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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 18:55
Le logiciel de paie des armées Louvois distille encore son poison

Le ministère de la Défense a envoyé 118.000 lettres pour réclamer les trop versés aux militaires en 2013 - photo MinDefFR

 

21/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le fameux système Louvois entraîne toujours des surcoûts pour le ministère de la Défense. Le ministre de la Défense attend le déploiement d'un nouveau système en décembre 2015.

 

Décidément le logiciel de paie des armées Louvois n'en finit toujours pas de distiller son poison... près d'un an après sa mise à mort par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Même si cela va toutefois un peu mieux. En septembre, les dépenses au titre du plan d'urgence lancé en septembre 2012 par le ministre pour assurer le versement des soldes des soldats sont en effet "plus faibles qu'antérieurement : 500.000 euros contre 1 million en début d'année", comme l'a révélé le secrétaire général pour l'administration (SGA) Jean-Paul Bodin, lors de son audition à l'Assemblée nationale du 8 octobre. Mais, force est de constater qu'elles se poursuivent à bon rythme alors que l'armée fait le plus gros effort en matière de réduction d'effectif au sein de l'État (80.000 suppressions de postes entre 2009 et 2019).

Déstabilisés par les coupes massives et entraînée dans des opérations extérieures de plus en plus nombreuses, les militaires et leur famille commencent à trouver le temps long, trop long pour stabiliser la paie comme en témoigne la lettre ouverte d'une femme de militaire adressée à Jean-Yves Le Drian.

En outre, selon Jean-Paul Bodin, la seconde partie de la campagne de régularisation "ne va pas sans difficulté puisque ce sont au moins 118.000 lettres qui ont dû être envoyées pour réclamer les indus de 2013. Lorsque les personnels ont quitté le ministère et sont à la recherche d'emplois, la marge de manœuvre du Trésor public s'avère très faible". Ce second volet est en cours depuis le début de l'année et se poursuivra en 2015, précise le SGA.

 

Régulariser chaque militaire

Ce n'est pas nouveau mais les anomalies de Louvois se traduisent encore "par d'importants indus de paye et de moins-verser aux administrés". Aussi, la seconde partie de la campagne de régularisation vise à traiter la totalité des dossiers et des anomalies : "il s'agit de calculer et de régulariser, pour chaque administré, le solde entre les paiements qui lui sont dus et les versements qui lui ont été effectués par ou hors Louvois, et de mettre ainsi ses droits à jour, a expliqué Jean-Paul Bodin. Cette campagne permettra non seulement de rétablir chaque administré dans ses droits, en lui versant ses dus, mais aussi de préserver les droits de l'État et le budget du ministère en recouvrant les sommes versées indûment".

Interrogé sur le coût de ces tâches administratives, le SGA a répondu qu'il "n'a pas été procédé à une analyse du coût de recouvrement de l'indu par euro récupéré, ne serait-ce que parce que nous sommes loin d'avoir tout récupéré, et qu'il est difficile d'évaluer les moyens que nous devrons mettre en œuvre pour cela. Ainsi, après avoir dû augmenter à plusieurs reprises les effectifs du centre expert des ressources humaines et de la solde (CERHS) de Nancy, nous examinons l'organisation à mettre en place pour mener à bien la campagne de recouvrement 2015-2016". Selon le député du Var, Philippe Vitel, co-auteur d'un rapport sur l'exécution du budget 2013, le ministère de la Défense a dû recruter 100 personnels civils au titre de la fiabilisation de Louvois au CHRS de Nancy.

 

Un nouveau logiciel de paie en décembre 2015

"Il est urgent de pouvoir disposer d'un nouvel outil", a estimé le SGA. Le calendrier du remplacement de Louvois est jalonné par deux rendez-vous important : présentation de prototypes de logiciel de paie en décembre 2014, fournis par les candidats au cours du dialogue compétitif, et premier déploiement en décembre 2015. "Le déploiement complet devrait être effectif en 2017", a expliqué Jean-Paul Bodin. Un calendrier qui semble très ambitieux, selon un observateur. Le ministre a confié à la direction générale de l'armement (DGA) le projet. Ainsi, le dispositif s'articule autour d'une équipe composée d'un binôme formé par le directeur de programme, appartenant à la DGA, et l'officier de programme, appartenant à la direction des ressources humaines du ministère (DRH-MD). L'équipe est actuellement composée de 12 personnes (17 en 2015) de la DGA et de 17 (23 en 2015) de la DRH-MD.

La procédure de passation de marché retenue, un dialogue compétitif, a débuté par la publication de l'avis d'appel public à candidatures le 1er février 2014. Le dossier de consultation des entreprises a été envoyé le 18 avril aux trois groupements sélectionnés :  l'américain Accenture associé au canadien CGI, le français Atos associé à Steria et enfin Sopra et sa filiale HR Access, selon nos informations. Le premier tour de dialogue a eu lieu du 13 juin au 24 juillet. Le suivant aura lieu au quatrième trimestre 2014 et les offres finales sont attendues début 2015, pour une notification au premier semestre 2015. Jean-Paul Bodin n'a pas communiqué les montants budgétés en raison de la compétition en cours. "Il va de soi qu'il y a une limite" en matière de coûts, a-t-il toutefois rappelé.

 

Les enseignements de ce flop

Après Louvois, le ministère "s'est efforcé de tirer le plus d'enseignements possible des difficultés rencontrées avec Louvois, en mettant en place, en début d'année, une procédure de revue régulière des devis et des projets", a expliqué le SGA. Ainsi, comme c'est déjà le cas pour les programmes d'armement, pour chaque étape à franchir, un audit doit être réalisé par une délégation aux Systèmes d'Information d'Administration et de Gestion (SIAG), mise en place en 2013 et dirigée par un ingénieur de l'armement.

 Référé de la Cour des Comptes sur le système de paye Louvois

Réunie tous les deux mois, une commission des SIAG "se voit remettre un point de situation sur les programmes, en particulier les plus critiques, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas dotés d'un responsable clairement identifié, ceux faisant l'objet d'une dérive en termes de délais ou de coûts ou encore ceux où surviennent des difficultés techniques". Ce dispositif a été étendu aux responsables des systèmes d'information et de communication (SIC) de l'ensemble des états-majors et services qui effectuent eux-mêmes une revue des dossiers avant de les présenter en commission SIAG. Un système de pilotage qui apparait enfin très serré.

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 17:55
20èmes  Rencontres parlementaires de la Défense

 

21/10/2014 - par Alain Establier  - SECURITY DEFENSE Business Review n°114

 

Le 08 octobre se sont déroulées à Paris, les 20èmes rencontres parlementaires de la Défense autour d’une thématique: l’outil industriel de la Défense est-il un enjeu d’avenir pour les territoires? En cette période de flou intense sur les budgets des Armées, les responsables les plus éminents du secteur étaient là pour débattre: Laurent Collet-Billon (Délégué Général pour l’Armement), Eric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Antoine Bouvier (PDG de MBDA), Général Denis Mercier (chef d’Etat-major de l’armée de l’air), Patrice Caine (DG de Thales) entre autres.

 

La Défense, c’est l’emploi en France

 

L’outil industriel de Défense représente encore en France 15 Mds€ de CA annuel et 165.000 emplois directs et indirects. A noter que ces 15 Mds€ permettent de conserver en France les 165.000 emplois, car ce sont souvent des emplois de haute spécialisation, générés par des produits haut de gamme et de très haute technologie pas faciles à délocaliser. Pour preuve, les difficultés rencontrées par Dassault et Thales en matière de sous-traitants indiens…

Pourtant, les politiques depuis 30 ans n’ayant aucune vision industrielle, le budget des Armées est tombé de 4,3% du PIB à la fin des années 60 (certes au temps du service militaire obligatoire), à 3% dans les années 80, à 2% dans les années 90, pour tomber à 1,5% en 2013! Même l’OTAN considère que le budget de défense des pays européens ne devrait pas être en dessous de 2% de leur PIB…

Les parlementaires de la majorité actuelle ont eu beau se réjouir de la progression de 40% des exportations de matériel de défense entre 2012 et 2013, les lecteurs de SDBR (cf. n°112) savent que c’est de la manipulation de l’information, car la performance de ce secteur se juge non sur un an mais sur la durée de son processus industriel (au moins 4 ans). Tout ce qu’on peut dire, c’est que la moyenne des prises de commande de 2007 à 2011 (5 ans) étaient de 6,42 Mds€, que la moyenne de 2012 et 2013 cumulée (2 ans) n’est que de 5,85 Mds€ et que l’exportation  représente environ 39% du chiffre d’affaires total de la filière. Il s’agit donc de se préoccuper aussi des 61% vendus en France, soit plus de 9 Mds€.

 

Une situation qui va passer de préoccupante à très préoccupante…

 

En réalité la situation est préoccupante aujourd’hui (comment financer les 31,4 Mds€ de la LPM ? le milliard des Opex ? etc.) et devient très préoccupante si on se projette à 10 ans. Eric Trappier a rappelé que l’industrie de défense pouvait produire des solutions duales, mais qu’il n’y aurait plus d’industrie de défense dans les territoires français si les entreprises concernées se tournaient complètement vers le civil: exemple, un employé sur le sol américain, à compétence égale, vaut 3 fois moins cher qu’un collaborateur français. Le danger serait grand de croire que la part du civil dans les entreprises de défense (le dual) serait la panacée car, en matière civile, la délocalisation aurait vite fait de détruire une grande part des 165.000 emplois actuels…

Les industriels et le général Mercier ont rappelé que la meilleure publicité des matériels français était faite par la doctrine d’emploi et par l’usage qu’en font les militaires (ex: le Rafale et son armement, ou le BPC). Le DGA a rappelé que l’industrie de défense française représentait 20% de l’industrie de défense totale de l’Europe, ce qui place la France à la fois en leader et en responsabilité. Le député Hervé Mariton a souligné que la filière d’excellence française de défense n’était pas acquise pour l’éternité et que la politique de défense était en principe la fonction première de l’Etat. Il a ajouté, concernant l’Europe, que sans programmes européens il ne pouvait y avoir de coopération industrielle de défense pour répondre à des objectifs stratégiques (lesquels?) et qu’une coopération industrielle constructive ne pouvait être que bilatérale (Lancaster House) ou multi-bilatérale, mais certainement pas multilatérale. Le général Mercier a indiqué que les Etats-majors étrangers, qu’il rencontre souvent, s’inquiétaient de l’abandon éventuel de programmes français, ce qui ne les incitait pas à passer des commandes bien sûr: dans 7 ans, est-ce que vous produirez toujours le Rafale ?

 

Conclusion

 

Comme l’a souligné Eric Trappier, il faut maintenir les budgets d’innovation et la recherche en haute technologie pour que l’industrie de défense française reste délibérément dans le haut de gamme, difficilement délocalisable, ce qui aidera à maintenir son image dans le monde et ses emplois en France. Il faut aussi sans doute faire pression sur Bruxelles pour que des recommandations soient faites aux Etats de revenir au moins à 2% de PIB dans leurs dépenses de défense, ce qui serait un élément de relance en plus d’un accroissement de notre sécurité. Enfin, comme l’a dit Philippe Bottrie du groupe Airbus, «il est  grand temps de semer les graines de notre sécurité future» !

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 16:55
French adaptation strategies for arms export controls since the 1990s


15/10/2014 IRSEM

 

Equivalents anglophones des Cahiers, les Paris Papers présentent des contributions originales.

 

Paris Papers n°10

French adaptation strategies for arms export controls since the 1990s

Lucie BERAUD-SUDREAU

 

Paris Papers n°9

Germany and War : Understanding Strategic Culture under the Merkel Government

Sophia Becker

Synthèse   Etude

Mots clés : Allemagne, culture stratégique, défense

 

Paris Papers n°8 

War narratives in a world of global information Age : France and the war in Afghanistan

Barbara Jankowski

Synthèse - Présentation

Mots-clés : opinion publique, guerre, Afghanistan

 

Paris Papers n°7 - 2012 

Shielding the state : UAE military efforts to Counter Iran's disruptive options in the Gulf.

Synthèse - Présentation

Victor Gervais

Mots-clés : UAE, IRAN, Golfe Persique

 

Paris Papers n°6 - 2012 

Defence and security industry: Which security industry are you speaking about?

Vincent Boulanin

Présentation

Mots clés : industrie de défense

 

Paris Papers n°5 - 2012

Strategic and tactical uses of ethnicity. Insights from the Azerbaijani question in Iran.

Gilles Riaux

Présentation

Mots-clés : ethnicité, Iran, Azeris, Aerbaïdjan, minorités ethniques

 

Paris Papers n°4 - 2012

Thinking strategically about sanctions : a research agenda

Olivier Schmitt

Présentation

Mots-clés : analyse stratégique, sanctions, système international

       

Paris Papers n°3- 2011

The European Union in Colombia: Learning how to be a peace actor

DorlyCastaneda

Présentation

Mots-clés : UE, Colombie, tiers stratégique

 

Paris Papers n°2- 2011

Now or never : the way to a credible European Defense

Maya Kandel, Jean-Paul Perruche

Mots-clés : UE, défense européenne, OTAN

 

Paris Papers n°1

Pakistan : Coercion and Capital in an "Insecurity State"

Amélie Blom

Mots -clés : Pakistan, terrorisme, contre-insurrection
 
 

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 16:55
Budget de l'État: les militaires portent plus que leur part du fardeau

 

15/10/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

DÉCRYPTAGE - Le ministre de la Défense a annoncé des suppressions de postes. Les armées, qui représentent 10 % des agents de l'État, assument à elles-seules 60 % des réductions de postes dans la fonction publique.

 

L'absence de véritable surprise ne réduit pas l'effet de choc ressenti dans les armées par les annonces de Jean-Yves Le Drian. Les réactions, entendues çà et là - amertume, résignation, lassitude -, s'expliquent par des fondamentaux qui sont connus. Entre 2009 et 2019, l'armée aura perdu 80.000 emplois, dont 34.000 sur la période couverte par la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Après 7500 suppressions en 2015, 7400 postes disparaîtront encore en 2016 et en 2017. Chacun admet les efforts imposés par la situation budgétaire: les militaires, pas plus que d'autres, ne souhaitent s'y soustraire. Ils comprennent fort bien que notre souveraineté dépend aussi d'un retour à l'équilibre des finances publiques. En revanche, ils ont le sentiment mal vécu de porter plus que leur part du fardeau. Les militaires, qui représentent 10 % des agents de l'État, assument en effet à eux seuls 60 % des réductions de postes dans la fonction publique.

Dans un contexte déprimé, les «restructurations», même menées méticuleusement, ont des répercussions multiples, économiques dans les territoires, opérationnelles aussi, comme le redoutent certains. Ces mesures n'échappent pas non plus au soupçon de favoritisme politique. En bonne logique financière, le 126e régiment d'infanterie de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, aurait pu disparaître. Sauf qu'il est situé sur les terres de François Hollande…

 

Les moyens réduits d'une armée que beaucoup jugent «à l'os»

Le malaise survient alors que nos armées n'ont jamais été aussi performantes, comme n'ont jamais été si grandes les ambitions qui leur sont assignées. Le savoir-faire des militaires français, notamment dans les guerres asymétriques ou les conflits complexes, comme en Centrafrique, est reconnu par tous, en premier lieu par les États-Unis. En 2012, François Hollande est arrivé à l'Élysée avec un unique plan de campagne: ramener les troupes d'Afghanistan. Deux ans et demi plus tard, regardons la carte. Les militaires français sont partout, dans le nord du Niger, au Mali, à Bangui, dans le ciel d'Irak, peut-être demain aux confins du lac Tchad pour lutter contre Boko Haram. À ces hommes et à ces femmes servant sous le drapeau, on demande toujours davantage, avec les moyens réduits d'une armée que beaucoup jugent «à l'os». «Les militaires ont deux qualités: ils exécutent les ordres sans se plaindre et ils permettent au président de la République actuel de briller sur le seul terrain où il le peut encore, les opérations extérieures», lâche un général du cadre de réserve connu pour son verbe haut.

La pire des solutions serait de baisser la garde au moment où les menaces se font plus fortes, à l'image du djihadisme qui sévit actuellement. Même si les réponses à lui opposer ne peuvent être seulement militaires, il est clair que combattre les pôles terroristes qui ont essaimé du Nigeria à l'Irak exigera une armée ultraperformante. Même constat pour d'éventuels conflits «classiques»: la crise ukrainienne a souligné qu'ils ne sont pas encore sortis de l'Histoire.

Certes, les «déflations» annoncées mercredi épargnent en bonne part les forces opérationnelles. Certes, le «contrat opérationnel de nos armées n'est pas remis en cause» par les baisses d'effectifs, invoquent les artisans de la LPM. Tous conviennent néanmoins que les marges de manœuvres sont plus qu'étroites. Et beaucoup s'inquiètent d'un écart croissant entre le maintien des ambitions - notamment en termes d'interventions sur des théâtres extérieurs - et la grande fragilité des moyens. «Il est urgent que nos autorités politiques comprennent que l'évolution en cours conduit à une impasse», juge sévèrement le général Jean-Claude Thomann, ancien commandant de la Force d'action terrestre, en évoquant le risque, à court terme, de «notre impuissance à conduire une politique extérieure autre que celle des vœux pieux».

Quoi qu'il en soit, les mesures présentées mercredi «ne sont qu'un début», prévient un haut responsable militaire. Pour celui-ci, il faudrait que les prochaines «restructurations» soient annoncées rapidement, «début 2015». «Plus on tarde, plus les décisions seront difficiles à mettre en œuvre», souligne-t-il.

Restructurations 2015 - Infographie Le Figaro
Restructurations 2015 - Infographie Le Figaro

Restructurations 2015 - Infographie Le Figaro

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 11:50
Bulgarian military orders Commando Select vehicles from Textron

Bulgaria will deploy the new Commando Select vehicles to support the International Security Assistance Force in Afghanistan. Photo Textron Inc.

 

15 October 2014 army-technology.com

 

Textron Systems Marine & Land Systems (TM&LS) has been awarded a foreign military sales contract to supply Commando Select four-wheeled armoured vehicles to the Bulgarian National Military Forces.

 

Awarded by the US Army Contracting Command, the $15.2m contract requires the company to deliver ten Commando Select vehicles, along with related fielding hardware and technical services.

 

Textron will supply three variants, including a turreted vehicle with co-axially mounted 40mm Mk-19 and .50 cal machine guns, a command and control (C2) variant with turret, and an ambulance variant used for patient treatment and transport.

 

Textron Marine & Land Systems senior vice-president and general manager Tom Walmsley said: "Our customer values both the level of performance and protection offered by these vehicles, as well as the support and training services our team can provide throughout each vehicle's lifecycle."

 

The C2 vehicles will be integrated with Textron Systems' remote video terminal technology for real-time situational awareness from a variety of unmanned systems and other sources.

"Commando Select is a 90mm direct-fire vehicle designed to address the growing international requirement for significantly greater under-armour firepower."

 

The vehicles are scheduled to be deployed in support of the International Security Assistance Force (ISAF) in Afghanistan.

 

Commando Select is a 90mm direct-fire vehicle designed to address the growing international requirement for significantly greater under-armour firepower, integrated on a highly mobile armoured vehicle.

 

Capable of carrying up to seven soldiers alongside the crew, the vehicle incorporates a monocoque V-shaped hull, which is designed for protection against landmines and improvised explosive devices. A CMI Defence Cockerill CSE 90LP weapon system provides day / night combat capability for counter-insurgency and legacy combat operations.

 

Work under the contract is scheduled to be carried out in Louisiana, and Maryland, US, and Afghanistan, while deliveries are expected to begin during the first quarter of 2015. All contract activities should be completed by June 2015.

 

The Bulgarian military's inventory currently includes seven Commando vehicles, which were delivered in 2008 and are operated by ISAF in Afghanistan.

 

In addition, Textron is also under contract to provide the Bulgarian Army with technical support in Afghanistan and quarterly training in Bulgaria.

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 11:50
Joint Warrior 14.2 : la frégate Latouche-Tréville frappe la terre d'Écosse

 

16/10/2014 Marine nationale

 

Déployée au large de l’Écosse, dans le cadre de l'exercice multinational Joint Warrior 14.2, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a réalisé des tirs d’artillerie contre terre le mardi 14 octobre 2014.

 

Au total, ce sont 27 coups qui ont été tirés au canon de 100 mm depuis la frégate française sur un îlot rocheux (200 m x 80 m) situé à 12 km et simulant une batterie anti-aérienne côtière. «Gravie Island» se dresse devant le cap Warth situé à l’extrémité nord-ouest des côtes écossaises. 

 

Les tirs se déroulent en plusieurs phases et allient tactique et technicité. La passe à blanc validée, la frégate revient se positionner pour effectuer sa passe de tir après avoir reçu le message décrivant la mission qui lui était affectée dans le cadre de l’exercice. Une première salve «de recherche» de trois coups est ordonnée par le dispositif d’observation à terre (en l’occurrence des membres des forces spéciales néo-zélandaises), afin d’affiner les paramètres du tir et d’évaluer sa précision. La frégate ayant ouvert au but, les observateurs requièrent rapidement le tir de salves «d'efficacité». Deux salves de 10 coups et une de 4 sont successivement tirées. 23 obus viennent alors s’ajouter aux 3 premiers afin de mettre hors d’état la batterie anti-aérienne simulée par l’île de « Gravie Island ». Seul un obus sera victime d’un dysfonctionnement occasionnant son explosion prématurée lors de son vol vers l’objectif. Tout au long de la séquence de tir, la frégate défile parallèlement à la côte, obligeant un recalage permanent de la tourelle en fonction de la progression du navire et des éléments balistiques.  

 

À l'image de la participation du Latouche-Tréville à Joint Warrior, la journée du 14 octobre a mis en exergue une frégate combative et pleinement opérationnelle. Réalisés en coopération avec les forces  britanniques, les tirs ont permis de démontrer la capacité de la FASM à mettre en œuvre un système d'arme parfaitement maîtrisé, en présence de contraintes opérationnelles fortes mais dans le respect immuable des standards alliés en matière de sécurité.  

 

Joint Warrior 14.2 : la frégate Latouche-Tréville frappe la terre d'Écosse

Le succès des tirs a nécessité la coordination d'un ensemble de savoir-faire. En passerelle, le chef du quart devait naviguer avec la plus grande précision pour assurer avec la meilleure exactitude l’élaboration des éléments balistiques. Au « central opérations », le chef du service Armes du Latouche-Tréville, le lieutenant de vaisseau Thierry Allain, devait organiser ses équipes de mise en œuvre pour qu’elles s’adaptent en permanence et puissent anticiper sereinement les actions de feu.

 

Le commandant du Latouche-Tréville, le capitaine de vaisseau Matthieu Drevon a félicité l'ensemble de l'équipage impliqué dans la réalisation et la réussite de ces tirs.   

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 16:20
A2100 Satellite Dual Launch Animation


15 oct. 2014 Lockheed Martin

 

Two Lockheed Martin A2100 satellites can be launched to orbit aboard a single rocket using a unique side-by-side dual configuration that cuts launch costs without sacrificing payload capability. Side-by-side launch is the only GEO dual configuration that accommodates large earth-facing antennas aboard each satellite.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:45
Barkhane : Le DLAO en appui de la MINUSMA à Aguelhok

 

16/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 4 au 11 octobre 2014, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit était à Aguelhok pour appuyer le bataillon tchadien de la MINUSMA.

 

Lors de cette mission à Aguelhok, l’une des villes majeures de sa zone de responsabilité, la plus au nord du Mali, le DLAO a été accueilli par le bataillon tchadien de la MINUSMA avec lequel il a effectué quatre patrouilles conjointes, en véhicules et à pieds. Ces patrouilles ont été l’occasion d’appuyer la MINUSMA et de manifester la présence française dans le Nord Mali, zone de refuge des groupes armés terroristes.

 

Au cours de sa présence à Aguelhok, le DLAO a mené des séances d’instruction au profit du bataillon tchadien, dans les domaines de la lutte contre-IED et du secourisme au combat. Le 7 octobre, le DLAO a été ravitaillé en eau et en carburant grâce à un largage par air (LPA). L’avion en provenance de Niamey a ainsi permis de parachuter 3,5 tonnes de fret.

 

Composé d’une trentaine de soldats, le DLAO de Tessalit est principalement armé par le commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30). Il coordonne et assure des missions aux côtés des forces partenaires, en leur apportant des appuis spécialisés : guidage aérien, lutte contre-IED et santé notamment.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Le DLAO en appui de la MINUSMA à AguelhokBarkhane : Le DLAO en appui de la MINUSMA à Aguelhok
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:30
Carl Vinson Carrier Strike Group Checks in to U.S. 5th Fleet



15 oct. 2014 US Navy

 

The Carl Vinson Carrier Strike Group wrapped up operations in the Western Pacific and reported for duty in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. The strike group consists of USS Carl Vinson (CVN 70) with embarked Carrier Strike Group (CSG) 1, Carrier Air Wing (CVW) 17 and Destroyer Squadron 1, along with guided-missile cruiser USS Bunker Hill (CG 52), guided-missile destroyers USS Gridley (DDG 101), USS Sterett (DDG 104), USS Dewey (DDG 105), and elements of Explosive Ordnance Disposal Unit 3.(U.S. Navy video/Released)

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:20
photo US DoD

photo US DoD

 

15/10/2014 Sources : EMA

 

Le 14 octobre, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, a rencontré à Washington les plus hautes autorités militaires des pays engagés aux côtés des forces armées irakiennes dans leur lutte contre Daech. Cette réunion s’inscrivait dans la continuité des travaux déjà engagés par les membres de la coalition.

 

Les vingt-et-un chefs d’état-major présents lors de cette conférence ont faire part de leurs analyses stratégiques sur la situation en Irak et en Syrie. Ils ont par ailleurs profité de cette rencontre pour confronter leurs vues sur la complexité politique de l’environnement régional.

 

Cette réunion leur a permis de définir les grandes orientations qui conduiront à l’élaboration d’un plan de campagne conjoint. S’appuyant sur la complémentarité des actions pouvant être menées par les partenaires de la coalition, ce plan visera à traiter de façon globale la menace que constitue Daech.

 

Lors de cette conférence, le général Pierre de Villiers a été invité par le général Martin Dempsey, son homologue américain, à présenter son appréciation de la situation au président Barack Obama en présence de l’ensemble des participants.

 

Après avoir réaffirmé devant le président américain le soutien de la France dans l’action internationale menée contre Daech, le général de Villiers a mis en avant le caractère global de cette lutte. Il a ainsi rappelé que les armées françaises sont engagées dans un combat contre le terrorisme non seulement en Irak, mais aussi dans la bande sahélo saharienne (BSS) dans le cadre de l’opération Barkhane. Il a aussi rappelé que ce combat serait long et qu’il ne devait pas se limiter à la seule action militaire, mais s’inscrire dans une stratégie plus globale.

 

Cette conférence au sommet va accélérer les travaux déjà engagés par les membres de la coalition pour soutenir les forces irakiennes dans leur combat contre le groupe terroriste Daech.

 

Depuis le 19 septembre, sur demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés présents dans la zone, les armées françaises sont engagées en Irak dans le cadre de l’opération Chammal. Neuf avions de chasse Rafale, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion ravitailleur C135-FR effectuent des missions quotidiennes de reconnaissance armée et de renseignement dans la profondeur. Ces moyens seront prochainement renforcés par l’arrivée dans le golfe arabo-persique du Jean Bart, frégate anti aérienne qui sera chargée de participer au contrôle aérien des avions engagés dans le ciel irakiens.

CEMA : réunion à Washington des grands chefs militairesCEMA : réunion à Washington des grands chefs militaires
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:20
 24 Hours in Air Force Special Operations Command

 

15 oct. 2014 AFBlueTube

 

Over the past decade, there has been an unprecedented increase in special operations around the world. This video showcases Air Force Special Operations Command's dynamic mission.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:20
L'ALAT fête ses 60 ans


15 oct. 2014 Armée de Terre

 

Le 8 octobre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a présidé une cérémonie solennelle sur la base école du Cannet des Maures (83), à l’occasion du soixantième anniversaire de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:55
Une Valeur Militaire partagée au 5e RHC

 

15 oct. 2014 Armée de Terre

 

Le 8 octobre, à l’occasion de la cérémonie des 60 ans de l’aviation légère de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a décoré le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de la Valeur militaire avec palme de bronze.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:55
L’escadron de chasse 3/13 « Auvergne » partenaire de l'ASM Clermont Auvergne

 

14/10/2014 Armée de l'air

 

Le samedi 11 octobre 2014, au stade Marcel-Michelin, l’escadron de chasse 3/13 « Auvergne » de la base aérienne 705 de Tours a signé une convention de partenariat avec l’association sportive Michelin (ASM) Omnisports et l’ASM Clermont Auvergne.

 

Au-delà du rapprochement logique autour de « l’Auvergne », les trois entités ont décidé de formaliser une convention comportant essentiellement deux aspects : la promotion de leurs valeurs communes(que sont l’excellence, la solidarité, l’engagement et le respect) et l’échange de cultures, le partage de savoir sur la préparation physique et mentale.

 

Pascal Thibault, président de l’ASM Omnisports, Éric de Cromières, président de l’ASM Clermont Auvergne, et le commandant Thibault Chazelle, garant des traditions de l'escadron de chasse 3/13 « Auvergne », ont signé cette convention, en présence du général Serge Soulet, commandant des forces aériennes, du colonel Cyrille Duvivier, commandant de la base aérienne 705 de Tours et du lieutenant-colonel Xavier Hirschauer, commandant de l’école de l’avion de chasse.

 

Présentation des partenaires

 

L’escadron de chasse 3/13 « Auvergne » est un escadron d’instruction en vol de l’armée de l’air, basé à Tours mais dont les traditions viennent d’Auvergne ; il constitue une des mailles de la formation très complète des pilotes de chasse.

 

L’ASM Omnisports est une association créée en 1911 qui compte pas moins de 15 sections, incluant la section rugby et son centre de formation élite.

 

L’ASM Clermont Auvergne, filiale de l’ASM Omnisports, est une équipe de rugby professionnelle qui participe au championnat de France de Top 14 et à la Coupe d’Europe de Rugby. Son palmarès compte notamment un titre de champion de France en 2010.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:55
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

16 Octobre 2014 Source : Marine nationale

 

Le lundi 13 octobre 2014, les bâtiments du groupe amphibie, les Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et Tonnerre ainsi que le Transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco, ont quitté leur port d’attache, Toulon, pour rejoindre en mer le Charles de Gaulle et son groupe aéronaval. Le porte-avions avait appareillé la semaine précédente pour procéder aux qualifications des pilotes de l’aéronautique navale dans le cadre de l’École de Aviation Embarquée (EAé), période particulièrement dense rythmée par les décollages et appontages des Super Étendard, Rafale et Hawkeye.

 

Catamaran 2014 : Le groupe amphibie rejoint le groupe aéronaval

Les deux groupes réunis forment ainsi une force expéditionnaire qui se trouve déployée en Méditerranée durant une dizaine de jours pour un entraînement interarmées de grande ampleur mobilisant près de 5000 hommes, 205 véhicules et une quinzaine d’hélicoptères de la Marine nationale, de l’armée de Terre et des moyens de l’armée de l’Air. Dans ce cadre, après avoir embarqué leurs troupes, leurs matériels et leurs véhicules vendredi dernier, les bâtiments du groupe amphibie ont accueilli les EDAR (engin de débarquement amphibie rapide) et les CTM (Chalands de Transports de Matériels) ainsi que le groupe aéromobile composé de ses Gazelle, Puma et Tigre. Le  débarquement de la force terrestre est prévu le 20 octobre sur la plage de St Aygulf sur la commune de Fréjus. Mais d’ici cette date, les entraînements vont se multiplier en suivant l’évolution d’un scénario réaliste obligeant les différents états-majors embarqués, tout comme les unités déployées, à se reconfigurer régulièrement et adapter leurs décisions.

Catamaran 2014 : Le groupe amphibie rejoint le groupe aéronaval
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:25
Exportation d'armes (2/4) : la France profitera-t-elle de sa bonne image au Pérou ?

Un temps espérée, la commande du satellite d'observation n'a pu être conclue l'an dernier entre la France et le Pérou en raison de la difficulté de Paris à rédiger un contrat de gouvernement à gouvernement. (Crédits : Airbus Defence & Space)

 

15/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. Dassault Aviation et Thales lorgnent une modernisation des 12 Mirage 2000 péruviens tandis que DCNS convoite la modernisation de quatre sous-marins U209.

 

Et si le Pérou était l'une des bonnes surprises de l'industrie de l'armement française ces prochaines années. Bien sûr, ce pays andin de 30,5 millions d'habitants n'a pas le même potentiel que l'Indonésie mais la France jouit actuellement d'une bonne image auprès de la présidence péruvienne. Le président Ollanta Humala, un ancien militaire considéré comme francophile, a déjà été reçu trois fois par François Hollande (novembre 2012, octobre 2013 et juillet 2014). Alors que des soldats français ont défilé à Lima pour la fête nationale péruvienne le 28 juillet dernier, le président français doit se rendre à son tour au Pérou début 2015.

En mars 2013, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius rappelait que le Pérou était "bien disposé à l'égard de la France". A Paris de saisir enfin sa chance dans un pays en forte croissance. Avec un PIB estimé à plus de 200 milliards de dollars en 2013 et un taux de croissance annuel moyen de 6 % entre 2002 et 2012, le Pérou est considéré, selon le FMI, comme un néo-émergent dans la région.

 

Une marge de progression pour la France

En 2012, Lima n'a représenté que 0,06 % du commerce extérieur de la France et se situe au 94e rang de ses clients et au 76e rang de ses fournisseurs. Seulement 65 entreprises françaises sont présentes au Pérou, et Paris n'est que le 16e investisseur (1,5 % du stock des investissements directs à l'étranger). "Nos relations économiques sont encore insuffisantes, eu égard aux opportunités offertes par ce pays en forte croissance", avait souligné en février dernier l'ancien président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, Jean-Louis Carrère.

Paris possède donc une belle marge de progression. Y compris dans le domaine de l'armement même si Airbus Defence and Space (ADS) a réussi en avril dernier un joli coup en signant en avril une commande de 150 millions d'euros environ portant sur la vente du premier satellite péruvien d'observation de la Terre. Sur la période 2009-2013, les industriels de l'armement tricolore ont exporté pour 182,7 millions d'euros de matériels vers le Pérou avec des pics en 2009 (97,4 millions) et 2012 (72,2 millions grâce notamment à la vente de 16 missiles Exocet MM40 et quatre systèmes de lancement pour les frégates italiennes Lupo signée en décembre 2012).

 

2013, une mauvaise année

En 2013, les groupes français ont fait chou blanc au Pérou ou presque (3,6 millions d'euros de ventes d'armements). Un temps espérée, la commande du satellite d'observation n'a pu être conclue l'an dernier entre la France et le Pérou en raison de la difficulté de Paris à rédiger un contrat de gouvernement à gouvernement, Bercy étant peu favorable à ce type de garantie de l'État français. Le contrat sera mis en vigueur cette année. "C'est imminent", explique-t-on à La Tribune. En outre, Airbus Helicopters (AH) a poussé dans ses derniers retranchements Mil, bien implanté commercialement au Pérou, mais le constructeur russe a finalement réussi fin décembre à arracher au bout de deux ans de négociations un contrat de 24 Mi-171CH face au Cougar (500 millions de dollars).

AH était, semble-t-il, plus cher de 30 % à l'achat et n'avait pas de créneau de livraison rapide, selon un proche du dossier. En revanche, le constructeur de Marignane était moins cher que Mil pour le support des appareils. Ce qui équilibrait plus ou moins la facture en prenant en compte le coût de possession (achat, support, maintenance... des appareils tout au long de leur utilisation). Mais cet argument a encore du mal à être entendu dans de nombreux pays. C'est d'ailleurs en partie pour cela qu'Airbus Helicopters a pris la décision de produire des Cougar en Roumanie.

 

Modernisation des Mirage 2000 et des sous-marins allemands

Deux gros dossiers mobilisent depuis quelques mois les équipes commerciales de Dassault Aviation, Thales et le missilier MBDA d'une part, et de DCNS, d'autre part. Deux dossiers de modernisation d'équipements majeurs des forces armées péruviennes : 12 Mirage 2000C et B, dont l'électronique a déjà été un peu modernisée en 2009 (100 millions d'euros), et quatre sous-marins allemands de type U209. Deux dossiers compliqués à boucler. D'autant que le Pérou souhaite conclure des contrats de gouvernement à gouvernement à l'image de celui signé pour l'achat d'un satellite d'observation.

Sur les Mirage 2000 achetés à la France en 1982 et livrés en 1985, "le plus dur est de faire converger les besoins du client dans l'enveloppe financière", explique-t-on à La Tribune. Dassault Aviation et Thales ont proposé une modernisation de type indien à Lima pour en limiter les coûts, c'est-à-dire sans la dimension air-sol. Car cela demanderait des études supplémentaires, augmenterait le prix de l'opération et enfin écarterait de fait la proposition de Sagem de vendre des bombes AASM.

Or Lima souhaiterait transformer ses Mirage 2000 en Mirage 2000-5 pour un coût de 25 millions de dollars par appareil (soit un total de 300 millions de dollars), selon la presse locale, tandis que l'offre française se situait à 30 millions par appareil. Enfin, Israël a quant à lui proposé une modernisation à 15 millions de dollars. Mais le Pérou perdrait alors la garantie de l'État français. A suivre.

 

Sous-marins, un contrat à 500 millions d'euros ?

A l'image du contrat sur le satellite signé entre la France et le Pérou, Lima a demandé à Berlin la possibilité de signer un contrat de gouvernement à gouvernement. Selon nos informations, l'Allemagne aurait refusé ce type de contrat. Du coup, DCNS travaillerait sur un appel d'offre portant sur la un projet de modernisation légère des quatre sous-marins de type U209. Une commande qui était à l'origine estimée à 500 millions d'euros mais qui pourrait être revue à la baisse pour s'adpater au budget des Péruviens. D'autant que le président Ollanta Humala souhaite avant son départ en 2016 lancer un appel d'offre pour l'acquisition de nouveaux sous-marins.

DCNS, qui a déjà modernisé des sous-marins allemands en Amérique Latine (Brésil), est prêt à travailler avec le groupe péruvien FIMA pour obtenir le contrat. Les Péruviens sont également intéressés par une coopération avec le Brésil. "Cette opération pourrait permettre au Pérou de moderniser son industrie navale, décrypte-t-on à Paris. Le challenge des  industriels français est de s'adapter au budget péruvien".

 

MBDA, Airbus Helicopters, Nexter... sur les rangs au Pérou

D'autres campagnes sont actuellement en cours pour les industriels français. Le missilier MBDA travaille sur une projet en vue d'armer les frégates Lupo de la marine péruvienne avec des missiles Mistral et VL-Mica (Air Defence). Le Pérou souhaiterait aussi  un second lot d'Exocet. De son côté, Nexter propose son systèmes d'artillerie autotractés Caesar ainsi que son canon de 105mm. Thales fait quant à lui la promotion de son système de radio PR4G.

Par ailleurs, Lima a lancé un appel d'offres pour l'acquisition d'un navire océanographique (environ 100 millions de dollars). Une campagne qui pourrait intéresser le petit chantier naval des Sables d'Olonne, OCEA. Enfin, Airbus Helicopters estime que le Pérou, qui a commandé 5 EC145 en 2012 pour la police nationale, a des besoins pour des hélicoptères lourds type Super Puma, capables d'opérer à grandes altitudes.

 

Un contrat d'État à État

Le contrat de gouvernement à gouvernement sur le satellite d'observation signé avec le Pérou est une nouveauté pour la France et, surtout, une avancée pour gagner des contrats à l'exportation. Il "liera bien nos deux États mais il sera accompagné de trois accords intergouvernementaux, avait expliqué en octobre 2013 le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Notre objectif est de construire un cadre qui s'approche du Foreign Military Sales de l'armée américaine, car la majorité des clients exige dorénavant une intervention - c'est-à-dire une garantie - étatique forte."

En juillet dernier, le sénateur UMP de la Gironde, Xavier Pintat, avait souligné que l'État français avait "accepté de mettre en place un montage juridique innovant, qui a permis de donner satisfaction au gouvernement péruvien en accordant à l'opération la garantie de la puissance publique". En tout cas, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, y tient "particulièrement", selon des sources proches du dossier. "C'est un outil à creuser et qui est pertinent sur le long terme", explique-t-on à Paris.

A lire ou relire le premier volet :

Exportation d'armes (1/4) : l'Indonésie sera-t-elle le nouveau filon de la France ?

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 18:50
Voyages pour motifs djihadistes à partir de la Suisse – Rapport SRC Mai 2014

Voyages pour motifs djihadistes à partir de la Suisse – Rapport SRC Mai 2014

 

15.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Dix-huit jihadistes sont rentrés en Suisse, soupçonne fortement le Service de renseignement de la Confédération (SRC). Mais sur ce nombre, seule une personne a été observée par deux sources distinctes dans une zone de conflit.

 

Le SRC se refuse à fournir d'autres indications sur l'identité, l'âge, le sexe, la nationalité ou le domicile de ces résidents. Et de préciser que "les motifs poussant des jeunes à partir dans ces régions sont souvent très personnels. Chaque cas est individuel et la prévention joue ici un rôle capital."

 

Par ailleurs, sur les 55 départs dénombrés au total, 23 ont été confirmés. Là aussi, une progression se dessine: 14 cas avaient été attestés par deux sources en mai dernier, et sept en mai 2013.

 

Sur les 23 voyages confirmés, la Syrie et l'Irak constituent les destinations les plus courantes. Dix-sept cas sont liés à ces deux zones de conflit.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 18:35
Corées: premier contact militaire de haut niveau depuis 2007

 

15.10.2014 Romandie.com (ats)

 

De hauts responsables militaires sud et nord-coréens se sont rencontrés mercredi pour la première fois en sept ans. Cette réunion survient après plusieurs accrochages frontaliers, a annoncé l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Les discussions entre généraux se sont tenues dans le village frontalier de Panmunjom, où fut signé l'armistice de 1953. Sollicité par l'AFP, le ministère sud-coréen de la Défense a refusé de confirmer l'information. Selon Yonhap, la dernière entrevue entre officiers de ce rang remonte à décembre 2007.

 

Tirs de mitrailleuse lourde

Vendredi passé, les deux Corées ont échangé des tirs de mitrailleuse lourde sur leur frontière. Ceux-ci ont été déclenchés par les tentatives des forces nord-coréennes d'abattre les ballons lâchés par les activistes du Sud qui transportaient des tracts hostiles au pouvoir de Pyongyang.

Des projectiles sont tombés en territoire sud-coréen, et les forces sud-coréennes ont alors répondu par des tirs de mitrailleuse lourde. Aucune victime n'a été signalée au sud, et il ne semble pas non plus y avoir eu de victimes au nord.

 

Techniquement en guerre

Le 7 octobre, des patrouilleurs du Nord et du Sud avaient échangé des coups de semonce près de leurs frontières maritimes disputées par Pyongyang. Les deux États n'ont pas signé d'armistice à la fin de la guerre de Corée en 1953 et sont toujours techniquement en guerre.

Les deux Corées ont néanmoins décidé début octobre de travailler à la reprise d'un dialogue de haut niveau entre les deux pays, lequel est suspendu depuis sept mois.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 16:50
Le centre nerveux des troupes de protection


14 oct. 2014 Belgian Defense

 

Début octobre, les troupes de protection belges éprouvaient leurs réactions aux incidents dans les aéroports et leurs environs lors de l’exercice Volcanex organisé sur la base britannique d’Honington. L’entraînement se déroulait à partir d’un centre de commandement et de contrôle où chacun exerçait une tâche spécifique allant de la collecte d’informations en passant par le tri et la prise de mesures adéquates.

 

Le lieutenant Michel Van Den Putte et le premier sergent Nicolas Remacle consultent une carte de l’aéroport. Un incendie s’est déclaré dans le secteur dont la responsabilité incombe à Nicolas. Michel examine les mesures à prendre afin d’endiguer le feu et Nicolas en tient compte dans les ordres qu’il donne aux hommes sur le terrain.

Voici l’une des nombreuses situations fictives rencontrées au cours de cet exercice. Pour le premier sergent Remacle, le défi est de taille. « Ma place était sur le terrain », précise-t-il. « J’exécutais les ordres provenant du centre de commandement avec ma section. Mais à présent, je suis celui qui doit commander les gens sur place. »

Le lieutenant Van Den Putte, quant à lui, n’en est pas à son coup d’essai. Il vient de revenir de Kandahar en Afghanistan. « J’ai séjourné quatre mois au Joint Defence Operations (JDOC) de la base aérienne de Kandahar », poursuit Michel. J’en connais un rayon et essaie de partager mes connaissances avec mes collègues belges et étrangers. »

L’interaction entre les gens d’expérience et ceux qui en ont moins est bien l’objectif du commandant Kristoffel Cheyns qui dirige l’exercice. « Nous avons choisi des jeunes cadres pour cet entraînement, déclare-t-il. « Ici, ils peuvent commettre des erreurs. De plus, ils apprennent beaucoup de leurs collègues expérimentés. Cet environnement est donc bénéfique. » 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 16:35
Afghan army learns from the battlefield


15 oct. 2014 NATO

 

From convoy attacks to house-clearing, instructors at the Kabul Military Training Center (KMTC) are starting to adapt their training programmes, taking into account real-world battlefield experiences to create realistic simulations of situations the new recruits can expect to face.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:50
Français et Belges commémorent la bataille de Dixmude


14 oct. 2014 by Liesbeth Bardyn - Belgian Defence

 

La bataille de Dixmude fut liune des plus meurtrières au début de la Première Guerre mondiale. Des milliers de Français et Belges moururent ou furent blessés en essayant d'arrêter l'invasion allemande. Le 12 octobre cette terrible bataille est commémorée sur la Grand-Place de Dixmude.

 

Le commandant de l'école française de Fusiliers-marins salue ses recrues. Il a, avec ses quartiers-maîtres nouvellement formés, fait le voyage depuis Lorient. La ville leur tenant tant à cœur « il y a cent ans nos ancêtres perdirent près des quatre cinquièmes de leurs hommes pour permettre à l'Armée belge de bien se replier » rappela le commandant de l'école, le capitaine Sébastien Houël. « Ce courage, cette combativité et cet enthousiasme de nos prédécesseurs, nous devons les passer à nos jeunes recrues. »

Au cours de la commémoration, l'école remit également les certificats de quartier-maître aux nouvelles recrues. Six d'entre eux reçurent des mains du prince Laurent la cordelette rouge.

Un détachement du bataillon 12ème de Ligne Prince Léopold-13ème de Ligne était également présent aux côtés de la délégation française. Leurs ancêtres se battirent côte à côte avec les fusiliers-marins lors de cette bataille de Dixmude. « Nous sommes la plus ancienne unité d'infanterie qui batailla durant toute la campagne de l'Yser » rappela le major Laurent Groven, commandant en second du bataillon.

Vidéo: Erwin Ceuppens

Photos: Patrick Brion Photos: Patrick Brion
Photos: Patrick Brion Photos: Patrick Brion
Photos: Patrick Brion Photos: Patrick Brion

Photos: Patrick Brion

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:50
ILÜ 2014 - Befreiung von Heidedorf


15 oct. 2014 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 10/2014 14E27902

 

In diesem fiktiven Szenario befindet sich die UN-Schutztruppe OFOR mit zwei Divisionen im Krisengebiet Obsidia. Der kleine Ort Heidedorf wird freigekämpft und die Situation wieder unter Kontrolle gebracht.

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:45
La base aérienne 188 de Djibouti célèbre la première victoire aérienne de l’Histoire

 

15/10/2014 Armée de l'air

 

Dimanche 5 octobre 2014, sur la base aérienne (BA) 188 de Djibouti, à des milliers de kilomètres de Jonchery-sur-Vesle, lieu de la première victoire aérienne, s’est déroulée une cérémonie commémorative.

 

En association avec l’institut français de Djibouti, les aviateurs ont marqué cette étape décisive de l’histoire aéronautique militaire. Au cours de la cérémonie, placée sous la présidence du général Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti, et en présence de son excellence Monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti et du général Hassan Ali Kamil, représentant le chef d’état major des forces armées djiboutiennes, trois Mirage 2000 de l’escadron de chasse 3/11 « Corse » ont défilé. Une exposition statique réunissant aéronefs actuels et photos d’époque avait été mise en place afin de présenter l’ensemble de la flotte aérienne mise en œuvre par la BA 188.

La base aérienne 188 de Djibouti célèbre la première victoire aérienne de l’Histoire
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:35
NH-90 at EX BLACKBIRD

 

14 oct. 2014 NZDefenceForce

 

Exercise Blackbird is the RNZAF's annual helicopter mountain flying exercise. This year saw the NH-90 participating in the exercise for the first time.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:55
photo MinDef FR

photo MinDef FR

 

10.10.2014 par Xavier Berne - nextinpact.com

 

Suite à une étude menée en interne, le ministère de la Défense vient d’expliquer à la députée Isabelle Attard que 81 % de ses postes de travail étaient déployés avec des composants libres. Mais en l’état, cette affirmation est malheureusement bien vague pour être réellement évocatrice, aucun nom de logiciel n'étant par ailleurs mis en avant par la « Grande Muette ».

Après les ministères de l’Agriculture et du Travail, c’est au tour du ministère de la Défense d’apporter une réponse à la question écrite transmise le 10 juin dernier à l’ensemble des membres du gouvernement Valls par la députée Isabelle Attard. L’élue Nouvelle donne souhaitait connaître les suites accordées à la « circulaire Ayrault » relative à l’usage des logiciels libres au sein de l’administration. Par la même occasion, la parlementaire espérait obtenir un détail des dépenses annuelles de chaque ministère en logiciels – qu’ils soient libres ou propriétaires (Office, Photoshop, etc.).

Le cas du ministère de la Défense est d'ailleurs emblématique, dans la mesure où la Grande Muette a conclu en 2009 avec Microsoft Irlande un contrat « Open Bar » qui a suscité d’importants remous, y compris en interne.

 

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