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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 08:55
Le Général Yves-Tristan Boissan (Unatrans) remet le Grand Prix du Général Ferrié1 à Nicolas Jeannin. SEE2, Paris, le 7 décembre 2015

Le Général Yves-Tristan Boissan (Unatrans) remet le Grand Prix du Général Ferrié1 à Nicolas Jeannin. SEE2, Paris, le 7 décembre 2015

 

04.01.2016 ONERA

 

Ce grand prix de l'électronique a été remis à Nicolas Jeannin, ingénieur de recherche à l'ONERA, pour ses travaux sur « la propagation dans la troposphère pour les systèmes spatiaux de télécommunications à très haut débit en bandes Ka et Q/V ».

Ces travaux incluent le développement de modèles permettant de reproduire les affaiblissements de propagation dans la troposphère3 en se basant sur des données issues de modèles météo, ainsi que l'optimisation et le développement de méthodes de compensation des affaiblissements permettant à ces systèmes d'opérer malgré des contraintes météorologiques fortes.

Les bandes Ka (20-30 GHz) et Q/V (40-50 GHz) sont sollicitées car elles offrent des largeurs de bandes disponibles indispensables pour que les services de fourniture d'accès internet par satellite soient compétitifs vis à vis des réseaux terrestres. Ces bandes présentent l'inconvénient d'être plus atténuées lors de la traversée de la troposphère (par la pluie, les nuages et les gaz) que les bandes traditionnellement utilisées par le satellite en bande  C (3-6 GHz) ou Ku (11-17 GHz).  Il est nécessaire de compenser ces affaiblissements par différents mécanismes d’adaptation pour des raisons de limitation de puissance embarqué sur les satellites. (on doit gérer la puissance en fonction des conditions de propagation). 
 

 

Exemple de carte d’atténuation troposphérique de la propagation en bande Q/V

Exemple de carte d’atténuation troposphérique de la propagation en bande Q/V

 

Notes

1 Le Grand Prix de l’Electronique Général Ferrié, doté par la générosité de donateurs de l’Industrie, récompense des travaux ayant contribué aux progrès de la Radioélectricité, de l’Electronique et de leurs applications. Décerné depuis 1949, il commémore ce pionnier de l’utilisation de la radio qui reconnaît très tôt les propriétés du tube à électrons pour la TSF. 

2 La SEE, Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication, a pour mission de rassembler les communautés de l’électrotechnique, de l’électronique, des télécommunications, du traitement de l'information et des domaines connexes

3 La troposphère est la couche de l'atmosphère terrestre située au plus proche de la surface du globe jusqu'à une altitude d'environ 8 à 15 kilomètres. On y trouve la plupart des phénomènes météorologiques.

 

Pour en savoir plus, voir le support de présentation de Nicolas Jeannin à la remise du prix (pdf)

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 20:30
photo Composante Marine / Belgian Navy

photo Composante Marine / Belgian Navy

 

04/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le 03 janvier 2016, la frégate belge Leopold 1er a quitté le Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-protection aérienne et anti-sous-marine du GAN.avions Charles de Gaulle. Le Léopold 1er contribuait depuis le départ de Toulon le 18 novembre 2015 à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN.

 

Le 03 janvier 2016, la frégate belge Léopold 1er a appareillé du Royaume de Bahreïn pour poursuivre une mission nationale. Elle accompagnait le porte-avions Charles de Gaulle depuis le 18 novembre 2015, date à laquelle il avait quitté son port base de Toulon.

 

La frégate belge Léopold Ier a participé avec les frégates françaises La Motte-Picquet,  Chevalier Paul et Provence, la frégate allemande Augsburg et la frégate britannique HMS Defender, à l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle. Les capacités multi-missions du Léopold Ier ont contribué à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN. La frégate Belge a démontré sa parfaite interopérabillité avec le GAN. L’Alouette III embarquée à bord du Léopold Ier a d’ailleurs été employée, pour la première fois puis à de nombreuses reprises, pour assurer la fonction de Pedro - hélicoptère qui est en vol lors des manœuvres aviation pour être en mesure de porter secours aux pilotes qui devraient s’éjecter.

 

Le Léopold Ier a été déployé en Méditerranée orientale entre le 23 novembre et le 06 décembre  2015 puis dans le Golfe Arabo Persique depuis le 20 décembre 2015 pour participer aux opérations de lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie.

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola s’est rendu à bord de la frégate Léopold Ier.  Il s’est alors entretenu des aspects opérationnels de la mission en cours avec le capitaine de frégate breveté d’état-major Luc J.J. De Maesschalck, commandant la frégate belge. Il avait aussi félicité l’équipage pour la qualité remarquable de la contribution du Léopold 1er à l’action du Groupe Aéronaval au cours de ces premières frappes.

 

Un mois plus tard, le 30 décembre 2015 et plus de 13000 nautiques parcourus depuis le départ de Toulon, lors de l’escale de Bahreïn, le contre-amiral Crignola a présidé une cérémonie de remise de décorations au profit de l’équipage du Léopold 1er. Les marins belges se sont vus remettre la Médaille Outre-Mer avec agrafe Moyen-Orient pour leur participation au déploiement Arromanches 2 et l’excellence de leur performance. A cette occasion, le CTF a rappelé que le Léopold 1er avait été un élément incontournable de cette mission, contribuant à chaque instant à la protection du porte-avions Charles de Gaulle, et suscitant l’admiration de ses pairs par le professionnalisme et les compétences de très haut niveau de l’équipage.

 

La coopération militaire bilatérale avec la Belgique se traduit par un dialogue régulier entre états-majors et une convergence de vue sur les enjeux sécuritaires en Afrique et au Levant. En opération, les forces françaises et belges sont essentiellement déployées dans le cadre d’engagements multilatéraux au sein de l’Union européenne, de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, de l’Organisation des Nations Unies, ou au titre de coalitions, comme c’est le cas pour les opérations menées en Méditerranée orientale et dans le Golfe Arabo Persique. La France et la Belgique se trouvaient ici, en première ligne de la lutte contre Daech.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 19:55
Audition de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur les opérations en cours (1 Dec 2015)

 

01.12.2015 Commission de la défense nationale et des forces armées - Compte rendu n° 22

 

Note RP Defense: il a fallu plus d'un mois à l'Assemblée nationale pour publier ce compte-rendu.

 

Mme la présidente Patricia Adam. Mes chers collègues, huit députés et sénateurs – MM. Francis Hillmeyer, Alain Marty, Gwendal Rouillard, Gilbert Le Bris, Jean-Marie Bockel, Jacques Gautier, Xavier Pintat, Daniel Reiner et moi-même – se rendront demain à Berlin pour rencontrer leurs homologues allemands dans le cadre de nos réunions bilatérales régulières. Cette entrevue s’annonce d’autant plus intéressante qu’elle interviendra le jour où le Bundestag aura à se prononcer sur la proposition de la chancelière, Mme Angela Merkel, de faire entrer l’Allemagne dans la coalition luttant contre Daech en Syrie.

 

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. L’opération intérieure (OPINT) Sentinelle mobilise aujourd’hui 10 000 hommes, dont 6 500 en Île-de-France ; nous disposons également, au sein de cet ensemble, d’une réserve de 500 hommes que l’on pourrait déployer en cas d’urgence, notre pays restant exposé à la survenue d’autres attentats. L’armée agit conjointement avec les forces de sécurité intérieures, le tout est placé sous l’autorité des préfets de zone et du préfet de police à Paris. On rénove en urgence des bâtiments et on dégage des financements supplémentaires pour l’hébergement et les installations sanitaires destinés à accueillir les 3 000 nouveaux militaires qui sont venus renforcer le contingent de 7 000 personnes déployées avant les attentats du 13 novembre dernier. Deux visites de terrain m’ont montré que le dispositif fonctionnait bien et qu’il comprenait désormais des patrouilles et non plus seulement des positionnements statiques, celles-là ne protégeant pas moins bien que ceux-ci. Les soldats garantissent également la sécurité de la 21e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP-21) sur terre et dans les airs – 500 aviateurs assurent ainsi la sécurisation du ciel parisien pendant la conférence, et notamment lors de la présence de chefs d’État et de gouvernement en Île-de-France.

 

Au Levant, nous frappons Daech depuis septembre 2014 et nous avons obtenu des résultats significatifs en Irak, notamment à Sinjar et à Baïji. Des massacres d’habitants yézidis ont été perpétrés par Daech au mont Sinjar il y a un an et demi, mais cette ville vient d’être reprise. La reconquête de Baïji s’est opérée alors qu’elle paraissait incertaine, et des combats se déroulent actuellement à Ramadi. Après avoir été bloqué, Daech recule maintenant en Irak, même si la coalition n’est pas encore en mesure de reprendre Mossoul. La France effectue des frappes en Irak et forme des peshmergas à Erbil et les forces d’élite de l’ICTS à Bagdad.

 

Nous avons intensifié nos frappes en Syrie, à la mesure de l’agression subie le 13 novembre dernier. Plus puissantes et plus fréquentes, nos frappes ont détruit un centre de fabrication d’engins explosifs improvisé à al-Qa’im, ville située à la frontière irako-syrienne. Depuis les attentats, nous avons mené treize raids, dont huit à Raqqa, et avons anéanti des centres de commandement, des camps d’entraînement et des centres logistiques.

 

Le porte-avions, actuellement en mer Méditerranée orientale, permet de tripler la capacité d’action. Seul porte-avions présent dans cette zone, il rejoindra dans quelques jours le golfe arabo-persique où il restera en mission jusqu’au mois de mars 2016. Nos avions au sol se trouvent actuellement positionnés en Jordanie et à al-Dhafra aux Émirats arabes unis.

 

Les États-Unis intervenaient jusqu’à présent beaucoup moins en Syrie qu’en Irak, mais ils ont assoupli les règles d’engagement et frappent de plus en plus en Syrie. Nos contacts se sont intensifiés et des instructions spéciales ont été signées pour que nous bénéficiions aujourd’hui d’une forme de « Five eyes » plus, c’est-à-dire de modalités d’échange de renseignements opérationnels plus fluides. J’ai des entretiens très fréquents avec mon homologue américain, M. Ashton Carter, le dernier ayant eu lieu hier soir.

 

Demain, la chambre des Communes britannique se prononcera sur la participation militaire du Royaume-Uni à la coalition contre Daech en Syrie. Il semble qu’un vote positif se dessine, ce qui constituerait une bonne nouvelle. J’ai publié une tribune dans le journal The Guardian dans laquelle je faisais part du désir de la France de voir le Royaume-Uni nous rejoindre. Par ailleurs, j’entretiens une relation très confiante avec le ministre de la Défense britannique, M. Michael Fallon.

 

La Russie et l’Iran ont participé à la dernière réunion du processus de Vienne, qui a eu lieu le 14 novembre dernier. Le communiqué publié à l’issue de la rencontre préconisait la tenue de négociations inter-syriennes, un cessez-le-feu généralisé, un calendrier de transition, et ne mentionnait pas le sort de Bachar el-Assad. Nous espérons que cette démarche aboutira à un cessez-le-feu et à un véritable dialogue, à l’issue de la phase de transition de six mois qui s’ouvre à partir du 1er janvier prochain. Dans le cadre du processus de Vienne, les groupes armés syriens non-terroristes et des opposants politiques au régime de Damas se réuniront dans quelques jours à Riyad, afin de préparer une rencontre avec des représentants du gouvernement de Bachar el-Assad. Nous nous trouvons donc peut-être au début d’un processus politique porteur. Il reviendra aux diplomates de définir ensuite les contours de la transition.

 

Avec le président de la République et le ministre des Affaires étrangères et du développement international, nous avons rencontré nos homologues russes à Moscou le 26 novembre dernier. Les commandants du groupe aéronaval français, positionnés en mer Méditerranée orientale, et du groupe naval russe, organisé autour du croiseur Moskva, se sont rencontrés pour harmoniser leur action et éviter les incidents en mer. Cela n’est pas négligeable, car cela faisait longtemps qu’une telle coordination n’avait pas été mise en œuvre. Par ailleurs, nous avons décidé de renforcer les échanges entre nos services de renseignement, afin notamment d’identifier des russophones interceptés par les Français et des francophones par les Russes. Comme vous le savez, toute coopération en matière de renseignement repose sur l’échange et ne peut être enclenchée que par une décision politique. C’est celle, logique, que nous amorçons aujourd’hui avec les Russes.

 

Nous avons demandé à la Russie d’intensifier ses frappes sur Daech, car nos services ont relevé que celles-ci se concentraient au nord-ouest et autour d’Alep, là où les forces de Bachar el-Assad affrontent l’insurrection, et visaient jusque-là très peu Daech. Il y a deux semaines, la Russie a augmenté un temps ses frappes contre Daech, mais ce rythme s’est ralenti depuis qu’un de ses appareils a été abattu par la Turquie ; en tout état de cause, l’inflexion constatée n’a pas entraîné la fin des frappes contre l’insurrection. Le président de la République et le président Vladimir Poutine ont demandé qu’on se mette d’accord sur l’identité de ceux sur lesquels il conviendrait de ne pas frapper. De notre côté, la situation est simple, puisque nous ne visons que Daech. Mon homologue russe et moi-même dresserons un bilan de ces engagements.

 

Malgré la pesanteur du dispositif et la nécessité d’aller plus vite, l’action en Irak commence à porter ses fruits et les forces kurdes et irakiennes tiennent le terrain reconquis. En Syrie, au-delà des frappes il conviendra de s’appuyer sur les forces locales, dont les unités de protection du peuple (YPG) kurdes et des groupes arabes sunnites armés par la coalition, pour reprendre et occuper les zones du territoire syrien contrôlées aujourd’hui par Daech. Cette entreprise demandera du temps.

 

La Jordanie et le Liban sont aujourd’hui fragiles ; la France utilise une base aérienne jordanienne, ce qui contribue à sanctuariser le territoire de ce pays. Au Liban, l’absence de gouvernement, la faiblesse de l’armée et l’afflux de réfugiés placent le pays dans une situation difficile. Nous comptons 900 hommes au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et cette présence, appelée à durer, contribue, là aussi, à assurer l’intégrité de ce pays. Nous devons renforcer notre soutien à l’armée libanaise et tenter de poursuivre le partenariat avec l’Arabie saoudite visant à équiper les forces libanaises. Tous les objectifs du programme auront été atteints en 2015, et il faut s’atteler à le remettre en œuvre l’année prochaine.

 

J’ai déjà fait part à plusieurs reprises à la commission de ma préoccupation sur la situation libyenne, et mes inquiétudes ne font que croître. Je vous avais avertis que Daech allait s’implanter en Libye, et nous ne pouvons que constater son expansion dans ce pays. Les quelque 3 000 combattants de Daech progressent vers le sud à partir de Syrte en achetant des tribus et en obtenant l’allégeance de groupes qui trouvent là un projet et une organisation, dans le contexte de la division du pays entre les deux pouvoirs de Tobrouk et de Tripoli. Daech cherche à accaparer le pétrole du Sud de la Libye ; en outre, il pourrait opérer une jonction avec Boko Haram s’il pénétrait loin au Niger et au Nord du Tchad. Le président tchadien, M. Idriss Déby, partage mon inquiétude à ce sujet. La seule solution est de nature politique : les Égyptiens et les Algériens doivent trouver une solution de sortie de crise ; ces pays ne sont pas ennemis, mais les premiers privilégient excessivement l’option militaire quand les seconds se reposent trop sur la diplomatie. Le nouveau représentant du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye, M. Martin Kobler devrait proposer un scénario permettant la mise en place d’un gouvernement d’union nationale de transition, dont il faudra assurer la sécurité, notamment via la formation d’une armée efficace. Les forces de l’opération de l’Union européenne (UE) Sophia, qui vise à contrôler les flux de migrants provenant de Libye et qui dispose de moyens importants, ont besoin de l’autorisation d’un gouvernement libyen reconnu pour pénétrer dans les eaux territoriales de la Libye et agir efficacement. La situation en Libye s’avère redoutablement complexe et risque de le devenir de plus en plus. M. León était presque parvenu à un règlement, mais son entreprise a échoué. Si l’on réunit les forces militaires de Tripoli et de Tobrouk, Daech ne pourra pas faire face.

 

Notre présence au Mali et au Niger s’inscrit dans la durée ; implantés dans des sites avancés comme Faya Largeau, Abéché, Tessalit et Madama, nous venons de renforcer notre positionnement dans cette dernière ville. Nous conduisons très régulièrement des opérations avec les forces nigériennes, maliennes voire tchadiennes. La dernière mission, Vignemale, a permis de découvrir des caches d’armes et de procéder à des neutralisations. Si l’on cessait ces actions régulières dans le cadre de l’opération Barkhane, les groupes djihadistes se reconstitueraient.

 

Au Mali, le processus vertueux se poursuit malgré l’attentat de Bamako le 20 novembre dernier. L’accord d’Alger entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la plateforme pro-gouvernementale se met en œuvre et des patrouilles communes sont même déployées. Il conviendra d’intégrer ce processus dans la mission d’entraînement de l’Union européenne, EUTM-Mali, afin que cette dernière gère le mouvement de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). J’ai fait part de ce projet de changement d’orientation de la mission EUTM-Mali à mes collègues européens, qui devraient l’accepter. Cela permettra de favoriser la formation de ceux qui veulent participer à la reconstitution de l’armée malienne.

 

Certains groupes armés terroristes – al-Mourabitoune, né de la fusion du MUJAO et des Signataires par le sang, et dirigé par Mokhtar Belmokhtar, l’auteur de la prise d’otages meurtrière d’In Amenas en Algérie, et Ansar Eddine de Iyad Ag Ghali – refusent cette logique d’apaisement et sont alliés à al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Daech étant absente de cette région. La formation Ansar Eddine a permis la résurgence du Front de libération du Macina, groupe peul vivant de commerce et de brigandage et qui mène quelques actions terroristes. Les chefs de ces organisations souhaitent saboter le processus de paix. Al-Mourabitoune et Ansar Eddine ont tous deux revendiqué l’attentat de Bamako, mais il apparaît de plus en plus que c’est al-Mourabitoune qui l’a commis. Cet attentat fait suite à celui du 7 mars 2015, perpétré par le même groupe à Bamako ; nous devons donc continuer à nous battre pour éliminer ces groupes – peu nombreux mais difficiles à arrêter puisqu’ils utilisent des kamikazes –, mais la situation globale s’améliore tout de même.

 

La force multinationale mixte, animée par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun, a repris l’initiative face à Boko Haram et on peut faire preuve d’optimisme sur ce théâtre d’opérations. M. Déby m’a confirmé ce matin que cette force s’organisait sérieusement et allait bénéficier d’un véritable état-major associant les quatre pays. Il s’agit d’un progrès considérable, car seuls le Niger et le Tchad se parlaient il n’y a pas si longtemps ; le remplacement de M. Goodluck Jonathan par M. Muhammadu Buhari à la tête du Nigeria et la prise de conscience du président camerounais, M. Paul Biya, qui a compris qu’il ne pouvait pas se désintéresser de ce sujet favorisent cette évolution. Nous apportons à cette coalition un soutien logistique et technique, facilité par la localisation à N’Djamena des états-majors de cette force et de Barkhane. Boko Haram se trouve réduit à conduire des opérations terroristes contre lesquelles il faudra encore lutter. M. Déby évalue cette période à deux à trois ans, mais malgré la longueur nécessaire de l’effort, je suis assez optimiste sur la situation de ce front. Il n’existe pas encore de signes montrant un lien vraiment concret entre Boko Haram et Daech, même si le premier s’est officiellement rallié au second.

 

Nous nourrissions beaucoup d’inquiétudes pour la visite du pape en République centrafricaine (RCA), qui aurait pu être l’occasion de manifestations et d’échauffourées. Tout s’est finalement bien déroulé et cette journée marquera peut-être une étape dans la pacification du pays. Le référendum constitutionnel aura lieu le 13 décembre prochain et les premiers et seconds tours des élections présidentielle et législative se tiendront les 27 décembre et 31 janvier prochains. Les candidats se préparent et 90 % de la population sont inscrits sur les listes électorales. Je plaiderai auprès de nos partenaires européens pour transformer la mission d’assistance européenne EUMAM à l’état-major des forces armées centrafricaines (FACA) en mission de type EUTM-Mali – avec un périmètre plus modeste, le pays étant moins peuplé ; il me semble que je pourrai là aussi obtenir satisfaction. Certains pays se sont ainsi déjà manifestés pour entrer dans le dispositif et permettre au nouveau président ou à la nouvelle présidente de bénéficier d’un nouvel outil armé crédible. Les 900 hommes de la force Sangaris resteront en RCA jusqu’à la fin du processus électoral, puis nous engagerons le processus de réduction de nos effectifs, comme je l’ai déjà dit à la chef de l’État de transition, Mme Catherine Samba-Panza.

 

Mme Geneviève Gosselin-Fleury. Monsieur le ministre, l’Allemagne a annoncé il y a quelques jours qu’elle allait aider la France dans sa lutte contre Daech en déployant 1 200 militaires, soit son plus gros déploiement en cours à l’étranger. Quel rôle joueront les militaires allemands ? Renforceront-ils la coalition contre Daech ?

 

M. Jean-François Lamour. Monsieur le ministre, l’une des réponses apportées aux attentats du 13 novembre réside dans l’augmentation des effectifs de la force opérationnelle terrestre (FOT) de 66 000 à 77 000 hommes. Les premiers recrutements auront lieu dans le cadre de l’exécution du budget pour l’année 2016 et auront besoin d’être formés. Ces soldats ne seront donc pas opérationnels avant la fin de l’année 2016 voire le premier trimestre 2017.

La radicalisation d’un certain nombre de personnels civils d’Aéroports de Paris et de la RATP suscite des inquiétudes sur le profil potentiel de nouvelles recrues de la FOT. Beaucoup de jeunes accourent dans les centres de recrutement : il s’agit d’une bonne nouvelle, mais il convient d’opérer un tri. La direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD) est chargée de ce rôle, alors qu’elle a déjà fort à faire avec la sécurisation des emprises militaires. Qu’est-ce qui nous garantit que la DPSD se trouve armée pour effectuer cette sélection ? Ses effectifs ont-ils été augmentés ? Ses personnels sont-ils capables de distinguer les bonnes recrues des mauvaises ? Si tel n’était pas le cas, des services de renseignement comme la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) peuvent-ils participer à cette tâche de criblage ?

 

M. Jean-Jacques Candelier. Je vous remercie, monsieur le ministre de votre disponibilité et des informations que vous nous avez transmises. La France est-elle prête à revoir ses liens économiques avec les pétromonarchies comme l’Arabie saoudite et le Qatar, dont le rôle, dans la lutte contre Daech, s’avère ambigu ?

Notre pays se trouve engagé dans de nombreuses opérations extérieures (OPEX). Quel est leur coût en 2015 ?

La guerre contre Daech ne se gagnera pas uniquement par des bombardements : quels sont les moyens supplémentaires mis en place pour atteindre notre objectif ? Quel soutien comptons-nous apporter aux forces kurdes ?

Où en est-on de la constitution de la large coalition voulue par M. Hollande ? Celle-ci ne me semble pas être la panacée.

 

M. Philippe Folliot. Monsieur le ministre, sans action rapide et énergique en Libye, Daech progressera comme en Irak et en Syrie. Vous avez souligné avec raison que la solution passait par l’engagement de l’Égypte et de l’Algérie. Nos relations historiques avec l’Algérie et présentes avec l’Égypte sont fortes : la France a donc un rôle particulier à jouer, et l’intérêt de l’UE à agir s’avère grand car la Libye se situe plus près de nos côtes que ne le sont la Syrie et l’Irak. L’UE, absente diplomatiquement jusqu’à présent, agit-elle, avec la France, pour éviter que la situation irakienne et syrienne ne se reproduise en Libye ?

 

M. Jean-Michel Villaumé. Le Premier ministre a indiqué ce matin que la Libye constituait le grand dossier à traiter dans les mois à venir. Monsieur le ministre, vous restez partisan d’une solution politique et diplomatique dans ce pays, mais le chef du gouvernement algérien a récemment affirmé dans Le Monde souhaiter une intervention militaire il y a une dizaine de jours. En outre, les Égyptiens ont fait part de leurs inquiétudes sur l’évolution du problème libyen.

 

M. Alain Moyne-Bressand. Monsieur le ministre, vous nous donnez des informations sur les moyens financiers de l’État islamique, mais il me semble que plusieurs pans de ses ressources et de ses soutiens nous restent inconnus. Êtes-vous d’accord pour qu’une commission d’enquête parlementaire étudie cette question ?

Disposons-nous de suffisamment de moyens financiers pour gagner la guerre dans laquelle nous sommes engagés ? À combien les évaluez-vous ?

 

M. le ministre. Madame Gosselin-Fleury, la participation allemande représente un acte politique très important, puisque mon homologue allemande, Mme Ursula von der Leyen, s’est beaucoup engagée dans ce dossier et propose d’envoyer 1 200 hommes, mobilisation que devra autoriser le Bundestag. Une frégate allemande rejoindra notre porte-avions, des missions de reconnaissance seront assurées par quatre à six Tornados allemands et des avions ravitailleurs seront mis en place au Levant. L’Allemagne contribuera également à la MINUSMA avec 650 hommes pour alléger notre tâche au Mali ; par ailleurs, elle renforcera ses actions de formation militaire à Erbil. La presse a eu raison de souligner le caractère exceptionnel de cet engagement.

 

Monsieur Lamour, la première vague de renforcement de la FOT a eu lieu dès cette année et se poursuivra l’année prochaine. Le chiffre des recrutements dans l’armée de terre en 2015 comprend les 5 000 nouveaux soldats qui n’étaient pas prévus dans la planification initiale. Il faudra former ces personnels, mais le processus est en cours. Nous avons décidé d’engager 200 personnes à la DPSD, afin notamment qu’elle ait les moyens de s’assurer de la qualité des personnes recrutées. Il y a lieu d’être vigilant, y compris pour les effectifs actuels, mais notre service de renseignement s’avère très performant.

 

Monsieur Candelier, les OPEX représentent un coût de 1,1 milliard d’euros pour l’année 2015 ; ce montant, à l’intérieur duquel les surcoûts s’élèvent à 650 millions d’euros, est totalement couvert par un financement interministériel, comme je m’y étais engagé. S’agissant des ambiguïtés des pétromonarchies, j’attends les preuves ! Si elles existent, qu’on me les fournisse ! Des doutes et des interrogations existent, mais l’Arabie saoudite et le Qatar sont engagés dans la coalition. Ils ne contrôlent peut-être pas l’action de l’ensemble de leurs ressortissants, mais, comme le président de la République, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et du développement international et moi-même l’avons déjà dit, nous ne disposons pas d’éléments accréditant vos assertions. Si vous en avez, mettez-les sur la table, je serais le premier intéressé. Nous soutenons les forces kurdes, et celles-ci pourraient participer à la reconquête des territoires aujourd’hui contrôlés par Daech. Les États-Unis renforcent leur action et de nombreux pays rejoignent la coalition, qui s’agrandit de fait ; à part l’Espagne, qui se trouve en période électorale, et le Portugal, dont le nouveau gouvernement s’installe en ce moment, tous les pays de l’UE contribuent à l’effort commun. Même le Luxembourg participe et fournira des munitions et du transport tactique ; certains pays combattront au Levant et d’autres allégeront le poids de notre engagement en Afrique.

 

M. Jean-Jacques Candelier. Il n’y a que quatre pays qui effectuent des frappes !

 

M. le ministre. Oui, en Syrie, il n’y en a même en ce moment que deux, même si j’espère qu’il y en aura bientôt trois. Quant à la Russie, je vous ai indiqué l’état de nos relations, si bien qu’il me semble que la coalition se trouve en phase de cristallisation.

 

Messieurs Folliot et Villaumé, nous entretenons en effet de bonnes relations avec l’Égypte, qui ne cessent de s’approfondir. J’ai ainsi rencontré cinq fois M. Abdel Fattah al-Sissi, président de ce pays. L’Égypte a une approche plus militaire que l’Algérie du conflit libyen ; l’Histoire explique cette différence, et nous devons les convaincre de prendre des initiatives communes. La mission des Nations unies recommence avec la nomination de M. Kobler, et nous devons travailler à sa réussite. Les acteurs libyens sentent que s’ils ne trouvent pas de solution, Daech la trouvera pour eux. L’organisation terroriste sera peut-être l’élément fédérateur de la réconciliation libyenne. La Turquie, le Qatar, l’Égypte, l’Algérie et le Tchad peuvent avoir une influence sur certains acteurs libyens. Il faut consentir cet effort collectif, car il n’existe pas de solution alternative. Personne n’envisage en effet que des pays européens mènent une action militaire au sol en Libye.

 

Monsieur Moyne-Bressand, nous avons les moyens financiers de gagner la guerre. La loi de programmation militaire (LPM) actualisée intègre l’opération Chammal, et le financement interministériel des surcoûts des OPEX est assuré chaque année depuis que j’exerce mes fonctions. Cette opération ne mobilise encore qu’un petit millier d’hommes, stationnés à al-Dhafra, Erbil, Bagdad et sur notre base aérienne en Jordanie. La décision de créer une commission d’enquête sur le financement de Daech relève du Parlement.

 

Mme la présidente Patricia Adam. La conférence des présidents a ce matin décidé la création d’une mission d’information à ce sujet.

 

M. le ministre. La Turquie s’est montrée, à un moment donné, trop peu agressive dans le contrôle des ressources pouvant alimenter Daech ; je n’accuse pas le gouvernement turc, mais il est certain que Daech a pu vendre en abondance du pétrole au marché noir. Les contrôles se révèlent aujourd’hui plus stricts, mais la Turquie doit mieux surveiller les 200 kilomètres de sa frontière avec la Syrie qui ne sont pas tenus par les Kurdes. De nombreux trafics se déroulent dans cette zone très poreuse, même si la Turquie a opéré une reprise en main depuis qu’elle a été frappée par des attentats.

 

M. Eduardo Rihan Cypel. Mme Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, a déjà publié un excellent rapport sur les financements de Daech au nom de l’assemblée parlementaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).

Monsieur le ministre, le président de la République a affirmé lors de la réunion du congrès à Versailles, le 16 novembre dernier, que le pacte de sécurité l’emportait sur celui de stabilité. Hormis l’Allemagne, quel pays européen a accru son effort contre Daech ? L’UE a-t-elle augmenté son soutien financier aux pays luttant dans la coalition en Syrie et en Irak ? Il faudrait exclure les dépenses d’investissement dans la défense sortent du calcul du déficit budgétaire transmis à la Commission européenne. L’UE accepterait-elle cette évolution ?

 

M. Serge Grouard. Éradiquer Daech nécessite le déploiement de forces au sol – pas nécessairement les nôtres – car reprendre une ville comme Raqqa sera difficile. Quelle évaluation faites-vous des forces actuellement en présence sur le terrain ?

Monsieur le ministre, votre inquiétude sur la Libye s’avère largement partagée ; vous avez affirmé que Daech comptait sur 3 000 combattants en Libye, ce nombre étant compris entre 40 000 et 50 000 en Syrie et en Irak. Lorsque les Soviétiques se sont retirés d’Afghanistan, les combattants qui allaient former al-Qaïda ont également quitté le pays pour essaimer dans d’autres régions : craignez-vous le même phénomène ?

La constitution du fichier de données des passagers (PNR pour Passenger name record) européen accuse du retard. À la suite de la loi de programmation militaire, un décret de septembre 2014 a créé un traitement de données à caractère personnel dénommé « système API-PNR France » pour compenser le piétinement européen ; ce mécanisme devait se déployer en 2015 : où en est-on ?

 

M. Christophe Guilloteau. Le président des États-Unis, M. Barack Obama, a annoncé aujourd’hui l’envoi de forces spéciales américaines au sol. La France compte-t-elle faire de même ?

Le 27 novembre dernier, le gouverneur militaire de Lyon, le préfet du Rhône et le maire de Lyon ont organisé un spectacle médiatique en pleine période de réserve due à la campagne électorale. Ils sont allés à la rencontre des citoyens pour échanger sur les problèmes de sécurité. Monsieur le ministre, je vous remercie de rappeler au gouverneur militaire que, président du conseil départemental, je fais face aux mêmes problèmes de sécurité que le maire de Lyon. Le gouverneur militaire devrait nous informer et ne pas privilégier les caméras.

 

M. Michel Voisin. De l’Afghanistan à la Mauritanie, on retrouve de nombreuses forces djihadistes, et nous sommes engagés sur de nombreux fronts dans cette région. Nous allons nous essouffler et notre armée se trouve à bout de forces malgré le mérite de ceux qui la servent. Monsieur le ministre, les propos du Premier ministre critiquant les parlementaires se rendant sur place m’ont choqué. Effectuer ce type de déplacements fait partie de notre mission, et je n’ai d’ailleurs fait aucune déclaration à la presse à propos de notre récent déplacement en Syrie. Les parlementaires montrent beaucoup de courage lorsqu’ils décident d’étudier la situation à l’étranger et leur expérience peut s’avérer fort utile.

On évalue les troupes de l’État islamique en Syrie à 20 000 combattants, qui sont accompagnés de 20 000 autres personnes dont 1 400 à 2 000 Français. Comment peut-on éradiquer ce mouvement ? Nous appréhendons la situation pays par pays, alors que le problème du djihadisme est global. Je suis favorable à l’instauration de la commission d’enquête à laquelle M. Alain Moyne-Bressand a fait allusion, car les personnes auditionnées doivent y prêter serment contrairement à la mission d’information. Monsieur le ministre, croyez-vous que nous disposons des moyens suffisants pour suivre toutes les opérations dans lesquelles nos forces sont engagées ? Notre armée défend l’Europe et il conviendrait de répartir le financement de ces opérations entre l’ensemble des pays de l’UE. Nous pourrions ainsi éviter l’épuisement de nos forces militaires.

 

M. Charles de la Verpillière. Monsieur le ministre, vous avez affirmé que les Kurdes du PYD et d’autres troupes arabes sunnites pourraient constituer les forces luttant au sol contre Daech en Syrie ; vous en excluez donc beaucoup de monde : les Américains, les Européens, les Russes, les Iraniens, les Turcs, les troupes de Bachar el-Assad et, en raisonnant in abstracto, et les Israéliens ! Il ne reste donc plus beaucoup de combattants à envoyer sur le terrain. Pouvez-vous nous préciser votre pensée ?

L’incident aérien entre les Turcs et les Russes est intervenu exactement au moment où l’on cherche à former une coalition internationale pour combattre en Syrie. Il a été provoqué car il sert à la fois les Russes et les Turcs. Qu’en pensez-vous ?

 

M. Francis Hillmeyer. L’opération Sentinelle vise à rassurer la population, mais ne peut pas empêcher la commission d’attentats comme ceux du 13 novembre. Vous avez évoqué la création d’une garde nationale constituée de réservistes. Pourrait-on augmenter le nombre de jours de disponibilité des réservistes afin de rendre le dispositif plus opérationnel ? Comment lever le frein mis par les employeurs à la mobilisation des réservistes ?

 

M. le ministre. Monsieur Rihan Cypel, tous les pays de l’UE, hormis l’Espagne, le Portugal et la Pologne qui vient de changer de gouvernement, contribuent à l’effort. Ainsi, la Belgique a mobilisé une frégate appuyant le porte-avions, la Roumanie a déployé des forces au sein de Barkhane. La République tchèque, la Slovénie, la Slovaquie, la Suède, le Danemark et les Pays-Bas s’interrogent sur de possibles frappes en Syrie. Je ne reviens pas sur l’engagement allemand et sur le vote de demain à la chambre des Communes à Londres, mais l’ensemble constitue un effort significatif et supérieur à celui auquel je m’attendais. Depuis quinze jours, je n’ai pas reposé la question du financement des OPEX par l’UE, mais je la soulèverai à nouveau dès que l’opportunité se présentera.

 

Monsieur Grouard, nous évaluons à 35 000 le nombre de combattants de Daech en Irak et en Syrie. Parmi eux, 10 000 à 12 000 sont étrangers ; ils ne se trouvent pas tous à Raqqa et constituent la force principale de Daech. L’intensification des frappes désorganisera cette organisation en Syrie et, pour la première fois, elle essuie des désertions qui ont entraîné des exécutions.

 

Monsieur de la Verpillière, l’action au sol est indispensable pour reprendre les zones contrôlées par Daech, et l’on travaille sur l’hypothèse de troupes kurdes et arabes sunnites pour accomplir cette mission, une fois que les frappes auront profondément déstabilisé Daech. Il convient de ne pas répéter des erreurs passées : Raqqa est sunnite et doit donc être reconquise par des forces sunnites, afin que la population les accepte et soutienne moins Daech. Les unités réunies sous le sigle de l’armée syrienne libre (ASL) subsistent et leur résilience a même surpris les Russes. Ceux-ci effectuent des frappes depuis huit semaines, qui visent majoritairement les insurgés combattant Bachar el-Assad. L’armée gouvernementale s’est avérée moins forte que prévu – elle n’a ainsi pas reconquis de zone importante au cours de ces deux derniers mois – et l’ASL parvient à opposer une résistance significative au nord-ouest et dans la région d’Alep. L’armée officielle de la Syrie luttera peut-être un jour contre Daech, mais ce ne sera alors plus celle de Bachar el-Assad qui n’a jamais effectué le moindre raid contre le groupe terroriste.

 

Les succès de la lutte contre Daech au Levant aboutiront sans doute – on le constate déjà – à des transferts de combattants djihadistes vers la Libye. Une partie des combattants étrangers de Daech à Syrte viennent ainsi de Syrie.

 

Le projet pilote avance pour la mise en œuvre du PNR français, mais la société bénéficiaire du marché accuse un retard.

 

Monsieur Guilloteau, je ne parle jamais des forces spéciales. J’ai bien noté vos remarques sur la rencontre de Lyon.

 

Monsieur Voisin, nous nous engageons dans des opérations, mais nous nous retirons également de certaines d’entre elles : nous ne sommes plus au Kosovo, ni dans l’opération européenne Atalante, et nous espérons mettre fin à l’opération Sangaris prochainement. La qualité de nos armées nous permet de faire face aux défis et aux menaces que nous devons affronter.

 

L’incident entre la Turquie et la Russie résulte d’un conflit d’intérêts et de l’antagonisme sur les points de fond, chacun pousse l’autre à sa limite. Le pilote russe est tombé côté syrien.

 

M. Charles de la Verpillière. Le jour n’a-t-il pas été choisi ?

 

M. le ministre. Je n’en suis pas sûr. La position de la France, comme celle de l’OTAN, est d’inviter les deux parties à éviter toute escalade.

 

Monsieur Hillmeyer, l’actualisation de la LPM prévoit une augmentation de 28 000 à 40 000 du nombre des réservistes et de 75 millions d’euros de crédits supplémentaires. Le nombre de jours et la durée de la mise à disposition devront augmenter, et nous en discuterons avec le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

 

Mme la présidente Patricia Adam. Et avec les collectivités territoriales également !

 

M. le ministre. Bien entendu, avec tous les employeurs, de manière générale.

 

Le président de la République a annoncé lors de la réunion du Congrès à Versailles qu’il faudra renforcer les réserves et leur conférer une dimension territoriale afin de constituer une garde nationale. Je dois mettre en œuvre cette feuille de route et nous avancerons bientôt des propositions à votre commission pour que nous travaillions ensemble sur ce sujet. J’ai déposé un amendement au projet de loi de finances (PLF) pour 2016, adopté par le Sénat le 27 novembre, qui prévoit d’affecter une partie des 100 millions d’euros supplémentaires à ce projet favorisant à terme la garde nationale, afin qu’il commence à être mis en œuvre dès l’année prochaine. Nous avons aussi inscrit en tout 173 millions d’euros d’autorisations d’engagement supplémentaires dans le PLF.

 

M. Michel Voisin. J’ai assisté le week-end dernier à deux assemblées générales d’officiers et de sous-officiers de réserve, qui soutenaient très largement le rétablissement du service national, tout comme 80 % des Français, si l’on en croit un sondage récent. Je leur ai répondu que des questions matérielles et de patrimoine local rendaient cette perspective très improbable.

 

M. le ministre. Oui, et le choix de l’armée professionnelle était le bon. J’y étais favorable depuis longtemps et j’avais écrit un article avec M. François Fillon sur ce sujet en 1995. Les défis que l’on doit relever, y compris la protection des sites sensibles dans notre pays, nécessitent une armée professionnelle.

 

*

* *

 

Membres présents ou excusés

 

Présents. - Mme Patricia Adam, M. Olivier Audibert Troin, M. Daniel Boisserie, M. Jean-Jacques Bridey, Mme Isabelle Bruneau, M. Jean-Jacques Candelier, M. Guy Chambefort, M. David Comet, Mme Geneviève Fioraso, M. Philippe Folliot, M. Yves Foulon, Mme Geneviève Gosselin-Fleury, M. Serge Grouard, M. Christophe Guilloteau, M. Francis Hillmeyer, M. Laurent Kalinowski, M. Charles de La Verpillière, M. Gilbert Le Bris, M. Christophe Léonard, M. Damien Meslot, M. Philippe Meunier, M. Jacques Moignard, M. Alain Moyne-Bressand, M. Jean-Claude Perez, M. Joaquim Pueyo, Mme Marie Récalde, M. Eduardo Rihan Cypel, M. Gwendal Rouillard, M. Jean-Michel Villaumé, M. Michel Voisin

 

Excusés. - Mme Danielle Auroi, M. Claude Bartolone, M. Philippe Briand, M. Jean-David Ciot, Mme Catherine Coutelle, Mme Carole Delga, M. Éric Jalton, M. Jean-Yves Le Déaut, M. Frédéric Lefebvre, M. Bruno Le Roux, M. Maurice Leroy, M. Alain Rousset, M. Stéphane Saint-André

 

Assistaient également à la réunion. - M. Gérard Bapt, M. Jean-François Lamour

 

Audition de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur les opérations en cours (1 Dec 2015)

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 19:55
Charles Moreau, ancien conseiller d’Alain Juppé à la Défense, intègre l’état-major de la DGSE

 

04.01.2016 Wassinia Zirar – acteurspublics.com

 

Ancien conseiller de Dominique de Villepin à Matignon puis d’Alain Juppé et de Gérard Longuet au ministère de la Défense, cet énarque de 42 ans va piloter l’une des directions de la direction générale de la sécurité extérieure.

 

Chef du service des affaires financières ministériel à la direction de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières du secrétariat général du ministère de l’Intérieur depuis 2013, Charles Moreau a été nommé lors du Conseil des ministres du 4 janvier 2016 directeur de l’administration à la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

 

Il remplace Pierre Pouessel, qui évoluait dans ces fonctions depuis 2008 et a pris, lui, le poste de préfet de l’Hérault.

 

Action territoriale et affaires financières

 

Charles Moreau, polytechnicien et énarque de 42 ans (2001, promotion Nelson Mandela), a débuté à l’inspection générale de l’Administration en 2001. Conseiller technique au cabinet du ministre de l’Intérieur Dominique de Villepin en 2004, il est le secrétaire général de la préfecture de l’Aube en 2005.

 

Chef du bureau de la performance et des moyens de l’administration territoriale auprès de la direction de la modernisation et de l’action territoriale du ministère de l’Intérieur en 2007, Charles Moreau devient secrétaire général pour les affaires régionales (Sgar) auprès du préfet de la région Auvergne en 2009. Ce haut fonctionnaire a ensuite conseillé sur la mise en oeuvre territoriale de la réforme et le développement durable, les ministres de la Défense Alain Juppé; puis Gérard Longuet (2010-2012).

 

Il pilote ensuite la sous-direction des affaires financières (octobre 2012-septembre 2013), puis le service des affaires financières ministériel à la direction de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières du secrétariat général du ministère de l’Intérieur de 2013 à 2015.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 12:30
photo Philippe Chapleau

photo Philippe Chapleau


04.01.2016 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le prochain départ de la 13e DBLE des E.A.U va mettre fin à la présence du DIO 13 à Bagdad. Depuis un an, les légionnaires, par groupe d’une trentaine d’hommes, forment les membres de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service) ; leur dernier mandat prendra fin en février de cette année.

Les formateurs français, majoritairement fournies par la 13e DBLE, auront au moins eu la satisfaction de voir leurs élèves au combat, lors de la bataille de Ramadi. Leur prestation, bien supérieure en qualité à celle des unités de l’armée régulière irakienne, aura permis la reprise du centre-ville et du quartier des administrations sans casse majeure. Etrillé en 2014, l’ICTS avait été repris en main, réorganisé et reformé. Avec succès.

Ce succès a vite été récupéré par tous les pays qui contribuent à la formation de cette unité forte d’environ 7000 hommes et qui dépend directement du Premier ministre irakien. La presse australienne a ainsi claironné que des commandos de la Task Group Taji ont conseillé l’ICTS sur le front même et qu’ils ont guidé "un millier" de frappes de la coalition. Un porte-parole australien a démenti, précisant seulement que "a Special Operations Task Group of about 80 personnel has deployed to Iraq and is providing military advice and assistance to the Counter-Terrorism Service of the ISF" (voir ici).

Aux E.A.U, là où est installée la 13e DBLE, on n’en est pas à tresser des couronnes de lauriers pour tous ceux qui, au cours des trois mandats du DIO, ont contribué à redynamiser, renforcer et conseiller l’ICTS. Mais la satisfaction est de mise.

Ainsi, les cours de déminage/neutralisation d’engins explosifs (C-IED) ont payé. "Lors du début de la reprise de Ramadi, sur les trois premiers jours, ils (les Irakiens) ont rencontré 62 IED et ils n'ont eu que quatre blessés, ce qui est remarquable par rapport aux tristes bilans qu'ils avaient pu avoir sur d'autres opérations", souligne le commandant Enguerrand, chef du DIO 13 lors de l’avant-dernier mandat. "Il y a six mois, on aurait eu 60 morts" dans cette situation, renchérit l'adjudant-chef Mikhaïl qui a présenté le cours C-IED à Jean-Yves Le Drian lors de son passage de samedi soir aux Emirats (voir la photo ci-dessous).

La formation concernait aussi l’instruction sur l’armement et le tir, l’entraînement physique et le combat. Avec des petits plus : "Une partie des cours est donnée en arabe par des légionnaires arabophones", explique le lieutenant-colonel Philippe, premier patron du DIO. "En plus, le cursus et les méthodes pédagogiques de la Légion sont vraiment adaptés à la formation des étrangers."

Fin février, le DIO 13 quittera Bagdad. Retour aux Emirats pour préparer le transfert vers le Larzac et le passage de témoin au futur "5e Cuir".

A Bagdad, le DIO Légion sera remplacé par un DIO armé par le 3e RPIMa. Autre style certainement, "mais ça restera léger, fin et manœuvrier", conclut en souriant le colonel L-G.

photo Philippe Chapleauphoto Philippe Chapleau
photo Philippe Chapleau

photo Philippe Chapleau

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 12:30
photo Marine nationale

photo Marine nationale


31.12.2015 par
 

Il y a deux façons de s’y prendre, bombarder à tout va, avec ce que cela entraîne de morts chez les civils, ou frapper à la tête de l’EI: la coalition menée par les États-Unis, qui dit préférer « frapper le serpent à la tête », a communiqué la liste de 10 cadres dirigeants de l’EI tués en décembre.

Parlant mardi aux journalistes au Pentagone via satellite en direct de Bagdad, le colonel Warren, porte-parole de l’opération Inherent Resolve, a souligné que le Français Charaffe El Mouadan, membre du groupe État islamique lié directement à l’instigateur des attentats de Paris et qui a été a été tué cette semaine en Syrie, était loin d’être la seule cible importante touchée par les Américains en décembre.

Selon Warren, au moins dix cadres dirigeants du groupe armé État islamique, dont plusieurs avaient été impliqués dans la planification des attentats de paris, a été éliminée lors de frappes du 7 au 27 décembre.

Suite de l'article

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 11:55
Le 501e RCC au CENTAC

 

4 janv. 2016 Armée de Terre

 

Préparer les forces au combat interarmes, tel est le rôle du centre d'entraînement au combat (CENTAC) situé a Mailly-le-camps. Projeté très prochainement à Barkhane, le 501e régiment de chars de combat nous embarque dans sa préparation opérationnelle.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 11:55
Le RMT se prépare au CENTAC

04.01.2016 Armée de Terre

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 08:55
Henri Leclerc de Hauteclocque - photo Fondation Leclerc

Henri Leclerc de Hauteclocque - photo Fondation Leclerc


04.01.2015 source SHD
 

4 janvier 1894 : signature de l’alliance franco-russe. Préparée par de nombreuses activités bilatérales dans les années précédentes, une convention militaire secrète est signée entre le gouvernement républicain de la France, sous la présidence de Sadi Carnot, et le gouvernement impérial du tsar Alexandre III. En dépit de ce paradoxe, l’alliance remporte les faveurs de l'opinion française qui cultive sa haine de l'Allemagne et sa défiance de l'Angleterre. Les Parisiens feront un accueil enthousiaste au tsar Alexandre III lors de sa visite et lui dédieront un des plus beaux ponts de la capitale reliant l'esplanade des Invalides au rond-point des Champs-Élysées. Cette alliance met surtout fin à l'isolement diplomatique de la France, consécutif à sa défaite de 1870. Elle a été rendue possible par le resserrement des liens de l’Allemagne avec l'Autriche-Hongrie au détriment de la Russie, rivale de cette dernière dans les Balkans. En fait, elle resserre le bloc austro-allemand et contribue ainsi au processus fatal qui mènera à la Grande Guerre.

 

4 janvier 1930 : naissance de la ligne Maginot. (France). André Maginot, ministre de la guerre et héros du premier conflit mondial, présente à l’Assemblée Nationale en décembre 1929 le projet de loi de construction d’une ligne de défense fortifiée contre l’Allemagne. Le projet est voté sans difficulté le 4 janvier. La pensée militaire française est alors profondément marquée par la stratégie défensive. Même ceux qui prônent la mobilité, sont convaincus que la France doit tout de même se protéger derrière des fortifications. La ligne Maginot coute 3 milliards de francs et emploie 20 000 ouvriers pendant 5 ans. La frontière franco-belge ne sera cependant pas fortifiée pour des raisons diplomatiques (ne pas vexer la Belgique) et militaires (les Ardennes sont censées être infranchissables par des blindés). Or, c’est précisément là que les Allemands attaqueront au Printemps 1940 et contre-attaqueront durant l’hiver 1944.

 

4 janvier 1952 : mort au combat du lieutenant Henri Leclerc de Hauteclocque (Trung Khu - Indochine). La mort du fils de de Lattre (30 mai 1951) a curieusement laissé dans la mémoire collective un souvenir beaucoup plus fort que celle du fils de Leclerc. Pourtant, la fin de ce dernier est héroïque : alors qu'il commande sa compagnie en appui de l'attaque de Trung Khu, l'ennemi oppose une très forte résistance et repousse l'assaut. Grièvement blessé à la jambe, le fils Leclerc est dans un premier temps évacué par son adjoint qui le porte sur son dos. Lucide jusqu'au bout et constatant que l'ennemi les talonne, il ordonne à son adjoint de le laisser sur place après lui avoir donné tous les documents et munitions qu'il a sur lui. Sa jeunesse, 26 ans, fait oublier qu'il combattait depuis 10 ans dans l’armée française (Campagne d'Alsace -1944, et plusieurs séjours en Indochine depuis 1946).


4 janvier 1980 : Serge Gainsbourg chante la Marseillaise (Strasbourg). Opérant un retour sur scène à la faveur du lancement de son album provocateur Aux armes, etc., Gainsbourg tente de chanter la version reggae de la Marseillaise à Strasbourg. Un groupe de parachutistes retraités alsacien investit la salle de spectacle et oblige le chanteur à annuler le concert. Avant de quitter la scène, Gainsbourg chante a capella l'hymne national ... et les parachutistes se mettent au garde à vous. Cette version reggae est très controversée ce qui lui assure bien sur la médiatisation propice au succès commercial. Cela n’empêchera pas, par la suite, ni Gainsbourg ni les légionnaires de trinquer lors de la fête de Camerone.  

En cette année 2016, commémorant les 70 ans de l'inscription de la Marseillaise à l'article 2 de la Constitution de 1946, il est utile et intéressant de lire le texte de P. Nora dans les Lieux de mémoire.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 08:35
FA-50PH fighter trainer aircraft

FA-50PH fighter trainer aircraft


4.01.2016 Defense Studies

MANILA (PNA) -- In line with ongoing efforts to make the country's FA-50PH "Fighting Eagle" light-interim fighter aircraft combat ready, the Department of National Defense (DND) is allocating the sum of PhP106,138,800 for the acquisition of 93,600 rounds of 20mm ammunition.

The money will be sourced from the Armed Forces of the Philippines (AFP) Modernization Act Trust Fund, the bid bulletin from the Philippine Government Electronic Procurement System said.

These will be used to arm the FA-50PH's modified A50 gun system.

The weapon will be utilized in close-quarter fighting and strafing missions.

Pre-bid conference is set on Jan. 6 at 11 a.m. at the DND Bidding and Awards Committee Conference Room, DND Building, Camp Aguinaldo, Quezon City.

Winning bidders are required to deliver the items within 360 calendar days.

Two of the country's first FA-50PH jet aircraft arrived at Clark Air Base, Angeles City, Pampanga last Nov. 28.

The two aircraft are part of the 12-plane order from the Korea Aerospace Industries (KAI) which amounted to PhP18.9 billion.

The F/A-50 (the other designation for the FA-50PH) is capable of being fitted with air-to-air missiles, including the AIM-9 "Sidewinder" air-to-air and heat-seeking and radar-guided missiles.

It will act as the country's interim fighter until the Philippines gets enough experience of operating fast jet assets and money to fund the acquisition of more capable fighter aircraft.

Incidentally, the F/A-50 design is largely derived from the F-16 and they have many similarities: use of a single engine, speed, size, cost, and the range of weapons.

KAI's previous engineering experience in license-producing the KF-16 was a starting point for the development of the F/A-50.

The aircraft can carry two pilots in tandem seating. The high-mounted canopy developed by Hankuk Fiber is applied with stretched acrylic, providing the pilots with good visibility, and has been tested to offer the canopy with ballistic protection against four-pound objects impacting at 400 knots.

The altitude limit is 14,600 meters (48,000 feet), and airframe is designed to last 8,000 hours of service.

There are seven internal fuel tanks with capacity of 2,655 liters (701 US gallons), five in the fuselage and two in the wings.

An additional 1,710 liters (452 US gallons) of fuel can be carried in the three external fuel tanks.

Trainer variants have a paint scheme of white and red, and aerobatic variants white, black, and yellow.

The F/A-50 uses a single General Electric F404-102 turbofan engine license-produced by Samsung Techwin, upgraded with a full authority digital engine control system jointly developed by General Electric and Korean Aerospace Industries.

The engine consists of three-staged fans, seven axial stage arrangement, and an afterburner.

Its engine produces a maximum of 78.7 kN (17,700 lbf) of thrust with afterburner. 

(PNA)

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 08:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 03 Jan. – CJTF-OIR

 

January 3, 2016 by CJTF-OIR - Release # 20160103-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Jan. 2, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted six strikes using fighter and attack aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 20 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using attack, bomber, fighter, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Dayr Az Zawr, three strikes struck an ISIL gas and oil separation plant and destroyed an ISIL technical vehicle, an ISIL excavator, two ISIL front end loaders, and damaged a separate ISIL front end loader.

• Near Manbij, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed four ISIL buildings and an ISIL vehicle.

• Near Ayn Isa, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL fighting positions.

• Near Washiyah, one strike struck an ISIL weapons manufacturing and storage facility.

 

Iraq

• Near Fallujah, one strike struck an ISIL tactical unit and suppressed an ISIL mortar position.

• Near Kirkuk, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun and an ISIL fighting position.

• Near Kisik, one strike destroyed an ISIL assembly area.

• Near Mosul, five strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed 18 ISIL fighting positions, three ISIL command and control nodes, two ISIL weapons caches, two ISIL tunnels, and an ISIL vehicle.

• Near Qayyarah, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL fighting positons.

• Near Ramadi, seven strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed three ISIL tactical vehicles, two ISIL vehicles, an ISIL vehicle borne improvised explosive device (VBIED), three ISIL buildings, two ISIL heavy machine gun positions, an ISIL fighting position, an ISIL staging location, suppressed an ISIL VBIED, damaged an ISIL staging location, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, two strikes destroyed two ISIL fighting positions and two ISIL light machine guns and denied ISIL access to terrain.

• Near Sultan Abdallah, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting positon.

• Near Tal Afar, one strike struck an ISIL-used bridge.

 

Additionally, in yesterday's strike release, one strike in Iraq was erroneously listed separately in support of Coalition operations. This was incorrect, all strikes in Iraq were conducted in support of and coordination with the Government of Iraq against ISIL targets.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

A strike, as defined in the CJTF releases, means one or more kinetic events that occur in roughly the same geographic location to produce a single, sometimes cumulative effect for that location. So having a single aircraft deliver a single weapon against a lone ISIL vehicle is one strike, but so is multiple aircraft delivering dozens of weapons against a group of buildings and vehicles and weapon systems in a compound, for example, having the cumulative effect of making that facility (or facilities) harder or impossible to use. Accordingly, CJTF-OIR does not report the number or type of aircraft employed in a strike, the number of munitions dropped in each strike, or the number of individual munition impact points against a target.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, the United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, the United Kingdom, and the United States.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 08:20
C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

 

MARIETTA, Ga., Dec. 31, 2015 /PRNewswire

 

Lockheed Martin (NYSE: LMT) will deliver 78 C-130J Super Hercules to the U.S. government through a C-130J Multiyear II contract, which was announced by the U.S. government on Dec. 30, 2015.

Yesterday, the Department of Defense announced the award of more than $1 billion in funding for the first 32 aircraft of the Multiyear contract. The overall contract, worth $5.3 billion, provides Super Hercules aircraft to the U.S. Air Force (30 MC-130Js, 13 HC-130Js and 29 C-130J-30s) and the U.S. Marine Corps (six KC-130Js). Also through this contract, the U.S. Coast Guard has the option to acquire five HC-130Js. Aircraft purchased through the multiyear contract will deliver between 2016 and 2020.

"We are proud to partner with the U.S. government to continue to deliver to the U.S. Air Force, U.S. Marine Corps and U.S. Coast Guard the world's most proven, versatile and advanced airlifter," said George Shultz, vice president and general manager, Air Mobility & Maritime Missions at Lockheed Martin. "This multiyear contract provides true value to our U.S. operators as they recapitalize and expand their much-relied-upon Hercules aircraft, which has the distinction of being the world's largest and most tasked C-130 fleet."

Constructed in alignment with the U.S. government's Better Buying Power initiative, this contract provides significant savings to the U.S. government through multiyear procurement as compared to annual buys.

Lockheed Martin provided 60 C-130Js to the U.S. government through an initial multiyear contract announced in 2003, which delivered aircraft to the U.S. Air Force and U.S Marine Corps from 2003-2008.

The C-130J Super Hercules is the standard in tactical airlift, providing a unique mix of versatility and performance to complete any mission, anytime, anywhere. It is the airlifter of choice for 16 nations and 19 different operators. The Super Hercules worldwide fleet has more than 1.3 million flight hours to its credit. For additional information, visit www.lockheedmartin.com/c130.

 

About Lockheed Martin
Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that – with the addition of Sikorsky – employs approximately 126,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 07:35
Su-30MK2 of the VPAF (photo ttvnol)

Su-30MK2 of the VPAF (photo ttvnol)


31.12.2015 Defense Studies

Komsomolsk-on-Amur Aircraft Production Association (KNAAPO) has delivered 2 more Su-30MK2 multi-role fighter for Vietnam Air Force. Interfax-AVN said on 30.12.2015.

A super-heavy transport aircraft An-124-100M Ruslan from Volga-Dnepr aviation company  (Russia) has shipped two new Su-30MK2, bearing number 8589 and 8590 to Vietnam on Tuesday 29/12.

All Su-30MK2 12 aircraft in a deal worth $ 600 million signed in 2013 were produced at the KNAAPO. Plan early handover is scheduled for completion before the end of 2015.

However, according to sources, to the present time, Vietnam has received 8 Su-30MK2 in the contract on. The remaining 4 units will be handed over in 2016.

Eight Su-30MK2 are handed over to Vietnam from bearing number 8583 to 8590. Of which 4 units delivered in 2014 and the next four delivered in 2015, more slowly than originally planned to handover.

Up to now, Vietnam has purchased 36 Russian Su-30MK2 fighters, and has received 32 units. Which is composed of 4 units in the first purchase contract in 2003, 8 the purchase in 2009, 12 in 2010 and the purchase of 12 more aircraft bought in 2013.

(BaoDatViet)

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 07:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

03/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du samedi 02 au dimanche 03 janvier 2016, les forces françaises ont conduit un raid aérien contre un site industriel contrôlé par Daech situé à plusieurs dizaines de kilomètres à l’Est de la ville d’Alep en Syrie. L’objectif visé a été détruit.

 

Engagé depuis le Golfe arabo-persique le raid était constitué de 4 avions Rafale équipés de missiles SCALP (système de croisière autonome à longue portée). Les aéronefs de l’opération Chammal ont agi conjointement avec des avions de la coalition.

 

Le site, constitué de bâtiments durcis, servait d’usine de fabrication de roquettes artisanales et de stockage d’armement à l’organisation terroriste. Ce raid contribue à affaiblir les capacités logistiques et militaires de Daech à proximité des zones de combat.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 06:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

02/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Du 22 au 24 décembre, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot et le Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral se sont retrouvés au large du Liberia dans le golfe de Guinée, pour deux jours d’exercices.

 

Après une séance de manœuvre aviation, au cours de laquelle l’Alouette 3 du Mistral a effectué plusieurs treuillages sur l’aviso, ce dernier s’est mué, en fin de matinée, en bâtiment suspecté de piraterie pour les besoins d’entraînement de l’équipe de visite du Mistral. Une fois repéré par le BPC, les informations récoltées ont été partagées avec le contrôleur opérationnel, qui a alors ordonné de faire stopper le bâtiment suspect pour mener une enquête de pavillon. Après une interrogation ferme et directe, l’équipe de visite est montée à bord du bâtiment suspect afin de réaliser une inspection des documents administratifs des membres d’équipage et de la cargaison. Devant les irrégularités constatées, une fouille complète du contrevenant a permis de découvrir des armes et de la drogue.

 

En fin de journée, le Commandant Birot a effectué plusieurs présentations au ravitaillement à la mer, de jour comme de nuit, se rapprochant à moins de 50 mètres sur le tribord du Mistral.

 

Le lendemain, les deux bâtiments se sont retrouvés pour un exercice de remorquage, le PHM jouant alors le rôle de remorqué. Pour la manœuvre, le poste de commandement du Mistral s’est déporté de la passerelle à la plage arrière tribord, grâce à un pupitre de manœuvre transportable. Cet exercice, inédit pour le BPC, s’est très bien déroulé, grâce notamment au travail des manœuvriers.

 

Ces deux jours bien remplis entre les deux bâtiments en opération Corymbe ont permis une interaction favorisant une meilleure connaissance mutuelle, ainsi que la validation d’exercices majeurs pour ces deux unités de la Marine nationale. Le Commandant Birot et le Mistral se retrouveront une nouvelle fois à Dakar, pour le transfert d’autorité de l’opération Corymbe.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 08:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 02 Jan. – CJTF-OIR

 

January 2, 2016 by CJTF-OIR - Release # 20160102-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Jan. 1, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted six strikes using fighter, fighter-attack, and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 25 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using rocket artillery and attack, bomber, fighter, and remotely piloted aircraft against ISIL targets. Coalition military forces conducted one strike in Iraq in support of Coalition operations using fighter aircraft.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Abu Kamal, one strike struck an ISIL-used bridge.

• Near Ar Raqqah, three strikes struck three ISIL gas and oil separation plants.

• Near Ayn Isa, two strikes destroyed five ISIL buildings.

 

Iraq

• Near Al Baghdadi, one strike destroyed three ISIL weapons caches.

• Near Albu Hayat, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL vehicle borne improvised explosive device (VBIED) and an ISIL vehicle.

• Near Kisik, nine strikes suppressed an ISIL fighting position and denied ISIL access to terrain.

• Near Mosul, three strikes destroyed 17 ISIL fighting positions and an ISIL VBIED facility.

• Near Ramadi, five strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed seven ISIL fighting positions, six ISIL heavy machine gun positions, three ISIL buildings, an ISIL vehicle, cratered two ISIL-used roads, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, two strikes destroyed seven ISIL assembly areas, three ISIL weapons caches, and an ISIL command and control node.

• Near Tal Afar, four strikes struck destroyed six ISIL bunkers and denied ISIL access to terrain.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

A strike, as defined in the CJTF releases, means one or more kinetic events that occur in roughly the same geographic location to produce a single, sometimes cumulative effect for that location. So having a single aircraft deliver a single weapon against a lone ISIL vehicle is one strike, but so is multiple aircraft delivering dozens of weapons against a group of buildings and vehicles and weapon systems in a compound, for example, having the cumulative effect of making that facility (or facilities) harder or impossible to use. Accordingly, CJTF-OIR does not report the number or type of aircraft employed in a strike, the number of munitions dropped in each strike, or the number of individual munition impact points against a target.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, the United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, the United Kingdom, and the United States

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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 17:30
photo EMA / Marine nationale

photo EMA / Marine nationale

 

01/01/2016 CNE Limousin  - DICOD

 

Le ministre de la Défense a passé son réveillon du Nouvel An à bord du porte-avions Charles de Gaulle, engagé dans les opérations contre Daech. L'occasion pour lui de revenir sur les actions de la France contre le groupe terroriste.

 

A l'aube de 2016, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est rendu sur le porte-avions Charles de Gaulle, en escale à Manama, la capitale du Bahreïn. C'est la 3e fois que le ministre visite le porte-avions, actuellement engagé dans le golfe Persique contre Daech.

 

A cette occasion, le ministre a souligné que le groupe aéronaval constituait "le fer de lance de la plus importante de nos opérations dans le cadre de la lutte de la France contre Daech". Et d'ajouter que "c'est bien une guerre que nous menons contre Daech. C'est donc ici, et partout où la France lutte contre ce groupe terroriste qui la menace, qu'il convient que je sois à vos côtés".

 

Devant un parterre de militaires armant le groupe aéronaval, le ministre de la Défense a rappelé que "notre objectif, c'est la destruction pure et simple de cette organisation terroriste qui tente de s'approprier des territoires au Levant, qui soumet les populations, qui efface le patrimoine de l'humanité, qui menace notre liberté". Le ministre a précisé que la France, mais également l'ensemble de la coalition, a intensifié ses frappes depuis le 13 novembre 2015. Les forces engagées ciblent des centres de commandement, des camps d'entraînement, des bases logistiques, des dépôts de munitions, des sites pétroliers et d'innombrables positions de combat en Syrie et en Irak.

 

"Mais cet engagement a aussi un prix" a souligné Jean-Yves Le Drian. "Ce prix, c'est la sollicitation très forte dont les armées sont l'objet. Je connais votre rythme d'activité particulièrement intense". En effet, plus de 20 000 militaires ont passé les fêtes loin de chez eux, en mer, à l'étranger ou en métropole.

 

Le ministre de la Défense a par ailleurs révélé que la président de la République avait décidé, dès le printemps, de revoir à la hausse les budgets de défense prévus par la loi de programmation militaire. Pour mener la guerre contre Daech, les armées bénéficieront au total de plus de 3,8 milliards d'euros supplémentaires d'ici à 2019. Et dès cette année, le budget de la défense sera ainsi augmenté de plus de 700 millions d'euros.

 

Le 1er janvier, Jean-Yves Le Drian rendra visite aux militaires français stationnés en Jordanie et le lendemain à ceux déployés aux Emirats Arabes Unis.

photo EMA / Marine nationale

photo EMA / Marine nationale

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 17:55
Des hélicos et des commandos ou le 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales


31.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Je signale rapidement, avant de me projeter très au sud, cet ouvrage de Pierre-Yves Grolleau paru chez Marine Editions (49 €, 156 pages) et consacré au 4e RHFS. Ce que j'ai pu voir de ce livre vaut l'investissement.

 

La présentation de l'éditeur:
Au sein du Commandement des opérations spéciales, le 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales occupe une place primordiale. Cette unité polyvalente fournit l'appui-feu et la mobilité tactique aux unités d'élite française : commandos Marine, 1er Régiment parachutiste d'infanterie de marine, 13e Régiment de dragons parachutistes, commandos de l'Air, GIGN, Raid...

Grâce au très haut niveau de ses personnels, le 4e RHFS s'est distingué au feu en Afghanistan, en Libye et dans la bande sahélo-saharienne. Ce livre exceptionnel, fruit de reportages très récents et exclusifs, plonge le lecteur au cœur de la mêlée, dans les coulisses des escadrilles d'opérations spéciales et des groupes action. Les témoignages des acteurs de la vie quotidienne du "4" permettent de découvrir le professionnalisme et la motivation inébranlable des pilotes, membres d'équipages, commandos, techniciens et instructeurs.

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 17:35
Porte-avions Liaoning

Porte-avions Liaoning

 

31/12/2015 Par latribune.fr

 

Le pays disposait jusqu'à maintenant d'un porte-avions de fabrication soviétique. Ce premier porte-avion chinois préfigure les ambitions de Pékin dans le Pacifique où il compte se mesurer à la puissance navale américaine.

 

La Chine est en train de construire son premier porte-avions, a annoncé jeudi le ministère de la Défense, au moment où Pékin développe les capacités de sa marine sur fond de contentieux maritimes avec nombre de ses voisins.

 

Un programme de plusieurs centaines milliards d'euros

Ce bâtiment, qui est de conception entièrement chinoise, est en chantier dans la ville de Dalian, dans le nord-est du pays, a précisé Yang Yujun, un porte-parole du ministère de la Défense, lors d'une conférence de presse régulière. Cette confirmation intervient après des mois de spéculations sur l'existence de ce chantier.

La Chine, qui veut parvenir à terme à rivaliser avec la puissante US Navy dans le Pacifique, travaille à l'édification de groupes aéronavals autour de plusieurs porte-avions, un programme phare de centaines de milliards d'euros.

 

Deux ans après le porte-avions "soviétique"

Le premier porte-avions chinois, le Liaoning, est un bâtiment construit il y a plus d'un quart de siècle en Union soviétique, inachevé du fait de l'effondrement de l'URSS et finalement racheté par la Chine. Admis au service actif en septembre 2012 après des années de travaux, il est devenu le navire-amiral incarnant les ambitions maritimes de l'armée chinoise.

M. Yang a précisé que le nouveau bâtiment serait à propulsion conventionnelle, et non nucléaire et qu'il transporterait notamment les Shenyang J-15, un avion de combat de la marine chinoise. De nombreux contentieux opposent Pékin à ses voisins régionaux, et notamment les Philippines et le Japon sur la souveraineté de la mer de Chine méridionale et de la mer de Chine orientale.

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 15:30
Inherent Resolve – Chammal SITREP 31 Dec – CJTF-OIR

 

December 31, 2015 by CJTF-OIR - Release # 20151231-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Dec. 30, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted seven strikes using attack and remotely piloted aircraft. In Iraq, coalition military forces conducted 17 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using fighter, attack, and bomber aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Ayn Isa, two strikes destroyed an ISIL fighting position and an ISIL building.

• Near Mar’a, four strikes struck four separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL vehicle, an ISIL fighting position, and wounded four ISIL fighters.

• Near Manbij, one strike struck an ISIL tactical unit.

 

Iraq

• Near Kisik, one strike destroyed an ISIL bunker.

• Near Mosul, nine strikes struck an ISIL tactical unit, two ISIL staging locations, three ISIL headquarters, and destroyed 21 ISIL fighting positions.

• Near Ramadi, five strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL staging area, 10 ISIL fighting positions, seven ISIL heavy machine guns, an ISIL sniper position, an ISIL rocket propelled grenade position, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, two strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL vehicle and an ISIL fighting position and suppressed an ISIL mortar position and a light machine gun position.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

A strike, as defined in the CJTF releases, means one or more kinetic events that occur in roughly the same geographic location to produce a single, sometimes cumulative effect for that location. So having a single aircraft deliver a single weapon against a lone ISIL vehicle is one strike, but so is multiple aircraft delivering dozens of weapons against a group of buildings and vehicles and weapon systems in a compound, for example, having the cumulative effect of making that facility (or facilities) harder or impossible to use. Accordingly, CJTF-OIR does not report the number or type of aircraft employed in a strike, the number of munitions dropped in each strike, or the number of individual munition impact points against a target.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, the United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, the United Kingdom, and the United States.

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 12:30
photo EMA / Marine nationale

photo EMA / Marine nationale

 

30 Décembre 2015 par Jean-Dominique Merchet

 

Selon l’état-major des armées, l’aviation française (Air et Marine) a procédé à un total de 49 frappes en appui des forces irakiennes qui participaient à la reprise de la ville de Ramadi, tenue par l’Etat Islamique. Par ailleurs, les conseillers militaires français ont participé à la formation d’une partie des forces engagées dans la bataille, les 1700 hommes de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS).

Pour une analyse sur les enjeux stratégiques autour de Ramadi, voir mon article de l’Opion (abonnés) dont voici les premières lignes :  La prise de la ville de Ramadi est une « victoire symbolique, mais pas forcément stratégique » assure Myriam Benraad, spécialiste de l’Irak . « La vraie réussite, ce serait Mossoul », ajoute-t-elle, faisant référence à la grande cité du Nord, tombée entre les mains de l’État islamique en juin 2014.

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 12:30
photo US Navy

photo US Navy


30 déc. 2015 US Navy

 

ARABIAN GULF (Dec. 29, 2015) Aircraft return to the flight deck aboard the aircraft carrier USS Harry S. Truman (CVN 75) upon completion of the ship’s first mission in support of Operation Inherent Resolve. The Harry S. Truman carrier strike group is deployed in support of Operation Inherent Resolve, maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of Operations. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 3rd Class J. Richardson/Released)

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 12:30
USS Harry S. Truman ordnancemen load bombs onto F/A-18 strike fighters for missions against ISIL


30 déc. 2015 US Navy

 

ARABIAN GULF (Dec. 29, 2015) Aviation ordnancemen upload ordnance on the flight deck aboard the aircraft carrier USS Harry S. Truman (CVN 75) in support of Operation Inherent Resolve. The Harry S. Truman carrier strike group is deployed in support of Operation Inherent Resolve, maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of Operations. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 3rd Class J. Richardson/Released)

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 11:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

30/12/2015 GMP

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rendu visite mercredi 30 décembre 2015 aux militaires déployés dans le cadre de l’opération Sentinelle, sur Paris et en Île-de-France.

 

Après un point de situation sur le dispositif global présenté par le chef de l’Etat-major tactique de Paris, le LCL « Maxime » du 1er régiment de Spahis, le ministre a accompagné diverses patrouilles d’abord sur les Champs-Elysées, puis à Notre-Dame de Paris, à la place de la Bourse et enfin au sein de la station RER Auber.

 

Le ministre a conclu cette visite en saluant l’engagement des soldats et leur a témoigné de son soutien en les félicitant plus particulièrement pendant cette période de fêtes de fin d’année.

photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:55
En cas d'urgence, le 1er régiment de Tirailleurs est prêt. La preuve...


29/12/2015 Armée de Terre

 

Dès les attentats, le 1er régiment de Tirailleurs, comme la majorité de l'armée de Terre, a participé au renfort de l'opération Sentinelle à Paris

 

Pour ce faire, le régiment peut s'appuyer sur sa forte expérience opérationnelle (12 projections ces 15 dernières années) et sur ces équipements (le régiment est doté du FELIN et de VBCI depuis 2010).

Le régiment revient d'ailleurs tout juste de République centrafricaine, Mali et Côte d'Ivoire ; les militaires étaient donc parfaitement aguerris avant leur déploiement parisien, efficacité permise également par son instruction au quotidien dans les Vosges (3 champs de tir à proximité, 3 terrains de manoeuvre, 1 camp d'entraînement, etc.).

Outre Sentinelle, prochain fait marquant pour le régiment, cette fois-ci prévisible : dans le cadre du nouveau modèle de l'armée de Terre "Au Contact", le régiment se verra renforcer d'une 5e compagnie à l'été 2016.

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