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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 20:20
Rafale en vol

Rafale en vol

 

07/12/2015 Adj Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Vendredi 4 décembre 2015, 6h15, base aérienne de Langley (Virginie, États-Unis). Malgré l’heure matinale, des pilotes américains, britanniques et français sont réunis pour un briefing avant les premiers vols de l’exercice TEI (Trilateral Exercise Initiative).

 

Après avoir rejoint leurs appareils respectifs, les pilotes entament tour à tour un ballet de décollage sans précédent, sous les yeux impressionnés de l’ensemble des mécaniciens et des participants à l’exercice, fiers d’assister à un tel rassemblement d’aéronefs de dernière génération.

 

Cet entraînement de très haut niveau mobilise les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, qui y engagent certains de leurs appareils les plus performants. Pour l’occasion, près de 500 aviateurs des trois nations sont déployés.

 

La première journée était consacrée aux vols de familiarisation, permettant aux pilotes de reconnaître les procédures et les spécificités du terrain. Jusqu’au mardi 8 décembre, des missions simples, dites de type BFM (Basic Fighter Maneuver), sont au programme. Lors de celles-ci, les pilotes s’affrontent en duel, ou par patrouilles (deux contre deux), dans des combats rapprochés surnommés « Dogfights ». « Pour ce premier vol, mon équipier et moi, nous nous sommes entraînés contre deux Typhoon britanniques, explique le capitaine C. Notre playtime (autonomie d’action) nous a permis d’effectuer deux joutes. »

 

Patrouille F22 précédée d'un Rafale

Patrouille F22 précédée d'un Rafale

Cinq Rafale ont décollé en trois vagues successives pour rallier des F22 Raptor ou des Eurofighter Typhoon. Après la mission, les pilotes français étaient pleinement satisfaits de leur première expérience dans l’espace aérien américain. « C’est un bonheur de s’entraîner avec des pilotes d’un tel niveau et équipés, de surcroît, d’avions de chasse de dernière génération, ajoute le pilote de Rafale. Nous avons hâte que le niveau de difficulté monte d’un cran pour travailler à l’amélioration de l’interopérabilité entre nos trois nations et apprendre les uns des autres. »

 

L’objectif de TEI est, en effet, de maintenir et d’améliorer l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre trois armées de l’air qui partagent une longue histoire commune. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont également en commun un haut niveau de préparation opérationnelle sur un spectre très large de missions aériennes.

Départ pour un Rafale

Départ pour un Rafale

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 17:55
Saint Ambroise

 

07/12/2015 armée de Terre

 

Le saviez-vous ? Les officiers du corps administratif et technique de l’armée de Terre (OCTA) célèbrent aujourd’hui Ambroise, leur saint patron. Mais qui est donc Saint-Ambroise et pourquoi les OCTA ont-ils choisi son patronage ?

 

Ambroise (340-397) est né à Trèves (Allemagne) où sont père, préfet du prétoire, est alors en poste. Après des études à Rome, il entre comme son père dans une carrière administrative et devient consul à Milan. C’est là qu’il est choisi par le peuple chrétien comme évêque.

Ambroise devient alors l’un des quatre grands docteurs de l’Église latine : il est a la fois un sage administrateur, un défenseur vigilant de l’Église face au pouvoir impérial et un prédicateur profondément pédagogue pour instruire son peuple des vérités de la foi et lui faire découvrir le sens des écritures. Ambroise joue également un rôle essentiel dans la conversion de Saint Augustin.

C’est donc à la sagesse et à l’autorité de l’administrateur que se réfère le corps administratif et technique en choisissant Saint-Ambroise comme sainte protecteur.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 16:55
"Qui est l’ennemi de la France ? Aujourd’hui, Daech" (Jean-Yves Le Drian)

"Les exactions d'une cruauté sans nom commises en Syrie, en Irak ou en Libye sont la cause d'une totale désinhibition de la violence chez les djihadistes : viols, décapitations, tortures les plus abjectes, crucifixions publiques, esclavage des femmes. Tout cela à moins de quatre heures de vol de Paris" (Chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers)

 

07/12/2015 Par Michel Cabirol -- LaTribune.fr

 

Depuis plus de 25 ans, la France n'avait plus d'ennemi. Elle en a désormais un, Daech. François Hollande l'a explicitement désigné. Tout comme son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.


La France est en guerre et elle a officiellement un ennemi. Lors de son intervention du 16 novembre devant le Congrès rassemblé à Versailles, François Hollande a désigné l'ennemi de la France, Daech. Il y avait très longtemps que la France n'avait pas eu un ennemi aussi clairement désigné. Elle n'en avait pas eu un depuis la fin de la guerre froide quand l'URSS était l'ennemi du monde occidental. Toutefois, l'URSS en tant qu'ennemi n'était jamais explicitement nommée, comme l'a rappelé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à l'occasion de son intervention aux Assises nationales de la recherche stratégique le 1er décembre.

"Comment désigner l'ennemi? Faut-il seulement le faire? C'est un problème ancien, à la fois diplomatique, politique et stratégique, mais aussi militaire : quelle est la cible? La position de la France a toujours consisté à rechercher des positions nuancées, en évitant de confondre par exemple menaces et risques, ennemis et rivaux", explique-t-il.

Pourquoi alors avoir si clairement désigné Daech, qui n'est même pas un Etat ? Parce que selon le ministre, "il faut rappeler qu'il existe des normes pour gérer l'ennemi : le droit international public établit en particulier le droit à la légitime déense (que la France a invoqué contre Daech)". Et c'est bien Daech qui "a déclaré la guerre" à la France, affirme le ministre. Pour la France, il n'était surtout pas question de se lancer dans une guerre dite préventive contrairement à ce qu'ont fait les Etats-Unis en Irak en 2003. Et Jean-Yves Le Drian d'expliquer que la France ne combat pas en Irak et en Syrie "le terrorisme en général" mais un ennemi, certes conjoncturel, mais "précis", Daech, dans le cadre de l'opération Chammal.

"La culture stratégique française n'a pas cette obsession, précise d'ailleurs Jean-Yves Le Drian. Au contraire, elle a intégré qu'il n'existait pas de sécurité absolue, et qu'il fallait donc, toujours, définir l'ennemi au plus juste et en réaction, pour fonder une stratégie militaire par essence défensive et dissuasive".

 

Daech, un "proto-Etat"

C'est à donc l'aune de l'analyse du ministre qu'il convient d'apprécier la désignation de Daech comme ennemi d'aujourd'hui. "Avec Daech, la désignation de l'ennemi ne fait donc pas de doute", affirme le ministre. En outre, la France dispose donc d'une légitimité pour combattre ce mouvement terroriste dans le cadre de la "légitime défense individuelle", reconnue par la résolution 2249 du Conseil de sécurité des Nations unies. "Autrement dit, nous n'attaquons que lorsque nous sommes attaqués : c'est une position éthique, politique, fait observer Jean-Yves Le Drian. C'est aussi une obligation juridique. Et lorsque les démocraties s'éloignent de ce principe, cela donne le désastre de 2003". Ce qui est très clairement une critique de la politique des Etats-Unis en Irak.

Pour le ministre de la Défense, Daech est un "proto-Etat", qui a soumis "un territoire vaste comme la Grande-Bretagne et une population d'environ 10 millions d'habitants". Il dispose "de capacités militaires et financières que de nombreux Etats n'ont pas". Toutefois, Jean-Yves Le Drian estime que Daech, qui a des effectifs de combattants "relativement limités", estimés entre 20.000 et 30.000 soldats, règne sur son territoire par une "violence extrême et désinhibée".

Le chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, explique lors de son audition du 25 novembre à l'Assemblée nationale que Daech est "un réseau d'individus sectaires, djihadistes islamistes radicaux, qui poursuit un projet global de subversion politique et religieuse. Ce projet est parfaitement raisonné. Il a été théorisé depuis les années 2004-2005 dans un texte d'Abu Bakr Naji qui a été traduit en français en 2007 sous un titre parfaitement clair : Gestion de la sauvagerie".

Enfin, Daech exerce également un pouvoir d'attraction très fort sur les djihadistes transnationaux, "les foreign fighters en nombre encore croissant" aujourd'hui encore, selon le ministre. Ces derniers font l'objet d'un "lavage de cerveau particulièrement violent" en vue de construire "une société nouvelle et un homme nouveau". Car, selon le chef d'état-major des armées, "Daech met en avant une caricature religieuse et spirituelle qui donne de l'épaisseur à la motivation de ses recrues. C'est parce qu'il fournit une identité de substitution, à travers l'évocation d'un passé idéalisé et d'un futur fantasmé, que cet idéal dévoyé a une résonance chez certains - plutôt jeunes - désespérés, exclus, affamés, humiliés - réels ou estimés".

 

Une guerre ou des guerres?

Pour Jean-Yves Le Drian, il y a une "continuité de la menace, sur les fronts extérieur et intérieur". Et intervenir en Syrie, "c'est du même coup protéger notre territoire et notre population". Ce que confirme le général de Villiers, le "mode d'action au cœur de Paris" de Daech - "des actes de guerre" -, révèle "le lien étroit qui existe entre la sécurité extérieure et la sécurité intérieure". Mais Jean-Yves Le Drian ne veut surtout pas que l'on désigne les djihadistes transnationaux comme des "ennemis de l'intérieur". "Si le combattant de Daech en Syrie et en Irak est un ennemi, et doit être traité comme tel, le terroriste sur le territoire national est un criminel, et doit être traité comme tel", explique-t-il.

Quelle est la stratégie de Daech? "Elle passe d'abord par un enracinement territorial, qui ignore totalement les frontières des États, précise le chef d'état-major des armées. Les territoires que contrôle Daech au Levant lui procurent soutiens et ressources à une échelle qui n'a pas de précédent : finances, mais aussi exécutants". C'est à partir de cette assise territoriale - son fief - qui est son centre de gravité, "qu'il planifie, prépare, télécommande ses attaques, et à partir de ses bases qu'il embrigade, fanatise, entraîne ses candidats au djihad", fait-il observer. Daech cherche, selon le général de Villiers, "l'implosion des sociétés, l'installation d'un chaos propice à l'émergence d'un néocalifat". Et le terrorisme n'est pour lui "qu'un moyen parmi d'autres d'arriver à ses fins".

 

Daech, les Omeyyades du XXIe siècle

Daech a "une stratégie d'expansion" en utilisant "les moyens modernes de communication et de transport pour s'affranchir des frontières", a expliqué le chef d'état-major des armées. "En voulant renouer avec la geste conquérante des premiers califes et de la dynastie des Omeyyades qui, entre 661 et 750, assurèrent l'expansion fulgurante et immense de l'islam, jusqu'en Espagne et aux confins du Pakistan, Daech exerce ainsi la puissante attraction d'une utopie en construction", estime le ministre de la Défense.

Du coup, Daech "essaime dans la bande sahélo-saharienne, au Sinaï, au Yémen, en Libye. Le djihadisme islamiste vise une connexion opérationnelle, voire géographique, de différents groupes au Moyen Orient, au Sahel et dans la corne de l'Afrique", explique le général de Villiers. Et peu importe l'étiquette ou le nom revendiqué - Daech, AQMI, AQPA, al-Nosra, qui "ne sont que des masques" -, ces groupes de terroristes possèdent "tous la même matrice. N'oublions pas qu'Al-Qaïda avait trouvé une base chez les talibans en Afghanistan, qu'au Sahel, AQMI voulait installer un califat et que Boko Haram et les Shebab prétendent eux aussi administrer des territoires".

 

Des modes d'actions difficiles à contrecarrer

Ce qui impressionne nos responsables politiques et militaires, c'est le caractère hybride du combattant islamiste et surtout sa détermination jusque-boutiste. "La dangerosité de l'ennemi, est liée à sa plasticité", souligne Jean-Yves Le Drian. Les djihadistes n'ont "pas de profil type, aisément identifiable, ce qui rend notre ennemi protéiforme et insaisissable", précise pour sa part le chef d'état-major. Le général de Villiers décrypte leurs modes d'action qui "visent à contourner la puissance des pays occidentaux".

"Ils sont redoutablement variés : ce sont les cyberattaques, les engins explosifs improvisés, les snipers, les attaques suicides. Ces capacités sont d'autant plus dangereuses qu'elles sont peu coûteuses, aisément accessibles, et qu'elles se combinent facilement à l'idéal de mort et au fanatisme des djihadistes.

Dans sa fuite en avant, Daech recherche la rupture par une surenchère de la terreur. "Il s'appuie en cela sur le mépris de la mort de ses djihadistes, analyse le général de Villiers. Cette terreur mise en scène vise un effet de sidération chez la victime et alimente les forces, que j'appellerai immorales, des terroristes. Aujourd'hui, parmi les membres des katibas - quel que soit l'âge de ces hommes ou de ces femmes -, la seule compétition qui soit est souvent celle du martyre. Les exactions d'une cruauté sans nom commises en Syrie, en Irak ou en Libye sont la cause d'une totale désinhibition de la violence chez les djihadistes : viols, décapitations, tortures les plus abjectes, crucifixions publiques, esclavage des femmes. Tout cela à moins de quatre heures de vol de Paris".

"Non seulement il n'obéit pas aux catégories habituelles, mais il fonde même son agilité et son efficacité stratégiques sur sa capacité à nier ou effacer les limites qui structuraient jusque-là l'ordre international et l'art de la guerre moderne", regrette Jean-Yves Le Drian. (...) Là où nos armées sont engagées avec un ensemble de contraintes, l'ennemi s'affranchit d'emblée de toutes obligations, qu'elles soient juridiques, doctrinales ou éthiques.

À ces modes d'actions, il faut ajouter les attaques continues dans le champ de l'influence et des perceptions. "Elles véhiculent, par internet et les réseaux sociaux, une propagande agressive, réactive et de grande qualité technique, qui cherche à discréditer nos valeurs et notre modèle de société", fait remarquer le chef d'état-major des armées.

 

Comment lutter contre Daech

Le jusqu'au-boutisme des combattants islamistes "conditionne la dimension psychologique du combat que nous engageons", estime-t-il. Face aux groupes armés terroristes, quelle stratégie militaire ? Face à cette violence "la force est indispensable, affirme le général de Villiers. Pour la mettre en mouvement, les leviers résident toujours dans la conjonction et la combinaison de trois éléments : la volonté, les moyens et l'engagement". Une volonté d'abord politique. Et face à cet adversaire et à son idéologie, "nous devons inscrire nos actions dans le temps long, réitère le chef d'état-major des armées. Vaincre demandera des années d'endurance, de constance et de persévérance".

Pour autant, note le ministre, "il est autrement plus complexe de détruire une idée. De ce point de vue, il y a fort à parier que l'idéologie djihadiste, qui existait avant Daech, lui survivra probablement. Nous devons aussi nous y préparer". Ce qui va demander de la constance politique dans les efforts. D'ailleurs Jean-Yves Le Drian finit son discours par une citation de Trotski  - "vous ne vous intéressez pas à la guerre, mais la guerre, elle, s'intéresse à vous" - et surtout par cette réflexion incroyable en forme d'aveu :

"Cette mise en garde me semble d'une grande actualité : on peut ignorer ses ennemis - certains le font très bien -, jusqu'au jour cependant où eux-mêmes ont décidé de ne plus vous ignorer. Ce jour-là s'est malheureusement produit. C'était pour la France le 13 novembre dernier".

A qui la faute? A Nicolas Sarkozy et François Hollande - ce dernier ayant fait machine arrière -, qui ont tous les deux sacrifié le budget de la Défense en arrivant à l'Elysée comme beaucoup d'autres responsables politiques avant eux à l'image de Lionel Jospin. Pourquoi ? Pour trouver des économies faciles à réaliser - un militaire se tait et exécute - au détriment de la sécurité. Les Français en ont payé le prix du sang...

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 13:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale


07/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola, commandant la Task Force 473, s’est rendu à bord de la frégate belge Léopold 1er qui participe à l’escorte du Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.

 

Le GAN a quitté son port de base de Toulon le 18 novembre 2015. Il est déployé en Méditerranée orientale depuis le 23 novembre 2015 et participe ainsi à l’opération Chammal, opération de lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie. La frégate belge Léopold Ier participe avec les frégates françaises La Motte-Picquet et Chevalier Paul à l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle. Les capacités multi-missions du Léopold Ier contribuent à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN. La frégate belge est parfaitement interopérable avec les autres bâtiments du GAN. Par exemple, l’Alouette III embarquée à bord du Léopold Ier est qualifiée pour assurer la fonction de Pedro - hélicoptère de secours qui est en vol lors des manœuvres aviation pour sauver les pilotes des aéronefs en cas d’éjection au catapultage ou à l’appontage. C’est une première pour le GAN français.

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola s’est rendu à bord de la frégate Léopold Ier. Il s’est entretenu des aspects opérationnels de la mission en cours avec le capitaine de frégate breveté d’état-major Luc J.J. De Maesschalck, commandant de la frégate belge.

La coopération militaire bilatérale avec la Belgique se traduit par un dialogue régulier entre états-majors, témoin d’une convergence de vue sur les enjeux sécuritaires en Afrique et au Levant. En opération, les forces françaises et belges sont essentiellement déployées dans le cadre d’engagements multilatéraux au sein de l’Union européenne, de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, de l’Organisation des Nations Unies, ou au titre de coalitions, comme c’est le cas pour les opérations menées actuellement en Méditerranée orientale. La France et la Belgique se trouvent ici, en première ligne dans la lutte contre Daech.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3500 militaires. Aux côtés de la coalition, elle combat le groupe terroriste Daechen Irak et en Syrie. La force Chammal assure la formation des forces irakiennes qui combattent Daech en Irak ; elle frappe l’organisation terroriste avec ses moyens aériens en Irak et en Syrie. La force est composée de douze chasseurs de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et depuis le 23 novembre 2015, du groupe aéronaval (GAN) - PA Charles de Gaulle, FDA Chevalier Paul, FASM La Motte Piquet, PR Marne, frégate belge Léopold Ier - dont le groupe aérien embarqué est composé de 18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye et d’hélicoptères. Le 26 novembre 2015, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a rejoint le dispositif Chammal en Méditerranée orientale. Si nécessaire, le dispositif Chammal peut être soutenu par des moyens de ravitaillement (C135-FR) ou de contrôle aérien (E3F).

 

Note RP Defense: voir Le Groupe Aéronaval accueille la frégate Léopold I (F930)

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 13:30
Syrie: la coalition dément avoir frappé une position de l'armée

 

07 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - La coalition menée par les Etats-Unis a démenti lundi avoir frappé un camp de l'armée syrienne à Deir Ezzor, comme l'ont affirmé le ministère des Affaires étrangères syrien et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme faisant état d'au moins trois soldats tués.

 

Nous sommes au courant de ces informations parues dans la presse mais nous n'avons mené aucune frappe dans cette partie de Deir Ezzor, mais à 55 km de là, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la coalition internationale le colonel Steve Warren.

 

Nos raids ont eu lieu à 55 km de la zone où les Syriens font état de l'attaque, nous avons frappé des puits pétroliers et il n'y avait pas d'êtres humains dans cette zone, a-t-il indiqué.

 

C'est la seule attaque que nous avons mené hier dans la zone de Deir Ezzor, a-t-il assuré.

 

Plus tôt, Damas avait fermement condamné l'agression flagrante des forces de la coalition menée par les Etats-Unis à Deir Ezzor.

 

Le ministère des Affaires étrangères a affirmé que des raids menés dimanche par quatre avions de la coalition internationale avaient tué trois de ses soldats et blessé 13 autres, faisant par ailleurs état de la destruction de plusieurs véhicules militaires et dépôts d'armes.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme avait affirmé que l'attaque avait tué quatre soldats et blessé 13 autres dans un camp de l'armée à l'ouest de Deir Ezzor.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 12:55
MBDA va recruter 550 salariés en France d’ici fin 2016

Les nouveaux diplômés ajusteur monteur de structures aéronef de MBDA à Bourges, en présence d’Antoine Bouvier, CEO de MBDA. Photo D. Lutanie - MBDA

 

04.12.2015 par Bruno Rivière – Aerobuzz.fr

 

MBDA prévoit 550 recrutements en France d’ici fin 2016, toutes catégories professionnelles confondues, politique qui pourrait se poursuivre en 2017. Pour faire face à ses besoins, le missilier développe ses capacités de formation.

 

« Nos récents succès à l’exportation replacent désormais MBDA sur une trajectoire de croissance à court et moyen terme  », affirme Antoine Bouvier, CEO de MBDA. Cette nouvelle dynamique se traduit par un plan ambitieux de recrutement de 550 personnes d’ici fin 2016 pour ses sites français. MBDA a besoin d’ingénieurs mais aussi de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Le missilier n’échappant pas à la pénurie de main d’œuvre qualifiée, il a mis en place, en 2012, une formation qualifiante d’ajusteur monteur de structures aéronef sur son site de Bourges. A ce jour, 28 ajusteurs monteurs aéronautiques ont été diplômés à Bourges. Les derniers en date ont reçu leur diplôme, le 30 novembre dernier. Il s’agit de personnes sans emploi ou en reconversion et ne disposant pas de qualification dans les métiers aéronautiques ou industriels.

Suite de l’article

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 12:55
Actes de la conférence internationale "Climat et défense : quels enjeux ?" (14 oct)



04/12/2015 par DGRIS

 

En amont de la COP21, la conférence internationale « Climat et défense : quels enjeux ? » s’est tenue le 14 octobre 2015 à Paris.

 

Consacrée aux enjeux des changements climatiques en matière de sécurité internationale et à leurs impacts sur les politiques de défense des États, elle a réuni de hauts responsables de la défense issus de l’ensemble des régions du monde.

 

> Synthèse de la conférence (français / anglais - pdf)

Le 14 octobre 2015, à Paris, le ministère de la défense a organisé avec le soutien du Sénat une conférence internationale sur les enjeux des changements climatiques en matière de sécurité internationale et leurs impacts sur les politiques de défense des États.

Pour la première fois au niveau international, cette conférence a permis aux plus hautes autorités de défense de s’exprimer sur les risques et les menaces que peuvent exacerber les changements climatiques ainsi que sur les mesures prises par la Défense pour contribuer aux politiques publiques de développement durable.

Elle a notamment rassemblé les ministres et représentants ministériels de 33 pays, de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union Africaine.

 

En savoir plus

> Interview : 3 questions à M. Nicolas Regaud, conseiller auprès du directeur des relations internationales et de la stratégie du ministère de la Défense, organisateur de la conférence

.

> Le dossier du participant (pdf) : Éditorial du ministre de la Défense, enjeux par table-ronde, programme, ressources bibliographiques

+ Dossier du participant, English version (pdf)

.

 

  • Table ronde n°1 : Pression sur les ressources naturelles et sécurité alimentaire
  • Table ronde n°2 : Événements climatiques extrêmes et sécurité humaine
  • Table ronde n°3 : Quelles implications pour la politique de défense
  • Table ronde n°4 : La défense verte, la voie à suivre ?
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 11:55
Ras Mekonnen à la bataille d'Amba Alagi - Le Petit Journal

Ras Mekonnen à la bataille d'Amba Alagi - Le Petit Journal

 

07.12.2015 source SHD

 

7 décembre : Saint Ambroise, patron du corps technique et administratif (CTA). Sage administrateur de la ville de Milan dont il devient évêque au IVème siècle, Saint Ambroise est docteur de l’Eglise. Réputé pour ses qualités de pédagogue, de défenseur des lois et de l’Eglise, il a été choisi comme Saint patron du CTA.

 

7 décembre 1815 : exécution du Maréchal Ney (Paris). Un rassemblement important étant signalé sur le lieu traditionnel des exécutions (plaine de Grenelle), le « braves des braves » est exécuté rue de l’observatoire, pour éviter tout dérapage populaire.


7 décembre 1895 : Les Ethiopiens infligent une défaite aux Italiens à Amba Alagi (Abyssinie). Durant la première guerre italo-éthiopienne, 2500 soldats italiens et érythréens sont battus par les 20 000 hommes de Makonen, le père du futur Hailé Sélassié. Quelques semaines plus tard, les Italiens sont à nouveau défaits à Mekele puis Adoua. Ces revers inattendus vont alimenter le désir de revanche italien qui peut aussi expliquer pour partie la montée en puissance de Mussolini.

 

7 décembre 1936 : disparition en mer de Jean Mermoz à bord du « Croix-du-Sud ». Après une courte carrière dans l’aviation militaire, il acquiert ses lettres de noblesse dans l’aéropostale avec la traversée des Andes, en juillet 1929, et celle de l’Atlantique Sud sans escale avec le même avion en mai 1930. Il est l’auteur de Mes vols.

 

7 décembre 1941 : attaque surprise japonaise du port de Pearl Harbour (Hawaï). La flotte de l’amiral Yamamoto détruit en deux heures les trois quarts de la flotte américaine basée à Hawaï, sauf trois porte-avions, en mer, au moment de l’attaque. 2400 marins périssent sous les bombes japonaises. L’indignation dans l’opinion publique américaine est telle que le président Roosevelt n’a aucune peine à faire entrer officiellement en guerre les Etats-Unis qui jusque là refusaient de s’impliquer dans le conflit mondial grandissant.

 

7 decembre 1942 : opération Frankton (Estuaire de la Gironde). Voulant gêner les échanges maritimes entre le Japon et le Reich, Churchill demande qu’une opération soit montée contre le port de Bordeaux d’où part le commerce armes contre caoutchouc. Lord Mountbatten, chef des opérations combinées, fait préparer une opération commando. Le sous-marin HMS Tuna débarque près de l’estuaire de la Gironde 10 Royal Marines qui remontent l’estuaire à bord de 5 kayaks pour aller poser des charges explosives sur les bateaux à quai. Le 11 décembre, 6 cargos et forceurs de blocus sont gravement endommagés par les explosions. Seuls, 2 commandos survivent et rejoignent la Grande-Bretagne avec l’aide de la Résistance. Les 8 autres périssent : 2 noyés, 6 fusillés après dénonciation et arrestation et ce malgré leurs uniformes empêchant de les confondre avec des terroristes.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:50
credit European Union

credit European Union

 

06.12.2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !
 

Ancien directeur des études de l’Ecole royale militaire de Bruxelles, le colonel Marsia (e.r ) plaide pour une défense européenne "passant par la création des Etats-Unis d’Europe". Proposition développée dans une thèse présentée, en septembre dernier, à l’Université libre de Bruxelles qui sera publiée, très prochainement, dans un ouvrage. Cet  ancien conseiller militaire du Premier ministre Elio Di Rupo, fait ici part de ses convictions.

 

Vous n’en démordez pas, l’Europe de la défense que vous appelez de vos vœux passe par la création des Etats-Unis d’Europe. Jean Marsia, n’est-ce pas idéaliste ?

Ce qui est irréaliste, c'est vouloir faire, comme Jean-Claude Juncker ou Guy Verhofstadt, l’Europe de la défense sans passer par la création des Etats-Unis d’Europe. Le 7 janvier 1951, Charles de Gaulle a récusé la Communauté européenne de défense (CED), "car une armée se bat avant tout pour son pays, sous l'autorité de son gouvernement et sous les ordres de ses chefs". Le 25 février 1953, il insistait pour qu'il y ait "l'armée européenne, c'est-à-dire l'armée de l'Europe, il faut d'abord que l'Europe existe, en tant qu'entité politique, économique, financière, administrative et, par-dessus tout, morale, que cette entité soit assez vivante, établie, reconnue, pour obtenir le loyalisme congénital de ses sujets, pour avoir une politique qui lui soit propre". La défense, le renseignement sont au cœur de la souveraineté. Tocqueville l'a montré dans De la démocratie en Amérique ; l'exemple à suivre, ce sont les USA. C'est pourquoi l'appel récent du Premier ministre belge Charles Michel, à créer une agence européenne de renseignement, ne rencontre pas vraiment d'enthousiasme comme l'a mentionné votre confrère Nicolas Gros-Verheyde dans son blog Bruxelles2 (1).

 

Suite de l'entretien

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

December 3, 2015: Strategy Page

 

Airbus DS is adding new optional features to its popular C295 transport. One is a kit that enables the aircraft to refuel in the air. The other kit enables the aircraft to land and take off on smaller airfields. These two features are provided largely at the request of customers that use the C295 for special operations missions.

 

The C295s entered service in 2001 and are manufactured in Spain. C295 is a 23 ton twin engine turboprop aircraft that can carry six tons for up to 2,200 kilometers. Top speed is 570 kilometers an hour and max payload is nine tons or 71 troops. Users note that the C295 is easy to maintain, stands up well to daily operation over long periods and copes with hot and dusty conditions. So far over 220 C295s have been ordered by 20 countries.

 

One of the latest sales (early 2015) was India which is paying $33.4 million each for 56 C295 transports. These will replace the elderly (some 50 years old) HAL-748 transports. The HAL-768 is a license built version of the British Avro 748. India bought 89 HAL-748s in the 1960s but only about fifty are still flyable.  India began looking for someone to replace the HAL-768s in 2012 and asked for proposals from all major aircraft manufacturers. Only AirBus responded because India insisted that the manufacturer build most of the aircraft in India with an existing Indian company. AirBus partnered with Tata Motors to build 40 C295s in India while the first 16 wound come from the Spanish manufacturer. The Avros were built in India by state owned and run HAL (Hindustan Aeronautics Limited) as were most aircraft built in India since the 1940s. But HAL has a terrible reputation for quality and reliability so the choice of Tata (a younger and more innovative and successful firm) is appealing because it would give HAL some effective competition.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:35
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

03/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 10 novembre 2015, le patrouilleur Arago a appareillé à Papeete afin d’effectuer une mission de soutien dans la subdivision administrative des Tuamotu et des Gambier.

 

Si la plupart des atolls possèdent aujourd’hui une piste d’atterrissage facilitant leur accès, d’autres ne sont accessibles que par la mer. Le Haut-Commissariat, représentant l’État français en Polynésie, a donc recours aux moyens de la Marine nationale pour pouvoir les visiter.

 

La Marine nationale se déploie régulièrement dans les Gambier. Son objectif est d’étudier les accès aux atolls pour parfaire ses connaissances afin de de faciliter d’éventuelles opérations d’aide à la population.

 

Cette mission a débuté par une escale à Hao où une délégation de la subdivision administrative a embarqué a embarqué sur l’Arago. Après Nukutavake, Vahitahi et Vairaatea, l’Arago a ensuite fait route vers l’archipel des îles Gambier afin de déposer à Mangareva la délégation de la subdivision administrative, pour son vol retour vers Papeete. Les marins ont proposé un soutien technique et effectué des réparations sur les installations des îles (groupe électrogène, sirène anti-cyclonique, véhicule de chantier).

 

Au cours de cette escale de trois jours à Mangareva, du 17 au 20 novembre 2015, les instants de partage ont été multiples : visite du navire par les élèves de l’école primaire et par les stagiaires du centre d’enseignement et de développement de Rikitea, déjeuner offert à l’équipage par la commune avant d’assister au spectacle de l’école primaire, randonnée sur le Mont Duff organisée par la commune pour 12 marins et sortie de pêche.

 

L’Arago a ensuite fait route vers d’autres atolls comme Tureia, Vanavana et Anuanuraro afin de poursuivre la mise à jour de la topographie de ces îles et leurs accès par la mer.

 

Ce déploiement s’inscrit dans le cadre des missions des forces armées aux Antilles visant à garantir la souveraineté française sur une zone économique exclusive aussi étendue que le continent européen, à contribuer à l’action de l’état en mer et, le cas échéant, à participer à des opérations de secours d’urgence. L’Aragoest un des nombreux vecteurs des Forces armées en Polynésie française (FAPF), disponible pour porter assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle.

 

Les FAPF constituent un dispositif interarmées à dominante maritime prépositionné qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Pacifique ». Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale souligne l’importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées. Il permet à la France de pouvoir assurer sa souveraineté, y compris sur ses territoires éloignés, d’intervenir en cas de catastrophe naturelle mais également de lutter contre les menace grandissantes comme les trafics illégaux et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:35
India Tejas Light Combat Aircraft PV-1 (KH2003) in flight - photo IAF

India Tejas Light Combat Aircraft PV-1 (KH2003) in flight - photo IAF

 

December 2, 2015: Strategy Page

 

India’s locally designed and built LCA (Light Combat Aircraft or "Tejas") jet fighter has still not received its FOC (Final Operational Clearance), nearly two years after receiving its IOC (Initial Operational Certificate). That is one of many reasons the Indian Air Force is openly pleading with the government not to force them to accept and operate the LCA. The air force has already agreed to accept (and pay for out of their budget) twenty LCAs but is defiantly resisting government suggestions that another hundred LCAs be purchased. Air force commanders point out that the LCA development has been a long list of failures. Moreover the current LCA design is very expensive to maintain and performs poorly in the air.

 

The air force has ample reasons to fear the LCA. In late 2013 the LCA finally, after many delays, was issued an IOC. This allowed LCA to be flown by military pilots, not just certified test pilots. The next goal was to upgrade LCA a bit so that it could earn an FOC. That would confirm that the aircraft was combat ready and that all its systems (electronics, fire control, weapons handling and so on) were operating to the satisfaction of the air force or foreign customers. In late 2013 it was announced that the LCA should earn an FOC by the end of 2014. But to move things along in the meantime the first LCA squadron (20 aircraft) was be built to IOC standards with plans to upgrade to FOC standards later. This first LCA squadron was to be based in the southern tip of India (near Sri Lanka) and far from any likelihood of combat. It will be years, if ever, before India is confident enough in LCA to station any of them on the Pakistani or Chinese border.

 

In 2012 the government admitted an inability to get the LCA into mass production and quietly delayed that goal for at least two more years. Production was originally to begin at the end of 2012 but the number of technical problems with the LCA was too great to clear up in time for production to start on schedule. Many essential electronic items were not functioning properly or reliably. The prototypes were maintenance nightmares and after each test flight it took several days to get the aircraft in shape to fly again. The managers of this government financed project tried to keep the problems quiet while problems were quickly and quietly fixed. The bureaucrats failed at both these tasks. The failures continue because the plan to earn the FOC in 2015 was missed for the usual reasons (equipment failures and poor performance). The current date for getting the FOC is early 2016 but no one is certain about that, or anything else having to do the LCA.

 

This IOC/FOC mess was not the first major failure for the LCA. In early 2013 India admitted defeat and dropped plans to use the locally developed Kaveri engine in the LCA. After 24 years and over $600 million the Kaveri was unable to achieve the necessary performance or reliability goals. The government plans to try and adapt the Kaveri for use in a combat UAV that is being developed locally but that aircraft is not expected to fly until the end of the decade.

 

The LCA developers saw this Kaveri disaster coming in 2012 and several years earlier ordered 99 American F414 jet engines for $8.1 million each. These were to be used for the first LCAs being mass produced. At that point it was still believed that eventually most of the LCAs were to be powered by the Kaveri engine. The F414s were to substitute only until the Kaveri was ready but now are a long-term solution.

 

The failure of the Kaveri project is just one of many examples of how the Indian defense procurement bureaucracy misfires. Efforts to fix the mess even led to calling in foreign experts (from the U.S., Israel, and other Western nations). For example, in 2010 India made arrangements with French engine manufacturer Snecma to provide technical assistance for the Kaveri design and manufacturing problems. Critics in the Indian air force asserted that help from Snecma would not save the ill-fated Kaveri program. But the government apparently believed that it was necessary for India to acquire the ability to design and build world class jet engines, whatever the cost. Only a few nations can do this and India wants to be one of them, soon, no matter what obstacles are encountered. Despite decades of effort, the Kaveri never quite made it to mass production. Now the government will continue funding development of jet engine design and manufacturing capability, but with some unspecified changes.

 

There is much to be learned from all these development disasters. When work began on the Kaveri, in the mid-1980s, it was believed that the LCA would be ready for flight testing by 1990. A long list of technical delays put off that first flight until 2001. Corners had to be cut to make this happen, for the LCA was originally designed to use the Indian built Kaveri engine and the engine was never ready.

 

For all this, by 2012 India only planned to buy 200-300 LCAs, mainly to replace its aging MiG-21s, plus more if the navy finds the LCA works on carriers. Now those plans have been cut to 120 for the air force as the navy has made it clear it wants nothing to do with LCA. Export prospects are dim, given all the competition out there (especially for cheap, second-hand F-16s). The delays have led the air force to look around for a hundred or so new aircraft (or even used F-16s) to fill the gap between elderly MiG-21s falling apart and the arrival of the new LCAs. There is no end in sight for this tragicomic farce.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

20-11-2015 par 3e REI Réf : 256 - 413

 

Du 19 au 30 octobre 2015, 36 soldats des forces armées surinamiennes, encadrés par le sergent-chef R., ont réalisé un stage combat au Centre d'entraînement en forêt équatoriale.

 

Combattre en forêt.

Posté à quelques mètres de l'ennemi, le caporal D. attend les ordres de son chef de groupe pour monter à l'assaut du village tenu par une dizaine de miliciens. Au signal du chef de section, les soldats surinamiens déclenchent l'attaque. Grâce à une coordination rigoureuse, répétée la veille sur une caisse à sable, la position est rapidement prise à l'ennemi. Malgré la fatigue après deux semaines de combat en jungle, les stagiaires doivent encore faire face aux nombreuses situations se présentant à eux : premiers secours et évacuation d'un blessé sur la ZH toute proche, fouille et conduite d'un prisonnier ennemi réfugié dans un poste de combat, fouille des carbets à la recherche de renseignements et de munitions, balisage d'un piège décelé sur un layon. Tout cela, bien sûr, sous l'œil attentif du sergent-chef R.

Une fois le village sécurisé, les stagiaires s'exfiltrent en pirogue pour une dernière épreuve avant de clore ce stage : la piste PECARI.

 

Un rythme soutenu.

Pendant deux semaines, les stagiaires surinamiens ont enchainé des instructions techniques et tactiques avant de les mettre en pratique au cours d'exercices tactiques du niveau de la section. Après quelques cours de base sur la topographie en jungle et la vie en forêt, les stagiaires ont appris à s'infiltrer au plus près de l'ennemi, à pied ou à la nage, sans se faire déceler. Pour le sergent-chef R, le but est de faire acquérir des techniques simples mais efficaces afin de les restituer malgré la difficulté du milieu.

 

Un objectif pour les stagiaires : "Le béret vert".

Le stage s'est déroulé sous le regard bienveillant mais exigeant d'un officier des forces spéciales surinamiennes. En effet pour les stagiaires, ce stage combat au CEFE marque le début d'un stage de sélection pour intégrer les forces spéciales surinamiennes. Le ministre de la défense surinamienne a ainsi tenu à être présent à la remise des brevets de ce stage, ce qui lui a permis de rencontrer certains de ses futurs commandos surinamiens.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:20
Air Defense: Anti UAV Defense

 

December 4, 2015: Strategy Page

 

The number of anti-UAV weapons showing up indicates that the countries with larger defense budgets see a need for this sort of thing and are willing to pay for a solution. That need has been created by the growing availability of small, inexpensive UAVs that can (and are) used by criminals and Islamic terrorists. These more sophisticated AUDs (Anti UAV Defense) are safer (for nearby civilians) to use because they rely on lasers or electronic signals to destroy or disable UAVs. For example the CLWS (Compact Laser Weapon System) is a laser weapon light enough to mount on helicopters or hummers and can destroy small UAVs up to 2,000 meters away while it can disable or destroy the sensors (vidcams) on a UAV up to 7,000 meters away. The CLWS fire control system will automatically track and keep the laser firing on a selected target. It can take up to 15 seconds of laser fire to bring down a UAV or destroy its camera. Another example is an even more portable system that can be carried and operated by one person. This is DroneDefender system, which is a 6.8 kg (15 pound) electronic rifle that can disrupt control signals for a small UAV. Range is only a few hundred meters so DroneDefender would be most useful to police.

 

There is also a high-end system similar to DroneDefender  that can use data from multiple sensors (visual, heat, radar) to detect the small UAVs and then use a focused radio signal jammer to cut the UAV off from its controller and prevent (in most cases) the UAV from completing its mission. The detection range of this AUDS is usually 10 kilometers or more and jamming range varies from a few kilometers to about eight.

 

AUDS can be defeated. For example a user can send a small UAV off on a pre-programmed mission. This can be to take photos or deliver a small explosive. No one has tried, at least successfully, using armed micro-UAVs yet but North Korea has been caught using small recon UAVs flying under automatic control.

 

If these UAVs are still detected they have to be destroyed via ground or air-to-air fire. This the South Koreans and Israelis have had to do several times. The Israelis were dealing with Palestinian Islamic terrorist groups using small UAVs, often Iranian models. South Korea and Israel has responded by adding more sensor systems, especially new radars that can detect the smallest UAVs moving at any speed and altitude. The downside of using missiles to machine-guns to take down UAVs is that those bullets and missiles eventually return to earth and often kill or injure people (usually civilians) on the ground.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 21:30
photo frégate Léopold I - Composante Marine

photo frégate Léopold I - Composante Marine

 

06.12.2015 Composante Marine

Depuis son départ de Toulon, la frégate F930 Léopold I fait partie de la ceinture de protection du porte-avions français Charles de Gaulle dans l’Est de la Méditerranée.
Ce 2 décembre, le Contre-amiral René-Jean Crignola, commandant du Groupe Aéronaval, nous a rendu visite et s’est adressé à l’équipage : « Je vous félicite pour la qualité remarquable de la contribution du Léopold I à l’action du Groupe Aéronaval qui a ont largement aidé au succès de ces premiers jours. Le Léopold I s’est parfaitement intégré au Groupe Aéronaval français, symbolisant et renforçant ainsi la lutte commune contre le terrorisme. »
Tandis que les Rafale exécutent leurs attaques au-dessus de la Syrie et de l’Iraq, l’escorte du Charles de Gaulle, dont le Léopold I, assure une défense réactive contre les menaces aériennes, de surface et sous-marines.
Nous bénéficions aussi entièrement de cette nouvelle expérience enrichissante que nous offre ce cadre d’opération exceptionnel.

 

photo frégate Léopold I - Composante Marine

photo frégate Léopold I - Composante Marine

DE “GROUPE AÉRONAVAL” ONTVANGT HET BELGISHE FREGAT F930 LEOPOLD I

Sinds haar vertrek uit Toulon maakt het fregat F930 Leopold I deel uit van de nabije bescherming van het vliegdekschip Charles de Gaulle in het Oosten van de Middellandse Zee.
Op 2 december vloog de Admiraal René-Jean Crignola, commandant van het verband, over naar ons schip voor een werkbezoek. Hij sprak de bemanning toe : "Ik feliciteer jullie voor de uitstekende kwaliteit van de bijdrage van de Leopold I aan de acties van de carrier battle group. Die was belangrijk voor het succes van die eerste dagen. De Leopold I heeft zich perfect geïntegreerd in de Franse carrier battle group. Ze symboliseert en versterkt daarbij de gezamenlijke strijd tegen het terrorisme.
Terwijl de gevechtsvliegtuigen de luchtaanvallen uitvoeren boven Syrië en Irak, neemt het fregat de verdediging van het vliegdekschip de Charles de Gaulle op zich, tegen bedreigingen van vliegtuigen, oppervlakteschepen, en onderzeeboten. Voor schip en bemanning is het een nieuwe, verrijkende ervaring in een uitdagend operationeel kader.

 

Reportage photos

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 20:30
Inherent Resolve – Chammal SITREP 5 Dec – CJTF-OIR

 

06.12.2015 by CJTF-OIR

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Dec. 5, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted 12 strikes using attack, fighter and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 17 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using fighter, bomber and attack aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Mar’a, two strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL vehicles and an ISIL building.

• Near Ayn Isa, four strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL excavator, an ISIL tactical vehicle, and an ISIL building.

• Near Dayr Az Zawr, five strikes destroyed five ISIL oil well-heads.

• Near Ar Raqqah, one strike struck an ISIL tactical unit and wounded an ISIL fighter.

 

Iraq

• Near Al Huwayjah, three strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL vehicles and an ISIL tunnel.

• Near Albu Hayat, one strike struck an ISIL tactical unit and suppressed an ISIL rocket rail.

• Near Mosul, four strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL mortar tube, an ISIL fighting position, an ISIL command and control node, an ISIL excavator, an ISIL heavy machine gun, and suppressed a separate ISIL heavy machine gun position.

• Near Ramadi, six strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL sniper position, an ISIL vehicle borne improvised explosive device (VBIED) facility, four ISIL fighting positions, an ISIL heavy machine gun, three ISIL buildings, four ISIL command and control nodes, three ISIL staging areas, two ISIL weapons caches, damaged an ISIL fighting position, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, two strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed three ISIL fighting positions and two ISIL heavy machine guns.

• Near Sultan Abdallah, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position, an ISIL heavy machine gun, and an ISIL vehicle.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

A strike, as defined in the CJTF releases, means one or more kinetic events that occur in roughly the same geographic location to produce a single, sometimes cumulative effect for that location. So having a single aircraft deliver a single weapon against a lone ISIL vehicle is one strike, but so is multiple aircraft delivering dozens of weapons against a group of buildings and vehicles and weapon systems in a compound, for example, having the cumulative effect of making that facility (or facilities) harder or impossible to use. Accordingly, CJTF-OIR does not report the number or type of aircraft employed in a strike, the number of munitions dropped in each strike, or the number of individual munition impact points against a target.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, the United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, the United Kingdom, and the United States.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 19:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

04/12/2015 Sources : Marine nationale

 

Dans le cadre de sa remontée en puissance, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre retrouve sa fonction de porte-hélicoptères d’assaut, au cours d’une intense campagne d’appontages. Du 30 novembre au 4 décembre 2015, cette campagne se déroule au bénéfice des pilotes du 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat (3ème RHC) d’Etain et du 4ème Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales (4ème RHFS) de Pau, mais également au profit des équipes aviation du bord, pleinement mobilisées.

 

«Ces exercices à bord du BPC nous permettent d’effectuer des posés délicats. L’atmosphère maritime fournit moins de repères pour les pilotes, notamment la nuit où ils peuvent être soumis à des illusions sensorielles» explique le chef de détachement du 4ème RHFS. « Nous devons être en mesure de projeter des pilotes opérationnels tout au long de l’année» confie un capitaine du 4ème RHFS.

 

De jour comme de nuit, les marins du bord et les pilotes travaillent conjointement pour permettre aux pilotes de se qualifier sur des hélicoptères de manœuvre et d’assaut de type Puma, de reconnaissance et d’attaque de type Gazelle, d’attaque de type Tigre, et les Caracal des forces spéciales.

 

Touch and go (TAG), ship control approach (SCA), depuis le contrôle aérien assuré par le CTAC (contrôleur tactique) jusqu’au dialogue entre les pilotes et la cabine aviation dans le circuit, c’est une organisation bien rodée qui se met en œuvre. Compte tenu des spécificités de l’aéronautique, la vigilance et la maîtrise des risques sont rappelées à chaque instant : un entraînement réussi est un entraînement conduit en sécurité.

 

Comme toute plate-forme navale, celle du BPC comporte ses contraintes, notamment les risques liés aux coactivités et à la sécurité aéronautique qui sont particulièrement sensibles sur une plate-forme avec six spots de mise en œuvre.

 

Le professionnalisme des équipes du pont ( chiens jaunes», «PONEV» et «SECU») du Tonnerre passe aussi par la tradition d’accueil à bord: la bonne connaissance mutuelle, le partage et l’ouverture d’esprit font partie des conditions à réunir pour la pleine réussite de la mission.

Cette semaine de préparation opérationnelle vise à renforcer l’interopérabilité des forces, et à familiariser les pilotes avec l’environnement maritime.

 

Pour le chef de détachement du 4ème RHFS  les objectifs sont atteints à 100%.»

photo Marine nationale

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:50
Discussion on defence cooperation in European Parliament

 

Brussels - 03 December, 2015 European Defence Agency

 

This week, Chief Executive Jorge Domecq updated the European Parliament’s security and defence subcommittee on the outcome of the recent EDA Ministerial Steering Board, the current security situation, the future of the European Defence Agency (EDA) and the Global Strategy.

 

Against the background of the atrocious terrorist attacks in Paris, Mr. Domecq emphasised the need to further develop European defence integration, “We need the right capabilities, a sound European armament policy supporting our defence industries, enhanced civil-military synergies and EU-NATO relations to make a quantum leap.”

In his update, Mr. Domecq stressed that the upcoming Global Strategy as well as the European Commission’s European Defence Action Plan were opportunities to address crucial elements for defence cooperation, the development of capabilities as well as strengthening of the European Defence and Industry Technological Base to safeguard Europe’s strategic autonomy.

Mr. Domecq also briefed Members of Parliament on the progress of the four capability programmes (air-to-air refuelling, cyber defence, Remotely Piloted Aircraft Systems and governmental satellite communications) as well as on future cooperative programmes recently approved by Ministers of Defence (deployable bio-laboratory, Medevac and anti-tank weapons).

Other initiatives in which the Agency has made progress in recent months include incentives for defence cooperation and mainly the VAT exemption for EDA projects, barter mechanisms, hybrid warfare. The Agency continues to working closely with the European Commission on the Preparatory Action on defence-related research as well as on facilitating access to EU instruments and funds for European companies working on dual-use technologies. Chief Executive Domecq also gave an update on the Agency’s work on wider EU policies and mainly on SES/SESAR, REACH and Energy.

He concluded his intervention by discussing the future role and direction of the Agency. The EDA is at the service of Member States and he insisted that there are five areas where Member States could and should make greater use of the Agency: 1) to use the Capability Development Plan as a real tool for defence planning, 2) systematic use of enablers, 3) the Preparatory Action on CSDP-related research should be the catalyst for greater engagement in cooperative defence R&T, 4) systematic harnessing of civil-military synergies, 5) using the EDA to make better use of available EU funding.

 

More information:
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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:45
photo EMA / Armée de terre

photo EMA / Armée de terre

 

26/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Engagée pendant le mois de novembre 2015 dans le Nord de la Bande sahélo-saharienne (BSS) dans l’opération Vignemale, la force Barkhanea mobilisé l’ensemble de ses moyens pour cette opération majeure. Pour conduire des actions ciblées, la composante aérienne a appuyé et soutenu plus de 1 000 soldats engagés au sol. Près de 400 sorties aériennes ont ainsi été réalisées durant le mois novembre. Focus sur une opération interarmées de grande ampleur.

 

L’ensemble du spectre des missions aériennes est mobilisé

Basés à N’Djamena et à Niamey, les huit avions de chasse de la force Barkhane(4 Rafale– 4 Mirage) ont effectué 70 sorties au cours de l’opération Vignemale. En appui des opérations et des convois terrestres dans la BSS, les chasseurs concourent à la sécurisation de la force, recueillent des informations à des fins de renseignement et effectuent des démonstrations de force. Afin d’étendre leur rayon d’action et leur endurance en vol, les avions de type C 135assurent le ravitaillement en vol.

Dans la BSS, les moyens aériens sont essentiels pour le transport des troupes et du matériel sur les très grandes distances qui séparent les bases des zones d’opération. Ces vols représentent plus de la moitié des sorties aériennes. Près de 200 missions logistiques ont ainsi été effectuées au cours du mois de novembre pendant l’opération Vignemale. Dans les zones où les aéronefs ne peuvent pas se poser, des opérations de largage sont réalisées pour faire parvenir des vivres et du matériel aux troupes au sol. Neuf opérations de ce type ont été réalisées au cours de l’opération. Elles ont permis de livrer près de 36 tonnes de matériels.

 

L’aéromobilité combinée aux manœuvres terrestres

La composante aéromobile occupe une place incontournable dans la conduite des opérations. Répartis sur les bases de N’Djaména, Madama et Gao, Barkhane dispose de 17 hélicoptères de manœuvre, de reconnaissance et d’attaque. Les hélicoptères de manœuvre permettent d’assurer le transport tactique de troupes et de matériels. Ils garantissent par ailleurs de pouvoir procéder à des évacuations sanitaires, 24 heures sur 24. Les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque permettent quant à eux, de déceler et de neutraliser l’adversaire. Au cours de l’opération Vignemale, l’ensemble de la composante aéromobile a été engagée. Les deux hélicoptères Caracal basés à N’Djamena ont rejoint la zone du Nord-Niger pour venir en appui des forces au sol. Cette ré-articulation des moyens a pu être réalisée grâce au ravitaillement en vol des Caracal assuré par un C 130 Hercules américain, une première en opération extérieure.

 

Drones et ATL2 : la permanence de l’ISR

Les moyens ISR tiennent un rôle central sur un théâtre aussi vaste que l’Europe et dont certaines zones sont très difficiles d’accès. La force Barkhane peut compter sur cinq drones déployés sur la base aérienne de Niamey qui permettent de disposer d’une surveillance aérienne permanente. Pendant Vignemale, ils ont été renforcés par un Atlantique 2de la base aéronavale de Lannbihoue. Ce dernier a réalisé 16 missions parmi les 91 missions ISR effectuées durant le mois de novembre.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de terre

photo EMA / Armée de terre

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:45
5 décembre 2013  début de l’opération Sangaris en Centrafrique

5 décembre 2013 début de l’opération Sangaris en Centrafrique


05.12.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France maintiendra ses effectifs militaires en Centrafrique (900 hommes) jusqu’à ce que le futur président élu soit « en mesure d’affirmer son autorité », a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

S’il s’est félicité du processus électoral en cours, dans l’hebdomadaire Jeune Afrique daté du 6 décembre, le ministre s’est aussi inquiété de tensions récurrentes dans la capitale.

« A Bangui, des criminels, plus ou moins manipulés, entretiennent l’insécurité et provoquent en permanence des situations conflictuelles », a-t-il dit.

« C’est pour cela que nous avons décidé de ne pas réduire nos effectifs avant que le nouveau président élu soit en mesure d’affirmer son autorité », a-t-il ajouté.

Le premier tour de l’élection présidentielle en Centrafrique est prévu le 27 décembre et un éventuel second tour le 31 janvier.

La France devait initialement ramener les effectifs de l’opération Sangaris à 700 hommes dès l’automne mais avait reporté cette réduction après de nouvelles violences en septembre dans la capitale centrafricaine.

M. Le Drian a mis en garde Noureddine Adam, ancien numéro deux de la Séléka (coalition à dominante musulmane), et l’ex-président François Bozizé, tous deux soupçonnés de vouloir se mettre en travers du processus politique en cours.

« Comme toujours dans ce genre de situations, il y a des éléments nocifs. Mais ils doivent renoncer à cette logique d’agression permanente. S’ils ne le comprennent pas tout seuls, il faudra le leur faire comprendre », a-t-il averti.

François Bozizé a été renversé en mars 2013 par la Séléka, qui a depuis abandonné le pouvoir sous la pression internationale, après de violents affrontements avec des milices chrétiennes « anti-balaka ».

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:35
Japan Preparing to Test-Fly MHI-Built Stealth Jet

Like China, South Korea and Turkey, Japan is looking at stealth fighters, and should fly the Mitsubishi-built ATD-X demonstrator during the first quarter of 2016. (Japan MoD photo)


Dec 3, 2015 defense-aerospace.com
(Source: The Japan Times; published Dec 3, 2015)

 

Japan is closing in on becoming the fourth nation to test fly its own stealth jet, a move that could further antagonize neighboring Asian countries that oppose Prime Minister Shinzo Abe’s bid to strengthen the role of the Self-Defense Forces.

The aircraft is scheduled to make its maiden flight within the first three months of next year, Hirofumi Doi, a program manager at the Defense Ministry, said in an interview in Tokyo. The plane, called Advanced Technology Demonstrator X, will then be handed over to the SDF, which will start conducting its own tests, he said.

The Mitsubishi Heavy Industries Ltd.-made plane builds on Abe’s military ambitions after he succeeded in pushing through U.S.-endorsed legislation to allow Japanese forces to fight in overseas conflicts, despite concerns voiced abroad and at home. Japanese militarism is a particularly sensitive topic for China and South Korea because of the aggression they endured before and during World War II.

“The security environment around Japan is becoming increasingly complex and Japan needs to maintain air capabilities commensurate to those of other air forces in the region,” said Rukmani Gupta, an analyst in New Delhi at IHS Jane’s. “Should the ATD-X test be deemed successful, it is very likely that Japan will pursue production of a next-generation fighter.”

The 14-meter-long jet, equipped with engines from IHI Corp., will cost ¥40 billion ($325 million) to develop, Doi said. The ATD-X could become the basis for a new fighter jet to replace the nation’s F-2, said Takahiro Yoshida, a director in the ministry.

Should Japan decide to make a fighter jet version, its engines would be about three times the strength of the stealth jet’s, and the plane would have enough internal space for missiles, Doi said.

It’s not certain that Japan will go ahead with the project.

“These experimental fighters are an exercise in the realm of the possible,” said Lance Gatling, head of aerospace consultancy Nexial Research. “In terms of international relations, it’s a bargaining chip. They can say: ‘We did a credible job on this, we may just build our own if you don’t give us a better deal or you don’t give us a portion of the production in Japan.'”

IHI is fully supporting flight tests of the latest jet, said Yuki Takahashi, a Tokyo-based spokeswoman. Hideo Ikuno, a spokesman for Mitsubishi Heavy in Tokyo, declined comment on the jet’s development.

The U.S., Russia and China have all built and flown stealth planes, known as fifth-generation jets, which are harder to detect by radar. Other countries such as India and Turkey are also developing stealth jets, according to Gupta at IHS Jane’s. South Korea and Indonesia are also investing in the joint development of a next-generation fighter aircraft, he said.

Back in Japan, the government will make a decision on a replacement for its F-2 fighter jets by the end of March 2019, Doi said.

“We’re building this in preparation for the development of a new fighter jet,” Doi said. “Neighboring countries are developing stealth jets and so this research is to allow us to understand what technology is needed for such a project.”

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:30
photo UK MoD

photo UK MoD

 

05.12.2015 par RFI
 

L’Allemagne qui rejoint les opérations militaires contre le groupe Etat islamique (EI) et le Royaume-Uni qui frappe pour la première fois en Syrie, la coalition internationale anti-EI a montré ses derniers jours de nouveaux signes encourageants. Mais tant qu’elle ne réunira pas l’ensemble des forces opposées à l’organisation terroriste, elle n’atteindra pas son plein potentiel. Etat des lieux d’une alliance en construction.

 

Ça bouge au sein de la coalition anti-EI. Après les premières frappes britanniques en Syrie menées jeudi 3 décembre, c’est au tour du plus proche allié de la France, l’Allemagne, de rejoindre le théâtre des opérations militaires contre l’autoproclamé Etat islamique (EI). Les députés allemands ont autorisé vendredi le déploiement d’un maximum de 1 200 soldats, six avions Tornado ainsi que d’une frégate. Il s’agit de la plus importante mission de l’armée allemande à l’étranger.

Berlin ne précise pas la date du début de l’intervention, mais prévient que ses forces aériennes ne procèderont à aucun bombardement, se cantonnant à des activités de reconnaissance. L’Allemagne prend néanmoins une part plus active dans la coalition internationale, en soutien à son voisin français violemment touché lors des attentats de Paris le 13 novembre.

 

Qui fait quoi au sein de la coalition anti-EI ?

Si une soixantaine de pays ont rejoint la lutte contre Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) depuis 2014 à l’appel des Etats-Unis, ils interviennent à des degrés différents. Seule une dizaine de membres effectuent des raids aériens. Parmi eux, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Jordanie interviennent à la fois en Irak et en Syrie.

Les premières frappes françaises ont eu lieu le 19 septembre 2014. Elles visaient des sites de Daech en Irak. Ce n’est qu’un peu plus d’un an plus tard que les bombardements français ont également visé des positions jihadistes en Syrie. Selon le ministère de la Défense, ces attaques ciblent « les centres de commandement et d’entraînement de Daech, ainsi que ses capacités logistiques et ses sources de financement ». Le journal Le Monde rapporte que 680 bombes ont été larguées depuis le début de l’engagement français. 580 objectifs auraient été détruits. Selon le quotidien, la France pourrait arriver à court de munitions et aurait passé commande auprès de fabricants américains.

Malgré une intensification des efforts en Irak et en Syrie consécutive aux attentats du 13 novembre, la contribution française sur le plan aérien reste mineure. Le plus gros actionnaire demeure les Etats-Unis. Certains pays ne frappent qu’en Irak ou à l’inverse, uniquement en Syrie. La participation des uns et des autres ne cesse d'évoluer. Ainsi, si le Royaume-Uni a mené ses premières attaques en Syrie jeudi peu après le vote au Parlement, le Canada s’apprête, lui, à suspendre ses frappes. Par ailleurs, les pays arabes du Golfe sont moins présents sur ce théâtre d’opérations depuis qu'ils sont engagés dans une intervention militaire au Yémen.

La majeure partie des membres de la coalition internationale s’abstient toutefois de prendre part aux raids aériens, se contentant d’une aide financière ou logistique, de livrer de l’armement ou de dispenser des conseils et des formations militaires.

 

La Russie et l’Iran font bande à part

Tous les Etats engagés dans la lutte contre l’EI ne sont pas partie prenante de cette large alliance menée par Washington. La Russie et l’Iran, qui sont tous deux de fidèles alliés du régime syrien dirigé par Bachar el-Assad, jouent leur partition en solo. Il faut ajouter à la longue liste d’ennemis de Daech l'armée syrienne appuyée par l'Iran et le Hezbollah libanais, ainsi que des groupes d'opposition syriens et les forces kurdes d'Irak comme de Syrie.

Moscou est massivement engagé depuis septembre dernier. Problème, la Russie est accusée de ne pas uniquement viser les intérêts de Daech, mais aussi de cibler les groupes rebelles opposés à Bachar el-Assad. Une grande partie de ses bombardements frappe des régions où l’ennemi commun n’est pas présent. Du 26 novembre au 4 décembre, l'aviation russe a détruit 1 458 « cibles terroristes » en Syrie au cours de 431 vols dans les provinces d'Idleb (nord-ouest), d'Alep (nord-ouest), de Lattaquié (nord-ouest), de Hama (centre), d'Homs (centre), de Raqqa (est) et de Deir Ezzor (est), indiquait vendredi un communiqué de l'aviation russe. Plusieurs missiles auraient touché des installations pétrolières ainsi qu’un « un bastion majeur de combattants », précise-t-il.

 

Une coalition unique impossible ?

Le président russe Vladimir Poutine a plusieurs fois plaidé pour une coalition internationale élargie intégrant l’Iran et la Syrie. Mais le sort réservé à Bachar el-Assad continue de diviser. La lutte contre l'EI « ne sera totalement efficace que si l'ensemble des forces syriennes et régionales s'unissent. Comment est-ce possible tant que Bachar el-Assad préside, lui qui a commis tant d'atrocités, et qui a contre lui une grande partie de sa population », interroge le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius dans le quotidien régional Le Progrès paru samedi.

Mais alors que jusque-là, la position française était catégorique sur la question, « ni Bachar, ni l’EI », la priorité est désormais donnée à l’anéantissement du groupe terroriste. « Une Syrie unie implique une transition politique. Cela ne veut pas dire que Bachar el-Assad doit partir avant même la transition, mais il faut des assurances pour le futur », juge-t-il.

Une légère inflexion déjà sous-entendue par le secrétaire d’Etat américain John Kerry qui estimait, vendredi en marge d’une visite en Grèce, qu’une alliance syrienne anti-EI était envisageable sans le départ préalable de Bachar el-Assad. « Il n'est pas évident qu'il (Bachar el-Assad) doive partir à condition qu'il y ait de la clarté sur ce que son avenir pourrait être ou ne pas être », a-t-il déclaré.

 

Crise turco-russe

Le projet de coalition unique que défend Vladimir Poutine, et que porte aussi son homologue français François Hollande, souffre aussi de la crise entre la Turquie et la Russie. Le torchon brûle entre Ankara et Moscou depuis que l’aviation turque a abattu un bombardier russe, le 24 novembre dernier, l’accusant d’avoir violé son espace aérien.

En réaction, le Kremlin a eu vite fait d’évoquer une implication du pouvoir turque dans la contrebande du pétrole de l’organisation Etat islamique. « Nous n'oublierons jamais cette complicité avec les terroristes. Nous considèrerons toujours la trahison comme l'une des actions les pires et les plus viles », a pourfendu Vladimir Poutine le 3 décembre lors de son adresse annuelle face aux parlementaires.

Cette semaine, le président américain Barack Obama, qui a rencontré ses homologues turc et russe, était à la manœuvre pour apaiser les tensions. « Comme je l'ai dit à M. Erdogan, nous avons tous un ennemi commun et c'est l'EI. Je veux être certain que nous nous concentrons sur cette menace et sur la nécessité de trouver une forme de solution politique en Syrie », a-t-il affirmé.

D’autres accusations visent la Turquie. Celles-ci proviennent de Bagdad. Craignant pour sa souveraineté, alors qu’il reçoit une aide étrangère dans sa lutte contre Daech, l’Irak a sommé samedi Ankara de retirer ses troupes présentes sur son sol. « Nous avons la confirmation que la Turquie a envoyé en territoire irakien des troupes estimées à près d'un régiment blindé, accompagnées de chars et d'artillerie prétendument pour entraîner des groupes armés, et cela sans la demande ou l'aval des autorités fédérales irakiennes », a protesté le Premier ministre irakien Haider al-Abadi. Un haut responsable des forces kurdes alliées à Ankara a expliqué qu'il s'agissait d'une simple relève de routine de forces turques qui entraînent des combattants anti-EI.

 

Pas de victoire sans troupes au sol ni solution politique en Syrie

Difficile de démêler le vrai du faux, toujours est-il que c'est un exemple parmi d’autres d’une communication brouillée entre les nombreux opposants au groupe Etat islamique. Face à la multitude désorganisée de ses adversaires et malgré le feu nourri des frappes de la coalition, le groupe terroriste semble continuer de prospérer.

« Tout le monde sait que si on ne peut pas trouver de troupes au sol prêtes à s'opposer à Daech, ce conflit ne pourra pas être gagné complètement avec les seules frappes aériennes », considère John Kerry. Mais Washington comme Paris se refusent à envoyer leurs soldats au sol. Dans ce cas de figure, la solution, au moins sur le front syrien, est politique. « Si nous parvenons à mettre en place une transition politique, nous allons permettre à toutes les nations et entités de se rassembler. L'armée syrienne, ensemble avec l'opposition (...) Les États-Unis, ensemble avec la Russie et d'autres, iront combattre Daech », prophétise le chef de la diplomatie américaine.

C’est sur le chaos syrien qu’a germé l’EI, c’est de la résolution de cette crise que peut venir son éradication. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé une prochaine réunion internationale à New York, durant la deuxième quinzaine de décembre, pour trouver une issue politique à ce conflit. Mardi, une grande partie de l’opposition syrienne doit se réunir à Riyad en Arabie saoudite pour établir un socle commun en vue de futures discussions avec le régime de Bachar el-Assad.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 11:50
BaToLUS project, Battle Damage Tolerance for Lightweight Unmanned Aerial Vehicle (UAV) Structures

BaToLUS project, Battle Damage Tolerance for Lightweight Unmanned Aerial Vehicle (UAV) Structures


Brussels - 03 December, 2015 European Defence Agency
 

The BaToLUS project, Battle Damage Tolerance for Lightweight Unmanned Aerial Vehicle (UAV) Structures, brought about a successful development of new rapid prototype modelling capabilities.

 

The BaToLUS project involved major European aeronautical industries, top-rated European research institutes and also small European enterprises. The European Defence Agency (EDA) led cooperation brought together a "critical mass" for an effective scientific dialogue, thus allowing the Nations to benefit from synergies in their respective industrial capabilities.

Compared to more conventional combat aircraft designs, extremely lightweight structures exhibit different distributions of strength and stiffness. Within the BaToLUS project, cost-efficient alternatives to a well-defined baseline configuration have been developed by improved structural design, aiming to offer increased tolerance against battle damage, whilst supporting the original requirements and keeping potential penalties small. 

Thanks to BaToLUS, new rapid prototype modelling capabilities have been developed. Also, a generic design process, which includes “Vulnerability Load Cases", and novel high-fidelity simulation methods have been demonstrated. A large number of structural concepts for vulnerability reductions have been identified, assessed and – for two of them – implemented and tested. Operational evaluation with respect to impacts on cost, weight and capabilities were considered at an overall platform level, together with vulnerability analysis taking into account the demonstrated structural performance and aerodynamic damage characterisation.

The main objectives of the project have been: (i) defining a UAV design and development process for vulnerability reduction to be integrated in the design process, (ii) demonstrating an improvement of the current UAV modelling, simulation and design capabilities, and (iii) providing a guideline on the costs associated with the development of a vulnerability-improved UAV.

The BaToLUS project was managed and funded by Germany, France, Sweden, and the UK in the frame of the European Defence Agency, and carried out by Airbus Defence & Space Germany (project leader), Airbus Group Innovations France, BAE Systems, CEA Gramat, Dynamec Research AB, Fraunhofer-Institut für Kurzzeitdynamik - Ernst-Mach-Institut (EMI), Industrieanlagen-Betriebsgesellschaft mbH (IABG), ONERA – The French Aerospace Lab, and SAAB Aerosystems.

 

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 08:55
photo 93e RAM - Armée de Terre

photo 93e RAM - Armée de Terre

 

28/11/2015 Armée de Terre

 

Plus qu'un sigle (camion équipé d'un système d'artillerie, alias CAESAR), je suis téléguidé par GPS, j’atteins 40 kilomètres de portée et je suis 100% mobile.

 

Découvrez les différentes étapes de la mise en œuvre du "canon automoteur à roues" par les hommes du 93e régiment d’artillerie de montagne à l’occasion de l’exercice annuel CERCES.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 08:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

27/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Le mercredi 25 novembre 2015, la frégate type La Fayette Surcouf a réalisé un tir de missile antinavire Mer-Mer 40. La réussite de ce tir montre que cette capacité opérationnelle reste pleinement maîtrisée.

 

Les missiles Mer-Mer 40 comptent parmi les armements les plus performants des bâtiments de la marine nationale.

 

Le missile MM40 : dominer le combat de surface en haute mer :

- grâce à une même famille de missiles

- sur 4 plates-formes tactiquement complémentaires

 

Trois versions modernisées multiplateformes :

- Version Mer-Mer (MM40 Block 3) sur frégate de premier rang (FREMM, HORIZON, LA FAYETTE) et sur bâtiment de combat

- Version Air-Mer (AM39 Block 2 Mod 2) sur avions d’armes rapides ou lents et hélicoptères

- Version Sous-Marine (SM39 Block 2) sur tous les sous-marins français

photo Marine nationale

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