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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 12:20
Obama va demander une hausse du budget de la défense en 2016

 

30 janvier 2015 45eNord.ca

 

Le président américain Barack Obama va demander dans son projet de budget une hausse des dépenses militaires pour 2016 pour les porter à 585 milliards de dollars, dépassant ainsi les limites imposées par le Congrès, ont indiqué des responsables américains.

 

Le projet de budget du Pentagone prévoit une hausse des dépenses en armes, recherche et maintenance, qui avaient été réduites sous l’effet des coupes budgétaires automatiques, ont précisé ces responsables à l’AFP.

 

Ces coupes étaient devenues effectives en 2013 après qu’élus démocrates et républicains au Congrès eurent échoué à trouver un accord pour réduire le déficit des États-Unis.

 

L’administration Obama, qui doit publier son projet de budget lundi, prévoit des dépenses militaires pour l’année fiscale 2016 de 534,3 milliards dollars, auxquelles s’ajoutent des dépenses de guerre de 50,9 milliards pour l’Afghanistan et l’opération contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, a rapporté un responsable militaire.

 

Ce budget servirait pour 107,7 milliards à des programmes d’armement (soit 14,1 milliards de plus par rapport à l’année précédente), pour 69,8 milliards à la recherche et développement (soit 6,3 milliards de plus).

 

Il financerait notamment l’achat de 57 avions de chasse F-35 du groupe Lockheed Martin, a ajouté ce responsable, qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.

 

Quelque 209,8 milliards de dollars serviraient au fonctionnement et à la maintenance, qui avaient été particulièrement affectés par les coupes automatiques.

 

Mais ce projet de budget devra encore être adopté par le Congrès, désormais entièrement contrôlé par les républicains, qui avaient voté ces coupes limitant le budget du Pentagone à environ 500 milliards.

 

Ce projet de budget dépasse les limites autorisées de 35 milliards, et marquerait une augmentation de 38 milliards par rapport à l’année dernière.

 

Avec ces coupes automatiques, le Pentagone avait dû mettre certains de ses salariés en congé forcé (non payés) et réduire ses dépenses de formation et maintenance.

 

De hauts responsables militaires mercredi ont de nouveau mis en garde contre ces coupes, qui généreraient du « vide » et nuiraient au moral, à la modernisation et à la réactivité des armées.

 

Pour limiter les dépenses du Pentagone, l’administration Obama suggère d’augmenter le coût des soins aux militaires et de ralentir la croissance de certaines aides comme celles au logement, selon ces responsables.

 

Les républicains, grands partisans de la hausse des dépenses militaires, risquent de se retrouver dans une position difficile car ils devront pour ce faire mettre fin aux coupes automatiques et ouvrir ainsi la voie à une augmentation des dépenses, ce à quoi ils s’opposent régulièrement.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:56
Les corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-Ochey

 

29/01/2015 22:16 Armée de l'air

 

Lundi  26  janvier 2015, en Espagne, l’armée de l’air a été brutalement touchée par un accident aérien dans lequel neuf aviateurs ont perdu la vie. Le rapatriement des corps s’est déroulé jeudi 29 janvier sur la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey.

 

C’est sous une pluie glaciale que le C130 Hercules espagnol s’est posé sur le tarmac de la BA 133. Le retour des corps des pilotes, navigateur et mécaniciens, tragiquement disparus alors qu’ils participaient au stage Tactical Leadership Program, a eu lieu par voie aérienne. À 19 h 30, près de 200 aviateurs se sont rassemblés sur le tarmac et ont formé une haie d’honneur pour accueillir les dépouilles de leurs camarades.

 

Une chapelle ardente est désormais dressée au sein d’un hangar de l’escadron de chasse 1/3 « Navarre ». Les aviateurs de la BA 133 se relèvent jour et nuit pour la veillée des corps. Les familles et proches des victimes pourront s’y recueillir dès demain matin, avant une cérémonie organisée à Nancy, lundi 2 février 2015.

 

Témoignages de sympathie, messages de soutien à destination des familles et des proches, condoléances… Notre livre d’or est ouvert pour chacun de nos aviateurs disparus et blessés.  Adressez-vous à l’adresse suivante : temoignages@armeedelair.com.

 

Les corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-Ochey
Les corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-OcheyLes corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-OcheyLes corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-Ochey
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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Arromanches: décollages et appontages à bord du Charles de Gaulle

 

29 janv. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier 2015 le canal de Suez pour rejoindre l'océan Indien, le groupe aéronaval Arromanches, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a effectué des opérations et des exercices avec les forces alliées présentes en Méditerranée durant une dizaine de jours.

 

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Budget: ce rapport secret qui étrille le montage financier de Le Drian

 

28-01-2015 par Laurent Fargues et Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Les hauts fonctionnaires du ministère de la Défense et de Bercy  qualifiaient dès juillet d’"aléatoire" et "coûteux" ce projet pour combler le trou dans le budget de la Défense.

 

C’est un rapport confidentiel qui tire à boulets rouges sur la solution trouvée par le ministre Jean-Yves Le Drian pour renflouer les caisses des armées. Co-signé en juillet par la Direction générale de l’armement, le Contrôle général des armées et l’inspection des Finances, ce document, que "Challenges" a pu consulter, émet un avis "très défavorable" à tout projet de location de matériel militaire.

L’idée, qui consiste à créer des sociétés à capitaux majoritairement publics pour racheter aux armées des équipements (avions de transport, frégates, radars, etc.) et leur relouer immédiatement, a été envisagée dès le Conseil de défense du 17 juillet 2013. Elle a été confirmée par François Hollande lors de ses vœux aux armées le 14 janvier et sera discutée dans les prochains jours par les députés via un amendement à la loi Macron.

 

Tout de la potion magique

 

Sur le papier, la solution a tout de la potion magique. Elle permet au ministère de la Défense d’encaisser les 2,2 milliards d’euros qui lui manquent pour boucler son budget 2015 et de ne plus payer que des loyers étalés sur des années. Dans les faits, elle relève d’un montage "aléatoire, complexe, risqué et coûteux", selon le diagnostic commun des hauts fonctionnaires de Bercy et du ministère de la Défense. Sa réalisation serait "de nature à faire courir de grands risques financiers au ministère de la Défense sans que les objectifs soient nécessairement atteints".

A lire le rapport, rien ne justifie une telle acrobatie comptable. L’Insee et Eurostat ne seraient pas dupes et rebasculeraient les dépenses des sociétés dans le déficit public. Pis, cela engendrerait des "surcoûts substantiels", via les coûts de gestion des sociétés, l’assurance des matériels, le coût des garanties, la TVA payée sur les loyers ou les charges d’intérêts plus élevés que les emprunts d’Etat... La participation éventuelle d’actionnaires privés – industries d’armement en tête – nécessiterait de les rémunérer et "risquerait de faire perdre au ministère de la Défense la pleine maîtrise des équipements concernés".

Juridiquement, le projet est tout aussi bancal. L’article, ajouté à la hussarde dans la loi Macron, a toutes les chances d’être censuré par le Conseil constitutionnel comme un "cavalier législatif" qui n’a rien à voir avec le reste du texte. Il déroge au code de la propriété des personnes publiques, au code monétaire et financier, ainsi qu’à la loi de programmation des finances publiques…

 

De gros doutes sur la légalité des contrats exclusifs

 

Dans une note du 12 janvier, la direction des Affaires juridiques de Bercy émet en plus de gros doutes sur la légalité de contrats exclusifs entre les futures sociétés et le ministère de la Défense. "La conclusion du marché de location d’équipements militaires avec ou sans option d’achat doit en principe être précédée d’une publicité et d’une mise en concurrence", souligne la note. Au risque que des concurrents cassent les prix et coupent l’herbe sous le pied des futures sociétés ?

Les juristes de Bercy mettent aussi en garde sur le risque d’anti-constitutionnalité du projet. Celui-ci "peut susciter des interrogations de la part du Conseil constitutionnel sur la conformité du dispositif à l’objectif de valeur constitutionnelle de bon usage des deniers publics, dès lors que la location à long terme des matériels peut s’avérer moins rentable que leur utilisation en tant que propriétaire par le ministère de la Défense".

De son côté, le ministère de la Défense dément le risque de censure du Conseil constitutionnel et maintient intégralement son projet. Assisté du cabinet d’avocats Francis Lefebvre, il a d’ailleurs bien avancé sur son architecture. Deux sociétés de projet ou "SPV" (Special Purpose Vehicles), 100% publiques dans un premier temps, seraient créées : l’une rachèterait huit avions de transport A400M, l’autre trois frégates FREMM, ce qui permettrait de récolter les 2,2 milliards manquants au budget de défense.

"Nous aurions été enchantés de pouvoir compter sur des crédits budgétaires classiques, voire un nouveau plan d’investissements d’avenir, mais ces solutions ont été écartées, assure-t-on à l’hôtel de Brienne. Si Bercy ne propose pas de solution alternative, nous n’aurons pas d’autre choix que de lancer les SPV, qui doivent être opérationnelles dès l’automne".

Les grandes manœuvres budgétaires continuent.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Organisation territoriale de la défense

 

Le ministre de la défense a présenté un décret relatif à l’organisation territoriale de la défense.
 
Dans le cadre des travaux engagés par le ministre de la défense au titre de la rénovation de son organisation et de ses modes de fonctionnement, exposés dans la loi de programmation militaire du 18 décembre 2013, le décret modifie l’organisation militaire territoriale en transformant les régions terre en zones terre, et en supprimant les régions maritimes, de façon à ne conserver que les arrondissements maritimes.
 
Il introduit en outre, dans la mise en œuvre de la défense aérienne, la possibilité pour le commandant de la défense aérienne de déléguer, dans un cadre international, le contrôle opérationnel des moyens aériens mis à sa disposition, le commandement opérationnel de ces moyens restant sous autorité française. Une telle délégation est rendue nécessaire par l’insertion de la France dans le système intégré de défense aérienne et anti-missiles de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord en 2011.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
photo Ouest-France

photo Ouest-France


29 janv. 2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Un détachement du 16e bataillon de chasseurs de Bitche est déployé à Rennes dans le cadre de l’action nationale de lutte contre le terrorisme.

 

Le plan Vigipirate renforcé décidé par le gouvernement, met à contribution 10 500 militaires de l’armée de Terre qui sont au cœur du dispositif de protection du pays. Les chasseurs, déployés dans la ville la plus peuplée de Bretagne, ont pour mission de sécuriser les lieux publics et de prévenir toute nouvelle attaque. Rompu aux missions les plus exigeantes, la présence du « 16 » dans l’agglomération rassure. La preuve en images…

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:45
Corymbe : exercice NEMO

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 19 au 22 janvier 2015, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée, formant le Task Group 451.01, ont participé à l’exercice multinational NEMO 15.1.

 

Les exercices NEMO s’inscrivent dans la continuité du sommet organisé à Yaoundé en 2013, au cours duquel les Etats de la communauté économique d’Afrique centrale (CEEAC) et d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se sont engagés à renforcer leur coopération dans le domaine de la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée. Régulièrement, la France pour qui cette activité constitue une menace à la sécurité régionale, y est associée. Cette première édition 2015 de l’exercice NEMO a ainsi été menée en collaboration avec les marines africaines riveraines du golfe de Guinée : le Gabon, le Bénin, le Nigéria, le Cameroun, le Togo et pour la première fois le Ghana. Deux observateurs américains de l’U.S. Navy étaient également présents au sein du centre maritime de commandement national du Ghana, dans le cadre de la coopération opérationnelle qu’ils mènent avec les pays riverains de cette région.

 

L’objectif de cet exercice était de permettre aux marines régionales de coopérer ensemble sur un cas de piraterie et de pêche illicite dans le golfe de Guinée. Elles ont pu tester leur interopérabilité ainsi que leurs propres capacités dans le suivi et l’observation de l’évolution d’un « bateau mère » (mothership) pirate, simulé par le Lieutenant de vaisseau Lavallée. Le Tonnerre jouait le rôle d’un navire pétrolier ciblé par des pirates, scénario encore trop fréquent dans cette région du monde.

 

Les deux bâtiments ont ainsi quitté les ports de Pointe-Noire et de Port-Gentil pour faire route en direction du Togo. Le Lieutenant de vaisseau Lavallées’est tout d’abord dirigé vers les côtes du Cameroun puis du Nigéria comme le font régulièrement les pirates présents dans cette zone. L’objectif de cette partie de l’exercice était, pour le Cameroun et le Nigéria, de le repérer et de le suivre au moyen de leurs centres de contrôle opérationnel tout en diffusant les informations collectées à l’ensemble des participants de l’exercice. Cela permet de mettre en place et de structurer des canaux de communication entre les différentes marines de la zone, qui sont toutes parties prenantes dans la lutte contre la piraterie.

 

Pour sa part le Tonnerre avait pris le large pour être rejoint plus tard par le Lieutenant de vaisseau Lavallée et simuler un acte de piraterie à proximité des côtes du Nigéria. Une fois les appels de détresse envoyés par le BPC à la suite de l’abandon du bâtiment par les pirates, le patrouilleur Ouémé de la marine béninoise est venu lui porter assistance. Les marins béninois sont ensuite montés à bord afin de mener une visite du bâtiment et s’assurer qu’aucun pirate ne se trouvait plus à bord. Puis dans le cadre de l’exercice, des marins pompiers béninois sont intervenus également afin de porter assistance au Tonnerre qui faisait face à un incendie à son bord. Les marines togolaise et ghanéenne ont également apporté leur contribution en relocalisant et en tenant au contact l’aviso alors en fuite.

 

 Pour la dernière journée de cet exercice multinational, des marins togolais sont montés à bord de l’engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) qui, pour l’occasion, tenait le rôle de navire exerçant une activité de pêche illicite. Ils ont pu ainsi y mener une visite.

 

Cet exercice a permis de mettre en exergue la structure opérationnelle dans cette zone du golfe de Guinée. Les différents centres opérationnels maritimes africains mobilisés pendant cet exercice ont ainsi été mis à contribution lors de l’évolution en mer du Lieutenant de vaisseau Lavallée. Son positionnement était suivi depuis ces différents centres puis retransmis au centre maritime de coordination qui diffusait alors les informations vers les autorités concernées.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

Corymbe : exercice NEMO
Corymbe : exercice NEMOCorymbe : exercice NEMOCorymbe : exercice NEMO
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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:35
Show of force in Surobi (NATO and Afghanistan)

 

29 janv. 2015 NATO

 

From policing ruby mines to checking suspects, the aggressive show of force by Afghan police and military in Surobi leaves locals both happy and concerned about the control of the area.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 25 janvier 2015, la force Barkhane a effectué des fouilles de caches découvertes lors d’opérations menées au mois de décembre dans une zone située au Nord d’Almoustarat, dans la région de Tabenkort.

 

Le GTD-Ouest a ainsi effectué la fouille d’une dizaine de caches, permettant de découvrir une importante quantité de munitions parmi lesquelles une dizaine d’obus de 122 mm et près de 120 fusées d’obus.

 

Ces fouilles s’inscrivent dans la continuité des actions menées lors des opérations Beauchene depuis le 12 décembre 2014. Elles permettent de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes et les empêchant de reconstituer leurs sanctuaires.

 

Après une baisse continue des activités de groupes armés terroristes, une reprise est observée depuis fin décembre, au Mali. Elle s’exprime sous la forme d’actions de harcèlement. Il n’y a cependant pas de véritable coordination entre les attaques.

 

Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Sangaris : point de situation du 29 janvier

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En  République centrafricaine, la  situation sécuritaire  est  étroitement liée  aux  démarches  de l’Etat de transition et aux initiatives opposées, à l’approche du Forum de Bangui.

 

Alors que l’Etat de transition tente d’avancer sur la voie de la réconciliation nationale à l’approche du Forum de Bangui, les opposants à ce processus semblent s’organiser et vouloir manipuler la population, créant des troubles et des tensions dans certaines villes du pays, notamment dans l’Est.

 

A Bangui, les récents enlèvements ont conduit les forces en présence à multiplier les patrouilles dans la capitale.

 

Pour préparer le forum de Bangui, des consultations populaires ont actuellement lieu sur l’ensemble du territoire, dans toutes les préfectures, sous-préfectures et ce sur une période de 21 jours. Organisées par l’Etat de transition, leur but est de rassembler la population, directement et à travers ses représentants, et d’aller à la rencontre des populations de l’ensemble des sous-préfectures. L’objectif premier de ces consultations est de faire remonter les grands thèmes de préoccupations des Centrafricains.

 

La force Sangaris soutient les consultations conduites par les autorités de transition en appuyant la sécurisation des villes identifiées pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés sont connus pour rejeter ces consultations et manipuler les autorités locales et la population pour qu’elles les boycottent.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

Sangaris : point de situation du 29 janvier
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 18:35
Océan Indien : le Guépratte en exercice avec la marine indienne au large de Goa

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 janvier 2015, au terme d’une relâche opérationnelle à Goa, le Guépratte a participé à une intense journée d’exercices avec la frégate Talwar de la marine indienne.

 

Ces exercices à la mer (PASSEX) ont été l’occasion pour certains marins indiens et français d’embarquer à bord du bâtiment de leur partenaire pour y découvrir, de l’intérieur les savoir-faire déployés par l’équipage. Ces échanges entre les deux navires ont permis à chacun d’améliorer la connaissance des procédures et de mobiliser conjointement leurs compétences dans le cadre de manœuvres tactiques, comme la présentation pour ravitaillement à la mer, la mise en œuvre de moyens héliportés et des exercices de visite de bâtiment croisés (VISITEX). Au terme d’un exercice d’évolutions tactiques, ce PASSEX a été clôturé par des tirs d’artilleries de 20 mm et 12,7 mm.

 

L’objectif de cet entraînement était multiple. Tout en renforçant l’excellence des liens d’amitié et d’estime réciproque entre nos deux marines, ce PASSEX permettait d’illustrer la capacité des deux marines à conduire ensemble des exercices dans la perspective de l’important exercice bilatéral Varuna qui réunira au printemps des bâtiments indiens de la Force Navale de l’Ouest et le groupe aéronaval français.

 

Cette journée intense est venue conclure une escale durant laquelle les échanges et contacts avec la marine indienne ont été nombreux. Les visites réciproques du Guépratteet celle de la base aéronavale d’Hansa tout comme les activités sportives entre les deux équipages ont été de belles occasions pour renforcer les liens opérationnels et humains entre nos deux marines.

 

L’Inde fait partie de nos principaux partenaires dans la zone maritime océan Indien avec lesquels nous renforçons notre coopération opérationnelle, notamment maritime.

 

Le Guépratte reprend désormais  la mer pour patrouiller de nouveau au sein de la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF).

Océan Indien : le Guépratte en exercice avec la marine indienne au large de Goa
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:55
L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate

 

29/01/2015 Armée de l'air

 

Dans le cadre du renforcement Vigipirate (opération Sentinelle), les armées ont déployé en quelques jours plus de 10 000 hommes sur le territoire national. Une opération intérieure sans précédent qui nécessite un soutien hors du commun. Depuis le 15 janvier 2015, 450 soldats ont pris leurs quartiers à Taverny, dans les locaux de l’élément air rattaché 921 de Taverny.

 

Grâce à la réactivité des différentes unités et antennes du site, l’ancienne base aérienne 921, aujourd’hui composée de quelque 200 aviateurs et civils de la Défense, a absorbé en quelques heures l’arrivée massive de ce détachement.

 

Les soldats sont nourris, logés et blanchis dans des conditions proches de celles de leurs habituels cantonnements régimentaires. Les directives du commandement sont donc strictement appliquées : « un toit, un lit, une douche et un repas chaud par jour ».

 

Ces renforts Vigipirate sont commandés au plus près par un état-major tactique, composé d’une dizaine d’officiers, qui bénéficie d’un centre opérationnel cohérent, installé et entretenu par la délégation militaire départementale du Val d’Oise.

L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate
L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 17 missions aériennes au-dessus du sol irakien.

 

Deux d’entre elles ont abouti sur des frappes contre des objectifs de Daech, les 24 et 25 janvier, permettant notamment la neutralisation d’une vingtaine de combattants terroristes. La première frappe a eu lieu dans la région de Mossoul, au sud-est de cette ville. La deuxième frappe a été effectuée dans la vallée de l’Euphrate, à l’est de Ramadi.

 

Le 26 janvier, le général de Villiers, chef d’état-major des armées, était en Jordanie dans le cadre d’une inspection de théâtre. Il s’est rendu auprès des équipages, mécaniciens et commandos de l’air déployés dans le cadre de l’opération Chammal. En deux mois, les équipages de Mirage 2000D ont effectué plus de 600 heures de vol pour des missions de reconnaissance armée.

 

Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart a achevé le 28 janvier sa mission au sein du groupe aéronaval américain Carl Vinson, débutée le 21 octobre dernier. Durant ces trois mois, la frégate a assuré une mission d’escorte du porte-avions américain et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FRet un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

photos Armée de l'Airphotos Armée de l'Air
photos Armée de l'Airphotos Armée de l'Air

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 13:35
Le sous-marin Hai Phong. Source VNA

Le sous-marin Hai Phong. Source VNA

 

29/01/2015 Vietnam +

 

Le sous-marin Hai Phong (classe Kilo) a jetté l'ancre mercredi dans le port de Cam Ranh, province de Khanh Hoa (Centre), après un mois et demi de traversée depuis le port russe de Saint-Pétersbourg.

 

Il s'agit du 3e des six sous-marins de classe Kilo commandés par le Vietnam à la Russie dans le cadre de son plan de modernisation de la Marine populaire du Vietnam.

 

Ce sous-marin a été transporté par le porteur de colis lourds Rolldock Sea.

 

D'une longueur de 73,8 mètres et d'une largeur de 9,9 mètres, le sous-marin HQ Hai Phong a un déplacement de 3.000 à 3.950 tonnes et une vitesse moyenne de 20 milles nautiques/heure. Il est capable d'opérer à une profondeur maximale de 300 mètres et bénéficie d'une autonomie de 6.000 à 7.500 milles nautiques et de 45 jours. Son équipage comprend 52 membres.

 

En 2014, la Russie a remis au Vietnam deux sous-marins identiques, le HQ-182 Hanoi et le HQ-183 Ho Chi Minh-Ville, à la charge de la brigade 189 de la Marine vietnamienne. -VNA

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 13:35
Taiwan's air force demonstrates P-3C sub-hunting aircraft

 

29.01.2015 Pacific Sentinel
 

The ROC Air Force on Tuesday showcased the P-3C submarine-hunting aircraft of which the country is taking delivery from the United States, a move designed to highlight the military's high level of alertness and to strengthen its combat readiness ahead of the Lunar New Year break in February.

 

The drill was held at an air base in southern Taiwan's Pingtung county and included the participation of the 439th Combined Wing. Based at the Pingtung base, the wing is responsible for tactical airlifts, maritime search-and-rescue, patrols and anti-submarine missions.

 

During the drill, P-3C pilots demonstrated takeoff and also flew the aircraft at low altitude. Air Force ground crew later demonstrated the process of arming the planes with torpedoes.

 

It was the first time the Air Force had given the media a closer look at the P-3C.

 

Read the full story at Want China Times

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 12:55
Base aérienne 942 : dissolution du site de permanence du Mont Thou

 

28/01/2015 Armée de l'air

 

Le 22 janvier 2015, le site de permanence du Mont Thou a tiré sa révérence, au cours d’une cérémonie organisée sur la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. Le radar de surveillance de l’espace aérien Palmier y était installé.

 

Pendant près de 44 ans, des générations de permanents mécaniciens veilleront jour et nuit sur « leur » radar, lui assurant un taux de disponibilité supérieur à 80%. Près de 32 000 aviateurs se sont succédé, animés d’une conscience professionnelle remarquable, et conscients de l’importance de ce radar pour les missions du centre de détection et de contrôle et du centre national des opérations aériennes.

 

Mais l’histoire du Mont Thou n’est pas terminée pour autant. En effet, l’armée de l’air a décidé de remplacer le radar Palmier par le fleuron des radars de nouvelle génération : le GM406, dont l’installation est prévue courant 2018.

 

 

Un peu d’histoire…

 

La genèse de ce radar remonte au milieu des années 1950, période à laquelle l’état-major de l’armée de l’air est confronté à la problématique de la couverture radar du territoire national et de ses approches frontalières.

 

La région lyonnaise présentant un véritable intérêt, notamment vis-à-vis d’un important trou de détection dans le couloir austro-suisse, des travaux sont initiés en 1969 sur le Mont Thou. L’armée de l’air opte pour les performances du radar Palmier. D’une portée de 450 km et jusqu’à 100 000 pieds d’altitude, l’ensemble constitue le premier radar volumétrique de grande portée protégé contre le brouillage.

 

En 1972, afin de protéger l’antenne des intempéries, un radôme y est installé, formant la fameuse boule blanche visible dans toute la région. Point de repère pour les uns, source de fantasme pour les autres, depuis plus de quarante ans ce radôme fait partie intégrante de l’environnement visuel des Lyonnais.

 

Un deuxième émetteur, nommé ARES, est ajouté en 1979. Il confère à l’antenne une plus grande  précision ainsi qu’une meilleure résistance aux tentatives de brouillage, notamment au largage de leurre par les avions. Cette version permettra d’ailleurs à Thomson-CSF, développeur du Palmier, de remporter le concours Otan pour l’équipement des stations de longue portée.

 

Malheureusement, en avril 2012, des soucis techniques ont mis fin brutalement au fonctionnement de ce radar, scellant définitivement son sort. Jusqu’au 11 novembre 2014, les permanents mécaniciens radar continueront néanmoins à monter leurs permanences, avant de déménager au fort du Mont-Verdun, au plus près de l’autre radar.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 12:50
Armes de pointe: l’Otan doit conserver son avance (Pentagone)

 

MOSCOU, 29 janvier - RIA Novosti

 

Le sous-secrétaire US à la Défense Robert Work a appelé les pays de l'Otan à accélérer le développement d'armes de pointe pour rester en avance sur la Russie et la Chine dans ce domaine, rapporte jeudi le journal Business Insider.

 

"Nous devons coordonner nos efforts et travailler ensemble pour éviter tout doublon, et renforcer nos structures à l'aide de technologies innovantes, d'expériences et de simulations d'opérations militaires", a déclaré M.Work lors d'une conférence sur la sécurité internationale tenue à Washington.

 

Selon le responsable, le Pentagone a mis au point un nouveau programme baptisé Defense Innovation Initiative et travaille actuellement sur plusieurs projets à long terme destinés à assurer la suprématie militaire des Etats-Unis sur leurs adversaires potentiels.

 

Et d'ajouter que le budget militaire américain devait prévoir des investissements "importants" dans les armes nucléaires, les programmes de contrôle de l'espace, les dispositifs de détection de pointe, la défense antimissile et la cyberdéfense, ainsi que dans les drones sous-marins, les moteurs d'avions et les lasers à haute énergie.

 

Le budget militaire US pour l'année 2015, approuvé par le Congrès et signé par le président Barack Obama en décembre dernier, s'élève à 577 milliards de dollars.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 09:45
UA: imminence d'une force régionale

 

29.01.2015 BBC Afrique

 

L'annonce a été faite , à la veille d'un conseil de paix et sécurité de l'Union Africaine, ce jeudi, organe auquel cette force est directement rattachée.

 

Si peu d'informations ont jusqu'ici filtré, on en saura plus ce jeudi sur les modalités de fonctionnement, le budget et les futures missions qui seront attribuées à cette force. C'est le président Rwandais, Paul Kagamé, par le biais de sa ministre des affaires étrangères, Louise Mushikiwado qui en a informé la commission de l'Union Africaine ce mercredi, en marge du sommet qui se tient actuellement à Addis Abeba, capitale éthiopienne. Les dix Etats membres de l'organisation régionale ont contribué de diverses manières afin que cette force soit prête au déploiement, a expliqué la ministre rwandaise à la présidente de la commission de l'Union africaine Dlamini Zuma.

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 09:30
Chammal : relève de trois Rafale


 29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 24 janvier 2015, 3 avions Rafale ont quitté la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan pour rejoindre le golfe arabo-persique.

 

Accompagnés par un avion ravitailleur C135 FR du groupe de ravitaillement en vol 02.091 « Bretagne » en provenance de la base aérienne 125 d’Istres, les 3 Rafale ont effectué un vol de 6 heures sans escale. Ils sont arrivés dans le golfe arabo-persique après avoir été chacun ravitaillés à trois reprises.

Ces trois avions de chasse dont deux appartiennent au régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » et un à l’escadron de chasse 1/7 « Provence », viennent relever le renfort de trois Rafale mis en place le 5 octobre 2014. Ces avions avaient été projetés après la décision du président de la République de renforcer le dispositif Chammal, le 1er octobre 2014.

Dans quelques jours, après une très rapide mise en condition opérationnelle, ils participeront à la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daechen Irak.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : relève de trois Rafale
Chammal : relève de trois RafaleChammal : relève de trois Rafale
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:55
Ile Longue photo Marine nationale CG Quillivic

Ile Longue photo Marine nationale CG Quillivic

 

29.01.2015 Le Monde.fr (AFP)

 

Des drones ont été détectés au cours des derniers jours à proximité du site militaire nucléaire de l'île Longue, dans la rade de Brest, interdit au survol, a annoncé mercredi 28 janvier la préfecture maritime de l'Atlantique. Selon Lionel Delort, capitaine de corvette, ces vols se sont produits « dans la nuit du 26 au 27 et le 27 ».

« Ces vols de drones n'ont pas présenté de menace caractérisée sur la sûreté des installations » de la base, assure la préfecture dans un communiqué, qui précise que « ces détections ont été immédiatement traitées en mobilisant les moyens et les équipes de réaction prévus dans ce cas de figure ».

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:55
«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

Contre-amiral Anne Cullerre Sous-chef opérations aéronavales de l’état-major de la Marine © Marine nationale / Pascal Dagois

 

28 Janvier 2015 Marine Nationale

 

Responsable devant le chef d’état-major de la Marine de l’emploi, de la préparation et de la disponibilité des forces, l’amiral chargé des opérations à l’état-major de la Marine s’appuie sur l’état-major des opérations pour remplir sa mission. Bilan 2014 et perspectives 2015.

 

1/Amiral, vous avez pris vos fonctions en septembre. Un mot sur le rôle d’ALOPS ?

ALOPS est sous-chef opérations aéronavales de l’état-major de la Marine (« amiral opérations » ou SCEM/OPS). Il assiste le chef d’état-major de la Marine dans son rôle, auprès du chef d’état-major des armées et du Ministre de la Défense, d’expert « emploi des forces » et dans son rôle de responsable de la préparation et de la disponibilité des forces.
Pour cela, suivant les orientations du Major Général de la marine, son action quotidienne se place dans un triple cadre : interarmées, interministériel et international. Il est l’interlocuteur unique et privilégié des autorités de la chaîne de commandement opérationnel des Armées . Il  agit de manière concertée et en étroite relation avec les autorités organiques de la Marine (ALFAN, ALFUSCO, ALFOST, ALAVIA) et Comgendmar ainsi que les commandants de zone maritime métropolitains et ultramarins. Il possède trois fonctions  supplémentaires qui lui permettent de conserver la  cohérence  globale de l’ensemble des engagements  des forces de  la marine  sur  tout le spectre des opérations interarmées, dans toutes les zones du globe et face aux nouvelles menaces. Il est :

-         autorité de coordination de la fonction garde-côtes (ALCO), et agit pour faire entendre la voix de la Marine acteur majeur de l’action de l’état en mer, dans les forums de la fonction garde-côtes et auprès des autres administrations ;

-         Délégué pour la défense et la sécurité (DDS), responsable au nom de l’Opérateur d’Importance Vitale marine, donc le CEMM, de la sécurité des installations et activités d’importance vitale ;

-         Représentant du CEMM pour l’application des directives interarmées cyberdéfense (ALCYBER). En lien étroit avec la cellule cyberdéfense de l’état-major des armées (EMA), il définit l’organisation, le fonctionnement et les ressources nécessaires à la montée en puissance de la cyberdéfense dans la marine et assure le commandement de la posture cyberdéfense de la marine.

Depuis mon arrivée, deux domaines ont été mis tout particulièrement en exergue. Tout d’abord, la cyber défense  dans toutes ses caractéristiques (renseignement, opérations d’influence, lutte informatique défensive et/ou active). Ensuite, le renforcement de la fonction « défense –sécurité » en cohérence avec la création de la Direction de la Protection des Installations, moyens et activités de la Défense (DPID) au ministère de la Défense.

2/ Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est l’EMO et comment il fonctionne ?

L’état-major des opérations de la marine est le bras armé d’ALOPS au niveau central pour l’aider dans l’exécution de ses responsabilités.

L’EMO-M comprend  80 marins et est dirigé par un capitaine de vaisseau  qui porte le titre d’adjoint opérations ( ADJ ALOPS). Cet état-major  planifie, prépare, conduit, analyse l’ensemble des missions, élabore des doctrines, et fait en sorte que le cadre légal de toutes les activités de nos forces soit sans ambiguïté. L’EMO-M est articulé autour de trois bureaux : « opérations aéronavales » (OAN), « études opérationnelles » (EO) et « droit de la mer et des opérations aéronavales » (DMOA). ALOPS bénéficie également de deux conseillers,  un pour l’« action de l’état en mer » (Adj AEM) et un second pour sa fonction de « délégué pour la défense et la sécurité » (Adj DDS).

L’adjoint AEM est le correspondant d’ALOPS auprés du Secrétariat Général de la Mer et défend les intérêts de la Marine dans la coordination interministérielle de l’AEM et dans les réflexions sur la gouvernance des espaces maritimes. Son champ d’action couvre le domaine national, les affaires européennes, et les coopérations bilatérales et régionales

L’adjoint DDS coordonne, dans un cadre interarmées et interministériel, l’ensemble du domaine « protection- sécurité » rassemblant la sureté, la cyberdéfense et la sécurité nucléaire.

Le bureau OAN se tient, à chaque instant, à la disposition de la chaine opérationnelle interarmées, des unités et des CZM , pour un soutien organique ou un conseil opérationnel   dans le cadre de la programmation de l’activité opérationnelle, l’emploi et le soutien des moyens de la Marine déployés en opérations. . Il coordonne l’action des autorités organiques et des commandants de zones maritimes (gestion des priorités, préparation des escales) et assure la fonction de transfert entre ce que les autorités opérationnelles veulent faire et ce que les autorités organiques de la Marine peuvent faire.

 Le bureau OAN fait également valoir les capacités de la marine au profit de la stratégie générale militaire et de l'action de l'État en mer, dans une logique d’optimisation de l’emploi des forces et d'économie des moyens.

Le chef du bureau dirige le centre opérationnel de la Marine (COM) situé à l’EMO qui assure 365J/365, 24h/24, 7j/7  une veille permanente de toutes les missions et opérations dans lesquelles nos forces sont engagées.

Le bureau EO conduit la politique générale opérationnelle de la marine. Il définit la doctrine de préparation et d’emploi de ses forces et structures, en environnement interarmées, interministériel et multinational. Avec les CZM,les 4 autorités organiques et COMGENDMAR après exploitation de tout le retour d’expérience  des déploiements opérationnels   ., il définit les directives d’application à la marine des doctrines interarmées. Il conduit les travaux d’organisation des fonctions opérationnelles, interarmées et spécifiques marine, en s’appuyant  sur les mécanismes de pilotage des domaines interarmées et inter-composantes.

Le bureau DMOA assure le conseil juridique d’ALOPS pour l’ensemble des opérations et missions des forces aéronavales ainsi que les activités de préparation opérationnelle. Il est expert du droit des conflits armés, du droit de la guerre navale et des aspects maritimes du droit international de la mer et du droit international général.

Bien évidemment , L’EMO-M  ne travaille pas seul  ,   mais collabore  et coordonne son action avec chacune des divisions de l’EMM et la direction du personnel militaire de la Marine pour faire en sorte que les soutiens financier, logistique, capacitaire et en compétences soient adaptés au mieux.

Cette année 2015 apportera à l’échelon central     son lot de défis  avec entre autre le déménagement vers Balard et  tout particulièrement  l’intégration de l’EMO-Mau sein du grand Pôle Opérations dirigé par le sous-chef opérations de l’EMA. Nous avons déjà l’habitude de travailler en étroite coordination  avec le CPCO et la division opérations de l’EMA, mais la future colocalisation de tous les acteurs opérationnels des armées, directions et services nous fait d’ores et déjà réfléchir au processus de fonctionnement selon deux priorités : trouver les synergies suffisantes pour optimiser  le travail quotidien de l’EMO-M sans se « dissoudre » dans le CPCO, et maintenir, malgré une certaine séparation géographique, notre intégration fonctionnelle avec reste de l’EMM. C’est un enjeu majeur compris par tous et ces deux impératifs,  ont également été identifiés par nos camarades de l’armée de l’Air et de l’armée de Terre.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

3/Comment le travail de l’EMO s’articule-t-il avec celui du CPCO et l’EMA ? Quelle articulation avec les échelons locaux (COM CZM) ?

De manière schématique, nous pourrions dire que le bureau OAN est la structure miroir du CPCO, que le bureau EO est le pendant de la division emploi de l’EMA, et que le bureau DMOA est l’équivalent du bureau JUROPS de l’EMA. Mais cela va plus loin car chacun de ces trois bureaux, ainsi que  l’adjoint AEM ,  naviguent dans les trois cercles : interarmées avec l’ensemble des directions et services, interministériel, et international.

Chaque membre de l’EMO-M a un lien privilégié avec son ou ses homologues des autres armées directions et services. Sans ce maillage entretenu de compétences, la réactivité impérative du tempo opérationnel et la bonne compréhension des objectifs, opérations ou missions ne seraient pas possibles.

Nous aidons le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’EMA à faire des choix pour adapter au mieux les capacités nécessaires pour obtenir  l’effet recherché par le niveau stratégique. Notre responsabilité est de livrer au CPCO une capacité opérationnelle qualifiée, disponible, dans le délai prévu. Vis-à-vis des CZM, nous intervenons en conseiller pour la conduite des opérations et l’adaptation des moyens, mais nous ne sommes pas dans la chaîne opérationnelle directe et unique  qui les lie au CPCO. Nous sommes le garant de la bonne préparation opérationnelle des moyens qui repose sur la réactivité, l’adaptation rapide de nos autorités organiques. Notre souci permanent est d’engager nos forces dans les délais requis en toute sécurité avec la meilleure efficacité et résilience possibles.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

4/Amiral, nous commençons une nouvelle année, quel bilan dressez-vous  des opérations réalisées en 2014 ?  Quelles sont les opérations les plus marquantes ?

Un bilan simple : en moyenne, 30 bateaux de la marine et 3000 marins ont été en mer  chaque jour dans des missions permanentes ou de circonstances. Nos unités sont   intervenues dans tout le spectre des grandes fonctions stratégiques du Livre Blanc, Dissuasion, Protection, Prévention/gestion de crise, Intervention et Connaissance-anticipation, sous les ordres du CEMA.

Tout d'abord, la permanence de la dissuasion aura été entretenue sans discontinuer, comme depuis plus de 40 ans, depuis le fond des océans. Outre les SNLE, de nombreuses unités telles que des frégates anti-sous-marines, des chasseurs de mines, des avions de patrouille maritime, concourent à la sûreté du dispositif de dissuasion.

Au titre de la fonction Protection, la sûreté des approches maritimes du territoire (renseignement, surveillance et intervention dans les approches, contre-terrorisme maritime, lutte contre les engins explosifs) ainsi que la protection des installations de la marine et des activités qui s’y déroulent (installations nucléaires, bases navales et leurs plans d’eau,  bases aéronavales et emprises de la Marine,) a mobilisé plus de 3000 marins tout au long de l’année, sept jours sur sept.   

De plus, nos unités, de toutes tailles ont été fortement impliquées dans la protection de nos intérêts dans les zones sous souveraineté française et en haute mer.  À ce titre, de nombreuses opérations de lutte contre le trafic de drogue ont été organisées et plusieurs tonnes de drogue (cannabis et cocaïne) ont été neutralisées ; nos plongeurs-démineurs ont détruit, cette année encore, plus de 2000 engins sur le littoral français. Plus de 200 vies ont été sauvées en mer grâce à l’intervention des moyens de la Marine. La marine a également été fortement impliquée dans la lutte contre l'immigration illégale qui a conduit à intercepter plus de 10000 personnes cette année encore au large de Mayotte et dans la lutte, parfois violente, contre la pêche illicite au large de la Guyane. Plus de 37 équipes de protection ont en outre accompagné des navires de commerce français en mer dans le cadre de la lutte contre la piraterie.

Dans le domaine de la Prévention, les unités de la marine auront été comme souvent les précurseurs et les veilleurs dans tous les théâtres où se développent les situations de crise : dans le golfe de Guinée, au large de la Syrie, de l'Ukraine ou de l'Irak. Elles y ont recueilli les informations qui ont permis aux décideurs d'avoir une appréciation éclairée de la situation C’est dans ce cadre que nos unités ont par exemple été ponctuellement envoyées en mer Noire.

L'intervention urgente en Libye fin juillet dernier pour procéder à l'évacuation de nos ressortissants est caractéristique de cette vigilance obligatoire et de la nécessité d'entretenir une capacité de réaction complète (frégates, aéronefs et commandos). Enfin, les engagements de nos ATL2 au Mali, tout comme en Irak, ont confirmé que les actions de haute intensité continuent à se produire chaque jour dans le monde. Cette année aura aussi confirmé la forte baisse de la piraterie dans le nord de l'océan Indien mais son maintien à un niveau élevé dans le golfe de Guinée où au moins l'un de nos bâtiments exerce une présence vigilante tout en promouvant  la coopération avec les pays riverains dans le cadre de l’opération Corymbe.

Enfin, nos unités participent également à la fonction Connaissance-Anticipation avec la mise en œuvre de capteurs dédiés, et je n’en dirai pas plus, mais aussi au travers de leurs missions et activités de préparation opérationnelle et grâce également à la flotte des bâtiments hydro et océanographiques.

 

 

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

5/Comment s’annonce le programme des opérations pour l’année 2015 ? Quels en seront les grands temps forts ?

L'activité autorisée par le budget sera la seule limite d'emploi des unités de la Marine. D'ores et déjà, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel. Nos actions seront probablement comparables à celle de l'année passée. Je ne vois pas de facteur déterminant permettant de prévoir une accalmie dans les zones de crise. L'engagement du groupe aéronaval dans la zone du golfe Arabo-Persique sera indéniablement un temps fort pour la Marine. L'autre temps fort sera l'admission au service actif de la première FREMM avec ses capacités remarquables de lutte anti-sous-marine, mais aussi ses missiles de croisière navals. Cette capacité, nouvelle pour la Marine nationale, apporte à la France une dimension stratégique que seules quelques grandes Nations possèdent aujourd'hui.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

6/De bonnes résolutions pour 2015 ?

Deux choses, d’abord réussir notre accostage au Pôle opérations de Balard. Et dès à présent, nous devons nous

placer sur la trajectoire de la Marine 2025.

Cela suppose d’innover, de s’adapter aux réformes, pour préparer l’arrivée dans nos forces de nos futures capacités tout en offrant aux opérations voulues par la France le maximum possible avec l'activité autorisée, et aux marins la garantie de participer très concrètement à la défense des Français, de la France et de ses intérêts. Dans ces périodes difficiles, nous avons des défis à relever, soyons résolument dynamiques, nos marins ont cette qualité. Fonçons !

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:55
Patrouille du CEMA avec les soldats de l’opération « Sentinelle » à Paris

 

28/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 27 janvier 2015, le général de Villiers, chef d’état-major des armées, est allé à la rencontre des soldats engagés à Paris dans le cadre du plan Vigipirate « niveau attentat ».

 

Au Fort de l’Est, il s’est fait présenter les conditions de déploiement, d’hébergement et de soutien des militaires déployés en renfort pour sécuriser la capitale.

 

Il s’est ensuite rendu sur deux sites pour retrouver des unités en mission de surveillance.  Après une rapide présentation de la mission par les commandants d’unité, il a effectué une patrouille à Montmartre avec un groupe de transmetteurs du 41e régiment de transmission et une patrouille au Trocadéro avec un groupe de légionnaires du 1er régiment étranger de génie.

 

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Depuis le 14 janvier au soir, plus de 10 000 militaires sont déployés dans le cadre du plan VIGIPIRATE dont plus de 6 000 en Ile-de-France et 4 000 en province. Sous les ordres du CEMA, ces militaires agissent dans le cadre d’une opération intérieure sans précédent baptisée « Sentinelle». En appui des forces de l’ordre, les armées concentrent leur action sur des missions de surveillance et de protection de points sensibles.

 

En quelques jours après les attentats du 7 et du 9 janvier, sur décision du président de la République, les armées sont parvenues à multiplier par 10 l’effectif militaire déployé sur le territoire national.

 

En complément du plan VIGIPIRATE, un volume de 1 500 militaires est engagé, quotidiennement dans des missions de sûreté de l’espace aérien et de sauvegarde des approches maritimes, de lutte contre les trafics, de protection de sites sensibles, etc.

La protection des Français est la priorité des armées. Cette mission s’exerce à travers la complémentarité entre les missions intérieures de protection du territoire et les opérations extérieures, qui constituent la défense « de l’avant ».

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:50
Airbus : le gâchis incroyable de la gestion du programme A400M

Armement Airbus Group a fait savoir la semaine dernière qu'il présenterait d'ici la fin février son planning de livraisons d'A400M pour 2015 avec ses différents pays clients. (photo EATC)

 

29/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Domingo Ureña-Raso quitte son poste de vice-président exécutif suite à différents retards rencontrés dans la livraison de l'avion de transport militaire. Il sera remplacé par Fernando Alonso, vice-président en charge des vols d'essai.

 

La malédiction de l'A400M a finalement coûté son poste de directeur de la branche aviation militaire à Domingo Ureña-Raso pourtant promis à un bel avenir dans la branche défense et espace d'Airbus. Successeur potentiel du directeur général d'Airbus DS, Bernhard Gerwert, il n'était pas d'accord avec la direction du groupe sur les mesures correctrices visant à remettre le programme A400M d'équerre.

Le groupe tire ainsi les conséquences de la "situation critique" du programme de l'A400M, dont la montée en puissance industrielle s'accompagne de nouveaux retards mais qui est un appareil très novateur sur le marché avec des performances inédites. Domingo Ureña-Raso, qui devrait prendre d'autres responsabilités dans le groupe, paie surtout pour la dernière réorganisation à l'été 2013 des activités d'aviation de transport militaire, qui était dans le giron d'Airbus.

Pourtant remis au carré dans le cadre d'Airbus où les compétences sont nombreuses dans le domaine de l'aéronautique, le programme A400M s'est retrouvé dans une division en pleine restructuration alors que l'avion était encore sur un chemin critique dans le cadre de son développement. Un gâchis incroyable alors que les équipes de Fabrice Brégier avaient réussi à redresser à partir de 2009 la barre d'un programme mal né et mal maîtrisé pendant de longues années par les équipes espagnoles, qui n'avaient pas forcément les compétences pour gérer un projet de cette ampleur. Aussi les nouveaux avatars du programme sont imputables à ceux qui ont joué au meccano de la restructuration du groupe.

 

Fernando Alonso aux commandes

Le compatriote de Domingo Ureña-Raso, Fernando Alonso, qui dirige actuellement les essais en vol des avions militaires d'Airbus, intégrés début 2014 dans la nouvelle division Airbus Defence & Space, lui succède. Il "a une profonde connaissance de l'A400M ainsi que des programmes d'autres avions militaires", a précisé le groupe dans un communiqué. Le président d'Airbus Group, avait annoncé mardi 27 janvier des changements de gestion et d'organisation au sein du groupe. "Ces changements organisationnels sont conçus pour permettre des opérations plus efficaces à l'intérieur de la division d'Airbus Defence and Space et de mettre le programme A400M ainsi que son industrialisation en mesure de mieux répondre à des lacunes qui existent actuellement", a expliqué le groupe aéronautique.

"Nous faisons face à des retards dans les livraisons et dans le développement des capacités militaires", a souligné jeudi soir lors d'une réception avec la presse à Paris, le président d'Airbus Group, Tom Enders. "Ce n'est pas une catastrophe mais c'est suffisamment significatif", a-t-il ajouté en assurant lors de voeux à la presse, que son groupe travaillait "aussi dur que possible pour prendre des mesures correctives". "Nous n'avons pas exécuté le travail comme nous l'aurions souhaité et je dois m'en excuser", a toutefois affirmé Tom Enders.

"Je m'attends à ce que la nouvelle équipe se penche rapidement sur les lacunes existantes de la manière la plus efficace", a déclaré de son côté le directeur général d'Airbus Defence and Space, cité dans le communiqué d'Aribus DS. Tous les aspects industriels du programme de l'avion militaire seront ainsi placés sous la responsabilité directe de branche Opérations, dirigée par Pilar Albiac Murillo, tandis que les questions liées au développement et aux livraisons aux clients resteront dans le périmètre de la branche Aviation militaire, sous la direction de Rafael Tentor, directeur du programme A400M.

 

L'Allemagne très critique

Le groupe a subi de vives critiques en Allemagne de la part de la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, en raison de problèmes concernant l'A400M. Elle rencontre ce vendredi à Berlin le numéro deux du groupe, Marwan Lahoud pour faire le point sur le programme. "Il y a plus en jeu que la seule image d'une entreprise industrielle, il est question de la fiabilité de l'Allemagne dans ses alliances" militaires, a déclaré la ministre à l'hebdomadaire "Der Spiegel". Après environ quatre années de retard, l'Allemagne a reçu en décembre le premier A400M sur les 53 qu'elle a commandés.

Déplorant qu'Airbus n'ait pas le souci de la qualité du produit, la ministre a déclaré attendre désormais que "l'entreprise mette tout en oeuvre, afin que les conséquences de ses problèmes internes sur la Bundeswehr (armée allemande) soient aussi minimes que possible". D'après "Der Spiegel", le contrôle par l'armée de l'appareil a décelé "875 manquements", dont des gaines isolantes manquantes sur certains câbles électriques. En fait, ce serait 1.300 manquements... mais comme on le souligne dans le groupe tous les premiers avions militaires (chasse ou transport) livrés dans le monde sont dans ce cas. La France a par exemple accepté ses A400M, qui ne sont pas si différents de celui reçu par les Allemands.

 

Des pénalités pour Airbus Group

Airbus Group s'attend à payer des pénalités aux pays clients de l'avion de transport militaire A400M qui a connu de nouveaux retards, a déclaré jeudi le président exécutif du groupe, Tom Enders. "Nous aurons certainement à payer des pénalités, nous devons de l'argent à nos clients", a expliqué Tom Enders. "Cette fois, nous ne retournerons pas vers nos clients pour demander des fonds supplémentaires. C'est le groupe qui doit régler cela", a-t-il ajouté, évoquant le renflouement de 3,5 milliards d'euros obtenu en 2010 de la part de ses sept pays clients. Tom Enders a également ajouté que les résultats du groupe pour 2014, qui seront publiés le 27 février, étaient "bons".

Enfin, Airbus Group a fait savoir la semaine dernière qu'il présenterait d'ici à fin février son planning de livraisons d'A400M pour 2015 avec ses différents pays clients. Le groupe européen avait reconnu en novembre des retards dans l'ajout de nouvelles fonctionnalités dans certains avions, notamment en termes de ravitaillement en vol. Mi-janvier, Der Spiegel rapportait que seuls deux avions sur cinq pourraient être livrés à l'Allemagne cette année en raison de problèmes d'assemblage du fuselage.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:45
Defence Review short-changed time-wise by Parliamentary committee

 

 

28 January 2015 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

There does not appear to be any real urgency regarding the Defence Review and its need to progress through the Parliamentary process enabling at least a start to be made on reversing the downward spiral of the South African military.

 

The latest example of tardiness can be found in the programme of the Joint Standing Committee on Defence for the first part of the 2015 Parliamentary work year.

 

The Parliamentary Programme Framework provides for a committee period between January 27 and February 11 for Parliamentary committees, such as defence, to meet and conduct oversight visits.

 

In essence it boils down to the Framework making time available for the various Parliamentary committees to work.

 

“It means 10 days, spanning 80 hours, of meetings could have been scheduled for the Joint Standing Committee on Defence to consider aspects of the Defence Review, by agreement the committee’s top priority. Sadly, not a single meeting has been scheduled for the committee period,” said David Maynier, opposition Democratic Alliance (DA) party shadow defence and military veterans minister.

 

The Defence Review was completed at the request of then Defence Minister, Lindiwe Sisulu, by Roelf Meyer and his team for tabling in Parliament late in 2012. A change of Minister ensured this did not happen and when current Minister, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, eventually tabled the document in Parliament last July, its title was changed to reflect it as the 2014 Defence Review and not the 2012 Defence Review.

 

Among others, the Review stated the SANDF was “in a critical state of decline, characterised by force imbalance between capabilities; block obsolescence and unaffordability of many of its main operating systems; a disproportionate tooth-to-tail ratio; the inability to meet current standing defence commitments and the lack of critical mobility”.

 

Taking another excerpt from the Review (“even with an immediate intervention it could take at least five years to arrest the decline and another five to develop a limited and sustainable defence capability”) to illustrate the need to get on with the job as far as turning the SANDF around Maynier points out “there is an element of urgency”.

 

“Every day wasted talking about the Defence Review, rather the implementing it, accelerates the decline of the SANDF.”

 

He is not happy about the manner in which the Joint Standing Committee intends to deal with the Review.

 

“Its current rubberstamp programmes envisage dealing with the 344 page document, based on 435 stakeholder meetings and 76 public submissions at a cost of nearly R11 million to the taxpayer in three meetings. These meetings are set to last 10.5 hours and will take place between February 20 and March 5.”

 

He has proposed an alternative of 18 meetings including briefings on military preparedness, downsizing and rightsizing, acquisition priorities and affordability of Review proposals.

 

“In the end it is a disgrace that the SANDF is being held hostage by lazy and disinterested MPs serving on the Joint Standing Committee on Defence,” Maynier said this week.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:30
Sud-Liban : deux soldats israéliens et un casque bleu espagnol tué

United Nations Interim Force in Lebanon (UNIFIL) deployment, January 2015

 

28.01.2015 par Emilie Cabot - JDD (AFP)

 

Une attaque du Hezbollah mercredi contre l'armée israélienne dans une zone occupée à la frontière du Liban a fait deux morts parmi les soldats israéliens, provoquant des bombardements de représailles sur le sud du Liban. Un casque bleu espagnol a également été tué.

 

Les violences ont déjà fait trois morts. Deux soldats israéliens ont été tués et sept autres blessés mercredi dans une attaque revendiquée par le Hezbollah libanais contre une patrouille militaire à la frontière du Liban.. Un casque bleu espagnol de la Force intérimaire des Nations-Unie au Liban (Finul) a également été tué lors de ces violences.

Le mouvement chiite libanais a mené mercredi une attaque contre l'armée israélienne dans une zone occupée à la frontière du Liban. "A 11H25 (09H25 GMT), le groupe des martyrs de Qouneitra de la Résistance islamique a visé avec des roquettes, dans les Fermes de Chebaa libanaises occupées, un convoi militaire israélien composé de plusieurs véhicules transportant des officiers et soldats sionistes", a affirmé dans un communiqué le mouvement Résistance islamique, l'aile militaire du Hezbollah, faisant état de victimes et de véhicules détruits.

 

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