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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:56
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

21/06/2015 Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) dresse un premier bilan de la 51ème édition du salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, après cinq jours au cœur de cet événement.

 

Mon général, nous arrivons presque à la fin de ce salon pouvez-vous nous dresser un premier bilan ?

 

Le général Denis Mercier – « Cette édition 2015 est pour moi la deuxième en qualité de chef d’état-major de l’armée de l’air. Je tire un bilan très positif de ce salon, et tout particulièrement la forte participation des délégations étrangères. Au total, une cinquantaine de délégations ont fait le déplacement, dont la moitié en présence de leur chef d’état-major. Cela nous a permis d’entretenir un certain nombre de partenariats et d’en créer de nouveaux. C’est aussi l’occasion de rassembler toutes les entreprises qui sont liées à l’aéronautique civil et militaire pour discuter de l’avenir. »

 

Quels ont été les événements marquants de ce salon ?

 

« Je citerai trois événements majeurs. Le premier événement marquant a été la présence de madame Deborah Lee James, la secrétaire d’état de l’US Air Force et du général Frank Gorenc, chef du commandement aérien allié et de l'armée de l'air des États-Unis en Europe et en Afrique. Ils sont venus honorer le Staff Sergent Greggory Swarz mais aussi quatre de ses camarades, qui lors du terrible accident d’Albacete (Espagne) qui ont sauvé la vie de nombreux aviateurs français, sauvetages auxquels des aviateurs français ont également participé. Il était normal de remercier les américains lors de ce déplacement au salon, à l’occasion d’une très belle cérémonie. Le deuxième événement fut la signature d’un partenariat entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale. Elle vise à favoriser, avec l’appui des bases aériennes militaires, la mise en œuvre d’action de formation préparant au brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA). Le troisième, est un peu moins fort mais très important pour moi, c’est l’intégration du centre d’excellence « drones » au réseau Provence Remotely Piloted Aircraft System (RPAS) Network du pôle Pégase.

 

Quelle est la place de l’armée de l’air au Bourget et plus largement au sein de l’industrie de défense ?

 

« Nous sommes responsables de la sécurité du salon du Bourget. Près de 500 aviateurs sont mobilisés pour assurer une « bulle de protection » qui concoure à la sécurité du salon. De plus, nous avons aussi des responsabilités particulières pour la sécurité des vols. Enfin, l’armée de l’air démontre sa place dans ce salon à vocation industriel, grâce à des démonstrations de qualité prouvant les compétences de nos aviateurs. »

 

Au moment où se déroule ce salon du Bourget, pouvez-vous nous expliquer les actions concourantes au plan stratégique de l’armée de l’air ?

 

« Dans un salon comme le Bourget, nous sommes sur tous les domaines de notre plan stratégique Unis pour « Faire Face ». Le premier aspect c’est la modernisation avec une  importante participation des industries de défense. Elle est en cours sur les matériels existants et les moyens futurs. Il y a également de nombreuses innovations qui nous permettent d’alimenter notre réflexion sur la préparation de l’avenir. Le salon est une opportunité rare de réunir au même endroit, pendant un temps donné autant d’acteurs du secteur aéronautique. Nous avons aussi beaucoup d'échanges avec nos partenaires. C’est l’occasion pour nous de discuter sur les futurs systèmes de combat, non seulement avec les armées de l’air étrangères mais aussi avec les industriels. Il y a un autre axe qui me tient à cœur c’est la valorisation de l’aviateur. Et là, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui sont venus autour de nos matériels. Pour les militaires qui présentent ces matériels, c’est une vraie reconnaissance. De plus, l’armée de l’air est un secteur qui recrute. Nous proposons plus de 50 métiers à différents niveaux scolaires. Ce salon aéronautique s’inscrit également dans cette démarche là et j’espère attirer des jeunes vers l’armée de l’air de demain. »

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
Adjudant Benjamin, opérateur surveillance (CMD3D)

 

19/06/2015 Armée de Terre

 

Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace s’est tenu au Bourget.

 

Les visiteurs ont eu la possibilité de rencontrer l’adjudant Benjamin du 54e régiment d’artillerie, opérateur surveillance du Centre de management et de défense dans la 3e dimension (CMD3D). Venez nombreux à sa rencontre pour découvrir sa mission qui consiste à aider en contact direct les pilotes d’aéronefs qui survolent sa zone d’action.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
Général Stéphane Abrial - photo Thomas Laisné - Safran

Général Stéphane Abrial - photo Thomas Laisné - Safran

 

19/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

L’armée de l’air est fière d’annoncer la récente nomination de généraux de deuxième section à deux postes majeurs dans l’industrie aéronautique en France.

 

Le général Stéphane Abrial, 60 ans, après avoir occupé le poste de directeur général délégué du groupe Safran, a pris les fonctions de directeur du groupe international et des relations institutionnelles le 15 juin.

Diplômé de l’Ecole de l’air (1975), il acquiert une expérience dans le domaine politico-militaire grâce à ses affectations à l’état-major du président de la République (2000-2002) puis auprès du Premier ministre, dont il fut le chef de cabinet militaire.

Il devient en 2006 chef d’état-major de l’armée de l’air. En 2009, il est le premier militaire non américain à occuper le poste de commandant suprême allié Transformation (SACT) à l’OTAN.

 

Général William Kurtz

Général William Kurtz

Le général William Kurtz, 54 ans, actuel conseiller militaire du PDG du groupe Safran, occupera à compter du 1er juillet le poste de président de SEM MB (Société d'équipements des matériels Martin Baker).

Diplômé de l’Ecole de l’air (1982), il prend le commandement de la base aérienne de Djibouti en 2006. De 2008 à 2011, il occupe le poste de chef du Sirpa Air, avant de retourner à Djibouti en 2011 comme commandant des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Ces officiers généraux mettent aujourd’hui leur expertise et leur connaissance du milieu de l’aéronautique au service de grands groupes.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

21/06/2015 Armée de l'air

 

Pendant le Salon international de l’aéronautique et de l’espace, l’armée de l’air installe une « base aérienne projetée » (BAP), à l’image de celles présentes sur les opérations extérieures. Découverte de l’envers du décor.

 

Le soleil n’est pas encore levé, en ce samedi 20 juin, mais l’activité est déjà intense sur la BAP. Depuis plus d’une semaine, 500 militaires venus de toute la France ont pris leurs quartiers, sur l’ancien site du centre de formation des apprentis de Garges-lès-Gonesse. « On recrée une vraie base aérienne, explique le colonel de réserve Jean-Michel, chargé du dispositif. Avec mon équipe, nous avons travaillé depuis le mois de janvier sur la mise en œuvre de ce dispositif. Concrètement, il n’existe rien de préétablis. L’objectif principal est d’adapter le soutien au rythme de vie du détachement. »

 

En effet, les militaires présents sur le site assurent la surveillance du ciel au-dessus de Paris ainsi que la protection des avions et des installations du Bourget, leurs plages horaires sont donc assez étendues. L’adjudant-chef Saïd, du groupement de soutien de la base de défense de Vincennes, est chef de la restauration « J’ai une équipe de douze personnes pour préparer plus de 350 repas le midi et environ 450 le soir. L’une des particularités à prendre en compte pour cette BAP ce sont les horaires décalés. Les premières personnes arrivent dès 4h30 pour le petit-déjeuner et d’autres ne rentrent qu’à 22 heures. Il est nécessaire d’optimiser la gestion du personnel pour durer. » Douches de campagne, cuisines, intendance, laverie, tout est mis en place pour donner un minium de confort sur le site. « Les conditions de vies sont rustiques mais nous avons la chance de loger dans des bâtiments en dur, nous sommes donc moins sensibles aux intempéries, au froid et à la pluie », nous confie un militaire présent sur la BAP. La proximité avec le Salon du Bourget facilite également les déplacements pour les militaires et apporte plus de réactivité. « La proximité avec le salon, nous permet de récupérer du temps de repos pour le personnel, ce qui n’est pas négligeable », confie le colonel de réserve Jean-Michel. Les premiers militaires quitteront cette base aérienne éphémère dès ce soir, et plusieurs convois circuleront jusqu’au 02 juillet 2015, afin de ne laisser aucune trace de leur passage.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air s’est rendu sur place, samedi 20 juin 2015 afin de rencontrer le personnel de la BAP.

 

Rencontre avec trois militaires de la BAP

 

Capitaine Olivier, commandant du détachement des systèmes d’information et de communications

 

Le Bourget : les coulisses d'une base aérienne projetée

 « Nous sommes en charge de la mise en œuvre de tous les systèmes de coordination, de communication et de surveillance du dispositif de protection et sûreté aérienne. À la fois pour le sol-air, le C2A2 (cellule de coordination de l'activité aérienne) mais également pour le conseiller air qui se trouve au Salon. Nous sommes accueillis par la BAP, parce que le soutien vie est effectué par celle-ci. De plus, au sein de la BAP, nous avons réalisé tout le câblage du bâtiment et installé le poste de commandement. Concrètement, nous avons permis aux différents acteurs de la BAP de pouvoir travailler sur les réseaux militaires. Aujourd’hui, nous sommes plus dans une phase de conduite, nous réalisons le suivi des opérations et nous adaptons les moyens aux besoins des opérateurs. La manœuvre de déploiement et de mise en œuvre est dirigée par les aviateurs du groupement tactique des systèmes d’information et de communication aéronautiques  avec des renforts de la DIRISI. »

 

Sergent Audrey, infirmière

 

Le Bourget : les coulisses d'une base aérienne projetée

« Je suis affectée au centre médical de Vincennes et mon rôle est de soutenir tout le personnel militaire en détachement ici. Nous apportons notre diagnostic pour toutes les pathologies du quotidien. En majorité, les militaires sont venus pour des allergies liées aux pollens ou encore des coups de chaleur, coups de soleil. Pour moi, cette mission est la première de cette envergure. Il a fallu tout préparer en amont, de la commande des médicaments jusqu’à l’aménagement de l’infirmerie de manière ergonomique. L’expérience professionnelle est très enrichissante, parce que j’ai retrouvé le contexte opération extérieure et que j’ai travaillé sur les diagnostics lorsque le médecin était absent. »

 

Caporal-chef Dimitri, pompier

 

Le Bourget : les coulisses d'une base aérienne projetée

« Sur la BAP, notre rôle est d’intervenir sur des feux de type urbain mais nous assurons également le secours à victime. Notre dispositif d’incendie et de sauvetage est sensiblement le même que sur une base aérienne, comme à Creil où je suis affecté. Nous sommes cinq en permanence, un sous-officier et quatre militaires du rang dont un stationnaire, avec un fourgon pompe-tonne léger (FPTL). Une autre partie du détachement, est quant à elle mise en place sur le site du Salon du Bourget. Elle est positionnée sur plusieurs points avec des véhicules incendie et des pompiers de l’aéroport de Paris. Cela nous permet d’intervenir en moins de 45 secondes en cas de crash aérien et de partager nos compétences aéronautiques entre pompiers civils et militaires. Bien entendu, nous effectuons une rotation sur les deux sites. »

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:45
photo EMA

photo EMA

 

20/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 juin 2015, la compagnie VBCI du GTIA (groupement tactique interarmes) Centurion a effectué ses premières patrouilles dans Bangui. Quelques jours après leur arrivée en Centrafrique, les légionnaires ont remplacé les tirailleurs du GTIA Turco. À bord de leurs VBCI, ils patrouillent plusieurs fois par jour, dans Bangui et ses alentours, afin d’appuyer la MINUSCA dans sa mission de sécurisation de la capitale.

 

La section VBCI du 2e REI (régiment étranger d’infanterie) a quitté en fin de matinée le camp de M’Poko pour rejoindre l’Est de Bangui. Au cours de leur progression, les légionnaires ont été immédiatement au contact de la population en traversant le marché en pleine effervescence qui borde l’avenue reliant l’aéroport au centre-ville. La section s’est ensuite engagée sur des pistes étroites en latérite bordées par des rizières et des hautes herbes, où le VBCI a une fois de plus démontré sa capacité à évoluer sur des terrains difficiles.

 

Après une demi-heure de trajet, les légionnaires ont débarqué des VBCI pour poursuivre leur patrouille à pied afin de gagner la maison du chef de quartier. En chemin, des villageois ont abordé la section pour signaler la présence de coupeurs de route à quelques kilomètres de là. Le chef de section a donné l’ordre à la section de réembarquer à bord des véhicules blindés afin de rejoindre rapidement la zone indiquée par la population. Après avoir sécurisé les lieux, les légionnaires ont constaté que les brigands avaient déjà fui, dissimulés par une végétation très dense.

 

Au cours de leur patrouille, les légionnaires ont croisé à plusieurs reprises des détachements de la MINUSCA qui patrouillaient dans le centre-ville de Bangui. Ils sont en effet plus de 2 300 casques bleus à sécuriser la capitale.

 

Chaque jour, la force Sangaris conduit des patrouilles dans Bangui et en province, de jour comme de nuit, par tous les temps, afin d’appuyer la MINUSCA dans la sécurisation et le retour de l’autorité de l’État en Centrafrique.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

Sangaris : première patrouille pour le GTIA CenturionSangaris : première patrouille pour le GTIA Centurion
Sangaris : première patrouille pour le GTIA CenturionSangaris : première patrouille pour le GTIA CenturionSangaris : première patrouille pour le GTIA Centurion
Sangaris : première patrouille pour le GTIA CenturionSangaris : première patrouille pour le GTIA Centurion
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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 09:55
Au cœur de l’opération SENTINELLE

 

21/06/2015 Armée de Terre

 

Pérennisée fin avril 2015 par le président de la République, l’opération SENTINELLE mobilise chaque jour près de 4 000 soldats en Île-de-France. Majoritairement issus de l’armée de Terre, ils contribuent à la sécurité de la population et protègent plus de 300 sites franciliens.

 

Des lieux de cultes, aux écoles en passant par des lieux touristiques, gares ou aéroports, les militaires de l’armée de Terre sont présents sur tous les sites jugés sensibles par les autorités préfectorales. Quelque soit leur arme, leur spécialité ou leur unité, ils sont mobilisés pour assurer la protection du pays en appui des forces de sécurité conventionnelles. À l’échelle nationale, 7 000 hommes assurent quotidiennement cette mission. Ils peuvent être renforcés sous très court préavis par 3 000 soldats supplémentaires.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 09:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

20/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 juin 2015, au large de la Côte d’Ivoire, l’aviso Commandant l’Herminier, déployé en mission Corymbe, a effectué une journée d’exercice avec le patrouilleur portugais Figueira da Foz déployé dans le golfe de Guinée.

 

Aux toutes premières heures du jour, les deux bâtiments se sont retrouvés à une centaine de nautiques au large des côtes ivoiriennes pour débuter leurs entraînements. La première partie de la matinée fut consacrée au tir sur cibles flottantes. L’équipage du Commandant l’Herminier, après avoir largué les cibles, a commencé l’exercice en ouvrant le feu à l’aide de sa tourelle de 100 mm. Les marins du Figueira da Foz ont ensuite engagé les cibles avec leur canon de 30 mm. Il s’agissait pour les artilleurs portugais de leur premier tir sur cible depuis l’entrée en service actif de leur bâtiment, il y a un an et demi. En fin de matinée, les deux navires ont effectué des manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer. Ces évolutions nécessitent une très grande précision de la part des chefs de quart afin que les deux bateaux maintiennent le même cap et la même vitesse.

 

En milieu de journée, des transferts croisés ont permis à trois marins de chaque bâtiment d’être accueillis par l’équipage de l’autre nation. Le « pacha » du Commandant l’Herminier a ainsi pu rencontrer son homologue à bord du Figueira da Fozet échanger avec lui son appréciation de situation sur cette zone et ses caractéristiques.

 

L’après-midi, l’équipe de visite du Commandant l’Herminier a effectué un exercice à bord du Figueira da Foz qui jouait le rôle d’un bâtiment suspecté de trafic de drogue. Cet entraînement, conclu par un repli d’urgence, a permis aux deux équipages de partager leurs et leurs procédures pour cette opération dont la mise en œuvre est toujours délicate. A l’issue de cette journée, le Commandant l’Herminier a repris sa route vers Mindelo, au Cap-Vert.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

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photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 08:20
Rafale - photo RP Defense

Rafale - photo RP Defense

 

20 juin 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
 

L’équipe de l’avionneur français Dassault, manufacturier du chasseur français Rafale ne s’attend pas à ce que le gouvernement canadien lance une véritable compétition pour remplacer ses CF18 avant les élections, mais elle ne lance pas l’éponge.

 

Dassault Aviation a profité du Salon aéronautique du Bourget pour rencontrer des journalistes canadiens et faire une démonstration sur simulateur des capacités de l’avion de chasse, poursuivant ainsi ses efforts de séduction, rapportait la journaliste de La Presse Marie Tison aujourd’hui.

«Nous ne considérons pas que c’est joué d’avance», a déclaré à cette occasion Yves Robins, vice-président responsable des affaires de l’Union européenne et de l’OTAN au sein de Dassault Aviation, rapporte aujourd’hui la journaliste du quotidien La Presse Marie Tison.

Ottawa, qui participait au programme de développement du F5 de l’avionneur américain Lockheed Martin et avait manifesté l’intention d’acheter 65 appareils du nouveau chasseur de 5e génération pour remplacer ses CF18 vieillissants, avait du lancer un nouveau processus pour évaluer le F-35 et ses concurrents, (le Rafale de Dassault, le F-18 Super Hornet de Boeing et l’Eurofighter Typhoon d’Airbus), après avoir essuyé les critiques du Vérificateur général Michael Ferguson.

Le vérificateur général avait accusé en avril 2012 le gouvernement conservateur d’avoir grossièrement sous-estimé le coût d’acquisition des chasseurs furtifs F-35 destinés à remplacer les CF-18 Hornet (25 milliards au lieu des 9 milliards annoncés).

Le rapport accusait alors carrément la Défense et le gouvernement de cacher le coût total du programme des F-35 en n’incluant pas les dépenses de fonctionnement (entretien et exploitation).

Depuis, tout le processus a été repris à zéro, mais Il n’y a pas eu grand développement dans ce dossier au cours des derniers mois, au grand dam de Dassault.

«Nous aurions voulu un peu plus de retour sur les informations que nous avons fournies au gouvernement il y a deux ans », a déclaré Yves Robins, cité par La Presse. « Selon moi, il n’y aura pas de compétition ouverte avant les élections. S’ils l’avaient voulu, ils auraient eu amplement l’occasion de le faire. Quant à ce qui se passera après les élections, personne ne le sait. »

 

Dassault a mis l’accent sur le Rafale pendant le salon aéronautique du Bourget. L’appareil a effectué des vols de démonstration tous les jours, alors que le F-18 et le F-35 brillaient par leur absence et que le Typhoon est demeuré au sol. Ici, La démo Rafale au Salon du Bourget 2015 (Armée de l’Air)

 

Le Rafale vole de succès en succès

«Les motivations d’un pays pour acheter un appareil sont toujours complexes, explique pour Yves Robins. « Il faut un alignement d’étoiles. C’est un mélange de considérations techniques, opérationnelles, financières et politiques.»

Avant 2015, Dassault n’avait vendu aucun Rafale à l’étranger. Son seul client était l’armée de l’air française, mais, après des débuts difficiles, le Rafale vole maintenant de succès en succès avec des ventes à l’Égypte en février, à l’Inde en avril et au Qatar en mai.

Et il semble bien que ça ne s’arrêtera pas là. Le mois dernier, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a fait aussi une visite de 24 heures aux Émirats arabes unis, pays potentiellement intéressé par l’acquisition d’avions de combat Rafale.

Quant au ministre français de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, ils’est déclaré fier du Rafale lors de sa visite au Salon.

 

Rencontre entre Dassault et les responsables canadiens

Au Bourget, une délégation de représentants de Travaux publics Canada, d’Industrie Canada et du ministère de la Défense a visité les entreprises impliquées dans le processus de remplacement.

«Nous leur avons donné tous nos arguments, a déclaré M. Robins avant la rencontre. Nous allons les écouter et leur faire part des améliorations apportées depuis deux ans.»

Et Dassault n’est pas à court d’arguments: l’appareil peut accomplir des tâches extrêmement différentes au cours d’une même mission; il a montré, notamment en Afghanistan, qu’il pouvait travailler de concert avec d’autres types d’appareils; il a toutes les caractéristiques d’un appareil de nouvelle génération avec ses équipements avioniques. Mais surtout, c’est une valeur sûre parce qu’il s’agit d’un appareil existant qui a fait ses preuves.

«Son prix est fixe, ses coûts d’exploitation sont connus, il n’y a pas de surprise», a aussi souligné le vice-président de Dassault dans une allusion à peine voilée au F-35.

Quant au retombées industrielles, les entreprises canadiennes pourraient participer à la chaîne d’approvisionnement du Rafale ou d’autres produits de Dassault, ou encore des produits des partenaires de Dassault dans le programme Rafale, comme Thales et Snecma, fait également valoir l’avionneur français.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 16:55
Le nouveau commandant de la 11e BP est nommé

 

19 juin 2015 par Bouq - paratir-paris.org

 

Le général de brigade Éric Bellot des Minières est nommé au Journal officiel du vendredi 19 juin 2015 commandant la 11e brigade parachutiste et commandant la base de défense de Toulouse à compter du 1er août prochain.

 

Il relève ainsi le le général de brigade Olivier Salaün qui part prendre la préparation opérationnelle  à l’état-major du Commandement des Forces Terrestres.

 

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 16:20
Canada accepts first six Sikorsky CH-148 Cyclones

 

19 Jun 2015 By: James Drew - FG

 

Washington DC - The Royal Canadian Air Force has accepted delivery of its first six Sikorsky CH-148 Cyclone maritime patrol helicopters, marking a major step forward for the Sea King replacement programme that has a “torturous history”.

 

Two more helicopters are due to arrive at the Shearwater operating base in Nova Scotia this December, and the full tranche of 28 Cyclones will be in place by 2021, Canadian defence minister Jason Kenney said at a ceremony 19 June.

 

The first six choppers arrive amid a hurricane of displeasure in Canada over the handling of the various Sea King replacement efforts, the latest of which – the Cyclone programme – started in 2004 but was beset by technical issues, delays, cost growth and contract revisions.

 

In fact, an earlier Sea King replacement was aborted in 1993, at a cost to Canada of about $500 million. The total value of the Cyclone acquisition is $7.6 billion, including $1.9 billion for development and production of 28 helicopters and $5.7 over 20 years for in-service contractor support.

 

The twin-engine, medium-lift Cyclone is derived from Sikorsky’s civil S-92 and is designed for shipboard maritime surveillance and rescue operations on Canada's east and west coasts.

 

It will replace 27 long-serving Sikorsky CH-124 Sea Kings that have been in constant operation since 1963 and are the oldest aircraft in the RCAF inventory.

 

Public works and government services minister Diane Finley says it gives her great pleasure to finally put the Sea King “workhorse” out to pasture.

 

“I’m not one to mince words. The Cyclone has been a complex procurement – one that has seen its share of challenges,” she explains. “In fact, this procurement has had a torturous history.”

 

The Block I Cyclones were delivered in time to meet a revised schedule that was put in pace in January 2014. The fleet will be fully operational by 2018.

 

The ministers have confidence that the six aircraft are ready to deploy from a Halifax-class frigate at the next opportunity. Enough pilots, aircrews and maintainers have been trained to meet early operational objectives.

 

Over the past few months, the fleet has conducted 60 test missions consisting of about 300 takeoffs and landings from HMCS Halifax.

 

Despite reports to the contrary, the defence minister says the helicopters do meet the operational requirements of an amended contract with Sikorsky and are ready for operational use. “They’re ready for full utilization now,” he says.

 

The Sikorsky-led cyclone team includes General Dynamics Canada and L-3. The helicopters are checked out at Sikorsky’s facility in West Palm Beach, Florida.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 11:55
Missile MISTRAL - photo J.Redouane ECPAD

Missile MISTRAL - photo J.Redouane ECPAD


18 juin 2015 par Armée de Terre

 

Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace se tient en ce moment au Bourget. Les visiteurs peuvent découvrir notamment le missile transportable antiaérien léger (MISTRAL), qui est un système d’arme sol-air à très courte portée destiné à la défense antiaérienne. En service dans les régiments d’artillerie, il est mis en œuvre par des spécialistes.
Le maréchal des logis Jonathan, chef de pièce au 54e régiment d’artillerie, nous détaille sa fonction. Venez nombreux à sa rencontre !

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 11:50
Paris Airshow 2015: Innovation


19 juin 2015 by Airbus HC

 

Since joining Airbus Helicopters as Head of Research and Innovation in 2014, Tomasz Krysinski has been at the head of many innovations poised to transform the future of helicopter flight by increasing efficiency and bringing greater value to customers.

Here he talks from the 51st Paris Air Show about some of the projects currently underway – Blue Edge blades, the high compression engine, the next phase of the high speed demonstrator program – and what he’s got his eyes on for the future.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 09:55
Les trois nouveaux AMS (Abris modulaires avec Scanographe intégré) -  Marshall ADG

Les trois nouveaux AMS (Abris modulaires avec Scanographe intégré) - Marshall ADG

 

10 juin, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Remplissant fièrement sa mission de soutien médical depuis plus de trois siècles, le Service de Santé des Armées s’est toujours assuré de disposer d’un matériel médical de pointe. Les « hommes en blanc » de l’armée française ont récemment pris livraison de trois nouveaux systèmes de scanner mobiles ultra modernes, et répondant au doux nom d’ « Abri modulaire avec Scanographe intégré » (AMS).

 

Un AMS est conçu de sorte que le médecin peut scanner son premier patient dans les 8 premières suivant le déploiement du système sur un nouvel emplacement. Cette rapidité d’action a été obtenue grâce à la stabilité de l’élément principal du scanner, le « portique », qui ne bouge pas durant le transport et ne nécessite donc pas une longue et laborieuse vérification après chaque mouvement (sauf en cas d’obligation suivant la réglementation locale en vigueur).

 

Le scanner en lui-même est basé sur le Healthcare 64 Slice Brilliance CT de Philips, qui peut tout à fait être intégré dans un container extensible de type Marshall, fournissant un système robuste et facilement transportable, capable de se déployer dans les 8 heures. Ce même système est déjà en service au sein des forces Britanniques et Norvégiennes.

 

Le système de scanner AMS intègre des fonctions normalement associées aux équipement hospitaliers fixes, c’est à dire une protection complète contre les rayonnements intégrée dans la structure du container, une zone protégée pour l’opérateur, une climatisation complète et un contrôle environnemental, et enfin un système de back-up UPS pour préserver les données vitales du patient. Ce contrat pour la livraison de scanners mobiles a été attribué à Marshall Aerospace and Defence Group en juin 2012, au terme d’une étroite sélection supervisée par la « NATO Maintenance and Supply Agency ».

 

Nul doute que les femmes et hommes du SSA, actuellement déployés au sein de huit OPEXs, sauront apprécier l’arrivée de tels équipements.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:56
Prix Schoendoerffer, portrait d’un lauréat

 

18/06/2015 armée de Terre

 

L’enseigne de vaisseau de 1ère classe Nicolas est le lauréat du prix cinématographique et audiovisuel de l’armée de Terre (PCAV) pour son long-métrage sur l’opération Serval. Chef d’équipe image à l’établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), il nous explique les motivations a l’origine de cette œuvre. Explications en images.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:55
Visite des installations militaires reconverties du plateau d’Albion


18/06/2015 Ministère de la Défense - MAE

 

Dans le cadre de ses efforts de transparence en matière de désarmement, la France a organisé aujourd’hui une visite des installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion (Vaucluse). Des représentants d’une trentaine d’États membres de la Conférence du désarmement ont ainsi visité les sites des anciens silos des missiles balistiques intercontinentaux et des installations des commandement et de tir, aujourd’hui démantelés et reconvertis pour des activités civiles ou militaires conventionnelles. Ils ont pu constater les effets concrets de la décision prise par la France en 1996 d’abandonner la composante nucléaire terrestre de sa dissuasion.

Cette visite, annoncée par le Président de la République à Istres le 19 février dernier, constitue une nouvelle marque de l’exemplarité de la France en matière de transparence, avec l’ouverture de la base aérienne de Luxeuil en avril. Le Président de la République avait appelé tous les États disposant de l’arme nucléaire à faire le même effort de vérité, souhaitant que la visite de nouveaux sites français « inspire l’attitude d’autres puissances nucléaires, avec des visites auxquelles nos experts pourront également se rendre ».

En 2008, la France avait déjà ouvert les portes de ses anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaires de Pierrelatte et Marcoule à plus d’une quarantaine de représentants d’États membres de la Conférence du désarmement, puis en 2009 pour plus d’une vingtaine d’experts non gouvernementaux et une trentaine de journalistes français et étrangers. La France avait été le premier État doté d’armes nucléaires à prendre une telle mesure de transparence.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:55
Signature d’un partenariat entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale au salon du Bourget

 

18/06/2015 Lieutenant Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Mercredi 17 juin 2015, une convention de partenariat a été signée entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale, respectivement représenté par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et Mme Florence Robine, directrice générale de l'enseignement scolaire (DGesco). Un événement en faveur de la jeunesse à l’occasion de la troisième journée du 51e Salon international de l'aéronautique et de l'espace.

 

Toutes les bases aériennes engagées

Cette convention vise à favoriser, avec l’appui des bases aériennes militaires, la mise en œuvre d’action de formation préparant au brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA) alors que plus de 10 000 jeunes postulent à ce diplôme chaque année. « Il s’agit de généraliser un projet déjà réalisé au sein de notre institution », souligne le CEMAA. En effet, en 2012, l’armée de l’air engageait ses aviateurs à contribuer à l’enseignement du BIA au sein de plusieurs établissements scolaires. « Ce diplôme de l’Éducation nationale vise à permettre à tous les jeunes volontaires de découvrir gratuitement les métiers de l’aéronautique, ajoute le général Mercier. Mais l’objectif est aussi de relier cette discipline en pleine expansion à la citoyenneté, élément indispensable pour construire une société apaisée. »

 

Si  l’armée de l’air est une chance de plus pour les jeunes, solennellement, j’ajouterai, la jeunesse est  une chance de plus pour l’armée de l’air ! » (CEMAA)

 

 Un projet en faveur de la jeunesse

Ce nouvel élan entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale s’inscrit dans un cadre plus large, le plan « Air Jeunesse ». Ce projet ne vise en aucun cas à se substituer à l’Éducation nationale mais à véritablement travailler en complémentarité avec un allié de toujours. « Chaque année, plusieurs dizaines d‘événements y sont initiés et réalisés sous l’autorité des commandants de base, acteurs premiers du tissu territorial et liens premiers des contacts «jeunesse» », confie le général Mercier. Parmi celles-ci, la base aérienne 701 de Salon-de-Provence en est un exemple de réussite notamment grâce au « tutorat de l’École de l’air », au sein duquel les élèves officiers de l’armée de l’air (EOAA) s’investissent bénévolement au service des jeunes de la région. Par ailleurs, le CEMAA a rappelé la création de la fondation de l’armée de l’air, « qui permettra de financer des actions voire des heures de vol au profit de ces jeunes passionnés ».

 

Le lycée Aristide Briand à l’honneur

En renforçant leurs liens, les deux institutions visent à promouvoir l’aéronautique, un secteur plein d’avenir, « un vrai partage de rêve ». Un secteur qui a d’ailleurs sauvé un lycée en perte de vitesse. En effet, deux sous-officiers de l’armée de l’air ont créé une classe aéronautique au sein du lycée Aristide Briand, situé non loin du musée de l’air et de l’espace du Bourget. Depuis, le lycée croule sous les demandes d’inscription. « Nous avions jusqu’à 600 demandes pour seulement 12 places », explique Samuel Massin, ancien sous-officier mécanicien ayant œuvré pour ce projet. « L’armée de l’air a véritablement apporté un nouvel élan voire sauvé l’établissement.» Cet exemple aussi, le CEMAA entend bien le généraliser. « Avec ce partenariat, nous souhaitons travailler dans une démarche plus large, pas seulement au profit des mécaniciens mais l’ouvrir à tous nos métiers en ouvrant bien grand les portes de nos enceintes. »

 

Signature d’un partenariat entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale au salon du Bourget
Signature d’un partenariat entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale au salon du Bourget
Signature d’un partenariat entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale au salon du Bourget

Témoignage d’un élève du lycée Aristide Briand

Antoine Bigand - «  J’ai découvert les spécialités que l’on proposait dans ce lycée et j’ai réussi à intégrer la spécialité de mécanicien aéronautique. C’est un beau métier. Je me sens privilégié de faire partie des 12 sélectionnés. J’ai passé le concours pour intégrer l’école de Saintes. J’attends avec impatience les résultats. Dans tous les cas, j’espère un jour intégrer l’armée de l’air et devenir mécanicien moteur. »

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015, le directeur de la direction d’infrastructure de la Défense de Djibouti (DID), l’ingénieur en chef de 1e classe Brissaud, a remis officiellement au commandant du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT), le lieutenant-colonel Moreau de Bellaing, la zone de stationnement d’hélicoptères rénovée, en présence du commandant de la base aérienne 188, du chef de corps du 5e régiment interarmes d’outre-mer et du directeur de la société COLAS.

 

A l’occasion d’une étude technique à Djibouti, le 25e régiment du génie de l’air (RGA) avait recommandé la mise aux normes des plots de l’ALAT. La DID a conçu le projet pour livrer une zone de stationnement aux normes hélicoptères de manœuvre NH90. Après six mois de chantier, cinq plots ont ainsi été réalisés incluant des coffrets de mise à la terre et des anneaux d’ancrage afin d’assurer la sécurité des hélicoptères.

 

Cette opération peut sembler simple d’exécution mais elle est en réalité complexe. Le chantier combine une double compétence route enrobée et béton hydraulique. Il a nécessité 4 phases de travaux : démolition des dalles de béton existantes, travaux de terrassement et fondation, réalisation de dalles en béton aux normes NH90 et confection des parties revêtues en béton bitumeux à chaud.

 

En définitive, le véritable défi a été de concilier réalisation d’un chantier et activités opérationnelles aéronautiques. L’opération a été un succès.

photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 11 au 17 juin 2015, les forces armées hollandaises, les autorités locales et les forces armées aux Antilles (FAA) ont organisé un entraînement opérationnel d’intervention des moyens civils et militaires sur un scénario de catastrophe naturelle sur l’île de Saint Martin et Sint Marteen. Baptisé Hurex, cet exercice a rassemblé près de 200 militaires des deux pays.

 

Première phase de cet entraînement franco-néerlandais, le Carousel training s’est déroulé du 11 au 14 juin 2015 sur les îles de Saint-Martin, Saba et Saint-Eustache. L’objectif était dans un premier temps de permettre aux troupes hollandaises et françaises de faire connaissance et d’échanger leurs procédures interarmées. Le deuxième objectif était d’effectuer des reconnaissances de site en cas d’intervention, à partir d’un scénario de catastrophe naturelle.

 

Les militaires des deux pays étaient repartis en trois groupes. Deux groupes étaient constitués exclusivement de troupes hollandaises, tandis que le troisième était à la fois composé des militaires du Air Assault de l’armée de Terre néerlandaise basé à Curaçao et des soldats français du 33e régiment d’infanterie de Marine (RIMa). Sur les trois jours, les groupes se sont rendus successivement sur ces trois îles afin d’effectuer des reconnaissances des lieux propices à l’évacuation d’urgence de la population en cas de cyclone.

 

Le groupe franco-hollandais, embarqué à bord du bâtiment de soutien Pelikaan de la marine royale néerlandaise, a effectué sa mission de reconnaissance sur l’île néerlandaise de Saba, et à Saint-Martin. Ce déploiement a été l’occasion de prendre contact avec les acteurs locaux de premiers secours mobilisés en cas de catastrophe naturelle et avec la population et les autorités locales.

 

La deuxième phase de cet entraînement interallié a débuté le 16 juin. Militaires français et néerlandais ont simulé une intervention de secours auprès de la population sinistrée suite à un ouragan à Saint Martin, avec évacuation par voie maritime et mise en sécurité sur un autre site. Les troupes néerlandaises présentes sur l’île ont été envoyées pour porter les premiers secours à la population française durement touchée dans le quartier de La Belle Créole. Joués par des militaires du 33e RIMa, une vingtaine de civils sont blessés et coincés dans les décombres. A 08h00, les troupes néerlandaises débarquent par la mer sur la plage de la Belle Créole et vont porter secours aux blessés. Face à l’ampleur de la situation, ils sollicitent du renfort. L’équipe médicale du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville et des marins du bâtiment de soutien Pelikaan sont déployés sur zone et arrivent à 08h45.

 

Après avoir apporté les premiers secours, les militaires évacuent les civils vers la plage de la Belle Créole avant de les faire embarquer, via les embarcations rapides hollandaises FRISC (fast raiding interception and special forces craft) sur le bâtiment de soutien Pelikaan à 09h30. A bord, des soins complémentaires leurs sont prodigués. Le Pelikaan se dirige ensuite vers la partie néerlandaise de l’île et accoste au quai de Phillipsburg à 11h00. Sur place, les véhicules militaires français les attendent pour, fictivement, les conduire vers l’hôpital opérationnel le plus proche.

 

Sur un scénario réaliste, Hurex avait pour objectif de préparer, en ce début de saison cyclonique 2015, les troupes françaises et hollandaises à être en mesure de déployer un soutien militaire en provenance respectivement de la Martinique et Curaçao, et d’assister les autorités locales à gérer une situation post-catastrophe naturelle. Hurex 2015 a donc permis aux unités des forces armées aux Antilles d’entretenir leur savoir-faire de déploiement d’urgence et d’intervention sur l’ensemble du territoire français aux Antilles dans un contexte interallié.

 

Hurex 2015 était également l’occasion pour les forces hollandaises et françaises de conduire, pour la première fois en commun, un entraînement d’assistance à la population d’une telle ampleur. Cela témoigne d’une volonté de nos deux nations de maintenir et d’approfondir notre coopération opérationnelle dans la zone. Les Antilles constituent en effet un espace d’intérêt commun pour la France et le royaume des Pays-Bas. La coopération de Défense comprend à la fois le soutien dans les opérations aériennes et maritimes de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants dans la zone de Saint-Martin et de Sint-Marteen, mais également l’intervention d’urgence et l’assistance à la population après une catastrophe naturelle sur cette île partagée et qui, en octobre 2014, avait subi les dégâts du passage du cyclone Gonzalo.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

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photo EMA / Marine Nationale

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 06:55
Un pilote de Tigre HAD aux commandes de son appareil. photo J.Redouane ECPAD

Un pilote de Tigre HAD aux commandes de son appareil. photo J.Redouane ECPAD

 

18/06/2015   DICoD

 

Le Salon du Bourget se poursuit et les visites se succèdent. Après le président de la République et le ministre de la Défense, c’est le secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, le chef d’État-Major des armées et le chef d’état-major de l’armée de l’Air qui sont venus sur le stand du ministère de la Défense.

 

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 06:45
L’Aravis peint aux couleurs de l’ONU tel qu’il a été présenté au Gabon (Crédits photo : Nexter)

L’Aravis peint aux couleurs de l’ONU tel qu’il a été présenté au Gabon (Crédits photo : Nexter)

 

16 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Alors que l’attention est portée sur le salon du Bourget, une petite présentation a eu lieu aujourd’hui de l’autre côté de Paris. En effet, Nexter Systems a révélé son premier Aravis au ministre de la Défense du Gabon. En octobre 2014, le Gabon s’était porté acquéreur de douze de ces véhicules blindés afin d’équiper son bataillon déployé dans le cadre de la mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA).

 

Plus qu’un véhicule, c’est tout un système que le Gabon a décidé d’acquérir car, en plus du véhicule blindé proprement dit, il peut compter sur la tourelle téléopérée ARX 20 (là où la France a équipé les siens de tourelleaux téléopérés Kongsberg en 12,7 mm), sur le système anti-RPG PG-Guard (Slat Armor) et sur les mini-drones Nerva-LG (développés par Nexter Robotics). À partir de cette automne, les Aravis équiperont comme prévu le contingent gabonais de la MINUSCA, ce qui devrait leur offrir de nouvelles capacités en plus d’une protection accrue. Ce sera la première fois que l’Aravis est déployé dans le cadre d’une mission de maintien de la paix. Ceux achetés par la France servent dans les unités du génie, particulièrement dans le cadre des missions d’ouverture d’itinéraire.

 

Les Aravis gabonais semblent être équipés d’équipements supplémentaires par rapport à ceux livrés à la France. On peut notamment distinguer 3 lance-grenades fumigènes sur le côté gauche (probablement autant sur le côté droit) et deux projecteurs directionnels à l’avant du véhicule.

 

L’Aravis rejoint le cercle fermé des véhicules Nexter ayant servi dans le cadre de missions de maintien de la paix de l’ONU, les seuls autres membres de ce cercle étant le Leclerc, le VBCI et le CAESAR, tous ayant servi, ou servant encore, dans la FINUL au Liban.

 

L’Aravis est un véhicule 4×4 de 12,5 tonnes, aérotransportable, doté d’un très haut niveau de protection contre les mines et les engins explosifs improvisés (niveau 4 maximal du STANAG).

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 06:20
photo Airbus HC

photo Airbus HC

 

Par - Le Monde.fr |

 

Pour une fois, au Salon du Bourget, c’est le bruit des hélices des hélicoptères qui couvre celui des moteurs d’avions. L’américain Sikorsky a lancé un mouvement de restructuration du secteur. Le numéro un des hélicoptères militaires est à vendre. Son propriétaire, le groupe United Technologies Corporation (UTC), qui contrôle également le motoriste Pratt & Whitney, en demande environ 8 milliards de dollars (7 milliards d'euros). Plusieurs candidats seraient sur les rangs pour le racheter, dont les deux américains, Bell et Lockheed Martin, et le français Airbus Helicopters. Guillaume Faury, PDG de la filiale hélicoptères d’Airbus, a admis « regarder attentivement le dossier ».

Toutefois, chez Airbus on admet ne se fait guère d’illusion : « Il paraît très peu vraisemblable que les autorités américaines laissent passer sous contrôle européen l’un des premiers fournisseurs du Pentagone. » En outre, les 8 milliards de dollars demandés pour Sikorsky pourraient représenter une trop grosse somme pour l’entreprise.

 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:55
Musique militaire : une histoire française

 

15/06/2015 Joseph Dauce - Armée de Terre

 

Tandis que la fête de la musique approche à grand pas, les différentes musiques de l’armée de Terre se préparent pour donner une touche de panache à l’événement. L’occasion pour nous de revenir sur l’âme de ces formations, leur destinée et leur histoire.

 

Trois ensembles musicaux des armées effectueront, devant l’Ecole militaire, une prestation d’ampleur dans le cadre de l’opération « les armées fêtent la musique » le 21 juin au soir. Un événement qui donnera lieu ici, tout au long de la semaine, à une série d’articles et de vidéos visant à retracer les objectifs et les raisons d’être des musiques militaires.

 

Des musiques qui, depuis l’écho des tranchées et ses hymnes consacrant le sacrifice des frères, le faste des cérémoniaux ou encore les chants grivois, dessinent les traits du soldat, sa culture. Un vaste répertoire s’est ainsi constitué en près de quatre siècles d’existence des musiques, fanfares et conservatoires des armées sous leur forme institutionnelle. Aujourd’hui, l’armée de Terre compte une trentaine d’ensembles (voir ci-dessous).

La figure du musicien militaire, bien qu’ayant changé au fil des temps, garde une caractéristique immuable : assurer le lien entre l’armée et la nation. « Nous sommes en représentation pour montrer les facettes du monde militaire, explique le sergent-chef Thomas, saxophoniste au sein de la musique principale des troupes de marine. La musique est un langage. Elle donne à voir l’armée différemment. Ca renforce son rayonnement et permet ainsi d’attirer. »

 

En sus des fanfares régimentaires et de celles des lycées militaires (environ une vingtaine), l’armée de Terre regroupe huit musiques militaires. Elles sont administrées par le conservatoire militaire de musique de l’armée de Terre. Il s’agit de la musique principale des troupes de Marine, de celles des transmissions, de l’armée blindée cavalerie, de l’infanterie, des forces terrestres, des parachutistes, de l’artillerie et de celle de la Légion étrangère suivant des modalités particulières. Au total, ce sont près de 2000 prestations qui sont réalisées chaque année.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

18/06/2015 Joseph Dauce - Armée de Terre

 

Comme un avant-goût de la scène magistrale du 21 juin, la fanfare du 27e bataillon de chasseurs alpins s’est produite jeudi dernier au théâtre de Verdun. Un simple tour de chauffe ? Bien plus que cela : une ultime répétition avant le grand bain de la fête de la musique.

 

Avec près de 50 représentations par an, la fanfare du 27e bataillon des chasseurs alpins (27e BCA) est des plus sollicitée. Entre entrainement, déplacement, conception des nouveaux spectacles, les musiciens ont un emploi du temps chargé. Jeudi dernier, aux côtés de la fanfare du 1er régiment de chasseurs, ils  accordaient une dernière fois leurs instruments avant le grand saut de la fête de la musique.

Pour la scène du Champ de Mars à Paris, ce sont près de trois semaines de travail intensif qu’il aura fallu à la fanfare, pourtant habituée des grands événements. Un événement « hors-norme du fait du lieu et du nombre de spectateurs, explique le caporal chef Frédéric, trompettiste au sein de la formation.  Nous allons tout faire pour donner le meilleur de nous-même. En retour, notre récompense sera les remerciements et les applaudissements », complète-t-il.

Au programme ? Le grand show. Dans ce domaine, les chasseurs du 27 savent y faire. Face aux stéréotypes d’une musique militaire figée, la fanfare monte le ton. La musique se fait spectacle et aux instruments s’associe la voix. Le caporal Arnaud, tubiste, parfois au micro pour pousser la chansonnette, annonce la couleur : « Il faut absolument que les gens viennent découvrir ou redécouvrir ce que sont les orchestres des armées. Ils verront quelque chose qui bouge. Nous savons nous donner et plaire à un large public. » D’Aznavour à Lady Gaga, le panel est  des plus large.

Outre la fierté de représenter son bataillon à Paris, le caporal ne cache pas son « excitation et son appréhension. C’est une grosse scène. C’est un challenge, ajoute-t-il. Pour toutes nos présentations nous mettons la même ardeur, la même envie. Cette fois-ci, il y a aura un petit quelque chose en plus. » Le la est donné. Rendez-vous sur le Champ de Mars.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18/06/2015 Sources : Marine nationale

 

Après avoir achevé sa 82ème et dernière mission dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), le patrouilleur austral Albatros a mouillé au large de Jamestown, du 16 au 17 juin 2015. Cette escale était doublement symbolique car le 18 juin 1815 la bataille de Waterloo sonnait le glas de l’Empire et au cours de cette même année, Napoléon rejoignait à bord de la frégate anglaise Northumberland son lieu d’exil final, Sainte-Hélène, pour y être selon Victor Hugo et André Malraux, « enchaîné comme Prométhée sur son rocher ».

 

Perdue au milieu de l’Atlantique Sud, Sainte-Hélène est une île d’où on ne s’échappe pas, éloignée de nos zones habituelles d’opérations. C’est un rocher battu par les vents et les flots et un lieu préservé encore pour quelques mois, l’aéroport devant la desservir n’étant pas encore opérationnel. Les nombreuses manifestations officielles prévues au cours du passage de l’Albatros ont connu leur point d’orgue au cours d’une cérémonie militaire émouvante en présence des hautes autorités de l’île. L’équipage de « la légende des TAAF » comme l’appelle le préfet des TAAF, a rendu hommage à l’Empereur sur la tombe qui a abrité son corps, avant de visiter la résidence de Longwood où il a résidé pendant son séjour sur l’île.

 

Certes, depuis le 16 octobre 1840 et le retour des cendres de Napoléon en France sur la frégate Belle Poule, « au milieu de ce peuple français qu’il aimait tant », le corps de l’Empereur ne repose plus à Sainte-Hélène. Néanmoins, la « Vallée du géranium » comme on l’appelait au temps de Napoléon a accueilli sa dépouille pendant 19 ans et il y règne une atmosphère de beauté et de paix qui contraste avec l’austérité de la résidence de Longwood isolée du reste de l’île. Jean-Paul Kauffmann, grand amoureux des îles tourmentées et auteur de la chambre noire de Longwood, parle d’un « lieu délivré, dégagé des tourments de la captivité ».

 

L’équipage de l’Albatros, fier d’affirmer la présence française sur les mers les plus hostiles de la planète depuis plus de 31 ans, ne peut qu’éprouver une grande émotion en regardant s’éloigner les côtes inhospitalières de l’île de Sainte-Hélène. C’est en effet la dernière mission opérationnelle de l’Albatros rentrant sur Brest pour y être désarmé à compter de la mi-juillet 2015. Les paroles prêtées à l’Empereur résonnent donc à nos oreilles avec une acuité forte, alors que la vie opérationnelle exceptionnellement longue et bien remplie de l’Albatros s’achèvera bientôt.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:50
One week to go until Italian Blade 2015

 

Viterbo - 15 June, 2015 European Defence Agency

 

Italian Blade 2015, the 8th training event organised under the framework of the European Defence Agency’s Helicopter Exercise Programme (HEP), will start on 22 June in Viterbo, Italy. Gathering about 40 helicopters from seven different countries, it will be one of the largest exercises organised since the establishment of the HEP.

 

Aircraft from Austria, Belgium, Czech Republic, Germany, Hungary, Italy and Slovenia will attend this year’s exercise. The event will be hosted by the Italian Army Aviation (Aviazione dell'Esercito) in Viterbo airbase, about 80 km north of Rome. In total, more than 1000 military personnel are expected to take part in the event which will run from 22 June to 3 July.

As with previous HEP live-flying exercises, Italian Blade’s main objectives will be to train European helicopter crews in conditions likely to be faced in possible future operations, while promoting cooperation in helicopters training and developing joint interoperability between multinational elements, both in the air and on the ground. A particular focus will be given to the integration of ground forces into the exercise’s scenarios so as to develop common procedures and build trust between flying crews and ground personnel from different nations.

The HEP exercises are only one of multiple projects undertaken by the European Defence Agency to increase the overall availability of European military helicopters, with other initiatives such as the Helicopter Tactics Course (HTC) or the Helicopter Tactics Instructor Course (HTIC) now ongoing. These efforts demonstrate that at very low-cost, quick operational benefits can be yielded to ensure success on tomorrow’s battlefields.

 

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