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7 oct. 2014 Lockheed Martin
Liz Kaszynski is one of 10 aerial photographers at Lockheed Martin who are trained and certified to take pictures while flying in the backseat of fighter jets. Liz is also our sole female aerial photographer for the F-35. Get an inside look at what it takes to capture photos of the world’s most advanced jets.
07.10.2014 Romandie.com (ats)
La ville syrienne de Kobané, près de la Turquie, est "sur le point de tomber" entre les mains des jihadistes de l'Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier juge nécessaire une opération militaire terrestre pour arrêter l'EI.
"La terreur ne sera pas arrêtée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré M. Erdogan en s'adressant à des réfugiés syriens dans un camp de Gaziantep, dans le sud de la Turquie. "Des mois ont passé et nous n'avons obtenu aucun résultat. Kobané est sur le point de tomber", a-t-il alerté.
Et des F-16 néerlandais ont lancé leurs premières frappes contre l'Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense. L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri a appelé de son côté la coalition internationale à faire bien davantage dans sa lutte contre les jihadistes.
Irruption dans le Parlement européen
A Bruxelles, plusieurs dizaines de manifestants kurdes ont fait irruption dans le Parlement européen pour attirer l'attention sur l'avancée de l'Etat islamique (EI) sur Kobané.
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a ensuite accepté de recevoir une délégation et les a assurés "du soutien du Parlement européen aux efforts internationaux déployés pour stopper l'EI et promis de convoyer leur message à l'OTAN", a indiqué une source du Parlement. A l'issue de cette rencontre les protestataires ont quitté les lieux dans le calme à la mi-journée, selon la même source.
Plus de 400 morts
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée à Londres s'appuyant sur un réseau de contacts en Syrie, plus de 400 personnes, en grande majorité des combattants kurdes et des jihadistes, ont péri depuis le début de l'offensive de l'EI, le 16 septembre dernier, pour prendre Kobané.
"Au moins 20 civils, 219 jihadistes de l'EI et 173 combattants kurdes et leurs alliés ont été tués" dans cette bataille, selon l'OSDH. Ce bilan est toutefois sans doute bien supérieur, observe l'ONG, les deux parties en conflit essayant de cacher leurs pertes.
6 Octobre 2014 Marine nationale
Le 1er octobre 2014, la frégate multi-missions (FREMM) Provence a appareillé de l’enceinte de DCNS à Lorient qui assure sa réalisation afin d’effectuer sa première sortie à la mer (PSM).
Troisième unité du programme national FREMM, le bâtiment avait été mis à l’eau en septembre 2013. Cette première phase d’essais au large des côtes bretonnes porte essentiellement sur les performances de la propulsion, ainsi que sur les systèmes de navigation de la Provence. Les premiers essais relatifs à la mise en œuvre des deux moteurs électriques (MEP) et de la turbine à gaz (TAG) ont été réalisés. Ils ont été complétés par des tests d’endurance sur ces installations, de jour comme de nuit.
Parallèlement aux essais de la plateforme, l’entraînement des marins de la Provence s’est poursuivi avec le déroulement de plusieurs entraînements dans le domaine de la sécurité permettant d’apprécier leur réactivité et leur professionnalisme.
A l’issue de cette phase, essentielle, de montée en puissance d’un bâtiment en armement, l’ensemble de l’équipage sera en mesure de prendre le large. Cette première sortie à la mer restera assurément un moment fort pour les marins de la Provence et pose les premiers jalons de l’esprit d’équipage de ce nouveau bâtiment de combat.
7 oct. 2014 Armée de l'Air
Le 5 octobre 2014 à 15 heures, trois Rafale basés à St-Dizier ainsi qu’une trentaine de personnes chargée de la mise en œuvre et du pilotage des aéronefs, ont rejoint le golfe arabo-persique afin de renforcer le dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal depuis le 19 septembre dernier.
7 oct. 2014 Thales Group
Held every October in Washington D.C., the AUSA Annual Meeting & Exposition is one of the largest land warfare expositions and professional development forums in the world. The Annual Meeting consists of informative presentations, panel discussions on pertinent military and national security subjects, workshops and important AUSA business meetings. The three day event also includes over 500 industry and military exhibits occupying over 250,000 net square feet of exhibit space. Presentations on the state of the Army and related defense subjects are given by the Secretary of the Army, the Army Chief of Staff and other senior Army and Department of Defense representatives.
Each year over 30,000 attendees, including senior leaders from the Army, DoD and congress, as well as foreign dignitaries participate in the Annual Meeting. The event provides a unique opportunity to showcase defense industry products and services to key Army and DoD decision-makers, discover new developments in defense technology and meet with colleagues from the world-wide defense community.
More information: https://www.thalesgroup.com/en/united...
06/10/2014 Par Vassili Kachine, la Voix de la Russie-RIA Novosti
La conception du futur avion à large fuselage a une importance stratégique militaire. Elle sera utile pour l’économie russe et chinoise mais aussi pour les forces aériennes des deux pays.
Alexandre Touliakov, vice-président de la Compagnie aéronautique unifiée russe (OAK), a déclaré que la fabrication en série et les ventes du futur avion russo-chinois à large fuselage pourraient commencer dès 2025. La situation internationale actuelle a considérablement raffermi la volonté politique des deux pays de réaliser ce projet, note Vassili Kachine, expert du Centre d’analyse des stratégies et des technologies.
D’ici dix ans, nos pays disposeront de programmes autonomes de fabrication d’avions régionaux de transport commercial (Superjet-100 et ARJ-21) et d’avions de ligne à fuselage étroit (le MS-21 russe et le S-919 chinois). Un avion à large fuselage permettra quant à lui de passer à une intégration étroite des industries aéronautiques civiles de nos pays et à une lutte commune ultérieure pour les nouveaux débouchés.
La coopération avec la Russie pourrait être utile à la Chine car l’OAK possède une riche expérience de conception d’avions de types différents. La Russie est par ailleurs le premier producteur mondial de titane et la société russe VSNPO Avisma a déjà signé un contrat pour livrer des pièces en titane pour l’avion chinois S-919. La fabrication d’un avion à large fuselage sans aucune dépendance vis-à-vis de l’Occident ouvrira des perspectives d’exportation de ce genre d’appareils dans les pays frappés de sanctions occidentales comme par exemple l’Iran. L’utilisation d’un tel avion à des fins militaires est prometteuse elle aussi.
La Russie et la Chine emploient aujourd’hui les deux les avions-radars à long rayon d'action et d’autres appareils spécialisés qui ont été conçus principalement à partir d’avions de transport militaire. Cependant, ce sont souvent les avions civils et non pas ceux de transport militaire qui servent de base aux avions-radars à long rayon d'action, aux avions-ravitailleurs et aux avions de reconnaissance dans les pays occidentaux. Les avions civils sont plus économiques et commodes, ils ont une plus grande autonomie et vitesse et ils sont souvent rééquipés en avions ravitailleurs et en avions de reconnaissance. La conception du futur avion à large fuselage a donc une importance stratégique militaire. Elle sera utile pour l’économie russe et chinoise mais aussi pour les forces aériennes des deux pays.
06.10.2014 7sur7.be
Le "patron" de l'armée belge, le général Gerard Van Caelenberge, a rendu dimanche une visite discrète aux aviateurs belges engagés dans la lutte contre le groupe sunnite État islamique (EI) alors même qu'un chasseur-bombardier F-16 effectuait une première intervention qualifiée de "réussie" contre un "élément terroriste", a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Le chef de la Défense (Chod) s'est rendu en Jordanie, sur la base où six F-16 belges et quelque 120 militaires sont stationnés depuis samedi dernier pour participer à la coalition internationale menée par les Etats-Unis pour éradiquer ce groupe djihadistes, ont précisé ces sources.
Il aurait dû être accompagné par le ministre de la Défense, Pieter De Crem, mais ce dernier a été retenu à Bruxelles par les négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement fédéral.
L'endroit précis où les avions et le personnel belges sont déployés dans le cadre de l'opération "Desert Falcon" n'a pas été officiellement révélé. Mais il s'agit, selon des sources concordantes, de la la base aérienne Mufaq Salti, près d'Azraq (centre-est), à 150 km à l'est d'Amman, la capitale du royaume hachémite. L'Airbus A321 de la Défense - un appareil de transport civil de location - s'y est d'ailleurs posé lundi après-midi, selon des images fournies par le site flightradars.eu.
C'est également cette base qui abrite 250 militaires néerlandais et les huit F-16 affectés par La Haye à la lutte contre l'EI (ou Daech) ainsi que les 25 F-16 d'occasion que la Belgique a revendu au royaume hachémite entre 2006 et 2011.
Un des avions de combat belges a largué dimanche après-midi "avec succès" une bombe à guidage GPS contre un "élément terroriste" du groupe EI lors d'une mission de reconnaissance armée dans une zone à l'ouest de Bagdad, avant de regagner sa base après une mission de sept heures, selon le ministère de la Défense.
source libertepolitique.com
Le dessein de l'organisation "Etat islamique en Irak et au Levant", auto-rebaptisé "Etat islamique", est d'établir un califat. Son projet est bien politico-religieux. Celui-ci se présente comme une structure eschatologique dans l’islamisme : les sujets du calife seront les annonciateurs du Jugement.
Prétendre ainsi comme John Kerry que l'organisation "État islamique" n’a rien de religieux n’a aucun sens. Ou, comme Manuel Valls, que "Daech est une insulte à l'islam".
Quelles sont donc les explications historiques et religieuses de ce projet, qui tente de se construire dans d'innommables atrocités ? Pourquoi les chrétiens sont-ils un obstacle à cette guerre entre musulmans ? Comment le combattre ? Les musulmans ennemis de l'EI peuvent-ils être des alliés ? Si le califat est un rêve puissamment ancré dans les mentalités, même manipulées, ce ne sont pas des bombes qui le neutraliseront...
AVEC LES ANALYSES DE :
Henri de Saint-Bon,
ancien officier de l'Armée de terre,
spécialiste de l'islam,
auteur de Catholique/musulman, je te connais, moi non plus (FX. de Guibert, 2006),
et de L'Islam à la lumière de la foi chrétienne (L'Oeuvre, 2012).
Thomas Flichy de La Neuville,
professeur de géopolitique à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr,
auteur de L'Iran au-delà de l'islamisme (Ed. de l'Aube) et de L'Etat islamique, anatomie du nouveau califat (BG Editions, à paraître),
ET LE TEMOIGNAGE DE :
L'équipe de SOS Chrétiens d'Orient,
Charles de Meyer et Charlotte d'Ornellas,
de retour d'Irak.
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07/10/2014 Sources : Etat-major des Armées
La première phase de l’entraînement opérationnel interarmées franco-hollandais intitulé Tricolores 2014,s’est déroulé du 1er au 3 octobre 2014, à Curaçao, aux Antilles.
La première phase de Tricolores est une compétition entre équipes« amphibies ». Les épreuves sont donc orientées autour de cinq grands domaines validant les capacités amphibies d’un soldat.
Un parcours comprenant course à pied, portage de poids puis descente en rappel, tyrolienne au-dessus de l’eau et tirs au stand, a constitué une des épreuves permettant de tester les capacités de force physique, d’endurance et d’agilité des soldats.
La deuxième épreuve de la compétition visait, elle, à évaluer la capacité à réaliser un assaut amphibie depuis un bâtiment en mer, et à évoluer ensuite en terrain montagneux. La géographie à la fois volcanique et corallienne de l’île de Curaçao offrait un parcours naturel idéal pour réaliser cet exercice de débarquement et d’infiltration.
Une troisième épreuve, de tir cette fois-ci, a testé la dextérité des militaires. Cette épreuve se déroulait à Wakawa, au nord-est de l’île.
Dans cet environnement à la fois désertique et côtier de Wakawa, les soldats français et hollandais ont également réalisé un parcours d’évaluation des qualités militaires de base comme le lancer de grenade, le travail de mémorisation, les procédures radio, l’observation, la transmission d’ordres, l’évaluation des distances ou encore la gestion de blessés.
La dernière épreuve, un parcours nautique à franchir dans les meilleurs délais, a particulièrement marqué les soldats. Apnée, franchissement d’obstacles, grimpé de corde, travail d’équilibre, autant d’étapes faisant appel au physique mais également à la combativité et à l’entraide, des valeurs communes à tous militaires.
Onze équipes françaises composées de 64 militaires du détachement Terre Antilles – 33eRIMa (DTA 33) des forces armées aux Antilles, et 24 militaires du 9erégiment d’infanterie de marine (9eRIMa) des forces armées en Guyane ont affronté, trois jours durant, neuf équipes néerlandaises issues de l’infanterie et des Korps Mariniers.
Au cours de la compétition, une visite d’autorités franco-hollandaises était organisée. Le lieutenant-colonel Jean-François Huteau, commandant en second du DTA 33, a fait le déplacement de Fort-de-France pour apprécier l’excellent niveau de coopération entre les forces françaises et néerlandaises. « Ces différentes épreuves montrent les qualités physiques individuelles et collectives des soldats. Je suis particulièrement fier du niveau de mes hommes du DTA 33 qui représentent dignement les forces armées aux Antilles à l’échelle internationale ».
Cette compétition démontre également le professionnalisme de ces militaires, et la compétence amphibie de ces compagnies de combat. Celles-ci vont maintenant être développées durant la deuxième phase de Tricolores 2014, l’assaut amphibie depuis le bâtiment de transport léger français Dumont d’Urville et le bâtiment de soutien hollandais Pelikaan,avec progression tactique.
Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).
REDONDO BEACH, Calif. -- Oct. 6, 2014 – Northrop Grumman
Delivering on its commitment to protect the nation's warfighters with secure, affordable satellite communications in an increasing threat environment, Northrop Grumman (NYSE:NOC) will feature three variants of protected low-cost terminals (LCTs) at MILCOM 2014.
The annual conference is being held Oct. 6-8 at the Baltimore Convention Center and attracts military and government experts to discuss the latest advances in protected communications. The company's exhibit – No. 403 – will feature three extremely high frequency LCTs that deliver rapid, jam-resistant connectivity for tactical missions at the same cost as unprotected military communication terminals:
-- Protected communications on the move (P-COTM) are rugged terminals with low-profile vehicle antennas that address unmet, near-term requirements to expand Army communication networks. The terminals are critical beyond-line-of-sight nodes that provide protected connectivity through Milstar and Advanced Extremely High Frequency satellites.
--Airborne terminals are an extension of the hardware and software of P-COTM designed for special operations aircraft. The terminals are readily extendable into other manned and unmanned applications and are scheduled to be demonstrated in 2015.
--TCS Protected ULTRA terminals are packaged in airline-checkable transit cases that can be set up within 10 minutes to support modular quick-change feeds and upgrade kits. The terminals are significantly smaller and lighter than current protected communication alternatives.
The LCT variants are a result of a joint investment by Northrop Grumman, Lockheed Martin and TeleCommunication Systems to provide secure, assured command and control to the tactical warfighter. The technology advancement can be produced at a cost significantly below currently fielded protected communication terminals, and will be available for fielding within the next two years.
The company also will participate in a panel, "Supporting the Warfighter with Assured Military SATCOM," Monday, Oct. 6 at 2:30 p.m.in Room 314. The Northrop Grumman panelist will be Tim Frei, vice president, communication systems.
Learn more about Northrop Grumman programs to be featured at the conference by visiting the online media kit at MILCOM 2014 Media Kit.
Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.
Oct. 6, 2014 By Richard Tomkins (UPI)
BAE Systems is to convert more Army M88A1 recovery vehicles to an improved configuration.
YORK, Pa., Oct. 6 -- Dozens of U.S. Army M88A1 recovery vehicles are to be converted to a new configuration by BAE Systems under a $153.6 million contract.
A total of 53 M88A1 recovery vehicles will be converted to the M88A2 Heavy Equipment Recovery Combat Utility Lift Evacuation System -- or HERCULES -- configuration, which is able to recover the M1 Abrams tank and the heaviest mine-resistant ambush protected variants on the battlefield.
"This contract provides enhanced capabilities for America's soldiers and will help preserve the defense industrial base by retaining critical employees and unique skill sets," said Adam Zarfoss, director of Artillery and Recovery Systems at BAE Systems. "The HERCULES is a significant upgrade over its predecessor and is essential to fulfill successful recovery missions."
Work on the vehicles will be primarily conducted at company facilities in York, Pa., extending the M88 production line within the Combat Vehicle Industrial Base through 2016.
BAE Systems said additional work under the contract would be performed at Anniston Army Depot and BAE Systems' Aiken, S.C., facility.
The company has so far converted nearly 650 U.S. Army M88 vehicles to the HERCULES configuration.
7/09/14 -7sur7.be (Belga)
L'armée belge fournira en 2016 une importante contribution - environ 1.300 hommes - à la force de réaction rapide de l'Otan, la "NATO Response Force" (NRF) dont les dirigeants alliés ont décidé vendredi, lors du sommet atlantique de Newport (Pays de Galles), d'accroître la réactivité, a-t-on appris dimanche de source militaire.
La NRF compte plusieurs milliers de soldats, fournis par rotations annuelles par les différents pays alliés. Elle est capable de se déployer à bref délai n'importe où dans le monde, pourvu que les 28 pays de l'Otan s'accordent sur son envoi - ce qui ne s'est jamais produit pour l'ensemble de la force, créée en 2002.
Mais pour répondre à l'inquiétude des alliés d'Europe de l'est face à l'intervention russe en Ukraine, les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 ont décidé vendredi de mettre sur pied un élément plus "réactif": une nouvelle "task force" à très haut degré de préparation, qualifiée de "spearhead" (fer de lance) de la NRF.
Cette "Very High Readiness Joint Task Force" (VJTF en jargon) comptera de 3.000 à 5.000 hommes, selon des responsables alliés, lorsqu'elle sera opérationnelle et devra pouvoir se déployer en deux à trois jours.
Dans l'attente de la mise sur pied de cette unité d'élite, la Belgique s'est engagée à fournir en 2016 à la NRF un bataillon d'infanterie légère, articulé autour du 2ème bataillon commando de Flawinne (soit 930 militaires), son bataillon Istar (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition and Reconnaissance) de Heverlee (220 militaires), une unité de forces spéciales, six chasseurs-bombardiers F-16 et deux des nouveaux hélicoptères NH90, servis par plus de 200 personnes. En mer, la participation belge prendra la forme d'un chasseur de mines avec un équipage d'une quarantaine de marins pour toute la période, selon une source militaire informée.
En 2015, la participation belge à la NRF sera plus modeste, en nombre tout au moins. Elle regroupera le bataillon artillerie de Brasschaat, le 18ème bataillon logistique de Bourg-Léopold, le 4ème groupe systèmes de communication et d'information (CIS) de Marche-en-Famenne et le 2ème Élément médical d'Intervention de Bourg-Léopold (soit environ 214 militaires). La composante Air tiendra six F-16 (et 160 militaires) à disposition, selon la même source.
Quant à la Marine, elle alternera, avec au 1er semestre, un chasseur de mines et son navire de commandement et de soutien logistique "Godetia" dans la deuxième partie de l'année.
Pour le bataillon artillerie, les préparatifs pour la NRF-15 ont déjà débuté. L'unité prend en effet part du 3 au 30 septembre à l'exercice international de l'Otan "Noble Ledger", à Rena (Norvège).
Selon la Défense, la Belgique participe à "Noble Ledger" avec 213 militaires dont 154 artilleurs de Brasschaat. Ils seront appuyés par 29 militaires du 18ème bataillon logistique, de dix spécialistes en transmissions du 4ème groupe CIS et de dix personnes provenant de l'EMI 2. Quatre Belges sont affectés à l'état-major de la NRF.
06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées
Depuis le mois de juillet 2014, le sergent Charlotte, 27 ans, est en mission au sein de l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal – Neutralisation de matériels explosifs) sur la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), en Afghanistan.
Affectée sur la base aérienne 701 (BA 701) de Salon de Provence depuis 2012, elle occupe la fonction d’opérateur artificier-démineur au sein du GRIN, le Groupe d’Intervention NEDEx (Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs). Le sergent Charlotte s’est engagée en 2009 au sein de l’armée de l’Air dans la spécialité « armurier-artificier ». Après avoir suivi sa formation militaire et de spécialité, elle a été affectée au sein de l’escadron de défense Sol-Air de Mont de Marsan pendant deux ans avant de suivre une formation de démineur et de rejoindre son affectation actuelle.
Elle effectue ainsi sa première opération extérieure. Déployée en Afghanistan pour une durée d’environ six mois, elle œuvre en tant qu’équipier EOD au sein du force protection group de KAIA. Dans cet environnement international, elle forme l’EOD Team avec six autres militaires français. Ces spécialistes en explosifs sont les seuls à intervenir sur la partie militaire de l’aéroport de Kaboul. Ils peuvent aussi se déplacer sur les autres camps se situant à proximité si nécessaire. « Nous sommes organisés en trois équipes de deux personnes afin qu’à chaque instant une équipe soit prête à intervenir sur la base.Chaque jour, nous avons une permanence différente : immédiate, 5 minutes et 15 minutes. ».
A KAIA, le quotidien du sergent Charlotte est de protéger 5 000 personnes d’une quarantaine de nationalités différentes se trouvant sur le site. Pour cela, elle intervient sur les engins explosifs, piégés ou non, et les munitions, tirées ou non, retrouvées sur le site. « Mes missions sont les mêmes qu’en France sauf que sur un théâtre comme celui-ci, il y a plus de chance pour qu’une alerte de colis piégé ou de véhicule suspect soit réelle. Le risque est beaucoup plus important notamment en cas d’intervention sur les roquettes. ».
Dès qu’une alerte est donnée par le centre des opérations de KAIA (KANOC), le sergent Charlotte et son équipier prennent les consignes, s’équipent rapidement et rejoignent l’ACTROS, camion équipé pour intervenir en tout lieu et sur tout objet suspect. Sur place, la zone potentiellement dangereuse est sécurisée par l’international military police et par les militaires jordaniens qui assurent la sécurité terrestre du camp. L’équipe IED analyse la situation et utilisent le moyen le plus adapté pour détruire l’élément dangereux. Dans le même temps l’équipe d’alerte arrive après 5 minutes pour prendre la permanence. « Nous pouvons intervenir dans chaque coin de la base mais le plus souvent nous sommes appelés aux portes d’accès à la base, lorsque que l’équipe EOD Dog a détecté une suspicion d’explosif dans un véhicule souhaitant accéder au site. ».
Quand le sergent n’est pas d’alerte immédiate, elle a en charge la destruction des engins explosifs et munitions retrouvées sur le site. Elle peut aussi participer à des exercices avec l’équipe EOD Dog et le groupe Force Protection de KAIA, et fouiller les lieux concernés par des visites d’autorités ou des événements afin de vérifier qu’il n’y a pas d’objets suspects.
Après « cette expérience enrichissante » de plusieurs mois, intégrée dans un milieu interarmées et international, le sergent Charlotte retournera dans son affectation pour intervenir et protéger la zone Sud-Est de la France dans son domaine de compétence.
06 octobre 2014 Romandie.com (AFP)
Sanaa - Tout en confortant leur emprise sur Sanaa, la capitale du Yémen, les rebelles chiites d'Ansaruallah cherchent à étendre leur influence jusqu'au détroit stratégique de Bab al-Mandeb à l'ouest et aux champs pétrolifères de l'est, selon des sources concordantes.
Plus de deux semaines après leur entrée sans résistance à Sanaa où ils ont pris le contrôle des principaux bâtiments publics et militaires, les rebelles armés se sont substitués à la police et font la loi dans la ville, selon des habitants.
Leurs hommes armés tiennent des points de contrôle sur les principaux artères de la capitale. D'autres y patrouillent à bord de véhicules surmontés de pièces d'artillerie.
Un accord de paix, signé le 21 septembre sous le parrainage de l'ONU et prévoyant la nomination d'un nouveau Premier ministre et le retrait des rebelles armés de la capitale, est jusqu'à présent resté lettre morte.
Les rebelles, agissant sous le nom de comités populaires, veulent en revanche avoir un droit de regard sur les finances du pays: ils surveillent et fouillent les cadres du ministère des Finances et de la Banque centrale, ont indiqué des fonctionnaires.
-Une justice parallèle-
En outre, une justice parallèle se met en place à l'initiative des rebelles, qui viennent d'ouvrir dans un quartier de l'ouest de Sanaa un office des plaintes, sorte de tribunal religieux. Ce dernier est supervisé par Abdel Karim Emireddine Badreddine al-Houthi, l'un des neveux du chef de la rébellion, Abdel Malek al-Houthi, selon un responsable local.
Avant leur offensive sur Sanaa, les rebelles, également appelés houthis, étaient restés cantonnés à Saada, leur fief du nord du Yémen habité majoritairement par des zaïdites, une branche du chiisme.
Mais ils ont récemment mis le cap sur Hodeida, sur la mer Rouge, où ils ont ouvert la semaine dernière une permanence.
Hodeida est une première étape avant qu'ils étendent leur présence, par le biais des comités populaires, tout au long de la bande côtière jusqu'à Bab al-Mandeb, le détroit à l'embouchure de la mer Rouge et du Golfe d'Aden, a déclaré à l'AFP une source militaire proche d'Ansaruallah qui a requis l'anonymat.
Selon une autre source militaire, les houthis comptent déjà quelques milliers d'hommes armés à Hodeida et leur ambition est de contrôler Bab al-Mandeb ainsi que Dhubab et Al-Makha, deux régions côtières par où transitent tout genre de trafics, dont celui des armes.
Sur un autre front, les rebelles cherchent à s'aventurer dans la province de Marib à l'est, avec l'espoir de pouvoir, avec l'aide de leurs alliés tribaux, contrôler les gisements de pétrole et de gaz mais aussi la principale centrale électrique qui alimente la capitale, a indiqué une source proche de la rébellion.
Mais ce projet se heurte à la résistance des tribus de Marib qui sont hostiles aux houthis, notamment celles d'Abida et de Mourad, qui ont mobilisé leurs hommes armés, a expliqué un dignitaire tribal, rappelant que les Abida et Mourad s'étaient rangées aux côtés des tribus d'Al-Jawf (au nord de Marib) dans les combats qui les opposent depuis trois mois aux houthis.
- Infiltrer l'armée -
Une progression des rebelles chiites dans Marib est de nature à provoquer des accrochages avec Al-Qaïda, très actif dans la région et les autres provinces du sud et du sud-est du Yémen, indique-t-on dans les milieux politiques à Sanaa.
Dans un message de voeux à l'occasion de la fête musulmane du Sacrifice, célébrée ce week-end, le chef d'Ansaruallah a d'ailleurs implicitement évoqué ce risque en dénonçant des complots qui se trament contre certaines provinces, dont le Hadramout, principal bastion d'Al-Qaïda.
Dans le même temps, le blocage du processus politique persiste et les rebelles en profitent pour infiltrer l'armée et la police.
Les houthis négocient l'intégration de quelque 20.000 de leurs combattants dans l'armée, les forces de sécurité et les services de renseignement, a indiqué un responsable des services de sécurité.
Le poste de tir du missile Milan étant fabriqué en Allemagne, MBDA ne peut pas l’exporter sans l’autorisation de Berlin.
06/10 Alain Ruello / Chef de service adjoint et Thibaut Madelin / Correspondant à Berlin
Un conseil de sécurité réuni autour de la chancelière n’a pas autorisé la livraison des missiles de MBDA.
Le contrat de vente de missiles Milan ER, conclu fin 2012 par MBDA au Qatar, empoisonne toujours les relations entre Paris et Berlin. Un conseil de sécurité s’est réuni récemment autour de la chancelière Angela Merkel et a autorisé l’exportation de plusieurs équipements d’armement allemands dans différents pays du Golfe. Mais pas celle des missiles anti-char fabriqués par la filiale commune d’Airbus Group, de BAE Systems et de Finmeccanica.
Conclu fin 2012 pour 65 millions d’euros, le contrat semble pâtir des prises de position de Sigmar Gabriel, le ministre de l’Economie et président du Parti social-démocrate, qui veut restreindre les ventes d’armes dans les pays tiers (« Les Echos » du 11 septembre). Comme le poste de tir du Milan est fabriqué outre-Rhin, son exportation nécessite une autorisation du gouvernement allemand.
Faire remonter l’affaire auprès d’Angela Merkel
Berlin veut s’assurer que les armes livrées au Qatar ne tombent pas entre les mains de terroristes. De sources françaises, on se dit confiant de pouvoir convaincre le gouvernement allemand. Quitte à faire remonter l’affaire directement au niveau de la chancelière, comme le souhaite désormais le ministère de la Défense français, selon une source proche.
Au-delà de son montant, la bonne exécution du contrat Milan est importante pour le respect de la parole donnée, estime-t-on de source industrielle en France. Paris mène actuellement plusieurs grosses négociations au Qatar, avions de combat Rafale et blindés d’infanterie, VBCI notamment.
Une concurrence pour l’Allemagne : si le conseil de sécurité a retoqué MBDA, il a notamment accordé la livraison au Qatar de 45 blindés Dingo et Fennec construits par Krauss-Maffei-Wegmann. Le cheikh Al-Thani, venu rendre visite à Angela Merkel à Berlin le 17 septembre, a sans doute eu des arguments convaincants.
03/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre
Le 29 septembre 2014, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, est venu faire un point de situation avec les soldats de l’opération SANGARIS à Bangui.
C’était le premier déplacement du CEMAT en République centrafricaine depuis sa prise de fonction, le 1erseptembre 2014. Accueilli par le commandant de la force SANGARIS : le général de brigade Eric Bellot des Minières, le CEMAT est allé à la rencontre des hommes dont il a salué la remarquable adaptation malgré un environnement difficile. En participant, ensuite, à une patrouille à pied nocturne, il a pu constater par lui-même la bonne coordination entre la force SANGARIS et la mission onusienne MINUSCA.
06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées
Le 4 octobre 2014, le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 516e régiment du train (516eRT) a succédé au colonel Olivier Vialade à la tête du bataillon logistique (BATLOG) du fuseau Ouest de l’opération Barkhane. Sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, la cérémonie de transfert d’autorité a officiellement marqué la relève du BATLOG Salamandre, commandé par le 4erégiment du matériel (4eRMAT), par le BATLOG Alsace-Lorraine, commandé par le 516eRT.
Composé de 280 soldats provenant de 45 unités différentes, le BATLOG stationné sur la PfOD de Gao assure le soutien de l’opération Barkhane, au profit du groupement tactique désert Ouest (GTD-Ouest). Extrêmement variées, ses missions vont de la maintenance des véhicules aux convois logistiques, en passant par le ravitaillement en carburant, le soutien du combattant, l’approvisionnement en munitions ou encore le soutien santé.
Entre juin et octobre, le BATLOG Salamandre a effectué 25 convois et parcouru 1 840 000 kilomètres. Il a transporté 3 770 tonnes de fret, 257 véhicules, 1 284 m3de carburant. Les convois sont montés jusqu’à Tessalit, dans le Nord du Mali, et descendus jusqu’à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour acheminer du fret. Le BATLOG a également livré quelque 13 millions de litres d’eau sanitaire et confectionné 170 000 pains. Son mandat a notamment été marqué par le soutien logistique apporté lors du crash du vol d’Air Algérie, en juillet.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.
6 oct. 2014 NATO
For Ukrainian forces, this year's Rapid Trident exercise has had added meaning, given the conflict in Ukraine’s east between Ukrainian forces and Russia-backed separatists.
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6 oct. 2014 Armée de Terre
C’est ainsi qu’ils avaient choisi de célébrer leur saint patron, l’archange Saint Michel, chef des armées célestes descendu sur Terre pour terrasser le dragon. C’est en ce guerrier ailé et casqué que les parachutistes puisent la force d’affronter les situations difficiles.
6 oct. 2014 Belgian Defence
En septembre dernier, le Bataillon Artillerie a pris part, à Rena (Norvège), à Noble Ledger, un exercice OTAN. La Belgique a fourni, avec les Pays-Bas, l’Allemagne, la Norvège et le Luxembourg, des troupes pour le bataillon d’artillerie international qui participera l’année prochaine à la NATO Response Force (NRF15).
Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré que la France et l'Allemagne allaient « tout faire » pour que cessent les violations de la trêve entre l'armée ukrainienne et les prorusses.
05.10.2014 Le Monde.fr avec AFP et Reuters
La France et l'Allemagne vont envoyer « dans les prochains jours » des drones pour surveiller le respect du cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, dimanche 5 octobre.
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06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées
Le 2 octobre 2014, un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar (PRIAC) du groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a réalisé une patrouille au sud de Dékoa. Il s'agit d'une des missions permanentes dans cette partie centrale de la République centrafricaine.
Dans le cadre de sa mission de contrôle de zone, le SGTIA formé autour d'un escadron du 501e régiment de chars de combat (501e RCC), assure la permanence de la présence de la force Sangaris à Dékoa et aux alentours. Si une section d'infanterie est indispensable dans la ville pour y patrouiller à pied, les PRIAC, armés principalement par des véhicules blindés légers (VBL), permettent d'effectuer des patrouilles plus rapidement, et de manière plus approfondie.
Ainsi, quotidiennement, les militaires français sillonnent la brousse afin d’affirmer leur présence dans leur zone d’action et d’aller à la rencontre des populations pour connaitre leur appréciation de la situation. Ce jour là, il s'agissait pour le brigadier-chef Philippe, chef de la patrouille, de rencontrer les villageois afin de leur expliquer le rôle de la force Sangaris,et leur rappeler le sens de son action, menée conjointement avec les autorités locales et la MINUSCA, pour le rétablissement de la paix.
La situation sécuritaire dans l’ensemble du territoire centrafricain n’est en rien comparable avec la situation à laquelle Sangaris a fait face en décembre 2013, même s’il reste encore des tensions indéniables. La MINUSCA, déployée depuis le 15 septembre grâce à l’action de sécurisation effectuée par force Sangaris, prend progressivement en compte les missions de sécurisation dans ses zones de responsabilité. La force Sangaris, quant à elle, concentre désormais ses efforts à Bangui, dans le couloir central et à l’Est du pays, toujours en appui de la MINUSCA.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.
06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées
Du 1er au 3 octobre 2014, le cinquième A400M « Atlas » livré à l’armée de l’Air a réalisé, lors de sa première mission opérationnelle, le premier posé d’appareil de ce type sur les plateformes de Niamey, Ouagadougou et N’Djamena, dans la bande sahélo-saharienne (BSS).
Livré il y a trois semaines, et ayant effectué 50 heures de vol, cet A400M a effectué sa première mission opérationnelle du 1erau 3 octobre 2014. Partis le 1eroctobre de la base aérienne (BA) 123 d’Orléans, les huit membres d’équipage (3 pilotes, 3 mécaniciens d’équipage et 2 mécaniciens « sol ») ont fait escale à Istres, Niamey, Ouagadougou, Kinshasa, N’Djamena et Bruxelles avant de regagner Orléans, leur base d’origine dans la soirée du 3 octobre 2014. Cette mission de trois jours aurait nécessité une semaine en C160 Transall avec une charge offerte moindre.
C’est à 15h24, heure de Niamey, que cet « Atlas » s’est posé pour sa première escale sur le continent africain le 1eroctobre 2014. Une fois ses 20 tonnes de fret débarquées en moins de deux heures sur l’APOD (Air Port of Disembarkation) du fuseau Ouest, l’A400M décollait vers sa nouvelle escale. Cette tournée logistique s’est terminée par N’Djamena le vendredi 3 octobre, avec 19 tonnes de fret réparties sur 9 palettes.
La capacité d’emport et l’allonge stratégique de l’A400M Atlas répondent parfaitement aux besoins actuels des forces armées engagées en opérations extérieures en facilitant les flux logistiques tout en économisant les moyens engagés.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.