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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris: la force se réarticule et laisse place à la MINUSCA dans l’Ouest

 

26/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 19 septembre 2014, sur le camp Clermont, à Bouar, une cérémonie a marqué la réarticulation de la force Sangaris et l’arrivée de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) dans l’Ouest.

 

Présidée par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Eric Bellot des Minières, et en présence du général Martin Tumenta, commandant la composante militaire de la MINUSCA, du général Evariste Murenzi, futur commandant du secteur Ouest de la MINUSCA, et du colonel Shefaul Kabir, commandant du bataillon bangladais de la MINUSCA, cette cérémonie a permis au groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu de transmettre officiellement le flambeau au bataillon bangladais de l’ONU.

 

Les troupes du GTIA de Boissieu, commandées par le colonel Armel Dirou, étaient principalement constituées d’éléments du 4e régiment de chasseurs (4e RCH), du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) et du 1er régiment étranger de génie (1er REG). Ils ont opéré durant quatre mois dans une zone de responsabilité étendue et variée, entre Bouar et Bossangoa, afin de rétablir un niveau minimum de sécurité, et permettre ainsi le retour de l’administration, de la justice et de la police au service des Centrafricains.

 

Au cours de la cérémonie, le COMANFOR a salué le travail accompli par l’ensemble des soldats, chasseurs et légionnaires, dans l’Ouest du pays. Il a particulièrement souligné l’action continue du GTIA de Boissieu pour « appuyer le retour de l’autorité de l’Etat dans les villes du grand Ouest et créer finalement les conditions d’une relève sereine par les troupes de la MINUSCA ».

 

Le GTIA de Boissieu poursuit les préparatifs en vue de son départ prochain vers le Tchad où il devrait arriver fin septembre afin de rejoindre le dispositif de l’opération Barkhane.

 

Le 12 septembre dernier, 46 caisses contenant l’allègement, l’armement, les transmissions, l’emballage logistique des valises Félin et tout l’environnement des véhicules de l’avant blindé (VAB) avaient déjà été chargées dans un Antonov 26à destination de Bangui. Le démontage des autres équipements s’échelonnera dans les jours à venir. Pour l’heure, le GTIA de Boissieu continue d’appuyer les forces de sécurité intérieures et finit d’accompagner la mise en place et la montée en puissance de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris: la force se réarticule et laisse place à la MINUSCA dans l’OuestSangaris: la force se réarticule et laisse place à la MINUSCA dans l’Ouest
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:30
source BBC MidEast

source BBC MidEast

 

26 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Damas - Les avions de combat américains et arabes ont bombardé vendredi pour le 3e jour consécutif des raffineries contrôlées par les jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Syrie, alors que la Grande-Bretagne est sur le point de rejoindre la coalition contre ce groupe en Irak.

 

Dans le même temps, les Etats-Unis et la France ont maintenu la pression en Irak sur ce groupe extrémiste sunnite responsable d'atrocités, en menant des raids jeudi contre ses positions dans ce pays.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG s'appuyant sur un vaste réseau d'informateurs et de militants, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé jeudi soir et vendredi matin de nouvelles frappes contre les installations pétrolières prises par l'EI dans la province de Deir Ezzor (est), près de la frontière avec l'Irak.

 

Des raids ont en outre visé vendredi un centre de commandement de l'EI dans les environs de la ville d'al-Mayadine dans la même province, ainsi que des installations pétrolières et une base de l'EI dans la province de Hassaka (nord-est), a précisé l'OSDH.

 

Les Etats-Unis et leurs alliés arabes d'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis avaient frappé mercredi soir, pour la première fois, des raffineries contrôlées par l'EI en Syrie, avec l'objectif d'assécher l'une de ses principales sources de revenus.

 

Les jihadistes, qui contrôlent plusieurs raffineries en Irak et en Syrie, revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins, tirant selon des experts des bénéfices pouvant aller de 1 à 3 millions de dollars par jour.

 

- Vote du Parlement britannique -

 

Depuis leur début mardi, les frappes de la coalition en Syrie ont tué 141 jihadistes, dont 129 étrangers, selon l'OSDH, qui n'était pas en mesure de dire si les frappes de vendredi avaient fait des victimes. Parmi les étrangers, 84 étaient affiliés à l'EI.

 

Alors que le président américain Barack Obama a appelé mercredi le monde à se joindre au combat contre le réseau de la mort, le Parlement britannique s'apprête à voter en faveur d'une participation à la campagne aérienne en Irak, menée par les Etats-Unis et la France.

 

En convoquant les députés en session extraordinaire, le Premier ministre David Cameron les a appelés à ne pas être pétrifiés de peur à l'idée de commettre la même erreur qu'en 2003, lorsqu'ils avaient approuvé l'engagement britannique dans la guerre en Irak auprès des Etats-Unis, toujours très controversé.

 

Le texte qui sera soumis au vote autorise l'usage des frappes aériennes dans le cadre d'un soutien requis par le gouvernement irakien et précise que Londres ne déploiera aucun soldat britannique dans les zones de combat.

 

La fille de l'otage britannique David Haines, enlevé en Syrie et décapité par l'EI, a apporté son soutien à la participation des forces britanniques. L'EI doit être éradiqué, a déclaré Bethany Haines.

 

Son père avait été exécuté après la décapitation de deux journalistes américains, James Foley et Steven Sotloff, également enlevés en Syrie, dans des vidéos diffusées par le groupe extrémiste sunnite.

 

- Le meurtrier identifié -

 

Le FBI a annoncé avoir identifié le meurtrier des trois hommes, montré dans la vidéo et qui s'exprimait avec un accent britannique, sans révéler son nom.

 

Ces exécutions ont révulsé le monde et poussé M. Obama à annoncer le 10 septembre une stratégie pour détruire l'EI dans le cadre d'une vaste coalition regroupant une quarantaine de pays.

 

La mise en scène de l'exécution des trois otages occidentaux a été répétée par un groupe jihadiste lié à l'EI, Jund al-Khilafa, qui a diffusé mercredi une vidéo de la décapitation de l'otage français Hervé Gourdel, enlevé dimanche en Algérie.

 

Mais Paris a refusé de céder au chantage et a poursuivi ses frappes en Irak, alors que l'Algérie a mobilisé 3.000 militaires pour tenter de retrouver le corps de Hervé Gourdel et de neutraliser les assassins.

 

Plusieurs pays européens ont annoncé une plus grande participation à la coalition anti-jihadiste, comme les Pays-Bas et la Belgique qui ont mis des avions de combat F-16 à sa disposition. L'Australie a aussi déployé 600 militaires aux Emirats et livre du matériel militaire aux Kurdes d'Irak.

 

Selon les renseignements américains, plus de 15.000 combattants étrangers venus de plus de 80 pays ont rejoint ces groupes en Irak et en Syrie ces dernières années.

 

Alors que les pays occidentaux craignent de voir les jihadistes, une fois aguerris, revenir sur leur territoire pour organiser des attentats, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mercredi à l'unanimité une résolution imposant aux Etats, sous peine de sanctions, d'empêcher leurs citoyens de s'enrôler dans des groupes extrémistes.

 

Accusé de nettoyage ethnique et de crimes contre l'Humanité, l'EI est responsable de multiples exactions -viols, rapts, exécutions, crucifixions- dans le califat proclamé sur les régions qu'il a conquises en Irak et en Syrie.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:55
carte-des-operations-1er-aout-2014 (source EMA)

carte-des-operations-1er-aout-2014 (source EMA)

 

26/09/20 par Patrice Barrère - DNA

 

ITW d’ Alain Coldefy Directeur de recherches à l’Iris, spécialiste des questions de défense

 

    Après l’assassinat de l’otage, l’armée française peut-elle passer à la vitesse supérieure en Irak ?

 

Sur les moyens militaires, nous sommes presque au bout du bout. En Libye en 2011, l’Armée de l’air et la Marine avaient mis déjà 100 % de leur capacité. Avec le Mali et la Centrafrique, au niveau de l’Armée de terre, on a atteint également les limites. Aujourd’hui, on est au taquet pour les avions de combat et les pilotes de l’Armée de l’air. C’est la même situation pour la Marine. Nous participons en Irak avec quelques Rafale basés à Abou Dhabi. On peut toujours en rajouter quelques-uns. Mais cela va se compliquer. Pour un avion, il faut compter une équipe en moyenne de 50 personnes.

 

Suite de l’interview

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:55
Chiroptera 2014: le sésame du «Poitou»

 

26/09/2014 ADJ JL Nijean – Actus Air

 

Du 22 au 26 septembre 2014, l’escadron de transport 3/61 «Poitou» a organisé la phase pratique de l’exercice Chiroptera sur le camp militaire du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), à Castres.

 

«Chiroptera est notre exercice annuel d’intégration des nouveaux arrivants, précise le commandant “Luigi”, directeur de l’exercice et navigateur à l’unité. Cet entraînement final consiste en un déploiement sur une base opérationnelle avancée (BOA) isolée. C’est l’occasion de mettre en œuvre l’instruction reçue depuis leur arrivée et de faciliter leur intégration au sein de leur nouvelle affectation.»

 

Pendant les trois semaines précédant le déploiement, les nouvelles recrues de l’escadron, quels que soient leur grade et spécialité, ont enchaîné des cours notamment sur l’organisation et les procédures des opérations spéciales, sur la sécurité opérationnelle ainsi que sur des modes d’action labellisés «Poitou». Elles ont également suivi des séances de tir tactique et d’instruction dans le domaine de l’armement. De même, elles ont réalisé les premiers vols d’instruction pour aborder les spécificités de l’escadron de transport des forces spéciales «Air».

 

Tout de suite plongés dans le «bain»

 

Dès le 22 au matin, les «petits nouveaux» de l’escadron se sont impliqués dans le conditionnement et le chargement du matériel pour le déploiement. Arrivés sur le terrain militaire de Castres, ils se sont attelés à l’installation de la BOA. Tentes, groupes électrogènes, sanitaires et douches de campagnes… Tous les éléments assurant les conditions de vie et d’hygiène en autonomie totale pendant une semaine ou plus ont été rapidement mis en place par ces aviateurs des forces spéciales (FS), avec le soutien du personnel de la section mobile d’intervention (SMI).

 

«Nous avons organisé cet entraînement pour recréer les conditions qu’ils seront amenées à retrouver lors des opérations menées par l’unité, poursuit le directeur de l’exercice. Pour l’encadrement, nous avons une équipe d’une dizaine d’aviateurs de l’unité, épaulée par un groupe «action» du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) et deux moniteurs de sport de la base aérienne 123 d’Orléans, détachés auprès des forces spéciales «air». Trois aviateurs de la SMI nous ont également soutenus pour la mise en place du dispositif. En effet, notre lot de déploiement n’est pas dimensionné pour l’accueil de 60 personnes.»

 

Marquer les esprits

 

Après une montée en puissance graduelle, l’intensité de Chiroptera a atteint son point culminant dans la nuit de mardi à mercredi. Par une nuit de niveau 5 (niveau d'obscurité maximal), et à l’instar de la chauve-souris dont l’exercice tire son nom, les recrues, équipées de jumelles de vision nocturne, ont été plongées dans l’univers des forces spéciales. Parcours d’obstacle, progression en milieu hostile, combat, procédures FS, bivouac opérationnel… Les quatre groupes de recrues ont été éprouvés physiquement et moralement. Sous la houlette des experts du CPA 10, les équipes ont été confrontées aux dures réalités du terrain. «Cet exercice marque les esprits et assure l’intégration en soulignant l’esprit de cohésion propre à cette unité particulière de l’armée de l’air», souligne Luigi.

 

Après ce premier contact opérationnel et humain avec le monde des FS air, le rendez-vous est pris sur la base d’Orléans pour recevoir leur insigne du «Poitou» et rejoindre enfin cette famille qui est «à l’aise partout».

Chiroptera 2014: le sésame du «Poitou»Chiroptera 2014: le sésame du «Poitou»Chiroptera 2014: le sésame du «Poitou»
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:55
Former pour le combat



26/09/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Pour préparer ses futurs pilotes et chefs de bord à l’engagement opérationnel, l’armée de Terre dispose de son propre outil de formation interne : l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT). Des premiers tours de pales aux enseignements tactiques et techniques, les élèves suivent une instruction de pointe pour devenir des spécialistes de l’aérocombat.

 

Créée en même temps que l’arme, en 1954, l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) forme le personnel du domaine sur les différents types d’hélicoptères, équipements et systèmes d’armes en service dans l’ALAT. Elle s’appuie sur une série de cursus et de formations dispensés par des centres spécialisés et en inculquant à ses stagiaires la culture opérationnelle de l’armée de Terre.

 

Avant-goût du terrain

Avec l’arrivée des hélicoptères de nouvelle génération (Tigre, Caïman, Cougar rénové), l’EALAT a adapté ses formations et les a ouvertes aux pilotes des autres armées. Le recours aux simulateurs dans la formation opérationnelle des équipages offre un avant-goût du terrain souvent impossible à reproduire lors d’un vol réel. « L’un des gros avantages du simulateur est de nous faire évoluer dans l’espace sans aucune référence au sol, uniquement avec les instruments. Une expérience qui prend tout son sens si nous sommes amenés à perdre nos repères, dans un amas de nuages par exemple », atteste l’aspirant pilote Jean-Charles Gayot, en formation à la base école de Dax. Une instruction pointue qui ne se limite pas aux seuls membres d’équipage. En 2015, près de 85 % de la formation des équipages et du personnel technico-logistique du Caïman sera dispensée grâce aux moyens de simulation.

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Une école, quatre centres de formation

  • La base école général Navelet (BEGN) : maison mère de tous les pilotes d’hélicoptères militaires pour la formation initiale, implantée à Dax.
  • La base école général Lejay (BEGL) : école de perfectionnement, elle assure l’enseignement technico-tactique des équipages de combat de l’ALAT par spécialités et systèmes.
  • L’école franco-allemande (EFA) : instruit les équipages de combat français et allemands à leur premier emploi opérationnel sur le système d’armes Tigre.
  • Le centre de formation interarmées NH 90 (CFIA) : forme les équipages de conduite de l’hélicoptère Caïman NH 90 et du personnel de maintenance pour l’armée de Terre et la Marine.

La BEGL, l’EFA, le CFIA et l’état-major de l’EALAT sont regroupés au Canet des Maures.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:55
Conseil de défense du 25 septembre 2014

 

25 Septembre 2014 Elysee.fr

 

Le Président de la République a réuni le 25 septembre un Conseil restreint de défense consacré à la sécurité du territoire national et à la protection des ressortissants et des intérêts français à l’étranger ainsi qu’à l’évolution de la menace que représentent le groupe terroriste Daech et les groupes qui se réclament de lui.

 

La France toute entière est en deuil après l’exécution barbare de notre compatriote Hervé GOURDEL. Ce crime ne saurait rester impuni. Dans ces circonstances tragiques, l’unité nationale est un impératif. A des individus et à des groupes qui cherchent à nous affaiblir en nous divisant, nous devons opposer la force de notre cohésion et la réaffirmation de nos valeurs.

 

Les mesures de prévention contre les risques terroristes mises en œuvre sur le territoire national vont être renforcées dans les lieux publics et dans les transports. La loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme en cours d’adoption au Parlement permettra, dans le respect des libertés, de contrer plus efficacement encore la menace des combattants étrangers.

 

Afin d’apporter une réponse efficace et coordonnée à la menace terroriste, la France est en contact constant avec ses partenaires européens et internationaux. Elle sait pouvoir compter sur la solidarité, leur soutien et leur mobilisation. Le Président de la République a salué la qualité de la coopération avec les autorités algériennes qui ont immédiatement mis en œuvre des moyens importants dès l’annonce de l’enlèvement d’Hervé GOURDEL et qui se sont engagées à retrouver les auteurs de son assassinat.

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité une résolution importante afin de renforcer la cohérence de l’action internationale contre les combattants étrangers. La France est prête à apporter son soutien à tous les Etats qui en feraient la demande afin de permettre la mise en œuvre rapide des mesures nécessaires.

 

Le groupe terroriste Daech poursuit ses actes de terreur en Irak. En Syrie, des dizaines de milliers de personnes ont dû fuir face à une nouvelle offensive.

 

Dans le cadre d’une coalition de plus en plus large, la France poursuivra son action en soutien des autorités irakiennes dans le cadre qui a été fixé afin d’affaiblir le groupe Daech et permettre le retour à la stabilité et à la sécurité dans le pays. Elle poursuivra également et intensifiera son soutien aux forces de l’opposition syrienne qui combattent aujourd’hui les groupes jihadistes.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:50
Intervention en Irak: une mission qui va prendre des années

 

 

26 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Londres - Le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré vendredi que l'intervention du Royaume-Uni en Irak, si elle est autorisée par le parlement britannique, prendrait des années.

 

Cela va être une mission qui ne va pas prendre des mois mais des années mais je pense que nous devons nous préparer pour cet engagement, a dit M. Cameron devant la Chambre des Communes qu'il a rappelé en session extraordinaire pour voter le ralliement à la coalition contre l'organisation de l'Etat islamique (EI).

 

Les caractéristiques de cette campagne seront la patience et la persévérance, a-t-il ajouté, martelant qu'il n'y aurait pas de troupes britanniques ou occidentales qui occuperaient l'Irak.

 

Je crois que nous devons faire plus en Syrie, a-t-il également appelé de ses voeux, alors que le parlement se prononce vendredi uniquement sur la possibilité de participer à des frappes aériennes en Irak.

 

Désavoué il y a 13 mois quand la chambre des Communes a mis son veto à des représailles militaires contre le régime syrien de Bachar al-Assad accusé d'avoir eu recours à des armes chimiques, David Cameron devrait cette fois-ci obtenir une majorité de voix lors d'un vote qui devrait intervenir en fin d'après-midi.

 

Les frappes des six tornados britanniques déployés dans la région pourraient intervenir dès vendredi soir.

 

Vendredi matin, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé de nouvelles frappes aériennes contre les jihadistes de l'EI en Syrie, notamment contre des installations pétrolières sous contrôle du groupe, selon une ONG syrienne.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:50
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

25/09/2014 Marine nationale

 

Dans le cadre de la commémoration de la bataille de Dixmude, la Marine nationale honorera le souvenir des fusiliers marins qui ont combattu aux côtés de leurs camarades de l’armée de Terre, des soldats belges et britanniques pendant la Première Guerre Mondiale.

 

A cette occasion, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude sera déployé entre le 29 septembre et le 27 octobre 2014 afin de participer aux cérémonies de commémoration de la bataille de l’Yser les 11 et 12 octobre en Belgique.

 

Au cours de son déploiement, le BPC fera escale Lorient du 6 au 8 octobre, à Zeebrugge du 10 au 15 octobre, à Brest du 17 au 19 octobre et à Lisbonne le 21 octobre.

 

L’équipage du Dixmude ainsi que les fusiliers marins embarqués participeront à des cérémonies de commémoration. Des conférences et des expositions auront également lieu à bord.

 

La bataille de Dixmude est un épisode marquant de l’Histoire militaire et de la Première Guerre Mondiale par le caractère décisif de cette bataille dans la campagne des Flandres, dans la guerre de mouvement que cette dernière clôture en empêchant les troupes allemandes de déborder les troupes alliées. La création de la brigade des fusiliers marins principalement à partir des inscrits maritimes, de jeunes marins et d’anciens gabiers, mécaniciens - principalement encadrés par des fusiliers marins.

 

La Marine n’a de cesse, depuis la Première Guerre Mondiale, de transmettre le souvenir de cet engagement par la force maritime des fusiliers marins et commandos marine, par le baptême d’unités de la Marine au nom de Dixmude et enfin par une coopération active avec les forces belges.

 

Héritière de la brigade des fusiliers marins commandée par l’Amiral Ronarc’h, la force maritime des fusiliers marins et commandos a un rôle déterminant dans le succès des missions de la Marine. Elle a une double mission, la protection et la défense des sites stratégiques et des unités de la Marine, le renforcement de la protection des certains bâtiments français jugés sensibles pour les intérêts nationaux ou particulièrement exposés à certaines menaces maritimes, la participation aux opérations spéciales en haute mer, depuis la mer ou à terre.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:30
L'engagement allemand auprès des Kurdes vire au fiasco

 

25/09/2014 Par David Philippot – LeFigaro.fr

 

La visite jeudi de la ministre allemande de la Défense, Ursula Von der Leyen, à Erbil, a accompagné la première livraison d'armes aux combattants kurdes. Une opération qui a connu plusieurs retards et ratés.

 

Pas moins de 25 jours après la décision du gouvernement allemand d'envoyer de l'armement léger aux forces kurdes s'est posé au Kurdistan irakien le premier Mc Donnell KC-130 chargé de 50 bazookas avec munitions, 520 fusils d'assaut G3 et 20 mitrailleuses. Un premier décollage a retardement puisque l'avion, 40 ans d'âge, a dû attendre une pièce de rechange avant de pouvoir s'envoler de Leipzig.

Il n'était surtout pas planifié que les armes arrivent au Kurdistan, avant les formateurs à leur maniement. Cela fait maintenant une semaine que six parachutistes ont quitté la base de l'OTAN de Hohn dans le Nord de l'Allemagne. Leur trajet s'est arrêté à mi-parcours à Burgas (Bulgarie), sur les bords de la Mer Noire, où ils rongent leur frein. Leur avion de transport Transall est tombé en panne, tout comme l'avion de secours venu à la rescousse.

 

Suite de l’article

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:00
Explosion d'une voiture piégée en Irak – photo US Navy

Explosion d'une voiture piégée en Irak – photo US Navy

 

25 septembre 2014 Par Olivier Cognasse - Usinenouvelle.com

 

Les entreprises françaises présentes dans les zones dangereuses doivent respecter les règles les plus strictes de sécurité. Explications avec Charles Pellegrini, le conseiller spécial du président d’Amarante, société spécialisée dans la sécurité, et ancien patron de l'Office central de répression du banditisme.

 

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 10:55
Mission Grand Nord : Michel Rocard à bord du Tenace

 

26.09.2014 Marine Nationale

 

Dans le cadre de sa mission Grand Nord, le remorqueur de haute mer (RHM) Tenace a accueilli Michel Rocard, ambassadeur chargé des relations internationales concernant les régions polaires, accompagné de son adjoint, Laurent Mayet.

«Avec le retrait des glaces et l’ouverture de nouvelles routes maritimes, l’Arctique devient une zone d’intérêt majeure. La Marine nationale doit se préparer à la navigation dans les régions polaires afin d’être capable d’effectuer ses missions dans cet environnement extrême», explique l’ambassadeur.

Comment cette mission permet-elle de se préparer face aux conditions climatiques particulières de l’Arctique?

«Nos objectifs sont multiples», répond le capitaine de corvette Eric Fauquet, commandant du RHM Tenace depuis le 17 juillet 2013. «En premier lieu, notre devons  reconnaître le terrain et appréhender de nouvelles routes potentielles dans la zone maritime Nord-Est. Il nous faut également évaluer les capacités techniques du bâtiment à travailler en environnement polaire. Cela comprend la mise en œuvre de la drome avec des tenues adaptées aux conditions froides, des moyens de communication en fonction de la zone géographique, des différents instruments de navigation et du fonctionnement général du bâtiment. Nous avons aussi du personnel et du matériel scientifique à bord afin de parfaire notre connaissance du milieu Arctique».

Le retour de la mission Grand Nord pour le RHM Tenace est prévu à la mi-octobre.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 07:55
Interview de Jean-Michel Palagos à l'ADS SHOW de Bordeaux


26 sept. 2014 DCI

 

Jean-Michel Palagos commente la présence de DCI lors du salon de MCO aéronautique, ADS Show, qui s’est déroulé à Bordeaux-Mérignac du 9 au 11 septembre 2014.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 07:35
FANC : Exercice ORSEC majeur à Nouméa

 

 

25/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 18 septembre 2014, les moyens de la base navale de Nouméa ont été largement mis à contribution lors de l’exercice maritime interministériel ORSEC 2014. Celui-ci avait pour but de tester les capacités de réaction des forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), et autres parties prenantes à l’exercice, face à un incident maritime majeur engendrant des blessés et une pollution maritime importante.

 

Le matin, le pétrolier ISAN  a talonné dans la grande rade de Nouméa alors qu’il était en transit pour ravitailler la SLN, industriel minier local. Rapidement, le Maritime Rescue Coordination Center (MRCC) de Nouméa a été alerté par le navire qui signalait une brèche dans sa coque au niveau d’une soute de fioul lourd, et déplorait un blessé grave. Devant la gravité potentielle de l’accident, le niveau 3 du dispositif ORSEC a été déclenché.

 

La sécurité civile étant une compétence de la Nouvelle-Calédonie depuis le 1er janvier 2014, les opérations de secours ont directement été dirigées par la Présidente du Gouvernement, conseillée par le commandant de la zone maritime (CZM).

 

A la demande du MRCC, un hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie (SAG) a récupéré le blessé à bord de l’ISAN et, lors d’une seconde manœuvre, a treuillé l’équipe d’évaluation et d’intervention (EEI) sur le pétrolier. Le blessé ayant été évacué, l’EEI a ensuite évalué le risque de fuite d’hydrocarbures, faisant part de la situation à l’équipe de gestion de l’intervention (EGI) située au sein du Centre de Traitement des Crises Maritimes du quartier Alleyron. La cellule antipollution de la base navale de Nouméa, préalablement alertée, s’est rendue sur zone avec ses moyens (chaland de débarquement, pousseur, semi-rigides), accompagnée de la gendarmerie maritime. Un barrage flottant a été déployé autour de la nappe de fioul pour en assurer le confinement et le traitement, et les plongeurs de la base navale sont parvenus à colmater la brèche. L’ISAN a par la suite été remorqué au quai de la SLN, où une seconde série d’incidents a permis de tester les aptitudes d’intervention de la sécurité civile, et de la SLN à terre.

 

Les FANC, grâce aux capacités de lutte anti-pollution de la marine nationale, ont tenu un rôle de premier ordre dans cet exercice ORSEC, en mobilisant rapidement des moyens matériels et du personnel spécialisé, et surtout en coordonnant avec succès les actions de différents intervenants.

FANC : Exercice ORSEC majeur à Nouméa
FANC : Exercice ORSEC majeur à Nouméa
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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 19:31
Mirage UAE Air Force

Mirage UAE Air Force

 

25 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qui ont rallié la coalition anti-jihadistes emmenée par les Américains, ont joué un rôle majeur dans les dernières frappes aériennes menées en Syrie contre l'organisation Daesh, a affirmé jeudi le Pentagone.

 

10 des 16 avions qui ont bombardé mercredi soir des positions de Daesh en Syrie étaient saoudiens ou émiratis et ils ont largué 80% du tonnage total d'explosifs, a précisé le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby.

 

Les avions américains ont envoyé 18 des 23 bombes larguées lors de ces raids mais les deux puissances arabes ont utilisé des munitions plus puissantes, a-t-il ajouté.

 

Mercredi soir, les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont frappé 12 raffineries contrôlées par l'EI dans l'est de la Syrie.

 

C'est la première fois que la coalition contre l'EI s'en prend à des installations pétrolières dans le but d'assécher la source principale de financement des jihadistes, qui revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins. L'organisation contrôle d'autres raffineries en Irak.

 

Le Pentagone a par ailleurs précisé avoir l'intention d'enquêter sur le nombre de victimes civiles, affirmant que les frappes avaient été soigneusement calibrées.

 

Nous n'avons pas de retours crédibles sur le nombre de civils tués ces trois derniers jours de raids aériens, a précisé le contre-amiral Kirby. Mais nous allons nous pencher dessus, a-t-il ajouté.

 

Depuis le 8 août, les Etats-Unis ont lancé près de 200 frappes aériennes contre des cibles du groupe Etat islamique en Irak.

 

Mais mardi, ils ont élargi leurs frappes contre des cibles de l'EI en Syrie, avec le soutien de cinq pays arabes (Jordanie, Qatar, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, et Bahrein). Cette coalition de cinq nations arabes conduisant simultanément des frappes aériennes avec les Etats-Unis, est du jamais-vu depuis des décennies dans un conflit au Moyen-Orient.

 

Ces opérations militaires font suite à une tournée du secrétaire d'Etat John Kerry il y a dix jours dans plusieurs pays arabes qu'il avait réussi à rallier, y compris pour des actions militaires, au sein de la coalition internationale contre le groupe EI.

Depuis le début de la semaine, le président américain profite de l'assemblée générale de l'ONU pour appeler à une plus large coalition internationale contre ce qu'il a appelé le réseau de la mort qui a proclamé un califat sur les régions qu'il contrôle en Irak et en Syrie.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 19:30
Les jihadistes visés au portefeuille par les frappes sur les raffineries

Photos released by the Pentagon show the Gbiebe Modular Oil Refinery in eastern Syria before (left) and after air strikes 25 Sept 2014

 

25 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - En ciblant 12 raffineries contrôlées par le groupe Etat islamique (EI), la coalition conduite par les Etats-Unis a voulu frapper les jihadistes au portefeuille, qui est le nerf de la guerre.

 

Quelle quantité de pétrole produit l'EI?

 

L'EI produit plus de pétrole que le gouvernement syrien. Le ministère syrien du Pétrole estime que les jihadistes extraient 80.000 b/j tandis que la production gouvernementale s'est effondrée à 17.000 b/j.

 

Cependant, selon Valérie Marcel, chercheuse associée à l'institut Chatham House de Londres, l'EI produit seulement 50.000 b/j en Irak et en Syrie.

 

Depuis juillet, l'EI contrôle la majorité de la province pétrolifère de Deir Ezzor, où se situe Al-Omar, ainsi que l'essentiel des champs pétroliers de la région, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Des experts estiment que l'EI contrôle sept champs pétroliers et deux raffineries dans le nord de l'Irak et six des dix champs en Syrie.

 

Frappé par les sanctions occidentales depuis 2011 et la perte de ses champs pétroliers, le régime de Damas est obligé d'importer son pétrole, notamment d'Irak et d'Iran.

 

Quelles sont les raffineries visées'

 

Les 12 raffineries visées par les raids sont artisanales car les deux principales de Syrie se trouvent dans des zones contrôlées par le régime, à Homs (centre) et Banias (ouest). Fin 2013, leurs capacités s'élevaient à 240.000 b/j.

 

Pour Valérie Marcel, il y a une multitude de raffineries qui produisent entre 5 et 50 b/j.

 

L'armée américaine a précisé que les raffineries visées produisaient entre 300 et 500 barils de pétrole par jour, qui rapportent environ 2 millions de dollars quotidiens aux jihadistes.

 

Mais, selon le militant Leith al-Deiri, de Deir Ezzor, l'extraction dans les champs pétroliers a quasiment cessé depuis le début des frappes de la coalition.

 

Un autre militant, Rayan al-Fourati, ayant récemment fui Deir Ezzor, indique que les jihadistes maintiennent en activité les champs pétroliers et gaziers, les centrales électriques et les barrages qu'ils contrôlent en versant un supplément de salaire aux employés de ces infrastructures, qui continuent également à recevoir de l'argent du gouvernement syrien.

 

Un certain nombre d'employés sont restés à leur poste après avoir reçu des garanties qu'on ne leur ferait pas de mal. L'EI a également fait venir des ingénieurs libyens.

 

Combien cela rapporte-t-il à l'EI?

 

Il est difficile de l'évaluer en l'absence d'informations sur le prix auquel l'EI vend le baril, mais celui-ci est certainement inférieur au prix du marché qui tourne autour de 100 dollars.

 

Une porte-parole du ministère syrien du Pétrole a affirmé qu'une partie de la production était utilisée localement et une autre vendue à l'extérieur.

 

Le principal client, selon elle, est la Turquie, qui l'achète par des intermédiaires. Le gouvernement syrien a récemment mis en place une commission pour poursuivre en justice les acheteurs de ce pétrole.

 

Les tarifs varient entre 20 et 55 dollars par baril et les revenus se situent entre 1 et 3 millions de dollars par jour, selon Valérie Marcel, en précisant que le carburant est transporté par camion citerne vers les clients ce qui augmente son prix.

 

Le roi Abdallah II de Jordanie a récemment affirmé que les jihadistes de l'EI pouvaient produire en un an jusqu'à un milliard de dollars de produits pétroliers dérivés, ce qui signifie qu'ils pourront payer beaucoup de combattants étrangers et acheter des armes.

 

Fin juillet, les 15 pays siégeant au Conseil de sécurité avaient lancé une mise en garde en prévenant que tout achat de pétrole auprès de groupes comme l'EI ou le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, pourrait entraîner des sanctions.

 

De tels engagements constituent un soutien financier aux terroristes et pourraient se traduire par de nouvelles sanctions, a prévenu le Conseil de sécurité.

 

source BBC Middle-East

source BBC Middle-East

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 19:30
Opération Chammal : deuxième frappe française en Irak

 

 

25/09/2014 Sources : EMA

 

Ce matin, au cours d’une nouvelle mission d’appui aérien effectuée au profit des forces armées irakiennes, deux Rafalefrançais ont détruit quatre hangars contenant du matériel militaires utilisés par Daech, dans la région ouest de Bagdad, à proximité de Falloujah.

 

Au cours d’une mission de reconnaissance armée, des cibles d’opportunité ont été transmises en vol aux équipages par le CAOC(1). Elles ont été identifiées par les pilotes des Rafalepuis détruites par quatre bombes guidées laser GBU 12. Les chasseurs français, équipés de pod de désignation Damocles, ont porté leurs frappes entre 9h50 et 10h22.

 

Au cours de ce vol d’environ sept heures, les deux Rafale ont été ravitaillés à quatre reprises par l’avion ravitailleur C135-FR de l’armée de l’air et un ravitailleur de l’US Air Force.

 

L’avion de patrouille maritime Atlantique 2 a procédé au Battle Damage Assesment(2) au cours d’un vol ISR(3) d’une dizaine d’heures, coordonné avec celui des Rafale. Les images prises ont été transmises immédiatement à l’état-major de l’amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN) ainsi qu’au centre de planification et de conduite des opérations situé à Paris pour y être analysées.

 

Conformément à la volonté du Président de la République, les missions d’appui aérien se poursuivront pour soutenir les armées irakiennes dans leur lutte contre Daech. Ces missions seront à nouveau effectuées en coordination étroite avec les autorités irakiennes ainsi qu’avec nos alliés présents sur le théâtre.

 

1 Coordination air operation center

2 Evaluation des frappes

3 Intelligence, surveillance and reconnaissance

Opération Chammal : deuxième frappe française en IrakOpération Chammal : deuxième frappe française en Irak
Opération Chammal : deuxième frappe française en Irak
Opération Chammal : deuxième frappe française en IrakOpération Chammal : deuxième frappe française en Irak
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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 17:45
FFDj : soutien au profit du Danemark dans le cadre de l’opération Ocean Shield

 

25/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 16 septembre 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) ont effectué une mission de liaison entre le HDMS Esbern Snare et Djibouti au profit de quatre Danois engagés dans le cadre de l’opération Ocean Shield (force navale de l’OTAN de lutte contre la piraterie).

 

Les Danois ont été pris en charge par les FFDj qui apportent régulièrement un soutien logistique aux opérations de lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden. C’est le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) des FFDj qui a effectué la liaison entre le navire amiral de l'opération Ocean Shield positionné au large des côtes djiboutiennes et la base aérienne de Djibouti.

 

Pour récupérer l'équipe danoise, l'hélicoptère a effectué un « touch and go », soit un atterrissage immédiatement suivi d'un décollage sans faire d’arrêt complet. L'appontage sur une plateforme hélicoptère d’un navire nécessite la prise en compte du roulis et du tangage. Cette manœuvre délicate effectuée sur une plateforme de taille réduite requiert des compétences spécifiques obtenues grâce à un stage de formation dans l'aéronavale.

 

La France n’est pas engagée au sein de l’opération de l’OTAN Ocean Shield, mais elle y apporte régulièrement son soutien, à l’image de cette mission de liaison réalisée par les FFDJ. En revanche les armées françaises sont pleinement engagées dans l’opération Atalante de lutte contre la piraterie.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDJ constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : soutien au profit du Danemark dans le cadre de l’opération Ocean Shield
FFDj : soutien au profit du Danemark dans le cadre de l’opération Ocean Shield
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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:56
De l’importance de nos hélicoptères

 

 

25/09/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Pilote Tigre au 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau, le lieutenant Thomas R. a participé aux débuts de l’opération SERVAL. Avant de repartir prochainement en opération extérieure, il témoigne de cette expérience marquante.

 

Comment s’est déroulée votre projection au Mali ?

 

LTN Thomas : En décembre 2012, le régiment a pris l’alerte GUEPARD. Le 11 janvier 2013, l’opération SERVAL a été déclenchée et l’on a appris la mort au combat du lieutenant Damien Boiteux. Deux jours après, un groupement aéromobile (GAM) de 17 appareils a été constitué pour armer la force, les Tigre étant de la partie. À mon arrivée au Mali, j’ai compris que nous évoluerions en terre inconnue. Lorsque j’ai été engagé en Afghanistan en 2011, la logistique et le soutien étaient déjà en place, nous disposions d’études topographiques, d’itinéraires... Au Mali, il n’y avait rien. Pas même une carte du territoire. Il a fallu prendre ses repères au fil des sorties. À mon arrivée, une des priorités a été de valider ma qualification au poser sur sable. Chaque théâtre d’opérations est différent et nous devons nous adapter rapidement à l’environnement.

 

L’urgence du déploiement passée, quelles ont été vos missions au sein du GAM ?

 

Après quelques missions au nord de Bamako, la phase de reconquête du territoire est déclenchée. Les sorties s’enchaînent à un rythme soutenu. Nous commençons par éclairer l’axe Goundam-Tombouctou et appuyons ensuite le raid blindé qui l’emprunte. Peu après, nous participons à l’opération aéroportée du 2e régiment étranger de parachutistes au nord de Tombouctou. Mais ma mission la plus éprouvante reste l’opération PANTHÈRE dans le massif des Ifoghas. En appui des légionnaires au sol, les contacts avec l’ennemi sont nombreux et violents. À tel point que je dois atterrir pour recharger seul mes paniers de roquettes et mon canon de 30 mm. Parti en “autonomie machine” sans soutien logistique, je dois m’en charger moi-même pour la première fois.  

 

Que retenez-vous de cette expérience ?

 

L’intensité de l’opération. Même si ce n’était pas ma première OPEX, j’ai acquis énormément d’expérience en quelques semaines d’engagement. En l’espace de 15 jours, j’avais déjà effectué 40 heures de vol… En comparaison, après trois ans d’école, j’en comptais 150. Le nombre et la variété des missions conduites nous ont aussi fait prendre conscience de l’importance de nos hélicoptères dans les manœuvres terrestres. Je retiens aussi la rusticité de l’environnement, la chaleur étouffante, le sable qui s’infiltre partout. Pourtant, en dépit de ces conditions difficiles, j’ai été marqué par l’engagement de chacun. Je me souviens de phases de ravitaillement où beaucoup de soldats nous prêtaient main-forte pour que l’on puisse redécoller au plus vite. Humainement, ce sont des moments très forts qui m’ont fait gagner en maturité.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:55
Remise de décoration à l’hôtel de la Marine

 

 

25/09/2014 Sources : Marine nationale

 

L’amiral Rogel est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur, « une distinction collective pour la Marine »

 

Mercredi 24 septembre à l’hôtel de la Marine, monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a présidé une cérémonie de remise de décoration pendant laquelle il a procédé à l’élévation de l’amiral Bernard Rogel chef d’état-major de la Marine, à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur.

 

Au cours de cette cérémonie le ministre, le général d’armée Jean-Louis Georgelin, grand chancelier de la légion d’honneur, chancelier de l’ordre national du mérite et le chef d’état-major de la marine ont ensuite remis 27 décorations à des marins et personnels civils de la Marine.

 

Le Ministre a honoré le mérite de tous les décorés en saluant en eux et les forces de la Marine qu’ils représentent « ceux qui sont au rendez-vous des défis de notre pays, pays qui exerce la réalité de sa  puissance avec une marine hauturière.

 

L’amiral Rogel dans son adresse au ministre, l’a remercié pour « cette distinction qui est une récompense collective de la Marine ». Se tournant vers les nouveaux décorés, il a tenu à souligner toute leur abnégation pour leur engagement au service de leur nation en s’inclinant devant  la force que leur procure, le soutien de leurs familles.

Remise de décoration à l’hôtel de la MarineRemise de décoration à l’hôtel de la Marine
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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:55
photo Vivendi

photo Vivendi

 

September 18, 2014 Thales Group

 

The Board of Directors of Thales, on the proposal of the Public Sector, has appointed Régis Turrini, Commissioner for State Shareholdings Agency (APE), as a director to succeed David Azéma. Régis Turrini’s term as director will run until the end of the annual general meeting called to approve the 2015 financial statements.

 

Appointed to head the State Shareholdings Agency (APE) on 30 July, Régis Turrini is a former attorney admitted to the Paris bar. He is a graduate of the faculties of literature and law and the Paris Institute of Political Sciences, and an alumnus of the Ecole Nationale d’Administration (postgraduate public policy college).

 

He began his career as a judge in the French administration courts. He then joined law firms Cleary Gottlieb Steen & Hamilton (1989-1992), followed by Jeantet & Associés (1992-1995), as a corporate lawyer. In 1995, Régis Turrini joined the investment bank Arjil & Associés (Lagardère group) as an executive director. He was then appointed managing director and, from 2000, managing partner.

 

Until July 2014, Régis Turrini was Senior Executive Vice President for Strategy and Development at Vivendi, where he had worked since 2003.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:45
frégate Allal Ben Abdellah

frégate Allal Ben Abdellah

 

24.09.2014 Par Mohammed Jaabouk - yabiladi.com

 

Pour la vingtième année consécutive, le Maroc et la France participent aux manœuvres navales, Chebec. Un rendez-vous annuel qui se tient alors même que la tension diplomatique entre les deux pays n’a pas encore baissé.

La coopération militaire entre Rabat et Paris suit son cours normal. Nullement affectée par « la période de turbulence », selon les propos du premier ministre Manuel Vals, que traverse les deux pays, le calendrier des exercices conjoints des armées est maintenu. Ce qui n’est guère le cas pour les autres secteurs, lourdement frappés par l’affaire Hammouchi.

Ainsi, les eaux de l’Atlantique sont, depuis quelques jours, la scène de manœuvres navales maroco-françaises qui devraient se poursuivre jusqu’au 30 septembre, indique le département de Jean-Yves Le Drian. L’objectif de ces opérations reste « l’interopérabilité entre les unités et le partage des expériences et des connaissances, favorisant l’aptitude des deux parties à opérer conjointement et à répondre, le cas échéant, à une situation de crise (trafic illicite en mer/assistance lors d’une catastrophe à terre) », ajoute la même source.

 

Suite de l’article

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:35
INS Vishal

INS Vishal

 

 

24.09.2014 par Nina Antakolskaïa -  La Voix de la Russie

 

La marine de guerre indienne rêve d’avoir un porte-avions nucléaire. Le directeur général du Bureau de design naval le vice-amiral Atul Saxena a envisagé à une conférence de presse la possibilité de doter le deuxième IAC d’une installation énergétique.

 

Or, la décision définitive n’est pas encore adoptée. Le nouveau porte-avions ayant reçu le nom Vishal est en voie d’invention.

 

Les responsables de la marine de guerre indienne envisagent trois groupes de porte-avions : dans l’Ouest, dans l’Est et de réserve. La mise en service d’un navire nucléaire est nécessaire pour réaliser les tâches stratégiques fixées devant la flotte, estime le 1er vice-président de l’Académie russe des problèmes géopolitiques Constantine Sivkov :

 

« La construction d’un navire doté d’une installation nucléaire suppose son emploi dans les régions de l’océan mondial éloignées de la base. Si l’Inde entend poursuivre sa politique maritime au-delà de l’océan Indien : dans le Pacifique ou dans l’Atlantique, un tel navire est nécessaire. Si la flotte réalise les opérations exclusivement dans l’océan Indien, on n’a pas besoin d’un tel navire. Qui plus est, en cas d’endommagement au combat, l’installation nucléaire représente un danger sérieux tant pour l’équipage que pour l’environnement ».

 

Les spécialistes étudient l’expérience des pays étrangers, en premier lieu française et britannique. Les navires nucléaires de surface existent aux Etats-Unis. La France a doté d’une installation nucléaire son porte-avions Charles de Gaulle. La Grande-Bretagne a refusé de doter son porte-avions du réacteur nucléaire Queen Elizabeth-2 parce qu’il est très cher.

 

En plus du prix, il faut prendre en considération la construction compliquée des moteurs nucléaires, dit Constantine Sivkov.

 

« Le navire nucléaire de surface ne sera pas construit dans les 10 à 15 ans à venir en Inde parce que les Indiens n’ont pas de technologies nécessaires ».

 

Selon les experts militaires, les Etats nucléaires ont inventé d’abord les installations nucléaires pour la flotte sous-marine et ensuite pour les navires de surface. L’Inde a emprunté cette expérience.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:35
AUS: New Counter Improvised Explosive Device facilities to support ADF

 

25 September 2014 Pacific Sentinel

 

Defence will enhance the Australian Defence Force’s Counter Improvised Explosive Device (IED) capability with a $25 million facilities program for the testing, evaluation, training and sustainment of Force Protection Electronic Countermeasures equipment.

 

Parliamentary Secretary to the Minister for Defence Darren Chester MP said the facilities project would significantly improve counter IED capabilities and meet Defence capability requirements to 2050.

 

“Improvised Explosive Devices remain a key threat to the safety of our Australian Defence Force personnel operating in areas of conflict,” Mr Chester said.

 

“The facilities delivered under this project will enable the Defence Force to maintain technologically advanced counter IED equipment, which will ensure our soldiers have the highest level of force protection when on operations.

 

“The ADF has been working to counter IEDs for many years and our personnel are among the best in the world at managing this threat.”

 

The facilities and infrastructure works have been referred to the Parliamentary Standing Committee on Public Works.

 

Due to the importance of these facilities, the Parliamentary Standing Committee on Public Works has agreed for works to be started at a number of sites around the country. Works at Edinburgh in South Australia, Watsonia in Victoria and Moorebank in NSW have already been completed and work at other sites is ongoing.

 

“The main element of the project is a specialised test and evaluation facility at Nurrungar, South Australia,” Mr Chester said.

 

“Defence has worked closely with local Indigenous stakeholders to ensure the work will not adversely impact culturally sensitive sites.

 

“Contracts for the facilities and infrastructure works will be tendered to the open market in due course and the Commonwealth’s Indigenous Opportunities policy will apply.

 

“This capital investment will bring economic benefits for industry in South Australia, New South Wales, Victoria and Queensland over the next 18 months.”

 

Subject to Parliamentary approval, construction at Nurrungar is scheduled to commence in mid 2015 and is expected to be completed by early 2016.

 

AUS DoD

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:20
Uniform Changes Coming Soon



24 sept. 2014 US Navy

 

All Hands Update September 24, 2014 #3
Uniform changes are coming and you may have to update your seabag.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:20
Navy Successfully Tests Norwegian Missile from LCS 4

 

Sep 25, 2014 ASDNews Source : US Navy

 

The U.S. Navy successfully performed a live-fire demonstration of a Kongsberg Naval Strike Missile (NSM) from USS Coronado (LCS 4) Sept. 23, scoring a direct hit on its intended target, a Mobile Ship Target (MST).

 

Program Executive Office Integrated Warfare Systems (PEO IWS), together with Program Executive Office Littoral Combat Ships (PEO LCS), coordinated the demonstration for purposes of testing the capabilities of the Norwegian-made missile from a ship.

 

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