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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 14:55
Sept entreprises de la Région Centre participent à Eurosatory, cette semaine


16.06.2014 Carole Tribout - larep.fr

 

Les PME et industriels de ce secteur se retrouvent cette semaine à Villepinte, pour le plus grand salon international dédié à la défense et à la sécurité.

 

Le budget de la Défense (31,4 milliards d'euros par an) devra-t-il participer aux efforts d'économie du gouvernement ? La question agitait, ces derniers temps, les rangs de l'armée alors que le Premier ministre a promis une « sanctuarisation » de ce budget jusqu'en 2016. Ce que l'on peut aussi traduire par une absence de hausse, malgré l'inflation. De plus, les effectifs, entre 2014 et 2019, doivent diminuer de 23.500 postes.

 

Export obligatoire

C'est donc sur fond d'incertitude et de recherche de nouveaux marchés que l'industrie du secteur (165.000 emplois directs, autant d'emplois indirects, 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont un tiers à l'export) se réunit cette semaine à Paris-Villepinte, pour Eurosatory, le plus grand salon international de défense et de sécurité. La France occupe le quatrième rang mondial en terme d'exportation.

Eden Centre sera présent. Ce cluster regroupe neuf entreprises régionales. La présidente de cette association de PME, Karine Thoral-Pierre, déplore « un marché français en berne », où les commandes, de plus en plus petites, voient affluer de plus en plus de concurrents, y compris parmi les grands groupes, ou au contraire chez des non-spécialistes. « Il faut être innovant et l'export est une porte de sortie obligatoire », estime-t-elle. Son entreprise, Cedrem, à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher), fabrique notamment des protections anti-explosion, pour l'armée ou le civil.

 

La région Centre compte près de 360 établissements et plus de 20.000 salariés dans l'industrie aéronautique-défense. Parmi les gros employeurs du Loiret : Saint-Gobain Sully qui fabrique des transparents blindés chauffants, Thales Air systems, à Fleury-les-Aubrais et ses systèmes de surveillance et de radars pour tours de contrôle, TDA Armements, à La Ferté-Saint-Aubin, qui fabrique des armements et des munitions.

 

Centréco, l'agence économique régionale, emmènera sept PME avec elle, sur son stand collectif, à Eurosatory, dont Cartoflex pour le Loiret. Elles présenteront leurs dernières innovations en matière de mécanique de précision, fonderie ou bien encore de solutions d'emballages ou textiles…

Comme les piles thermiques autoactivables d'ASB Aérospatiale batteries, à Bourges (Cher), ou les moteurs brushless à électronique embarquée d'Ecofit, à Vendôme (Loir-et-Cher).

 

Pratique. Eurosatory, du 16 au 20 juin, de 9 à 17 heures (16 heures vendredi), Paris Villepinte.

 

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 14:50
Construction du Pont Bailey

 

16.06.2014 Armée de Terre

 

Du 3 au 6 juin 2014 : montage du Pont Bailey. Samedi 7 juin : inauguration du pont en présence d'autorités et avec pose de plaque commémorative.

L'unité responsable de la construction du pont est la 2ème compagnie de combat du génie aux ordres du CNE ASCIONE Thibault, elle sera renforcée par un détachement de réserviste ainsi que des soldats britanniques.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 13:50
Eurosatory 2014 - JT n°1 - Lundi 16 juin.

16.06.2014 ministeredeladefense

 

Suivez en direct l'actualité du salon Eurosatory dès 14h, qui se tient à Parc des Expositions de Paris Nord du 16 au 20 juin 2014.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 12:59
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

16 /06/2014  Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr


Le ministère de la Défense va lancer un appel d'offres afin de remplacer les vieux Sperwer de l'armée de terre.

 

«Nous allons aller vite. Nous lancerons le programme Scorpion avant l'été, au plus tard en septembre, et l'appel d'offres pour remplacer les drones tactiques.» Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sait que l'armée de terre a besoin d'un sérieux «lifting».

Alors qu'elle engage 80 % de ses effectifs sur le terrain, elle ne reçoit que 20 % des crédits d'équipement (soit 2 milliards d'euros par an) de l'armée. Or, les fantassins et leur matériel n'ont jamais été autant sollicités. Ils attendent de nouveaux blindés (Scorpion) et des drones tactiques de nouvelle génération afin de prendre le relais de la vingtaine de Sperwer vieillissants. Ces engins sans pilote à bord sont devenus des auxiliaires indispensables pour surveiller et collecter des informations au plus près du terrain.

Les Sperwer fournis par Sagem (groupe Safran) doivent être remplacés à partir de 2017. «Le respect du délai de livraison est essentiel», insiste le lieutenant-colonel Chabbert, spécialiste des drones à l'état-major de l'armée de terre qui ne veut pas d'un «drone de papier». Les industriels qui se réunissent au salon Eurosatory (16-20 juin à Villepinte) sont dans les starting-blocks. Thales avec le Watchkeeper développé à partir de l'Hermes 450, une plate-forme israélienne, est en lice face à Sagem qui a autofinancé un nouveau drone, le Patroller. Il est conçu sur la base d'un S-15, un avion de missions de l'allemand Stemme, spécialiste des moto-planeurs. Les observateurs s'attendent à voir concourir Textron avec le Shadow 200 qui équipe l'US Army et le corps des Marines, et la Turquie avec le drone Anka.

 

Coopération avec les Britanniques

Développé pour 1 milliard d'euros par Thales UK pour l'armée de terre britannique, qui en a commandé 54, le Watchkeeper est le seul drone tactique européen de nouvelle génération qualifié et mis en service au sein d'une armée. Il est aussi le seul à être «bi-charge» (détection et identification), souligne l'armée française. Et le seul à s'inscrire dans l'esprit de la coopération militaire franco-britannique actée à Lancaster House en 2010.

«Nous avons évalué le Watchkeeper à Istres pendant quatre mois en 2013. Ces essais ont validé notre besoin opérationnel et l'intérêt d'une coopération avec les Britanniques, les seuls à avoir le même concept d'emploi que nous, explique le lieutenant-colonel Chabbert. Nous pourrions développer nos échanges, avoir un centre de formation et une structure de soutien communs qui permettraient de réduire les coûts.» Mais l'armée de terre «n'a pas de préférence». «Le Patroller répond aussi à nos besoins opérationnels, mais le champ de la coopération sera plus restreint», résume le lieutenant-colonel Chabbert.

«Le Patroller est un démonstrateur. Le Watchkeeper est un système déjà opérationnel, souligne Pierre-Éric Pommellet, vice-président exécutif des systèmes de mission défense de Thales. La compétitivité de notre offre repose sur une R & D qui a déjà été payée par les Britanniques et une valeur ajoutée française, principalement logée dans les PME.»

 

Retombées en France

Le groupe a formé «l'équipe France de Watchkeeper» avec une vingtaine de PME. Elles travailleront sur la version francisée, tout comme le site de Bordeaux, centre névralgique de l'activité drone de Thales, et ses usines en Bretagne, dans le Centre et en Lorraine.

De son côté, Sagem met en avant une expérience de quinze ans dans les drones et une crédibilité acquise auprès de ses clients (Canada, Grèce, Suède, Danemark, Hollande). «Nous travaillons sur une dizaine de projets export. La façon dont la France considérera le Patroller influera de façon sensible sur leur réussite», souligne le général Rayssac, conseiller militaire chez Sagem. Le Patroller et ses prédécesseurs «ont permis de maintenir et développer les compétences de la filière drone en France», ajoute-t-il en citant les sites de Montluçon, Fougères, Dijon et Poitiers avec leur bassin d'emplois. «Nous sommes capables de livrer le Patroller d'ici à mi-2017 afin de faire la jonction avec le Sperwer. De plus nous savons, s'il en était besoin, maintenir Sperwer au moins jusqu'en 2019-2020», ajoute le général Rayssac.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 12:55
Le BMX01, démonstrateur de mobilité/protection du VBMR

 

 

Hors-série n°36, juin-juillet 2014 DSI

 

Démonstrateur de mobilité et de protection du futur Véhicule Blindé Multi-Rôles (VBMR) de l’armée de Terre française, le BMX01 (photo RTD) est le fruit d’un financement partagé entre la DGA et RTD et d’un contrat signé en juin 2010. Présenté pour la première fois sur le salon, le véhicule a accumulé plusieurs milliers de kilomètres sur tous types de terrains en France (routes, boues à Fontevraud, sable à Biscarosse) et sa caisse de tir a subi avec succès les essais de tenue balistique.

 

Le futur VBMR conservera l’architecture générale du BMX01. Sa configuration sera adaptée aux versions que l’armée française retiendra en finale et parmi lesquelles se trouvera en priorité une version de transport de troupes FELIN. Le VAB de RTD a été décliné en 43 versions et le VBMR, son successeur, est également appelé à être dérivé en de nombreuses versions.

 

Dans le cadre du programme EBMR dont le VBMR est la composante destinée prioritairement à l’infanterie, au génie et à l’artillerie (véhicule d’observation de l’artillerie), RTD fournira toutes les solutions de mobilité. Ces solutions de mobilité font massivement appel à des technologies duales issues des camions de grande série qui réduisent les coûts de développement et de soutien, auxquelles sont associées des technologies spécifiques destinées à l’obtention des hautes performances de mobilité tactique.

 

Avec une masse maximale de 24 tonnes (dont 4,7 pour la charge utile dans un volume de 14,7 m3), le 6×6 est doté d’un diesel de 400 ch, de suspensions à roues indépendantes (et d’un système de gonflage centralisé des pneus) et peut accueillir 11 personnes. Sa protection peut aller jusqu’au niveau 4 et il peut être doté d’un tourelleau téléopérée, d’un détecteur acoustique de tirs, d’un système de caméras surveillant les approches du véhicule, de systèmes de communication et de gestion du combat et d’une vétronique intégrée Battlenet Inside.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 12:50
Airbus en passe de vendre son activité de tests et services de défense

 

16/06/14 lesechos.fr

 

SAN FRANCISCO (Dow Jones)--Airbus Group est en passe de vendre une participation majoritaire dans son activité de tests et services de défense, rapporte Die Welt lundi.

 

Le journal allemand cite dans son article un porte-parole d'Airbus qui a confirmé ces négociations, sans fournir plus de précisions. La transaction potentielle a été enregistrée auprès de l'autorité allemande de la concurrence, a précisé Die Welt.

 

ACE Management, qui a des intérêts dans l'aéronautique, et la société d'investissement française IRDI devraient prendre le contrôle de l'activité, Airbus en conservant un tiers, a expliqué Die Welt.

 

L'activité, qui emploie 500 personnes, a un chiffre d'affaires annuel d'environ 100 millions d'euros, a indiqué le journal. Cette cession pourrait s'inscrire dans la réorganisation par Airbus de l'ensemble de ses activités de défense, a-t-il ajouté.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:55
source Signalis

source Signalis

 

12/06/2014 DGA

 

Conduite par le ministère de la défense, l’opération Spationav V2 fournit à la marine nationale et aux principales administrations impliquées dans l’action de l’Etat en mer un système de surveillance temps réel des approches maritimes en métropole et en zone Antilles – Guyane, leur permettant de bénéficier d’une image tactique de la situation maritime afin de préparer et conduire leurs actions respectives en matière de lutte contre les trafics illicites, contre l’immigration clandestine, contre le terrorisme provenant de la mer et en matière de sécurisation du trafic maritime et de prévention des pollutions. Composé de capteurs disposés le long des côtes, le système fournit depuis juillet 2013 la situation des abords maritimes en méditerranée et est en déploiement en 2014 en atlantique. Il équipera 80 sites à terre et des aéronefs. Il est disponible en version ouverte sur le réseau défense au profit des unités utilisatrices en mer ou à terre. Il est raccordé à des systèmes d’autres administrations et se connectera aux systèmes européens Marsur et Eurosur.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:55
Le programme Descartes

 

12/06/2014 DGA

 

Le programme Descartes vise à moderniser l’ensemble des réseaux informatiques et téléphoniques d’infrastructure du ministère de la défense (métropole et outre-mer). Cette modernisation était rendue nécessaire au vu de l’obsolescence des équipements actuels (téléphonie en particulier), du fait de l’augmentation constante des besoins en débits, mais également de la nécessité de renforcer la sécurité des systèmes informatiques.

 

Il comporte une partie dite « d’usage général » conçue de manière à rejoindre les initiatives interministérielles en la matière, et une partie dite « résiliente », hautement sécurisée, fonctionnant même en cas de crise grave en particulier au profit des missions de dissuasion nucléaire, de commandement de l’organisation territoriale interarmées de défense et de la posture permanente de sécurité aérienne.

 

La LPM prévoit la réalisation et le déploiement de ces deux composantes, de même que les communications dédiées au contrôle aérien.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:55
 CNIM et Bertin Technologies  exposent à EUROSATORY

 

source CNIM et Bertin Technologies

 

L’édition 2014 du salon international de la défense et de la sécurité terrestres et aéroterrestres se tiendra au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte, du 16 au 20 juin. Le Groupe CNIM et sa filiale Bertin Technologies y exposeront sur un stand de 100 m².

 

CNIM et Bertin Technologies sur le salon EUROSATORY, Hall 6 – stand J80

 

CNIM exposera ses produits sous le pôle projection terrestre et maritime

 

PTA, pont d’assaut modulaire,

PFM, Pont Flottant Motorisé,

L-CAT®, Landing CATamaran.

 

 

Bertin Technologies exposera ses produits sous les pôles :

 

DETECTION DES MENACES BIOLOGIQUES & CHIMIQUES

 

Second Sight®, caméra de télédétection de gaz toxiques par imagerie infrarouge

Coriolis® Recon, biocollecteur d’aérosols pour l’identification d’agents pathogènes

 

SURVEILLANCE et reconnaissance

 

VigiSight®, module automatique de traitement d’images temps réel pour la surveillance

HoverEye-Ex®, mini-drone hélicoptère à turbo-propulsion pour l’observation de zones sensibles

 

CYBER DEFENSE

 

MediaCentric®, solution de vigilance numérique 24/7 pour la gestion de crise et la cybersécurité

PolyXene®, socle logiciel hautement sécurisé pour la protection des systèmes d’information

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:50
credit: European Union 2014 – European Parliament.

credit: European Union 2014 – European Parliament.

 

11th June 2014  – by - europeangeostrategy.org

 

A billion dollars to temporarily deploy additional American troops to Eastern Europe, organise military exercises, and train with allies and partners. President Obama announced this ‘European Reassurance Initiative’ in Warsaw, just before travelling to Brussels for the G7 meeting that replaced the planned G8 meeting in Russia (4-5 June 2014). Quite surprisingly, for had the United States (US) not just pivoted to Asia?

 

President Obama wants to demonstrate that NATO’s Article 5 is for real. Was it not before then? Well, the more NATO feels compelled to underline that it is, the more one begins to doubt it. US and NATO communication, and that of the Eastern European allies clamouring for an increased American presence (even permanently) are hardly reassuring. Of course Article 5 always has been and still is for real, quite simply because it fundamentally is an American guarantee. So no, Russia will not invade a NATO or European Union (EU) member state. From the beginning of the Ukraine crisis, that is all that ought to have been said. Objectively speaking, sending extra American forces does not change these basic facts.

 

Will it solve the crisis? No, it just helps to strengthen European self-confidence. Hopefully that will translate in more diplomatic and economic resolution to act through the EU, for that remains the only way.

 

Will these deployments affect President Putin’s policy? He was never going to threaten NATO territory anyway. In fact the sabre-rattling may complicate the diplomatic process. One thing Putin cannot allow is the perception by the Russian public that he has given in to Western military might, for his legitimacy rests in no small part on maintaining the illusion of Russia’s great power status. Diplomatic solutions require that all parties concerned can save face. Much more important therefore is diplomatic contact at the highest level, as during the D-Day commemoration in Normandy, with the possibility of additional sanctions kept in reserve.

 

But perhaps Obama, with an eye on the upcoming NATO summit in September, first and foremost wanted to send a signal to his European allies: shame on you. For, as his defence secretary Chuck Hagel was quick to point out, Europeans themselves should increase their efforts regarding defence. Spending 2% of GDP on defence, to start with. For once, there is no need for caution in making predictions: that will not happen. Or does anyone think that Germany, for example, will double its defence budget?

 

What is more, it is not necessary. In spite of all the cuts, the 28 EU member states together still spend €160 billion on defence per year. Europe should indeed not let that total amount drop any further. The Ukraine crisis has the potential to stabilise European defence spending. The real problem is that all too many European countries still maintain units and equipment that are useless both for territorial defence and for expeditionary operations. At the same time there are enormous duplications between schools, staffs and support units. Put simply: because of the way Europe spends its defence budgets, a lot of money is wasted. Allocating more money now will just lead to more waste. The real solution is radical defence cooperation between Europeans.

 

If Europe would just implement the decisions that it already took on this at last December’s European Council meeting, it might be able to meet another, much more justified American demand: to assume first line responsibility for security crises in Europe’s own neighbourhood. That is a necessity because in spite of everything the pivot is happening. Seen from Washington, only Beijing is a strategic competitor – Moscow can at most be a spoiler. What does Europe want to be able to do as a security provider, if necessary without the US? That is the strategic question to which Europe must formulate a response. But the American deployment might just have sent the wrong signal. Why bother, if the cavalry is coming anyway?

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:40
Missiles hypersoniques: la Russie a procédé aux tirs de démonstration

 

MOSCOU, 16 juin - RIA Novosti

 

La Russie a procédé en avril aux premiers tirs de démonstration des missiles hypersoniques qui dotent les systèmes anti-aériens Pantzir, a annoncé lundi à RIA Novosti le directeur général du holding Systèmes à haute précision Alexandre Denissov.

 

La Russie a lancé les recherches dans le domaine des armes hypersoniques il y des dizaines d'années. Actuellement, pratiquement tous les systèmes de missiles sol-air sont dotés de missiles hypersoniques capables de voler à Mach 3-4. Les recherches sont menées en vue de porter la vitesse à Mach 5-7.

 

"Les travaux dans ce domaine ont substantiellement avancé et sont passés de la phase de mise au point à celle des essais réels. En avril, nous avons procédé aux tirs de démonstration qui se sont déroulés sur le  polygone d'Achoulouk dans la région d'Astrakhan", a indiqué le responsable.

 

Selon lui, les missiles ont été tirés sur des cibles se déplaçant à une vitesse de 1.000 mètres par seconde.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:30
STREIT launches four new models at Eurosatory 2014

 

Paris: Monday 16th June 2014 STREIT Group

 

When a leading armored vehicle manufacturer’s records show that not a single fatality has ever resulted from confrontations involving its products, buyers are sure to take a particular interest in anything new it brings to the market.

 

Eurosatory is renowned as the number one platform for defense product launches which makes it the perfect launch pad for STREIT’s newest models.

 

STREIT’s new releases at the show include:  Varan 6x6 is an APC (Armored Personnel Carrier) designed to give unrivalled protection against IEDs (Improvised Explosive Devices), landmines, sideblasts and RPG (Rocket Propelled Grenade) attacks. Another of its APCs is the Warrior, offered with an integrated anti-tank guided missile system and protection against threats such as ballistic assaults, mines and grenades.

 

The STREIT Typhoon 6x6 is an MRAP (Mine Resistant Ambush Protected) vehicle, developed and built to withstand attacks, including ballistic arms fire, mines and IEDs. Also on show is the bomb disposal variant of STREIT’s Shrek MRAP range, which features an extendable mine or IED arm as well as excellent blast and ballistic protection.

 

Along with these newcomers STREIT will showcase  Scorpion APC, which has been tested and certified to STANAG3 blast protection standard and is ready for STANAG4 testing. This vehicle will be available to experience on the live demonstration track.

 

In addition to their practical and life-saving features and benefits, each product offers a major affordability advantage, as STREIT Chief Executive Guerman Goutorov explains: “We are passionate about creating high-quality, innovative and dynamic vehicles, but our other top priority is to make them cost-effective. Our aim is to bring high standards of protection within the reach of more people, so their safety is not limited by budgets.”

 

He adds: “We are able to do this thanks to the efficient operation of our 12 production facilities around the globe, and the dedication and skill of more than 300 craftsmen who share our philosophy.”

 

For further information on STREIT Group, the world’ leading privately owned manufacturer of armored vehicles, visit www.armored-cars.com.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:20
USS CORSICA 2

 

16.06.2014 Armée de Terre

 

L'exercice bilatéral USS CORSICA entre le 2e régiment étranger de parachutistes et la 82th airborne a eu lieu à Calvi du 25 mai au 2 juin 2014. Cet exercice a permis aux deux unités de se retrouver pour échanger leurs savoir-faire en matière opérationnel.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:00
photo MinDefFR

photo MinDefFR

 

16/06/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr


Dans un entretien au Figaro, Christian Mons, président du GIcat, le syndicat patronal de l'armement terrestre et aéroterrestre, appelle à la modernisation des équipements de l'armée de terre, notamment en blindés et en drones tactiques.

 

Le Figaro. - Dans quel contexte dans lequel s'ouvre cette nouvelle édition d'Eurosatory?

 

Christian Mons. - Eurosatory est le premier salon mondial de la défense terrestre et aéroterrestre. Nous y recevons de plus en plus d'exposants étrangers. Cette année 15 entreprises japonaises sont présentes pour la première fois sur un total de 1500 exposants. En France, notre environnement est marqué par un budget militaire encore sujet à risque, en raison d'un budget très contraint et qui reste trop faible pour répondre aux ambitions affichées de la France dans le Livre blanc de la défense.

 

L'armée de Terre apparaît comme le parent pauvre de la défense. Que coûte-t-elle vraiment au budget militaire général?

L'armée de Terre qui engage 80 % des effectifs sur le terrain, et est en première ligne dans les opérations extérieures (type Mali ou Centrafrique) ne reçoit que 20 % des crédits d'équipement et de maintenance soit un peu moins de 2 milliards pour ce qui concerne les équipements sur les10 à 11 milliards d'euros par an d'investissement pour l'équipement des forces hors maintenance (MCO). L'armée de terre a pourtant gagné en technicité et en complexité et revendique un budget plus important.

 

Espérez-vous le lancement du programme Scorpion et de l'appel d'offres pour les drones tactiques en 2014?

Scorpion est un programme fondamental pour l'équipement des Groupements tactiques inter armes (GTIA) il est fondamental pour les industriels plateformistes dont l'encéphalogramme est plat. Ce sont 25 000 emplois directs et indirects qui sont en jeu dans la filière. Nexter par exemple, sans scorpion, aurait un plan de charge famélique pour 2015.

Ce programme représente 5 milliards d'euros sur dix ans avec notamment la livraison de nouveaux blindés VBMR pour remplacer les véhicules de l'avant blindés (VAB) et EBRC les engins de reconnaissance et de combat afin de renouveler des flottes vieillissantes. Nous espérons qu'au moins une première tranche de Scorpion sera notifiée dès 2014. Tout comme nous attendons le lancement de l'appel d'offres pour de nouveaux drones tactiques afin de remplacer le Sperwer obsolescent.

 

L'encéphalogramme de la consolidation européenne est également plat…

La France a entamé une première phase de consolidation. Panhard et Auverland se sont mariés puis se sont rapprochés de Renault Trucks Defense qui avait au paravent absorber Acmat. Nexter a repris récemment Eurenco consolidant ainsi la filière munition Mais au niveau européen, on n'en est nulle part! Il existe beaucoup trop d'acteurs en Europe qui se concurrencent à l'export alors que de nouveaux rivaux émergent en Turquie, Afrique du Sud, Israël, Corée… avec des prix plus bas, avantagés par une base de coûts plus faible que la notre. Même si nos industriels ont des arguments à faire valoir en terme de qualité et d'excellence technique la concurrence est rude.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:56
Salon Eurosatory 2014

 

16/06/2014 Ministère de la Défense

 

Eurosatory, le plus grand salon de la Terre, de la défense aérienne-terre et de la sécurité dans le monde, ouvre cette année ses portes du 16 au 20 juin 2014. Cet événement se déroule au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte.

Retrouvez sur cette page l’ensemble des informations concernant notre présence sur le salon et la description de l’ensemble de nos matériels présents sur le stand du ministère de la Défense. La visite virtuelle vous plonge dans l’ambiance du salon et découvrez l’espace Défense, pas à pas.

En direct d'Eurosatory

Retrouvez, jour après jour, les actualités et temps fort du salon Eurosatory avec des articles sur le stand du ministère de la Défense et les animations réalisées

Visite virtuelle du stand

Vivez le salon Eurosatory comme si vous y étiez et découvrez les matériels présentés sur le stand du ministère de la Défense en version 3D.

Les matériels présentés

Des moyens de renseignement, de protection ou d’appui de la force  aux dernières innovations de la Direction Générale de l’Armement (DGA), retrouvez l’ensemble de nos matériels.

Informations pratiques

Rejoignez-nous sur Eurosatory

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:55
photo RTD

photo RTD

 

Eurosatory 2014, Paris-Nord Villepinte, Ie 16 juin 2014 Sagem

 

Le nouveau navigateur terrestre Epsilon10 de Sagem (Safran) vient d’être retenu par Renault Trucks Défense (RTD) pour équiper sa chaine d’électronique de véhicules « Battlenet Inside TM » destinée à la numérisation des véhicules de combat.

Lancé à l’occasion d’Eurosatory 2014, ce nouveau navigateur Sagem a été développé avec le soutien de RTD qui apporte son expertise en matière de véhicules de combat et son soutien aux essais terrain.

Epsilon10 est un navigateur tactique terrestre de dernière génération reposant sur la technologie brevetée Sagem des gyroscopes vibrants. Il a été optimisé pour offrir le meilleur rapport entre son coût de possession et ses caractéristiques (taille, poids, consommation et performance). Ne recourant à aucune pièce mobile, son capteur inertiel se caractérise par une robustesse et une fiabilité inégalée.

Epsilon10 fournit au véhicule des informations de cap et de positionnement en cas d’absence prolongée de réception du signal GPS. Il répond aux besoins des véhicules blindés opérant dans les environnements numérisés, notamment pour sa capacité à alimenter un système de commandement et de contrôle garantissant ainsi la géo-localisation de cibles et des positions amies (Blue Force Tracking).

A Eurosatory 2014, l’Epsilon10 de Sagem est intégré au blindé VAB Mk3 et au véhicule Sherpa Light version « forces spéciales » exposés sur le stand de RTD.

Sagem est l’unique société au monde à pouvoir proposer une gamme complète de systèmes de navigation couvrant l’ensemble du spectre des applications de navigation terrestres. Leader européen des systèmes de navigation embarqués, Sagem maîtrise l’ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant). La société affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires en France et à l’international.

A Eurosatory, Epsilon10 est présent sur le stand de Safran (Hall 6, stand F80).

* * *

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:55
Airbus Helicopters presents defense lineup at Eurosatory 2014

 

Marignane, France, 13 June 2014 – Airbus HC

 
The rugged, capable and mission-ready military rotorcraft lineup from Airbus Helicopters will be displayed at next week’s Eurosatory 2014 defense exposition near Paris, France, along with a focus on the latest innovation for its product family.

“The rapid evolution of operational requirements, for missions that are carried out by armed forces worldwide, requires an answer on our part to their ever-changing needs. Our fleet of helicopters addresses this by proposing adaptable, flexible, and efficient solutions,” said Dominique Maudet, Airbus Helicopters’ Executive Vice President Global Business and Services. “Once the helicopters are in service, we are committed to assisting and supporting all customers in the operational deployment of our rotorcraft weapon systems.”


To be included in the company’s exhibit is one of its newest military helicopters: the twin-engine EC645 T2, which has been ordered by Germany for the country’s Kommando Spezialkräfte (Special Forces Command), with deliveries to begin in 2015. As the most powerful model in Airbus Helicopters’ proven EC145 series, the EC645 T2 is equipped with a modern digital cockpit with the Helionix® avionics suite, full night vision capabilities, as well as a 4-axis autopilot. It is powered by two Turbomeca Arriel 2E engines with dual-channel full authority digital engine control (FADEC).

Also shown at Eurosatory 2014 will be Airbus Helicopters’ single-engine high-performance AS550 C3e Fennec, tailored for scout, armed reconnaissance and light utility missions.

The French Army is to display one of its NH90s – the multi-role helicopter deployed by this military service and by allied forces in Afghanistan, and used for the French Navy’s rescues of more than 120 persons; along with the presence of Tiger attack helicopter, which has been combat-proven while serving in Afghanistan, Libya and Mali.

Completing the company’s presence at Eurosatory – its first in the Airbus Helicopters identity following the rebranding from Eurocopter – are scale models of the EC725 Caracal, endorsed through combat deployments with French forces in Afghanistan along with the support of France’s role in NATO-led operations during the Libyan military campaign and French Special Forces missions in Mali; as well as the military Panther version of the well-known Dauphin family.

Airbus Helicopters’ application of continuous improvements and innovation is demonstrated at Eurosatory 2014 by the new Helionix® avionics suite, which integrates flight envelope protection, pilot assistance and improved situational awareness - providing additional operability, enhanced operational safety and lower crew workload, while also facilitating maintenance. In addition to the application of Helionix in the EC645 T2 and its civil EC145 T2 version, Airbus Helicopters has certified this avionics suite on its medium-weight EC175 multi-role rotorcraft – which is to be delivered to customers beginning later this year.

Airbus Helicopters will be participating at Eurosatory 2014 with its Airbus Group parent company, whose corporate exhibit is to be located on stand #D480 during the June 16-20 event at the Paris Nord Villepinte exhibition center.

About Airbus Helicopters
Airbus Helicopters, formerly Eurocopter, is a division of Airbus Group, a global pioneer in aerospace and defense related services. Airbus Helicopters is the world’s No. 1 helicopter manufacturer and employs more than 23,000 people worldwide. With 46 percent market share in civil and parapublic sectors, the company’s fleet in service includes some 12,000 helicopters operated by more than 3,000 customers in approximately 150 countries. Airbus Helicopters’ international presence is marked by its subsidiaries and participations in 21 countries, and its worldwide network of service centers, training facilities, distributors and certified agents. Airbus Helicopters’ range of civil and military helicopters is the world’s largest; its aircraft account for one third of the worldwide civil and parapublic fleet. The company’s chief priority is to ensure the safe operation of its aircraft for the thousands of people who fly more than 3 million hours per year.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:35
La version export du Hawkei présentée à Eurosatory

« Nous avons développé le Hawkei en ciblant dès le départ le marché international, sur la base d’une plateforme extrêmement performante en termes de protection, mobilité et charge utile à un prix maîtrisé. Ce véhicule peut être configuré pour répondre aux besoins spécifiques des pays soucieux de protéger efficacement leurs troupes sur les théâtres d’opérations. » Chris Jenkins, Président directeur général de Thales Australie.

 

16 Juin 2014 – Thales Press

 

Une version export du véhicule protégé léger Hawkei de Thales est présentée à Eurosatory 2014, le plus grand salon international de la défense et de la sécurité terrestres et aéroterrestres.

La nouvelle version prévue pour conduite à gauche, présentée dans la zone dynamique extérieure du salon, offre aux clients internationaux potentiels une première occasion d’observer ce véhicule en action. Une version pour conduite à droite sera également exposée sur le stand Thales, aux côtés de nombreux autres produits et services.

« La conception modulaire du Hawkei permet à Thales de mettre en oeuvre des transferts de technologie vers les pays où l’industrialisation peut être réalisée à moindre coût, donnant ainsi aux clients la possibilité de développer localement leurs propres capacités de mobilité protégée, avec les compétences associées. » Chris Jenkis.

Ce véhicule 4x4 de 7 tonnes, conçu pour un déploiement aéromobile rapide, se décline en plusieurs variantes – commandement, reconnaissance, liaison et transport. Le Hawkei est aujourd’hui le choix qui s’impose pour les opérations n’offrant qu’un nombre limité d’options en termes de point d’entrée.

En 2013, Thales avait livré six véhicules Hawkei au ministère australien de la Défense, dans le cadre du deuxième volet du programme Land 121 Phase 4, au titre de l’option Manufactured and Supported in Australia. Comprenant deux variantes de commandement, deux transporteurs et deux unités de reconnaissance, auxquelles s’ajoutait une remorque, ces véhicules ont fait l’objet d’un vaste programme d’essais sur une distance totale de 130 000 km.

Le programme Land 121 Phase 4 prévoit l’acquisition de 1 300 véhicules Hawkei l’année prochaine, afin de remplacer la flotte de Land Rover qui équipe actuellement les forces terrestres australiennes.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 09:50
"Renault Trucks Défense ne cherche plus de rapprochement avec Nexter", selon Stefano Chmielewski

 

16.06.2014 par Hassan Meddah - Usine Nouvelle


Développement dans la maintenance du matériel militaire, diversification dans les véhicules de sécurité, rapprochement abandoné avec Nexter…Stefano Chmielewski, président de Volvo Government Sales et patron de Renault Trucks Defense précise ses objectifs alors que s'ouvre le salon international de la Défense, Eurosatory, ce lundi 16 juin.

 

L'Usine Nouvelle - Comment la baisse des budgets de défense a-t-elle un impact sur Renault Trucks Défense ?

 

Stefano Chmielewski - Renault Trucks Défense ne communique pas sur son chiffre d’affaires. Cependant nous avons révisé de manière pragmatique nos plans de croissance. Le groupe ne peut pas croître de 30% par an comme c’était le cas jusqu’en 2012. En 2013, notre production qui a augmenté de 35% sera écoulée entre 2013 et 2014. L’objectif est de consolider notre présence en France et augmenter notre présence en Afrique d'au moins 10% par an sur les prochaines années.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian devrait annoncer le programme Scorpion de modernisation de l’armée de Terre d’ici juillet. Qu’en attendez-vous ?

L’armée française reconnait notre expertise aussi bien dans le domaine de la chaine cinématique que dans le service de révision et de réparation. Nous sommes comme tous les autres industriels maintenant : nous attendons les commandes. C’est d’autant plus stratégique que la référence française reste clé pour réussir à l’export. La première question que nous posent les armées étrangères c’est : "est ce que l'armée française utilise votre produit ?".

Cela ne nous empêche pas d’innover par ailleurs et de renforcer notre gamme de produits. Nous avons développé le Sherpa 3 (véhicule tactique et blindés légers 4x4, ndlr) sur fonds propres, sans aucun financement étatique. Le nouveau VAB Mk3 est un cousin proche du fameux VAB largement déployé par l’armée française mais grandement amélioré en termes de protections et d’architecture électronique. Une dizaine de pays se sont déjà montrés intéressés.

 

Après les acquisitions des fabricants Panhard et Acmat, souhaitez-vous toujours un rapprochement avec Nexter ?

Nous avons essayé par le passé de nous rapprocher de Nexter plusieurs fois. Sans succès de toute évidence. Sincèrement je ne suis plus intéressé pour une telle opération. Nous n’avons pas l’expertise dans les armes et les munitions qui serait nécessaire pour faire un partage industriel équilibré avec Nexter.

Nous avions vu dans la consolidation de l’industrie de l’armement terrestre une bonne opportunité pour être l’acteur de la première étape d’une consolidation européenne. Mais les obstacles sont nombreux, comme la privatisation au préalable de Nexter. L’alternative pour nous est de nous développer au-delà de la chaine cinématique et notamment dans les protections, le blindage et les véhicules légers non chenillés.

 

Suite de l'entretien

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 08:55
Salon Eurosatory : les dernières innovations en armement

15.06.2014 TF1.fr

Le salon Eurosatory, consacré à l'armement terrestre ouvre ses portes ce lundi et pendant une semaine à Villepinte. En avant-première, les équipes de TF1 ont assisté aux démonstrations d'engins qui seront exposés au public et nous font découvrir les toutes dernières innovations.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 07:50
Ariane 5 ME - crédits ESA

Ariane 5 ME - crédits ESA

 

 

16.06.2014 Safran

 

Les deux partenaires réorganisent leurs activités dans le domaine des lanceurs et conviennent de créer une joint-venture à 50-50. Cette nouvelle structure améliorera la compétitivité du secteur et offrira aux clients des solutions plus économiques. Le lancement des programmes Ariane 5 ME et Ariane 6 est au cœur de cette nouvelle coopération industrielle.  La création effective de la Joint-venture et le début de ses opérations sont prévus avant fin 2014.

 

Amsterdam/Paris, le 16 juin 2014 - Airbus Group (symbole boursier : AIR) et Safran (symbole boursier : SAF) resserrent leurs liens pour proposer une nouvelle famille de lanceurs compétitifs, polyvalents et performants, afin de répondre aux besoins commerciaux et institutionnels du marché.

 

Dans cette perspective Airbus Group et Safran ont convenu de créer une joint-venture qui sera détenue à parts égales (50-50), chaque partenaire intervenant dans ses cœurs de métier respectifs, en particulier en France et en Allemagne, en combinant leur expertise dans les systèmes de lanceurs pour Airbus Group et dans les systèmes de propulsion pour Safran.

 

Cette initiative bénéficie directement des activités préparatoires menées au cours de ces deux dernières années sous la direction de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du Centre national d’études spatiales (CNES) français, conformément à la feuille de route fixée par la conférence ministérielle de l’ESA en novembre 2012. L’initiative industrielle actuelle propose :

 

    de poursuivre le développement et d’accélérer la mise en service du lanceur Ariane 5 ME évolution logique d’Ariane 5, incluant notamment l’étage supérieur amélioré équipé du moteur Vinci, et

    de poursuivre le développement du lanceur Ariane 6, sur la base d’une configuration définie en commun et capable de remplir un large spectre de missions, formulées par l’ESA, les agences spatiales nationales, Arianespace et les opérateurs de satellites.

 

Airbus Group et Safran travaillent déjà en étroite collaboration et en parfaite complémentarité dans le domaine des lanceurs, avec une série inégalée de lancements consécutifs réussis d’Ariane depuis plus de dix ans. Au travers de ce nouveau partenariat, matérialisé par la signature d’un protocole d’accord, les deux entreprises s’engagent à capitaliser sur le palmarès exceptionnel d’Arianespace et de la famille Ariane en améliorant plus encore son efficacité et sa compétitivité.

 

Les deux entreprises confirment ainsi leur détermination à continuer de jouer un rôle majeur dans les activités de lanceurs et à garantir à l’Europe un accès fiable et autonome à l’espace. Cette année, l’ESA et ses Etats membres devraient prendre des décisions déterminantes pour les lanceurs actuels et de nouvelle génération.

 

« Notre objectif principal reste l’amélioration de la compétitivité de notre activité lanceurs. Le programme Ariane est un immense succès depuis trente ans, mais pour qu’il demeure viable et compétitif, nous devons mettre en place une structure industrielle nettement plus efficace. C’est ce que les clients attendent de notre part. Notre accord avec Safran est le point de départ d’une aventure passionnante qui verra naître une filière européenne de lanceurs plus intégrée, plus performante et donc plus rentable », a déclaré Tom Enders, Président exécutif (CEO) d’Airbus Group.

 

« Du fait de la multiplication des acteurs sur le marché mondial et de l’évolution rapide des défis technologiques, l’industrie européenne se doit de fournir des solutions compétitives pour tous les segments de l’activité spatiale, dont les lanceurs demeurent la clé de voûte. Aujourd’hui, nous sommes face à des choix qui nécessitent plus d’agilité, des produits plus économiques et des structures plus intégrées. Cette nouvelle entité commune deviendra un fleuron mondial dans le domaine des lanceurs, avec pour objectif de profiter de la croissance et de mieux servir les clients institutionnels et commerciaux », a déclaré pour sa part Jean-Paul Herteman, Président-Directeur général de Safran.

 

Dans un premier temps, Airbus Group et Safran devraient créer une joint-venture de programmes, regroupant leurs contrats de programmes civils et leurs principales participations dans le domaine des lanceurs commerciaux. A terme, des actifs industriels seraient apportés afin de créer une entreprise à part entière, leader mondial, et détenue conjointement.

 

Airbus Group et Safran soumettront la création de la Joint-venture à toutes les procédures de consultation et d’approbation requises.

 

La création et le début des opérations de la Joint-venture sont prévus avant la fin de l’année 2014.

****

 

Airbus Group est un leader mondial de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés. En 2013, le Groupe - qui comprend Airbus, Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters - a enregistré un chiffre d’affaires de 57,6 milliards d’euros (retraité) avec un effectif d’environ 139 000 personnes (retraité).

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

 

* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 07:35
Export Hawkei on show at Eurosatory

“We developed Hawkei to appeal to the global market from the outset, based on class-leading foundations of protection, mobility and payload combined at an affordable price point. These ensure the vehicle can be readily configured to meet the specific needs of countries looking to keep their soldiers safe on operations”.

Chris Jenkins, CEO Thales Australia.

 

16th June, Thales Press

 

An export version of Thales’s innovative Hawkei light protected vehicle will be on display at Eurosatory, the largest international land and air-land defence and security exhibition in Paris this week.

The brand new left-hand drive version will be appearing in the live demonstration zone, offering potential international customers a first opportunity to see the vehicle in action.

A right-hand drive version will also be on the Thales stand, along with many of the company’s other capabilities.

 

Chris Jenkins said: “The Hawkei’s bolted modular design enables Thales to support technology transfer to countries where industrialisation can be performed at lower cost, giving customers the opportunity to develop their own in-country protected mobility capabilities and skills.”

 

The 7-tonne, 4x4 Hawkei is designed for rapid airmobile deployment.

Available in a variety of variants including command, reconnaissance, liaison and utility, it is a compelling choice for operations with limited point-of-entry options.

In 2013 Thales delivered six Hawkeis to the Australian Department of Defence under Stage 2 of the Manufactured and Supported in Australia option of Land 121 Phase 4. The vehicles, comprising two Command, two Utility and two Reconnaissance variants, plus a trailer, have been subject to an extensive 130,000 km testing programme.

 

The LAND 121 Phase 4 programme plans to acquire 1,300 Hawkei vehicles next year to replace the current Australian Army Land Rover fleet.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 05:05
photo Nexter Systems (L.B.)

photo Nexter Systems (L.B.)

 

Interview réalisée par Alain Establier,  SDBR n°108 daté du 17/06/2014

 

SDBR : Comment se porte Nexter Systems aujourd’hui ?

 

J-P B : Nexter Systems poursuit globalement sa trajectoire en termes d’activité, dans un marché qui reste difficile et très concurrentiel dans le domaine des véhicules blindés de moyen tonnage. Le secteur munitions se développe. Le secteur des matériels voit cette année l’émergence de produits nouveaux tel le « Titus » que nous avons présenté il y a quelques mois, véhicule 6x6 blindé polyvalent pour un éventail de missions (transport de troupe, missions de combat, appui au combat et fonctions de soutien logistique) dans n'importe quel type d'engagements susceptibles de se produire dans un conflit hybride. Nous avons aussi la perspective de l’EBRC et du VBMR dans le programme Scorpion.

 

Comment se situe Nexter dans ce marché concurrentiel ?

 

Dans le domaine terrestre, il y a aujourd’hui deux groupes d’industriels : d’une part, les acteurs globaux qui maitrisent l’ensemble du panel des matériels d’armement terrestre (artillerie, armes, tourelles, blindés moyens et lourds) et dont Nexter fait partie ; d’autre part, les acteurs de niche spécialisés dans tel ou tel secteur avec un fort niveau qualitatif (par exemple, FN Herstal dans son domaine). L’ambition de Nexter est de rester acteur global et, pour ce faire, a besoin de maitriser un panel de techniques dont les financements, à rentabilité normale, imposent une taille de chiffre d’affaires supérieur au nôtre aujourd’hui. Nous sommes donc toujours dans une logique de croissance pour atteindre cette taille et pour garantir notre pérennité, en sachant autofinancer l’ensemble des compétences et des technologies nécessaires pour rester un acteur global du secteur terrestre.

 

Dans quels domaines cette politique de croissance externe peut-elle se concrétiser ?

 

Dans le monde munitionnaire, un grand pas est fait. Hier, le secteur munitionnaire européen comportait trois acteurs majeurs : Nammo, BAE et Rheinmetall. Aujourd’hui, le rachat des sociétés Mecar et Simmel Difesa, auprès du Groupe Chemring, a permis de constituer le quatrième acteur, de rationaliser nos investissements de R&T et de rester acteur global. Dans le domaine des blindés, la situation est la même. Nous devons atteindre 2 milliards de CA pour pouvoir pérenniser notre complète couverture du champ des techniques de ce secteur, soit le double de ce que nous réalisons aujourd’hui. Nous couvrons le champ complet grâce à des investissements judicieux faits depuis une quinzaine d’années.

 

 

 

 

 

 

 

 

Canon Caesar - photo EMA

Canon Caesar - photo EMA

C’est vrai dans les blindés comme dans l’artillerie, avec le choix du Caesar sur roues et l’abandon des matériels d’artillerie sous casemates (bunker). Aujourd’hui, tout le monde s’est mis à l’artillerie sur roues. De même, avec l’Aravis, Nexter a innové en fabricant le véhicule le plus protégé du marché, ce qui a permis d’en faire un succès commercial au Moyen-Orient.

 

Aravis - photo Yves Debay

Aravis - photo Yves Debay

 

En matière de véhicules blindés, nous voyons apparaître des véhicules sans pilotes. Etes-vous dans cet axe de recherche ?

 

Chez Nexter, nous croyons au développement de la robotique, d’où la création de notre filiale « Nexter Robotics », avec une équipe qui travaille sur le sujet que vous évoquez. De notre point de vue, le positionnement de la robotique sur le champ de bataille n’est pas encore finalisé. Pour autant, nous travaillons sur deux axes: d’une part la gamme de mini robots d’utilité, Nerva, projetables et résistants à l’eau, qui remplissent des fonctions primaires permettant de garder le contact avec la réalité du terrain ; d’autre part des briques logicielles d’intelligence et d’autonomie pour l’objet à robotiser, permettant de dégager le combattant de tâches qui le détournent de son objectif premier, le combat. Nous travaillons donc sur l’aide au combattant, sans a priori sur les matériels sur lesquels ces briques pourraient être adaptées. Le génie utilise déjà un VAB PC Nexter qui pilote deux AMX30, équipés de charrues de déminage, totalement télécommandés.

 

Dans sa politique de croissance externe, est-ce que Nexter envisage de se diversifier ?

 

Le groupe Nexter a la ferme volonté de rester dans ses domaines de compétences que sont les armements terrestres, les systèmes terrestres et les systèmes de défense, tels que ceux qui existent sur les hélicoptères et dans le naval. Nous sommes dans un périmètre  technique et industriel que nous maitrisons. Au cas par cas, nous pouvons utiliser certaines compétences existantes dans les marchés civils.

 

L’arrivée d’Eurenco dans l’ensemble Giat Industries va-t-elle profiter à Nexter ?

 

Eurenco a été racheté par la holding Giat Industries et il n’y a pas d’intégration d’Eurenco à proprement parler dans l’activité Nexter. D’abord Eurenco travaille dans des métiers différents des nôtres (chimie lourde), ensuite, dans le domaine des poudres et explosifs, Eurenco a beaucoup d’autres clients en Europe que Nexter, entre autres des clients civils. Nous étions intéressés au devenir d’Eurenco, un fournisseur important pour Nexter, notamment pour éviter que cette société ne soit reprise par des mains concurrentes. Le rapprochement,  dans l’ensemble Giat Industries, nous permettra surtout d’avoir un dialogue efficace pour développer des poudres adaptées aux besoins de nos clients. 

 

Quel atout concurrentiel va apporter à Nexter l’acquisition de Mecar et Simmel Difesa ?

 

Nexter Systems a acquis 100% de ces deux sociétés avec un objectif de taille, au travers de deux facteurs : d’abord l’effet série, de premier ordre dans la compétitivité d’une munition, avec l’objectif de réduire nos prix de l’ordre de 20% ; ensuite, la rationalisation dans l’utilisation des technologies entre nos trois sociétés, de façon à couvrir un champ de compétence munitionnaire plus large. Pour autant, il n’y aura pas d’intégration de ces deux sociétés dans Nexter Munitions, car nos trois sociétés (Nexter Munitions, Mécar et Simmel) sont complémentaires en termes de produits, de zonage commercial et de culture, et il convient de conserver les atouts de chacune en préservant leur autonomie.

 

En matière de munitions, avec les obus à précision métrique ou différenciée, avez-vous atteint le maximum de la technologie possible ?

 

Dans le domaine munitionnaire, il y a 4 axes de travail : la précision, la portée, la sensibilité et l’effet terminal. La précision peut être obtenue soit grâce au GPS, soit grâce à l’éclairage de la cible par faisceau laser. En matière de portée, aujourd’hui nous atteignons avec les pièces d’artillerie une cible à 40 kms ; nous avons dans l’idée de travailler sur des portées allant jusqu’à 70 kms. Actuellement, ce sont des portées accessibles uniquement aux missiles qui sont au moins dix fois plus chers que nos munitions. Par contre, les missiles sont capables de précision métrique dans la zone des 40 à 70 kms, alors qu’à 40 kms, pour l’instant, il faudra peut-être 10 munitions pour assurer le coup au but. Notre enjeu est donc d’améliorer la précision à 40 kms pour réduire le nombre de munitions nécessaires à la destruction d’une cible. Autre point : un stock de munitions contient de la matière active, donc sensible, le risque étant le départ inopiné ou l’explosion. Pour pallier ce risque, Nexter s’est spécialisé dans les explosifs « insensibles ». Enfin, l’effet terminal est le rêve du munitionnaire, s’il est capable de contrôler la partie explosion pour maitriser l’effet terminal.

 

Donc sur quels axes futurs travaillez-vous ?

 

En matière de précision, jusqu’à maintenant nous avons essentiellement travaillé sur l’éclairage laser or, pour tirer à 40 kms, il n’est pas toujours facile d’envoyer un éclaireur, homme ou matériel, à cette distance. Le GPS est une solution mais à condition que la cible ne bouge pas, sauf à avoir des capteurs complémentaires (robot, drone) qui corrigent sa position au fur et à mesure. Encore faut-il que le coût du capteur soit raisonnable, d’où nos travaux sur la robotique que nous avons évoqués. Nous continuons aussi à travailler sur l’éclairage laser des cibles. En matière de portée, nous travaillons sur la propulsion additionnelle (type rocket) et sur la fonction « planer ». Et nous travaillons également sur l’effet terminal. C’est l’éventail qu’il nous faut couvrir pour pouvoir rester acteur global dans le domaine des munitions.

 

Vous portiez de gros espoirs sur un marché canadien pour le VBCI et finalement grosse déception, n’est-ce pas ?

 

C’est une déception, puisque nous avons dépensé beaucoup d’énergie et d’argent pendant cinq ans pour une décision d’arrêt du programme. Il s’agissait d’une compétition chenille / roues et la consultation avait été lancée de façon très professionnelle et ouverte. L’abandon de l’appel d’offres par les Canadiens nous a pris au dépourvu, alors que le VBCI avait démontré sa supériorité dans la compétition et que la conclusion unanime des experts était que la roue satisfaisait toutes les exigences opérationnelles d’une infanterie. Ce programme d’essai a malgré tout été précieux et nous a permis de mettre le doigt sur certaines améliorations de ce matériel, dont les qualités exceptionnelles ont été démontrées sur plusieurs théâtres d’opération.

 

Les doutes sur la préservation du niveau de la LPM font-ils craindre pour le programme Scorpion ?

 

Toutes les déclarations nous font penser que le programme Scorpion sera lancé en 2014 pour une cible de 1625 VBMR et de 250 EBRC, à l’horizon 2025. Toutes les énergies sont concentrées pour la notification, cette année, des marchés concernant les matériels dont l’armée française a un besoin majeur : les AMX-10 RC sont à bout de souffle, tout comme les VAB. Pour le VBMR et l’EBRC, nous sommes en partenariat exclusif avec RTD et Thales avec lesquels nous avons déjà remis deux offres début 2014 à la DGA.

 

Est-ce que le rachat de TDA (Groupe Thales) est définitivement oublié ?

 

La concentration de l’industrie de défense se réalise par étapes nécessaires. Le rapprochement de TDA avec le pôle munitions de Nexter n’a jamais soulevé de questionnement stratégique et je n’ai aucun doute sur le fait qu’un jour les planètes seront alignées.

 

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 11:55
Eurosatory 2014 - Plasma Lyophilisé (PLYO)

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Efficace, sûr, facile d'emploi et universel, le PLYO est un produit sanguin d'urgence particulièrement adapté aux opérations extérieurs

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 11:55
D-DAY: les armées ont sécurisé les commémorations du Débarquement
Jusqu’au 9 juin 2014, les armées ont participé de jour comme de nuit, en appui et en renforcement du dispositif de sécurité permanent national, à la sécurisation et au soutien des cérémonies internationales commémoratives du débarquement en Normandie.

2400 militaires ont été déployés en Normandie dont 1200 pour l’armée de terre, 900 pour la marine nationale et 300 pour l’armée de l’air.
 
Reportage photos
 
 
D-DAY: les armées ont sécurisé les commémorations du Débarquement
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