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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:20
L’ US Navy va déployer des bateaux de patrouille robots armés

Un seul marin suffirait à opérer jusqu'à 20 patrouilleurs robots. - photo ONR US Navy

 

05/10/2014, latribune.fr

 

L'Armée américaine devrait utiliser dans moins d'un an des bateaux de patrouille sans marins à bord pour escorter et protéger ses bâtiments de guerre dans les eaux sensibles.

 

L'importance des robots dans l'armée américaine va s'accroître un peu plus. La Marine américaine compte déployer des des bateaux de patrouille robots armés. Sans marins à bord, ils serviront à escorter et protéger ses bâtiments de guerre dans les eaux sensibles dans moins d'un an selon le Bureau des recherches navales.

Cette technologie a été développée à partir des robots utilisés par l'agence spatiale Nasa sur Mars, comme Curiosity.

 

Simulation de protection d'un bâtiment de guerre

Le Bureau des recherches navales a ainsi dévoilé dimanche 5 octobe, les résultats de ce qu'il présente comme une démonstration sans précédent. Il avait engagé en août 13 patrouilleurs robots escortant un bâtiment dans la James river, en Virginie (sud des États-Unis).

Suivant un scénario de simulation, cinq patrouilleurs robots ont assuré la protection d'un grand bâtiment, tandis que huit autres étaient chargés de surveiller un bateau suspect. Les patrouilleurs robots ont ensuite encerclé la "cible", permettant au bâtiment de naviguer sans encombre dans la zone.

L'exercice, mené pendant deux semaines, était destiné à simuler "un passage dans un détroit", a indiqué le chef de la recherche navale, le contre-amiral Matthew Klunder. "Cela pourrait être le détroit de Malacca, cela pourrait être le détroit d'Ormuz", a-t-il lancé.

 

Armes non létales et mitrailleuses

Les patrouilleurs, des bateaux gonflables à coque rigide de 11 mètres de long, sont généralement manoeuvrés par trois ou quatre marins. Mais dans leur version robotisée, un seul marin suffirait à opérer jusqu'à 20 patrouilleurs.

Le contre-amiral Klunder a expliqué que ces patrouilleurs pourraient être équipés d'armes non létales, mais aussi de mitrailleuses et ouvrir le feu sur un bateau ennemi si l'ordre en était donné par un marin.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:55
Quand le ministère de la Défense prépare son grand retour à Mururoa

Les équipements de surveillance de l'atoll de Mururoa vont faire l'objet d'une modernisation en 2015.

 

06/10/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense lancera au printemps 2015 les travaux pour la construction d'une base de vie, qui accueillera 250 personnes environ sur l'atoll de Mururoa. Il sera chargé de moderniser le système de surveillance radiologique et géomécanique de l'atoll.

 

Le retour des militaires et surtout des scientifiques du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) à Mururoa se rapproche: au printemps 2015, très vraisemblablement début mai, selon nos informations. C'est à cette période que le ministère de la Défense lancera les travaux pour la construction d'une base de vie, qui accueillera  250 personnes environ, sur l'atoll de Mururoa. Car l'économat des armées (EdA) va lancer une opération de rénovation majeure du système de surveillance géomécanique (Telsite 2), chargé de surveiller notamment l'activité sismique de l'atoll. En outre, le ministère va construire une zone logistique et sécuriser les quais et certains bâtiments. Un projet estimé, selon nos informations, à une cinquantaine de millions d'euros.

La durée de vie de l'actuel système de surveillance continue Telsite, mis en service début 1997, avait été estimée à une dizaine d'années. Une refonte partielle du système a été entreprise et réalisée en octobre 2005. Celle-ci a concerné une partie des segments d'acquisition et de transmission du système, ainsi que le remplacement des capteurs de surface GPS. Depuis, le système rénové permet la transmission en temps réel des signaux de l'ensemble des stations sismiques en cas d'évènement, ainsi que ceux des capteurs de submersion. Cette rénovation n'a cependant concerné que les installations de surface, et une modernisation des équipements en profondeur (câbles implantés en forages inclinés latéraux -FIL-, géophones et inclinomètres) apparaît aussi nécessaire. D'autant que l'environnement sur l'atoll est très corrosif (sel marin).

 

Le risque dit "à 90 secondes"

Cette modernisation permettra d'assurer leur pérennité pour une durée d'une quinzaine d'années grâce à des équipements prenant en compte les dernières avancées technologiques. Le système doit être à même d'assurer ses missions 24 heures sur 24. Il faut donc qu'il y ait en permanence un certain nombre de stations sismiques (5 stations, dont au moins 2 en zone nord) en état. Car la première mission du système Telsite est de couvrir le risque dit "à 90 secondes", c'est-à-dire le risque créé par le déferlement d'une vague qui aurait été générée par l'effondrement soudain d'un pan de falaise corallienne.

Un tel effondrement - peu probable - s'accompagne de vibrations qui sont enregistrées par les capteurs sismiques installés sur le pourtour de l'atoll. Entre le moment où ces vibrations sont enregistrées et celui où une vague pourrait se former, il s'écoule un temps suffisant pour que les personnes exposées puissent se mettre à l'abri. Dans cette éventualité, Telsite est conçu pour envoyer automatiquement une alerte en direction des personnes présentes sur site et vers les géophysiciens du Département analyse, surveillance, environnement (DASE) du CEA en métropole.

 

179 expérimentations nucléaires à Mururoa

La France a procédé entre 1966 et 1996 à 179 expérimentations nucléaires, dont 127 souterraines, sur l'atoll de Mururoa, dans l'archipel des Tuamotu. Depuis la fin des essais, l'État a procédé à une réhabilitation environnementale, et poursuivi la surveillance radiologique et géomécanique de Mururoa. Ainsi, la France a maintenu une surveillance radiologique, montrant son engagement de ne pas abandonner les sites tant au plan sanitaire qu'au plan environnemental.

Dans ce cadre, le ministère de la Défense a créé un organisme chargé de cette mission : le Département de suivi des centres d'expérimentations nucléaires (DSCEN), qui relève de la Direction générale pour l'armement (DGA), ainsi que le délégué à la sûreté nucléaire de défense (DSND) qui est l'autorité de sûreté pour ces sites. Un guide de surveillance radiologique des sites a même été présenté à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui en a souligné la pertinence.

 

Surveillance radiologique

La surveillance radiologique, mise en place dès 1998, se décompose en deux volets : une surveillance continue, tout au long de l'année, comprenant un recueil quotidien des aérosols atmosphériques ainsi qu'un recueil des doses intégrées à l'aide de dosimètres, et une campagne annuelle de prélèvements concernant les trois écosystèmes de l'environnement des sites : le milieu terrestre, le lagon et l'océan (dans la limite des 12 milles nautiques des eaux territoriales).

La maintenance préventive élémentaire est assurée par le personnel militaire encore présent à Mururoa. En revanche, les maintenances préventives et curatives de premier et deuxième niveau sont assurées par du personnel du Département analyse, surveillance, environnement du CEA (en provenance soit de l'antenne DASE de Tahiti, soit de métropole), avec assistance logistique des armées sur site.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:45
Patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui

 

6 septembre 2014 Crédits : EMA / Armée de terre

 

Le caporal Mathieu, occupe le poste de pilotage d'un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) appartenant au groupement tactique interarmes (GTIA) Acier engagé au sein de la force Sangaris, à l'occasion d'une patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place de la MINUSCA.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:35
Conclusion d’un accord avec l’Indonésie pour fabriquer des chasseurs

Cérémonie de signature d`un accord Corée du Sud-Indonésie sur le développement conjoint des avions de chasse

 

SEOUL, 06 oct. (Yonhap)

 

La Corée du Sud a signé ce lundi un accord avec l’Indonésie pour développer conjointement des avions de chasse, a rapporté ce lundi l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA).

 

Cet accord entre dans le cadre du projet KFX du gouvernement local pour la mise au point et la production d’environ 120 chasseurs coréens de classe F-16 pour remplacer une partie de sa flotte vieillissante.

 

L’Indonésie a rejoint ce mégaprojet, le plus important de Séoul dans le domaine de la défense, en promettant d’injecter 20% des 8.500 milliards de wons (7,95 milliards de dollars) nécessaires pour le mener à bien.

 

Suite à leur protocole d’entente conclu en 2010, Séoul et Jakarta ont signé le nouvel accord «pour spécifier les détails des principes de base sur la manière de mener le projet, dont le partage des coûts et les responsabilités», a précisé la DAPA.

 

La cérémonie de signature a eu lieu à Surabaya, en Indonésie, en présence d’officiels de l’agence publique coréenne et du chef de la défense indonésienne, a-t-il été ajouté.

 

«L’accord d’aujourd’hui ouvre la voie à une meilleure coopération entre les deux (pays) dans un grand nombre de secteurs, de la conception d’avions au développement de prototypes», a poursuivi la DAPA. «Il aidera les deux nations à réduire leurs charges financières et à promouvoir leur industrie aéronautique.»

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:30
 La soute de l'A400M dans le brouillard


21 septembre 2014 Crédits : EMA / armée de l’Air

 

Dans le golfe arabo-persique, le fret en attente de livraison dans la soute de l'A400M baigne dans un brouillard dû au contact de l'air froid de la climatisation avec l'air très chaud de la région.
L’opération Chammal est réalisée sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN) et vise à lutter contre le groupe terroriste Daech en Irak.

 



 

 La soute de l'A400M dans le brouillard
 La soute de l'A400M dans le brouillard
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:30
source dailymail.co.uk

source dailymail.co.uk

 

04/10/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’état islamique détient un véritable arsenal de guerre: 3.000 4x4 Hummer, 60.000 armes individuelles, 50 chars lourds, 150 blindés légers et du matériel antichar. Et beaucoup, beaucoup d'argent.

Impressionnant... Ce que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a révélé lors de son audition à l'Assemblée nationale sur l'arsenal militaire et financier de l'Etat islamique (Daesh) est tout simplement impressionnant. "Daesh disposerait aujourd'hui, notamment, de 3.000 4x4 Hummer américains récupérés à Mossoul, de 60.000 armes individuelles, de 50 chars lourds, de 150 blindés légers et de matériel antichar notamment. Peu d'armement sol-air, constitué de canons antiaériens", a-t-il expliqué mi-septembre devant les parlementaires de la commission de la Défense de l'Assemblée et du Sénat.

Pour le ministre, qui s'exprimait alors juste avant la première frappe aérienne française contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak, "Daesh reste un acteur puissant et déterminé. Il utilise à la fois les moyens classiques du terrorisme et des moyens conventionnels. Ses capacités de recrutement et de communication sont redoutables et il a su s'assimiler des alliés d'opportunité. Ses forces s'élèveraient de 25.000 à 30.000 hommes, sachant qu'une partie de ceux-ci est présente par opportunité ou sous la contrainte".

 

Terrorisme et pilonnage

Dans la banlieue ouest de Bagdad, Daesh a mené "des attaques par des engins explosifs improvisés, des tirs indirects de mortiers ou des coups de main, ce qui contribue à renforcer le climat d'insécurité", dans la ville a expliqué Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense a souligné que des forces iraniennes, "d'environ 2.000 à 3.000 hommes, dans la région de Bassora" combattaient Daesh. Pour autant, Téhéran n'a pas souhaité participer à la conférence de Paris.

En Syrie, Daesh a rapatrié d'Irak "des équipements très supérieurs à ceux détenus par l'opposition traditionnelle au président Assad. Il consolide ses positions à l'Est - à Deir ez-Zor -, renforce sa mainmise sur la zone de Raqqa, au centre, et menace désormais Alep, avec de violents combats qui l'opposent au nord et à l'est aux groupes insurgés, dont le Front islamique", a souligné le ministre. Au-delà, il recueille "l'allégeance de nombreux groupes jusque-là rattachés pour partie au Jabhat al-Nosra. Il suscite des émules jusqu'à Boko Haram, qui a proclamé le 24 août son califat, et menace explicitement le Liban, la Jordanie et la Palestine. Ni l'opposition syrienne ni même le régime ne semblent capables de récupérer le terrain aujourd'hui conquis par lui".

 

450 millions de dollars volés dans une banque à Mossoul

Sur le plan financier, Daesh a récupéré à Mossoul "450 millions de dollars dans les banques". En outre, les ressources de Daesh, lequel vend du pétrole à des prix défiant toute concurrence, ne reposent pas que sur la vente d'or noir. "Il perçoit dans certaines grandes villes 7 % des recettes des commerces et de l'ensemble des acteurs économiques, auxquels s'ajoutent le produit de la drogue et les rançons", a précisé Jean-Yves Le Drian. Du coup, ce dernier affirme qu'il s'agit "donc d'un groupe très dangereux, structuré et disposant de moyens d'une ampleur inédite".

Des experts estiment que l'EI contrôle sept champs pétroliers et deux raffineries dans le nord de l'Irak, et six des dix champs en Syrie. Quelle quantité de pétrole produisait l'EI avant les frappes aériennes de la coalition qui ont ciblé les raffineries détenues par l'EI? Il produit plus de pétrole que le gouvernement syrien. Le ministère syrien du Pétrole estime que les jihadistes extraient 80.000 barils/jour tandis que la production gouvernementale s'est effondrée à 17.000 b/j. Cependant, selon Valérie Marcel, chercheuse associée à l'institut Chatham House de Londres, l'EI produit seulement 50.000 b/j en Irak et en Syrie.

 

Poursuite de l'opération française "Chammal" en Irak

Jean-Yves Le Drian, qui était aux États-Unis les 2 et 3 octobre, a rencontré son homologue, Chuck Hagel, puis la conseillère à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Susan Rice. Au cours de ces entretiens, la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel et les questions stratégiques liées aux opérations en cours en Irak contre Daech ont été abordées.

Sur le terrain, la France a mené cette semaine quasi-quotidiennement des missions de reconnaissance armée dans les régions de Bagdad et Mossoul, pour acquérir du renseignement et soutenir les forces armées irakiennes. Le 25 septembre, une deuxième frappe a été effectuée dans la région ouest de Bagdad, à proximité de Fallouja. Deux Rafale ont détruit quatre hangars militaires utilisés par Daech. Le 28 septembre, un avion de transport A400 M Atlas a acheminé 18 tonnes de matériel au profit des forces françaises engagées dans l'opération Chammal.

Conformément à la déclaration du président de la République, le dispositif de l'opération sera renforcé dans les jours à venir avec trois Rafale, une frégate anti-aérienne, et des officiers qui seront insérés dans les états-majors de nos alliés.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:55
Le budget de la Défense est enfin "prioritaire" pour Bercy

 

06/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pour une fois, le secrétariat d'Etat au Budget souffle le chaud... Non seulement le budget Défense fait partie des "priorités", mais le surcoût des opérations extérieures (Opex) devrait faire l’objet d'un financement interministériel.

 

C'est nouveau et cela vient de sortir. C'est même une bonne nouvelle pour le ministère de la Défense. Son budget fait maintenant partie des priorités du gouvernement, selon le secrétaire d'État au Budget, Christian Eckert. "Il faut que les engagements du Pacte de solidarité - 41 milliards d'allégements pour les entreprises, 5 milliards pour les ménages - soient intégralement tenus, et que soient maintenues les priorités : défense, éducation, sécurité, justice, transition énergétique", a-t-il expliqué à l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 et le projet de loi de finances pour 2015.

Un peu de baume au cœur pour les militaires malmenés depuis plusieurs années par les gouvernements de droite comme de gauche. A suivre - pour autant, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent...

 

Un financement interministériel du surcoût des opérations extérieures

Autre bonne nouvelle pour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le surcoût des opérations extérieures (Opex), qui va atteindre 1,1 milliard d'euros en 2014, devrait faire l'objet d'un financement interministériel. Mais l'Hôtel de Brienne devrait contribuer au paiement de ce surcoût. Lorsque le surcoût des Opex excède la provision initiale inscrite dans le budget du ministère (450 millions d'euros en 2014), la tradition budgétaire veut que l'on bascule sur le système de financement interministériel, financé d'ailleurs à 20 % par le ministère de la Défense.

"Les réserves de précaution ont toujours permis de couvrir leur financement, chaque ministère apportant sa contribution", a expliqué Christian Eckert. Le ministère de la Défense souhaite toutefois récupérer les crédits inscrits dans la réserve de précaution qui s'élèvent à 1,2 milliard d'euros (crédits de paiement hors Anciens combattants), pour s'éviter dès la mi-octobre des tensions de trésorerie pour le paiement des fournisseurs dans le cadre du programme 146 (équipements).

 

Une sous-estimation récurrente des surcoûts des Opex

Le secrétaire d'Etat a regretté que "la sous-estimation des opérations extérieures est un phénomène récurrent, quand bien même leur niveau de dépenses a été régulièrement réévalué ces dernières années, insuffisamment toutefois pour atteindre le niveau des dépenses constatées. Par définition, ni le nombre ni la durée ni le coût des Opex ne sont prévisibles".

A son arrivée au ministère, Jean-Yves Le Drian avait fait baisser la provision inscrite dans le projet de loi de finances initiales au titre des surcoûts des Opex., qui est passée de 630 millions en 2012 et 2013, à 450 millions d'euros en 2014. Une tactique du ministère pour faire participer les autres ministères aux surcoûts des Opex.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:50
L'OTAN peut se déployer où elle veut, selon son nouveau secrétaire

 

06.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Le nouveau secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a déclaré dimanche que l'Alliance atlantique pouvait déployer ses forces partout où elle le souhaitait. Cette posture pourrait remettre en cause des accords post-Guerre froide déjà fragilisés par la crise en Ukraine et l'annexion de la Crimée par la Russie.

 

Jens Stoltenberg, qui a pris ses fonctions mercredi, s'exprimait en Pologne. Il a paru adopter une approche plus ferme à l'égard de Moscou que celle rappelée début septembre, lors d'un sommet au Pays de Galles où a été décidée la création d'une force de réaction rapide, baptisée "fer de lance".

 

"L'année prochaine, lors d'une réunion ministérielle, nous prendrons des décisions en ce qui concerne ce qu'on appelle le 'fer de lance' mais, même avant que ne soit créée cette force, l'OTAN dispose d'une armée puissante après tout. Nous pouvons la déployer partout où nous le voulons", a déclaré Jens Stoltenberg.

 

"Ces capacités existent déjà. Nous les avons et nous pouvons les déployer dans des régions précises. Et (cette force de réaction rapide) n'est qu'un ajout à ce que l'alliance possède déjà", a-t-il ajouté.

 

Sécurité de l'Europe de l'Est

Au Pays de Galles, les membres de l'OTAN sont convenus de créer une force de réaction rapide susceptible d'être déployée en 48 heures sur toute zone de tensions.

 

Ils ont en revanche refusé d'accéder à la demande de certains pays, notamment la Pologne, de faire stationner de manière permanente des milliers de soldats en Europe de l'Est.

 

Ils ont pris cette décision en partie à cause du coût d'un tel dispositif et en partie parce qu'ils ne voulaient pas enfreindre un pacte de 1997 par lequel l'OTAN s'est engagée auprès de la Russie à ne pas installer de manière permanente de grands contingents militaires en Europe de l'Est.

 

L'OTAN a clairement indiqué qu'elle n'interviendrait pas militairement en Ukraine, qui ne fait pas partie de l'Alliance, mais elle a renforcé les défenses de ses membres d'Europe de l'Est.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:50
PM confirms additional measures in support of operations against ISIL

HMS Defender and US aircraft carrier USS George H W Bush [Picture: Leading Airman (Photographer) Dan Rosenbaum, Crown copyright]

 

3 October 2014 Ministry of Defence

 

During a visit to RAF Akrotiri in Cyprus the Prime Minister thanked RAF air and ground crew for their efforts in tackling ISIL in Iraq.

 

The Prime Minister announced the deployment of a further 2 RAF Tornado GR4 jets to Akrotiri to increase the resilience of the force, which now numbers 8 aircraft.

He also announced a decision to maintain 3 Tornado squadrons in service until March 2016. No 2 (Army Cooperation) Squadron was due to stand down from service in March 2015 but will now continue to offer precision firepower together with vital intelligence and surveillance.

An RAF Tornado GR4
An RAF Tornado GR4 at RAF Akrotiri in Cyprus [Picture: Corporal Neil Bryden RAF, Crown copyright]

An RAF spokesperson said:

RAF Tornado GR4s deployed to RAF Akrotiri in mid-August in a purely intelligence and surveillance role.

Since then we have been looking at ensuring the resilience of this deployment and, with this in mind, an additional 2 aircraft have been deployed to ensure that we are able to maintain support to the Iraqi government by ensuring operational patrols over Iraq alongside our international allies.

The Royal Navy has also been participating in a support role in the Middle East with warship HMS Defender having been in the Gulf since June.

The ship recently joined the international operation and is providing protection for US Navy aircraft carrier USS George H W Bush and her aircraft as they launch air strikes against ISIL targets, supporting Iraqi and Kurdish forces on the ground.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 13:55
photo RP Defense

photo RP Defense

 

06/10/2014 - Par aeronewstv.com

 

A l'occasion du 80ème anniversaire du site de Sagem à Montluçon situé à 330 km au sud de Paris et spécialisé dans la navigation, notamment dans la fabrication de drones tactiques, nous avons découvert le dernier né du constructeur français, le drone Patroller. Ce prototype est un drone tactique de classe une tonne conçu sur la base d'un avion civil allemand le Stemme  S-15.

 

La taille de ce drone avec ses 18 mètres d'envergure lui permet une autonomie d'action pouvant aller jusqu'à 20 heures de vol à plus de sept km d'altitude et 30 heures avec une deuxième batterie embarquée. Le Patroller a été développé sur fond propre. L'équipement optronique développé par Sagem  permet de répondre aux exigences d'une surveillance civile ou militaire. Cette boule gyrostabilisée, à savoir un système optique stabilisé par des gyroscopes, permet de détecter une cible mouvante à plus de 15 km de distance et de distinguer nettement une personne à plus de trois kilomètres, de jour comme de nuit.

Ces performances confortent la position de leader mondial de Sagem pour la fabrication de ces équipements optroniques. L'entreprise travaille déjà sur un nouveau prototype, pour succéder au modèle Euroflir 410.

 

Suite de l’article

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:56
la BFA accueille le 1er RI

 

6 oct. 2014 Armée de Terre

 

Le 27 septembre, la brigade franco-allemande a fêté deux événements : ses 25 ans d'existence, ainsi que l'intégration dans ses rangs du 1er régiment d'infanterie.

Les Picards, qui partent sous peu pour la Centrafrique, ont désormais un nouvel écusson et un béret incliné sur le côté droit. Les militaires du plus ancien des régiments de France ont officiellement intégré la brigade franco-allemande (BFA) qui célébrait samedi 27 septembre ses 25 ans d'existence lors de portes ouvertes.

 

Découvrez la cérémonie en images.

 

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:55
L'Europe sans défense ? Crises et perspectives de la politique européenne de défense - Ateliers de la Citadelle


 

La Vème édition des "Ateliers de la Citadelle", intitulée "L'Europe sans défense ? Crises et perspectives de la politique européenne de défense", est organisée par la Ville de Lille, avec la mission Lille Eurométropole défense et sécurité (LEDS), en partenariat avec Notre Europe - Institut Jacques Delors et Toute l'Europe.eu
 

Jeudi 9 octobre 2014
de 9h30 à 16h30

Citadelle Vauban de Lille, siège du Corps de réaction rapide
France
Lille
 

Ce colloque de haut niveau, placé sous le Haut Patronage du Ministère de la Défense, rassemble chaque année des officiers généraux et supérieurs, des experts internationaux et nationaux, des élus et un public averti, pour dresser un état des menaces, de leur probabilité (menaces classiques, nucléaires, bactériologiques, environnementales, informatiques /cybercriminalité, menaces intérieures) au regard des évolutions les plus récentes et, à terme, des grands équilibres mondiaux (politiques, économiques, environnementaux, démographiques). Le "grand témoin" de cette édition 2014 est le Général (2S) Henri Bentégeat, ancien Chef d’état-major des armées, qui accompagne tous les débats de cette journée de ses analyses et réactions.
 

9h15 - Accueil
9h30 – Introduction


Général Margail, commandant du Corps de Réaction Rapide – France,
Nicole Gnesotto, vice-présidente de Notre Europe - Institut Jacques Delors et professeur de la Chaire Europe au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM),
Général Bentégeat, ancien chef d’état-major des armées.

Intervention de l'invité d'honneur : Elisabeth Guigou, présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale

10h30 - Première Table Ronde « Approches institutionnelles et stratégiques »
- Général (2S) Vincent Desportes, professeur IEP Paris
- Louis Gautier, conseiller maître à la Cour des Comptes
- Amiral Coldefy, Revue de Défense nationale


12h30-13h30 : Cocktail déjeunatoire, stand librairie/dédicaces.

13h30 - Seconde Table Ronde « Volet économique et industriel »
- Jean Guisnel, Le Point
- François Heisbourg, Fondation pour la Recherche Stratégique
- Général Ladeveze, Eurocopter
- Bertrand de Cordoue, AirBus

16h -16h30 – Conclusion des débats par Nicole Gnesotto

 

Présentation
Programme
Inscription obligatoire à ateliersdelacitadelle@live.fr

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:45
Le « Vercors » et le « Ventoux » en entraînement à Djibouti

 

06/10/2014 Armée de l'air

 

Un Casa des escadrons de transport 1/62 « Vercors » et 3/62 « Ventoux », stationnés sur la base aérienne (BA) 110 de Creil, a rejoint Djibouti du 13 au 26 septembre 2014, pour une période d’entraînement logistique et tactique sur la BA 188.

 

Lors de cette période d’instruction, fondamentale pour ces escadrons, les équipages se sont exercés à mener sur place des missions tactiques en coopération avec différentes unités françaises.

 

Vols tactiques à basse altitude, atterrissages sur des terrains sommaires de jour et de nuit, posés d’assaut avec le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20), ou encore aérolargages de petits colis, sauvetages aéroterrestre (SATER) et aéromaritime (SAMAR), un large panel de missions a été réalisé au cours de la semaine. Par ailleurs, les équipages ont accompli depuis le Casa des avitaillements au sol d’hélicoptères Puma, du détachement de l'aviation légère de l’armée de terre, en coopération avec le service des essences des armées.

 

Ces missions visent à assurer le maintien en condition opérationnelle des équipages et l’instruction du personnel. Elles ont trouvé sur le théâtre djiboutien un terrain d'exercice particulièrement approprié. Le climat, l'environnement désertique, le faible trafic aérien civil et le contexte interarmées représentent en effet autant d'atouts favorables à un entraînement réaliste et complexe.

Le « Vercors » et le « Ventoux » en entraînement à Djibouti
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:45
Amisom et armée somalienne sécurisent Barawe, calme, après son abandon par les shebab

 

Mogadiscio, 6 oct 2014 Marine et Oceans (AFP)

 

L'armée somalienne et les troupes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) sécurisaient lundi la localité portuaire de Barawe, "capitale" de fait des islamistes shebab, reprise dimanche.

 

C'est la première fois que la ville est sous contrôle d'une autorité centrale somalienne depuis 1991 et la chute du régime autoritaire du président Siad Barre qui a plongé le pays dans le chaos et l'a livré aux milices de chefs de guerre, aux gangs criminels et aux groupes islamistes.

 

"Les shebab ne sont plus à Barawe", a déclaré lundi aux habitants Abdirisak Khalif Elmi, un des chefs de l'armée somalienne, les appelant à soutenir le gouvernement somalien.

 

Des tanks et des véhicules blindés patrouillaient dans la ville lundi, selon des habitants. Les combattants shebab avaient commencé à évacuer Barawe dès vendredi face à l'avancée de l'armée somalienne et de l'Amisom.

 

Certains soldats ont fouillé les maisons à la recherche d'armes, tandis que le gros des troupes installaient leurs bases à la sortie de la ville, selon le gouverneur de la province de Basse-Shabelle, Abdukadir Mohamed Nur.

 

"Les opérations pour assurer la sécurité sont en cours", a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone.

 

Selon Ali Nurow, un habitant, des "tanks et d'autres véhicules blindés sont entrés ce (lundi) matin et des maisons ont été perquisitionnées, ils ont visé des maisons où vivaient des chefs shebab".

 

"La situation est calme et il n'y a pas de combat, seulement des tirs intenses en l'air de la part de troupes somaliennes et de l'Amisom, quand ils sont réentrés dans la ville", lundi, a déclaré de son côté à l'AFP un autre habitant, Isak Mohamed.

 

La prise de Barawe est un nouveau coup dur pour les shebab, un mois après la mort de leur chef suprême Ahmed Abdi "Godane", tué début septembre par une frappe américaine. Outre l'aspect symbolique de la prise de leur "capitale" de fait, les shebab perdent avec le port de Barawe, plateforme d'où ils exportaient du charbon de bois vers les pays du Golfe, l'une de leurs principales sources de revenus.

 

"La Somalie s'éveille à un futur plus radieux", a estimé le représentant spécial de l'ONU, Nick Kay, sur Twitter.

 

Barawe était l'objectif principal avoué de l'opération "Océan Indien", lancé fin août par l'armée somalienne et l'Amisom et qui a déjà permis de reprendre une dizaine de localités du centre et du sud de la Somalie aux shebab.

 

Selon l'Amisom, dont les effectifs ont été portés en janvier à 22.000 hommes, Barawe est tombée dimanche, "sans grande résistance" de la part des shebab, qui confrontés à une puissance de feu supérieure de l'Amisom, ont abandonné sans combattre l'essentiel de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie.

 

Depuis qu'ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011, les islamistes ont essuyé une série ininterrompue de défaites militaires face à l'Amisom. Ils ont abandonné le combat conventionnel pour les actions de guérilla et les attentats, parfois spectaculaires notamment à Mogadiscio ou au Kenya et à Djibouti qui fournissent des troupes à l'Amisom.

 

Ils contrôlent néanmoins toujours de larges zones rurales et des axes routiers reliant les localités aux mains de l'Amisom et de l'armée somalienne, et restent une sérieuse menace pour la sécurité de la Somalie et de la région, selon les experts.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Les combattants kurdes repoussent un assaut nocturne de Daesh

 

06.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes ont repoussé un assaut nocturne de l'Etat islamique (EI) sur la ville syrienne de Kobané, près de la frontière turque. Les violents combats auraient fait 19 morts côté kurde et 27 parmi les jihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les jihadistes ont lancé dans la nuit de dimanche à lundi leur offensive à l'est et à l'ouest de cette ville stratégique, qu'ils veulent conquérir pour s'assurer le contrôle d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque. Ils n'ont pas réussi à entrer dans Kobané, a encore précisé le directeur de l'OSH, Rami Abdel Rahmane.

 

La troisième ville kurde de Syrie est défendue farouchement par les combattants des Unités de protection du peuple, la principale milice kurde syrienne. Ces derniers sont cependant moins nombreux et moins bien armés que les jihadistes. Dimanche, une combattante kurde a mené un attentat-suicide contre une position de l'EI à l'est de la ville.

 

L'offensive des jihadistes dans cette région a fait, selon l'OSDH, des centaines de morts dans les deux camps depuis le 16 septembre. Elle a poussé à la fuite 300'000 habitants, dont 180'000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Les frappes aériennes de la coalition contre des positions de l'Etat islamique autour de Kobané entravent la progression du groupe, selon M. Abdel Rahmane.

 

Otage converti à l'islam

Le groupe jihadiste poursuit son chantage contre l'Occident. Après la décapitation d'un otage britannique vendredi, il a exhibé une possible prochaine victime, un soldat américain détenu.

 

Cet ancien combattant en Irak avait disparu en Syrie il y a un an. Agé de 25 ans environ, il apparaît à la fin de la vidéo - publiée vendredi - qui montre la décapitation du Britannique Alan Henning, mort à 47 ans.

 

Les parents de l'Américain ont imploré ses ravisseurs de le libérer dans un message diffusé samedi sur le site YouTube. Son père y révèle que son fils s'est converti à l'islam après avoir développé un attachement profond pour les populations de la région en guerre.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Combats entre Hezbollah et rebelles syriens dans la Bekaa

 

06.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda, a perdu au moins 16 combattants dimanche lors d'une offensive contre le Hezbollah dans l'est du Liban, a indiqué une source proche du mouvement chiite libanais. Plusieurs centaines d'activistes sunnites ont attaqué une dizaine de bases du Hezbollah.

 

Les combats se sont déroulés dans une zone montagneuse proche de la frontière syrienne s'étendant du sud de Baalbek jusqu'à des secteurs proches de la ville frontalière d'Ersal. "Il y a au moins 16 morts du côté du Front al-Nosra", a déclaré cette source proche du Hezbollah, selon laquelle le mouvement chiite a perdu deux combattants.

 

La chaîne de télévision du mouvement chiite libanais, al-Manar, a rapporté dimanche soir que le Hezbollah avait repoussé les assaillants au-delà de la frontière et que les combats étaient terminés. L'armée libanaise s'est tenue à l'écart de ces affrontements, mais elle a combattu des rebelles dans ce même secteur.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Opération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentaires

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 5 octobre 2014 à 15 heures, trois Rafale basés à St-Dizier ainsi qu’une trentaine de personnes chargée de la mise en œuvre et du pilotage des aéronefs, ont rejoint le golfe arabo-persique afin de renforcer le dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal depuis le 19 septembre dernier.

 

Ces hommes et matériels proviennent des escadrons de chasse 1/7 « Provence » et 2/30 « Normandie-Niemen » de l’armée de l’air. Le vol de ralliement, d’une durée de 6 heures, a été effectué sans escale et a nécessité 3 ravitaillements en vol par un C135 FR venu relever l’équipage engagé depuis le début de l’opération.

 

Cette projection s’inscrit dans le cadre du renforcement du dispositif français décidé par le Président de la République le 1eroctobre 2014.

 

Le dispositif français au Levant sera également complété par une frégate anti-aérienne et le déploiement d’officiers de liaison supplémentaires dans les structures de commandement alliées de la région.

 

Ce renforcement permettra à la France de densifier le soutien aérien apporté aux forces irakiennes, en termes de renseignement et reconnaissance armée. Il permettra également de disposer d’un moyen naval capable de participer, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech.

Opération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentairesOpération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentaires
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 07:20
USMC Extended Boom Forklift Upgrades

 

03/10/2014 - by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Oshkosh Defense has been contracted to upgrade the US Marine Corps' EBFL (Extended Boom Forklift) fleet over the next five years.

 

Valued at up to $99 million, the contract will run until September 2019 and see the USMC's in-service EBFL's thoroughly modernised. The contract will see Oshkosh Defense supply around 100 cabs, plus spare parts.

 

Constructed by JLG Industries - a division of Oshkosh - the USMC's EBFLs were supplied from 2002 onwards. They take the form of a four-wheel drive forklift equipped with rubber tyres and offering a range of steering options, maximising manoeuvring capability within tight spaces.

 

Extended Boom Forklift

 

Able to traverse rocky terrain, each Extended Boom Forklift has a top speed of 35 mph and a 425 mile range. Medium-lift capable, the EBFL is at its best when lifting loads weighing between 4,000 and 11,000 pounds. Its boom system means that 4,000 pound loads can be extended out to 27 feet beyond the cab and the whole vehicle can be accommodated inside the cargo hold of a C-130 Hercules strategic airlifter.

 

The extended boom feature facilitates operations that involve reaching into trucks or shipping containers and getting objects lifted over other objects.

 

USMC Forklift Upgrades

 

"As the original equipment manufacturer of the EBFL, Oshkosh is very well suited to provide the best value, lowest risk solution to the Marine Corps as they look to enhance the useful life and capability of this expeditionary forklift fleet", explains Oshkosh Defense's Domestic Programs senior vice president, John Bryant, in the firm's USMC forklift upgrades press release.

 

"Because these forklifts operate right alongside the tactical wheeled vehicles that we build and support for the Marine Corps, we applied our operational insight to optimize the protection, loading functionality and sustainment of this forklift fleet - at an affordable cost."

 

Bryant concludes: "The Marine Corps will receive vehicles in like-new condition with several design improvements for significantly less cost than a brand new vehicle."

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 20:55
photo EMA

photo EMA

 

05/10/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Le ministre de la Défense, invité du Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI, a annoncé l'arrivée en Irak de trois avions Rafale supplémentaires.

 

«La coalition internationale a commencé à enrayer la progression de Daech en Irak, mais le passage du containmentà la reconquête sur le terrain, par les Kurdes et l'armée irakienne, n'est pas pour demain», a estimé dimanche Jean-Yves Le Drian à l'émission «Le Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI». «La France fournit des armes aux Kurdes, avec l'accord du gouvernement irakien, et participera à la formation des pechmergas», a souligné le ministre de la Défense, insistant toutefois sue le fait que «cela sera long». Justifiant la participation à la coalition antidjihadiste dominée par les États-Unis, le ministre a récusé les critiques selon lesquelles les Français seraient les «supplétifs» des Américains. «Dans ce cas, il faudrait dire que les Américains sont nos supplétifs au Mali», a rétorqué M. Le Drian, en rappelant que Paris est en première ligne au Sahel. «Est-ce que l'on pouvait laisser d'autres faire face aux apprentis terroristes?», s'est-il interrogé.

L'arrivée de trois avions Rafale supplémentaires, s'ajoutant aux six déjà présents sur la base d'al-Dhafra, près d'Abu Dhabi, permettra de porter les patrouilles françaises au-dessus de l'Irak à deux par jour, a annoncé le ministre. Les possibilités de frappes sont limitées par la volonté d'écarter tout risque de dommages collatéraux et le souci de ne pas détruire les infrastructures irakiennes.

 

350 à 370 djihadistes français combattant en Syrie

Si, ces jours derniers, les Américains ont pu effectuer des frappes nombreuses en Syrie, c'est qu'elles visaient «des objectifs structurants où les dommages collatéraux n'étaient pas possibles», a dit M. Le Drian. Il a évoqué, au sein de la coalition internationale, un «partage des tâches qui n'est pas encore abouti», lorsqu'il a été questionné sur le fait que la France n'intervenait pas en Syrie. «Si l'opération prévue il y a un an avait eu lieu (après l'utilisation par Bachar el-Assad d'armes chimiques, NDLR), nous n'en serions pas là où nous en sommes», a lancé le Breton. Le nombre de djihadistes français combattant en Syrie se monte actuellement à 350-370, a-t-il dit. Selon lui, la «crainte majeure» reste une «jonction possible entre les groupes terroristes» du Proche-Orient, du Sahel et d'Afrique subsaharienne.

Dans le nord du Mali, des actions récentes contre les forces de l'ONU ont été rendues possibles parce que les terroristes «vont se réapprovisionner en Libye». Mais pas question d'intervenir militairement dans ce pays, en dépit de l'alarme qu'il a sonnée, il y a un mois, dans les colonnes du Figaro. «Nous ne sommes pas dans l'hypothèse de frappes mais dans l'alerte», a dit le ministre, affirmant avoir commencé d'être entendu, par les Européens et les Nations unies notamment. «La solution passe d'abord par un règlement de la crise politique en Libye», a-t-il estimé. Il soutient mordicus que son budget est «sanctuarisé».

En Ukraine, la France et l'Allemagne enverront «dans les prochains jours» des drones pour surveiller le cessez-le-feu. «C'est en train de se mettre en œuvre», a assuré le ministre. «Il faut vraiment tout faire pour que le cessez-le-feu soit respecté et la zone tampon intégralement respectée», a fait valoir le ministre.

Par ailleurs, Jean-Yves le Drian a indiqué que les syndicats dans l'armée ne sont «pas à l'ordre du jour» mais a promis néanmoins des «inflexions» après la récente condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 20:30
Syrie : attentat suicide d'une Kurde contre Daesh

 

05.10.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Une femme s'est faite exploser dimanche près de la troisième ville kurde de Syrie, assiégée par les combattants de l'organisation djihadiste.

 

Une combattante kurde a mené dimanche 5 octobre un attentat suicide contre une position des djihadistes de l'Etat islamique (EI) aux abords de la ville syrienne de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Cette femme s'est faite exploser à l'est de Kobané, troisième ville kurde de Syrie assiégée par l'EI, qui tente de la prendre depuis le 16 septembre. L'attaque « a fait des morts, mais il n'y a pas de chiffre confirmé », a ajouté le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 19:55
photo EMA - Armée de l'Air

photo EMA - Armée de l'Air


05/10/2014 - JDD

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a indiqué dimanche soir à Tokyo que la France n'envisageait pas pour l'instant de bombardements en Syrie contre des positions du "groupe Etat islamique".

 

"Une répartition des taches" au sein de la coalition. "Tel n'est pas actuellement notre plan. Il y a une répartition des taches. En Syrie nos contribuons à la formation de l'opposition modérée mais nous n'avons pas décidé d'intervention, et nous sommes coordonnés avec les Etats-Unis et les pays arabes".

>> LIRE AUSSI - Alan Henning, chauffeur de taxi victime de son engagement

 

Combattre Daesh et Assad. "En Syrie, c'est le gouvernement d'un dictateur, Bachar el-Assad, et il s'agit donc à la fois de lutter contre le groupe Daech (groupe Etat islamique) sans pour autant faire ceci à l'avantage de Bachar el-Assad. Il faut donc former l'opposition modérée, ce que nous faisons ainsi que les Américains et d'autres"."Les choses risquent d'être assez longues", a indiqué Laurent Fabius.

>> LIRE AUSSI - La décapitation, signature macabre de l'Etat islamique

 

Couper les financements. Laurent Fabius a par ailleurs insisté sur la nécessité d'"absolument couper les financements de ce groupe terroriste, ce qui suppose notamment de s'opposer à tout achat de pétrole, ce qui suppose de contrôler les ramifications et les finances, nous en avons parlé longuement" avec les autorités japonaises.

 

Les jihadistes au plus près de Kobané, en Syrie. Pendant ce temps, sur le terrain, en Syrie, les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont encore resserré leur étreinte dimanche sur la ville syrienne kurde de Kobané, à quelques kilomètres de la Turquie. "Ils sont à certains endroits à un kilomètre de la ville et à deux ou trois kilomètres à d'autres endroits", a déclaré un responsable kurde syrien. Les bombardements américano-arabes dans la région de Kobané, où il ne resterait que quelques milliers de civils, ont commencé ces derniers jours après le début de l'intervention de la coalition en Syrie le 23 septembre.

 

Paris va "accentuer" le "rythme" des patrouilles en Irak. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé dimanche que la France allait "accentuer" le "rythme de patrouille" aérienne en Irak contre l'organisation Etat islamique. Le groupe EI, "ce n'est plus un groupe terroriste, c'est quasiment une armée terroriste, il y a 20.000, 25.000, 30.000 combattants qui sont correctement armés", a-t-il décrit au "Grand Jury" sur LCI-RTL-Le Figaro. Pour lui, "avec neuf (avions) Rafale sur zone, nous pouvons faire deux patrouilles par jour".

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 19:55
Défense : Le Drian veut recourir au leasing de matériels

 

01/10/2014 Par Véronique Guillermard, Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

A 31,6 milliards d'euros, le budget 2015 des armées, hors pensions, affiche une stabilité de façade par rapport à 2014 car il inclut des recettes exceptionnelles qui sont par nature aléatoires.

 

Facialement, le budget de la défense, tel qu'il est prévu dans le cadre du projet de loi de finance 2015, reste stable par rapport à 2014, avec 31,4 milliards d'euros de crédits (36,9 milliards avec les pensions). Ces ressources, deuxième anuitée de la Loi de programmation militaire (LPM) concrétise la transition vers le nouveau modèle d'armée, plus efficace car mieux adapté aux formes nouvelles de crises», assure Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense. Et, insiste l'hôtel de Brienne, les crédits prévus sur la période 2015-2017 permettent de garantir la trajectoire financière de la LPM (2014-2019).

Pour autant, la réalisation de cet objectif repose sur des rentrées aléatoires: les fameuses recettes exceptionnelles qu'aucun gouvernement n'a jusqu'ici réussi à réaliser dans leur intégralité. En 2015, elles atteignent 2,3 milliards d'euros (et 6 milliards d'euros sur l'ensemble de la LPM). Mais Jean-Yves Le Drian est réaliste. Il propose «une solution innovante»: la création de «sociétés de projet» dont le capital serait mixte, privé et publique, et dont la vocation serait de louer du matériel aux armées.

 

Bercy est contre le recours au leasing

Ces sociétés de projet interviendraient en amont, en achetant au ministère de la défense des équipements encore en production, avant qu'ils ne soient livrés. L'État partagerait ainsi le coût de l'acquisition avec ces partenaires privés au sein de ces sociétés de projet. De même, les deux partenaires loueraient ensuite ces matériels au ministère de la défense. Selon Jean-Yves Le Drian, ce système permettra de mobiliser jusqu'à 5,5 milliards d'euros, palliant l'absence de recettes exceptionnelles.

Cette forme de leasing a été combattu pied à pied par Bercy qui continue à mettre la pression sur le 3ème budget de l'État. Mais l'hôtel de Brienne estime que c'est une bonne formule en ces temps de contrainte budgétaire car, selon lui, elle permet d'alléger la dépense publique, de poursuivre la modernisation des armées, de maintenir les cadences de production dans les usines, et d'assurer le chiffre d'affaires des entreprises de défense.

 

Sous-évaluation chronique des «OPEX»

Cela d'autant que le ministère de la défense traîne un report de charge de 3,5 milliards d'euros c'est-à-dire des impayés que la LPM ne permet pas de résorber et qui pèsent sur les programmes d'armement. Jean-Yves Le Drian ne veut pas renoncer aux équipements critiques tels que les avions ravitailleurs, les blindés du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre. Ainsi, les crédits d'équipement progressent de 300 millions d'euros à 16,7 milliards d'euros en 2015. De même, les investissements d'avenir tels que la cyberdéfense, le renseignement, les satellites restent prioritaires. La recherche et la technologie se voient attribuer une enveloppe de 3,6 milliards d'euros et 740 millions pour les études amont.

Autre difficulté, la sous-évaluation chronique du coût des opérations extérieures (Opex) alors que les armées françaises n'ont jamais autant été déployées sur les théâtres d'opération. Quelque 7 800 militaires français sont aujourd'hui engagés sur le terrain, du Kosovo à l'Irak en passant par le Mali, l'Afghanistan ou encore la Cote d'Ivoire et la Centrafrique (RCA). 2015 ne déroge pas à la règle avec 450 millions d'euros budgétés, soit autant qu'en 2014, alors que les dépenses Opex franchissent régulièrement le milliard d'euros. Une fois encore, la défense s'appuiera sur la solidarité interministérielle.

 

Saignée dans les effectifs

En terme d'effectifs, les armées sont appelées à un nouvel effort qui va se traduire sur une nouvelle saignée avec 7 500 suppressions d'emplois - sur un total de 11 879 prévues dans tous les ministères pour 2015! - programmées cette année après 7 881 en 2014 et 7 234 en 2013. Au total, la LPM prévoit 34 500 suppressions de postes soit près de 80 000 en dix ans.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 19:50
Les armées européennes entravées par les coupes budgétaires

 

1 octobre 2014 - lematin.ma

 

Les dernières révélations sur l'état de l'armée allemande font douter de la capacité des forces européennes, qui ont pâti ces dernières années de coupes budgétaires drastiques, à répondre aux crises qui la cernent à l'est et au sud.

 

La presse allemande se déchaîne depuis une semaine sur les défaillances de son armée, illustrées par des pannes d'avions de transport vieillissants de la Bundeswehr qui ont retardé l'acheminement d'armes aux combattants kurdes dans le nord de l'Irak. Mardi soir, le gouvernement annonçait qu'il allait réduire de moitié le temps de vol de ses avions de chasse Eurofighter en raison d'un défaut à la carlingue.

 

Selon le chef d'état-major des armées allemandes, cité dans la presse, seuls 42 des 109 Eurofighters, 38 des 89 chasseurs Tornado et 10 des 31 hélicoptères de combat Tigre que possède l'Allemagne sont disponibles, les autres étant en maintenance ou réparation.

 

En Italie, seulement 15% des hélicoptères seraient prêts à décoller et "de nombreux avions de combat ne sont pas opérationnels", selon le site spécialisé Analisi Difesa. En Grande-Bretagne, sur 170 avions de combat, 40 sont disponibles, selon l'institut RUSI.

 

En France, un rapport de la Cour des comptes vient de révéler que seul 41% des aéronefs était disponible en 2013, contre 60% en 2008 et 65% en 1997. Cette faible disponibilité a un impact sur la formation de certains jeunes pilotes français, qui n'atteignent pas les heures de vol requises pour être agréés par l'Otan. Les bâtiments amphibies ne sont disponibles qu'à 49% et certains chars à 55%.

 

Ces informations peuvent faire douter de la solidité des armées européennes, alors que les Alliés se sont engagés début septembre à créer une force très réactive sous l'égide de l'Otan en réponse au rôle de la Russie dans la crise ukrainienne. Elles contrastent aussi avec les ambitions affichées par certaines capitales dans la mobilisation contre les groupes jihadistes en Irak et en Syrie.

 

Vraie menace pour l'Otan

 

En France, les interventions en Afrique (près de 6.000 soldats déployés au Sahel et en Centrafrique), assurées d'un taux de disponibilité de plus de 90%, siphonnent les moyens, ce qui explique en partie la faible disponibilité des équipements.

 

Et comme dans les autres armées occidentales, le vieillissement des matériels cause des défaillances plus fréquentes et rend parfois impossible leur réparation car les pièces de rechange sont introuvables. Quant aux équipements ultra-modernes, leur sophistication nécessite de les immobiliser souvent et longuement pour la maintenance.

 

Selon les experts, ce sont les coupes budgétaires successives depuis une vingtaine d'années, et singulièrement depuis la crise financière de 2008, qui ont entamé les capacités des armées.

 

L'Otan appelle depuis de nombreuses années ses membres à investir au moins 2% de leur PIB dans la défense, et 20% de ce montant dans l'achat d'équipements pour moderniser leurs armées. Sur 28 membres de l'Alliance, seuls quatre pays, emmenés par les Etats-Unis, première puissance militaire au monde avec un budget de 640 milliards de dollars, respectaient cette règle en 2013.

 

"Nous avons vu dans plusieurs pays qu'il y a des défaillances, qu'il faut investir dans les forces armées, y compris en Allemagne", a souligné mercredi son nouveau secrétaire général, Jens Stoltenberg, au premier jour de son mandat. "L'Otan doit bénéficier d'un bon équilibre des dépenses, des bonnes capacités", "c'est vital", a-t-il plaidé.

 

"La menace ne vient pas spécifiquement de la Russie ou de l'Etat islamique", estime Julian Lindley-French, chercheur associé à l'Université nationale de défense de Washington. "La vraie menace pour l'Otan vient de ses propres membres".

 

"D'ici 2016, la Russie dépensera plus que la France et l'Allemagne réunies. La Chine investit désormais au moins 130 milliards de dollars par an dans ses forces armées (...) Comparez cela avec l'Otan en Europe, qui compte 13 des 20 pays au monde ayant le plus réduit leur budgets de défense entre 2012 et 2014".

 

Selon lui, "c'est l'irresponsabilité européenne en matière de défense qui a grandement contribué à rendre le monde plus dangereux aujourd'hui car cela a rendu le coût à payer pour défier la suprématie occidentale plus supportable".

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 17:20
 S-97 Raider high speed attack helicopter photo Sikorsky

S-97 Raider high speed attack helicopter photo Sikorsky

 

03/10/2014 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

US manufacturer Sikorsky Aircraft has unveiled the first prototype of its S-97 Raider high-speed attack helicopter. Launched in October 2010, the S-97 Raider programme will now move towards the flight-testing phase.

 

The Raider incorporates Sikorsky's X2 coaxial rotor design, plus a rear-mounted propeller. Combined, these will help give it a top speed of 253 miles per hour - a figure nearly twice that achieved by the attack helicopters in present day military service - plus a range of 354 miles.

 

The US Army's OH-58D Kiowa Warrior helicopter - which the S-97 Raider could end up replacing - has in contrast a top speed of 149 miles per hour and a 161 mile range. It's Sikorsky's intention to put the Raider forward as a Kiowa Warrior replacement, 'based on the Army's future operational and financial priorities, and for the special operations platform', the firm explains.

 

In fact, the type was first offered as a contender in the US Army's AAS (Armed Aerial Scout) programme but this was suspended last year as a result of sequestration and it's not yet known whether or not it will resume.

 

Sikorsky S-97

 

Constructed from composite materials, the Sikorsky S-97 is multi-mission configured - optimising it for both the light assault and aerial scout roles - and it can accommodate a maximum of six armed forces personnel, in addition to two pilots seated side-by-side.

 

Drawing on Sikorsky's knowledge gleaned from its X2 concept demonstrator programme, the S-97 was announced, designed and constructed in just four years. Combining the qualities of both a helicopter and a fixed-wing aircraft, the Raider could be a game-changer if, ultimately, it enters service.

 

S-97 Raider

 

"Today, Sikorsky unveiled the next generation of military rotorcraft, with capabilities and performance never seen before in our industry", explains Sikorsky President Mick Maurer in the firm's S-97 Raider unveiling press release. He continues: "Just four years ago, we announced plans to build the S-97 Raider and teamed with some of the best companies in the industry, understanding the need to ensure aircraft development would not falter as government defense budgets shrank in response to economic pressures.

 

"Sikorsky is proud of its leadership in this area, and of the leadership the S-97 Raider represents among the world's military rotorcraft."

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 17:20
Les Américains prévoient des ogives nucléaires pour détruire les astéroïdes menaçant la Terre

 

4 octobre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

On nage en plein film de science-fiction: certaines ogives nucléaires américaines, qui devaient être démontées l’année prochaine, verront leur vie utile prolongée et pourraient servir dorénavant à défendre la Terre contre les «astéroïdes tueurs», rapportait le très sérieux quotidien économique et financier américain Wall Street Journal.

 

Cette information se retrouvait un peu perdue au milieu d’un rapport touffu de 67 pages du Government Accountability Office (GAO), l’organisme d’audit, d’évaluation et d’investigation du Congrès des États-Unis chargé du contrôle des comptes publics du budget fédéral américain, dit le quotidien.

Le rapport, intitulé «Nuclear Weapons, Actions Needed by NNSA to Clarify Dismantlement Performance Goal» portait sur le programme de la National Nuclear Security Administration, qui gère l’arsenal d’armes atomiques des États-Unis, pour démanteler l’arsenal nucléaire américain.

 

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