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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:20
Concept design for the SilentHawk hybrid-electric motorcycle - photo Logos Technlogies

Concept design for the SilentHawk hybrid-electric motorcycle - photo Logos Technlogies

 

March 16, 2015 By Joe Gould – Defense News

 

WASHINGTON — Picture a small team of US special operators racing quietly through the night on stealth motorcycles, cruising over rugged terrain to catch enemy fighters completely unawares.

 

That is the scenario Virginia-based Logos Technologies envisions as it develops its hybrid-electric motorcycle SilentHawk on behalf of a Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) project started in 2014. Logos, teamed with Alta Motors, is developing a prototype for their phase II Small Business Innovation Research award from DARPA.

 

Once the prototyping phase is complete, the next phase could see the military replace motorcycles in service, such as the Kawasaki M1030 M1. DARPA anticipates Marines, soldiers and special operations forces will buy it, and there could also be a substantial commercial market.

 

Logos' hybrid-electric propulsion system, originally designed for an unmanned aircraft, is integrated into Alta Motors' RedShift MX electric motocross bike. Logos is also known for its Kestrel wide-area persistent surveillance system, used by the US military in Afghanistan.

 

The quiet, all-wheel drive bike would run on an all-electric motor, gasoline or JP-8. Its total range is intended to be 120 miles on fuel and 50 miles on the battery or silent mode, and it would maintain speeds above 50 mph for long distances, on a flat dirt road.

 

Developers envision a small special operations team being dropped off by a small helicopter or V-22 Osprey, then closing with their target in the bike's silent mode. They might take the target and stealthily rendezvous at a second landing zone.

 

From an outpost in Afghanistan, for instance, the bikes could be used to avoid predictable routes and evade ambushes by traveling though woods or terrain that would be impassible in a four-wheel vehicle.

 

"You're trying to create uncertainty for the enemy about your location, and you make it difficult for them by being quiet, or by them being unable to determine where you are, especially when you operate at night," said Wade Pulliam, manager of advanced concepts for Logos Technologies.

 

The bike's combustion engine would be loud as 75 decibels, but in silent mode, would have to operate at 55 decibels — considered a stretch goal, Pulliam said.

 

Having an engine that is powerful, yet compact enough to fit on the bike, with a battery, was a challenge. The Alta battery pack itself is compact at 180 watt-hours per kilogram, which is comparable to a laptop battery, and still rugged.

 

The key to the design is that the bike's hybrid-electric unit fits under the seat and can be attached or detached from the rest of the bike in 30 minutes. That allows operators in the field to swap from a hybrid-electric version to electric-only version for short-range, all-silent missions.

 

The team tested regenerative braking, meaning it converts its kinetic energy to charge the battery, a boon on rough terrain, when braking is frequent. In the design phase, it was tested on the real wheel, but with an all-wheel drive prototype, Pulliam expects to see an improvement.

 

"In off-road conditions you see a real benefit," he said.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 21:50
photo Lithuania MoD

photo Lithuania MoD

 

March 17, 2015 Defense News (AFP)

 

VILNIUS, Lithuania — Berlin will send more than 500 troops to Lithuania for military exercises this year to underscore its NATO commitments amid tensions with Russia, the Baltic state's defence ministry said Tuesday.

 

A company of soldiers will be deployed to the formerly Soviet-ruled Baltic state from April to July, and separate units will arrive for exercises in July and November, the ministry said in a statement.

 

Defence Minister Juozas Olekas, who discussed the plan with visiting German Gen. Joerg Vollmer, said deployments were "a demonstration of NATO solidarity."

 

"Our allies are ready to fulfill the obligation to boost Lithuania's security together with us," Olekas told AFP.

 

Russia's alleged intervention in Ukraine has jangled nerves in Lithuania and fellow Baltic states Estonia and Latvia, which joined NATO in 2004 after regaining independence from the crumbling USSR in 1990-91.

 

A series of exercises by Russia in the Baltic region has stoked concern that the Kremlin could try to destabilize it to test NATO.

 

The United States has deployed around 600 troops in the Baltic states and Poland, and NATO agreed to set up command centers in the region this summer.

 

Another several hundred airmen from Italy, Poland and Spain are deployed in NATO air policing patrols at bases in the alliance's Baltic members bordering Russia.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 21:30
L'armée de l'air syrienne a abattu un drone américain

 

17 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Damas - L'armée de l'air syrienne a abattu un drone américain qui survolait la région de Lattaquié dans le nord-ouest du pays, a affirmé mardi l'agence de presse officielle syrienne Sana.

 

L'armée de l'air syrienne a abattu un avion de surveillance américain hostile au nord de Lattaquié, a-t-elle assuré sans autre précision dans l'immédiat.

 

Ce serait la première fois que Damas frappe un appareil américain dans son espace aérien depuis qu'une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis a débuté une campagne de frappes contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans le pays en septembre 2014.

 

La Syrie, qui ne participe pas aux frappes de la coalition, n'avait jusqu'ici engagé aucune action contre les appareils de la coalition circulant dans son espace aérien.

 

Le ministre syrien des Affaires étrangères avait indiqué l'an passé que Washington s'était engagé à ce que les frappes ne visent pas l'armée syrienne.

 

Les raids de la coalition se sont essentiellement concentrés sur les provinces d'Alep et de Raqqa, où l'EI compte des bastions. Mais ils ont aussi visé l'EI ailleurs dans le pays, de même que des membres du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.

 

Les jihadistes de l'EI sont quasi absents de la province de Lattaquié, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Mais des combattants du Front Al-Nosra sont actifs dans cette région côtière, qui abrite le village d'origine de la famille du président Bachar al-Assad et est une place forte de la communauté alaouite, la confession du chef de l'Etat.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 20:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

17 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L'accord de coopération militaire de Lancaster House entre la France et le Royaume-Uni permet au fabricant de missiles MBDA d'entamer la rationalisation de son outil industriel de part et d'autre de la Manche. Grâce à ses exportations en 2014, il affiche un carnet de commandes à 12,6 milliards d'euros, soit l'équivalent de quatre années d'activité.

 

Antoine Bouvier, PDG de MBDA, préfère voir le verre à moitié plein. A l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires 2014, la filiale détenue par Finmeccanica (25%), Airbus Goup (37,5%) et le britannique BAE Systems (37,5%) a enregistré 4,1 milliards d'euros de prises de commandes, en légère hausse par rapport à l'année précédente. De quoi gonfler son carnet de commandes à 12,6 milliards, soit l'équivalent de plus de quatre années d'activités.

Toutefois l'exercice a été marqué par une baisse de chiffre d'affaires de près de 15% à 2,4 milliards d'euros. "C'est un point bas. Cela reflète les coupes budgétaires dans la défense en Europe et des retards sur les prises de commandes à l'export", explique le dirigeant. En France, le groupe a en effet perdu plus que quelques plumes avec la loi de programmation militaire. "En 2014, MBDA a eu 350 millions de crédits de paiement de la part de la France contre 500 millions en 2013", souligne le PDG. Il a alors fallu faire des choix et l’industriel a privilégié ses bureaux d’études plutôt que ses usines. MBDA a donc orienté les crédits de la DGA (direction générale pour l’armement) pour étoffer sa gamme de produits avec les développements de nouveaux missiles dans les domaines du combat terrestre (MMP), des antinavires légers (ANL) tirés depuis des hélicoptères et de croisière navale (MdCN). En échange, il a accepté une diminution significative de commandes de l'Etat français.

 

Faire jeu égal avec Raytheon et Lockheed Martin

Mais au-delà des chiffres, MBDA a consolidé sa dimension européenne. Longtemps, l'absence d'une Europe de la défense a été un handicap pour l'entreprise face à ses grands concurrents américains. "L'industrie de défense en Europe est la seule industrie pour laquelle un groupe européen ou des groupes nationaux ne peuvent pas optimiser leur base industrielle entre les différents pays [où ils sont présents, ndlr]. Chaque pays veut, légitimement, maintenir sur son territoire national l'ensemble des capacités technologiques pour être capable de définir des nouveaux produits. (…) Cette spécificité est un handicap majeur par rapport à nos grands concurrents américains. Ni Raytheon, ni Lockheed Martin n'ont cette contrainte sur le territoire américain", explique Antoine Bouvier. Il devenait donc de plus en plus difficile pour son groupe de faire jeu égal avec ces deux concurrents, chacun des trois détenant aujourd’hui entre 20 et 25% du marché mondial accessible des missiles.

 

Finmeccanica conditionne sa participation

Toutefois la situation évolue favorablement depuis la signature en 2010 du traité de coopération de Lancaster House entre la France et le Royaume-Uni. Conscients qu'ils n'ont plus les moyens de développer chacun de leur côté toute la gamme de missiles, les deux partenaires se partagent les compétences clés évitant une duplication inutile et coûteuse. Sur les douze compétences technologiques identifiées par les Etats et les industriels, quatre ont déjà été partagées. La France développe les compétences en matière de bancs de test et de systèmes embarqués, le Royaume-Uni celles en matière de transmissions de données et d'actuateurs (actionneurs des gouvernes des missiles). Chaque pays est ainsi dépendant de son partenaire. "En 2015, à Bourges, MBDA a un banc de test opérationnel sur le programme 100% britannique Brimstone tandis que notre site anglais de Lostock [dans les environs de Manchester, ndlr] vient de produire le premier actuateur pour le missile 100% français MMP", se félicite Antoine Bouvier.

Toutefois le PDG de MBDA doit également faire avec d'autres contraintes liées cette fois-ci à son actionnariat européen. Finmeccanica a menacé de vendre sa participation si l'Italie ne lançait pas de nouveaux programmes de missiles. De quoi aiguiser l'appétit d'Airbus Group en embuscade pour la racheter tandis que l'actionnaire britannique BAE Systems reste flegmatique. L'Europe de la défense n'est décidément pas un long fleuve tranquille.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 20:50
Fer de lance des blindés de Nexter, le VBCI attend toujours son premier client export. - photo EMA

Fer de lance des blindés de Nexter, le VBCI attend toujours son premier client export. - photo EMA

 

17/03 Alain Ruello / Chef de service adjoint - LesEchos.fr

 

Engagés dans un projet de regroupement à parité, les champions français et allemand de l’armement terrestre clôturent leurs « due diligences » dans deux semaines.

 

Ce n’est pas une blague. C’est bien le 1ier avril que se tiendra la réunion de clôture des procédures d’examen approfondi des comptes (« due diligence » en anglais) de Nexter et de Krauss-Maffei Wegmann (KMW), a-t-on appris de source proche. Engagés dans un projet de regroupement à parité, chacun des deux industriels de l’armement terrestre donnera alors sa vision de la valorisation de l’autre, ce qui pourrait faire ressortir un éventuel écart.

 

Baptisé (de manière très subtile) « Kant » pour « Krauss-Maffei Wegmann And Nexter Together », le projet prévoit que les champions français et allemands du blindé soient regroupés dans une holding commune, dont le capital sera partagé à parité par l’Etat français et la famille Bode Wegmann. Ce co-contrôle doit durer cinq ans, avant d’enclencher une véritable fusion. Dans les cartons, les deux industriels imaginent de construire ensemble le futur char lourd européen .

 

Les deux entreprises ont une taille comparable. En 2014, Nexter a réalisé un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros, en progression de 33 % (25 % hors croissance externe), dont plus de la moitié provient de l’international. Le carnet de commandes fermes représente plus de deux ans d’activité. De son côté, KMW affiche 750 millions environ de revenus et a engrangé plus d’un milliard de commandes. Quand le Français peut compter sur un plan de charge national fourni avec le grand programme Scorpion , son concurrent allemand, lui, fait des étincelles à l’international où il est mieux implanté.

 

Le 1er avril prochain, on saura donc combien Nexter et KMW valent chacun. Si les conclusions des banquiers conseils sont adoptées par les deux parties et qu’elles font ressortir un écart de valorisation important, il faudra bien trouver une solution puisque la remise en cause de la parité de détention du capital est exclue a priori.

 

Si cet éventuel écart joue en défaveur de Nexter, l’APE pourra faire un chèque pour le compte de l’Etat. Si c’est KMW qui vaut moins que son concurrent français, on imagine mal que la famille Bode Wegmann fasse de même car ses moyens sont forcément limités. La solution, pour lui éviter de payer la soulte, pourrait prendre la forme d’un régime différencié de dividendes.

 

Période d’exclusivité repoussée jusqu’à l’été

 

Quand ils ont démarré leurs négociations en juillet dernier, les deux parties avaient convenu d’une période d’exclusivité de neuf mois, ce qui les amenaient jusqu’au 2 avril pour conclure. Cette date va devoir être prolongée car, du côté français, il faudra attendre la promulgation de la loi Macron pour que Nexter soit privatisé, ce qui devrait être le cas au début de l’été normalement. « C’est le seul point dur du calendrier », confirme-t-on aux « Echos ». Un temps virulentes outre-Rhin, les critiques du projet se sont tues.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 19:55
photo EMA

photo EMA

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 16 mars 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a ouvert la session annuelle du  Séminaire interarmées des grandes écoles militaires (SIGEM), dont le thème retenu cette année est celui de « l’officier au service de la Nation dans le monde du XXIe siècle ».

 

S’adressant à ceux qu’il considère comme les « dépositaires de l’âme de nos armées », il a souhaité leur faire part de ses convictions sur le rôle de l’officier et sur les qualités que ce dernier doit développer pour assumer les responsabilités qui lui sont confiées au service de la France.

 

Plaçant le souci des valeurs humaines au-dessus de tout, il les a encouragés à être des hommes et des femmes de réflexion, d’action et surtout de cœur, autant de dimensions qui s’ancrent pour le CEMA dans la volonté et le goût des responsabilités. Dans un monde marqué par une complexité croissante, il les a également appelés à faire preuve de maîtrise technique pour tenir leur rang, tout en manifestant caractère et courage.

 

Face au changement qui sera la marque de leur carrière, il leur a aussi demandé de rejeter « une attitude défensive, guidée par le conservatisme », les exhortant à rester éveillé pour avoir « une  chance d’inventer l’avenir ».

 

Au terme d’une intervention enlevée, le général de Villiers a quitté son auditoire en insistant sur la confiance qu’il place en cette nouvelle génération d’officiers.

 

REPERE

Le SIGEM réunit un panel de près de 600 jeunes élèves officiers provenant des écoles de formation initiale des différentes armées et services, ainsi qu’une quarantaine d’élèves étrangers.

Pendant une semaine, la rencontre avec les plus hautes autorités civiles et militaires, la visite d’institutions de la République (Sénat et Assemblée Nationale), accompagnée d’entretiens avec des parlementaires, est au programme des élèves officiers, afin qu’ils  puissent intégrer le rôle et la place de la défense au sein de la nation.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 19:45
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 23 au 27 février 2015, le détachement d’assistance opérationnelle (DAO) « infanterie » des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu à l’école d’application de l’infanterie (EAI) de Thiès, à l’est du Sénégal, afin de mener une action de formation de combat en zone urbaine au profit d’officiers-élèves africains.

 

L’objectif pour les instructeurs des EFS était de former au combat en zone urbaine 30 stagiaires en provenance du Sénégal, du Niger, du Burkina Faso, d’Ouganda, du Gabon, de Guinée Equatoriale, du Bénin, du Tchad, du Mali, du Maroc, du Congo Brazzaville et de Djibouti.

 

Après avoir revu pendant deux jours les fondamentaux du combat urbain, les stagiaires ont appliqué leurs savoirs théoriques acquis. Au cours d’exercices de plus en plus complexes, ils ont rédigé l’ordre initial, donner les ordres sur caisse à sable, puis diriger le « Rehearsal » (répétition de mission) afin de contrôler leurs groupes. Le « Rehearsal » a été une nouveauté pour les stagiaires qui ont particulièrement apprécié cet outil permettant de vérifier la compréhension des ordres avant la conduite de l’action. En fin de formation, les officiers-élèves ont appris à conduire une manœuvre de niveau DIA avec l’intégration des renforts interarmes puisqu’un groupe génie ainsi qu’un véhicule blindé AML étaient sous leurs ordres. La découverte de la plus-value qu’apporte l’interarmes à la manœuvre de l’infanterie fut une réelle opportunité pour ces jeunes officiers.

 

Le sérieux et la discipline des stagiaires ont permis d’avancer rapidement et efficacement dans l’instruction. Ils ont reçu leur attestation de stage lors de la traditionnelle cérémonie de fin de formation.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 18:45
Crédits : EMA

Crédits : EMA

 

PARIS, 17 mars  Challenges.fr (Reuters)

 

La France va mettre en place un détachement de liaison et de contact au Cameroun en soutien à la lutte régionale menée contre le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès de l'état-major des armées françaises.

 

"Un détachement de liaison et de contact va être mis en place au Cameroun", a dit à Reuters le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, qui n'a pas souhaité donner plus de détails. "Nous sommes dans une logique de soutien, nous ne sommes pas dans une logique d'intervention militaire armée" au Nigeria, a-t-il rappelé.

 

Ce détachement s'ajoute à celui mis en place fin janvier à Diffa, dans le sud du Niger, qui compte une quinzaine de militaires français chargés de faire remonter du renseignement vers la cellule de coordination et de liaison (CCL) basée à N'Djamena depuis décembre.

 

La France, présente dans la bande sahélo-saharienne via son dispositif antiterroriste Barkhane qui mobilise plus de 3.000 hommes, exclut pour l'heure toute intervention directe dans la lutte contre Boko Haram et se limite à un soutien aux pays de la région, notamment en terme de logistique et de renseignement.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué la semaine dernière que l'opération Barkhane allait être "légèrement" renforcée pour apporter un soutien et un accompagnement aux pays de la région du Lac Tchad.

 

Ce renforcement, dont ni le volume ni l'entrée en vigueur n'ont été précisés, sera effectif le temps que la force multinationale de 10.000 hommes, entérinée par l'Union africaine le 6 mars, entre en action, selon une source militaire française.

 

Cette force, à laquelle le Tchad, le Nigeria, le Cameroun et le Niger, ainsi que le Bénin, se sont d'ores et déjà engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, doit encore être consolidée financièrement par le Conseil de sécurité de l'Onu.

 

La France, qui assure la présidence du Conseil de sécurité en mars, espère l'adoption d'une résolution fin mars-début avril sur ce sujet, selon une source diplomatique française. (Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 18:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 9 au 13 mars 2015, 240 militaires du Détachement Terre Antilles - 33e RIMa (DTA 33) des Forces armées aux Antilles (FAA) ont été déployés sur la presqu’île des Trois Îlet, située au sud-ouest de la Martinique, dans le cadre de leur préparation opérationnelle permanente.

 

Cet exercice Madiana avait pour objectif de maintenir le haut niveau des savoir-faire opérationnels du DTA 33 nécessaires lors des opérations d’évacuation de ressortissants. Cet entrainement s’inscrit dans le cadre de la préparation des FFA à leurs missions, axées notamment autour de  l’aide à la population en cas de catastrophes naturelles et l’évacuation de ressortissants. Ces interventions militaires peuvent également être menées en coopération avec nos pays alliés dans la région Caraïbe.

 

Lors de cet entraînement, le DTA 33 a simulé une intervention sur une zone de conflit au profit d’un pays allié. Le régiment avait dans un premier temps pour mission de stabiliser et contrôler la zone de l’aéroport, et de préparer l’arrivée de renforts métropolitains ou alliés. Il devait ensuite conduire une opération où étaient coordonnés les moyens militaires et civils, ainsi que les actions des organisations humanitaires.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane.

photos Armée de Terrephotos Armée de Terre
photos Armée de Terre
photos Armée de Terrephotos Armée de Terre

photos Armée de Terre

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:55
Un aperçu du dispositif BlueDome. photo Sagem

Un aperçu du dispositif BlueDome. photo Sagem

 

13/03/15 Le Vif.be

 

À l'occasion du salon Euromaritime, Sagem, filiale du groupe Safran, a présenté une solution innovante pour lutter contre la piraterie maritime. Sous le doux nom de BlueDome se cache une arme, qui, bien que non létale, n'en est pas moins redoutable.

 

D'après un rapport publié en janvier 2014 par le Bureau Maritime International, 264 actes de piraterie en mer auraient été recensés en 2013. Si ce chiffre dénote une nette baisse par rapport aux statistiques des années précédentes, il reste malgré tout élevé. D'où l'ambition de créer un système de protection des navires civils qui soit efficace.

 

Les solutions actuelles, trop coûteuses

Des initiatives sur ce plan ont déjà vu le jour, mais elles restent coûteuses. Certains privilégient l'embarquement à bord de gardes armés, d'autres se contentent d'une protection rapprochée organisée par des marines militaires. La meilleure solution jusqu'à présent, serait encore d'éviter les zones dites "à risque", comme le détroit de Malacca, et le sud de la Mer Rouge. Ou d'accélérer pour y passer le plus vite possible, quitte à multiplier les surconsommations de combustible.

En janvier 2012, Sagem décide alors de s'allier avec d'autres industriels opérateurs civils et militaires français, pour développer le projet baptisé à l'époque "Auto-protection". La même année, l'initiative reçoit des financements à hauteur de 12,6 millions d'euros.

 

Un système complet

Pendant des années, le consortium planche sur l'élaboration d'un système qui soit le plus complet possible et multiplie les essais. Jusqu'à la présentation le mois dernier de BlueDome. Imaginée sous forme de couches successives, BlueDome se veut être une protection sur tous les fronts. Cela commence par la détection à longue distance des embarcations suspectes et l'analyse de leur comportement. Viennent ensuite les moyens de dissuasion, comme les canons acoustiques ou les projecteurs lumineux. S'ils s'avèrent insuffisants, des mesures anti-abordages sont alors déployées, parmi lesquels des fumigènes et des canons à eau d'une forte puissance. Si les pirates parviennent à franchir tous ces obstacles, et qu'ils s'emparent du navire, les marins pourront alors se réfugier dans la "safe room" : une pièce équipée de portes blindées étanches conçues pour résister à des tirs de kalachnikov.

 

BlueDome, à la pointe de la technologie

Durant tout ce processus, tout est fait pour faciliter la tâche à l'équipage. BlueDome se charge d'analyser les données à l'aide de ses multiples capteurs et agit en fonction. Le capitaine du navire n'a plus qu'à superviser les opérations depuis une tablette numérique. Celles-ci peuvent même être menées depuis l'extérieur du navire, dans les cas extrêmes.

Si cette solution reprend à son compte des méthodes déjà utilisées dans la protection des navires, elle n'en est pas moins innovante. D'abord, parce qu'il s'agit du premier système à intégrer toutes les étapes d'une protection anti-pirate. Aussi, le groupe Auto-Protection se démarque par l'intégration de nouveaux outils, à la pointe de la technologie. Parmi eux, le Vigy Observer. Cette tourelle panoramique compacte mise à disponibilité des garde-côte. Grâce à ses nombreux capteurs, ses caméras infrarouges et son télémètre laser, elle devrait permettre aux autorités de mieux prévenir les attaques pirates, mais aussi, d'y mettre fin plus facilement.

Avis aux amateurs, la commercialisation du BlueDome sera lancée courant 2015. En juin, une expérimentation en conditions réelles devrait être organisée à Brest, en France, sur le VN Partisan. Destiné à la formation et à l'entraînement, ce navire-plastron sera le premier à tenter d'esquiver les pirates à la force du BlueDome...

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:55
Six nouveaux « volants » à l’Ecole d’Initiation au Pilotage 50S

 

5 mars 2015 par BAN Lanvéoc-Poulmic

 

Ce vendredi 27 février, s’est déroulée la cérémonie de remise d’insignes de poitrine « personnel navigant » aux Elèves Officiers Pilotes de l’Aéronautique Navale (EOPAN) de la promotion 2014A à l’Ecole d’Initiation au Pilotage / escadrille 50S en présence du capitaine de vaisseau Eric Luxembourger, commandant l’aéronautique navale de Lanvéoc Poulmic, et de leurs familles.

 

Cette cérémonie symbolique a marqué la fin de la sélection en vol de six EOPAN et le début de leur cursus de formation de pilote de l’aéronautique navale.

 

Ainsi, après cette phase de sélection en vol, qui aura duré 8 mois et 21 vols (15 vols sur CAP10M et 6 vols de pré-orientation sur CAP10M et SR20), trois EOPAN ont rejoint l’EAALAT DAX, le lundi 2 mars, pour y suivre la formation initiale de pilote d’hélicoptères sur EC120, au sein de l’Armée de Terre.

 

Les élèves retenus pour la filière avion, commenceront, quant à eux, au mois de juin à Salon de Provence, dans l’Armée de l’Air, leur formation théorique et pratique de pilote sur SR20.

 

 « Bon vent et bonne mer aux EOPAN 2014A »

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:50
photo Accademia Navale di Livorno

photo Accademia Navale di Livorno

 

17 mars 2015 par École Navale

 

Issus de la promotion 2013, les aspirants Aymric et Charles ont eu la chance de vivre au rythme de leurs homologues italiens durant un semestre.

 

L’aspirant Charles témoigne :

« Tous deux à l’École navale depuis un an, nous avons choisi d’effectuer un semestre d’échange à l’École navale italienne avec pour objectif premier la découverte d’une autre Marine, d’une autre culture militaire. Nous avons donc rejoint les rangs des aspirants de la promotion Titani de “l’Accademia Navale di Livorno” pour quatre mois. Ce désir d’ouverture et de découverte d’un autre milieu fut largement assouvi car les deux écoles navales diffèrent considérablement sur certains points. Très bien accueillis et intégrés dans la promotion par les aspirants italiens, il a fallu s’adapter à une discipline strict et particulière ainsi qu’à la très faible autonomie qu’ont les élèves au sein de l’Académie, très axée sur la sélection.

 

Une fois le fonctionnement de l’école assimilé, nous avons pu profiter pleinement de cette très belle expérience en nous liant d’amitié avec nos homologues italiens. Les nombreuses installations sportives nous ont permis la pratique de divers sports tels que l’athlétisme, le tennis, le rugby et l’équitation. De plus, si nous ne parlions pas la langue italienne à notre arrivée, nous avons désormais acquis un italien fluide qui, nous l’espérons, nous servira dans notre future carrière.

 

Enfin, ce semestre très enrichissant a permis de développer notre esprit critique et une ouverture d’esprit nécessaire à tout officier de Marine. »

 

photo Accademia Navale di Livorno

photo Accademia Navale di Livorno

 

Accademia Navale di Livorno sur Facebook

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:40
Sibérie: les pilotes russes s'entraînent à surmonter la DCA adverse

 

16.03.2015  sputniknews.com

 

Plus de 2.000 militaires et une trentaine d'avions et hélicoptères prennent part à des exercices d'envergure lancés en Sibérie.

Des chasseurs et avions d'assaut russes s'entraînent à surmonter la défense antiaérienne dans le cadre d'exercices lancés en Bouriatie (Sibérie), a annoncé le commandement de la région militaire de l'Est.

"Les équipages de chasseurs Sukhoi Su-30SM et d'avions d'assaut Su-25 s'entraîneront à surmonter le système de défense antiaérienne et à détruire les stations radars se trouvant dans différents convois dans le cadre d'exercices aériens tactiques", est-il indiqué dans le communiqué.

Plus de 2.000 militaires et une trentaine d'avions et hélicoptères prennent part aux exercices à tirs réels qui se déroulent non loin du lac Baïkal.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:40
BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

 

16.03.2015 sputniknews.com

 

Le second porte-hélicoptères de classe Mistral destiné à la Russie prendra le large lundi après-midi.

 

Le Sébastopol, second porte-hélicoptères de classe Mistral construit par la France pour la Russie, effectuera des essais en mer de lundi à vendredi, a annoncé lundi une source informée.

 

Selon la source, le navire prendra le large lundi après-midi, la haute mer est prévue pour 13h30 heure locale.

 

Un représentant des chantiers navals français STX a antérieurement annoncé à RIA Novosti qu'il n'y aura pas de représentants russes à bord du Sébastopol. D'après lui, il faudra organiser de nouveaux essais en cas d'arrivée d'un équipage russe à Saint-Nazaire.

 

Le premier navire de classe Mistral destiné à Moscou, le Vladivostok, a effectué ses essais en mer avec un équipage russe à bord en octobre dernier.

 

La Russie et le constructeur naval français DNCS/STX ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de guerre de classe Mistral en 2011. La livraison du Vladivostok, initialement prévue en novembre 2014, est toujours suspendue par le président français François Hollande sur fond de crise en Ukraine. Le navire est en attente au port de Saint-Nazaire. Les Etats-Unis sont hostiles à la remise des deux navires à Moscou et ont proposé aux chantiers STX de construire un paquebot géant, dont le coût dépasse celui du contrat sur les navires pour la Russie. Moscou envisage de réclamer à la France une indemnité pour le non-respect du contrat.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:35
Entretien avec l'amiral Vichot – Le Pacifique français au premier tiers du XXIe siècle

Communauté du Pacifique Sud - Credits GOPS

 

14 mars 2015 par Le Fauteuil de Colbert

 

Le Pacifique français est un joyau de l'Archipel France. Seules terres européennes dans cet océan, si l’on excepte la minuscule ile britannique de Pitcairn, il regroupe 23 300 km² de terres émergées pour 6,9 millions de km² de Zones Economiques Exclusives (Z.E.E.) soit plus de la moitié du domaine maritime français. Avec plus de 500 000 citoyens français sur un sol français et 120 000 citoyens enregistrés auprès des consulats français des nations du Sud-Est asiatique, cette région rassemble plus de nationaux que l'Afrique et bénéficie d'une francophonie, elle-aussi, dynamique. Comment expliquer le peu d'intérêt porté à cet espace d'avenir ?

 

Amiral Jean-Louis Vichot* : La première raison est sans aucun doute l’ignorance. La France des antipodes est très peu connue des métropolitains. Pays d’outremer, la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie ont très rarement les honneurs de la télévision métropolitaine, ne serait-ce que pour évoquer le temps qu’il y fait! Les départements d’outremer sont souvent mieux servis. Ce sont des pays qui font rêver mais que bien peu de nos compatriotes savent placer sur une carte. Et pourtant ces iles sont des atouts précieux pour la France. Des atouts précieux au niveau diplomatique, culturel et économique. La France est ainsi, grâce aux plus de 500 000 français qui vivent dans le Pacifique sur un territoire français, la seule nation européenne du Pacifique. Cette population conséquente, la surface des territoires et des eaux sous souveraineté nationale, les richesses halieutiques et minières actuelles et en devenir font de la France un Etat qui compte en Océanie. Associant souvent les représentants de Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de Wallis et Futuna à leurs travaux, les ambassades du Pacifique Sud dont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Samoa ou le Chili ont su étendre l’influence française dans cette partie du monde en particulier depuis la fin des essais nucléaires. La France est un facteur de stabilité important du Pacifique Sud qui contribue à protéger les ressources locales et l’environnement contre toutes les activités prédatrices.  Ces territoires constituent aussi des points d’appui qui permettent aux moyens navals, réduits mais toujours présents, de montrer le pavillon dans cet Océan Pacifique, océan du XXIème siècle. D’un point de vue économique, ces territoires ont des situations différentes, tous profitent d’activités touristiques, mais en Nouvelle-Calédonie, la principale richesse demeure le nickel tandis qu’en Polynésie et à Wallis et Futuna, les richesses minières des fonds marins sont encore en cours d’exploration, même si la situation est plus avancée à Wallis et Futuna. La pêche et la culture des perles sont des activités importantes en Polynésie mais elles souffrent de l’éloignement des  lieux de vente qui ne peut être compensé que par un constante recherche de qualité.

 

Suite de l’entretien

 

 

Entretien avec l'amiral Vichot – Le Pacifique français au premier tiers du XXIe siècle

* L'amiral Jean-Louis Vichot est né le 27 mars 1955 à Paris. Après une classe préparatoire dans la capitale, il intègre la promotion 1974 de l'Ecole navale. A l'issue de la campagne d'application à la mer qui lui permet de découvrir le Pacifique pour la première fois, il est affecté en 1977 sur le patrouilleur Canopus au Sénégal puis aux Antilles. En 1979, Jean-Louis Vichot retrouve la métropole dans les forces sous-marines à bord des sous-marins classiques La Praya et Argonaute. Il commande en 1980 le dragueur côtier Eglantine puis retourne aux forces sous-marines 9sous-marins Béveziers, Flore, Doris, Saphir, Rubis). En 1989, il commande l'équipage Rouge du SNA (Sous-marin Nucléaire d'Attaque) Rubis puis l'équipage Bleu du SNA Casabianca. Après quelques affectations à Paris et sur le SNLE Le Tonnant, il commande de 1999 à 2001 l'équipage Bleu du SNLE (Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engins) Le Téméraire. En 2008, après un séjour à Naples, il devient le commandant supérieur des forces armées en Polynésie, il dirige en 2010 le Centre d'Etudes Stratégiques de la Marine (C.E.S.M.) et achève en décembre 2012 sa carrière de marin d'active en tant que chargé des relations internationales auprès du CEMM.

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:35
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

Paris, 17 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

L'aide de la France au Vanuatu sera "amplifiée dans les prochains jours pour répondre à l'urgence de la situation", a déclaré mardi l'Elysée à l'issue d'un entretien téléphonique entre les présidents français et du Vanuatu, François Hollande et Baldwin Lonsdale.

 

M. Hollande a indiqué à son homologue "que l'aide apportée dès dimanche (par la France, NDLR) serait amplifiée dans les prochains jours pour répondre à l'urgence de la situation, évaluer les besoins et permettre la reconstruction du pays", a précisé la présidence dans un communiqué.

 

"J'ai donné tous les ordres et toutes les instructions pour que nous puissions apporter une aide immédiate, une aide matérielle, une aide humanitaire", a souligné un peu plus tard le chef de l'Etat français lors de l'inauguration de nouveaux laboratoires du Collège de France, à Paris.

 

Parlant d'une "situation terrible" et d'une "cataclysme" sans précédent, François Hollande a rapporté des propos de son homologue du Vanuatu, lui disant: "nous sommes aujourd'hui à la fois dévastés et en même temps conscients que ça ne peut plus durer et que vous devez, la communauté internationale, non pas simplement nous apporter une aide mais permettre d'espérer dans la conclusion de la conférence de Paris sur le climat".

 

Selon le communiqué de l'Elysée, le président français a rappelé lors de cette conversation "sa détermination" à ce que cette conférence mondiale s'achève sur "un accord ambitieux" en décembre.

 

"Le cyclone Pam est un nouveau cri d'alarme pour que la communauté internationale prenne toutes ses responsabilités dans la lutte contre le changement climatique", a-t-il fait valoir.

 

A Baldwin Lonsdale, François Hollande a également fait part, toujours selon l'Elysée, "de l'entière solidarité de la France face aux conséquences désastreuses du cyclone Pam" et du "plein soutien de la France dans cette épreuve".

 

Saluant "le courage avec lequel le peuple et le gouvernement du Vanuatu font face à la catastrophe", il a "présenté ses condoléances pour les familles et les proches des victimes", a poursuivi la présidence française.

 

La France a affrété lundi un nouvel avion militaire français avec de l'aide humanitaire vers l'archipel de Vanuatu, qui a été ravagé par le cyclone Pam, évacuant six Français.

 

Un appareil français avait déjà rallié dimanche le Vanuatu depuis la Nouvelle-Calédonie afin d'y apporter du matériel et une équipe d'évaluation des dégâts.

 

Entre autres moyens déployés, la frégate française Vendémiaire, basée à Nouméa, doit aussi appareiller avec du fret et un hélicoptère Puma à bord, qui permettra d'explorer des lieux difficiles d'accès.

 

L'archipel du Vanuatu, dans le Pacifique sud, a été balayé vendredi par le cyclone Pam qui a provoqué la mort d'au moins 24 personnes avec des vents de 320 km/h, ont indiqué lundi les Nations unies.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:30
photo FDA Chevalier Paul

photo FDA Chevalier Paul

 

17 mars 2015 par FDA Chevalier Paul

 

Aujourd’hui, le Chevalier Paul se livre à un exercice de tir tous calibres contre une menace asymétrique constituée de multiples embarcations légères (GUNEX).

 

09h20 : Tout commence par un briefing avec l’ensemble des participants. Après l’exposé des grandes lignes du scénario, l’adjoint de quart en passerelle rappelle les marins au « poste de combat artillerie ».

 

09h30 : Les servants et chefs d’affuts des canons de 20 mm bâbord et tribord, ainsi que des mitrailleuses 12,7 mm sur les plages avant et arrière sont à leur poste.

 

10h00 : L’équipe gonflage en plateforme hélicoptère est parée pour le largage des cibles aux ordres du directeur d’exercice.

 

10h25 : Le Chevalier Paul se présente pour une première passe « à blanc ». L’objectif est de s’assurer de la parfaite coordination entre les différents maillons qui interviennent dans la phase de tir. Dans le cadre de l’exercice, au Central Opérations, l’opérateur en charge de la veille de ce qui se passe à la surface perçoit sur ces écrans de nouvelles pistes non identifiées en rapprochement. L’officier de quart en passerelle manœuvre pour permettre l’investigation sur ces pistes.

 

10h40 : Le rythme s’accélère à bord, l’animateur distille au fur et à mesure les éléments du scénario. Les pistes sont maintenant clairement identifiées par le Central Opérations : Un patrouilleur militaire et plusieurs petites vedettes font route vers le Chevalier Paul.

 

10h43 : Depuis le Central Opérations, on annonce au commandant que le bâtiment est maintenant paré à manœuvrer tous calibres et tous azimuts. Les veilleurs en passerelle aperçoivent des armes pointées vers le Chevalier Paul. Les cibles sont alors classées hostiles.

 

10h51 : Malgré les avertissements renouvelés sur VHF par l’adjoint de quart, les embarcations font maintenant route en radial sur le Chevalier Paul. Le commandant décide alors de procéder à des tirs de semonces.

 

10h53 : Pas de réaction des hostiles toujours en rapprochement, l’ordre est donné d’engager les embarcations constituées par de gros ballons précédemment largués.

 

11h54 : « Ouvrez le feu » ordonne l’officier protection en passerelle. 4 coups de 76 mm partis – le «patrouilleur » est détruit. A la passerelle, on manœuvre pour rendre les armes battantes. Une embarcation engage le Chevalier Paul. Le servant 12,7 mm réplique alors sur ordre de l’officier protection et neutralise l’embarcation.

 

12h00 : Fin de la mise en garde. Au bureau Opérations, l’ensemble des participants se retrouve pour débriefer et tirer les enseignements de cet exercice.

photos FDA Chevalier Paulphotos FDA Chevalier Paulphotos FDA Chevalier Paul
photos FDA Chevalier Paul

photos FDA Chevalier Paul

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:30
source FB

source FB

 

17 March 2015 BBC MidEast

 

A senior Kurdish official in Iraq has voiced concern over Iranian-backed Shia Muslim militias fighting with Iraq's army against Islamic State (IS).

 

Iraqi Kurdistan intelligence chief Masrour Barzani told the BBC the use of such militias could create a bigger problem than IS itself by exacerbating tensions with Sunni Muslims. Some 20,000 militia fighters and 3,000 Iraqi soldiers are trying to oust IS from the city of Tikrit. It is Iraq's biggest offensive so far. However, operations were put on hold on Monday to minimise civilian and military casualties in and around the northern city, Iraqi officials said. They said that IS fighters were now confined to an area of the city centre. Iraq considers Tikrit's recapture as a vital stepping stone to other IS-held territory, including Mosul - the country's second largest city. In a separate development, the tomb of ousted Iraqi leader Saddam Hussein was almost completely levelled in fighting near Tikrit. Footage filmed by AP news agency shows that all that remains standing of the once-lavish mausoleum in the village of al-Awja is some pillars

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:20
Marine corps trials : 10 médailles pour nos blessés !

 

17/03/2015 armée de Terre

 

Toutes nos félicitations aux blessés de guerre de l’armée de Terre qui, après plus d’une semaine de compétition, reviennent des Etats-Unis avec un total de 10 médailles ! (5 médailles d’or, 3 médailles d’argent et 2 médailles de bronze).

 

Dans ce dernier épisode des Marine corps trials, découvrez leurs performances : au tir à la carabine, en natation, au basket fauteuil ou en athlétisme. C’est le caporal-chef Benjamin qui remporte la dernière médaille française puisqu’il décroche l’argent sur l’épreuve de 50 mètres brasse dans la catégorie déficience d’un membre supérieur. Plus que des médailles, nos 10 blessés auront surtout vécu une expérience humaine incroyable dans un cadre d’exception.

 

Pour continuer à suivre leurs actualités, rendez-vous tout au long de l’année sur les sites internet et pages Facebook de la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT) et de l’association Terre-Fraternité.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:20
Holloman - Fluggerätmechaniker am Tornado


17 mars 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 03/2015 15E10504

 

Wenn es auf der Holloman Air Force Base um Testläufe, Reparaturen und Instandsetzung von Triebwerken geht, ist der Fluggerätmechaniker gefragt. Er sorgt dafür, dass die Flugzeuge in New Mexico mit einsatzbereiten Triebwerken abheben. Der Fachmann am Triebwerk muss gewissenhaft und präzise arbeiten, denn er trägt die Verantwortung für Mensch und Maschine.


 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:55
photos Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air - EMA

photos Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air - EMA

Le budget des opérations extérieures dépasse systématiquement les prévisions.

 

17/03/2015 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Jean-Pierre Raffarin, actuel président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, estime que l'armée française pourrait se retrouver en cessation de paiement dès l'été.

 

Jean-Pierre Raffarin tire la sonnette d'alarme: les armées françaises risquent de se retrouver en cessation de paiement dès l'été prochain si les solutions ne sont pas mises en œuvre pour trouver 3 milliards d'euros toujours manquants au budget de la Défense.

«La situation est assez grave, nous avons un manque de 3 milliards pour boucler le budget 2015», a déclaré sur RTL l'ancien premier ministre, actuellement président de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Il a détaillé ce déficit qui comprend «2,2 milliards d'équipements et 800 millions liés aux opérations extérieures».

En effet, l'essentiel des sommes prévues au titre de «recettes exceptionnelles» devait provenir de la vente aux enchères de fréquences très haut débit (700 mégahertz) aux opérateurs de téléphonie mobile. Mais cette vente n'est pas prévue avant le mois de décembre 2015. Quant au budget des Opex, systématiquement sous-évalué, il excédera de beaucoup les 450 millions d'euros prévus dans le budget de l'État voté en décembre. Ces surcoûts font normalement l'objet d'un financement interministériel.

 

«Les plus grandes réserves de Bercy»

 

Des données connues mais qui, formulées par M. Raffarin, prennent une résonance certaine. D'autant que son message a aussi consisté à s'adresser à François Hollande pour lui demander «d'arbitrer» entre le ministère de la Défense et Bercy dont les relations, traditionnellement mauvaises, connaissent un nouveau pic de tension. «Je demande aujourd'hui solennellement au président de la République d'arbitrer entre ces deux ministères pour nous indiquer quels sont les outils financiers de nature à boucler le budget 2015 de la Défense», a dit M. Raffarin.

Au cœur du litige figurent les «sociétés de projet» (SPV), l'expédient proposé dans par Jean-Yves Le Drian et validé par le chef de l'État pour tenter de garantir dans l'urgence des liquidités à la Défense. Inscrite dans la loi Macron, cette formule s'apparente à une sorte de leasing consistant à vendre aux industriels des équipements puis à leur louer. Le ministre de la Défense a indiqué la semaine dernière que deux «sociétés de projet» seront créées avant l'été et concerneront trois frégates multimissions (FREMM) et quatre avions A400M. Ces sociétés de projets doivent être abondées à hauteur de 2,2 milliards d'euros par le biais du portefeuille géré par l'Agence des participations de l'État (APE).

Ces perspectives suscitent toutefois «les plus grandes réserves de Bercy», a relevé Jean-Pierre Raffarin. Un euphémisme qui ne se limite d'ailleurs pas au ministre des Finances, Michel Sapin, notoirement hostile, et à ses services mais que partagent nombre de militaires, qu'inquiètent le principe mais aussi le fonctionnement et les coûts induits de ces SPV. Pour l'ex-premier ministre, le temps presse: «Nous sommes à la veille d'une crise si le président de la République n'arbitre pas entre ces deux ministères pour financer la Défense nationale», a-t-il déclaré mardi.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

14 mars 2015 par Le Fauteuil de Colbert

 

Nous apprenions il y a quelques jours - avec une certaine surprise puisque les bruits de coursives n'évoquaient pas cette éventualité - la prolongation d'une année de l'amiral Bernard Rogel comme chef d'état-major de la Marine nationale.

 

Penchons-nous un instant sur l'importance du mandat qui est confié à l'amiral Rogle. Il prenait ses fonctions le 12 septembre 2011 et il devrait transmettre sa charge autour de l'été 2016. Soit un mandat de près de cinq années.

 

Par rapport aux anciens amiraux qui ont porté la fonction, ce n'est pas rien. Depuis 1892, la Royale a été dirigée par 53 chefs d'état-major. L'année 1943 marque une rupture car depuis les amiraux demeurèrent en fonction plus de deux ou trois années. Il n'est plus si rare qu'ils atteignent les quatre années, si ce n'est cinq ou plus !

 

Sur ces 53 chefs de la Marine, seuls 7 portèrent leurs fonctions pendant 5 années ou plus. Citons le souvenir des amiraux Nomy, Cabanier, Lannuzel, Leenhardt et Lefebvre.

 

En particulier, distinguons ce qui ressemble aux trois grands artisans de la reconstruction de la Royale au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, c'est-à-dire les amiraux Lemmonier (sept années), Nomy (neuf années) et Cabanier (huit années) qui totalisent à eux trois 24 années.

 

Toutes ces choses posées, elles permettent de replacer l'importance de l'allongement de la durée du mandat de l'amiral Rogel comme chef d'état-major de la Marine. D'ici à 2016, les spectateurs pourront se demander quelle sera la marque "Rogel" à la tête de la Marine, le nombe de chantiers qu'il aura pu lancer et mener alors que la tendance institutionnelle est à la réduction des pouvoirs des chefs d'état-major des Armées.

 

Ce qui ouvre d'intéressantes questions sur la durée du mandat, la pertinence de conserver ou de renouveler les officiers généraux, de maintenir ou ne pas respecter la barrière de l'âge de départ à la retraite tout en maintenant ouvertes les plus hautes perspectives de carrière pour les plus jeunes.

 

Note RP Defense : nouveau site du Fauteuil de Colbert

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:55
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet - photo Thierry Hameau (O-F)

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet - photo Thierry Hameau (O-F)

 

Saint-Nazaire, 16 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le navire "Sébastopol", second bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral commandé par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue du fait de la crise ukrainienne, a quitté lundi le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour sa première sortie en mer, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Le bâtiment militaire avait quitté son quai lundi matin pour rejoindre la forme-écluse Joubert, d'où il est parti peu après 13H00 après la montée des eaux, aidé par trois remorqueurs, sans marins russes à bord.

 

Cette première sortie en mer du "Sébastopol", dont le programme n'a pas été précisé, a été suivie des yeux par des dizaines de curieux.

 

Le navire devrait regagner le port de Saint-Nazaire vendredi, selon une source proche du dossier. D'autres essais techniques sont programmés en avril.

 

Le "Sébastopol", dont la construction est quasiment achevée aux chantiers STX de Saint-Nazaire, doit théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015, alors que le premier des deux navires de guerre, le "Vladivostok", toujours stationné à Saint-Nazaire, devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014.

 

Paris avait annoncé fin novembre le report "jusqu'à nouvel ordre" de la livraison du "Vladivostok", compte tenu du rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine. La France a depuis dit à plusieurs reprises que les conditions de la livraison n'étaient "toujours pas réunies".

 

La vente à la Russie de deux Mistral, conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été évaluée à environ 1,2 milliard d'euros. Ces BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars ou accueillir un état-major embarqué.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:40
Tu-22M3 code Otan Backfire

Tu-22M3 code Otan Backfire

 

Moscou, 17 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

La Russie va déployer des bombardiers stratégiques en Crimée, a affirmé mardi une source au sein du ministère de la Défense, un an après l'annexion de la péninsule par la Russie.

 

"Prenant part à des exercices imprévus d'aptitude au combat, des bombardiers stratégiques Tupolev 22-M3 seront déployés en Crimée", a affirmé cette source sans donner de date précise.

 

Le déploiement de ce bombardier supersonique à long rayon d'action, capable d'emporter l'arme nucléaire, intervient dans le cadre de manoeuvres militaires massives ordonnées par le président russe Vladimir Poutine, qui comprennent notamment le déploiement dans l'Arctique de près de 40.000 soldats.

 

Iskander-M

Iskander-M

 

Toujours dans le cadre de ces manoeuvres, la Russie a déployé mardi des batteries de missiles Iskander-M dans l'enclave occidentale de Kaliningrad, frontalière de la Pologne et de la Lituanie, et mis en état d'alerte maximale ses divisions aéroportées basées à Pskov, près de la frontière avec la Lettonie et l'Estonie.

 

La semaine dernière, l'armée russe avait déjà entamé des manoeuvres de grande ampleur dans plusieurs régions, déployant notamment 8.000 artilleurs en Crimée et dans le sud-ouest, près de la frontière avec l'Ukraine.

 

Moscou a plusieurs fois répété sa volonté de voir ses Tupolev 22-M3 être basés en Crimée, où existe une importante base navale russe, à partir de 2016.

 

Lundi, l'Union européenne a réaffirmé sa condamnation de "l'annexion illégale" de la péninsule et s'est dite inquiète de sa "militarisation croissante", par la voix de sa chef de la diplomatie, Federica Mogherini.

 

La Crimée célèbre jusqu'à mercredi, décrété jour férié dans la région, le 1er anniversaire de son "retour" dans le giron russe, un an après le référendum controversé qui justifia son annexion par la Russie.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:30
Credits : IISS

Credits : IISS

 

17 mars 2015 Romandie.com(AFP)

 

Téhéran - L'Iran et les Etats-Unis ont trouvé un accord sur 90% des questions techniques dans leurs négociations bilatérales sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, a affirmé mardi un responsable iranien présent à Lausanne (Suisse).

 

Nous sommes parvenus à un accord sur 90% des questions techniques lors des discussions avec le secrétaire américain à l'Energie Ernest Moniz, a affirmé Ali Akbar Salehi, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, cité par le site internet de la télévision d'Etat.

 

Nous avons des divergences sur une seule question majeure, que nous allons tenter de combler lors d'une nouvelle réunion prévue mardi soir à laquelle doivent participer les chefs de diplomatie iranien Mohammad Javad Zarif et américain John Kerry, a ajouté M. Salehi, sans préciser la nature du contentieux.

 

Ses déclarations contrastent avec celles, plus mesurées, d'un haut responsable américain selon qui il restait mardi matin des sujets difficiles dans les discussions.

 

Après une première journée de négociations tous azimuts lundi -- entre Américains et Iraniens à Lausanne et entre Téhéran et les Européens à Bruxelles -- MM. Kerry et Zarif se sont revus pendant deux heures mardi dans un palace de la ville suisse, accompagnés d'Ernest Moniz et d'Ali Akbar Salehi.

 

Mais depuis lundi soir, les parties expriment plus ou moins clairement leur scepticisme sur les chances de conclure un accord dans les jours qui viennent.

 

Après 12 ans de tensions entre l'Iran et les Occidentaux et 18 mois de pourparlers intenses, la République islamique et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France, et Allemagne) se sont donné jusqu'au 31 mars pour sceller un règlement politique qui garantirait que l'Iran n'aura jamais la bombe atomique, en échange d'une levée des sanctions.

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