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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

05/06/2015 Armée de l'air

 

Le premier CASA CN 235, affecté à l’escadron de transport 50 « Réunion », s’est posé jeudi 4 juin 2015 sur le détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros ». Il sera prochainement rejoint par un second appareil.

 

Le premier des deux CASA CN 235-300, qui équipera l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion », a décollé le 1er juin de la base aérienne 110 de Creil. Il a effectué plusieurs escales avant d’arriver à destination : Algérie, Tchad, République démocratique du Congo et Tanzanie ont vu passer cet avion de transport tactique portant la cocarde tricolore.

 

Le CASA CN 235-300 a vocation à remplacer le Transall C160 dont la mise en place au sein des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien remonte à 1973. Il fait partie des huit derniers appareils nouvelle version, livrés à l’armée de l’air en 2013.

 

La manœuvre de remplacement des appareils de l’ET 50 « Réunion » se poursuivra avec l’arrivée du second CASA 235-300 mi-juillet, date à laquelle le premier Transall sera retiré. Le deuxième C160, quant à lui, quittera définitivement le sol réunionnais début août.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
« Diana 2015 » : exercice de haut vol

 

05/06/2015 Armée de l'air

 

Du 18 au 26 mai 2015, les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont participé, avec les armées d’autres pays de la région (Comores, Seychelles, Madagascar) à un exercice militaire multinational sur la base de Diego Suarez à Madagascar.

 

Pour l’édition 2015 de cet exercice, plus de 730 militaires ont été déployés à Madagascar, dont 405 Français, 215 Malgaches, 60 Seychellois et une soixantaine de Comoriens et de Mauriciens. Destiné à renforcer la coopération régionale, cet exercice annuel permet notamment aux différentes forces armées engagées d’apprendre à  travailler ensemble.;

 

Le détachement air 181 a engagé deux Transall C160 de l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion » et un détachement de transit interarmées (DETIA). Les deux aéronefs de l’ET 50 ont rempli avec succès l’intégralité des missions qui leur étaient assignées, avec un taux de disponibilité de 100% : logistique (projection de la force), tactique (largage de parachutistes, posé d’assaut, soutien aux troupes sur le terrain par largage de petits colis) et médicale (évacuation médicale vers la capitale malgache et La Réunion). En liaison avec l’état-major interarmées, le DETIA a optimisé tous les chargements des avions à chaque rotation, ainsi que la manœuvre au sol des C160 sur le parking étroit et ouvert à la circulation aérienne civile de Diego Suarez.

 

Le Transall a une dernière fois déployé dans la zone sa silhouette légendaire, contribuant ainsi, en étroite collaboration avec tous les éléments présents, au succès de cet exercice et au rayonnement des FAZSOI.

« Diana 2015 » : exercice de haut vol
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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
Camerone à N'Djamena


05.06.2015 par Légion Etrangère


Le 2e Régiment étranger de parachutistes a fêté Camerone 2015 à N'Djamena.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

15-04-2015 par 3e REI Réf : 224 | 818

 

Du 26 janvier au 27 mars 2015, le CEFE a encadré un stage visant à former des cadres à la préparation et à la conduite d'opérations en forêt équatoriale.

 

2 mois d'enfer vert

9 semaines. C'est la durée de ce stage devenu, au fil des années, une référence en Amérique du sud. Créé il y a une dizaine d'années, le stage international du centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE) se compare désormais aux stages réputés tels que Manaus (Brésil), Lanceros (Colombie) ou Tigre (Equateur). Le 3e Régiment étranger d'infanterie consacre pour cela d'importants moyens afin d'instruire au mieux les officiers et sous-officiers issus, cette année, de 14 nations différentes. Triés sur le volet, les stagiaires se doivent d'être en excellente forme physique et mentale pour espérer décrocher ce brevet tant convoité.

 

Sélection naturelle

Le capitaine G., officier forêt du 3e REI, leur a préparé un stage particulièrement éprouvant et complet durant lequel les instructeurs et AMF du CEFE transmettront l'ensemble des savoir-faire du centre. Après une première semaine consacrée aux perceptions et aux tests d'entrée une première sélection est déjà effectuée : seuls 26 stagiaires sur les 30 initiaux parviendront jusqu'au CEFE. Le stage se veut tout de même progressif pour que les stagiaires venus d'Europe ou d'Amérique du Nord apprennent à connaître ce milieu si particulier qu'est la forêt équatoriale. Jour et nuit, les instructions se succèdent pour endurcir le corps et l'esprit. C'est donc avec un léger soulagement que la section est envoyée en survie sur les bords du fleuve Approuague durant 5 jours. Seuls ceux que la forêt aura conservés seront dignes de poursuivre l'aventure. Ils ne sont alors plus que 23 dans la course... Et ainsi se poursuit ce stage : corps à corps, tir, secourisme, natation, franchissement, topographie. Les corps entrent rapidement en résistance, les traits du visage se durcissent, les yeux se plissent : les stagiaires " des villes " deviennent des soldats prédateurs. L'objectif est clair : fournir à chacun l'ensemble des connaissances permettant de préparer et de conduire une mission en forêt. C'est donc avec un réel intérêt de la part de tous que débute la phase tactique ; tout spécialement pour les cadres venus d'Amérique latine, curieux de découvrir les techniques et procédés hérités des théâtres d'opérations récents. La pédagogie légion dite démonstrative permet à chacun, quel que soit sa langue de restituer les cours des instructeurs.

 

84h de lutte antiguérilla

La dernière semaine d'instruction permet aux stagiaires d'appliquer l'ensemble des techniques apprises à travers un exercice tactique de 4 jours et 4 nuits consécutifs. Après une infiltration à la nage, de nuit et sous une pluie battante, jusqu'au village de Régina, la section sème la confusion chez l'adversaire guérillero en détruisant ses moyens de communication. Récupérés par HAM PUMA, ils sont alors droppés sur le fleuve afin de se préparer à l'offensive du lendemain. Infiltration en kayak, à pied, franchissement de criques sont leur quotidien afin de débusquer l'ennemi retranché et le réduire. Cette opération les amènera jusqu'à la zone refuge ennemie assise sur un lieu remarquable de Guyane : la savane-roche Virginie. Après une infiltration de plusieurs heures et une nuit d'attente à renseigner sur l'objectif, la position est prise au petit matin. De là, à 360°, le regard porte sur la canopée. Commencé la figure dans la boue, le stage se conclut au-dessus des cimes.

20 stagiaires parviendront au bout de ces 9 semaines de stage mais seuls 13 pourront porter sur la poitrine le brevet de " chef de section forêt ". Cette édition 2015 est à nouveau une réussite, symbole du professionnalisme de la Légion étrangère et de l'expertise du CEFE.

 

Témoignage du lieutenant E., chef de section à la 3e compagnie du 3e REI et stagiaire :

" Ce stage est une occasion unique de passer un long temps en forêt tout en acquérant les connaissances techniques et tactiques indispensable à ma fonction en forêt. S'il est nécessaire d'avoir une bonne préparation physique, une solide motivation est indispensable pour faire face aux difficultés qui se présentent (fatigue, faim, mycose, humidité...). Cela m'a de plus appris à sélectionner mon matériel pour avoir le sac le plus adapté et le plus léger possible. Le temps fort du stage restera la synthèse finale, très intense, où j'ai pu mesurer les progrès fait en 2 mois. "

 

Reportage photos

 

Lexique :

AMF : aide-moniteur forêt. Caporal ou caporal-chef, il assiste l'instructeur pour la conduite des stages. Experts du milieu, ils sont choisis parmi ceux ayant réussi un stage de 7 semaines en forêt.

Drop : technique de mise à l'eau, effectuée depuis HM à une hauteur de 2 à 5m. Permet le déploiement rapide d'un détachement en zone hostile sans aire de poser.

Savane-roche : structure géologique spécifique à l'Amazonie. Grosse colline de pierre dégarnie, surplombant la canopée. On les appelle aussi inselberg.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:20
DARPA Robotics Challenge Finals 2015


5 juin 2015 by DARPA

 

The DARPA Robotics Challenge Finals take place June 5-6 at the Fairplex in Pomona, Calif. DARPA will stream produced footage of the event throughout the day. Video will be sent on an approximately two-minute delay to avoid influencing team performance.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 20:20
photo US Army

photo US Army

 

18 juil. 2014 by US Army

 

Jim Martin jumped with the 101st Airborne Division into Normandy, fought in Operation Market Garden, and held on to the city of Bastogne during the Battle of the Bulge. Ninety-three-year-old Jim "Pee Wee" Martin tells history of being an airborne Soldier during World War Two.

Explore more at: D-Day: June 6, 1944

 

Note RP Defense : voir Historique de la 101st Airborne Division

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:35
La charpente avant du Suffren, quatrième série de sous-marins nucléaires construits en France - photo DCNS

La charpente avant du Suffren, quatrième série de sous-marins nucléaires construits en France - photo DCNS

 

05/06/2015 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

La marine australienne veut moderniser sa flotte de sous-marins de classe Collins pour 34,4 milliards d'euros.

 

«La campagne australienne est lancée.» Hervé Guillou, PDG de DCNS, le constructeur de frégates, sous-marins et porte-avions, ne cache pas son enthousiasme lorsqu'il parle des enjeux du contrat du siècle dans le naval de défense. Ils sont de taille en volume et en valeur. Afin de moderniser sa flotte de sous-marins conventionnels de classe Collins, l'Australie prévoit l'acquisition de douze bâtiments pour un montant de 50 milliards de dollars australiens, soit 34,4 milliards d'euros. Canberra a rendu publique, vendredi 5 juin, la constitution de la commission d'experts consultative qui supervisera «le processus d'évaluation compétitive» des offres. À l'issue d'une première sélection, l'Australie a notifié un premier contrat qui permet à DCNS de participer à ce processus. Il devrait durer six mois. À cette échéance, l'Australie désignera le nom du vainqueur et entrera en négociations exclusives.

 

Suite de l’article

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:25
La 2e compagnie du 1er RPIMa en Guyane - photo Armée de Terre

La 2e compagnie du 1er RPIMa en Guyane - photo Armée de Terre

 

06/06/2015 Armée de Terre

 

Dans le cadre de l’exercice PIRANHA, la 2e compagnie du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) s’est rendue en Guyane au 9e régiment d’infanterie de marine du 30 mars au 30 avril 2015 afin de développer ses savoir-faire en milieu équatorial.

Unité des forces spéciales, ce détachement du 1er RPIMa peut être engagé à tout moment dans les milieux les plus extrêmes (milieux nautique, urbain, montagneux, désertique ou équatorial). Une à deux fois par an, le régiment participe à cet exercice avec des hommes du GIGN et des forces spéciales européennes ou sud-américaines.


PIRANHA se compose de différents modules, avec notamment un stage de préparation aux missions en forêt (PREMIFOR), une formation au tronçonnage (TRONCO), une formation d’ouverture d’itinéraire, une formation au combat SAS ou encore un stage d’adaptation à la diminution fluviale (ANAFLU). L’entraînement de cette année a été marqué par la réalisation d’un saut parachute sur la zone de Macouria, une première pour les paras du 1er RPIMa.

 

Enfin, point culminant et opérationnel de ces trois semaines, l’exercice s’est conclu par la participation à la mission HARPIE, opération de lutte contre l’orpaillage illégal.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:25
photo  Cellule COM / FAG – 3REI

photo Cellule COM / FAG – 3REI

 

27-04-2015 Cellule COM / FAG – 3REI Réf : 229 | 1440

 

" Si t'es pas mouillé, t'es pas guerrier ".

 

Benjamin Castaldi était présent sur le territoire guyanais du 3 au 8 avril 2015 dans le cadre de la série "En immersion avec Benjamin Castaldi" diffusée à compter de ce mois sur 13e rue.

 

En immersion au CEFE avec les instructeurs du 3e régiment étranger d'infanterie (3e REI), Benjamin révèle que "cet épisode est le plus dur mais le plus réussi". Compté parmi les élèves-officiers de l'Ecole Militaire Inter Armes (EMIA) de Coëtquidan pour un stage d'aguerrissement, Benjamin a dû faire preuve de dépassement de soi. Les élèves, d'anciens sous-officiers effectuent depuis plus de 8 mois une formation pour devenir officiers. Le stage d'aguerrissement au CEFE du 30 mars au 11 avril intervient au terme du premier 1/3 de cette formation.

 

Vivre une expérience hors du commun, pari gagné pour les instructeurs qui ont réservé un programme adapté au présentateur TV...  Accueilli par la 4e section de l'EMIA, Benjamin Castaldi n'était pas au bout de ses peines.

 

"Je m'attendais à quelque chose de très difficile mais pas aussi difficile que ça. L'accumulation des épreuves, le peu de répit m'ont épuisé et pourtant je n'ai participé qu'à 20% du stage. Quand on a fini une activité, c'est pour en commencer une autre. Nous sommes sollicités en permanence par des exercices et des épreuves extrêmement dures", souligne Benjamin Castaldi. Pensant être en forme pour affronter le CEFE avec une préparation physique hebdomadaire de 8 heures, Benjamin a vite déchanté. "Le physique et le mental sont mis à rude épreuve ! Que ce soit dans l'effort ou pendant les instants de repos, le corps subit les affronts du soleil de plomb", ajoute Benjamin.

 

Malgré tout, il gardera un excellent souvenir de ce stage formateur pour la survie dans la forêt équatoriale. "Le CEFE est un bel endroit de formation, c'est la référence en matière d'aguerrissement ! Je suis ravie d'avoir participé à ce stage en ce lieu mythique. Et la bonne surprise, c'est l'accueil non seulement des militaires stagiaires mais surtout des légionnaires du 3e REI. La révélation est donc du côté humain", rélève Benjamin. Avant d'ajouter "on apprend aux stagiaires à être les chefs de demain en leur montrant que la cohésion est la clé de la réussite. Et au CEFE, je me suis vite rendu compte que la cohésion était indispensable, l'esprit de groupe doit être entretenu sinon on recule et on se fait mal. Et quand on voit les excellents résultats qu'obtiennent les 4 sections de l'EMIA, on s'aperçoit que la solidarité est bien présente ".

 

"Droit et juste", voici les mots que retient Benjamin Castaldi pour qualifier les instructeurs et entre baignade et chaleur, sa devise "si t'es pas mouillé, t'es pas guerrier".

photo  Cellule COM / FAG – 3REI photo  Cellule COM / FAG – 3REI
photo  Cellule COM / FAG – 3REI photo  Cellule COM / FAG – 3REI
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photo Cellule COM / FAG – 3REI

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 16:55
Promotion SGT Marcel Kalafut

 

28-04-2015 4e RE -  Réf : 479 | 947

 

A la Légion étrangère, on ne pleure pas ses morts, on les honore!

 

Ce fut chose faite, le vendredi 24 avril 2015.

 

Les stagiaires FG1 ont reçu leur nouveau galon de sous-officiers des mains du général commandant la Légion étrangère.

 

Long parcours de 4 mois de stage ponctué par cette prestigieuse cérémonie ! Dès le départ, les jeunes sergents ont choisi d'honorer la mémoire du sergent Kalafut décédé au combat au Mali très récemment!

 

Ce choix a permis de réunir les groupes commando parachutistes du 2°REP et de la brigade qui étaient à ses côtés au cours de l'opération !

 

Les galons du major de stage sont arrivés par les airs avec une mise en place par saut par les GCP du 2°REP!

 

Honneur au sergent Kalafut ! Honneur aux hommes des troupes d'assaut ! MORE MAJORUM

Promotion SGT Marcel Kalafut
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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 16:50
A400M : reprise des vols en vue en Espagne

Défense "Nous avons prévu une réunion lundi avec Airbus DS pour poser une série de questions qui nous permettront de donner un certificat de vol avec toutes les garanties"; a annoncé le ministre de la Défense espagnol, Pedro Morenes. - photo Airbus DS

 

06/06/2015 latribune.fr

 

L'Espagne pourrait décider de reprendre les vols de l'Airbus A400M après une réunion lundi avec les responsables d'Airbus destinée à discuter des raisons du crash du mois dernier.

 

L'Espagne pourrait décider de reprendre les vols de l'Airbus A400M après une réunion lundi avec les responsables d'Airbus destinée à discuter des raisons du crash du mois dernier, a  indiqué samedi le ministre espagnol de la Défense, Pedro Morenes. "Nous avons prévu une réunion lundi avec la société (Airbus DS) pour poser une série de questions qui nous permettront de donner un certificat de vol avec toutes les garanties", a expliqué le ministre au journal "El Pais".

"Si les réponses sont positives, les vols d'essais des prototypes qui ont été suspendus pourront reprendre et ensuite nous autoriserons le reste des vols", a-t-il ajouté. Un exemplaire de l'appareil de transport militaire A400M, destiné à la Turquie, s'est écrasé à Séville (Sud de l'Espagne) le 9 mai, faisant quatre morts et deux blessés graves.

 

Une faiblesse dans les procédures de test

Selon Airbus DS, la division défense et espace d'Airbus Group, "les moteurs 1, 2 et 3 de l'appareil ont subi un gel de la puissance après le décollage et n'ont pas répondu aux tentatives entreprises par l'équipage pour contrôler normalement la puissance""Le quatrième moteur a répondu normalement" en revanche, a expliqué Airbus DS.

Interrogé sur cet accident, le patron de la branche aviation civile d'Airbus, Fabrice Brégier, a reconnu samedi dernier qu'"il y a eu, effectivement, soit une faiblesse dans les procédures de test des avions avant la mise en vol, car il s'agissait du premier vol d'un avion de série, soit un problème qui provenait de la mise en oeuvre de ces procédures".

 

Problème de qualité

La veille, le directeur de la stratégie d'Airbus Group, Marwan Lahoud, avait estimé selon le journal allemand "Handelsblatt" qu'"il n'y pas de défaut structurel, mais nous avons un sérieux problème de qualité dans l'assemblage final". L'Espagne a suspendu les vols d'essai de l'A400M après l'accident, de même que l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Turquie et la Malaisie.

La France a de son côté maintenu les vols de cet appareil dont le premier exemplaire a été livré en 2013. Un total de 174 A400M ont été commandés.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 12:45
photo DLEM

photo DLEM

 

30-05-2015 DLEM Réf : 131 | 195

 

L' exercice baptisé DIANA impliquant les forces françaises et celles de 4 autres pays de l'océan Indien vient de se terminer. A cette occasion, le DLEM a officialisé son jumelage avec le 2°RFI Malgache.

 

Cet exercice militaire commun auquel participent les armées de cinq pays de notre région à Madagascar. Comores, Maurice, Seychelles, Madagascar et France sont associés depuis le 18 mai dans un exercice multinational, le plus important organisé sur le territoire malgache depuis 1999.

 

Avec plus de 730 militaires déployés dans la grande île, dont 405 militaires français, 215 militaires malgaches, 60 seychellois, et une soixantaine de comoriens et mauriciens, les objectifs de cette opération sont multiples : renforcer la coopération régionale, permettre aux forces armées de travailler des procédures communes notamment les phases de déploiement et de manœuvres tactiques, et renforcer la coordination entre les états-majors nationaux.

 

Cette opération a été nommée Diana 2015, du nom de la région où se déroule l’exercice, près de Diego Suarez. Concrètement, elle a pour objet la protection des populations et la stabilisation d’une province en crise. Les conditions de l’exercice sont celles d’une opération extérieure. L’ensemble des forces (y compris les états-majors) est projeté sur le terrain, et exécute sa mission dans des conditions réelles.

 

Une intervention selon les procédures de l’OTAN.

 

Cet exercice s'est terminé le mardi 26 mai, avec une cérémonie populaire dans le stade de Diego Suarez, qui a regroupé les chefs d’état-major des armées malgaches, comoriennes, mauriciennes, seychelloises et le commandant supérieur des FAZSOI, le général Franck Reignier.

 

Cette cérémonie a été également l’occasion d’officialiser le jumelage entre le détachement de Légion étrangère de Mayotte et le 2ème régiment des forces d’intervention malgache basé à Diego Suarez. Un lien qui est en réalité un retour de l'histoire puisque le DLEM issu du 3°REI qui était jusqu’à l’indépendance malgache en 1960, le régiment de la Légion étrangère installé dans la Grande Île.

 

Reportage photos

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 12:30
Photos Malek Azoug

Photos Malek Azoug

 

05/06/2015 Johan Van Herck –MIL.be

 

Le ministre de la Défense Steven Vandeput a rendu une visite surprise le 3 juin aux militaires belges stationnés en Irak. Ceux-ci ont pour mission de former les soldats irakiens à la lutte contre le groupe terroriste État islamique.

 

Le ministre Vandeput a pris un C-130 en Jordanie pour se rendre à Bagdad. Sur place, il a pu observer les conditions de travail de nos militaires pendant quelques heures.

 

Dix-huit instructeurs belges travaillent pour l'instant dans un camp d'instruction sécurisé, proche de l'aéroport de Bagdad. Depuis le 15 mars 2015, ils forment les soldats irakiens avec le concours de sept autres nations. Le détachement belge au grand complet compte une trentaine de participants mais ce nombre est réduit temporairement en raison du ramadan.

 

« Les militaires belges ont entraîné quelque 1 500 soldats en à peine trois mois », a déclaré le ministre Vandeput à la presse. La participation belge à cette mission de formation se poursuit jusqu'à la fin du mois d'août 2015 sous le présent mandat.

Photos Malek AzougPhotos Malek AzougPhotos Malek Azoug
Photos Malek Azoug

Photos Malek Azoug

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 11:25
Sans palme, avec sac et armement, ils se jettent à l’eau.- photo J.Salles ECPAD

Sans palme, avec sac et armement, ils se jettent à l’eau.- photo J.Salles ECPAD

 

05/06/2015 F.Cantin  - DICoD

 

Mi-avril, nous avons suivi deux légionnaires stagiaires au Centre d’instruction de la guerre en jungle (CIGS), à Manaus, au Brésil. Depuis 1 mois, aux côtés de leurs camarades brésiliens, sénégalais, argentins, vénézuéliens et équatoriens, les deux militaires français apprennent à évoluer en jungle dans des conditions réelles de combat. Fatigue, efforts physiques intenses, nourriture restreinte, milieu naturellement hostile à l’homme et absence totale de confort sont des défis à relever à chaque instant. Une véritable école d’endurance et de souffrance qui forme les meilleurs combattants en jungle. Focus sur la semaine dédiée à l’entraînement aux opérations fluviales. Selva !

 

Reportage photos

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:55
Séminaire Environnement pour les senseurs électromagnétiques (EM) et optroniques (OP)

 

05.06.2015 - ONERA

 

A l’occasion du Salon du Bourget 2015, l’ONERA organise le lundi 15 juin de 9H30 à 12H30 un séminaire sur la modélisation de l’environnement pour les capteurs électromagnétiques et optroniques.

 

Ce séminaire a pour objectifs:

  • de faire le point sur l’avancée de l’utilisation de la simulation dans le cycle de vie des senseurs EM et OP pour la défense,

  • d’illustrer quelques exemples de démarches industrielles de mise en œuvre de la simulation dans le cycle de vie des senseurs,

  • de contribuer à l’identification des besoins en connaissance de l’environnement EM et OP (fouillis de mer, de nuages, de sols naturels ou anthropogéniques, propagation atmosphérique, sources naturelles ou artificielles…).

 

Inscription gratuite par e-mail à  veronique.bentadj @ onera.fr

Salon du Bourget Lundi 15 Juin 2015 – 9H30 Hall Concorde (salle de conférence).

 

Programme

9H30

Accueil - café

10H00-10H15

Introduction (P. Bezombes, DGA) et Franck Lefèvre (ONERA)

10H15-10H40

Besoins et enjeux de la DGA en matière de connaissance de l’environnement pour les senseurs EM et OP (Y.Hurtaud, M.M Le Hyaric, A. Le Goff, DGA)

10H40-11H00

L'emploi de la simulation dans la conception et le développement de senseurs électromagnétiques embarqués (J.F. Laneyrie, TSA)

11H00-11H20

Simulation de l’environnement appliquée aux chaines optroniques de missiles (J.M. Fèvre, MBDA)

11H20-11H40

Modèle physique et simulation pour le développement des senseurs optroniques
 (G. Berginc, MBDA)

11H40-12H00

Titre à venir (J.M. Ferrier, TR6)

12H00-12H20

Outils et données météo pour l’évaluation des senseurs  (C. Périard, Météo France, L. Labarre, ONERA)

12H20-12H30

Conclusions

 

Inscription gratuite par e-mail à  veronique.bentadj @ onera.fr

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:55
Kaméléon voit la nuit en couleur

 

05/06/2015 DGA

 

Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre, a remis le 2 juin 2015 le 42e prix « Ingénieur Général Chanson ». Ce prix est décerné chaque année par l’association de l’armement terrestre (AAT). Il récompense des travaux permettant des progrès importants dans le domaine de l’armement terrestre. Cette année ce sont les travaux menés par Damien Letexier et Geoffroy Deltel, de la société Photonis, sur la caméra couleur à très bas niveau de lumière CMOS Kameleon qui sont à l’honneur. Elle permet de voir en couleur dans une obscurité quasi-totale.

 

Avant, pour filmer de jour et de nuit il fallait deux caméras. En 2011, Photonis invente une caméra avec de nouveaux capteurs permettant d’obtenir des images des scènes le jour et la nuit jusqu’à la pleine lune. Cependant cette caméra se limitait à une vision nocturne monochrome. Pour voir en couleur la nuit, Photonis a mis au point Kaméléon.

 

Développée grâce au programme de financement Rapid (régime d’appui à l’innovation duale) de la direction générale de l’armement (DGA), la caméra Kaméléon présente un intérêt technologique manifeste pour de nombreuses applications. Parmi celles-ci : la surveillance urbaine, l’aide à la conduite de véhicules blindés de nuit, l’intégration dans le casque des pilotes d’hélicoptères civils et militaires, la surveillance des voies de circulation ou l’extension de l’utilisation des drones de surveillance la nuit.

L’AAT regroupe des membres de la communauté des armements terrestres appartenant ou ayant appartenu à la DGA, aux armées, à l'industrie ou à la recherche.

 

Photonis est une ETI (Entreprise de taille intermédiaire) française créée en 1937 et spécialisée en optronique dans le domaine du visible. Forte de 1000 personnes réparties sur 3 continents dont 550 basées à Brive en Corrèze (qui constitue le site principal de la société), Photonis focalise son développement sur la Recherche et Technologie ainsi que l’Innovation. Les technologies duales développées par Photonis trouvent leurs applications dans la Vision Nocturne au service des Forces et la photo-détection de pointe.

 

Ses technologies sont utilisées à bord du télescope Hubble, de la mission Maven Scout pour la découverte de la planète MARS, de la mission Rosetta lors de la rencontre avec la comète 67P, dans l’accélérateur de particules du CERN ou encore dans le Laser Méga Joule (Photonis conçoit et fabrique « l’appareil photo » du LMJ mais il fonctionne à la vitesse de la femto-seconde 10 (puissance -15 secondes). 45% de tous les spectromètres de masse fabriqués au monde sont basés sur un détecteur Photonis.

 

Enfin les technologies développées par Photonis permettent des découvertes scientifiques et médicales donnant lieu à de nombreuses publications et dépôts de brevet chaque année. Photonis représente 15% de l’export de la filière optronique française. Faisant de la société, le troisième plus gros exportateur fabricant de composants optroniques.

 

Le dispositif Rapid finance les projets spontanés d’innovation duale portés par des PME ou des entreprises intermédiaires indépendantes de moins de 2 000 salariés. Il soutient des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires mais aussi des retombées pour les marchés civils.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:55
Le moral des armées en danger

 

05 juin 2015 François de Lens - libertepolitique.com

 

Le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, était auditionné le 20 mai dernier par la Commission défense de l’Assemblée nationale. Il n'a pas caché son inquiétude ; les difficultés matérielles et morales auxquelles sont confrontés ses hommes mettent en péril l'efficacité opérationnelle des troupes.

 

Les opérations menées de front par l’armée française (Barkhane, Serval, Sentinelle) ne pourront pas se poursuivre sur le long terme avec les effectifs actuels. « Cet engagement n’est pas tenable sans effectifs supplémentaires. […] Au total, à l’heure où je vous parle, environ 37 000 soldats sont déployés dans ces missions et dans la durée […]. On ne peut pas aller au-delà sous prétexte que les militaires ne se plaignent pas. »

 

Le général a rappelé que le manque d’effectifs met en péril l’intégrité des soldats. « L’emploi de ce volume de troupes déséquilibre actuellement les armées, et singulièrement l’armée de terre : la préparation opérationnelle a été réduite, des engagements internationaux ont été annulés, des relèves modifiées ; en outre, des soldats ont eu leurs permissions diminuées, voire supprimées, certains entamant en ce moment leur troisième rotation, ce qui correspond parfois à douze semaines d’engagement – sur seize – depuis la mi-janvier. »

 

Le moral des troupes

 

Ce déséquilibre est accentué par la taille des théâtres d’opérations. « La zone d’opération au Sahel représente à elle seule près de huit fois la superficie de la France », ce qui rallonge les trajets et les communications. Les conditions d’action sont dures : la température, le vent, le sable usent le matériel – par ailleurs vieillissant – et obligent à des réparations sérieuses, quand cela est possible. En effet « quelque 20 % des matériels terrestres de retour de l’opération Barkhane sont irrécupérables ».

 

Le général a aussi insisté sur le moral des troupes, « sujet majeur de préoccupation » : entre la lassitude engendrée par l’opération Sentinelle et la dégradation des conditions de vie des militaires, il est à surveiller de près. « Le moral de nos armées est un sujet crucial, car ce sont les forces morales qui font la différence sur le terrain.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:50
L'OTAN a commandé cinq Global Hawk. photo Northrop Grumman

L'OTAN a commandé cinq Global Hawk. photo Northrop Grumman

 

05/06/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

Northrop Grumman a présenté le 4 juin 2015 le premier drone HALE (Haute Altitude Longue Endurance) Global Hawk destiné à l'OTAN, baptisé "NATO Alliance Ground Surveillance (AGS) aircraft".

 

La commande du Global Hawk avait été décidée en 2012 lors du sommet de l'OTAN. A Chicago, les pays de l'alliance avaient alors signé le contrat d'acquisition de cinq drones  "stratégiques” RQ-4 Global Hawk Block 40.

 

Northrop Grumman annonce que le système a été développé en collaboration avec des industriels européens dont Airbus Defence and Space, Selex ES et Kongsberg. Au total, les industriels de 15 pays (Sur les 28 de l'OTAN) ont été impliqués dans le programme AGS. Les 28 pays de l'alliance participeront ensuite au soutien du système sur le long terme. L'achat des drones et des équipements associés, ainsi que la formation du personnel, représentent un coût de plus d'un milliard d'euros, selon l'Otan. Les coûts de fonctionnement de l'AGS au cours des vingt prochaines années seront supérieurs à 2 md€. La France ne participe pas au programme d'acquisition.

 

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:20
EMALS dead load testing begins aboard PCU Gerald R. Ford (CVN 78)


5 juin 2015 by US Navy

 

NEWPORT NEWS, Va. (June 5, 2015) U.S. Navy Sailors, civilian employees and contractors observed a "dead-load" test of the new electromagnetic aircraft launching system (EMALS) aboard Pre-Commissioning Unit Gerald R. Ford (CVN 78). The weighted sled was launched into the James River where it was recovered for additional test launches. (U.S. Navy video/Released)

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 20:55
D-Day Remembered


5 juin 2015 by US Navy

 

June 6th marks the 71st anniversary of D-Day, and serves as a reminder of the sacrifices made by the greatest generation.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA

photo EMA

 

05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mai 2015, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), s’est rendu à bord de la frégate légère furtive de type La Fayette (FLF) Surcouf, engagée en soutien direct de la Task Force, afin de s’entretenir avec son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Le lendemain, la frégate a procédé à des entraînements conjoints avec la marine djiboutienne, dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150.

 

Le 29 mai 2015 au soir, le BCR Var et la FLF Surcouf, deux bâtiments français actuellement engagés dans les opérations de la CTF-150, chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics illicites qui lui sont associés, ont organisé une rencontre à la mer, alors qu’ils patrouillaient tous deux dans le Golfe d’Aden. Le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF-150, s’est rendu à bord du Surcouf par hélicoptère et a été accueilli par son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Les deux officiers se sont entretenus sur les opérations en cours et ont pu échanger leur appréciation de la sécurité maritime régionale.

 

Cette rencontre à la mer a également été l’occasion pour les bâtiments de procéder à des manœuvres en hélicoptère de nuit. Le Panther du Surcouf a ainsi effectué plusieurs entraînements de treuillage et de guidage d’appontage en condition de visibilité limitée (Control Ship Approach).

 

Le lendemain, la frégate a reçu à son bord une équipe de visite de la marine djiboutienne, afin de procéder à des entraînements conjoints de visites d’embarcations. A l’instar de l’équipe française, les marins djiboutiens avaient au préalable suivi une formation de l’OTAN, facilitant ainsi la coordination et l’interopérabilité entre les deux équipes dans la mise en œuvre des procédures. Cet entraînement s’inscrit dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150, qui a pour mission de développer les échanges entre la Task Force et les pays voisins de sa zone d’opération. Celle-ci s’étend sur la partie Nord de l’océan Indien, en incluant le Golfe d’Oman, la mer d’Arabie et la mer Rouge, représentant ainsi 4,4 millions de km2, soit plus de huit fois la surface du territoire français métropolitain.

 

Depuis le 6 avril 2015, la France assure le commandement de la Task Force dont la mission est de lutter contre le terrorisme international et les activités illégales qui participent à son financement. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participent à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduisent des opérations de sécurité maritime. Avec deux bâtiments français déployés au sein de la CTF-150, la France démontre toute son implication dans la lutte contre le terrorisme international, et sa volonté de participer à la sécurisation des espaces maritimes dans la région de l’océan Indien, aux côtés des pays partenaires investis dans la coalition.

 

Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF-150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF-151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF-152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 15:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, le Major Général Lollesgaard, Force Commander de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), est venu rencontrer le général de division Palasset, commandant la force Barkhane.

 

Il s’agissait de la première visite sur le camp Kosseï du Major Général Lollesgaard, à la tête de la MINUSMA depuis le 1er avril 2015. A cette occasion, ce dernier s’est vu présenté l’opération Barkhane avant de se rendre au centre opérations interarmées (COIA) ainsi qu’à la cellule de coordination et de liaison (CCL). Le Major Général Lollesgaard a enfin bénéficié d’une présentation des capacités du groupement tactique désert Est (GTD-E) et des moyens aériens de la force.

 

Cette visite souligne l’importance des liens unissant la force Barkhane et la MINUSMA, acteur majeur dans la résolution du conflit au Nord Mali.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 15:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, le Colonel Tassel, chef de corps du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8ème RPIMa) a succédé au Colonel Meunier, chef de corps du 2ème régiment étranger de parachutistes (2ème REP), à la tête du groupement tactique désert Est (GTD-E). Le GTD Chimère succède ainsi au GTD Altor.

 

Le mandat du GTD Altora été marqué par une forte activité en continu. Les unités ont ainsi conduit plus de 240 opérations de niveau groupe à section, parmi lesquelles les opérations Kounama 2 et 3 effectuées dans la région de la passe de Salvador, importante zone de transit entre la Libye et le Nord du Sahel. Menées en partenariat avec les forces armées nigériennes (FAN), ces deux opérations aéroportées auront permis d’entraver les flux des groupes armés terroristes (GAT) à l’extrême Nord du Niger avec, entre autres, la saisie d’1,4 tonnes de cannabis ainsi que 1 200 litres de carburant.

 

Constitué de la 2ème compagnie, d’un état-major tactique, et d’une UCL (unité de commandement et de logistique) du 8ème RPIMa, d’un escadron du 3ème RH, de sapeurs du 17e RGP et d’artilleurs du 35e RAP, le GTD Chimère a pour mission de poursuivre la lutte contre les GAT en coordination avec les partenaires tchadiens et nigériens.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 12:55
Frégates : le bingo de DCNS

La Marine nationale disposera de 15 frégates de premier rang, dont huit FREMM (ici sur la photo) (Crédits : DCNS)

 

05/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec la réactualisation de la loi de programmation militaire, DCNS, avec son partenaire Thales, est le grand gagnant. Le groupe naval va développer le programme de frégates de taille intermédiaire, dont le premier bâtiment est attendu en 2023 au lieu de 2025.

 

Bingo pour DCNS, un peu moins pour la Marine ! L'exportation en Égypte d'une frégate multmissions FREMM, initialement destinée à la Marine nationale, et la réactualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) permettent au groupe naval, et à un degré moindre à Thales, de remplir leur carnet de commandes sans coup férir. Une heureuse surprise donc pour le groupe naval. Cette décision permet aussi au ministre de la Défense de respecter le format des frégates fixé par le Livre blanc.

Ainsi, le 20 mai dernier à l'Assemblée nationale, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé une nouvelle feuille de route pour les frégates de la Marine nationale avec l'avancement de près de deux ans du programme de frégate de taille intermédiaire (FTI) dans la continuité de la production des FREMM à Lorient. Deux ans de gagné avec un horizon politique et budgétaire compliqué, c'est inespéré pour DCNS. "Au-delà de l'enjeu majeur pour notre Marine, il s'agit bien aussi d'un choix de politique industrielle", a d'ailleurs estimé le 29 mai dernier Jean-Yves Le Drian lors d'un déplacement sur la base aéronautique navale de Lann-Bihoué.

"Nous avons de même accéléré les études de la frégate intermédiaire, dite FTI, pour que la première livraison puisse intervenir en 2023 au lieu de 2025, avait expliqué le ministre de la Défense devant les députés de la commission de la défense. Ainsi, la livraison de la frégate à l'Égypte, qui pouvait apparaître comme une pénalisation de la marine nationale, et l'est en effet à court terme, aboutira de fait à une accélération de l'ensemble du processus".

 

Une accélération du calendrier pour DCNS

La feuille de route entraine pour DCNS et ses partenaires industriels une accélération des cadences de livraison des FREMM et du développement des FTI. Un problème de riches en quelque sorte. Car le prélèvement de la FREMM Normandie "sera compensé", a assuré le 29 mai Jean-Yves Le Drian en déplacement sur la base aéronautique navale bretonne de Lann-Bihoué. Et de préciser "je maintiens la livraison à la Marine nationale de six FREMM anti sous-marines, d'ici à fin 2019, selon le plan fixé par la LPM". Le chef d'état-major de la Marine a rappelé pour sa part que "dans la lutte anti sous-marine, le contrat opérationnel prévoit en effet une capacité de huit bâtiments, aujourd'hui temporairement réduite de trois".

"S'agissant des contrats passés avec l'Égypte, la deuxième FREMM qui n'avait pas été recettée par l'État fin décembre, est restée la propriété de DCNS, a rappelé le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet Billon, auditionné à l'Assemblée nationale le 26 mai. L'acompte versé à l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAr) constitue par ailleurs un avoir qui servira à financer la frégate attendue dès 2019. D'aucuns souhaiteraient voir cette somme réinjectée dans le budget, mais elle constitue une économie, qui a donc vocation à être consommée instantanément".

Ensuite, d'ici à 2022, deux autres frégates FREMM anti sous-marines devront être livrées. Ces dernières disposeront d'une "capacité de défense anti-aérienne renforcée, par rapport aux premières. Elles seront suivies, dès 2023, par la livraison des cinq frégates de taille intermédiaire prévues". Selon Laurent Collet Billon, "la contractualisation avec DCNS et Thales sur les phases préliminaires débutera à la fin de l'année". Selon nos informations, DCNS et Thales s'inscrivent dans une verticalisation industrielle pour ce programme en partant dans une démarche d'ingénierie en plateau intégré, voire même en moyens d'ingénierie interopérables et intégrés. Cette nouvelle feuille de route s'appuie également sur des travaux de rénovation et de modernisation des frégates de type La Fayette afin de garantir le format de 15 frégates de premier rang dans l'attente de la livraison des FTI.

Le programme FTI "permettra d'atteindre en 2029 le format de 15 frégates de premier rang de nouvelle génération. D'ici là, il sera tenu grâce à l'ajout de sonars sur des frégates légères pour pallier ainsi nos lacunes en matière de lutte anti sous-marine", a expliqué le 27 mai à l'Assemblée nationale le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel. "Nous sommes loin en tout cas des 23 bâtiments dont le besoin était évoqué il y a quelques années", a pour sa part regretté le député Philippe Vitel. Au final, le programme FREMM est finalement passé à son origine de 17 frégates pour la Marine nationale à seulement huit aujourd'hui.

 

Pourquoi lancer le programme FTI

"La réduction du nombre de FREMM à huit permet de dégager des crédits nécessaires au développement du programme FTI", a assuré Laurent-Collet. L'idée de la frégate de taille intermédiaire - une frégate de 4.000 tonnes - a été lancée il y a deux-trois ans en raison de la difficulté par les industriels et la France à exporter la FREMM, qui s'est pourtant vendue au Maroc, puis en Égypte. D'ailleurs, l'Arabie Saoudite semble également intéressé par un tel bâtiment de guerre. Toutefois la FTI "correspond en réalité au tonnage en vigueur sur les marchés à l'exportation", a précisé Laurent Collet-Billon aux députés.

Le tonnage de la FTI est d'ailleurs analogue à celui des frégates vendues à Singapour il y a quelques années. Et le délégué général pour l'armement de préciser que les "frégates de 6.000 tonnes (comme les FREMM, ndlr), hautement technologiques et requérant des personnels très qualifiés, comme les FREMM, se vendraient mal".

"L'analyse de la DGA, menée ces derniers mois en collaboration avec DCNS et son partenaire Thales, a démontré le besoin d'un renforcement d'une offre française à l'export, qui soit complémentaire du produit FREMM, a expliqué le ministre le 29 mai. L'enjeu est aussi de pouvoir nous différencier au plan technologique, d'ici à dix ans, d'une concurrence mondiale concentrée sur le créneau des frégates de taille intermédiaire, avec le lancement de projets similaires en Espagne, Italie, et Allemagne notamment".

Des perspectives à l'export donc. Mais pas seulement. Ce programme donne aussi un bol d'air aux bureaux d'études de DCNS et de Thales. Le lancement de la FTI donne au groupe naval et à l'ensemble des sous-traitants "une visibilité significative dans leurs plans de charge (tant en ingénierie qu'en production)", a expliqué le ministre. Ce qu'a confirmé le délégué général : "cette opération présente un intérêt évident pour alimenter les bureaux d'études, qui autrement seraient restés à sec. La perspective est donc vertueuse au regard du maintien des capacités industrielles comme militaires, les frégates FTI étant d'un haut niveau". La FTI sécurise à la fois la production à Lorient et les bureaux d'études de DCNS et de Thales dans le domaine naval.

 

La Marine pénalisée sur le plan opérationnel

La livraison de la frégate Normandie aux Égyptiens a créé un retard d'équipement au sein de la Marine dans le cadre du programme FREMM, qui ne sera résorbé qu'en 2023. Et du coup, les capacités opérationnelles de la Marine, qui va recevoir sa deuxième FREMM (Provence) dans les jours qui viennent, sont diminuées jusqu'à cette date en raison de ce succès à l'export. "La vente de la Normandie a occasionné un retard d'environ un an dans l'arrivée des nouveaux bateaux, créant le besoin de combler des trous en maintenant en activité des bâtiments très anciens", a confirmé l'amiral Bernard Rogel.

Pour tenir coûte que coûte le contrat opérationnel, a-t-il expliqué, "il est donc nécessaire de prolonger d'un an la durée de vie de trois frégates F70 d'ancienne génération (Jean de Vienne, Montcalm et Primauguet, ndlr), avec leur équipage, plus nombreux que celui d'une FREMM". "Cela représente une charge de 212 équivalents temps plein (ETP) pour la période 2016-2019, effectifs auxquels s'ajoutent trente-cinq marins", qui vont contribuer à la formation des marins égyptiens, a détaillé le 21 mai dernier devant les députés de la commission de la défense chef de l'état-major des armées, le général Pierre de Villiers.

"Ces marins sont prélevés sur le vivier encore très réduit de spécialistes FREMM de la marine, ceux-là même qui doivent assurer la montée en puissance du programme FREMM. Bien qu'ils puissent paraître dérisoires, ces chiffres sont donc non négligeables", a pour sa part estimé l'amiral Rogel.

 

Des moyens au plus juste en matière de défense aérienne

La Marine dispose de quatre frégates de défense aérienne. "Ce qui constitue le minimum", a fait observer l'amiral Rogel. Deux d'entre elles, Forbin et Chevalier Paul, qui appartiennent à la classe Horizon, font partie "des meilleurs bâtiments de ce type au monde". "Deux autres frégates, Jean Bart et Cassard, devront être remplacées en 2021-2022, car leurs missiles ne seront plus fabriqués à partir de cette date", a-t-il expliqué. Elles devraient être remplacées par deux FREMM à vocation de défense aérienne.

"Aujourd'hui, dès que la marine fait mouvement, en particulier dès qu'elle se rapproche de la terre, elle est exposée à la menace aérienne et missiles, a précisé le chef d'état-major de la Marine. Notre métier nous amène à proximité des côtes, dans des passages resserrés, au large de la Syrie, du Yémen ou de la Libye, sous la menace de missiles qui peuvent venir tant de l'air que de la terre. Sans la défense anti-aérienne, vitale, nous sommes donc exposés à des risques.

Revenant sur les FTI, le programme est "d'une solution alternative, demandée par le Livre blanc, qui a exigé la différenciation entre les FREMM et les frégates dites de taille intermédiaire, de la classe quatre mille tonnes, que nous avons l'ambition de doter de capacités de lutte anti-sous-marine, tels des sonars remorqués comme les VDS (Variable Depth Sonar)". Et de préciser que les FTI "ne pourvoient pas au remplacement des frégates de type La Fayette (FLF). Il s'agit plutôt de développer un nouveau type de bâtiment pour arriver au chiffre total de quinze frégates de premier rang tel qu'il est prévu par le Livre Blanc".

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 12:45
Le Maroc, 6ème client de la France pour l’armement

En janvier 2014, le Maroc a notamment reçu une frégate de la France, la FREMM Mohammed VI, plus gros bâtiment de combat de la Marine royale marocaine. Coût: 470 millions d’euros.

 

05/06/2015 Par Ziad Alami - le360.ma

 

La France a cumulé environ 4 milliards d’euros de commandes du Maroc sur les quatre dernières années. Des commandes portant sur les armes et technologies de défense.

 

Les Forces armées royales (FAR) sont un bon client de l’industrie française de Défense. «La France a, en effet, enregistré 4 milliards d’euros de prises de commande par Rabat sur la période allant de 2010 à la première moitié de 2014», dévoile Al Massae, dans son édition de ce vendredi 5 juin.

 

Se référant au rapport 2015 du ministère français de la Défense, destiné au Parlement, Al Massae indique que le Maroc demeure en pole position des pays importateurs d’armes françaises, arrivant à la 6ème place après l’Arabie Saoudite (12 milliards de dollars), l’Inde et le Brésil (6 milliards d’euros).

 

«Si le Maroc a précédemment rejeté une offre de vente de chasseurs français de type Rafale, il n’en demeure pas moins que ses acquisitions en armes françaises ont atteint des records » comparativement à d’autres pays arabes tels l’Algérie et la Tunisie, relève le quotidien.

 

En janvier 2014, le Maroc a notamment reçu une frégate de la France, la FREMM Mohammed VI, plus gros bâtiment de combat de la Marine royale marocaine, qui a coûté pas moins de 470 millions d’euros.

 

Sur la même période (2010-premier semestre de 2014), pas moins de 251 commandes d’armes présentées par le Maroc ont été acceptées par la France, contre 238 passées par l’Algérie, ce qui donne au royaume une supériorité absolue sur tout le continent africain, relève encore Al Massae, qui ajoute que l’armée marocaine reste un client stratégique pour l’industrie française de Défense. 

 

6ème client mondial pour les armes françaises, le Maroc a cependant tenu à diversifier ses sources d’armement. Selon les données de l’Institut Sipri pour la période 2009-2013, les importations du Maroc se sont réparties sur 35% pour les Etats-Unis, 30% pour la France, 18% pour les Pays-Bas et 11% pour la Chine.

 

Parmi les contrats majeurs du Maroc ces dernières années, outre celui passé avec la FREMM française, fleuron de la Marine royale, celui portant sur l’achat par Rabat de 24 chasseurs US de type F16 auprès de Lockheed Martin. Les Forces royales air (FRA) font partie des rares au monde (10 au total) à disposer de chasseurs aussi sophistiqués que les F16 américains, ce qui a valu au Maroc une supériorité aérienne incontestée sur tout le continent africain, voire au-delà. Les F16 marocains ont fait leurs preuves dans la guerre anti-Daech en Irak et en Syrie, ainsi qu'au Yémen contre les rebelles houtis et les forces du président déchu Ali Abdallah Saleh.

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