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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 16:40
La Russie perfectionne ses forces nucléaires stratégiques

 

05.09.2014 Par La Voix de la Russie

 

La Russie continuera de perfectionner son potentiel nucléaire dans l'intérêt de sa sécurité. Le président de Russie Vladimir Poutine l'a déclaré pendant le forum des jeunes Séliguer-2014.

 

D'ici fin de l'année, trois régiments des Forces des fusées stratégiques de Russie (RVSN) seront dotés des systèmes de missiles Iars. Ce système de pointe de missiles intercontinentaux a été développé au XXI siècle sur la base du fameux Topol-M. Le missile détruit des cibles à une distance de 12 000 km, son lancement est possible à travers le nuage d'une explosion nucléaire et il est capable de surmonter les systèmes ABM existants et futurs.

 

Les Etats-Unis ont créé deux régions stratégiques de défense antimissile dans l'Alaska et en Californie. La Russie n'en a qu'une seule, dans la région de Moscou. Les Américains se proposent de mettre en place la troisième position de la défense antimissile en Europe. Pour ce faire, ils ont l'intention de déployer ses élements en Roumanie et en Pologne. Cependant le système ABM qui doit être installé en Europe n'aura pas une influence sérieuse sur l'efficacité des Forces des fusées stratégiques au combat, note le directeur du Centre d'études socio-politiques Vladimir Evseev :

 

« Ceci parce que la base de défense antimissile déployée à l'heure actuelle sur le territoire de la Roumanie est une version terrestre du système Aegis avec les missiles anti-missiles SM-3. Leur portée d'interception est limitée à 1000 km. C'est pourquoi il est difficile d'imaginer la situation dans laquelle les missiles balilstiques intercontinentaux de la RVSN puissent être interceptés depuis la base de Roumanie ».

 

La base prévue pour la Pologne sera dotée de missiles anti-missiles plus sophistiqués, pourtant leur développement n'est pas achevé à l'heure actuelle. Voilà pourquoi ce deux bases ne représentent pas une menace notable pour la Russie. Un plus grand danger vient des vecteurs navalisés équipés de missiles anti-missiles SM-3. Il s'agit des destroyers et croiseurs qui peuvent entrer dans la mer Noire, ainsi que dans les mers du Nord, la mer de Barents comprise, poursuit Vladimir Evseev :

 

«En puissance, ils pourraient intercepter les missiles balistiques lancés depuis des sous-marins russes. La Russie est obligée d'y faire face étant donné qu'un tel danger existe et qu'il y a augmentation de l'activité des sous-marins des pays de l'OTAN, des Etats-Unis surtour, dans les mers nordiques. Cette réaction de la Russie se traduit notamment par le renforcement de ses systèmes de défense anti-sous-marins ».

 

De fait, le processus de perfectionnement des Forces des fusées stratégiques ne s'interromp pas. En 2014, un système automatisé de commandement de cinquième génération sera soumis aux essais d'Etat. Cela permettra de commencer, à partir de 2016, à l'installer sur les systèmes de missiles stratégiques du futur. Toutes les composantes électroniques de ce nouveau système sont de fabrication russe

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 12:40
New Siberian Islands

New Siberian Islands

 

06.09.2014 Par La Voix de la Russie

 

Le ministère russe de la Défense crée une base permanente pour la Flotte du Nord sur les îles de Nouvelle-Sibérie dans l'Arctique, rapporte le commandant de la Flotte du Nord Vladimir Korolev.

 

Selon Korolev, un détachement de navires est parti de Severomorsk vers les îles de Nouvelle-Sibérie. « L'objectif principal du détachement de cette mission de la Flotte du Nord dans l'Arctique vise à transporter le personnel, du matériel et des biens de groupe tactique de la Flotte du Nord qui servira dans la zone des îles de Nouvelle-Sibérie en mode régulière à partir de cette année », a déclaré Korolev.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 11:55
12ème édition de l'Université d'été de la Défense à Bordeaux les 8 et 9 septembre 2014

 

source universite-defense.org

 

La 12ème édition de l'Université d'été de la Défense se tiendra à Bordeaux les 8 et 9 septembre 2014.

 

En plus de 10 ans, l’Université d’été de la Défense a traversé trois législatures. C’est un temps fort en ouverture de la rentrée parlementaire. Les grands sujets y sont débattus avant qu’ils ne viennent en débat dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale et du Sénat. Fidèle à son esprit originel, l’Université est autant un lieu de rencontres que d’échanges permettant de s’affranchir d’une partie du formalisme des auditions des Commissions de la Défense. L’ouverture croissante de l’Université à des personnalités internationales offre à ces discussions un regard différent et enrichissant.

Autour de son partenaire de Défense –chaque année différent-, cet évènement constitue également un moment à la découverte de nos armées, à travers leurs missions et leurs capacités.

 

Dès à présent, vous pouvez suivre l'élaboration de cette 12ème Université, à travers :

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 11:50
L'OTAN promet de consacrer plus d'argent à la Défense

 

06/09/2014 Le Vif

 

Les Alliés se sont engagés à revenir sur la baisse de leurs budgets de Défense vendredi pour parvenir dans les dix ans à se conformer aux règles de l'Otan en vertu desquelles il faut y consacrer au moins 2% du produit intérieur brut.

 

Les Etats-Unis, qui contribuent à hauteur de 75% au financement de l'Otan, plaident depuis plusieurs années pour un meilleur "partage du fardeau" et la crise en Ukraine a été l'occasion d'"une prise de conscience", selon les termes du secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

"Les chefs d'Etat se sont engagés à travailler pour atteindre l'objectif des 2%", a-t-il déclaré à l'issue du sommet de Newport (Royaume-Uni).

 

Suite de l’article

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 11:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Le ministre allemand de l'économie préfère que KMW fusionne avec le leader allemand du secteur, Rheinmetall, avec qui il fabrique les chars Leopard et Puma, qu'avec le français Nexter. Mais les actionnaires KMW préfèrent s'associer à un Français qu'à leur concurrent allemand.

 

05.09.2014 Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant) Le Monde.fr

 

Si Sigmar Gabriel, le ministre de l'économie et président du parti social-démocrate (SPD) tient ses promesses, l'Allemagne devrait, dans les années à venir, exporter nettement moins d'armes. Elle pourrait aussi compter moins d'acteurs dans ce secteur.

Vendredi 5 septembre, à l'issue d'une première rencontre avec des responsables patronaux et syndicaux du secteur, le ministre de l'économie, à qui il revient d'accorder ou non les autorisations d'exportation de matériel militaire, a confirmé sa politique.

 

Suite de l'article

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 11:50
photo Czech Rep MoD

photo Czech Rep MoD

 

05-09-2014 Pierre Meignan – Radio Praha

 

Mercredi, les trois partis de la coalition gouvernementale ont conclu, après six mois de négociations, un accord prévoyant d’augmenter progressivement à 1,4% du PIB le budget de la défense. On reste loin des 2% préconisés par l’OTAN pour ses pays membres, mais l’effort est manifeste alors que s’est ouvert jeudi au Pays de Galles le sommet de l’organisation atlantiste. Pour parler de la décision du gouvernement tchèque, Fabio Liberti, chef de projet au sein de l’Agence européenne de défense, s’est exprimé au micro de Radio Prague.

 

Dans le cadre de missions internationales, l’armée tchèque opère en Afghanistan et au Mali, mais également dans certaines zones du Proche-Orient. Une contribution qui n’est jamais négligeable selon Fabio Liberti :

 

« Nous assistons dans tout déploiement européen aux contributions de n’importe quel Etat membre de l’UE. Je peux vous dire que toute contribution est extrêmement utile car chaque pays membre de l’UE dispose des niches capacitaires qui sont extrêmement valides, valables. »

 

Aussi, l’augmentation du budget de l’armée tchèque devrait lui permettre de mieux assurer ses missions dans un contexte international très tendu marqué par la crise ukrainienne et la guerre en Syrie et en Irak. Fabio Liberti explique :

 

« C’est sans doute un signal envoyé à la communauté international et aux partenaires de la République tchèque. Maintenant, il faut contextualiser cette décision. Nous venons depuis deux décennies d’une longue série de baisses des budgets de défense pratiquement partout en Europe. Il est vrai que les pays d’Europe centrale et orientale ont modernisé leur armée donc sont passés dans les années 1990 dans une phase d’investissement. Mais surtout depuis l’explosion de la crise financière, économique puis budgétaire, nous avons assisté à de fortes baisses des budgets de défense partout en Europe. »

 

Fabio Liberti rappelle également qu’une hausse du PIB consacré aux armées ne signifie pas nécessairement une hausse de ce budget, notamment en cas de récession. Avec la reprise de l’activité économique en République tchèque, l’armée tchèque devrait néanmoins à termes disposer de moyens supplémentaires et Prague faire bonne figure à Newport au Royaume-Uni, où les 28 dirigeants de l’OTAN sont actuellement réunis et montrent les dents face à la Russie. La crise ukrainienne est au cœur de ce sommet et les pays d’Europe centrale et orientale sont en première ligne :

 

« Nous vivons dans un contexte international extrêmement tendu. Tout autour de l’Union européenne, des foyers de crise se déclarent donc il est évident, qu’un certain nombre d’Etats membres, presque la totalité des pays d’Europe centrale et orientale mais également la Suède, sont en train d’annoncer des augmentations de leur budget de défense. »

 

En 2013, la République tchèque ne dépensait que 1% de son PIB pour ses forces armées. La hausse décidée par les partenaires de coalition, sociaux-démocrates, représentants du mouvement ANO et chrétiens-démocrates, devrait satisfaire les militaires, qui se plaignent depuis longtemps d’un manque de moyen qui serait préjudiciable à la capacité opérationnelle du pays, mais également le secrétaire général de l’OTAN, le Danois Anders Fogh Rasmussen, venu à Prague en avril dernier prêcher une augmentation de l’effort militaire tchèque. Cependant, pour l’Agence européenne de la défense, ce n’est pas tant l’aspect quantitatif de cet effort qui est important, que l’aspect qualitatif, c’est-à-dire la capacité à investir pour préparer les armées aux temps à venir. Fabio Liberti :

 

« Nous, en tant qu’Agence européenne de défense, nous ne préconisons pas forcément plus de dépenses, comme cela est fait par exemple par l’OTAN. L’alliance atlantique préconise un niveau de budget de défense arrivant à 2% du PIB pour tous les pays membres. Seulement trois pays de l’alliance respectent cet objectif. A l’Agence européenne de défense, nous disons qu’il ne faut pas forcément dépenser plus mais qu’il faut dépenser mieux. Pour dépenser mieux, il faut travailler de façon collaborative. »

 

Et contribuer à faciliter cette démarche collaborative, c’est précisément le rôle de l’Agence européenne de la défense, institution créée en 2004 et basée à Bruxelles.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:55
Soldats d’hier et d’aujourd’hui


5 sept. 2014 Ministère de la Défense

 

Samedi 6 septembre 2014, une centaine de cérémonie se tiendront simultanément sur l’ensemble du territoire français pour marquer l’attachement des militaires à l’histoire de la Première Guerre mondiale.
Une occasion de mettre en lumière les valeurs intemporelles de notre armée : le courage et la volonté, la fraternité d’armes, le sens du sacrifice et du bien commun.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:45
US confirms al-Shabab leader Ahmed Godane killed

Ahmed Abdi Godane - undated photo The US Rewards for Justice programme issued this photograph of Godane in 2012

 

5 September 2014 BBC Africa

 

The leader of the Somali Islamist group al-Shabab, Ahmed Abdi Godane, was killed following a US attack earlier this week, the Pentagon has said.

 

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:30
Entretien du chef d’état-major de la Marine avec son homologue saoudien

 

04/09/2014 Sources : Marine nationale

 

À l’invitation du Prince Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier du Royaume d’Arabie Saoudite en visite officielle en France, le chef d’état-major de la Marine (CEMM), l’amiral Bernard Rogel, s’est rendu à un déjeuner de travail qui s’est tenu le mercredi 3 septembre à l’Hôtel Georges V à Paris.

 

Ce déjeuner suivait de quelques jours la réception par le CEMM de son homologue, le vice-amiral d’escadre Abdallah Al Sultan à l’hôtel de la Marine le lundi 1er septembre. Au cours de cet entretien à l’état-major de la Marine, première rencontre depuis les récentes prises de fonction du vice-amiral d’escadre Al Sultan en mai dernier, les deux CEMM ont notamment évoqué la qualité de la coopération navale entre les deux marines. Celle-ci se concrétise en particulier par la formation académique des officiers et par les échanges relatifs au maintien en condition opérationnelle des bâtiments de surface et des hélicoptères de la Marine royale saoudienne.

 

L’amiral Rogel et son hôte ont également abordé la coopération soutenue dans le domaine de l’entraînement des forces.

 

Depuis la signature d’un accord de coopération et d’assistance dans les années 80, les relations militaires entre la France et l’Arabie Saoudite n’ont cessé de se développer. Cette coopération vise aujourd’hui à renforcer les savoir-faire opérationnels communs et l’aptitude à mener des missions ensemble.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:30
L’émergence de l’État islamique déclenche un retournement géopolitique sans précédent

 

28 août 2014 par Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr

 

La brusque émergence de l’État islamique en Irak et au Levant, loin de se réduire, comme le voudraient certains commentateurs, à un simple épiphénomène, se présente comme un événement fondamental qui a d’ores et déjà entraîné un renversement géopolitique majeur.

 

LA LIQUIDATION du régime de Saddam Hussein par les États-Unis a entraîné un chaos interne à l’Irak qui a prioritairement bénéficié aux compagnies pétrolières chinoises. Ce sont elles qui ont raflé la mise du démantèlement de l’État irakien.

Devant cette déroute géopolitique, les États-Unis cherchent aujourd’hui à préserver les contrats signés au sud dans la partie chiite et au nord, dans le Kurdistan.

L’exploitation du gaz de schiste américain ne rend pas indispensable l’importation de gaz irakien. En revanche, il est important d’empêcher une mainmise totale de la Chine, devenue l’adversaire principale des États-Unis.

 

Un renversement complet

 

Pour ce faire, les États-Unis ont décidé de mettre fin à la progression de l’État islamique. Armer les Kurdes ou d’autres minorités irakiennes au détriment des islamistes sunnites se présente, à l’évidence, comme un renversement complet de politique.

En effet, le Kurdistan armé menace la Turquie, alliée traditionnelle de l’Amérique. D’autre part, il s’avère totalement illusoire de limiter l’avance djihadiste sans s’appuyer sur la Syrie de Bachar-el-Assad. Enfin, comment contenir l’essor islamiste sunnite sans le soutien de l’Iran ? Au cours des derniers mois, les États-Unis se sont ostensiblement rapprochés de l’Iran tout en prenant leurs distances par rapport à Israël.

Ce mouvement s’est aujourd’hui accéléré. Les États-Unis ménagent toutefois leur allié saoudien, terrorisé par la menace d’un État islamique pouvant le faire voler en éclats. Ils n’ont d’ailleurs pas émis de protestation à l'encontre des bombardements saoudiens en Libye, Etat destiné à devenir la métastase nord-africaine de l’EI.

 

Le choix du réalisme

 

Le choix par les États-Unis d’une politique réaliste au Moyen-Orient, qui est en train de prendre de court l’ensemble des chancelleries européennes, se traduit par un nouvel équilibre dont les éléments majeurs sont les suivants :

    ♦ La Turquie, menacée à l’Est par le Kurdistan armé est fragilisée en raison de son soutien aux islamistes syriens et libyens.

    ♦ Israël, qui a le plus grand mal à stabiliser la bande de Gaza, peut tenter de jouer l’alliance avec l’Égypte afin de se présenter comme un glacis empêchant la connexion entre le Califat Irakien et son émirat Libyen.

    ♦ L’antagonisme entre le Qatar et l’Arabie Saoudite est exacerbé.

    ♦ Enfin, de nouveaux rapports vont se nouer entre les puissances géoculturelles que sont l’Iran et la Russie, qui ont misé triomphalement sur une politique réaliste du temps long, et l'Amérique de l'après État-islamique.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:56
Le nouveau CEMAT reçu par le CEMM

 

04/09/2014 Actu Marine

 

Mardi 2 septembre le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Bernard Rogel a reçu à l’hôtel de la Marine le nouveau chef d'état-major de l'armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser.  Après un accueil et un piquet d’honneur dans la Cours d’Estienne d’Orves, le CEMM et le CEMAT ont eu un entretien leur permettant d’évoquer les sujets d’actualités relatifs aux engagements et transformations de leurs armées respectives.

 

Le général d’armée Jean-Pierre Bosser a pris ses fonctions  le lundi 1er septembre 2014.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:55
CHEM : une rentrée dynamique

 

04/09/2014 Ministère de la Défense

 

Le 2 septembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a lancé le nouveau cycle du Centre des hautes études militaires (CHEM).

 

Après un footing sur le champ de mars, le CEMA a longuement échangé avec les 30 auditeurs de la session 2014-2015. Il a eu l’occasion de leur faire part de ses attentes et de sa vision de ce que doit être un chef militaire de haut niveau. Il a également évoqué les principaux sujets d’actualité dans les domaines opérationnel, budgétaire et sur le plan des relations internationales militaires.

 

Le CHEM prépare durant une année un vivier d’officiers parmi lesquels seront choisis ceux qui, demain, définiront et mettront en œuvre l’action nationale et internationale de nos armées.  Exigeante, cette année de formation politico-militaire entend les préparer à exercer leurs futures responsabilités en relevant les défis des armées : adaptation stratégique ; préparation opérationnelle et planification ; capacité à convaincre et à conduire le changement. 

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:50
Computer generated Imagery of the SCOUT Specialist Vehicle

 

3 sept. 2014 defenceheadquarters

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:45
Sangaris : Mission de reconnaissance entre Bambari et Bria

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

Du 21 au 25 août 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a effectué une mission de reconnaissance de Bambari à Bria, afin de s’assurer du bon respect des mesures de confiance en vigueur.

 

Pour cette mission réalisée en coopération avec les forces de sécurité intérieure centrafricaines, un sous groupement mobile (SGM) spécifique a été formé. Ce SGM comprenait des éléments de reconnaissance, d’appui, d’intervention, de soutien sanitaire ainsi qu’un joint terminal air control (JTAC) constitué à partir d’unités du 501erégiment de chars de combat (501eRCC), du 2erégiment étranger d’infanterie (2eREI) et du 40erégiment d’artillerie (40eRA).

 

Ce mode d’action, initié par le GTIA Magenta, permet à la force Sangaris d’affirmer sa présence sur l’ensemble de sa zone de responsabilité.

 

Parti à l’aube de Bambari, le convoi avait pour objectif de rallier la ville de Bria où Magenta avait désengagé ses éléments permanents il y a trois semaines.

 

Un premier bivouac à proximité de la ville d’Ippy a permis d’effectuer la reconnaissance des axes secondaires et de rencontrer la population et les autorités locales afin d’échanger sur la situation sécuritaire, satisfaisante à leurs yeux.

 

Durant sa présence à Bria, le SGM a été renforcé par des moyens aériens afin d’assurer le renseignement en profondeur, de surveiller la ville et ses abords tout en appuyant la progression des éléments au sol.

 

Dans cette ville où le SGM est venu s’assurer de la stabilité sécuritaire, la volonté des autorités locales, la présence de la MISCA, ainsi que la mise en place d’un conseil local de réconciliation et de sécurité, ont permis d’éviter tout regain de violence.

 

En cinq jours de missions de reconnaissance, la force Sangaris a pu constater que les mesures de confiance étaient respectées et que le niveau sécuritaire des villes traversées permettait un retour progressif à la vie normale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : Mission de reconnaissance entre Bambari et BriaSangaris : Mission de reconnaissance entre Bambari et Bria
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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:45
Qualification des équipages de l’ET50 « Réunion » à la SAMAR

 

03/09/2014 Armée de l'air

 

Du 25 au 29 août 2014, les équipages de l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion » et quelques volontaires du détachement air 181 ont pris part à une séance de qualification au sauvetage aéro-maritime (SAMAR). Un entraînement mené en collaboration avec la marine nationale et la société nationale de sauvetage en mer.

 

Les participants ont suivi une formation de cinq jours, avec, d’une part, une instruction théorique axée sur la sécurité en vol et, d’autre part, une partie pratique via un vol d’accoutumance. Pour renforcer les équipages, des observateurs sont positionnés à l’arrière de l’appareil. Assis près des portes arrière, ils sont « les yeux » de l’équipage. Les rotations sont régulières et les veilles durent entre dix et quinze minutes.

 

Les missions SAMAR font partie intégrante des missions de l’ET 50. Opérations de recherche maritime, elles consistent à identifier des rescapés ou des objets et à les localiser de manière précise. L’ensemble de la chaîne de sauvetage peut alors intervenir, en combinant les moyens maritimes et aériens. La zone de responsabilité de l’ET 50 est relativement étendue, allant du sud de La Réunion à Mayotte en passant par une partie des eaux proches de Madagascar.

 

La contribution des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) aux missions de sauvetage en mer revêt une grande importance à La Réunion. Le ministère de la Défense est appelé en permanence à travailler en collaboration avec d’autres moyens, tels que ceux du ministère de l’Intérieur, du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, de la direction générale de l’aviation civile et des services préfectoraux.

Qualification des équipages de l’ET50 « Réunion » à la SAMARQualification des équipages de l’ET50 « Réunion » à la SAMAR
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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

04 septembre 2014 Par Julien Bergounhoux - Usinenouvelle.com

 

La France a suspendu la livraison du premier navire de classe Mistral qu'elle devait fournir à la Russie d'ici la fin de l'année. Une sanction qui n'est pas anodine étant donné le climat conflictuel autour de la situation ukrainienne, et qui pourrait pénaliser durablement la marine militaire russe, privée de ce joyau des mers.

 

La France a annoncé mercredi 3 septembre qu'elle suspendait la livraison du Vladivostok, le premier des deux navires de classe Mistral qu'elle doit livrer à la Russie. Ce contrat de 1 370 millions d'euros, approuvé fin 2010 après 8 mois de discussions et dont une partie a déjà été avancée début 2011, représente l'une des plus importantes ventes de matériel militaire passées entre la Russie et l'un des pays membres de l'OTAN.

 

Le contrat comprend la livraison de deux bâtiments, plus une option pour en construire deux supplémentaires avec des transferts de technologies. Il est important pour la marine russe d'un point de vue stratégique car elle ne possède pas à l'heure actuelle de navires d'assaut amphibie polyvalents capables de projeter à la fois des forces aériennes (hélicoptères) et des forces terrestres (infanterie et véhicules). Un manque qui s'était notamment avéré pénalisant lors de la deuxième guerre d'Ossétie du Sud, qui a opposé la Russie en 2008 à la Géorgie. Le chef de l'état-major russe, Nikolai Makarov, avait alors justifié cet achat car le développement d'un modèle aux capacités similaires par les entreprises nationales aurait requis au moins 10 ans d'études.

 

Un rôle de porte-hélicoptères déterminant

 

Les navires de classe Mistral, appelés "bâtiments de projection et de commandement" (BPC), jouent un rôle important au sein de la Marine nationale française. Avec une longueur de 199 mètres et un tirant d'eau de 6,2 mètres, ce sont les plus gros bâtiments en service après le porte-avion nucléaire Charles de Gaulle. Leur pont de 6400 mètres carrés permet d'accueillir 6 hélicoptères, plus 16 dans hangar situé sur le pont inférieur (de 1800 m2). Ils peuvent embarquer une grande variété d'hélicoptères, notamment l'intégralité des appareils utilisés par l'armée française ainsi que des hélicoptères américains comme le CH-53E Super Stallion de Sikorsky, le plus lourd de l'armée US (près de 21 tonnes). Les Mistral russes sont de leur côté censés accueillir des Kamov Ka-29 et Kamov Ka-52K Alligator. Ce rôle de porte-hélicoptères est aussi important pour la flotte russe que pour la flotte française, qui ne possèdent chacune qu'un seul porte-avions.

 

Côté terrestre, les Mistral peuvent transporter jusqu'à 450 hommes, plus une grande variété de blindés (jusqu'à 59 véhicules) dans un hangar dédié de 2650 m2. Ceux-ci sont acheminés à terre par quatre véhicules de débarquements, les Chalands de Transport de Matériel (CTM). Pour faciliter au mieux le déploiement, ils sont équipés de deux propulseurs en nacelle sous la coque. Ils sont orientables à 360° et permettent une grande manoeuvrabilité, ainsi qu'une vitesse maximale de 18 noeuds. Le tout est contrôlé depuis un poste de commandement et de gestion de combat avancé, équipé de radars et de connexions par satellites sécurisées. C'est cette polyvalence qui fait l'attrait de la classe Mistral auprès des russes, et notamment sa fonction de porte-hélicoptères, un rôle qui complémenterait la force de frappe aérienne du porte-avions Kouznetsov, le navire amiral de la marine russe. Par extension, si elle devait rentrer en conflit avec l'OTAN, la Russie souffrirait inévitablement de ce manque dans son arsenal.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:30
The Logistics Behind Emergency Aid Drops 1400


4 sept. 2014 British Forces News

 

The Logistics Behind Emergency Aid Drops 1400

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 21:50
Malbork : rétrospective en images


04/09/2014 Sources : EMA

 

Du 24 avril au 1er septembre 2014, un détachement d’avions de chasse français était déployé en Pologne à Malbork, sous mandat OTAN, dans le cadre des mesures dites de « réassurance ». Les équipages ont ainsi effectué une mission de permanence opérationnelle (PO) dans l’espace aérien des pays Baltes ainsi que de nombreux vols d’entrainements.

 

Retour sur ces quatre mois de mission pendant lesquels les avions de chasse français ont effectué 424 sorties opérationnelles ou pour entraînement, totalisant ainsi quelques 500 heures de vol.

 

http://www.defense.gouv.fr/web-documentaire/malbork2014/=

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 20:45
Barkhane : point de situation du jeudi 04 septembre

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

La situation est restée globalement calme cette semaine dans la zone d’action de la force, malgré la poursuite des actions de harcèlement des groupes armés terroristes dans la région d’Aguelhok, au Mali, dans un contexte marqué par la deuxième séquence des pourparlers d’Alger sur la réconciliation intérieure du Mali.

 

Désengagement de Bamako

 

Depuis le mois de juin, les forces françaises opèrent un redéploiement des moyens déployés à Bamako vers l’ensemble des emprises de la bande sahélo-saharienne.

 

Ce mouvement visait à la bascule du poste de commandement de la force de Bamako vers N’Djamena (réalisé fin juillet), à la bascule du détachement Air de Bamako vers Niamey, ainsi qu’à la ventilation sur les emprises de la force Barkhane  (pour les deux tiers) ou au désengagement vers la France (pour le tiers restant) du matériel présent sur l’emprise de Bamako, soit plus de 400 containers.

 

Un centre opérationnel de désengagement (COD) a été temporairement mis en place à Bamako pour coordonner cette manœuvre logistique lourde. La moitié du matériel à désengager l’a déjà été, incluant des tentes, lits, installations sanitaires de campagne, ou encore des équipements de protection individuelle (gilets pare-balle, casques par exemple).

 

Ces opérations devraient permettre la restitution des emprises occupées aux autorités maliennes d’ici le mois de novembre. Celles-ci bénéficieront de certains travaux d’infrastructure réalisés par la force, tels que le réseau d’eau, les clôtures d’enceinte, ainsi que certains bâtiments (sanitaires, etc.) et hangars d’aviation.

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. La MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 20:20
Dual Mode Brimstone's Greatest Hits MBDA Inc


4 sept. 2014 MBDA Inc

 

MBDA Inc's Dual Mode Brimstone Missile test shots targeting fast moving targets from an MQ-9 Reaper, Tornado jet and SALVO fires against multiple incoming fast in-shore attack craft (FIAC). Combat footage from RAF action in Libya (2011).

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 19:55
Talios - Multi function targeting pod


4 sept. 2014 Thales Group

 

Designed entirely around operational feedback from users, TALIOS is the latest addition to the Thales family. TALIOS is the first optronic pod to cover the entire critical decision chain from intelligence gathering to weapon delivery.

Capabilities range from deep strike with long-range missiles and bombs to air-to-air target identification and close air support, and include the rapidly emerging requirement of Non-Traditional Information, Surveillance and Reconnaissance (NTISR).

Key features

- Latest generation of high-resolution sensors and high-precision line-of-sight stabilization
- Wide-angle vision providing critical contextual information and making the pod a key component of the pilot’s visual environment throughout the mission.
- Open architecture and a high level of functional integration


All functions will be standard for both French and international customers. With its open architecture, the TALIOS pod is conceived as a ‘plug & fight’ system for integration on all existing and future fighters.

Further info: https://www.thalesgroup.com/en/worldw...

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 19:50
NATO Secretary General: a crucial Summit at a crucial time

 

4 sept. 2014 defenceheadquarters

 

NATO leaders will take important steps at their two-day Summit in Wales to counter a dramatically changed security environment, NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen said on Thursday (4 September 2014).

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 19:45
Sangaris : point de situation du jeudi 04 septembre

 

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :

-        à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

-        à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,

-        et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

 

La situation sécuritaire était globalement calme dans le pays cette semaine, même si elle reste tendue dans le 3e arrondissement de Bangui, ainsi qu’à Boda et Bambari.

 

Cette semaine, l’organisation internationale de migration (OIM) a organisé un déplacement au profit des anciens combattants ex-Seleka qui étaient jusqu’alors cantonnés à Bangui et qui souhaitaient rejoindre leur région d’origine dans le centre du pays. Un convoi escorté par la MISCA a ainsi permis le déplacement d’environ 280 ex-Séléka le 1er septembre. Sangaris a fourni un appui renseignement grâce à ses moyens aéromobiles.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

 

Dans la ville de Boda, située à l’ouest de Bangui, la situation est restée globalement calme après les tensions des jours précédents. L’action du GTIA Acier sur place permet le retour progressif des autorités civiles ainsi que des organisations internationales et non gouvernementales. Ce week-end, il a ainsi accueilli une délégation humanitaire conduite par l’Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).

 

Dans l’Ouest, la situation est prise en compte de façon autonome par la MISCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

Sangaris : point de situation du jeudi 04 septembre
Sangaris : point de situation du jeudi 04 septembre
Sangaris : point de situation du jeudi 04 septembre
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:56
Le jour où les drones travailleront ensemble

Un drone autonome, c’est devenu presque banal. Mais parvenir à faire coopérer plusieurs drones terrestres, maritimes ou aériens pour une mission précise reste une gageure.

 

source Cécile Michaut - Zoom in the lab - Numéro 56


Dans ce scénario urbain, la coopération est la clé de la réussite de la mission  menée par des drones autonomes aériens et terrestres

Les drones sont des outils précieux pour repérer une scène de combat, rechercher des personnes en danger, ou encore sécuriser une zone. Leur efficacité sera décuplée si, au lieu d’agir seuls, ils sont capables de coopérer avec d’autres drones, de manière autonome. C’est l’objectif du projet Action commandé par la Direction générale de l’armement (DGA) et mené par l’Onera à Toulouse en partenariat avec le Laboratoire d'Architecture et d'Analyse des Systèmes (LAAS-CNRS), également à Toulouse.

Drones acteurs du projet Action : Ressac, l'aérien (ONERA) ; Mana, le terrestre (LAAS-CNRS) ; Daurade, le sous-marin (DGA)

 

Lorsqu’on dit drone, on pense immédiatement aux engins volants. Mais ils peuvent aussi être terrestres, sous-marins, ou en surface. Tous ces drones se déplacent dans des environnements différents et sont complémentaires. « Comment un drone terrestre et un drone aérien peuvent-ils coopérer, par exemple pour surveiller une zone ?, interroge Magali Barbier, responsable du projet pour l’Onera.  Nous travaillons sur les logiciels embarqués par ces engins, afin qu’ils réalisent ensemble des missions de la manière la plus autonome possible, en minimisant les contacts avec les opérateurs humains. »

Avant de pouvoir interagir, le drone doit d’abord être autonome. Son logiciel comporte donc une première couche « mono-drone » permettant de gérer chaque entité, lui permettant parmi d'autres fonctions d’éviter les obstacles. Cela implique notamment de récupérer les données de ses capteurs, des autres véhicules et de l’opérateur, de planifier une suite de tâches (déplacements, perception…), et de déclencher ces actions en fonction de l’avancement de la mission. Le projet Action vise à concevoir et développer une architecture logicielle de planification, de supervision et de coordination « multi-drones », pour gérer la coopération. Ainsi, si un drone terrestre n’est pas capable d’atteindre un lieu prévu, il peut faire appel à un drone aérien qui effectue une cartographie au-dessus de sa position et lui transmet les nouvelles données sur l’environnement au sol. Les couches « multi-drones » des différents drones communiquent entre elles pour une coopération efficace et la réalisation de la mission en s’adaptant aux événements. Et au sein d’un même drone, ses parties « mono » et « multi » interagissent, par exemple pour décider à quel moment déclencher un échange d’informations.
 


Le drone Ressac a réalisé une cartographie de l'environnement du drone terrestre pour lui permettre de trouver un nouvel itinéraire
Suivi d'un navire par le drone Ressac (en vert : GPS, en rouge :  vision)

 


« La première difficulté est liée aux communications entre drones, indique la chercheuse. Celle-ci est rarement parfaite, par exemple les liaisons entre des drones terrestres peuvent être gênées par un bâtiment. Le choix dans le projet Action est de planifier des rendez-vous réguliers entre les drones d’une part et avec l’opérateur d’autre part, pour permettre le suivi de l’avancement de la mission. Si un drone est absent lors d’un rendez-vous,  des stratégies sont alors élaborées : faut-il rester sur place et attendre que la communication se rétablisse ? Ou aller la rechercher, et dans ce cas, où ? » Autre difficulté : connaître sa localisation, lorsque la DGA souhaite ne pas dépendre du GPS américain. Chaque drone terrestre se base donc sur ses propres capteurs pour se déplacer dans son environnement, et sur les informations fournies par les autres drones pour améliorer la connaissance de leur position respective.
 


Déroulement d'une mission de poursuite d'une cible au sol par un drone terrestre (AGV - Autonomous Ground Vehicle), qui reçoit l'aide d'un  drone aérien (AAV - Autonomous Aerial Vehicle).
 

Pour tester la coopération des drones, les chercheurs sont en contact avec les états-majors, avec lesquels ils consolident les objectifs des missions, comme pour identifier et suivre des intrus dans une zone d’habitations. Cette mission est d’abord simulée sur ordinateur, puis expérimentée avec des véhicules réels sur le terrain, avec de plus en plus de drones. Aujourd’hui, elle a été réussie avec un drone aérien coopérant avec un drone terrestre, et avec un drone aérien coopérant avec deux drones terrestres. Pour les drones maritimes et aériens, la première mission sera de localiser des mines éventuellement déposées par un navire, la deuxième sera de trouver l’épave d’un chimiquier récemment coulé. « La particularité de toutes ces missions est la très grande autonomie de l’équipe de drones, précise Magali Barbier. L’idée est d’envoyer des drones réaliser une mission de surveillance, de recherche…, en leur disant « débrouillez-vous ». Nous souhaitons limiter le nombre d’interventions des opérateurs, même lorsque le nombre de drones augmente. »
 


Les prochaines missions mettront à l'épreuve l'architecture décisionnelle du projet Action dans un contexte maritime 
 

Ces logiciels « multi-drones » peuvent s’intégrer à n’importe quel drone disposant d’un logiciel ouvert (dont on connaît le programme) possédant déjà un minimum d’autonomie individuelle. Chaque drone avec son propre logiciel peut donc se coordonner avec d’autres drones, mêmes s’ils disposent d’un autre logiciel. A long terme, l’objectif est d’intégrer le plus simplement et le plus efficacement possible ces drones dans les forces armées.

 

Le site du projet Action : action.onera.fr

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:55
Notes de Recherche Stratégique de l'IRSEM


03/09/2014 IRSEM

 

Cette rubrique rassemble les travaux de différents chercheurs de l'IRSEM comme de personnalités extérieures, sur des thématiques d'actualité stratégique contemporaine.

 

Numéro 11 - 2014
L'OTAN au lendemain de la crise ukrainienne
Auteur : Général (2S) Maurice de Langlois (dir.)

A la veille du sommet de Newport des 4 et 5 septembre 2014, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) se prépare à vivre sa troisième mutation après la guerre froide et la fin des engagements expéditionnaires.

Lire la suite

 

Numéro 10 - 2014
The comprehensive approach and the European Union: a case study of the Horn of Africa
Auteur : Général (2S) Maurice de Langlois (dir.)

La Corne de l’Afrique est une région confrontée à des défis majeurs de sécurité, dont le cas de la Somalie est emblématique. Cette note étudie la mise en œuvre de l’approche globale par l’Union européenne dans cette région, qui se traduit par une combinaison d’actions diplomatiques, humanitaires, économiques et militaires. Si les résultats de l’action de l’UE sont largement positifs, l’auteur détaille les difficultés générées par les problématiques budgétaires, de coordination et de gouvernance. Il formule des recommandations visant à optimiser la mise en œuvre de cette approche globale.

Lire la suite

 

Numéro 9 - juin 2014
Vers une nouvelle posture nucléaire israélienne?
Auteur : Pierre RAZOUX

La publication d'un article par un think tank israélien (le BESA), proche du Premier ministre israélien, qui recommande expressément qu’Israël sorte de l’ambiguïté pour s’affirmer ouvertement en tant que puissance militaire dotée de l’arme nucléaire, devrait faire date. La publication de cet article survient dans un contexte géopolitique régional très incertain.

Lire la suite (pdf - 719 ko)

 

Numéro 8 - 2014
Analyse de la crise ukrainienne. Regards universitaires, dossier rassemblé par Frédéric Charillon
Auteurs : Olivier Schmitt, Silvia Serrano, Marie-Elisabeth Baudoin, Françoise Daucé, Igor Delanoë, Elena Morenkova-Perrier, Inessa Baban

A la suite de la première Note de recherche Stratégique consacrée à la crise ukrainienne ( n°6-2014), l’IRSEM rassemble sept autres chercheurs spécialistes de la zone, pour analyser les répercussions possibles de l’épisode russo-ukrainien. Nous tenons cette fois encore à remercier les auteurs d’avoir accepté de contribuer à cet exercice : nous mesurons ce que représente, en cette période de l’année, l’acceptation de délais aussi courts, et l’amitié que cela témoigne à l’égard de notre institut.

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Numéro 7 - 2014
La pensée stratégique israélienne confrontée à la nouvelle donne au Moyen-Orient
Auteur : Pierre RAZOUX

La pensée stratégique israélienne est plus que jamais tiraillée entre la vision pragmatique et réaliste des stratèges militaires qui en ont longtemps été dépositaires, et une vision idéologique qui reflète le discours d’une classe politique qui s’est progressivement imposée face à l’institution militaire. Ni les médias, ni le monde académique ne sont, pour l’instant, en mesure d’imposer une pensée stratégique alternative. Aucun Livre blanc ne vient préciser ses fondements.

Lire la suite (pdf - 615 ko)

 

Numéro 6 - 2014
La crise ukrainienne vue par les chercheurs, dossier rassemblé par Frédéric Charillon

Auteurs : Dominique David, Anne de Tinguy, Jean-Christophe Romer, Alexandra Goujon, Florent Parmentier, Sophie  Lambroschini, Cyrille Bret

Pour éclairer la situation ukrainienne (au 25 mars 2014), l'IRSEM rassemble une première série de contributions synthétiques proposées par des universitaires spécialistes de la zone. Par souci de réactivité, les auteurs ont pris de leur temps pour accepter les délais particulièrement courts de cet exercice.

Lire la suite (pdf - 553 ko)

2014- Notes de recherche stratégiques de l'IRSEM

Numéro 5 - 2014
La pensée stratégique des deux Corées
Auteur : Antoine BONDAZ

Lire la suite (pdf - 613 ko)

2013 - Notes de Recherche Stratégique de l'IRSEM

Numéro 4 - 2013
La pensée stratégique russe aujourd’hui
Auteur : Arnaud KALIKA

Lire la suite (pdf 405ko)

Numéro 3
La pensée stratégique chinoise : développement d’un smart power sur les bases de concepts millénaires
Auteur : Alice GRANDSERRE
Présentation - Document (pdf 360 ko)

Numéro 2
Quelle stratégie internationale de la Chine à l’ère XI Jinping ?
Auteur : Dr Leïla CHOUKROUNE
Présentation - Document (pdf 357 ko)

Numéro 1
Vers une nouvelle équation stratégique en Méditerranée
Auteur : Pierre RAZOUX
Présentation - Document (pdf 1 Mo)

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