Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:55
Les marins de Kronstadt à Saint-Nazaire

Le "Vladivostok", porte-hélicoptère de la classe Mistral construit pour la Russie à Saint-Nazaire. série d'essais à la mer en avril puis en mai. Photo Marine Nationale

 

20/06/2014 par François d'Orcival- V.A.

 

Mistral. Quatre cents marins russes vont s’entraîner sur le premier des deux bateaux commandés aux chantiers navals français. Même si les Américains ne sont pas contents…

 

Le pavillon de Saint-André flottera sur un quai de Saint-Nazaire, ce dimanche 22juin. Le Smolny, navire-école de la marine russe, y est attendu avec 400 marins à bord. Il devait appareiller, ce 18 juin, de son port d’attache de Kronstadt, situé sur la Baltique en face de la baie de Saint-Pétersbourg. Kronstadt est un symbole ancien de l’amitié franco-russe, car c’est dans ce port que le tsar Alexandre III accueillit pour la première fois une escadre française, commandée par l’amiral Gervais. Cela se passait le 22 juillet 1891 et ce fut le point de départ de l’alliance franco-russe. Les marins russes offrirent, selon la coutume de l’époque, le pain et le sel à leurs camarades français.

 

Il n’est pas sûr que les marins du Smolny aient eu connaissance de ces détails en se préparant à accoster à Saint-Nazaire ; il est aussi improbable que le nouveau maire de la ville portuaire, David Samzun, leur offre le pain et le sel. Les circonstances de cette visite sont un peu particulières, en effet. Ces marins venus de Kronstadt célèbrent pourtant la perpétuation de l’amitié franco-russe, puisqu’ils doivent prendre livraison du premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) que les chantiers navals STX de Saint-Nazaire construisent pour la Russie. Mais si les circonstances sont particulières, c’est que les Américains ont tout fait pour empêcher cette livraison, au motif d’un embargo décidé par eux seuls sur les livraisons d’armes à la Russie de Vladimir Poutine, en raison de l’annexion de la Crimée. Les Français sont passés outre et les marins de Kronstadt vont s’entraîner à bord de ce bateau tout neuf qui est le leur.

 

Baptisé Vladivostok (le suivant s’appellera Sébastopol, du nom de la base navale russe de Crimée), ce bâtiment a effectué sa première sortie à la mer au début du mois de mars. Entre sa mise sur cale et sa mise à l’eau, il se sera écoulé à peine plus de deux ans ! Un record pour un bâtiment de ce tonnage (21 000 tonnes) et de cette dimension — il dépasse la hauteur du porte-avions Charles-de-Gaulle qui, lui, a été réalisé en quatorze ans. C’est d’ailleurs parce que cela avait trop duré que l’on a voulu aller bien plus vite pour construire un porte-hélicoptères.

Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:54
La défense, outil de puissance de la France

 

20.06.2014 Tristan Barbageleta & Jean-Maxime Dick - portail-ie.fr

 

A l’initiative de l’Ecole de Guerre Economique et de l’Association des Entreprises Partenaires de la Défense et en partenariat avec l’ANAJ-IHEDN, s’est tenue la conférence « La défense comme outil de puissance de la France » à l’Ecole Militaire mercredi 18 juin. Etaient conviés à débattre quatre invités d’horizons divers, dont la lecture du sujet a ainsi pu se faire sous différents prismes.

 

Au-delà de la défense, la puissance comme priorité maximale.

En premier lieu, Marie Récalde, députée de Gironde et membre de la commission de la défense nationale a notamment mis l’accent sur l’importance vitale que représente le secteur de la défense pour notre économie nationale, notamment d’un point de vue local.

Christian Harbulot, directeur de l’EGE et associé du cabinet Spin Partners, dont le dernier ouvrage, Sabordage, est récemment paru, est allé au-delà de la dialectique puissance/défense. Proposant comme grille de lecture la doctrine japonaise de l’ère Meiji, « un pays riche, une armée forte », Christian Harbulot a mis en exergue la nécessité dépasser la notion de puissance afin ne pas s’en contenter mais de chercher son « accroissement ».

S’en est suivie une intervention du colonel Goya qui a particulièrement insisté au cours d’un exposé rappelant des dates clés sur l’utilisation des forces armées, sur la difficulté des milieux politiques à ne pas sombrer dans des « gesticulations » quant à l’usage de celles-ci. En effet, la tendance depuis les années 90 est à « l’engagement de moyens » sans doctrine précise, donnant lieu à des « errements » stratégiques.

La conférence s’est enfin achevée sur une intervention du président de l’ANAJ-IHEDN, François Mattens, soulignant l’importance du regard de la jeunesse sur la défense et le rôle de l’ANAJ dans la transmission et le « rayonnement de l’esprit de défense ».

 

La défense, un enjeu vital pour la France.

Il est indéniable que la défense est un outil de puissance, tant sur la scène nationale qu’internationale. Les récents débats sur le budget des armées ne font que souligner la vivacité d’un tel outil. Mais là où Marie Récalde a particulièrement porté son attention, c’est sur un aspect a priori moins visible. Car si la défense est une arme de la puissance, elle en est également une face de la crise économique. Ainsi, l’Etat doit faire montre d’une volonté d’acier pour maintenir notre potentiel technologique, notre potentiel industriel, et militaire. En effet, l’industrie de défense représente 65.000 emplois, elle s’exporte davantage que celle du luxe et cela va croissant. Le budget de la dissuasion nucléaire également, souvent décrié, ne comprend pas seulement l’entretien des ogives mais permet de participer à l’ensemble de l’activité, contribuant ainsi à la recherche et au développement. De fait, préserver et renforcer le secteur de la défense permettra de conserver notre autonomie nationale.

Toutefois, le risque d’un « Mai 40 administratif » et d’entrer dans une « spirale de la démobilisation » pour reprendre les paroles du Colonel Goya, n’est pas loin. Si la nécessité de maintenir au sommet de la hiérarchie des priorités le secteur de la défense, il n’en demeure pas moins que les effectifs des forces armées fondent, que les matériels s’usent et que le moral s’affaisse. A titre d’exemple, selon Michel Goya, la division Daguet, mobilisée lors de la Guerre du Golfe, représentait 10% du potentiel militaire français. Aujourd’hui, mobiliser une division est un véritable casse-tête.

Il fait remonter à l’attentat du Drakkar la rupture de la France dans l’utilisation de ses forces armées et d’un manque de vision stratégique globale. Si les années 60 ont été marquées par un usage rationnel de celles-ci, les décennies qui ont suivi ont vu leurs missions se transformer. Misions de sécurité intérieure ou encore d’interposition, autant d’engagements de moyens qui ne permettaient pas de répondre à la question « pour quoi nous battons-nous ? ». Si l’opération Serval semble avoir annoncé la fin d’un usage en demi-teinte par la classe politique, le théâtre centre-africain risque de faire de l’intervention au Mali une exception.

Cependant, compte tenu du contexte actuel, il ne suffit plus de « maintenir » ou « préserver » le secteur de la défense, mais plutôt d’aller au-delà afin de ne pas simplement chercher à être puissant et s’en contenter.

 

Aller au-delà de la préservation de notre défense comme outil de puissance : chercher l’accroissement de la puissance.

Il est important de revenir sur le concept de puissance, trop longtemps dévalorisé ou trop cadré. En France la puissance est soit associée à la dissuasion nucléaire, soit perçue comme une notion rétrograde. Or aujourd’hui, et plus que jamais, celle-ci reprend tout sens et se doit même d’aller au-delà, comprenant non plus sa conservation, sa défense, mais son « accroissement ». C’est ce qui fait la force de pays comme le Brésil, la Russie ou encore la Chine, qui ne perçoivent pas que la défense dans la « construction de leur puissance » mais « voient plus loin ». Ils associent défense de leur souveraineté à l’accroissement de leur puissance et c’est là que réside leur force.

La France doit donc définir une stratégie claire pour entrer dans cette logique. Car actuellement, un tournant décisif est en train de se franchir, tant dans le monde « immatériel », celui que l’affaire Snowden nous a révélé, que dans le monde matériel. En effet, d’une part, ce monde immatériel est en train d’être intégralement conquis par les Etats-Unis, et aucun objectif français n’indique où nous devons nous positionner dans ce monde, ni quelle doctrine mettre en œuvre pour ne pas être relégué au rang de spectateurs. D’autre part, cette même « totale puissance » est en train de subir de cuisants revers dans le monde matériel. A ce titre, la situation irakienne d’aujourd’hui illustre les « lourdes fissures stratégiques » de sa doctrine, dont les premiers signes d’essoufflement sont apparus suite à la chute de Saigon.

Malheureusement, si la question de la défense comme  outil de puissance est posée, il y un « interdit en France » qui ne permet pas d’aller plus loin, brouillant la réflexion quant à une stratégie plus globale. Jean-Yves Le Drian note « qu’il n’y pas de menaces à nos frontières, cependant les menaces, elles, n’ont pas de frontières ». L’accroissement de la puissance ne devrait pas en avoir non plus, et ce afin de ne pas se limiter uniquement à la préservation de la souveraineté. Ainsi, comme a pu le conclure Christian Harbulot, il faut donc bien inscrire ce débat au rang de « priorité maximale ».

 

Pour aller plus loin dans cette réflexion : la semaine de l'IE

Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:30
stocks d'armes chimiques syriennes - source LdDef

stocks d'armes chimiques syriennes - source LdDef

 

MOSCOU, 19 juin - RIA Novosti

 

La Russie salue la coopération de Damas avec la Mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'Onu, a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch, précisant que 93% des composants d'armes chimiques avaient été transférés hors de Syrie.

 

"Nous sommes, somme toute, satisfaits de l'évolution de ce processus [l'évacuation d'armes chimiques] qui s'effectue avec le concours actif de la communauté internationale. Nous portons une appréciation positive sur le niveau actuel de coopération entre Damas et la Mission conjointe OIAC/Onu dans l'application des décisions ad hoc du Comité exécutif de l'OIAC et de la résolution 2118 du Conseil de sécurité de l'Onu prévoyant le démantèlement des arsenaux chimiques qui sont aujourd'hui pratiquement réduits à zéro", a indiqué M. Loukachevitch.

 

Selon le diplomate, au 19 juin, "93% des stocks de précurseurs et de composants d'armes chimiques ont été transférés hors de Syrie dans un contexte politique et militaire extrêmement difficile".

 

M. Loukachevitch a en outre fait savoir que "tous les équipements nécessaires à la production d'armes chimiques avaient été détruits" et que les spécialistes de l'OIAC "avaient achevé l'évacuation d'ypérite, unique gaz de combat prêt à être utilisé".

Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 06:45
Mali: l’ONU veut déployer des drones

 

19 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Des drones de surveillance devraient être utilisés par les Nations Unies dans le nord du Mali.

 

Le Conseil de Sécurité n'a pas encore voté et confirmé la décision, mais Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré que ces drones contribueraient grandement à la protection des civils et des soldats.

 

Environ 8000 Casques Bleus ont été déployés pour aider à stabiliser la région, après que les troupes françaises et africaines aient évincé les militants islamistes des principales villes en 2013. Les rebelles séparatistes Touaregs et les militants d’Al-Qaïda restent actifs dans le nord.

 

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a déclaré que le gouvernement souhaitait la mise en service des drones "dès que possible".

 

Après avoir combattu dans la région de Kidal, en mai, trois groupes rebelles Touaregs ont accepté un cessez-le feu avec le gouvernement du Mali. M. Ladsous a souligné l'importance des pourparlers de paix pour la stabilité et le besoin urgent de sécuriser la région de Kidal.

 

"Un processus politique réussi est essentiel", a-t-il affirmé. Malgré des "débuts prometteurs" il y a un an, "le gouvernement et les groupes armés ont fait peu de progrès vers un véritable dialogue de fond. "

Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:55
Au capitaine Couture, la 1ère compagnie du «3»

Le capitaine François Couture (à g.) a pris hier le commandement de la 1 ère compagnie du 3 e RPIMa./ Photo DDM, Jean-Luc Bibal.

 

17/06/2014 La Dépêche du Midi

 

Il en va ainsi de la carrière d'un officier. Les temps de commandement d'une unité sont courts et souvent rares. En cela ils sont toujours vécus à mille pour cent par ceux qui y goûtent. Le capitaine Damien Micoulau, le commandant la 1ère compagnie du 3e RPIMa depuis deux ans, n'a pas échappé à cette règle. Hier, dans la cour du château de Pennautier, le jeune officier a confié le fanion au capitaine François Couture. Dans quelques semaines, Damien Micoulau rejoindra l'État-Major de l'armée de Terre.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:55
Entraînement commun pour l’aviso Cdt Bouan et les légionnaires du 2ème REP

 

20/06/2014 Sources : Marine nationale

 

En mission de Posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) depuis le 2 juin 2014, l’aviso Cdt Bouan a effectué un échange sur plusieurs jours avec le 2e REP (Régiment étranger parachutiste) de Calvi.

 

Le 1er jour a été marqué par un entraînement de récupération et de mise en place de palmeurs. La mise à l’eau des palmeurs effectuée, l’exercice s’est poursuivi par une mise à terre de l’équipe de visite de l’aviso pour un exercice d’évacuation de ressortissants (RESEVAC). Réalisé en collaboration avec les légionnaires, cet exercice a été l’occasion de valider l’organisation RESEVAC du bord.

 

Plusieurs embarcations rapides du 2ème REP ont ensuite participé à un exercice de lutte contre les menaces asymétriques avec l’aviso à la mer. Trois légionnaires de la compagnie « Amphibie » y avaient embarqué pour 24h d’observation. Après une nuit à bord, ils ont débarqués à l’Ile Rousse et ont proposé de poursuivre l’échange par l’organisation d’une visite croisée le lendemain.

 

Une fois à quai, une quarantaine de légionnaires ont visité l’aviso et découvert le milieu de travail des marins.

 

L’échange fût très riche, une nouvelle interaction est déjà en projet pour la prochaine PPSM du mois de juillet.

Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:50
La frégate Montcalm intégrée à la Force maritime européenne

 

20/06/2014 Sources : Marine nationale

 

Après Cleopatra 2014, exercice d’une ampleur inédite avec la Marine égyptienne, la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm poursuit son entraînement dans un cadre très multilatéral.

 

Le 7 juin 2014, dans la base navale de Rota, l’amiral espagnol Bolivar, commandant la force européenne maritime (EUROMARFOR) jusqu’en 2015 prononçait son activation. Trois bâtiments participaient à cette nouvelle séquence de la force navale sud-européenne: la frégate anti sous-marine Montcalm, la frégate anti-aérienne espagnole Santa Maria et la frégate portugaise Vasco de Gama.

 

Après la courte cérémonie sur le Santa Maria, place aux groupes de travail en vue du départ pour Casablanca. Objectif : cinq jours de coopération avec la Marine Royale Marocaine, représentée par la frégate Sultan Moulay Ismail.

 

L’exercice Multi coopération exercise(MCE 14), comme ses précédentes éditions, visait avant tout à renforcer l’interopérabilité des marines de l’ouest méditerranéen. Opérations de visite, manœuvres de ravitaillement à la mer et exercices d’assistance mutuelle de lutte incendie se sont succédés.

 

L’escale commune des bâtiments de l’EUROMARFOR à Casablanca a été également l’occasion d’entretenir des liens avec la marine marocaine. Exercices, visites croisées et rencontres sportives ont permis aux marins d’échanger à tous les niveaux. L’amiral Bolivar avait, pour l’occasion, fait le déplacement de Rota.

 

En effet, au-delà de la coopération ponctuelle, c’est aussi pour les Européens l’occasion d'opérer avec des nations amies pour la surveillance de leurs approches et la préservation d’intérêt communs.

La frégate Montcalm intégrée à la Force maritime européenne
Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:45
Atalante : fin de mission pour la FS Floréal

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Le 16 juin 2014, la frégate de surveillance Floréal a achevé sa participation à l’opération Atalante.

 

Durant les deux mois de son intégration au sein de l’opération européenne de lutte contre la piraterie, le Floréal a  participé à l’ensemble des activités couvertes par l’opération Atalante.

 

Le bâtiment français a également contribué à sécuriser l’International Recommended Transit Corridor  (IRTC), couloir de navigation recommandé à tous les bâtiments souhaitant traverser le golfe d’Aden en sécurité.

 

Des actions de coopération et de formation ont en outre été menées auprès des forces seychelloises, omanaises et malgaches, renforçant ainsi les capacités d’intervention des marines riveraines de la zone d’opération d’Atalante, engagées elles aussi dans la lutte contre la piraterie et au service de la sécurité maritime.

 

Le Floréal a également effectué des friendly approaches. Ces entretiens avec les équipages de bateaux de toutes nationalités visent à renforcer la confiance mutuelle et mesurer notamment l’activité et le risque piraterie dans la zone d’opération d’Atalante.

 

Enfin, le Floréal a effectué une évacuation médicale d’urgence par hélicoptère au bénéfice d’un marin d’un porte-conteneurs libérien et assisté trois bâtiments de pêche en panne, au titre de la solidarité des gens de mer.

 

Ce déploiement dans le nord de l’océan Indien a également été marqué par la participation, dans le cadre de la coopération bilatérale franco-omanaise, à l’exercice international Kanjar Hadd aux côtés de 27 autres bâtiments et aéronefs omanais, américains et anglais, contribuant ainsi à renforcer l’interopérabilité avec ces nations.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement régulier d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : fin de mission pour la FS Floréal
Atalante : fin de mission pour la FS Floréal
Atalante : fin de mission pour la FS Floréal
Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:20
Notes de veille "Etats-Unis, défense et politique étrangère" - IRSEM

 

13/06/2014 Maya Kandel  - IRSEM

 

Chaque mois, Maya Kandel, responsable du programme sur les Etats-Unis à l'IRSEM, propose une veille commentée sur les Etats-Unis, dans le domaine de la défense et de la politique étrangère.


La veille cible principalement la presse généraliste, les revues spécialisées et les think tanks américains.


L’auteur propose une synthèse et une analyse critique des publications sélectionnées, et le lien pour les consulter en ligne.

 

Note de veille "Etats-Unis : Défense et politique étrangère"

N°28, mai 2014 (pdf - 747 ko)

N°27, avril 2014 (pdf - 767 ko)

N°26, mars 2014 (pdf - 741 ko)

N°25, février 2014  (pdf - 748 ko)

N°24, janvier 2014  (pdf - 673 ko)

2013 - Notes de veille "Etats-Unis, défense et politique étrangère

N°23, décembre 2013 (pdf - 749 ko)

N°22, octobre-novembre 2013 (pdf - 872 ko)

N°21, juillet-août-septembre 2013 (pdf - 862 ko)

N°20, mai-juin (pdf - 1 Mo)

N°19, avril (pdf - 1 Mo)

N°18, mars (pdf - 778 ko)

N°17, février (pdf - 890 ko)

N°16, janvier (pdf - 803 ko)

2012 - Notes de veille "Etats-Unis, défense et politique étrangère

N°15, décembre (pdf - 908 ko)

N°14, novembre (pdf - 914 ko)

N°13, octobre (pdf - 623 ko)

N°12, septembre (pdf - 509 ko)

N°11, juillet (pdf - 1,6 Mo)

N°10, juin (pdf - 499 ko)

N°09, mai (pdf - 125 ko)

N°08, avril (pdf - 394 ko)

N°07, mars (pdf - 469 ko)

N°06, février (pdf - 377 ko)

N°05, janvier (pdf - 543 ko)

2011 - Notes de veille "Etats-Unis, défense et politique étrangère

N°04, décembre (pdf - 503 ko)

N°03, novembre (pdf - 548 ko)

N°02, octobre (pdf - 504 ko)

N°01, septembre (pdf - 543 ko)

 

Partager cet article
Repost0
22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:55
Le général de Villiers à l’Ecole polytechnique

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Le 14 juin 2014, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) a présidé la cérémonie de présentation au Drapeau de la promotion 2013 de l’Ecole Polytechnique.

 

Depuis 1970, l’Ecole polytechnique est un établissement public sous tutelle du Ministère de la Défense. Les élèves de nationalité française y effectuent leur scolarité sous le statut militaire.

 

C’est pourquoi, le général Pierre de Villiers a tenu à aller à leur rencontre, en présidant la cérémonie de présentation au drapeau des élèves officiers arrivés au terme de leur année de formation militaire.

 

Dans son adresse, il a engagé ces futures cadres de la nation à développer les vertus d’engagement, de service et de fraternité d’armes qui constituent depuis toujours le fondement de nos armées. Il les a invité à les partager avec ceux et celles aux côtés desquels ils seront amenés à relever les défis de demain.

Partager cet article
Repost0
22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:50
Entraînement de lutte anti-sous-marine pour la frégate La Motte-Picquet

Le HMS Illustrious et la FASM La Motte-Picquet en ravitaillement à la mer avec le RFA Wave Knight , avec le HMS Torbay et un Merlin en arrière-plan.

 

20/06/2014 Sources : Marine nationale

 

L’entraînement Deep Blue a rassemblé, du 9 au 20 juin 2014, neuf bâtiments français et britanniques pour un exercice à vocation sous-marine de grande ampleur, qui s’est déroulé en Atlantique, au large des îles Britanniques. Les deux semaines d’entraînement ont vu s’opposer deux sous-marins : le HMS Torbay et le SNA Améthyste, trois frégates : la FASM La Motte-Picquet, le HMS Westminster et le HMS Richmond, ainsi qu’un porte-aéronef : l’HMS Illustriouset un pétrolier-ravitailleur, le RFA : Wave Knight.

 

Des exercices de lutte anti-sous-marine de configuration et de niveau d’intensité variables se sont succédés tout au long des deux semaines. Ces entraînements consistaient pour les bâtiments de surface à détecter la menace sous-marine et pour le sous-marin à éviter de se faire repérer pendant la durée de l’exercice et à simuler une attaque, le tout s’effectuant dans un périmètre déterminé.

 

Le HMS Illustrious disposait de neufs hélicoptères d’un type nouveau, les Merlin Mark 2, aux capacités accrues (sonar flash, bouées actives et passives), augmentant ainsi les scénarios d’exercice possibles. Le La Motte-Picquet avait quant à lui à son bord un hélicoptère de type Lynx, spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, venu compléter les moyens d’écoute de la frégate.

 

La frégate a eu par ailleurs la chance d’être plusieurs fois désignée dans les fonctions d’Anti-submarine warfare commander (ASWC), chargée d’organiser les exercices de lutte anti-sous-marine). Une preuve des robustes capacités en planification et en coordination de la lutte sous la mer du La Motte-Picquet.

 

Deep Blue a, en douze jours d’exercice, atteint ses trois objectifs principaux : tester un nouveau dispositif de protection d’un porte-aéronefs par les hélicoptères Merlin assurant une permanence de vol ; conforter l’interopérabilité entre marines française et britannique et qualifier le HMS Richmondet le HMS Westminster en lutte anti-sous-marine. Autant d’occasions de renforcer la coopération entre Royal Navy et Marine nationale, dans l’optique de futures missions menées en commun.

Partager cet article
Repost0
22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:50
Combat ininterrompu, obstacles maîtrisés

 

20.06.2014 Belgian Defense

 

Un grand exercice mettant en scène les futurs cadres fantassins et du génie s'est tenu cette semaine à Bourg-Léopold. En quelques jours, le Land Victory condensait des activités complexes où la collaboration entre les différentes spécialités représentait un enjeu tout particulier pour les stagiaires.

Partager cet article
Repost0
22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
EUFOR-RCA : les soldats européens se déploient dans Bangui

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Ayant désormais atteint sa pleine capacité opérationnelle, EUFOR RCA a pris en charge la sécurisation des 3e et 5e arrondissements de la capitale centrafricaine, en appui de la MISCA.

 

Le 14 juin 2014, à 08H00, les soldats européens ont pris le relais de ceux de la force Sangaris pour poursuivre, en appui de la MISCA, la mission de sécurisation de la population dans les deux arrondissements de Bangui.

 

Ce transfert de responsabilité à l’Union Européenne a été rendue possible grâce à l’arrivée d’un contingent géorgien au sein d’EUFOR RCA. Désormais composée d’une compagnie du 152e régiment d’infanterie, d’une compagnie de Géorgiens et de détachements estonien et letton, le bataillon multinational de l’EUFOR est en mesure de s’engager dans ce quartier difficile fort du travail accompli par Sangaris depuis le 5 décembre 2013. Le détachement de gendarmerie français de l’EUFOR poursuit également ses missions dans ces quartiers en appui de la gendarmerie centrafricaine. La force Sangaris sera en mesure de soutenir par une posture de quick response force (QRF) les forces internationales.

 

Aujourd’hui forte de 700 hommes, EUFOR RCA est composée de plusieurs nations incluant la France, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande la Géorgie, la Lettonie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne et la Roumanie. Actuellement, la France contribue à cette force à hauteur d’environ 250 hommes.

Le monté en puissance de la force de l’Union Européenne illustre la prise en compte de la problématique sécuritaire centrafricaine par la communauté internationale. Elle a été rendue possible grâce à l’engagement initial de la force Sangaris depuis le 5 décembre dernier.

 

Le 1er avril 2014, l’union Européenne a annoncé le lancement de l’opération EUFOR RCA. Celle-ci est commandée par le général de division Philippe Pontiès depuis l’Operational Head Quarters (OHQ) de Larissa en Grèce. L’opération européenne en RCA a atteint le 15 juin 2014 sa Full Operational Capability (FOC) par l’arrivée des dernières capacités. Sous les ordres du général Lion commandant la force sur le théâtre, les soldats européens sont désormais déployés en faveur de la stabilisation du pays et de la protection des populations civiles en vue de passer, le moment venu, le relais à la MINUSCA dont l’établissement a été autorisé par la résolution 2149 du Conseil de sécurité en date du 10 avril dernier.

EUFOR-RCA : les soldats européens se déploient dans Bangui
EUFOR-RCA : les soldats européens se déploient dans Bangui
Partager cet article
Repost0
22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
FFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennes

 

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Du 31 mai au 12 juin 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) de type infanterie, au profit du bataillon Hiil 2 (BATHIIL 2) des forces armées djiboutiennes (FAD).

 

Cette instruction, réalisée par le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM), s’inscrit dans le cadre de la préparation opérationnelle du BATHIIL 2, en vue de sa prochaine projection au sein de la Mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Près de 500 militaires djiboutiens, articulés en 3 compagnies de combat, ont participé à cette action de formation de deux semaines, dans la région d’Arta-Plage et de Maryam-Koron à l’ouest de Djibouti.

 

La première phase du DIO, encadrée par près de 85 instructeurs issus de toutes les composantes interarmes du 5e RIAOM et de 30 instructeurs des FAD, était dédiée à l’instruction technique et tactique des 3 compagnies sous forme d’ateliers. L’effort portait sur la maîtrise des missions communes à l'armée de terre (MICAT) : escorte de convoi, contrôle de zone, réaction à une embuscade, mise en œuvre d’un check-point, fouille de personnel et de véhicule, ainsi que sur les savoir-faire du combat d’infanterie. Les soldats djiboutiens ont également suivi des instructions spécifiques telles que la lutte contre les IED (improvised explosive device), le sauvetage au combat de niveau 1 (SC1), ainsi que des cours d’aéromobilité ponctués par des opérations héliportées (OHP) du détachement d’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT).

 

La seconde phase, qui s’est déroulée sur 48 heures, a fait l’objet du contrôle opérationnel du BATHIIL 2. Les 12 sections engagées ont participé à un rallye, articulé autour de 6 ateliers. Tous les niveaux de commandement ont été évalués (du soldat au chef de section) au travers d’exercices tactiques, menés au plus proche des retours d’expérience des théâtres d’opérations extérieures en milieu désertique.

 

Son excellence monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti, accompagné d’autorités militaires djiboutiennes et françaises, s’était rendu sur ce rallye afin de rencontrer les stagiaires et apprécier le travail de coopération entre les deux nations.

 

Cette formation opérationnelle a été effectuée à la demande des autorités djiboutiennes, dans le cadre du traité de coopération en matière de défense signé en décembre 2011 entre la France et la république de Djibouti. Les FFDj participent aussi régulièrement à la formation des contingents burundais et ougandais de l’Union Africaine (UA), déployés en Somalie dans le cadre de l’AMISOM.

FFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennes
FFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennesFFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennes
Partager cet article
Repost0
22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Le 8 juin 2014, pour marquer sa volonté de restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain et en application des mesures de confiance, la chef d’état de transition (CET), Madame Catherine Samba-Panza, a appelé la population à déposer ses armes en circulation dans les mairies d'arrondissements de Bangui.

 

Sécurisés par les forces de sécurité intérieures et la MISCA, des points de collecte ont été installés dans tous les arrondissements de Bangui. La force Sangaris, renforcée par un groupe EOD (explosive Ordnance Disposal) finlandais de l’EUFOR, a appuyé cette opération en effectuant la récupération finale de l’armement. Cette action conjointe a démontré la bonne coordination entre l’ensemble des acteurs sécuritaires centrafricains et la communauté internationale, agissant pour le rétablissement d’un niveau de sécurité minimal.

 

A l’issue de la journée, les forces internationales ont acheminé une centaine de grenades anti-personnel, un stock important de munitions de RPG et des milliers de cartouches. La collecte s’est déroulée sans incident et l’ensemble de l’armement saisi a été entreposé sur le site de M’Poko en attendant l’inventaire et le rapport d’expertise des spécialistes des Nations Unies.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : journée de désarmement volontaire à BanguiSangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui
Sangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui
Partager cet article
Repost0
22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:35
Nouvelle-Calédonie : Exercice Narvik

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Du 11 au 12 juin 2014, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont organisé l’exercice « Narvik » à Nouméa, en Baie des Citrons.

 

Cet entraînement à dominante amphibie avait notamment pour objectif de tester l’interopérabilité et la coordination des éléments des trois armées. Le concept de « Narvik » était d’exploiter les capacités d’une frégate de surveillance à embarquer un centre de commandement, mais aussi à servir de plateforme pour assurer le débarquement des troupes, par voie aérienne ou maritime, tout en contrôlant et renforçant les systèmes d’information et de communication interarmées en situation opérationnelle.

 

Il a consisté en un débarquement de troupes du régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Nouvelle-Calédonie (RIMaP - NC) depuis la frégate de surveillance « Vendémiaire » vers une zone d’exercice localisée dans l’enceinte de la base navale de Nouméa. A cette occasion, toutes les séquences d’un débarquement amphibie ont pu être jouées avec des moyens adaptés. Les plongeurs et l’hélicoptère Alouette III de la frégate ont effectué la reconnaissance des plages puis, un hélicoptère Puma de l’escadron de transport 52 a successivement déployé un détachement léger d’observation, un état-major amphibie et une force de réaction rapide tandis que deux chalands de débarquement et des embarcations semi-rigides assuraient la mise à terre des combattants. Un tir depuis la frégate en appui des sections du RIMaP et une évacuation sanitaire étaient également au programme.

 

 « Narvik » représentait également une nouvelle étape dans la préparation de l’exercice majeur des FANC « Croix du Sud » qui réunira, fin août 2014, plusieurs nations du Pacifique et au cours duquel la coordination jouera un rôle primordial.

 

Les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), sont déployées sur le théâtre Pacifique, en coordination avec les forces armées de Polynésie Française (FAPF) dans le cadre de la réorganisation du dispositif militaire outre-mer. Les FANC constituent le principal point d’appui aéroterrestre du théâtre Pacifique.

Nouvelle-Calédonie : Exercice NarvikNouvelle-Calédonie : Exercice NarvikNouvelle-Calédonie : Exercice Narvik
Nouvelle-Calédonie : Exercice NarvikNouvelle-Calédonie : Exercice NarvikNouvelle-Calédonie : Exercice Narvik
Nouvelle-Calédonie : Exercice NarvikNouvelle-Calédonie : Exercice NarvikNouvelle-Calédonie : Exercice Narvik
Partager cet article
Repost0
22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:30
Armement Le Qatar fait patienter le Rafale sur le tarmac

Armement Le Qatar fait patienter le Rafale sur le tarmac

 

22/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Même s'il est de plus en plus vraisemblable que le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani ne fera pas d'annonce sur l'avion de combat tricolore lundi à Paris, les négociations sont déroulent dans un climat excellent.


 

Le nouvel émir du Qatar annoncera-t-il ce lundi à Paris avoir sélectionné le Rafale ? C'est la Question du moment à laquelle toute la filière française défense et les autorités politiques françaises sont suspendues. Mais comme toujours, ces dossiers sont extrêmement compliqués autant pour les enjeux diplomatiques que par le manque de ressources humaines chez les clients pour traiter les dossiers d'une telle ampleur - la vente d'un système d'armes reste très complexe. Ce qui peut au final faire diverger les calendriers d'annonce.

Ces derniers jours, les plus hautes autorités politiques françaises, dont l'Elysée, qui ont ce dossier en main, tenaient beaucoup (trop ?) à une telle annonce. Quitte à forcer un peu la main de l'émir, le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite officielle à Paris à partir de lundi, en raison certainement de la grande nervosité qui entoure toujours l'exportation du Rafale. Mais, confie un bon connaisseur du Qatar, "cela ne sert à rien de forcer la main. Les qataris ne cèdent pas aux pressions et discuteront jusqu'au bout les prix".

 

Le Rafale simplement évoqué ?

Une chose est sure, une partie des discussions entre le cheikh et Jean-Yves Le Drian puis avec François Hollande portera sur le Rafale. Ce sera aussi certainement le cas des frégates anti-aériennes (DCNS et MBDA). Mais il est de plus en plus vraisemblable, selon des sources concordantes bien que prudentes, qu'il n'y aura pas d'annonce formelle sur le Rafale à l'occasion de cette visite. Ce qui ne veut pas dire que les négociations se passent mal. Bien au contraire, elles sont au beau fixe depuis quelques petits mois. "Nous sommes convaincus que les Qataris veulent acheter le Rafale et les négociations se déroulent dans un climat excellent", confirme-t-on à La Tribune. Peut-être même avant l'Inde, estime-t-on.

D'autant que le cheikh Tamin Ben Hamad Al-Thani a, il y a quelques semaines, mis la pression sur ces équipes de négociateurs pour accélérer les différents processus d'acquisitions des matériels de défense en général, et du Rafale en particulier à l'approche de la Coupe du Monde de football que le Qatar doit organiser en 2022, selon nos informations. Des équipes de négociateurs très mobilisés sur le Rafale actuellement mais dont le nombre est toutefois limité.

 

Reprise des négociations en mars

Les discussions entre la France et le Qatar ont repris au mois de mars après une période où Doha avait mis en suspens ce dossier. Durant trois mois environ, les Qataris n'ont plus donné signe de vie sur le Rafale. Pour autant, à Paris, durant cette période, les industriels et les étatiques ne semblaient pas trop inquiets par ce silence. "Il faut s'inscrire dans la durée avec Doha, ils ont leur propre tempo", expliquait-on à "La Tribune".

Et c'est en mars que les Qataris ont finalement repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. Notamment sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat.

 

72 avions de combat

De douze appareils - des Mirage 2000-5 -, le Qatar voudrait augmenter sa flotte d'avions de combat à 72, dont un premier lot de 36. En tout cas c'est que Doha souhaitait l'été dernier. Un client qui a de toute façon les moyens de s'offrir 72 avions de combat. Dans ce cadre, l'émirat avait envoyé en août dernier un appel d'offres (Request for Proposal) à trois candidats : Dassault Aviation, Lockheed Martin et le consortium Eurofighter. Selon un calendrier informel, le Qatar devait choisir un fournisseur pour un premier lot de 36 appareils d'ici à la fin 2013 et entrer ensuite avec ce constructeur en négociations exclusives. Dassault Aviation tenait la corde pour ce premier lot.

Mais le calendrier a dérapé en raison, notamment, du jeu étrange des Américains. Mi-septembre, Londres, qui propose Eurofighter Typhoon, et Paris, qui soutient le Rafale (Dassault Aviation), avaient rendu leur offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington. Du coup, les deux enveloppes contenant les offres du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) et de Dassault Aviation ont dormi plusieurs mois au fond d'un coffre avant d'être décachetées… une fois la réponse des Américains réceptionnée par les Qataris. Et curieusement, les États-Unis n'ont finalement pas proposé le F-35.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 17:45
Bir Hakeim, bataille de légende

 

20.06.2014 Armée de Terre

 

Le 10 mai 2014, le 1er régiment d'artillerie de marine (1er RAMa) a commémoré le 72e anniversaire des combats de Bir Hakeim. Au cours de la cérémonie, présidée par le général de brigade Bruno Guibert, commandant la 1er brigade mécanisée, et en présence de monsieur Benoît Apparu, député-maire de la Marne, le public a pu assister à une reconstitution des combats de Bir Hakeim. Subordonné à la 1e brigade mécanisée depuis 2009, le 1er RAMa a rejoint la grande unité héritière de la 1er division française libre (1ère DFL) à laquelle le 1er RA-FFL était rattaché pendant la Deuxième Guerre mondiale.Cette cérémonie a également inauguré les journées portes ouvertes du régiment des 10 et 11 mai, qui ont accueilli environ 4 000 visiteurs malgré une météo défavorable.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:45
Tchad : déploiement d’hélicoptères de l’armée de l’Air

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Le 18 juin 2014, deux hélicoptères Caracal et un hélicoptère Puma de l’armée de l’air ont été acheminés sur la base aérienne de N’Djamena par gros porteur Antonov 124. Ces hélicoptères appartiennent à l’escadron 1/67 (EH 167) « Pyrénées » de la base aérienne 120 de Cazaux. Dans le cadre des relèves, ils sont déployés pour un mandat de 4 mois au sein de la Force Epervier. Un deuxième hélicoptère Puma, complètera prochainement ce dispositif.

 

Une cinquantaine d’aviateurs sont dès à présent sur le territoire tchadien pour relever les équipages du 3erégiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) qui sont arrivés au terme de leur mandat. Ils armeront deux hélicoptères Caracal et deux hélicoptères Puma « pirates » –équipés de canons de 20 mm.

 

Intégrés au groupement Air de la force Epervier, les équipages et les machines du ‘Pyrénées’, ils reprendront les missions d’évacuation sanitaire (EVASAN), de sauvetage aéroterrestre (SATER) et de soutien et d’appui aux forces déployées sur le théâtre. Ils participeront également aux deux missions permanentes du dispositif Epervier: la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, le soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Le 7 Juin 2014, une section du 3erégiment parachutiste d’infanterie de marine (3eRPIMa) du groupement tactique interarmes (GTIA) « de Boissieu » s’est engagée en reconnaissance d’axe depuis la base opérationnelle avancée (BOA) de Bouar vers la localité de Dongé, à une dizaine de kilomètres au sud.

 

Le GTIA « de Boissieu » est rapidement tombé sur une barrière tenue par des hommes armés. Ces derniers ont pris la fuite à l’arrivée des soldats de la force Sangaris. Les hommes du GTIA « de Boissieu » ont saisi des fusils et des armes blanches et ont démonté les check-points. Poursuivant leur progression vers Bessan, situé 20km plus loin, ils en ont démonté d’autres sans rencontrer de résistance.

 

L’accueil de la population a favorisé l’action de la force et les entretiens avec les différentes autorités locales ont permis au chef de section d’avoir une vision claire de sa zone d’action. Ce dernier a expliqué aux chefs de village la raison de la présence de la force Sangaris et l’intérêt de l’application des mesures de confiance. Les villageois ont été rassurés et les points de contrôle mis en place ont été favorablement perçus.

 

Les « paras » du 3eRPIMa ont rétabli la libre circulation des personnes et des biens ainsi que le retour à la normalité. En fin de journée, les conditions météorologiques devenant difficiles, la section s’est réarticulée et a repris sa progression vers Bouar, tout en restant vigilante.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »
Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »
Partager cet article
Repost0
21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:35
Visions of North-East Asia – China, Japan, Korea and the EU

 

20 June 2014 Nicola Casarini Brief - No19

 

North-East Asia has become one of the key engines of world economic growth. Yet the political climate among the countries of the region has worsened lately – due to historical, as well as territorial disputes. This situation has led regional leaders to propose various plans for addressing what Republic of Korea (ROK) President Park Geun-hye has called ‘North-East Asia’s paradox’: namely, that of a region characterised by growing economic interdependence but hampered by many contentious issues when it comes to security matters.

President Park launched her initiative last year. Japanese Prime Minister Shinzo Abe used the podium of this year’s Shangri-La Dialogue in Singapore to press forward his vision – and this came just a few days after China’s President Xi Jinping had presented his own plan for regional security. The Obama administration follows these developments closely, given Washington’s interests and responsibilities in the area. The EU may consider paying attention to these plans too – not only for the obvious economic reasons but also because it is a strategic partner of all three key regional countries.

 

Download document

Partager cet article
Repost0
21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:30
Exercise Anatolian Eagle: Konya, Turkey

 

20.06.2014 Royal Air Force

 

Overview of Exercise Anatolian Eagle by Detachment Commander and Officer Commanding XI Squadron Chris Layden #ExAE

Partager cet article
Repost0
21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:30
Liban : formation conjointe aux techniques d’intervention pour les militaires français et libanais

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Du 26 mai au 6 juin 2014, à Dayr Kifa, la Force Commander Reserve (FCR) et les forces armées libanaises (FAL), ont organisé un stage de monitorat aux techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) au profit d’une vingtaine de militaires français et libanais.

 

Une semaine avant le début du stage, tous les candidats au monitorat TIOR ont passé des tests qui ont permis aux instructeurs d’évaluer leurs aptitudes physiques, leur combativité et finalement leur aptitude à suivre cette formation. Encadrés par des moniteurs français et libanais, ils ont suivi ce stage de deux semaines sanctionné par des évaluations théoriques, pédagogiques et techniques.

 

Avec un investissement et une motivation exemplaire des militaires français et libanais, la réussite aux tests finaux a été complète et a permis à l’ensemble des participants d’obtenir la qualification, validée par un sous-officier instructeur du Centre National des Sports de la Défense (CNSD).

 

La cérémonie de fin de stage a eu lieu le 6 juin sur le camp de 9.1 en présence du général Saleh, commandant la 5e brigade et du colonel Emmanuel Charpy commandant la FCR. A cette occasion, les stagiaires se sont vus remettre l’attestation de réussite au stage ainsi que le brevet de moniteur TIOR. A l’issue de la cérémonie, les participants ont présenté les savoir-faire acquis tout au long des semaines lors d’une présentation dynamique illustrant les techniques assimilées.

 

La résolution 1701, fondement de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban depuis 2006 en complément des résolutions de 1978, assigne à la FINUL la mission d’appuyer les Forces Armées Libanaises dans le Sud-Litani. Les entraînements conjoints participent à cette mission. La France est l’un des principaux pays contributeurs à la FINUL. Les militaires français présents au Liban, déployés dans le cadre de l’opération DAMAN (contribution de la France à cette mission ONU), agissent principalement au sein de la « Force Commander Reserve » (FCR). Ce détachement confère au Force Commander des capacités de dissuasion et de réaction, et de surveillance terrestre et aérienne.. Parallèlement, la FCR entretient une coopération étroite avec les forces armées libanaises, tant lors de patrouilles communes que lors d’entraînements conjoints.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 17:50
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Du 9 au 13 juin 2014, le détachement français, stationné sur la base aérienne de Malbork, a été invité à participer à l’exercice bilatéral Pologne/Etats-Unis intitulé Eagle Talon.

 

Pour cet exercice, où s’entrainaient des aéronefs polonais et américains, les Français étaient invités pour mettre à profit leurs moyens et leurs expériences. Les pays participants avaient imaginé un scénario de combat aérien auquel ont participé deux Mirage français (un 2000 C et un 2000-5) en tant que « red » (forces ennemis) aux côtés de quatre MIG 29 polonais. Des SU22 polonais et des F16 américains formaient les forces coalisées : les « blue ».

 

Les scénarios se sont répétés sur cinq jours. Des moyens de contrôle aérien et des systèmes sol-air ont également été déployés pour le dispositif.

 

Les équipages français se sont relayés sur les départs en mission, ce qui a permis aux pilotes français de s’entrainer avec les deux autres nations sur un même scénario.

 

Depuis le 6 mai 2014, un détachement français composé d’une centaine de militaires français et 4 avions d’armes assurent une mission de permanence opérationnelle (PO), sur demande de l’OTAN. Le détachement alterne cette mission avec des phases d’entraînement avec les équipages polonais.

Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Pologne : les français invités à l’exercice Eagle Talon
Partager cet article
Repost0
20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 17:45
photos EMA / ECPAD

photos EMA / ECPAD

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Du 15 au 18 juin 2014, suite à une action préalable de renseignement, le groupement tactique interarmes (GTIA) « de Boissieu » a engagé une partie de ses éléments dans une action au nord-ouest de la République Centrafricaine pour reconnaître une zone fragilisée par la présence avérée de groupes armés.

 

Depuis sa base opérationnelle avancée (BOA) de Bouar, le poste de commandement (PC) du GTIA « de Boissieu » a déclenché le 15 juin avant l’aube, sur un très court préavis, une opération de reconnaissance offensive au nord-ouest du pays, près de la frontière tchadienne. L’opération a été menée par des éléments positionnés à Bossangoa, 250km plus au nord, sur ERC-90 Sagaie.

 

L’objectif pour la force Sangaris était de mettre fin aux agissements de milices armées dans la région, de prévenir toute exaction et de rassurer les populations. Progressant en direction de Boguila et appuyé par des moyens aéromobiles, le détachement a atteint la localité de Nana Bakassa après une longue progression sur des pistes difficiles. Après renseignement auprès des autorités locales rencontrées dans les villages, l'effort a été porté sur les localités de Kouki puis de Bodjobo, toujours plus au nord.

 

Après la fouille du dernier village, vidé de sa population qui s’était réfugiée en brousse, la force a procédé au désarmement de « miliciens » surpris par la rapidité de la manœuvre. Leurs armes ont été saisies et les soldats français ont poursuivi les investigations dans la localité en maintenant une posture de contrôle de zone.

 

Déclenchée sur renseignement, cette opération de plusieurs jours a permis de contraindre un groupe armé qui menaçait la population. Grâce à la rapidité de sa manœuvre, la force Sangaris a montré aux populations isolées sa détermination à lutter contre les zones de non droit.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCASangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCA
Sangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCASangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCA
Sangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCASangaris : reconnaissance offensive au nord-ouest de la RCA
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories