Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:50
Conférence 3AF défense antimissile (9-12 Juin 2015)

 

25 février 2015 par Aerobuzz.fr

 

L’évaluation de la menace des missiles balistiques est partagée par l’OTAN, ses partenaires et les alliés de ses membres. Les améliorations technologiques et industrielles, l’arsenal de missiles balistiques est en augmentation en nombre et en efficacité opérationnelle dans des États voyous ou proliférants. L’instabilité augmente dans certains domaines, et il est à craindre que les acteurs non étatiques peuvent acquérir des missiles sophistiqués de grande portée et bien plus précis que les roquettes actuellement en usage. L’utilisation de missiles balistiques, et non balistiques est un fait dans les différentes régions du globe.

 

Les Nations du monde entier réagissent en améliorant le développement ou les capacités de défense antimissile, seul ou grâce à des alliances. Dans ce contexte, la coopération internationale est en effet d’une grande valeur. La Conférence 3AF s’ appuiera sur les précédentes éditions pour répondre à ces questions et discuter des facteurs qui influencent le développement de missiles de capacité de défense en Europe et ailleurs. Parrainé par l’industrie, la conférence comprend une exposition où les entreprises présenteront leurs systèmes et technologies. C’est une occasion unique de rencontrer les clients, les fournisseurs et les décideurs, et d’écouter les communications présentées par des experts mondiaux de la défense antimissile.

 

La prochaine conférence 3AF défense antimissile est prévue du 9 au 12 Juin 2015 à Barcelone (Espagne), au Palau de Congressos de Catalunya.

 

En savoir plus :

3AF défense antimissile

9 au 12 Juin 2015 - Palau de Congressos de Catalunya - Barcelone

 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:20
Défense antimissiles balistiques: le Canada doit être «partenaire»

Essai d’interception en vol le dans le cadre du système d’intercepteurs THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) sous la supervision de l’Agence américaine pour la défense antimissile. (Archive/Missile Defense Agency)

17 juin 2014 par Benoît Maraval - 45eNord.ca

 
Le comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense a dévoilé un rapport intitulé «Le Canada et la défense antimissiles balistiques: s’adapter à l’évolution du contexte de menace» préconisant la participation canadienne au programme américain.

 

Six mois après la proposition de son président, Daniel Lang, selon laquelle le comité devait «examiner […] la situation des relations internationales du Canada en matière de sécurité et de défense, notamment ses relations avec les États-Unis, l’OTAN et NORAD», le comité a rendu sa copie lundi 16 juin avec un constat unanime: le Canada doit participer au programme américain de défense antimissiles balistiques (DAB).

«La défense antimissiles balistiques sert l’intérêt national du Canada. […] Il est crucial, pour le Canada, de devenir un partenaire dans la DAB, car la technologie progresse et les menaces continuent d’évoluer» a déclaré le sénateur Lang lors de la présentation du rapport.

En 2005, le gouvernement canadien avait notifié à la Chambre des communes sa décision de ne pas participer au programme américain. A l’époque, le gouvernement n’avait pas voulu aller à l’encontre d’une opinion publique qu’il jugeait hostile à la DAB.

 

L’état de la menace

Selon les sénateurs, le contexte sécuritaire international a largement évolué depuis près de 10 ans même si la raison initiale du développement de la DAB américaine reste inchangée: la protection du territoire nord-américain contre les menaces que font peser les programmes nord-coréen et iranien de développement de missiles nucléaires et balistiques.

Alors que la Corée du Nord a récemment fait savoir qu’elle était susceptible de lancer un quatrième essai nucléaire depuis 2006, le rapport souligne que Pyongyang a démontré sa capacité «à menacer l’Amérique du Nord d’une attaque et à développer des missiles balistiques nucléaires lui permettant de mettre ses menaces à exécution.»

S’agissant de l’Iran, les sénateurs ont présenté une analyse plus nuancée, citant l’un des responsables militaires entendus, le major-général Rousseau, selon qui «l’arsenal de missiles [iranien] actuel [n’a] pas la portée et la complexité requises pour frapper des cibles en Amérique du Nord». «L’Iran n’a peut-être pas, à l’heure actuelle, ni la capacité, ni l’intention d’attaquer l’Amérique du Nord, mais il continue de développer ses moyens d’y parvenir. Si ses intentions changeaient dans les 10 prochaines années, l’Iran aurait donc probablement la capacité d’agir et de faire peser une menace sérieuse sur l’Amérique du Nord» a ajouté le major-général Rousseau lors de son audition devant le comité le 3 mars dernier.

 

Une position incohérente

Outre l’évolution de la menace, le rapport pointe un certain nombre d’incohérences dans la position actuelle du Canada.

Malgré le refus de 2005, le Canada participe indirectement à la DAB américaine à travers le NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord). En effet, depuis 2004, le Canada partage des informations sur les alertes aérospatiales dans le cadre du NORAD «pour le compte des commandements nationaux des États-Unis responsables de la défense anti-missiles».

Cela étant, le partage de renseignements et d’alertes ne fait pas du Canada un partenaire du programme à part entière. C’est pourquoi, comme avait pu l’expliquer le commandant adjoint du NORAD – le lieutenant-général Parent – le 2 juin dernier, le Canada n’est actuellement pas associé à la décision d’intercepter ou non un missile balistique qui aurait pour cible le territoire nord-américain. Le Commandement Nord des Etats-Unis «NORTHCOM» est seul décisionnaire en la matière.

C’est pourquoi les sénateurs veulent remédier à cette collaboration «déséquilibrée». Reprenant notamment les arguments du lieutenant-général Parent, le comité estime qu’ «en refusant de participer entièrement au programme américain de DAB, le Canada s’isole» d’autant que la défense antimissile est désormais aussi un sujet «OTAN» inscrit dans le concept stratégique de l’organisation et auquel le Canada a apporté son soutien.

 

De nombreuses questions en suspens

Pour le comité, il est temps de remédier à ces contradictions en concluant un accord avec Washington sur la participation canadienne au programme. Cependant, si le gouvernement compte suivre l’avis des sénateurs, un long processus de négociation devra d’abord être lancé avec Washington afin de pouvoir répondre à plusieurs questions cruciales parmi lesquelles:

  • Quelle sera la nature exacte de la contribution canadienne? S’agira-t-il d’une contribution directe (intercepteurs)? Indirecte (renforcement des capacités de surveillance)?
  • Quelles infrastructures seront nécessaires et quel serait leur coût?
  • Comment s’organisera la prise de décision au sein de la chaîne de commandement intégrée ainsi créée? Quel cadre législatif afin de garantir la capacité de «viser – tirer – viser»?
  • Quelles seraient les opportunités réelles pour le Canada en matière de recherche et développement?
  • Enfin, et surtout, comment s’assurer que le programme est techniquement au point alors que les essais d’interception en vol affichent un taux de réussite de 25% depuis le début de décembre 2008, et que les radars actuels sont incapables de faire la différence entre un missile entrant et des leurres ou des débris générés par l’interception d’un missile?

Après la publication du rapport, nul doute que le prochain essai américain, qui pourrait avoir lieu le 22 juin prochain, sera suivi de très près de ce côté-ci du 45e parallèle nord.

Partager cet article
Repost0
6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 16:40
Escadre russe en Méditerranée: combattre la piraterie et la drogue

MOSCOU, 6 juin - RIA Novosti

 

L'escadre russe en Méditerranée, qui comprendra une dizaine de navires, aura pour mission d'assurer la défense antimissile et de combattre la piraterie, le terrorisme et le trafic de stupéfiants, indique un communiqué du ministère russe de la Défense.

 

La formation de ce groupe naval sera évoquée lors d'une réunion qui se déroulera jeudi au ministère sous la présidence de Vladimir Poutine.

 

Selon le communiqué, l'escadre sera également chargée de la lutte anti-aérienne et anti-sous-marine, ainsi que de missions humanitaires et d'opérations de sauvetage.

 

"Dans certaines circonstances, le groupe pourra coopérer avec les forces navales étrangères en vue d'assurer la stabilité en Méditerranée", souligne le document.

 

La nouvelle formation méditerranéenne comprendra deux croiseurs, un grand bâtiment anti-sous-marin, deux patrouilleurs et trois bâtiments de débarquement. Deux à trois navires auxiliaires (ravitailleurs er remorqueurs de haute mer) seront également engagés.

 

"Le nombre de bâtiments pourra augmenter en fonction des missions fixées à l'escadre", affirme le ministère russe de la Défense.

Marine de guerre russe

Marine de guerre russe

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:40
Le radar ABM américain en République tchèque

Le radar ABM américain en République tchèque

MOSCOU, 23 avril - RIA Novosti

 

Moscou étudie les propositions des Etats-Unis concernant le bouclier antimissile, mais la coopération n'est possible qu'avec des garanties attestant que ce système n'est pas dirigé contre les pays de la zone euro-atlantique, a indiqué mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

"Nous étudions actuellement les propositions soumises récemment par les Américains sur le développement du dialogue en matière d'ABM. La coopération n'y est possible que sur un pied d'égalité et avec des garanties explicites attestant que tout ce processus n'est pas dirigé contre les pays dans la région euro-atlantique, car la menace qui est présentée comme la raison pour mettre en place le système de défense antimissile se trouve en dehors de la zone euro-atlantique", a déclaré le ministre à l'issue d'une réunion du Conseil Russie-Otan.

 

Lors du sommet Russie-Otan à Lisbonne en novembre 2010, Moscou et Washington ont convenu de coopérer dans le domaine de la défense antimissile européenne. Cependant, les parties n'ont jamais réussi à s'entendre sur l'architecture du futur bouclier. En outre, les Etats-Unis refusent de garantir que le futur bouclier ne sera pas dirigé contre le potentiel nucléaire russe.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories