Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:45
Barkhane : cérémonie de transfert d’autorité de l’EUTM au Mali

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 24 octobre 2014, s’est déroulée la cérémonie marquant le transfert d’autorité de la mission de formation de l’Union Européenne au Mali (EUTM Mali– European Union Training Mission in Mali) entre le général français Marc Rudkiewicz et le général espagnol Alfonso Garcia-Vaquero Pradal, à l’Ecole de Maintien de la Paix « Alioune Blondin Béye », à Bamako.

 

Cette cérémonie était marquée par la présence des ministres de la Défense malien, espagnol et français, MM. Bah N’daw, Pedro Morenes Eulate et Jean-Yves Le Drian. Le général Rudkiewicz, commandant la brigade franco-allemande (BFA) dont l’état-major est basé à Mülheim en Allemagne, était à la tête de la mission depuis le 1eravril 2014.

 

Lancée en février 2013, EUTM Mali aide à former et à réorganiser les forces armées maliennes. Elle vise à contribuer à améliorer leurs capacités militaires, dans le but de leur permettre de rétablir l'intégrité territoriale du pays, sous le contrôle des autorités civiles. Son mandat court actuellement jusqu'au 18 mai 2016.

 

La mission compte un effectif de 560 militaires européens répartis entre l’état-major de la mission à Bamako et le camp d'entraînement de Koulikoro. Plus de vingt nations participent à cette mission. Environ 60 militaires français, issus de la 1rebrigade logistique et de la brigade du renseignement, y servent actuellement.

Barkhane : cérémonie de transfert d’autorité de l’EUTM au MaliBarkhane : cérémonie de transfert d’autorité de l’EUTM au Mali
Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:45
Corymbe : bilan du mandat 126 par la frégate Ventôse

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 24 octobre 2014, au terme de trois mois de déploiement dans le golfe de Guinée, la frégate de surveillance Ventôse a accosté à Fort-de-France en Martinique, son port base. Le mandat 126 de la mission Corymbe aura été extrêmement riche en enseignements.

 

Les sept États où le Ventôse s’est arrêté (Cap Vert, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Bénin, Togo, Gabon) furent autant d’occasions d’échanges avec les différentes forces armées et les populations locales. Ces échanges ont notamment consisté en la réalisation de très nombreuses périodes d’instructions opérationnelles au profit des marines riveraines du golfe de Guinée, sur des domaines extrêmement variés : lutte contre les incendies et sécurité à bord des navires, techniques et savoir-faire de navigation, opérations de visite d’un bâtiment, maintenance des systèmes d’armes, ou encore différentes techniques de plongées employées au sein de la Marine nationale. Au final plus de 350 marins africains auront bénéficié de formations délivrées à bord de « l’université flottante » Ventôse. Ces périodes d’instruction ont parfois été l’occasion pour certains membres d’équipage de renouer des liens avec des camarades africains formés en France dans les différents centres d’instruction de la Marine.

 

A la mer, le Ventôse aura eu l’opportunité de naviguer avec des patrouilleurs camerounais, béninois, togolais, gabonais, ivoiriens et nigérians. Point d’orgue de cette coopération régionale maritime, l’exercice naval international NEMO 14.4, au début du mois de septembre 2014, aura rassemblé des navires des différentes marines d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest, mais également les centres régionaux de commandement et de coordination à terre, le tout sous un pilotage politico-stratégique exercé depuis la préfecture maritime de l’Atlantique par des officiers africains.

 

L’équipage a aussi mené des chantiers de rénovation dans deux orphelinats, au Togo et au Gabon.

 

La présence d’un bâtiment de la Marine nationale dans la zone fut également l’opportunité d’échanges avec les différentes composantes de la présence française en Afrique de l’Ouest : expatriés, compagnies françaises implantées localement et, bien évidemment, forces françaises déployées dans la zone. Il en est allé ainsi en République de Côte d’Ivoire (RCI), où les marins ont pu s’entraîner avec les soldats et aviateurs déployés au sein de la force Licorne. Au Gabon, c’est la coopération avec la Marine marchande qui fut mise à l’honneur ; le Ventôse ayant pu effectuer un exercice de protection maritime avec le navire ravitailleur de plate-forme Bourbon Liberty, affrété par le groupe TOTAL. 

 

Le mandat 126 de la mission Corymbe est maintenant achevé. Le Ventôse, comme ses 125 prédécesseurs, aura apporté sa modeste contribution au renforcement de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Alors que la permanence Corymbe est désormais assurée par l’aviso Enseigne de vaisseau  Jacoubet, les marins du Ventôse remettent le cap à l’Ouest pour retrouver la mer des Caraïbes et renouer avec leur mission habituelle : la chasse aux narcotrafiquants dans la mer des Caraïbes.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:45
FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 26 octobre 2014, le Falcon 50 de la flottille 24F de la Marine nationale déployé à Djibouti afin de participer aux missions de surveillance planifiées au profit de la mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante, est rentré en France.

 

Au cours de son déploiement sur la base aérienne 188 à Djibouti, le Falcon 50 a effectué une quinzaine de missions de surveillance et de renseignement au large des côtes somaliennes au profit de la lutte contre la piraterie menée dans le cadre de l’opération Atalante.

 

Lors d’une mission de surveillance, les cinq membres d’équipage occupent chacun une fonction bien définie. Le pilote, secondé de son chef de bord, ajuste le vol en fonction des paramètres et des besoins fournis par l’équipage. Le radariste signale les objectifs et intercepte les signaux. L’opérateur de vol suit le positionnement des navires, et le radiographiste effectue les prises de vues et échange en direct avec le commandement d’Atalante.

 

Polyvalent, l’équipage assure également l’exploitation technique et l’analyse des images des objectifs terrestres et maritimes après le vol. L’équipage avec son Falcon contribue pleinement à la lutte contre la piraterie aux côtés des alliés européens dans une zone dont la superficie est aussi vaste que l’Europe. Son action s’inscrit dans un dispositif plus large. D’autres avions de patrouille maritime basés à Djibouti et aux Seychelles patrouillent dans la corne de l’Afrique ainsi que dans l’océan Indien tout au long de l’année.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignementFFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement
FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement
Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:55
Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

Le VBMR doit venir remplacer le VAB, qui va sur ses 40 ans de service

 

27 octobre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est en ce début de semaine que le comité ministériel d’investissement (CMI) présidé par Jean-Yves Le Drian devrait aborder le sujet Scorpion. Le programme d’ensemble de l’armée de terre pourra ensuite être notifié par la DGA pour ce renouvellement des capacités de contact de l’armée de terre. On se souvient des déclarations du Ministre de la Défense lors du salon Eurosatory en juin dernier. Il aura fallu attendre un peu, mais le programme, absolument vital pour l’armée de terre, va enfin pouvoir être lancé. Rappelons que la première partie qui devrait être lancée est le projet EBMR (relire l’article de FOB ici), qui doit venir donner un successeur au VAB, AMX30, ERC 90 Sagaie. Il sera attribué à un consortium d’industriels français, à savoir Renault Trucks Defense pour la partie mobilité, Nexter pour la caisse et l’armement et Thales pour la vétronique.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:50
Danish LED Searchlights selected for the CV90 to Norway

 

Oct 24, 2014 ASDNews Source : BAE Systems PLC

 

Thanks to the Danish WiseLED Flashlight Company, the Norwegian military will get much improved night-time targeting for the guns on their BAE Systems CV90 armored vehicles.

 

BAE Systems Swedish site Hägglunds is carrying out a delivery to Norway for the CV90 fleet under a contract awarded by the Norwegian Defence Logistics Organisation, NDLO in June 2012. The project includes upgrade and new production to 144 state-of-the art CV90 vehicles.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

MOSCOU, 25 octobre - RIA Novosti

 

La Russie est aussi capable de construire des navires de classe Mistral, elle ne dépend pas de la France dans ce domaine, a déclaré samedi à Moscou le commandant en chef adjoint de la Marine russe Viktor Boursouk.

 

"Nous ne dépendons en aucun cas de la France, ce n'est qu'un contrat de coopération militaire et technique, pas plus. Notre programme des constructions navales prévoit la création de navires de cette classe et il sera sans doute réalisé", a indiqué M.Boursouk.

 

Le programme russe des constructions navales à l'horizon 2050 prévoit la création d'une flotte moderne et équilibrée, "capable d'accomplir des missions de dissuasion nucléaire et conventionnelle", a-t-il ajouté.

 

L'administration du président français François Hollande a annoncé le 3 septembre dernier que les conditions pour la livraison du premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral à la Russie n'étaient pas réunies compte tenu de la situation en Ukraine. Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué que la déclaration de M.Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé début octobre que la décision concernant la livraison des BPC Mistral à la Russie pourrait être prise en novembre.

 

Le chef de l'administration présidentielle russe Sergueï Ivanov a annoncé le 23 octobre que la Russie poursuivrait la France en justice si Paris rompait le contrat.

 

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux BPC de classe Mistral pour la Marine russe. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:35
Japan Builds Response to Chinese Area-Denial Strategy

 

27 October 2014 By PAUL KALLENDER-UMEZU

 

TOKYO — Japan’s response to Chinese anti-access/area-denial threats rest on three planks: increasingly large helicopter carriers, next-generation 3,300-ton Soryu-class submarines and new Aegis destroyers.

 

This strategy is further enhanced by plans to deploy 20 Kawasaki P-1 maritime patrol aircraft as replacements for the P-3C, and upgraded SH-60K sub-hunting helicopters.

 

When integrated, this will create a much more capable fleet able to expand its role beyond being a simple “shield” to the US Navy’s “spear,” analysts said.

 

Data from AMI International shows that the Izumo-class helicopter destroyers (22DDH) and the Soryu-class submarines are the leading programs for the Japan Maritime Self-Defense Force (JMSDF), both in budget and importance to Japan’s maritime security, according to Bob Nugent, affiliate consultant at AMI.

 

Japan unveiled the first of the two planned Izumo-class ships on Aug. 6, 2013 — the largest Japanese warship since World War II — which will be able to carry 15 helicopters. In 2009 and 2011, the Navy also commissioned two new third-generation Hyuga-class helicopter destroyers, each capable of deploying 11 helicopters. 

 

Read the full story at DefenseNews

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:35
Pacific Powers Build Capability, Warily Eye Neighbor Countries

South Korean Sejong the Great class Destroyer

 

27 October 2014 By WENDELL MINNICK, JUNG SUNG-KI and NIGEL PITTAWAY

 

TAIPEI, SEOUL AND MELBOURNE — Ninety percent of the world’s trade flows by sea and the majority of that through narrow, vulnerable straits such as Malacca, Singapore and Taiwan. This has forced the Asia-Pacific region to outspend all other nations, except the US, in procurement of ships and submarines.

 

The dangers are real. Taiwan Adm. Chen Yeong-kang said regional territorial disputes could disrupt sea lines of communication (SLOC) in the region. The comments were made during the 2014 International Sea Lines of Communication Conference sponsored by the Taiwan Navy on Oct. 15.

 

“Any abrupt armed incident or mass military conflict is possible to impact the SLOC and endanger transport safety.”

 

Due to the tight thoroughfares of many of Asia’s straits and low depths of the South China Sea, many regional countries are procuring fast attack craft, corvettes and coast guard cutters, said Stanley Weeks, an adjunct professor at the US Naval War College. He expects navies and coast guards to procure more fixed-wing planes, including UAVs and refurbished P-3 Orion maritime surveillance aircraft.

 

More P-3s will become available as the US begins retiring its fleet and procuring the new P-8 Poseidon.

 

Read the full story at DefenseNews

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:30
Syrie: les combattants kurdes éliminent 50 islamistes à Kobané

 

MOSCOU, 27 octobre - RIA Novosti

 

Les peshmergas (miliciens kurdes) ont éliminé une cinquantaine de combattants de l'Etat islamique au nord-est de la ville syrienne de Kobané, assiégée par les djihadistes, rapporte lundi la chaîne Al-Mayadeen.

 

La chaîne affirme également que les Kurdes sont parvenus à reprendre sous leur contrôle l'intégralité de la ville, repoussant les islamistes à six kilomètres de Kobané.

 

Le siège de Kobané se poursuit depuis près d'un mois. Les combats ont déjà fait plus de 800 morts, tandis que plus de 200.000 personnes ont fui la ville pour la Turquie voisine.

 

Selon certains rapports, les extrémistes de l'EI contrôlent actuellement plus d'une centaine de villages situés aux alentours de Kobané.

 

Le groupe sunnite terroriste Etat islamique, lié à Al-Qaïda, a gagné en puissance lors de ses opérations en Syrie, où il combat les troupes gouvernementales. L'EI a la réputation d'une des formations djihadistes les plus cruelles.

 

Il y a quelques mois, cette organisation a intensifié ses activités en Irak. Fin juillet, l'EI a proclamé un "califat islamique" sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle.

 

Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes en Irak. Le 23 septembre, les Etats-Unis ont commencé à bombarder les positions de l'EI en Syrie.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:25
Le Brésil va s'équiper de 36 avions de chasse Gripen

Une bonne nouvelle pour le constructeur suédois après l'annulation en mai par les électeurs suisses et contre l'avis de leur gouvernement d'une commande de 22 appareils, d'un autre modèle. (Crédits : Saab)

 

27/10/2014, latribune.fr

 

Le contrat, qui porte sur 28 avions une place et huit avions deux places, devrait entrer en vigueur lors de la première moitié de l'année 2015. Les appareils devraient être livrés au Brésil entre 2019 et 2024.

Le Brésil sera, avec la Suède, le premier à utiliser la nouvelle génération de Gripen. Le groupe suédois d'armement et d'aéronautique Saab a annoncé lundi 27 octobre avoir finalisé la vente de 36 avions Gripen NG au Brésil pour 4,28 milliards d'euros et engager une coopération industrielle, avec notamment un transfert de compétence pendant dix ans.

"Le contrat avec le Brésil confirme que le Gripen est le système d'avion de combat le plus capable et le plus moderne", s'est réjoui le directeur général du groupe, Håkan Buskhe.dans un communiqué. Le NG avait été sélectionné en décembre, au détriment du Rafale française.

     | Lire Pourquoi le Rafale s'est grippé au Brésil

 

Livraison prévue à partir de 2019

Le contrat, qui porte sur 28 avions une place et huit avions deux places, devrait entrer en vigueur lors de la première moitié de l'année 2015. Les appareils devraient être livrés au Brésil entre 2019 et 2024.

Grâce à la signature de ce contrat, l'"avenir industriel et opérationnel du Gripen est assuré au moins jusqu'en 2050", a précisé le communiqué.

Il s'agit en effet d'une bonne nouvelle pour le constructeur suédois après l'annulation en mai par les électeurs suisses et contre l'avis de leur gouvernement d'une commande de 22 appareils, d'un autre modèle.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 11:55
Le Rafale F3.4+ expérimenté à Istres

 

27/10/2014 Aspirant Julie Beck - Armée de l'Air

 

Du 6 au 17 octobre 2014, les aviateurs de l’équipe intégrée d’essais en vol (EIEV) d’Istres et de l’équipe de marque Rafale du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan ont évalué une nouvelle version du Rafale.

 

Intitulé  F3.4+, ce nouveau standard du Rafale, en cours de développement par les industriels sous la responsabilité de la direction générale de l'armement (DGA), s’inscrit dans l’amélioration continue du système d'armes. Il prend en compte les retours d’expériences des opérationnels et le renforcement constant de la sécurité des vols. Les experts de l’EIEV et du CEAM forment le noyau dur des premiers utilisateurs et accompagnent le déploiement du nouveau système. « Pendant deux semaines, nous avons mené une campagne d’essais en vol, explique le commandant Mathieu Rigg, commandant de l’antenne équipe de marque Rafale à l’EIEV. L’appareil sera ensuite déployé en phase d’expérimentation finale à Mont-de-Marsan avant sa mise en service opérationnel. »

 

La version F3.4+ comporte de nombreuses évolutions logicielles, par exemple, l’amélioration de la saisie et de la conversion des coordonnées géographiques au standard de l’Otan (format MGRS) qui constituera un gain de temps très appréciable pour les équipages. Dans le domaine de la sécurité, un nouveau réticule « attitude » permettra aux pilotes de mieux appréhender les illusions sensorielles en les avertissant d’une position inusuelle. De plus, en phase de décollage, une alarme permettra de ne pas dépasser l’énergie maximale acceptable par les freins de l'avion, ce qui constitue une aide précieuse à la gestion de l'interruption au décollage. Enfin, « dans le domaine du suivi de terrain, le F3.4+ offre une nouvelle commande en temps réel pour les transitions entre mode radar et fichier numérique », ajoute le commandant Rigg.

Tout au long de l'évaluation, représentant une vingtaine d'heures de vol, les aviateurs de l’EIEV et du CEAM se sont attachés à définir les limites des domaines d’emploi du système avant d’en rédiger les fiches d’utilisation opérationnelle. Le nouveau standard F3.4+ du Rafale devrait être déployé dans les forces début 2015.

Pour en savoir plus sur le Rafale, Air actualités y a consacré un dossier complet dans le numéro 669 de mars 2014, disponible en ligne.

 

Zoom sur l’équipe intégrée d’essais en vol d’Istres

L’équipe intégrée d’essais en vol, stationnée à Istres, est composée de sept membres étatiques (pilotes, navigateurs et ingénieurs d'essais) du CEAM (armée de l'air), du centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'aéronavale (marine nationale) et de la DGA Essais en vol. En lien privilégié avec les industriels, les aviateurs de l'EIEV sont les référents techniques de l’état-major de l’armée de l’air lors des grandes orientations d’un programme. Outre une expérience aéronautique et opérationnelle forte, ils ont suivi un stage d’un an à l’école du personnel navigant d’essais et de réception (EPNER) de la DGA. Ils s’assurent notamment de l’implémentation des nouveaux systèmes et de leurs impacts sur l’interface homme/système.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 11:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

27 octobre, 2014 Guillaume Belan (>FOB)

 

Le lieu est symbolique. C’est à l’Académie diplomatique internationale, que Philippe Burtin, PDG de Nexter, a détaillé à la presse le projet de rapprochement avec l’industriel du terrestre KMW (Krauss-Maffei Wegmann) la semaine dernière. Exactement là, où le 1er juillet dernier, il signait avec la famille Bode-Wegmann, actionnaire du groupe allemand le protocole d’accord Kant (KMW And Nexter Together), en présence de l’État, actionnaire de Nexter. L’occasion pour FOB de détailler ce projet, décliné en plusieurs thèmes. Le premier : le choix de KMW.

 

Le marché appelle à une restructuration

 

Les budgets défense en Europe s’effondrent (excepté à l’Est). « L’EBMR (soit le programme Scorpion, ndlr) est la seule grosse opération d’acquisition en Europe pour les 3 à 4 années à venir » constate le PDG de Nexter. « Le marché évolue » et bascule vers l’export, vers l’Asie notamment.

 

Mais surtout le marché est devenu hyper concurrentiel, spécialement avec les émergents. A titre d’illustration, sur le créneau des véhicules blindés de 7 à 12 tonnes, l’Europe affiche 15 types de véhicules (Sherpa, Bushmaster, Aravis, Eagle IV…) quand les émergents en présentent pas moins de 60 (Nimr, UVZ, Paramount…) !

 

Bref, il faut dorénavant une taille importante et des moyens commerciaux conséquents, pour que l’activité gagne l’export. Ce qui est le cas pour les deux géants qui sont présents en Europe mais d’origine américaine : BAe et General Dynamics. Hormis ces deux là, « le paysage est très fragmenté et surtout orienté sur la demande nationale ». Une situation qui n’est plus tenable sur le long terme.

 

Le choix de KMW

 

C’est pourquoi, prenant son bâton de pèlerin, le PDG de Nexter a commencé dès 2008, à faire le tour des industriels européens du terrestre pour discuter rapprochement. Avec pour feuille de route, la volonté de trouver un partenaire du terrestre qui soit intéressé par un co-contrôle. Comprendre : pas de prise de contrôle d’un industriel sur l’autre, mais un partage strictement égalitaire, 50/50. C’est cette condition qui a refoulé la plupart des partenaires industriels potentiels. Patria en 2010, Renault Trucks Defense (RTD) en 2011, Rheinmetall en 2009… « j’ai eu des discussions avec tous les acteurs » assure Philippe Burtin. Las, la plupart d’entre eux souhaitait mettre la main sur le français. Inacceptable pour Nexter. D’autres, comme en Italie, ne sont pas encore prêts pour de tels mouvements restructurations.

 

C’est là que KMW a sorti son épingle du jeu. Industriel du terrestre pesant le même poids que Nexter, avec une approche « systémier » intégrateur, proche de celle du groupe français, travaillant sur le même secteur mais avec une gamme complémentaire, tout de suite, le courant est passé entre les deux groupes. « Dès 2010, nous avons partagé la même vision sur le marché et le besoin d’un resserrement européen », tandis que l’aspect de l’État actionnaire, qui aurait fait fuir nombre de partenaire potentiels, n’est pas du tout apparu comme un problème. Les deux entreprises ont des profils proches: actionnaires sur le long terme, en bonne santé, et investissent sur l’avenir…

 

A suivre…

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 11:45
Industries militaires : M. Ahmed Gaïd Salah inaugure l’usine de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules Mercedes-Benz à Tiaret

Inauguration à Sidi Bel-Abbès de la Société commune algérienne de fabrication de systèmes électroniques

 

27-10-2014 elmoudjahid.com

 

L’usine de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules Mercedes-Benz (SAFAV-MB) d’Aïn Bouchekif, dans la wilaya de  Tiaret, a été inaugurée, hier, par le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, qui a assisté à la sortie des chaînes de montage, des deux premiers véhicules de cette marque allemande.   

 

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du général major Saïd Bey, commandant de la 2e Région militaire, et du général major Chouaki Rachid, directeur des industries militaires, et d’un grand nombre d’officiers supérieurs de l’ANP. Sur place, le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, a assisté à la sortie de la chaîne de montage, de deux premiers véhicules de cette marque  allemande, et suivi, au niveau de l’atelier-pilote, des explications sur le processus de montage des voitures. Le directeur de la production de cette société a indiqué que dans une première étape, et durant les premières années, l’usine fabriquera différents types de véhicules utilitaires et de 4x4 destinés à des usages civils. La production théorique annuelle de cette usine est de 6.000 véhicules de type Mercedes Spartner destinés à tous les usages, 2.000 véhicules 4x4 de type G. Class de la catégorie G destinés à des usages militaires et paramilitaires. Le représentant du partenaire allemand a évoqué, pour sa part, la technologie  de fabrication des véhicules dans cette usine qui est la même que celle utilisée en Allemagne et en Autriche. Il a également insisté sur le transfert de cette technologie afin qu’elle puisse être adoptée par la main-d’œuvre algérienne. Il est à rappeler que la réalisation de cette usine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la relance économique initiée par la Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et l’attention particulière qu’accorde le Commandement de l’ANP au développement et au renforcement des capacités de l’industrie militaire, et à la satisfaction des besoins des forces armées, comme il cela été souligné, lors de la cérémonie d’inauguration. La SAFAV-MB est une société mixte créée en juillet 2012. Elle est composée de trois principaux actionnaires. La partie algérienne détient 51% des actions. Elle est composée de l’Entreprise de développement de l’industrie automobile (EDIV) relevant du MDN (34%) et de la SNVI (17%). Le deuxième actionnaire est représenté par le fonds d’investissement émirati Aabar  (49%). Le groupe allemand Daimler est considéré comme le partenaire technologique. Seize ingénieurs formés en Allemagne veillent sur la formation des techniciens et la bonne marche de l’atelier-pilote qui comprend 7 plateformes pour le montage des véhicules 4x4, et 5 autres pour les véhicules utilitaires. L’usine comprend également un centre de formation dans la technologie automobile. Il est composé d’une salle pédagogique, d’un laboratoire d’apprentissage des langues allemande et anglaise, six salles de cours, une salle des conférences  multimédias, ainsi que des ateliers de mécanique et un bloc administratif. Actuellement, 120 stagiaires diplômés des CFPA suivent une formation au niveau de ce centre dans les spécialités de la mécanique générale, de la mécanique auto, de l’entretien et de la carrosserie. L'usine s’étend sur une superficie de 104 hectares, dont 44 bâtis.

 

... et la Société commune algérienne de fabrication de systèmes électroniques  Sidi Bel-Abbès
Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, a procédé, hier à Sidi Bel-Abbès, à l’inauguration de la Société commune algérienne de fabrication de systèmes électroniques (SCAFSE). Société mixte de droit algérien avec un capital réparti à hauteur de 51% pour la partie algérienne et de 49% pour la partie étrangère partenaire (entreprise allemande), la SCAFSE a pour objectif essentiel de répondre aux besoins de l’ANP en matière de systèmes électroniques. La cérémonie d’inauguration a été marquée par une séance de présentation des missions et activités de la nouvelle Société de production, spécialisée, notamment, dans les radars de surveillance des frontières et les radios tactiques. Les responsables de la SCAFSE ont précisé que la production couvre trois principaux domaines, à savoir «la surveillance et la détection terrestres» (radars), «les systèmes et capteurs de surveillance» (systèmes opto-électroniques) et «les moyens de radio-communication». Le vice-ministre de la Défense nationale a mis en avant le caractère stratégique de la SCAFSE, tout en insistant sur l’importance de la formation au profit des compétences algériennes et ce, «tant au niveau de la chaîne de production que dans la phase préalable qu’est la conception», a-t-il souligné.
Le chef d’état-major de l’ANP a également visité les différents ateliers de production où il a assisté à des démonstrations illustrant la performance des équipements. Auparavant, il a procédé à l’inauguration de l’Entreprise de développement de la fabrication des véhicules à Aïn Bouchekif (Tiaret). Dans la matinée, le vice-ministre de la défense nationale et chef d’etat-major de l’ANP a inauguré l’usine de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules Mercedes-Benz (SAFAV-MB) d’Aïn Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret, et assisté à la sortie des chaînes des deux premiers véhicules de cette marque allemande. Ces projets obéissent à des normes efficientes dans le domaines du partenariat industriel, telles que la qualité des cadres partenaires technologiques, la formation et la qualification de qualité des cadres et des professionnels, l’intégration stratégique des entreprises nationales, la participation efficace au transfert des technologies et du savoir, la création de nouveaux postes d’emploi au profit des jeunes dans les différentes spécialités de l’industrie mécanique et électronique, indique un communique du MDN.
 Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la relance économique initié par le Président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, visant à relancer l’industrie nationale. Elles reflètent également l’importance qu’accorde le Haut Commandement de l’ANP à la promotion du potentielle industrielle militaire dans l’optique de répondre aux besoins des forces armées.

--------------------------------

 

Le partenaire émirati élabore un programme de formation de jeunes Algériens
Un programme de formation et de qualification de jeunes Algériens aux techniques de la production et du montage de véhicules légers et utilitaires a été élaboré par le Fonds d’investissement émirati "AAbar", a indiqué, hier à Tiaret, Mortadha Mohamed El-Hachemi, membre du conseil d'administration. Ce responsable a affirmé à l’APS, en marge de la cérémonie d’inauguration de l’usine de la société algérienne de fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz (SAFAV-MB), que ce programme sera mené en collaboration avec les experts allemands et portera sur des sessions de formation en Algérie, en Allemagne et en Autriche,  dédiées aux techniques de fabrication et de montage de véhicules de la gamme  Mercedes-Benz. "La présence d’experts allemands en Algérie nous permettra d’acquérir un savoir-faire et l’expérience supplémentaires par le biais du transfert de  ces techniques pour être adoptées et utilisées dans les projets en Algérie", a-t-il ajouté. Le même responsable a précisé que la capacité de production de l’usine  d’Aïn Bouchekif est de 2.000 véhicules légers et de 2.000 véhicules utilitaires. En atteignant le taux de production final, l’usine fera appel à 600 nouveaux employés parmi les jeunes de la région, a indiqué le même responsable. L'usine a été inaugurée, hier, par le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général  de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, qui a assisté à la sortie des chaînes de montage des deux premiers véhicules de cette marque allemande.  

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 10:50
European maritime surveillance network reaches operational status

 

Paris - 27 October, 2014 European Defence Agency

 

Developed under the auspices of the European Defence Agency since 2006, the Maritime Surveillance (Marsur) project has now reached an operational level of maturity. A demonstration will be conducted during the Euronaval defence exhibition taking place 27-31 October in Le Bourget, north of Paris.

 

One of the longest-running projects undertaken by the European Defence Agency (EDA), Marsur is a technical solution that allows dialog between European maritime information systems. Containing 17 Member States plus Norway, the project aims to improve the common “recognised maritime picture” by facilitating exchange of operational maritime information and services such as ship positions, tracks, identification data, chat or images.
 

The Marsur network

The interface is installed in each participating Navy’s operational headquarters. A key characteristic of the Marsur network is that there is no central EU component that collects and distributes information. Each Member State is responsible for correlating its own data with the data received from other countries and for boosting the services within the community.

Reflecting on this important milestone, Claude-France Arnould, EDA Chief Executive, said: “Marsur is a great example of efficient Pooling & Sharing of existing capabilities. The project has now reached the point where it is ready to be used by European navies”.

Marsur is designed to become the potential “military layer” of the wider Common Information Sharing Environment (CISE) project led by the European Commission. Marsur could work in conjunction with other “systems of systems” to ensure efficient interaction with other European maritime security stakeholders and also in support of CSDP missions.

During Euronaval, an event will be held on 28 October at 1430 (Paris time) to mark the beginning of Marsur’s operational phase and the symbolic handover of the system. The Marsur demonstration will be available throughout the show at the CSC booth (B46).

 

Background

The Marsur project was formally launched in September 2006 by 15 Member States. It was first tested in June 2011 when six countries successfully conducted an initial networking demonstration in Brussels. Seventeen Member States (as well as Norway) are now involved in the Marsur initiative: Belgium, Bulgaria, Cyprus, Germany, Spain, Greece, Finland, France, Ireland, Italy, Latvia, Lithuania, the Netherlands, Poland, Portugal, Sweden, and the United Kingdom.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
Salon Euronaval : la Marine entre dans l'ère du 2.0

DNCS a débuté avec la Marine française, l'intégration du Drone Tanan sur des bâtiments de combats.

 

27/10/20 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le plus grand salon mondial du naval de défense ouvre ses portes ce lundi au Bourget. Drones, équipements en 3D et simulateurs montent à bord des bâtiments militaires.

 

Passerelle de commandement et de combat en 3D, réalité augmentée, simulateur tactique, bateaux téléopérés, autonomes, engagés dans la lutte antimines, drones bardés de capteurs qui écoutent, surveillent, collectent des renseignements sur et sous les océans… La Marine entre dans l'ère du 2.0 à Euronaval 2014. La 24e édition du plus important salon du naval de défense dans le monde ouvre ses portes ce lundi au Bourget, à côté de Paris, pour cinq jours. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, y est attendu le 28 octobre. Euronaval offre l'occasion aux 352 exposants venus de vingt-huit pays, de présenter leurs innovations. Et d'y annoncer des contrats. En revanche, il ne devrait pas y avoir d'avancée sur le dossier de la livraison du Mistral russe pendant le salon, laisse-t-on entendre au ministère de la Défense.

 

En toile de fond, de grands changements agitent la filière. D'abord, un mouvement de renouvellement des flottes en service. Selon les prévisions des analystes du cabinet spécialisé AMI International, 522 nouveaux programmes de construction de navires totalisant plus de 3800 nouveaux bâtiments de surface et sous-marins sont en cours. Ils représentent des revenus de plus de 900 milliards d'euros sur les vingt prochaines années.

 

De grandes nations telles que le Brésil ou l'Inde veulent devenir des puissances maritimes, tandis que des géants comme la Chine et la Russie affichent leur ambition et investissent massivement. En Europe, l'Otan doit engager la modernisation de ses forces navales d'ici à 2025 et la France, celle de ses forces nucléaires stratégiques en mettant en chantier le sous-marin lanceur d'engins (SNLE) de 3e génération d'ici à 2020.

 

Les Marines de premier rang ont de plus en plus besoin de se projeter dans des zones lointaines pour combattre, collecter des renseignements, protéger les intérêts nationaux ou encore sécuriser les voies de commerce stratégiques. Parallèlement, «l'environnement international est marqué par des crises et des tensions qui s'expriment de plus en plus dans des zones littorales et maritimes. Les risques liés à la piraterie, à l'immigration illégale, au terrorisme incitent de nombreux États à s'équiper. Le marché naval de sécurité et de défense est en croissance significative», analyse Pierre Éric Pommellet, directeur général adjoint de Thales pour les systèmes de mission défense.

 

Système de lutte anti mines

 

Dans ce contexte, les équipements numériques, les simulateurs, les bateaux robotisés ou drones seront de précieux alliés. La France et la Grande-Bretagne devraient prochainement notifier une étude de définition d'un démonstrateur de drones maritimes de lutte antimines (MCMM), appelé à déboucher sur un programme en 2016. Le MCMM sera une composante du programme français de Système de lutte antimines navales futur (SLAMF) qui s'appuiera sur des drones de surface et sous-marins déployés à partir d'un bâtiment porteur. «Le marché est encore débutant. Quelques drones sont en activité au sein de la Marine française et ils ne sont pas encore intégrés dans les missions opérationnelles», note Pierre Éric Pommellet. Mais c'est un marché appelé à croître fortement.

 

«La robotisation des équipements est en marche. Elle répond à une double préoccupation. Les pays développés préfèrent envoyer des engins robotisés mobiles au plus près de la menace afin de ne pas mettre en danger la vie des équipages et protéger les navires. Les autres Marines veulent s'équiper à moindres coûts financiers et humains», estime Raphaël Gorgé, PDG du groupe éponyme. Via sa filiale ECA, il est le seul acteur au monde disposant d'une gamme de drones dans les quatre dimensions (air, terre, sur et sous la mer).

 

Aujourd'hui, les drones sont utilisés dans des missions de cartographie des fonds proches du littoral, de surveillance des côtes, de protection des ouvrages sensibles tels que les plates-formes offshore ou les éoliennes en mer. Ils participent aussi à la guerre électronique en devenant les yeux et les oreilles des sous-marins. Parfois déguisés en bouées multifonctions, un équipement développé par DCNS, leader européen du naval militaire. D'autres engins robotisés sont engagés dans la guerre des mines, qui sont «proliférantes», selon l'expression d'un marin. Certains de ces drones travaillent ensemble tel l'Inspector, un bâtiment téléopéré autonome, conçu par ECA, qui peut s'approcher d'une mine et la détruire grâce à son petit drone embarqué, le K-Ster, doté d'une charge explosive. Car certains drones développés pour la Marine pourront être armés.

 

DCNS annonce mardi avoir débuté avec la Royale l'intégration de drones aériens de type hélicoptère développé par Airbus Group. «Nous avons commencé à mettre en œuvre un drone de surveillance, le Tanan, depuis un bâtiment de combat», explique Philippe Sathoud, responsable du marketing opérationnel au sein de la branche bâtiments de surface de DCNS. «Ce drone de la classe des 400 kg aura la possibilité d'être armé de roquettes ou de missiles. Il sera à la main du commandant», ajoute-t-il. L'appareil pourra décoller d'une frégate afin d'observer et d'intervenir après les tirs de sommation. DCNS prévoit de proposer rapidement cette capacité sur tous les navires de sa gamme.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
 «L'industrie navale française a tous les atouts pour rester en tête»

 

26/10/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Dans un entretien au Figaro, Patrick Boissier, président du Gican, syndicat patronal de la filière navale, estime inéluctable les rapprochements entre industriels européens afin de ne plus partir en ordre dispersé à la conquête des marchés export.

 

Le Figaro.- La France reçoit le Gotha du naval militaire au Bourget à partir du lundi 27 octobre. Dans quel contexte s'ouvre cette édition 2014?

 

Patrick Boissier. - EURONAVAL est le plus important salon mondial dédié à 100 % au naval de défense. C'est un rendez-vous majeur pour les Marines du monde entier ainsi que pour les 352 exposants venus de 28 pays. Nous recevrons une centaine de délégations officielles issues de 70 pays. Ce salon se déroule dans un contexte favorable au naval de défense partout dans le monde, sauf en Europe où les budgets baissent. A l'international, les États-Unis restent le premier marché pour le naval militaire avec un tiers des dépenses mondiales, les budgets sont en forte hausse en Asie du Sud Est et au Moyen Orient ainsi qu'en Amérique du Sud et en particulier en Inde et au Brésil, de grandes puissances régionales

 

Suite de l’entretien

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
Défense : quand la Grande-Bretagne sacrifie presque toujours la coopération européenne

Armement - Le coût de possession des deux frégates antiaériennes françaises s’élèvera à 4,2 milliards d'euros ( FDA Chevalier Paul photo Marine Nationale)

 

27/10/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme des frégates Horizon a pâti du retrait de la Grande-Bretagne comme le rappelle un rapport du ministère de la Défense. Mais, la coopération franco-italienne a été utile aux frégates multimissions FREMM.

 

Dommage... Une fois encore la coopération européenne dans le domaine de l'armement a été sacrifiée sur l'autel des intérêts nationaux. C'est le cas pour le programme des frégates Horizon, comme le rappelle opportunément un rapport du ministère de la Défense à la veille du salon international Euronaval, qui réunit partir de lundi (27-31 octobre) la plupart des chantiers navals mondiaux et leurs équipementiers à Paris (Le Bourget). Et alors que le PDG de DCNS, Hervé Guillou, fait le tour des chantiers navals européens en vue d'initier d'éventuelles coopérations.

Ce rapport rappelle une fois encore que les coopérations européennes dépendent d'une volonté politique sans faille. "La coopération internationale débutée avec les Britanniques et achevée avec les Italiens", qui ont fabriqué deux frégates Horizon (Andrea Doria et Caio Duilio) a montré "les difficultés rencontrées pour converger lorsque les objectifs des partenaires sont très différents", constate le Comité des prix de revient des matériels d'armement (CPRA). Un rapport qui résume les relations compliquées entre La Royale et la Royal Navy.

 

Dérive financière des frégates britanniques

Ce sont les Britanniques, comme souvent, qui sont descendus en 1999 du programme Horizon, en invoquant son coût excessif. Mal leur en a pris puisque, selon le rapport, "il semblerait que les frégates britanniques T 45, qui sont des plates-formes équivalentes, aient un coût supérieur aux frégates Horizon, leur programme ayant connu une dérive financière". En revanche, ils ont maintenu leur participation au système PAAMS, le système de défense anti-missiles aériens, dont la réalisation s'est faite parallèlement à celle du programme Horizon. Le système PAAMS, qui était indispensable pour atteindre les capacités opérationnelles recherchées, devait être prêt à temps pour être intégré sur les bâtiments.

Le coût des frégates T 45 est à comparer à celui du programme Horizon. Le coût global de possession (développement, réalisation, exploitation, retrait) des frégates Horizon s'élève à 4,2 milliards d'euros (conditions financières 01/2012), estime le CPRA : coût global d'acquisition des deux bâtiments 2,3 milliards, coût du soutien en service estimé, pour les 27 ans d'activité des frégates, à 870 millions, exploitation du bâtiment, évaluée à 777 millions, évolution du maintien en condition technique opérationnelle estimée à 214 millions et enfin, retrait du service chiffré à 6 millions.

 

Pas d'effet de série

Le nombre de bâtiments construits (deux pour chaque pays) "ne permet pas d'obtenir un effet de série pour amortir les phases de conception (136 millions d'euros aux conditions financières de janvier 2000) et de développement"., regrette les deux auteurs du rapport du CPRA, Franck Brunet, contrôleur des armées, et Louis Marchis, ingénieur général des techniques d'armement. Pour autant, le programme était initialement ambitieux puisque potentiellement 22 navires pouvaient être construits (12 pour la Royal Navy, 4 à 6 pour l'Italie et 4 pour la France). En raison de l'inflation des coûts, la Grande-Bretagne n'a lancé que la fabrication de six T 45, mises en service entre 2009 net 2013.

Côté franco-italien, le déroulement du programme Horizon s'est étalé sur une très longue période. Les premières études ont été réalisées dès les années 1980 et le contrat de développement et de production n'a été signé qu'en 2000. L'admission au service actif des frégates françaises (Forbin et Chevalier Paul), en 2010 et 2011, est intervenue près de dix ans après le lancement de la production et plus de trois ans après les dates initialement prévues. Pour autant, souligne le rapport du CPRA, "la réalisation de ce programme a été moins coûteuse que les prévisions initiales, mais au prix d'une révision à la baisse de certaines performances".

 

Une coopération franco-italienne finalement bénéfique

Pour autant, estime le rapport sur le programme Horizon, cette coopération a montré des avantages indéniables. "Les difficultés rencontrées dans la coopération avec les Britanniques et le déroulement ensuite de l'opération avec les Italiens ont permis de tirer des enseignements qui ont été utiles dans les travaux concernant les frégates multi-missions (FREMM), assurent les deux auteurs. Ce retour d'expérience est d'autant plus intéressant que le programme FREMM fait aussi l'objet d'une coopération avec l'Italie".

D'une façon générale, le CPRA constate que "malgré les difficultés nombreuses rencontrées lors du lancement des opérations, le recours à la coopération avec des partenaires étrangers, qui a été choisi pour certains programmes comme avec l'Italie pour la frégate Horizon, a montré son intérêt. Il sera aussi recherché, dans la mesure du possible, pour les futurs programmes en cours d'études pour renouveler les équipements de l'armée de l'air à remplacer rapidement : avions ravitailleurs et drones".

 

Le programme Horizon ?

Le programme Horizon a été réalisé pour doter la Marine de nouvelles frégates de défense aérienne, destinées à remplacer la génération précédente, mise en service dans les années 1970 et retirée du service actif au début des années 2000. Les deux frégates françaises sont des "bâtiments complexes, dont la fonction de défense aérienne est assurée par le système de défense anti-missiles aériens" (PAAMS ou Principal Anti Air Missile System), système d'armes principal des frégates. "La grande complexité de ce type de bâtiment et l'ambition recherchée en matière de défense aérienne et de guerre électronique ont conduit à un changement de génération technologique", explique le rapport du CPRA.

Selon les deux auteurs, ces frégates participent aussi à la "fonction stratégique Protection et Intervention". A la mer 104 jours par an, elles peuvent être employées dans tous types de crise, comme l'a montré leur déploiement au large de la Libye (opération Harmattan), alors que l'admission au service actif avait à peine été prononcée. "L'emploi de ces frégates polyvalentes rencontre un grand succès et elles ont confirmé, dans les opérations auxquelles ellesont participé (Agapanthe et Harmattan), leur aptitude opérationnelle à remplir les missions qui leur étaient confiées La frégate Forbin a même été intégrée au dispositif américain lors d'Agapanthe et en assurait la sécurité", rappelle le rapport.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:45
Nigeria: nouveau rapt de masse et combats malgré la trêve annoncée

 

27 octobre 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Malgré la trêve annoncée par le Nigeria, un nouveau rapt de masse a été rapporté dimanche dans le pays et des combats ont opposé Boko Haram et l’armée, au moment où le Cameroun voisin repoussait des incursions islamistes sur son sol.

 

Un chef local a annoncé l’enlèvement de trente adolescents, des garçons et des filles, par des islamistes à Mafa. Ce village est situé à une cinquantaine de kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria où sévit le groupe islamiste armé.

«Des insurgés (…) ont enlevé des jeunes, garçons et filles, dans notre région. Ils ont pris tous les garçons de 13 ans et plus (…) et toutes les filles de 11 ans et plus. Selon nos informations, 30 jeunes ont été enlevés ces deux derniers jours», a déclaré Alhaji Shettima Maina, le responsable du village de Mafa, à des journalistes.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Catamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPC

 

22/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Dans le cadre de l’exercice CATAMARAN 2014, le groupement tactique interarmes du groupe amphibie, a embarqué le 13 octobre 2014, à bord des bâtiments de projection et de combat Tonnerre et Mistral. Durant la première phase préalable au débarquement, les soldats de la mer et ceux de la terre ont appris à mieux se découvrir. Après s’être adaptés à la vie marine, à ses horaires et à son mode de fonctionnement, les militaires de l’armée de terre ne sont pas restés inactifs, loin s’en faut...

 

En effet, le groupement tactique embarqué a continué à préparer le futur assaut. Il a travaillé à maintenir ses compétences opérationnelles pour être prêts au moment voulu. À titre d’exemple,  dès le lendemain de l’appareillage du BPC Tonnerre plusieurs groupes de combat ont participé à un exercice d’embarquement et de débarquement depuis un Puma mis en place sur le pont d’envol de ce navire. Cet entraînement était encadré par l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) et les directeurs de pont d’envol du BPC. Le surlendemain, des exercices de mécanisation amphibie (appelés Techphib) ont été organisés. Ces manœuvres de chargement et déchargement des véhicules, à bord de chalands de transport de matériels (CTM) de la Marine nationale, ont permis aux pilotes de l’Armée de terre de parfaire leur compétence en collaboration avec les marins responsables des engins de débarquement, en vue d’être opérationnels pour l’assaut final du 20 octobre.

Catamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPCCatamaran 2014 : La force de débarquement s’entraîne à bord des BPC
Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
 Un automne 14, éclats de mémoires - du 6 Oct. 2014 au 6 Jan. 2015


source Bibliothèque de Bordeaux
 

Après la formidable mobilisation des bordelais à l'appel de la Grande collecte de 2013, la bibliothèque entre en résonance avec les vibrations de la Grande Guerre.

 

Du 6 octobre 2014 au 6 janvier 2015, elle vous propose un ensemble de manifestations originales qui ont reçu le label de la Mission du Centenaire.

 

Une exposition qui se décline d'étage en étage sur les chemins de mémoire de la tragédie inaugurale du XXème siècle :
 

L'air du temps (Hall, niveau 0) du 6 octobre 2014 au 13 décembre 2014

Avant l'embrasement général, la Belle Epoque jette ses derniers feux. Miroirs du monde, les images d'actualité ou de la mode, les publicités reflètent l'esprit d'avant-guerre.

 

La guerre dessinée (Art et Image, niveau 1) du 1er décembre 2014 au 6 janvier 2015

L'illustrateur et caricaturiste SEM (1863-1934) se surnomme "un pékin sur le front" dans son livre de souvenirs. Il livre, sur le vif, des esquisses dessinées sur le front, en 1917.

 

Bordeaux, capitale éphémère (Bordeaux et l'Aquitaine, niveau 2) du 27 octobre 2014 au 6 janvier 2015

On l'a appelée à l'époque la "Petite Paris" : la ville de Bordeaux, en 1914, devient capitale de la France pendant trois mois. Voici l'occasion de découvrir le quotidien des Bordelais à l'automne 14.

 

La guerre écrite (Littérature, hommes et société et Biblitohèque d'étude, niveau 3) du 6 octobre 2014 au 6 janvier 2015

Découvrez ou redécouvrez les romanciers et les poètes de la Grande Guerre. Avec les témoignages des combattants, lettres ou carnets de campagne, plongez dans l'écriture du réel. De l'histoire immédiate au regard distancié des historiens d'aujourd'hui, venez chercher d'autres clefs de lectures du monde d'alors.

 

Caricatures de guerre (Patrimoine, niveau 4) du 6 octobre 2014 au 6 janvier 2015

La presse illustrée de l'époque se fait l'écho de la propagande de guerre, à travers des dessins et caricatures. Les croquis sont tour à tour drôles, mordants ou tragiques.

 

Du Lundi 6 Octobre 2014 au Mardi 6 Janvier 2015

Lieu : Bibliothèque Mériadeck

85, cours du Maréchal Juin 33000 Bordeaux

05 56 10 30 00

 

Plus d'informations

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Essais sur Rafale par des pilotes de la Marine

 

23 Octobre 2014 Marine nationale

 

Du 6 au 15 octobre derniers, les pilotes du CEPA/10S ont participé à une première campagne d’évaluation du logiciel F3-4+ sur Rafale. Ce logiciel apporte de nombreuses améliorations au système de l’avion de combat Rafale. Les essais se sont tenus depuis le site Direction Générale de l’Armement (DGA) d’Istres. Les vols ont été réalisés, conjointement avec l’armée de l’Air et la DGA, sur deux Rafale Air biplace. Les travaux d’évaluation et d’expérimentation de ce nouveau standard vont se poursuivre à Istres et à Mont de Marsan, ils permettront de définir les procédures d’emploi en vue du déploiement dans les forces, prévu début 2015.

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Commémoration du Serment de 14 à Saint Cyr l’école

 

22/10/2014 Victor POULAIN – Armée de Terre

 

Le 10 octobre, afin de marquer le centenaire de la Grande Guerre, le lycée militaire de Saint-Cyr l’École a organisé, en soirée, une cérémonie sur le thème du « serment de 14 », ouverte au public.

 

Le 31 juillet 1914, les élèves de Saint-Cyr prêtèrent serment de monter à l’assaut en casoar et gants blancs. Beaucoup tombèrent au champ d’honneur. Une prise d’armes suivie d’une évocation à base de tableaux vivants étaient au programme de cette soirée de commémoration. Ce projet pédagogique avait pour objectif de rassembler le corps enseignant et les élèves autour d’un événement marquant de l’histoire l’établissement.

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Remise de la fourragère 14/18 au 3e RIMa

 

21/10/2014 Victor POULAIN - : Armée de Terre

 

Le 16 octobre, à Saint Anne d’Auray, monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a remis la fourragère 14/18 au drapeau du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa).

 

Le régiment basé non loin de là, à Vannes, s’est vu remettre cette décoration à l’occasion de la cérémonie d'hommage aux Bretons morts pour la France. Cette cérémonie se tenait le 16 octobre puisque cette date correspond au début des combats de Dixmude au cours desquels de nombreux Bretons sont tombés au champ d'honneur.

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Questions à David Lenoble, Sous-directeur PME de la Direction Générale de l’Armement

 

3e trimestre 2014 Entreprises & Défense, la Lettre de l’Association des entreprises partenaires de la Défense

 

David Lenoble, sous-directeur PME de la DGA, est l'invité du nouveau numéro d'Entreprises & Défense, la Lettre trimestrielle de l'Association des entreprises partenaires de la Défense.

 

Pourriez-vous nous présenter la Sous-direction PME de la DGA et ses missions?

 

Rappelons d’abord les missions de la DGA: fournir aux forces les matériels dont elles ont besoin, préparer l’avenir de ces matériels pour qu’ils soient toujours au meilleur niveau technologique, et soutenir l’export.

Pour réaliser ces missions, la DGA s’appuie sur un tissu industriel dense et spécialisé que l’on nomme la base industrielle et technologique de défense (BITD). Cette base est constituée de grands maîtres d’œuvre qui s’appuient sur un tissu industriel estimé à plus de 4.000 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui contribuent à la production et à la proposition d’une grande part des innovations dont la France a besoin. Pour s’assurer de la vitalité de ce tissu d’entreprises, la sous-direction PME de la DGA est en permanence à leur contact. Elle suit les 300 entreprises qui maîtrisent les technologies les plus critiques et accompagne des centaines d’entreprises qui souhaitent innover, ou accéder aux marchés de l’armement. En 2013, elle a ainsi accompagné plus de 200 PME : mise en relation avec des experts, conseil export, soutien financier de projets d’innovation, etc. Au titre de la préparation de l’avenir, la sous-direction PME veille et enrichit sa connaissance d’un vivier de 350 entreprises de la BITD, non présentes sur les marchés «défense» mais sources potentielles d’innovations technologiques pour les programmes futurs. Pour cela, elle participe aux principaux salons d’armement et d’innovation et organise chaque année de nombreuses actions collectives pour détecter, informer et accompagner des PME de la BITD en lien avec des partenaires régionaux, groupements ou associations, telle que l’Association des entreprises partenaires de la Défense.

 

Suite de l'entretien

 

Au sommaire également de ce numéro :

• « Fiche Entreprises Défense » : la carte achat, un outil de paiement rapide des entreprises.

• La Délégation interministérielle à l'intelligence économique (D2IE).

Pour télécharger ce numéro d'Entreprises & Défense : pdfLIEN

 

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Le 4e bataillon présenté au drapeau

 

24/10/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Le 21 octobre, les élèves-officiers polytechniciens et sous contrat du 4e bataillon ont eu l’honneur d’être présentés au drapeau de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr au cours d’une cérémonie clôturant leur premier mois de formation.

 

Cette cérémonie, qui se tenait dans la cour Rivoli des écoles de Saint-Cyr Cöetquidan, a commencé par une veillée au musée du souvenir et s’est poursuivie par une prise d’arme. Commandé par le lieutenant-colonel Antoine, le 4e bataillon est constitué de 203 élèves-officiers, dont 133 polytechniciens et 64 officiers sous contrat incorporés il y a un peu plus d’un mois. Poursuivant leur apprentissage tactique du niveau chef de groupe, les élèves-officiers du 4e bataillon vont maintenant préparer le baptême de leur promotion, prévu le 4 décembre prochain.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories