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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:20
F-35C Completes First Arrested Landing aboard Aircraft Carrier

PACIFIC OCEAN (Nov. 3, 2014) An F-35C Lightning II carrier variant joint strike fighter conducts its first arrested landing aboard the aircraft carrier USS Nimitz (CVN 68). Nimitz is underway conducting routine training exercises. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Kelly M. Agee/Released)

 

11/3/2014 From Naval Air Forces, Public Affairs - Story Number: NNS141103-20

 

SAN DIEGO (NNS) -- The Navy made aviation history Nov. 3 as an F-35C Lightning II carrier variant Joint Strike Fighter conducted its first arrested landing aboard an aircraft carrier off the coast of San Diego.

Navy test pilot Cmdr. Tony Wilson landed F-35C test aircraft CF-03 at 12:18 p.m. aboard USS Nimitz's (CVN 68) flight deck.

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 16:55
Défense : comment les armées pourraient louer des A400M, des hélicoptères...

Défense Le ministre de la Défense veut mettre en place les sociétés de projet le plus rapidement possible

 

03/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense va créer des sociétés de projet, qui vont louer aux armées des matériels militaires. La direction générale de l'armement estime que les matériels aériens à vocation logistique (A400M, MRTT, CASA CN-235...) sont éligibles à ce dispositif.

 

On en sait un peu plus sur les fameuses sociétés de projet ou SPV (Special Purpose Vehicle) qui vont louer au ministère de la Défense des matériels militaires que celui-ci leur aura vendu... Si, si c'est complètement fou mais apparemment c'est le seul moyen que le ministère a pour le moment trouvé pour obtenir des crédits extrabudgétaires qui sont inscrits dans la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, notamment ceux pour 2015. Car le ministère de la Défense n'est "pas certain de percevoir" l'an prochain le produit de la vente de la bande des 700 mégahertz, a expliqué le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian devant les députés. "Nous devons donc organiser un plan de sécurisation", a-t-il précisé.

Encore faudra-t-il tordre jusqu'au bout le bras à Bercy, toujours très réticent à ce projet de sociétés de projet, qui est la solution innovante trouvée par l'Hôtel de Brienne et censée suppléer de façon transitoire le produit de cession des fréquences mégahertz. Soit au moins 2,1 milliards d'euros. "En tout cas, j'ai obtenu une décision de principe favorable, ce qui n'était pas une mince affaire", a reconnu le ministre, qui a précisé que "l'arbitrage a été rendu au plus haut niveau".

 
 

Quel capital ?

Le capital initial de la société de projet dépendra de ce que le ministère de la Défense a besoin comme recettes exceptionnelles en 2015. "A priori, le capital initial doit être de 2,1 milliards d'euros au moins, auquel il faut soustraire les rentrées de location de 2015, ce qui ne représente pas grand-chose", a expliqué aux députés le délégué général pour l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon.

Contrairement aux budgets des ministères, ces sociétés peuvent "directement" recevoir le produit des cessions de participations de l'État, lesquelles ne sont employables qu'à des opérations d'investissement capitalistique ou de désendettement de l'État. Une fois le produit de cession des fréquences disponible, ce capital sera rendu à l'État.

 

Cavalerie budgétaire ?

Interpellé par les députés lui faisant remarquer que c'est de la petite cavalerie budgétaire, le ministre a répondu que "non, c'est la bonne manière d'utiliser le produit des cessions de participations, sans dilapider le capital de l'État. D'ailleurs, certains de mes prédécesseurs, de sensibilité politique différente, avaient tenté la même opération, et je l'avais déjà jugée intelligente à l'époque. Ils ont cependant été bloqués". Pour Jean-Yves Le Drian, il convient d'établir un calendrier "le plus rapidement possible". Et de préciser qu'il "faut que nous puissions percevoir les recettes avant la fin de l'année 2015, ce qui n'est d'ailleurs pas nécessairement contradictoire avec le fait de toucher le moment venu le produit de la cession de la bande de fréquences autour de 700 mégahertz".

Une équipe de deux personnes planche déjà sur ce dispositif et devra avant la fin de l'année rendre ses conclusions. Un dispositif qui a dû mal à passer chez les parlementaires, qui militent pour un mécanisme plus simple comme le PIA (programme d'investissement d'avenir), qui a fait ses preuves. D'autant que cette affaire de leasing pourrait coûter cher in fine au budget de la défense. Certains avancent un coût de 10 % (rémunération et frais techniques). Soit 200 millions d'euros si la défense a besoin de 2 milliards. Si cela se confirmait, ce serait la douche froide.

 

Missiles et munitions éliminés

Quels matériels pourraient être éligibles à ce type de dispositif ? "Ce sont d'abord les matériels aériens à vocation logistique que l'on songe à intégrer au dispositif, a noté le délégué général : A400M, peut-être MRTT, CASA CN-235. On pourrait également envisager des hélicoptères de surveillance maritime, donc sans vocation militaire de premier rang". Pourquoi ces matériels ? Les matériels éligibles, qui sont aujourd'hui à l'étude par le ministère, doivent être "nécessaires" aux armées, sans qu'ils soient impliqués "systématiquement" dans des opérations militaires létales.

Pas question donc pour le ministère de la Défense "d'inclure dans ce dispositif des missiles, des munitions, ni certains matériels terrestres utilisés en opérations extérieures (OPEX). D'autant qu'en OPEX les taux d'attrition varient considérablement avec l'intensité des engagements, ce que n'apprécient guère ceux qui louent du matériel et qui veulent que les taux d'assurance soient faciles à calculer", explique le Délégué. Au sein des armées françaises, en particulier dans l'aéronautique, "le taux d'accidents est extrêmement faible, certainement inférieur à celui des compagnies aériennes en moyenne mondiale, assure Laurent Collet-Billon. L'armée française est donc un très bon client pour les assureurs". D'où l'éligibilité des matériels aériens à vocation logistique.

En outre, le ministère étudie également le transfert de la maintenance vers des sociétés de projet. "Je ne vois pas comment, a averti le délégué général, une société qui ne serait pas impliquée d'une manière ou d'une autre dans la fabrication des équipements pourrait en assurer la maintenance. Nous devrons trouver un dispositif permettant d'articuler les différentes composantes de l'armée - par exemple, pour les matériels aériens, celles de l'armée de l'air : équipes sur le terrain, service industriel de l'aéronautique (SIAé) - et les compétences de ces divers opérateurs. Nous verrons cela au cas par cas".

 

Quel intérêt ?

Quel est l'intérêt de cette usine à gaz ? Simple, selon Laurent Collet-Billon : "de toucher un capital, puis de payer dans la durée. Prenons l'exemple d'un A400M livré en 2014 : nous le revendons à la société de projet, pour un montant dont l'ordre de grandeur est d'environ 150 millions d'euros TTC ; la société nous verse immédiatement ce montant, après quoi nous payons, pendant une durée convenue d'avance, une somme égale au loyer annuel que multiplient le nombre d'années de la période et un coefficient incluant le taux de rémunération de l'argent ainsi que l'amortissement du matériel. Cela permet de passer un cap que tous s'accordent à juger un peu difficile".

"Ce mécanisme n'est peut-être pas des plus simples, mais il existe ailleurs qu'en France et est utilisé notamment par les compagnies aériennes et la SNCF, précise Laurent Collet-Billon. Il a l'avantage d'alléger le bilan des sociétés privées. Ici, la situation est un peu différente, car, contrairement à l'État, la DGA n'a pas de bilan en propre". L'obtention de l'ensemble des crédits prévus en 2015 permettra de maintenir le report de charges fin 2015 au même niveau que fin 2014. Soit un report de charges de 2,4 milliards d'euros sur le seul programme 146, et de 115 millions d'euros sur le programme 144. Au total, le montant des reports du ministère de la Défense s'élève à 3,45 milliards.

 

Qui au capital ?

Qui sera au capital des futures SPV ? La nature des capitaux n'est pas encore arrêtée. Il est certain qu'une partie du capital viendra de la cession de participations de l'État sur le marché. "Les grands industriels de défense ont-ils intérêt à participer à ce type de montage ?, interroge Laurent Collmet-Billon. À eux d'en décider. Cette activité peut en tout cas leur permettre de maintenir leur flux de commandes et de livraisons, ce qui est sécurisant. À mon sens, ces entreprises devraient donc accompagner le mouvement et faire en sorte de pouvoir utiliser les SPV si les ventes de fréquences ne sont pas au rendez-vous. Les investisseurs privés peuvent quant à eux être sensibles à la signature de l'État, qui s'engage à louer les matériels et à payer les loyers".

Comment articuler ces différents types de capitaux ? Comment la société sera-t-elle organisée ? Son capital sera-t-il majoritairement public ou l'État préférera-t-il laisser la main au privé ? Ces questions restent à trancher, à la lumière de différents critères liés à la dette publique, à la consolidation, au déficit global. S'il s'agit d'opérateurs privés, ils lèvent eux-mêmes les fonds auprès du public ou d'autres opérateurs pour entrer dans le capital. Il n'y a donc pas de ligne budgétaire en tant que telle. Cette opération concerne des sociétés de droit entièrement privé. En tout cas, Laurent Collet-Billon n'exclut "pas non plus que les sociétés de projet puissent intéresser des partenaires étrangers, à différents égards".

 

Le coût ?

Cette opération aura un coût, qui selon le délégué, est marginal. "C'est le loyer de l'argent, a-t-il rappelé. Le loyer qui sera acquitté rémunère le fait de payer sur la durée et non instantanément, ainsi que l'amortissement d'une partie du matériel". Pourra-t-on envisager de mettre fin au versement du loyer de manière anticipée en cas de rentrées supplémentaires ? D'offrir des options d'achat, comme dans le secteur automobile ? "Il reste à le déterminer, ce qui nous mobilisera à coup sûr jusque début décembre", a précisé Laurent Collet-Billon.

"Chacun a compris qu'il nous faut régler rapidement le problème ardu des SPV pour que la partie du projet de loi de finances consacrée à l'équipement des forces armées puisse être envisagée dans son intégralité. Nous y travaillons d'arrache-pied", a souligné le délégué. Mais ces sociétés de projet ne doivent "pas désorganiser" le ministère de la Défense. La société de projet "ne doit être que l'ultime recours", a-t-il estimé.

Ainsi, il n'est pas question pour le ministère de s'affranchir des processus de qualification et de réception des matériels, qui sont indispensables et correspondent à des obligations légales. L'expérience nous enseigne que l'on ne peut pas avoir une confiance infinie dans les fournisseurs : à l'origine, le programme A400M était un contrat à caractère entièrement commercial et il a pris plusieurs années de retard. Les matériels nouveaux seront développés et produits comme prévu sous l'autorité de la DGA. C'est au moment de leur livraison aux armées que de l'argent sera échangé contre de la location. L'État doit donc conserver un fonds de roulement".

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 14:55
Hélicoptères : quand la gendarmerie se tire une balle dans le pied

Fabriqués par Airbus Helicopters, 15 EC135 et 15 EC145 ont été livré à la gendarmerie nationale (Crédits : Airbus helicopters)

 

04/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après avoir annulé une commande de EC 135, la gendarmerie nationale doit payer un dédit de 5,5 millions d'euros à Airbus Helicopters. Des hélicoptères qui devaient remplacer des vieux Écureuil monoturbines aujourd'hui interdits de voler au-dessus de secteurs urbanisés. Incroyable mais vrai...

 

5,5 millions d'euros... C'est le dédit que doit payer la gendarmerie à Airbus Helicopters pour avoir annulé une commande d'hélicoptères pourtant jugés indispensables à ses besoins opérationnels. Mais, selon le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Denis Favier, "le format de la flotte d'hélicoptères a été ajusté, car nous n'avons plus les moyens d'entretenir une flotte importante. La remise en cause du marché lié au plan d'acquisition de nouvelles machines met à la charge de la gendarmerie un dédit de 5,5 millions d'euros, qu'elle doit payer à Airbus Helicopters". Des hélicoptères qui devaient pourtant remplacer 26 Écureuil (AS350 B), des appareils monoturbines interdits depuis le 28 octobre de voler au dessus des secteurs urbanisés...

Pour autant, a expliqué le patron de la gendarmerie aux députés, "nous travaillons toutefois avec le ministère (de l'Intérieur, ndlr) afin d'obtenir une minoration du dédit. La direction générale de la gendarmerie nationale suit la question de près avec la direction générale de l'armement, qui prévoit également l'option d'un étalement du remboursement". De quelle commande parte-t-on ? De douze appareils EC 135 achetés en 2006 pour un coût de 125 millions d'euros, une commande assortie d'une option de 25 appareils EC 135 (pour un coût évalué à 202 millions d'euros). Prévue initialement en 2009, elle a été dans un premier temps reportée faute de financements suffisants puis annulée. Seuls trois EC 135 supplémentaires ont été commandés par la gendarmerie.

 

Les Ecureuils  interdits de survol des zones urbanisées

Pour Airbus Helicopters le compte n'y est donc pas, le prix des hélicoptères ayant été calculé sur une série de 37 appareils. Et non sur quinze. Une méthode très classique pour diminuer le coût unitaire des appareils. Des appareils qui avaient été commandés afin de remplacer progressivement les vieux Ecureuil de la gendarmerie, dont la flotte a aujourd'hui un âge moyen de 30 ans. D'ailleurs, le vieillissement des Écureuil entraîne une croissance du coût du maintien en condition opérationnelle des moyens aériens de la gendarmerie. Par exemple, les crédits de ce poste sont passés de 11,51 millions d'euros en 2010 à 25,6 millions d'euros en 2011.

Le remplacement des hélicoptères Écureuil par de nouveaux modèles répond aux besoins liés, d'une part, à la vétusté des Écureuils, en service dans la gendarmerie depuis 1978 et, d'autre part, à l'évolution de la réglementation européenne, qui interdit le survol de certaines zones, notamment les secteurs urbanisés aux appareils monoturbines. Une situation pour le moins ubuesque. Par ailleurs, l'intérêt de ces nouveaux appareils tient au fait qu'ils sont équipés des technologies les plus modernes (jumelles de vision nocturne, caméras thermiques, phares de recherche, etc.).

 

Une flotte disparate de 56 appareils

La flotte d'hélicoptères de la gendarmerie se compose en 2014 de 56 appareils (15 EC 145, 15 EC 135 et 26 Ecureuils), qui sont utilisés à la fois par la gendarmerie nationale et par la police nationale, en métropole et outre-mer. La flotte des 15 EC 135 biturbines est âgée de quatre ans en moyenne. Ces appareils sont équipés d'un système de vidéo surveillance très performant et affectés aux missions de sécurité publique générale au profit des forces de police (police et gendarmerie). Ils sont déployés à proximité des principaux bassins de délinquance. En outre, la gendarmerie a encore 26 Écureuils, qui équipent essentiellement en métropole les unités de plaine et les unités littorales (12 unités) ainsi que les unités ultramarines (neuf unités). Bien que vieillissant, le parc a bénéficié d'un programme de revalorisation qui permettra le maintien des appareils jusqu'en 2025.

Enfin, les 15 EC 145 biturbines (âge moyen 10 ans) opèrent essentiellement dans les unités de montagne de métropole et d'outre-mer (huit unités), à Villacoublay au profit des unités des forces d'intervention GIGN et RAID (deux unités) et en Guyane (une unité). Un appareil est affecté au groupement instruction pour assurer les formations des équipages. Trois appareils sont affectés à la maintenance nationale et assurent le remplacement des appareils indisponibles. La constitution de cette flotte a été réalisée en deux temps : 8 appareils ont été commandés en 1999 et 7 appareils supplémentaires en 2006. Les 4 derniers appareils ont été livrés en 2008.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:55
Photos : Rose Henrion

Photos : Rose Henrion

 

23/10/2014 Jean-François Foxhal – MIL.be

 

Depuis mi-octobre, quelque 150 militaires belges d'unités diverses ont entamé une période d'entraînement intensive de deux semaines dans la région de Pau, aux pieds des Pyrénées.

 

Ces hommes et femmes proviennent principalement du quartier général de la Brigade Légère (de Marche-en-Famenne), du 2e Bataillon de Commandos (Flawinne), du Centre d'entraînement des Parachutistes (Schaffen) et du 15 Wing de transport aérien (Melsbroek).

 

L'un des objectifs principaux de cette période est l'aguerrissement aux procédures de déploiement par air du poste de commandement de la brigade dans un environnement sécuritaire précaire, voire hostile. Dans une configuration la plus légère possible, le personnel, le matériel et les véhicules du poste de commandement sont ainsi mis en place soit par parachutage, soit par débarquement rapide au sol « moteurs tournant ».

 

Dès l'arrivée au sol, le poste de commandement est rapidement déployé et tous les moyens de communications sont mis en œuvre afin de permettre au commandement de diriger les opérations. Dans cette région où les conditions météo sont particulièrement favorables, de tels exercices constituent une excellente opportunité pour les militaires des composantes Air et Terre de se familiariser avec les procédures opérationnelles respectives en renforçant l'esprit de coopération.

La Brigade Légère dans les Pyrénées françaises
Saut sur la DZ de Fonsorbes

Saut sur la DZ de Fonsorbes

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:55
Des artilleurs belges sur TOLL 2014

Photos : Dany Aelbrecht

 

27/10/2014 Sabine Fosseux (Armée française)

 

Une cinquantaine de militaires du Bataillon d’artillerie belge participent du 26 au 30 octobre à l’édition 2014 de l’exercice TOLL dans le camp de Canjuers, dans le sud-est de la France.

 

Entraînement des forces terrestres françaises, cet exercice en terrain libre a pour objectif de travailler la conduite des opérations et la coordination des intervenants dans les 3 dimensions (artillerie sol-sol et sol-air, drones et aéronefs), associant manœuvres d’artillerie et tirs réels. À cette occasion, le nouveau lance-roquettes unitaire (LRU) a fait l’objet d’une attention particulière.

 

Le 23 octobre, le 54e régiment d’artillerie français a ainsi intégré une section Mistral belge à l’une de ses batteries, selon un principe de jumelage des chefs de pièce. Le détachement belge a été accueilli à Canjuers par le général de brigade belge Henri Badot-Bertrand, chef de la division opérations du Corps de réaction rapide France (CRR-Fr), état-major multinational qui a organisé, conçu et conduit l’exercice TOLL.

 

Avant le début de la phase d’exécution de l’exercice, les militaires belges ont suivi une instruction technique sur les matériels périphériques (transmissions notamment) différents des leurs, ainsi que sur les ordres de tir français. En plus de la section sol-air, deux équipes belges ont été intégrées, quant à elles, au 11e régiment d’artillerie de marine français. « L’objectif pour les militaires belges est de pouvoir travailler avec des moyens de coordination 3D français, tel que le CMD3D, ou encore la gestion des feux par le radar NC1, dont l’armée belge ne dispose pas », explique le commandant Van Domburg, chef du détachement belge.

 

TOLL 2014 est joué dans un environnement interarmées dans le continuum des exercices aérien NOBLE ARROW et amphibie CATAMARAN. Le CRR-Fr profite de cet exercice pour entretenir ses capacités dans le cadre de l’alerte NRF (NATO Response force, force de réaction rapide de l’OTAN). En vue de sa prise d’alerte JTF (Joint Task Force, groupe de forces interarmées) en 2017, il testera également et principalement avec sa division opérations, ses procédures pour conduire une opération intégrant les capacités aérienne et maritime.

 

Environ 2 000 soldats sont déployés sur le terrain, issus de nombreuses unités de l’armée de Terre française.

Des artilleurs belges sur TOLL 2014
Des artilleurs belges sur TOLL 2014Des artilleurs belges sur TOLL 2014
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photos : Jorn Urbain

Photos : Jorn Urbain

 

15/10/2014 Hubert Rubbens – MIL.be

 

L'équipage du BPC Dixmude, ainsi que des élèves de l'école de Fusiliers Marins de Lorient, se sont souvenus de leurs anciens de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude. C'est, en effet, ces 11 et 12 octobre qu'un détachement d'honneur de l'école de Fusiliers Marins de Lorient ainsi, qu'une délégation de l'équipage du BPC Dixmude ont pris part aux cérémonies de Melle et de Dixmude. Ces commémorations se sont déroulées dans le cadre du 100e anniversaire de la Grande Guerre.

 

La Brigade des Fusiliers Marins, sous le commandement du contre-amiral Alexis Ronarc'h, a protégé la retraite de l'armée belge depuis Anvers jusque Dixmude lors de l'invasion allemande de 1914. De 1914 à 1915, les hommes de Ronarc'h ont combattu aux côtés de l'armée belge et se sont sacrifiés pour stopper l'armée allemande et ainsi protéger le port de Dunkerque. 172 officiers, 346 sous-officiers et près de 6000 matelots ont été tués ou portés disparus sous le feu ennemi.

 

Samedi, à Melle, l'accent a été mis sur les 9 premières victimes de la Brigade. Elles sont tombées lors de la retraite des armées française et belge aux alentours de la ville de Melle. Un détachement de Fusiliers Marins, une délégation de l'équipage du BPC Dixmude ainsi qu'un détachement de la Composante Marine rehaussé par la présence de la Musique Royale de la Marine ont participé à cette cérémonie afin de rendre hommage à leurs aïeuls.

 

Dimanche après-midi, c'est la ville de Dixmude qui accueillait les Fusiliers Marins français. À cette occasion, la nouvelle promotion de Fusiliers Marins a été présentée par le commandant du Corps des Fusiliers Marins, le contre-amiral Olivier Coupry. Une première pour une cérémonie de la sorte à l'étranger. Son Altesse Royale le Prince Laurent, l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine française, ainsi que de nombreuses autorités belges et étrangères étaient présentes pour ce devoir de mémoire.

 

Le "Bagad de Lann Bihoué" de la Marine française a honoré ces deux cérémonies de sa présence.

 

Ces cérémonies commémoratives soulignent, une fois de plus, les liens d'amitiés entre les deux nations et témoignent de la reconnaissance du peuple belge envers les soldats français tombés pour défendre la liberté.

Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
Devoir de mémoire pour les Fusiliers-Marins de la Brigade Ronarc'h tombés à Dixmude
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

 

29.10.2014 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

La Première Guerre mondiale a vu la quasi-totalité de la Belgique tomber aux mains des Allemands, à l’exception de quelque 2 000 km² dans l’extrême ouest du pays. Une guerre des tranchées féroce y a régné pendant quatre années. Le centenaire du début de ces combats est commémoré ce 28 octobre à Nieuport et à Ypres.

 

« Malgré tout, nous restons à notre poste. Que voulez-vous ? L’Yser est notre dernier espoir. C’est vaincre ou mourir », raconte le sous-lieutenant gantois Raoul Snoeck dans son journal de guerre de 1914. Son histoire est semblable à celle de milliers d’autres provenant d’autres pays. Afin de rappeler leur malheur, la Belgique organise trois grandes cérémonies étalées sur quatre années. L’une d’elles se tient fin octobre 2014 et commémore la Bataille de l’Yser et la première Bataille d’Ypres.

 

Durant les deux cérémonies, le refus de la soumission, l’inondation de la plaine de l’Yser et l’hommage au Roi-Soldat ont été les moments forts. Au centre du grand monument situé à la Ganzepoort de Nieuport se trouve une statue équestre du souverain Albert Ier. C’est à cet endroit, il y a 100 ans, que les écluses du polder de l’Yser furent ouvertes. Ce fut l’action de la dernière chance qui permit de maintenir l’armée allemande à distance durant quatre ans.

 

“In Flanders fields the poppies blow, between the crosses, row on row”, les mots de John McCrae résonnent dans les haut-parleurs de la Porte de Menin. Au crépuscule du 28 octobre, une deuxième cérémonie commence. La Belgique, entourée de délégués venus de dizaines de pays, rappelle les souffrances de la guerre. Les 55 000 noms de soldats disparus du Commonwealth gravés sur les pierres de la Porte de Menin en sont les témoins.

 

Le 11 novembre 2018, la dernière grande cérémonie aura lieu sur le sol belge. Il s’agira du centième anniversaire de la fin de la Grande Guerre.

Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick BrionPhotos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion
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Photos : Ritchie Sedeyn – Patrick Brion

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photo : Jürgen Braekevelt

Photo : Jürgen Braekevelt

 

03/11/2014 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Un passager venant du Sierra Leone a déclenché la procédure Ebola à l’aéroport de Zaventem ce lundi 3 novembre 2014. Il présentait des symptômes de la fièvre hémorragique de type Ebola, et a été immédiatement isolé et transféré à l’hôpital Saint-Pierre grâce à une ambulance spéciale de la Défense. Récemment adapté pour le transfert de patient hautement infectieux, ce véhicule est unique en Belgique. 

 

Afin de faire face à une éventualité telle que l’alerte de ce lundi matin, le SPF Santé Publique a mandaté la Défense qui a entièrement adapté une de ses ambulances. « Nous sommes habitués au transport difficile de patients, avec le service des grands brûlés de l’hôpital militaire », explique le médecin capitaine urgentiste Pierre-Jean Mallieu. « Sans compter que, grâce aux opérations, nous travaillons déjà avec des dangers de contamination chimique et biologique. »

 

« Nous avons transformé un brancard en une chambre d’isolement portable, ce qui nous permet de transporter le patient sans risque de contamination de l’air », ajoute l’adjudant-chef Jan Vaes. Grâce à la modification de cette ambulance, tout patient présentant des symptômes de la fièvre hémorragique pourra être transféré dans un des hôpitaux de référence : Saint-Pierre à Bruxelles et les hôpitaux universitaires de Louvain et Anvers.

 

La Défense avait réalisé des exercices avec ces hôpitaux afin que tous les acteurs se préparent à la procédure. La réactivité de ce lundi matin a démontré l’utilité de cette proactivité. L’ambulance, unique en Belgique, accroît la sécurité et limite fortement toute contamination avant l’arrivée du patient en zone de quarantaine.

Vidéo : Wim Cochet, Clint Soete

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Remise de commandement de la Composante Air

 

31.10.2014 MIL.be

 

Ce mercredi 05 novembre 2014 à 14h30 le lieutenant général Marc Compernol remettra le commandement de la Composante Air au général-major aviateur breveté d’état-major, Frederik Vansina.

 

Le lieutenant général aviateur Claude Van de Voorde, aide de camp du Roi exercera désormais la fonction de direction des opérations au sein du cabinet de la Défense à Bruxelles.

Traditionnellement, la remise de commandement s’accompagne d’une cérémonie militaire en présence de nombreuses autorités militaires et civiles.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
L'Armée Belge ne pourra même plus assumer ses obligations internationales

 

29/10/14 – 7sur7.be (Belga)

 

"Si rien ne change, la Belgique ne pourra plus assumer ses responsabilités au sein de l'Union européenne, de l'Otan et de l'ONU, et participer de façon proportionnelle au partage des charges, des risques, des missions". Telle est l'une des conclusions assénées mardi soir à l'Ecole royale militaire par le spécialiste de l'économie de Défense, le Pr. Wally Struys, dont fait écho le journal Le Soir mercredi.

 

Pour la première fois, l'étude du professeur prenait en compte les nouvelles coupes budgétaires annoncées par le gouvernement Michel. Des coupes qui, en regard de l'évolution probable du produit intérieur brut de la Belgique d'ici à 2019, feraient passer à 0,48% le ratio entre PIB du pays et budget de Défense - la norme Otan étant fixée à 2%.

 

Le Pr. Struys souligne l'incohérence entre ces chiffres et la teneur de l'accord de gouvernement, alors que ce dernier reconnaissait que "le budget de la Défense a très largement contribué au processus d'assainissement de nos finances publiques ces dernières années".

 

Selon le Pr. Struys, "si rien ne change, la Belgique ne pourra plus assumer ses responsabilités" internationales.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Vers un futur modèle d’état-major

 

30/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

L’exercice SPEARHEAD a eu lieu du 24 au 28 octobre à Mourmelon, mettant en situation le commandement de l’Eurocorps.

 

L’objectif était de valider une nouvelle structure de l’état-major du corps européen et de contribuer à maintenir ses capacités opérationnelles. Du matériel de pointe et une cellule animation ont été mis à sa disposition pour un déploiement concret de ses différentes cellules. L’exercice a permis d’optimiser les systèmes d’information et de communication (SIC) avec les autres états-majors afin de valider le concept de Joint Task Force  et s’inscrire, ainsi, dans une dynamique « PC OTAN ». 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Le Ministre Steven Vandeput visite la Composante Terre

 

30/10/2014 MIL.be

 

Le 3 novembre 2014 le ministre Steven Vandeput, en sa qualité de ministre de la Défense, visitera la composante Terre. Durant les prochaines semaines il rendra également visite aux autres composantes. Ces visites ont pour but de donner au Ministre une image claire des missions et des capacités de chaque composante.

 

Deux différents centres de formation sont au programme de la visite à la Composante Terre. La matinée est consacrée au personnel et au matériel de la Brigade Medium casernée au quartier Léopold I à Bourg-Léopold. L’après-midi le ministre prendra connaissance des capacités de la Brigade Légère au centre d’entrainement des para-commandos de Marche-les-Dames.

 

Durant les différentes démonstrations statiques et dynamiques, le ministre recevra des explications sur les capacités opérationnelles de la composante Terre. A Bourg-Léopold, le Ministre pourra voir un peloton opérationel de véhicules blindés du type Piranha. A Marche-les-Dames c’est une unité de para-commando qui affrontera des formations rocheuses. Pour finir, le ministre rencontrera des militaires d’une unité d’appui qui montreront leurs capacités à fournir les moyens adéquat lors d’opérations à l’étranger.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
photos FN Herstal

photos FN Herstal

 

03/11/2014 Hubert Rubbens - MIL.be

 

Le mardi 14 octobre, les tests d'armement à bord du nouveau Coastal Patrol Vessel BNS Castor se sont parfaitement déroulés.

 

L'arme, SeadeFNder développée et construite par la FN Herstal, compte de nombreux atouts. Elle est commandée à distance depuis la passerelle du navire, possède un système de poursuite et de stabilisation automatique ainsi qu'un système de tir infrarouge ce qui rend cette arme utilisable la nuit.

 

Durant les premiers essais de tirs, diverses munitions (de calibre .50 soit 12,7 mm) ont été tirées à diverses distances. L'arme répond à toutes les attentes et a réussi l'épreuve de tir avec brio.

Tests réussis pour le SeadeFNder à bord du Castor
Tests réussis pour le SeadeFNder à bord du Castor
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:45
Photo Sedeyn Ritchie (Mali 2014)

Photo Sedeyn Ritchie (Mali 2014)

 

3/11/14 – 7sur7.be (Belga)

 

L'armée belge vient, pour la seconde fois en quelques mois, de renoncer à participer, faute de crédits, à l'opération de l'Union européenne en Centrafrique (Eufor RCA), a-t-on appris lundi de sources concordantes.

 

A la mi-octobre, une compagnie (soit une bonne centaine d'hommes) du 12e/13e bataillon de Ligne, une unité d'infanterie légère casernée à Spa, a reçu un ordre d'avertissement: se tenir prête à se déployer vers la fin de l'année à Bangui dans le cadre de l'Eufor pour sécuriser durant trois mois l'aéroport de la capitale centrafricaine. Mais une semaine plus tard, le contre-ordre est venu, après que l'état-major de la Défense eut appris l'ampleur des économies (environ 220 millions d'euros) que lui imposent le gouvernement pour l'année prochaine.

 

L'information sur l'annulation, à un stade très précoce des préparatifs, de cette possible mission a été confirmée lundi par plusieurs sources militaires en marge de la visite du nouveau ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), aux unités de la composante Terre. Déjà l'an dernier sous le gouvernement Di Rupo, la Belgique avait dû renoncer, pour des raisons budgétaires, à participer à la force européenne en Centrafrique, en dépit des sollicitations répétées de la France. Paris souhaitait un renfort de ses partenaires pour l'épauler dans cette mission, lancée dans la foulée de l'opération Sangaris.

 

Cette mission, forte de quelque 750 soldats et gendarmes, assure le maintien de l'ordre à l'aéroport de Bangui et dans le camp de réfugiés de Mpoko, tout proche de l'aérodrome. Son mandat a été prolongé par l'UE fin septembre de trois mois, jusqu'en mars 2015, pour permettre une "transition en douceur" avec la force de l'Onu en Centrafrique (Minusca), qui a commencé à se déployer à la mi-septembre. L'Eufor RCA, qui a débuté le 1er avril dernier, restera donc la première opération de l'histoire de la défense européenne sans la moindre participation belge.

 

La France est la "nation cadre" de l'opération, à laquelle participent treize nations européennes. Et paradoxalement, c'est la Géorgie, un pays non membre de l'UE, qui fournit l'un des plus gros contingents, soit une compagnie de 150 soldats. La Centrafrique avait sombré dans le chaos avec le renversement en mars 2013 du régime de François Bozizé par les Séléka, plongeant le pays dans une spirale de violences intercommunautaires ayant entraîné l'envoi de forces française, européenne et onusienne dans le pays.

 

Les tueries de masse ont cessé depuis quelques mois, même si la capitale centrafricaine reste régulièrement secouée par des affrontements armés et une forte criminalité.  

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:35
Photos : Jürgen Braekevelt

Photos : Jürgen Braekevelt

 

31.10.2014 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Les derniers Belges ont quitté Kandahar ce mercredi 29 octobre 2014. L’équipe de surveillance radar du champ de bataille est repartie avec son matériel après plus d’un an d’engagement sur la base aérienne de Kandahar. Elle apportait une grande aide dans l’identification des mouvements hors les murs, notamment la nuit. Nos F-16 étaient bien gardés.

 

Huit personnes constituaient l'escadron surveillance du champ de bataille (BSR pour Battlefield Surveillance Radar). Détachée du Bataillon de Chasseurs à Cheval d'Heverlee, cette équipe apportait un atout unique au dispositif de surveillance de l’extérieur de la base aérienne de Kandahar. Ce dernier est constitué de différents détecteurs de mouvements et caméras. Les radars belges permettaient une surveillance accrue. « Contrairement aux caméras, nos radars détectent à la fois le mouvement et le signal auditif », explique Bram, chef du détachement BSR. « Nous pouvons ainsi déterminer si ce qui s’approche de la barrière est une chèvre ou un homme, par exemple. »

 

Sous commandement américain, le Joint Defence Operations Center  (JDOC) est la salle où sont constamment affichées et analysées les images des environs de la base en temps réel. Celles-ci proviennent d’installations de caméras optiques ou thermiques mais également des deux radars belges. Le détachement BSR occupait ainsi une place importante dans le dispositif international qui apportait un appui important à la défense de la base et au travail des patrouilles extérieures. « Nous repartons avec nos radars et personne ne prend le relais car nous sommes la seule nation qui travaille avec ce matériel, que nous avons amélioré nous-mêmes pour parvenir à cette efficacité. »

Kandahar perd deux précieux radarsKandahar perd deux précieux radars
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 30 octobre

 

30/10/2014 Sources : État-major des armées

 

L’amélioration générale de la situation sécuritaire se poursuit, mais des signaux faibles de tension restent cependant perceptibles, notamment dans l’Est, dans la région de Bambari.

 

Dans Bangui, la situation est calme. Tous les jours, les soldats du GTIA Picardie y patrouillent de façon coordonnée avec la MINUSCA, les forces de sécurité intérieure et les soldats de l’opération EUFOR RCA. L’objectif poursuivi par Sangaris reste de renforcer le niveau sécuritaire et redonner confiance à la population après le pic de violences survenu au début du mois d’octobre dans la capitale.

 

Le 23 octobre, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a participé à la réouverture du marché central de Dékoa, rendue possible grâce à la sécurisation de la zone par la force Sangaris. C’est dans ce marché que le 10 octobre dernier des soldats français avaient été pris à partie par des groupes armés alors qu’ils étaient intervenus pour protéger la population.

 

Le lendemain, le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a appuyé la MINUSCA dans le cadre du 3e convoi organisé par l’organisation internationale de migration (OIM) pour favoriser le retour des ex-Séléka de Bangui vers leur région d’origine.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

L’amélioration générale de la situation sécuritaire se poursuit, mais des signaux faibles de tension restent cependant perceptibles, notamment dans l’Est, dans la région de Bambari. Dans Bangui, la situation est calme. Tous les jours, les soldats du GTIA Picardie y patrouillent de façon coordonnée avec la MINUSMA, les forces de sécurité intérieure et les soldats de l’opération EUFOR RCA. L’objectif poursuivi par Sangaris reste de renforcer le niveau sécuritaire et redonner confiance à la population après le pic de violences survenu au début du mois d’octobre dans la capitale.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 17:35
Un drone alerte avions de chasse et 1.200 soldats en Chine

 

23/10/14 7sur7.be (Belga)

 

Les autorités chinoises ont mobilisé plus de 1.200 soldats et déployé deux avions de chasse, en réaction au vol non autorisé d'un drone privé réalisant des études topographiques, non loin de l'aéroport de Pékin, ont indiqué jeudi des médias d'Etat.

 

Trois hommes ont été inculpés par la justice à la suite de l'incident, survenu en décembre dernier mais révélé récemment, a précisé le China Daily. Selon les procureurs ayant instruit l'affaire, 1.226 membres de l'armée, 123 véhicules militaires, 26 techniciens spécialisés, deux hélicoptères et deux avions de chasses, avaient été rapidement dépêchés sur les lieux pour intercepter cet aéronef non identifié apparu sur les écrans radars. La police a arrêté les deux hommes qui manipulaient le drone, tandis qu'un troisième a confessé ultérieurement sa part de responsabilité, selon le journal.

 

Tous trois travaillaient pour une entreprise de technologie aéronautique, et le drone de 2,6 mètres d'envergure qu'ils faisaient voler ce jour-là était destiné à des usages d'études topographiques et de cartographie, a ajouté le China Daily. En raison de ce drone et de la mobilisation qui avait suivi, 10 vols au départ de l'aéroport de Pékin avait été retardés, provoquant des pertes financières de quelque 18.000 yuans (2.300 euros) pour la compagnie Air China, à en croire le quotidien.

 

La Chine interdit strictement tout vol d'aéronef -avec personne à bord ou télécommandé depuis le sol- sans autorisation préalable de l'armée, des autorités de l'aviation civile et du bureau local de contrôle du trafic aérien.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 13:55
Exercice national de sécurité nucléaire à Brest (video)

 

30 Octobre 2014 Source : Préfecture maritime de l’Atlantique

 

Les 1er et 2 octobre 2014, un exercice national de sécurité nucléaire de grande ampleur s’est déroulé dans la base navale de Brest et ses quartiers environnants. Un enchaînement d’évènements techniques hautement improbables affectant la chaufferie nucléaire d'un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) en escale, a permis de tester la capacité des cellules de crises de la marine nationale, de la défense et des pouvoirs publics, à agir conjointement.

 

«Pour Exercice : Alerte incendie en tranche arrière». Le compartiment auxiliaire du SNA Saphir est en feu. Heureusement, aucune flamme réelle, seulement un nuage dense et opaque produit par un générateur de fumée. Malgré l’aguerrissement de l’équipage, l’intervention à l’intérieur du sous-marin demeure complexe. Soutenu par les marins-pompiers de la base navale, l’équipage parvient à éteindre l’incendie au bout d'une heure et demie d’une lutte opiniâtre. Le bilan est lourd : un marin décédé et quatre blessés.

 

Conformément au scénario de l’exercice, plusieurs avaries sont déclenchées dans l’environnement de la chaufferie nucléaire. « Fuite primaire confirmée » ! Les opérateurs de conduite engagent immédiatement la tactique de « ralliement vers un état sûr » maintes fois déroulées en plateforme d’entraînement, actionnant de façon méthodique et sereine les dispositifs de sécurité. Malheureusement, pour permettre le déroulement « inéluctable » du scénario de l’exercice (celui devant conduire à une situation d’urgence radiologique impliquant l’espace public, les parades activées et les contre-mesures mises en place s’avèrent inefficaces ou compromises. Une stratégie de sauvegarde ultime se met en place.

 

Conformément à l’organisation nationale de crise, le SNA et la base navale ont déclenché leurs plans d’urgence interne (PUI) pour permettre à toutes les équipes d’intervention ainsi qu’aux états-majors de crise de réagir avec la plus grande efficacité. Le PUI est un document cadre associé à chaque installation nucléaire de défense. L’organisation ainsi déployée pour ce type d’évènement a pour principaux objectifs de limiter les conséquences d’une situation d’urgence radiologique et permettre le ralliement vers un état sûr. La stratégie adoptée et la tactique mise en place  visent à protéger les populations riveraines, les acteurs de la crise ainsi que l’environnement et si possible, à recouvrer à terme le patrimoine. Lorsque les effets de l’incident risquent de dépasser l’enceinte militaire, l’autorité militaire propose au préfet de département d’activer son plan particulier d’intervention destiné à assurer la protection de la population.

 

Sur le terrain, plusieurs marins sont déclarés « radio contaminés » par les animateurs de l’exercice. Les victimes non blessées sont dirigées vers le centre de traitement et de décontamination sommaire (CTDS) où elles sont prises en charge par le personnel du service de surveillance radiologique formé à la décontamination. Les blessés légers sont soignés par le personnel du service de santé des armées au poste d’accueil des blessés radio contaminés (PABRC). Les blessés plus gravement atteints dont le pronostic vital est engagé, sont transportés sans délai vers les plateformes hospitalières spécialisées : le CHU de la Cavale Blanche ou l’hôpital d’instruction des armées de Brest.

 

Au poste de commandement et de direction locale (situé au centre de traitement de crise de la préfecture maritime de l’Atlantique), l'autorité militaire territoriale a la responsabilité de définir, en étroite concertation avec les échelons nationaux et les pouvoirs publics, les orientations stratégiques visant à garantir la protection des personnes présentes sur le site et à limiter les conséquences de l'accident. En tant que commandant d'arrondissement maritime, le  vice-amiral d'escadre Emmanuel de Oliveira assume cette responsabilité. Il est entouré d'une équipe de spécialistes de la gestion de crise nucléaire, composée principalement d’atomiciens, de radioprotectionnistes et de médecins. Les évaluations environnementales et les premiers diagnostics techniques conduisent à envisager, dans le cas le plus défavorable, un risque de rejet dans l'atmosphère d'éléments radioactifs à échéance d’une vingtaine d'heures.

 

Devant ce risque et en vertu du principe de prévention, les autorités militaires proposent au préfet du Finistère d’activer les mesures opérationnelles du Plan Particulier d'Intervention : le PPI. Ce plan, qui s’inscrit dans la logique du plan ORSEC, définit l’organisation et l’intervention des secours pour assurer la sauvegarde des populations et la protection de l’environnement en cas d’accident à caractère radiologique dont les conséquences s’étendraient à l’extérieur des installations nucléaires de défense.

 

Le deuxième jour de l’exercice, à 9h30, sur ordre du préfet, le PPI est déclenché de manière préventive. Un signal sonore d’alerte (de 3 fois 1 minute et 41 secondes, soit près de 5 minutes) est diffusé par les sirènes d’alerte dans les quartiers riverains de la base navale. Une partie de la population brestoise est invitée à se mettre à l’abri. Il s’agit surtout d’une action pédagogique visant à rappeler des consignes simples mais efficaces en cas d’accident à caractère radiologique. Peu après, une école primaire et ses 200 enfants sont évacués méthodiquement et dans le calme  vers un autre établissement scolaire hors du périmètre potentiellement impacté par les hypothétiques dépôts d’éléments radioactifs. Cette dernière simulation permet d’impliquer l’éducation nationale, les services d’ordre et de secours brestois.

 

Exercice national de sécurité nucléaire à Brest (video)Exercice national de sécurité nucléaire à Brest (video)Exercice national de sécurité nucléaire à Brest (video)

 

L’exercice baptisé « PPI Brest 2014 » touche déjà à sa fin. Une conférence de presse commune avec la sous-préfecture de Brest et la préfecture maritime est organisée pour répondre à la pression médiatique simulée. Elle illustre, à chaud, la capacité des services de l’état, qu'ils soient civils ou militaires, à agir conjointement en cas d’événement nucléaire. Il reste maintenant, à tirer les enseignements d'un tel exercice qui seront mis à profit pour améliorer l’efficacité des procédures mises en place dans la gestion d’une telle crise.

 

L’exercice « PPI Brest 2014 » s'inscrit dans la politique d’exercices nationaux visant à vérifier l’aptitude des exploitants nucléaires civils et militaires et des pouvoirs publics, à prévenir toutes les formes de risques pouvant peser sur les personnes et l’environnement, et à intervenir si besoin.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 13:45
Observation sur un des postes de surveillance de la PfOD de Gao

 

6 octobre 2014 Crédits : Etat-major des armées / Armée de Terre

 

Sur la plate-forme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, au Mali, un chef de groupe et un soldat du groupement tactique Désert (GTD) As de Trèfle sont en observation sur un des postes de surveillance de la PfOD.

Les hommes du GTD ont un rythme de 72 heures : d’abord 24 heures de garde, puis ils effectuent des patrouilles, et enfin, enchaînent le lendemain sur une QRF (Quick Response Force).

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Observation sur un des postes de surveillance de la PfOD de Gao
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:55
Infographie - Des drones à tous les étages

 

31/10/2014 Capitaine K. Djemaï / infographie sergent-chef S. Millet - Sources : Armée de l'air

 

Ils sont souvent présentés comme les vecteurs aériens du futur. Pourtant, les drones font pourtant partie du présent de l’armée de l’air depuis plus d’une décennie.

 

Des 20 mètres d’envergure du Reaper aux quelques centimètres d’un mini-drone, les systèmes utilisés par les aviateurs sont très variés. Tous évoluent dans le même espace aérien et sont soumis au respect d’une réglementation stricte.

 

Ci-dessous, l’infographie animée vous présente les grandes familles de drones actuellement en service en France et dans le monde.

 

 

À noter également que le magazine Air actualités consacre, dans son numéro de novembre 2014, un article sur la création du centre d’excellence « drones ». Stationnée sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, cette unité doit répondre aux besoins croissants de l’armée de l’air en matière de formation et d’innovation.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:55
Entraînement de trois Fennec du 3/67 "Parisis"

Entraînement de trois Fennec du 3/67 "Parisis"

 

30/10/2014 Armée de l'air

 

Mardi 28 octobre 2014, trois Fennec de l’escadron 3/67 « Parisis » de la base aérienne 107 de Villacoublay ont mené un entraînement aux mesures actives de sûreté aérienne (MASA).

 

À 15 heures, les trois hélicoptères ont décollé de la base vélizienne. Leur mission : réaliser à tour de rôle une manœuvre MASA. Deux tireurs d’élite (TE) ont pris place à bord du Fennec leader pour mener, au plus près des conditions réelles, leur mission de police du ciel. Une fois le visuel entre les deux hélicoptères établi, l’un des TE présente, portes ouvertes, le panneau numérique pour établir la communication et donner ses instructions à l’aéronef jouant le plastron. Pour compléter leur entraînement, les équipages ont également simulé un tir de semonce.

 

Au-delà de ce perfectionnement, cet entraînement était l’occasion de réaliser des formations de manœuvre offensive ainsi que des interceptions, les trois hélicoptères ayant successivement tenu le rôle d’Aggressor. Un scénario qui nécessite des échanges radio coordonnés, « point clé de la mission », selon le commandant Nicolas Chalons, chef des opérations du « Parisis ».

 

Le « Parisis » participe quotidiennement à la posture permanente de sûreté aérienne. L’escadron est aussi engagé dans les opérations Licorne, en République de Côte d’Ivoire, et Sangaris, en République centrafricaine.

 

Les tireurs d'élite entrent en contact avec l'aéronef intercepté

Les tireurs d'élite entrent en contact avec l'aéronef intercepté

Les Fennec de l'EH 3/67 "Parisis" sont stationnés sur la base aérienne 107 de Villacoublay

Les Fennec de l'EH 3/67 "Parisis" sont stationnés sur la base aérienne 107 de Villacoublay

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:55
DCNS a présenté trois innovations majeures développant les capacités des sous-marins

 

29.10.2014 DCNS
 

A l’occasion du salon Euronaval, le groupe DCNS a dévoilé trois nouvelles solutions innovantes développant et sécurisant les performances des sous-marins. Qu’il s’agisse de collecte de renseignements sur les événements en surface, de mise en œuvre de drones sous-marins ou de prolongation de l’autonomie en immersion des sous-marins, ces innovations sont le fruit des expertises uniques des collaborateurs DCNS.

 

Trois technologies pour développer l’autonomie des sous-marins en immersion

 

Attentif aux besoins des clients en matière d’autonomie des sous-marins, DCNS propose des « tranches d’énergie additionnelle » pour sous-marins conventionnels, appelées « Autonomy Boosting Sections ».

Alors que les sous-marins conventionnels disposent en moyenne de trois jours d’autonomie en plongée, DCNS propose trois technologies différentes de batteries, permettant de prolonger cette autonomie d’une à trois semaines.

La première solution propose l’ajout au sous-marin d’une tranche comportant une batterie à forte capacité, utilisant la technologie des piles lithium-lion. Facile à mettre en œuvre, elle permet un accès permanent et immédiat aux grandes vitesses, sur de longues durées. Qui plus est, elle est bien adaptée à la variation des exigences de puissance d’un sous-marin en opérations. Rechargeable en mer, ces piles lithium-lion procurent donc un fort avantage tactique en portant à une semaine la durée d’autonomie en immersion d’un sous-marin de type Scorpène®.

La deuxième solution, – dénommée AIP Mesma – se glisse dans une tranche plus compacte. Utilisant la technologie vapeur, elle convient pour des vitesses de patrouille et utilise un carburant facilement disponible dans les ports. Cette technologie sea proven porte à deux semaines l’autonomie en immersion d’un sous-marin de type Scorpène®.

La troisième solution, – appelée AIP Fuel Cell 2nd Generation – propose un véritable saut technologique par rapport aux AIP actuellement utilisés sur sous-marins tant en termes de performances, de sûreté, que de flexibilité d’emploi et de maintenance.

Cette innovation repose sur les dernières avancées technologiques des ingénieurs de DCNS qui ont développé des piles à combustibles. L’hydrogène nécessaire n’est donc plus stocké dans le sous-marin, mais produit à la demande, par reformage d’hydrocarbures.

Véritablement révolutionnaire, cette dernière technologie permet de hisser l’autonomie du sous-marin à trois semaines en immersion, sans remonter à la surface. Une capacité qui peut s’avérer décisive pour assurer une suprématie sur certains théâtres d’opérations.

 

 

VIPERE®, la bouée multifonctions

 

DCNS a présenté trois innovations majeures développant les capacités des sous-marins

Véritable alternative à l’immersion périscopique, la bouée VIPERE® accroît les capacités de renseignements du sous-marin en toute discrétion et en immersion profonde. Ellepermet la transmission en temps réel aux sous-marins un ensemble d’informations, grâce aux divers senseurs et détecteurs qui la composent. En fonction des besoins opérationnels, elle est équipée de moyens de communication, d’un système de localisation par satellite pour recaler les centrales inertielles, de moyens de guerre électronique, comme un détecteur de radar, ou encore un système électro-optique avec caméra TV/IR permettant de surveiller visuellement la zone.

 

Le déploiement et la récupération de drones sous-marins

 

Pionnier dans ce domaine, le Groupe DCNS a réalisé une première mondiale en concevant puis testant en juillet 2014 un système de lancement et de récupération d’un drone sous-marin en libre immersion depuis une plateforme reconstituant les contraintes d’un sous-marin en mouvement.

Cet exploit technologique – réalisé avec le drone ASTER X de l’Ifremer – est le fruit de près de deux ans de R&D. La solution retenue – sans jamais attenter aux capacités de discrétion du sous-marin – associe signaux acoustiques pour assurer le guidage longue distance du drone, et capteurs optiques à courte distance pour qu’il puisse se positionner automatiquement dans un réceptacle intégré au pont du navire.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:45
Premier succès à l’international pour l’OPV 50 de la gamme KERSHIP

 

31.10.2014 DCNS Group

 

PIRIOU et DCNS, à travers leur co-entreprise Kership, remportent un contrat pour l’acquisition par la Marine nationale gabonaise d’un patrouilleur hauturier de la gamme Kership, l’OPV 50.

 

M. Ernest MPHOUHO EPIGAT, Ministre de la Défense Nationale de la République Gabonaise, et Pascal PIRIOU, PDG de PIRIOU, ont signé jeudi 30 octobre, en présence de M. Jean Yves LE DRIAN, Ministre français de la Défense, un contrat portant sur l’acquisition de deux patrouilleurs hauturiers destinés à la Marine nationale gabonaise dont un issu de la gamme Kership.

 

PIRIOU livrera mi-2016 un patrouilleur hauturier de 58m (OPV 50) issu de la gamme KERSHIP, co-entreprise créée en 2013 par PIRIOU (55%) et DCNS (45%), qui sera réalisé sous maîtrise d’œuvre de KERSHIP. Ce contrat comprend également la formation des équipages à la prise en main des navires, qui sera assurée par DCI/NAVFCO. PIRIOU livrera mi-2015, par sa filiale PIRIOU NAVAL SERVICES, un patrouilleur de 54m de type P400.

 

L’ OPV 50 : un patrouilleur hauturier de 58m par KERSHIP

 

L’ OPV 50 (Offshore Patrol Vessel) est un patrouilleur polyvalent de 58m issu de la gamme de navires développée par KERSHIP pour satisfaire à la variété des missions liées à l’Action de l’Etat en Mer. Parmi les innovations et capacités majeures du navire, sont à noter :

 

    une conception très polyvalente pour configurer le navire à différentes missions

    une vaste passerelle panoramique à 360°

    un système de mise à l’eau / récupération par rampe de 2 embarcations RHIB de 7m

    une autonomie de 5 000 miles nautiques et une excellente tenue à la mer

 

OPV 50 : caractéristiques principales

 

Longueur : 58,20 m

Largeur : 9,50 m

Tirant d’eau max. : 2,70 m

Vitesse : 21 Nds

Autonomie 5 000 Nq à 12 Nds

Coque/superstructure acier/aluminium

Capacité aménagements : 36 personnes, dont 28 membres d’équipage et 8 personnels de mission

Armement : 1 canon de 20 mm plage avant, 2 mitrailleuses de 12,7mm

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:30
Opération Chammal : patrouille de reconnaissance (27 oct.)


31 oct. 2014 Crédit : Etat-major des armées / Armée de l'air


27 octobre 2014 Départ d'une patrouille de deux Rafale pour une mission de reconnaissance au dessus du territoire irakien.
 

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:56
L’Ecole navale et DCNS Universeaty innovent pour former les nouvelles générations

 

29.10.2014 DCNS Group
 

Le salon Euronaval se poursuit avec une deuxième journée d’affluence marquée plus particulièrement par la venue du ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian. En marge des stands des industriels du secteur du naval de défense, l’espace workshop du salon a quant à lui permis à Jean-Jacques Crosnier, Directeur de DCNS Universeaty, et le Commandant Pascal Le Claire, Directeur des études à l’École navale de s’exprimer sur un thème commun : l’innovation pédagogique au service des marines et des industriels du secteur naval.

 

news28-10

 

Apprendre mieux et plus vite dans le domaine naval: pourquoi innover aujourd’hui ?

  • La complexité et la diversité croissantes des opérations navales, liées à l’interopérabilité notamment, nécessitent la multiplication de scenarii d’apprentissage.

  • Les nouvelles technologies ont fait évoluer les comportements et les attentes des nouvelles générations. La pédagogie doit s’adapter. La notion d’ « expérience » est centrale pour les apprenants d’aujourd’hui d’où le succès du e-learning, des classes inversées* ou encore du « on-the-job training ». DCNS Universeaty et l’Ecole navale développent à cette fin de nouveaux outils d’apprentissage comme la réalité virtuelle ou la réalité augmentée.

  • La formation n’est pas épargnée par des contraintes croissantes de coûts et de délais et doit se renouveler pour répondre aux objectifs opérationnels. Le travail en réseaux et les partenariats deviennent indispensables.

Crée en 2013, DCNS Universeaty a vocation à faire monter en puissance l’offre de formation et de conseil du Groupe. Si elle est l’héritière de 400 ans de transmission des savoirs et de plus de 20 ans de transfert de technologie, cette nouvelle entité se donne comme fil rouge d’être un lieu d’innovation permanente. Elle s’adapte à ses clients en concevant des parcours de formation sur-mesure, en nouant des partenariats en France ou à l’international ou en utilisant les nouvelles technologies lorsqu’elles servent les objectifs pédagogiques. Les marins et les constructeurs de bateaux sont complices depuis des siècles ; c’est pourquoi le partenariat entre l’Ecole navale et DCNS Universeaty est naturel. Et comme certains fondamentaux rassemblent toutes les générations, un lexique illustré du naval de défense réunira tous les passionnés du naval.

* classes inversées : pédagogie permettant à l’étudiant d’apprendre la théorie avant d’aller en cours afin de privilégier le temps d’échange avec l’enseignant.

 

Lexique illustré du naval de défense / Illustrated glossary of naval defense : Speak & Sea

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