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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:50
Spanish Minex : Déploiement de la force de guerre des mines française

 

23/09/2014 Sources : Marine nationale

 

Du 11 au 22 septembre 2014, un groupe de guerre des mines français a été intégré au sein d’une Task Force multinationale sous commandement espagnol dans le cadre de l’entraînement Spanish Minex au large de Carthagène.

 

Des munitions historiques sont retrouvées chaque année au large de nos côtes. Cette menace pour la sécurité maritime mondiale est prise au sérieux par les pays de l’OTAN qui équipent leurs marines de bâtiments spécialisés dans la lutte contre les mines. Dans le but d’améliorer la coopération des unités et des états-majors de guerre des mines de l’Alliance, l’Espagne organise chaque année un entrainement dédié, Spanish Minex.

 

En suivant un scénario de crise réaliste, il met à rude épreuve les marins des différentes nations impliquées. Cette année, pour l’édition 2014, ce sont 8 bâtiments qui s’entrainent au sein d’une coalition. Au-delà des ravitaillements à la mer et des exercices de tir, l’objectif recherché cette année était de sécuriser les approches maritimes avant une évacuation de ressortissants. Côté français, 4 chasseurs de mines étaient impliqués, la Croix du Sud, le Céphée, l’Orion et l’Eridan ainsi qu’un état-major issu principalement de la force aéromaritime de réaction rapide (FRMARFOR) embarqué sur le BCR Var.

 

Malgré des conditions assez difficiles pour la détection des mines en raison de la présence importante de posidonies dans les fonds de la zone d’exercice, les spécialistes de ce domaine d’excellence français sont satisfaits de ces quelques jours d’entrainement intensif, comme le souligne le capitaine de vaisseau Olieric, commandant du dispositif français : « Spanish Minex-14 fut une excellente occasion d’entrainement pour l'état-major et les équipages des bâtiments français. Pour les chasseurs de mines, évoluer sous une menace asymétrique particulièrement incisive et dans un environnement interallié n'est pas fréquent. Les équipages s'en sont pourtant très bien sortis et ont même obtenu de beaux résultats ! ».

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:35
Afghan Sandhurst Graduation

 

23 sept. 2014  Nato

 

The first group of students to attend the Afghan National Army Officer Academy have just graduated. The men have spent the past year learning various skills including leadership and tactics. The academy is sometimes referred to as ‘Sandhurst in the Sand’ as it’s modelled on the Royal Military Academy Sandhurst, in the UK.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:35
QAMR 150 - Parade through Palmy


23 sept. 2014 NZDefenceForce

 

Queen Alexandra's Mounted Rifles are celebrating their 150th anniversary this year. The oldest regular force regiment in the NZ Army, QAMR were proud to show off their training, discipline and equipment in Palmerston last Saturday.

With an eye to the past, QAMR also paraded with 13 horses who were all skilfully riden by soldiers from QAMR.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:30
Lockheed Martin crée une filiale en Israël

 

19 September 2014 Elad Ratson - siliconwadi.fr

 

Le 15 septembre dernier, le Wall Street Journal a publié que Lockheed Martin, le plus grand contractant au monde dans le domaine de la défense, a formé un filiale spécialisée dans la technologie en Israël, afin de signer des contrats avec la défense israélienne, selon un cadre de la société américaine.

 

La branche israélienne de la société, Lockheed Martin Israël Ltd., se concentrera sur la cyber sécurité, la technologie d’information, les centres de données, la téléphonie et le « cloud », a précisé Haden Land, vice-président de la recherche et de la technologie à Lockheed Martin. La nouvelle filiale recherchera de partenariats, d’investissements et d’acquisitions. M. Land est en Israël cette semaine pour s’entretenir avec des officiels du gouvernement israélien et pour superviser le déploiement de la nouvelle filiale.

 

Suite de l’article

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:30
USS Philippine Sea launches TLAMS against ISIL targets


23 sept. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Sept. 23, 2014) The guided-missile cruiser USS Philippine Sea (CG 58) launches Tomahawk Land-Attack Missiles (TLAM) against ISIL targets. U.S. military and partner nation forces are undertaking military action against ISIL terrorists in Syria using a mix of fighter, bomber and Tomahawk Land Attack Missiles. Philippine Sea is deployed as part of the USS George H.W. Bush (CVN 77) Carrier Strike Group supporting maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 3rd Class Benjamin Kelly/RELEASED)

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:25
FAA : le MN Calao assure le flux logistique des forces armées aux Antilles

 

24/09/2014 Sources : EMA

 

Le 15 septembre 2014, le navire roulier de la Maritime Nantaise Calao, affrété par les armées, a fait escale sur le terminal commercial de la Pointe des Grives à Fort-de-France. Ce navire en transit aux Antilles permet d’assurer le flux logistique des forces armées aux Antilles (FAA).

 

A l’issue d’une traversée de plus d’un mois et demi durant laquelle le MN Calao a desservi les différents ports d’appui pour la logistique des forces armées sur les Côtes Occidentales d’Afrique (COA), ce navire a ravitaillé la zone Antilles-Guyane avant son retour vers Toulon.

 

Vecteur important pour les armées, le MN Calao permet d’assurer les relèves majeures de matériel ainsi qu’un ravitaillement logistique d’ampleur dans tous les domaines et au profit de toutes les formations et unités déployées ou stationnées dans cette immense zone géographique couvrant à la fois l’Afrique et la zone caribéenne.

 

Les capacités d’emport du MN Calao ont permis d’acheminer quatre véhicules et une trentaine de containers vers les FAA, dont une dizaine comportant des munitions destinées à rejoindre le nouveau service interarmées des munitions des forces armées au Antilles basé à la pointe des Sables.

 

Une quarantaine de containers a également été rapatriée de Guadeloupe dans le cadre du désengagement des unités déployées au cours du 1ersemestre 2014.

 

Le MN Calao est un navire affrété par les armées dont la gestion opérationnelle est confiée au Centre de Soutien des Opérations et des Acheminements (CSOA). Le MN Calao représente une capacité de 2 800 mètres linéaires soit environ 850 containers. Ce navire est exploité en version mixte par les armées (matériel roulant et container). Son chargement optimal permet en moyenne de transporter 450 containers et plus de 160 véhicules.

FAA : le MN Calao assure le flux logistique des forces armées aux Antilles
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 13:56
Irak: la France déterminée à poursuivre ses frappes contre l'EI

 

PARIS, 24 septembre - RIA Novosti

 

Les avions de combat français poursuivront, dans les jours qui viennent, leurs frappes contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, cité par les médias locaux.

 

"Nous sommes dans la coalition, nous avons été appelés par les autorités irakiennes, en appui aérien à leurs actions militaires au sol menées par les forces irakiennes et du Kurdistan, et donc nous accomplirons notre devoir", a indiqué le ministre, ajoutant que "nous continuerons les frappes dans les jours qui viennent, bien évidemment."

 

Selon le ministre, les avions de combat français poursuivent leurs "missions de surveillance et d'identification" pour "repérer des cibles de nature à empêcher, enrayer, les forces de l'État islamique, et permettre aux forces au sol de reconquérir du terrain".

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 13:50
First flight of MSN15, the first A400M aircraft for the Royal Air Force



24 sept. 2014 Airbus DS

 

First flight of MSN15 and interview with Ed Strongman, Chief Test Pilot Military.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 13:50
Syrie/Irak: le nombre de djihadistes européens en hausse (responsable UE)

 

PARIS, 24 septembre - RIA Novosti

 

Le nombre de jihadistes européens partis combattre en Syrie et en Irak a progressé ces derniers mois pour atteindre 3.000 personnes, a annoncé le coordinateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme Gilles de Kerchove cité par les médias occidentaux.

 

Selon le responsable, cette augmentation serait due à l'avancée sur le terrain du groupe extrémiste Etat islamique (EI) et à la proclamation en juin d'un "califat" sur les territoires irakiens et syriens passés sous son contrôle.

 

Ces combattants arrivent pour la plupart de France, de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas, de Suède et du Danemark, mais aussi d'Espagne, d'Italie, d'Irlande et désormais d'Autriche, a fait savoir M.de Kerchove.

 

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires. Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.

 

Mardi matin, les Etats-Unis ont lancé des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:55
Ouverture de la session nationale de l’École de guerre

 

24/09/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Allocution du général d’armée Pierre de Villiers - École militaire, 17 septembre 2014

 

Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les ambassadeurs,
Messieurs les attachés de défense,
Mesdames, messieurs les officiers et stagiaires de la 22ème promotion de l’École de guerre,

 

Je suis particulièrement heureux de procéder aujourd'hui à l'ouverture de la session de votre promotion de l’Ecole de Guerre.

J’en suis heureux parce que j’ai devant moi une nouvelle génération d'officiers, qui incarne l’avenir au présent et que j’espère être prête à s’engager pleinement dans cet enseignement militaire supérieur qui lui est proposé !

Je remercie toutes les autorités civiles et militaires qui nous font l'honneur d'assister à cette séance d'ouverture. Leur présence témoigne de l'intérêt constant que suscite l’école de guerre.

Je salue le général de corps d’armée de Courrèges, ainsi que votre directeur, le général de Reviers. Leur mandat verra la nécessaire adaptation de l’école de guerre au contexte de la transformation des armées. La question de la part du module spécifique à chaque armée, le processus de sélection des stagiaires ou encore la définition d’une politique interarmées des hauts potentiels sont quelques-uns des chantiers qu’ils auront à accompagner.

Je tiens également à saluer les ambassadeurs et les attachés de défense, représentant les nombreux pays qui ont bien voulu nous confier quelques-uns de leurs meilleurs officiers pour suivre cette année d'études. Leur présence est un honneur et une marque de reconnaissance pour notre enseignement militaire.

Je tiens à souhaiter, bien entendu de manière chaleureuse, la bienvenue à tous les stagiaires étrangers, 96 venant de 63 pays. La présence de toutes ces nations souligne bien le rôle mondial de la France et l’importance des relations militaires internationales. Elles tissent la confiance entre nos armées.

Je voudrais bien sûr souhaiter la bienvenue aux officiers stagiaires français. Vous êtes ici parce que vous le méritez et aussi parce que vous avez choisi de vous préparer à exercer davantage de responsabilités : des responsabilités de commandement et de direction, au service de notre pays. Je vous en félicite, c’est le choix de la raison ; j’espère que c’est aussi le choix du coeur. C’est un choix exigeant, qui vous engage.

Vous êtes l’avenir des armées et c’est un plaisir pour moi de vous rencontrer. Ce n’est pas une formule de politesse ; c’est la réalité.

Je ne suis pas ici pour vous dire que nous sommes « au milieu du guet », « à la croisé des chemins », ou encore que vous êtes tous destinés à exercer les plus hautes responsabilités dans nos armées. Je suis venu vous tenir un discours de vérité, c’est-à-dire un discours de réalité et de bon sens. Je le ferai sans minimiser les difficultés, sans dramatiser à l’excès non plus ; en vous disant la réalité des choses et en vous décrivant les défis. Pas de pessimisme outrancier. Pas d’optimisme béat ou suspect.

Je voudrais partir des opérations, car elles sont au coeur de notre engagement sous l’uniforme. Je voudrais ensuite vous faire un point de situation de la réforme des armées, car vous en serez les acteurs. Je voudrais enfin, en ce début d’année, vous dire précisément ce que j’attends de vous, futurs brevetés de nos armées, directions et services.

Trois parties donc pour mon intervention. Comme tout bon exposé à l’Ecole de Guerre, ma troisième partie sera le coeur de mon propos.

 

***

 

Première partie : les opérations

Du CEMA au plus jeune engagé, l’engagement en opérations est l’élément qui, par-dessus tout, doit donner du sens à nos actions.

La priorité est la protection de la population française. Elle s’exprime sur le territoire national mais aussi au-delà de nos frontières.

C’est le sens de la posture de dissuasion, de la surveillance de nos espaces aériens et maritimes, du recueil du renseignement, du contrôle des espaces et des flux d’intérêt stratégique, de la préparation opérationnelle.

A l’heure où je vous parle, nous avons plus de 20 000 militaires déployés hors de la métropole, dont 8 000 au profit de 26 opérations extérieures, sur 4 continents, dans les airs et sur tous les océans. Ils y participent à la résolution des crises, à la protection des populations civiles et de nos ressortissants, et à la défense de nos intérêts. Les autres préparent et soutiennent ces opérations ou y contribuent directement, depuis nos bases prépositionnées, outremer et à l’étranger, en Afrique et aux Emirats Arabes Unis.

Le chef d’état-major des armées est le conseiller militaire du gouvernement. A ce titre, il participe aux conseils de défense, il donne les éléments d’appréciation et propose les options militaires à l’autorité politique. Il assure le commandement des opérations militaires, directement sous les ordres du Président de la République, chef des armées. Ce commandement s’exerce sur tous nos moyens, nucléaires et conventionnels, sur le territoire national et en opération extérieure, que l’opération soit nationale ou multinationale.

Les comptes rendus d’activité qui me parviennent me permettent de mesurer l’état du monde et l’action de la France et de ses armées dans le monde.

Dans ce domaine, je fais un premier constat : nos forces sont actuellement fortement engagées et nos armées sont au rendez-vous : elles gagnent !

Dans la défense du territoire national d’abord avec la dissuasion nucléaire. Elle sanctuarise nos intérêts vitaux par la menace de dommages inacceptables qu’elle fait peser chez un agresseur potentiel, notamment grâce à ses deux composantes.

La défense du territoire, c’est aussi la surveillance de nos espaces aériens et maritimes, la police du ciel, l’action de l’État en mer. La lutte contre tous les trafics en mer est un enjeu majeur, notamment outremer.

C’est l’une des missions de notre marine. Je rappelle que la France possède la deuxième zone économique exclusive mondiale.

Dans la bande sahélo-saharienne, l’opération Serval a été un succès. Elle a fait l’admiration de nos alliés. Je peux vous le dire, à chaque fois que je rencontre mes homologues, partout dans le monde, quelle que soit la nation, c’est toujours une vraie admiration pour ce que nos armées ont réalisé.

Aujourd’hui, notre stratégie a évolué avec la régionalisation du dispositif et le renforcement du partenariat avec nos alliés africains. Ce changement d’échelle est porté par la nouvelle opération transfrontalière Barkhane qui s’étend de la Mauritanie au Tchad. Cette mission comporte 2 volets :

- premièrement : appuyer les forces armées de nos partenaires africains de la BSS dans le contrôle de leurs territoires et dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes ;

- deuxièmement : réduire la liberté d’action des groupes armés terroristes en faisant peser l’insécurité sur les groupes armés terroristes qui est notre ennemi.

Notre but est maintenant de transférer la sécurisation de la zone aux pays du champ en accompagnant la montée en puissance de leurs capacités. C’est le sens du partenariat élargi que nous avons établi avec la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina-Faso et le Tchad. Ces pays forment le groupe qu’ils ont intitulé le « G5 Sahel » et c’est sûrement la meilleure instance pour faire progresser la sécurité dans la région. J’ai des contacts permanents avec mes homologues de ces 5 pays, j’y ajoute évidemment le Sénégal, ainsi que l’Algérie où j’étais encore avant-hier.

Nous avons aussi adapté notre dispositif avec deux points d’appui principaux, le premier à N’Djamena au Tchad où est situé le PC interarmées de théâtre, le second à GAO au Mali. Nos opérations peuvent compter sur l’implication de certains de nos alliés, notamment américains, espagnols et britanniques.

De ce dispositif dans la BSS, nous sommes au croisement des menaces terroristes d’AQMI et celles de Boko Haram. Nous regardons au Nord en direction de la Libye qui sert de zone de transit et de refuge aux groupes armés terroristes. Nous sommes aussi particulièrement vigilants lorsque nos regards se portent vers le Sud avec la menace en expansion de Boko Haram.

En RCA également, le travail effectué depuis le début de l’opération Sangaris a été aussi remarquable que difficile. Par notre intervention, nous avons évité le pire, c’est-à-dire le massacre interethnique et le désastre humanitaire. Aujourd’hui, grâce à l’action de nos soldats, la situation sécuritaire et économique s’améliore. Les écoles ont rouvert, les marchés sont réapprovisionnés. Je le vérifie à chacun de mes déplacements dans ce pays.

Mais des 3 objectifs principaux restent néanmoins encore à atteindre :

1. la restauration de l’Etat et la mise en place de l’administration ;

2. la réconciliation nationale, et en premier lieu le désarmement ;

3. le déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies

Ces objectifs, principalement les 2 premiers, ne sont pas strictement militaires même si Sangaris y contribue, crée les conditions.

Pour le troisième objectif, nous avançons puisque la MINUSCA a succédé à la MISCA africaine depuis avant-hier, mais elle doit encore poursuivre sa montée en puissance avant de prendre progressivement notre relais pour la sécurité du pays.

La présence de la force européenne EUFOR-RCA, après des débuts difficiles, est positive avec ses 500 soldats déployés dans Bangui et son aéroport.

La situation reste donc encore précaire, et j’ai quand même le sentiment que nous restons encore le principal rempart contre le chaos.

Mme Samba Panza, chef de l’Etat de transition, me l’a encore redit le 26 août dernier à Bangui.

Nos armées sont au rendez-vous en Afrique. Elles le sont lorsqu’il s’agit, dans l’urgence, d’évacuer, à partir de la mer, nos ressortissants de Libye ou encore de localiser et de sécuriser l’épave du vol d’Air Algérie ; deux opérations que nous avons menées fin juillet dernier.

Je pourrais multiplier les exemples, tous montrent que nous avons de belles armées !

Soyez en convaincus, nous pouvons être fiers de nos armées ! Nos armées fournissent au pouvoir politique un outil très efficace, réactif et complet. La description que je viens de vous faire l’atteste. Et si un jour de grisaille vous êtes guettés par la sinistrose parisienne, un jour où les difficultés de la vie quotidienne s’accumulent, rappelez-vous de cette réalité.

J’observe aussi que le « tumulte du monde » s’accélère, comme en témoigne la crise en Ukraine en même temps que la situation en Syrie, en Irak et en Libye. Ces crises nous concernent tous car elles mettent en jeu la sécurité des Français, comme celles des Européens. A nos portes, à l’Est comme au Sud, notre environnement est de plus en plus agité, avec l’émergence de crises majeures et inédites. Si je voulais caricaturer mon propos, je dirais que notre perception du monde a changé entre le 14 juillet et le 15 août.

- A l’Est, on assiste avec la crise en Ukraine à un retour d’une forme de conflits interétatique.

- Au Sud, on voit émerger des guerres hybrides, de grande ampleur, de plus en plus violentes, mais aussi de plus en plus détachées de l’interétatique. Ces conflits, dont les déterminants sont ethniques et religieux, portent l’enjeu majeur du terrorisme et du fondamentalisme. Les djihadistes de l’Etat Islamique au Levant représentent une véritable armée d’hommes expérimentés, bien équipés et disposant de ressources financières très importantes.

J’étais, il y a moins de 15 jours, avec le Président de la République au sommet de l’OTAN, au pays de Galles. Les flancs Est et Sud de l’Europe ont été traités par l’Alliance, non pas en les opposant, mais en soulignant la nécessité de les traiter simultanément. La crise ukrainienne pose néanmoins des questions de fond sur le rôle de l’OTAN, sur la réactivité de ses moyens face aux menaces actuelles, sur ses doctrines et procédures, notamment en période de contraction généralisée des dépenses de défense de ses membres. Pour y faire face, le recours aux organisations et aux coalitions internationales est une réponse à la fois indispensable mais aussi imparfaite, car elle pose aussi des difficultés de coordination, tant politiques que militaires. Il apparaît aussi la nécessité d’un partage du fardeau. La France y a déjà toute sa part avec son action au Sahel qui  participe directement à la sécurité de l’Europe.

Enfin, et pour terminer ce tour d’horizon opérationnel, je voudrais revenir au théâtre national. Il faut être particulièrement vigilant car nous devons envisager le pire, lorsque les Français partis combattre dans les rangs des terroristes au Levant reviennent sur notre sol. Ce risque doit être pris très au sérieux. Il doit aussi nous faire prendre conscience du lien très fort qui existe entre la sécurité extérieure et intérieure. C’est une réalité qu’il faut rappeler autour de nous : la défense de la nation ne commence pas à nos frontières immédiates. En intervenant dans la BSS, nous participons directement à la protection de la France et de l’Europe.

L’histoire s’écrit en ce moment. Elle s’écrit devant nous. Nos concitoyens le perçoivent et comptent sur nous pour les protéger. Cette accélération des choses, ces nouvelles conflictualités, évolutives et de plus en plus denses, vont sûrement marquer les mois et les années à venir. Vous devez vous préparer à ce nouveau paysage géostratégique.

Vous devez vous armer intellectuellement et moralement pour y faire face. Cette année est faite pour vous y aider. Dès aujourd’hui, nous devons être en mesure d’apporter les bonnes réponses, à temps. Pour cela, il faut s’adapter, et le faire en regardant loin devant.

Tout cela, il vous faudra le faire - il nous faudra le faire - avec un budget toujours très contraint. Ceci suppose une bonne coordination, une cohérence d’ensemble, et me conduit à ma deuxième partie.

 

***

 

La transformation des armées.

Pour commencer, je voudrais vous rappeler les finalités de cette transformation car il ne faut pas confondre les objectifs avec les voies et les moyens. En d’autres termes, la réforme n’est pas un but en soi !

Le Livre blanc porte la vision stratégique de la France ; il décrit l’ambition nationale en matière de défense et fixe des contrats opérationnels pour nos armées avec un horizon 2025 pour notre modèle. La loi de programmation militaire en est, quant à elle, la traduction capacitaire et budgétaire sur les 5 ans à venir, de 2014 à 2019. Comme en opération, les armées s’adaptent sans cesse, se réforment, pour concilier leurs missions aux moyens qui leurs sont alloués. Je note d’ailleurs ici un paradoxe : je suis toujours frappé par la perception, chez nos concitoyens, d’un certain immobilisme dans nos armées, alors même qu’aucune autre institution ne s’est autant réformée ces dernières décennies.

Aujourd’hui encore, avec la réduction de notre budget, nous devons nous réorganiser pour maintenir le modèle d’armée complet, réactif et performant : celui dont la France a besoin pour répondre aux enjeux sécuritaires d’aujourd’hui et se préparer à ceux de demain.

Les deux principaux enjeux de cette réforme sont clairs :

1 : la préservation de l’opérationnel, coûte que coûte ;

2 : le maintien de la cohérence capacitaire de notre outil de défense.

La réalité est que nous sommes confrontés à un vrai challenge.

Avec des moyens en constante diminution, tout en menant des opérations exigeantes, il faut garder le cap de la cohérence globale de nos armées. Le mot cohérence est essentiel. L’histoire nous enseigne que l’on perd la guerre souvent à cause d’un grain de sable ! Ce constat impose aussi de faire des choix. Nous ne pouvons plus tout faire !

La LPM actuelle, telle quelle a été bâtie, permet de conserver cette cohérence. Croyez-moi, ce projet a été travaillé dans le moindre détail. C’est le meilleur compromis entre la souveraineté de défense et la réduction du déficit public, mais c’est un costume taillé au plus juste !

Il faut dire les choses, nos marges de manoeuvre sont inexistantes ! Quelle que soit la grille de lecture, la démonstration, par agrégat physico-financier, est limpide.

Prenons d’abord les réductions d’effectifs : l’actuel plan de déflation est particulièrement ambitieux : 34 000 suppressions de postes pour la LPM 2014-2019, dont 1 000 officiers par an. En 10 ans, entre 2009 et 2019, nos effectifs auront diminué d’un quart. En 10 ans, c’est colossal ! Et plus on avance, plus il est difficile d’identifier les postes ! Je rappelle qu’en 2013, le ministère de la défense, à lui seul, a assumé 60% des suppressions d’emploi d’Etat. Notez cela, répétez-le !

On peut difficilement aller plus loin. C’est une question de justice sociale !

Pour le fonctionnement courant, le budget est aussi déjà contraint au-delà du raisonnable, pour permettre de moderniser les équipements a minima. On se trouve à un niveau tel qu’il a fallu, en fin d’année dernière, mettre en oeuvre un plan d’urgence de 30 M€ au bénéfice des bases de défense, pour satisfaire en partie les besoins les plus basiques, tel que le chauffage. Quelles sont les institutions qui coupent le chauffage comme nous avons été amenés à le faire ? Très franchement, il n’y a rien à gagner sur le fonctionnement. La préparation opérationnelle ne peut pas non plus être encore réduite, car c’est elle qui fait le succès de nos forces en opération et nous nous sommes engagés avec le ministre de la défense à préserver le niveau d’activité : c’est le coeur des armées.

Pour les équipements, nous nous situons aussi à un plancher.

L’âge moyen des véhicules de l’avant blindé déployés en RCA est de 31 ans, ceux de métropole ont 40 ans en moyenne. Nos hélicoptères Puma fêtent cette année leur 44ème anniversaire, et nos avions ravitailleurs leur 50ème anniversaire. Qui monterait dans un véhicule de plus de 30 ans, dans un avion ou dans un hélicoptère de plus de 40 ans ?

Quant à l’infrastructure, avec un flux annuel d’environ 1 milliard d’€, nous sommes déjà au plancher des besoins indispensables.

J’alerte régulièrement l’autorité politique sur l’état des lieux que je viens de vous faire. Mon discours n’est pas différent de celui que je viens de vous tenir. C’est pour cela que le respect des engagements de la LPM est un combat que nous menons avec les trois chefs d’état-major d’armées, derrière notre ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et en collaboration étroite avec le Délégué général pour l’armement et le Secrétaire général pour l’administration.

Le Président de la République l’a dit en juin, il l’a répété le 28 août dernier lors de la conférence des ambassadeurs, les crédits de la LPM seront maintenus. Le premier assaut des financiers a donc été repoussé mais l’équilibre reste précaire car toute encoche budgétaire à la LPM aurait des effets directs et immédiats. Elle impliquerait ni plus, ni moins, de construire un nouveau projet et d’en assumer toutes les conséquences dans les domaines opérationnel, capacitaire, économique et social.

C’est sur la stricte base de la LPM que la transformation a été construite. Elle fait l’objet d’un projet, baptisé CAP2020 qui, pour la première fois, réunis l’ensemble des projets des 3 armées et aussi des 6 directions et services. Ce projet est donc un projet commun, un projet partagé. La vision qu’il porte vise en particulier à assurer la cohérence opérationnelle des armées, directions et services. Il s’articule autour de trois principes :

1. optimiser notre capacité opérationnelle, notamment au travers de la priorisation de l’activité et de la modernisation de nos équipements ;

2. valoriser les hommes et les femmes des armées, notamment en rénovant le modèle RH et avec une meilleure adéquation entre le grade, les responsabilités et la rémunération ;

3. affûter notre organisation générale, notamment avec le renforcement de la performance des soutiens et la rénovation du commandement des armées.

Ce projet met en cohérence les missions qui nous sont fixées et les ressources qui nous sont allouées, tout en subordonnant les secondes aux premières. Il offre surtout une nouvelle perspective qui est la condition nécessaire pour que les hommes et les femmes des armées acceptent le principe de nouveaux efforts, sans équivalent.

Le projet CAP2020 donne la direction. Ce projet est cohérent, il est partagé et se décline dans un ordre aux armées, directions et services. La feuille de route est donc claire. Sa réussite repose sur 2 conditions principales :

- 1ère condition : la mise en place des ressources financières, en volume et en cadencement, conformément à la LPM. Pour cela, il reste 3 interrogations majeures exogènes dont je vous livre les données d’entrée :

o 1 - le financement des surcoûts OPEX : la provision actuelle OPEX est de 450M€ pour 2014. Je rappelle qu’en 2013, le montant des surcoûts a été de 1250 M€ ;

o 2 - l’allocation de ressources exceptionnelles : le montant de ces ressources structure le budget et elles ne sont pas, à ce stade, toutes identifiées. C’est le cas pour 2015 à hauteur de plus de 2 milliards d’€. Il y aussi les hypothèses d’export qui sont particulièrement optimistes ! ;

o 3 - la rationalisation des emprises. Réduire les coûts n’est possible qu’en fermant encore des sites, en ayant une vision la plus large possible pour éviter l’inquiétude, l’interrogation dans les forces.

- 2ème condition : l’adhésion du personnel. Dans ce contexte difficile, et c’est bien compréhensible, le moral de nos soldats, marins et aviateurs est changeant et parfois fragile. Il est à surveiller. C’est une préoccupation majeure : dans notre organisation avant tout humaine, le succès repose d’abord sur la cohésion et les forces morales. C’est elles qui nous permettront de franchir l’obstacle et d’être au rendez-vous des combats de demain. C’est pour cela qu’il est important que la vision et la méthode de la réforme soient partagées. Il faut que les efforts se placent dans une réelle perspective d’amélioration en matière de condition du personnel, en matière de condition de travail. Ne vous y trompez pas, nos soldats râlent … parce qu’ils veulent faire leur métier !

Il ne faut pas se cacher que, toute économie supplémentaire demanderait d’autres efforts et induirait un risque non maîtrisé d’aller au-delà du seuil de l’acceptabilité sociale.

Sur ce plan, ne tombez pas, vous nous plus, dans la sinistrose parisienne. N’oubliez pas cette belle phrase « si tu t’assieds, ils se couchent ». Quoi qu’il en soit, cette réforme, il faudra la porter et cela m’amène à ma troisième partie : ce que j’attends de vous, officiers brevetés : soyez des chefs dans le sens plein du terme ! Oui, des chefs !

 

***

 

J’attends de vous que vous soyez sûrs de vos valeurs et vous fassiez preuve de courage et d’enthousiasme. Ce n’est pas un discours convenu, c’est ce que j’ai dans mes tripes. Je crois en effet qu’il y a peut-être beaucoup de gens intelligents, mais qu’il n’y a pas assez de chefs charismatiques !

Ayez d’abord du courage. C’est la qualité première de l’officier, c’est la colonne vertébrale des futurs véritables hauts potentiels.

Le courage, c’est celui de commander, c'est-à-dire de réfléchir, de décider, d’expliquer, de fédérer et enfin d’assumer ses responsabilités. C’est distinguer l’essentiel de l’accessoire et s’y concentrer. Demain, il vous faudra prendre des décisions, ou aider à prendre des décisions. Trop souvent, on gère les problèmes. Ils ne doivent pas être « gérés », ils doivent être résolus ! « Ne me dites pas que c’est impossible ! » disait le maréchal Leclerc.

Le courage c’est aussi savoir se remettre en question. Être breveté de l’école de guerre n’est pas une fin en soi. Vous le savez, la courbe de Gauss est la même partout, même chez les brevetés de l’école de guerre ! Continuez donc à progresser, à sortir des chemins battus, des idées toutes faites. Refusez l’objection du « cela s’est toujours fait comme ça » ! Dans un an, certains d’entre vous me brieferont directement ; ils me présenteront des options, me proposeront des décisions pour l’avenir de nos armées ou pour les opérations en cours. D’autres commanderont en opération et engageront la vie de leurs subordonnés. Vous n’avez pas droit à la médiocrité ! Je vous invite donc à rentabiliser pleinement cette année. Travaillez pour vous et par vous-même, pour ne pas être demain désarmé lorsqu’il s’agira de prendre position et de défendre votre point de vue.

Profitez de cette année pour vous « recaler » sur ce qui vous manque ; chacun a ses lacunes. Allez au fond des choses ; revenez aux textes qui fondent nos institutions et notre Etat, qui forgent notre place en leurs seins. Méditez l’histoire, car elle constitue un immense capital d’expérience. Consolidez votre pensée stratégique.

Réfléchissez sur les valeurs militaires. Interrogez-vous sur le sens de notre métier et de l’action militaire ; sur ce qui constitue la spécificité militaire ; sur les fondements de la légitimité de l’usage de la force. Je crois que l’identité militaire est le capital de l’institution militaire. Refusez la banalisation du métier militaire.

C’est le socle de nos valeurs permanentes qui font la solidité de nos armées ; ce sont le courage, le sens du bien commun, la cohésion ou encore la fraternité d’armes. Ce sont des valeurs que la société civiles nous reconnaît. En retour, parce que vous en faites aussi pleinement partie, vous devez confrontez ces valeurs à celles de la société actuelle, non pas par critique ou sentiment de supériorité, mais pour en comprendre les ressorts sociologiques comme les rouages psychologiques. Résister à l’arrogance et aux certitudes toutes faites.

Avoir des convictions et s’y tenir, c’est la dimension humaine de l’exercice du commandement.

Cet aspect est essentiel car ce sont les femmes et les hommes des armées qui sont au coeur des adaptations à venir. L’adhésion de tous est la condition du succès. Elle n’est possible que par la cohésion, l’esprit de corps, l’esprit d’équipage. Cette cohésion des armées s’ancre dans des relations de confiance, loyales et franches.

Elle n’est possible que lorsqu’on reconnaît en vous des qualités de coeur. Soyez vous-même, soyez de vrais chefs, des chefs vrais.

Forgez-vous un style, votre propre style de commandement. « Le style, c’est l’homme même » disait Buffon. Intéressez-vous aux autres. Aimez vos subordonnés. Ils vous le rendront.

Dans un monde changeant, qui doute souvent de ses valeurs et de son avenir, je vous demande enfin d’être enthousiastes. Des chefs tristes sont des tristes chefs.

« Aimez le métier militaire à la passion » selon la belle formule du Prince de Ligne. Je ne vous demande pas de faire preuve d’un enthousiasme de façade, mais bien d’un enthousiasme de conviction.

Il doit trouver son expression à l’intérieur comme à l’extérieur de nos armées.

En interne, être enthousiaste, c’est être combatif face à l’adversité. Au travers des difficultés que vous aurez peut-être à affronter, n’oubliez pas que vous travaillez pour ceux qui sont confrontés à la réalité du terrain. Faites preuve d’imagination, d’esprit d’innovation, mais aussi de pragmatisme. Je compte donc sur vous, non pas pour être de bons élèves, sages, méticuleux et bien lisses, mais pour être des officiers de caractère, déliés, incisifs, sans complexe, iconoclastes au besoin. Cela dans la perspective de pouvoir aider aux décisions et aux choix à venir, dans le contexte si délicat que je vous ai décrit.

A l’extérieur de nos armées, être enthousiaste, c’est rayonner en direction du monde civil et de nos concitoyens. Dans vos nouvelles affectations, vous aurez l’occasion de côtoyer et de travailler avec d’autres décideurs que les seuls chefs militaires. Je vous demande d’être, auprès d’eux, des ambassadeurs des armées.

La génération montante civile n’a connu ni la guerre ni la conscription. Ne rêvons pas, si nous ne témoignons pas, si nous n’expliquons pas ce que nous faisons et comment nous le faisons, personne ne le fera à notre place. Il faut donc se faire connaître et se faire comprendre. L’esprit de défense se construit avec nos concitoyens et non à côté.

Sans complexe, avec détermination et enthousiasme, je vous invite donc à vous tourner vers l’extérieur et à rayonner. L’enjeu de cette action, fondamentale ne vous y trompez pas, est le rôle des armées et notre place au sein de la Nation.

Enfin, j’attends aussi de vous que vous soyez unis, car la cohésion du combat se prépare et se prolonge dès le temps de paix, dans les états-majors.

C’est pour cela que l’École de guerre est une école de l’interarmées. Comprenons-nous bien, il ne s’agit pas que chacun renie sa culture d’armée, mais les conflits entre armées sont incompréhensibles par le monde extérieur et surtout être divisés nous affaiblit. Nos détracteurs le savent, s’en réjouissent et en profitent.

Un chef sans véritable esprit d’équipe n’est pas un véritable chef !

Soyez des fédérateurs, non des diviseurs. Les grands chefs militaires comme Leclerc et de Lattre l’ont été, au serment de Koufra ou par l’amalgame.

La cohésion des combats de demain se prépare dès aujourd’hui, dans la confiance et l’amitié que vous pourrez tisser cette année. Au Sahel, en RCA, au Liban et ailleurs, partout où le Président de la République le décidera, nos 3 armées, directions et services, sont et seront engagées au coude à coude dans les mêmes combats.

 

***

 

Voilà de manière synthétique ce que je voulais vous dire sur les opérations, la transformation et sur ce que j’attends de vous.

En qualité d’officiers brevetés, préparez-vous cette année à être les chefs dont nos armées ont besoin pour relever les défis qui sont devant elles, quelles que soient les difficultés. Nous sommes formés pour être des professionnels de la crise et du chaos.

Je m’aperçois en terminant que j’ai peut-être oublié un point essentiel dans le métier d’officier, que ce soit en opérations, pour la conduite du changement ou pour le commandement : l’humour, cet anti-virus de la vanité ou de l’orgueil, cette distance que vous créez avec la réalité de la vie et qui relativise votre importance. Vous allez être brevetés de l’Ecole de guerre : ne vous prenez pas au sérieux. « Vous êtes commandez par des cons », patience votre tour viendra ! Souriez, riez : c’est indispensable à la santé et souhaitable dans la difficulté.

La période que vous allez vivre ne sera pas facile mais elle sera passionnante car justement tout change, tout bouge et qu’il s’agit de bâtir l’avenir et de trouver des solutions nouvelles, novatrices. Notre force est de rester unis et à la manoeuvre dans ces situations. Je compte sur vous, aujourd’hui et demain, pour le succès des armes de la France !

Je vous remercie !

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:55
Macaronnage sur la base aérienne de Tours

 

24/09/2014 Armée de l'air

 

Une cérémonie de remise de brevets de personnel navigant et de remise de poignards d’officier a eu lieu, jeudi 18 septembre 2014, sur la base aérienne 705 de Tours, sous la présidence du général Hugues Néret, chef d’état-major du commandement des forces aériennes et du soutien des forces aériennes.

 

Sept «macarons» ou brevets de pilotes de chasse ont été remis, ainsi que quatre brevets de navigateurs officiers système d’arme et cinq poignards, objets symbolisant l’entrée dans le corps des officiers. Il est à noter que parmi les jeunes aviateurs distingués figuraient quatre pilotes qatariens.

 

Située sur la base aérienne 705 de Tours, l’école de l’aviation de chasse (EAC) «Christian Martell» a pour mission principale de former les élèves pilotes de chasse et les élèves navigateurs officiers systèmes d’armes «chasse» destinés à devenir les équipages des avions de combat de l’armée de l’air. Chaque année, l’EAC forme de nombreux stagiaires internationaux originaires notamment du Qatar, de Belgique ou de Singapour.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:50
Smart just got smarter: Carl-Gustaf M4 teaser


23 sept. 2014 Saab

 

As the newest addition to one of the most prestigious and battle-proven weapons in modern history, the Carl-Gustaf M4’s features mean smart just got smarter.

www.saabgroup.com/cgm4

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris : les précurseurs bangladais en reconnaissance à Bouar

 

 

24/09/2014 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2014, dans le cadre de la mise en place de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), une délégation de militaires bangladais est venue rencontrer les principales autorités militaires présentes à Bouar et reconnaître les bâtiments qui seront ceux des soldats bangladais après le départ du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu.

 

Le chef de corps du bataillon bangladais et ses principaux responsables sont allés au camp de la MINUSCA à la rencontre du commandant du bataillon camerounais déjà sur place. Après un briefing sur la situation sécuritaire de la région et de la ville, la délégation s’est dirigée vers le camp de Boissieu qui jouxte celui de la MINUSCA. Le colonel Armel Dirou, chef de corps du GTIA, leur a fait visiter les installations, en prévision de l’arrivée prochaine du reste de la troupe du bataillon bangladais.

 

Le bataillon camerounais de la MISCA est passé MINUSCA le 15 septembre à Bouar. A la fin du mois, le contingent bangladais viendra compléter ce dispositif déjà en place. La force Sangaris se réarticulera alors, et concentrera son action sur Bangui et le centre-Est du pays afin d’accompagner la prise en main progressive de la MINUSCA sur l’ensemble de sa zone de responsabilité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : les précurseurs bangladais en reconnaissance à BouarSangaris : les précurseurs bangladais en reconnaissance à BouarSangaris : les précurseurs bangladais en reconnaissance à Bouar
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:55
L’atout troisième dimension

 

23/09/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Au même titre que l’infanterie ou la cavalerie, l’ALAT est désormais reconnue comme une arme de contact. Permettant de s’affranchir des contraintes du terrain, les hélicoptères font partie intégrante de la manœuvre aéroterrestre.

 

Projetables sur court préavis, les formations d’hélicoptères sont intégrées au dispositif interarmes dès la phase de planification des opérations. Elles constituent un pion de manœuvre supplémentaire dans les mains du chef interarmes ou interarmées au côté des GTIA. Selon le général d’armée Ract Madoux, ancien CEMAT, « l’hélicoptère de combat est un partenaire indissociable de l’infanterie et de la cavalerie au contact de l’adversaire. »  Capable d’être là où on ne l’attend pas, l’ALAT est un multiplicateur d’effets qui permet au chef interarmes de conserver sa liberté d’action en concentrant ses efforts et en économisant les moyens humains et matériels.

 

L’ALAT apporte des capacités feux, renseignement, mouvement et commandement. En complément des unités de mêlée, une formation d’hélicoptères peut être l’un des éléments de premier échelon d’une action principale, dans le cadre d’une reconnaissance, d’une attaque ou d’une exploitation. En second échelon, elle privilégie les actions en réaction ou de sécurisation. Enfin, l’ALAT est également en mesure de mener une action distincte de l’action principale comme une sécurisation de zone ou une mission d’assistance.

 

Les formations aéromobiles peuvent être engagées selon quatre niveaux :

    la patrouille : de 2 à 3 appareils ;

    le sous groupement aéromobile (SGAM) : jusqu’à 12 appareils articulés en modules, en fonction de l’effet à obtenir ;

    le groupement aéromobile (GAM) : de 13 à 36 appareils ;

    le GAM PLUS : un GAM renforcé d’une formation aéromobile, nationale ou étrangère.

 

Un SGAM ou, a fortiori, un GAM, peuvent être renforcés d’éléments interarmes multipliant leur capacité d’action. Ils constituent alors un SGTIA ou un GTIA à dominante aéromobile (GTIA-A).

 

Interopérabilité

De rares unités hélicoptères alliées sont capables de combattre aux côtés de l’ALAT en tant qu’unités tactiques intégrées à la manœuvre aéroterrestre. Parmi ces pays,  on trouve notamment la Grande-Bretagne dont les aéronefs ont côtoyé ceux de la France en Libye, mais aussi l’US Army Aviation (US AAVN).

 

Le raid artillerie

 

L’atout troisième dimension

Vecteurs d’aérotransport pour la délivrance des feux dans la profondeur, Puma et Caïman accueillent également l’acier des mortiers de 120 mm. « C’est un concept inventé par le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) en 1978, lors du conflit Tchad-Libye. Nous avions besoin d’emporter des mortiers depuis le porte-avions Foch », explique le capitaine Marc Gima, officier feux au 35e RAP. « Le RAID ART est une opération aéromobile de ‟va-et-vient”. Elle consiste à aérotransporter quatre mortiers dans un rayon de 250 km, de jour comme de nuit. Posés derrière un obstacle situé entre 6 et 8 km de l’objectif, ils délivrent 50 coups en 5 minutes. À l’issue, le mortier est démonté et embarqué dans l’aéronef pour répéter la manœuvre à partir d’une autre zone. Ce genre d’opération est effectué sur un objectif stable qui ne peut être traité par l’aviation en raison de contraintes opérationnelles, comme un large découvert par exemple, précise le capitaine. Discrétion et rapidité sont les maîtres mots d’une telle opération. »

 

Focus : Close combat attack (CCA)

L’aérocombat en CCA est une attaque de groupe, frappant de manière précise et ne laissant aucun recours à l’ennemi. Les unités d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (HRA) se sont illustrées par leurs succès opérationnels, notamment sur les théâtres d’opération africains. Leur mission : détruire ou neutraliser un ennemi déjà au contact des troupes au sol, en sûreté et sécurité, en coordination étroite avec l’unité au sol. La manœuvre, conçue par le chef de patrouille HRA qui autorise seul l’ouverture du feu, a montré toute sa pertinence au cours des dix dernières années.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:55
Le VHM mis à l’eau

 

23/09/2014 Economie et technologie

 

Le 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa) de Fréjus a achevé l’expérimentation du véhicule haute mobilité (VHM) en partenariat avec le régiment italien des Lagunari.

 

Après avoir été utilisé en zone urbaine puis en montagne, le VHM a cette fois-ci été testé en milieux lagunaire et marécageux, dans la région de Venise, du 9 au 18 septembre. L’objectif de la dernière étape de cette expérimentation tactique était d’évaluer les capacités du véhicule, de 14 tonnes pour 285 chevaux, en vue d’éventuelles opérations amphibies, conduites dans un environnement multinational. Désormais totalement opérationnel, le VHM peut embarquer jusqu’à 12 fantassins avec leur armement individuel et collectif.

 

Fin de l'expérimentation tactique du VHM

 

Durant l'exercice CERCES, le 7e bataillon de chasseurs alpins a manœuvré à bord des véhicules haute mobilité (VHM). Perçu il y a un an par le régiment, le VHM est dans sa dernière phase d'expérimentation tactique. Déjà testé en montagne, en périodes estivale et hivernale, mais aussi en combat en zone urbaine et en configuration amphibie, ce nouveau matériel semble recueillir tous les suffrages. Adapté aux zones montagneuses habituellement inaccessibles, il permet de transporter les unités plus vite et plus loin. Il permet également de disposer d'un abri sous blindage, doublé d'un appui feu de calibre 12,7 mm au plus près du personnel débarqué. Enfin, il intègre parfaitement le système Félin puisqu'il permet de recharger les batteries du Felin Le VHM  apporte une réelle plus-value logistique mais reste avant tout un véhicule de combat.

 

[Manœuvre urbaine] Expérimentation tactique du VHM

 

Le 21 et 22 octobre 2013, le 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) a participé à l'expérimentation tactique (EXTA) des véhicules haute mobilité (VHM), au centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB), dans l'Aisne. Le 7e BCA fera également partie de l'exercice CERCES en décembre prochain, qui évaluera le VHM en milieu montagneux.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:55
photo E-Props

photo E-Props

 

23 septembre Aerobuzz.fr

 

Hélices E-Props vient de réceptionner son nouveau bâtiment sur la zone artisanale de l’aérodrome de Sisteron : un hangar de 500 m² qui s’ajoute à l’atelier Electravia de 1.000 m² déjà dédié à la fabrication d’hélices carbone de 3ème génération. Ce nouvel atelier accueille plusieurs centres de production numériques pour la production en série d’hélices de drones.

 

Hélices E-Props réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaires annuel à l’export, dans 42 pays, concevant et fabriquant des hélices 100 % carbone, à pas réglable au sol ou variable en vol, qui offrent des performances exceptionnelles aux drones, avions, ULM et paramoteurs.

 

En septembre 2014, la société fête ses 6 ans. L’équipe est constituée de 6 personnes, et des embauches sont prévues pour faire face aux commandes d’hélices.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:45
Coopération militaire FAT vue par l’Attaché de défense près de l’Ambassade de France au Togo

 

22.09.2014 news.icilome.com

 

Togo  - Le Capitaine de frégate KEREBEL, également attaché de défense près de l’Ambassade de France au Togo s’est prononcé suite à une question liée à l’image des armées togolaises dans les interventions régionales.

 

Selon l’Attaché de défense, KEREBEL, l’image des FAT dans le cadre des opérations de maintien de la paix est excellente.

 

"Je peux vous dire que, la qualité des soldats togolais sur le terrain, dans les opérations de terrain est excellente et nous les félicitons. La coopération, la formation développée au Togo par la France est bonne et porte ses fruits", a indiqué le capitaine KEREBEL.

 

Au Mali où les forces armées françaises avaient déclenché l’intervention contre les djihadistes, les FAT sont les premières armées du continent à se mobiliser pour soutenir l’armée française.

 

Il a dans sa réaction fait savoir que, les pays se situant sur la bande sahélo-sahélienne sont de près ou de loin concernés par ce qui se passe au Mali.

 

"Je crois que tous les pays qui sont sur la bande sahélo-sahélien sont de près ou de loin concernés par ce qui se passe au mali aujourd’hui et donc il ne faut pas ménager ses efforts pour essayer de bien apprécier la menace et la contenir, la prévenir autant que se faire se peut", a souligné le Capitaine KEREBEL.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:45
Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA

 

23/09/2014 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2014, sur le camp de M’Poko, les 14 premiers véhicules de transport de troupe prêtés par la France ont été officiellement livrés au contingent gabonais de la MINUSCA. Ces véhicules jusqu’alors utilisés par la MISCA ont été remis en état par les soldats de Sangaris dans des délais courts afin d’être remis à la MINUSCA dès le lendemain de la création de cette force de l’ONU.

 

A compter du mois de juillet, une petite équipe de 6 personnes du DETMAINT Sangaris a travaillé sans relâche pour remettre en état les véhicules afin de les mettre aux normes ONU. Il s’agissait alors de réparer, parfois de reconstruire, des véhicules fortement sollicités par un usage intensif sur le théâtre. Les véhicules ont ensuite été convoyés jusqu’à un garage privé dans Bangui où ils ont été peints en blanc. Retirés du service MISCA en vue du transfert à la MINUSCA, ces véhicules ont ensuite été intégralement passés aux normes onusiennes : équipement de moyens de transmission, trousses de secours spécifiques, immatriculations et assurances. Enfin, une formation de plusieurs heures dispensée par le DETMAINT Sangaris a permis aux futurs utilisateurs gabonais de s’approprier les véhicules et le matériel de bord.

 

Au total 42 véhicules Français équiperont trois contingents africains de la MINUSCA. Le Gabon, le Cameroun et le Congo-Brazzaville disposeront à terme de parcs identiques composés de 14 véhicules chacun (des véhicules de l’avant blindé, des camions de transport de type GBC 180 ou TRM 2000 et véhicules de dépannage de type GBC LOT 7).

 

Parmi ces véhicules certains ont été acheminés par C130 depuis Douala pour permettre une réparation et une mise en peinture rapide afin de respecter la première échéance du 16 septembre. Le reste des véhicules, en provenance des éléments français du Sénégal (EFS) et du Gabon (FFG), viendront équiper, après leur mise aux normes ONU, les casques bleus camerounais et congolais début octobre.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCASangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA
Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCASangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:40
R-36M2 SS-18

R-36M2 SS-18

 

23.09.2014 Natalia Kovalenko La Voix de la Russie

 

Vers 2020, la Russie aura entièrement renouvelé l'armement des forces stratégiques nucléaires, a déclaré le vice Premier ministre Dmitri Rogozine en charge du complexe militaro-industriel du pays. C'est nécessaire pour l'exécution du but principal – la création en Russie de l'armée professionnelle, compacte et mobile qui pourra résoudre efficacement les tâches sur n'importe quel théâtre d’hostilités.

 

Le programme du réarmement de l'armée, adopté dans le cadre de la réforme militaire russe, est réalisé suivant des rythmes accélérés. Comme le vice Premier ministre Dmitri Rogozine l’a communiqué, vers 2020, la Russie aura renouvelé l'armement des forces stratégiques nucléaires non à 70 %, comme il était supposé, mais à 100%. De plus, on mise non sur la quantité, mais sur les qualités principalement nouvelles des armes qui permettront d'augmenter la capacité défensive du pays sur fond de la réduction des effectifs, a indiqué Dmitri Rogozine.

 

« Il ne faut pas avoir beaucoup d’armes. A quoi bon créer une montagne d’armes et ensuite ne pas comprendre que faire avec, comme c’était le cas en URSS ? Mais nous devons créer une armée compacte pour qu'elle puisse être transférée vers n'importe quel théâtre d’hostilités. Nous avons un pays immense, le plus grand du monde et la population est assez petite – comme celle de la France et de l'Allemagne prises ensemble. C'est pourquoi, notre tâche est de créer une arme qui permettra à chaque soldat et à officier d’en remplacer cinq au combat. En outre, l'arme doit être capable de permettre aux soldats de ne pas se trouver sous le feu. »

 

Pour le rééquipement de l'armée, l'État a octroyé une grosse somme d'argent. Rien qu’en 2014, les dépenses du ministère de la Défense feront 2,3 trillions des roubles (60 milliards de dollars). Un rouble sur cinq sert à moderniser le bouclier antimissile de la Russie, affirme le commentateur militaire, le colonel en retraite Victor Litovkine.

 

« Aujourd'hui, les nouveaux croiseurs stratégiques sous-marins de la classe de Iouri Dolgorouki entrent en service. Il y aura 8 croiseurs pareils au total. Sur chacun d’eux, il y aura 16 missiles Boulava avec 6 ogives nucléaires. Au total, aujourd'hui, nous comptons 423 missiles stratégiques avec 1494 ogives nucléaires. Et comme d’après le Traité de Prague sur la réduction des armements stratégiques offensifs, nous devons avoir 700 missiles montées et encore 100 en stocks et 1550 ogives sur eux, il est clair que nous n'avons pas d’objectif de réduire les forces stratégiques nucléaires. »

 

Mais il est nécessaire de les moderniser. Par exemple, le missile balistique intercontinental légendaire Voïvode (selon la classification de l'OTAN – Satan) peut rester en service jusqu'à 2026. Les délais du service des missiles Sotka (d’après la classification occidentale - SS-19 Stiletto) touchent à leur fin. Pour les remplacer, on élabore en Russie le nouveau missile lourd au combustible liquide ICMB Sarmat, plus performant que Voïvode. Les missiles RC-24 Iars au combustible solide remplaceront les Sotkas. D’ici à la fin de l’année, trois divisions les recevront. L'arme moderne, y compris nucléaire, un produit des technologies de pointe, aidera à augmenter la capacité défensive de l’armée, ce qui correspond aux objectifs de la réforme militaire en Russie en général.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:40
Rheinmetall qualifie un contrat avec le ministère russe de la Défense d'un des plus importants

 

22.09.2014 Par La Voix de la Russie

 

Un contrat d’un montant de 100 millions d’euros, conclu avec le ministère de la Défense de la Fédération de Russie, a été l'un des plus importants pour Rheinmetall, a rapporté l’entreprise allemande.

 

Elle a souligné que toutes les décisions étaient prises au niveau politique le plus élevé.

 

En été 2014, le gouvernement allemand a rappelé l'autorisation de Rheinmetall pour construire un centre de formation militaire près du village de Moulino (région de la Volga).

 

Plus tard, le ministère de la Défense russe a annoncé la préparation des poursuites dans le cadre de la résiliation de l’accord, en ajoutant que le centre de formation sera mis en service comme prévu sans la participation de Rheinmetall.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:40
155 000 militaires participent aux exercices Vostok 2014

 

23.09.2014 Par La Voix de la Russie

 

Plus de 155 000 militaires, des milliers de véhicules de combat, des centaines d'avions et d'hélicoptères, ainsi que des dizaines de navires participent aux exercices stratégiques Vostok 2014, selon le ministère russe de la Défense. Cela a été rapporté par le ministre de la Défense le général Sergueï Choïgou au président russe Vladimir Poutine.

 

L'intensité de l'entraînement au combat et des inspections inopinées ont contribué à l'amélioration du niveau de la formation d’organismes de contrôle militaires, ainsi qu’à la coordination du travail des unités, a déclaré le ministre de la Défense russe.

 

À son tour, M. Poutine a déclaré que le département de contrôle du Kremlin évaluerait les actions des autorités dans le cadre des exercices Vostok 2014.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:30
IDF cyber defenders on the job. (Source iaf.org.il)

IDF cyber defenders on the job. (Source iaf.org.il)

 

23-09-2014 Par Dominique Desaunay- RFI

 

Le Premier ministre israélien a annoncé le week end dernier la création d’une Autorité nationale pour la cyber-défense, une autorité chargée de la protection des systèmes informatiques des sites militaires et civils. Mais selon les autorités, les menaces et les attaques se font plus précises, certaines pouvant entraîner l'arrêt des feux rouges ou la paralysie des banques. Le secteur de la cyber-défense en Israël s’est donc fortement développé.

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:20
CAE remporte des contrats de défense totalisant 115 millions

 

23 septembre 2014 La Presse Canadienne

 

Le spécialiste des simulateurs de vols CAE a annoncé mardi avoir remporté une série de contrats totalisant environ 115 millions $ pour la livraison de systèmes et de services de formation à des forces de défense mondiales, incluant l'Aviation royale canadienne, les forces de l'air américaine et l'armée américaine.

 

La société montréalaise effectuera notamment une mise à niveau des systèmes visuels d'un simulateur de l'Aviation royale canadienne et mettra au point un dispositif d'entraînement au vol pour l'armée américaine.

 

Elle continuera en outre à s'occuper de la formation des équipages des forces de l'air américaines, entre autres services.

 

CAE (T.CAE) est un fabricant de simulateurs de vol et un fournisseur de services de formation pour les entreprises d'aviation civile et militaire. Il emploie 8000 personnes dans 35 pays.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 10:55
Tir de torpille légère MU90 sous hélicoptère Lynx

 

23/09/2014 Marine nationale

 

Le 9 septembre 2014, le CEPA/10S a procédé à un tir de torpille légère MU 90 sous hélicoptère Lynx. Ce tir, qui avait pour objectif la vérification des performances d’un nouveau lot de munitions, a été réalisé en étroite collaboration avec  DGA-Essais Missiles, le Centre  d’Expertise des Programmes Navals (CEPN) et  DCNS.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 10:50
Débat sur la menace posée par l'EIIL pour la sécurité - SEDE

 

24-09-2014 SEDE - REF. : 20140922IPR67207

 

La menace que pose l'État islamique pour la sécurité en Irak, en Syrie et ailleurs dans le monde fera l'objet d'un débat avec le coordinateur européen de la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, lors d'une réunion ce mercredi de la sous-commission sécurité et défense et de la commission des affaires étrangères. Le débat débutera à 15h00.

 

Florence Gaub, analyste en chef à l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne, et John O'Rourke, chef du département de la Péninsule arabique, de l'Iran et de l'Irak au SEAE, participeront également au débat.

 

Le Parlement européen dans son ensemble a débattu de l'évolution de la situation en Irak et en Syrie la semaine dernière et a adopté une résolution à ce sujet le 18 septembre. Les députés ont demandé à l'UE d'aider davantage les autorités nationales et locales en Irak dans leur lutte contre l'EIIL, notamment via une aide militaire appropriée. Ils ont invité la communauté internationale à couper les ressources de l'EIIL et ont appelé les États membres de l'UE à coopérer de manière plus étroite pour vérifier quels ressortissants nationaux ont rejoint l'insurrection de l'EIIL.

 
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