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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 14:50
nEuron, ce drone de combat qui permet à la France de rester au niveau des Etats-Unis

"Les données et enseignements obtenus dans le domaine de la furtivité constitueront une référence pour les projets d'aéronefs à venir", a estimé Dassault Aviation. (Crédits : Dassault Aviation - V. Almansa)

 

09/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Conduite d'abord par Dassault Aviation puis la direction générale de l'armement (DGA), la campagne d'essais du Neuron en France, qui s'est achevée fin février, a produit "tous les résultats attendus". Le drone de combat a effectué son 100e vol fin février.

 

C'est un nouveau succès pour le démonstrateur technologique, le drone de combat Neuron, qui a effectué son 100e vol. Conduite d'abord par Dassault Aviation puis la direction générale de l'armement (DGA) à partir du 1er novembre 2014, la campagne d'essais en France, qui s'est achevée fin février, a produit "tous les résultats attendus", a estimé ce lundi dans un communiqué Dassault Aviation. Durant toute cette campagne, le Neuron, dont le premier vol a été effectué le 1er décembre 2012, à Istres, a "fait preuve d'une disponibilité et d'une fiabilité exemplaires", a précisé l'avionneur.

"Le ministère de la Défense vient d'achever sa campagne d'essais en vol de discrétion du démonstrateur technologique de drone de combat Neuron", a pour sa part souligné la DGA.

Les essais en vol de Neuron vont se poursuivre jusqu'à la fin de l'année, d'abord en Italie puis en Suède, partenaires du programme. La campagne d'essais de la DGA a permis de mesurer les signatures radar et infrarouge du Neuron ainsi que de le confronter à différents capteurs opérationnels, en particulier des radars, terrestres ou aériens, et des autodirecteurs de missiles. "De précieux enseignements ont été tirés sur la furtivité de ce type d'aéronef", a observé la DGA.

 

Quels essais?

Dans une première phase, les essais du Neuron ont eu pour but d'ouvrir le domaine de vol de l'appareil, y compris soute ouverte, de tester le capteur électro-optique et d'évaluer les performances de la liaison de données. Dans une seconde phase, la plupart des vols ont été dédiés à des confrontations de type signature/détection dans les domaines infrarouge et électromagnétique, face à des systèmes opérationnels. Des confrontations, sous l'égide de la DGA, qui ont "produit tous les résultats attendus".

Le Neuron, dans sa configuration intégralement furtive, était mis en œuvre par Dassault Aviation, à Istres. "Les données et enseignements obtenus dans le domaine de la furtivité constitueront une référence pour les projets d'aéronefs à venir", a estimé Dassault Aviation. En tout cas, ce démonstrateur technologique a obtenu le respect des Américains en gagnant les Laureate Awards dans la catégorie Défense décernés par le magazine américain aéronautique et spatial Aviation Week. Dassault Aviation et la DGA avaient gagné en mars 2014 face à trois autres finalistes : Saab (Gripen Demo program), Northrop Grumman (Battlefield Airbone Communication node) et enfin l'Agence américaine de défense antimissile (MDA).

 

Un nouveau chapitre?

Le programme Neuron marque "un effort de recherche et technologie majeur du ministère de la Défense pour préparer l'avenir et maintenir des compétences industrielles essentielles", a rappelé la DGA. Ce démonstrateur technologique doit en principe inaugurer la prochaine génération d'aéronefs de combat, qu'ils soient pilotés ou non, avec l'ambition de préserver l'autonomie européenne dans ce domaine. Dans ce contexte, l'expérience acquise par la France est déjà mise à profit dans le cadre du projet franco-britannique de drone de combat futur (FCAS - Future Combat Air System), dont les études industrielles ont été lancées le 5 novembre 2014.

Pour Dassault Aviation, le succès du Neuron est de bon augure pour préparer les programmes du futur. Et d'assurer que "cette réussite démontre les compétences de Dassault Aviation en matière de technologies stratégiques et de maîtrise d'œuvre, ainsi que sa capacité à piloter des programmes en coopération européenne".

 

Le nEuron?

La DGA assure la maîtrise d'ouvrage d'ensemble du projet Neuron (UCAV ou système d'avion de combat non habité), notifié en 2006. Il est le fruit d'une coopération européenne qui rassemble, outre la France avec Dassault Aviation comme maître d'œuvre, cinq pays partenaires et leurs industriels : l'Italie (Alenia Aermacchi), la Suède (Saab), l'Espagne (Airbus Defence & Space), la Grèce (HAI) et la Suisse (Ruag). Ce drone de combat est un programme qui a coûté 406 millions d'euros.

Ce programme européen, dont Dassault Aviation s'est vu confier la maîtrise d'œuvre, prépare l'avenir en se fondant sur la fédération des savoir-faire en Europe (France, Italie, Suède, Espagne, Grèce et Suisse). Il a pour mission de valider l'acquisition de techniques complexes et représentatives de la totalité des systèmes de mission : fonction pilotage et
furtivité de haut niveau, tir d'armements air-sol réels depuis une soute interne, insertion dans un environnement C4I, processus novateurs en matière de coopération industrielle, etc...

 

Les vols tests du Neuron

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 14:45
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:57
"Nous pourrions ne plus être capables de remplir les opérations extérieures" (chef d'état-major des armées)

Avec l'opération Sentinelle dans le cadre de Vigipirate, le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers a "constaté que dans deux ans, nous serions incapables de la mettre en place pour des raisons de rythme et de volume de déflation des effectifs sans toucher aux opérations extérieures". - photo Ministère de la Défense

 

10/03/2015 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

Faut-il actualiser ou réviser la loi de programmation militaire (LPM) ? Pour le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, la LPM n'a besoin que d'un ajustement.
 

C'est un aveu qui en dit long sur l'écart de plus en plus flagrant entre les moyens donnés aux armées et les missions qui lui sont confiées par les plus hautes autorités de l'État. Et cet aveu a d'autant plus de poids qu'il a été fait par le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers lors d'une audition à l'assemblée nationale début février. Que dit-il? "Quand nous avons mis cette force de protection sur le terrain (l'opération Sentinelle dans le cadre de Vigipirate, ndlr), j'ai constaté que dans deux ans, nous serions incapables de la mettre en place pour des raisons de rythme et de volume de déflation des effectifs sans toucher aux OPEX", les opérations extérieures, notamment Barkhane (Mali), Sangaris (Centrafrique) et Irak.

"Si nous n'y prenons garde, nous pourrions bientôt ne plus être capables de remplir ces missions, ce qui m'amène à mon second point de vigilance : les moyens, notamment les effectifs et le budget", a expliqué le chef d'état-major des armées.

Une constatation qui l'a conduit "à demander au président de la République, en accord avec le ministre de la Défense, de réduire et lisser la déflation (des effectifs des armées, ndlr) sur la période 2015-2019". La loi de programmation militaire 2014-2019 (LPM) imposait, avant la déclaration de François Hollande du 14 janvier, une déflation de 34.000 postes. "En dépit des 31 chantiers de transformation engagés, 7.000 restaient à identifier", a précisé le général Pierre de Villiers. Ce qui entretient un doute sur la pertinence des moyens données aux armées par rapport aux menaces identifiées par le Livre blanc sur la défense publié en 2013.

Le général de Villiers maintient que "le Livre blanc est pertinent : il a bien anticipé ce qui s'est passé depuis deux ans et demi, notamment sur les flancs est et sud - ce qui nous avait conduits à retenir notre modèle global d'armée".

 

"Importance de pouvoir disposer d'effectifs en nombre suffisant"

Pour le général de Villiers, c'est clair et net, "la mise en œuvre du contrat protection a montré l'importance de pouvoir disposer d'effectifs militaires en nombre suffisant". Et de souligner que cela "solde deux illusions : celle d'une armée « toute technologique » et celle d'une armée limitée à un corps expéditionnaire". Du coup, la décision du président de la République de réduire de 7.500 les déflations d'effectifs du ministère de la Défense sur la période de la LPM apporte "un second souffle, d'autant qu'il s'accompagne d'un lissage de la déflation sur la période 2015-2019, ce qui desserre l'étau des effectifs".

L'opération Sentinelle a jeté dans les rues des grandes villes françaises plus de 10.000 soldats déployés en trois jours à peine. Le Livre blanc de 2013 avait inscrit ce contrat en cas de crise majeure. "Les armées s'y étaient préparées", a rassuré le général de Villiers. Mais pour l'armée d'aujourd'hui, le plus dur c'est de gérer ce type d'opération dans la durée. Et ce qu'a expliqué le chef d'état-major des armées : "Il n'y a plus de gras dans nos armées. L'opération Sentinelle ne saurait rester à ce niveau de déploiement dans la durée sans avoir de sérieuses conséquences en termes de capacités d'intervention, de relèves en opérations extérieures, de préparation opérationnelle et de coûts".

"La capacité à durer repose aussi sur l'adaptation de l'opération Sentinelle à la réalité des menaces, ne serait-ce que pour reconstituer une réserve en mesure d'être réengagée si besoin était. Je peux et dois pouvoir remonter les effectifs à 10 000 hommes avec un très court préavis".

Régulièrement  les armées interviennent en appui et en complément de l'action des forces de sécurité intérieure sur le territoire national. Comme en Guyane où elles participent dans le cadre de la lutte contre l'orpaillage clandestin avec l'opération Harpie et la protection du Centre spatial guyanais avec l'opération Titan. C'est également le cas dans le cadre de sa participation de la protection de grands événements, comme les commémorations du 70e anniversaire du D-Day qui ont mobilisé plus de 2.500 hommes en juin 2014. Enfin, les armées, en appui aux forces de sécurité intérieures, ont participé à la protection des centrales nucléaires contre le survol de drones.

 

Quels risques?

Faute d'effectifs suffisants, il existe, selon le général Pierre de Villiers, "d'ores et déjà des risques. D'abord, pour la préparation opérationnelle. Nos soldats ont besoin de s'entraîner régulièrement. Seul un entraînement continu et à bon niveau leur permet de s'engager sans préavis dans les missions les plus dures. Et il existe un niveau d'entraînement en deçà duquel il est impossible d'aller ; c'est aussi une question de sécurité". Il y a également un risque d'éviction sur la capacité de la France à conduire les OPEX.

"Nous n'en sommes pas là, mais il faut garder à l'esprit que nos troupes sont en permanence dans le tempo opérationnel : lorsqu'elles ne sont pas engagées en opérations extérieures, soit elles se régénèrent, soit elles se préparent à l'engagement suivant".

Enfin, le chef d'état-major des armées souhaite "ne pas tirer sur la corde s'agissant des personnels".  C'est pourquoi il préconise d'adapter "progressivement" le dispositif de l'opération Sentinelle à la menace et les effectifs au nombre de sites sensibles à défendre, en privilégiant des modes d'action diversifiés et plus mobiles.

 

Oui à une actualisation de la LPM, non à une révision

Pour le général de Villiers, il faut affiner la LPM. "Si le costume a en effet été taillé au plus juste, le contrat de protection n'était pas assorti d'un délai de mise en place et de durée, ce qui est maintenant le cas. Mais je ne crois pas que cela modifie en profondeur la LPM", a-t-il expliqué. Pour autant, le ministère de la Défense devra "intégrer les enseignements des opérations de ces deux dernières années et ajuster les capacités sans mettre en cause les équilibres subtils des programmes à effet majeur". Notamment le surcoût de l'opération Sentinelle (1 million d'euros par jour) devra être intégré dans le cadre de cette actualisation.

Il convient d'éviter deux écueils : un « lifting » superficiel ou une analyse en profondeur qui pourrait nous conduire à refaire la LPM - ce qui serait périlleux, car je pense que cette loi sera pleinement efficace pour notre défense jusqu'en 2019.

En revanche, il est contre une révision de cette LPM, qui "imposerait une autre LPM", ce qui n'est "pas le mécanisme prévu". Il estime que ce n'est "pas sain de refaire deux ans après un exercice complet quand on voit le travail que cela représente. Je rappelle qu'un modèle d'armée pour gagner la guerre se calcule avec tous les paramètres, la victoire ou la défaite pouvant dépendre d'un seul petit facteur mal anticipé".

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:50
Calendrier des think tanks européens à Bruxelles (màj 9 Mar. 2015)- RP France

 

source RP France
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 9 mars 2015. (1Mo)

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:50
EU must adapt to new security challenges at once, say foreign affairs MEPs



10-03-2015 - europarl.europa.eu/ REF. : 20150309IPR32555
 

The EU and its member states must shoulder more responsibility for their security and defence at once, given the unprecedented levels of instability at EU borders, say Foreign Affairs Committee MEPs in a resolution voted on Monday. Member states must, as a matter of urgency, make more effective use of Common Security and Defence Policy tools, coordinate their internal and external security actions and pool resources more closely, says the text.

 

In their annual resolution on the EU’s Common Security and Defence Policy (CSDP), MEPs press it to adopt a common strategy to tackle new challenges to its security. Strategic reflection already under way within the European External Action Service and the Council on a new European Security Strategy to deal with new geostrategic scenarios, threats and global challenges must be given a clear and concrete boost at the June 2015 European Council, they say.

The committee regrets that despite the December 2013 EU summit conclusions, no substantial practical progress has been made in equipping the EU with much-needed operational, industrial and capabilities resources to prevent and manage international crises.

 

CSDP missions must form part of an overall strategy

EU civilian and military missions must become the genuine, effective and responsibly used tools of an overall action strategy, instead of merely raising the Union's crisis response profile, say MEPs, who nonetheless praise the professionalism and dedication of the missions' personnel.The EU should be able to intervene across the full spectrum of crisis management and not to focus exclusively on a post-crisis context or exit from crisis contexts, they add.MEPs stress that EU missions must be properly funded and that the current review of the Athena mechanism for funding their common costs must facilitate the deployment. Member states must also show more commitment and solidarity in supplying forces for these missions, they say.

 

Cyber defence: level up capabilities without delay

The "imminent threat" of cyber-attacks calls for an immediate “levelling-up” of the cyber defence capabilities of all member states, MEPs say. Cyber defence must be more systematically integrated within national security strategies and a coherent EU strategy is needed to protect critical infrastructure against cyber-attacks, the text also says.

 

Plenary vote in May

The draft resolution, prepared by Arnaud Danjean (EPP, FR) and passed in committee by 45 votes to 18, with 0 abstentions, is to be debated and put to a vote at the May plenary session in Strasbourg.

   

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:45
L'EI recrute-t-il au Nigeria?

 

10.03.2015 BBC Afrique

 

Le fils de l'ancien président de la Cour suprême nigériane est suspecté d'avoir rejoint l'organisation Etat islamique.

 

L’information a été confirmée par l'ambassade turque, qui aurait délivré un visa au jeune homme.

La nouvelle a été accueillie avec stupeur par la famille d’Ibrahim Lawal Uwais.

Selon ses proches, Uwais condamnait avec la plus grande force les violences meurtrières commises par Boko Haram au Nigeria.

Agé d'une quarantaine d'années, il aurait quitté le Nigeria pour le Moyen Orient avec ses deux femmes et ses quatre enfants le mois dernier.

Le département nigérian de la Sécurité d'Etat a dit suivre ce dossier.

C'est un membre de la belle-famille d’Uwais qui, alerté par l'une de ses épouses, a rendu public sa disparition.

On ne sait pas ce qui a déclenché ce potentiel ralliement à L'EI.

Les autorités nigérianes essayent ces derniers temps d'attirer l'attention des parents sur les risques de radicalisation de leurs enfants via les réseaux sociaux.

C'est la deuxième fois qu'un fils de la grande bourgeoisie nigériane est accusé de vouloir combattre au nom d'un groupe islamiste étranger.

En 2008, Umar Farouk Muttalab, dont le géniteur est un grand banquier nigérian, avait tenté de faire sauter un vol Amsterdam-Detroit au nom d'Al-Qaïda.

Son père, choqué par la radicalisation de son fils, avait d'ailleurs alerté l'ambassade américaine d'Abuja, la capitale nigériane, peu de temps avant la tentative d'attentat.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:45
Reportage - Aux avant-postes de l’opération Barkhane

Fort de Madama, Nord Niger - photo Thomas Goisque

 

10 Mars 2015 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Terrain. En première ligne face aux djihadistes, les soldats français combattent sur un territoire immense, jusqu’aux frontières de la Libye et de l’Algérie. Une guerre sans répit, bourrée de pièges.

 

Le ciel est d’une pureté absolue, la luminosité intense. Un vent sec et froid pique la peau et gerce les lèvres. « Le pays du vent qui rend fou », disent les Africains. Sur cet immense plateau de sable parsemé de falaises de grès, rien n’arrête l’harmattan. Même pas le minuscule fort de Madama, qui émerge des dunes, au milieu de nulle part, à plus de trois heures d’avion au nord-est de Niamey, la capitale du Niger. L’amplitude thermique sera une nouvelle fois énorme : elle est parfois de près de 40 degrés entre le jour et la nuit.

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:30
Iraqi Kurdish Peshmerga target Islamic State in Kirkuk

 

9 March 2015 BBC MidEast

 

Iraqi Kurdish Peshmerga forces, backed by US air strikes, have launched an offensive against Islamic State (IS) militants in oil-rich Kirkuk province.

 

The Peshmerga reportedly began advancing along a frontline south-west of the provincial capital on Monday. Their hold over Kirkuk - consolidated when Iraq's army fled an IS advance last summer - has come under fresh attack from IS this year. IS has also sent fighters to repel an Iraqi assault on the city of Tikrit. Iraqi troops and Shia militias are attempting to drive IS jihadists from Tikrit, the Sunni Arab hometown of former dictator Saddam Hussein. The BBC has learnt that militants from Mosul, the largest city under IS control in Iraq, have been diverted to fend off the assault on Tikrit.

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:55
Le cycle vertueux de la mécanique à 5 temps



10/03/2015 COL Conegero, LTN Facchin - Armée de Terre

 

L’armée de Terre doit mettre à la disposition du CEMA des unités capables d’assurer d’armer l’échelon national d’urgence, les projections fixées et de participer aux missions intérieures. Pour honorer le contrat, la vie des régiments est inscrite dans un "cycle à cinq temps". Une planification offrant un équilibre entre déploiements intérieurs et extérieurs, préparations opérationnelles et vie personnelle. 

 

Ce cycle a le mérite de pouvoir absorber les aléas de programmation (ex. déclenchement de l’opération SERVAL) sans que l’équilibre général de la préparation opérationnelle ne soit remis en cause. « Pour un fonctionnement harmonieux des forces, il faut des points de repères réguliers », annonce le colonel Didier Jamme, chef du bureau programmation au commandement des forces terrestres (CFT).

Cinq grandes périodes ont été identifiées sur un cycle de base arrêté à 24 mois (cf. schéma). Ce cycle se répète une seconde fois pour faire un référentiel global de 48 mois dans lequel a été défini un parcours de préparation opérationnelle qui permet aux unités d’acquérir les fondamentaux pour faire face à tous types de situation. « Pour favoriser une équité entre les brigades, le CFT a inscrit ces périodes dans un cycle de vie. Réparties sur des tranches annuelles, elles se succèdent dans un cercle vertueux permettant une visibilité sur le futur », ajoute le colonel Jamme.

Une fois les missions données par le CFT, l’organisation interne des brigades se met en marche. « La brigade est le dernier échelon de responsabilité pour la désignation des hommes qui honoreront le contrat opérationnel », souligne le général Hervé Gomart, commandant la 3e brigade légère blindée (3e BLB).

Les brigades sont responsables de l’efficacité des régiments devant le commandement des forces terrestres. Pour cela, elles doivent tenir compte des unités déjà déployées, de la préparation opérationnelle générique (décentralisée puis centralisée) et spécifique (mise en condition avant projection), et faire en sorte qu’une partie des parcours réalisés dans les centres d’entraînement spécialisés puisse servir de MCP. Dans le cas d’un engagement de l’ENU, les brigades doivent veiller à maintenir le cycle de préparation sans sacrifier une unité au profit d’une autre qui serait d’alerte.

Cette planification implique un dialogue permanent, parfois soumis à l’arbitrage entre le CFT, les brigades et les régiments. « Le contrat opérationnel d’aujourd’hui est tenable, assure le général Gomart. Avec des moyens de plus en plus comptés, la difficulté majeure est d’avoir suffisamment d’équipements en France pour pouvoir préparer nos soldats. Les régiments ne sont pas autonomes en termes de véhicules, et l’effort en maintenance et en disponibilité est concentré sur les équipements projetés sur les théâtres d’opérations. Les réductions d’effectifs n’impactent pas lourdement les capacités de projections. L’équilibre d’aujourd’hui est fragile mais tenable. »

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:54
Le nouveau numéro d’« Air actualités » est arrivé !

 

10/03/2015  Air actualités

 

Dans ce numéro 679, la rédaction d’Air actualités vous emmène à la découverte des unités d’appui au déploiement. Explorez les missions de ces aviateurs de l’ombre, qui opèrent dans l’envers du décor, en préparant le terrain pour les forces, sur les théâtres d’opérations extérieures notamment.

 

Vous pourrez également plonger dans les coulisses d’une opération de haut-vol : une évacuation aéromédicale. Un journaliste d’Air actu est allé à la rencontre des « anges du ciel » et a embarqué à bord d’un de ces « hôpitaux en kit volants », qui restent en alerte jour et nuit pour intervenir à tout moment.

En ce mois de mars, les femmes et les réservistes sont à l’honneur : faites la connaissance de deux aviatrices passionnées par leur métier, qui ont choisi de poursuivre l’aventure dans la réserve.

Au gré de votre lecture, vous pourrez également suivre les premiers pas des fusiliers commandos de l’air au sein du stage Maquis, en savoir plus sur la modernisation du contrôle aérien et « buller » dans l’univers de la BD aéronautique.

Sans oublier, comme tous les mois, un survol en textes et en images de toute l’actualité de l’armée de l’air. N’attendez plus et partez à la découverte de ce nouveau numéro. Et pour toujours plus d’informations et d’actualités inédites, rendez-vous sur le site Internet et les réseaux sociaux de l’armée de l’air : Facebook, Twitter et Instagram.

 

Le numéro de février 2015 est désormais consultable en ligne.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:54
Le numéro de mars d'Armées d'aujourd'hui est en ligne



10/03/2015 Armées d’Aujourd’hui.

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

« On compte aujourd'hui près de 60 000 femmes dans la Défense. Elles représentent 15% des effectifs militaires et 38% des effectifs civils. En moins de 20 ans, l'armée française est devenue l'une des plus féminisée au monde. » C'est dans ces propos que Françoise Gaudin, haut fonctionnaire à l'égalité des droits pour le ministère de la Défense, ouvre le dossier « Femmes dans la Défense » du numéro de mars (n° 396) d’Armées d’Aujourd’hui.

A l'occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars, Valérie André, Bérengère, Morgane ou encore Mylène ont bien voulu témoigner de leur parcours et engagement au sein de l'institution. De l'historique de la féminisation des armées françaises au portfolio, en passant par un comparatif avec les armées britannique, allemande ou encore américaine, ce dossier complet nous rappelle que 7% des militaires projetés en opérations extérieures sont des femmes.

Un point de situation, une analyse ou un reportage seront consacrés aux opérations Chammal, Barkhane, Sangaris, et à la lutte contre Ebola, théâtres où l’armée française démontre son engagement. C'est donc naturellement que la question du droit des conflits armés et des droits de l'homme est soulevée dans la rubrique Enjeux.

Plus loin, découvrez les nouvelles orientations stratégiques de la Direction du renseignement militaire ou encore Sysiphe, un système aéroporté de recueil d'images. Le Forum international de la cybersécurité, les correspondants défense et le Journal de la Défense ont leur part belle dans les pages Focus défense.

Enfin, le lecteur découvrira l’art du leurre dans les pages détours, rencontrera le Père Danel ou enquêtera au côté du Service historique de la Défense.

Bonne lecture.

 

  >>> Lire le magazine

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:50
credit European Union 2014 – European Parliament

credit European Union 2014 – European Parliament


10. mars 2015 par Vivien Pertusot - ultimaratio-blog.org

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé de ses vœux la création d’une armée de l’Union européenne dans un entretien avec Die Welt. Quatre motifs sous-tendent sa position :

1. Cela aiderait à la création d’une véritable politique de sécurité et de défense commune et reflèterait les responsabilités que l’Europe souhaite incarner sur la scène internationale
2. Cela permettrait à l’Europe de réagir à des menaces pesant sur un Etat-membre ou sur un pays voisin
3. Une armée commune aurait valeur de dissuasion aux yeux de tous, à commencer par la Russie
4. Une armée européenne permettrait de faire d’importantes économies

Depuis cet entretien, un buzz s’est emparé de la sphère médiatique. Avant d’aller plus loin, rappelons que les vues de Jean-Claude Juncker sont bien connues sur le sujet et qu’il s’était déjà prononcé dans ce sens lors de la campagne des élections européennes l’an dernier.

En apparence, ces quatre motifs semblent recevables. En réalité, ils sont caducs et, dans le contexte actuel, quasi contreproductifs.

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:30
Liban : Exercice « Steel Storm » pour les forces françaises

 

10/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 22 au 28 février 2015, la Force Commander Reserve (FCR) a conduit un exercice de tir à la mer dans la région de Naqoura au sud du Liban, en coopération entre la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et les forces armées et libanaises.

 

L’objectif de ces interactions communes était la pratique du tir ainsi que le renforcement de la coopération entre les éléments français déployés au sein de la FINUL et les forces armées libanaises.

 

Durant une semaine, les véhicules blindés français (VBL, VBCI, VAB) équipés de différentes armes de bord, dont des mitrailleuses, des canons de 20 et 25, ainsi que le fusil PGM, se sont succédé sur la zone sud de l’état-major de la FINUL. Lors de ces exercices tactiques, près de 1 300 obus et 30 000 cartouches de tous calibres ont été tirés, sur  des cibles distantes de 300 à 1 500 mètres mises en place par la  Maritime Task Force de la FINUL et la marine libanaise.

 

Les militaires français se sont également exercés au tir de combat à la mitrailleuse de superstructure (TCMS) afin d’acquérir les spécificités du tir de combat à partir de véhicules et ainsi améliorer l’efficacité des tireurs. De nombreux contingents, espagnols, finlandais, serbes, malaisiens, slovènes, irlandais, coréens, indonésiens et italiens ont également participé aux exercices de tirs.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme le FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban, et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:20
SAIC to continue USMC AAV upgrade programme

 

9 March 2015 naval-technology.com

 

The US Marine Corps (USMC) Programme Executive Office - Land Systems has exercised options under a contract awarded to Science Applications International Corporation (SAIC) to support its assault amphibious vehicle (AAV) upgrade programme.

 

As part of the prime contract signed in May last year, SAIC is responsible for engineering, designing and test upgrading of ten prototypes and 52 low-rate initial production (LRIP) vehicles.

 

The initial $16m, multiple award included options for prototype vehicle builds and trials, followed by a LRIP.

 

SAIC Navy and Marine Corps Customer Group senior vice-president and general manager Tom Watson said: "This significant win demonstrates SAIC's ingenuity to meet the demands of our customers and to serve the mission interests of the USMC.

 

"SAIC is honoured to have the opportunity to support the USMC on this highly important programme to ensure the safety and amphibious mission success of our nation's marines."

 

The contract value has increased to $69m and, if all options are exercised, will rise to approximately $194m over five years.

 

Work includes armour and engine rebuilds to enhance horsepower and torque, replacement of ageing transmission, modernisation of suspension components and new water jets and blast-resistant seats, as well as upgrades to vehicle control, instrumentation and driver interface systems.

 

SAIC will carry out upgrade works primarily at its facility in Charleston, South Carolina, US.

 

AAVs are capable of attacking any shoreline from the well decks of navy assault ships and can carry marines and cargo through hostile environments.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 11:50
Abrams Tanks arrive in Latvia--ready for Operation Atlantic Resolve photo US DoD

Abrams Tanks arrive in Latvia--ready for Operation Atlantic Resolve photo US DoD

 

9 mars 2015 45e Nord.ca (AFP)

 

Les Etats-Unis ont commencé à déployer 3.000 soldats pour trois mois de manœuvres dans les pays baltes, dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve destinée à rassurer les pays de la région face à la Russie, a indiqué lundi le Pentagone.

 

Près de 750 véhicules et équipements sont arrivés par bateau à Riga pour ces manœuvres qui dureront 90 jours, a précisé le porte-parole du Pentagone, le colonel Steven Warren.

Les équipements comprennent notamment des chars Abrams, les véhicules de combat Bradley et les véhicules Humvees, selon des indications données sur place à l’AFP par le général John O’Connor, chargé du transport des équipements.

Des hélicoptères font également partie du matériel envoyé pour ces manœuvres, a précisé le colonel Warren.

Selon une source militaire américaine, les équipements sont prévus pour rester sur place après le retour dans leurs quartiers des soldats participant aux manœuvres.

Ils resteront tant que ce sera nécessaire pour dissuader la Russie d’une agression, a précisé de son côté le général O’Connor.

L’opération Atlantic resolve (Détermination atlantique) désigne toutes les initiatives militaires prises après le début de la crise ukrainienne par les Etats-Unis, dans le cadre de l’Otan, pour rassurer les pays membres et alliés de l’organisation atlantique face à la Russie.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 08:54
Portrait du LV Lorélie, pilote d’hélicoptère Panther à la 36F

 

8 Mars 2015 Source: Marine nationale

 

À 32 ans, le lieutenant de vaisseau Lorélie fait partie de la Flottille 36F basée sur la base d’aéronautique navale de Hyères et est aux commandes d’un hélicoptère Panther. Retour sur une carrière de femme passionnée par l’aéronautique navale… Elle sera, cette année, la marraine de la journée mondiale des femmes de l’air qui se déroulera sur l’aéroport d’Avignon-Provence.

 

« Née en 1983 à Arles, originaire du Vaucluse, j’ai suivi ma scolarité à Apt avant d’intégrer en classe de 2nde l’École des Pupilles de l’Air de Grenoble avec pour objectif de devenir pilote d’hélicoptère. C’est à cette période que j’ai fait mes premiers pas dans l’aéronautique en obtenant à l’âge de 16 ans le brevet de pilote de planeur au sein de la section aérienne de vol à voile. En 2003, après 3 années de classes préparatoires, j’ai intégré l’École Navale et commencé ma formation d’officier de Marine. Brevetée chef de quart et parachutiste militaire, j’ai débuté ma formation de pilote d’hélicoptère en 2007 à Dax, à l’issue d’une campagne Jeanne d’Arc de 5 mois en océan Indien.

 

J’ai obtenu le brevet de pilote d’hélicoptère embarqué en janvier 2010 après 2 ans et demi de formation et ai rejoint la 36F basée à Hyères.

 

Très rapidement, j’ai fait mes premières armes comme adjoint chef de détachement embarqué sur la frégate Aconit, à bord de laquelle j’ai vécu ma première mission opérationnelle. Il s’agissait d’un déploiement de 4 mois et demi en océan Indien dans le cadre de la lutte contre la piraterie et les trafics illicites (opération Atalante). J’ai ensuite participé à l’opération Harmattan en Libye, par deux fois, à bord des frégates de défense aérienne Forbin et Chevalier Paul. Devenue chef de détachement à l’été 2011, j’ai poursuivi ma progression de pilote et l’acquisition des différentes qualifications.

 

L’année 2012 est marquée pour moi par un nouveau déploiement de 4 mois en ocean Indien et d’une mission de lutte contre le narcotrafic en Méditerranée. Je pars sur alerte pour une nouvelle mission au large des côtes syriennes.

 

L’année 2013 fut donc jalonnée par 3 déploiements successifs en Méditerranée orientale et en mer Noire. En 2014, je pars pour une dernière mission en océan Indien et golfe Arabo-Persique avant d’être affectée à l’état-major de la force de l’aéronautique navale à Toulon à l’été comme responsable du bureau « Activités Hélicoptères ».

 

Cumulant plus de 600 jours embarqués en opérations comme pilote d’hélicoptère, je totalise à présent 1200H de vol dont 1000H sur Panther.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 08:45
Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris

 

09/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 mars, deux soignants contaminés par Ebola sont sortis guéris du centre de traitement des soignants de Conakry (CTS), mis en œuvre par les armées françaises en Guinée.

 

Les deux patients, médecins guinéens, sont sortis guéris du virus Ebola après 15 jours de prise en charge en chambre individuelle au sein du CTS, ajoutant deux victoires de plus à l’équipe médicale, suite aux trois patients sortis les 16 et 23 février dernier.

 

Après le diagnostic définitif de contamination au virus Ebola réalisé par les biologistes et les techniciens du laboratoire P3, l'équipe médicale avait commencé le protocole Favipiravir, adapté à leurs symptômes. Les médecins et paramédicaux ont assuré au gré des tours de garde le suivi des patients derrière leurs équipements de protection individuel (EPI). Le soutien psychologique aux patients est un élément déterminant dans le processus de guérison, et les patients pouvaient communiquer avec leur proche grâce à des téléphones et tablettes. Les familles, amis et collègues sont venus les voir régulièrement grâce à l'espace communautaire mis en place pour soutenir les malades durant leur hospitalisation. Tous étaient là pour les accueillir à leur sortie.

 

Deux nouveaux patients contaminés par le virus ont été accueillis au CTS le 7 mars. Ainsi, depuis le 23 janvier, 20 personnes ont été prises en charge dont 9 ayant contracté le virus. Le CTS déplore un décès à ce jour, des suites d'une insuffisance rénale, l'une des conséquences de la maladie Ebola.

 

Depuis cet été, les armées françaises prennent pleinement part à l'action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 130 militaires y sont déployés, dont plus de 70 soignants volontaires du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris
Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 08:20
Navy Combat Cameramen Train in Combat Tactics


9 mars 2015 by US Navy

 

Navy and Marine Corps combat cameramen practice combat tactics during Fleet Combat Camera Pacific’s Winter Quick Shot 2015 joint field training exercise in the Angeles National Forest near Azusa, Calif., Feb. 13 to Feb. 27, 2015. Quick Shot is a semi-annual exercise that improves combat camera Service members' abilities to operate in a tactical environment. (U.S. Navy video by Fleet Combat Camera Pacific/RELEASED)

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 19:30
Damavand destroyer joins the Navy’s northern fleet in the Caspian Sea on Monday March 9, 2015

Damavand destroyer joins the Navy’s northern fleet in the Caspian Sea on Monday March 9, 2015

 

Téhéran, 9 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

La Marine iranienne a pris officiellement livraison lundi de son second destroyer de fabrication locale, le Damavand, qui patrouillera en mer Caspienne (nord), a rapporté la télévision d'Etat.

 

Le Damavand, du nom du plus haut sommet iranien, est long de plus de 90 mètres, large de huit mètres et pèse 1.300 tonnes. Il possède des systèmes de missiles de croisière, des torpilles, des systèmes de radars et des équipements de guerre électroniques.

 

La navire doit assurer des missions de sécurité sur la mer Caspienne mais il pourra aussi aider à la lutte contre la contrebande et le terrorisme, a indiqué le ministre de la Défense, Hossein Dehghan, lors d'une cérémonie.

 

Le bâtiment avait été mis à l'eau et inauguré il y a deux ans. Sa livraison était initialement prévue en août 2013.

 

En février 2010, la Marine iranienne avait pris livraison de son premier destroyer, le Jamaran, légèrement plus long et plus lourd, qui croise dans les eaux du Golfe.

 

La mer Caspienne est la plus grande mer fermée du monde. Elle est bordée par l'Iran, la Russie, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan et le Kazakhstan, qui n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur un régime juridique départageant à la fois les eaux et ses réserves souterraines.

 

"Le destroyer Damavand est plus agile et plus rapide que Jamaran", a déclaré l'amiral Habibollah Sayari, le commandant de la Marine iranienne, cité par les médias.

 

Une grande partie de l'équipement naval de l'Iran date d'avant la révolution islamique de 1979. Des bâtiments ont également été achetés à la Russie.

 

Selon les médias iraniens, trois autres destroyers du même type sont actuellement en construction dans le sud du pays.

 

Ces dernières années, l'Iran a entrepris des efforts pour développer sa marine. Des navires iraniens ont notamment mené des missions dans le Golfe d'Aden et au large de la Somalie pour escorter les navires marchands et pétroliers iraniens. Des bâtiments de guerre iraniens se sont également rendus en Méditerranée ou en Asie, notamment en Chine.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 18:55
Le projet MEMAN s'engage pour une Europe industrielle efficace

 

04 mars 2015 par  Fanny del Fabbro  - mesures.com

 

En tant que partenaire de MEMAN, le Cetim se fait l’écho de ce programme chargé de doter l’industrie européenne de méthodes innovantes pour optimiser la consommation des ressources.

 

Lancé en janvier 2015, le projet européen MEMAN (Integral Material and Energy flow MANagement in manufacturing metal mechanic sector) s’est donné pour objectif l’amélioration de la compétitivité des entreprises de la mécanique et de la métallurgie, représentant l’un des secteurs industriels les plus importants de l’UE28. L’approche novatrice recherchée consiste à envisager l’optimisation des ressources pour toute la chaîne de valeurs de la fabrication plutôt que pour une entreprise ou un process isolé, visant ainsi une meilleure efficacité de l’ensemble des maillons que forment l’énergie, les matières premières et tous les autres approvisionnements.

Ce projet se compose de quinze partenaires issus de six pays et regroupe aussi bien des industries que des PME ou des experts en modèles éco-innovants. Concrètement, le développement des nouvelles approches organisationnelles et techniques va être guidé par des clusters d’entreprises représentant trois chaînes de valeurs différentes: la fonderie (mené par la Corporation Mondragon au Pays Basque, Espagne), l’usinage (avec Mecanic Vallée et Technofi, France) et le traitement de surface (avec EFFIO, Allemagne et Autriche).

 

 

Suite de l'article

 

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 18:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

09/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 mars, une délégation de l'agence gouvernementale américaine en matière de protection de la santé et de sécurité publique, présidée par Thomas Frieden (Centers for disease control and prevention) s'est rendue au centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée, mis en place par les armées françaises.

 

Cette visite a été guidée par l'ambassade de France et ses collaborateurs présents en Guinée sur les différents pôles d'action de la lutte contre Ebola, dont le CTS fait partie. La visite a notamment porté sur l'unité de distribution de produits de santé , le laboratoire « P3 », les SAS d'habillage et de déshabillage du personnel en équipement de protection individuelle (EPI), la chambre individuelle à usage unique, les détails techniques de construction de la dalle sur laquelle reposent les structures mobiles, le concept de zéro effluent et enfin le poste de commandement médical.

 

Le directeur médical et concepteur du centre, a expliqué les trois mots clefs qui caractérisent le CTS : environnement, autonomie et intégration. Le directeur du CDC s’est dit très impressionné devant ce dispositif inédit et innovant.

 

Cette visite importante pour le partage d'expertise entre les acteurs de la coordination de la lutte contre le virus Ebola, marque une transversalité des compétences et des savoir-faire, ainsi qu’une reconnaissance internationale de ce déploiement médical français. Tout ou partie du CTS pourra être utilisé(e) à nouveau pour la gestion de crises sanitaires.

 

Depuis cet été, les armées françaises prennent pleinement part à l'action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 130 militaires y sont déployés, dont plus de 70 soignants volontaires du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

photo EMA / ECPADphoto EMA / ECPAD
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:55
photo Dassault Aviation - V. Almansa

photo Dassault Aviation - V. Almansa

 

09/03 Par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

A l’issue de son 100e vol, le drone de combat européen a fini sa campagne d’essais de discrétion depuis la base d’Istres. Cap sur l’Italie puis la Suède pour la suite des tests.

 

Le NEUROn s’apprête à quitter la France. Au terme de son 100e vol, le démonstrateur européen de drone de combat furtif en a terminé avec sa campagne d’essais de discrétion à partir de la base d’Istres, dans le sud de la France, a annoncé la Direction générale de l’Armement, la DGA. Cap désormais sur l’Italie puis la Suède pour la suite des tests.

 

Rare programme européen en coopération, nEUROn est destiné à préparer l’avenir en matière de système d’avion de combat non piloté. Sous l’autorité de la DGA, il a été confié en 2006 à Dassault Aviation associé à un industriel de chacun des pays qui se sont partagés les 400 millions de financement : Alenia pour l’Italie, Saab pour la Suède, Airbus Defense & Space pour l’Espagne, Ruag pour la Suisse, et HAI pour la Grèce.

 

Fort d’un partage du travail qui respecte les savoir-faire des uns et des autres , l’objectif fixé était de défricher des technologies très pointues en matière de pilotage, de furtivité, ou encore de tirs d’armements air-sol à partir d’une soute, a rappelé l’avionneur français. Le premier vol a eu lieu le 1er décembre 2012, à Istres .

 

« La campagne d’essais de la DGA a permis de mesurer les signatures radar et infrarouge de nEUROn ainsi que de le confronter à différents capteurs opérationnels, en particulier des radars, terrestres ou aériens, et des autodirecteurs de missiles », a indiqué la DGA qui a mobilisé pour l’occasion plusieurs de ses centres d’expertise : essais en vol (Istres et Cazaux), maîtrise de l’information (Bruz) ou techniques aéronautiques (Toulouse).

 

Résumant les 100 vols effectués, Dassault a indiqué que les essais ont d’abord permis « d’ouvrir le domaine de vol de l’appareil (y compris soute ouverte), de tester le capteur électro-optique et d’évaluer les performances de la liaison de données ». Dans une seconde phase, « la plupart des vols ont été dédiés à des confrontations de type signature/détection dans les domaines infrarouge et électromagnétique, face à des systèmes opérationnels. »

 

Avec nEUROn, l’Europe - où en tous cas les pays qui y participent - cherche à conserver une expertise dans un domaine militaire critique en termes de souveraineté. La suite logique, en tous cas pour la France et le Royaume-Uni, passe par le traité de Lancaster House, dans le cadre du projet bilatéral de drone de combat futur, dont les études industrielles ont été notifiées le 5 novembre 2014 au tandem Dassault-BAE . Ce projet bénéficiera des avancées réalisées avec nEUROn et Taranis, son pendant outre-Manche.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:55
photo B.Planchais - Marine Nationale

photo B.Planchais - Marine Nationale

 

9 Mars 2015 Source: Marine nationale

 

Dans la semaine du 2 au 6 mars 2015, le Groupe de plongeurs démineurs (GPD) de la Manche a effectué son stage de remise à niveau opérationnelle (RANO).

 

Animé par la division entraînement guerre des mines de la force d’action navale (ALFAN), les scénarios étaient fondés sur des actions terroristes de différentes natures. Cette semaine a ainsi été marquée par de multiples actions terroristes fictives : prise d’otage au sémaphore du Cap Levi (désarmé), colis piégés, mise en place de charges explosives par des nageurs sur le patrouilleur de service public (PSP) Pluvier ou encore sur les portes des bassins, des attaques asymétriques à l’encontre des patrouilleurs basés à Cherbourg et même le minage du port militaire pour endommager un sous-marin prévu d’accoster en fin de semaine.

 

Le GPD Manche a dû faire preuve de réactivité et mettre en œuvre l’ensemble de ses savoir-faire pour gérer ces attaques.

 

La dernière journée du stage s’est traduite par la projection par un hélicoptère Caïman Marine d’une équipe de démineurs sur le bâtiment base des plongeurs démineurs Vulcain, par la neutralisation d’une voiture piégée au sein de la base navale et par la clarification, par sonars et plongeurs, du chenal d’accès des sous-marins et par la réalisation d’une plaque de soudure en sous-marin pour étanchéifier la coque du Flamant.

 

Au bilan la RANO du GPD Manche a mobilisé de nombreuses unités cherbourgeoises : le bâtiment base du GPD Manche Vulcain, un hélicoptère Caïman de la flottille 33F (présent à Cherbourg pour pallier un arrêt technique programmé simultané des EC-225 de la 32F), les Patrouilleurs de service public Flamant et Pluvier, la compagnie des fusiliers marins, la gendarmerie maritime, la base navale dont les marins-pompiers, la préfecture maritime et la division entraînement d’ALFAN. Ils ont tous uni leurs forces pour rendre ce stage le plus réaliste possible.

 

Cette parenthèse organique sous le signe du contre-terrorisme est désormais close et laisse de nouveau place à une activité opérationnelle soutenue de déminage en mer, sur l’estran et sur l’ensemble de la façade maritime Manche – mer du Nord.

photo B.Planchais - Marine Nationale

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:50
photo Beretta

photo Beretta

 

09/03/2015 Par Véronique Guillermard envoyée spéciale à Gardone Val Trompia – LeFigaro.fr

 

Le fabricant d'armes, qui ambitionne d'équiper l'armée française, est une légende de l'industrie lombarde depuis quinze générations.

 

«Une victoire en France constituerait une excellente référence pour notre maison. Elle s'inscrirait dans la continuité de notre relation de confiance avec la France. Et ce marché nous permettrait de développer Humbert, notre filiale française», déclare Pietro Beretta, PDG du groupe éponyme, au Figaro. Beretta travaille notamment pour la gendarmerie française. Et 20.000 Famas sont équipés de canons made in Italy.

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:50
Arctic Huddle: Royal Marines in Norway 2015


9 mars 2015 Royal Navy

 

The Royal Marine Commandos gather into what is referred to as an Arctic Huddle before been picked up by a Royal Navy Merlin helicopter based at the Commando Helicopter Force. Once on-board the Merlin aircraft the Marines experience flying in sub-zero temperatures prior to being dropped off to carry on with training in the unforgiving environment.

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