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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:45
EFS : première formation au guidage aérien en Mauritanie

 

24/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 1erau 14 septembre 2014, un détachement d’assistance opérationnelle (DAO) des éléments français au Sénégal (EFS) placé sous les ordres de l’adjudant-chef Gallo, s’est rendu au détachement d’assistance militaire opérationnelle d’Atar pour effectuer auprès des militaires mauritaniens la première action de formation relative au guidage aérien tactique avancé (GATA).

 

Les forces armées de la République Islamique de Mauritanie (FARIM) ont sollicité les EFS pour effectuer une mission d’assistance militaire opérationnelle dans le domaine de la 3èmedimension (3D) type CAS (Close Air Support- appui aérien rapproché).

 

Le but était de former et de préparer aux missions d’appui aérien, des équipes GATA susceptibles d’agir en autonome, dans un contexte opérationnel, et au profit des troupes au sol. En tout, 15 stagiaires (cinq officiers et dix sous-officiers) ont suivi l’instruction tactique et technique sur le camp du 1er bataillon commando parachutiste de la base aérienne d’Atar.

 

Après une semaine intensive de cours théoriques et de tests variés, les stagiaires ont pu mettre en application, lors de différents exercices pratiques sur les hauteurs de la vallée d’Azougui, les savoir-faire acquis. Tout d’abord, ils ont guidé des aéronefs lents de type : « ULM TETRAS » ; ils ont ensuite pu mettre en application les missions CAS enseignées avec les équipages des avions Embraer EMB 314 - Super Tucano.

 

Le 11 septembre 2014, la formation a été certifiée par une campagne de tir Air / Sol à proximité de l’aéroport international d’Atar. Cet exercice de synthèse, avec guidages et passes de tir canon des Super Tucano, a permis de valider, sous le contrôle de leur chef d’équipe, deux équipes GATA.

 

L’excellente coopération avec les autorités mauritaniennes, particulièrement les autorités de l’armée de l’Air, a contribué à la pleine réussite de cette action de formation.

 

Lors de la traditionnelle cérémonie de remise des attestations, les autorités militaires ont remercié les instructeurs pour l’efficience de leur enseignement, et exprimé la volonté des FARIM de pérenniser les échanges de coopération opérationnelle avec les EFS dans le domaine de la 3èmedimension.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : première formation au guidage aérien en Mauritanie
EFS : première formation au guidage aérien en Mauritanie
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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:45
CEMA : Le MGA représente le CEMA au « 5+5 Défense »

 

24/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Les 20 et 21 octobre 2014, le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées (MGA), s’est rendu à Séville où il représentait le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), dans le cadre de la réunion annuelle des chefs d’état-major de l’Initiative dite du « 5+5 ».

 

Lancée en décembre 2004, l’Initiative « 5+5 » associe cinq Etats de la rive Nord de la Méditerranée (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) et cinq Etats de la rive Sud (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). Cette enceinte de coopération multilatérale porte sur plusieurs domaines dont celui de la Défense. Quatre axes sont privilégiés : la surveillance maritime, la sûreté aérienne, la contribution des forces armées à la protection civile en cas de catastrophe majeure et la formation.

 

Les autorités militaires ont pu faire le point sur leur perception de l’environnement stratégique et évoquer les enjeux actuels de sécurité régionale. A cette occasion, le général Maire a présenté la vision française du volet militaire du « 5+5 Défense » et proposé des orientations dans les différents champs de coopération. Le MGA a également pu faire le point avec ses partenaires sur l’engagement français dans la bande sahélo-saharienne et sur le dispositif mis en œuvre dans le cadre de l’opération Barkhane.

 

Parallèlement à ces rencontres annuelles des CEMA, le volet Défense de l’Initiative « 5+5 » prévoit l’organisation d’exercices dont l’objectif est d’entraîner tout ou partie des pays partenaires, selon l’un des axes de coopération précédemment énoncés. Ainsi, du 4 au 13 décembre 2013 a eu lieu l’exercice Amitié 5+5 sur le camp de Fondouk Jedid, en Tunisie.  Cet exercice associant la Tunisie et la France, visait à développer l’interopérabilité des procédures permettant la planification et la conduite de l’engagement conjoint des forces armées franco-tunisiennes et des organismes de protection civile.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:40
L'Ukraine modernise sa Marine (président)

KIEV, 23 octobre - RIA Novosti

L'Ukraine modernisera sa Marine de guerre dès 2015, a annoncé jeudi le président ukrainien Piotr Porochenko sur son site officiel.

"Nous avons des projets prévoyant de moderniser les navires, de les dotes d'armes de précision et de nouveaux moyens de guerre électronique qui les rendront plus efficaces... L'Etat ukrainien débloque assez de fonds pour ce chapitre de la commande militaire", a indiqué le président cité par son service de presse.

Selon lui, moderniser les navires de guerre est plus efficace que d'en construire de nouveaux.

Le président ukrainien Piotr Porochenko a récemment déclaré que l'Etat ukrainien s'était engagé dans la voie de la guerre et qu'il élargirait son soutien à l'industrie de guerre et à l'armée.

Les autorités de Kiev, qui mènent une opération militaire d'envergure dans le sud-est du pays depuis la mi-avril, envisagent de réaliser de nouvelles commandes à l'industrie de défense nationale. Selon le premier ministre Arseni Iatseniouk, le gouvernement est prêt à débloquer un milliard de hryvnias supplémentaires (plus de 76 millions de dollars) sous forme de garanties gouvernementales pour l'achat et le rétablissement des matériels de guerre.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:35
FANC : le Vendémiaire en mission de surveillance en Asie du Sud-Est

 

24/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 20 octobre 2014, la frégate de surveillance (FS) Vendémiaire a appareillé de Nouméa pour entamer une mission de deux mois en Asie du Sud-Est comprenant 40 jours à la mer et 22 jours en escale.

 

Cette campagne, qui a lieu chaque semestre, s’inscrit dans le cadre de la mission de présence des FANC sur le theâtre Pacifique. Elle vise principalement à entretenir notre connaissance de la zone Asie-Pacifique  et à animer la coopération régionale avec les pays riverains, tout en réaffirmant l’attachement de la France à la libre circulation.

 

De Nouméa à la Malaisie en passant par l’Australie, ce déploiement permettra notamment de naviguer dans le détroit de Malacca, une des zones de trafic les plus denses au monde, souvent en proie aux actes de piraterie. La mission se poursuivra ensuite en mer de Chine, avec une escale au Vietnam et à Brunei. Tout au long de cette campagne, la FS Vendémiaire et son équipage multiplieront les interactions avec les marines des pays visités.

 

Le retour en Nouvelle-Calédonie étant prévu fin décembre, l’équipage composé de 93 marins basés à Nouméa, pourra ensuite profiter des fêtes de fin d’année en famille.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:30
Chammal : la coalition poursuit ses bombardements ciblés de nuit afin d’affaiblir Daesh

 

25/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 24 octobre 2014, la force Chammal a de nouveau pris part à un raid aérien mené par la coalition dans la région de Mossoul au nord de l’Irak.

 

Cette nouvelle mission de bombardement  a été planifiée grâce au renseignement recueilli par les éléments de la coalition depuis le début des opérations aériennes. Réalisée dans la proche banlieue de Mossoul,  l’opération visait à détruire  un camp militaire utilisé par l’organisation terroriste pour aguerrir ses combattants.

 

Les avions de la coalition ont conduit un raid visant à mettre fin à l’action des terroristes dans cette emprise. Vers 21h00 (heure de Paris), deux avions Rafale ont procédé au largage de quatre bombes AASM(1). Ils ont détruit plusieurs bâtiments du camp.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Depuis son entrée dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

 

(1) L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Catamaran 2014 : La FDA Chevalier Paul veille sur la force expéditionnaire

 

24 Octobre 2014 Sources : Marine nationale

 

Engagée depuis le 14 octobre dans l’exercice interarmées Catamaran 2014, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul met sa polyvalence au service du groupe aéronaval et du groupe amphibie.

 

Escorte préférentielle d’unités précieuses, capable d’étendre sa bulle de protection au-dessus d’une zone littorale, la frégate mobilise dans le cadre du scénario de l’exercice tous ses équipements et savoir-faire afin de protéger la force expéditionnaire composée des groupes aéronaval, amphibie et de guerre des mines.

 

Un opérateur au central opération devant une console du module de lutte sous la mer.

Un opérateur au central opération devant une console du module de lutte sous la mer.

 

A l’aide de ses radars et de son sonar, sa mission consiste à coordonner une double tâche : maintenir une défense aérienne tout en luttant contre des menaces sous-marines. Le Chevalier Paul met ainsi en œuvre depuis plusieurs jours un large spectre de ses capacités pour atteindre une maîtrise élargie de l’espace aéromaritime dans le cadre des opérations expéditionnaires menées lors de l’exercice.

 

La FDA soutient également le groupe de guerre des mines en accueillant un état-major de conduite pendant toute la durée de l’exercice. Son système d’information et de communication contribue à la direction de l’action des trois chasseurs de mines tripartite Capricorne, Orion et Lyre ainsi que des plongeurs démineurs déployés.

 

Le Chevalier Paul en escorte du Charles de Gaulle

Le Chevalier Paul en escorte du Charles de Gaulle

 

Après une période de mise en condition opérationnelle conduite en septembre, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul complète ainsi sa préparation par son intégration au sein d’une force navale et dans un cadre interarmées.

 

Organisé du 13 au 26 octobre 2014, l’exercice Catamaran est un entraînement opérationnel de grande ampleur. Il vise à conduire une opération amphibie dans un contexte expéditionnaire. S’agissant des capacités de la Marine nationale, Catamaran associe le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, un groupe amphibie et un groupe de guerre des mines

 

Les groupes aéronaval et amphibie réunis autour du Charles de Gaulle

Les groupes aéronaval et amphibie réunis autour du Charles de Gaulle

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
La baisse des effectifs atteint ses limites dans les armées

 

24 oct. 2014, par Xavier Sidaner

 

En dix ans, les armées auront perdu 82 000 postes. “Il ne faut pas aller au-delà”, a prévenu Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, au micro d’Europe 1, vendredi 24 octobre.

 

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Le CEMA à l’inauguration du Laser Mégajoule

 

 

24/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 23 octobre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) a accompagné monsieur Manuel Valls, Premier ministre, à l’inauguration du Laser Mégajoule (LMJ) sur le site du commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) situé sur la commune de Barp près de Bordeaux.

 

Avec la mise en service du LMJ, la France devient le premier pays au monde doté d’un programme de simulation de ce niveau. Cet outil technologique de très haute performance, permet d’assurer la modernisation de la dissuasion, tout en respectant l’engagement de notre pays lié à l’interdiction des essais nucléaires.

 

« La réalisation du Laser Mégajoule est une formidable vitrine technologique pour notre pays et un facteur de puissance industrielle, économique, diplomatique et militaire », a rappelé le Premier ministre. Ce dispositif constitue un élément essentiel dans le domaine de la dissuasion, axe stratégique majeur du Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale. Le CEMA, lors de son audition à l’Assemblée nationale, le 6 mai dernier, avait déjà souligné le niveau d’excellence que nous confère la dissuasion nucléaire, qui « nous positionne au « top niveau » sur la scène internationale ».

 

Ce projet d’envergure est aussi un symbole de la coopération scientifique entre civils et militaires. Au-delà de la seule sphère de la défense, la mise en service du LMJ profite à de nombreux chercheurs civils. Il signe ainsi l’excellence scientifique française. 

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
La manne militaire, providence et dépendance pour les économies du sud-ouest

 

24 octobre 2014 Libération.fr (AFP)

 

A l’heure des restructurations dans la Défense nationale annoncées le 15 octobre, élus, militaires et acteurs économiques du Sud-ouest soulignent le poids «très significatif» de la présence de l’armée pour les économies locales, une manne providentielle mais parfois aussi addictive.

 

Dans la Zone de défense et de sécurité sud-ouest (ZDS-SO) couvrant les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes et Limousin, cet impact socio-économique tient à une forte implantation historique de l’armée qui contribue à la survie voire à l’essor des économies locales.

 

Le poids de la Défense tient aussi à une solide industrie qui lui est dédiée mais qui, au fil de son histoire, a peu à peu tourné le dos à Midi-Pyrénées pour se réorganiser en Aquitaine autour de l’aéronautique.

 

Avec 43.000 personnels militaires et civils sur la seule ZDS-SO, «les armées ne peuvent qu’influencer l’économie locale», explique à l’AFP le général de corps aérien Serge Soulet. «Le constat est inévitable: sur le marché de l’emploi, la Défense en Aquitaine joue un rôle, sinon majeur du moins significatif», souligne le commandant des forces aériennes. La région concentre sur son territoire la moitié des effectifs de la zone de défense.

 

Selon lui, on évalue généralement «à une vingtaine de millions d’euros par an le poids économique d’un régiment sur la vie locale». «Et des régiments, bases aériennes, unités diverses, nous en avons beaucoup dans la zone», ajoute-t-il. Il égrène une liste «non-exhaustive» de 18 régiments, 3 camps, 6 bases aériennes, 10 bases de Défense, 6 états-majors, 6 écoles, 1 détachement Marine, 6 sémaphores, des établissements de la Direction générale de l’armement (DGA), du Service de santé des armées (SSA) et du Service des essences des armées (SEA).

 

- Entreprises et commerces dopés -

 

La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Pau a pu évaluer l’impact socio-économique de trois départements clés en Aquitaine et Midi-Pyrénees, où l’armée a un solide ancrage historique: les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées qui comptent 5.017 militaires, 778 civils et 718 réservistes répartis sur les villes de Pau, Tarbes et Bayonne.

 

L’impact socio-économique de leur présence est d’autant plus important que près de la moitié (48%) de ces salariés de la Défense nationale ont au moins un enfant - 13% en ont au moins trois - et 57% ont un conjoint actif employé localement. 90% de ces foyers résident dans des logements hors régiment.

 

Dans ces trois départements, la masse salariale nette des personnels civils et militaires dépasse les 150 millions d’euros, soit quelque 114 millions (76%) en moyenne injectés chaque année dans les entreprises et commerces locaux.

 

Que ferait par exemple Mont-de-Marsan, préfecture des Landes, sans la Base aérienne-118, stratégique pour la défense nationale? Pour la population montoise, elle fait partie du patrimoine historique de la ville au même titre que la tauromachie ou le rugby.

 

La Base-118, qui fait voler ses chasseurs depuis plus de 70 ans, génère aussi environ un emploi direct ou indirect sur trois dans la commune et fait vivre «3.600 familles, 1.600 enfants de moins de 9 ans, qui représentent une richesse considérable pour nos écoles et nos clubs sportifs», explique le maire (Modem), Geneviève Darrieusecq. «Avec 250.000 euros par jour de retombées économiques pour le territoire, cette économie familiale bénéficie largement à l’économie locale», assure l’élue.

 

En outre, «l’accueil de nouveaux escadrons a permis 23 millions d’euros d’investissements sur les équipements de la base, avec beaucoup d’activité pour les entreprises locales sur ces chantiers», explique-t-elle.

 

Mais, comme d’autres élus de territoires bénéficiant de la manne militaire, Geneviève Darrieussecq mesure aussi le risque d’une économie «monolithique» exclusivement centrée sur la présence militaire et la nécessité de diversifier l’activité sur leurs territoires «pour préparer des années moins fastes».

 

- Recentrage sur l’aéronautique en Aquitaine -

 

Dans ce grand Sud-Ouest militaire, l’industrie de l’armement dope surtout les économies d’Aquitaine où elle s’est recentrée sur l’aéronautique, les missiles et les drones.

 

Cinquième région française d’implantation de la Défense selon la préfecture, l’Aquitaine est aussi la troisième région d’implantation des industries d’armement. A ce titre, 11% de l’effectif industriel total de la région, soit 16.000 salariés, est issu de la Défense.

 

Dans une étude publiée en 2014, l’Institut national de la statistique (Insee) évoque dans cette région une filière Aéronautique Spatiale et de Défense (ASD) «en pleine euphorie», organisée autour de grands donneurs d’ordre comme Dassault, Thales, Safran ou Airbus/EADS qui s’appuient sur un important réseaux de PME, soutenues pour nombre d’entre elles par une convention de partenariat entre la DGA et la Région.

 

L’aéronautique militaire, un marché estimé entre deux et trois milliards d’euros en France, génère à l’échelle aquitaine entre 300 et 450 millions d’euros, une part que la région entend faire croître après le premier «signal fort» de l’arrivée de la Simmad (ndlr: structure de maintenance de l’armée de l’air) et ses 700 personnes.

 

Et, tout récemment, le défrichement d’une parcelle forestière de 16 hectares à Mérignac, près de Bordeaux, a été engagé pour accueillir le futur pôle aéronautique de Thales. Un site qui représente un investissement de 200 millions d’euros, l’un des plus importants de ces dernières années dans le département.

 

«On voit que du côté industriel il y a une vraie dynamique régionale» et l’implantation des forces aériennes au cœur du bassin industriel «s’inscrit dans cette logique de synergie», note le général Serge Soulet dans un entretien pour la revue en ligne Aeromag.

 

Mais, en Midi-Pyrénées, l’industrie de l’armement décline: Tarbes (Hautes-Pyrénées) a été une bonne partie du siècle dernier un haut-lieu de l’armement terrestre, avec un arsenal comptant jusqu’à 12.000 salariés. Il n’en comptait plus que 3.000 dans les années 1980 lorsque l’arsenal est devenu l’entreprise publique Giat Industries. Cinq plans de restructurations successifs ont eu raison de l’arsenal en 2006. GIAT a alors regroupé son coeur de métier sous le nom de Nexter.

 

Aujourd’hui, Nexter ne compte plus que 47 salariés sur son site tarbais, employés dans sa petite division Munitions...

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Le BCR Var ravitaille le PA Charles de Gaulle

 

23 Octobre 2014 Sources : Marine nationale 

 

Déployé dans le cadre de l’exercice Catamaran, le Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) Var a ravitaillé le porte-avions Charles de Gaulle le mardi 14 octobre 2014. Ce ravitaillement de plus de quatre heures, dont la majeure partie de nuit, a permis de délivrer 700 m3 de carburant aviation, une centaine de palettes, denrées fraîches ou congelées, et des pièces de rechange aéronautique. Le porte-avions, quant à lui, se délestait d’une vingtaine de palettes.

 

Conduit simultanément sur trois postes (plate-forme hélicoptère pour le VERTREP, transfert de charges lourdes à l’arrière et transfert carburéacteur à l’avant), cette manœuvre a mobilisé tout l’équipage.

 

Ce type de ravitaillement est habituel. En revanche, il n’est jamais routinier. Naviguer à 50 mètres d’un bâtiment de plus de 40.000 T nécessite une attention permanente de la passerelle pendant que les équipes de ravitaillement s’activent dans le hall manœuvre, sur les passes embarcations, sur la plate-forme hélicoptère et, naturellement, au PC Cargaison.

 

Le BCR Var ravitaille le PA Charles de Gaulle

Le ravitaillement à la mer est une composante essentielle de la Marine nationale puisqu’il permet à une force maritime de durer à la mer en renouvelant son autonomie. Déplaçant 18.000 T, le BCR Var dispose de soutes contenant 5400 tonnes de gasoil, 3400 tonnes de carburant aviation mais aussi de frigo fret pouvant contenir jusqu’à 180 tonnes de vivres.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Catamaran 2014 : Le jour le plus long pour la force expéditionnaire…

 

24/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Dans le cadre de l’exercice Catamaran, un assaut à terre a eu lieu, le lundi 20 octobre sur la plage de Saint Aygulf (Fréjus). Cette opération centrale, véritable épreuve de vérité de l’exercice, a été déclenchée en suivant un scénario réaliste et évolutif. Le groupe amphibie et la force de débarquement, aux côtés du groupe aéronaval et du groupe de guerre des mines, se sont préparés pendant près d’une semaine pour ce D-Day.

 

Commencée dans la nuit et dans un sérieux et une tension aussi palpables que lors d’une mission réelle, elle s’est poursuivie tout au long de la journée. Elle a finalement débouché sur un raid vers Fayence pour la force terrestre de débarquement. De son côté, la force navale a fourni le soutien logistique depuis les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et Tonnerreet l‘appui aéronaval par le porte-avions Charles de Gaulle.

 

Après que le groupe d’aide à l’engagement amphibie (GAEA) a pris la relève des commandos marine qui avaient saisi la plage de débarquement, l’équipe du génie est intervenu et a réalisé un contrôle de déminage. Le débarquement de véhicules et de soldats a pu débuter au petit matin dans une brume automnale, sous les yeux de plusieurs habitants qui s’étaient déplacés pour voir la manœuvre. Au total, ce sont près de 230 véhicules et 1000 hommes de l’armée de terre, principalement issus de la 9ebrigade d’infanterie de marine, qui ont débarqué sur la plage de Saint Aygulf, transférés par les Engins de Débarquement Amphibie Rapides (EDA-R) et les chalands de transport de matériels (CTM). Le groupement aéromobile et sa quinzaine d’hélicoptères Tigre, Puma et Gazelle réalisaient dans le même temps un assaut en profondeur, également depuis les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et Tonnerre et le Transport de Chalands et de Débarquement (TCD) Siroco. Un peu plus loin des côtes, le groupe aéronaval assurait la protection aérienne et maritime de la zone, se tenant prêt à neutraliser tout ennemi cherchant à ralentir la manœuvre.

 

A l’issue de ce débarquement d’envergure, le groupement tactique embarqué s’est organisé pour s’emparer des différents points d’intérêt présents sur la route entre Saint Aygulf et Fayence, en direction du Muy, tels que des ponts ou des embouchures, appuyés par l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) et la force maritime. Dans les prochains jours, la force de débarquement, maintenant à terre, continuera à mener progressivement son assaut, s’emparant des différentes zones occupées par l’adversaire, afin de remplir sa mission. Désormais, la force maritime a la lourde tâche de soutenir et d’appuyer depuis la mer les troupes qu’elle a envoyées au cœur du département varois.

Catamaran 2014 : Le jour le plus long pour la force expéditionnaire…
Catamaran 2014 : Le jour le plus long pour la force expéditionnaire…
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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Catamaran 2014 : Débarquement vu du ciel !

 

23 Octobre 2014 Sources : Marine nationale  

 

Wallace, Clark et Jacob participent pleinement aux opérations de débarquement depuis leurs aéronefs. Ils sont en lien avec les bâtiments et protègent l’avancée terrestre sur la plage. Vivez la mission de l’intérieur.

 

Retour du pilote après sa mission

Retour du pilote après sa mission

 

Le ciel bleu se profile tout autour de lui, et la vue dégagée sur le paysage varois est sublime. Et pourtant, « Wallace », pilote de Rafale, n’a pas le temps d’en profiter. Tous ses sens sont en alerte et dans son casque se succèdent les ordres émis par le Chevalier Paul, la frégate de défense aérienne qui assure son contrôle pendant le transit.

 

À quelques 15 000 pieds (4.572 pieds) sous son avion, les chalands largués par les Bâtiments de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, Mistral et le Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco s'approchent de la plage de Saint Aygulf, près de Saint Raphaël. Parmi les troupes qui s'apprêtent à débarquer, sont intégrés des Forward air control (FAC). Supervisés par un FAC Sup du Groupe aérien emporté (GAé), ils viendront se placer sur des points stratégiques afin de désigner les cibles ennemies.  «Wallace» est en mission Close air support (CAS) et attend leur demande de soutien aérien pour intervenir. Plus loin, deux Rafale opèrent dans la Joint operation area (JOA) pour une mission d’Air interdiction (AI). Ils assurent une présence dissuasive et de supériorité aérienne, afin d’empêcher toute intrusion à l’intérieur de cette zone.

La veille, à bord du porte-avions, au centre de préparation des missions (CPM), «Fanch», officier renseignement, a donné à «Clark», pilote de Rafale, des instructions pour son vol de reconnaissance (RECO). Cette mission quotidienne permet de détecter et repositionner les forces ennemies au sol grâce au Pod RECO NG qui transmet en direct les photos vers le centre de renseignement de la force navale. Non loin de là, « Jacob » s’est fait briefer sur sa mission Sea surveillance control (SSC).

 

« Clark » et « Jacob » ont tous les deux été catapultés sous le regard veillant du « Pedro ». Cet hélicoptère de Search and rescue (SAR), ange gardien des pilotes, est chargé de veiller à leur sécurité lors des manœuvres sur le porte-avions (PA). « Jacob » a patrouillé en navigation autonome dans une large zone, s’éloignant jusqu’à plus de 100 nautiques (hors de portée radio et radar). Grâce au pod Damoclès fixé sous son Super Etendard (SEM), il a localisé les forces ennemies navales et a enregistré des séquences filmées desquelles ont été prélevées des images. Au centre de renseignement du PA Charles de Gaulle, les interprètes photo du CENTEX GAé ont analysé les giga octets de données du pod RECO NG fixé sous le Rafalede « Clark » qu’ils ont reçus en temps réel. Les informations rapportées sont capitales pour le débarquement du lendemain.

 

Le Hawkeye et le Rafale remplissent des missions essentielles pour mener à bien le débarquement sur la plage.

Le Hawkeye et le Rafale remplissent des missions essentielles pour mener à bien le débarquement sur la plage.

 

Retour le jour du débarquement. Les manœuvres amphibies sont à présent en cours, et les troupes avancent en toute sécurité, les aéronefs du GAé ayant détruit les batteries côtières ennemies. Dans son Rafale, « Wallace » reçoit les désignations de ses cibles au sol par les FAC. Au large, sur le porte-avions, chacun se tient prêt. Le Hawkeye, avion de guet avancé avec contrôleurs embarqués, vole aux alentours afin d’établir la Recognized maritime picture - situation maritime (RMP) et la Recognized air picture – situation aérienne (RAP).

 

Soudain, « Gismo », l’un des trois tacticiens d’aéronautique (TACAE) à bord du Hawkeye, détecte sur son écran radar la présence de quatre avions qu’il a classifié comme suspects. Aussitôt, il rend compte par liaison de données au Central opération (CO) du porte-avions qui transfère l’information à l’état-major. En moins de cinq minutes, aux vues des agissements de ces aéronefs, l’état-major autorise leur classification hostile, donne l’ordre de catapulter la Combat air patrol d’alerte (CAP) et autorise à engager les ennemis. Après la perte de deux avions, les deux appareils ennemis restant se replient vers leurs bases. Les aéronefs du GAé rejoignent le Charles de Gaulle et les pilotes les remettent aux mains des techniciens. Ils travailleront dessus toute la nuit durant afin d’être parés à une nouvelle journée de raids et de défense aériens.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Arrivée du 12ème Caïman Marine

L’hélicoptère a été convoyé par un équipage du Centre d’expérimentations pratiques de l'aéronautique (CEPA) jusqu'à la flottille 33F. photo Marine nationale

 

24 Octobre 2014 Source : Marine nationale

 

Le jeudi 23 octobre 2014, la Marine a reçu le 12ème Caïman Marine. L'hélicoptère est arrivé à la flottille 33F,  sur la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic.

 

Le Caïman Marine est un hélicoptère embarqué de combat aéromaritime multi-missions de dernière génération. Ses missions sont principalement concentrées dans la lutte anti-sous-marine, la lutte anti-navire et le contre-terrorisme maritime.

 

Arrivée du 12ème Caïman Marine

 

La flottille 33F effectue aussi des missions de service public dans la recherche et le sauvetage en mer, l'assistance technique pour navire en difficulté et l'évacuation sanitaire. Elle assure également des missions de contre-terrorisme maritime, notamment en collaboration avec les commandos marine.

 

Le programme prévoit la livraison de 24 Caïman marine d’ici 2019.

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:50
Close Protection Team - Die Serie: Schießausbildung


24 oct. 2014 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 14F1602 10/2014

 

Auf dem Truppenübungsplatz in Bergen werden die Feldjäger des Close Protection Team in allen Facetten des Personenschutzes ausgebildet. Zum anspruchsvollen Lehrgang gehört natürlich auch eine Schießausbildung. Die Soldaten trainieren die Präzision, Flexibilität und Schnelligkeit im Umgang mit der Waffe. Auch eine Nachtschieß-Übung unter Verwendung von Nachtsichtgeräten gehört zum Programm der Ausbildung. Die "Schießausbildung" ist der zweite Teile unserer Serie über das Close Protection Team.

 

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:45
photos D. Geffroy

photos D. Geffroy

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 23 octobre 2014, Djibouti a été le théâtre de la campagne internationale de tireurs d’élites longue distance (International Concentration for Advanced Sniping in Djibouti ou ICASD). Organisée aujourd’hui par le Groupement de Forces Spéciales (GFS) avec le soutien des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), cet événement, qui a douze années d’existence, est l’occasion pour des tireurs d’élite de tous horizons de confronter leurs performances.

 

Cette compétition internationale comprenait cette année trois unités du commandement des opérations spéciales (COS), le 1errégiment parachutiste d’infanterie de marine (1erRPIMa), le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10), et les commandos marine ainsi que le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) et des unités des forces spéciales américaines et italiennes.

 

L’ICASD permet aux unités présentes de partager leurs connaissances et de s’entrainer dans des conditions proches des théâtres où ils sont engagés. Constitués en 12 binômes (un tireur et un spotter, assurant l’observation du tir et déterminant les éventuelles corrections), les participants se confrontent sur treize épreuves. « Ce type d’exercice permet d’observer les techniques les et méthodes de travail de nos partenaires », précise un compétiteur italien. « C’est un miroir ». 

 

Le 18 octobre, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les FFDj (COMFOR FFDj), accompagné d’autorités américaines et italiennes s’est rendu sur le pas de tir. Les autorités ont pu ainsi juger du haut niveau exercé par ces hommes qui figurent parmi les meilleurs de leur spécialité. Après avoir échangé avec les protagonistes, le COMFOR FFDj a pu tirer quelques cartouches, guidé par un spotter des commandos marine.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : challenge international de tireurs d’élite à DjiboutiFFDj : challenge international de tireurs d’élite à DjiboutiFFDj : challenge international de tireurs d’élite à Djibouti
FFDj : challenge international de tireurs d’élite à Djibouti
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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 20:55
Horizon 2025 - Une Marine en mouvement

 

24 Octobre 2014 Dossier réalisé par Stéphane Dugast et L’EV1 Virginie Dumesnil.

À la suite du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en avril 2013, la loi de programmation militaire (LPM) a traduit les orientations de la politique de défense et l’évolution de la Marine pour les six prochaines années. Dans un contexte économique difficile et un environnement géopolitique incertain, la France a affiché la nécessité de moderniser ses équipements afin de maintenir un niveau d'ambition et de responsabilités élevées sur la scène internationale, tout en garantissant sécurité et protection à ses concitoyens. Rafale ASMPA, Caïman, frégates multimissions, missiles de croisières navals…
Le vrai défi pour la Marine consiste bien désormais à « conduire jusqu’à la fin de leur vie les bâtiments des années 80 tout en admettant au servie opérationnel des bateaux dont la technologie, la puissance et simplement la nouveauté sont autant de défis pour les équipages et les services de soutien ».
 

Assurer le continuum d’hier à demain.
 

Entretien avec le contre-amiral Jean-Philippe Chaineau, sous-chef Plans/Programmes (SC PL/PROG) à l’état-major de la Marine. Au titre de cette fonction, il est l’officier général qui propose au chef d’état-major de la Marine, puis conduit à son niveau, la trajectoire de la Marine dans les prochaines années.

 

Amiral, quel est le contrat opérationnel pour la Marine en cet automne 2014 ?

Globalement, le contrat opérationnel de la Marine est d’être capable de remplir des opérations permanentes : connaissance et anticipation, dissuasion, protection, prévention et intervention ; et des opérations non permanentes : opérations de gestion de crise, opérations majeures de coercition. Ce sont naturellement des opérations qui se conduisent en mer, du grand large jusqu’à la côte ou la frange côtière.

La dissuasion, qui à mon sens a un statut particulier tant sa signification politique est forte, repose sur la performance à la mer d’au moins un des quatre sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) et de la composante aéronavale nucléaire capable de conduire la mission à partir du porte-avions.

Les autres opérations, plus souvent plus médiatisées, sont synonymes de porte-avions avec son groupe aérien (uniquement armé par des Rafales avec le retrait du Super Etendard Modernisé (SEM) en 2016 et de Hawkeye), de frégates et en particulier les frégates multimissions (FREMM) remplaçant progressivement les frégate anti-sous-marines (FASM) type F70 qui vont donner à notre pays, grâce à leur future capacité de lancement missiles de croisière navals (MdCN) une nouvelle capacité politique. Ce sont également les bâtiments de projection et de commandement (BPC) pour tout ce qui est action vers la terre, avec en particulier les moyens de l’armée de Terre et la composante amphibie embarquée. Enfin, ce sont les pétroliers-ravitailleurs, les frégates de surveillance, les patrouilleurs de tous types, les bâtiments de servitude ou encore les chasseurs de mines qui sont indispensables aux missions définies par le contrat opérationnel.

Je n’oublie pas, dans la réalisation de ce contrat, le rôle clé joué par les aéronefs de l’aéronautique navale basés à terre ou embarqués. Ils sont parties intégrantes des forces navals et des systèmes d’armes de nos bâtiments.

 

Quels sont vos motifs de satisfaction en tant que sous-chef Plans/Programmes ?

Le motif principal est certainement le fait de voir une série de réflexions menées depuis l’état-major de la Marine (EMM) en passant par l’état-major des armées (EMA) et la Direction générale de l’armement (DGA) se transformer en capacités matérielles et enfin en unités opérationnelles. Un autre qui n’est pas secondaire est de voir les équipages nouveaux - souvent jeunes - s’approprier ces nouvelles unités et commencer à écrire leur histoire.

 

Que signifie l’expression « le renouvellement de la Marine » ?

Le renouvellement de la Marine, ce sont d’abord des unités beaucoup plus modernes, plus complexes, plus automatisées, plus puissantes, certainement plus en prise avec les réalités du quotidien – je pense notamment aux systèmes d’information (SIO), aux systèmes de navigation… - et conduites par des équipages au format plus ramassé. On dispose désormais de technologies pointues qui se traduisent en termes de puissance accrue de détection (radar ou sonar) ou encore de frappes. Jusqu’à présent, on ne les avait qu’effleurées. Le renouvellement de la Marine, ce sont aussi de nouveaux marins qui mettront en œuvre ces nouveaux moyens. Ils travailleront probablement de manière différente de ce que l’on connaît aujourd’hui principalement de fait de l’optimisation des équipages. Je suis persuadé qu’ils y trouveront une certaine autonomie et de vrais champs de responsabilités et ce, du commandant au matelot.

 

Amiral, quels sont les défis majeurs ?

Pour l’année qui vient, la première priorité est la mise en service opérationnel des premières FREMM. L’objectif est que le triptyque FREMM – Caïman – missile de croisière naval soit pleinement opérationnel avant l’été 2015.

Bien entendu, l’armement du SNA Barracuda, actuellement en chantier à Cherbourg, sera l’autre évènement marquant. En parallèle, il faut continuer à travailler sur le modèle, pour déjà préparer la LPM suivante. C’est ce que j’ai abordé précédemment avec la relève des FLOTLOG ou encore avec les études du futur système de guerre des mines. De même, la relève des patrouilleurs, bâtiments souvent synonymes de présence à la mer ou encore de souveraineté, doit être étudiée avec précision. Ce segment naval sera certainement un des fils conducteurs de la prochaine LPM.

Finalement, le plus gros défi est d’assurer le continuum entre une marine qui date des années 1980 (frégates F70, SNA) et une marine de demain, celle des FREMM et Barracuda.

À nouveaux bateaux, nouvelles méthodes, nouveaux équipements et nouveaux équipages. Le vrai sujet est bien de savoir comment faire la transition, c’est-à-dire conduire jusqu’à la fin de leur vie ces bâtiments des années 80 tout en admettant au service opérationnel des bateaux dont la technologie, la puissance et simplement la nouveauté sont autant de défis pour les équipages et les services de soutien. Il faut donc savoir comment on recrute, comment on forme ou comment on transfère des marins des bateaux anciens vers ces bateaux modernes. Dans les faits, on construit la Marine de demain pour des jeunes qui ont aujourd’hui entre 20 et 30 ans. Ainsi, passer d’un aviso à une FREMM nécessite pour certains une vraie remise en question personnelle et une volonté de changer de mode de travail. 

SC PL/PROG, c’est qui ?

Comme son titre l’indique, le sous-chef Plans/Programmes (SC PL/PROG) a deux casquettes. Une première « Plans » garantit aux forces de la Marine une vision à moyen et long termes. Sa seconde « Programmes » consiste à assurer le suivi des futurs programmes de la Marine : bâtiments futurs ou en cours d’armement et de suivre en particulier l’admission au service actif ou la mise en service opérationnelle de ces équipements et matériels. Il travaille ainsi au sein de l’état-major de concert avec la Commission permanente des programmes et des essais (CPPE)[1].Il est en lien avec l’amiral chargé des opérations, puisque les unités en court d’armement conduiront demain les opérations de la Marine. Le sous-chef Plans/Programmes travaille également avec le sous-chef Soutien/Finances pour s’assurer de la cohérence des moyens physiques et financiers entre ce qui relève de l’instant présent et du futur. Bien entendu, cet officier général travaille aussi en lien avec la DGA, en particulier avec la direction de la stratégie et son service d'architecture des systèmes de force (SASF) qui prépare les futurs systèmes et architectures capacitaires, ainsi qu’avec la direction des opérations et ses directeurs d’unités de management qui conduisent les programmes.

[1] :      La CPPE intervient au nom du chef d'état-major de la Marine (CEMM) lors de la préparation et du contrôle des essais les plus importants pour vérifier que les bâtiments en armement répondent bien aux exigences du besoin militaire exprimé par la Marine. Ultérieurement, après une période à la mer destinée à éprouver l'endurance des bâtiments, la CPPE propose au CEMM l'admission des bâtiments au service actif.

 

Trajectoire de la Marine 2015/2025

Inventaire - UNE MARINE AU BON FORMAT

 

Rapide panorama des moyens et des matériels d’une Marine en pleine évolution.

 

Central opérations (CO) : centre névralgique d’un bâtiment c’est depuis ce local qu’un écho radar est perçu, identifié et classifié. Les systèmes d’armes sont mis en œuvre afin de tromper ou d’anéantir l’ennemi. Photo de gauche, un CO d’ancienne génération, à droite de nouvelle génération.

4 SNLE de type Le Triomphant équipés du missile M51 formeront l’ossature de la composante de dissuasion océanique. Ils seront tous à terme équipés de cette nouvelle génération de missiles, au fur et à mesure de leurs indisponibilités périodiques d’entretien et de réparations (IPER) respectives.

 

1 porte-avions, le Charles de Gaulle. Son deuxième grand carénage est prévu avant la fin de la période de la loi de programmation militaire (2019). Au-delà de l’entretien majeur de ce bâtiment, il s’agit de traiter les obsolescences et de l’adapter à un groupe aérien « tout Rafale et Hawkeye ».

 

6 sous-marins d’attaque (SNA). La période va voir la transition entre les sous-marins de type Rubis et les nouveaux sous-marins Barracuda. L’arrivée du SNA Suffren, premier sous-marin type Barracuda, donnera à la France des capacités très importantes, comme de tirer le missile de croisière naval (MdCN). Il sera également capable de mettre en œuvre des nageurs de combat avec leur propulseur sous-marin à partir d’un Dry Deck Shelter[1]. D’ici 2020, deux bâtiments de type Suffren vont entrer en service pendant que les deux premiers SNA de type Rubis seront désarmés.

[1]Conteneur fixé sur le pont du sous-marin et communiquant avec ce dernier.

 

15 frégates de types Horizon, FREMM et La Fayette (FLF). Les Horizon resteront les deux bâtiments majeurs de défense antiaérienne, dotés de très grandes capacités militaires. D’ici 2019, 6 FREMM -  bâtiments à hautes capacités anti-sous-marine et aptes au lancement du MdCN - seront mises en service. Les trois premières sont l’Aquitaine, la Normandie et la Provence sur laquelle le premier équipage vient d’embarquer. Le premier semestre de l’année 2015 constituera une charnière importante puisque c’est à cette période que les essais du MdCN à partir de l’une des FREMM seront effectués. Ces bâtiments  remplacent les frégates F70 type Georges Leygues dont les dernières seront retirées du service actif dans les années 2022/2025. Par ailleurs, les FREMM remplaceront, dans une version aux capacités antiaériennes développées, les frégates antiaériennes Jean Bart et Cassard. Les FLF viennent compléter à 15 ce format de frégates prévu par le Livre blanc.

 

3 BPC de type Mistral. Ils recevront à partir de l’année prochaine des capacités accrues d’autodéfense et de veille optronique.

 

L’évolution de la flotte logistique fait l’objet d’une attention particulière. Aujourd’hui, 4 pétroliers-ravitailleurs sont en service, dont un qui sera prochainement retiré du service actif. Demain, le défi consistera à définir puis adopter le format définitif de la FLOTLOG.

Les livraisons des Rafales Marine en version F3 se poursuivent tout comme celles des hélicoptères Caïman et des Panther standard 2. L’Atlantique 2 (ATL2) entre quant à lui en chantier pour également le doter de nouvelles capacités militaires.

3 bâtiments multimissions (B2M). Actuellement en construction, ils remplaceront notamment  les bâtiments de transport léger (BATRAL). Ils seront basés à Fort de France, Papeete et Nouméa.

 

2 patrouilleurs légers guyanais (PLG). Ils remplaceront deux patrouilleurs de 400 tonnes (P400).

8 bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH), dont 2 devraient être livrés en 2017. Ils remplaceront les bâtiments de soutien, d’assistance et de dépollution (BSDAD), les remorqueurs de haute mer (RHM), les bâtiments de soutien de region (BSR) et les remorqueurs ravitailleurs (RR). La cible finale est de 4 bâtiments militaires et de 4 autres armés par un équipage civil.

 

 

DISSUASION

La dissuasion constitue l’assurance de la Nation contre toute menace d’origine étatique, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en soit la forme, visant les intérêts vitaux de la France. La dissuasion est assurée depuis maintenant plus de 40 ans sans discontinuer par la permanence à la mer d’au moins un SNLE prêt à lancer ses armes. Un tel sous-marin entrainé, protégé lors de ses sorties et ses entrées au port, et assisté en cas de problème médical de l’un de ses membres d’équipage. C’est donc l’ensemble d’un dispositif d’accompagnement et de soutien, composé de frégates, d’avions de patrouille maritime, de chasseurs de mines d’hélicoptères, d’hommes à terre et de gendarmes maritimes qui est mobilisé. Cette dissuasion océanique se complète de la partie plus visible et plus graduée de la composante aéroportée, c’est-à-dire les missiles emportés sous les ailes des avions de l’armée de l’air et de l’aéronautique navale. 

2 patrouilleurs légers guyanais (PLG). Ils remplaceront deux patrouilleurs de 400 tonnes (P400).

› Des études sont en cours sur les bâtiments de guerre de mines en vue du remplacement des chasseurs de mines de type Eridan en service depuis les années 80.

› Le vrai défi de cette loi de programmation militaire (LPM) est de continuer à maintenir des unités anciennes, très importantes en termes de présence à la mer, en préservant au mieux leur potentiel. C’est  la composante « patrouilleurs » tant en métropole qu’outre-mer qui symbolise le mieux ce défi.

Nouveautés emblématiques - Demandez le programme
 

Qu’il s’agisse des FREMM et du Caïman pour la Force d’action navale (FAN), du Barracuda et du couple SNLE et missile M51 pour les forces sous-marines, des programmes propulseur sous-marin de 3e génération (PSM3G) et Dry Deck Shelter (DDS) concernant la force des fusiliers-marins et commandos ou de la rénovation des ATL2 et du couple Rafale Marine/missile ASMP-A pour l’aéronautique navale, la Marine s’est progressivement lancée dans le renouvellement de ses moyens et de ses équipements afin de tenir la posture opérationnelle.

 

FREMM / Caïman /MdCN: un trio gagnant

 

Le Caïman, qualifié lutte anti-sous-marine (ASM), va peu à peu remplacer les hélicoptères Lynx à bord des frégates. Radar panoramique à compression d’impulsions et agilité de fréquences, système acoustique à grande immersion et traitement autonome sonar/bouées, torpille MU90, système ESM, liaison tactique interalliées L11 et autoprotection… Ces standards industriels récents confèrent au Caïman des performances de détection, de poursuite, de classification et d’attaque des menaces modernes du milieu maritime qui décuplent les capacités de la FREMM. Son association avec les FREMM et le MdCN en fait un outil très prometteur au sein de la Force d’Action Navale (FAN). En plus d’être un chasseur de sous-marin, le Caïman est également un hélicoptère de combat embarqué de lutte antinavires et de contre-terrorisme maritime. Véritable hélicoptère embarqué multilutte, le Caïman est aussi capable de mener des missions de sauvetage en mer.

 

LES PLUS DU BARRACUDA

Le Barracuda constituera une composante essentielle des forces sous-marines pour les cinquante années à venir. Il prévoit la réalisation de six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). Les SNA actuels, de type Rubis, auront navigué pendant près de 35 ans lorsque leurs successeurs seront progressivement admis au service actif. Par rapport aux SNA actuellement en service, le SNA de type Suffren disposera d’une meilleure invulnérabilité, notamment  grâce à une discrétion acoustique accrue. Pour l’action sous la mer, la capitalisation des savoir-faire acquis lors de la réalisation des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de type Triomphant permet de bénéficier des performances en détection sous-marine et en discrétion acoustique du niveau des meilleurs des sous-marins étrangers. Le SNA de type Suffren emportera la future torpille lourde. Pour l’action au-dessus de la surface, les systèmes de transmission et d’acquisition du renseignement en feront un bâtiment apte à travailler   seul ou de façon parfaitement intégrée dans une force navale. Enfin, pour l’action vers la terre, le sous-marin mettra en œuvre le missile de croisière naval (MdCN) et améliorera les capacités d’opérations spéciales en surface et en plongée.

 

COMMANDOS : DES CAPACITÉS NOUVELLES

 

Parmi les capacités des forces spéciales expertes du milieu maritime, la projection à partir de sous-marins en plongée est l’une des plus complexes à maîtriser. La France, avec la Force Océanique Stratégique (FOST) et les commandos marine, fait partie des rares nations à posséder cette capacité qui assure une discrétion maximale à ce type d’action. Parmi les commandos marine, c’est le commando Hubert qui détient l’expertise de l’action subaquatique. Pour renforcer cette capacité, la Marine conduit deux programmes d’équipement qui sont complémentaires et compatibles avec le programme de sous-marins Barracuda : les programmes propulseur sous-marin de 3ème génération (PSM3G) et Dry Deck shelter (DDS). Le PSM3G est un vecteur de transport pour des nageurs de combat, qui permettra d’accroître la capacité d’emport (en équipement et personnel), d’autonomie et donc de rayon d’action. Le DDS est un compartiment de stockage (l’équivalent d’un hangar de pont) qui se fixe sur un sous-marin et peut accueillir un PSM permettant ainsi d’acheminer ce dernier d’une base de départ en métropole jusqu’au large de la zone d’intervention pour mettre en œuvre des nageurs de combat en toute discrétion. Le DDS comporte un sas connecté à l’intérieur du sous-marin pour l’accès des commandos et un hangar pour le PSM. Le développement et l’acquisition parallèle du PSM3G et du DDS permettra ainsi d’accroître sensiblement la capacité d’intervention de la Marine depuis la mer. 

 

ATL2 : la « Patmar » en action

Constituée d’aéronefs de type Atlantique 2 (ATL2) mis en service au début des années 90, la composante patrouille maritime (PATMAR) de l’aéronautique navale contribue à l’ensemble des missions de la Marine. Conçu pour garantir l’autonomie et la sûreté de la FOST - notamment pour la protection des SNLE dans les phases de début et de fin de patrouille - ou pour protéger une force navale à la mer (groupe aéronaval ou groupe amphibie) contre des menaces sous-marines et de surface, l’ATL2 contribue à la maîtrise du milieu sous-marin et à la connaissance des espaces maritimes. En plus de cela, l’ATL2 assure aussi des opérations de sauvegarde maritime et de sûreté des approches maritimes nationales, de la zone littorale jusqu’au grand large. Sa capacité de projection et son long rayon d’action lui permettent d’opérer seul ou en soutien en tous points de l’arc de crise comme défini par le Livre blanc.

 

LES NOUVEAUX ATOUTS DE l’ATL2

Le contrat de rénovation de l’Atlantique 2 signé en octobre 2013 pour 15 avions visait un objectif : permettre leur emploi opérationnel jusqu'en 2032. Grâce à cette rénovation, l’ATL2 améliore ses capacités de détection. Le radar Iguane voit ses obsolescences traitées et ses capacités de détection radar sur petit mobile (périscopes par exemple) par mer agitée ou forte augmentées. De même, le poste acoustique bénéficie des innovations de la dernière génération de bouées numériques. L’ensemble de ces informations est présenté sur de nouvelles stations de travail, développées par le service industriel de l’aéronautique (SIAé). Le logiciel opérationnel de traitement de l’information de nouvelle génération (Loti NG), réalisé par l’industriel DCNS, fusionne les données reçues par les capteurs de l’avion afin de  faciliter le travail des opérateurs. L’industriel Dassault Aviation est chargé de l’intégration de l’ensemble de ces nouveaux systèmes et des différents essais permettant la qualification par la DGA de ce nouveau système de combat. La complexité de cette opération tient principalement dans la nécessité de mêler le neuf à l’ancien. En effet, la cellule, les moteurs, les sous-systèmes navigation ou armement restent inchangés. À la fin du mois de septembre, la nouvelle architecture système a été figée par les industriels afin d’entamer les travaux sur le premier avion. D’ici à 2019, trois avions seront rénovés, les autres le seront pour 2023.

 

LE RAFALE ASMP-A : REDOUTABLE INNOVATION

Conçu pour être mis en œuvre par les Rafale de l'aéronautique navale (au standard F3) et de l'armée de l'Air, le nouveau missile ASMP-A (air-sol moyenne portée amélioré) peut suivre des trajectoires variées, adaptées à la menace, de manière autonome et discrète, avec des portées et une précision améliorées par rapport à son prédécesseur, le missile ASMP. Le nouveau missile ASMP-A peut être tiré à très basse altitude comme à moyenne altitude. Il est équipé de la nouvelle tête nucléaire aéroportée (TNA). 

 

SNLE / M51 : S’ADAPTER A LA MENACE

Dans le cadre de la modernisation de ses missiles embarqués, la France a doté en 2010 la Force océanique stratégique (FOST) d’un nouveau missile : le M51. En parallèle, le premier SNLE équipé de ce nouveau missile intercontinental à têtes nucléaires, le SNLE Le Terrible a été admis au service actif après son adaptation au M51. Conduit par la Direction Générale de l’Armement (DGA) au profit de la FOST, le programme M51 est indispensable pour s'adapter à la menace. Le M51 permet une amélioration significative de la portée et de la précision, tout en offrant une souplesse de mise en œuvre plus importante. Un même missile M51 a la capacité d'atteindre plusieurs objectifs éloignés Le M51 peut également s'adapter à une évolution de la menace d’interception. Doté pour le moment de têtes nucléaires TN-75, il doit recevoir, à partir de 2015, les nouvelles têtes nucléaires océaniques (TNO), plus furtives et disposant de capacités de pénétration accrues. 

 

DES MARINES EN PLEIN RENOUVELLEMENT

Auteur depuis plus de 20 ans de Flottes de combat, une véritable « bible» recensant, pays par pays, tous les moyens dont disposent les marines mondiales, le capitaine de vaisseau ® Bernard Prézelin est un observateur attentif des marines militaires et de leur renouvellement.

 

« Toutes les marines mondiales ont pris conscience de l’importance grandissante des enjeux maritimes et renouvellent, voire accroissent sensiblement leurs forces navales, notamment la quasi-totalité des marines asiatiques. L’exemple donné par les trois plus importantes, en matière de tonnage, est révélateur à cet égard.

Aux Etats-Unis les programmes concernent les porte-avions nucléaires  (classe Gerald R. Ford), les SNA (classe Virginia), les destroyers lance-missiles (relance du programme Arleigh Burke Flight II A  en attendant les Arleigh Burke Flight III et achèvement du très onéreux projet DDG 1000 limité à 3 unités en raison de son coût exorbitant), les frégates légères avec la poursuite du programme – parfois contesté - des deux modèles de LCS (Freedom et Independence), les grands bâtiments amphibies (porte-hélicoptères classe America et TCD classe San Antonio).

La Russie toutefois peine à mener à bien ses nouveaux programmes : SNLE du type Borey, SNA du type Yasen, sous-marins du type Lada, frégates des types Gorshkov et Steregushchiy, bâtiments de débarquement du type Ivan Gren, ceci expliquant en grande partie la commande des deux BPC Vladivostok et Sebastopol à la France.

Mais c’est assurément la Marine chinoise qui continue à progresser de façon très importante, si ce n’est inquiétante pour les autres marines asiatiques : SNLE du type Jin, SNA du type Shang, sous-marins du type Yuan, destroyers lance-missiles des types Lujang II (052C) et Lujang III (052D), frégates lance-missiles du type Jiangkai II (054A), corvettes lance-missiles du type JIangdao (056), pétroliers-ravitailleurs du type Fuchi et probablement nouveaux porte-avions et porte-hélicoptères en instance de construction. »

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 18:55
Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien

Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien

 

Euronaval 2014, Paris, Le Bourget, October 24, 2014 Sagem

 

At this year's Euronaval trade show and exhibition, Sagem (Safran) is showcasing its innovative optronics and navigation systems for naval forces, from frontline units to coast guards. Sagem's products on display cover the full range of maritime requirements, including merchant marine security, and are organized in four main areas: observation & engagement, navigation, airborne surveillance and self-defense.

 

Several new Sagem products will be featured at Euronaval 2014:

 

Optronic attack mast. A high-performance mast for attack submarines, this optronic unit features multiple sensors in a small package. Sagem's mast offers a non-penetrating design for thick hulls. It incorporates four high-resolution cameras, panoramic surveillance and antennas for electronic warfare, communications and GPS. Its modular design makes it adaptable to both new ships and the modernization of units already in service.

 

Vigy Engage. Combining surveillance capability and deployment of small caliber arms (up to 30 mm), Vigy Engage includes a gyrostabilized optronic turret and a fire control function. The surveillance version of the Vigy Observer is offered as an early warning and identification system for systems used on merchant vessels to protect them from pirates(*).

 

Paseo Marine. A multi-mission optronic system, Paseo Marine provides both panoramic surveillance and fire control. It's a very compact system, including a ballistic computer, laser rangefinder and high-resolution cameras, integrated in a gyrostabilized turret. Paseo Marine supports high-precision firing against surface or aerial targets. It can be integrated with a combat system, or operated from a dedicated console, and can also be connected directly to most types of naval artillery.

 

EOMS NG. New-generation Electro Optical Multifunction System. The EOMS NG provides infrared panoramic tracking and shipborne artillery fire control from a multifunction console in the operations center. Designed for large warships, it offers very high performance. The new version of the EOMS NG now features an autonomous self-defense function for medium-tonnage ships, using a dedicated console.

 

Euroflir® 410SP. Designed for aircraft and drones, the Euroflir® 410SP system incorporates several types of very-high-resolution optronic sensors in a gyrostabilized turret: infrared imagers and TV cameras, spotter with progressive zoom, pointer and laser illuminator. A pivotal part of any airborne surveillance setup, the Euroflir® 410 SP features new solutions for the operation of sensors and image recognition software.

The Euroflir® 410SP was successfully tested on the Patroller tactical drone during the summer of 2014. A new optronic payload will be developed by Optrolead, the Sagem / Thales joint venture.

 

SIGMA 40 navigation system. Sagem's navigation unit is spotlighting its SIGMA 40 military navigation systems at Euronaval 2014. Featuring laser gyro inertial sensors, the Sigma 40 meets the most demanding performance requirements of different types of warships: aircraft carriers, combat vessels, support and special mission ships. The Sigma 40 XP version, also a very compact design, is specially designed for attack submarines, and has become the global benchmark in submarine navigation systems.

 

SIGMA 20M gyro-compass. Sagem continues to extend its inertial range with this new navigation system, combining a compact design, cost-competitiveness, robustness and maintenance-free operation. The SIGMA 20M offers a breakthrough inertial technology, namely the Hemispherical Resonator Gyro (HRG), patented by Sagem. The SIGMA 20M gyro-compass is intended for demanding naval applications and is fully compliant with military standards. It complements the SIGMA 40 range based on laser-gyro technology, the leader in its market segment.

 

BlueNaute® attitude and heading reference system. Sagem has developed the BlueNaute® family of attitude and heading reference systems to meet the needs of both commercial ships and government agencies operating at sea (police, customs, coast-guards, support vessels, etc.). In production since the end of 2012, BlueNaute® uses Sagem's patented hemispherical resonator gyro technology. This highly innovative technology offers virtually unlimited lifetime and very high reliability, while also perfectly matching the requirements of the International Maritime Organization and the SOLAS (Safety of Life at Sea) treaty.

More than 400 Sagem optronic system are now deployed by some 30 navies worldwide. Sagem's navigation systems are used on more than 450 surface vessels and 60 submarines in 14 different classes.

 

(*) At Euronaval, Sagem will lead a technology workshop dubbed "Long-term solutions for the protection of commercial ships against piracy" – Tuesday, October 28, 2:30 pm – Space B 51.

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***

Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

 

For more information: www.sagem.com

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 18:35
Nouvelle-Calédonie : les FANC participent à l’exercice AMERICAL II

 

 

24/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Du 27 septembre au 28 octobre, dans le cadre des activités de coopération militaire bilatérales entre l’US Marines Corps Forces Pacific (USMARFORPAC) et les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), le régiment d’infanterie de Marine Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) a accueilli des Marinesà Plum.

 

« AMERICAL II » s’inscrit dans le cadre de la coopération opérationnelle régionale mise en œuvre par les FANC avec leurs partenaires sur le théâtre Pacifique. L’objectif principal visait à entretenir et approfonder l’interopérabilité entre les unités françaises et américaines en développant l’échange de savoir-faire tactiques, techniques et la mise en commun des procédures.

 

A cette occasion, un détachement de 76 Marines (2 sections d’infanterie et une équipe commandement), appartenant au 2nd bataillon du 9th Marines, a pu bénéficier des infrastructures et des compétences du RIMaP-NC pour suivre un entraînement centré susr l’infanterie légère. Chacune des quatre semaines de stage était centrée sur un domaine spécifique : savoir-faire de base et préparation physique, combat et aisance aquatique, techniques commando (organisée au centre d’instruction nautique commando), séances de tirs et initiation à la plongée.

 

« AMERICAL II » se clôtura par la remise d’insignes commandos du CINC aux Marines, lors d’une cérémonie militaire le 24 octobre en présence de M. Ray Mabus, secrétaire d’Etat américain à la Marine, en visite à Nouméa.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 17:55
NH90 Caïman : la polyvalence au service du combat aéromaritime


24 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Le NH90 Caïman de la Marine nationale est employé dans un large panel de missions : le combat aéromaritime embarqué, la lutte anti-sous-marine et antisurface, le contre-terrorisme et la piraterie, le transport de personnel et de matériel, les missions de secours maritime et d’évacuation sanitaire. Grâce à ses caractéristiques techniques (sa masse, ses dimensions, ses pales et son pylône de queue à repliage automatique), l’hélicoptère Caïman est embarqué sur frégates légères de type La Fayette, Horizon, Fremm... et porte-hélicoptères de type BPC.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:55
Euronaval : La DGA présente les équipements de la marine de demain


24/10/2014 DGA

 

La 24e édition du salon Euronaval se tient du 27 au 31 octobre au parc des expositions de Paris-Le Bourget. Sur le stand du ministère de la Défense, la direction générale de l’armement (DGA) y présente les équipements de la marine de demain.

 

C’est le rendez-vous incontournable des acteurs de la défense navale, de la sécurité maritime et des énergies marines renouvelables. Le 24e salon Euronaval se tient au parc des expositions Paris-Le Bourget du 27 au 31 octobre. La DGA y participe et présente aux côtés de la marine nationale les équipements navals de demain.

Les 30 000 visiteurs attendus pourront découvrir des matériels futurs : missile anti-navire léger,  bâtiment multi-missions B2M ou encore torpille lourde F21 Artémis mais également les dernière innovations exposés par la DGA : Bora, un système pour prévenir les accidents de décompression des plongeurs, le sonar Muse, le couteau suisse des sonars à haute fréquence capable de mesurer la vitesse d’un bateau, d’explorer les fonds tout en détectant des obstacles et Topside, une rupture technologique dans le domaine des senseurs et des systèmes de communication de la marine.

Le stand du ministère de la Défense présente également les matériels qui équipent la marine tels que les frégates Fremm et Horizon, l’hélicoptère Caïman, le Rafale, les BPC et EDA-R ainsi que l’Exocet MM40 et la torpille légère Mu90.

Le salon sera inauguré par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 28 octobre.

Cette édition rassemblera plus de 370 exposants venus de 27 pays et des visiteurs professionnels de plus de 115 nationalités.

Le stand du ministère de la Défense se trouve hall 2 emplacement E4-F7.

Le site d'Euronaval 2014 :  www.euronaval.fr

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:45
Sangaris : le GTIA Magenta en mission de contrôle de zone à Ngakobo

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 17 et 18 octobre 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a effectué une mission de contrôle de zone dans le secteur de Ngakobo. L’objectif de cette mission était d’affirmer la présence des forces internationales dans le climat de tensions actuel.

 

Située à 70 kilomètres de Bambari, Ngakobo héberge l'usine de transformation de canne à sucre « SUCAF », l'une des principales entreprises de la Centrafrique. Suite aux affrontements survenus récemment entre groupes armés, l’usine avait fermé. La MINUSCA gabonaise en charge de la sécurisation de cette région a demandé l’appui de la force Sangaris pour participer à ce contrôle de zone. Pour assurer cette mission la compagnie du GTIA était constituée d’un peloton motorisé du 501erégiment de chars de combat (501e RCC), d’un groupe génie du 13e régiment du génie (13e RG), d’une équipe d'observation du 1er régiment d'artillerie de Marine (1er RAMa) ainsi que d'un échelon de commandement et de soutien du 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI).

 

Les commandants d’unités français et gabonais sont allés à la rencontre du directeur de la SUCAF, avant de prendre contact avec des représentants de certains groupes armés et des différents chefs de quartier. Parallèlement, les militaires français et onusiens ont effectué des patrouilles à pieds et motorisées. L'équipe médicale a quant à elle rendu visite au dispensaire, et a pu échanger sur l'évolution de la situation sanitaire suite à leur dernier passage.

 

A quelques semaines du début de la période de coupe de la canne à sucre, il était important pour les forces internationales de venir affirmer leur présence dans cette région agricole. Cette action à Ngakobo a permis de retrouver une stabilité sécuritaire, et la SUCAF a pu ainsi rouvrir ses portes et reprendre son activité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : le GTIA Magenta en mission de contrôle de zone à NgakoboSangaris : le GTIA Magenta en mission de contrôle de zone à Ngakobo
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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:45
SALON AAD 2014 (base aérienne Waterkloof - Pretoria)

 

01/10/2014 by SITTA

 

Le salon AAD 2014 a ouvert ses portes le 17 septembre pour se terminer par un show aérien les 20 et 21 septembre. Les organisateurs ont semble t-il avant tout souhaité fêter les 20 ans d’existence du salon. De nombreuses nouveautés ont été exposées et dans le même temps de nouveaux producteurs étrangers ont présenté leur matériel. Ainsi l’Ouganda, la Namibie, la Lituanie, l’Australie ou encore les Émirats-Arabes-Unis se sont investis dans ce salon qui confirme qu’il demeure, comme le disent les organisateurs, le salon majeur d’Afrique dans les domaines terrestre, aérien et marin. Ainsi c’est plus de 300 exposants, en majorité sud africains qui présentaient leurs nouveautés. Plus de 15 pavillons nationaux dont, pour les plus importants, les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Italie, l’Allemagne, l’Inde ou le Pakistan.

Point de détail qui a son importance, le groupe PARAMOUNT a souhaité placer le salon sous la protection du robot PARABOT, géant de près de 10 m et pesant une tonne.

Si le salon tendait à démontrer l’ensemble des savoirs faire technologiques dans les domaines terre air et mer, les tendances sud africaines sont restées axées sur ce qu’ils produisent de mieux, c’est-à-dire les blindés, les munitions et les drones. De plus l’Afrique du Sud démontre encore une fois toute l’étendue de son savoir au travers de bureaux de recherche et de développement. Enfin plusieurs exposants ont pu démontrer qu’il était possible de produire des matériels compétitifs et efficaces mais dans des couts plus qu’abordables.

Véhicule ORIBI (DCD - Afrique du Sud)

Le groupe sud africain a présenté en exclusivité le 18 septembre son nouveau véhicule de gamme MUT (Medium sized Utility Truck) : l’ORIBI. Ce véhicule 4X4 est le fruit d’un partenariat du groupe DCD avec la compagnie sud-africaine HISTOMART, le tout sur fonds propres. Le véhicule est monté sur un châssis italien BREMACH et doté d’un moteur également italien IVECO de 200 chevaux environ. Sa vitesse est donnée pour 100 km/h pour une autonomie maximale de 600 km. S’il existe en plusieurs versions telles ambulance, transport, cargo, citerne pour aéronef, le camion présenté était en version transport de personnel (trois places en cabine et cinq places en caisse. L’ORIBI est décliné en trois longueurs : 2,6 m, 3,1 m et 3,54 m. ce véhicule bas cout peut cependant recevoir de nombreuses options comme le gonflage centralisé des roues ou une carapace blindée. L’ORIBI est destiné aux marchés militaires et civils. Ses possibilités en tout terrain étant d’un niveau élevé selon le producteur, le véhicule n’aura pas de difficulté à être rapidement vendu notamment sur le continent africain.

 

Oribi (Afrique du sud)

Blindé MBOMBE 6X6 (PARAMOUNT- Afrique du Sud)

La dernière version du blindé MBOMBE a été présentée à grands renforts de publicité, y compris au travers de la réplique d’un robot de type Transformer dénommé PARABOT. Un lien fort semble lier ce blindé, en tout cas son nom, avec la protection du rhinocéros sud-africain. A coté de cette tendance humaniste, plusieurs informations parlent d’une troisième version de MBOMBE 8X8 qui entrerait alors en concurrence directe avec le BADGER de chez DENEL. Il faut avant tout prendre en compte que les blindés 6X6 ne sont pas légion, notamment au niveau des productions sud-africaines, spécialisées dans les véhicules 4X4 et depuis peu 8X8. Le MBOMBE a été construit en adaptant toutes les améliorations possibles en termes de protection et de mobilité pour un blindé prévu pour être employé sur le continent africain.

MBOMBE 6x6 (Afrique du Sud)

Véhicule 6X6 REVA VI ARV (REVA - Afrique du Sud)

Plusieurs blindés REVA étaient présentés lors du salon sud africain, parmi lesquels les REVAambulance et REVA VI ARV (Armoured Recovery Vehicle). Les caractéristiques relatives à ce dernier sont élogieuses, notamment en ce qui concerne ses capacités. Un engin 6x6 capable de tracter plus lourd que sa propre masse (18 tonnes) lui confère une puissance importante. Son moteur de 370 chevaux (boite à 10 vitesses) lui permet de rouler à une vitesse de 100 km/h. le REVA ARV est doté de deux réservoirs de carburant de 200 l chacun mais également de deux réservoirs d’eau d’une contenance de 50 l. Ce véhicule de dépannage peut opérer en protégeant son équipage, son niveau de protection balistique étant annoncé en B7 et 4B pour ce qui est de la protection ventrale.

Le groupe REVA démontre l’étendue de ses capacités en disposant de véhicules dédiés à toutes les missions (reconnaissance, soutien, dépannage…). Ainsi dans le cadre des programmes majeurs de véhicules multi rôles sur châssis unique, la compagnie sud africaine se place dans le peloton de tête.

 

REVA VI ARV (Afrique du Sud)

Véhicule 4X4 REVA Ambulance (REVA - Afrique du Sud)

Autre version de blindé REVA, l’ambulance est montée sur un châssis REVA V. Le véhicule conserve les mêmes capacités techniques (motorisation, franchissement, protection) que les versions initiales mais a été adapté aux missions de soutien de l’homme. Capable de transporter deux blessés allongés et deux assis, voire huit blessés assis, ce véhicule est en mesure de suivre les unités mobiles sur le terrain et ainsi les soutenir au plus près.

Son moteur diesel de 170 chevaux lui permet d’atteindre 100 km/h pour une autonomie de 500 km. Comme les autres véhicules de la marque, la version ambulance peut être dotée de nombreuses options.

REVA V AMBULANCE (Afrique du Sud)

Le représentant du groupe REVA était heureux d’annoncer que plus de 700 véhicules REVA III et REVA V étaient d’ores et déjà vendus. Dans un même temps plusieurs panneaux présentaient les capacités de protection des blindés au travers d’images relatives à des attaques EEI en Thaïlande en 2012 et 2013, mais également au Yémen.

Véhicule MK3 (Windhoeker MashinenFabrik - Namibie)

Il est rare de pouvoir observer les groupes industriels et les productions en provenance de Namibie. Le groupe WMF présentait deux véhicules : l’AGRALE et le MK3. Ce dernier est une production en collaboration avec le groupe italien IVECO. L’aspect extérieur semble similaire aux productions sud africaines. Le groupe namibien veut au travers de ces présentations démontrer leur savoir faire, même si un partenariat avec le groupe IVECO semble obligatoire. Les capacités technico-opérationnelles sont de niveau équivalent aux productions les plus connues : elles peuvent être comparées à un véhicule reconnu « combat proven » comme le RG-31 ou le REVA. Le groupe WMF pourrait par ces productions, être un concurrent si petit soit il sur le marché africain.

MK 3 (Namibie)

Véhicule CASSPIR NG 2000 (DENEL - Afrique du Sud)

DENEL est peut être le groupe industriel de défense le plus important, en tout cas en Afrique. Il reste encore l’un des leaders dans la construction de véhicules blindés. Le groupe présentait la dernière évolution du célèbre blindé CASSPIR. Cette version existe en trois versions : le NG2000, NG2000A et NG2000B(production en partenariat avec la Chine). Les modernisations ont été opérées sur la motorisation (moteur diesel et boite 8 vitesses), l’habitabilité et la protection balistique (réévaluée au niveau 3). Sa caisse mono coque reste une référence pour la production des autres blindés de type MRAP. Pour exemple, la caisse a été évaluée en protection ventrale avec une charge de 14 kg. Les versions NG2000 et NG2000 B ambulance étaient présentée. La version ambulance est produite en partenariat avec le groupe sud africain MECHEM. Les trois premières ambulances viennent d’être livrées au profit des forces de l’ONU présentes en Somalie (AMISOM). D’autres CASSPIR NG2000 ont été livrés au Sud-Soudan.

CASSPIR NG 2000 (Afrique du Sud)

Véhicule 6X6 MENGSHI (DFM - Chine)

Le groupe chinois, qui d’ailleurs n’était pas regroupé au sein du pavillon chinois, présentait la version 6X6 du MENGSHI. La version 4X4 avait été présentée lors du salon INTERPOLITEX 2013. Les exposants chinois sont parmi les plus présents en Afrique mais la présence des véhicules MENGSHI ne correspondait pas à la tendance actuelle plus axée sur les véhicules MRAP. Cette tendance a été prise en compte par le groupe DFM qui n’oubliait pas de présenter les autres véhicules 4X4 produits par ses usines. Le MENGSHI 6X6 est un véhicule surprenant: l’espace entre le premier et le deuxième essieu est de 3,30 m et pour ce qui est de l’espace intérieur, les places assises au milieu du véhicule sont très espacés (4 places au centre du véhicule et deux aux portes arrière. Entre elles l’espace est dédié au transport du fret. Pour la partie « armement » seul un tourelleau situé à l’avant droit du véhicule permet de protéger l’équipage. Enfin les baies latérales arrière sont coulissantes sur rail, et il faut noter l’absence de meurtrière.

MENGSHI 6x6 (Chine)

Blindé ML-3 en version antichar (DCD - Afrique du Sud)

Le groupe sud africain présentait son MRAP ML-3 (Mountain Lion) dans sa  version antichar. La tourelle ALRRT-4M armée de 4 missiles INGWE à guidage laser a déjà été observée sur VBL lors du salon IDEX en 2007 et sur blindé chinois VN-1 lors d’AAD2012. Le ML-3 comme nombre de MRAPde dernière génération reprend l’ensemble des points forts de cette gamme de véhicules, à savoir une protection élevée, une mobilité supérieure et une adaptation permanente aux besoins des clients.

Le groupe DCD spécialisé dans la protection balistique, présentait dans le même temps le blindé SPRINGBUCK équipé quant à lui d’une colonne de tir missile antichar INGWE avec une rampe. Ce système de tir n’est pas automatique et le tireur doit sortir la partie haute de son corps pour utiliser le poste de tir antichar. Il semble que le groupe sud africain ait fait l’effort sur la problématique antichar.

Enfin, DCD présentait également son véhicule de détection de mines et d’EEI HUSKY, la référence du groupe ainsi qu’un drone terrestre le TESTUDO, destiné à la détection et à la destruction de mines terrestres, mais également à la mise en sécurité de bâtiments, à la reconnaissance et à la surveillance de zones.

 

ML 3 INGWE (Afrique du Sud)

Blindé 4X4 MAMBA Mk5 MAGIRUS-DEUTZ (OSPREA - Afrique du Sud)

Le groupe sud africain présentait une version modernisée du célèbre MRAP 4X4 MAMBA. Ce groupe est spécialisé dans la remise à niveau, la reconstruction et la revente de blindés. Cependant ce véhicule est le fruit d’une collaboration avec le groupe allemand MAGIRUSDEUTZ, une autre version existe en coopération avec le groupe italien IVECO. La version présentée est annoncée comme la dernière génération de MRAP sur le marché. Le design a été repensé, le blindé a été remotorisé (moteur, transmission et suspensions DEUTZ) et une part importante des nouveautés en termes de mobilité et de protection peut être installée. Le MAMBA peut monter son niveau de protection balistique et anti blast à niveau 4. Sa possibilité d’emport atteint près de 6 tonnes pour une vitesse maximale de plus de 110 km/h. Le groupe OSPREA met en avant les possibilités de revalorisation de blindés pour les placer à un niveau opérationnel compétitif en prenant en compte les couts et la problématique énergétique. Ce qui revient à dire qu’il est sans doute mieux de vendre des produits revalorisés que du neuf. En tout état de cause, le groupe OSPREA est l’un des leader dans ce domaine et il soutient ardemment les forces africaines de l’ONU en Afrique.

MAMBA MK 5 (Afrique du Sud)

Blindé MRAP 4X4 RG-21 (BAE System - Afrique du Sud)

Le groupe BAE System/Afrique du Sud présentait pour la première fois le dernier né de la famille RG déjà fort connue et très répandue dans le monde : le RG-21. Le premier point sur lequel les représentants de BAE ont insisté est le cout de la construction du blindé et de la rentabilité qu’il représente quant à sa maintenance. En résumé il s’agit d’un blindé low cost qui conserve les mêmes capacités en termes de mobilité et de protection. Le blindé est monté à partir d’un châssis italien de la marque IVECO. Le niveau de mobilité du blindé reste de très haut niveau. BAE System/Afrique du Sud a repris l’ensemble des moyens de protection les plus performants pour les adapter au véhicule. Ainsi le véhicule résiste à une charge de 21 kg sous la roue et 14 kg en ventral. Le soutien du RG-21 est très facile. Le groupe BAE entend vendre ce blindé à une part importante de l’Afrique, qui connait déjà les capacités opérationnelles des autres blindés de la famille et qui n’aurait pas besoin d’un matériels hyper sophistiqué mais qui déplace et protège son équipage avec une assurance maximale.

 

RG 21 (Afrique du Sud)

Camion 6X4 ASTRA HD9 64-48 (IMPALA- Ouganda)

Le camion de gamme civile de dernière génération HD9 était présent sur le salon, présenté par son dépositaire en Afrique, le groupe ougandais IMPALA. Pour l’heure, cette gamme de camion est destinée au marché civil, mais une acquisition par les forces armées ne serait pas à exclure. Si le camion est de marque italienne ASTRA, le châssis est un modèle IVECO également italien. La version 6X4 64-48 est dotée d’un moteur F3B de 480 chevaux à géométrie variable. Le véhicule exposé était en version benne, mais il existe en de multiples versions, notamment dans la partie cargo et transport logistique.

Astra HD 9 64-48 (Ouganda)

MRAP 4X4 NYOKA (IMPALA- Ouganda)

Il faut noter que le groupe ougandais IMPALA associé avec la société sud africaine TWIGA, produit plusieurs véhicules ainsi que des optiques, et est également spécialisé dans la reconstruction de matériels. Le blindé de type MRAP NYOKA est l’un des produits majeurs de la société. Ce blindé ressemble fort à d’autres productions, notamment sud africaines, comme les NYALA et autre RG-31. Equipé d’un moteur MERCEDES BENZ de 124 chevaux, le NYOKA est destiné essentiellement au transport de personnel et aux opérations de maintien de l’ordre. II transporte jusqu’à 11 personnes ou une tonne de fret. Ce matériel est en service au sein des forces ougandaises et notamment celles stationnées en Somalie au profit de l’AMISOM.

NYOKA (Ouganda)

Consortium PAMODZI-FAW (Afrique du Sud / Chine)

Le salon AAD 2014 a permis de découvrir un nouveau consortium, cette fois sino-africain avec le regroupement de la compagnie chinoise FAW spécialisée dans la production de camions civils et militaires et le groupe sud africain PAMODZI. Le groupe chinois entre dans le capital à hauteur de 49%. L’entreprise sera implantée dans la région du Cap et a annoncé son intention de produire en moyenne 5 000 véhicules par an. Le premier client de ces productions devrait être l’Afrique du Sud qui souhaite moderniser son parc logistique et remplacer les vieux SAMIL. La concurrence sera cependant rude avec l’entrée sur le marché africain des groupes allemands RHEINMETAL et MERCEDES BENZ et italien IVECO. Deux camions, les derniers modèles du groupe chinois étaient présentés à cette occasion, le premier en version 4X4 et l’autre en version 6X6.

PAMODZI FAW (Chine/Afrique du Sud)

 

Tourelle 1 homme LCT-MC (DENEL - Afrique du Sud)

Le groupe sud africain a présenté en exclusivité le 17 septembre sa tourelle 1-homme LCT-MC(Light Combat Turret-Multi Caliber). Cette tourelle est destinée à être montée sur véhicule blindés 6X6 comme le CASSPIR. L’accent a été mis sur la simplicité, la modularité et le cout. Cette tourelle est beaucoup moins chère qu’une tourelle télé opérée et son emploi est très simple. La tourelle accepte les mitrailleuses SS77 de 7,62 mm, de 12,7 mm mais aussi les canons de 20 mm GA1 et les lance-grenades automatiques de 40 mm. Elle est protégée contre les munitions perforantes. La LCT est opérationnelle sur 360° en gisement et de -12 à +45° en site. Elle reçoit, en termes de moyens optiques, un module complet monté sur le coté droit. Ce module comprend une lunette jour à trois champ, une lunette thermique et un télémètre laser permettant au tireur de tirer rapidement avec un maximum de précision.

DENEL LCT MC (Afrique du Sud)

Le délai pour modifier l’armement est très court et sa mise en œuvre est immédiate. La tourelle est un concept sur fonds propres et la société DENEL, qui vient de terminer les essais technico opérationnels attend la première commande avant de lancer la production.

Blindé 8X8 ST-1 105 mm (NORINCO - Chine)

Le blindé 8X8 ST-1 était présenté, sous forme de maquette, par le groupe chinois NORINCO.  Une étiquette posée sur la maquette le présentait comme le SH-5 ce qui ne semble pas correspondre aux différentes brochures émises par la compagnie chinoise. La version « DESTROYER » initiale était montée sur châssis 6X6. Ce blindé 8X8 est équipé d’une tourelle capable de tirer toutes les munitions de 105 mm mais également le missile antichar de 105 mm de production chinoise jusqu’à 5 000 m. les capacités moteur du blindé font de ce nouveau système un véhicule d’appui efficace, et avec ce concept la Chine peut s’affirmer être un concurrent sérieux pour les véhicules occidentaux équipé de ce même type de tourelle. Les premières informations concernant ce blindé ont été délivrées lors du salon EUROSATORY 2014.

 ST 1 (Chine)

Lance-roquettes SLR SHOCKER-1 (POLYTECHNOLOGIES INC. - Chine)

AAD 2014 a été l’occasion d’observer pour la première fois le lance-roquettes consommable SLR (Shoulder Launched Rocket) dénommé SHOKER-1. D’aspect extérieur il ressemble au système déjà observé DZJ-08 mais se veut résolument moderne, et a été optimisé pour être employé dans les zones urbaines, être tiré en espace clos (une contre masse empêche la projection de blast et de fragments en arrière) en amenuisant les effets collatéraux (projection des fragments à moins de 7 m). Sa munition est de type anti-infrastructure. Ses performances se résument à des destructions de portes blindées ou d’ouvertures et à des tirs contre des véhicules légèrement blindés. Pour exemple, la roquette fonctionne après avoir perforé un mur d’une épaisseur de 12 cm.

Le constructeur affirme que la trajectoire de la munition est optimale, malgré la forme de la roquette, grâce aux ailettes de stabilisation. La portée de tir va de 25 m à près de 200 m .

SLR SHOCKER (Chine)

Système optique ATS-60 (ASELSAN - Turquie)

Le groupe turc ASELSAN possède une succursale en Afrique du Sud. Cette dernière présentait un nombre important de moyen d’observation à intensification de lumière mais aussi en thermique. Plusieurs lunettes thermiques et systèmes optiques ont été présentés notamment les PERI EYE destinées aux véhicules blindés et aux chars de bataille, la caméra ATS-60 et la lunette SAGER produite pour être montée entre autres sur le poste de tir antichar russe KORNET. La lunette ressemble dans son architecture extérieure aux lunettes 1PN79 russes. Cette lunette de 7 kg est active en moins de 7 minutes et fonctionne dans la bande 3 – 5 µm.

SAGER (Turquie)

Lunette thermique 1PN79M-3 (KBP - Russie)

La dernière évolution de la lunette thermique russe 1PN79 était présentée, montée sur son poste de tir missile KORNET. Cette version a été modernisée et offre des possibilités bien supérieures à la version initiale. La bouteille cryogénique a été remplacée par une machine à froid intégrée dans la lunette, ce qui allège les mises en service et les remises en fonctionnement. Les performances de la lunette ont été améliorées de manière à être employées par la version longue portée du système missile, le KORNET EM, ainsi la version initiale permettait de tirer à près de 3 500 m alors que la version M-3 permet de prendre en compte des cibles à près de 8 km. En mode continue, la lunette fonctionne au moins 1,5 heure et il faut moins de 7 minutes pour la mettre en fonction.

1 PN 79 M 3 (Russie)

Dispositif anti-émeute LRAD STORM-500 (COPATROL-ELCOME - EAU)

La compagnie présentait son système complet anti émeute STORM 500. Capable d’envoyer des sons jusqu’à 2 000 m, il émet également un bruit strident  de plus de 149 dB à 1 m et plus de 88 dB à près de 650 m. ce système LRAD est couplé à un moyen de recherche infrarouge et à un système de détection laser. Ce matériel est destiné essentiellement aux unités de maintien de l’ordre mais peut également être employé dans des missions de PsyOpssur les théâtres d’opération. Le système peut être monté sur véhicule blindé comme sur trépied, l’inconvénient de ce dernier sera lié à la masse totale du système. Au contraire d’un autre système similaire observé sur le salon (NL RWS du groupe sud africain ARE), le STORM 500 n’est pas équipé de moyen de dispersion de foule.

STORM 500 (EAU)

D’après le producteur, le STORM 500 a été testé et approuvé lors de missions de maintien de l’ordre. A noter que la société ELCOME est spécialisée et reconnue dans le domaine des radars de surveillance et de détection pour plateformes fixes, aéroportuaires, et destinés aux missions de défense côtière.

 

Fusil de tireur d’élite multi calibre AXMC (ACCURACY - Royaume Uni)

Le représentant sud africain de la marque britannique ACCURACY présentait entre autres sa dernière production à savoir le fusil pour tireur d’élite AXMC, « MC » signifiant Multi Calibre. Cette arme peut, en inter-changeant plusieurs pièces comme le canon, la culasse et le chargeur,  tirer des cartouches de calibre .300 MAG, .308 WIN et .338 LAP MAG. L’échange de calibre s’opère dans un minimum de temps. En version « .338 », le chargeur contient 10 cartouches. Comme pour les autres armes dans cette configuration, toutes les facilités d’emploi comme la mise en place de rails Picatinny, d’un bipied modulaire et de moyens optiques en version Clip-On ont été mises en place. Cette arme quoique que récente est déjà comme celles qui ont précédé une référence pour les utilisateurs, en grande partie appartenant aux forces de police. Autre détail qui a son importance, l’arme tient dans une valise de taille réduite, une fois le canon dévissé et la crosse repliée, ce qui est un avantage certain dans le transport notamment et la discrétion. A la question posée sur les opportunités de production future de fusils anti-matériels de gros calibre (20 mm par exemple), la réponse n’a pas été négative, ce qui laisse présager de nouvelles productions par le groupe britannique.

AXMC (Royaume-Uni)

Lance-grenades RLL 37/38 (RIPPEL - Afrique du Sud)

Le stand RIPPEL présentait pour la première fois le lance-grenades RLL 37/38 destiné aux opérations de maintien de l’ordre. RLL signifie d’ailleurs « RIPPEL Less Lethal ». Ce système comporte plusieurs particularités. Il peut être modifié en modifiant le canon et en changeant le barillet de passer de 38 mm à 40 mm. Cette configuration permet de passer de missions de maintien de l’ordre et de l’emploi de grenades encartouchées en Gomme, fumigène ou incapacitantes à des munitions plus vulnérantes avec le 40 mm. La portée de tir dépend de la munition employée. Le RLL 37/38 est ambidextre et même le levier d’armement peut être changé de coté. Une petite mollette permet de pivoter le barillet pour le recharger plus rapidement. D’un poids minimaliste (moins de 4 kg) et d’un encombrement réduit par l’apport d’une crosse télescopique, ce système n’est pas encore en service mais la société annonce déjà que plusieurs clients sont d’ores et déjà fortement intéressés, comme les États-unis.

RIPPEL RLL 37/38 (Afrique du Sud)

Système d’aide au tir mortier PAM-16 (INKWAZI Software Solution - Afrique du Sud)

Le bureau d’étude sud africain INKWAZI Software Solution présentait le PAM-16 (Precision Azimuth Measurement). Ce module électronique est monté de manière très rapide et permet de régler un mortier après avoir reçu toutes les informations nécessaires. Le module est équipé d’une batterie autonome et d’un GPS qui indique à l’utilisateur sa position et lui permet d’orienter le tube en gisement et en site. L’erreur de calcul étant quasi nulle, l’impact de la munition devrait correspondre à la position reçue. L’ensemble des tests a déjà été effectué sur des mortiers de 60 mm, et ceux correspondant au calibre 81 mm devraient avoir lieu vers le mois d’octobre 2014. Ce module simple d’emploi et peu couteux apportera en tout cas efficacité de tir pour les utilisateurs et cout modéré quant à l’emploi réduit de munitions.

PAM 16 (Afrique du Sud)

Drone aérien SWIFT (S-PLANE - Afrique du Sud)

Quelques stands de drones étaient présents lors de cette édition 2014, parmi lesquels le groupe sud africain S-PLANE. Le groupe présentait son dernier concept modulaire UAS (Unmanned Aerial System) SWIFT. Ce drone d’une envergure de 7,5 m et actionné par un moteur UEL AR-741 rotatif placé à l’arrière du vecteur (réservoir de 75 l au centre du vecteur), est en réalité le porteur de sous ensembles mis en place très rapidement en lien avec les missions demandées. Ainsi nombre de modules « X-Series » peuvent être montés sous le ventre au centre du vecteur mais également à l’arrière. Les missions dévolues au SWIFT vont de la surveillance jour/nuit avec la mise en place de moyens optiques, à l’écoute, à la recherche radar ou même au brouillage. Son autonomie de vol, d’environ 12 heures selon le chargement permet d’effectuer ces missions sans difficulté. Les ingénieurs en charge de cet UAS ont pris en compte les problématiques liées à l’Afrique du Sud (surveillance aux frontières, contrôle des cotes, renseignement) et le SWIFT semble correspondre à leur besoin.

SWIFT (Afrique du Sud)

Radar mobile GCA-23LM (AMC - Afrique du Sud / Ukraine / Lituanie)

C’est la première présentation de matériels organisée par le tout nouveau consortium regroupant trois pays : l’Afrique du Sud, l’Ukraine et la Lituanie. Plusieurs systèmes étaient présentés, comme le système antichar ukrainien SKIF, des moyens optiques et de communication et le radar mobile de surveillance aérienne GCA-23LM. Ce radar initialement monté sur châssis ukrainien KRAZ était cette fois monté sur châssis italien IVECO. Les capacités de travail du radar restent cependant inchangées. Il est en mesure de détecter un aéronef de 2 500 m à 150 km avec une probabilité d’erreur de 150 m à distance maximale. il peut également prendre en compte les coordonnées de vol du vecteur et envoyer ses éléments aux batteries de défense anti aérienne. Ce système travaille en bande L. Le délai de mise en œuvre, déploiement de l’antenne compris, est inférieur à 15 minutes. Ce système est en service, au moins en Ukraine et en Lituanie.

GCA 23 LM (Afrique du Sud/Ukraine/Lituanie)

Groupe CSIR (Afrique du Sud)

Le groupe CSIR (Council for Scientific and Industrial Research) a vu le jour en 1945. Cet Institut est un support permanent dans les recherches nationales sud-africaines et contribue a développer dans un grand nombre de domaines : aéronautique, radar, guerre électronique, protection balistique et contre les blast, optique et optronique, soutien technologique aux opérations spéciales, espace, environnement…Plusieurs partenariats existent entre ce conseil supérieur et des entreprises de défense locales. C’est le cas du groupe DENEL, important producteur de munitions, qui assure une relation permanente avec le CSIR dans l’étude des protections balistiques. En plus d’effectuer des recherches visant à développer les systèmes futurs, le groupe produit des concepts, tels des drones, des blindages, des lasers…

Focus sur la partie menace des explosifs

Le CSIR est le maitre d’œuvre national dans la lutte contre les effets des explosifs et des EEI. Ses recherches portent sur la détection d’explosifs, leur neutralisation et la protection contre les effets de blast et de projection. Le CSIR commence toute recherche par une analyse poussée de la menace, avant d’en délimiter les critères à appliquer. Des recherches sur les projectiles, qu’ils soient sous forme de CGN (Charge génératrice de Noyau) ou EFP (Explosively Formed Projectile) ou sous forme de charge creuse, sont effectuées sans cesse pour tenter de trouver les solutions pour s’en protéger au maximum

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:45
Barkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistique

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Si la logistique de l’opération Serval nécessitait une manœuvre d’ampleur, celle de l’opération Barkhane triple les besoins en liaisons à travers des espaces gigantesques au climat exigeant pour les hommes, comme pour les matériels. Pour les logisticiens, Barkhane n’est pas moins qu’une nouvelle mission. En effet, la bascule du poste de commandement de théâtre de Bamako vers N’Djamena au Tchad, ainsi que l’ouverture d’un fuseau Est avec la mise en place d’un détachement au Nord Niger, nécessitent de repenser la logistique en fermant l’aéroport de débarquement (APOD) de Bamako au profit de Niamey au Niger.

 

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Une logistique de point d’appui au Nord Mali

Pour relever le défi de la mise en place des flux, le dispositif s’adosse à une logistique de « points d’appui », c'est-à-dire des sites où le bataillon logistique (BATLOG) met en place régulièrement les ressources, et sur lesquels s’adossent les opérations. Ainsi, un BATLOG parcourt en moyenne 1 500 000 km en un mandat.

 

L’immensité des flux opératifs

L’opération Barkhane bénéficie de trois SPOD (Sea Port of debarkation) que sont Dakar, Abidjan et Douala, deux APOD (Air Port of debarkation) à Niamey et N’Djamena dont les flux conduisent à la plateforme opérationnelle de Gao, sur les cinq sites isolés, ou vers les détachements opérationnels avancés de Tessalit, et à l’avenir du Nord Niger.

Outre la possibilité d’approvisionnement par voie ferrée depuis Dakar jusqu’à Bamako, deux pénétrantes logistiques permettent de soutenir les fuseaux Ouest et Est.

 

Niamey, le cœur du dispositif d’acheminement

Sur le plan logistique, Niamey se retrouve au cœur du dispositif à la fois routier et aérien. En effet, les convois en provenance d’Abidjan rejoignent Niamey avant de se différencier soit vers le Mali, soit en direction du Nord Niger. La fonction de transit aérien au profit des relèves de personnel est également dévolue à Niamey dont les infrastructures évolueront jusqu’à la fin de l’année.

 

Gérer les ressources

Deux bases logistiques inter-armées de théâtre sont en place au profit chacune d’un fuseau. L’une est située à Gao et l’autre à N’Djamena. Grâce à une structure de type BATLOG, ces points d’appui assurent les diverses fonctions logistiques au profit de toutes les unités de leurs fuseaux.

 

Une manœuvre logistique complète

Pour passer du dispositif logistique de Serval à celui de Barkhane, une planification rigoureuse est conduite afin d’effectuer les bascules nécessaires et concomitantes sans jamais interrompre le soutien des unités ou ralentir le rythme opérationnel. Il s’agit d’une véritable « mécanique de précision » finement réglée par les logisticiens du PCIAT.

Quatre phases s’enchaînent:

  • bascule du PCIAT, tout en maintenant la capacité de commandement, phase qui s’est achevée le 22 juillet,
  • désengagement et rétrocession de Bamako, phase en cours jusqu’à fin octobre et réalisée déjà à près de 40%,
  • montée en puissance du nouvel APOD de Niamey qui est opérationnel (initial operational capability) depuis le 16 août,
  • montée en puissance d’une BOAT au Nord Niger avant la fin de l’année 2014.

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Barkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistiqueBarkhane : régionalisation des opérations et dispositif logistique
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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:30
Chammal : l’appui aérien aux forces de sécurité irakiennes se poursuit

 

24/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Les 22 et 23 octobre 2014, la force Chammal a poursuivi l’appui des opérations terrestres conduites par l’armée irakienne dans l’ouest de Bagdad et dans la région du Mont Sinjar au nord de l’Irak.

 

Le 22 octobre, lors d’une mission de reconnaissance armée, le centre opérationnel aérien d'Al Udeid (CAOC) a orienté une patrouille de Rafale, qui était alors en vol dans la région de Falloujah, sur une cible d’opportunité. L’objectif, identifié et confirmé par les équipages, était des combattants de Daech en train de monter à l'assaut de position des forces armées irakiennes. Vers 14h00, ouvrant le feu au cours d'une passe canon, les Rafale ont neutralisé le volume d'un groupe avec des obus de 30mm.

 

Le lendemain, les Rafale français évoluant au-dessus des zones de combat irakiennes dans la région du Mont Sinjar, ont mené un nouveau raid aérien. Aux environs de 11h, ils ont détruit un poste abritant un véhicule de Daech, à l’aide d’une bombe guidée laser (GBU 12).

 

Quotidiennement les militaires de la force Chammal poursuivent leurs missions de reconnaissance armée afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Depuis son entrée dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:30
Chammal : mission de bombardement de nuit de la coalition

 

24/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la soirée du 23 octobre 2014, la force Chammal a participé à un raid aérien mené par la coalition contre un complexe logistique de Daech au sud de Moussoul, dans la région de Kirkouk.

 

Le renseignement collecté par la coalition depuis le début de l’opération a permis de planifier une mission de bombardement contre un site stratégique de l’organisation terroriste dans le secteur d’Al Hawijah, à 250 km au Nord de Bagdad.

 

Aux environs de 20h30 heures (heure de Paris), une patrouille de Rafale, armés chacun de 6 bombes AASM (1) et équipés de pod Damocles, a délivré douze AASM sur l’objectif. Ce raid aérien auquel participaient nos alliés a permis de détruire un complexe de Daech servant à la fois d’usine de fabrication de bombes artisanales et de centre de recrutement, de formation et d’entraînement des terroristes. Cette action a été complétée par des frappes simultanées de nos alliés sur deux autres sites stratégiques de Daech, portant un coup dur à leur logistique.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Depuis son entrée dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

 

(1) L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

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