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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 12:45
photo defenceWeb

photo defenceWeb

 

30 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

 

La pression s’accroît sur Boko Haram près du lac Tchad: des troupes tchadiennes ont pris position sur la frontière entre Cameroun et Nigeria, et une localité nigériane tenue par les islamistes a subi des bombardements aériens.

 

L’avancée des troupes tchadiennes dépêchées au Cameroun pour contrer les insurgés nigérians, qui se sont emparés de pans entiers du nord-est du Nigeria et menacent toujours plus les pays voisins, laissait présager jeudi l’imminence d’une opération militaire.

 

Très critiquée pour son inaction face à Boko Haram, l’armée du Nigeria a annoncé avoir bombardé mercredi la localité de Malam Fatori, située à la frontière avec le Niger, près de la rive ouest du lac Tchad.

 

Selon des habitants de la ville nigérienne de Bosso, de l’autre côté de la frontière, les bombardements ont commencé mercredi matin et ont duré plusieurs heures.

 

Selon ces témoins, les avions venaient du Tchad. Le porte-parole de l’armée nigériane n’a pas confirmé l’implication du Tchad, indiquant toutefois: « Malam Fatori fait partie de la région couverte par la force multinationale conjointe, dont le Tchad fait partie ».

 

N’Djamena, qui déploie ses troupes au Cameroun mais aussi le long de ses frontières et notamment à Déboa près du Niger, n’a pas non plus confirmé être intervenu au Nigeria.

 

Par ailleurs, plusieurs habitants de Baga Sola, ville tchadienne sur la rive centre-nord du lac, ont affirmé avoir vu décoller des hélicoptères et avoir entendu « des explosions » à plusieurs reprises sur le lac Tchad ces derniers jours.

 

Les troupes tchadiennes ne cessent de s’approcher des insurgés.

 

Ainsi, près de la rive sud-est du lac Tchad, les soldats tchadiens envoyés au Cameroun ont pris position dans la ville stratégique de Fotokol, poste frontière camerouno-nigérian. À quelques dizaines de mètres seulement des positions islamistes, qui occupent la ville de Gambaru de l’autre côté d’un pont.

 

« Les premiers soldats tchadiens se sont déployés hier (mercredi) à Fotokol », a indiqué jeudi à l’AFP, sous couvert d’anonymat, un responsable sécuritaire camerounais dans la région, sans préciser les effectifs de ce contingent.

 

Les islamistes ont déjà lancé des actions à partir de Gambaru, se heurtant aux troupes camerounaises, qui ont tenu le choc jusqu’à présent.

 

Mercredi et jeudi, des roquettes tirées par des islamistes embusqués à Gambaru sont tombées à Fotokol. Deux jeunes civils nigérians ont été tués jeudi par ces tirs, selon une source sécuritaire.

 

Ces mouvements surviennent à la veille d’un sommet de l’Union africaine à Addis Abeba, où l’avancée de Boko Haram sera au centre des débats. Le Tchad devrait s’y faire entendre.

 

‘Menace mondiale’

 

Arrivé au Cameroun le 17 janvier, l’important contingent tchadien entend en découdre et reprendre Baga, ville-clé du nord du Nigeria sur la rive centre-sud du lac Tchad. Dans cette ville tombée début janvier, les islamistes ont perpétré des « crimes contre l’humanité », selon Washington et Paris.

 

Le Cameroun subit depuis des mois des incursions sanglantes des islamistes venus du Nigeria.

 

Les dernières violences remontent à mardi et mercredi: dix Camerounais ont été égorgés par des hommes armés présentés comme des membres de Boko Haram dans trois localités de la région de l’Extrême-Nord camerounais, selon des sources locales.

 

Les actions des armées camerounaise et tchadienne seront « conjointes », a souligné un officier supérieur de l’armée camerounaise. « Tout fait l’objet de planification. (…) Chaque pays doit préserver ses intérêts (mais) personne n’agira en cavalier (seul) », a-t-il expliqué.

 

Le sommet d’Addis Abeba pourrait accélérer la prise de décision.

 

Au Nigeria, la montée en puissance de Boko Haram, dont l’insurrection et sa répression par l’armée ont fait plus de 13.000 morts depuis 2009, s’est encore manifestée le 25 janvier avec la prise de la localité de Monguno et une offensive sur Maiduguri, capitale régionale du nord-est.

 

« Ce qui a commencé comme un gang criminel localisé se propage désormais en Afrique de l’Ouest et centrale (…) Ce n’est pas simplement une menace pour certains pays, (….) C’est une menace mondiale qui droit être combattue mondialement, avec l’Afrique en tête », a lancé lundi la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma.

 

Le sommet des chefs d’État et de gouvernement tentera notamment de rendre effective une force multinationale d’environ 3.000 hommes. Créée fin 2014 par les pays riverains du lac Tchad et le Bénin, elle peine à entrer en action en raison de dissensions entre Abuja et ses voisins.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 12:30
Security Assistance Enterprise Delivers Vehicles to Iraq

 

 

Jan 30, 2015 ASDNews Source : US Army

 

The U.S. Army Security Assistance Command, also known as USASAC, has implemented and completed a case for delivery of 250 Mine Resistant Armor Protected, or MRAP, vehicles to the Iraqi government.

This complicated and monumental task was achieved in less than 90 days by USASAC and its security assistance enterprise partners, Dec. 23.

 

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 12:30
Update: air strikes in Iraq (UK MoD)

 

29 January 2015 Ministry of Defence

 

British forces have continued to conduct air operations to assist the Iraqi government in its fight against ISIL.

 

Royal Air Force (RAF) aircraft continue to take action against Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) terrorists in Iraq.

As part of the international coalition’s efforts to support the Iraqi government in its fight against ISlL, RAF Tornado GR4s last night conducted an armed reconnaissance patrol over north-west Iraq, where the Kurdish peshmerga continue to press ISIL hard with a series of successful offensives.

Near Baa’j, the Tornados investigated a reported ISIL checkpoint, which was being used to prevent the local civilian population from being able to move freely.

The checkpoint, which included a guard room and an equipment storage area, was destroyed with Paveway IV precision guided bombs.

Nearby, the GR4 patrol also located an ISIL armoured personnel carrier, and successfully attacked it with a Brimstone missile.

The Tornados, based at RAF Akrotiri, were as usual supported by a Voyager air-to-air refuelling tanker, and continue to operate alongside Reaper remotely piloted aircraft.

The RAF contribution to the coalition air campaign has also now been strengthened by a Sentry surveillance and command aircraft, while a British military training team continues to work in northern Iraq, teaching infantry and first aid skills to the peshmerga volunteers.

Previous air strikes

 

25 January: a Reaper was once again on patrol over northern Iraq on Sunday, providing top cover to the peshmerga as they consolidated their latest successful offensive against ISIL. One Hellfire was used to attack an armoured personnel carrier, then a further 2 missiles were used against 2 ISIL positions near by.

23 January: another Reaper flew on Friday morning to support the Iraqi army in the west of the country and observed ISIL fighters loading rockets into a truck. The vehicle was kept under close observation and then was successfully attacked with a Hellfire. A further attack was then conducted as the terrorists attempted to salvage equipment from the damaged truck.

22 January: an RAF Reaper, patrolling over northern Iraq, assisted Kurdish peshmerga who were under fire from a group of terrorists with a heavily armed pick-up truck. The vehicle was destroyed by a Hellfire missile.

21 January: early on Wednesday, a pair of Tornado GR4s flew in support of Kurdish troops, a Brimstone missile struck a heavily-armed ISIL truck and a Paveway IV guided bomb was used to target a terrorist observation post. Initial reports indicate both attacks were a success. On Wednesday evening, a Reaper provided further surveillance for the peshmerga, and in a series of engagements used Hellfires to attack a number terrorist vehicles and a fighting position.

20 January: RAF aircraft have been on hand to assist the latest Kurdish offensive operation; a Reaper was able to conduct a successful precision attack with a Hellfire missile on a terrorist group.

19 January: RAF Tornado GR4s were active in the early hours of Monday morning, flying armed reconnaissance in western Iraq, close to the Syrian border. An armoured personnel carrier was identified near Al Qaim and hit by a Brimstone missile. Continuing their patrol to the north east, the GR4s caught another group of ISIL vehicles attacked with a Paveway IV bomb. Meanwhile, British Army advisers continue to provide training and mentoring to the Iraqi security forces, particularly the Kurdish peshmerga in northern Iraq.

18 January: Reapers continued to provide support to the Iraqi army on Sunday – in the afternoon a Hellfire was used to strike a heavy machine-gun position that threatened Iraqi soldiers nearby, then during the night a further 3 missiles were used to target a large terrorist group as they began an attack on an Iraqi position.

16 January: Friday saw another Tornado patrol supporting the Iraqi army in its operations near Bayji. Three positions were identified and were struck simultaneously with Paveways. A fourth Paveway was used shortly afterwards against a further ISIL position near by. That evening, an RAF Reaper, operating elsewhere in Iraq, identified another group of terrorists who had just attacked an Iraqi unit and conducted 2 successful attacks with Hellfire missiles.

13 January: a pair of Tornado GR4s flew a reconnaissance mission ahead of Kurdish forces as they continued to strengthen security in the area east of Mount Sinjar, from which ISIL – or Da’ish as they are known to the Iraqi and Syrian people they abuse – was driven out in December. The aircraft spotted the terrorists constructing a fortified position; a Paveway IV precision guided bomb successfully destroyed the vehicle they were using.

9 January: late at night, 2 RAF Tornado GR4s, on an armed reconnaissance mission in northern Iraq, were summoned to assist the Kurdish peshmerga. Da’ish terrorists, who have lost a significant amount of territory to the peshmerga recently, were attempting to mount a local attack on a Kurdish unit. The GR4s delivered 4 precision strikes using Paveway IV guided bombs to disrupt the attack.

8 January: in the evening a Reaper remotely piloted air system (RPAS) worked in close conjunction with other coalition aircraft to provide air support to Iraqi troops in Anbar province, western Iraq. The RAF Reaper provided targeting assistance to the fast jets in strikes against ISIL positions, and conducted a successful attack using its own Hellfire missiles.

6 January: At the request of the Iraqi government, British forces took further action against ISIL terrorist targets.

5 January: Reaper and Tornado missions were also flown in the morning. Tornados again patrolled the Al Qaim area, where they destroyed an ISIL excavator vehicle, used to construct fortified positions, with a Brimstone, while a Reaper, scouting ahead of Iraqi troops, spotted an armoured vehicle being moved by ISIL on a heavy equipment transporter. A Hellfire missile scored a direct hit on the armoured vehicle, another Hellfire destroyed the transporter itself, and a third missile struck an ISIL position nearby.

4 January: an RAF Reaper, working in support of Iraqi army units, identified an ISIL vehicle and engaged it with a Hellfire missile. Shortly afterwards, the Reaper discovered an ISIL position close by, and attacked this with another Hellfire.

2 January: in the early hours a RAF Tornado GR4 armed reconnaissance patrol located an ISIL armoured personnel carrier to the east of Al Qaim, and conducted a successful strike with a Brimstone missile. Later in the day, a coalition surveillance aircraft observed ISIL positions concealed within woods north-west of Ramadi and another Tornado mounted an attack with 2 Paveway IV precision guided bombs.

Details of previous airstrikes can be found here.

For more information see ISIL: UK government response page on GOV.UK

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 12:20
Obama va demander une hausse du budget de la défense en 2016

 

30 janvier 2015 45eNord.ca

 

Le président américain Barack Obama va demander dans son projet de budget une hausse des dépenses militaires pour 2016 pour les porter à 585 milliards de dollars, dépassant ainsi les limites imposées par le Congrès, ont indiqué des responsables américains.

 

Le projet de budget du Pentagone prévoit une hausse des dépenses en armes, recherche et maintenance, qui avaient été réduites sous l’effet des coupes budgétaires automatiques, ont précisé ces responsables à l’AFP.

 

Ces coupes étaient devenues effectives en 2013 après qu’élus démocrates et républicains au Congrès eurent échoué à trouver un accord pour réduire le déficit des États-Unis.

 

L’administration Obama, qui doit publier son projet de budget lundi, prévoit des dépenses militaires pour l’année fiscale 2016 de 534,3 milliards dollars, auxquelles s’ajoutent des dépenses de guerre de 50,9 milliards pour l’Afghanistan et l’opération contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, a rapporté un responsable militaire.

 

Ce budget servirait pour 107,7 milliards à des programmes d’armement (soit 14,1 milliards de plus par rapport à l’année précédente), pour 69,8 milliards à la recherche et développement (soit 6,3 milliards de plus).

 

Il financerait notamment l’achat de 57 avions de chasse F-35 du groupe Lockheed Martin, a ajouté ce responsable, qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.

 

Quelque 209,8 milliards de dollars serviraient au fonctionnement et à la maintenance, qui avaient été particulièrement affectés par les coupes automatiques.

 

Mais ce projet de budget devra encore être adopté par le Congrès, désormais entièrement contrôlé par les républicains, qui avaient voté ces coupes limitant le budget du Pentagone à environ 500 milliards.

 

Ce projet de budget dépasse les limites autorisées de 35 milliards, et marquerait une augmentation de 38 milliards par rapport à l’année dernière.

 

Avec ces coupes automatiques, le Pentagone avait dû mettre certains de ses salariés en congé forcé (non payés) et réduire ses dépenses de formation et maintenance.

 

De hauts responsables militaires mercredi ont de nouveau mis en garde contre ces coupes, qui généreraient du « vide » et nuiraient au moral, à la modernisation et à la réactivité des armées.

 

Pour limiter les dépenses du Pentagone, l’administration Obama suggère d’augmenter le coût des soins aux militaires et de ralentir la croissance de certaines aides comme celles au logement, selon ces responsables.

 

Les républicains, grands partisans de la hausse des dépenses militaires, risquent de se retrouver dans une position difficile car ils devront pour ce faire mettre fin aux coupes automatiques et ouvrir ainsi la voie à une augmentation des dépenses, ce à quoi ils s’opposent régulièrement.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:56
Les corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-Ochey

 

29/01/2015 22:16 Armée de l'air

 

Lundi  26  janvier 2015, en Espagne, l’armée de l’air a été brutalement touchée par un accident aérien dans lequel neuf aviateurs ont perdu la vie. Le rapatriement des corps s’est déroulé jeudi 29 janvier sur la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey.

 

C’est sous une pluie glaciale que le C130 Hercules espagnol s’est posé sur le tarmac de la BA 133. Le retour des corps des pilotes, navigateur et mécaniciens, tragiquement disparus alors qu’ils participaient au stage Tactical Leadership Program, a eu lieu par voie aérienne. À 19 h 30, près de 200 aviateurs se sont rassemblés sur le tarmac et ont formé une haie d’honneur pour accueillir les dépouilles de leurs camarades.

 

Une chapelle ardente est désormais dressée au sein d’un hangar de l’escadron de chasse 1/3 « Navarre ». Les aviateurs de la BA 133 se relèvent jour et nuit pour la veillée des corps. Les familles et proches des victimes pourront s’y recueillir dès demain matin, avant une cérémonie organisée à Nancy, lundi 2 février 2015.

 

Témoignages de sympathie, messages de soutien à destination des familles et des proches, condoléances… Notre livre d’or est ouvert pour chacun de nos aviateurs disparus et blessés.  Adressez-vous à l’adresse suivante : temoignages@armeedelair.com.

 

Les corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-Ochey
Les corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-OcheyLes corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-OcheyLes corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-Ochey
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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Arromanches: décollages et appontages à bord du Charles de Gaulle

 

29 janv. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier 2015 le canal de Suez pour rejoindre l'océan Indien, le groupe aéronaval Arromanches, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a effectué des opérations et des exercices avec les forces alliées présentes en Méditerranée durant une dizaine de jours.

 

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Budget: ce rapport secret qui étrille le montage financier de Le Drian

 

28-01-2015 par Laurent Fargues et Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Les hauts fonctionnaires du ministère de la Défense et de Bercy  qualifiaient dès juillet d’"aléatoire" et "coûteux" ce projet pour combler le trou dans le budget de la Défense.

 

C’est un rapport confidentiel qui tire à boulets rouges sur la solution trouvée par le ministre Jean-Yves Le Drian pour renflouer les caisses des armées. Co-signé en juillet par la Direction générale de l’armement, le Contrôle général des armées et l’inspection des Finances, ce document, que "Challenges" a pu consulter, émet un avis "très défavorable" à tout projet de location de matériel militaire.

L’idée, qui consiste à créer des sociétés à capitaux majoritairement publics pour racheter aux armées des équipements (avions de transport, frégates, radars, etc.) et leur relouer immédiatement, a été envisagée dès le Conseil de défense du 17 juillet 2013. Elle a été confirmée par François Hollande lors de ses vœux aux armées le 14 janvier et sera discutée dans les prochains jours par les députés via un amendement à la loi Macron.

 

Tout de la potion magique

 

Sur le papier, la solution a tout de la potion magique. Elle permet au ministère de la Défense d’encaisser les 2,2 milliards d’euros qui lui manquent pour boucler son budget 2015 et de ne plus payer que des loyers étalés sur des années. Dans les faits, elle relève d’un montage "aléatoire, complexe, risqué et coûteux", selon le diagnostic commun des hauts fonctionnaires de Bercy et du ministère de la Défense. Sa réalisation serait "de nature à faire courir de grands risques financiers au ministère de la Défense sans que les objectifs soient nécessairement atteints".

A lire le rapport, rien ne justifie une telle acrobatie comptable. L’Insee et Eurostat ne seraient pas dupes et rebasculeraient les dépenses des sociétés dans le déficit public. Pis, cela engendrerait des "surcoûts substantiels", via les coûts de gestion des sociétés, l’assurance des matériels, le coût des garanties, la TVA payée sur les loyers ou les charges d’intérêts plus élevés que les emprunts d’Etat... La participation éventuelle d’actionnaires privés – industries d’armement en tête – nécessiterait de les rémunérer et "risquerait de faire perdre au ministère de la Défense la pleine maîtrise des équipements concernés".

Juridiquement, le projet est tout aussi bancal. L’article, ajouté à la hussarde dans la loi Macron, a toutes les chances d’être censuré par le Conseil constitutionnel comme un "cavalier législatif" qui n’a rien à voir avec le reste du texte. Il déroge au code de la propriété des personnes publiques, au code monétaire et financier, ainsi qu’à la loi de programmation des finances publiques…

 

De gros doutes sur la légalité des contrats exclusifs

 

Dans une note du 12 janvier, la direction des Affaires juridiques de Bercy émet en plus de gros doutes sur la légalité de contrats exclusifs entre les futures sociétés et le ministère de la Défense. "La conclusion du marché de location d’équipements militaires avec ou sans option d’achat doit en principe être précédée d’une publicité et d’une mise en concurrence", souligne la note. Au risque que des concurrents cassent les prix et coupent l’herbe sous le pied des futures sociétés ?

Les juristes de Bercy mettent aussi en garde sur le risque d’anti-constitutionnalité du projet. Celui-ci "peut susciter des interrogations de la part du Conseil constitutionnel sur la conformité du dispositif à l’objectif de valeur constitutionnelle de bon usage des deniers publics, dès lors que la location à long terme des matériels peut s’avérer moins rentable que leur utilisation en tant que propriétaire par le ministère de la Défense".

De son côté, le ministère de la Défense dément le risque de censure du Conseil constitutionnel et maintient intégralement son projet. Assisté du cabinet d’avocats Francis Lefebvre, il a d’ailleurs bien avancé sur son architecture. Deux sociétés de projet ou "SPV" (Special Purpose Vehicles), 100% publiques dans un premier temps, seraient créées : l’une rachèterait huit avions de transport A400M, l’autre trois frégates FREMM, ce qui permettrait de récolter les 2,2 milliards manquants au budget de défense.

"Nous aurions été enchantés de pouvoir compter sur des crédits budgétaires classiques, voire un nouveau plan d’investissements d’avenir, mais ces solutions ont été écartées, assure-t-on à l’hôtel de Brienne. Si Bercy ne propose pas de solution alternative, nous n’aurons pas d’autre choix que de lancer les SPV, qui doivent être opérationnelles dès l’automne".

Les grandes manœuvres budgétaires continuent.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Organisation territoriale de la défense

 

Le ministre de la défense a présenté un décret relatif à l’organisation territoriale de la défense.
 
Dans le cadre des travaux engagés par le ministre de la défense au titre de la rénovation de son organisation et de ses modes de fonctionnement, exposés dans la loi de programmation militaire du 18 décembre 2013, le décret modifie l’organisation militaire territoriale en transformant les régions terre en zones terre, et en supprimant les régions maritimes, de façon à ne conserver que les arrondissements maritimes.
 
Il introduit en outre, dans la mise en œuvre de la défense aérienne, la possibilité pour le commandant de la défense aérienne de déléguer, dans un cadre international, le contrôle opérationnel des moyens aériens mis à sa disposition, le commandement opérationnel de ces moyens restant sous autorité française. Une telle délégation est rendue nécessaire par l’insertion de la France dans le système intégré de défense aérienne et anti-missiles de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord en 2011.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
photo Ouest-France

photo Ouest-France


29 janv. 2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Un détachement du 16e bataillon de chasseurs de Bitche est déployé à Rennes dans le cadre de l’action nationale de lutte contre le terrorisme.

 

Le plan Vigipirate renforcé décidé par le gouvernement, met à contribution 10 500 militaires de l’armée de Terre qui sont au cœur du dispositif de protection du pays. Les chasseurs, déployés dans la ville la plus peuplée de Bretagne, ont pour mission de sécuriser les lieux publics et de prévenir toute nouvelle attaque. Rompu aux missions les plus exigeantes, la présence du « 16 » dans l’agglomération rassure. La preuve en images…

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:45
Corymbe : exercice NEMO

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 19 au 22 janvier 2015, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée, formant le Task Group 451.01, ont participé à l’exercice multinational NEMO 15.1.

 

Les exercices NEMO s’inscrivent dans la continuité du sommet organisé à Yaoundé en 2013, au cours duquel les Etats de la communauté économique d’Afrique centrale (CEEAC) et d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se sont engagés à renforcer leur coopération dans le domaine de la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée. Régulièrement, la France pour qui cette activité constitue une menace à la sécurité régionale, y est associée. Cette première édition 2015 de l’exercice NEMO a ainsi été menée en collaboration avec les marines africaines riveraines du golfe de Guinée : le Gabon, le Bénin, le Nigéria, le Cameroun, le Togo et pour la première fois le Ghana. Deux observateurs américains de l’U.S. Navy étaient également présents au sein du centre maritime de commandement national du Ghana, dans le cadre de la coopération opérationnelle qu’ils mènent avec les pays riverains de cette région.

 

L’objectif de cet exercice était de permettre aux marines régionales de coopérer ensemble sur un cas de piraterie et de pêche illicite dans le golfe de Guinée. Elles ont pu tester leur interopérabilité ainsi que leurs propres capacités dans le suivi et l’observation de l’évolution d’un « bateau mère » (mothership) pirate, simulé par le Lieutenant de vaisseau Lavallée. Le Tonnerre jouait le rôle d’un navire pétrolier ciblé par des pirates, scénario encore trop fréquent dans cette région du monde.

 

Les deux bâtiments ont ainsi quitté les ports de Pointe-Noire et de Port-Gentil pour faire route en direction du Togo. Le Lieutenant de vaisseau Lavallées’est tout d’abord dirigé vers les côtes du Cameroun puis du Nigéria comme le font régulièrement les pirates présents dans cette zone. L’objectif de cette partie de l’exercice était, pour le Cameroun et le Nigéria, de le repérer et de le suivre au moyen de leurs centres de contrôle opérationnel tout en diffusant les informations collectées à l’ensemble des participants de l’exercice. Cela permet de mettre en place et de structurer des canaux de communication entre les différentes marines de la zone, qui sont toutes parties prenantes dans la lutte contre la piraterie.

 

Pour sa part le Tonnerre avait pris le large pour être rejoint plus tard par le Lieutenant de vaisseau Lavallée et simuler un acte de piraterie à proximité des côtes du Nigéria. Une fois les appels de détresse envoyés par le BPC à la suite de l’abandon du bâtiment par les pirates, le patrouilleur Ouémé de la marine béninoise est venu lui porter assistance. Les marins béninois sont ensuite montés à bord afin de mener une visite du bâtiment et s’assurer qu’aucun pirate ne se trouvait plus à bord. Puis dans le cadre de l’exercice, des marins pompiers béninois sont intervenus également afin de porter assistance au Tonnerre qui faisait face à un incendie à son bord. Les marines togolaise et ghanéenne ont également apporté leur contribution en relocalisant et en tenant au contact l’aviso alors en fuite.

 

 Pour la dernière journée de cet exercice multinational, des marins togolais sont montés à bord de l’engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) qui, pour l’occasion, tenait le rôle de navire exerçant une activité de pêche illicite. Ils ont pu ainsi y mener une visite.

 

Cet exercice a permis de mettre en exergue la structure opérationnelle dans cette zone du golfe de Guinée. Les différents centres opérationnels maritimes africains mobilisés pendant cet exercice ont ainsi été mis à contribution lors de l’évolution en mer du Lieutenant de vaisseau Lavallée. Son positionnement était suivi depuis ces différents centres puis retransmis au centre maritime de coordination qui diffusait alors les informations vers les autorités concernées.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

Corymbe : exercice NEMO
Corymbe : exercice NEMOCorymbe : exercice NEMOCorymbe : exercice NEMO
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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:35
Show of force in Surobi (NATO and Afghanistan)

 

29 janv. 2015 NATO

 

From policing ruby mines to checking suspects, the aggressive show of force by Afghan police and military in Surobi leaves locals both happy and concerned about the control of the area.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 25 janvier 2015, la force Barkhane a effectué des fouilles de caches découvertes lors d’opérations menées au mois de décembre dans une zone située au Nord d’Almoustarat, dans la région de Tabenkort.

 

Le GTD-Ouest a ainsi effectué la fouille d’une dizaine de caches, permettant de découvrir une importante quantité de munitions parmi lesquelles une dizaine d’obus de 122 mm et près de 120 fusées d’obus.

 

Ces fouilles s’inscrivent dans la continuité des actions menées lors des opérations Beauchene depuis le 12 décembre 2014. Elles permettent de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes et les empêchant de reconstituer leurs sanctuaires.

 

Après une baisse continue des activités de groupes armés terroristes, une reprise est observée depuis fin décembre, au Mali. Elle s’exprime sous la forme d’actions de harcèlement. Il n’y a cependant pas de véritable coordination entre les attaques.

 

Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Sangaris : point de situation du 29 janvier

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En  République centrafricaine, la  situation sécuritaire  est  étroitement liée  aux  démarches  de l’Etat de transition et aux initiatives opposées, à l’approche du Forum de Bangui.

 

Alors que l’Etat de transition tente d’avancer sur la voie de la réconciliation nationale à l’approche du Forum de Bangui, les opposants à ce processus semblent s’organiser et vouloir manipuler la population, créant des troubles et des tensions dans certaines villes du pays, notamment dans l’Est.

 

A Bangui, les récents enlèvements ont conduit les forces en présence à multiplier les patrouilles dans la capitale.

 

Pour préparer le forum de Bangui, des consultations populaires ont actuellement lieu sur l’ensemble du territoire, dans toutes les préfectures, sous-préfectures et ce sur une période de 21 jours. Organisées par l’Etat de transition, leur but est de rassembler la population, directement et à travers ses représentants, et d’aller à la rencontre des populations de l’ensemble des sous-préfectures. L’objectif premier de ces consultations est de faire remonter les grands thèmes de préoccupations des Centrafricains.

 

La force Sangaris soutient les consultations conduites par les autorités de transition en appuyant la sécurisation des villes identifiées pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés sont connus pour rejeter ces consultations et manipuler les autorités locales et la population pour qu’elles les boycottent.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

Sangaris : point de situation du 29 janvier
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 18:35
Océan Indien : le Guépratte en exercice avec la marine indienne au large de Goa

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 janvier 2015, au terme d’une relâche opérationnelle à Goa, le Guépratte a participé à une intense journée d’exercices avec la frégate Talwar de la marine indienne.

 

Ces exercices à la mer (PASSEX) ont été l’occasion pour certains marins indiens et français d’embarquer à bord du bâtiment de leur partenaire pour y découvrir, de l’intérieur les savoir-faire déployés par l’équipage. Ces échanges entre les deux navires ont permis à chacun d’améliorer la connaissance des procédures et de mobiliser conjointement leurs compétences dans le cadre de manœuvres tactiques, comme la présentation pour ravitaillement à la mer, la mise en œuvre de moyens héliportés et des exercices de visite de bâtiment croisés (VISITEX). Au terme d’un exercice d’évolutions tactiques, ce PASSEX a été clôturé par des tirs d’artilleries de 20 mm et 12,7 mm.

 

L’objectif de cet entraînement était multiple. Tout en renforçant l’excellence des liens d’amitié et d’estime réciproque entre nos deux marines, ce PASSEX permettait d’illustrer la capacité des deux marines à conduire ensemble des exercices dans la perspective de l’important exercice bilatéral Varuna qui réunira au printemps des bâtiments indiens de la Force Navale de l’Ouest et le groupe aéronaval français.

 

Cette journée intense est venue conclure une escale durant laquelle les échanges et contacts avec la marine indienne ont été nombreux. Les visites réciproques du Guépratteet celle de la base aéronavale d’Hansa tout comme les activités sportives entre les deux équipages ont été de belles occasions pour renforcer les liens opérationnels et humains entre nos deux marines.

 

L’Inde fait partie de nos principaux partenaires dans la zone maritime océan Indien avec lesquels nous renforçons notre coopération opérationnelle, notamment maritime.

 

Le Guépratte reprend désormais  la mer pour patrouiller de nouveau au sein de la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF).

Océan Indien : le Guépratte en exercice avec la marine indienne au large de Goa
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:55
L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate

 

29/01/2015 Armée de l'air

 

Dans le cadre du renforcement Vigipirate (opération Sentinelle), les armées ont déployé en quelques jours plus de 10 000 hommes sur le territoire national. Une opération intérieure sans précédent qui nécessite un soutien hors du commun. Depuis le 15 janvier 2015, 450 soldats ont pris leurs quartiers à Taverny, dans les locaux de l’élément air rattaché 921 de Taverny.

 

Grâce à la réactivité des différentes unités et antennes du site, l’ancienne base aérienne 921, aujourd’hui composée de quelque 200 aviateurs et civils de la Défense, a absorbé en quelques heures l’arrivée massive de ce détachement.

 

Les soldats sont nourris, logés et blanchis dans des conditions proches de celles de leurs habituels cantonnements régimentaires. Les directives du commandement sont donc strictement appliquées : « un toit, un lit, une douche et un repas chaud par jour ».

 

Ces renforts Vigipirate sont commandés au plus près par un état-major tactique, composé d’une dizaine d’officiers, qui bénéficie d’un centre opérationnel cohérent, installé et entretenu par la délégation militaire départementale du Val d’Oise.

L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate
L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 17 missions aériennes au-dessus du sol irakien.

 

Deux d’entre elles ont abouti sur des frappes contre des objectifs de Daech, les 24 et 25 janvier, permettant notamment la neutralisation d’une vingtaine de combattants terroristes. La première frappe a eu lieu dans la région de Mossoul, au sud-est de cette ville. La deuxième frappe a été effectuée dans la vallée de l’Euphrate, à l’est de Ramadi.

 

Le 26 janvier, le général de Villiers, chef d’état-major des armées, était en Jordanie dans le cadre d’une inspection de théâtre. Il s’est rendu auprès des équipages, mécaniciens et commandos de l’air déployés dans le cadre de l’opération Chammal. En deux mois, les équipages de Mirage 2000D ont effectué plus de 600 heures de vol pour des missions de reconnaissance armée.

 

Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart a achevé le 28 janvier sa mission au sein du groupe aéronaval américain Carl Vinson, débutée le 21 octobre dernier. Durant ces trois mois, la frégate a assuré une mission d’escorte du porte-avions américain et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FRet un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

photos Armée de l'Airphotos Armée de l'Air
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 13:35
Le sous-marin Hai Phong. Source VNA

Le sous-marin Hai Phong. Source VNA

 

29/01/2015 Vietnam +

 

Le sous-marin Hai Phong (classe Kilo) a jetté l'ancre mercredi dans le port de Cam Ranh, province de Khanh Hoa (Centre), après un mois et demi de traversée depuis le port russe de Saint-Pétersbourg.

 

Il s'agit du 3e des six sous-marins de classe Kilo commandés par le Vietnam à la Russie dans le cadre de son plan de modernisation de la Marine populaire du Vietnam.

 

Ce sous-marin a été transporté par le porteur de colis lourds Rolldock Sea.

 

D'une longueur de 73,8 mètres et d'une largeur de 9,9 mètres, le sous-marin HQ Hai Phong a un déplacement de 3.000 à 3.950 tonnes et une vitesse moyenne de 20 milles nautiques/heure. Il est capable d'opérer à une profondeur maximale de 300 mètres et bénéficie d'une autonomie de 6.000 à 7.500 milles nautiques et de 45 jours. Son équipage comprend 52 membres.

 

En 2014, la Russie a remis au Vietnam deux sous-marins identiques, le HQ-182 Hanoi et le HQ-183 Ho Chi Minh-Ville, à la charge de la brigade 189 de la Marine vietnamienne. -VNA

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 13:35
Taiwan's air force demonstrates P-3C sub-hunting aircraft

 

29.01.2015 Pacific Sentinel
 

The ROC Air Force on Tuesday showcased the P-3C submarine-hunting aircraft of which the country is taking delivery from the United States, a move designed to highlight the military's high level of alertness and to strengthen its combat readiness ahead of the Lunar New Year break in February.

 

The drill was held at an air base in southern Taiwan's Pingtung county and included the participation of the 439th Combined Wing. Based at the Pingtung base, the wing is responsible for tactical airlifts, maritime search-and-rescue, patrols and anti-submarine missions.

 

During the drill, P-3C pilots demonstrated takeoff and also flew the aircraft at low altitude. Air Force ground crew later demonstrated the process of arming the planes with torpedoes.

 

It was the first time the Air Force had given the media a closer look at the P-3C.

 

Read the full story at Want China Times

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 12:55
Base aérienne 942 : dissolution du site de permanence du Mont Thou

 

28/01/2015 Armée de l'air

 

Le 22 janvier 2015, le site de permanence du Mont Thou a tiré sa révérence, au cours d’une cérémonie organisée sur la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. Le radar de surveillance de l’espace aérien Palmier y était installé.

 

Pendant près de 44 ans, des générations de permanents mécaniciens veilleront jour et nuit sur « leur » radar, lui assurant un taux de disponibilité supérieur à 80%. Près de 32 000 aviateurs se sont succédé, animés d’une conscience professionnelle remarquable, et conscients de l’importance de ce radar pour les missions du centre de détection et de contrôle et du centre national des opérations aériennes.

 

Mais l’histoire du Mont Thou n’est pas terminée pour autant. En effet, l’armée de l’air a décidé de remplacer le radar Palmier par le fleuron des radars de nouvelle génération : le GM406, dont l’installation est prévue courant 2018.

 

 

Un peu d’histoire…

 

La genèse de ce radar remonte au milieu des années 1950, période à laquelle l’état-major de l’armée de l’air est confronté à la problématique de la couverture radar du territoire national et de ses approches frontalières.

 

La région lyonnaise présentant un véritable intérêt, notamment vis-à-vis d’un important trou de détection dans le couloir austro-suisse, des travaux sont initiés en 1969 sur le Mont Thou. L’armée de l’air opte pour les performances du radar Palmier. D’une portée de 450 km et jusqu’à 100 000 pieds d’altitude, l’ensemble constitue le premier radar volumétrique de grande portée protégé contre le brouillage.

 

En 1972, afin de protéger l’antenne des intempéries, un radôme y est installé, formant la fameuse boule blanche visible dans toute la région. Point de repère pour les uns, source de fantasme pour les autres, depuis plus de quarante ans ce radôme fait partie intégrante de l’environnement visuel des Lyonnais.

 

Un deuxième émetteur, nommé ARES, est ajouté en 1979. Il confère à l’antenne une plus grande  précision ainsi qu’une meilleure résistance aux tentatives de brouillage, notamment au largage de leurre par les avions. Cette version permettra d’ailleurs à Thomson-CSF, développeur du Palmier, de remporter le concours Otan pour l’équipement des stations de longue portée.

 

Malheureusement, en avril 2012, des soucis techniques ont mis fin brutalement au fonctionnement de ce radar, scellant définitivement son sort. Jusqu’au 11 novembre 2014, les permanents mécaniciens radar continueront néanmoins à monter leurs permanences, avant de déménager au fort du Mont-Verdun, au plus près de l’autre radar.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 12:50
Armes de pointe: l’Otan doit conserver son avance (Pentagone)

 

MOSCOU, 29 janvier - RIA Novosti

 

Le sous-secrétaire US à la Défense Robert Work a appelé les pays de l'Otan à accélérer le développement d'armes de pointe pour rester en avance sur la Russie et la Chine dans ce domaine, rapporte jeudi le journal Business Insider.

 

"Nous devons coordonner nos efforts et travailler ensemble pour éviter tout doublon, et renforcer nos structures à l'aide de technologies innovantes, d'expériences et de simulations d'opérations militaires", a déclaré M.Work lors d'une conférence sur la sécurité internationale tenue à Washington.

 

Selon le responsable, le Pentagone a mis au point un nouveau programme baptisé Defense Innovation Initiative et travaille actuellement sur plusieurs projets à long terme destinés à assurer la suprématie militaire des Etats-Unis sur leurs adversaires potentiels.

 

Et d'ajouter que le budget militaire américain devait prévoir des investissements "importants" dans les armes nucléaires, les programmes de contrôle de l'espace, les dispositifs de détection de pointe, la défense antimissile et la cyberdéfense, ainsi que dans les drones sous-marins, les moteurs d'avions et les lasers à haute énergie.

 

Le budget militaire US pour l'année 2015, approuvé par le Congrès et signé par le président Barack Obama en décembre dernier, s'élève à 577 milliards de dollars.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 09:45
UA: imminence d'une force régionale

 

29.01.2015 BBC Afrique

 

L'annonce a été faite , à la veille d'un conseil de paix et sécurité de l'Union Africaine, ce jeudi, organe auquel cette force est directement rattachée.

 

Si peu d'informations ont jusqu'ici filtré, on en saura plus ce jeudi sur les modalités de fonctionnement, le budget et les futures missions qui seront attribuées à cette force. C'est le président Rwandais, Paul Kagamé, par le biais de sa ministre des affaires étrangères, Louise Mushikiwado qui en a informé la commission de l'Union Africaine ce mercredi, en marge du sommet qui se tient actuellement à Addis Abeba, capitale éthiopienne. Les dix Etats membres de l'organisation régionale ont contribué de diverses manières afin que cette force soit prête au déploiement, a expliqué la ministre rwandaise à la présidente de la commission de l'Union africaine Dlamini Zuma.

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 09:30
Chammal : relève de trois Rafale


 29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 24 janvier 2015, 3 avions Rafale ont quitté la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan pour rejoindre le golfe arabo-persique.

 

Accompagnés par un avion ravitailleur C135 FR du groupe de ravitaillement en vol 02.091 « Bretagne » en provenance de la base aérienne 125 d’Istres, les 3 Rafale ont effectué un vol de 6 heures sans escale. Ils sont arrivés dans le golfe arabo-persique après avoir été chacun ravitaillés à trois reprises.

Ces trois avions de chasse dont deux appartiennent au régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » et un à l’escadron de chasse 1/7 « Provence », viennent relever le renfort de trois Rafale mis en place le 5 octobre 2014. Ces avions avaient été projetés après la décision du président de la République de renforcer le dispositif Chammal, le 1er octobre 2014.

Dans quelques jours, après une très rapide mise en condition opérationnelle, ils participeront à la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daechen Irak.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : relève de trois Rafale
Chammal : relève de trois RafaleChammal : relève de trois Rafale
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:55
Ile Longue photo Marine nationale CG Quillivic

Ile Longue photo Marine nationale CG Quillivic

 

29.01.2015 Le Monde.fr (AFP)

 

Des drones ont été détectés au cours des derniers jours à proximité du site militaire nucléaire de l'île Longue, dans la rade de Brest, interdit au survol, a annoncé mercredi 28 janvier la préfecture maritime de l'Atlantique. Selon Lionel Delort, capitaine de corvette, ces vols se sont produits « dans la nuit du 26 au 27 et le 27 ».

« Ces vols de drones n'ont pas présenté de menace caractérisée sur la sûreté des installations » de la base, assure la préfecture dans un communiqué, qui précise que « ces détections ont été immédiatement traitées en mobilisant les moyens et les équipes de réaction prévus dans ce cas de figure ».

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:55
«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

Contre-amiral Anne Cullerre Sous-chef opérations aéronavales de l’état-major de la Marine © Marine nationale / Pascal Dagois

 

28 Janvier 2015 Marine Nationale

 

Responsable devant le chef d’état-major de la Marine de l’emploi, de la préparation et de la disponibilité des forces, l’amiral chargé des opérations à l’état-major de la Marine s’appuie sur l’état-major des opérations pour remplir sa mission. Bilan 2014 et perspectives 2015.

 

1/Amiral, vous avez pris vos fonctions en septembre. Un mot sur le rôle d’ALOPS ?

ALOPS est sous-chef opérations aéronavales de l’état-major de la Marine (« amiral opérations » ou SCEM/OPS). Il assiste le chef d’état-major de la Marine dans son rôle, auprès du chef d’état-major des armées et du Ministre de la Défense, d’expert « emploi des forces » et dans son rôle de responsable de la préparation et de la disponibilité des forces.
Pour cela, suivant les orientations du Major Général de la marine, son action quotidienne se place dans un triple cadre : interarmées, interministériel et international. Il est l’interlocuteur unique et privilégié des autorités de la chaîne de commandement opérationnel des Armées . Il  agit de manière concertée et en étroite relation avec les autorités organiques de la Marine (ALFAN, ALFUSCO, ALFOST, ALAVIA) et Comgendmar ainsi que les commandants de zone maritime métropolitains et ultramarins. Il possède trois fonctions  supplémentaires qui lui permettent de conserver la  cohérence  globale de l’ensemble des engagements  des forces de  la marine  sur  tout le spectre des opérations interarmées, dans toutes les zones du globe et face aux nouvelles menaces. Il est :

-         autorité de coordination de la fonction garde-côtes (ALCO), et agit pour faire entendre la voix de la Marine acteur majeur de l’action de l’état en mer, dans les forums de la fonction garde-côtes et auprès des autres administrations ;

-         Délégué pour la défense et la sécurité (DDS), responsable au nom de l’Opérateur d’Importance Vitale marine, donc le CEMM, de la sécurité des installations et activités d’importance vitale ;

-         Représentant du CEMM pour l’application des directives interarmées cyberdéfense (ALCYBER). En lien étroit avec la cellule cyberdéfense de l’état-major des armées (EMA), il définit l’organisation, le fonctionnement et les ressources nécessaires à la montée en puissance de la cyberdéfense dans la marine et assure le commandement de la posture cyberdéfense de la marine.

Depuis mon arrivée, deux domaines ont été mis tout particulièrement en exergue. Tout d’abord, la cyber défense  dans toutes ses caractéristiques (renseignement, opérations d’influence, lutte informatique défensive et/ou active). Ensuite, le renforcement de la fonction « défense –sécurité » en cohérence avec la création de la Direction de la Protection des Installations, moyens et activités de la Défense (DPID) au ministère de la Défense.

2/ Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est l’EMO et comment il fonctionne ?

L’état-major des opérations de la marine est le bras armé d’ALOPS au niveau central pour l’aider dans l’exécution de ses responsabilités.

L’EMO-M comprend  80 marins et est dirigé par un capitaine de vaisseau  qui porte le titre d’adjoint opérations ( ADJ ALOPS). Cet état-major  planifie, prépare, conduit, analyse l’ensemble des missions, élabore des doctrines, et fait en sorte que le cadre légal de toutes les activités de nos forces soit sans ambiguïté. L’EMO-M est articulé autour de trois bureaux : « opérations aéronavales » (OAN), « études opérationnelles » (EO) et « droit de la mer et des opérations aéronavales » (DMOA). ALOPS bénéficie également de deux conseillers,  un pour l’« action de l’état en mer » (Adj AEM) et un second pour sa fonction de « délégué pour la défense et la sécurité » (Adj DDS).

L’adjoint AEM est le correspondant d’ALOPS auprés du Secrétariat Général de la Mer et défend les intérêts de la Marine dans la coordination interministérielle de l’AEM et dans les réflexions sur la gouvernance des espaces maritimes. Son champ d’action couvre le domaine national, les affaires européennes, et les coopérations bilatérales et régionales

L’adjoint DDS coordonne, dans un cadre interarmées et interministériel, l’ensemble du domaine « protection- sécurité » rassemblant la sureté, la cyberdéfense et la sécurité nucléaire.

Le bureau OAN se tient, à chaque instant, à la disposition de la chaine opérationnelle interarmées, des unités et des CZM , pour un soutien organique ou un conseil opérationnel   dans le cadre de la programmation de l’activité opérationnelle, l’emploi et le soutien des moyens de la Marine déployés en opérations. . Il coordonne l’action des autorités organiques et des commandants de zones maritimes (gestion des priorités, préparation des escales) et assure la fonction de transfert entre ce que les autorités opérationnelles veulent faire et ce que les autorités organiques de la Marine peuvent faire.

 Le bureau OAN fait également valoir les capacités de la marine au profit de la stratégie générale militaire et de l'action de l'État en mer, dans une logique d’optimisation de l’emploi des forces et d'économie des moyens.

Le chef du bureau dirige le centre opérationnel de la Marine (COM) situé à l’EMO qui assure 365J/365, 24h/24, 7j/7  une veille permanente de toutes les missions et opérations dans lesquelles nos forces sont engagées.

Le bureau EO conduit la politique générale opérationnelle de la marine. Il définit la doctrine de préparation et d’emploi de ses forces et structures, en environnement interarmées, interministériel et multinational. Avec les CZM,les 4 autorités organiques et COMGENDMAR après exploitation de tout le retour d’expérience  des déploiements opérationnels   ., il définit les directives d’application à la marine des doctrines interarmées. Il conduit les travaux d’organisation des fonctions opérationnelles, interarmées et spécifiques marine, en s’appuyant  sur les mécanismes de pilotage des domaines interarmées et inter-composantes.

Le bureau DMOA assure le conseil juridique d’ALOPS pour l’ensemble des opérations et missions des forces aéronavales ainsi que les activités de préparation opérationnelle. Il est expert du droit des conflits armés, du droit de la guerre navale et des aspects maritimes du droit international de la mer et du droit international général.

Bien évidemment , L’EMO-M  ne travaille pas seul  ,   mais collabore  et coordonne son action avec chacune des divisions de l’EMM et la direction du personnel militaire de la Marine pour faire en sorte que les soutiens financier, logistique, capacitaire et en compétences soient adaptés au mieux.

Cette année 2015 apportera à l’échelon central     son lot de défis  avec entre autre le déménagement vers Balard et  tout particulièrement  l’intégration de l’EMO-Mau sein du grand Pôle Opérations dirigé par le sous-chef opérations de l’EMA. Nous avons déjà l’habitude de travailler en étroite coordination  avec le CPCO et la division opérations de l’EMA, mais la future colocalisation de tous les acteurs opérationnels des armées, directions et services nous fait d’ores et déjà réfléchir au processus de fonctionnement selon deux priorités : trouver les synergies suffisantes pour optimiser  le travail quotidien de l’EMO-M sans se « dissoudre » dans le CPCO, et maintenir, malgré une certaine séparation géographique, notre intégration fonctionnelle avec reste de l’EMM. C’est un enjeu majeur compris par tous et ces deux impératifs,  ont également été identifiés par nos camarades de l’armée de l’Air et de l’armée de Terre.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

3/Comment le travail de l’EMO s’articule-t-il avec celui du CPCO et l’EMA ? Quelle articulation avec les échelons locaux (COM CZM) ?

De manière schématique, nous pourrions dire que le bureau OAN est la structure miroir du CPCO, que le bureau EO est le pendant de la division emploi de l’EMA, et que le bureau DMOA est l’équivalent du bureau JUROPS de l’EMA. Mais cela va plus loin car chacun de ces trois bureaux, ainsi que  l’adjoint AEM ,  naviguent dans les trois cercles : interarmées avec l’ensemble des directions et services, interministériel, et international.

Chaque membre de l’EMO-M a un lien privilégié avec son ou ses homologues des autres armées directions et services. Sans ce maillage entretenu de compétences, la réactivité impérative du tempo opérationnel et la bonne compréhension des objectifs, opérations ou missions ne seraient pas possibles.

Nous aidons le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’EMA à faire des choix pour adapter au mieux les capacités nécessaires pour obtenir  l’effet recherché par le niveau stratégique. Notre responsabilité est de livrer au CPCO une capacité opérationnelle qualifiée, disponible, dans le délai prévu. Vis-à-vis des CZM, nous intervenons en conseiller pour la conduite des opérations et l’adaptation des moyens, mais nous ne sommes pas dans la chaîne opérationnelle directe et unique  qui les lie au CPCO. Nous sommes le garant de la bonne préparation opérationnelle des moyens qui repose sur la réactivité, l’adaptation rapide de nos autorités organiques. Notre souci permanent est d’engager nos forces dans les délais requis en toute sécurité avec la meilleure efficacité et résilience possibles.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

4/Amiral, nous commençons une nouvelle année, quel bilan dressez-vous  des opérations réalisées en 2014 ?  Quelles sont les opérations les plus marquantes ?

Un bilan simple : en moyenne, 30 bateaux de la marine et 3000 marins ont été en mer  chaque jour dans des missions permanentes ou de circonstances. Nos unités sont   intervenues dans tout le spectre des grandes fonctions stratégiques du Livre Blanc, Dissuasion, Protection, Prévention/gestion de crise, Intervention et Connaissance-anticipation, sous les ordres du CEMA.

Tout d'abord, la permanence de la dissuasion aura été entretenue sans discontinuer, comme depuis plus de 40 ans, depuis le fond des océans. Outre les SNLE, de nombreuses unités telles que des frégates anti-sous-marines, des chasseurs de mines, des avions de patrouille maritime, concourent à la sûreté du dispositif de dissuasion.

Au titre de la fonction Protection, la sûreté des approches maritimes du territoire (renseignement, surveillance et intervention dans les approches, contre-terrorisme maritime, lutte contre les engins explosifs) ainsi que la protection des installations de la marine et des activités qui s’y déroulent (installations nucléaires, bases navales et leurs plans d’eau,  bases aéronavales et emprises de la Marine,) a mobilisé plus de 3000 marins tout au long de l’année, sept jours sur sept.   

De plus, nos unités, de toutes tailles ont été fortement impliquées dans la protection de nos intérêts dans les zones sous souveraineté française et en haute mer.  À ce titre, de nombreuses opérations de lutte contre le trafic de drogue ont été organisées et plusieurs tonnes de drogue (cannabis et cocaïne) ont été neutralisées ; nos plongeurs-démineurs ont détruit, cette année encore, plus de 2000 engins sur le littoral français. Plus de 200 vies ont été sauvées en mer grâce à l’intervention des moyens de la Marine. La marine a également été fortement impliquée dans la lutte contre l'immigration illégale qui a conduit à intercepter plus de 10000 personnes cette année encore au large de Mayotte et dans la lutte, parfois violente, contre la pêche illicite au large de la Guyane. Plus de 37 équipes de protection ont en outre accompagné des navires de commerce français en mer dans le cadre de la lutte contre la piraterie.

Dans le domaine de la Prévention, les unités de la marine auront été comme souvent les précurseurs et les veilleurs dans tous les théâtres où se développent les situations de crise : dans le golfe de Guinée, au large de la Syrie, de l'Ukraine ou de l'Irak. Elles y ont recueilli les informations qui ont permis aux décideurs d'avoir une appréciation éclairée de la situation C’est dans ce cadre que nos unités ont par exemple été ponctuellement envoyées en mer Noire.

L'intervention urgente en Libye fin juillet dernier pour procéder à l'évacuation de nos ressortissants est caractéristique de cette vigilance obligatoire et de la nécessité d'entretenir une capacité de réaction complète (frégates, aéronefs et commandos). Enfin, les engagements de nos ATL2 au Mali, tout comme en Irak, ont confirmé que les actions de haute intensité continuent à se produire chaque jour dans le monde. Cette année aura aussi confirmé la forte baisse de la piraterie dans le nord de l'océan Indien mais son maintien à un niveau élevé dans le golfe de Guinée où au moins l'un de nos bâtiments exerce une présence vigilante tout en promouvant  la coopération avec les pays riverains dans le cadre de l’opération Corymbe.

Enfin, nos unités participent également à la fonction Connaissance-Anticipation avec la mise en œuvre de capteurs dédiés, et je n’en dirai pas plus, mais aussi au travers de leurs missions et activités de préparation opérationnelle et grâce également à la flotte des bâtiments hydro et océanographiques.

 

 

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

5/Comment s’annonce le programme des opérations pour l’année 2015 ? Quels en seront les grands temps forts ?

L'activité autorisée par le budget sera la seule limite d'emploi des unités de la Marine. D'ores et déjà, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel. Nos actions seront probablement comparables à celle de l'année passée. Je ne vois pas de facteur déterminant permettant de prévoir une accalmie dans les zones de crise. L'engagement du groupe aéronaval dans la zone du golfe Arabo-Persique sera indéniablement un temps fort pour la Marine. L'autre temps fort sera l'admission au service actif de la première FREMM avec ses capacités remarquables de lutte anti-sous-marine, mais aussi ses missiles de croisière navals. Cette capacité, nouvelle pour la Marine nationale, apporte à la France une dimension stratégique que seules quelques grandes Nations possèdent aujourd'hui.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

6/De bonnes résolutions pour 2015 ?

Deux choses, d’abord réussir notre accostage au Pôle opérations de Balard. Et dès à présent, nous devons nous

placer sur la trajectoire de la Marine 2025.

Cela suppose d’innover, de s’adapter aux réformes, pour préparer l’arrivée dans nos forces de nos futures capacités tout en offrant aux opérations voulues par la France le maximum possible avec l'activité autorisée, et aux marins la garantie de participer très concrètement à la défense des Français, de la France et de ses intérêts. Dans ces périodes difficiles, nous avons des défis à relever, soyons résolument dynamiques, nos marins ont cette qualité. Fonçons !

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:55
Patrouille du CEMA avec les soldats de l’opération « Sentinelle » à Paris

 

28/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 27 janvier 2015, le général de Villiers, chef d’état-major des armées, est allé à la rencontre des soldats engagés à Paris dans le cadre du plan Vigipirate « niveau attentat ».

 

Au Fort de l’Est, il s’est fait présenter les conditions de déploiement, d’hébergement et de soutien des militaires déployés en renfort pour sécuriser la capitale.

 

Il s’est ensuite rendu sur deux sites pour retrouver des unités en mission de surveillance.  Après une rapide présentation de la mission par les commandants d’unité, il a effectué une patrouille à Montmartre avec un groupe de transmetteurs du 41e régiment de transmission et une patrouille au Trocadéro avec un groupe de légionnaires du 1er régiment étranger de génie.

 

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Depuis le 14 janvier au soir, plus de 10 000 militaires sont déployés dans le cadre du plan VIGIPIRATE dont plus de 6 000 en Ile-de-France et 4 000 en province. Sous les ordres du CEMA, ces militaires agissent dans le cadre d’une opération intérieure sans précédent baptisée « Sentinelle». En appui des forces de l’ordre, les armées concentrent leur action sur des missions de surveillance et de protection de points sensibles.

 

En quelques jours après les attentats du 7 et du 9 janvier, sur décision du président de la République, les armées sont parvenues à multiplier par 10 l’effectif militaire déployé sur le territoire national.

 

En complément du plan VIGIPIRATE, un volume de 1 500 militaires est engagé, quotidiennement dans des missions de sûreté de l’espace aérien et de sauvegarde des approches maritimes, de lutte contre les trafics, de protection de sites sensibles, etc.

La protection des Français est la priorité des armées. Cette mission s’exerce à travers la complémentarité entre les missions intérieures de protection du territoire et les opérations extérieures, qui constituent la défense « de l’avant ».

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