelé au départ Riga) n'a pas été terminé. Racheté en juin 2000 au chantier ukrainien par l'intermédiaire d'un homme d'affaires chinois, la coque, à environ 70% d'achèvement, a été remorquée en 2002 à Dalian. Officiellement, le bâtiment devait être transformé en casino flottant à Macao, à l'image des ex-porte-aéronefs russes Kiev et Minsk, qui avaient été acquis précédemment et convertis respectivement en hôtel à Tianjin et en parc d'attraction à Shenzen.


L'ex-Varyag arrivant en Chine en 2002 (© : WWW.NWC.NAVY.MIL)


L'ex-Varyag avant sa première sortie (© : CHINESE MILITARY FORUM)


L'ex-Varyag de retour de ses essais en mer, mi-août (© : MIL.HUANQUI.COM)

Plus de 6 ans de travaux à Dalian

Mais le Varyag étant de conception assez récente à l'époque, la Chine a, sans véritable surprise pour les experts, décidé de l'achever afin de disposer de son premier porte-avions. Les travaux en ce sens ont véritablement repris en 2005 à Dalian, Pékin ne dévoilant officiellement que cette année son intention de terminer la coque pour un usage militaire. Doté de matériels chinois en plus de ses équipements d'origine russe, l'ex-Varyag, qui devrait porter le nom de Shi Lang, mesure 304 mètres de long et affiche un déplacement lège de 46.000 tonnes, son déplacement à pleine charge étant estimé à environ 60.000 tonnes. Doté à l'avant d'un tremplin incliné à 12 degrés, il disposera comme le Kuznetsov d'une piste oblique avec brins d'arrêt. Par rapport à son aîné, divers aménagements ont été réalisés. Ainsi, la capacité du hangar aurait été augmentée, pour permettre à cet espace d'accueillir 22 avions, contre 18 suivant les plans originaux. Le groupe aérien embarqué du Shi Lang devrait comprendre des avions multi-rôles J10 et des intercepteurs J15, version chinoise du Su-33 russe. On rappellera d'ailleurs que Moscou a suspendu la livraison de 50 Su-33 après avoir découvert que le chasseur avait été copié par les Chinois. Il conviendra également de voir comment sera traitée la problématique de l'alerte lointaine, indispensable pour tout déploiement aéronaval lointain, alors que la marine ne dispose d'aucun avion de guet aérien embarqué.


Prototype du J15, copie chinoise du Su-33 (© : CHINESE MILITARY FORUM)

Un énorme challenge pour la marine chinoise

Si, en prenant la mer, le premier porte-avions chinois devient réalité, le projet est encore loin d'être achevé. D'abord, il conviendra de mener à bien la mise au point de la plateforme, ce qui sera sans doute long. Ensuite, il faudra former le personnel nécessaire à la mise en oeuvre du bâtiment. A cet effet, une étonnante réplique en béton du porte-avions (pont et îlot) a notamment été construite à Wuhan sur un immeuble de bureaux. Cette infrastructure devrait permettre d'aider les marins à se familiariser avec la manoeuvre des appareils sur un pont d'envol. Il conviendra ensuite de former les pilotes de l'aéronavale chinoise aux appontages et décollages depuis le Shi Lang, ce qui ne sera pas évident. A cet effet, Pékin cherchera peut être à se rapprocher d'un autre pays disposant de porte-avions, comme la Russie ou l'Inde (on a aussi, un temps, évoqué le Brésil) afin de permettre à ses pilotes de se former auprès d'une marine disposant du savoir-faire nécessaire. Enfin, les Chinois devront faire fonctionner l'ensemble du porte-avions puis maîtriser son intégration dans un groupe aéronaval, ce qui suppose une coordination très fine avec les bâtiments d'escorte et de ravitaillement. « Les porte-avions formeront un très puissant groupe de bataille mais la construction et la mise en oeuvre de ce type de bâtiments sont extrêmement complexes », a reconnu début août le contre-amiral chinois Yin Zhuo, évoquant notamment la formation et l'entrainement des personnels. C'est pourquoi, au moins pendant les premières années de sa vie active, le Shi Lang servira avant tout de porte-avions école, permettant à la marine chinoise d'acquérir progressivement les techniques et l'entrainement nécessaires à l'apprentissage de l'outil aéronaval. Selon certains spécialistes, il faudrait, en fait, environ 10 ans pour que cette nouvelle capacité soit bien maîtrisée.


Vue de l'Ulyanovsk (© : DROITS RESERVES)


Vue de l'Ulyanovsk (© : DROITS RESERVES)

D'autres bâtiments déjà en chantier ?

On le sait, Pékin ne compte pas se limiter au Shi Lang. A plusieurs reprises, des officiels chinois ont évoqué d'autres projets destinés à accroître la force aéronavale chinoise. Le premier projet, baptisé « 089 », consiste à réaliser deux unités dérivées de l'ex-Varyag. Moins longs (285 mètres) mais plus gros (48.000 tonnes lège, 64.000 tonnes à pleine charge), les deux futurs porte-avions pourraient mettre en oeuvre 35 avions et 6 hélicoptères. On ne sait pas encore si ces bâtiments, qui pourraient recevoir les noms de Beijing et Mao Zedong, disposeront d'un tremplin ou seront dotés de catapultes. La mise sur cale du premier navire était prévue cette année au nouveau chantier Jiangnan Shipyard Corp, situé sur l'île de Changxing, près de Shanghai. Et, selon certaines sources, la construction aurait effectivement débuté, en vue d'un lancement en 2015 et une admission au service actif vers 2020. Les travaux d'usinage auraient également commencé sur la seconde unité de la série, dont la mise sur cale est prévue en 2012.
Dans le même temps, la Chine semble toujours projeter la construction d'un premier porte-avions à propulsion nucléaire (projet 085). Pour cela, les plans d'un défunt projet soviétique devant conduire à la réalisation de l'Ulyanovsk auraient été achetés aux chantiers ukrainiens, qui avaient débuté la construction du bâtiment en 1988, avant de l'abandonner trois ans plus tard. Il s'agissait alors d'un porte-avions de 300 mètres de long et de 85.000 tonnes de déplacement à pleine charge, équipé d'un tremplin mais aussi de deux catapultes pour le lancement d'avions de guet aérien.


Vue d'artiste du futur groupe aéronaval chinois (© : DROITS RESERVES)

Au moins trois porte-avions pour défendre les intérêts chinois

Fin juillet, un général chinois a estimé que son pays avait besoin d'au moins trois porte-avions pour défendre ses intérêts stratégiques. « Si l'on considère nos voisins, l'Inde en aura trois d'ici à 2014, le Japon aura trois équivalents de porte-avions d'ici à 2014, donc j'estime que le nombre (pour la Chine) ne devrait pas être de moins de trois si nous voulons défendre nos droits et nos intérêts maritimes avec efficacité », a affirmé le général Luo Yuan dans les colonnes des Nouvelles de Pékin. Pour les autorités chinoises, l'acquisition de cette nouvelle capacité s'inscrit dans la stratégie défensive du pays, en améliorant notamment la couverture des approches maritimes chinoises. Mais ce sera aussi un moyen de pression supplémentaire sur Taïwan, le Japon en encore le Vietnam ; tout en mettant un terme, au moins symboliquement, au monopole aéronaval américain dans cette partie du monde. En dehors de la simple « gesticulation politique », il va aussi sans dire que la mise en oeuvre de porte-avions permettra à la marine chinoise, à terme, de disposer d'une puissante force de projection de puissance, les bâtiments déployant non seulement des chasseurs, mais aussi des appareils pouvant mener des assaut à la mer ou contre des objectifs terrestres. Avec l'arrivée de ses nouveaux porte-avions, la flotte poursuivra en tous cas son évolution vers une marine océanique, augmentant de facto la sphère d'influence chinoise. L'acquisition de ce puissant outil diplomatique et militaire pourrait, à n'en pas douter, renforcer la tendance des bâtiments chinois à participer, de plus en plus souvent, à des déploiements loin des eaux nationales. D'où la méfiance de certains pays face au développement par Pékin d'un outil aéronaval, perçu dans certaines capitales comme une menace potentielle pour la stabilité régionale.


Nouveau destroyer lance-missiles du type Lujang II (© : APL)

Une puissance encore limitée

La montée en puissance de la marine chinoise s'illustre par sa progression dans le palmarès des grandes flottes mondiales. En tonnage, elle est devenue la troisième du monde, avec 486.000 tonnes de bâtiments de combat (sous-marins, destroyers, frégates, corvettes, patrouilleurs et bâtiments anti-mines, hors unités amphibies et logistiques), contre plus de 2 millions de tonnes pour celle des Etats-Unis et environ 850.000 tonnes pour la marine russe (la marine française, numéro 6 mondiale en tonnage derrière la Grande-Bretagne et le Japon, n'aligne plus, pour mémoire, que 210.000 tonnes de bâtiments de combat). Portée par d'importants programmes de constructions neuves, la flotte chinoise est donc devenue, en quelques années, une force imposante. Du moins quantitativement. Car il ne s'agit pas de construire de beaux bateaux à la chaîne, encore faut-il savoir les exploiter et, surtout, disposer et maîtriser des équipements nécessairement de pointe dans un environnement de plus en plus technologique et complexe. Or, si les chantiers chinois sortent désormais des navires à l'allure moderne, de nombreux doutes subsistent quant à leur réel niveau technologique. La politique plutôt autarcique en ce qui concerne les exercices avec des flottes étrangères, surtout occidentales, limite la connaissance des unités chinoises. Pour Pékin c'est une manière de laisser planer le doute sur son potentiel, qu'il s'agisse de ses forces comme de ses faiblesses. Mais c'est aussi un handicap puisque les Chinois ne peuvent se mesurer à leurs homologues et tirer de précieuses leçons lors de grands entrainements internationaux, exercices toujours utiles pour révéler certaines lacunes.


Tir de missile antinavire depuis un bâtiment chinois (© : APL)

A l'issue de visites, d'échanges et de rares manoeuvres, certains militaires occidentaux demeurent en tous cas dubitatifs quant à la véritable puissance de la nouvelle marine chinoise, dont un nombre important d'équipements est constitué de copies plus ou moins réussies de matériels russes ou occidentaux. S'il ne fait aucun doute que la marine chinoise continuera de monter en gamme dans les années à venir, on peut raisonnablement estimer que, pour l'heure, destroyers, frégates et sous-marins chinois sont très loin de valoir, technologiquement, les dernières réalisations occidentales. C'est l'une des raisons pour lesquelles la « menace » chinoise, telle qu'elle est présentée dans certains pays, est encore relative. Quant à l'arrivée de nouveaux porte-avions, il convient là aussi de relativiser leur impact. Car non seulement il faudra de nombreuses années pour maîtriser cet outil, mais en plus, dans son actuelle zone d'intérêt, la Chine dispose déjà de moyens militaires colossaux, qui suffisent amplement à remplir toutes les missions pouvant être dévolues à ses forces armées.


L'USS Abraham Lincoln (© : US NAVY)


Vue du futur USS Gerald R. Ford (© : US NAVY)

Un club très fermé

La construction d'une force aéronavale a donc d'abord une vocation politique. En se dotant de cet outil, la Chine compte sans doute renforcer son poids sur la scène internationale, en intégrant le club très fermé des marines mettant en oeuvre des porte-avions. Actuellement, seuls les Etats-Unis et la France disposent de bâtiments à catapultes et d'une propulsion nucléaire. Ces navires sont reconnus comme étant la configuration offrant le plus de puissance. L'US Navy compte actuellement 11 porte-avions, soit 10 du type Nimitz et dérivés (333 mètres, 93.700 à 104.200 tpc, 68 aéronefs), mis en service entre 1975 et 2010, ainsi que l'USS Enterprise (336 mètres, 93.970 tonnes, 68 aéronefs). Datant de 1961, ce dernier doit être désarmé l'an prochain et remplacé en 2015 par l'USS Gerald R. Ford (335 mètres, 95.000 tpc, 60 aéronefs), premier d'une nouvelle génération de porte-avions appelée à prendre la succession des bâtiments constituant aujourd'hui l'ossature de la flotte américaine.


Le Charles de Gaulle (© : MARINE NATIONALE)

Après avoir disposé durant cinquante ans d'au moins deux porte-avions, la France ne compte plus, actuellement, que le Charles de Gaulle (261 mètres, 42.000 tpc, 40 aéronefs). Admis au service actif en 2001, le premier bâtiment de guerre européen à propulsion nucléaire attend toujours l'arrivée d'un second navire pour l'épauler pendant ses indisponibilités techniques. Après l'échec d'une coopération franco-britannique en 2008, de nouvelles études ont été lancées afin d'évaluer les différents modes de propulsion possibles. Une décision concernant la construction, espérée d'ici 2012, semble aujourd'hui très difficile compte tenu du contexte économique et budgétaire.


Le Sao Paulo avec au second plan un PA américain (© : US NAVY)

Le Brésil est le seul autre pays à jouer également dans la catégorie des porte-avions à catapulte (mais à propulsion conventionnelle), grâce au Sao Paulo (ex-Foch), acquis en 2000 auprès de la France. Mais ce bâtiment (265 mètres, 32.780 tpc, 34 aéronefs), qui date de 1963, est très vieux, navigue peu et n'embarque que des avions anciens (de type AF-1 Skyhawk, en attendant peut-être des Super Etendard français). La Russie, qui projette de construire de nouveaux porte-avions (plutôt nucléaires), ne compte pour l'heure que le Kuznetsov (304.5 mètres, 58.600 tpc, 30 aéronefs), dont les capacités aériennes sont assez limitées, avec seulement des Su-33. Ces derniers devraient néanmoins être remplacés par des MiG-29K.
L'Inde a, quant à elle, décidé de développer sa capacité en porte-avions. Armant toujours l'antique Viraat (ex-Hermes britannique datant de 1959 et acheté en 1986 - 227 mètres, 28.700 tpc, 21 aéronefs), la marine indienne devrait toucher l'an prochain le Vikramaditya (283 mètres, 45.000 tpc, 32 aéronefs). Il s'agit de l'ex-Admiral Gorshkov russe (1987), qui achève actuellement une importante refonte en Russie. Ce navire sera suivi, vers 2014, du premier porte-avions indien de construction nationale, le Vikrant (252 mètres, 37.500 tpc, 30 aéronefs), actuellement construction à l'arsenal de Cochin. Le Vikramaditya comme le Vikrant disposeront, comme le Kuznetsov et le Shi Lang, d'un tremplin et d'une piste oblique avec brins d'arrêt. Leur aviation sera notamment constituée de MiG-29K.


Le Kuznetsov russe (© : MARINE RUSSE)


Le Viraat indien (© : MARINE NATIONALE)


Vue du futur Vikramaditya indien (© : MARINE INDIENNE)


Vue du futur Vikrant indien (© : MARINE INDIENNE)

En Europe, seules l'Italie et l'Espagne disposent de porte-aéronefs, dotés d'un tremplin et embarquant des avions à décollage court et appontage vertical. En plus du Principe de Asturias (196 mètres, 17.200 tpc, 30 aéronefs), admis au service actif en 1988, l'Armada espagnole vient de recevoir le bâtiment de projection stratégique Juan Carlos I (231 mètres, 26.800 tpc, 24 aéronefs). Doté d'un radier pour le déploiement d'engins amphibies, ce navire est conçu pour pouvoir mettre en oeuvre, dans les prochaines années, des F-35 B. Il en sera de même pour le nouveau porte-aéronefs italien, le Cavour, livré en 2008 et toujours en phase d'essais et d'entrainement. Ce navire remplacera le Garibaldi qui, contrairement à son successeur, ne pourra recevoir de F-35 B. En attendant que le nouvel avion soit opérationnel, Italiens et Espagnols se contentent de leurs Harrier.


Le Principe de Asturias espagnol (© : ARMADA ESPANOLA)


Le Juan Carlos I espagnol (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


Le Cavour italien (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


Le Garibaldi italien (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Depuis la fin 2010 et la décision de retirer du service le HMS Ark Royal (209 mètres, 22.000 tonnes, 21 aéronefs) et la flotte de Harrier, la Grande-Bretagne, dont le dernier porte-aéronefs (HMS Illustrious) a été ravalé au rang de porte-hélicoptères, ne dispose plus d'avions embarqués. Cette situation est néanmoins temporaire puisque la Royal Navy doit recevoir un nouveau porte-avions. Un premier bâtiment, le HMS Queen Elizabeth (283 mètres, 65.000 tpc, 40 aéronefs), est actuellement en construction pour une livraison en 2015. Mais ce navire ne sera armé que pendant quelques années comme porte-hélicoptères, en attendant la mise en service, vers 2020, d'un autre porte-avions, le HMS Prince of Wales. Contrairement à son aîné, qui disposera d'un tremplin (pour la mise en oeuvre de F-35B, option finalement abandonnée par Londres), le second porte-avions britannique sera doté de catapultes et de brins d'arrêt pour pouvoir accueillir des F-35C. Après une longue période réapprentissage, la Royal Navy recouvrera le club des marines dotées de porte-avions classiques, configuration qu'elle avait abandonné à la fin des années 70 pour privilégier l'emploi de petits porte-aéronefs (ce qui fut à postériori une erreur, aujourd'hui reconnue).


Le futur HMS Queen Elizabeth britannique (© : BAE SYSTEMS)


Le futur HMS Prince of Wales britannique (© : BAE SYSTEMS)

Le tour d'horizon ne serait pas complet sans revenir en Asie. Dans cette région, le seul pays à disposer d'un véritable porte-aéronefs est la Thaïlande. Celle-ci a commandé en 1992 un bâtiment dérivé du Principe de Asturias, qui a été livré par les chantiers espagnols en 1997. Bien que récent, le Chakri Naruebet (182 mètres, 11.500 tpc, 12 aéronefs) présente toutefois des capacités limitées, son parc aérien ne pouvant comprendre que quelques vieux avions Matador (ancienne version espagnole du Harrier), dont 9 exemplaires ont été achetés à l'Armada en 1996.


Le Chakri Naruebet thaïlandais (© : MARINE THAILANDAISE)

Le Japon, quant à lui, a construit une série de porte-hélicoptères qui pourraient, le cas échéant, être transformés en porte-aéronefs. Mis en service entre 1998 et 2003, les Osumi, Shimokita et Kunisaki (178 mètres, 14.000 tpc) du type 16DDH, sont de taille réduite. Mais la capacité potentielle en matière de porte-aéronefs de la marine japonaise résiderait plutôt dans une nouvelle classe de bâtiments, le type 22DDH, dont le design a été dévoilé en 2009. Ces navires mesurent 248 mètres de long, avec un déplacement de plus de 30.000 tonnes en charge.
Enfin, dans le même esprit, la Corée du Sud a intégré, en 2007, son premier porte-hélicoptères d'assaut avec radier, pont d'envol continu et îlot. Long de 199.4 mètres pour un déplacement de 18.860 tonnes en charge, le Dokdo aura un sistership, le Marado.


Image de synthèse des types japonais 16DDH et 22DDH (© : DROITS RESERVES)


Le Dokdo sud-coréen (© : DROITS RESERVES)
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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 05:30
Australian DoD Response to Criticisms of MU90 Torpedo Project

MU-90 lightweight torpedo (photo : Eurotorp)

 

28.08.2011 DEFENSE STUDIES

 

An article in some Fairfax media papers today (Lost for words, a Navy all at sea, 26 August 2011) and more widely reported in the electronic media contains information that is wrong in fact and misleading.
 

 

The article refers to the need to translate technical documents and instructions for the MU90 Light Weight Torpedo into English.
 

 

This is not correct.
 

 

As a condition of contract all key project documentation including technical instructions from the supplier has been delivered in English.
 

 

The MU90 torpedo is a complex anti-submarine warfare weapon and is a joint French and Italian development.
 

 

Defence is taking advantage of additional test data from these countries as a way to reduce costs and minimise the number of formal ship trials for the Australian MU90 program to finalise the acceptance into ADF service process.
 

 

Torpedo trials are very expensive and each test firing is a significant exercise in its own right. Being able to examine and use the results of other countries’ trials saves the Australian taxpayer a lot of money.
 

 

To date the French and Italian Navy testing programs have involved the firing of over 200 MU90 torpedoes. It is the reports and data from these tests - conducted by the French and Italian Navy for their own purposes and provided to Australia - that is in French and Italian and needs to be translated into English.
 

 

As a Project of Concern the MU90 Light Weight Torpedo replacement project receives Government, Defence and equipment supplier oversight.
 
(Aus DoD)
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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 08:05

http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=41618 

Photo SAC Simon Armstrong/Crown Copyright

 

26/08/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flightglobal.com

 

The UK Royal Air Force’s Panavia Tornado GR4-equipped 2 Sqn has completed its contribution to the NATO mission in Libya, after achieving a notable first using a Raytheon Systems Paveway IV precision-guided bomb.

 

On 18 August, a GR4 operating from Gioia del Colle air base in Italy dropped a 226kg (500lb) Paveway IV to engage a moving patrol craft which was being operated by pro-Gaddafi forces near the Az Zawiyah oil refinery.

 

“This was the first time a Tornado crew had used a Paveway IV bomb to take out a moving target of this nature,” the UK Ministry of Defence said, adding that the target had posed a threat to Libyan civilians.

 

RAF Tornado strike aircraft have again used their Storm Shadow missiles during long-range missions flown from the UK

 

Separately, a package of GR4s flying from RAF Marham in Norfolk attacked a headquarters bunker in the Gaddafi stronghold of Sirte overnight on 25-26 August using an undisclosed number of MBDA Storm Shadow long-range cruise missiles. Tornado aircraft from Gioia del Colle also destroyed a surface-to-air missile system located near Al Watiyah on 25 August.

 

The RAF’s Tornado force has accumulated more than 5,400 flying hours in support of the UK’s Operation Ellamy since March. Its contribution is now being provided by the RAF’s 9 Sqn.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 06:15
photo V.Kuzmin

photo V.Kuzmin

 

Aug 24, 2011 By Robert Wall aviation week and space technology

 

Moscow - Money alone cannot reinvigorate an air force after years of neglect—that is the painful lesson the Russian military is learning as it and the domestic industry work to modernize the country’s air force.

 

The influx of funding in the past two years has undoubtedly benefited industry, triggering a reversal of fortunes. But it also has brought to the forefront a raft of new problems, including how to meet the timetable for replenishing the air force fleet.

 

The size of the appetite for fighters was underscored by Russian air force chief Col. Gen. Alexander Zelin, who says the service is looking to field five squadrons of Su-34s, or around 120 aircraft. The fighter program languished in development for years; the first operational unit was only established recently, more than a decade late. Four of the aircraft were handed over last year and six are due to be delivered this year, with 12 to follow each year thereafter.

 

But Zelin is concerned about fielding plans for the Su-35, Russia’s latest fighter, which is seen as an important element in the fleet renewal plan and also as a capability gap-filler until the fifth-generation T-50 arrives. The Su-35 program has suffered development delays, in part because of a ground accident with the third prototype three years ago that destroyed the aircraft, but also due to concern in the service that the Su-35 will not meet the Russian air force’s specifications. The fighter was initially designed for the export market when Russia’s industry was unable to secure funding at home.

 

Pressure is mounting on the Su-35 program also because of the aggressive time line that has been set for the T-50, which Zelin describes as the service’s top fighter priority. Two aircraft are in flight trials and United Aircraft Corp. (UAC) President Mikhail Pogosyan promises two more will be delivered this year. Plans call for the first preproduction T-50 to be handed over in 2013, with the production standard aircraft to become available in 2014-15.

 

But behind the scenes, military officials worry that the T-50 development and production milestones cannot be met, and they feel the Su-35 needs to be fielded quickly to address immediate equipment concerns.

 

In many respects, the Su-35 also serves as a technology pathfinder for the T-50. Both use the same Article 117S engines and their radar technology shares a heritage. The Su-35’s Irbis-E has a 350-400-km (220-250-mi.) detection range for targets with a 3-sq.-meter (33-sq.-ft.) radar signature and is both electronically and mechanically scanned. It has the ability to track up to 30 targets simultaneously and engage eight at the same time.

 

The Su-35’s laser targeting pod in particular could act as a trailblazer for the T-50. Plans call for the stealth fighter to use the large Article 110KS pod developed by UOMZ, although it would compromise the aircraft’s low observability. The Su-35, on the other hand, will likely use an internally mounted system, with a low radar cross section, that could migrate to the T-50.

 

Also helping to bolster the arsenal in the near term is a pending order for additional Su-30s. The Russian air force is expected to buy 28 Su-30SMs, the Russian version of the Su-30MKI Irkut has sold to the Indian air force. The Su-30SM would retain Western equipment from companies such as Thales and Safran in a rare departure from Russia’s emphasis on using domestic suppliers, says an industry official. The yet-to-be-announced contract for Su-30SMs also is expected to include an option for 12 aircraft, potentially to meet a not fully defined requirement from Russia’s navy aviation arm.

 

The concerns about fielding time lines go beyond the combat aircraft realm. Zelin notes that the Il-476 transport is due to be in service in 2013 but says,“we would like to have it earlier.” The current development activity will not allow that.

 

The fleet replacement worries are further illustrated by the troubles with the Tu-22M bombers belonging to the Russian navy’s air arm, which now fall under control of the air force. Obsolescence of engine parts has created a maintenance nightmare for the fleet and prompted the military to restart parts production of critical powerplant components. Zelin sees progress on this front and says that once the situation is improved the aircraft may be reassigned to the navy.

 

But there are limits to Russia’s appetite for new equipment. Despite the hopes of industry players such as MiG that the Russian air force will buy into a light fifth-generation fighter program, that does not look promising. Zelin suggests that more likely would be the acquisition of MiG-35s, which were initially developed for India. However, he tempers the prospect by noting that the issue is secondary to the T-50.

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 07:35

http://4.bp.blogspot.com/-uRnVgsA3gD0/TlRIpUzM1dI/AAAAAAAAKRY/pzflWh3KkDU/s400/PF-15_ofwheroes.jpg

 

Navy eyeing to acquire two more Hamilton-class ships from the US. (photo : ofwheroes)
 

23.08.2011 DEFENSE STUDIES
MANILA, Philippines - President Aquino yesterday enumerated a list of military equipment to be acquired in fulfillment of his promise of modernizing the Armed Forces of the Philippines (AFP) during his term.

Aquino said among the equipment to be purchased are jet trainers that would enhance the skills of pilots and radars to monitor the country’s territorial waters.

“With regard to the equipment I want…I want everything. But what we will acquire, we have lead-in jet trainer… to keep the skills of the jet pilots, especially the fighter pilots still active. We won’t have the fighter jet but we will have these lead-in jet trainers to keep their skill levels,” Aquino told reporters at arrival ceremonies for the BRP Gregorio del Pilar at Pier 13 in Manila.

 

Aquino said the government plans to acquire surface attack aircraft, air defense radars, long-range patrol aircraft and closed air support aircraft for the Air Force.

 

“For the Navy, strategic sea-lift vessels, off-shore patrol vessels, naval helicopters – there are at least three of them, coast watch stations, similar weather-heavy endurance cutters,” he said.

 

Aquino said the Army would be provided with new assault rifles, armor assets, tanks, armored personnel carriers, force protection equipment like helmets and bulletproof vests, night-fighting equipment and radios.

 

Aquino said the Navy is still studying whether it needs to purchase a submarine to secure the country’s territory.

 

“The (acquisition of a) submarine is being studied by our Navy, whether or not practical, whether or not it meets our needs,” he said.

 

Aquino said a country in Southeast Asia bought a refurbished submarine for a bargain price of $12 million but ended up spending more to refit the vessel for tropical conditions.

 

“They ended up spending the same as if they bought it brand-new,” Aquino said.
Navy chief Vice Admiral Alexander Pama said they are cautious on the plans to purchase submarines to beef up their capabilities.

 

“This is a complicated matter,” Pama said. “We don’t want to commit a mistake by jumping into something. As I said, we don’t want to buy something which eventually we cannot chew and swallow,” he said.

 

When asked if the purchase of submarines is possible under Aquino’s term, Pama said: “I cannot second guess the President…there are several factors (to be considered)…it starts from our capacity, in terms of resources and second, our readiness.”

 

Pama said they are also eyeing to acquire two more Hamilton-class ships from the US.

 

The government has allotted P11 billion this year to bankroll the military’s capability upgrade program.

 

Of this, P8 billion will come from proceeds from the Malampaya natural gas project in Palawan while P3 billion will be sourced from the military’s modernization funds.

 

Budget Secretary Florencio Abad earlier said the government would implement a P40-billion military modernization project over the next five years, starting in 2012.

 

Abad said the government would allot P8 billion annually over the next five years for the Armed Forces’ modernization program.

 

Aquino vowed to exercise good governance to enable the government to upgrade the military’s capabilities.

 

“Through our responsible governance, through the straight path, we can do more…we won’t stop with ships. We won’t be contented with helicopters,” he said.

 

“We can offer modern weapons, faster patrol craft and more effective equipment to our soldiers and police without wasting money from our state coffers…We will buy these new equipment at the right price.”

 

Navy is still studying whether it needs to purchase a submarine (photo : US Navy)

Only the beginning

 


Aquino said the arrival of BRP Gregorio del Pilar, a decommissioned US Coast Guard cutter, is just the beginning of efforts to modernize the AFP.

 

“This ship symbolizes our newly acquired ability to guard, protect, and if necessary, fight for the interests of our country,” Aquino said as the refurbished Hamilton-class cutter dropped anchor.

 

 

“This is just the beginning. Expect more good news because we will not stop at one ship,” he said.

 

 

Aquino led officials in touring the 3,390-ton warship, which is about 46 years old.
 

 

Aquino said the former US Coast Guard cutter, now the Philippine Navy’s flagship vessel, would protect the country’s exclusive economic zone and its oil and gas exploration activities in the South China Sea.

 

“This will upgrade our capability to guard our exclusive economic zone as well as the (oil and gas) service contract areas,” he said in a welcoming speech.

 

 

The cutter will join the current flagship BRP Rajah Humabon, a former American destroyer, which is among the oldest active warships in the world.

 

 

Del Pilar will be deployed to protect the country’s interests in the disputed Spratly islands, and will be tasked to patrol the Philippine Exclusive Economic Zone, including “service contract areas” where oil and gas explorations are held.

 

 

Executive Secretary Paquito Ochoa Jr. said the new warship “represents a significant step forward in our efforts to improve our Navy’s capacity to patrol and secure our waters.”

 

 

Ochoa, who heads the Cabinet cluster on security, said they are currently spearheading reforms in the AFP that seek to address this concern.

 

 

The Armed Forces Modernization Act, which took effect in 1995, has given the military the opportunity to modernize in 15 years with a total fund of P331 billion.

 

 

More than16 years have passed since the law was enacted but critics said the military is not even close to a modern battle force. The delay in the implementation of the law has been attributed to lack of state funds.
 

 

 

‘Impressive’

 

 

The Philippine government has acquired the 115-meter (378 feet) long Weather Endurance Cutter (WHEC) from the US Coast Guard almost free through the Excess Defense Article (EDA) in line with the Philippine Navy Capability Upgrade Program with the refurbishing and transport cost amounting to P450 million.

 

 

The ship, formerly known as USCGC Hamilton, 42 feet in beam and 15 feet and seven inches in draft, has a maximum speed of 26 knots powered by two turbine and two diesel engines.

 

 

It has a helipad and a hangar and could accommodate two helicopters with foldable rotor blades at any given time.

 

 

A total of 95 Filipino sailors maneuvered the ship from California on a three-week voyage home, accompanied by US Navy destroyer USS Fitzgerald and two similar US Coast Guard Hamilton cutters.

 


The sailors led by Navy Capt. Alberto Cruz were taught by their US counterparts on how to operate the ship during their three-week voyage. They underwent trainings in the US as early as February and completed their training last July.
 
They made a stopover in Hawaii before dropping anchor in Guam last Aug. 16. From there, the ship sailed to Manila, arriving on Aug. 21.

 

Navy sailor John Rances, one of the Filipino seamen who were trained to operate the ship, said there was no dull moment during their voyage.

 

 

Rances said they were constantly trained on operations and maintenance of the ship, including take off and landing of helicopters on deck.

 

 

Pama said American sailors who trained Filipino Navy men to maneuver the ship were impressed.

 

 

“Based on their (US troops) observations, I think they are not pulling my leg, the Pacific Fleet Commander, 7th Fleet, (said) they were quite impressed with our troops,” Pama told reporters.

 

 

The ship arrived in Manila Bay last Sunday and underwent customs and immigration inspection.

 

 

Officials said the cutter would serve as the lagship of the military’s Western Command (Wescom) based Ulugan Bay in Palawan.

 

 

It was learned that the ship would be fitted with additional modern radar systems to cover most of the country’s maritime domain within its exclusive economic zone in the West Philippine Sea.

 

 

The vessel, being a weather high endurance cutter, will also be used to conduct search and rescue operations. The US Coast Guard used the ship for drug and migrant interdiction, law enforcement, search and rescue, living marine resources protection, and defense readiness.

 

 

Parañaque City Rep. Roilo Golez suggested the ship should be equipped with missiles to make it more lethal.

 

 

Golez, a former national security adviser and a graduate of the US Naval Academy, was among the administration officials who toured the ship when it docked at the South Harbor in Manila yesterday.

 

 

He said installation of a missile system in the newly acquired vessel is not expensive and worth the investment, considering “the multitrillion-peso resources, minerals, fish, oil” within the Philippines’ exclusive economic zone.

 

 

“And of course, there’s no price to our country’s sovereignty,” Golez said.

 

 

“The next step is to give the ship missile capability. This is technically feasible for a song. Its 76mm gun, though rapid firing, is no match to the capability of the naval powers in the region, which can fire a missile salvo from way beyond the horizon,” he said.

 

 

Golez said there are many missile systems that the AFP can acquire from France, Germany, Italy or the US.

 

 

He said the missile range should be anywhere from 60 nautical miles to 150 nautical miles to cover the 200-mile EEZ.

 

 

“This is very doable and would be quite a force multiplier,” Golez said.

 

 

The Philippines clinched the deal to acquire the Gregorio del Pilar early this year, before tensions with China flared.

 

 

The US has since promised to help upgrade the Philippine military further, but no details have been released.

 

 

China’s state-run media this month warned the Philippines it could pay a “high price” for building up its military presence in the South China Sea, renamed the West Philippine Sea.

 

 

However, bilateral ties remain strong in other areas, and Aquino will pay a state visit to China next week.

 

 

 

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 16:40
Mastiff protects engineer team from Helmand IED blast

A huge Mastiff armoured vehicle overshadows a young Afghan boy, on his way to fetch water from the village well, in the Shahzad region of Helmand province - [Picture: Staff Sergeant Mark Jones, Crown Copyright/MOD 2009]

 

23 Aug 11 UK MoD - A Military Operations news article

 

A group of soldiers whose task it is to clear routes in Helmand province of improvised explosive devices (IEDs) recently emerged from their Mastiff armoured vehicle unscathed when a device exploded underneath it.

 

31 Armoured Engineer Squadron (31 AES), 32 Engineer Regiment, normally based in Hohne in northern Germany, are currently part of the Task Force Helmand Engineer Group.

 

They are the leading route proving and clearance squadron and their job is to travel across the UK's area of operations in their Mastiff armoured vehicles to make sure routes are safe from IEDs and bombs.

 

On one of their many patrols recently, the team were clearing one of the main routes through Helmand when their vehicle struck an IED. Sapper Gareth Addy said immediately they knew what it was:

 

"There was a massive explosion that seriously rocked the vehicle. It was the biggest I've ever experienced. Immediately afterwards it went very quiet and then you start to realise what's happened and worry if everyone is OK."

 

The team quickly began their drills to assess the situation and check whether there were any injuries. Despite the size of the bomb and the force of the blast, none of the people in the Mastiff were hurt.

 

The vehicle sustained some damage, but, thanks to the armour and design of the Mastiff, it was only minor, and after a further assessment by the team of the route, the patrol continued with their journey.

 

 

 

Mastiff protects engineer team from Helmand IED blast

Sapper Gareth Addy, 31 Armoured Engineer Squadron, ready to go out on patrol in his team's Mastiff vehicle - [Picture: Crown Copyright/MOD 2011]

 

Sapper Addy, aged 31 from Bridlington, who is a Mastiff driver and gunner, said it was only when they returned to Camp Bastion some hours later they realised how lucky they had been:

 

"The vehicles we use really do work and everyone now knows that, should the worst happen, they will do a good job of protecting us. In a strange way, that incident increased everyone's morale and confidence for the remainder of the tour."

 

The Mastiff is a heavily armoured, 6x6 wheel-drive protected patrol vehicle which carries eight people, plus two crew. It is used in Afghanistan to transport troops and protect large convoys as well as directly engaging the Taliban with its advanced weapons systems.

 

Although heavily armoured, these wheeled patrol vehicles have a less intimidating profile than tracked vehicles and give commanders on the ground in Afghanistan more options to deal with the threats they are facing.

 

Part of the Mastiff's resilience towards mine explosions comes from the fact that its hull is V-shaped, as opposed to flat, which pushes the force of any explosion outwards.

 

During Operation HERRICK 14, the engineers from 31 AES have played an important part in enabling both troops and locals to move more freely from one area to another and with greater confidence in their security.

 

31 AES is part of the Task Force Helmand Engineer Group, made up of Royal Engineers from both 32 Engineer Regiment based in Hohne, Germany, and 24 Commando Engineer Regiment based in Barnstaple, North Devon.

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 16:50

http://www.china-defense-mashup.com/wp-content/uploads/2009/01/86778c03-643e-45fa-88c5-5a6.jpg 

Z-9 helicopter (source china-defense-mashup.com)

 

2011-08-22 (China Military News cited from voanews.com)

 

Cambodia has agreed to acquire an unspecified number of military helicopters from China.

 

The deal involving Chinese-made Z-9 utility helicopters became public Monday. It was one of more than two dozen agreements concluded Saturday during a visit to Phnom Penh by Chinese Politburo member Zhou Yongkang.

 

Among the other agreements were deals on mining and power plants and an arrangement to help Cambodian mobile telephone operator CamGSM build the country's first satellite.

 

A wave of recent Chinese investment in Cambodia has prompted critics to warn that the country is becoming too dependent on Beijing. But a spokesman for Prime Minister Hun Sen hailed the “new era of cooperation” between the two countries.

 

Chinese official news media say Mr. Hun Sen promised during the talks that Cambodia will adhere to a one-China policy.

 

Zhou was in Phnom Penh after visits to Nepal and Laos. He is also scheduled to visit Tajikistan and Mongolia.

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 06:20
MDA Eyes UAS Missile-Tracking Potential

photo USAF

 

Aug 18, 2011 By Amy Butler aviation week and space technology

 

Washington- The General Atomics Reaper unmanned aerial system (UAS) may eventually go from hunting terrorists to hunting hostile ballistic missiles.

 

The U.S. Air Force’s Predator and Reaper UAS have been well-publicized workhorses providing intelligence and firepower on the front lines in Iraq, Afghanistan and the Arabian peninsula.

 

Now the Reaper may get a new mission as a frontline cueing system for the burgeoning U.S. missile defense architecture. Missile Defense Agency (MDA) officials say the Reaper and its Raytheon MTS-B sensor are showing promise. The system could plug a longtime gap by providing firing quality data to facilitate early intercept of ballistic missiles. MDA is exploring the technology and operational concepts for using electro-optical/infrared (EO/IR) -equipped UAS to eventually achieve “launch-on-remote” capabilities with Aegis ship- and land-based SM-3 interceptors. This means the fidelity of UAS data would need to be high enough for commanders to launch an interceptor before Aegis radars capture the target.

 

Ballistic missile patrol is one of many potential missions for the large and growing Predator/Reaper fleet. As the Pentagon plans to draw down combat forces in Afghanistan—combat operations ended a year ago in Iraq—officials insist that intelligence, surveillance and reconnaissance assets (ISR) will continue to support ongoing activities in these areas. But Pentagon planners are considering how these ISR resources can be reallocated or, if need be, modified to fill capability gaps for other missions.

 

UAS orbits could be placed to provide a “picket fence” of sensors if an area is expected to have hostile ballistic missile activity, says Tim Carey, vice president of intelligence for Raytheon.

 

MDA officials say data from early experiments show that “just a few orbits can provide substantial sensor coverage” for various regions.

 

Gen. Robert Kehler, who oversees U.S. Strategic Command, provides advice to the Pentagon on how to allocate ISR resources across the globe. Regional commanders in the Pacific, Africa, Europe and Central and Southern America feel the focus on U.S. Central Command and the wars in Iraq and Afghanistan have curbed their ability to monitor activities in their areas of operation. “Their view is that many of their ISR needs are not being met because of all the things we have placed in Centcom,” Kehler says.

 

A potential near-term application of UAS for missile defense is to support monitoring of North Korea. MDA plans to field the Persistent Tracking Satellite System (PTSS) as soon as fiscal 2016 to provide early launch detection and high-fidelity targeting data from space to ship- and land-based interceptors.

 

That plan, however, has two problems. First, even if fielded as planned, the sensor gap would not be closed until later this decade. Perhaps a larger issue is that funding for PTSS is in question.

 

Industry sources say MDA is struggling with a $4 billion budget gap in fiscal 2013-17, and a project as expensive as building satellites could slip or be axed altogether as Leon Panetta, the new defense secretary, searches for projects to cut in light of diminished funding and deficit reduction pressure.

 

The interim solution for MDA is to test and possibly field the Airborne Infrared system (ABIR), a UAS carrying the proper EO/IR sensors to support early intercept operations (a kill before a hostile missile reaches apogee), improved target discrimination and enhanced handling of the threat of missile raids (tens or more missiles fired nearly simultaneously).

 

Last year, MDA selected the Reaper as the platform of choice for the ABIR experimentation phase, which is ongoing. “If fielded, we envision a podded ABIR capability that could ride on a variety of unmanned or even manned platforms,” says Rick Lehner, MDA’s spokesman. Ultimately, platform decisions would be made in consultation with the Air Force and Navy if the system is fielded, as these services will be the operators.

 

Since 2009, MDA has conducted 10 flight tests in which ABIR was used for data collection. Six of these trials were observed using MTS-B-equipped Reapers and the remainder featured risk-reduction tests using ground-based sensors (see chart, p. 43). For these trials, at least two Reapers are needed to provide “stereo tracking.” Each EO/IR sensor provides a “flat” view, but triangulating the target provides higher-fidelity data.

 

A main objective in the trials has been to expose the MTS-B—which includes visible, shortwave IR and mid-wave IR sensors—to various scenarios and targets, from short-range to intercontinental ballistic missiles.

 

“We have been able to improve the pointing accuracy of the sensor [and] we have demonstrated automatic acquisition and tracking of the sensor required to meet system needs,” Lehner says. “Modeling indicates the agility of the sensor will substantially improve the raid-handling capability we currently have.”

 

Today, X-band radars—the AN/TPY‑2 and Sea-Based X-Band—are used for early tracking. Carey notes that the ABIR experiments are the first time EO/IR data have contributed to generating firing-quality data early in flight. (IR sensors typically provide only a cue to ground- and sea-based X-band radars.)

 

“They just never thought to look up” with the sensors, Carey says. “Everybody was surprised [by] the range at which we were able to detect the targets after burning and the accuracy with which we were able track them.”

 

The MDA has purchased four MTS‑Bs for ABIR experimentation, two last year and two this year, Carey adds. MDA is contributing to a larger Pentagon effort to develop the two-color MTS‑C; this will add a long-wave IR detection capability. While the short- and mid-wave bands are optimal during launch and rocket burn, a long-wave detector is better for tracking cold bodies, such as missiles after burnout, or plumes and exhaust.

 

Packaging short-, mid- and long-wave IR detectors on the same sensor ball, however, presents complex challenges, including design of proper cooling and meeting power requirements. One defense official suggests the MTS-C could be a year or more from being ready for work in this area. Lehner says the MTS‑C will be delivered in the summer of 2012 and begin testing shortly thereafter.

 

This time frame will be a key deciding point for the future of the program. Also next summer, MDA plans to conduct a launch-on-remote exercise. “To demonstrate launch on remote, we will provide real-time tracking data to [ballistic missile defense (BMD) command-and-control] nodes,” Lehner says. “The BMD command-and-control nodes then send [the data] to Aegis in a simulated engagement in the summer of 2012.”

 

Carey notes that in trials thus far, ABIR has generated virtual targeting data that can be compared against data from other sensors used in the tests. But he says more command-and-control and system architecture work is needed to make the system operational.

 

Early tests were highly manpower intensive; targets were acquired by hand and tracked by people. Software has been developed to automate that process. But officials need to develop an operational concept of how many UAS must be orbiting in what locations for an optimum chance of achieving early launch data if there is an unpredicted hostile launch. “If you put the aircraft in the right place and we know the test is coming, we turn it on and it will perform,” he says.

 

Through fiscal 2012, MDA has requested $178.5 million for ABIR. Depending on results of the flight trials, the agency plans to make a development and fielding decision around 2014.

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 05:30

http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=41505 

NATO AGS - photo Northrop Grumman

 

18/08/11 By Stephen Trimble SOURCE:Flight Daily News

 

Canada has become the second country to withdraw from the Northrop Grumman RQ-4 alliance ground surveillance (AGS) program, but the remaining NATO partners are "very close" to signing a contract, according to sources familiar with the negotiations.

 

The decision means AGS will lose another source of funding that must be compensated for by the 13 NATO members still committed.

 

In June, Canadian TV broadcaster CBC reported that Canada also is withdrawing from the NATO partnership operating the E-3 airborne warning and control system (AWACS).

 

The AGS program had lost another key partner last June. Denmark also decided to withdraw from the partnership acquiring a six-aircraft RQ-4 fleet in June 2010.

 

Meanwhile, Northrop and NATO officials are likely to sign a contract to launch the development phase of the AGS programme within several days. The contract award may still have to be approved by each of the national partners before it becomes official.

 

Previously, Northrop officials had predicted that the long-awaited contract award milestone might not be reached around October.

 

Northrop is offering to deliver six RQ-4 air vehicles configured with the US Air Force's Block 40 equipment, which includes a wide area surveillance sensor called the Northrop/Raytheon multi-platform radar technology insertion program. It will perform the same role as the USAF E-8C joint surveillance target attack radar system.

 

European partners, including EADS, will supply mobile ground control stations for the NATO RQ-4 fleet, which will be based at Sigonella AB, Sicily.

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 12:40

http://info-aviation.com/wp-content/uploads/2011/08/MiG-29K_KUB.jpg

 

14 août 2011 par Daniel Favre INFO-AVIATION

 

La Russie livrera cinq chasseurs MiG-29K/KUB à l’Inde d’ici la fin de 2011, a déclaré le 12 août Sergueï Korotkov, directeur général du groupe de constructions aéronautiques MiG.

 

« Signé en 2004, le contrat sera honoré d’ici la fin de l’année en cours. A l’heure actuelle, onze avions sur seize ont déjà été livrés », a rappelé M.Korotkov.

 

« Quant aux nouveaux contrats avec des clients étrangers, nous y travaillons », a-t-il indiqué avant d’ajouter que la compagnie disposait de plus de 100 contrats avec 20 États. Il s’agit de réparation, de modernisation, de livraison de pièces de rechange et de service après-vente.

 

En mars 2010, la Russie et l’Inde ont conclu un contrat d’un montant de 1,5 milliard de dollars prévoyant la fourniture d’un nouveau lot de 29 chasseurs embarqués MiG-29K/KUB à New Delhi. Le début des livraisons de ce lot est prévu pour 2012.

 

Le MiG-29K est une version navalisée, dérivée du MiG-29M. Le MiG-29KUB est une version biplace du MiG-29K spécialement conçue pour l’Inde. Le premier vol de l’avion de série a eu lieu le 18 mars 2008 sur l’aérodrome de Loukhovitsy.

 

Une demande « stable » pour MiG

 

Le portefeuille de commandes de l’avionneur russe MiG a dépassé 4 milliards de dollars, selon Sergueï Korotkov.

 

« Je dois noter que nos produits bénéficient d’une demande stable. Le portefeuille de commandes du groupe dépasse 4 milliards de dollars », a t-il précisé devant les journalistes à Moscou le 12 août.

 

Le groupe MiG achève également ses négociations avec le ministère russe de la Défense sur la livraison de chasseurs embarqués MiG-29K/KUB à la Marine russe et envisage de lancer des versions terrestres des chasseurs de ce type.

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