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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 11:20
Un F-16 en vol avec un F-35. (Archives/Lockheed Martin)

Un F-16 en vol avec un F-35. (Archives/Lockheed Martin)

 

par - 45eNord.ca

 

Un rapport d’un pilote de F-35 de Lockheed Martin qui a fuité sur Internet démontrerait que l’avion de cinquième génération serait dépassé… par l’avion qu’il est supposé remplacé!

 

Le rapport est basé sur une mission de vol qui a eu lieu le 14 janvier dernier à la base d’Edwards, en Californie.

La première observation dans le rapport est que «la caractéristique la plus notable du F-35A (le modèle que souhaite acheter le Canada) dans un engagement visuel, était son manque d’énergie lors de manœuvres. Le pilote note également que le F-35A dispose d’une aile plus petite que le F-15E, un poids semblable, mais 15.000 livres de moins en poussée.

Le F-35 a une limite d’angle d’attaque plus élevé que le F-16, ce qui devrait normalement être un avantage, mais une combinaison de facteurs, incluant un taux de tangage et une énergie lors de manœuvres inférieurs, ce qui le rend moins utile. Il a fallu également trop de temps pour que le F-35 atteigne un angle élevé d’attaque.

Dans ce rapport (voir à la fin de l’article), l’énergie lors de manœuvres est inférieure, le taux de tangage est limité et la qualité de vol n’est «pas intuitive ou favorable» dans une partie importante du combat aérien, ce qui a permis au F-16 de prendre l’avantage tactique. Un autre inconvénient est que le grand casque et la conception de la canopée de l’appareil limitent la vue arrière du pilote.

Dans un cas, tant la logique anti-patinage et le taux tangage lent signifient que le F-35 ne pouvait pas échapper à une attaque armée par le F-16. «Aucune défense armé n’a été possible», indique le rapport. Lors d’une manœuvre d’évasion standard, l’appareil s’est enlisé par la vitesse de tangage, de sorte que «le résultat était une manœuvre qui était facile à suivre».

 

 

Dans les faits, aucun des 17 engagements du F-35A contre sa cible du jour n’aura été concluant et le pilote n’aura pu à aucun moment se mettre en position d’avantage pour engager ses munitions.

Visiblement piqués au vif, Lockheed Martin et le Bureau du programme JSF confirment que le document est authentique, mais disent que «l’interprétation des résultats des scénarios pourrait être trompeuse». Selon le major-général Jeffrey Harrigian, directeur du bureau de l’intégration du F-35 de l’US Air Force, il est «trop tôt» pour juger de la manœuvrabilité du F-35. Plusieurs observateurs s’étonnent cependant que, pour un appareil en développement depuis 1996, la manœuvrabilité ne soit pas déjà un problème réglé!

Bien que le F-35 est conçu principalement pour des attaques de type air-sol plutôt que air-air, les pilotes de Lockheed Martin et de l’US Air Force indiquent qu’il y a encore une certaine marge de manœuvre pour une maniabilité supplémentaire.

Dans un communiqué, Lockheed Martin précise que le F-35 ayant réalisé les essais n’était pas encore équipé de toutes les technologies qui lui auraient permis de prendre le dessus sur son adversaire. Il n’était pas équipé de tous les senseurs, ni de son revêtement spécial qui, en condition opérationnelle l’aurait rendu virtuellement invisible aux radars, ni encore des munitions et du viseur de casque qui aurait permis au pilote de désigner et de tirer sur sa cible sans manœuvrer l’avion.

Ne parlons même pas de la soute du F-35 qui ne permet d’emporter que quatre missiles air-air – deux s’il s’agit de missiles air-sol.

Pour Lockheed cependant, «il y a eu de nombreuses occasions où une formation de quatre F-35 ont engagé une formation de quatre F-16 dans des scénarios de combat simulés et les F-35 ont remporté chacune de ces rencontres en raison de leurs capteurs, des armes et de la technologie furtive».

Si c’est juste une question de capteurs, d’armes et de revêtement spécial…

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
L’ESM à Saint-Cyr

L’ESM à Saint-Cyr


03.07.2015 source SHD
 

3 juillet 1608 : fondation de Québec (actuel Canada). Lieutenant de la compagnie fondée par Pierre Duguas de Mons, Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au bord du Saint Laurent.

 

3 juillet 1808 : l’ESM s’installe à Saint-Cyr (actuelle ville de Saint-Cyr l’Ecole). Créée par Napoléon le 1er mai 1802, l’école de formation des officiers, Ecole Spéciale Militaire, est d’abord implantée à Fontainebleau puis transférée dans l’ancienne école pour jeunes filles créée par Mme de Maintenon. Aujourd’hui, Saint-Cyr l’Ecole abrite le lycée militaire de Saint-Cyr (qui est aussi une prépa à l’ESM de Saint-Cyr-Coetquidan).

 

 

3 juillet 1866 : bataille de Sadowa (actuelle République tchèque). Victoire prussienne sur l’empire autrichien.

 

3 juillet 1916 : les belges prennent Kato (Afrique orientale). Précédant la victoire anglo-belge de Tabora, le combat de Kato est remporté par le lieutenant général belge Charles Tombeur. Le lieutenant-colonel Paul von Lettow-Vorbeck après près de deux années de combats de guérilla très efficace, enregistre ses premières vraies défaites. Beaucoup plus nombreux et dotés notamment d’hydravions, les alliés chassent les Allemands de la rive orientale du lac Tanganyika. Ces hydravions ont permis la destruction de la flottille allemande et bien évidemment un avantage énorme en matière de renseignement et de reconnaissance.

 

3 juillet 1940 : drame de Mers el Kebir (Algérie). Le Royaume-Uni combat seul l'Axe depuis l'armistice français (22 juin). L'éventualité que la marine française (4ème rang mondial), intacte jusqu'à présent, puisse tomber aux mains des Allemands est impensable pour Londres dont la survie passe par la maîtrise des mers. L'amiral Darlan a certes donné des ordres pour que la flotte se saborde en cas de réquisition allemande, mais l'enjeu est trop lourd pour Churchill qui ordonne l'opération Catapult. Le vice-amiral Sommerville commandant la force H se positionne devant le port algérois de Mers el Kebir et propose un marché (ultimatum) à l'amiral Gensoul :1. le suivre et rallier le combat contre l'Axe. 2. Se saborder. 3. Gagner un port américain. Sinon, la force H détruira le fleuron de la flotte française bloquée dans le port algérien. Gensoul refuse: 1300 marins français périssent. En Grande-Bretagne, les Britanniques saisissent par la force les unités navales réfugiées dans les ports de Portsmouth, Plymouth et Falmouth (2 contre-torpilleurs, 8 torpilleurs, 13 avisos, et 6 sous-marins). La prise du sous-marin Surcouf est marquée par des incidents sanglants. Le personnel est interné dans des camps et traité comme prisonniers de guerre. A Alexandrie, l’amiral Cunningham et le vice-amiral Godfroy à bord du croiseur Duquesne trouveront le 7 juillet une solution négociée sur la posture de la force navale française, dite « force X ».

L’épisode est particulièrement douloureux entre les deux anciens alliés et a servi à alimenter la rancœur, compréhensible, de beaucoup de Français contre la perfide Albion. Cependant comme le raconte Churchill dans ses mémoires, deux familles françaises enterrant leurs fils tués à Mers el Kébir, posèrent côte à côte sur les cercueils le drapeau français et l'Union Jack ! 

3 juillet 1988 : le USS Vincennes abat un airbus A300 (Golfe persique). Le croiseur américain tire 2 missiles qui détruisent le vol iranian air 655.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
Passation de commandement pour les forces aériennes stratégiques

 

02/07/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet 2015, le général Bernard Schuler est devenu le 24e commandant des forces aériennes stratégiques (FAS), succédant au général Philippe Steininger, promu secrétaire général adjoint de la Défense et de la sécurité nationale.

 

Né le 11 janvier 1961 à Bône (Algérie), le général Schuler entre à l’École de l’air en 1979. Breveté navigateur en 1985, il fait toute sa carrière opérationnelle sur Boeing C-135 sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et Istres, commandant notamment l’escadron de ravitaillement en vol « Bretagne ». Diplômé de l’école de guerre américaine en 1999, il commande la base aérienne d’Avord entre 2004 et 2007, après avoir été affecté aux ministères des Affaires étrangères et de la Défense. Promu officier général en 2010, il occupe différents postes au sein de l’état-major de l’armée de l’air et celui des forces aériennes, avant de réintégrer les FAS, en tant que second, en 2014.

Le général Schuler compte plus de 5200 heures de vol et 196 missions de guerre.

Officier de la Légion d’honneur, il est également commandeur de l’Ordre national du Mérite, détenteur de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures, de la Croix de la Valeur militaire et de la Médaille de l’Aéronautique.

 

Les forces aériennes stratégiques assurent depuis 1964 la permanence opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission, ininterrompue depuis plus de 50 ans, permet au président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans le cadre de ses responsabilités internationales.

Passation de commandement pour les forces aériennes stratégiques
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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
photo Fabienne Seynat

photo Fabienne Seynat

 

03.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense



Le marché de "location d'aéronefs avec pilote(s) au profit de la force maritime des fusiliers marins et des commandos (forfusco)" a été partiellement attribué. L'appel d'offres avait été publié en mars (voir mon post ici).

 

L'avis initial portait sur deux lots:
- LOT no 1, pour la location d'un aéronef bi-turbopropulseur avec une issue axiale et une issue latérale d'une capacité d'mport comprise entre 16 et 25 parachutistes. 
- LOT no 2, pour la location d'un aéronef mono-turbopropulseur avec une sissue latérale d'une capacité d'emport comprise entre 8 et 10 parachutistes.

 

Selon l'avis n°15-99531 publié au BOAMP le 30 juin, le lot 1 a été déclaré infructueux. Quant au lot 2, il a été attribué à Space dropping, aérodrome de Floudès, 33190 La Réole. Space Dropping a déjà travaillé pour le 13e RDP (voir ici).

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:55
« Echo » stands for « English »…

 

02/07/2015 Armée de l'air

 

Le premier lexique audio destiné aux élèves, stagiaires et moniteurs pilotes français mais également étrangers, ECHO est à présent disponible en ligne.

 

Comprenant 2250 mots et expressions relatifs à l’environnement opérationnel des pilotes et à leurs phases de formation, ce lexique vise spécifiquement à faciliter l’expression orale en proposant une version audio des termes du quotidien dans deux environnements anglophones distincts (anglais américain et anglais britannique).

 

Développé au sein du centre de langue aéronautique spécialisé (CLAS), ECHO a été créé avec le soutien de la mission innovation participative. «ECHO» fait à la fois référence à un mot code aéronautique lié à la communication et à la première lettre du mot « English ».

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:55
[Portraits de l'été] Georges Guynemer, l'As des As

Les avions du capitaine Guynemer étaient habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». - photo SHDAI

 

02/07/2015 Marine Picat  - DICoD

 

Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle… L’histoire militaire française est ponctuée par de nombreuses personnalités ayant marqué les esprits et trouvé place dans les livres d’histoire par leurs victoires sur les champs de bataille. Mais d’autres, souvent moins connus du grand public, ont également révolutionné l’arme qu’ils avaient choisi de servir ou réalisé des actions d’éclat. À l’occasion de l’été, la rédaction vous fait découvrir chaque jeudi une de ces figures. Aujourd’hui, partons à la rencontre du capitaine Georges Guynemer.

 

Georges Guynemer est une figure de l’armée de l’Air. Connu comme l’As des As, il est l’un des pilotes de guerre français les plus renommés de la Première Guerre mondiale. Découvrez ce jeune homme aux 53 victoires homologuées.

 

Georges Guynemer naît à Paris le 24 décembre 1894 et grandit à Compiègne. En 1914, au début de la guerre, il se rend à Bayonne afin de s’engager, mais les médecins militaires le déclarent inapte et refusent par deux fois sa candidature, l’estimant trop chétif. En novembre 1914, il décide d’aller à Pau et s’engage en tant qu’élève mécanicien au titre du service auxiliaire. Guynemer devient élève pilote en janvier 1915 et décroche son brevet de pilote militaire dès le mois d’avril.

 

Il intègre l’escadrille N3, dite « escadrille des Cigognes », qu’il servira tout au long de la guerre. Le pilote  remporte sa première victoire aérienne le 19 juillet 1915 et prend, deux ans plus tard, le commandement des Cigognes.

 

Son expérience et sa notoriété font de lui une référence en aviation, tant et si bien qu’il influence la conception des avions de combat français. Sur les conseils du pilote militaire, la société Blériot-SPAD, qui produit une partie des avions sur lesquels l’armée française vole durant le conflit, améliore et développe de nouveaux modèles, plus performants.

 

[Portraits de l'été] Georges Guynemer, l'As des As

Guynemer accumule les décorations, qu'il appelle en riant sa "batterie de cuisine". - photo SHDAI

 

En février 1917, le capitaine Guynemer est le premier pilote allié à abattre un bombardier lourd allemand Gotha G.III. En vingt-sept mois de combats, il totalise plus de 750 heures de vol, remporte 53 victoires homologuées, auxquelles s'ajoutent une trentaine de victoires supplémentaires probables. Il est blessé deux fois et survit sept fois après avoir été abattu, et ce sans jamais avoir embarqué de parachute.

 

Mais un mystère entoure toujours sa mort. Le 11 septembre 1917, Guynemer part en reconnaissance dans la région des Flandres accompagné d’un autre aéronef et disparaît au cours d’un combat aérien. Il semblerait que son avion se soit abîmé en plein no man’s land, mais ni l’épave de l’avion ni le corps de Guynemer n’ont été retrouvés.

 

Aujourd’hui, l’armée de l’Air rend hommage à l’As des As sous différentes formes. Chaque 11 septembre, une prise d’armes sur les bases aériennes évoque le souvenir de Guynemer. La base aérienne 102 de Dijon porte d’ailleurs le nom de l’aviateur et l’École de l’Air de Salon-de-Provence a repris sa devise, « Faire face ».

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:30
Dans le cadre du programme «Rewards for Justice», le secrétaire d'Etat John Kerry avait offert 3 millions de dollars pour des informations sur Tareq al-Harzi.

Dans le cadre du programme «Rewards for Justice», le secrétaire d'Etat John Kerry avait offert 3 millions de dollars pour des informations sur Tareq al-Harzi.

 

2 juillet 2015 45eNord.ca (AFP)


 

Le Pentagone a annoncé jeudi la mort dans une frappe aérienne en Syrie mi-juin d’un haut responsable logistique du groupe djihadiste Etat islamique (EI), Tareq ben Tahar al-Awni al-Harzi.

 

Tareq al-Harzi a été tué «par une frappe de la coalition le 16 juin à Shadadi», dans la province d’Hassaké (nord-est de la Syrie), selon le porte-parole du ministère américain de la Défense, le capitaine de vaisseau Jeff Davis.

Tareq al-Harzi est le frère d’Ali al-Harzi, un recruteur de l’EI dont le Pentagone a annoncé la mort le 22 juin dans un raid de l’aviation américaine à Mossoul, dans le nord de l’Irak.

Tareq al-Harzi était chargé de «lever des fonds», de «recruter» et de «faciliter les voyages» de combattants du groupe ultra-radical Etat islamique, a déclaré Jeff Davis.

Il a participé aux «achats et au transport d’armes depuis la Libye jusqu’en Syrie». Et il a facilité en Irak les attaques suicide avec des véhicules bourrés d’explosifs, une technique dont le groupe Etat islamique a fait une arme redoutablement efficace.

«Sa mort réduira la capacité du groupe Etat islamique à intégrer des combattants étrangers dans les combats en Syrie et en Irak, et à déplacer des hommes et des armements entre la Syrie et l’Irak», a indiqué le porte-parole.

Dans le cadre du programme «Rewards for Justice», le secrétaire d’État John Kerry avait offert 3 millions de dollars pour des informations sur Tareq al-Harzi.

De son côté, Ali al-Harzi, tué selon les Américains le 15 juin, donc la veille de la mort de son frère, était recherché pour son rôle présumé dans l’attaque contre le consulat américain à Benghazi en Libye, le 11 septembre 2012.

Cette attaque avait coûté la vie à l’ambassadeur des États-Unis en Libye, Christopher Stevens, et à trois autres Américains.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:30
AT-4 launcher photo 4th Stryker Brigade Combat Team

AT-4 launcher photo 4th Stryker Brigade Combat Team

 

June 8, 2015: Strategy Page

 

The United States recently delivered 2,000 AT4CS (the CS stands for "Confined Spaces") one-shot shoulder fired rocket launchers to the Iraqi military. Half of this shipment was held back for training purposes, since it does require some practice to become proficient with the AT4.

 

Made by a Swedish firm (Saab Bofors) the U.S. Marines have been using AT4 since the 1990s and Iraqis who saw it in action were impressed. The 6.8 kg (15 pound) weapon has a range of 300 meters and can destroy bunkers as well as armored vehicles. Many have been used in Iraq and Afghanistan by American and other NATO forces.

 

The AT4CS can be fired from inside a building and that capability attracted U.S. SOCOM (Special Operations Command) and the U.S. Marine Corps to buy many of these missiles. The AT4CS is a one shot system that can operate with reusable night vision equipment. The 1.8 kg (four pound) rocket is fired from a one meter (40 inches) long launcher. The maximum range of the rocket is about two kilometers. The warhead doesn't arm until the rocket is about ten meters from the launcher. It takes about one second for the rocket to go 250 meters. The warhead can penetrate about 500mm (nearly 20 inches) of steel armor. Thus the AT4 is very useful against the thick walled compounds commonly found all over Iraq.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 21:55
photo MI SG Dicom

photo MI SG Dicom

 

02/07/2015 Par Marie-Amélie Lombard - LeFigaro.fr

 

INFO LE FIGARO - Dans un rapport qu'il vient de transmettre à Manuel Valls, et que Le Figaro s'est procuré, le député PS Malek Boutih décrit «une jeunesse frustrée, prête à basculer». Il craint que la dérive islamiste en France ne se transforme en phénomène de masse.

 

«Génération radicale»: le titre du rapport que le député PS de l'Essonne Malek Boutih vient de transmettre au premier ministre, et que Le Figaro s'est procuré, traduit bien son contenu. Dès la troisième ligne, il aborde son sujet: «L'analyse et la prévention des phénomènes de radicalisation et du djihadisme en particulier.» C'est une lecture politique que livre l'ancien président de SOS-Racisme, mandaté après les attentats de janvier. Il ne biaise pas avec son sujet, qui concerne avant tout la dérive islamiste d'une partie de la jeunesse française, sachant que près de 65 % des individus impliqués dans les filières djihadistes ont moins de 25 ans. Le député assure que son enquête a conforté son hypothèse de départ: «Le succès des recruteurs djihadistes auprès des jeunes repose sur l'adhésion à un projet politique entrant en résonance avec leurs préoccupations internationales et leur rejet de la société démocratique occidentale, plus qu'à une doctrine religieuse fondamentaliste.» D'où cette conséquence: «Une grande partie de la jeunesse se détourne de notre modèle de société.»


Une génération «au bord de la rupture»

Mondialisation, 11 Septembre, guerre en Irak, conflit israélo-palestinien ont marqué la jeune génération et façonné sa vision du monde, note Malek Boutih. Mais au-delà de ces événements, un nouveau marqueur - «l'enracinement d'un nouvel antisémitisme» - est particulièrement inquiétant. «Dans les quartiers, le discours du “deux poids deux mesures”, entre des juifs qui seraient insérés et protégés et des musulmans au contraire stigmatisés et marginalisés socialement, a rencontré un large écho, écrit le député. Les vieux préjugés sur les juifs qui seraient partout, tirant les ficelles du monde de la finance et des médias sont de retour. De façon remarquable, ils sont très largement répandus chez les jeunes aujourd'hui alors que cela aurait été inenvisageable il y a encore une vingtaine d'années.»


Le refus des valeurs démocratiques

«La société est vécue comme totalement verrouillée, ce qui génère une grande frustration», analyse Malek Boutih, qui parle de «jeunesse frustrée, prête à basculer». Il va plus loin: «Le corpus de valeurs et l'ordre social très peu contraignant de nos sociétés démocratiques occidentales ne fournissent pas un cadre suffisamment englobant et sécurisant pour s'y ancrer et s'y attacher (…). La notion de République est inintelligible, comme diluée dans le libéralisme et la modernité, et le sentiment d'appartenance à une communauté nationale est très affaibli. Or une partie de la jeunesse refuse ces valeurs trop “molles” et cherche à se distinguer.»


Le djihad, une «solution» globale

Reprenant les chiffres, notamment ceux, en hausse croissante, des départs de jeunes Français pour la Syrie, l'auteur du rapport estime que «la radicalité islamiste est dans un mouvement ascendant au sein de notre société», qu'il met en parallèle avec le niveau historique de l'extrême droite. Cependant, «face aux autres offres radicales qui visent la jeunesse, le djihadisme a une longueur d'avance, aussi bien dans sa dimension politique que théorique, note le député. Pour un jeune homme, une jeune femme assoiffée d'action, le djihad serait l'évidence. Il ne s'agit pas simplement d'assouvir réellement des pulsions meurtrières ou des envies de guerre. La dimension théorique du djihad est la plus complète dans son rejet de la démocratie, dans la désignation de responsables à abattre et enfin dans l'affirmation d'un contre-modèle total. Au creux de l'offre idéologique des forces politiques traditionnelles, le djihad propose des explications et une solution globale.» Conclusion sans appel: «Le djihadisme est bien la radicalité qui prédomine aujourd'hui dans l'offensive antidémocratique.»


Un phénomène de masse?

Les signalements recueillis par le numéro vert, destiné aux familles ou aux autorités que la dérive d'un jeune inquiète, sont éclairants sur la diversification des individus prêts à basculer dans l'extrémisme. Mais Malek Boutih va encore plus loin: «L'ampleur du phénomène et sa pénétration dans tous les milieux, avec la radicalisation de jeunes étudiants, et de jeunes filles en particulier, indiquent qu'on pourrait basculer dans un phénomène de masse.» «Si les premières vagues de djihadistes comportaient essentiellement des individus fragilisés, plus faciles à recruter, désormais les recruteurs ciblent des proies au profil plus stable et moins détectable et on peut penser que ce phénomène va s'amplifier», ajoute-t-il.


Un réseau structuré

«Les islamistes ont mis sur pied un réseau social humain où chacun joue un rôle dans l'expression de leur idéologie», remarque le député. Leur «emprise» se construit ainsi sur certains quartiers. Même si tous les jeunes, loin de là, ne sont pas tentés par l'expérience, «il faut tout de même prendre garde aux effets de contagion et d'identification croisée entre pairs, par lesquels une frange radicale peut influencer l'ensemble d'une génération», estime Malek Boutih.

Au terme de son rapport, son auteur dresse une série de propositions qui passent par l'école, la culture, les familles. Et la nécessité de réaffirmer avec force le credo républicain.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 19:45
Déclaration du Porte-Parole SEAE suite à l'attaque contre la MINUSMA au Mali

 

02/07/2015 SEAE - EEAS 150702_03_en

 

L'attaque terroriste ciblant la MINUSMA au Nord Mali aujourd'hui a emporté cinq casques bleus originaires du Burkina Faso et blessé neuf autres qui agissaient dans le cadre de leur mandat pour maintenir la stabilité et sécurité de la région.

 

L'UE exprime ses sincères condoléances aux familles des victimes et au gouvernement du Burkina Faso.

 

Cette opération de maintien de la paix, dont le mandat vient d'être renouvelé, est l'une des plus coûteuse en vies humaines. L'UE réitère son plein soutien aux efforts des casques bleus opérant courageusement dans des conditions difficiles au nom de la communauté internationale.

 

Nous rappellons également que, dans sa résolution 2227, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a confirmé que des sanctions seront prises contre tous ceux qui s'opposent à la paix au Mali et rompent le cessez le feu.

 

L'UE reste déterminée à mobiliser tous les moyens possibles pour le succès de la mise en œuvre de l'accord de paix signé par toutes les parties à Bamako le 20 juin dernier.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 19:30
Comment lutter contre Daesh ?


01.07.2015 LeMonde.fr
 

La communauté internationale parviendra-t-elle à vaincre l'organisation Etat islamique qui vient de célébrer le premier anniversaire du « califat » ? Analyse des stratégies militaires pour réduire son emprise au Proche-Orient.

 

- Détruire les capitales du « califat », par Michel Goya, colonel dans les troupes de marine et historien. Il est possible de vaincre militairement Daech grâce à une grande opération héliportée et aéroportée sur l’Euphrate. Un combat qui pourrait durer plusieurs années et qui nécessiterait au moins 100 000 hommes sur le terrain

 

- La logique suicidaire de Daech pourrait provoquer sa propre chute, par Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). La logique nihiliste de l’Etat islamique pourrait se retourner contre lui et accélérer son effondrement.

 

A lire aussi :

 

- Face à la progression de l’Etat islamique, quelle stratégie pour la coalition ? La réunion des alliés de la coalition mardi à Paris doit permettre d’échanger sur le plan à adopter après les récentes avancées des djihadistes..... Le premier ministre irakien, Haïder Al-Abadi, est arrivé, mardi 2 juin, à Paris, déterminé à relancer la dynamique contre l’expansion de l’Etat islamique.

 

- Face à l'avancée djihadiste, les Etats-Unis impuissants

 

- L'art militaire de l'antiterrorisme Au fil des années, la lutte contre le terrorisme a glissé du terrain policier vers le domaine militaire. Pour l'armée française, elle devient un élément structurant.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 18:55
Le défilé d’une Nation engagée le 14 Juillet 2015

 

par Colonel Benoit Brulon, Conseiller communication du gouverneur militaire de Paris

 

Depuis une année, les forces armées françaises et les forces de sécurité intérieures ont été particulièrement sollicitées. Depuis début janvier, la police nationale, la gendarmerie et 10 000 militaires sont engagés dans le cadre de la protection de nos compatriotes sur le territoire national contre la menace terroriste. Cet engagement prolonge l’engagement de nos forces sur les théâtres d’opération extérieurs, dans la bande sahélo-saharienne, avec l’opération Barkhane, au Moyen-Orient, avec l’opération Chammal, ou encore en république Centrafricaine. Nos forces sont également intervenues en Guinée équatoriale, pour contribuer à la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Ce sont ces soldats qui seront au cœur du défilé du 14 juillet 2015. Ils y seront présents, représentés dans les carrés qui défileront devant vous. Ils y seront également par la pensée, car ce défilé sera sensiblement plus court que ceux des années précédentes, témoignant du niveau d’engagement actuel de nos forces.

Cet engagement rappellera aussi celui de ceux qui ont construit la légende de la Résistance française au cours de la guerre de 1939/1945 et qui ont été distingués par la distinction d’appartenir aux compagnons de la Libération. 1 038 personnes, 5 communes et 18 unités combattantes se verront attribuer cette décoration entre janvier 1941 et janvier 1946. Leur rendre hommage dans la lignée des commémorations du 70e anniversaire de la Libération, était, cette année en particulier une bonne occasion de rappeler le sacrifice de celles et de ceux qui avaient choisi de ne pas se résoudre à la défaite. De l’animation initiale à l’animation finale, au travers des tableaux, au travers de la présence des unités compagnons, et de multiples rappels, ces héros seront présents au milieu de nous.

Le 14 juillet prochain, enfin, la France accueillera son excellence Enrique Pena Nieto, président des Etats-Unis du Mexique en visite d’Etat. Ce sera l’occasion pour les cadets des académies militaires de l’armée de Terre, de la marine, de l’armée de l’Air et de la Gendarmerie mexicaines de se présenter sur les Champs-Elysées et d’ouvrir le défilé.

Ce site est celui des coulisses de ce défilé. Il reprend toutes les présentations, les anecdotes et l’alchimie de ce défilé du 14 juillet, exercice chaque année différent. Il reprend et essaie de vous faire partager la fierté de tous ceux et de toutes celles qui descendront les Champs-Elysées. Ils sont les ambassadeurs de vos armées et de vos forces de sécurité qui tous les jours sont au service de leurs concitoyens en France et à l’étranger.

 

Bonne visite, Bon défilé.

 

Voir le site du Défilé du 14 Juillet 2015
 

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 17:50
Déplacement de Jean-Marc Todeschini à Bruxelles

 

02/07/2015 Ministère de la Défense

 

Monsieur Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire sera en déplacement en Belgique, à Bruxelles, le vendredi 3 juillet 2015. Au cours de ce déplacement il remettra les insignes de la Légion d’honneur à treize vétérans de la brigade Piron, unité belgo-luxembourgeoise qui participa à la Bataille de Normandie pendant la seconde guerre mondiale.

 

Déplacement de Jean-Marc Todeschini à Bruxelles
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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
La force de leur engagement : suivez six jeunes recrues en action



 02/07/2015  DICOD - JDEF

 

Ils ont entre 21 et 26 ans, portent l’uniforme et en sont fiers. Cet été, le Journal de la Défense (#JDef) vous propose de vivre une expérience inédite. Six jeunes recrues de l’armée de Terre, de la Marine et de l’armée de l’Air vont vous faire découvrir leur métier et surtout leur passion lors de deux numéros spéciaux de 26 minutes.
Dans cette première partie diffusée en juillet, vous allez pouvoir les suivre dans leurs unités respectives et pendant leurs entraînements. Antoine, Amaury, Remi, Boris, Morgane et Baptiste se confieront à nos caméras sur leur motivation et ambition, à leur manière ils nous expliqueront quelle est la force de leur engagement. Êtes-vous prêts à les suivre ?

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
« Groupes mortier » du 13e BCA : se former !

 

02/07/2015 armée de Terre

 

Les « groupes mortier » du 13e bataillon de chasseurs alpins ont effectué en mai 2015 une formation d’adaptation pour obtenir leur certificat de qualification initiale et leur certificat de qualification élémentaire.

 

Pendant plusieurs jours, ces spécialistes ont mis en œuvre l’ensemble de leurs savoir-faire. Ce système d’arme technique, précis et puissant, est une découverte pour les plus jeunes, contrairement aux anciens. En tant que chasseurs alpins, ils évoluent dans un milieu très exigeant. C’est pourquoi les cadres insistent sur la formation malgré une programmation très dense avec l’opération Sentinelle. Tous les jours, l’instruction et l’entraînement se poursuivent pour maintenir le haut niveau opérationnel du bataillon Savoie.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

June 16, 2015: Strategy Page

 

France recently received its third American RQ-9 Reaper UAV. The first two were ordered in 2013 and in service by early 2014. Pleased with Reaper performance France has ordered a dozen and expects all of them to be in service by 2019.

 

Back in 2013 France decided that its locally developed Harfang UAV was not sufficient and decided to try out the Reaper. As expected the Reaper performed as well as other NATO users had reported and soon the initial order was increased to twelve. In 2013 two Harfang UAVs were in Mali (operating from neighboring Niger) and some American RQ-9s are helping out as well. France wanted the RQ-9s as quickly as possible and apparently this sale was dependent on the U.S. being able to deliver the RQ-9s before the end of 2013. That was accomplished and the two French reapers were in service by January and were soon in Africa.

 

The MQ-9 Reaper is a 4.7 ton, 11.6 meter (36 foot) long aircraft, with a 21.3 meter (66 foot) wingspan that looks like the MQ-1 Predator. It has six hard points and can carry 682 kg (1,500 pounds) of weapons. These include Hellfire missiles (up to eight), two Sidewinder or two AMRAAM air-to-air missiles, two Maverick missiles, or two 227 kg (500 pound) smart bombs (laser or GPS guided). Max speed is 400 kilometers an hour and max endurance is 15 hours. The Reaper is considered a combat aircraft, to replace F-16s or A-10s in many situations.

 

The Harfang was based on the Israeli Heron Shoval UAV, which in turn is very similar to the MQ-1 and is selling well to foreign customers who cannot obtain the MQ-1. In addition to being one of the primary UAVs for many armed forces (Israel, India, Turkey, Russia, France, Brazil, El Salvador), the United States, Canada, and Australia have either bought, leased, or licensed manufacture of the Heron. France bought four Harfang ("Eagle") UAVs and used them in Afghanistan, Libya, and Mali since 2009.

 

The Shoval weighs about the same (1.2 tons) as the Predator and has similar endurance (40 hours). Shoval has a slightly higher ceiling (10 kilometers/30,000 feet, versus 8 kilometers) and software which allows it to automatically take off, carry out a mission, and land automatically. Not all American large UAVs can do this. Both Predator and Shoval cost about the same ($5 million), although the Israelis are willing to be more flexible on price. Shoval does have a larger wingspan (16.5 meters/51 feet) than the Predator (13.2 meters/41 feet) and a payload of about 137 kg (300 pounds). The French version costs about $25 million each (including sensors and development costs).

 

Israel also developed a larger version of the Heron, the 4.6 ton Heron TP. This is similar to the American RQ-9, but with a lot less combat experience and more expensive. Some Heron TP tech was incorporated into Harfang and France was going to buy some Heron TPs, even though MQ-9s were offered for more than 20 percent less. France analyzed the situation and decided to switch to the RQ-9 because they are seen as more reliable and capable as well as possessing lots of combat experience.

 

The Heron TP entered squadron service in the Israeli Air Force four years ago. The UAV's first combat service was three years ago, when it was used off the coast of Gaza, keeping an eye on ships seeking to run the blockade. For that kind of work the aircraft was well suited. But so are smaller and cheaper UAVs. Development of the Heron TP was largely completed in 2006, mainly for the export market, and the Israeli military was in no rush to buy it. There have been some export sales and the Israeli air force eventually realized that this was an ideal UAV for long range operations or for maritime patrol. But it turned out there were few missions like that. Equipped with a powerful (1,200 horsepower) turboprop engine, the Heron TP can operate at 14,500 meters (45,000 feet). That is above commercial air traffic and all the air-traffic-control regulations that discourage, and often forbid, UAVs fly at the same altitude as commercial aircraft. The Heron TP has a one ton payload, enabling it to carry sensors that can give a detailed view of what's on the ground, even from that high up. The endurance of 36 hours makes the Heron TP a competitor for the U.S. MQ-9. The big difference between the two is that the Reaper is designed to be a combat aircraft, operating at a lower altitude, with less endurance, and able to carry a ton of smart bombs or missiles. Heron TP is meant mainly for reconnaissance and surveillance, and Israel wants to keep a closer, and more persistent, eye on Syria and southern Lebanon. But the Heron TP has since been rigged to carry a wide variety of missiles and smart bombs.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
Remise du prix Erwan Bergot à Sylvain Tesson, lauréat de la 20e édition. - Crédits ADC Emmanuel C.

Remise du prix Erwan Bergot à Sylvain Tesson, lauréat de la 20e édition. - Crédits ADC Emmanuel C.

 

02/07/2015 Armée de Terre

 

Sylvain Tesson, auteur de l'ouvrage Berezina, est le lauréat 2015 du prix Erwan Bergot.

 

Il a reçu son prix le 29 juin 2015 à La Sorbonne, devant de nombreuses personnalités du monde littéraire et des armées. Le général de division Barrera a quant à lui reçu le prix spécial du jury avec son livre "Opération Serval". Depuis 1995, l’armée de Terre récompense des livres qui transmettent avec talent et force les valeurs de courage et de dévouement à la Nation : autant d’exemples d’engagement au service d’une certaine idée de la France.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
L’Etat-major de la Marine quitte ses bureaux situés dans l'hôtel de la Maine, rue Royale, pour rejoindre ses nouveaux locaux à Balard - photo JJ Chatard/DICOD

L’Etat-major de la Marine quitte ses bureaux situés dans l'hôtel de la Maine, rue Royale, pour rejoindre ses nouveaux locaux à Balard - photo JJ Chatard/DICOD

 

02/07/2015 Carine Bobbera  - DICOD

 

L’État-majorde la Marine quitte ses bureaux rue Royale pour rejoindre ses nouveaux locaux à Balard. L’occasion de revenir sur l’histoire de ce prestigieux bâtiment, l’hôtel de la Marine, témoin des grandes heures de la France.

 

Construit entre 1757 et 1774 au Nord-Est de l’actuelle place de la Concorde, l’hôtel de la Marine est l’œuvre de l’architecte Jacques-Ange Gabriel. L’édifice sert dans un premier temps de garde-meuble royal. Y sont stockés, entretenus et restaurés le mobilier, les tapisseries, les luminaires et les objets de décoration les plus précieux des demeures royales. Les visiteurs de l’époque peuvent également y admirer les joyaux de la couronne. L’hôtel de la Marine connaît son premier grand évènement historique en 1778.

 

C’est dans ses murs qu’est signé, le 6 février, le Traité d’Amitiés et d’Échanges entre le roi de France et les treize états indépendants d'Amérique. Par ce traité, Louis XV reconnaît l’indépendance des États-Unis. Le ministère de la Marine, créé par Colbert le 7 mars 1669, quitte Versailles pour sa nouvelle demeure à l’occasion de la Révolution, en 1789.

 

L’État-major s’y installera 17 ans plus tard. En 1848, l’hôtel de la Marine voit la signature de l'acte d’abolition de l'esclavage, projet porté par le sous-secrétaire d’État à la Marine de l'époque, Victor Schœlcher. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, de 1940 à 1944, les Allemands réquisitionnent l’hôtel et installent une partie du commandement de la Kriegsmarine. Le bâtiment retrouve après-guerre sa vocation maritime, en y abritant l’État-major de la Marine nationale.

 

C’est le seul ensemble conservé aujourd'hui en France regroupant les éléments successifs d’un siècle de décoration, marqués par la symbolique de la Marine nationale.

 

L’hôtel de la Marine  a été confié au Centre des monuments historiques.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
Netherlands orders Bushmaster armored vehicles

 

SYDNEY, July 1 By Richard Tomkins (UPI)

 

The Netherlands' Ministry of Defense has ordered a dozen Bushmaster armored vehicles for delivery next year from Thales Australia.

 

The Bushmasters will be in the troop carrier variant and fitted with additional composite armor, Remote Weapon Stations, and Thales' SOTAS intercom system.

 

"The Bushmaster has proven itself on operations with the Dutch military in Afghanistan, and is a vital component of their Light Brigade," said Thales Australia Chief Executive Officer Chris Jenkins. "This export order shows their continuing confidence in the Bushmaster, its ability to protect troops in theater and save lives.

 

"It's also a tribute to the unique skills and in-depth expertise we have at our Bushmaster production facility in Bendigo, Victoria. Generating exports like this is good for us, good for our many local suppliers, and good for the economy as well."

 

The Bushmaster is a wheeled armored vehicle with a curb weight of more than 27,000 pounds. It has an operational range of 497 miles and has a speed of about 61 miles per hour.

 

The Netherlands previously procured 86 Bushmasters.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
photo Europe & US MoD/DoD

photo Europe & US MoD/DoD


2 July 2015 By Marco Giulio Barone * for International Security Observer (ISO)
 

What risks are Europe’s leading military powers taking by substantially cutting their armored forces? Marco Giulio Barone worries that the decision could hamper future defense coordination and create severe vulnerabilities for the security of the entire continent.


This article was originally published by the International Security Observer on 16 June 2015.

 

Shrinking armoured forces in the four most important countries in Europe looks like a strategic adjustment to contemporary geopolitical scenarios. However, the excessive reduction of armoured assets in key countries and the absence of coordination amongst them could create severe vulnerabilities for the future defence of the whole continent.

The establishment and the expansion of the European Union reshaped the geography and politics of Europe with the consequent merge (and sometimes contrast) of multiple political, economic and social stakes coming from EU members. Nonetheless, some countries – Germany, Great Britain, France, and Italy – have kept their prominent role in European affairs and, today, they keep influencing deeply the international relations between Europe and the world. Their approach to defence matters has changed in terms of perceived threats and strategic planning, thus influencing European security policies according to their strategic needs (or wished). One of the most evident effects of this on the military is the progressive reduction of armoured assets. During the Cold War, armoured assets would have been the protagonists of warfare and their role was to face Soviet armoured divisions. Therefore, the core capabilities of western forces relied on big armoured complexes whose features were extreme tactical mobility and strategic pre-positioning across the foreseeable fronts. Instead, in the post-Soviet era the security threats to western European countries changed and became farer and asymmetric, thus requiring – in theory – high deployability, strategic mobility and limited logistic footprint. The armies of the four countries having taken this into consideration have become lighter and more deployable.

Germany, Great Britain, France, and Italy have traditionally coupled their economic relevance to a proportional military power made of big armies, more or less well equipped. Today, such proportionality is no longer linear for two main reasons: first, symmetric threats (read a state enemy at the gates) have objectively declined and second, national politics in today’s Europe have priorities other than defence expenditures.[1] Concerning the armoured assets, the reduction of Russian armoured forces and East European countries embracing the Atlantic treaty have stressed once again the loss of importance of the main threat. In addition, until 2010, rapprochement policies between the EU and Russia made the hypothesis of strategic confrontation even more unlikely.

Following the crisis in Ukraine the problem of strategic conventional deterrence has appeared once again as strategic priority, thus finding Germany, Great Britain, France and Italy not ready to respond promptly and adequately. In fact, despite of the tough headlines of the hottest phases of the Ukraine crisis, Russia has not deployed armoured assets in Crimea and at Ukrainian eastern border, rather using motor rifles and light units.[2]

To sum up, a traditional strategic race between west European countries and Russia is unlikely because both parts would be unable to sustain it at both economic and military level.[3] In particular, during the second round of negotiations in Minsk, Germany and France had to leverage on U.S. indirect deterrence – Obama raised the tones a few hours before the beginning of the talks – rather than on their own military power. In short, the two European countries, although politically and economically significant, were unable to look independent at strategic level.[4] A feature that Putin does not like, as he cannot consider west European stakeholders as an independent subject from Washington like it used to previously.

The hottest and biggest spot for the four EU lead countries is the southern front made of MENA (Middle East North Africa) countries and the Sahel. Great Britain, France and Italy are committed to multiple theatres with different coalitions, but their overall impact at the political and military level is limited. Nevertheless it is likely that these countries – even Germany, will be called to raise their commitment southward.[5] In those theatres power projection is usually based on a mix of light and medium forces, sometimes supported by a few mechanized assets. Such a mix is often considered the most suitable to counter elusive enemies organized in small formations. Furthermore, the limited logistic and economic footprint of such units in comparison to armoured ones makes them more sustainable in theatre for prolonged periods. In fact, lighter means, ammunitions and equipment are easier and cheaper to transport to and from the theatre of operations, while their strategic mobility allows expeditionary forces to cover big areas with limited logistics. As a consequence, the four countries have been reshaping their armed forces to become lighter and more flexible. However, the U.S. experience in that area demonstrates that, in case of major high intensity campaigns armoured assets have unmatched firepower, resistance and tactical mobility. Considering that conflicts in MENA countries keep growing in both size and intensity, major campaigns might be required in the near future.

In Europe, diminishing capabilities in leading high intensity conflicts by the four biggest countries modifies even the internal balance of forces amidst the EU and NATO. In fact, Poland and the other East European countries are moving in the opposite direction, and their armoured forces are increasing in size.[6]

At the political level this encourages the shift of the geostrategic axis eastward and implies more attention towards eastern European members and Russia.

At the military level, the weighted relevance of France, Germany, Great Britain and Italy will be decreasing in favour of those countries that welcome U.S. troops and bases and contribute every day more to the defence of the continent. As a consequence, the European defence agenda will likely be established progressively less in Berlin, Paris or Rome and more in Warsaw.[7]

As of today, at the operational level, the sum of the armoured forces of the four countries is adequate to the foreseeable level of threat, but quantities are next to the minimum below which credible operational capabilities in the field might be lost. In particular, the main problem is fragmentation: each country adopts its own doctrine and heterogeneous assets (Main Battle Tankss, Infantry Fighting Vehicles, Artillery) that are not deployable directly as a whole, nor being supported by common logistics.[8] As a consequence, the overall importance of each national force in Europe is constrained, while miscellaneous forces can difficultly merge as a whole in case of crisis. In short, the sum of numbers remains credible but the lack of interoperability makes its true strategic value critically low.[9]

Finally, the waste of know-how due to risible numbers and poor training downgrades the capabilities previously reached in the field.[10] In case of need, the rebuild of such operational capabilities would require time and fresh money, two features often lacking when sudden threats appear.

Armed forces are built around the “what if” paradigm and their structure depends on the expected threats. As a consequence, the detriment of armoured forces reshapes the military potential of the four countries, strengthening some features and weakening some others. Taking into account the current trend and the possible future challenges, there are four highlights to take into account.

First, a symmetric threat would find the four most powerful countries in Europe with insufficient armoured units, with Germany as the only exception. On the one hand, such a threat would not be sudden and would take a few years to manifest. On the other, this timeline might prove too short for readjusting the military for conventional warfare.

Second, despite of the reassurance the U.S. provided to east European countries by redeploying its EUCOM (United States European Command) troops on their territory, it is clear that the European theatre will be increasingly less relevant to Washington. This can bring two opposite outcomes: the empowerment of EU countries within the NATO framework, as often wished by the U.S., or, rather, the confirmation of the current trend – regardless of the U.S. disengagement – and the progressive decline of overall European military capabilities, as the armoured divisions continue representing the backbone of the strategic relevant armies.[11] Eastern countries, which are experiencing a reversing trend in this sense, might even choose alternative frameworks for collective defence, other than NATO and EU, and regardless of the economic importance of Paris, Rome, Berlin, and London.[12]

Third, in case of slow worsening of one or more crises at Europe’s gates a stronger power projection might be required. Such eventuality is considered far from the four governments of the countries explored in this piece, but the acceleration of the current trend that sees the continent challenged on its southern and eastern fronts might represent a pushing factor for reversing the current decision at strategic level, including the reduction of armoured forces.

Fourth, the current tendency will likely cause decreasing capability of projecting and developing tracked armoured vehicles (especially tanks) in the mid term. In fact, there are few or no programs for replacing current tanks and tracked IFVs (paper tanks do not count). Today, no country in West Europe possesses the resources for running its own program. Furthermore, the over constrained demand for such assets do not allow economies of scale that would ameliorate the overall industrial efficiency (including lower unit costs).[13][13] Whether this trend will be positive or negative for industry depends on the evolution of geopolitics in Europe as well as on foreign and defence policies to be adopted in the near future.


Notes

[1] The trend that sees defence spending as a secondary priority in today’s national agendas in Europe is well explained in the study below, that takes into consideration the case of the small Slovakia: despite of favourable economic conditions, the country has not invested more in its armed forces, rather cutting further its budget for a number of arguable reasons actually common to several European countries.

Suplata, M., Save the Defence: Why investing in the armed forces matters, Central European Policy Institute, November 26, 2014 http://www.cepolicy.org/publications/save-defence-why-investing-armed-forces-matters.

[2] Bowen, A.S., Chicken Kiev – Will Russia risk an all-out invasion of Ukraine?, Foreign Policy, March 15, 2014: http://foreignpolicy.com/2014/03/15/chicken-kiev/. See also, Bowen, A.S., Military Modernizatsiia and Power Projection – A strong and modern military is the cornerstone of Putinism, The Interpreter, October 10, 2013: http://www.interpretermag.com/military-modernizatsiia-and-power-projection/.

[3] Francis, D., Don’t Trust NATO’s Plan to Counter Putin, The Fiscal Times, August 28, 2014: http://www.thefiscaltimes.com/Articles/2014/08/28/Don-t-Trust-NATO-s-Plan-Counter-Putin.

[4] Erlarger, S., Shrinking Europe Military Spending Stirs Concern, The New York Times, April 22, 2013: http://www.nytimes.com/2013/04/23/world/europe/europes-shrinking-military-spending-under-scrutiny.html?_r=0.

[5] Darling, D., Europe’s Defense Retrenchment Appears Over, but What Comes Next?, Forecast International, September 11, 2014: http://globenewswire.com/news-release/2014/09/11/665398/10098266/en/Europe-s-Defense-Retrenchment-Appears-Over-but-What-Comes-Next.html.

[6] Larrabee, S.F. et alii, NATO and the challenges of austerity, RAND – National Defence Research Institute, 2012, pp.76-80. http://www.rand.org/content/dam/rand/pubs/monographs/2012/RAND_MG1196.pdf

[7] Bender, J., Only the US and Estonia are meeting NATO’s defense budget goals, Business Insider, February 27, 2015: http://www.businessinsider.my/only-us-and-estonia-meeting-nato-budget-goal-2015-2/#m73QBA97CA6u0eHt.99.

[8] “We have to share our military and industrial capabilities”, Briefing of the European Defence Summit, May 03, 2013: https://www.securityconference.de/en/news/article/we-have-to-share-our-military-and-industrial-capabilities/.

[9] Flanagan, S.J., A Diminishing Transatlantic Partnership?- The impact of the financial crisis on European Defence and foreign assistance capabilities, Center for Strategic and International Studies, May 2011, pp. 18-20: http://csis.org/files/publication/110427_Flanagan_FinancialCrisis_web.pdf

[10] Today there are about 1100 MBTs of four different models, 1425 AFVs (at least 6 models) and 470 tracked howitzer (3 models) in service. During the Cold War there were about 6239 MBTs, 11389 AFVs and 1343 tracked howitzer.

[11] Carpenter, T.G., NATO, European Spending and U.S. grievances, Aspenia online, May 12, 2015: https://www.aspeninstitute.it/aspenia-online/article/nato-european-spending-and-us-grievances.

[12] Larrabee, S.F. et alii, ibid.

[13] Report from the Commission to the European Parliament, the Council, the European Economic and Social Committee and the Committee of the Regions, A New Deal for European Defence – Implementation Roadmap for Communication COM (2013) 542; Towards a more competitive and efficient defence and security sector, Brussels, June 24, 2014, pp.6-14.


* Marco Giulio Barone is contributor at the International Security Observer (ISO). He is also a Contributing Analyst and subject matter expert at Wikistrat, Counter-Terrorism and East Asia divisions. He is also project leader and columnist at “Il Caffè Geopolitico”, an Italian online journal about geopolitics. His research and analysis activities focus on counter-terrorism, geopolitics, East Asian and MENA countries defence and security matters.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
photo Patrice Donot Marine Nationale

photo Patrice Donot Marine Nationale

 

02/07/2015 Marine Nationale

 

Le lundi 29 juin 2015, le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Bernard Rogel, a reçu le CEMM portugais, l’amiral Luis Manuel Fragoso qui participait la semaine précédente à ses côtés au séminaire des États riverains du Golfe de Guinée organisé par la Marine à Brest.

 

La relation entre les deux marines s’inscrit dans le cadre d’un accord sur la sécurité et la sûreté maritimes. Des échanges réguliers sont conduits au travers d’entrainements et d’exercices communs. La coopération se développe aussi bien dans les domaines amphibies que dans une approche commune de l’action de l’État en mer.

 

Leur communauté de vue sur le plan maritime se révèlera sans doute particulièrement utile pour relever en commun les défis à venir en mer, tout particulièrement dans le golfe de Guinée, où la sécurisation des voies de communication maritimes dans cette région est devenue une préoccupation majeure du Portugal et de la France depuis plusieurs mois.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
photo Patrick Brion – MIL.be

photo Patrick Brion – MIL.be

 

02/07/2015 Johan Lievens –MIL.be

 

Malbork, Pologne. L’alarme est déclenchée pour deux F-16 belges. Un avion non identifié est entré dans l’espace aérien de l’OTAN. Nos avions sont envoyés pour l’intercepter en plein vol au-dessus de la mer Baltique. Depuis janvier 2015, la Belgique a déployé quatre F-16 et cinquante personnes dans le cadre de la mission de surveillance aérienne de l’OTAN Enhanced Air Policing Mission (EAPM).

 

Suite à la crise ukrainienne et l’annexion de la Crimée par la Russie, l’OTAN a décidé de renforcer ses activités dans la région de la mer Baltique. La Belgique, ayant beaucoup d’expérience en matière de surveillance aérienne, a fourni un appui. Le détachement mène des interventions d’urgence (Quick Reaction Alert -QRA) dont le nombre est déjà grimpé à quatorze. Dans la plupart des cas, il s’agit d’avions russes ne communiquant pas leur plan de vol ou ne prenant pas contact avec le contrôle aérien de l’espace survolé. « C’est un peu plus rude que durant la guerre froide », lâche le commandant de la Composante Air, le général-major aviateur Frederic Vansina. « À l’époque, nous étions pilotes avant tout et les relations étaient amicales. Mais actuellement, ils osent entreprendre des manœuvres fatigantes pour rendre la vie dure à nos  pilotes. »

 

photo Patrick Brion – MIL.bephoto Patrick Brion – MIL.be
photo Patrick Brion – MIL.bephoto Patrick Brion – MIL.be

photo Patrick Brion – MIL.be

Le but d’un QRA est d’identifier l’appareil et de communiquer cette information aux contrôleurs aériens. L’avion qui ne communique pas son plan de vol sera escorté par le F-16 jusqu’à sa sortie de la zone contrôlée. « Je pense qu’il est important de montrer que nous n’acceptons pas n’importe quoi », explique le ministre de la Défense Steven Vandeput. Dans la majorité des cas, les pilotes belges sont tombés sur des pilotes russes occupés à effectuer des vols de reconnaissance le long des frontières allemandes, suédoises, danoises et polonaises. Un pic d’activité russe a été constaté du 16 au 18 juin pendant l’exercice OTAN BALTOPS 2015. Les Belges sont de permanence QRA pendant une semaine. La suivante, ils rentabilisent au mieux leur présence en s’entraînant au combat aérien avec les MIG-29 polonais. L’espace aérien polonais est bien plus grand et offre bon nombre de possibilités impensables en Belgique. « Le MIG-29 est un peu le « meilleur » ennemi du F-16 et, avec ces combats simulés, nous apprenons à découvrir les points faibles de l’adversaire »,  explique le général Vansina.

 

En date du 30 juin 2015, le détachement belge avait déjà contribué pour quelque 25% dans les efforts fournis par l’OTAN dans la région. La contribution belge à cette mission de surveillance aérienne s’achèvera début août.

Vidéo : Clint Soete

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
P902 BNS Pollux Photo Jorn Urbain

P902 BNS Pollux Photo Jorn Urbain

 

01/07/2015 Ron Joosen – MIL.be

 

Afin de se préparer au mieux à ses prochaines missions, le P902 Castor a subi, la semaine dernière, un entraînement intensif sous la houlette du centre d’entraînement opérationnel MOST (Mine countermeasure vessels Operational Sea Training) pour chasseurs de mines.

 

Plusieurs instances et collaborateurs, tant de la Défense que de la garde-côtière, ont proposé à l’équipage des explications sur leurs domaines de compétence ainsi que sur l’entraînement qui va de pair. Mais l’approche théorique n’est qu’un aspect parmi d'autres. L’accent a surtout été mis sur la pratique afin que les actions soient correctement exécutées lors d’une interception en cas de délit. La coordination et la communication entre les différents partenaires sont en effet essentielles à la bonne conduite des opérations.

 

Cette journée interactive, l’enthousiasme de l’équipage, la qualité des orateurs et l’interaction avec le Centre d’Informations Maritimes (CIM) ont permis de conscientiser l’équipage dans le domaine du Maritime Situational Awareness et d’affiner les procédures dans le cadre du Plan d’Urgence et d’Intervention de la mer du Nord.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
Les meilleurs du tir tactique en compétition en Belgique

 

2 juil. 2015 par MIL.be

 

Le championnat national de tir militaire s’est déroulé ces 1er et 2 juillet au camp Lagland à Arlon. Il réunissait les meilleurs tireurs de toute la Défense.

 

Pour chaque militaire participant, tout débutait par un contrôle complet de l’arme. « Nous vérifions notamment que la détente ne soit trafiquée car il est toujours tentant de l’avoir plus souple », explique le premier sergent Pascal Dechene, armurier. La « triche » est formellement sanctionnée et les participants doivent bien vérifier qu’ils ne vont pas tricher inopinément. « Les webbings, ces fameux gilets intégrant protection et porte-chargeurs, doivent peser au minimum huit kilos », ajoute l’adjudant Carl Deleu, un des responsables techniques du championnat.

 

photo Sedeyn Ritchie - MIL.bephoto Sedeyn Ritchie - MIL.be
photo Sedeyn Ritchie - MIL.be
photo Sedeyn Ritchie - MIL.bephoto Sedeyn Ritchie - MIL.bephoto Sedeyn Ritchie - MIL.be

photo Sedeyn Ritchie - MIL.be

« À l’origine, le championnat était une discipline olympique mais nous l’avons adapté à l’entraînement militaire et il est devenu une compétition dynamique », explique l’adjudant Frank Verstraeten de la cellule du sport de la Défense. « Le concept se veut le plus réaliste possible dans l’esprit train as you fight », poursuit le major Frank Adam du même service. « Le championnat et ses épreuves sont d’ailleurs en constante évolution. La prochaine étant l’inclusion des armes de défense personnelle : chacun tirera avec son arme organique. »

En effet, si les tireurs étaient aujourd’hui équipés de manière identique, c’est parce que la FNC et ses munitions de guerre 5.56 étaient communes à chacun. Même les participants néerlandais et luxembourgeois tiraient avec cette arme à laquelle ils ne sont pas habitués. « Le grand atout que nous aurons lorsque les armes de défense personnelle auront été implémentées, c’est que le championnat s’y adaptera et proposera des parcours polyvalents permettant à chacun de s’y mesurer selon son équipement spécifique. »

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:35
Arjun MK II - source Livefist

Arjun MK II - source Livefist

 

June 27, 2015 By Vivek Raghuvanshi – Defense News

 

NEW DELHI — The Indian Army's plan to develop and build a medium-weight main battle tank to replace more than 2,500 Russian T-72s has raised questions about the future of the homemade Arjun tank and likely would kill a decade-old proposal by the Defence Research and Development Organisation (DRDO) to build a tank, according to analysts and officials.

 

The Indian Army this month floated a global request for information to seek partners to design the new tank under a program called Future Ready Combat Vehicle (FRCV). As a medium-weight platform it would weigh 40-plus tons, compared with the Arjun, which weighs 60 tons.

 

"The proposed FRCV is in the medium category and is more likely to be around the T-90 platform than the Arjun Mark-II platform, which is getting close to the medium-heavy/heavy category," said Anil Chait, retired Indian Army lieutenant general. "Designing and developing the product around proposed qualitative requirements afresh would suggest that we may be looking toward the end of the Arjun saga," he said.

 

However, Rahul Bhonsle, a retired Army brigadier general and defense analyst, said the Arjun will progress from the current Mark-1 level to Mark-3.

 

"The lead time for the FRCV to be manufactured, if all goes well, is likely to be approximately 15 years or so. This provides adequate scope for the Arjun series to be progressed to at least Mark-3. Moreover, there is a need in the Indian Army for an Arjun class of tank."

 

While no Ministry of Defence official would comment on the fate of the decade-old Futuristic Main Battle Tank (FMBT) project to be developed by DRDO, an Army official said FRCV has "surely killed" the FMBT.

 

The FMBT, intended to be in the 50-plus ton category, was also meant to replace the T-72s.

 

"The FRCV seems to be a completely new project which possibly junks the FMBT, which was being worked upon by the DRDO or may be a lead to the developing agency to add on to the existing work that has already been done on the same," Bhonsle said.

 

"I surely see Americans, Russians, French, Germans, Koreans and British participating along with Indian companies in stand-alone or joint venture mode. We could see leading companies from there which are involved with tank design, participating in it," Chait said.

 

Unlike the earlier tank effort, the FRCV does not restrict production to the DRDO. Domestic defense companies in tie-ups with overseas defense companies can serve as the production agencies.

 

"As this is an open competition, private agencies could also be roped in to develop the tank. The best option would be for DRDO designing and developing the same with a foreign partner as it is best placed technically to do so. For an Indian private company in collaboration with a foreign partner it would be a Greenfield venture," where the foreign company would construct new facilities for the project, Bhonsle said.

 

The Army plans to begin induction of the basic FRCV by 2025-27, which would be the platform on which numerous variants would be developed to serve different functions. These variants will include a tracked light tank, a wheeled version, a bridge layer tank, a trawl tank and mine plows, armored recovery vehicle, self-propelled gun, anti-aircraft tank, artillery observation vehicle, engineer reconnaissance vehicle, and armored ambulance.

 

According to the request for information, FRCV will be executed in three stages: design, prototype developmental and production.

 

The request says the design agency and developing agency can be separate entities. The best design will be chosen and given to the nominated development agency for prototype production. The selected prototype will be given to the production agency or agencies for bulk production.

 

Shankar Roy Chowdhury, retired Army general and former service chief, said the paramount requirement for the tank is survivability.

 

"Russian designers sought to achieve this [survivability] by smaller size [three-man crew and lighter armor], lower profile and speed. The West preferred larger turrets, hence thicker armor, heavier tanks. The test for both designs has been the Arab-Israeli wars and the gulf war. The Russian designs did not do too well. Blame that on the crews if you like," Roy Chowdhury said.

 

The most important requirement, however, is that the future FRCV must be indigenously designed, Roy Chowdhury said.

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