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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 17:55
Roquette NG: c’est reparti pour l’AT4 CS

 

26 novembre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est l’hebdomadaire aéronautique Air & Cosmos, dans sa dernière édition, qui le révèle: l’armée de terre et la DGA auraient sélectionné l’AT4CS de Saab pour renouveler le stock de roquettes de l’infanterie constitué de… AT4CS de Saab! Datant des années 80, la France avait organisé une compétition pour trouver un successeur à son lance roquette. Baptisé Roquette NG (Nouvelle Génération), l’appel d’offre a vu concourir la dernière version de l’AT4CS du suédois, l’Alcotan de MBDA et le RGW90 de l’israélien Rafael allié à la filiale de Thales, TDA Armements (relire l’article de FOB ici sur cet appel d’offre et l’Alcotan de MBDA).

 

Saab aurait été le moins disant sur cette compétition et va donc se succéder à lui même. Une notification pourrait intervenir avant la fin de l’année. Notons tout de même qu’il ne va pas s’agir de la même roquette. Car la trame missile française va changer. Avec la suppression de l’Eryx (missile antichar filoguidé de 13 kg avec une portée de 600 mètres), la roquette doit pourvoir frapper un blindé de manière précise jusqu’à 600 mètres, soit une portée double comparé au précédent lance-roquette. La trame missile française sera donc demain constituée de la roquette NG (remplaçant de l’AT4CS et Eryx), du MMP de MBDA (missile moyenne portée, portée de 4 km, remplaçant du Milan) et du MRCM (multirole combat missile, remplaçant du missile HOT).

 

Un vrai défi pour l’industriel suédois, qui doit dans une roquette au diamètre plutôt réduit de 84 mm (l’Alcotan de MBDA est à 100 mm) fournir une roquette à la fois précise à la portée allongée, pouvant être tirée en espace confiné et avec une charge militaire importante.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 17:50
Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens

Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens

 

20.11.2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

Du 16 au 21 novembre, la Défense organise l'exercice STORM TIDE 2 dans les provinces de Flandre occidentale, du Limbourg, de Liège et du Brabant wallon ainsi qu'aux Pays-Bas (environs de Maastricht).

 

Quelque 2 300 militaires et 300 civils prennent part à l'exercice dont le scénario est l'évacuation de compatriotes dans des zones de crises. Pour cet exercice, la Composante Marine avait mis à disposition les chasseurs de mines Bellis et Lobelia ainsi que le Ready Duty Ship Valcke. Ces navires ont permis à quelque 700 soldats de débarquer sur les plages d'Ostende. Le 18 novembre, les chasseurs de mines M916 Bellis et M921Lobelia ont permis l'évacuation de citoyens belges en direction de Zeebruges.

 

Cette situation fictive a généré une ambiance particulière dans et autour d'Ostende. L'aéroport a été utilisé pour l'évacuation de nos compatriotes via des avions de transport C-130 et le port, situé de l'autre côté de la ville, a permis le débarquement d'un bataillon d'infanterie légère qui avait pris place à bord de navires de la Composante Marine. L'Hôtel de ville était occupé et, à d'autres endroits comme à la Pegasusschool et à l'institut maritime, les élèves ont été évacués par une centaine de militaires. L'exercice se poursuit de Liège à Maastricht (NL) en passant par Harelbeke le jeudi 20 avec la visite du roi, commandant en chef de l’armée. La fin de cet exercice est prévue le vendredi 21 novembre.

Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert RubbensPhotos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens
Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert RubbensPhotos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert RubbensPhotos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens
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Photos : Jorn Urbain - Philip Loose - Yves Swertvaegher - Hubert Rubbens

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 12:50
Premières missions pour le P901 Castor

 

21.11.2014 Texte et photo : Philippe Herman – MIL.be

 

Après une période de trois mois d’entraînement et de qualification, le nouveau patrouilleur de la Marine, le P901 Castor et son équipage ont été déclarés prêts pour l’exécution de leurs missions et ce, conformément au planning.

 

L’une d’elles consiste notamment à garantir la permanence Ready Duty Ship (RDS), qui prévoit entre autres qu’un navire de commandement doit être disponible en permanence pour la coordination des secours lors d’accidents majeurs dans les eaux belges. Le Castor a rempli cette mission pendant une semaine dès le 18 novembre et pour la première fois dans sa jeune carrière.

 

En marge de cette permanence RDS, une campagne de contrôle de pêche a également été menée. Lors de ces contrôles, tant les navires de pêche professionnels que les pêcheurs amateurs sont inspectés. Durant cette campagne de contrôle de pêche, une équipe d’inspection mixte du Service de Pêche et de la Marine a été mise en place. Une quinzaine de bateaux de pêche, belges et étrangers, ont été contrôlés durant la semaine.

 

Dans un même temps, des zones spécifiques protégées, ainsi que la navigation ont été observées. Les informations sont ensuite traitées par le Carrefour d’Information Maritime (CIM) de Zeebruges.

 

Il ne s’agit pas de nouvelles missions pour la Composante Marine, mais bien de nouveaux moyens mis en œuvre pour exécuter les missions avec davantage de sécurité et une plus grande efficacité.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 12:50
Photos : Daniel Orban – MIL.be

Photos : Daniel Orban – MIL.be

 

21.11.2014 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Dans les communes d’Harelbeke et de Wevelgem, la Brigade légère maîtrisait des preneurs d’otages et effectuait un atterrissage d’assaut ce 20 novembre. Cette démonstration de force s’inscrivait dans l’exercice d’évacuation Storm Tide et se déroulait sous les yeux de notre roi, de notre ministre et de notre chef de la Défense.

 

Trois avions de transport C-130 atterrissent, l’un après l’autre, à l’aéroport de Wevelgem en Flandre occidentale. Tandis que les moteurs tournent encore à plein régime, la trappe arrière s’ouvre, laissant échapper des militaires et des véhicules sur la piste. Par cette simulation de prise d’aéroport, la Brigade légère a donné un aperçu de ses capacités au roi, au chef de la Défense et au ministre de la Défense. « Pour nous, c’est une belle occasion de rencontrer le roi », souligne le premier sergent Clément Empilius du 2 Bataillon de Commandos. « Ainsi, il peut se rendre compte de notre entraînement quotidien et de notre travail. »

 

Plus tard, les para-commandos ont investi le stade de football d’Harelbeke. Leur but : libérer les otages et les emmener en lieux sûrs. Tout s’est passé rapidement et avec efficacité. Les ravisseurs ont été neutralisés en cinq minutes et les civils ont pu être évacués en hélicoptère NH90. « Voici nos nouveaux mortiers de 60 mm et nos armes de précision », explique le lieutenant-colonel Bart Verbist au roi Philippe. « Nous montrons au roi et aux autres autorités nos capacités mais également notre matériel », déclare-t-il. « Ainsi, le nouveau ministre connaît les avoirs du département. »

La Brigade légère sur Storm TideLa Brigade légère sur Storm TideLa Brigade légère sur Storm Tide
La Brigade légère sur Storm TideLa Brigade légère sur Storm TideLa Brigade légère sur Storm Tide

L’exercice Storm Tide a duré cinq jours et se termine le 21 novembre. La Brigade légère a pu tester en finalité un grand nombre de procédures utiles à l’évacuation de civils retenus dans une région en crise. « Durant l’exercice, nous avons pu mettre en œuvre des moyens aériens et pouvions compter sur une collaboration internationale comprenant des Britanniques et des Allemands », conclut le lieutenant-colonel Verbist.

Vidéo: DG COM

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:56
Rencontre autour de « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècle


24/11/2014  Armée de l'Air

 

Jeudi 20 novembre 2014, l’armée de l’air et le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives ont organisé un colloque à l’École militaire intitulé « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècle ».

 

Placé sous le haut patronage de monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense cette rencontre constituait le second volet du 50eanniversaire des forces aériennes stratégiques (FAS) qui assurent, de manière ininterrompue depuis 1964, la permanence opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Le colloque ouvert par le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), réunissait autour de trois tables rondes, un panel de spécialistes du nucléaire militaire.

 

La première rencontre orientée sur « les exigences de la dissuasion au quotidien » était animée par le vice-amiral d’escadre Louis-Michel Guillaume, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique et le général Philippe Steininger, commandant les forces aériennes stratégiques (CFAS). La participation du lieutenant-general Stephen Wilson, commandant l’US Air Force Global Strike Command à cet échange, a apporté un éclairage international sur le sujet. Les propos étaient principalement basés sur des éléments du quotidien des hommes et des femmes de la dissuasion nucléaire. De la permanence opérationnelle, en passant par les explications des procédures et des entraînements, les intervenants ont démontré que cet univers ne laisse aucune place à l’improvisation.

 

S’en est suivi un échange sur les retombées de la dissuasion nucléaire. Un second débat ouvert par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, qui a rappelé : « Depuis le 8 octobre 1964, date de la première prise d’alerte de dissuasion, en permanence, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, cette mission d’excellence se poursuit à un niveau opérationnel très élevé, permettant à la plus haute autorité de l’État de garantir en toutes circonstances la protection des intérêts vitaux de la France et conférant ainsi à notre pays un réel poids sur la scène internationale ». Animée par de grands spécialistes, cette table ronde a exposé quels étaient « les effets de levier de la dissuasion dans les domaines opérationnel, technique et scientifique ».

 

Ces allocutions ont été suivies d’un troisième éclairage consacré au thème « En quoi la dissuasion française reste-t-elle pertinente au 21ème siècle ? ». Plusieurs professeurs et chercheurs français et américain se sont exprimés à tour de rôle : Bradley H. Roberts, professeur consultant au centre pour la coopération et la sécurité internationale à l’université de Stanford, Philippe Errera, directeur de la délégation aux affaires stratégiques du ministère de la défense et Bruno Tertrais, maître de recherche à la fondation pour la recherche stratégique.

 

12 MRTT « Phénix » pour la France

 

En guise de conclusion, le ministre de la Défense a souligné la pertinence de l’arme nucléaire et a confirmé les efforts de modernisation apportés à ses composantes aéroportée et embarquée à bord de sous-marin, « la dissuasion nucléaire française me paraît plus que jamais pertinente » a-t-il ajouté. Il a également annoncé l’acquisition de nouveaux aéronefs : « notre volonté de moderniser la composante aéroportée de la dissuasion se concrétise avec un contrat d’acquisition de 12 avions MRTT (multi-rôles de ravitaillement en vol et de transport) ». La livraison du premier appareil, d’ores et déjà baptisé « Phénix » est prévue pour 2018. Les MRTT permettront de remplacer les ravitailleurs Boeing C-135, utilisés depuis les années 1960 par les forces aériennes stratégiques.

 

Retrouvez en ligne les discours du ministre de la Défense et du chef d'état-major des armées.

Rencontre autour de « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècleRencontre autour de « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècleRencontre autour de « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècle
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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:55
Les drones marins : et maintenant, ils nagent !

Le Sterenn-Du (étoile noire en breton) est un catamaran en aluminium de 17m de long, 7,50 m de large et d'un déplacement de 24,5 tonnes. C'est un Unmanned Surface Vehicule (USV), un véhicule de surface sans équipage destiné à la lutte anti-mines. Le but de ce programme, destiné à remplacer les actuels chasseurs de mines tripartites, est de disposer d'engins sans équipages, le personnel travaille à distance sur bateau-mère – Crédits : A.Monot/Marine Nationale

 

24.11.2014 Defense.gouv

 

L’océan est un champ d’expérimentation pour les drones. Pour la chasse aux mines, les drones sous-marins pourraient se révéler très utiles, comme le système de lutte antimines du futur (Slamf). Le démonstrateur Sterenn Du, futur drone porte-drones, navigue depuis 2010. Depuis 2013, la Marine nationale développe des drones aériens sur ses bâtiments de surface pour améliorer la portée de détection, et donc le délai de réaction. En complément des hélicoptères, il pourra agir pour des missions de lutte contre la piraterie et le narcotrafic, la surveillance des côtes ou l’appui aux opérations tactiques.
La Marine nationale et la direction générale de l’armement (DGA) mènent encore d’autres expérimentations, préalables au lancement éventuel du programme de système de drone aérien pour la Marine.
Dans les airs, sur terre ou sous l’eau, le drone sera sur tous les fronts pour servir le combattant !


Lire l’intégralité du dossier >>> bit.ly/ADAdrones

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:55
Hommage militaire à Carbes (81)

 

25/11/2014 Armée de l'air

 

Samedi 22 novembre 2014, la communauté des transporteurs et des troupes aéroportées s’est retrouvée à Carbes, dans le Tarn, pour rendre hommage aux victimes du crash de deux C160 Transall survenu le 23 novembre 1984.

 

Lors d’une mission d’entrainement du centre d’instruction des équipages de transport (CIET), les deux avions, qui effectuaient un largage en formation serrée, se sont percutés puis se sont écrasés sur la commune de Carbes. L’accident a fait treize morts. Les victimes étaient affectés au CIET, à l’escadron de transport 2/64 «Anjou», au service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air (Sirpa Air) et à la base opérationnelle mobile aéroportée (BOMAP) (devenu depuis 1errégiment du train parachutiste (RTP)).

 

Après une messe à la mémoire des disparus, une cérémonie militaire présidée par le général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection, s’est tenue en présence des familles, des membres retraités ou d’active de l’association nationale du transport aérien militaire (ANTAM), ainsi que des représentants des unités endeuillées et de l’association « les ailes brisées ».

 

Cet accident fut le seul mortel qu’ait connu le Transall sous les cocardes françaises.

 

Plaque commémorative des victimes du crash

Plaque commémorative des victimes du crash

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:55
La 12e BSMAT livre le 100e PPT au 503 régiment du Train

 

24.11.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le 20 novembre, la 12e base de soutien du Matériel de Neuvy-Pailloux (12e BSMAT) a remis les clés à un équipage du 503e régiment du Train du 100e porteur polyvalent logistique (PPLOG).

Ce camion,  immatriculé 6140031, est le 100e véhicule livré aux forces terrestres dans le cadre du programme porteur polyvalent terrestre (PPT). Avant leur livraison aux unités du Train, la 12e BSMAT réalise en étroite collaboration avec la section technique de marque de la SIMMT, la réception, le contrôle, l’entrée en comptabilité patrimoniale et les opérations de préparation des PPT.

La remise des clés, par le lieutenant-colonel Lenoir, le chef de corps de la 12e BSMAT, s’est faite en présence de Guy Nugier, maire de Neuvy-Pailloux (à droite sur la photo 12e BSMAT).

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:50
Le ministre de la Défense visite le milieu médical militaire (Belgique)

Photos : Daniel Orban et Jürgen Braekevelt – MIL.be

 

25.11.2014 Concetto Bandinelli – MIL.be

 

Le nouveau ministre de la Défense Steven Vandeput s’est rendu à l’hôpital militaire de Neder-Over-Heembeek. Accompagné des plus hautes autorités militaires, il s’est informé des capacités et compétences de la Composante Médicale.

 

Entré en fonction le 11 octobre dernier, Steven Vandeput se familiarise progressivement avec la Défense et ses capacités. Le lundi 24 novembre, il a poursuivi sa tournée des quatre composantes par une visite de l’Hôpital militaire Reine Astrid.

 

Une démonstration de TCCC (tactical combat casualty care – premiers soins apportés à un blessé en situation de combat tactique), l’a vivement intéressé. Accompagné par le chef de la Défense, le général aviateur Gerard Van Caelenberge, et le chef de la Composante Médicale, le médecin général-major Geert Laire, le ministre s’est également rendu dans un hôpital militaire de campagne monté pour l’occasion. Appréciant les compétences du personnel, il a ensuite assisté au déploiement du matériel et constaté le travail des spécialistes de la prise en charge de personnes infectées par le virus Ebola.

 

Le ministre de la Défense visite le milieu médical militaire (Belgique)

Le ministre a terminé sa visite au Centre des grands brûlés, où son directeur, le médecin colonel Serge Jennes, a détaillé la qualité des tâches effectuées par les médecins et infirmiers afin de soulager les patients.

Vidéo : Erwin Ceuppens

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:50
Formations conjointes pour les marines belge et néerlandaise

Le commandeur Hulsker de la Marine royale des Pays-Bas et le capitaine de vaisseau Vincent Hap de la marine belge signent les accords - photo Marine royale des Pays-Bas

 

20.11.2014 Amirauté Benelux – MIL.be

 

Ce 18 novembre, les marines belge et néerlandaise signaient des accords d'exécution afin d'organiser conjointement des formations dans les domaines opérationnel, technique et logistique. Les signataires ont souligné leur importance, exemples en termes d'intégration entre les deux marines.

 

Ces accords ont eu lieu en marge de la 14e réunion du groupe de travail pour la collaboration belgo-néerlandaise (BENESAM : Belgisch Nederlandse Samenwerking). Les deux marines ont donc procédé à la dernière étape de la révision de tous les accords d'exécution relatifs aux formations communes.

 

Les coopérations les plus importantes concernent les instructions opérationnelles à l'École belgo-néerlandaise de Guerre des Mines (Eguermin) et à l'École opérationnelle belgo-néerlandaise de Den Helder. En outre, les deux marines approfondiront la collaboration dans le domaine des instructions techniques et logistiques.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 07:50
Photo : Jürgen Braekevelt - MIL.be

Photo : Jürgen Braekevelt - MIL.be

 

21.11.2014 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Un réseau en fibre optique à échelle nationale a pris le relais des tours et pylônes présents dans chaque quartier militaire. Le réseau hertzien ne servira plus à soutenir les télécommunications de la Défense mais permettra notamment de compléter le système de communication fédéral d’urgence ASTRID.

 

Un cap dans la modernisation de la Défense a été franchi début novembre avec la finalisation du portage de son réseau sur une infrastructure en fibre optique. L’épine dorsale (backbone) du réseau se situe à Bruxelles. « Nous avons énormément de câbles dans cette zone, où la demande dans le milieu civil est très forte », explique le capitaine Jacques Greindl, responsable réseau. « Nous nous arrangeons donc avec des fournisseurs civils pour utiliser leurs câblages dans des zones géographiques plus éloignées et ils utilisent en échange une partie de notre infrastructure sur la capitale. Tout cela en gardant un réseau fermé propre à la Défense. »

 

Le réseau militaire était auparavant assuré par ondes hertziennes circulant via un réseau indépendant d’antennes au sol. Une partie de ce matériel a déjà entamé une seconde vie. Des tours sont parties renforcer le réseau national de communication d’urgence ASTRID, utilisé par la police et les services de secours. Des hélicoptères A-109 ont également été équipés de radios afin de l’intégrer. Une valorisation du matériel obsolète qui prend sens au-delà de la Défense.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 06:55
Le bureau du « Tigre » reconstitué à l’hôtel de Brienne


18/11/2014   C. Bobbera

 

Le 17 novembre 2014, le ministre de la Défense a inauguré le bureau de Georges Clemenceau, à l’hôtel de Brienne. L’ancien bureau du président du Conseil a été reconstitué quasiment à l'identique afin de rendre hommage à celui qui conduisit la France à la victoire de 1918.

 

Cent ans après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le « Tigre » a retrouvé sa place à l’hôtel de Brienne. Le 17 novembre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a inauguré le bureau restauré quasiment à l’identique de Georges Clemenceau, à l’Hôtel de Brienne.

 

« En 2012, quand j’ai pris mes fonctions, j’ai été ému de voir que l’hôtel de Brienne avait gardé la trace des deux séjours du général de Gaulle », raconte le ministre. « Dans le même temps j’ai été surpris de constater que le souvenir de Clemenceau n’avait pas perduré de la même façon. » Jean-Yves le Drian a ainsi souhaité que l’ancien bureau du « Père la Victoire » retrouve son prestige d’antan.

 

Tout au long du XXe siècle, ce bureau a changé plusieurs fois d’usage devenant un bureau de conseiller ministériel, une salle de presse ou un débarras. Attaché à la figure de Clemenceau et défenseur de sa mémoire, le ministre a tenu à restaurer ce bureau dans l’éclat qui était le sien lorsque la Grande Guerre faisait rage.

 

Avec le général de Gaulle, Georges Clemenceau est l’un des plus illustres personnages qui est passé par l’hôtel de Brienne. Le 16 novembre 1917, Georges Clemenceau devient président du Conseil et ministre de la Guerre. Il s’installe alors au premier étage, dans un salon qui donnait alors directement sur la rue Saint-Dominique. C’est dans ces lieux que Clemenceau a organisé l’effort de guerre en 1917, qui conduisit les troupes alliées à la victoire. Pour soutenir les poilus il se déplace alors sur le front, n’hésitant pas à se rendre dans les tranchées de première ligne. Le 11 novembre 1918, il annonce l’Armistice sous les acclamations du peuple français, de la fenêtre de ce bureau.

 

Le bureau du « Tigre » reconstitué à l’hôtel de Brienne

Le projet de restauration a mobilisé pendant dix mois les équipes du ministère ainsi que l’architecte en chef des monuments historiques. Comme pour une enquête policière, les spécialistes des monuments historiques ont travaillé à partir de deux photos en noir et blanc pour reconstituer le plus fidèlement possible l’atmosphère du bureau du « Tigre ». Les restaurateurs se sont également aidés des mémoires du général Mordacq, un des principaux collaborateurs de Georges Clemenceau, pour reconstituer précisément l’agencement du bureau.

 

Le résultat est spectaculaire : la pièce a été recréée avec son mobilier d’époque, ses livres et ses cartes d’état-major. On s’attend à tout moment à voir le Tigre pénétrer dans ce bureau.

 

 

Le bureau du « Tigre » reconstitué à l’hôtel de Brienne

Sa bibliothèque reflète la grande culture et l’éclectisme d’un homme d’État qui a toujours été un homme de lettres. Dans un coin du salon, se trouve un deuxième bureau monumental, le bureau du Comte Daru, secrétaire général du ministre de la guerre sous Napoléon. George Clemenceau utilisait ce meuble d’époque empire pour déployer et consulter les cartes d’état-major afin de diriger les opérations militaires.

 

Les restaurateurs ont eu quelques surprises : ils ont découvert près de cinq mètres cube de sable sous le plancher. Dans les années 50, un haut responsable du ministère avait jugé utile de protéger ainsi l’acoustique de la pièce contre d'éventuelles écoutes.

 

« En cette année de commémoration, le lieu où tant d’illustres ministres et chefs militaires se sont succédés, où tant de décisions majeures ont été prises pour préserver notre liberté et notre indépendance nationale, ce lieu, l’hôtel de Brienne, sera préservé. C’est aussi le sens de cette restauration », a déclaré le Jean-Yves Le Drian.

 

Le public pourra découvrir ces lieux emblématiques à l'occasion des prochaines journées du Patrimoine.

 

Restauration du bureau de Georges Clemenceau à l’Hôtel de Brienne

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 06:30
Photos : Lieve Deduytschaever & le Special Forcesc

Photos : Lieve Deduytschaever & le Special Forcesc

 

24.11.2014  Lieve Deduytschaever – MIL.be

 

Les forces spéciales ont perfectionné leur entraînement aux combats en zones urbaines du 10 au 22 novembre. Cela se déroulait au King Abdullah Special Operations Training Center (KASOTC) près d'Amman en Jordanie.

 

Loin de tout, le vaste camp d'entraînement occupe une position idéale pour s'aguerrir au special forces advanced urban combat. En d'autres termes : s'exercer aux techniques spéciales en zones urbaines. Les opérateurs doivent pouvoir se déplacer rapidement et en toute sécurité, intercepter des véhicules, investir puis « nettoyer » des maisons, maîtriser des criminels et libérer des otages.

 

« La manière de mener une guerre a beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies », raconte Fly, l'un des opérateurs les plus expérimentés. « De nos jours, tout gravite autour de la counterinsurgency irregular warfare : des petits groupes qui se combattent dans les villes. Dans les zones de conflit, il n'y a plus de gouvernance stable et les combattants ne portent plus un uniforme distinct. L'ennemi est difficile à identifier. Il s'agit de guerriers lourdement armés qui se retranchent dans des bâtiments comprenant femmes et enfants. Il est impossible de bombarder tout un secteur sans provoquer des dommages collatéraux et une armée classique n'apporte pas une réponse appropriée au phénomène.

 

Afin de perfectionner ces techniques et procédures, les forces spéciales s'entraînent avec des balles réelles et des explosifs. La sécurité des victimes, des habitants et des opérateurs prime. Le camp d'entraînement jordanien permet d'aborder chaque aspect individuellement mais les forces spéciales appliquent également des scénarios réalistes combinant toutes les techniques.

 

Ces forces pourront s'entraîner en Europe mais en des périodes et lieux divers. Le KASOTC regroupe les infrastructures qui permettent de pratiquer toutes les techniques à la fois. Les opérateurs y suivent un cours tous les deux ans en alternance avec le rappel de leurs notions.

 

L'exercice synthèse en Jordanie est le point d'orgue d'un entraînement intensif effectué en Belgique. Les forces spéciales placent la barre toujours plus haute. La vitesse prime tout comme la sécurité individuelle et celle de l'otage. Cela implique une perfection dans la précision des tirs et dans la quantité des explosifs utilisés. Lorsque les forces spéciales investissent un lieu, ils doivent neutraliser le preneur d'otages en un coup. À la fin de la période, chaque opérateur doit pouvoir atteindre un ennemi en pleine tête et ce, à quelques mètres de distance tout en étant mobile. Actuellement en Belgique, ces militaires sont plus que jamais parés à exécuter leur prochaine mission.

 

 

Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.
Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.
Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.
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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 17:50
Visit of the Hellenic Minister of Defence to the EUFOR-RCA OHQ in Larissa (Greece)

 

18/11/2014 EEAS

 

On Tuesday 18 November 2014, the Hellenic Minister of Defence, Nikolaos Georgios Dendias, accompanied by a military delegation of high-ranking Greek officers, visited the European Union Operation Headquarters based in Larissa.

 

The new appointed Greek Minister of Defence was hosted by the EU Operation Commander, French Major General Philippe Pontiès. The distinguished guest was briefed on the operational capabilities of the Headquarters, the humanitarian situation in the Central African Republic (CAR) and the achievements of the European Union operation so far as well as the extension of the operation until March2015.

General Pontiès emphasized the fact that during this operation a fast track planning process took place for the first time in the history of EU operations, stressing that the EUFOR RCA operation is the only  EU operation with troops on the ground. He mentioned that yesterdays hand-over of Bangui's  international airport to the UN led International Forces (MINUSCA) is the first major step  in fulfilling the EU operations mandate.

During his visit, the Hellenic Minister of Defence greeted all the representatives of the participating nations and commented on the outstanding performance of the multinational staff.  Mr. Dendias was accompanied by Chief of Defense, General Mikhail Kostarakos.

 

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 16:35
Combats asymétriques en Afghanistan par Gilles Haberey


24.11.2014 Lignes Strategiques

 
Stéphane Dossé a le plaisir de présenter "Combats asymétriques en Afghanistan" du colonel Gilles Haberey, préfacé par le chef d'état-major de l'armée de terre. Il paraîtra très bientôt en librairie et en vente en ligne, d'ici une quinzaine de jours. 
 

Je vous expose pourquoi je compte le lire :
 

  • l'expérience de terrain, en opération extérieures, du colonel Haberey n'est plus à démontrer
  • l'auteur a été un professeur reconnu de planification et de tactique et a favorisé l'expression et la réflexion de ses élèves
  • cet ouvrage dépasse le strict cadre de l'Afghanistan. Il aborde également d'autres volets du métier des armes, comme la préparation de la mission ou le retour (voir le sommaire en fin de billet)
  • au-delà de cela, c'est le récit d'une formidable aventure humaine que l'auteur nous offre, avec celle des Gaulois du 92è RI qu'il a mené en opérations au Liban et au combat en Afghanistan. Elle nous rappellera celle de nos soldats qui servent tous les jours en France et en opération, souvent dans l'ombre. 



Présentation de l'éditeur, pour attendre encore quelques jours :

 

A la suite de la mission qu’il a accomplie entre septembre 2011 et novembre 2012 en Afghanistan, Gilles Haberey décrit dans ce livre le long cheminement professionnel et humain qui lui a permis de transformer son régiment en unité d’élite plongée au cœur du combat. Au-delà de cette expérience où les réflexions sur le commandement, la prise de décision et les hommes sont centrales, ce livre met aussi en lumière de précieux enseignements relatifs à la préparation et à la mise en œuvre d’engagements effectués dans le cadre de combats asymétriques où une armée régulière se trouve confrontée à des opérations de guérilla. Qu’il conforte des certitudes, ouvre des pistes de réflexion ou suscite la contradiction, l’ouvrage de Gilles Haberey éclairera tous ceux qui ont à conduire des opérations militaires où la situation exige d’envoyer sur le terrain des hommes de cœur, de réflexion et d’action. 
 
Saint-Cyrien, breveté de l’Ecole de Guerre et titulaire d’un troisième cycle universitaire de droit public international, le Colonel Gilles Haberey a alterné au cours de ses vingt-huit années de carrière des affectations en unités de combat, en états-majors opérationnels et en écoles de formation. Depuis la guerre du Golfe en 1990 jusqu’au Liban en passant par les Balkans et l’Afrique, cet officier d’infanterie a connu de nombreuses opérations extérieures jusqu’à son déploiement en Afghanistan en 2012. Après avoir commandé le 92ème régiment d’infanterie à Clermont-Ferrand, il a rejoint le bureau Plans de l’Etat-major de l’armée de terre à Paris. 
 

En vente au prix de 19 € sur le site nuvis.fr et par l’intermédiaire des libraires habituels. 


Sommaire :

LE TEMPS D’AVANT

PREPARER LES INTELLIGENCES.

APPRENDRE
Réfléchir la contre insurrection
Ecouter ceux qui savent : l’Afghanistan avant l’Afghanistan
L’Afghanistan : au cœur d’un engagement politiquement sensible.
COMPRENDRE
Clore une opération, une phase particulièrement délicate.
Planifier et anticiper l’action pour mieux la conduire.
La lutte contre le temps.

PREPARER LES CORPS, LES ESPRITS ET LES CŒURS.

SE PREPARER A LA PROJECTION. 
Devenir soldat. 
Se rassembler et s’unir. 
Associer les proches
SE PREPARER A LA VIOLENCE DU COMBAT 
S’entraîner 
Donner un sens à l’action. 
SE PREPARER A LA MORT 
Donner la mort. 
Recevoir la mort.
Les blessures du corps et de l’âme. 

LE TEMPS DE L’ACTION. 

ENTRER DANS L’ARENE AFGHANE 

PLONGER DANS LA REALITE 
Analyser les conditions du moment 
Connaître son terrain, une clé de la manœuvre 
Les camarades de combat afghans 
REFLECHIR L’ACTION 
Contre qui : l’ennemi du bataillon 
Que veut et peut l’ennemi : prévoir et anticiper 
Un désengagement n’a rien d’un banal déménagement 

ETRE CLAIR DANS SES OBJECTIFS

ENTRE L’AUDACE ET LA PRUDENCE. 
Ne pas être inhibé dans ses actions malgré les contraintes 
Jusqu’où ne pas aller trop loin 
Se protéger 
La place du chef 
APPUYER LES FORCES AFGHANES 
Comprendre et parler l’Afghan 
Temps long contre temps court : apprendre la patience 
Agir ensemble et donner confiance : la théorie du vélo 

DOMINER 

PRENDRE L’ASCENDANT. 
Savoir ce qu’il y a de l’autre côté de la colline. 
Faire simple dans la manœuvre prévue 
IMPOSER SES REGLES 
Brouiller les esprits sur le point d’application. 
Brouiller les esprits sur le tempo
AU CŒUR DE LA VIOLENCE 
Dans le feu de l’action 
Après la fournaise, le retour au calme 

LE TEMPS D’APRES.

REPRENDRE SA PLACE DANS SON ENVIRONNEMENT 

AVEC SES PROCHES 
Se retrouver et reconstruire 
Partager ou pas. 
LE RETOUR AU QUOTIDIEN 
Les récompenses et l’oubli 
Le souvenir 

CONSERVER L’ESSENTIEL POUR PREPARER LES FUTURS ENGAGEMENTS 

TOUJOURS PENSER L’ACTION 
Contre-insurrection et population, des idées à ajuster à la réalité 
L’état final recherché, matrice du succès 
Un bon plan ? Des ordres simples et précis et des cas de conduite en réserve 
SAVOIR CONDUIRE L’ACTION 
Respecter les règles pour mieux s’en libérer 
Agir avec tous ses moyens pour maîtriser parfaitement ses effets 
COMMENT ACCOMPAGNER UN ENGAGEMENT MILITAIRE 
La légitimité de l’action, une donnée fluctuante ? 
Les journalistes et les messages : vouloir ce qu’on ne peut éviter 
Vers la base arrière : tout dire ? 
CONSOLIDER LE CŒUR DU METIER 
S’entraîner comme on combat, combattre comme on s’est entraîné 
Commander 
L’esprit de sacrifice 

CONCLUSION

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:55
LTE by Thales: Nexium Wireless


24 nov. 2014 Thales Group

 

Discover our video to know more about Nexium Wireless, the Thales’s mission-critical LTE Solution.

NEXIUM Wireless, the first and unique LTE solution which is adapted to civil and military security forces’ mission-critical applications. learn more : https://www.thalesgroup.com/en/worldw...

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:54
La Collaboration (1940-1945)  26 nov. 2014 - 2 mars 2015

 

source Archives Nationales

 

Organisée dans le cadre des commémorations du 70e anniversaire de la libération de la France et de la victoire contre le nazisme, l'exposition La Collaboration (1940-1945) propose une relecture de ce complexe héritage à travers de nombreux documents, pour la plupart inédits, provenant d'institutions patrimoniales françaises et étrangères prestigieuses ainsi que de collections privées.


http://www.le70e.fr

 

Prenant en compte le poids de l'Occupation allemande dans une France défaite militairement, elle cherche ainsi à mieux faire comprendre, au rythme de ces quatre « années noires » et de l'influence du cours de la guerre, toutes les évolutions dans le temps des choix politiques des trois acteurs en présence : les autorités allemandes, dans toute leur pluralité, dont le joug systématique et prégnant ne cessera de peser sur la vie des Français et de déterminer les adhésions et les renoncements des collaborateurs ; le Gouvernement de Vichy qui fait le choix d'entrer à l'automne 1940 dans la voie de la collaboration et de mettre en œuvre la Révolution nationale ; les partis collaborationnistes enfin dont l'engagement idéologique aux côtés de l'occupant dans une vision assumée de la France et de l'Europe constituera, pour le régime de Vichy, parfois un appui, plus souvent un aiguillon pressant et contraignant.
Elle présente aussi, selon une approche thématique, les différentes formes d'expression de la Collaboration qu'elle soit d'ordre politique, administratif, économique, militaire, idéologique ou culturel et aussi toutes ses nuances, avec en filigrane cette question obsédante : quelle a été l'attitude des Français et leur degré d'implication, depuis l'engagement absolu aux côtés de l'occupant jusqu'à l'accommodation plus ou moins franche aux circonstances ?

 

Commissariat scientifique
Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS et président du conseil scientifique du Mémorial de Caen et Thomas Fontaine, chercheur associé au centre d'histoire sociale du XXe siècle, docteur en histoire de l' Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

 

Commissariat associé
Violaine Challéat-Fonck, conservateur du patrimoine, Archives nationales, département de la Justice et de l'Intérieur, Pascal Raimbault, secrétaire de documentation, Archives nationales, département de la Justice et de l'Intérieur et Marion Veyssière, conservateur en chef, Archives nationales, responsable du département de la Justice et de l'Intérieur.


Communiqué de presse {pdf}
Dossier de presse {pdf}

 

Plus d'informations

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:50
UK troops conduct joint exercise in Poland

Soldiers from Kings Royal Hussars are shown around the turret of the Polish Leopard 2 main battle tank. Photographer: SSgt Mark Nesbit; Crown copyright

 

21 November 2014 Ministry of Defence

 

Around 1,300 UK soldiers have been honing their skills in the largest armoured deployment to Eastern Europe for 6 years.

 

The King’s Royal Hussars Battlegroup is taking part in Exercise Black Eagle in the Zagan Training area in south-west Poland. The exercise is under the command of the 10th Polish Armoured Cavalry Brigade and UK troops are working alongside the 1st Polish Tank Battalion.

The exercise, which will include live-firing, is designed to help the two Armed Forces operate more effectively with each other.

Exercise Black Eagle is a also a demonstration of the UK’s support to NATO reassurance measures, which includes:

  • deployment of RAF Typhoon aircraft to the Baltic air policing mission
  • deployment of HMS Montrose off the Danish coast for the multi-national Baltic operations exercise in June.

Further NATO deployments are expected to take place over the next 2 years.

A column of Warrior Armoured fighting vehicles move through an autumnal forest track in Poland [Picture: Staff Sergeant Mark Nesbit RLC Crown copyright]
A column of Warrior Armoured fighting vehicles move through an autumnal forest track in Poland [Picture: Staff Sergeant Mark Nesbit RLC Crown copyright]

Defence Secretary Michael Fallon said:

Exercise Black Eagle has been a great success on several fronts. It has proved that the Army has the agility needed to cope with the demands of the 21st century.

It clearly demonstrates the strength of our relationship with the Polish Armed Forces. And it is a clear signal to our allies in NATO that we stand up to our obligations and will continue to do so.

Exercise Black Eagle is an example of the new configuration of the Army after Army 2020. While Defence Engagement, capacity building with partners and the provision of resilience within the UK are important aspects of the Army’s role, war-fighting capability will continue to be the Army’s core-business.

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:50
Ministry of Defence confirms future submarine basing plan

HMS Ark Royal in the distance in company with HMS Talent as the submarine conducts a high-line transfer off the Northern Coast of Norway [Picture: LA(Phot) Gregg Macready (RN), Crown copyright]

 

24 November 2014 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

Defence Secretary Michael Fallon has confirmed that two Trafalgar Class submarines will move from Devonport to Clyde.

 

Two Trafalgar Class submarines will move from Her Majesty’s Naval Base Devonport to Her Majesty’s Naval Base Clyde in another step towards HMNB Clyde becoming the Royal Navy’s submarine centre of specialisation.

 

By 2020, HMS Talent and HMS Triumph will have moved to Scotland making HMNB Clyde home to all of the UK’s submarines.

 

The Royal Navy’s other two T-Boats, HMS Torbay and HMS Trenchant, are to remain at their current home in Devonport until they are decommissioned in 2017 and 2019 respectively.

 

Ministry of Defence confirms future submarine basing plan

Trafalgar Class submarine HMS Triumph, glides into HM Naval Base Clyde in the early morning sun following a patrol - Picture LA(Phot) Ben Sutton (RN), UK MoD

 

Defence Secretary Michael Fallon said:

    This decision balances the Royal Navy’s operational requirements with giving more clarity to our servicemen and women to plan their family lives.

    HMS Torbay and HMS Trenchant crews and their families now have certainty that Devonport will be their home port until the boats decommission. We expect that local communities will welcome HMS Talent and HMS Triumph and their crews and families when they arrive in Scotland later this decade.

    Our commitment to Faslane becoming home to all Royal Navy submarines from 2020 will bring hundreds of jobs and investment to the West of Scotland.

 

There is no change to the decision to make HMNB Clyde the single integrated submarine operating base and submarine centre of specialisation by 2020.

 

However, to have HMS Talent and HMS Triumph remain in Devonport until they decommission represents better value for money than to move them so near to the end of their service lives.

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 17:20
In COD (Carrier Onboard Delivery) We Trust

 

24 nov. 2014 US Navy

 

Celebrating 50 years of service to our country

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 16:45
First Royal Air Force A400M makes its maiden flight

 

24 nov. 2014 Airbus DS

 

The first Airbus A400M new generation airlifter ordered by the Royal Air Force made its maiden flight, marking a key milestone towards its delivery.

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 08:57
Vincent MOSCATO, parrain du 12e Cuirs !

 

21.11.2014 by 12e Régiment de Cuirassiers

 

Le vendredi 21 novembre 2014, Vincent MOSCATO, ancien joueur de Rugby professionnel et aujourd’hui animateur radio et comédien, est devenu le parrain officiel du 12e régiment de cuirassiers pour une durée d’un an.

 

Vincent s’est déplacé au régiment avec son épouse, afin de rencontrer les cuirassiers et signer une convention de parrainage avec le chef de corps du régiment.

Afin de lui transmettre les traditions et les valeurs des cuirassiers qui servent sur blindés, les militaires ont invité Vincent MOSCATO à piloter le célèbre char Leclerc sur simulateur.

Paré d’une combi de « CharMan » avec les attributs du 12e RC, notre cuirassier d’honneur a pris ensuite place dans un véritable char Leclerc pour une petite manœuvre dans la Grémuse.

Un grand moment d’émotion et une immense fierté pour tous les cuirassiers qui aujourd’hui, ont à leur côté un parrain qui incarne la gentillesse et la sympathie, et qui partage nos mêmes valeurs : Respect, Courage, Dépassement de soi et Esprit d’équipe.

 

Reportage photographique

Vincent MOSCATO, parrain du 12e Cuirs !
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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 08:55
 Pacte Défense PME : deux ans et des résultats

 

21/11/2014 CNE Laetitia Périer

 

A l'occasion de la troisième édition du forum innovation DGA (Direction générale de l’armement) qui s’est déroulée jeudi 20 novembre sur le campus de l’École Polytechnique à Palaiseau (Essonne), le ministre de la Défense a dressé un bilan du Pacte Défense PME. Deux ans après son lancement, ce dispositif visant à faciliter l'accès des PME aux marchés du ministère de la Défense affiche de bons résultats.

 

Lieu privilégié d’échanges et de rencontres professionnelles des acteurs clés de l’innovation et de la recherche de Défense, le forum innovation DGA s’est tenu pour sa troisième édition jeudi 20 novembre sur le campus de l’Ecole Polytechnique à Palaiseau (91). L’édition 2014 a rassemblé 850 acteurs : patrons de PME et ETI (entreprise de taille intermédiaire), représentants des grands maîtres d’œuvres, responsables de laboratoires, acteurs de la recherche académique, doctorants. Une centaine d’innovations a été exposée par des PME, des chercheurs, mais aussi des grands industriels.
A cette occasion, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dressé un bilan du Pacte Défense PME, lancé il y a deux ans, dont l’ambition est de faciliter l’accès des PME aux marchés du  ministère de la Défense. A cet effet, quarante mesures concrètes et immédiates avaient été projetées. Aujourd’hui, 35 ont déjà été réalisées et les résultats obtenus sont nombreux dans différents domaines.

 

Amélioration de l’accès à la commande publique : le ministère de la Défense procède à une étude systématique du positionnement des PME sur les segments d’achats, ce qui permet la définition de stratégies d’achats adaptées et amène des PME à candidater plus souvent sur des contrats du ministère. Plus de 8 500 nouvelles entreprises se sont inscrites sur les annuaires des portails de la Défense pour se rendre visibles et connaître de manière automatique ses appels d’offre dans leur domaine.Cette démarche montre qu’elles ne considèrent plus le ministère comme inaccessible et simplifie très grandement les procédures pour ces entreprises. Dans le même esprit, le ministère a rendu son information plus accessible en modernisant ses sites internet et amélioré ses conditions de paiements. Entre fin 2012 et août 2014, le délai moyen de paiement a ainsi été réduit de douze jours et ramené à moins de trente jours. Par ailleurs, les labels destinés à aider les PME à conquérir des marchés hors Défense sont désormais lancés et bénéficient aux entreprises qui en font la demande.

 

Soutien financier à l’innovation dans les PME : les crédits consacrés aux études ont été maintenus avec 730 M€ en moyenne annuelle prévus dans la loi de programmation militaire sur toute la période 2014-2019, contre 695 M€ entre 2009 et 2012. Les crédits alloués au dispositif RAPID (régime d'appui à l'innovation duale) de la DGA sont passés de 40 M€ en 2013 à 45 M€ en 2014 et atteindront 50 M€ en 2015.

 

Engagements réciproques entre la Défense et les maîtres d’œuvre : sept conventions bilatérales ont été signées et mises en œuvre avec Airbus Group, Safran, Thales, MBDA, Nexter, DCNS et Dassault Aviation pour soutenir la croissance des PME.

 

Action en région renforcée : vingt-trois pôles régionaux à l’économie de Défense (PRED) ont été créés pour faciliter l’accès des PME au ministère. Ses services vont à la rencontre des PME sur le territoire : quarante-quatre rencontres Achats – Défense ont été organisées en région en 2013 et 2014, en association avec les acteurs économiques locaux dont le rôle est essentiel en matière d’accompagnement des PME, aux côtés des collectivités territoriales. Ceci représente plus de 3 000 entreprises rencontrées depuis 2013, auxquelles s’ajoutent plus de 450 PME rencontrées pour le soutien à l’export.

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 07:30
Jamie Read (left) and James Hughes (right) are said to have joined American Jordan Matson in the YPG

Jamie Read (left) and James Hughes (right) are said to have joined American Jordan Matson in the YPG

 

24 November 2014 BBC News

 

A British man fighting with Kurdish troops against Islamic State militants in Syria says he is not a mercenary.

 

Jamie Read, from North Lanarkshire, and James Hughes, a former British soldier, are reported to be among 15 Westerners with the YPG militia group.

Mr Read said they were helping the Kurdish people in their efforts against the jihadists and were not being paid.

The government has warned against going to Syria and more than 500 Britons are said to have fought for IS.

Mr Read and Mr Hughes, who saw service with the Army in Afghanistan, have been pictured on social media with US national Jordan Matson. He previously talked to the media about his involvement with the YPG on the frontline in Syria.

 

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 06:30
Renforcement du dispositif Chammal

 

21/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans les jours à venir, en accord avec les autorités jordaniennes, les armées françaises vont déployer un détachement chasse en Jordanie.

 

Depuis son lancement, le 19 septembre 2014, l’opération Chammal s’appuie essentiellement sur les forces présentes dans le golfe arabo-persique (GAP). Comme souvent au début d’une opération, la logique de pré-positionnement a permis aux forces armées de répondre au plus vite à la mission qui venait de leur confiée. Le jour même de la décision du Président de la République, elles sont ainsi intervenues en appui des militaires irakiens en lutte contre le groupe terroriste Daech.

 

Ce dispositif est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, d’un ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

Après huit semaines d’opérations, les armées se préparent à adapter et renforcer leur dispositif afin de l’inscrire dans la durée. Dans les semaines à venir, en accord avec les autorités jordaniennes, un plot chasse accueillera en Jordanie six Mirage 2000D ainsi que les structures nécessaires à l’entretien et à la préparation de ces avions.

 

En coordination avec les alliés de la France présents dans la région, les Mirage 2000D effectueront des missions d’appui aérien au profit des troupes irakiennes engagées au sol. Parallèlement, les Rafale déployés dans le GAP sous commandement d’ALINDIEN continueront à agir dans le cadre de l’opération Chammal. Ils effectueront des missions essentiellement axées sur le renseignement dans la profondeur (à l’aide de leur POD RECO NG). Bien évidemment, ils resteront susceptibles d’être engagés pour conduire des missions de bombardement, offrant ainsi à la France un moyen supplémentaire lui permettant de marquer au besoin un effort.

 

Planifiée pour inscrire la participation française dans la durée et gagner en efficacité, cette adaptation permettra notamment de réduire les délais d’accès des avions de chasse à la zone d’opération.

 

L’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

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