Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 11:55
Der Ehrentag der schwarzen Husaren bei Heilsberg in Ostpreußen (10. Juni 1807)- credits Richard Knötel

Der Ehrentag der schwarzen Husaren bei Heilsberg in Ostpreußen (10. Juni 1807)- credits Richard Knötel


10.06.2015 source SHD
 

10 juin 1190 : noyade de l’empereur Barberousse (actuelle Turquie).

 

10 juin 1673 : naissance de Duguay-Trouin (Saint Malo).

 

10 juin 1804 : condamnation à mort de Cadoudal. Le chef chouan est condamné à l’issue de son procès pour avoir tenté un attentat à la « machine infernale » contre Napoléon (24 décembre 1800). Il est guillotiné le 25 juin 1804. De 1801 à 1804, Cadoudal a trouvé refuge en Angleterre.

 

10 juin 1807 : combat de Heilsberg (actuelle Pologne). Napoléon bat le général russe Bennigsen lors de la Quatrième coalition.

 

10 juin 1923 : décès de Pierre Loti (Hendaye). Officier de marine et écrivain, Loti, de son vrai nom, Louis (Marie, Julien) Viaud, termine sa carrière dans la Marine avec le grade de capitaine de vaisseau. Lorsqu'éclate la Première Guerre Mondiale, il quitte sa retraite (à 64 ans) et rempile dans l'armée de Terre, la Marine l'estimant trop âgé. Ecrivain de talent (académie française à 42 ans), son œuvre est nourrie de ses nombreux voyages et aventures (Océanie, Japon, Turquie,...).

 

10 juin 1940 : le gouvernement français quitte Paris. Le gouvernement s’installe à Tours. Paris est déclaré « ville ouverte » le lendemain.

 

10 juin 1940 : l’Italie déclare la guerre à la France.

 

10 juin 1942 : Rommel privé de ses « grandes oreilles » (actuelle Libye). Lors d'une reconnaissance offensive menée par une unité australienne la compagnie d'écoute Horch de l’Afrika Korps est mise hors de combat. Une documentation très sensible tombe aux mains des Alliés leur révélant à la fois leurs propres failles (vues par les Allemands) mais aussi le plan de bataille de Rommel et ce avant la bataille décisive d’El Alamein.

 

10 juin 1944 : massacre d'Oradour sur Glane (près de Limoges). Tentant de rejoindre la Normandie où les Alliés ont débarqué 4 jours plus tôt, la division SS Das Reich est "accrochée" par des résistants qui multiplient les actions destinées à la freiner. Pour mettre un terme à ce harcèlement, une compagnie SS massacre la population du paisible village d'Oradour sur Glane. 642 personnes (hommes, femmes et enfants) sont méthodiquement assassinées, le village détruit. La veille, à Tulle, 99 habitants ont été pendus et une centaine déportée.

 

10 juin 1961 : création du Commandement de la Défense aérienne. Par décret n°61-581 du 27 mai (paru au Journal Officiel le 10/06). Le CDAOA (commandement de la Défense aérienne et des opérations aériennes) sur la BA 942 – Lyon Mont Verdun a entre autre cette mission aujourd’hui.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 16:55
La DGA commande des systèmes radars de Défense aérienne

 

11/12/2014 DGA

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 8 décembre 2014 l’acquisition et le soutien initial de douze radars fixes et de quatre radars mobiles à la société ThalesRaytheonSystems.

 

Ce marché fait partie du programme SCCOA (Système de Commandement et de Conduite des Opérations Aérospatiales) chargé d’assurer le maintien et le renouvellement de la surveillance militaire aérienne et spatiale, du contrôle des vols militaires, du commandement et de la conduite des opérations aériennes. SCCOA est constitué de radars, de systèmes de télécommunication sol-air, de systèmes d’information et de centres de contrôle.

 

Un des objectifs principaux du programme SCCOA concerne la pérennisation et l’amélioration de la couverture radar au-dessus du territoire métropolitain, tant à haute altitude qu’à basse, voire très basse altitude. A ce titre les douze radars fixes commandés vont remplacer des radars de défense aérienne en voie d’obsolescence. Ils seront tous reliés au système qui établit la situation tactique aérienne au service de la posture permanente de sûreté aérienne au-dessus du territoire métropolitain. Le contrat comprend la fourniture de radars de nouvelle génération (type GM 403) ainsi que les infrastructures associées (bâtiments d’exploitation, énergie, système de communication et sécurisation).

 

Par ailleurs, la composante radar mobile, dédiée au renforcement ponctuel de la couverture radar sur le territoire national ou le support de forces projetées sur des théâtres d’opérations extérieurs,  est également concernée avec quatre systèmes radar du type GM 200, permettant de débuter le renouvellement des radars actuellement en dotation.

 

Conçus et fabriqués en France, les radars GM 403 et GM 200 sont des radars de très haute technologie, entièrement numériques, capables de positionner en 3 dimensions les mobiles aériens, y compris ceux de petite taille.

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:55
photos Marine nationale

photos Marine nationale

 

18 Novembre 2014 Marine Nationale

 

« Freddy, two groups, range 10, lead group bull’s eye 204 / 15, 27 thousands, trail group 22 thousands, both groups outlaw, spades, hostile ! ». C’est par ces quelques mots, plutôt obscurs pour les non-initiés, que les Officier de Planification et de Conduite des opérations dans la 3è Dimension (OPC3D) échangent avec les pilotes de chasse en mission de défense aérienne.

 

Ce n’est qu’au bout de dix mois d’une formation exigeante et sélective que les élèves OPC3D auront acquis à la fois le vocabulaire tactique – qui leur permettra de communiquer avec les avions – et la compréhension des opérations aériennes dans un cadre « Marine » autant qu’interarmées et interalliés. Ils devront alors faire leurs preuves sur de multiples plateformes et emmagasiner de l’expérience pour devenir, en quelques années, des experts de la défense aérienne et des opérations aéro-maritimes.

 

Une formation longue et pointue

 

Le cours OPC3D est une formation de dix mois (de fin août à fin juin) et se décompose en plusieurs phases, requérant une grande mobilité de la part des élèves. De septembre à décembre, les stagiaires (3 ou 4 en moyenne) effectuent un cursus de quatre mois au sein de l’armée de l’Air durant lequel ils apprennent le contrôle aérien « en route », c’est-à-dire la circulation aérienne militaire de transit. Ou : comment mener un avion militaire d’un point A à un point B, en toute sécurité, en assurant des espacements réglementaires entre les aéronefs militaires et civils (ou militaires entre eux).

 

Contrôle tactique  réel à partir de la salle d’approche de la tour de Landivisiau

Contrôle tactique réel à partir de la salle d’approche de la tour de Landivisiau

Ce cursus mélange cours théoriques et séances sur simulateur. À la sortie du cours, les élèves sont capables de gérer deux avions ou groupes d’avions effectuant des trajets différents, en s’adressant à chacun dans une langue différente (anglais ou français). Le contrôleur leur ordonne un cap et une altitude compatible avec la circulation aérienne environnante, mais s’entraîne également à faire face à toutes sortes de situations non-conformes (pannes, éjection, changement de mission à la demande du pilote ou pour raison opérationnelle). S’ensuit un stage de 2 à 3 semaines dans un centre de contrôle de l’armée de l’Air au cours duquel les élèves doivent réaliser 25 mouvements, c’est-à-dire 25 séances de contrôle réel, au profit d’avions de l’armée de l’Air ou de la Marine en transit.

 

Puis, de janvier à mars, c’est le moment de l’apprentissage du contrôle « tactique » et du volet « opérations aériennes » : cours théoriques et séances d’apprentissage sur Simulateur dédié aux Opérations de Défense Aériennes (SODA) s’enchaînent avec une grande intensité. Une fois les bases acquises, les élèves se confrontent au contrôle réel à partir de la tour de Landivisiau avec le concours de la société Apache Aviation pour des missions d’interception (missions « 1 contre 1 »).

 

Les élèves sont formés à l’interception sur les avions de la société Apache Aviation

Les élèves sont formés à l’interception sur les avions de la société Apache Aviation

Un stage de 2 à 3 semaines à Lorient, sur simulateur E-2C Hawkeye, permet d’augmenter le niveau des élèves qui se confrontent à de plus gros dispositifs (contrôle de deux avions défensifs face à deux ou trois avions offensifs). Enfin, l’année se termine par un dernier stage, dans un centre de contrôle de l’armée de l’Air, pour réaliser du contrôle réel grâce aux vols d’exercice de la Marine et de l’armée de l’Air.

 

Un ultime test écrit et un grand oral devant un jury de trois personnes (directeur du cours et OPC3D affectés au pool) viennent valider la réussite du cours. Cette formation intense et pointue, forme des contrôleurs tactiques rares et précieux, l’un des grands atouts de l’aéronautique navale.

 

« C’est vrai que c’était long, et pas toujours facile… Mais à la fin, lorsque le pilote a approuvé mon « lâché », ça voulait dire que je suis capable de faire le job, de rendre service au pilote dans son avion pour l’aider à comprendre la situation tactique et lui permettre d’agir en toute sécurité », se souvient l’EV C. G. «  Cette fierté, c’est conforme à ce que j’attendais : un travail exaltant, l’alternance de périodes à terre et embarquées… »

 

OPC3D : un brevet, une micro-filière

 

Chaque année, une promotion de 2 à 4 élèves est formée selon ce cursus. Les élèves, une fois leur formation terminée, rejoignent le pool OPC3D (actuellement au nombre de 9 + l’instructeur), au sein du CENTEX GAé à Landivisiau, ou la flottille 4F à Lorient.

 

« C’est un travail exigeant qui demande une grande disponibilité – entre 150 et parfois plus de 200 jours d’absence par an, explique le LV R. H., chef du pool OPC3D. Nous sommes sur tous les théâtres opérationnels ayant une façade maritime, en univers interarmées et interalliés. C’est ce qui rend ce métier passionnant ».

 

Les OPC3D « Surface » gardent leur spécialité de détecteur et se voient attribuer le B.OCDAM, le Brevet d’Officier Contrôleur de Défense Aérienne – Marine. Ils resteront pendant trois à quatre ans au sein du pool, alternant les périodes à terre, soutenant les flottilles dans leurs périodes d’entraînement, et les mises pour emploi sur les bâtiments à vocation de défense aérienne.

 

À l’issue du cours, les OPC3D « Aéro » seront affectés en tant que Radar Officer (RO). A ce poste, ils devront à la fois mettre en œuvre le radar et les systèmes de détection mais également réaliser le contrôle des aéronefs en opérations aériennes.

 

Tous les deux ans, une place dans le cursus de formation des « fighter controller » à Yeovilton, en Grande-Bretagne est ouverte. Le suivi du cours à l’école britannique est une passerelle privilégiée vers un poste d’échange de deux ans à bord d’une frégate type 45 et, à l’avenir, à bord du porte-avions HMS Queen Elizabeth, en construction.

 

Un simulateur à disposition

 

L’arrivée du simulateur SODA sur la base d’aéronautique navale de Landivisiau, mis à disposition des OPC3D, est le support indispensable de la formation initiale des contrôleurs. Il leur permet également de s’entraîner au quotidien afin de ne jamais perdre la main et toujours contrôler en toute sécurité. Le SODA est l’ancien simulateur ESPADON, qui était installé dans les souterrains d’ALFAN et qui servait à l’entraînement des équipages des Central Opérations des bâtiments de surface. Lorsque le remplacement d’ESPADON, devenu obsolète, par ESTURGEON, a été effectif, l’école OPC3D a demandé à ALFAN l’autorisation de récupérer l’ancien matériel, et l’a installé dans l’une des alvéoles restées vides du Centre de Simulation Rafale, au sein du CENTEX.

 

La mise en service de ce simulateur sur la base aéronavale de Landivisiau présente de nombreux avantages parmi lesquels un gain de temps, d’argent et d’efficacité pour l’école OPC3D : auparavant, les élèves devaient se rendre chaque jour au simulateur ESPADON, à Brest, occasionnant une perte de temps (plus d’une heure de trajet chaque jour), l’utilisation d’un véhicule de service et un temps de présence limité par la disponibilité de l’équipement mis à disposition par ALFAN.

 

Entrainement au contrôle tactique du combat air/air sur SODA

Entrainement au contrôle tactique du combat air/air sur SODA

Aujourd’hui, SODA permet une très grande souplesse d’emploi : il est accessible en fonction des besoins y compris en heures non ouvrables et le volume horaire peut-être ajusté en fonction des besoins de chaque élève.

 

Grâce à la mise à disposition de la documentation technique et à l’investissement d’un OPC3D du pool, de nouveaux scénarios ont été créés. Ils serviront de support de travail lors d’un stage de formation à destination des Officier de Lutte Anti-Aérienne de Force Navale (OLAA-FN) des bâtiments de Toulon organisé à la fin de l’année 2014, ainsi qu’à un stage de formation « CROWN [1]» à destination des CTAC.

 

[1] Crown : management des opérations aériennes liées à un théâtre opérationnel

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:45
FFDj : visite de trois ministres djiboutiens sur un exercice de défense aérienne

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Le 24 juin 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les forces armées djiboutiennes (FAD) ont réalisé un exercice de défense aérienne (DAEX).

 

Cette entrainement conjoint s’est effectué sous le regard des hautes autorités politiques djiboutiennes, parmi lesquelles monsieur Mahamoud Ali Youssouf, ministre des affaires étrangères, monsieur Moussa Ahmed Hassan, ministre de l’équipement, ainsi que monsieur Ahmed Ali Silay, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangèreschargé de la coopération internationale. La délégation était également accompagnée de monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti.

 

Deux scenarii de menaces aériennes avaient été imaginés. Le premier consistait au détournement d’un avion commercial civil par des pirates de l’air, le second à celui d’un appareil « lent », de type hélicoptère, par des terroristes désirant perpétrer une attaque suicide.

 

La délégation a suivi toute l’évolution de l’exercice depuis la « salle de contrôle et d’interception » de la base aérienne de Djibouti. Les autorités ont ensuite assisté à un décollage sur alerte puis à des démonstrations de vol réalisées par les MIRAGE 2000-5 et 2000-D de l’escadron de chasse et par le SA 330 PUMA de l’escadron de transport.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente grâce notamment au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD).

FFDj : visite de trois ministres djiboutiens sur un exercice de défense aérienne
Partager cet article
Repost0
24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:50
Le démonstrateur MIC2 est optimisé pour deux opérateurs – photo MBDA

Le démonstrateur MIC2 est optimisé pour deux opérateurs – photo MBDA

 

18/06/2014 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

En s’appuyant sur son expérience dans le domaine de la défense aérienne, MBDA a développé un démonstrateur d’interface permettant à deux opérateurs de gérer un système complexe de défense aérienne. Ce système baptisé MIC2 (MBDA innovative C2) a été présenté au salon Eurosatory.

 

Le MIC2 cherche à alléger la charge de travail de l’opérateur soumis à un flot toujours croissant d’informations issues d’un grand nombre de senseurs. Le démonstrateur répond également à la demande de différents clients pour des systèmes capables de contrôler plusieures couches de défense aérienne.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:55
La chaîne de défense aérienne en action

 

27/03/2014 Armée de l'air

 

Mardi 18 mars 2014, dans le cadre des entraînements « haute autorité de défense aérienne » (HADA),  tous les acteurs de la chaîne de défense aérienne ont participé à un exercice de sûreté aérienne, mettant en scène une pénétration de zone interdite par un avion de tourisme, joué par un avion plastron de la section aérienne de réserve de l’armée de l’air (SARAA).

 

À 09h43, le centre de détection et de contrôle (CDC) de Lyon signale qu’un avion de tourisme vient de pénétrer la zone interdite de survol de Saint-Alban (Haute-Garonne). L’application de la réglementation permet rapidement de classer l’appareil « suspect ». Sur ordre de la HADA, le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon  fait  décoller un Mirage 2000 de la permanence opérationnelle (PO) d’Orange. En quelques minutes, le chasseur rejoint l’avion de tourisme et réalise des mesures actives de sûreté aérienne (MASA). Le pilote du Mirage confirme le type et l’identité de l’appareil : un avion de tourisme aile basse de type DR400 de couleur blanche et rouge, et évoluant à 110 nœuds (environ 200km/h) en direction du sud.

 

Dans des délais très réduits, le Fennec MASA décolle à son tour et prend le relais du Mirage. Une contrainte d’itinéraire, appuyée par un tir de semonce fictif conduit finalement le pilote du DR400 à obtempérer. À 10h51, il est arraisonné sur le terrain de Valence.

 

Les entraînements réguliers des HADA sont indispensables pour traiter tout type de menace aérienne. En permanence, l’ensemble des acteurs de la chaîne de défense aérienne reste cependant mobilisé pour garantir la souveraineté de l’espace aérien et ainsi préserver la sécurité du territoire national.

La chaîne de défense aérienne en action
La chaîne de défense aérienne en action
Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:55
30 janvier 2013, Golfe Arabo-Persique, la FDA Chevalier Paul au côté du PA John C. Stennis

30 janvier 2013, Golfe Arabo-Persique, la FDA Chevalier Paul au côté du PA John C. Stennis

29.08.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale



La préfecture maritime de la Méditerranée a confirmé à l'agence Reuters que la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier-Paul a quitté ce jeudi matin le port militaire de Toulon, où elle attendait son heure en compagnie de son " bateau sœur ", le Forbin.

 

Officiellement, elle se rend sur une zone non spécifiée de la mer Méditerranée et cette sortie était programmée de longue date. 

 

La frégate Chevalier-Paul est un habituel ange gardien du porte-avions Charles-de-Gaulle, toujours à quai, lui, à Toulon. Mais c'est le Forbin qui avait rempli ce rôle de défense aérienne du groupe aéronaval lors des entraînements et des qualifications opérationnelles de juillet.

 

Première mission en Libye

Cette FDA de classe Horizon (immat D621), lancé le 12 juillet 2006 et mise en service le 10 juin 2011, n'avait pas traîné en mer en se rendant illico aux larges des côtes libyennes pour l'opération Harmattan. Le Chevalier-Paul avait assuré la maîtrise des opérations aériennes, tout en assurant la protection des bâtiments de projection et de combat Mistral et Tonnerre. Ses canons de 76 mm avaient aussi frappé des objectifs sur la côte libyenne mais ce n'est pas le cœur de son métier. Il avait été chargé un moment de la protection du porte-hélicoptères d'assaut USS Kearsage, qui accueillait alors l'état-major de la flotte américaine. C'est dire si ses performances et sa polyvalence sont reconnues.

 

Ultra-moderne et furtif, le Chevalier-Paul peut protéger un convoi ou surveiller une zone. Ses 180 marins (plus un état-major) comptent sur 32 missiles Aster 30 et 16 missiles Aster 15, capables d'intercepter des avions ou des missiles de croisière au-delà de 100 km. La frégate est équipée d'un radar de longue portée (jusqu'à 400 km), d'un radar de détection des cibles et de guidage des missiles antiaériens. Sans oublier ses systèmes d'interceptions des signaux électromagnétiques et ses brouilleurs.

 

La frégate serait donc capable d'assurer la défense aérienne des navires américains et britanniques en poste au large de la Syrie ou de préparer le terrain pour le groupe aéronaval. Ce mouvement montre aussi la volonté française. C'est un barreau de plus franchi sur l'échelle de la gesticulation politique. Un signal pas anodin et même utile, tant les marges de manœuvres occidentales sont réduites dans le guêpier syrien.

 

Le Chevalier-Paul a changé de commandant en juillet. Il est désormais mené par le capitaine de vaisseau Nicolas Vaujour, qui était depuis deux ans adjoint de l'amiral commandant la force d'action navale à Toulon.

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:20
Philippe Duhamel nommé CEO de ThalesRaytheonSystems

5 juillet Aerobuzz.fr

 

A compter du 17 juillet 2013, Philippe Duhamel (51 ans) est nommé Chief Executive Officer de ThalesRaytheonSystems. Il succède à Jack Harrington à la tête de l’entreprise (1.400 salariés) détenue à parts égales par Thales et Raytheon.

 

Diplômé de l’Institut National Polytechnique de Grenoble, Philippe Duhamel a rejoint Thales en 1987, en tant que responsable de l’ingénierie d’un système de défense anti-aérienne. En 2010, il a été nommé Président de Thales Raytheon Systems SAS, entité française de la société commune entre Thales et Raytheon dédiée aux systèmes de défense aérienne pour les armées dans tous les pays.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories