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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:55
photo Nadia Aboudou / CIN Brest

photo Nadia Aboudou / CIN Brest

 

19 Novembre 2014 Source : Marine nationale

 

Le mardi 4 novembre 2014, le capitaine de vaisseau Vincent le Coguiec, commandant le Centre d’instruction naval (CIN) de Brest, a reçu le vice-amiral en deuxième section (VA2s) Emmanuel Desclèves, qui a inauguré le cycle de conférences de la saison scolaire 2014-2015 au profit des élèves du CIN. A travers la thématique intitulée « La mer, l’avenir », le conférencier a exposé sa vision stratégique de l’exploitation maritime.

 

Devant un public issu de l’Ecole de maistrance, de l’Ecole des mousses et du Lycée naval, et des personnalités civiles et militaires de la région brestoise, le VA(2S) Desclèves s’est appuyé sur différentes représentations cartographiques et données statistiques pour analyser le rapport de l’homme à la mer. Il a notamment rappelé que depuis la préhistoire, la mer est la source de la grande aventure scientifique et technique de l’homme. Cela peut ainsi se vérifier en observant l’évolution des bâtiments de la Marine nationale. Par ailleurs, il a aussi constaté le fort développement du commerce par voie maritime. Il a également noté que la mer étant un espace stratégique par excellence, la Défense restait au cœur des questions maritimes. Enfin, considérant que l’homme aura bientôt totalement exploité la terre ferme, l’amiral a souligné qu’il faudrait désormais explorer et exploiter durablement les immenses ressources des océans, qui seront nécessaires à l’humanité, notamment en matière énergétique, médical et alimentaire.

 

La prochaine conférence aura lieu le mardi 16 décembre 2014. Le CIN accueillera le célèbre scientifique et spationaute Jean-Loup Chrétien.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:55
Thales va mettre à jour les IFF français

 

19 novembre Aerobuzz.fr

 

Thales s’est récemment vu attribuer un contrat pour la mise à hauteur des répondeurs d’identification ami ou ennemi (IFF : Identification Friend or Foe) des armées françaises. [1] Le contrat remporté par Thales permettra d’implémenter les derniers standards militaire (Mode 5 ou mode sécurisé militaire), civil (Mode S), ainsi que le système de surveillance coopératif pour le trafic aérien (Mode Automatic Dependent Surveillance – Broadcast).

Environ 300 équipements bénéficieront de cette mise à niveau et sont destinés aux hélicoptères, aux avions de combat, aux avions de transports, aux avions de patrouille maritime, aux bâtiments de surface et aux sous-marins des forces françaises. En répondant aux dernières normes de l’OTAN et de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, les aéronefs ainsi équipés pourront naviguer sans restriction dans les espaces aériens civil et militaire.

 

[1] L’IFF (IFF : Identification Friend or Foe) permet d’éviter les tirs fratricides sur le théâtre d’opérations grâce à l’identification des plateformes amies et d’assurer la surveillance du trafic aérien militaire et civil.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:55
Le forum innovation DGA comme si vous y étiez


20/11/2014 DGA

 

Le forum innovation DGA comme si vous y étiez grâce à une visite virtuelle. Cet événement majeur de la recherche et de l’innovation duale s'est déroulé le 20 novembre à l'école polytechnique de Palaiseau.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:45
Barkhane : point de situation du 20 novembre 2014

 

20/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 13 au 20 novembre 2014.

 

Le 19 novembre, le CEMA s’est rendu à Niamey à l’invitation des chefs d’état-major des pays constituant le G5 Sahel. Le général a ainsi participé à la deuxième réunion de ce groupe créé le 16 février 2014 et destiné, dans le cadre d’un partenariat élargi, à coordonner les politiques de développement et de sécurité dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Depuis le 4 novembre, la force Barkhane a débuté les travaux d’infrastructure sur la future base avancée temporaire (BAT) de Madama, en coordination avec les autorités nigériennes. Cette nouvelle base permettra à la force de disposer d’un point d’appui complémentaire dans le cadre de ses opérations de lutte contre les GAT dans la BSS.

 

Dans le cadre de sa montée en puissance, le dispositif Madama est composé de spécialistes venus de France afin de réaliser divers travaux d’aménagement.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 20 novembre 2014Barkhane : point de situation du 20 novembre 2014
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:45
Pour la deuxième fois, le G5 Sahel se réunit au format CEMA.

 

20/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

A l’invitation des cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne composant le G5 Sahel, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Niamey le 19 novembre dernier afin de participer à la seconde réunion organisée dans le cadre de ce partenariat.

 

Créé à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne (BSS) le 16 février 2014, le G5 Sahel regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Il constitue un cadre institutionnel destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres.

 

Le 19 novembre, un peu plus de six mois après le premier G5 Sahel (9 avril 2014 Lien Brève), les chefs d’état-major des pays membres, ou leur représentant, se sont une nouvelle fois réunis à Niamey, en présence du CEMA français, pour confirmer leur volonté de répondre ensemble aux défis sécuritaires liés à la menace constituée par les groupes armés terroristes dans la BSS.

 

Après avoir rendu hommage aux soldats tombés au Mali et au Niger, les chefs d’état-major africains et le CEMA ont exposé leur évaluation de la situation sécuritaire dans la BSS et ont fait le point sur la coopération engagée avec la France pour lutter contre la menace terroriste. A cette occasion, les CEMA du G5 Sahel ont confirmé leur volonté d’appréhender conjointement cette menace en renforçant leurs coopérations transfrontalières. Ils ont ainsi réaffirmé leur détermination à agir collectivement et en lien avec la France, avec qui ils partagent l’approche globale mise en œuvre dans le cadre de l’opération Barkhane. A ce titre, les chefs militaires africaines se sont accordés pour développer leurs partenariats stratégiques bilatéraux et multilatéraux.

 

Cette réunion s’est achevée par la signature d’un communiqué institutionnalisant la réunion du G5 Sahel selon un rythme semestriel, organisée à tour de rôle par chaque pays membre. La prochaine rencontre aura ainsi lieu au Tchad au printemps prochain.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014

 

20/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 13 au 20 novembre 2014.

 

La situation sécuritaire est restée calme dans la zone d’action de la force Sangaris.

 

La semaine dernière, des ex-Séléka cantonnés ont manifesté à plusieurs reprises à Bangui, dans un contexte où de nombreux acteurs cherchent à négocier leur propre sortie de crise. Ces manifestations ont été suivies de pillages de la part d’individus armés crapuleux cherchant à profiter du désordre. Ces troubles à l’ordre public ont été contenus par les forces de sécurité intérieures et par la MINUSCA, ponctuellement appuyées par la force Sangaris.

 

A Dekoa, la force a conduit le 15 novembre une opération qui visait à fouiller deux potentielles caches d’armes. Si ces fouilles n’ont rien donné, elles ont été très bien accueillies de la population, démontrant ses attentes vis-à-vis de l’application des mesures de confiance.

 

Au sud de Bambari, la MINUSCA et la force Sangaris ont organisé à Ngakobo plusieurs réunions avec les représentants locaux suite à un renseignement indiquant qu’un groupe armé d’une centaine de personnes serait prêt à déposer leurs armes. L’objectif de la force est bien d’appuyer ce désarmement, qui encouragerait à la fois la stabilisation sécuritaire et la reprise économique dans la région.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014
Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:30
Chammal : nouveau raid aérien de la coalition contre Daesh (19 Nov.)

 

19/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 18 au 19 novembre 2014, la force Chammal a contribué à un raid aérien effectué contre des positions de retranchement de l’organisation terroriste Daech, au sud de Mossoul, dans la région de Kirkouk, en Irak.

 

Le renseignement collecté par la coalition depuis le début de l’opération a permis de planifier une mission de bombardement contre un site défensif de l’organisation terroriste.

 

Aux environs de 4h30 ce matin, heure de Paris, les deux Rafale français, armés chacun de quatre bombes AASM, ont ciblé un ensemble de tranchées utilisées par Daech pour tenir le siège de Kirkouk. Cette action a été complétée par des frappes simultanées de nos alliés, permettant de créer une brèche dans le système défensif des terroristes au niveau de la ligne de front entre les forces irakiennes et les combattants du groupe autoproclamé Daech.

 

C’est dans cette même zone que les avions français avaient appuyé les troupes irakiennes par des frappes d’opportunité réalisées le 14 novembre.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. En entrant dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 13:55
La 27e BIM dompte le mur

 

19/11/2014 Victor Poulain - Armée de Terre

 

Le challenge militaire d’escalade de la 27e brigade d’infanterie de montagne a eu lieu les 12 et 13 novembre au gymnase de l’École nationale du ski et de l’alpinisme, à Chamonix.

 

Organisé par l’École militaire de haute montagne, il a rassemblé près de 150 militaires issus de l’ensemble de la 27e BIM et des corps rattachés à la spécialité montagne.

 

Cette compétition constitue la première étape du challenge sportif des troupes de montagne, le Trophée Gentiane, qui comprend également une épreuve de ski et un trail. Le 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) a pris une option sur la victoire finale puisqu’il a remporté la troisième édition de ce challenge.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 13:35
Le CEMAA Malaisien en visite à Orléans-Bricy

Le CEMAA Malaisien en visite à Orléans-Bricy

 

20/11/2014 Armée de l'air

 

Le chef d’état-major de la Royal Malaysian Air Force (armée de l’air malaisienne) s’est rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, lundi 17 novembre 2014, afin d'assister à une démonstration du programme A400M et une présentation statique du Rafale.

 

Accueilli par le colonel Gilles Besançon, commandant la base aérienne 123, accompagné du général Vincent Carré, chef du bureau préparation de l’avenir à l’état-major de l’armée de l’air, il  a rencontré les différents acteurs du programme A400M. La Royal Malaysian Air Force (RMAF) a en effet commandé quatre exemplaires de l’aéronef. Le chef d’état-major de la RMAF, le général Dato’Seri Rosland Bin Saad s’est vu présenter la situation complète sur la mise en service de l’avion. Du concept de maintenance de l’A400M, en passant par la formation et les premiers retours d’expériences des missions opérationnels de l’avion, cette visite a permis une approche synthétique de l’environnement, humain, matériel, infrastructure du programme A400M.

Le CEMAA Malaisien rencontre les différents acteurs du programme A400M
Le CEMAA Malaisien rencontre les différents acteurs du programme A400M

Le CEMAA Malaisien rencontre les différents acteurs du programme A400M

Dès 2015, une dizaine de personnes, équipages et mécaniciens de la RMAF seront accueillis par l’ensemble des acteurs A400M pour accompagner la montée en puissance de l'aéronef en Malaisie. Les personnels de l'escadron de soutien technique aéronautique 2/61 « Loiret » et de l'escadron de transport 1/61 « Touraine » seront ainsi les principaux interlocuteurs des aviateurs malaysiens.

 

Cette rencontre ouvre ainsi de nouvelles perspectives de coopération bilatérale entre les deux armées de l’air qui ont pu être évoquées lors de l’entretien à Paris entre le général malaisien et son homologue français, le général Denis Mercier.

Le général Denis Mercier et son homologue malaisien

Le général Denis Mercier et son homologue malaisien

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:55
La BAN Landivisiau à la pointe de la navigabilité

 

19 Novembre 2014 Source : Marine nationale

 

Le 18 novembre 2014, tous les acteurs de la maintenance aéronautique se sont rassemblés sur le site de la base d'aéronautique navale (BAN) de Landivisiau, aux côtés du personnel des formations de l’aéronautique navale locale. Une cérémonie a été organisée afin de mettre en valeur le haut niveau de navigabilité atteint par la BAN Landivisiau, sur le périmètre Rafale.

 

Le contre-amiral Bruno Thouvenin, commandant la force de l’aéronautique navale (ALAVIA), s’est ainsi vu remettre par le général de division aérienne Hervé Rameau, directeur de la sécurité aéronautique de l’Etat (DSAE), le diplôme de l’agrément FRA-145, lequel accrédite la BAN de Landivisiau et ses formations à assurer la maintenance des Rafale Marine.

 

Quatre ans d’effort collectif ont permis d'atteindre cet objectif, qui assure l’application des directives sur l’environnement réglementaire militaire et d’Etat français autant qu’européen dans le domaine de la maintenance aéronautique.

 

Cet agrément spécifique est le gage du maintien de la sécurité aérienne, tout en maîtrisant au mieux les coûts. Il appartient désormais à tous de faire vivre les processus identifiés, pour que la sécurité des équipages reste optimale.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:55
photos Marine nationale

photos Marine nationale

 

18 Novembre 2014 Marine Nationale

 

« Freddy, two groups, range 10, lead group bull’s eye 204 / 15, 27 thousands, trail group 22 thousands, both groups outlaw, spades, hostile ! ». C’est par ces quelques mots, plutôt obscurs pour les non-initiés, que les Officier de Planification et de Conduite des opérations dans la 3è Dimension (OPC3D) échangent avec les pilotes de chasse en mission de défense aérienne.

 

Ce n’est qu’au bout de dix mois d’une formation exigeante et sélective que les élèves OPC3D auront acquis à la fois le vocabulaire tactique – qui leur permettra de communiquer avec les avions – et la compréhension des opérations aériennes dans un cadre « Marine » autant qu’interarmées et interalliés. Ils devront alors faire leurs preuves sur de multiples plateformes et emmagasiner de l’expérience pour devenir, en quelques années, des experts de la défense aérienne et des opérations aéro-maritimes.

 

Une formation longue et pointue

 

Le cours OPC3D est une formation de dix mois (de fin août à fin juin) et se décompose en plusieurs phases, requérant une grande mobilité de la part des élèves. De septembre à décembre, les stagiaires (3 ou 4 en moyenne) effectuent un cursus de quatre mois au sein de l’armée de l’Air durant lequel ils apprennent le contrôle aérien « en route », c’est-à-dire la circulation aérienne militaire de transit. Ou : comment mener un avion militaire d’un point A à un point B, en toute sécurité, en assurant des espacements réglementaires entre les aéronefs militaires et civils (ou militaires entre eux).

 

Contrôle tactique  réel à partir de la salle d’approche de la tour de Landivisiau

Contrôle tactique réel à partir de la salle d’approche de la tour de Landivisiau

Ce cursus mélange cours théoriques et séances sur simulateur. À la sortie du cours, les élèves sont capables de gérer deux avions ou groupes d’avions effectuant des trajets différents, en s’adressant à chacun dans une langue différente (anglais ou français). Le contrôleur leur ordonne un cap et une altitude compatible avec la circulation aérienne environnante, mais s’entraîne également à faire face à toutes sortes de situations non-conformes (pannes, éjection, changement de mission à la demande du pilote ou pour raison opérationnelle). S’ensuit un stage de 2 à 3 semaines dans un centre de contrôle de l’armée de l’Air au cours duquel les élèves doivent réaliser 25 mouvements, c’est-à-dire 25 séances de contrôle réel, au profit d’avions de l’armée de l’Air ou de la Marine en transit.

 

Puis, de janvier à mars, c’est le moment de l’apprentissage du contrôle « tactique » et du volet « opérations aériennes » : cours théoriques et séances d’apprentissage sur Simulateur dédié aux Opérations de Défense Aériennes (SODA) s’enchaînent avec une grande intensité. Une fois les bases acquises, les élèves se confrontent au contrôle réel à partir de la tour de Landivisiau avec le concours de la société Apache Aviation pour des missions d’interception (missions « 1 contre 1 »).

 

Les élèves sont formés à l’interception sur les avions de la société Apache Aviation

Les élèves sont formés à l’interception sur les avions de la société Apache Aviation

Un stage de 2 à 3 semaines à Lorient, sur simulateur E-2C Hawkeye, permet d’augmenter le niveau des élèves qui se confrontent à de plus gros dispositifs (contrôle de deux avions défensifs face à deux ou trois avions offensifs). Enfin, l’année se termine par un dernier stage, dans un centre de contrôle de l’armée de l’Air, pour réaliser du contrôle réel grâce aux vols d’exercice de la Marine et de l’armée de l’Air.

 

Un ultime test écrit et un grand oral devant un jury de trois personnes (directeur du cours et OPC3D affectés au pool) viennent valider la réussite du cours. Cette formation intense et pointue, forme des contrôleurs tactiques rares et précieux, l’un des grands atouts de l’aéronautique navale.

 

« C’est vrai que c’était long, et pas toujours facile… Mais à la fin, lorsque le pilote a approuvé mon « lâché », ça voulait dire que je suis capable de faire le job, de rendre service au pilote dans son avion pour l’aider à comprendre la situation tactique et lui permettre d’agir en toute sécurité », se souvient l’EV C. G. «  Cette fierté, c’est conforme à ce que j’attendais : un travail exaltant, l’alternance de périodes à terre et embarquées… »

 

OPC3D : un brevet, une micro-filière

 

Chaque année, une promotion de 2 à 4 élèves est formée selon ce cursus. Les élèves, une fois leur formation terminée, rejoignent le pool OPC3D (actuellement au nombre de 9 + l’instructeur), au sein du CENTEX GAé à Landivisiau, ou la flottille 4F à Lorient.

 

« C’est un travail exigeant qui demande une grande disponibilité – entre 150 et parfois plus de 200 jours d’absence par an, explique le LV R. H., chef du pool OPC3D. Nous sommes sur tous les théâtres opérationnels ayant une façade maritime, en univers interarmées et interalliés. C’est ce qui rend ce métier passionnant ».

 

Les OPC3D « Surface » gardent leur spécialité de détecteur et se voient attribuer le B.OCDAM, le Brevet d’Officier Contrôleur de Défense Aérienne – Marine. Ils resteront pendant trois à quatre ans au sein du pool, alternant les périodes à terre, soutenant les flottilles dans leurs périodes d’entraînement, et les mises pour emploi sur les bâtiments à vocation de défense aérienne.

 

À l’issue du cours, les OPC3D « Aéro » seront affectés en tant que Radar Officer (RO). A ce poste, ils devront à la fois mettre en œuvre le radar et les systèmes de détection mais également réaliser le contrôle des aéronefs en opérations aériennes.

 

Tous les deux ans, une place dans le cursus de formation des « fighter controller » à Yeovilton, en Grande-Bretagne est ouverte. Le suivi du cours à l’école britannique est une passerelle privilégiée vers un poste d’échange de deux ans à bord d’une frégate type 45 et, à l’avenir, à bord du porte-avions HMS Queen Elizabeth, en construction.

 

Un simulateur à disposition

 

L’arrivée du simulateur SODA sur la base d’aéronautique navale de Landivisiau, mis à disposition des OPC3D, est le support indispensable de la formation initiale des contrôleurs. Il leur permet également de s’entraîner au quotidien afin de ne jamais perdre la main et toujours contrôler en toute sécurité. Le SODA est l’ancien simulateur ESPADON, qui était installé dans les souterrains d’ALFAN et qui servait à l’entraînement des équipages des Central Opérations des bâtiments de surface. Lorsque le remplacement d’ESPADON, devenu obsolète, par ESTURGEON, a été effectif, l’école OPC3D a demandé à ALFAN l’autorisation de récupérer l’ancien matériel, et l’a installé dans l’une des alvéoles restées vides du Centre de Simulation Rafale, au sein du CENTEX.

 

La mise en service de ce simulateur sur la base aéronavale de Landivisiau présente de nombreux avantages parmi lesquels un gain de temps, d’argent et d’efficacité pour l’école OPC3D : auparavant, les élèves devaient se rendre chaque jour au simulateur ESPADON, à Brest, occasionnant une perte de temps (plus d’une heure de trajet chaque jour), l’utilisation d’un véhicule de service et un temps de présence limité par la disponibilité de l’équipement mis à disposition par ALFAN.

 

Entrainement au contrôle tactique du combat air/air sur SODA

Entrainement au contrôle tactique du combat air/air sur SODA

Aujourd’hui, SODA permet une très grande souplesse d’emploi : il est accessible en fonction des besoins y compris en heures non ouvrables et le volume horaire peut-être ajusté en fonction des besoins de chaque élève.

 

Grâce à la mise à disposition de la documentation technique et à l’investissement d’un OPC3D du pool, de nouveaux scénarios ont été créés. Ils serviront de support de travail lors d’un stage de formation à destination des Officier de Lutte Anti-Aérienne de Force Navale (OLAA-FN) des bâtiments de Toulon organisé à la fin de l’année 2014, ainsi qu’à un stage de formation « CROWN [1]» à destination des CTAC.

 

[1] Crown : management des opérations aériennes liées à un théâtre opérationnel

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:45
Gabon : les EFG portent assistance aux victimes des inondations

 

19/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 17 novembre 2014, les éléments français au Gabon (EFG) ont participé aux opérations de secours et d’assistance déclenchées pour venir en aide aux populations touchées par les inondations qui ont concerné l’agglomération de Libreville.

 

Les EFG ont été sollicités dans la matinée du 17 novembre, via l'attaché de défense, par le contre-amiral Mally Hodjoua Gabriel, directeur du cabinet militaire du Ministre de la Défense gabonais, pour porter assistance à la population touchée par les inondations dues à de fortes pluies continues sur l'agglomération de Libreville.

 

Les inondations ont eu lieu principalement dans la ville d'Akanda, au Nord de Libreville, près du stade de l'amitié. De nombreuses personnes s’étaient réfugiées sur les toits de leur habitation et ne pouvaient être évacuées que par des embarcations.

 

Un centre opérationnel a rapidement été mis sur pied pour coordonner les opérations avec les secours gabonais. Après des reconnaissances terrestre et aérienne, quelque quarante militaires des EFG sont intervenus avec des moyens terrestres (P4, VLRA, GBC), mais aussi des équipements plus spécifiques comme des jets ski et des kayaks, équipements qui se sont révélés indispensables. Un hélicoptère Fennec a également permis de procéder à l'hélitreuillage d'un médecin.

 

Les moyens engagés provenaient essentiellement de la 6e brigade d’infanterie de Marine (6eBIMa) et de l'élément Air 470 (EA 470).

 

La coordination a été excellente avec les pompiers gabonais mobilisés et a permis d'évacuer et de sécuriser une centaine de foyers dans la journée. Présent sur place, le Premier Ministre gabonais a pu constater l'efficacité des moyens employés et l'excellente collaboration entre militaires français et moyens de secours gabonais.

 

Cette intervention a été effectuée dans le cadre du traité de partenariat de défense entre la République française et la République gabonaise signé en avril 2011. Ce traité permet notamment de porter assistance à des personnes en danger en appui des forces gabonaises et sur sollicitation de ces dernières.

 

Depuis le 1er septembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) sont devenues « éléments français au Gabon » (EFG), devenant ainsi la deuxième base opérationnelle de coopération sur la façade ouest-africaine avec celle constituée par les éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur la coopération régionale en accompagnant les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective, contribuant ainsi à la stabilité régionale.

 

Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun,  Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:45
Le 501e RCC de retour de Sangaris

 

18/11/2014 Armée de Terre

 

Le 8 novembre, la 1re  compagnie du 501e régiment de chars de combat, commandée par le capitaine Gilles, est rentrée en France après quatre mois passés en République centrafricaine, dans le cadre de l’opération SANGARIS.

 

Après une mission éprouvante, le week-end du 8 novembre était placé sous le signe du repos et des retrouvailles avec les familles et les amis. L’adjudant Sylvain, chef de section de la 1re compagnie s’est déclaré « très heureux de voir que la vie a repris son cours là où les militaires sont intervenus » et a expliqué que « cette mission a été très instructive, aussi bien pour les militaires aguerris que pour les jeunes. Le contact avec les populations locales a été permanent et très enrichissant tant sur les plans professionnel que personnel. Le contexte sur place étant particulier, il fallait analyser chaque situation pour réagir en conséquence, en imposant notre force sans recourir à la violence. » Selon lui, la centaine d’hommes du 501 partie en Centrafrique est revenue grandie de cette mission qui a favorisé la cohésion de la compagnie.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:36
FANC : voyage de fin de scolarité des élèves de l’Ecole de Guerre néo-zélandaise

 

18/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Tous les ans, les forces armées de Nouvelle-Zélande organisent un déplacement international pour les officiers supérieurs, élèves de leur Ecole de Guerre, Advanced Command and Staff Course (Joint) – ACSC(J), et les majors des trois armées qui suivent le cours Joint Warrant Officers Advance Course (JWOAC).

 

Dans le cadre de ce voyage de fin de scolarité, les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont accueilli du 11 au 14 novembre cette délégation. Composée de 62 militaires et civils de quatorze des pays partenaires de la région, cette délégation était dirigée par le contre-amiral Wayne Burroughs, chargé de mission auprès du chef d’Etat-major néo-zélandais.

 

 Le but de cette visite, inscrite dans le programme de formation de haut niveau interarmées et international des forces néo-zélandaises, était de permettre aux élèves officiers de comprendre la position de la France dans le Pacifique et le rôle des FANC, mais aussi de mieux apprécier l’engagement et les missions des forces armées françaises à l’échelle régionale et mondiale.

 

A cette fin, la délégation a notamment bénéficié de conférences axées sur les FANC et leurs missions et sur nos derniers engagements en Libye  et au Mali ; d’une visite du musée de la Seconde Guerre mondiale, et de démonstrations par le régiment d’infanterie de Marine Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) au camp Broche à Plum.

 

 Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

FANC : voyage de fin de scolarité des élèves de l’Ecole de Guerre néo-zélandaiseFANC : voyage de fin de scolarité des élèves de l’Ecole de Guerre néo-zélandaise
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:30
La FLF Guépratte en exercice avec la marine libanaise

 

20 Novembre 2014 Sources : État-major des armées

 

Le 12 novembre 2014, alors en patrouille en Méditerranée orientale, le Guépratte a eu l’opportunité de conduire divers exercices avec la marine libanaise, représentée pour l’occasion par deux patrouilleurs hauturiers et deux embarcations semi-rigides lourdes déployant une équipe de visite.

 

Un exercice d’assistance sécurité avec envoi de pompiers lourds et de matériel à bord du P44 Trablos, suivi d’exercices de visite de navire effectués successivement à bord du Guépratte puis du P43 Kalamoon. Ces exercices ont permis de mesurer, par delà les liens historiques et naturels entre nos deux pays, la proximité professionnelle entre nos deux marines.

 

La FLF Guépratte en exercice avec la marine libanaise

Simultanément, son excellence monsieur Patrice Paoli, ambassadeur de France au Liban, accompagné d’une délégation comprenant notamment l’amiral Jbeili, commandant en chef de la marine libanaise, ont rallié le bord par l’hélicoptère Panther du Guépratte pour une visite suivie d’une présentation des moyens et missions de la frégate, notamment illustrée par les exercices en cours. Le commandant a ensuite reçu ses hôtes pour un déjeuner officiel.

 

Cette journée très riche a sans nul doute permis de montrer une large gamme des capacités opérationnelles du bateau, représentative d’une partie des savoir-faire de la Marine nationale, et d’entretenir la confiance mutuelle et la coopération bilatérale entre nos deux pays. Cette démarche revêt un caractère particulièrement important dans le contexte actuel, de renforcement des capacités des forces armées libanaises, soutenu par la France. Il s’agit en effet de leur donner les moyens de lutter plus efficacement contre les menaces de toute forme qui pèsent sur la sécurité intérieure du Liban.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18 Novembre 2014 Marine Nationale

 

La frégate La Fayette a procédé à un tir en salve de deux missiles Mer Mer 40. Evénement peu courant, ce tir a pu se dérouler dans les meilleures conditions grâce à une préparation fine de tout l’équipage.

 

Après un blanchiment de la zone par un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et dès la fenêtre de tir ouverte, la messe fut dite et le compte à rebours tenu.

 

Les deux missiles partis en salve ont atteint leur objectif, montrant le savoir faire intact de la Marine à mettre en œuvre et entretenir un système d’armes complexe pour des conflits de haute intensité.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 11:35
Visite officielle en Inde de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine nationale

L’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine nationale, passe en revue la garde d’honneur, à New Delhi le 13 novembre 2014 - photos Indian Navy

 

20 Novembre 2014 Marine Nationale

 

L’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine nationale, a été reçu par l’amiral R.K. Dhowan, chef d’état-major de la Marine indienne, lors d’une visite officielle en Inde du 13 au 18 novembre 2014. À Delhi, il s’est entretenu avec M. Rao Inderjit Singh, ministre délégué à la Défense, avec le général d’armée aérienne Arup Raha, chef d’état-major de l’Armée de l’air et président du comité des chefs d’états-majors, avec M. RK Mathur, secrétaire général du Ministère de la Défense et avec le général de corps d’armée Philip Campose, vice-chef d’état-major de l’Armée de terre. À Mumbai, il a été reçu par le vice-amiral d’escadre Anil Chopra, commandant en chef du Commandement naval ouest avant de visiter un bâtiment de la flotte de l’ouest ainsi que le chantier Mazagon Dock Limited, qui construit 6 sous-marins Scorpen» avec l’assistance de la société française DCNS.

 

Les entretiens très productifs avec les plus hautes autorités du Ministère de la Défense et de la Marine indienne ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale en matière navale et de sécurité maritime, ainsi que sur le soutien de la marine nationale à la formation des futurs équipages des Scorpene. La visite du chantier a permis de constater l’avancement dans la construction des sous-marins.

 

La visite officielle en Inde de l’amiral Rogel a été l’occasion de rappeler la solidité de la coopération de défense franco-indienne, établie de longue date, et de constater l’excellence des rapports entre les Marines nationales française et indienne. Elle a permis de souligner la convergence de vues des deux pays en matière de sécurité maritime, notamment dans l’océan indien, ainsi que leur intérêt partagé à renforcer leur coopération bilatérale.

Visite officielle en Inde de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine nationaleVisite officielle en Inde de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine nationale
Visite officielle en Inde de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine nationale
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 11:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

18/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Alors qu’il est rentré en France le 15 novembre, un E-3F AWACS de l’armée de l’Air a participé durant trois semaines au dispositif aérien de la coalition internationale engagée en Irak. L’équipage intégré à la force Chammal a effectué son premier vol opérationnel le 27 octobre. Au cours de ses missions, d’une durée moyenne de 9 heures au-dessus de l’Irak, l’E-3F AWACS a assuré la fonction C2 (command and control) des aéronefs de la coalition, en collaboration avec ses homologues des pays alliés.

 

Placé sous le contrôle opérationnel du général américain à la tête d’AFCENT, appuyé par l’amiral commandant la zone de l’océan Indien, l’E-3F français s’est intégré sans difficulté dans le dispositif aérien mis en place pour lutter contre Daech.

La mission principale de l’E-3F AWACS consistait à assurer le commandement et la conduite de l’ensemble des aéronefs de la coalition évoluant sur le théâtre. Parfaitement interopérable, il reliait ainsi les moyens aériens au centre de commandement d’Al Udeid au Qatar, permettant de réagir en quelques minutes en appui des forces armées irakiennes.

 

L’équipage de l’E-3F AWACS déployé se constituait :

  • Pour l’exécution de la mission :
  • 1 chef de mission
  • 4 personnels assurant le contrôle des moyens aériens
  • 1 officier responsable des capteurs gérant 3 opérateurs pour l’établissement de la situation aérienne
  • 2 opérateurs de guerre électronique
  • 3 techniciens (radar, radio et calculateur) appuyés par 1 opérateur de communication
  • Pour la mise en œuvre de l’aéronef :
  • 2 pilotes
  • 1 navigateur
  • 1 mécanicien
  • Pour la maintenance :
  • une équipe de plusieurs mécaniciens

 

L’E-3F AWACS a effectué 9 missions au cours de son détachement sur l’opération Chammal.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
La puissance et l'attractivité de Daesh sont "très préoccupantes" (état-major des armées)

Défense "La lutte contre Daech sera longue et il faudra gérer au mieux la pression du temps court, dans nos sociétés actuelles qui exigeront des résultats rapides", a estimé le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers

 

19/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La force de frappe de l'Etat islamique inquiète l'état-major des armées. "La rapidité avec laquelle ce mouvement parvient à accroître ses effectifs et à diversifier son matériel est très préoccupante", a estimé le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait été très clair sur l'arsenal dont dispose Daech. Ses grands subordonnés, qui suivent le dossier, affiche une préoccupation sur la puissance et l'attractivité de ce mouvement terroriste, dont les effectifs sont actuellement évalués à 25.000 djihadistes. Daech, qui dispose notamment de chars, "ne constitue pas qu'un groupe terroriste mais bien une armée qui manœuvre, qui communique, qui s'appuie sur des équipements performants et poursuit des objectifs stratégiques, avec une volonté expansionniste affichée", a expliqué aux sénateurs le chef d'état-major de l'armée de Terre (Cemat), le général Jean-Pierre Bosser.

"Le groupe exerce une forte attraction sur les djihadistes du monde entier, qui rallient l'Irak et la Syrie par milliers", a noté le député UMP des Bouches-du-Rhône Guy Tessier dans son rapport sur le projet de loi de finances pour 2015. "Les djihadistes de Daech représentent une véritable armée terroriste composée d'hommes expérimentés, bien équipés et disposant de ressources financières importantes", a pour sa part confirmé le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers.

"La rapidité avec laquelle ce mouvement parvient à accroître ses effectifs et à diversifier son matériel est très préoccupante", a précisé le général Bosser. Les percées de Daech contre l'armée irakienne lui ont permis "de mettre la main sur des équipements lourds et modernes. Il bénéficie de ressources financières substantielles, en stock et en flux, grâce à l'exploitation des puits de pétrole, des postes frontaliers ou des barrages sur lesquels il a mis la main", a rappelé Guy Tessier.

 

"La lutte sera longue"

Pour le Cemat, "la problématique n'est pas seulement militaire, elle porte également sur les flux financiers qui viennent alimenter de véritables mercenaires appointés". Sur le plan financier Daech a effectivement récupéré à Mossoul 450 millions de dollars dans les banques. En outre, les ressources de Daech proviennent également du pétrole que le mouvement vend à des prix défiant toute concurrence.

"La lutte sera longue et il faudra gérer au mieux la pression du temps court, dans nos sociétés actuelles qui exigeront des résultats rapides", a estimé le Général Pierre de Villiers. Dans ce contexte, la France a, selon le chef d'état-major des armées, "besoin d'une vision stratégique militaire qui intègre les objectifs militaires, mais aussi politiques, diplomatiques et psychologiques. Pour réussir, notre plan de campagne devra donc être global".

 

Préoccupations avec le retour des combattants européens

Selon le général Jean-Pierre Bosser, "plus de 1.000 combattants européens enrôlés dans ses rangs sont revenus dans l'espace Schengen". Une menace pour la France et les pays européens. Car "l'adversaire n'est plus seulement aux portes de l'Europe, il en a franchi le seuil", a souligné le chef d'état-major de l'armée de terre. Il est donc persuadé "de la nécessité d'intégrer encore plus dans notre réflexion le retour de l'armée de terre sur son milieu naturel, celui du sol national, pour pourvoir y faire face, avec les forces de sécurité, à tous types de menaces dont celles que ces vingt dernières années avaient confinées à l'extérieur".

Cette problématique est là "pour rappeler le lien très fort, le continuum, qui existe entre sécurité extérieure et sécurité intérieure. Ces combattants étrangers sont un vrai défi pour notre sécurité, celles des Français et plus généralement celle des Européens", a de son côté expliqué le général Pierre de Villiers. Et selon le chef d'état-major de l'armée de terre, "il ne faut d'ailleurs pas exclure que cette menace agisse en utilisant des modes d'actions de nature militaire, et se concrétise par des actions armées contre des militaires. Ne perdons pas de vue qu'il s'agissait d'un des objectifs poursuivis par Mohammed Merah. Outre-Atlantique, des attaques isolées ont déjà été perpétrées. Nous avons hélas vécu à deux reprises en France et une fois en Belgique des attaques assez similaires".

 

L'armée de terre présente en France

L'armée de terre peut-elle être en première ligne face à Daech sur le sol national ? Le général Bosser en est convaincu : "il me semble raisonnable de considérer que la nature des opérations et l'envergure des défis sécuritaires inscrivent l'action militaire, hors et désormais à l'intérieur de nos frontières, durablement. Ils confortent ainsi le contrat opérationnel de l'armée de terre qui est réaliste et structurant".

La situation au Levant met l'accent sur l'indispensable nécessité d'une capacité autonome d'appréciation de situation tactique et stratégique, a affirmé le général Pierre de Villiers. "C'est la vocation de nos capteurs de renseignement, de nos satellites, mais aussi des efforts consentis pour améliorer nos capacités Cyber. Ce constat conforte la priorité mise sur le renseignement dans la loi de programmation militaire".

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Nouveaux drones Reaper : ce que va faire la France

Défense - La France ne peut plus se passer des drones américains Reaper - photo Thomas Goisque

 

18/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France s'apprête à acquérir un troisième drone Reaper aux États-Unis d'ici à la fin de l'année. Et veut s'offrir très rapidement trois autres drones MALE américains.

 

La France s'apprête à acquérir un troisième drone Reaper aux États-Unis d'ici à la fin de l'année. "Nous sommes sur le point d'acquérir le troisième véhicule aérien d'ici à la fin de l'année, a expliqué aux sénateurs le délégué général pour l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon. Il compléterait les deux premiers". Paris attend actuellement la livraison du troisième vecteur, fabriqué par General Atomics et qui viendra compléter les deux premiers, pour une mise en service au cours du premier semestre 2015.

Et la France ne compte pas s'arrêter à l'achat d'un seul système MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) américain composé de trois vecteurs. Le ministère de la Défense veut s'offrir rapidement trois autres drones Reaper. "L'achat d'un deuxième jeu de trois drones est une priorité", avait indiqué mi-octobre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Pour gagner du temps, le ministère a pris la décision d'abandonner la version Block 5, dont les délais de livraison étaient trop longs face à l'urgence du besoin opérationnel français et sur lequel pesaient des "incertitudes", selon Laurent Collet-Billon.

"Nous souhaiterions acquérir un système analogue à celui dont nous disposons aujourd'hui au Mali (...) et à accepter un matériel d'occasion qui a encore du potentiel, a précisé le délégué général pour l'armement. Les Américains étudient notre demande. Le soutien politique à cette initiative est assez fort, à la fois du côté français et du côté américain".

 

Des drones aux couleurs françaises en Irak ?

La livraison d'un deuxième système, de type block 5, prévue par la loi de programmation militaire (LPM) aurait dû avoir lieu en 2017. "Il semble toutefois que les Reaper Block 5 ne seront pas prêts avant fin 2016 et qu'il conviendra ensuite d'attendre une qualification par l'USAF devant être finalisée au plus tôt durant le premier semestre 2017, un retard étant d'ores et déjà prévisible", a expliqué le député PS de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves le Déaut dans son rapport sur le projet de loi de finances 2015. D'où l'abandon de cette option.

Selon Jean-Yves Le Déaut, le besoin français est urgent, "qu'il s'agisse de compléter le dispositif au Niger, ou d'installer le système au Koweït dans la perspective d'éventuelles opérations en Irak". Deux options étaient envisageables : "il pourrait être choisi la livraison fin 2016 d'un deuxième système Block 1 susceptible d'être mis à niveau dans un second temps. La livraison d'un système Block 1 dans des délais encore plus brefs serait à l'étude". Probablement, la France va choisir la deux options.

 

"Il se pourrait que ce deuxième système de drone MALE arrive chez nous très rapidement ce qui serait une bonne chose, compte tenu de l'usage qu'on en a", a affirmé Laurent Collet-Billon. Le ministre de la Défense a d'ores et déjà prévu de commander un deuxième système de Reaper dès 2015.

 

Et la francisation des drones ?

En achetant à nouveau des Reaper Block 1, la France fait l'impasse, contrairement aux promesses initiales du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, sur la francisation des drones américains, ou en tous cas, comme l'a souligné le délégué général pour l'armement devant les sénateurs : "nous souhaiterions acquérir un système analogue à celui dont nous disposons aujourd'hui au Mali, quitte à en différer la francisation".

Pourquoi un tel revirement ? "Le Reaper au Mali a fait franchir une marche très sensible dans la capacité opérationnelle", a assuré Laurent Collet-Billon. Les niveaux d'identification et la qualité d'image s'avèrent nettement supérieurs à ceux des Harfang. Ainsi, ce sont les Reaper qui ont permis la découverte de la zone de crash du vol Ouagadougou-Alger d'Air Algérie le 25 juillet 2014, au cœur d'une zone particulièrement difficile à identifier. Apte à voler jusqu'à 24 heures d'affilée, le Reaper est beaucoup plus rapide et assure une meilleure permanence sur zone. Enfin, la disponibilité du Reaper est "remarquable", a souligné Jean-Yves Le Déaut : "le système intégral, station sol et vecteurs, a un taux de disponibilité de 85 %, leur indisponibilité étant limitée aux périodes de maintenance, contre 55 % pour le système Harfang".

Pour le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, également auditionné par les sénateurs, "le Reaper a changé considérablement l'appréhension des high value targets, les têtes de réseaux terroristes sur le terrain. Cette chasse a trois composantes : le renseignement, le suivi par drone 24 heures sur 24, et la neutralisation. Reaper renforce les trois dimensions, et garantit une opérabilité avec nos amis britanniques, italiens, américains, et j'espère bientôt allemands".

 

Des Reaper armés ?

Laurent Collet-Billon a posé la question la plus sensible en matière de drone. "Une question majeure demeure : le second système de drone MALE doit-il être armable ou non ? Et de refermer aussitôt le débat : "N'ouvrons surtout pas le débat. L'important est de les obtenir vite. On verra le reste après !" Le missilier européen MBDA a obtenu en mars dernier son brevet pour pouvoir tirer le missile Brimstone à partir du Reaper. Selon MBDA, le Brimstone, à bord du MQ-9 Reaper, a fait la preuve qu'il pouvait "réduire les risques de dommages collatéraux" et démontrer "la létalité avec un seul tir contre des cibles évoluant à grande vitesse sur terre, mer et dans un environnement complexe". Ce qui n'est pas toujours le cas avec le missile américain Hellfire de Lockheed Martin coupable régulièrement de dommages collatéraux.

Au-delà de l'armement des Reaper français, les capacités nouvelles apportées par les drones de General Atomics ont fait impression dans les armées françaises. Le "bilan opérationnel dépasse les attentes", a estimé Jean-Yves Le Déaut. Le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, a qualifié sa mise en œuvre d'exemplaire. Au 8 septembre 2014, les Reaper ont effectué depuis leur mise en service 1.500 heures de vol correspondant à plus de 100 missions. Leur utilisation intensive a conduit l'armée de l'air à programmer 5.000 heures de vol annuelles au lieu des 2.000 prévues initialement, afin de faire face au besoin croissant d'observation nécessité par les opérations. En outre, le passage à un potentiel de 5.000 heures de vol annuelles n'augmentera pas le coût du soutien par heure de vol supplémentaire à due proportion car il sera dégressif.

 

Indépendance des missions françaises ?

Selon Jean-Yves Le Déaut, l'armée de l'air fait voler ses Reaper avec ses propres satellites et garde son indépendance lors des missions qu'elle conduit sans avoir à demander d'autorisation particulière pour les faire décoller et, dans le cadre contractuel prévu, n'a pas à fournir d'informations sur les lieux survolésMais, il y a un mais. "Si la France souhaitait les déployer sur une autre zone, elle devrait contractuellement solliciter l'autorisation des autorités américaines", a rappelé le député de Meurthe-et-Moselle. En outre, le soutien du Reaper est assuré par une équipe d'assistance américaine dont il est prévu de revoir le format à la baisse.

Enfin, le décollage et l'atterrissage des Reaper de l'armée de l'air sont actuellement effectués par du personnel américain car l'armée de l'air américaine. Pourquoi ? L'USAF délivre la formation spécifique indispensable à la prise en charge de ces phases particulièrement délicates qu'à l'issue d'une expérience d'environ 600 heures de vol, que les premiers pilotes français atteindront en 2015. Par ailleurs, "les capacités d'observation françaises étant insuffisantes et les moindres performances du Harfang ne permettant de l'utiliser pour les opérations particulièrement exigeantes des forces spéciales", il est régulièrement fait appel aux moyens américains en cas d'indisponibilité des vecteurs français. Il en résulte sur le terrain une collaboration accrue entre les deux armées. D'autant que l'armée américaine devrait prochainement ouvrir une nouvelle base de drones à Agadez dans le nord du Niger, susceptible de renforcer encore le soutien à l'opération menée par la France.

 

De nouvelles formations ?

Face à ce bilan opérationnel très positif et à un besoin de surveillance accru, l'armée de l'air ne dispose pourtant pas de moyens suffisants. Notamment en termes d'effectifs. Même si la formation des équipages français sur la base d'Holloman (Nouveau-Mexique) a donné "d'excellents résultats", a souligné Jean-Yves le Déaut. Car il s'agissait de pilotes de Harfang qui possédaient déjà une solide culture du drone, et la formation, couplée à la conception du Reaper, a permis "de mettre le système en service opérationnel quasiment dès le premier jour". Une discussion est en cours pour recourir à des formations supplémentaires dont celles dispensées par General Atomics.

Car l'USAF forme aujourd'hui davantage de pilotes de drone que de pilotes d'avion, et les formations connaissent un problème d'engorgement. "Parallèlement, l'armée de l'air doit pouvoir compter plus d'équipages français car les hommes formés sont trop peu nombreux et restent de ce fait trop longtemps en OPEX, jusqu'à neuf mois sur un an pour les pilotes formés en 2013, a regretté le député PS. Cette situation pose des problèmes d'usure des équipes auxquels l'état-major de l'armée de l'air se doit de porter la plus grande attention".

Aujourd'hui, seuls six équipages, composés d'un pilote et d'un opérateur de capteur, sont formés, deux sont en cours de formation et un équipage débutera sa formation en janvier 2015. Selon Jean-Yves Le Déaut, il conviendrait de pouvoir former encore quatre équipages au cours de l'année prochaine.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Drone tactique : le chef d'état-major des armées veut le Watchkeeper

Le drone tactique Watchkeeper a effectué fin septembre ses premiers vols opérationnels en Afghanistan (Crédits : Thales crédit Richard Seymour)

 

19/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a une préférence pour le drone tactique fabriqué par Thales UK : "Je préconise le Watchkeeper", a-t-il expliqué aux sénateurs.


 

Sur le renouvellement de la flotte de drones tactiques, le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a une nette préférence pour le Watchkeeper, fabriqué par Thales UK, la filiale britannique du groupe électronique : "le système de drone tactique intérimaire (SDTI) est à bout de souffle. Il faudra le remplacer d'ici 2016-2017. Je préconise le Watchkeeper, que j'ai vu à l'œuvre en Afghanistan, et qui est le fruit de la coopération menée dans le cadre des accords de Lancaster House, mais il faudra passer par un appel d'offres", a-t-il expliqué le 22 octobre au sénateurs.

L'acquisition du nouveau système de drone tactique (SDT) remplaçant le SDTI consistera en un achat sur étagère, francisé a minima notamment pour l'adaptation des liaisons de données aux contraintes réglementaires. "La compétition est lancée, a de son côté précisé fin octobre le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon aux sénateurs. Des vols d'évaluation auront certainement lieu courant 2015 pour ceux qui auront été retenus in fine. Je ne sais ce qui se passera après. On pourra bien sûr choisir un vainqueur". La décision pourrait ête prise mi-2015 pour une notification en fin d'année.

Outre Thales avec le Watchkeeper, les concurrents devraient être Sagem (groupe Safran) avec le Patroller, Airbus avec le Shadow 200 et, peut-être, Latécoère et IAI avec le Heron, selon le député PS de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, dans son rapport sur le projet de loi de finances 2015. "Il s'agit d'une concurrence sans publicité, a expliqué Laurent Collet-Billon. Nous choisissons donc les compétiteurs. D'autres sociétés souhaitent se porter candidates. Nous n'avons pas encore répondu". Ces systèmes présentant tous des caractéristiques très différentes en matière d'endurance, de poids, d'autonomie et de mise en œuvre, l'appréciation de la couverture du besoin opérationnel devrait être décisive.

 

Un programme important pour l'armée de terre

Le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser, a été un peu plus prudent que son patron devant la commission de la défense du Sénat. "L'armée de terre s'est intéressée au Watchkeeper qui est en service dans l'armée britannique qui en est satisfaite. Une mise en concurrence a été décidée. Dans ce cas, les offres qui seront présentées avec de bons rapports coût-efficacité seront étudiées avec attention". Les solutions seront appréciées dans une approche de coût complet prenant en compte tous les aspects de la capacité et notamment les possibilités de mutualisation.

Un programme "dimensionnant" pour l'armée de terre qui nécessite un "lancement dès 2015" en raison des "obsolescences incompatibles avec le maintien en service du SDTI au-delà de 2017". Et ce d'autant que "le financement est programmé", a rappelé le général Bosser, précisant qu'une "approche par les coûts, trois fois inférieurs au MALE, à l'achat et en soutien, me porte à penser que son acquisition est justifiée". Jean-Yves Le Déaut a pour sa part regretté que "la consultation n'ait pas eu lieu plus tôt car si le calendrier actuel permet normalement d'éviter la rupture capacitaire sur le papier, elle est plus que frôlée sur le terrain".

D'un point de vue opérationnel, la nécessité de disposer de drones tactiques, déjà avérée en Afghanistan puis vérifiée au moment de l'opération Serval au Mali, se confirme dans la bande sahélo-saharienne. "Ce moyen de renseignement de l'avant a confirmé sur les théâtres d'engagement son importance au niveau tactique et pour la protection rapprochée de la force", a rappelé le chef d'état-major de l'armée de terre.

 

Des réserves ?

Les sénateurs s'interrogent sur les systèmes en compétition, notamment du Watchkeeper dont les performances seraient trop près des performances d'un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) et le prix serait trop cher dans un environnement budgétaire contraint. D'autant que comme l'a fait remarquer le vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Jacques Gautier, "il nécessite en outre des relais au sol". Réponse de Laurent Collet-Billon : "ce sont des choses sur lesquelles il faudra effectivement se pencher. La véritable question est de savoir si l'armée de terre n'a pas en priorité besoin d'un système plus tactique".

"Affecter à un emploi tactique un moyen tel que le drone MALE irait à l'encontre du principe de différenciation et de la logique d'économie des coûts, a estimé le général Bosser. Le drone tactique est donc le drone de la subsidiarité et de la complémentarité car il remplit à coût plus réduit des missions de renseignement et de protection aux profits des unités au contact, réservant l'emploi des drones MALE, plus performant et onéreux, à des opérations d'un niveau d'intérêt supérieur". Soit au niveau stratégique.

Toutefois, au-delà des systèmes en compétition, Jacques Gautier et le vice-président de la commission Daniel Reiner (PS) s'interrogent également sur la priorité à donner en matière de drones pour équiper les armées. Interrogé par La Tribune, Jacques Gautier pose clairement la question : "ne vaut-il pas mieux acheter des drones MALE supplémentaires priorité absolue dans la bande sahélo-sahélienne et en Irak plutôt que des drones tactiques?" Le débat est lancé...

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Quand les PME sont chouchoutées par le ministère de la Défense

La start-up toulousaine Delair-Tech a profité du soutien financier du ministère de la Défense (Crédits : Delair-Tech)

 

20/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Près de 24.300 PME et plus de 1.620 ETI travaillent en direct pour le ministère de la Défense.

 

C'est l'un des dossiers auquel tient tout particulièrement le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, la place des PME au sein de son ministère, le premier acheteur de l'Etat. Et pour justement leur faire un maximum de place, Jean-Yves Le Drian a lancé en novembre 2012 le Pacte Défense PME, une stratégie globale accompagnée de 40 actions concrètes qui ont été mises en oeuvre par le ministère en faveur des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Ce jeudi, c'est l'occasion pour le ministre de faire un premier bilan deux ans après le lancement de cette opération.

Il faut dire que les PME et les ETI ont représenté l'an dernier 98,5 % des entreprises fournisseurs du ministère. Il a travaillé en 2013 avec près de 24.300 PME (dont 22.000 environ hors armement) et plus de 1.620 ETI. Ces entreprises se sont partagées un pactole de 2,9 milliards d'euros, répartis à parts égales entre PME et ETI (1,46 milliard chacune). Soit 20,2 % des paiements du ministère en faveur aux entreprises sur une enveloppe totale de 14,5 milliards d'euros. Une part relativement stable par rapport à 2012 (21,6 %).

 

Soutien de la DGA en faveur des PME

Pour soutenir l'innovation duale (civil et militaire) des PME, la direction générale de l'armement (DGA), qui organise ce jeudi la 3ème édition du Forum DGA Innovation à l'Ecole Polytechnique à Palaiseau, s'est engagée à porter de 40 à 50 millions d'euros en trois ans le montant des crédits du dispositif RAPID (+ 25 % sur trois ans). Soit 45 millions en 2014 puis 50 millions en 2015. Un dispositif qui s'adresse aux PME et ETI duales de moins de 2.000 personnes.

Une opportunité que n'a pas laissé passer Delair-Tech, qui fabrique des drones depuis sa création en 2011. Grâce à un financement de 500.000 euros de la part de la DGA, cette start-up toulousaine, qui devrait réaliser un chiffre d'affaires 2014 en forte croissance à 1 million d'euros, a mis au point un nouveau système Deric dont le développement a coûté 1 million d'euros. Un programme qui a permis la production en série d'un petit drone dual de moins de 10 kg. Baptisé DT-26, il pourra servir aussi bien de drone de reconnaissance pour les militaires que d'un outil servant à la surveillance industrielle (pipelines, lignes électriques....) pour des groupes civils comme EDF.

Selon le directeur général de Delair-Tech, Bastien Mancini, ce drone, qui a une endurance de 4 heures (deux fois plus que ses rivaux), dispose d'un module de navigation par l'image mis au point par Magellium, partenaire de Delair-Tech, et peut communiquer par satellite (Airbus Group). Il peut franchir une distance de 230 km.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:45
Corymbe 127 : l’aviso « Enseigne de vaisseau Jacoubet » effectue des PIO durant son escale à Abidjan

 

19/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Lors de l’escale de l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet effectuée à Abidjan en novembre 2014, des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) ont été effectuées dans trois domaines intéressant la marine ivoirienne : la sécurité, la visite et la mise en œuvre des armes. La réalisation d’exercices communs en mer a été le point d’orgue de cette coopération.

 

Il s’agit bien d’une des actions essentielles de la mission Corymbe, au sein de laquelle est engagé le Jacoubet : exercer les marines partenaires de l’Afrique de l’Ouest pour améliorer leurs savoir-faire en matière de surveillance maritime.

 

Durant ces PIO, l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet a donc procédé à un « assistanex », exercice qui consiste à porter assistance, depuis la mer, à un navire confronté à un incendie. Réalisé sur le patrouilleur ivoirien Emergence, cet exercice a permis un entraînement efficace à la gestion des fumées, la mise en place de manches incendie et l’organisation des équipe sécurité.

 

Sous l’œil attentif de l’équipage français, les fusiliers marins ivoiriens ont pu également s’entraîner à la visite d’un bâtiment à la mer réalisée à partir de l’Emergence. Cet exercice permet d’appréhender les obligations légales et les difficultés de sécurité de la visite d’un navire par des militaires qui peut être effectuée par exemple pour la lutte contre le terrorisme, la piraterie ou le narcotrafic.

 

Une formation à la mise en œuvre de l’armement de 12,7 mm et de 20 mm a enfin conclu cette période d’instruction.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

Corymbe 127 : l’aviso « Enseigne de vaisseau Jacoubet » effectue des PIO durant son escale à Abidjan
Corymbe 127 : l’aviso « Enseigne de vaisseau Jacoubet » effectue des PIO durant son escale à AbidjanCorymbe 127 : l’aviso « Enseigne de vaisseau Jacoubet » effectue des PIO durant son escale à Abidjan
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:45
photos Thomas Goisque

photos Thomas Goisque

 

source Thomas Goisque

 

Sur la base aérienne de Niamey au Niger, les avions de chasse Mirages 2000D et les drones Reaper et Harfang de l’Armée de l’Air sont prêts à décoller à chaque instant. Les deux Reaper de l’escadron ED 1-33 Belfort récemment achetés aux USA ont une triple mission : détecter, reconnaître et identifier. Capables de voler 24 h à 200 nœuds, ils permettent une surveillance en temps réel diffusée en direct aux troupes au sol comme au CPCO à Paris.

 

 

Voir le reportage photos sur le site de Thomas Goisque

Chasse et drone :  les ailes de la force Barkhane
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 07:50
Étienne Schneider au Conseil "Affaires étrangères" en formation Défense à Bruxelles

En marge du Conseil "Affaires étrangères" Etienne Schneider a rencontré son nouvel homologue belge, le ministre de la Défense Steven Vandeput - photo Defensie - Malek Azoug

 

18.11.2014 Communiqué par le ministre de la Défense (LU)

 

En date du 18 novembre 2014, le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Étienne Schneider, a participé à Bruxelles au Conseil "Affaires étrangères" (CAE) en formation des ministres de la Défense, présidé pour la première fois par la haute représentante de l’Union européenne (UE), Federica Mogherini.

 

En vue de la préparation de la Présidence luxembourgeoise de l’UE, le ministre Schneider a invité Federica Mogherini à se rendre au Luxembourg dans un avenir proche.

 

Lors de la session du comité directeur de l’Agence européenne de défense (AED), qui précède traditionnellement le CAE Défense, les ministres ont salué le travail de l’AED et ont procédé à un échange de vues sur la mise en œuvre des conclusions du Conseil européen de décembre 2013, le développement de mesures incitatives à la cooperation et sur l’importance de la coopération avec la Commission en matière de recherche.

 

Candidature luxembourgeoise pour le poste de directeur général de l’AED

 

Les ministres ont encouragé l’Agence à continuer son soutien aux États membres dans le cadre des quatre programmes-phare en matière de développement conjoint de capacités (ravitaillement en vol, systèmes d'aéronefs télépilotés, télécommunications gouvernementales par satellite et cyber-défense). Les ministres souhaitent que l’AED collabore davantage avec la Commission et continue ses efforts pour intensifier la coopération entre États membres en matière de défense. Une session restreinte a eu lieu pour aborder la succession de l’actuel directeur général, Marie-France Arnould, dont le mandat arrivera à échéance le 15 janvier 2015. Dans ce contexte, Étienne Schneider a annoncé une candidature luxembourgeoise pour le poste de directeur général de l’AED.

 

Lors du CAE Défense, les ministres ont procédé à un échange de vues sur les cinq opérations militaires en cours et sur la situation sécuritaire dans le voisinage de l’UE. Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg souhaite une coopération plus étroite avec l’UE en ce qui concerne les nombreux défis qui se posent aux frontières de l’UE et de l’OTAN. Les ministres ont évoqué la lutte contre l’État islamique en Irak et au Levant, la situation en Ukraine et le recours aux ressources militaires dans la lutte contre l’épidémie Ebola.

 

Révision de la Stratégie européenne de sécurité

 

Lors du déjeuner, les ministres ont eu un premier échange de vues sur la préparation du Conseil européen (CE) qui aura lieu en juin 2015 en matière de politique de sécurité et de défense commune (PSDC). À l’instar de nombreux autres États membres, le Luxembourg juge une révision de la Stratégie européenne de sécurité nécessaire afin de refléter les évolutions sécuritaires dans le monde et le rôle à jouer par l’UE. Le Luxembourg a également souligné l’importance pour l’UE de coopérer davantage avec l’OTAN.

 

Enfin, le Luxembourg a exprimé le souhait que les travaux sur le concept "Train and Equip" aboutissent lors du CE de juin 2015. Ce concept consiste à faciliter la fourniture d’équipements aux forces de sécurité des pays dans lesquels l’UE assure des formations dans le cadre de ses missions et opérations internationales.

 

En marge du Conseil "Affaires étrangères", Étienne Schneider a rencontré son nouvel homologue belge, le ministre de la Défense, Steven Vandeput. Les discussions ont permis d’aborder de nombreux aspects de la coopération belgo-luxembourgeoise en matière de Défense. Les deux ministres ont réaffirmé leur volonté de maintenir et de développer à l’avenir les intenses relations bilatérales entre les deux pays. Étienne Schneider a proposé la tenue d’une rencontre ministérielle au niveau BENELUX en vue de préparer la future Présidence luxembourgeoise de l’UE.

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