Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:45
Abdelmalek Gouri abattu, un coup dur pour le jihadisme algérien

 

24-12-2014 Par RFI

 

L’armée algérienne a confirmé avoir abattu le chef du groupe jihadiste Jund al-Khilafa, Abdelmalek Gouri, notamment responsable de la mort du Français Hervé Gourdel. La disparition de cet ancien bras droit d'Abdelmalek Droukdel, chef d'Aqmi, porte un coup dur au jihadisme dans cette région.

 

Abdelmalek Gouri a été tué dans la nuit de lundi à mardi, avec deux autres djihadistes près d'Alger, lors d'une opération de l'armée dans la ville d'Isser, à 60 km à l'est de la capitale, en Kabylie. Le ministère de la Défense a indiqué que cette opération a été déclenchée grâce « à des renseignements et à une filature d'un dangereux groupe terroriste circulant à bord d'un véhicule ». Une opération qui a également permis de récupérer des armes du groupe et des téléphones mobiles.

 

À 37 ans, Abdelmalek Gouri était l'émir de Jund al-Khalifa, la dissidence d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a fait allégeance à l'organisation Etat islamique, l'été dernier. De son vrai nom Khaled Abou Souleimane, Gouri avait également fait partie d'une katiba d'Aqmi, à l'origine des attentats suicide contre le palais du gouvernement et un bâtiment de l'ONU en 2007 à Alger.

 

Procès par défaut

 

Il était activement recherché depuis la mort d'Hervé Gourdel, dont il avait revendiqué l'enlèvement et l'exécution en septembre dernier et devait être jugé par défaut lors d'un procès retentissant lundi, finalement reporté au 16 février. Ce procès devait également juger en son absence Abdelmalek Droukdel, le chef d'Aqmi, dont Gouri avait été l'un des bras droits.

 

Le groupe Jund al-Khalifa est en effet composé essentiellement d'anciens membres d'Aqmi, actifs dans la région d'Alger et en Kabylie. Avec la mort de Gouri, le groupe encaisse un sérieux revers, et l'armée algérienne peut célébrer une victoire certaine contre les groupes jihadistes.

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:40
Le destroyer russe Severomorsk photo Alexandra Kamenskaya RIA Novosti.

Le destroyer russe Severomorsk photo Alexandra Kamenskaya RIA Novosti.

 

MOSCOU, 23 décembre - RIA Novosti

 

Le destroyer russe Severomorsk fait route vers la Somalie où il luttera contre les pirates, a annoncé mardi à Moscou le porte-parole de la Flotte du Nord Vadim Serga.

"Le destroyer Severomorsk commencera à remplir sa mission en mer Rouge dans quelques jours. Il garantira la sécurité des bateaux civils dans le golfe d'Aden et au large de la Corne d'Afrique", a indiqué M.Serga.

Le Severomorsk remplacera le patrouilleur russe Iaroslav Moudry qui participe à la lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden depuis septembre.

Le Iaroslav Moudry a déjà quitté cette région pour rejoindre l'escadre russe déployée en mer Méditerranée. Pendant sa mission en Afrique, le Iaroslav Moudry a escorté une quarantaine de bateaux civils russes, grecs, panaméens, libériens, thaïlandais et autres.

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:40
Porte-hélicoptères Russie photo Alexei Filippov RIA Novosti

Porte-hélicoptères Russie photo Alexei Filippov RIA Novosti

 

MOSCOU, 24 décembre – RIA Novosti

 

La suspension de la livraison des porte-hélicoptères Mistral à la Russie ne constitue pas un cas de force majeure, susceptible d'éviter à Paris de verser des compensations, estime le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

"Les explications selon lesquelles certaines conditions ne seraient pas réunies pour nous remettre ces navires, personne ne compte les accepter de notre côté, nous ne les considérons pas comme un cas de force majeure prévu par le contrat. C'est simplement, si vous voulez, la démonstration de la faiblesse géopolitique de la France", a fait savoir M. Rogozine dans une interview accordée à la chaîne Rossia-24.

Selon lui, la France "se soumet à la pression de ses collègues de l'Otan, dont elle a récemment réintégré [le commandement militaire], voilà la conséquence directe de telles dépendances".

M. Rogozine a ajouté que des délais prévus par contrat arriveraient à échéance "prochainement", notamment concernant des compensations.

La livraison du premier des deux Mistral, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu cet automne, mais elle a été suspendue par le président français François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne. Moscou a déclaré pour sa part attendre soit les navires, soit le remboursement de l'argent versé.

Début décembre, le premier ministre français Manuel Valls a déclaré qu'il était encore prématuré de parler de l'échec de la vente des Mistral.

Le contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux navires de classe Mistral a été signé entre la Russie et la France en en 2011. Il s'agit du contrat technico-militaire le plus important qui ait jamais été signé entre les deux pays, l'entente ayant suscité l'hostilité des Etats-Unis et de l'Otan.

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:30
L’exécutif américain autorise la vente de chars lourds à l’Irak

 

23.12.2014 Par - RFI

 

Alors que l’Irak continue de faire face au groupe Etat islamique, Bagdad réclame aux Etats-Unis de pouvoir acheter le meilleur de sa technologie militaire. Le département d’Etat vient de donner son accord de principe pour la vente de blindés lourds et de véhicules de combat pour un montant de trois milliards de dollars.

 

175 chars lourds de combat M1A1 Abrams. 1000 véhicules blindés légers Humvees. Le tout accompagné d’armements de gros calibres. C’est ce que le département d’Etat américain et le département de la Défense viennent d’accepter de vendre à l’Irak, vendredi 19 décembre, pour un montant estimé à près de trois milliards de dollars (2,45 milliards d’euros).

Cette « notification de vente potentielle » est un accord de principe de la part de l’exécutif américain, avant tout commerce d’armement. Elle doit encore être validée par le Congrès avant que Bagdad ne puisse officiellement contacter les industriels concernés pour passer commande. Les parlementaires américains, relativement unanimes sur le besoin d’équiper les Irakiens, ne devraient logiquement pas s’opposer à un tel contrat.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:30
Chammal : un ravitailleur C-135 FR est de retour de mission


23.12.2014 Crédits : EMA / armée de l’Air
 

25 novembre 2014 à 18h00, un ravitailleur C-135 FR est de retour dans le golfe arabo-persique après avoir réalisé sa mission de ravitaillement au profit de la coalition.


Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est dorénavant structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:25
Relève opérationnelle de l’Alouette III de la flottille 22S déployée au sein des forces armées aux Antilles

 

23 12 2014 FAA

 

L’hélicoptère Alouette III appartenant à la flottille 22S et affecté aux forces armées aux Antilles vient de faire l’objet d’une relève opérationnelle à Fort-de-France. Le 17 décembre 2014, l’Alouette III « 100 » est arrivée aux Antilles pour prendre la relève de la « 262 ».

 

Après plusieurs jours de mer à bord du navire Fort Saint-Georges de la compagnie CMA-CGM, solidement arrimée sur son plateau de transport, l’Alouette III de relève est ainsi arrivée au port de Fort-de-France. Rechargé rapidement sur un camion spécifique, le dispositif a transité sous escorte de la brigade motorisée de la gendarmerie nationale pour rejoindre le Pôle Aéronautique Etatique (PAE) du Lamentin. Arrivée au PAE, la nouvelle machine a été remise dans les mains des techniciens aéronautiques de la flottille 22S pour lui permettre de redéployer ses ailes et d’être pleinement opérationnelle (technicien aéronautique, pourquoi pas vous ? plus d’informations sur ce métier sur le site Etre marin – http://www.etremarin.fr/offres/technicien-aeronautique-specialiste-avionique-hf). L’Alouette III 262, prévue quant-à-elle de rentrer en atelier de maintenance en métropole, quittera la Martinique dans quelques jours pour un voyage transatlantique selon les mêmes modalités.

 

Cette manœuvre logistique de relève opérationnelle répond à une double logique. D’une part, il s’agit de régénérer le potentiel de vol de l’appareil actuellement déployé depuis deux ans aux Antilles et nécessitant à cet égard des opérations de maintenance lourde qui ne peuvent être conduites qu’en métropole. D’autre part, la manœuvre d’échange réalisée garantit aux forces armées aux Antilles une continuité des moyens d’appuis aériens, sans créer de ruptures opérationnelles dans la zone caribéenne puisque l’ancienne Alouette III ne partira qu’après la remise en condition de la nouvelle venue.

 

Menés sous l’égide de l’Etat-major opérationnel de la Marine nationale, les transports aller et retour vers la métropole ont été confiés au Centre du Soutien des Opérations et des Acheminements (CSOA), privilégiant pour l’occasion la voie maritime commerciale. Ce mode de transport répond aux exigences de l’EMA envers le CSOA et permet de conjuguer pleinement les impératifs opérationnels à l’optimisation financière dans la conduite des acheminements.

 

L’aéronautique navale représente la composante aérienne de la Marine nationale. Elle compte aujourd’hui 5 000 hommes et femmes, militaires et civils, et près de 200 aéronefs. Sa particularité lui vaut d’être utilisée comme moyen opérationnel indissociable des bâtiments. Elle concoure ainsi à toutes les missions de la Marine nationale : dissuasion à partir de la mer, protection contre les risques et les menaces venant de la mer, protection du commerce maritime, intervention ou projection de forces et de puissance, collecte du renseignement, action de l’Etat en mer, diplomatie, etc.

Relève opérationnelle de l’Alouette III de la flottille 22S déployée au sein des forces armées aux AntillesRelève opérationnelle de l’Alouette III de la flottille 22S déployée au sein des forces armées aux Antilles
Relève opérationnelle de l’Alouette III de la flottille 22S déployée au sein des forces armées aux Antilles
Partager cet article
Repost0
24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:20
AMPV Armored Multi-Purpose Vehicle

AMPV Armored Multi-Purpose Vehicle

 

 

23 December 2014 BAE Systems  Ref 259/2014

 

BAE Systems was awarded a contract worth up to $1.2 billion from the U.S. Army for the Engineering, Manufacturing, and Development (EMD) and Low-Rate Initial Production (LRIP) of the Armored Multi-Purpose Vehicle (AMPV).

 

 

The program aims to provide the U.S. Army with a highly survivable and mobile fleet of vehicles that addresses a critical need to replace the Vietnam-era M113s.

 

“This award represents a significant milestone for the U.S. Army and BAE Systems,” said Mark Signorelli, vice president and general manager of Combat Vehicles at BAE Systems. “The AMPV will provide a substantial upgrade over the Army’s current personnel carrier fleet, increasing the service’s survivability, force protection, and mobility while providing for future growth potential. It also confirms BAE Systems’ role as a leading provider of combat vehicles.”

 

The initial award is for a 52-month base term, valued at approximately $383 million, during which BAE Systems will produce 29 vehicles across each of the variants. The award also provides an option to begin the LRIP phase immediately following the current EMD phase, at which time the company would produce an additional 289 vehicles for a total contract value of $1.2 billion.

 

The AMPV capitalizes on proven Bradley and M109A7 designs, meeting the Army’s force protection and all-terrain mobility requirements while enabling the AMPV to maneuver with the rest of the Armored Brigade Combat Team (ABCT). The maximized commonality within the AMPV family of vehicles and the ABCT will reduce risk and provide significant cost savings to the Army.

 

The BAE Systems AMPV team includes DRS Technologies, Northrop Grumman Corporation, Air Methods Corporation, and Red River Army Depot. Work on the contract is expected to begin immediately and will take place primarily at the company’s York, Pennsylvania, and Sterling Heights, Michigan, facilities.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 19:55
Joyeux Noël ! Bonnes et heureuses fêtes de fin d’année !
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 18:55
Les fans Facebook se mobilisent pour les soldats en OPEX


23/12/2014 Armée de Terre

 

Depuis le début du mois, notre communauté de fans sur Facebook nous a fait parvenir plusieurs centaines de messages de soutien aux soldats qui passent les fêtes à l’étranger, loin de leurs proches.

 

Qu’il s’agisse de petits mots, de poèmes, de photos ou encore de dessins, découvrez l’ensemble de ces témoignages en téléchargeant le PDF.

 
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:55
Patrice Caine directeur général et Henri Proglio président du conseil d'administration. - photo Thales

Patrice Caine directeur général et Henri Proglio président du conseil d'administration. - photo Thales

Patrice Caine sera le futur directeur général de Thales (Crédits : Thales)

 

23/12/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Patrice Caine sera le directeur général de Thales. Il formera avec Henri Proglio, président du conseil d'administration, un tandem à la tête du groupe d'électronique.

 

Il fallait vraiment que l'État tienne beaucoup à Patrice Caine, le nouveau directeur général de Thales, pour accepter l'improbable come-back d'Henri Proglio en tant que président du conseil d'administration du groupe d'électronique. Car l'opération commando menée dans le plus grand secret pour le faire tomber à la tête d'EDF est bien désormais dans les annales de l'Etat, qui craignait sa réaction grâce à ses fameux réseaux dont tout le monde dit qu'ils sont puissants. Mais deux mois plus tard, Henri Proglio, un très proche de la maison Dassault, est finalement revenu par la fenêtre dans la sphère publique, l'État détenant 26,6 % de Thales. Abracadabrantesque... comme seul l'État en a le secret.

Pour Patrice Caine, l'heure de gloire est donc arrivée... à seulement 44 ans. Et si certains lui reprochent sa jeunesse, donc une possible inexpérience, ils devraient toutefois se rappeler qu'avant lui, de glorieux anciens comme Denis Ranque et Alain Gomez, ont été nommés PDG au même âge que lui. La valeur n'attend donc pas le nombre des années, y compris en France... Et s'il est nommé PDG, il devra toutefois préparer la dissociation des fonctions entre directeur général, fonction qu'il exercera, et président du conseil. En tant que numéro deux de Jean-Bernard Lévy, il a également fait le job et plutôt bien en faisant tourner pendant près de deux ans la maison Thales au poste de directeur général en charge des opérations et de la performance. Un poste clé dans la bonne marche du groupe et le respect des objectifs fixés en termes de performances.

 

Un tandem avec Henri Proglio

Proglio-Caine, un tandem improbable à première vue à la tête de Thales. Mais à y regarder de plus près, Henri Proglio connaît bien la famille Caine, notamment le père de Patrice Caine, selon le journal Marianne. En outre, le frère du futur directeur général a été longtemps l'un des grands barons du groupe Veolia quand Henri Proglio était à la tête du numéro un mondial de la gestion de l'eau et des déchets. Pour Dassault, cela vaut donc quitus. Henri Proglio a servi de passerelle entre Patrice Caine, qui était assuré du soutien de tout l'Etat y compris de l'Elysée, et les Dassault, dont il n'est pas la tasse de thé. Mais Henri Proglio n'est pas n'importe qui chez Dassault, il fait partie du comité des sages chargé de conseiller les héritiers de Serge Dassault. Pour l'ancien patron d'EDF, c'est aussi un joli pied de nez à l'Etat.

Beau gosse, Patrice Caine, marié à une styliste, est un homme apprécié au sein de Thales qu'il connaît bien, et même très bien. Il est arrivé en 2002 dans le groupe où il a rejoint la direction de stratégie après avoir été conseiller technique en charge de l'énergie au cabinet de Laurent Fabius (2000-2002). Il n'a d'ailleurs pas changé depuis qu'il a pris le job de directeur général en charge des opérations et de la performance même si le poste était à risques. Il a su séduire les équipes de Thales par sa connaissance des dossiers, par sa disponibilité et son ouverture d'esprit. Sa présence aux côtés de Jean-Bernard Lévy à l'arrivée de celui-ci, avait notamment rassuré en grande partie la maison Thales.

 

Une trajectoire sans faute de goût

Diplômé de l'École polytechnique et de l'École des mines de Paris, Patrice Caine a débuté sa carrière en 1992 dans le groupe pharmaceutique Fournier avant de devenir conseiller en fusions et acquisitions et stratégie d'entreprise au sein de la banque Chaterhouse à Londres.
De 1995 à 1998, il est chargé de mission auprès du préfet de région Franche-Comté et parallèlement chef de la division Développement Industriel et Energie à la Direction Régionale de l'Industrie de la Recherche et de l'Environnement (DRIRE). De 1998 à 2000, il rejoint le conseil général des Mines, en charge des ressources humaines du corps des Mines. Parallèlement, il est responsable de la formation des ingénieurs-élèves des corps techniques de l'État à l'École des mines de Paris.

Il rejoint donc Thales en 2002. Il occupe de 2004 à 2012 des postes de direction dans différentes unités opérationnelles : communications tactiques, aéronautiques et navales, identification, navigation, radar, C4I Air, systèmes de défense aérienne et gestion du contrôle du trafic aérien.

 

voir aussi Thales : un conseil d'administration désormais à parité entre l'Etat et Dassault:

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:45
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Cinq équipes de maîtres-chiens sont présentes sur le théâtre centrafricain et accomplissent chaque jour des missions d’intervention au profit de la force Sangaris. Leur participation aux opérations représente une force de dissuasion et de protection parfaitement intégrée. C’est un véritable appui à la réussite des missions.

 

Entraînées quotidiennement, les équipes cynotechniques participent à la surveillance des emprises de la force et aux missions planifiées, comme ce fut le cas lors d’une opération dans le quartier de Boy Rabe au Nord de Bangui. La force Sangaris en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines (FSI) et de la MINUSCA, assurait une mission de contrôle de zone. Les investigations avec les chiens ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions. Pendant cette opération, des soldats de la force Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés. La riposte des militaires français a permis de neutraliser plusieurs d’entre eux. « Le chien est habitué aux tirs car nous y travaillons pendant l’entrainement ; le chien est paré à évoluer dans ce type de situation  », nous explique l’adjudant William, chef des équipes cynotechniques du théâtre.

 

Cinq équipes de maîtres-chiens, originaires du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132eBCAT) de Suippes, sont présentes sur le théâtre centrafricain. Les équipes cynotechniques présentes à Bangui sont un atout indéniable dans la réalisation de la mission de la force Sangaris. Les chiens d’intervention de la force ont pour missions d’assurer une permanence d’intervention rapide (QRF), de participer à la protection du camp M’Poko, d’être en appui au combat débarqué, de faire de la sécurisation de zone, ou encore de faire du pistage d’individus.

 

L’adjudant William explique que « l’équipe est utile en protection contre la foule, et le chien a un effet dissuasif sur la population. Nous travaillons à la fois à la sécurisation et au préventif ».

 

En France, les équipes cynotechniques peuvent intervenir sur des missions Vigipirate. Tout au long de l’année, les binômes poursuivent leur préparation opérationnelle et leur travail de fond avec le chien.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en CentrafriqueSangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:45
Fin de la mission Corymbe pour le Jacoubet et début de mission pour le Lavallée


 23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 11 décembre 2014, lors d’un TRALER (transfert de charges légères) avec l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée, l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet a quitté la mission Corymbe, laissant le flambeau à son « sistership », sous le commandement du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre.

 

La mission de deux mois et demi a permis au Jacoubet de mener des actions de la coopération, au travers des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) avec des pays riverains du Golfe comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal, et d’autre part d’assurer la présence française quasi-permanente dans une zone stratégique. Les deux actions civilo-militaire et l’accompagnement du BPC Tonnerre pour son acheminement en Guinée de matériel destiné au centre de traitement des soignants du dispositif de lutte contre Ebola, ont aussi été des moments forts de la mission du Jacoubet, dont l’équipage sera de retour au port de Toulon pour fêter Noël en famille.

 Appareillé de Brest le 1er décembre 2014, le Lavallée a relevé quelques jours plus tard son sistership toulonnais le Jacoubet le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest.

Compte tenu des programmes d’activités chargés des deux bâtiments, cette relève s’est effectuée à la mer, au large du Sierra Leone, et a été l’occasion de réaliser un TRALER, opération assez rare entre avisos.

Le Lavallée est désormais opérationnel pour conduire le 127e mandat de la mission Corymbe dans le golfe de Guinée, en escorte du BPC Tonnerre.

Fin de la mission Corymbe pour le Jacoubet et début de mission pour le LavalléeFin de la mission Corymbe pour le Jacoubet et début de mission pour le LavalléeFin de la mission Corymbe pour le Jacoubet et début de mission pour le Lavallée
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:30
La FINUL compte une vingtaine d'aviateurs français

La FINUL compte une vingtaine d'aviateurs français

 

23/12/2014 Sources :  EMA

 

Au pays du Cèdre, 20 aviateurs au «béret bleu ciel» œuvrent, sous mandat de l’organisation des Nations-Unies, à la mission menée par la France au service de la paix.

 

Intégrés pour la plupart à l’unité de commandement et d’appui, ainsi qu’à l’unité « multifonctions logistique », le personnel de l’armée de l’air concourt directement au soutien opérationnel des 900 soldats français projetés au Liban.

 

Dans le cadre de l’opération Daman XXII, les aviateurs contribuent ainsi directement aux missions de la Force Commander Reserve (FCR). Placée sous les ordres du général commandant la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), la FCR en constitue l’élément d’intervention d’urgence. Basée sur l’aire d’opération à Deyr Kifa, elle est en mesure d’intervenir rapidement et en permanence au profit de l’ensemble des contingents de la FINUL déployés dans le cadre de la résolution 1701.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième contributeur de la FINUL, avec près de 900 soldats. La grande majorité d’entre eux arme la FCR.

 

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 16:45
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 14 décembre, afin de vérifier la stabilité de la sécurité sur l’axe Bangui-Boali, une unité de la force Sangaris a mené, aux côtés de la MINUSCA, une mission de reconnaissance entre les deux villes. C’était ainsi l’occasion pour la force de rencontrer de nouveau les autorités locales de Boali.

 

Un convoi composé de deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a pris la direction de la ville de Boali. La veille, la route avait été reconnue par voie aérienne. Plus de 75 km ont été parcourus en 2h30 avant d’atteindre la ville centrafricaine située au Nord-Ouest de Bangui. Arrivée sur place, la force composée d’une section d’infanterie du 1errégiment d’infanterie (1erRI) et d’un peloton du 1errégiment étranger de cavalerie (1erREC), a été chaleureusement accueillie par la population locale et a été invitée à assister à un match de football organisé par la ville.

 

 Le jour suivant, la force Sangaris a profité de sa présence pour rencontrer les autorités locales de Boali. Une réunion s’est tenue à la mairie, en présence du sous-préfet, du maire de Boali et du chef de la gendarmerie locale. Madame le sous-préfet a fait part de sa joie quant à la venue de la force, notamment en raison du sentiment de sécurité qu’elle a procuré à la population. La réunion s’est terminée par la remise de bottes et de ballons par la force Sangaris à la mairie, qui permettront d’améliorer les conditions de travail dans les champs et d’apporter un peu de loisirs aux enfants.

 

 Durant le trajet, la force a eu l’occasion de constater que l’axe Bangui-Boali était sécurisé : aucun barrage n’a été détecté. Le climat sécuritaire semble donc permettre le retour des déplacés chez eux et le travail des organisations internationales et des ONG pour la distribution de l’aide humanitaire.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:55
AMX 13 -  source chars-francais.net

AMX 13 - source chars-francais.net

22.12.2014 ECPAD
 

Film d’information consacré aux engins blindés.

 

La « famille redoutable », c’est la gamme des engins blindés réalisés à partir d’un châssis unique, celui du char AMX 13 (AMX pour Ateliers de construction d’Issy-les-Moulineaux et 13 pour 13 tonnes).

Les divers véhicules, fabriqués dans des usines spécialisées, sont ainsi présentés. À la sortie de l’usine, soumis à plusieurs épreuves, ils sont testés en tout terrain avant d’être utilisés pour le transport de troupes et pour l’artillerie.

 

Voir la vidéo 

 

Note RP DefenseLes plans de blindés de l’atelier d’Issy-Les-Moulineaux

Une famille redoutable

 

source SGA

 

Le centre des archives de l'armement conserve, en sous-série 3H1, la collection de plans d'études de différents chars et chenillettes étudiés à l'atelier d'Issy-les-Moulineaux. Cette collection couvre la période 1936-1972 et comporte environ 19 000 plans (avant-projets, projets, prototypes et même plans de matériels étrangers), dont un échantillon est consultable en ligne.

Découvrez les plans du char Renault R 35, qui équipait l'armée en 1940, ou celui de l'AMX 1938 qui n'exista qu'à l'état de prototype et ne fut jamais construit en série.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:55
La marine nationale et la lutte contre les mines

Pétardement d’une mine par le chasseur de mines tripartite (CMT) Lyre au large de Hyères. (2 juin 2010) - Photo Lisa Bessodes - ECPAD collection CPAR de Toulon

 

23.12.2014 ECPAD

 

Héritage des conflits passés sur les côtes françaises et arme de combat naval actuelle, utilisée encore récemment en Libye, la mine sous-marine représente une réelle menace, pouvant toucher sans distinction les navires militaires et civils. Son usage en mer est autorisé et codifié par les textes internationaux. Les mines devenant de plus en plus furtives, l’enjeu pour la force de guerre des mines, composante de la marine nationale, est de connaître parfaitement les menaces et de développer constamment les moyens de lutte pour les contrer. La complémentarité homme-robot est au cœur de la réflexion de modernisation.

Ce dossier propose un aperçu de l’action de la marine nationale dans la lutte contre les mines à travers une sélection d’images produites par la marine et conservées à l’ECPAD.

 

Lancer la galerie photo
 

Réalisée par la marine nationale, la vidéo accompagnant le dossier thématique de ce mois présente de manière synthétique l’une des principales composantes de la flotte de guerre des mines : les chasseurs de mines tripartites (CMT). À la veille de la modernisation des CMT, le film présenté insiste sur la nécessité d’une grande connaissance des menaces, d’un perfectionnement constant des moyens de lutte et de la maîtrise technique en matière d’identification et de neutralisation des mines. Les différentes phases de la chasse aux mines y sont illustrées et explicitées : identification et classification des échos sous-marins, intervention et destruction par poisson autopropulsé ou par plongeurs-démineurs, élaboration d’une cartographie des fonds marins assurée par le centre de données de la guerre des mines.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:45
Le service de santé se prépare à lutter contre Ebola



22/12/2014 C. Bobbera  - DICOD

 

Une soixantaine de personnels médicaux et paramédicaux du service de santé des armées (SSA)  ont  suivi une formation spécifique au Centre de formation opérationnelle Santé (CeFOS) de la Vabonne (Ain),  organisée du 15 au 19 décembre 2014.  Ils se sont préparés à  occuper des fonctions d’encadrement au sein du centre de traitement pour les soignants  (CTS) à Conakry, en Guinée.


Ce centre, pleinement opérationnel début 2015,  répond à l’objectif fixé par la France de lutter activement contre la maladie Ebola. Il est destiné en priorité aux soignants guinéens et de toutes autres nationalités amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays. Le CTS  apportera une plus-value de dépistage, de diagnostic et de traitements. Le SSA est l’unique organisme à concevoir et à démarrer cette mission en Guinée.

 

voir la video

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:35
Afghanistan : le désengagement de KAIA et du DETAIR de Douchanbé s’achève

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 11 décembre 2014, le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant l’aéroport international de Kaboul (COMKAIA), et le docteur Rasuli, directeur de l’aéroport civil de Kaboul, ont cosigné le protocole de finalisation de la formation du personnel civil de l’aéroport, en présence des deux dernières promotions de contrôleurs aériens et de pompiers et du Major General Cahit Bakir de l’armée de l’Air turque, le futur COMKAIA.

 

Cette signature marque une étape importante dans le processus de transfert de responsabilité de l’aéroport de Kaboul à l’aviation civile afghane. Ce transfert progressif de l’aéroport aux autorités afghanes, l’une des missions principales du COMKAIA depuis fin 2012 et qui doit s’étendre jusqu’en 2015, constitue un enjeu majeur pour l’Afghanistan.

 

 En parallèle, le DETAIR de Douchanbé, dissous officiellement le 30 novembre dernier, a profité de la dernière voie aérienne militaire (VAM) provenant de France pour organiser une action au profit de populations défavorisées du Tadjikistan.Ainsi les bases aériennes de Luxeuil, Nancy et Orléans ont réalisé une collecte de jouets, de vêtements et de matériels scolaires au début du mois de novembre. Une distribution a eu lieu dans l’école du village aux environs de Toursounzadé à quelques kilomètres à l’Ouest de Douchanbé.

 

Cette dernière action civilo-militaire du DETAIR de Douchanbé aura été l’occasion de remercier la population tadjike pour l’excellent accueil qu’elle a réservé aux forces françaises tout au long de ces 13 années de coopération avec le Tadjikistan.

 

L’engagement français en Afghanistan prendra fin le 31 décembre 2014 avec le transfert de la mission de commandement de l’Aéroport et de KAIA au contingent turc. Fin 2014, près de 170 personnels afghans auront été formés par la coalition, en particulier depuis le 1eroctobre 2012 sous le commandement français de l’aéroport.

Afghanistan : le désengagement de KAIA et du DETAIR de Douchanbé s’achèveAfghanistan : le désengagement de KAIA et du DETAIR de Douchanbé s’achèveAfghanistan : le désengagement de KAIA et du DETAIR de Douchanbé s’achève
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:56
Une hélice Éclair, ayant équipé un Spad VII. Photo Dassault Aviation

Une hélice Éclair, ayant équipé un Spad VII. Photo Dassault Aviation

 

22 décembre 2014 Aerobuzz.fr

 

Dassault Aviation a décidé de soutenir la rénovation du Mémorial de Verdun. Une hélice Éclair, ayant équipé un Spad VII, y sera mise en dépôt. Cette hélice est la première création aéronautique de Marcel Dassault fabriquée en série. Elle équipe les avions Caudron, Nieuport et Farman qui participent à la première bataille aérienne de l’histoire, dans le ciel de Verdun, en 1916. Elle marque également les débuts de l’épopée des avions conçus par Marcel Bloch qui, dans l’entre-deux-guerres, réalisera des avions civils et militaires. A son retour de déportation, Marcel Bloch prendra le nom de Dassault.

 

Dassault Aviation souligne que ce mécénat met en avant les racines du groupe, « dernière grande société aéronautique au monde encore détenue par la famille de son fondateur et portant son nom ». Il rappelle aussi la contribution de Marcel Dassault au premier conflit mondial. Cette signature renvoie à son centenaire que le groupe aéronautique se prépare à célébrer en 2016.

 

Dassault apporte son soutien à la rénovation du Mémorial de Verdun

Signature de la convention de mécénat en présence de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants, du général Elrick Irastorza, président du conseil d’administration de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, et d’Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. – photo Dassault Aviation

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:55
Le 6e A400M Atlas français est arrivé sur la base d’Orléans



22/12/2014 Armée de l'Air

 

L’armée de l’air a réceptionné, jeudi 18 décembre 2014, le 6e A400M Atlas livré à la France. L’exemplaire livré (le MSN 14) s’est posé sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, vers 17h00.

Le MSN 14 répond à une configuration identique à celle des trois précédents appareils réceptionnés au cours de l’année 2014. Il s’agit du huitième avion de série livré sur les 170 commandés par les sept pays partenaires du programme: l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie. Six ont donc désormais été livrés à la France, ainsi qu’un exemplaire à la Turquie et un au Royaume-Uni.

Avion de transport tactique doté d’une allonge stratégique, l’A400M Atlas est sans équivalent sur le marché mondial. Produit par Airbus Defence and Space, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions du transport aérien militaire, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

Pour plus d’informations sur les capacités de l’Atlas, consultez notre webdocumentaire.

Le 6e A400M Atlas français est arrivé sur la base d’Orléans
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:55
Atterrissage du Rafale B n°304

Atterrissage du Rafale B n°304

 

22/12/2014 CEAM - Armée de l'air

 

Le 22 décembre 2004, après de nombreux reports de calendrier, le Rafale B n°304 se pose à Mont-de-Marsan. C’est le premier Rafale livré à l’armée de l’air. Il sera suivi du B n°305 et du B n°303, livrés respectivement les 28 et 29 décembre. Pour le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), c’est le début d’une longue et passionnante aventure.

 

Premiers objectifs: livrer aux forces un avion opérationnellement apte début 2006, après avoir formé les utilisateurs du futur escadron de chasse 1/7 «Provence» de Saint-Dizier. Les challenges seront nombreux. Les tâches d’expérimentation et de formation seront menées de front.

 

Spécialement pour le CEAM, le général Thierry Duquenoÿ, général adjoint aux opérations du commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), alors officier-programme Rafale et pilote du B304, revient sur cette mission… très spéciale…

 

Equipage aux commandes du Rafale Air

Equipage aux commandes du Rafale Air

 

”Ce 22 décembre 2004 n’a évidemment pas été un jour comme les autres ! La livraison du premier Rafale de série de l’armée de l’air constituait un tournant dans l’histoire de ce programme, plus de 20 ans après les premières expressions de besoin. Il s’agissait, en quelque sorte, de la transition entre la phase de conception et de réalisation et celle d’expérimentation et de mise en service opérationnel. C’est ce que concrétisait l’équipage constitué de l’officier de programme et du chef de l’équipe de marque, le premier passant le relai au second.

 

Le tout jeune Rafale B304, avec sa peinture immaculée et son odeur de neuf, a été intercepté puis escorté par ses aînés. Un Mirage F1, un Mirage 2000-5 et un Mirage 2000D étaient venus à sa rencontre, comme pour lui montrer le chemin, chacun dans son domaine, sous le regard d’un Alphajet, immortalisant l’évènement. Cela aurait pu être l’arrivée d’un tout jeune PIM (pilote à l’instruction), qui, tout seul, allait devoir succéder à tous, progressivement.

 

Après l’atterrissage, c’est la base aérienne toute entière qui est là pour accueillir “son” avion. Celui qu’elle attend depuis de si nombreuses années. Derrière les grillages, sur les merlons, aux fenêtres, le long du taxiway, sur le parking enfin, tous veulent le voir, le saluer, s’en approcher, puis le toucher, comme pour être sûrs qu’il est bien là. La base aérienne, cette petite armée de l’air, curieuse, recueillie, fascinée, joue son rôle de pionnière au nom de la grande.

 

Conscient du privilège – tout en enviant, malgré tout, l’aventure qu’allaient vivre les expérimentateurs dans les mois à venir – il m’a semblé nécessaire de faire part à mes cinq prédécesseurs officiers-programme, du bon déroulement de cette mission, en la resituant comme l’héritage “extra-ordinaire” qu’eux et leurs équipes m’avaient légué. Au-delà de ces quelques-uns, c’était bien sûr l’œuvre d’une multitude qui venait d’atterrir à Mont-de-Marsan.

 

C’était donc une étape clé pour le programme Rafale, pour la communauté des aviateurs montois et pour l’armée de l’air tout entière. Ce fut une journée forte par ses symboles et par ses promesses.

 

Depuis, grâce aux multiples savoir-faire opérationnels et techniques, développés, transmis et entretenus, les espoirs sont devenus réalités sur chacun des théâtres d’opérations où l’armée de l’air a été engagée. Ce 22 décembre 2004 n’a vraiment pas été un jour comme les autres!“

 

Les mécaniciens se pressent à l'arrivée du premier Rafale Air sur la base aérienne de Mont-de-Marsan

Les mécaniciens se pressent à l'arrivée du premier Rafale Air sur la base aérienne de Mont-de-Marsan

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:45
Opération Barkhane : une journée au sein du détachement de protection

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le camp « Sergent-chef  Adji KOSSEI » de N’Djamena, qui héberge notamment le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de l’opération Barkhane, mais également le groupement tactique désert Est (GTD-E), le détachement Air (DETAIR) du fuseau Est, le groupement de soutien opérationnel (GSO) et le groupement transmissions (GTRS), constitue la principale emprise du fuseau Est et le centre névralgique de l’opération interarmées Barkhane. La protection de ce camp constitue à ce titre une mission primordiale.

 

Celle-ci est assurée par le détachement de protection du groupement de soutien opérationnel, composé de commandos de l’Air. Parmi eux, deux équipes cynotechniques qualifiées ARDE (Appui à la recherche et à la détection d’explosif) ont pour mission particulière de veiller à ce que les véhicules provenant de l’extérieur ne comportent pas de danger lié à un dispositif explosif. Leur qualification de moniteur EOR (Explosive Ordnance Reconnaissance) leur permet de détecter visuellement tout dispositif, tandis que les capacités olfactives des chiens (300.000 capteurs) et leur entraînement spécifique leur permettent de détecter toute matière explosive, même en quantité infime. « Nous utilisons seulement un papier imbibé de matière explosive pour relancer la motivation du chien », explique le sergent M., du commando parachutiste de l’Air n°20 (CPA 20). Le maître-chien oriente la recherche en s’appuyant sur les connaissances acquises au cours de ses différentes formations mais également sur son expérience.

 

Ainsi, chaque véhicule doit être considéré comme potentiellement dangereux. A ce titre, les nombreuses livraisons de carburant indispensables au bon déroulement des opérations font l’objet d’une attention particulière: « nous ne savons pas exactement où ces véhicules ont séjourné ni les personnes qui ont pu les approcher, à partir de là, un doute existe», commente le capitaine C., le chef du dispositif de protection du site.

 

Après chaque opération de fouille, les équipes cynotechniques du détachement de protection achèvent leur service avec le sentiment du devoir accompli, conscientes d’avoir rempli une mission essentielle à la sécurité du camp.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : une journée au sein du détachement de protection
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:35
Afghanistan : la fin d’un engagement structurant



23/12/2014 Sources EMA

 

Le 31 décembre 2014 marque la fin de l’opération Pamir, nom donné à l’intervention militaire française sur le théâtre afghan.

 

C’est donc la fin d’une opération qui aura marqué l’armée française, que ce soit en termes d’effectifs engagés ou d’expérience opérationnelle. Durant ces treize années, les forces françaises ont conduit des actions sécuritaires dans la capitale, dans un premier temps, puis dans l’Est du pays, dans les vallées de la Surobi et de la Kapisa. Parallèlement, elles ont accompagné les forces de sécurité afghanes, dans leur formation (mission Epidote) et au combat (mission de mentoring réalisées par les OMLT -Operational Mentoring and Liaison Team-).

Au terme de 13 ans d’intervention, les armées françaises ont ainsi contribué à la formation de forces de défense et de sécurité capables d’affronter de façon autonome les défis sécuritaires qui se posent à l’Afghanistan.

Les soldats français ont accompli la mission qui leur avait été confiée avec courage et détermination. Depuis 2001, plus de 70 000 d’entre eux ont été engagés dans l’opération Pamir. Au plus fort des opérations, 4 000 militaires y participaient. Cet engagement a coûté la vie à 89 soldats français et fait plus de 700 blessés.

 
Veuillez trouver ici le dossier de presse qui présente le bilan de ces treize années d’opérations en Afghanistan :

Dossier de presse : Afghanistan (format pdf, 3 MB).

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 12:45
Opération Barkhane : au cœur de la coopération (Jdef) -  [Intégrale]

 

23.12.2014 ASP Camille MARTIN

 

Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération », le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.

« Quarante et quelques degrés, les véhicules roulent pendant des heures pour atteindre leur prochain objectif. Le sable et la poussière, soulevés par les blindés, s’infiltrent partout. Pour protéger un minimum notre matériel, la caméra est emmitouflée dans un chèche kaki. Les heures sont longues sous la chaleur intenable et nous attendons le coucher du soleil. Quatre heure du matin, nous sortons de nos lits picots après une nuit réparatrice passée sous les étoiles, au pied de notre VAB stationné au milieu des cailloux. Le soleil n’est pas encore levé, mais nous commençons déjà à tourner les premières images. La journée ne fait que commencer. »
 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 08:35
HAL Looks To Hulk-Smash IAF's Avro Replacement Effort


21.12.2014 by Livefist
 

In case you haven't been following the Indian Air Force's effort to replace 56 Hawker-Siddley 748 Avro transport aircraft, I strongly suggest you lose no more time in doing so. It's playing out as one of the most absurdly contentious, supremely ugly competitions -- and here's the thing: it hasn't even begun yet. After several stops and starts over the last two years, the latest is that the MoD has twice deferred a decision on what to do with the single bid that's landed in response to the Buy-A-Few-Make-The-Rest-In-India tender request. Now the crux, the whole point, of the Avro replacement programme is to give India's so-far hungry but ignored private industry a chance to create aerospace capacity by competing for the lucrative project. HAL therefore was deliberately kept out of the competition. The MoD and IAF felt this made sense since HAL, a single point monopoly in all things military aviation in India, has overflowing order books, limited capacity for more, and a relationship with its prime customer that can at best be described, to borrow from Facebook, as 'complicated'. HAL's extreme irritation and opposition to a tender that explicitly excludes it from the reckoning is well known. But things just went to the next level, with the company now hiring the services of prominent former staff to help lobby against the programme, and if necessary derail the course it's currently on. Journalists , including myself, received copies of an e-mail former HAL board member R. Srinivasan, who served as Managing Director of the Helicopter Complex, has written to Minister of State in the MoD Rao Inderjit Singh and Defence Secretary R.K. Mathur specifically asking, as you'll see in a moment, pretty explicitly that the programme be canned and HAL be allowed to build the planes -- pretty much because the private sector isn't up for it. Or, as the e-mail tantalisingly ends, it points to 'strategic options' available to India ahead of President Obama's upcoming visit. I'm tempted to offer my comments on every line of the stunning letter you're about to read, but I'm going to leave you to it.

 
Here's the e-mail in full:
 


From: Radhakrishnan Srinivasan <***************@gmail.com>

Date: 16 December 2014 10:57:14 IST
To: mos-mod@******
Cc: defsecy@******, bckhanduri@*********
Subject: Request to hold Replacement of 56 Avro Aircraft by IAF till all relevant issues are analysed by PMO/RM
 
Respected Sir,
 
At the outset, I would like to introduce myself as R.Srinivasan, who had worked for four decades in the defence PSU Hindustan Aeronautics Limited in several positions culminating in being appointed as a member of the Board of HAL as Managing Director of Helicopter Complex and subsequently as Director (Human Resources) before superannuating in May 2011. I had thoroughly enjoyed the various challenging assignments I had in the course of my long career in HAL and even after retirement, it is my pleasure to keep myself abreast of all the developments in HAL that have a bearing on its future. Certain recent decisions of the Government of India on an important defence project have left me greatly disturbed and in this context, I would like to draw your kind attention to the ‘Request for Proposal’ (REP) for Avro Aircraft Replacement released by IAF for procurement of 56 aircraft. The RFP was released on 8th May 2013 soliciting responses from OEMs with participation from only Indian private Industry.
 
2. With the laudable intent to develop private sector in the area of aircraft manufacturing, Govt. had cleared the proposal for replacement of 56 Avro transport aircraft of IAF under “Buy and Make” route.  The Avro aircraft were produced during the early 60s to 80s under technology transfer at Kanpur by HAL. A total of 89 aircraft were produced, 67 for IAF and the balance for civil customers. IAF currently holds 56 aircraft, which it wants to replace by an aircraft with “Tactical Airlift” capability.
 
3. The Approval of Necessity (AON) for the subject Avro case was approved for fulfilling the tactical airlift capability gap in the 5-tonne class of aircraft. Avro does not have Tactical Airlift capability, the ground on which Approval of Necessity (AON) was sought and accorded.  Hence, this proposal is not for Avro replacement but a fresh procurement case. IAF, in its inventory, has aircraft like AN-32, C-130J and C-17 which are equipped with functionalities for such applications viz. rear ramp, high altitude operational capability, auxiliary power unit etc.  Multi-role Transport Aircraft (MTA), catering to this specific capability, is also under development jointly between UAC-TA, Russia and HAL. IAF’s Tactical Airlift capability, therefore, has not been dependent on Avros and justifying replacement of Avro on grounds of declining tactical airlift capability does not sound logical.
 
4. The tender issued in May’13, for the subject case had to be extended several times due to requests from foreign OEMs for more time required in identifying an Indian partner. Notable part of the tender was exclusion of entire PSUs of India from participation as approved by Defence Acquisition Council, to avoid any competition from it.  Foreign OEMs were required to identify an Indian partner other than PSU, supply initial 16 aircraft from their original facilities and provide technology transfer for manufacture of balance 40 aircraft by the Indian partner. Foreign OEM would, however be the main contractor as the contract for 56 aircraft is required to be signed between the OEM and IAF, while the, Indian partner would only be a vendor to the foreign OEM.
 
5. The noticeable apathy of Indian private companies in partnering with any OEM, can be easily gauged. Low number of requirement, upper hand of the foreign OEM in deciding the terms and conditions, low margins, high capital investment, high skill requirement, long term engagement over the life of the aircraft for maintenance support, remote possibility of the selected platform for civil use etc. are some of the factors which cannot be easily overlooked by any private entrepreneur.  The result is in front of us for all to see. After more than one and a half years of deliberations, we today have only one offer from Airbus Military with TATA as Indian partner, for the aircraft which can otherwise be competitively selected and economically produced if the requirements are carefully identified and available facilities and expertise in the country are utilised.
 
6. The proposed Airbus C-295 aircraft is almost of double the capacity (9.25 T payload/ 71 seats) as against that required for Avro replacement (5 T payload/50 seats), flew for the first time way back in 1997 and only around 100 numbers have so far been sold over the last 17 years  IAF’s requirement of 56 numbers would definitely be attractive to Airbus with TATAs providing ideal partnership, as they have insider information about HAL, the only integrated aviation company in India.TATA,  being a large business house, can effectively influence the Govt .decision in their favour. The erstwhile Chairman of the Tata Group had served as an Independent Director on HAL Board for two terms for a total of 5 years and had been privy to all important information about the company’s plans and policies. This opportunity provided to TATAs has enabled them to systematically diversify into Aviation.
 
7. Nations, world over, have followed the concept of flagship companies in various business segments. Aviation is a business, in which countries have followed the concept of National Champion and consolidation of aviation industries taking place world over is proof of the same. Boeing and Airbus are classic examples of how these flagship companies have played the role as National Champions in their respective countries. We in India too, have done the same. Aeronautics India Limited formed in 1960 as a private company was consolidated in 1964 with other aviation agencies as HAL, for the same reason. Several companies with the same competencies cannot co-exist and be competitive in aviation sector due to the sector specific and inherent characteristics like low volumes, large capital, high skill set, cutting edge technologies, long term engagement etc. It would never be advisable to create multiple infrastructures/capacities/capabilities for similar type of products with enormous capital, and allow idling of the same at public expense.
 
8. Hon’ble Prime Minister’s call for Make in India aims to create new manufacturing capability within the country as well as optimally utilise the available capability. Setting up of new facility at the cost of non-utilisation of existing public funded infrastructure would never be the objective.  On the contrary, it means loading more work to existing facilities so that they achieve the desired scales of economy for competitive manufacturing.  The global competitiveness, as Hon’ble Prime Minister has rightly pointed out, can only be achieved with  the right combination of skill, scale and speed.  Given the scale, available skill can produce the required speed. This is where Govt’s intervention and support are required in enabling a DPSU like HAL to become globally competitive. ‘Make at any Cost’ is not the underlying mantra that the call for ‘Make in India’ implies. Economic unreasonability is not and can never be the rationale behind the ‘Make in India’ campaign. I strongly believe that the current proposal is heading in the direction of ‘economic unreasonability’,  given the unavoidable duplication of capital infrastructure requirements at a huge cost.
 
9. I invite your kind attention to the above case and sincerely request that the matter be  re-examined from a larger and wider perspective keeping in view the nature and intricacies of aviation business. If IAF is allowed to pursue this case further in the proposed format, it will not be achieving the objectives underlined by Hon’ble Prime Minister but will only be turning the ’Make in India’ drive into ‘Make by TATA’. In fact, the AON itself needs to be revisited and reviewed from the points of view of necessity, specification as well as mode of procurement. Make in India does not mean that production in India is done by only the top 3 or 4 big business houses. Hon’ble Prime Minister wants it to be done with the concept of inclusive growth as the basis. The Govt. may also like to decide this deal keeping in view the various strategic options it has, in view of the forthcoming visit of President of USA to India.
 
With best regards,
(R. Srinivasan)
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories