Crédit : EMA / armée de Terre
Opération Sangaris, 10 juin 2014, à Bouar - Entraînement au franchissement d'obstacles en véhicules.
commenter cet article …
Crédit : EMA / armée de Terre
Opération Sangaris, 10 juin 2014, à Bouar - Entraînement au franchissement d'obstacles en véhicules.
13/06/2014 Sources : EMA
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 5 au 11 juin 2014.
Les effectifs de la force Sangaris sont toujours de 2000 hommes. Au terme de quatre mois de mandat, une relève des unités est en cours. Les premiers soldats ont quitté le théâtre au début du mois de juin et sont passés par le sas de décompression à Chypre, réactivé pour faciliter leur retour. Le GTIA de Boissieu a relevé le GTIA Dragon à l’ouest du pays. Le GTIA Acier sera progressivement déployé à Bangui et Boda à partir de mi-juin, en remplacement du GTIA Savoie. Le GTIA Scorpion sera relevé dans quelques semaines et continue la sécurisation de l’est de la République Centrafricaine. Il se déploie depuis cette semaine en direction de Kaga-Bandoro, au Nord du pays. Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes. Ceux d’EUFOR RCA sont désormais de 600 hommes avec l’arrivée du contingent géorgien ; ils incluent 250 militaires français.
A Bangui, la force Sangaris poursuit sa mission de contrôle de zone en appui de la MISCA et des forces de sécurité intérieure centrafricaines dans les 3eet 5earrondissements. Cette semaine, la situation est restée calme dans la ville de Bangui et les indicateurs sanitaires et économiques restent stables : les établissements de santé sont toujours opérationnels (33), 75 établissements scolaires sont ouverts ainsi qu’une vingtaine de marchés.
Le 8 juin, la MISCA a appuyé les forces de sécurité intérieures centrafricaines dans une opération de désarmement volontaire initiée par le gouvernement de transition. EUFOR et Sangaris ont appuyé cette action en sécurisant la collecte de l’armement récolté auprès des mairies de chaque arrondissement, de Bimbo et de Begoa, et à la maison des jeunes de Fatima. Si un volume assez faible d’armement a été collecté, cette opération a cependant permis de confirmer la qualité de la coordination entre FSI, MISCA, EUFOR et Sangaris.
Dans l’ouest, le GTIA Dragon a été relevé le 6 juin par le GTIA de Boissieu à Bouar, en présence du général Soriano. Commandé par le colonel Armel Dirou, chef de corps du 4e régiment de chasseurs, il est composé de l’état-major et d’un peloton de ce régiment, d’une compagnie du 7ebataillon de chasseurs alpins, d’une compagnie du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine et d’un détachement de renfort..
La situation dans la région est calme en dépit d’une phase de tension au cours de la semaine entre certains camionneurs et la MISCA à la suite de l’annulation de l’escorte d’un convoi. Cette situation prouve que certains camionneurs craignent encore d’emprunter l’axe sans l’appui des forces internationales. Suite à cet incident, seuls 270 véhicules, dont 210 poids lourds, sont entrés dans le pays au cours de la semaine. Ce regain de tension vient rappeler qu’une attention permanente doit être accordée à cette zone.
Dans l’est subsistent des zones marquées par les affrontements. La force y trouve une situation caractérisée par une fracture communautaire et une grande attente envers Sangaris en matière de sécurité. Cette semaine, des combats ont ainsi eu lieu entre ex-seleka et anti-balakas dans le secteur de Bakala (nord-ouest de Bambari). Afin d’éviter que la situation ne s’envenime, une opération conjointe impliquant la force Sangaris, la MISCA et les forces centrafricaines a été menée au sud de Sibut. Elle a permis de désarmer des anti-balakas et de montrer à la population que les forces internationales s’opposent à tous les groupes armés susceptibles de la menacer.
Malgré ces tensions, des signes positifs sont observés dans la région. Une usine de sucre (SUCAF) va ainsi rouvrir à Ngakobo au sud de Bambari. Elle a été inaugurée le 5 juin en présence du COMANFOR et de l’ambassadeur de France en RCA. Alors que ce site de production avait été pillé en janvier 2013, la reprise de son activité renvoie un signal positif sur le développement du pilier économique, avec la perspective de générer 1300 emplois.
La semaine a également été marquée par le déploiement de la force Sangaris dans le couloir central conduisant de Sibut vers le Nord du pays. La reconnaissance de la ville de Dekoa s’est déroulée sans incident le 9 juin, grâce notamment au travail de concertation réalisé par le GTIA Scorpion en amont de son engagement. « Convaincre plutôt que de contraindre » est bien le principe qui guide l’action des forces françaises. Dans les jours à venir, la force poursuivra sa reconnaissance vers la ville de Kaga Bandoro. A terme, la réouverture de cet axe permettra de rétablir le lien entre le nord du pays et la capitale, tout en garantissant les conditions d’un déploiement futur des forces de la mission de l’ONU.
13/06/2014 Sources : EMA
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Le 9 juin, un Mirage 2000D de retour de mission s’est écrasé dans une zone semi-désertique à mi-chemin entre Gao et Niamey. Suite à une panne technique, l’équipage s’est éjecté, avant d’être récupéré sain et sauf. La zone du crash est depuis sécurisée en coopération avec les autorités nigériennes. Comme pour tout accident d’aéronef, l’objectif est dorénavant le relevage de l’épave.
Le 6 juin, lors d’une mission de contrôle de zone dans la région d’Almoustarat, au Nord de Gao, et sur renseignement de la population, des éléments de la force Serval ont découvert une importante cache d’armes. 11 roquettes de 122 mm ont ainsi pu être récupérées dans un puits avant d’être détruites.
Parallèlement, les missions des détachements de liaison et d’appui (DLAO) se poursuivent. Le 9 juin, à Tessalit, des séances d’entraînement ont été assurées au profit du bataillon SIGUI des forces armées maliennes. Les entraînements ont principalement porté sur les savoir-faire basiques tels que le déplacement, l’orientation, et la transmission d’un message.
Le 11 juin, la force Serval a apporté son appui à la MINUSMA suite à l’attaque suicide qui a visé son camp à Aguelhock et qui a fait 4 morts dans les rangs du bataillon tchadien. Le GTD Dio a assuré l’évacuation sanitaire d’une partie des blessés, qui ont été pris en charge par les structures médicales de Kidal et de Gao de la force Serval.
Enfin, les 8 et 9 juin ont été marquées par la visite du général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), auprès des militaires de l’armée de Terre déployés au Mali. Le CEMAT est arrivé le 8 juin à Bamako où un point des opérations lui a été présenté par le COMANFOR et les personnels du poste de commandement. En fin de soirée, il s’est adressé à l’ensemble des personnels de Bamako. Sa visite s’est poursuivie le lendemain par des déplacements à Tombouctou puis Tessalit pour y rencontrer les détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO). En fin de journée, il a été accueilli sur la PFOd de GAO où il a pu rencontrer l’ensemble des détachements.
12 juin 2014 par Michael Delaunay – 45e Nord.ca
Pourtant en première ligne pour dénoncer l’annexion de la Crimée, les autorités canadiennes n’ont émis aucune protestation au sujet de la vente des deux navires de guerre BPC Mistral français à la Russie, au contraire de certains responsables américains et de plusieurs pays membres de l’OTAN.
Un contrat conclu en 2011
Ce contrat de 1,2 milliard d’euros, a été conclu en 2011 avec l’agence d’importation et d’exportation des armes russes Rosoboronexport. Il prévoit la livraison de deux bateaux de projection et de commandement (BPC) de la classe Mistral à la Russie. Le premier navire destiné à la Flotte du Pacifique, le Vladivostok, doit être livré pour octobre 2014; le second baptisé Sébastopol (tout un symbole en pleine crise ukrainienne) sera livré fin 2015 et sera affecté à Sébastopol, base de la Flotte de la mer Noire. Une option portant sur deux navires supplémentaires doit être confirmée avant la fin 2015 par les autorités russes.
Les «couteaux suisse» de la Marine nationale
Les BPC sont des navires multi-missions capables de transporter, projeter, soutenir et commander une force aéronavale sur de grandes distances. Longs de 200 mètres, ils mettent en œuvre six hélicoptères en simultané et peuvent en transporter 16 dans leurs hangars. Une force de 450 hommes peut être embarquée pour une longue durée ou 750 hommes pour une courte durée, avec 60 blindés, dont 12 chars Leclerc. Cette force peut être projetée à terre par quatre chalands de débarquement ou deux aéroglisseurs. De plus, ils disposent également d’un hôpital d’une capacité de 69 lits. Enfin, les BPC ont toutes les infrastructures de commandement et de communication permettant d’accueillir un état-major capable de commander un groupe aéronaval.
Les exemplaires vendus à la Russie ont semble-t-il été adaptés aux conditions particulières des mers froides, permettant au BPC de naviguer par -25 degrés Celsius avec une coque renforcée.
La Marine nationale dispose de trois navires BPC (Mistral, Tonnerre et Dixmude). Entrés en service à partir de 2005, ils ont depuis démontré leur utilité et leur efficacité à mener un éventail très large de missions (notamment au Liban et en Libye), au point qu’on les surnomme les «couteaux suisse» de la Marine.
Une vente qui fait «grincer des dents»
Dès les premières rumeurs de l’intérêt russe pour les navires Mistral français en 2009, les autorités américaines ont manifesté leur désaccord à propos de cette vente, tout comme plusieurs pays membres de l’OTAN.
Depuis le début de la crise ukrainienne, les déclarations d’élus et de responsables américains se sont multipliées pour demander l’annulation du contrat BPC. De plus, lors du sommet du G7 à Bruxelles, le président Barack Obama a fait part de son souhait que la France suspende cette vente.
Les responsables américains ne sont pas les seuls à voir d’un mauvais œil la réalisation de ce contrat, le ministre polonais des affaires étrangères, Radoslaw Sikorski a clairement dit que cette vente ne devait pas se faire, lors d’un entretien au journal le Monde le 3 juin. De plus, le ministre des affaires étrangères lituanien, Linas Linkevicius, a quant à lui suggéré d’intégrer dans la troisième vague de sanctions un embargo sur les armes à destination de la Russie. Pendant ce temps, les autorités canadiennes restent muettes sur la question.
Les autorités françaises résistent aux pressions
Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, a défendu la position de la France lors d’un déplacement aux États-Unis les 12 et 13 mai derniers. Il a déclaré que « La règle dans le domaine des contrats, c’est que les contrats qui ont été passés sont honorés », « Juridiquement, nous n’avons pas la possibilité de ne pas les honorer », alors que « plus de la moitié » des 1,2 milliard d’euros ont déjà été versés par la Russie.
Rompre ce contrat entraînerait prés d’un milliards d’euros de pénalités, cela obligerait également Paris à trouver de nouveaux acquéreurs pour ces deux navires, alors que le budget du ministère de la Défense ne peut pas supporter l’achat et l’entretien de deux navires supplémentaires. En effet, la Défense française qui voit son budget fondre depuis la fin de la Guerre froide, va devoir encore trouver 350 millions d’euros d’économies dans le cadre d’un plan d’économies du gouvernement français. Par ailleurs, ce contrat a permis de maintenir 1 000 emplois aux chantiers de Saint-Nazaire, qui en 2011 avait bien besoin de commandes pour subsister.
Seule une troisième vague de sanctions décidée par l’Union européenne pourrait obliger la France à renoncer à ce contrat, celle-ci pourrait inclure des mesures de rétorsion dans les domaines de l’énergie, la finance et la défense.
Le Canada sanctionne et déploie des militaires canadiens en Europe de l’Est
Le Canada a multiplié les signes de soutien aux pays d’Europe de l’Est afin de montrer son désaccord avec les agissements de la Russie en Ukraine.
Fin avril, Ottawa a envoyé six avions de chasse CF-18 en Roumanie, dans le cadre des mesures engagées par l’OTAN pour rassurer les pays membres de l’organisation suite à la crise ukrainienne. La frégate NCSM Regina a également été déployée en Méditerranée en vue de rejoindre la Mer noire.
De plus, une cinquantaine de militaires canadiens ont participé du 5 au 9 mai à Swidwin, en Pologne, à un exercice de l’OTAN.
Comme les Etats-Unis, le Canada a sanctionné de nombreux responsables russes et ukrainiens et est même allé jusqu’à boycotter une réunion d’un groupe de travail du Conseil de l’Arctique, qui s’est tenue les 14 et 15 avril derniers à Moscou.
Malgré tout cela, les autorités canadiennes n’ont pas réagi au sujet de la vente des navires français à la Russie, alors que les autorités américaines et plusieurs pays membres de l’OTAN ont fait part de leurs inquiétudes à ce sujet à plusieurs reprises.
Contacté le 20 mai à propos de la vente des BPC par la France à la Russie, le ministère de la Défense canadien a répondu que : « Le gouvernement du Canada ne commente pas sur la vente d’une quelconque acquisition de défense entre deux nations étrangères. »
De plus, hasard du calendrier, le BPC Mistral et la frégate La Fayette, doivent se rendre aux alentours de la fin du mois de juin au large de la Gaspésie, au Québec, afin d’effectuer un exercice de débarquement avec l’armée canadienne, dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc qui vise à former les futurs officiers de la Marine nationale. Début juin, les deux navires ont mené des exercices avec l’US Marine Corps au large de la Virginie.
Les intérêts économiques plus forts que la géopolitique?
En étudiant la liste des dernières personnalités sanctionnées par Ottawa, on remarque que certains proches du président Poutine ont été épargnés, à savoir : Sergei Chemezov, dirigeant de l’entreprise Rostec, et Igor Sechin, directeur général de Rosneft, alors que les Etats-Unis ont frappé d’interdiction de visa et gelé les avoirs personnels de ces deux apparatchiks russes.
Interrogé sur cet «oubli» par des députés de l’opposition, le gouvernement canadien a répondu que:
«Notre but est de pénaliser la Russie, ce n’est pas de faire des pieds et des mains pour pénaliser des entreprises canadiennes», «Nous allons continuer à faire pression sur la Russie, nous allons continuer à imposer des sanctions avec nos alliés, mais nous allons aussi veiller aux intérêts plus larges du Canada» selon une source du gouvernement Canadien citée par l’agence de presse Reuters.
En effet ces deux proches de Poutine sont à la tête de deux entreprises russes en affaires avec des entreprises canadiennes.
Sergei Chemezov, dirige l’entreprise Rostec qui est actuellement en négociation depuis 2013 pour la fourniture par l’entreprise canadienne Bombardier de 100 avions court-courrier Q400, ainsi que l’installation d’une usine d’assemblage d’avions en Russie, pour un montant s’élevant à 3,4 milliards de dollars. Les deux groupes sont également liés de longue date par une co-entreprise dans le domaine ferroviaire.
Igor Sechin, est lui à la tête de l’entreprise Rosneft, un des géants pétroliers russe avec Gazprom et Lukoil, qui est engagée à hauteur de 30% dans un champ pétrolier d’Exxon Mobil dans la province de l’Alberta.
De plus, comme l’entreprise STX France, le contrat en cours de négociations entre Rostec et Bombardier est crucial pour l’avionneur canadien puisque celui-ci fait face à de gros retards sur sa nouvelle gamme d’avions CSeries dont les essais viennent d’être stoppés, suite à une défaillance d’un des moteurs du nouveau jet.
En dépit de la volonté canadienne de sanctionner le pouvoir russe, il est donc difficile aux autorités canadiennes de critiquer le maintien du contrat des BPC entre la France et la Russie alors qu’Ottawa agit de même en voulant préserver les affaires en cours entre des entreprises nationales et russes, en évitant soigneusement de sanctionner des responsables russes engagés dans des contrats importants avec des entreprises canadiennes.
Les choses ne sont pas différentes en Norvège, où début avril Igor Sechin s’est rendu à Oslo pour rencontrer le ministre du pétrole et signer de nouveaux accords et contrats entre Rosneft et Statoil. Pendant ce temps, le pétrolier français Total a acheté la première cargaison de pétrole en provenance de l’Arctique russe.
Alors que les pays occidentaux continuent de ressentir les effets de la crise économique, il est presque impossible aux gouvernements d’ignorer les effets que peuvent avoir sur leurs intérêts nationaux des mesures de rétorsion économiques contre la Russie.
Avec la tenue du scrutin présidentiel ukrainien sans incidents notables, ainsi que la rencontre organisée par le président français François Hollande entre le président russe Vladimir Poutine et le nouveau prèsident ukrainien Petro Porochenko, en marge des commémorations du 6 juin 1944, une certaine désescalade semble s’amorcer entre les pays occidentaux et la Russie, éloignant d’autant une troisième vague de sanctions venant des pays européens et donc d’un possible blocus sur les ventes d’armes. Toutefois, la crise ukrainienne n’est pas encore terminée et ses conséquences n’ont pas fini de se faire sentir. Vont-elles par exemple affecter les relations entre la Russie et le Canada au sein du Conseil de l’Arctique, organisme de coopération internationale qui a su jusqu’à présent se préserver des crises internationales?
TUCSON, June 12 - By Richard Tomkins (UPI)
The U.S. Navy has contracted Raytheon to remanufacture and upgrade its Phalanx Close-in Weapon System for use on Independence-class Littoral Combat Ships.
Raytheon reports it has received a U.S. Navy contract to remanufacture, overhaul and provide upgrades to Phalanx Close-in Weapon Systems.
The contract is worth $115.5 million, the company said. Work on the 20mm system is expected to be completed in late 2017.
Phalanx, with a computer-controlled radar, is a Gatling gun system that automatically acquires, tracks and destroys enemy threats that have penetrated all other ship defense systems. It has an effective range of 2.2 miles and a firing rate of 4,500 rounds a minute.
Read more
12/06/14 LesEchos.fr (Reuters)
OTTAWA, 12 juin - Quatre experts indépendants ont validé jeudi la procédure employée par l'armée pour déterminer si le Canada devait remplacer sa flotte d'avions de combat CF-18 par des F-35, permettant ainsi au gouvernement de prendre une décision définitive sur ce marché de plusieurs milliards de dollars.
Selon ces experts, la procédure d'évaluation a été exhaustive, professionnelle et parfaitement objective.
Suite de l’article
10/06/2014 Economie et technologie
Le 6 juin 2014, à l’École militaire, des responsables de la fonction publique, du monde militaire et du milieu économique ont débattu sur la question du risque dans les sociétés occidentales.
Le colloque « Osez le risque », organisé par l’École nationale d'administration (ENA), l’École de Guerre et l’école des Hautes études commerciales (HEC), a réuni vendredi 6 juin à l’École militaire les élèves de ces trois grandes écoles afin de confronter leurs visions.
Cette année, le thème du risque et de sa réhabilitation a été choisi afin d’ouvrir le débat sur le principe de précaution, l’innovation, la sécurité et la prise de risque. Du gaz de schiste à l’emploi des drones armés en passant par la régulation des marchés financiers, nombreux sont les exemples qui démontrent la volonté de minimiser, de maîtriser voire d’annuler le risque.
La première table ronde est revenue sur le thème de la tentation du risque zéro dans nos sociétés contemporaines. La deuxième, intitulée « Comment transformer aujourd'hui les risques en opportunités ? », a permis au colonel Vincent Pons, commandant le Groupement tactique « Black Rock » en 2009 dans la province de la Kapisa en Afghanistan, d’exposer la dimension du risque en opérations, notamment pour un chef militaire.
Pour la cinquième année consécutive, le colloque a permis aux futurs dirigeants et décideurs d’échanger et de confronter leurs avis. En 2012, le colloque avait abordé le thème de « l’action dans l’incertitude », puis en 2013 celui du « décideur du XXIe siècle ».
12/06/2014 BCISSA / DCSSA - Service de santé des armées
Pour assurer la survie du blessé au combat, tout se joue dans les premières minutes. Certains blessés graves peuvent survivre si leurs camarades de combat tout d'abord, puis les auxiliaires sanitaires, les infirmiers et les médecins, appliquent tour à tour des gestes simples de sauvetage au combat, à réaliser parfois sous le feu ennemi.
Grâce aux environnements virtuels 3D temps réel, apprendre en pratiquant est devenu simple et permet de mieux retenir les gestes de survie à pratiquer.
3D-SC1, serious game, conçu avec l’appui de la Mission innovation participative de la Direction générale de l’armement (DGA), a été créé et supervisé par des réanimateurs de l’hôpital d’instruction des armées Bégin. Fruit de la collaboration entre le SSA et Medusims, une start up leader dans le domaine de la production de serious game médicaux, 3D-SC1 propose de vivre une expérience unique, d’apprendre et de s’entraîner aux gestes qui sauvent au combat.
La prochaine diffusion de 3D-SC1 à toutes les unités opérationnelles, complétée dans les prochains mois par la déclinaison de ce serious game pour le SC2 et le SC3, constituera à terme une base moderne et efficace de l’entrainement par simulation au sauvetage au combat.
12/06/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr
Le ministère de la Défense annonce que la France investira 200 millions d'euros supplémentaires dans les drones militaires.
Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud. Une semaine après l'arbitrage rendu par l'Élysée sur le budget de la défense et après les célébrations du Débarquement pendant lequel l'aviation a joué un rôle clé, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, enfonce le clou. L'argent dépensé par la nation dans sa défense, en particulier dans son aéronautique de combat, permet de maintenir les compétences et les emplois à forte valeur ajoutée en France, de franchir de nouvelles marches technologiques et d'en faire bénéficier les activités civiles.
«L'existence d'une filière aéronautique forte est décisive pour la France», a lancé le ministre de la Défense, jeudi, depuis le centre des essais en vol de la Direction générale de l'armement (DGA) à Istres (qui fête ses 70 ans). Il avait auparavant assisté à un vol d'essai de nEUROn, démonstrateur technologique de drone de combat développé sous maîtrise d'œuvre de Dassault Aviation.
«Je me réjouis que le ministre de la Défense soit venu aujourd'hui à Istres pour voir voler le nEUROn, a commenté Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Cet avion est le symbole de l'excellence technologique de Dassault Aviation et de ses partenaires européens. Pour nous, elle résulte de notre expérience dans les avions de combat et spécifiquement avec le Rafale. Avec nEUROn, nous avons réalisé une première européenne pour des montants dix fois moindres que nos concurrents américains.»
Chasseur du futur
«Le niveau d'excellence qui est aujourd'hui le nôtre dans ce domaine est le fruit d'investissements de R & D menés depuis des décennies, mais aussi de la volonté politique de conserver l'aviation militaire comme un pilier de notre défense», a martelé Jean-Yves Le Drian.
«nEUROn vole car nous avons investi régulièrement. Nous ne sommes pas dans la déclaration d'intention, nous sommes dans le concret», souligne, pour sa part, la DGA, maître d'ouvrage du démonstrateur technologique qui préfigure les chasseurs du futur. La France poursuivra son effort dans le cadre de la coopération franco-britannique scellée lors du sommet de Lancaster House en 2010. Jean-Yves Le Drian a annoncé qu'il formaliserait, lors du salon aéronautique de Farnborough mi-juillet, l'accord de principe pris lors du sommet de Brize Norton en février 2014, en lançant la phase de définition du Système futur de combat aérien (FCAS), appelé à succéder aux chasseurs européens actuels (Rafale, Typhoon et Gripen) à horizon 2030.
Cela pour 200 millions d'euros répartis entre industriels français et britannique, qui mèneront des travaux en commun. «Je me félicite que la France et le Royaume-Uni aient pris la décision de lancer un futur drone de combat qui sera confié à Dassault Aviation et BAE Systems et leurs partenaires, a souligné Éric Trappier. Cela nous permettra de capitaliser sur les acquis du nEUROn et de préparer avec les Britanniques l'avenir de l'aviation de combat.»
Chacun des deux industriels apportera son expérience, acquise lors du développement de démonstrateurs technologiques d'avion de combat sans pilote à bord (UCAS), une des composantes du FCAS. Le futur programme bénéficiera de l'expérience acquise par Dassault Aviation sur nEUROn et de BAE Systems sur Taranis. Le lancement de la phase de définition du chasseur du futur durera deux ans, jusqu'en 2016, et le développement d'un démonstrateur franco-britannique se déroulera entre 2016 et 2020.
Irriguer la filière
Cette décision marque la volonté de la France de rester aux avant- postes dans l'aéronautique militaire. Cela grâce à la capacité de la DGA et de l'industrie à travailler en coopération avec des partenaires européens et de développer des technologies d'avenir en entraînant derrière elles toute une filière, composée de quelque 4.000 PME. «nEUROn, c'est un nouveau chapitre de l'aéronautique militaire en France, (…) avec l'ambition de développer les compétences des bureaux d'étude d'un secteur industriel aussi stratégique pour notre souveraineté», a déclaré Jean-Yves Le Drian.
L'aéronautique de combat est une des priorités du budget de recherche et technologie (R & T) de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Sur les 4,5 milliards d'euros prévus pour la R & T sur la période, 20% seront consacrés aux avions de combat. Des crédits qui serviront aussi à améliorer l'existant. En janvier, la DGA a commandé pour 1 milliard d'euros le développement du nouveau standard du Rafale (F3R). Un contrat qui irriguera l'ensemble de la filière. «À lui seul, le programme Rafale représente 7.000 emplois en France. Il implique environ 500 entreprises sous-traitantes, dont une forte majorité de PME», a insisté Jean-Yves Le Drian, en rappelant que «les programmes militaires représentent un quart des 300.000 emplois en France du secteur aéronautique et spatial».
11.06.2014 - ONERA.fr
En vedette seront présentées les thématiques suivantes:
Renseignement d'origine image
Guidage Navigation : anémomètre embarqué pour hélicoptère Tigre : améliorer la sécurité aérienne par une mesure robuste des paramètres air
Matériaux fonctionnels : Offrir des performances mécaniques hors normes à bas coût, de la très grande série (bras de suspension C3) aux applications les plus exigeantes en terme de performances (vols hypersoniques)
12 juin 2014 Romandie.com (AFP)
Moscou - Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu jeudi par téléphone avec le nouveau président ukrainien Petro Porochenko qui lui a présenté son plan pour tenter d'apaiser les tensions dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine, ont annoncé Kiev et Moscou.
Le président ukrainien a fait part à Vladimir Poutine de son plan de résolution de la situation dans le sud-est de l'Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences. Il s'agit de la première conversation entre les deux présidents.
Les présidents ont aussi discuté du développement des relations bilatérales, a ajouté le porte-parole, qui a précisé que le dirigeant ukrainien avait félicité l'homme fort du Kremlin à l'occasion de la fête nationale russe jeudi, déclarée jour férié.
La présidence ukrainienne a confirmé cette conversation qualifiée de longue et substantielle, dans un communiqué. Selon Kiev, les deux dirigeants ont discuté du plan de paix lié à la crise dans l'Est et ont parlé des mesures à prendre pour obtenir un cessez-le-feu et parvenir à une sortie de crise pacifique.
Petro Porochenko et Vladimir Poutine s'étaient rencontrés la semaine dernière en France en marge des commémorations du Débarquement allié en Normandie, pour la première fois depuis l'élection du dirigeant ukrainien le 25 mai.
Cette rencontre inédite a fait naître l'espoir d'une détente mais le recours à une rhétorique guerrière a de nouveau surgi ces dernières heures. Moscou a dénoncé jeudi l'absence de tout nouvel effort du pouvoir ukrainien, malgré les promesses pour aboutir à une désescalade dans l'Est, Kiev répliquant que la balle était dans le camp de Moscou.
Washington, 12 juin 2014 marine-oceans.com (AFP)
L'armée américaine a dépensé en pure perte 3 millions de dollars pour huit bateaux de patrouille fluviale destinés à l'Afghanistan qui n'ont jamais été livrés et pourrissent dans un hangar depuis trois ans, a dénoncé jeudi un organisme de contrôle américain.
Ces huit embarcations semi-rigides hors-bord ont été commandés en octobre 2010 pour le compte de la police afghane afin qu'elles puisse patrouiller sur la rivière Amu Darya, qui marque la frontière avec l'Ouzbékistan.
"Moins de neuf mois plus tard, la commande a été annulée", observe l'inspecteur général spécial pour la reconstruction de l'Afghanistan (Sigar) John Sopko dans une lettre au secrétaire à la Marine Ray Mabus.
Le Sigar dit n'avoir trouvé aucune trace de "documents précisant le concept d'emploi de ces bateaux, d'étude de faisabilité, ou détaillant l'implication, si jamais il y en a eu, du ministère afghan de l'Intérieur dans la prise de décision".
Depuis, les huit navires, d'un coût unitaire de 265.000 dollars sans compter les pièces détachées et l'assistance technique prévues dans le contrat, sont stockés dans un hangar de l'US Navy en Virginie (est).
Ce contrat, assez mineur, ne constitue qu'un illustration du gigantisme des gaspillages enregistrés dans l'aide américaine à la "reconstruction de l'Afghanistan" et dénoncés par l'organisme de contrôle.
Par le passé, le Sigar a notamment pointé l'échec de la lutte contre la culture du pavot malgré les sommes colossales investies ou encore les centaines de millions de dollars dépensés dans la création d'une unité d'aviation de l'armée afghane que les Afghans n'ont pas la capacité d'opérer et d'entretenir.
Depuis 2002, les Etats-Unis ont consacré 18 milliards de dollars pour divers programmes de développement en Afghanistan.
12 juin 2014. Portail des Sous-Marins
Le chef d’état-major de la marine indienne, l’amiral Robin Dhowan, a déclaré que la construction des sous-marins Scorpène d’origine français, au chantier naval Mazagon Dock, progressait correctement. La livraison du premier sous-marin est désormais prévue en septembre 2016.
L’amiral Dhowan a expliqué jeudi que la marine avait l’intention de prendre livraison du premier sous-marin Scorpène, construit dans le cadre du “Projet 75”, en septembre 2016.
Elle s’assurera aussi que l’intervalle entre les livraisons des 5 autres sous-marins soit minimisé.
Référence : The Hindu (Inde)
12/06/2014 Par Edouard de Mareschal, Georges Malbrunot – LeFigaro.fr
INFOGRAPHIE - Puissant et rompu aux combats, ce groupe de djihadistes sunnites qui mène l'offensive vers Baghdad rêve de créer un Etat islamique entre la Syrie et l'Irak.
Les rebelles sunnites poursuivent leur progression vers Bagdad. Après avoir pris le contrôle de Mossoul et sa province, puis Tikrit, les insurgés ont essuyé leur premier revers à Samarra, stopés par les forces gouvernementales. Mais ils se sont emparés de la ville de Dhoulouiya, à 90 km au nord de Bagdad et d'autres localités de la provinde de Diyala. Cette offensive éclair est l'oeuvre de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), un groupe de djihadistes sunnites extrêmement violent qui s'est renforcé en Syrie. Voici les éléments clés pour mieux connaitre cette organisation qui n'a qu'un rêve: fonder un Etat islamique de part et d'autre de la frontière syro-irakienne.
Suite de l’article
Par le Colonel Dominique Lemaire, directeur des études et de la prospective de l’Ecole de Cavalerie - Revue Cavalerie Mai 2014
La réorganisation de la cavalerie 2016, dont le principe et le modèle ont été validés par le CEMAT en décembre 2013, est désormais sur les rails. Conséquence de la publication du Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale d’une part, du vote de la loi de programmation militaire 2014-2018 d’autre part, ce nouveau modèle a été régi par une maxime : « Faire de toute contrainte une opportunité ».
Comme toute l’armée de Terre, la cavalerie, ou plus formellement la sous-fonction « Combat embarqué » et ses 11 régiments, devait rendre des effectifs et contracter le volume de ses équipements, ceci sans faire d’impasse capacitaire.
Le travail itératif mené dès le printemps 2014 avec l’EMAT, le CFT et notre arme soeur du combat de mêlée qu’est l’infanterie nous amène aux constats suivants :
1. Contrairement à la règle (encore dans les esprits de certains…) qui prévalait jusqu’au début du XXIe siècle, les forces terrestres sont durablement passées sur la logique du réservoir organique de forces (régiment, escadron…) capable d’être employé selon des configurations opérationnelles d’emploi liées clairement aux contingences de la mission (GTIA, SGTIA…). Cette exigence est illustrée dans le schéma ci-dessus.
2. Le peloton reste le plus petit dénominateur commun entre l’organisation et l’emploi.
3. Les différentes fonctions opérationnelles n’ont plus les moyens cohérents de faire des métiers marginaux, et la tâche des commandants d’unité au quartier doit donc être facilitée : faisons bien au quotidien ce que nous savons faire le mieux. Ceci a impliqué une réflexion commune avec l’infanterie sur la subordination organique d’unités comme les pelotons d’appui direct, relevant plutôt du style donné par le combat débarqué d’une part, comme les sections de reconnaissance régimentaire voire les sections antichars des régiments d’infanterie dont le style de combat relève plutôt du combat embarqué.
4. Les régiments et les escadrons AMX10 RCR en particulier souffraient jusqu’à présent d’un échenillage chronique avec la conséquence connue que pour faire un escadron selon le TUEM, il était nécessaire de démonter la valeur d’un demi-escadron supplémentaire (manque du troisième cavalier dans les VBL). Par ailleurs, les escadrons Leclerc disposaient au REO10 d’un effectif inférieur à la centaine.
5. La structure organique quaternaire des régiments reste une référence. Par ailleurs, la structure des pelotons à quatre Leclerc avait montré toute sa pertinence, et la présence d’une patrouille d’investigation avait également montré son utilité dans les pelotons Leclerc.
6. Compte tenu de la situation opérationnelle de référence passée et actuelle, toute unité de cavalerie a été - et sera - amenée à être projetée sous la forme d’un SGTIA à base de VBL quelle que fut sa dénomination (EEI, EAE…). Ceci entraîne le fait que toute unité est capable, à la MCP près, de générer cette unité et de maîtriser en « fond de sac » les savoir-faire de base de l’investigation. Par ailleurs, aucun EEI organique n’a été employé en tant que tel en opérations aux ordres d’un commandement de niveau 3 (cette observation factuelle ne remet pas en cause cette occurrence possible d’emploi).
Fort de ces constats, et compte tenu de l’objectif de déflation donné pour le chantier « Combat des blindés », l’organisation de la cavalerie proposée à l’automne 2013 a consisté à :
- Transférer la capacité des PAD à l’infanterie ;
- Proposer l’abandon de la capacité VAB-HOT ;
- Abandonner la description organique des EEI ;
- Organiser tout régiment de cavalerie sur un modèle quaternaire à trois escadrons canon et un escadron de reconnaissance et d’intervention. Ce dernier escadron, descendant organisationnel des EEI, ERIAC et EAE, est organisé sur le modèle des anciens ERIAC autour de quatre PRI identiques. Il a vocation à générer des SGTIA pour des missions d’intervention à dominante éclairage travaillant au profit d’un commandement de niveau 3 (brigade) ou 4 (GTIA). Selon la répartition des patrouilles reconnaissance ou missile, le PRI16 peut être employé sous les anciens formats PBL, PEI, PRIAC ou PAC. Enfin, les PRI ont également vocation à être employés comme SRR par les GTIA à dominante infanterie ;
- Densifier les escadrons Leclerc en passant les pelotons à quatre chars et quatre VBL, mettre fin à l’échenillage des escadrons AMX10 RCR en décrivant de nouveau en poste permanent le personnel manquant. Ces actions permettent de décrire tout peloton de cavalerie à 23 ou 24 cavaliers.
- Améliorer marginalement la description en organisation des ECL. En particulier, les groupes commando montagne et parachutiste seront alignés sur une même organisation.
Ce nouveau modèle, décrit plus précisément dans les pages de ce numéro de Cavalerie, a généré également des évolutions doctrinales sans remise en cause des fondamentaux. Enfin, pour ce qui est de formation, une généralisation de la formation à l’investigation pour tous les cadres sera réalisée et une nouvelle option « reconnaissance-intervention-missile » (RIM) sera mise en place dès l’automne 2014, reprenant le socle de l’option éclairage appelée à disparaître, et donnant une cohérence au cursus de formation des cadres appelés à servir en ERI.
L’ordre d’opérations « Cavalerie 2016 » du 28 février 2014 reprend les grands principes et actions induites par cette nouvelle réorganisation.
EMAT : état-major de l’armée de Terre
CFT : commandement des forces terrestres
GTIA : groupement tactique interarmes
SGTIA : sous-groupement tactique interarmes
TUEM : tableau unique des effectifs et matériels (décrit l’organisation en opérations)
REO : référentiel en organisation (décrit l’organisation en France)
EEI : escadron d’éclairage et d’investigation
EAE : escadron d’aide à l’engagement
MCP : mise en condition avant projection
PAD : peloton d’aide à l’engagement
ERIAC : escadron de reconnaissance et d’intervention antichar
PRI : peloton de reconnaissance et d’intervention
PBL : peloton de blindés légers (peloton à quatre patrouilles VBL : une de commandement, trois d’éclairage sans missile)
PEI : peloton d’éclairage et d’investigation (peloton à quatre patrouilles VBL : une de commandement, deux d’éclairage, une antichar avec MILAN)
PRIAC : peloton de reconnaissance et d’intervention antichar (pelotons à quatre patrouilles VBL : une de commandement, une d’éclairage, deux antichar avec MILAN)
PAC : peloton antichar (pelotons à quatre patrouilles VBL : une de commandement, trois antichar avec MILAN)
ECL : escadron de commandement et logistique
10 juin 2014 saumur-kiosque.com
Comme chaque année les habitants de Dampierre-sur-Loire sont invités à se regrouper le samedi 22 juin 2014 à 11h devant la stèle de la « ferme d’Aunis » pour un moment de Mémoire du combat que les « Cadets de Saumur » ont mené à cet endroit pour l’honneur de la France le 20 juin 1940. Au préalable une messe sera célébrée à 9h30 en l’église Saint-Pierre de Dampierre-sur-Loire.
Suite à l’offensive allemande de mai 1940, l’ennemi progressant vers la Seine, le Général Weygand, ordonna de mettre en défense toutes les rivières susceptibles de barrer au Sud la route de l’invasion. C'est ainsi que le principe de la Défense de la Loire fut décidé. A l’Ecole de Cavalerie, commandée par le Colonel Michon, fut attribué le secteur allant du confluent de la Vienne et de la Loire (à l’est, au-delà de Montsoreau), jusqu'au Thoureil, soit un front de 4Okm.
Bien que le Maréchal Pétain donna l'ordre de cesser les combats, le Colonel Michon estima que le prestige et l’honneur de l’Ecole de Cavalerie lui commandaient, malgré cet ordre, de se battre à Saumur pour tenter de s’opposer (même avec de faibles moyens), à la traversée de la Loire par les Allemands dans ce secteur.
550 Elèves Aspirants de Réserve de la cavalerie et 240 EAR du Train, formés à Saumur depuis seulement mai 1940 furent déployés en 27 brigades sur différents points stratégiques, dont la ferme d’Aunis.
Le 20 juin vers midi, les premières troupes allemandes légères s'implantent sur le coteau. En face, la ferme d'Aunis tient bon, alors qu'elle est pilonnée par les obus, qu'elle flambe en partie et qu'elle est harcelée par des avions. Le secteur est renforcé par l'arrivée de deux compagnies d'EAR d'infanterie de Saint-Maixent, qui livrent un véritable combat, passant à la contre-attaque au sud de la ferme et avançant de 150 mètres. Cependant, les Allemands, menacés un temps, ont pu apporter des armes antichars, qui anéantissent plusieurs blindés et décapitent le Lieutenant Pitiot, le chef du peloton, sur son char.
Le Lieutenant Gand commandant la 13ème brigade et appartenant à l’escadron du Capitaine St Blanquat, fut lui aussi tué dans ces combats, ainsi que 17 EAR. Les combattants ne purent continuer leur action, et se replièrent vers Distré.
Pendant trois jours, environ 2 000 hommes dont les 790 Elèves Aspirants de Réserve ont tenu en échec trois divisions allemandes, sans soutien aérien, sans espoir, mais pas sans panache !
A ces combattants imberbes qu'ils surnommèrent eux-mêmes "Kadetten" (les Cadets), les cavaliers allemands, soldats de tradition, rendirent les honneurs et la liberté en hommage à leur courage. Ce nom leur resta par la suite.
Jun. 12, 2014 - By MARCUS WEISGERBER – Defense news
WASHINGTON — The organization that oversees the Pentagon’s vast supply chain and logistics empire is planning to shrink its yearly business as the US military prepares to exit Afghanistan.
The Defense Logistics Agency (DLA) is preparing to cut $13 billion out of its materiel and operations costs between 2014 and 2019, Vice Adm. Mark Harnitchek, the agency’s director, said Thursday.
“We’re going to be a lot smaller in terms of our people, our infrastructure, our inventory and our financial footprint by virtue of the fact that we’re a service organization,” Harnitchek said at a Defense Writers Group breakfast. “If the department’s budget is less by 30 percent, I have to be less by 30 percent because they have 30 percent less money to buy stuff from me.”
The agency spends about $40 billion per year on military items, such as food, fuel, uniforms, medical supplies and construction equipment. The military calls this type of equipment and supplies materiel.
DLA is looking to use reverse auctions, long-term contracts and performance-based contracts as a way of reducing its costs for these types of items, Harnitchek said.
“We have to be ready to significantly improve support at a whole lot less cost,” he said.
Read more
11 juin 2014 par Reynald Fléchaux - silicon.fr
La DSI du ministère de la Défense confie à IBM la fourniture de serveurs x86 pendant les 4 ans qui viennent. Une activité qui va passer dans le giron de Lenovo. D’où des craintes de backdoors et autres logiciels espions enfouis dans le silicium des machines.
Selon Le Canard Enchaîné du jour, des généraux français s’inquiètent des choix opérés par la Dirisi (Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information), la DSI du ministère de la Défense. En cause : un contrat de 4 ans – et de 160 millions d’euros - passé le 19 mai avec IBM, portant sur la fourniture de serveurs x86. Selon toute vraisemblance (la notification de ce marché n’est pas publique à l’heure où nous rédigeons ces lignes), il s’agit des serveurs devant motoriser le futur système d’information inter-armées (SIA) qu’est en train de bâtir la Dirisi. Autrement dit, les serveurs véhiculeront des informations ultra-sensibles relatives aux opérations de l’armée française.
D’où les cris d’orfraie de certains militaires français car, pour rappel, l’activité x86 d’IBM va prochainement passer sous pavillon chinois, Lenovo s’étant porté acquéreur de cette branche d’IBM en janvier dernier pour 2,3 Md$. « Lenovo est connu pour installer des logiciels espions indétectables dans ses équipements. Certes, les Américains font la même chose, mais, au moins, ce sont nos alliés ! », s’étrangle un gradé cité dans l’hebdomadaire satirique. Selon ce dernier, IBM – associé pour l’occasion à Computacenter – aurait remporté ce marché en cassant les prix. Rappelons toutefois qu’IBM est déjà un fournisseur de serveurs x86 pour la Défense, qui figure parmi ses clients majeurs sur cette activité.
Suite de l'article
Fire support coordination is key in today’s operations, where joint dimension is growing significantly. Thales is showing its capabilities of providing to today’s challenging environment in the Fire Support Zone, covering both the indoor and outdoor area of the Thales stand.
The Fire Support Zones includes systems such as
The Laser Guided Rocket and Lightweight Multirole Missile (LMM), can also be found on stand, and they can both be fired from a variety of tactical platforms including helicopters, fixed or rotary winged Unmanned Aerial Vehicles (UAV), wheeled or tracked vehicles or fast in-shore naval craft.
Close Air Support (CAS) operation requires the synchronisation of air and land users. In this context, the sharing of a common situational awareness is essential between all stakeholders of the fire command chain from the Battlegroup fire support advisor to the Forward Air Controller (FAC).
To meet these complex needs for Air-Land integration, Thales may rely on a comprehensive range of integrated solutions demonstrated through the ALICE (Air-Land Integration Collaborative Environment) system on stand and interoperable Communication-Navigation-Identification suites, including Tactical Data Links for all types of aircraft (helicopters, fighters, UAVs).
Alongside this, Thales are also showing their capabilities with systems such as the Self-Protection Suite (SPS) which offers the latest generation of technology for the protection of all types of helicopters and crew from attack, particularly by surface-to-air and air-to-air missiles. Thales’ SPS includes
Watchkeeper, le drone de Thalès, est dérivé du drone israélien Hermès 450 - photo Richard Seymour / Thales
11/06/2014 par Gabrielle Carpel – Air & Cosmos
C'est un feuilleton qui n'en finit pas. Début 2014, la Loi de programmation militaire (LPM) a commencé à prendre effet. Censée cadrer l'effort de défense français jusqu'en 2019, elle doit lancer une vingtaine de nouveaux projets tout en jouant avec un budget difficile. Entre autres, l'acquisition d'un nouveau drone tactique pour l'armée de Terre en remplacement des actuels SDTI (Système de Drone Tactique Intérimaire).
C'est dans ce contexte qu'un appel d'offre de la DGA devrait être lancé cet été, selon Thales, qui souhaite y répondre. L'objectif fixé par la LPM est de disposer d'une quinzaine de vecteurs mobiles, et de quelques stations au sol, à l'horizon 2019.
Suite de l’article
11 juin 2014 ECPAD
Depuis le 30 mai, France 3 diffuse chaque vendredi à 20h40 un épisode de la série Frères d’armes. Ils se sont battus pour la France, réalisé par Rachid Bouchared. Une coproduction INA, Gaumont-Pathé Archives, ECPAD en partenariat avec France Télévisions.
50 portraits de combattants issus des Outre-Mer avec des archives photos et films inédites !
Depuis plus d’un siècle, près d’un million et demi de mobilisés et de recrutés asiatiques, africains, maghrébins, polynésiens, de l’océan Indien ou des Caraïbes, et de toutes les régions françaises se sont battus dans les différentes unités de l’Armée française et ou des armées alliées.
À l’occasion des commémorations du 100e anniversaire du déclenchement de la Grande Guerre et du 70e anniversaire de la Libération, France 3, France Ô et 1ère rendent hommage à ces combattants d’hier et aux diversités de la France d’aujourd’hui. Une collection de 50 portraits racontée en voix off par des parrains prestigieux venus d’horizons différents: Lilian Thuram, Abd al-Malik, Roschdy Zem, Rachida Brakni, Rokhaya Diallo, Jamel Debouzze, etc.
Diffusion chaque vendredi à 22 h 40 sur France 3 et chaque mercredi à 20 h 40 sur France Ô, chaque samedi à 18h55 sur les chaînes 1ère.
Voir la bande annonce
For the first time at Eurosatory, Thales is presenting a zone dedicated to innovation. Innovation is at the heart of everything Thales does. We are constantly looking to innovate with our customers to give their users the battle winning edge. Thales is showing three exciting, interactive demonstrations showing the breadth and depth of our innovation in C4ISR and cybersecurity.
BattleSpace Vista
This demonstration of Thales C4ISR integration capabilities shows aerospace support to land forces in a digitised battlespace.
Multiple UAVs Control Station
This system proposes a dedicated console for managing several UAVs by a single operator (military or civilian) for surveillance missions.
Cybels and Nexium
Thales showcases its end-to-end cybersecurity approach to critical system security and resilience engineering, which is perfectly aligned with the new challenges facing the world today.
Innovation: at the hearth of Thales technologies
With its 25,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design, develop and deploy equipment, systems and services that meet the most complex security requirements.
12 Juin 2014 Armée de Terre
L'AUF1 sera en service jusqu'en 2025. Ses capacités mobiles lui confère une place prépondérante sur terrains difficiles et son canon de 155 mm une force de frappe considérable.
11 June 2014 Ministry of Defence and The Rt Hon Philip Hammond MP
The National Audit Office has published a report into the progress of Army 2020, the transformation programme for the British Army.
The report examines the development of Army 2020 and the progress in implementing it. It also examines the main risks to successful implementation of Army 2020 and its dependencies with wider defence change programmes.
According to the National Audit Office report the MOD’s decision to reduce the size of the regular Army and increase the number of trained Army reserves was taken without appropriate testing of feasibility.
In response to the report Defence Secretary Philip Hammond said:
The MOD has always been clear that the numbers in the reserves would fall before they increased, but we have now seen the trained strength of the reserves climb for the first time in nearly 20 years. The well publicised IT issues in the Army Recruiting Centre are being addressed, the application process has been simplified, medical clearance procedures have been streamlined and the Army is running a high profile recruitment campaign. While there is much still to do, we are confident of achieving the target of a 35,000 trained reserve [across all 3 services] by the end of Financial year 2018.
The Armed Forces are being restructured to ensure they can defend against new and emerging threats to our security. In future, they will be smaller, but better equipped, able to deploy rapidly to protect our interests anywhere in the world and supported by an integrated reserve force.
After years of neglect, the reserve forces are being reformed and revitalised, with £1.8 billion being invested in better training and equipment to fully integrate them with the rest of the Armed Forces. Although there have been a number technical challenges, the programme is on track and the reserves are now growing in size for the first time in 18 years.
While increasing the Army reserve from around 19,000 to 30,000 won’t happen overnight, there is no longer the decline that has plagued the UK’s reserve forces previously. The MOD is confident of delivering a reinvigorated reserves by 2018.
General Sir Peter Wall, Chief of the General Staff, said:
The NAO report fails to capture the nature of the national austerity we faced at the time these decisions were made. The Army has designed a novel and imaginative structure which best meets the challenges we are likely to face within the resources made available. Thankfully, most of the structural change for our new model, which we call Army 2020, is now behind us. We are recruiting regular and reserve soldiers for this new Army avidly. I am confident that, having made such significant changes, the Army 2020 model will endure.
Jun 11, 2014 ASDNews Source : Saab AB
Defence and security company Saab has signed a contract with the Irish Defence Forces to provide upgrades to Ireland’s RBS 70 air defence missile systems. The order has a value of approximately SEK 40 million and includes deliveries of improved firing units, new simulators, night vision equipment and associated weapons support.
Ireland has requested updates to its RBS 70 systems. This recently-signed contract provides for new operator training simulators, upgraded fire units to support the BORC night-capable sight and the latest Bolide missile, new external power supplies plus a four-year support agreement. The Irish order underlines the continuous enhancement of RBS 70 system capabilities.
Read more