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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 14:45
Des écoliers en visioconférence avec Barkhane

 

23/01/2015 Ministère de la Défense

 

Jeudi 22 janvier 2015, 49 écoliers de la commune de Saint-Firmin-des-Bois (Loiret) ont visité la base aérienne 123 d’Orléans. Ils ont participé à une visioconférence avec les soldats déployés actuellement sur l’opération Barkhane.

 

Quarante-neuf écoliers de la commune de Saint-Firmin-des-Bois, dans le Loiret, se sont rendus le jeudi 22 janvier sur la base aérienne 123 d’Orléans. Durant cette journée ils ont participé à une visioconférence avec les militaires actuellement déployés en opération extérieure, dans la cadre de l'opération Barkhane. Les enfants ont également profité de leur visite sur la BA 123 pour découvrir l'avion de transport militaire A400Ml et rencontrer les commandos parachutistes.

Cette visite exceptionnelle fait suite à la carte postale géante envoyée par ces élèves aux militaires de Barkhane au moment des fêtes de fin d’année. Karine Desoubrie, correspondante Défense de Saint-Firmin-des-Bois avait en effet pris l'initiative de faire participer les enfants de sa commune à des actions en faveur des militaires déployés en opération extérieure.

 

Des écoliers en visioconférence avec Barkhane

Le rôle du correspondant défense

 

Mise en place depuis 2001, la fonction de correspondant défense permet à un élu local (désigné par le conseil municipal de sa commune) de développer le lien armée-nation en promouvant l’esprit de défense. Ils remplissent une mission de sensibilisation des concitoyens aux questions de défense. Ils sont l les interlocuteurs privilégiés des autorités civiles et militaires du département et de la région. Ils s’expriment sur l’actualité défense, le parcours citoyen,le devoir de mémoire, la reconnaissance et la solidarité. Les correspondants défense agissent donc en tant que relais pour comprendre le parcours citoyen.Ils doivent pouvoir expliquer l’engagement dans l’armée d’active, les périodes d’initiation ou de perfectionnement à la défense, le volontariat et la réserve militaire constituant des activités accessibles à tous les jeunes désireux de prendre part à la défense. Les correspondants défense ont un rôle pédagogique sur le devoir de mémoire, la reconnaissance et la solidarité. La sensibilisation des jeunes générations au devoir de mémoire en constitue l’un des éléments essentiels. En savoir plus

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 13:55
Qualification du nouveau moyen de mesure météorologique de l’artillerie


23/01/2015  DGA

 

La DGA a prononcé la qualification du système Sephira, moyen de mesure météorologique de nouvelle génération pour les unités d’artillerie le 6 janvier 2015. Son déploiement dans les forces interviendra dans le courant de l’année. Il remplacera alors le système Sirocco, en service depuis 1978.

 

Une fois qu’un obus est parti, on ne le rattrape plus. On ne peut pas non plus modifier sa course en cours de route. Or le vent, la température, la pression atmosphérique et l’humidité ambiante sont autant de paramètres météorologiques qui influent sur sa trajectoire balistique. Avant de faire feu, l’artillerie a donc impérativement besoin de récolter ces données pour les prendre en compte dans la procédure de tir.

Développé par la société française Inéo Defense et le finlandais Vaisala, le nouveau système de mesure météorologique Sephira pourra être utilisé intégré à deux petits véhicules protégés (PVP) ou en version portable. Quelle que soit l’une ou l’autre de ces configurations, il offrira une capacité de radiosondage optimale. Dans les deux cas il sera en outre capable de récupérer les données météorologiques des centres de référence tels que Météo France ou le centre interarmées de soutien météorologique et océanographique des forces (CISMF).

Intégré au réseau et à l’environnement d’automatisation des tirs et des liaisons de l’artillerie sol-sol canon (Atlas), Sephira est un véritable couteau suisse pour les données météorologiques :

  • Il effectue des sondages et contrôle leur qualité ;
  • Il reçoit des données issues de modèles de prévision ;
  • Il croise ses mesures et les modèles afin de fournir l’information la plus adaptée au tir ;
  • Il transmet des profils atmosphériques aux unités et aux centres météorologiques de référence, civils et militaires ;
  • Il permet enfin tant la formation que l’entrainement des équipages.

Sephira, qui remplacera alors le système Sirocco, offrira des configurations modulaires adaptées
aussi bien au théâtre d’opération qu’à la mission. En outre, Sephira est un moyen de mesure du vent discret du point de vue électromagnétique. Grâce à tous ces avantages, il n’y pas l’ombre d’un doute que Sephira fera les beaux jours de l’artillerie française concernant l’acquisition et l’intégration des données météorologiques

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 13:45
Sénégal : transfert d’autorité du détachement Marfil

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le mercredi 14 janvier 2015, s’est tenu la cérémonie de passation de commandement du détachement espagnol engagé dans l’opération espagnole Marfil et stationné au Sénégal, sur l’escale aéronautique militaire (EAM) des éléments français au Sénégal (EFS).

 

L’opération espagnole Marfil a débuté à Dakar au même moment que l’opération Serval. Elle consiste à la mise en place, au sein des EFS, d’un avion de transport Hercules et d’une soixantaine d’aviateurs espagnols principalement dédiés aujourd’hui au soutien de l’opération Barkhane et des EFS dans leur mission de coopération opérationnelle de lutte contre les groupes armés terroristes dans la sous-région. Marfil se traduit « Ivoire » en français.

 

Le lieutenant-colonel Miguel Oliver Valcarcel a transféré son commandement au lieutenant-colonel Alberto Llopis au cours d’une cérémonie présidée par son Excellence Madame Cristine Diaz, ambassadrice d’Espagne au Sénégal et par le général Louis Duhau, commandant les éléments français au Sénégal (COMELEF).

 

Au cours de la cérémonie, le COMELEF a lu la lettre de félicitations adressée à l’ensemble du personnel quittant. Puis, le général Louis Duhau et le lieutenant-colonel Tony Guilloteau, chef de l’EAM, ont procédé à la remise de médailles de la défense nationale, argent et bronze, au lieutenant-colonel Miguel Oliver Valcarcel et à cinq de ses officiers.

 

Durant ces trois derniers mois, le détachement Marfil a effectué 89 missions représentant 228 heures de vol dans la sous-région, notamment sur les terrains du nord Mali.

 

Au-delà d’une très forte implication opérationnelle, le détachement quittant a montré en permanence, au contact des forces françaises, une très forte capacité à travailler en milieu interalliés et une aptitude marquée à résoudre les quelques aléas techniques survenus durant leur séjour, faisant ainsi honneur à l’armée de l’Air espagnole et à l’Espagne.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Sénégal : transfert d’autorité du détachement Marfil
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:54
Le siège social de DCNS à Paris (Crédits DCNS)

Le siège social de DCNS à Paris (Crédits DCNS)

 

23/01/2015, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe naval devrait enregistrer des pertes de 300 millions d'euros en 2014. La contribution de DCNS à l'EBIT de Thales qui est actionnaire à hauteur de 35%, sera négative d'environ 100 millions d'euros.

 

Ce n'est pas une surprise. DCNS, dont Thales est actionnaire à hauteur de 35%, estime  que l'exercice 2014 devrait se solder par une perte nette de l'ordre de 300 millions d'euros, compte tenu de l'enregistrement de charges et provisions complémentaires, ainsi que l'avait révélé "La Tribune". Le groupe naval a mené au cours des derniers mois un examen approfondi de la situation financière et contractuelle de plusieurs activités et programmes complexes qui connaissent des difficultés. Les principales conclusions de ces audits ont été communiquées aux instances de gouvernance de DCNS.

Pour Thales, qui consolide DCNS par mise en équivalence, la contribution de DCNS à l'EBIT du groupe d'électronique "serait ainsi négative d'environ 100 millions d'euros sur l'exercice 2014, contre une contribution attendue proche de l'équilibre (et une contribution positive de 40 M€ en 2013)", a expliqué Thales dans un communiqué publié ce vendredi. Hors cet impact exceptionnel, Thales confirme que sa performance en 2014 devrait être conforme aux objectifs annoncés d'une stabilité des prises de commandes et du chiffre d'affaires et d'une progression de 5 à 7% de l'EBIT. La publication des comptes consolidés de l'exercice 2014 arrêtés par le conseil d'administration est prévue le 26 février 2015

 

Le nucléaire civil plombe DCNS

Sur la base des éléments fournis au comité central d'entreprise (CCE), les difficultés sur certains programmes se concentrent dans les activités de diversification dans l'énergie, essentiellement dans le nucléaire civil. L'ampleur des difficultés d'exécution rencontrées par DCNS depuis 2013 devrait conduire "à revoir significativement à la hausse les coûts à terminaison des projets en cours", notamment le réacteur de recherche Jules Horowitz pour le Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA), a expliqué Thales.

Sur les programmes navals, les audits ont mis en évidence une augmentation des coûts à terminaison, tout particulièrement sur le programme de sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda pour la France.

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 janvier 2015 l’opération Licorne, lancée le 22 septembre 2002, a pris fin et les militaires français engagés en Côte d’Ivoire ont endossé une nouvelle mission au sein des FFCI, les Forces Françaises en Côte d’Ivoire.

 

Avec la normalisation de la situation sécuritaire en république de Côte d’Ivoire, les objectifs qui justifiaient l’engagement de l’opération Licorne en septembre 2002 ont été atteints. La France, en accord avec les autorités ivoiriennes, a décidé de mettre un terme à cette opération tout en conservant sa présence militaire dans le pays.

 

Durant un peu plus de douze ans, dans un environnement complexe, les militaires français engagés dans l’opération Licorne ont assuré la protection des ressortissants et ont participé, en appui de la communauté internationale, à la résolution de la crise politique et humaine qui déchirait la République de Côte d’Ivoire.

 

Le dispositif des forces françaises déployées en Côte d’Ivoire s’est adapté à la situation sécuritaire. Ces évolutions ont toujours pris en compte la sécurité des ressortissants français et étrangers.

 

Au plus fort de la crise, fin 2004, la force Licorne comptait 5 000 militaires. Au cours de ces années, Licorne a effectué 3 évacuations de ressortissants permettant de mettre plus de 11 000 personnes en sécurité.

 

27 soldats français sont morts au cours de cette opération.

 

Malgré la fin de Licorne, les armées françaises ne quittent pas la Côte d’Ivoire. Des liens très forts unissent en effet nos deux pays, liens qui s’expriment notamment à travers un partenariat de défense signé en 2012. En outre, le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire et la qualité des infrastructures portuaires et aéroportuaires d’Abidjan, font de la capitale une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure pour le soutien aux engagements militaires de la France en Afrique de l’Ouest.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, continueront à assurer la protection des ressortissants français et à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles seront en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de sécurité. Enfin, ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la sous-région.

 

Télécharger le dossier de presse

Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
Côte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCICôte d’Ivoire : Fin de l’opération Licorne et création des FFCI
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
RCA : point de situation du 22 janvier 2015

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation reste partagée : si le climat reste tendu dans certaines villes de l’Est, la majorité du pays voit se poursuivre la réinstallation des administrations.

 

A Bangui, la situation était particulièrement calme cette semaine. Des missions de contrôle de zone ont été menées avec la MINUSCA dans la grande périphérie de la capitale. Le 15 janvier, la mairie du 4ème arrondissement a été inaugurée, en présence de l’ambassadeur de France en République centrafricaine et du général commandant la force Sangaris. Une partie des travaux de réhabilitation de ce bâtiment a été effectuée par les militaires français. Deux jours plus tard, une manifestation en faveur de la paix, organisée de longue date, s’est bien déroulée.

 

Dans l’Est du pays, la situation est encourageante dans les villes de Bambari et de Grimari, mais toujours tendue à Bria.

 

Dans cette dernière ville, les tensions se maintiennent en raison des luttes d’intérêt et de pouvoir menées par certains groupes armés qui refusent l’autorité de l’Etat.

 

En dehors de ce point de friction, la semaine a été marquée par la relève officielle des forces françaises par celles de l’ONU le 20 janvier dans la ville de Grimari. Ce jour-là, la force Sangaris a officiellement transféré la responsabilité de la sécurisation de cette zone au contingent de République Démocratique du Congo de la MINUSCA, en présence d’autorités civiles et militaires. Au cours de cette cérémonie, le commandant de la force Sangaris a rendu hommage aux autorités administratives centrafricaines qui ont contribué à la normalisation de la vie dans cette ville. Quelques jours auparavant, le 16 janvier, la sous-préfecture de Grimari avait été inaugurée en présence du Premier ministre du gouvernement de transition, du sous-préfet, de l’ambassadeur français et du général commandant la force Sangaris.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

RCA : point de situation du 22 janvier 2015
RCA : point de situation du 22 janvier 2015RCA : point de situation du 22 janvier 2015
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
BSS : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la poursuite des mouvements de relève au sein de la force Barkhane, ainsi que la poursuite des opérations dans l’ensemble de la zone d’action

 

Le 18 janvier 2015, le sous-groupement aéromobile (SGAM), stationné à Gao et armé par le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, a été relevé à Gao par le 3èmerégiment d’hélicoptères de combat d’Etain. Le 3 novembre dernier, le SGAM a accueilli deux hélicoptères Caïman, en remplacement de deux Puma. Il est constitué d’une quinzaine d’aéronefs, incluant treize hélicoptères et un Pilatus.

 

Le lendemain, le 3ème régiment du matériel (3ème RMAT) de Muret et le 515ème régiment du train (515ème RT) ont relevé le 516ème régiment du train et la quarantaine d’autres unités représentées dans les fonctions d’appui logistique de la force. Le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 3ème RMAT, succède ainsi au colonel Hervé Desmeulles à la tête du bataillon logistique (BATLOG) de la force Barkhane. Le BATLOG assure le soutien essentiel à la conduite des opérations, à savoir la maintenance des véhicules, les ravitaillements de la force en carburant, nourriture et logistique, le soutien du combattant, ou encore le soutien sanitaire de la force.

 

Sur le plan opérationnel, une reprise d’activités des groupes armés terroriste est observée depuis fin décembre au Mali sous la forme d’actions de harcèlement, cependant sans véritable coordination entre les attaques. Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

BSS : point de situation du 22 janvier 2015
BSS : point de situation du 22 janvier 2015
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:30
CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 22 missions aériennes au-dessus du sol irakien.

 

Dans la nuit du 21 au 22 janvier, les avions français ont contribué à un raid de la coalition dans le nord du pays, dans la région de Sinjar.

 

En fin de soirée, une patrouille a décollé pour un raid aérien planifié visant à détruire des positions de combat de Daech. Une dizaine d’objectifs a été détruit par les chasseurs français au moyen de bombes AASM1.

 

Cette opération aérienne combinée (COMAO) a été précédée, le 20 janvier, d’une mission d’Intelligence, surveillance et reconnaissance (ISR) effectuée par un Atlantique 2de la Marine nationale. Cette mission « pré-strike », qui a mobilisé l’Atlantique 2durant plus de sept heures sur zone, a permis de rafraichir et confirmer les objectifs quelques heures avant leur neutralisation.

 

Hormis ce raid, les Rafale et Mirage 2000D de l’armée de l’Air ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armée, contribuant de façon complémentaire au recueil du renseignement sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart poursuit sa mission d’escorte du porte-avions USS Carl Vinson et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

(1)L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015
CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:30
Chammal : exercice de montée en puissance des groupes d’autoprotection

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 janvier 2015, un exercice de préparation pour la montée en puissance des groupes d’autoprotection (GAP) s’est tenu en Jordanie.

 

Le but de cet exercice, préparé par le détachement du CPA 20, était de faire remonter les points bloquants, et d’améliorer le dispositif de mise en place des groupes d’autoprotection constitués par des non-spécialistes de la protection, attachés au commandement du détachement air.

 

Dès son déclenchement, les personnels désignés ont perçu leur armement, leur gilet par balles et pris les consignes auprès des membres du CPA 20, au JDOC (Joint Defense Operation Center). Pour le scénario, la sécurité est passée en posture orange signifiant une menace plausible mais non imminente sur le détachement français.

 

Elément statique, les GAP ont été placés aux points stratégiques du camp pour assurer la sécurité des personnels et des infrastructures. Elément dynamique, les commandos du CPA 20 se sont eux occupés des patrouilles, des search pointset de l’ARDE (Assistance, Recherche et Détection d’Explosifs) grâce à la présence d’une équipe cynophile.

 

La mise en place du JDOC (Joint Defense Operation Center) par le CPA 20, dispositif de format OTAN, est une première dans une structure franco-française sur un théâtre étranger.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : exercice de montée en puissance des groupes d’autoprotection
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 11:55
Quand la France redécouvre enfin l'importance de son armée

Le ministère de la Défense mobilise depuis le 7 janvier 10.500 militaires dans le cadre de "Vigipirate alerte attentat"

 

23/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pour faire face aux menaces, François Hollande a décidé d'alléger les réductions d'effectifs dans les armées de 7.500 hommes. Pourtant elles étaient déjà connues au moment de la préparation du Livre blanc sur la défense.

 

 

Bercy-Brienne, on refait le match... Deux ans après une guerre en coulisse homérique entre le ministère de la Défense et celui des Finances à l'occasion de la préparation du Livre blanc sur la défense, puis de la loi de programmation militaire (LPM), qui définit le cadre budgétaire sur la période 2014-2019, les deux ministères s'affrontent à nouveau pour dégager des marges de manœuvre au regard des menaces qui pèsent sur la France. Elles ne sont pourtant pas nouvelles, elles avaient été même parfaitement diagnostiquées dans le Livre blanc de 2013. Et pourtant, ces menaces ont systématiquement été sous-estimées avec des budgets contraints votés puis largement sous-exécutés au fil des révisions générales des politiques publiques (RGPP). Il suffit pourtant de relire le livre blanc de 2013 et de trouver des passages sur la faiblesse d'un État - on le voit avec l'Irak, la Libye, le Mali... - et sur la menace terroriste.

"La publicité qui est donnée (aux terroristes, ndlr) concourt à entretenir le phénomène terroriste. Elle favorise en effet l'auto-radicalisation d'individus isolés qu'attire la perspective d'avoir, par leurs actions, un impact global à la mesure du ressentiment qui les habite". L'attaque contre Charlie Hebdo est là pour illustrer le diagnostic établi en 2013 et on ne peut que regretter la pauvreté de la réponse de l'État face à cette menace avec la diminution des effectifs des armées.

Les gouvernements de gauche comme de droite ont préféré réduire les effectifs, et donc les contrats opérationnels des armées au profit des économies budgétaires exigées par Bercy. François Hollande tout comme Nicolas Sarkozy n'ont pas compris toute l'importance d'un outil militaire suffisamment doté pour remplir ses missions fondamentales. Des armées qui pour autant doivent poursuivre leur indispensable optimisation. Dans les armées, on commence même à évoquer de plus en plus d'interventions extérieures low-cost. Au Mali, par exemple, les soldats sont restés huit mois à manger matin, midi et soir leur ration de combat.

 

Armée : plus les moyens d'assurer ses missions sur le long terme

Aujourd'hui, l'État s'aperçoit naïvement (beaucoup trop d'ailleurs) qu'il n'a pas les moyens d'assurer plus d'un mois le plan "Vigipirate alerte attentat", qui mobilise depuis le 7 janvier, 10.500 militaires et coûte 1 million d'euros par jour au ministère de la Défense. "C'est la première fois qu'une mobilisation (militaire) de cette ampleur (intervient) sur notre territoire", avait expliqué le ministre de la Défense, jan-Yves Le Drian. Mais cette mobilisation ne peut qu'être exceptionnelle. "Nous avons fait savoir que ce dispositif était exceptionnel", souligne-t-on dans l'entourage du ministre. Nous pouvons garantir un mois".

Car la mobilisation de 10.500 soldats, ajoutés à celle des effectifs en opérations extérieures (9.000 militaires actuellement), entraine déjà un certain nombre de problèmes pour le ministère de la Défense. "Cela ne pourra pas durer ad vitam æternam, assure-t-on au ministère de la Défense. Il faut trouver la meilleure façon d'assurer la protection des Français. Car d'ici une semaine à quinze jours, il faudra remettre en cause des exercices importants, des permissions, s'il n'y a pas de relève". D'autant que l'armée a dû également redéployer entre 1.000 à 1.500 militaires supplémentaires pour protéger ses sites et  forces. "Les tensions sont extrêmement fortes pour tenir tous nos engagements", précise-t-on.

 

Allégement des déflations d'effectifs

Last but not least, les 33.675 suppressions d'effectifs annoncées dans la  LPM 2014-2019 (environ 7.900 en 2014, 7.500 en 2015, 7.400 en 2016 et 2017 et enfin 3.500 en 2018) sont visiblement celles de trop après les 48.325 effectuées par les gouvernements Fillon entre 2008 et 2012. Soit 82.000 entre 2008 et 2019. "Les tensions nous apparaissaient de plus en plus insupportables pour remplir nos engagements extérieurs et il fallait actualiser le contrat Protection défini dans la LPM (dans le cadre de Vigipirate alerte attentat, ndlr), note-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian. L'équation devient de plus en plus difficile. Plus on avançait, plus on mettait le dispositif militaire à l'os".

C'est pour cela que François Hollande a demandé mercredi lors d'un conseil de défense à Jean-Yves Le Drian "de lui proposer quelque chose qui répond à cette préoccupation". D'ores et déjà ce qui a été acté lors du conseil de défense, c'est une moindre déflation de 7.500 militaires sur la période 2015-2018, dont 1.500 dès 2015. "Cela nous permet de retrouver un peu d'oxygène pour que les restructurations puissent être vécues plus sereinement, pour que l'on garde la qualité de nos interventions à l'extérieur, pour mobiliser à tout moment 10.000 hommes pour un mois", a-t-on souligné au ministère de la Défense. Et en prime, cela permet enfin de "formaliser le contrat protection". Ce qui n'avait pas été le cas jusqu'ici...

Enfin, le ministère pourra également recruter 250 postes supplémentaires dans le domaine du renseignement : 185 à la DGSE ert 65 à la DPSD (direction de la protection et de la sécurité de la défense). Ce qui permettra d'accélérer "l'élan" vers la cyberdéfense et d'embaucher des experts et des analystes pour traiter les flux de plus en plus d'informations.

 

Vers la réactualisation de la LPM

Ce "quelque chose", ce n'est ni plus ni moins une "actualisation" de la LPM sur la base d'une nouvelle analyse des menaces et des contrats opérationnels des armées. Et le ministère de la Défense veut aller vite. "Beaucoup plus tôt que prévu, explique-t-on dans l'entourage du ministre. L'actualisation de la LPM doit se faire avant l'été, il faut qu'elle soit au Parlement au mois de juin". C'est certainement dans ce cadre que Bercy risque de freiner des quatre fers.

Car l'Hôtel de Brienne a de grandes ambitions. Tout peut être mis sur la table. Enfin presque. "Nous pouvons avancer la livraison de certains matériels, faire des achats d'urgence (...). Tout le monde sait que nous sommes en manque d'hélicoptères. Il n'y a pas de conclusions pour le moment".

 

Création de sociétés de projets

Lors de conseil de défense, l'Hôtel de Brienne a proposé de créer deux sociétés de projets à capitaux publics (SPV ou Special Purpose Vehicle) pour trouver les 2,2 milliards d'euros qui lui manquent dans son budget 2015 au titre des recettes exceptionnelles. Car il est probable que le produit de la cession des fréquences TNT de la bande 700 Mhz (environ 2,6 milliards d'euros) n'arrive pas à temps cette année pour compléter le budget du ministère. L'Hôtel de Brienne a besoin d'un "dispositif mis en place rapidement. Nous pensons l'avoir trouvé". L'idée de ces SPV est d'acheter à l'État des matériels militaires pour les relouer dans la foulée à l'armée. ce qui permettra de stabiliser le budget du ministère de la Défense à 31,4 milliards cette année comme François Hollande l'a promis à plusieurs reprises, notamment lors du dernier conseil de défense.

En pratique, l'armée française pourrait louer sept à huit avions de transport militaire A400M et trois frégates multimissions auprès d'une ou deux sociétés publiques à partir de cet automne, a-t-on expliqué au ministère de la Défense. La France possède déjà six A400M livrés par Airbus Group et compte en réceptionner un ou deux de plus d'ici à l'automne, tandis que les trois frégates sont construites par le groupe naval DCNS. Les SPV seront capitalisées grâce à la cession de nouvelles participations de l'Etat dans des sociétés publiques n'appartenant pas forcément au secteur de la défense. "Le schéma est simplissime : une ou deux sociétés publiques françaises pour du matériel militaire destiné à l'armée française", a-t-on souligné.

Les autres recettes des cessions identifiées de bien immobiliers devraient avoisiner 500 millions d'euros, notamment avec l'ensemble Bellechasse (Pavillon de Penthemont, Abbaye de Penthemont et Hôtel du génie). En revanche, le gouvernement ne souhaite pas lancer un nouveau programme d'investissements d'avenir (PIA), a-t-on précisé au ministère de la Défense, ni octroyer de nouveaux crédits budgétaires.

 

Bercy renacle

Une proposition qui n'avait pas été mercredi validée par François Hollande. La réponse de Bercy est pour l'instant plutôt négative, en raison du surcroît de dépenses que la location induira et de son impact sur les déficits publics, au moment où Paris doit donner des gages de sérieux budgétaire à Bruxelles. "Soit le ministère des Finances fait une contreproposition, soit il n'en fait pas et nous mettrons en place le dispositif des SPV (sociétés de projet). Il n'y a pas d'autre solution à ce stade", martèle-t-on à l'Hôtel de Brienne, qui a besoin en outre d'un nouveau cadré législatif.

"Tout ceci demande à être peaufiné", explique-t-on au ministère. C'est pour cela que le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, en faveur de cette proposition contrairement à Michel Sapin, et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian recevront mardi prochain lors d'un déjeuner les dirigeants des six groupes français de défense concernés par les sociétés de projet - Airbus Group, Safran , Thales, DCNS, Dassault Aviation et le groupe de formation et d'assistance DCI. Dans un second temps, la France pourrait envisager d'ouvrir le capital des sociétés de projet à des investisseurs privés ou des fonds, étendues à des prestations de services, a précisé la même source. Des SPV pourraient même être créées pour louer des matériels militaires à d'autres États, faute de pouvoir les vendre.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 17:55
Ce plan de Le Drian pour sauver le budget des armées que Bercy veut torpiller

 

21-01-2015 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Pour trouver les 2,2 milliards qui manquent, le ministre de la Défense prévoit de créer deux sociétés de leasing qui rachèteraient aux armées des avions et des frégates, pour les leur relouer immédiatement.

 

Ça n’a rien d’un miracle, mais c’est toujours cela de pris. François Hollande a acté mercredi 21 janvier lors d’un conseil de défense à l’Elysée la revue à la baisse du plan de départs dans les armées prévu par la loi de programmation militaire (LPM) : 7.500 postes qui devaient être supprimés d’ici à 2019 seront finalement sauvegardés du fait de la situation sécuritaire en France et de la sollicitation des armées à la limite de son contrat opérationnel (10.500 militaires déployés en France).

 

Concrètement, le "plus grand plan social de France" passe ainsi de 25.800 à 18.300 postes, soit une baisse de 29% du chiffre initial de suppressions d’emplois. Appréciable pour la Grande Muette, d’autant que l’effet se fera sentir dès cette année : 1.500 postes, sur les 7.500 qui devaient être supprimés, seront finalement maintenus. "Il reste à identifier ces postes, ce qui conditionnera le coût de l’opération", explique-t-on à l’hôtel de Brienne.

 

La bataille est loin d'être finie

 

Pour Jean-Yves Le Drian, c’est une belle victoire, mais la bataille est loin d’être finie. Elle se joue désormais clairement sur le terrain financier : pour boucler son budget de 31,4 milliards d’euros en 2015, confirmé par le président de la République lors de ses vœux aux armées sur le Charles-de-Gaulle, le ministre de la Défense doit trouver 2,2 milliards de ressources exceptionnelles (REX) dès cette année. Où piocher ? Les cessions d’emprises immobilières devraient rapporter 500 millions d’euros, mais à moyen terme. La vente de la bande de fréquences dite des 700Mhz est estimée à 2,6 milliards d’euros, mais le calendrier est décalé.

 

Le ministre de la défense pousse donc une solution radicale : les sociétés de projets, ou SPV (Special Purpose Vehicles). Le principe est le suivant : l’armée revend des matériels à des sociétés ad hoc, qui les lui relouent immédiatement. L’intérêt ? Les SPV, financées grâce à des cessions de participations de l’Etat, versent immédiatement l’argent au ministère, qui comble ainsi son besoin immédiat de liquidités. A 150 millions l’A400M, l’addition a le mérite de vite monter. Autre avantage : le remboursement par la Défense est lissé sur plusieurs années, en l’occurrence sur la durée du leasing prévue par le contrat, ce qui limite les sorties d’argent.

 

8 avions A400M et 3 frégates FREMM

 

Le projet, sur lequel le ministère planche depuis fin 2014 et ardemment combattu à Bercy, a été évoqué ce matin en conseil de défense. François Hollande ne l’a pas explicitement validé, mais l’hôtel de Brienne a bien avancé sur les détails. Deux SPV, 100% publiques dans un premier temps, seraient créées : l’une rachèterait 8 avions de transport A400M, l’autre 3 frégates FREMM, ce qui permettrait de récolter les 2,2 milliards manquants.

 

La création de ces objets juridiques non identifiés nécessite un aménagement législatif, car la loi interdit aujourd’hui la vente de biens d’Etat qui ne sont pas devenus inutiles. Il faudrait aussi clarifier la question de l’insaisissabilité des biens (on voit mal un huissier mettre sous scellé une frégate…) et celle de la possibilité pour une structure publique de faire du leasing, capacité pour l’instant réservée aux sociétés financières. "Le véhicule idéal serait un amendement à la loi Macron, dont certaines dispositions concernent les actifs", assure-t-on à Brienne. Bercy met en garde contre un "cavalier législatif" (un amendement pirate sans aucun lien avec la loi qu’il accompagne) et une possible censure par le Conseil Constitutionnel, deux arguments repoussés par l’hôtel de Brienne.

 

Les SPV seraient au départ 100% publiques, pour que le dispositif soit le plus simple à mettre en place. Cela permettrait aussi de limiter les taux de rémunération de ces sociétés au minimum, bien en dessous des 6 à 8% habituels, espère le ministère, l’Etat négociant… avec lui-même. Dans un second temps, d’autres SPV pourraient être créées, en fonction des besoins, sur d’autres équipements. Leur capital pourrait aussi être ouvert au privé, très probablement à titre minoritaire : certains fonds d’investissement auraient déjà fait part de leur intérêt. Les industriels de la défense, autres candidats possibles, doivent être reçus le 27 janvier pour en discuter.

 

Bien avancé, le projet va devoir passer outre l’opposition de Bercy. Si Emmanuel Macron y est plutôt favorable, Michel Sapin y est, lui, clairement hostile, de même qu’une bonne partie de ses services, car les SPV seraient intégrées aux dépenses publiques au regard des engagements de Maastricht. "Si Bercy ne propose pas de solution alternative, nous n’aurons pas d’autre choix que de lancer les SPV, qui doivent être opérationnelles dès l’automne", assure-t-on au ministère de la défense. L’autre round de la bataille financière se jouera à la mi-2015, lors de l’actualisation de la LPM annoncée par l’Elysée. Les moyens de la défense seront-ils alors augmentés ? L’affaire promet encore une belle bataille entre Brienne et Bercy.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 17:55
Le CEMAT dans la capitale (Vigipirate)

 

22 janv. 2015 Armée de Terre

 

Le 17 janvier, le général d’armée Jean-Pierre Bosser s’est rendu à l’état-major militaire tactique ORANGE de l’opération VIGIPIRATE à Paris.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 12:45
photo CRRFR

photo CRRFR

 

19.01.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Une nouvelle mission militaire européenne va être lancée en mars en République centrafricaine. Elle se nommera EUMAM RCA et constitue une mission de conseil militaire auprès de l'armée nationale. C'est le général de brigade Dominique Laugel, un " Lillois " de l'état-major du Corps de réaction rapide France, qui a été désigné pour commander cette mission, pour l'instant prévue pour durer un an.

 

L'union européenne a décidé ce lundi 19 janvier de lancer deux nouvelles missions militaires : une au Mali pour former la police nationale (EUCAP Sahel-Mali) et une en Centrafrique pour réformer et réorganiser les Forces armées centrafricaines (FACA). La nouvelle mission prendra la relève de la force européenne en Centrafrique (EUFOR RCA), qui contribue à assurer la sécurité dans la capitale, Bangui, et dont le mandat expire le 15 mars prochain.

 

Le général de brigade Dominique Laugel est depuis 2012 chef de la division Plans/Environnement au CRR-FR de Lille. Au cours de sa carrière, il a commandé le 110e RI de Donaueschingen et la 2e brigade blindée. Il a une longue expérience en OPEX (Liban, Bosnie, Kosovo, Afghanistan en tant que chef d'état-major du commandement de la région centrale de Kaboul, Côte d'Ivoire, Tchad).

 

L'état-major de la mission EUMAM RCA est situé à Bangui, en RCA. Il remplit à la fois les fonctions d'état-major d'opération et d'état-major de force.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 08:50
L’IntCen, le lieu des échanges d’analyses Top secret

 

21 jan 2015 Bruxelles2

 

Partager le renseignement, avoir une CIA européenne… les bons sentiments et les bonnes idées se répandent aussi vite que la poudre après les attentats de Paris dans les milieux européens. Et on cite souvent à cet égard l’IntCen (l’ancien SitCen) qui pourrait être l’embryon de ce service de renseignement. Ce service, peu connu du grand public, et même des spécialistes des questions européennes, suscite tous les phantasmes : d’un service secret à l’européenne à un simple bureau de compilation de revues de presse ? On entend tout et son contraire… Qu’en-est-il en réalité ? Quel est son rôle ? Que fait-il ? quelques éléments de réponse…

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 08:40
L'armée russe aurait envahi l'Est de l'Ukraine

 

21 janvier 2015 par JDD

 

Plus de 9.000 soldats russes seraient déployés dans l'Est de l'Ukraine, a annoncé mercredi le président ukrainien Petro Porochenko, en visite en Suisse.

 

Les combats s'intensifient dans l'Est de l'Ukraine. A tel point que le président du pays, en déplacement au Forum économique mondial à Davos (Suisse), a dû convoqué un point presse dans l'urgence mercredi. Plus de 9.000 soldats russes sont déployés dans les régions séparatistes, a accusé le chef d'Etat Petro Porochenko, qui a également évoqué "plus de 500 tanks, pièces d'artillerie lourde et véhicules de transport de troupes".

"Je promets qu'il y aura une situation claire et stable en Ukraine si la Russie applique ce point (des accords de paix de Minsk signés en septembre, Ndlr) : la fermeture de la frontière (russo-ukrainienne) et le retrait des troupes étrangères de mon territoire", a-t-il énoncé avant d'insister : "La solution (au conflit) est très simple : arrêter de fournir des armes, arrêter de fournir des munitions, retirer les troupes et fermer la frontière. C'est un plan de paix très simple.

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:55
Les armées préservent 7500 postes

Suite aux attaques meurtrières à Paris, un déploiement de militaires sans précédent a été décidé sur le territoire national pour la protection de «sites sensibles»,

 

21/01/2015 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Seuls 18.500 postes seront supprimés d'ici 2019, contre 26.000 prévus initialement. La limitation des réductions d'effectifs doit permettre de «retrouver un peu d'oxygène pour que les restructurations puissent être poursuivies plus sereinement», explique-t-on au ministère de la Défense.

 

Les propositions formulées par Jean-Yves Le Drian à la demande de François Hollande ont abouti à un véritable aggiornamento, annoncé mercredi par l'Élysée. Entre 2015 et 2019, 7500 postes seront préservés dans les armées, sur les 26.000 qui devaient être supprimés. Sur l'ensemble de la loi de programmation militaire (LPM) de 2014 à 2019, les coupes dans les effectifs portaient sur 34.000 postes. Dès cette année, la réduction se limitera à 6000 postes, contre 7500 postes initialement prévus.

Deux facteurs expliquent les décisions rendues publiques à l'issue du Conseil de défense qui s'est tenu autour du chef de l'État. À la suite des attaques meurtrières du 7 janvier et de la mobilisation populaire massive qui a suivi, le 11 janvier, François Hollande a demandé l'activation du «contrat protection» intérieur, prévu par la LPM et qui a été porté en 72 heures à son niveau maximal: 10.500 militaires, dans le cadre de Vigipirate, dont 8900 pour la protection de «sites sensibles», principalement les lieux de culte.

Un déploiement sans précédent sur le territoire national tandis que, par ailleurs, les contraintes liées aux engagements en opérations extérieures (9000 hommes, notamment au Sahel) pèsent lourdement. C'est le deuxième facteur, qui prévaut de plus longue date. Dans ces conditions, «les tensions étaient extrêmement fortes et les restructurations devenaient de plus en difficiles à mener», fait-on valoir dans l'entourage du ministre de la Défense.

La limitation des réductions d'effectifs doit permettre de «retrouver un peu d'oxygène pour que les restructurations puissent être poursuivies plus sereinement», dit-on à l'Hôtel de Brienne. Il s'agit aussi de garantir la mobilisation «à tout moment de 10.000 hommes pendant un mois» face aux diverses calamités et catastrophes survenant sur le front intérieur. L'accent sur le renseignement, domaine prioritaire, est réaffirmé avec 250 postes supplémentaires, dont 185 pour la DGSE.

Aucune limitation dans le temps n'a été annoncée concernant le déploiement intérieur actuel, qui sera maintenu «autant que nécessaire», assure-t-on. Toutefois, compte tenu des relèves et des permissions, un tel dispositif apparaît difficilement tenable sur la durée.

Conformément à la demande de François Hollande, un vaste travail d'actualisation de la LPM sera entrepris avant le mois de juin. Un chantier, vaste et accéléré, doit être lancé sur l'analyse des nouvelles menaces et des contrats qui en découlent. Cette réflexion aboutira à une véritable «feuille de route» garantissant à la fois les engagements en Opex et la mobilisation sur le théâtre national, insiste un proche de Jean-Yves Le Drian en concédant qu'il reste «de nombreuses questions auxquelles nous devons répondre».

L'imposant édifice de la LPM, fruit de mois d'efforts et déjà en équilibre plus que précaire, est en jeu. Car se pose d'emblée la question du financement de ce recul dans les limitations d'effectifs, dans un contexte budgétaire ultra tendu. Faute de certaines ressources, dites exceptionnelles (ventes immobilières de fréquences hertziennes), quelque 2,2 milliards d'euros sont toujours manquants au budget en 2015 (6 milliards sur la période la LPM). Des pistes innovantes sont explorées à travers les «sociétés de projet».

À ce jour, les décisions annoncées mercredi ne sont pas financées, même si le coût d'un moindre «dégraissage» en 2015 «peut être absorbé», assure-t-on. Il n'en va pas de même pour celui des années suivantes. Au total, il manque «plusieurs centaines de millions d'euros» qui nécessiteront des aménagements budgétaires. L'évaluation précise repose sur une étude des postes à «déflater», souligne-t-on à l'Hôtel de Brienne. Face à une montagne d'incertitudes, on s'en tient fermement au garde-fou de l'assurance présidentielle: la «sanctuarisation» du budget de la défense à 31,4 milliards.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:30
Après les attentats à Paris, la France s'interroge sur sa politique syrienne

 

21/01/2015 Par Isabelle Lasserre - LeFigaro.fr


Depuis les attentats de Paris, les responsables politiques ont surtout mené la contre-attaque au niveau national. Dans ses vœux au corps diplomatique, François Hollande n'a pas esquissé de révision de la stratégie française au Moyen-Orient. La France ne pourra cependant faire l'économie d'une telle réflexion, si elle veut éviter de nouvelles attaques contre son territoire. Car le djihadisme prend en partie ses racines dans le chaos qui déstabilise cette région. Pour Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po Paris et auteur de Je vous écris d'Alep, cela ne fait aucun doute: «Daech est au cœur des attentats de Paris, car les réseaux djihadistes qui les ont menés sont enkystés en Syrie.» Un spécialiste de la défense confirme: «Dans les affaires de djihadisme, presque toutes les filières de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) remontent à Daech.» La source du mal réside en partie au Moyen-Orient, où se trouvent les parrains des terroristes qui sèment la terreur en Europe. D'abord le régime de Bachar el-Assad, puis les djihadistes de Daech qui, depuis qu'ils ont consolidé leur assise territoriale au Levant, exportent leurs combattants en Occident. La France, qui participe aux frappes de la coalition en Irak et arme l'opposition dite modérée en Syrie, doit-elle revoir ses politiques dans la région?

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:30
Réunion à Londres de la coalition internationale contre le groupe EI
Iraq Situation Report January 20-21, 2015 - crédits ISW

 

22-01-2015 par Nicolas Falez envoyé spécial à Londres- RFI

 

Une réunion de la coalition internationale qui lutte contre l’organisation Etat islamique, présente en Syrie et en Irak, doit se tenir ce jeudi 22 janvier dans la matinée. Plusieurs ministres des Affaires étrangères comme l’Américain John Kerry et le Français Laurent Fabius ont fait le déplacement. Les frappes de la coalition ont commencé en août dernier en Irak et se sont étendues à la Syrie le mois suivant.

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:20
Third Lockheed Martin-Built MUOS Secure Communications Satellite Launched and Responding to Commands

The U.S. Navy's third Mobile User Objective System (MUOS-3) satellite launched at 8:04 p.m. EST tonight aboard a United Launch Alliance Atlas V.

 

CAPE CANAVERAL AIR FORCE STATION, Fla., Jan. 20, 2015Lockheed Martin

 

The third Mobile User Objective System (MUOS) satellite built by Lockheed Martin for the U.S. Navy is now responding to commands after being launched here today. An initialization team, led by the company, is operating the MUOS-3 satellite from the Naval Satellite Operations Center located at the Naval Base Ventura County, Point Mugu, California.

The MUOS satellite constellation operates like a smart phone network in the sky, vastly improving current secure mobile satellite communications for warfighters on the move. Unlike previous systems, MUOS provides users an on-demand, beyond-line-of-sight capability to transmit and receive high-quality, prioritized voice and mission data, on a high-speed Internet Protocol-based system.

“Thanks to the Atlas team for the safe delivery of MUOS-3 into our Geosynchronous Transfer orbit,” said Iris Bombelyn, vice president of Narrowband Communications at Lockheed Martin. “We look forward to completing our on-orbit health checks and delivering this important asset to the U.S. Navy. The addition of this satellite will give the MUOS constellation coverage over more than three-quarters of the globe, further extending the reach of the advanced communications capabilities MUOS will provide our mobile warfighters.”

MUOS-3 launched at 8:04 p.m. EST aboard a United Launch Alliance Atlas V rocket and will transition over the next nine days to reach its geosynchronous orbit location 22,000 miles above the Earth. The solar arrays and antennas will then be deployed, and on-orbit testing will start for subsequent turn-over to the Navy for test and commissioning to service.

Earlier today, before the MUOS launch, Lockheed Martin employees visited six classrooms totaling about 280 seventh and eighth-graders at nearby Ronald McNair Magnet Middle School in Rockledge, Florida, to demonstrate important principles of space engineering through a hands-on activity and to encourage science, technology, engineering and math (STEM) education. Six members of the school’s science department and faculty later attended the launch viewing.

MUOS is the Navy’s next generation secure mobile satellite communications system which will eventually replace the legacy Ultra High Frequency (UHF) Follow-On system. MUOS satellites have two payloads to ensure access to UHF narrowband communications as well as new capabilities. MUOS’ advanced Wideband Code Division Multiple Access (WCDMA) payload incorporates commercial technology and a new waveform to provide users priority-based capacity.

Once fully operational, MUOS will provide 16 times the capacity of the legacy system. More than 50,000 terminals that are in the field today can be retro-fitted with WCDMA.

Prior to its launch, the MUOS-3 satellite was built at Lockheed Martin’s Sunnyvale, California, manufacturing facility. The satellite was shipped to Cape Canaveral Air Force Station on Nov. 5, and encapsulated into its launch fairing on Dec. 18.

The MUOS constellation is expected to provide warfighters full global coverage before the end of 2015. MUOS-1 and MUOS-2, launched respectively in 2012 and 2013, are already operational and providing high-quality voice communications. MUOS-4 is on track to launch later this year. The fourth and final required MUOS ground station also is expected to be delivered to the Navy early this year.

Lockheed Martin Space Systems, Sunnyvale, California, is the MUOS prime contractor and system integrator. The Navy's Program Executive Office for Space Systems and its Communications Satellite Program Office, San Diego, California, are responsible for the MUOS program.

Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 113,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. The Corporation’s net sales for 2013 were $45.4 billion.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:55
Les anciens militaires partis faire le djihad sont «d'une extrême rareté», assure Le Drian

 

21.01.2015 Par Blandine Le Cain – LeFigaro.fr

 

Plusieurs anciens soldats français seraient partis en Syrie et en Irak dans les rangs des djihadistes, d'après les informations de RFI et de L'Opinion.

 

À l'heure où le gouvernement annonce plusieurs mesures pour lutter contre le terrorisme, l'information n'est pas anodine: selon RFI, au moins dix anciens soldats français seraient partis rejoindre les rangs islamistes syriens et irakiens. L'Opinion estime de son côté leur nombre à une demi-douzaine. Interpellé sur la question en conférence de presse mercredi, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité commenter ces informations. Le ministre de la Défense a toutefois précisé que «les cas d'anciens militaires qui sont tentés par une aventure djihadiste sont d'une extrême rareté».

D'après L'Opinion, un ancien membre des forces spéciales se trouverait parmi ces soldats ayant rejoint les 400 djihadistes français partis combattre en Syrie et en Irak. Il aurait été engagé dans l'un des régiments d'élite de l'armée française, rappelle le quotidien, et l'aurait quitté à l'issue de son engagement de cinq ans. Il se serait alors radicalisé en travaillant dans la Péninsule arabique pour le compte d'une société de sécurité privée française.

Les chiffres avancés ne concernent que les départs de djihadistes français. Le journaliste de RFI David Thomson, auteur de l'ouvrage Les Français jihadistes, explique qu'il s'agit des cas dont il a eu connaissance et qu'il a, pour certains, rencontrés dans le cadre de ses recherches. Le journaliste rappelle cependant que quelques cas emblématiques issus d'autres pays ont fait parler d'eux. L'ancien soldat néerlandais Yilmaz fut ainsi «l'un des tout premiers djihadistes partis en Syrie, dès 2012», précise au Figaro David Thomson. Dès le début, il n'a pas hésité à poster des photos de lui et à travailler son image publique auprès de l'opinion internationale.

 

«Ces gens qui arrivent sont déjà des combattants»

La question de la radicalisation d'anciens soldats pose d'autres problèmes que ceux des simples citoyens enrôlés dans des réseaux. «L'un d'eux a mis ses compétences au service des autres djihadistes. Il est à la tête d'un groupe de Français qu'il entraîne au combat», explique ainsi David Thomson. «Ces gens qui arrivent sont déjà des combattants et ils connaissent la manière de combattre l'armée française», souligne-t-il.

Surtout, pour le journaliste, reste la question de la façon dont ces soldats ont fini par choisir le départ: comment en sont-ils venus à adhérer à ces idées? «On peut se rappeler par exemple de la tuerie de Fort Hood», précise David Thomson. En 2009, le soldat Nidal Hasan avait ouvert le feu sur une base militaire américaine, tuant 13 personnes. Il avait indiqué vouloir «combattre du bon côté» et empêcher l'intervention en Afghanistan de son unité. Un événement significatif d'une possible radicalisation dans les rangs de l'armée, selon David Thomson.

 

«Au-delà du marginal»

Pour autant, le spécialiste n'a pas identifié de raisons spécifiquement liées à l'armée expliquant ce départ vers le djihad. Un constat intéressant à l'heure ou certains politiques prônent le retour d'un service militaire obligatoire ou un renforcement du service civique, afin de redonner «un sentiment d'appartenance» ou encore renforcer «l'esprit civique». «Cette idée n'est pas idiote», estime David Thomson. «Insuffler l'esprit d'appartenance à la nation, la mixité sociale, le sentiment de fraternité de cette manière, pour empêcher que des jeunes aillent chercher cela dans le djihad, c'est intéressant», indique-t-il. «Simplement, je constate que des jeunes, qui ont connu ce cadre très structuré, sont malgré tout partis faire le djihad.»

Du côté de l'armée, ces chiffres ne sont ni confirmés, ni infirmés. «Si l'on parle d'un ancien militaire, il faut savoir combien de temps il l'a été et depuis quand il ne l'est plus», souligne-t-on auprès du Figaro, précisant qu'une fois l'engagement terminé, ces situations relèvent du ministère de l'Intérieur. «Fort heureusement, nous sommes dans des proportions qui sont au-delà du marginal», ajoute-t-on au sujet de départs pour le djihad. Concernant la surveillance de potentiels profils radicaux au sein de l'armée, c'est à la DPSD (Direction de la protection et la sécurité de la défense) que revient la gestion des questions de sécurité comme celles d'espionnage ou de la sécurité des personnels. Parmi ses missions figure également le renseignement, qu'elle coordonne avec d'autres services de renseignement de l'État. Un «croisement d'informations» qui doit «être renforcé», résume-t-on du côté militaire.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:45
Côte d’Ivoire: fin de l'opération Licorne

 

21.01.2015 BBC Afrique

 

Aujourd’hui, mercredi 21 janvier, se termine officiellement la mission de la force française Licorne. Après 12 ans d’opération sur le sol ivoirien, elle laisse la place aux forces françaises de Côte d’Ivoire. Cette force n’aura plus vocation à intervenir uniquement en Côte d’Ivoire mais sera une base avancée pour l’Afrique de l’Ouest.

 

La force Licorne a traversé toute les crises ivoiriennes et n’a pas toujours fait l’unanimité auprès des Ivoiriens.

 

Elle a été déployée fin 2002 après le coup d’État manqué contre le régime de Laurent Gbagbo. Sa mission première était d’évacuer les ressortissants français et étrangers, notamment au centre du pays.

 

A l’époque, les forces françaises avaient vivement été critiquées par les deux camps. Ils les accusaient d’avoir enrayé leur progression et de leur avoir volé la victoire en s’interposant entre les combattants.

 

Peu après, la situation s’était stabilisée et le pays avait été coupé en deux par une zone de confiance séparant les belligérants : la rébellion au nord, les forces loyalistes au sud. L’armée française avait alors installé plusieurs bases le long de la zone tampon.

 

L’opération Licorne avait ensuite peu à peu augmenté ses effectifs. En 2004, une attaque par deux sukoi loyalistes contre la base française de Bouake, située en territoire rebelle, avait tué 9 soldats français. En guise de riposte, la France avait détruit tous les avions militaires ivoiriens, ce qui avait déclenché de gigantesques manifestations anti-forces françaises à Abidjan. Après plusieurs jours de fortes tensions, des soldats de Licorne avaient tiré sur les manifestants, faisant officiellement 57 morts.

 

La force Licorne comprenait alors plus de 5 000 hommes. Pendant la crise post-électorale de 2010 et 2011, l’armée française, agissant sous couvert de l’ONU, avait pris le contrôle de l’aéroport. Cela avait conduit Laurent Gbagbo à accuser l’armée française d’être une force d’occupation.

 

Par la suite, l’armée française avait aidé les forces qui soutenaient le président Ouattara à déloger le président Laurent Gbagbo de sa résidence. Ce dernier avait ensuite été arrêté. Cela aura été la dernière action d’éclat de la force Licorne en Côte d’Ivoire.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:35
US Army UH-72A Lakota Light Utility Helicopter.

US Army UH-72A Lakota Light Utility Helicopter.

 

21.01.2015 by Maki Catama

 

BANGKOK, -- The Royal Thai Army is eyeing to acquire additional UH-72A Lakota light utility helicopter as part of its modernization plans in 2016, Bangkok Post quoted Thai Army Chief Udomdej Sitabutr as saying on January 10.

The announcement did not specify as to how many of the aircraft the army was considering to buy. Thailand had bought six UH-72A helicopters from Airbus March last year at an estimated cost of $34 million.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:35
People's Liberation Army Navy (PLAN) anti-submarine warfare (ASW) Z-18F Helicopter.

People's Liberation Army Navy (PLAN) anti-submarine warfare (ASW) Z-18F Helicopter.

 

January 15, 2015 defenseworld.net

 

China recently tested a Z-18A helicopter which can be used as an anti submarine warfare, military heavy lift and as a troop and VIP carrier.

According to China Military Online China recently tested it on the Tibetan plateau at an altitude of 8000 meters.

The report said that the Z-18A helicopter is meant to transport the AH-4 155 mm light artillery system developed by the China North Industries Corporation which weighs around 4 tons.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:20
Renaming Air/Sea Battle a Poor, Parochial Decision


January 21, 2015 by Lazarus - informationdissemination.net

The Pentagon’s 08 January choice to rename the Air/Sea Battle concept is a poor choice that will negatively affect the ability of the Navy and Air Force to modernize their forces for 21st century combat. It is an attempt by the U.S. Army to insert itself into an operational construct for which it is neither equipped nor trained in which to participate. Finally, this decision demonstrates a compelling need to reform the aging Defense Department organization created by the Goldwater Nichols Act in 1986. This reform legislation was designed to empower joint military institutions to make the best decisions for national security outside parochial service concerns. This name change illustrates that service-driven parochialism is alive and well and well in the Pentagon, and is aided and abetted by joint bureaucrats intent on shaping all problems with the same joint tools, whether appropriate or not.

     The U.S. Navy and Air Force are desperately in need of new equipment to wage war in difficult 21st century anti-access/area denial (A2/AD) environments. Both services need new aircraft, (manned or unmanned), to replace aging Cold War platforms. The Navy needs new missiles in order to engage opponents outside A2/AD envelopes. The naval service has conducted an active information campaign to inform members of Congress and the general public as to the importance of seapower in ensuring U.S. economic and physical security. The Chief of Naval Operations’ “SailingDirections” and later "Navigation Plans" specifically identified a need to “communicate our intent and expectations both within and outside the Navy,” and "strengthen alliance relationships and partnerships." The Air/Sea Battle term is one that easily explains service intentions to a wide global audience. Renaming this concept with the awkward joint term “Joint Concept for Access and Maneuver in the Global Commons” (JAM GC) will not resonate with the average U.S. citizen, whose support is vital for continued military funding. Such terms make joint bureaucrats in the deep warrens of the Pentagon’s mezzanine level happy, but will not draw the vital public support necessary for strong legislative action.

     The joint moniker and apparent Army intrusion in an otherwise Naval and Air Force activity represents an unneeded diversion of U.S. Army efforts. The ground force again appears ready to abandon vital lessons learned from a long, hard counterinsurgency campaign in order to preserve its funding relative to the other services. After the Vietnam War the Army quickly disbanded its counterinsurgency (COIN) forces in favor of a return to conventional expeditionary warfare as represented by the Soviet and Warsaw Pact threat on the plains of Germany. Counterinsurgency lessons learned were left in the dustbin of Army history as the service embraced Air/Land battle for both operational relevance and funding concerns. While this doctrinal change was useful in many ways toward developing present, effective expeditionary warfare concepts, its failure to make COIN an institutional part of the Army handicapped the service for wars since 2003. When the conflicts in Afghanistan and Iraq degenerated into insurgencies, the Army was forced to re-learn lessons very similar to those painfully gained over the course of the Vietnam War. The Army would best serve the nation’s interests in the wake of the Southwest Asian conflicts by solving the 50 year old problem of how to have both effective expeditionary and COIN capabilities in its organizational structure rather than attempting to couple itself to Air/Sea battle.

     Finally, the name change illustrates the increasing need to reform the aging, Cold War- era provisions of the Goldwater Nichols Act. This reform legislation was designed to empower joint organizations to make national security decisions independent of parochial service needs. Now, the need to maintain a “joint” face on all military operations has created its own ossified, parochial structure.  The efforts of one or more services to create solutions to national security needs are stifled and suppressed by joint bureaucrats seeking to preserve their own institutional authority. This situation of “joint uber alles” is just one of the problems with the quarter-century old Goldwater Nichols structure. Its transfer of the business of strategy from central, service-based systems that produced successful products like Air/Land Battle and the 1980’s-era Navy Maritime Strategy to regional Combatant Commanders (COCOMs) may have been permissible in a post Cold War environment free of peer competitors with global reach.  This decentralized system is no longer possible in the 2nd decade of the 21st century. The global impact of post 9/11 terrorism; the rise of China; and the return of a revanchist Russia (among many concerns); make this 1986-era construct a prime candidate for significant Congressional reform.

     Renaming the well-known Air/Sea Battle concept with an awkward, unfamiliar joint term serves no one well. It forces the Navy and Air Force to change their public modernization campaigns. It is a distraction for an Army that should be preparing for its next expeditionary and COIN operations rather than trying to re-enter the coastal defense business. Finally, it shows that both service and joint bureaucratic parochialism persist within the Department of Defense despite the provisions of Goldwater Nichols. Congress should take action to restore easily identifiable names to military concepts in need of public support. It should direct the Army to concentrate on its traditional service requirements rather than compete with the Navy and Air Force in an operational arena for which it is not equipped. Finally, Congress should look at potential reforms to the dated Goldwater Nichols Act of 1986. It should restore the abilities of services to create strategic and operational solutions to global military needs beyond the purview of individual regional commanders.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:58
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