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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 14:55
Les forces nucléaires, priorité du renseignement français

 

07/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte Le Point.fr

 

Jean-Yves Le Drian veut que les services privilégient "la préservation des intérêts vitaux" de la France. Le terrorisme vient ensuite...

 

Le ministère de la Défense est un gros consommateur de renseignement pour ses propres besoins, tout en fournissant nombre d'informations et d'analyses au sommet de l'État. Mais le politique s'exprime peu sur ce sujet sensible, chaque intervention rendue publique faisant alors figure de petit événement. C'est ainsi que Jean-Yves Le Drian a prononcé le jeudi 6 mars à Paris - dans un lieu et dans des conditions qui n'ont pas été rendus publics - un discours devant le personnel de la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD). Il vaut moins pour l'adresse à ce service spécifique que pour les priorités affichées par le ministre de la Défense. Lesquelles dénotent un retour aux "fondamentaux" des services de renseignement dont il a la tutelle - Le Drian préfère dire "placés sous mes ordres" -, à savoir la DPSD donc, la DGSE et la DRM (Direction du renseignement militaire).

 

Terrorisme au deuxième rang

 

On retiendra que le ministre évoque en priorité le rôle des services "déterminants pour la préservation de nos intérêts vitaux. Il permet en effet de dimensionner au plus juste notre force de frappe nucléaire", en l'adaptant aux transformations "opérationnelles, doctrinales et technologiques de nos adversaires potentiels". Sous le précédent quinquennat, la priorité absolue - quasi exclusive, en réalité - était celle du terrorisme, avec un mot d'ordre implicite : pas d'attentat sur le sol français. Cette préoccupation demeure, mais au deuxième rang, afin de "détecter les menaces, identifier les réseaux et les entraver avant qu'ils ne passent à l'action". Les intérêts de la France sont concernés, car "la menace représentée par les groupes djihadistes sahéliens nous renvoie à un ensemble de ramifications qui s'étendent de l'Asie centrale à l'ouest du continent africain, et cherchent des prolongements dans notre pays".

 

Évoquant ensuite les menaces visant les entreprises françaises, le ministre souligne le rôle du renseignement. Les armées ne font "pas un pas sans renseignement : en janvier 2013, nous nous sommes engagés aux côtés des Maliens sur la base des analyses de vos services", a dit le ministre devant la DPSD. Idem pour la préparation d'une attaque contre la Syrie qui n'a finalement pas eu lieu, mais aussi pour celle de l'intervention en Centrafrique : "Ce sont bien les signaux d'alerte envoyés par la communauté du renseignement qui ont permis de mobiliser à nos côtés nos partenaires africains, européens et américains."

 

Dispositions contestées

 

Quant aux dispositions très contestées de la Loi de programmation militaire sur la surveillance de l'infosphère, elles ne sont pas oubliées, au contraire ! "L'accès à certains fichiers administratifs ou judiciaires, ainsi qu'aux données de connexion et de géolocalisation, permettra aux services de mieux détecter des comportements menaçants, qu'il s'agisse de lutte contre le terrorisme ou de protection des intérêts fondamentaux de la nation. Le Parlement a bien voulu suivre mes propositions à cet égard", a déclaré le ministre.

 

Les finances étant ce qu'elles sont, les services de renseignement peuvent se réjouir d'un effort de recrutement qui se poursuit à contre-courant, puisque 800 nouveaux agents seront recrutés d'ici 2019. Pour autant, les moyens techniques coûtent de plus en plus cher et Jean-Yves Le Drian entend poursuivre "la mutualisation de nos capacités de recueil", notamment entre les deux services budgétivores, la DGSE et la DRM. Le ministre ajoute néanmoins que "mutualiser n'est pas uniformiser", et qu'il souhaite "éviter la pensée unique dans le domaine du renseignement". Il entend donc "conserver les pôles d'expertise que représentent les différents services" en privilégiant "l'autonomie de chacun en matière d'analyse".

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

07/03/2014 Actualité DGA

 

La Direction Générale de l’Armement et la société Dassault Aviation ont reçu la nuit dernière le 1er prix dans la catégorie défense des Laureate Awards, décerné par le magazine Aviation Week. Cette distinction récompense l’excellence technologique et de la capacité d’innovation tant étatique qu’industrielles sur le démonstrateur Neuron.

 

Depuis son premier vol du 1er décembre 2012, Neuron n’a cessé de démontrer ses qualités que ce soit en essais au sol ou en vol. La DGA assure la maîtrise d’ouvrage d’ensemble de ce projet notifié en 2006. Il est le fruit d’une coopération européenne qui rassemble outre la France avec Dassault Aviation comme maître d’œuvre, cinq pays partenaires et leurs industriels : l’Italie, la Suède, l’Espagne, la Grèce et la Suisse.

 

Ce succès illustre la déclaration de Laurent Collet-Billon lors de la conférence de presse du 18 février 2041 : «Plus que jamais nous devons savoir investir, savoir innover, savoir-faire pour gagner la bataille sur le terrain, la bataille de l’économie, de l’export et rester sur le podium international ».

 

Financé sur le budget des études amont du ministère de la défense, Neuron marque un effort de recherche et technologie majeur pour préparer l’avenir et maintenir des compétences industrielles essentielles. Il inaugure la prochaine génération d’aéronefs de combat, qu’ils soient pilotés ou non, avec l’ambition de préserver l’autonomie européenne dans ce domaine. C’est un défi majeur tant sur le plan technologique qu’industriel.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:55
En France, dissuasion et drones deviennent prioritaires

La recherche en matière de défense a d'importantes retombées dans le domaine civil, de nombreuses réalisations (protection des systèmes informatiques, optique, systèmes d'écoute ou de navigation...) ayant des applications duales, civiles et militaires.

 

6 Mars 2014 bilan.ch (AFP)

 

La Défense "sanctuarise" les crédits recherche alloués à l'aéronautique de combat, notamment aux drones.

 

La modernisation de la force de dissuasion française et l'aéronautique de combat, notamment les drones, sont les priorités des programmes de recherche de la Défense, dont les crédits seront "sanctuarisés", a indiqué jeudi Jean-Yves Le Drian.

 

"Sanctuarisation, ça veut dire que le montant financier que nous affichons, nous n'y toucherons pas. Nous n'en ferons pas une variable d'ajustement", a assuré le ministre de la Défense à l'ouverture à Paris des Thalès Innov'Days où sont présentées les innovations du groupe industriel.

 

La Loi de programmation militaire (2014-2019) prévoit 730 millions d'euros de crédits de contrats d'"études-amont", pour un total de 3,6 milliards annuels consacrés par la Défense à la recherche et au développement. "Jusqu'en 2019, c'est 730 millions par an auxquels on ne touchera pas. Enfin, pas moi", a repris le ministre.

 

Le maintien d'un effort significatif dans ce domaine, supérieur à celui des partenaires européens de la France, répond à un double enjeu, a-t-il souligné: préserver l'autonomie stratégique de la France et maintenir la compétitivité de l'industrie française.

 

Selon le ministre, l'effort d'études-amont portera prioritairement sur le renouvellement des deux composantes, maritime et aéroportée, de la force de dissuasion nucléaire. Notamment les travaux sur les successeurs des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) pour un montant de 1,2 milliard d'euros sur six ans.

 

Autre priorité, selon le ministre : "l'aéronautique de combat", avec les travaux en coopération avec la Grande-Bretagne sur les futurs drones de combat, mais aussi les avions de chasse, "avec des études sur la furtivité et la guerre électronique", pour 875 millions d'euros sur la durée de la LPM.

 

Environ 300 millions d'euros seront consacrés au renouvellement de la gamme de missiles (succession du MICA, rénovation du SCALP). Plus de 150 millions sur six ans iront à la recherche en matière de cyberdéfense, dont la LPM fait une priorité stratégique. Les dispositifs pour favoriser l'accès des PME aux marchés de la Défense seront également renforcés, à hauteur de 510 millions d'euros.

 

La recherche en matière de défense a d'importantes retombées dans le domaine civil, de nombreuses réalisations (protection des systèmes informatiques, optique, systèmes d'écoute ou de navigation...) ayant des applications duales, civiles et militaires.

 

Les bureaux d'études des industries de défense emploient environ 20.000 personnes en France. Un domaine où les investissements ont des conséquences à long terme, souvent dix à vingt ans entre les études-amont et les applications industrielles.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:50
Whither NATO? Difficulties in the Trans-Atlantic Relationship

 

March 06, 2014 An Op-Ed by Secretary William Cohen and General James Jones – Spiegel.de

 

Revelations about NSA spying and an unequal sharing of military burdens has cast a recent shadow over the trans-Atlantic relationship. But NATO remains just as important as ever. It is time for all alliance members to recognize that fact.

 

During the course of more than three decades, in our public service and private capacities, we have regularly attended the Munich Security Conference, formerly known as Wehrkunde.

The Conference initially consisted of a small group of military experts from the United States, Canada and Western Europe who discussed issues involving the threat posed by the former Soviet Union. Today, the Conference includes representatives from the business, diplomatic and military communities from all of Europe, Russia and Asia who examine the new threats posed by terrorists, religious extremists, nuclear proliferation, cyber warfare and organized crime.

Although the US delegation to the Conference included 15 members of Congress and a joint appearance by Secretary of State John Kerry and Secretary of Defense Chuck Hagel we detected the "brooding omnipresence" of a discontent for the United States that contained a whiff of anti-Americanism.

This dark overhang is due in part to Edward Snowden's revelations about NSA's collection activities, but it is coupled with a perception that the United States is withdrawing its interest from vast areas of the globe, including Europe, a feeling partly fueled by the "Pivot Towards Asia" declaration announced in Washington. While nothing could be further from the truth, perceptions can become reality when not effectively rebuffed by evidence to the contrary. There also seems to be a little too much enthusiasm to link this perception with the increasingly popular notion of a general "American decline", something we have heard about in every decade since 1945.

For those who care about the future relevance of NATO -- without question the most important political/military institution of the 20th century -- the negative sentiments expressed both publicly and privately at the Conference are troubling.

 

Temptation to Fan the Flames

First, we share the conviction that all freedom-loving people need to be vigilant against excessive intrusive activities conducted by governments in the name of national security. But we also believe that the outrage over NSA'scollection activities is being exploited by some of our allies to serve their political ambitions. We understand that "all politics is local," and that some rhetorical hyperventilation is to be expected and tolerated -- to a point. But those who are charged to protect the security of their citizens need to exercise leadership in distinguishing fact from fiction and resist the temptation to fan the flames of fear.

Access to information has been democratized and so has the capacity to wage war. No longer do states have a monopoly on the power to disrupt or destroy their adversaries or economic rivals. Nihilists, messianic zealots, and those who nurse time-worn grievances use today's technologies to inflict mass murder and mayhem.

Technology has raced ahead of the ability of elected and appointed officials to regulate appropriate restrictions on the use of its software marvels. We have no doubt that legislation is needed in Washington and other capitals to draw red lines on the tolerable limits of governmental monitoring of its citizens' communications and for lawmakers to exercise strict oversight to ensure those red lines are not crossed.

Second, it's important for our European friends to understand that discontent can, and does, flow in more than one direction. When former Secretary of Defense Bob Gates delivered his valedictorian speech in Brussels in 2010, he gave voice to a long simmering resentment over the freeloading enjoyed by a number of NATO's members.

No one expects every nation to possess "full-spectrum" military capabilities comparable to those enjoyed by the United States, but each NATO member has an obligation to contribute to our collective security rather than just be the beneficiary of the physical and financial sacrifice of others. As far back as the Prague Summit of 2002, every NATO ally pledged to allocate no less than 2 percent of their GDP for their defense budgets. The hard fact is that very few ever fulfilled that pledge, and even fewer today have any intention of doing so in the future. As a result the United States currently pays 72 percent of NATO's bills. Five other nations -- Great Britain, France, Germany, Italy and Turkey pay 70 percent of the obligatory balance. Even among these stalwarts, efforts are underway to reduce their defense expenditure even further.

 

Of Duties and Rights

Something is very wrong with this picture, and the campaign to support those fighting against Libyan dictator Muammar Qaddafi exposed the dangerous distortions in Nato's capabilities.

After the United States was asked to establish the no-fly zones over Libya, responsibility to continue military assistance to those fighting for freedom was shifted to the other NATO members. Astonishingly, we discovered that the supply of ammunition to carry out the task was exhausted in a matter of days.

This disparity in burden sharing suggests either a fundamental weakness at the core of the alliance, or that certain members of the alliance do not value what it is the alliance provides.

We think it's important to raise the above issues because there is the danger that if they go unchallenged or unaddressed in a reasoned and responsible fashion, NATO will wither and become a relic of the past rather than a powerful platform for helping confront today's and tomorrow's security threats. We believe that a properly resourced and re-missioned NATO can continue to be the great alliance that it was in the 20th century. If we didn't have a NATO today, we would most likely be creating one.

In this age of austerity and diminished defense budgets, the United States has correctly identified the importance of intensifying its economic, diplomatic and military presence in the Asia-Pacific region. North Korea remains a serious threat to global security. China's growing military capabilities and its declaration of ownership rights in the East China and South China Seas is raising tensions with Japan, Vietnam, the Philippines and others. Japan's rising sense of nationalism and attempts to airbrush away the militarism of its past is unsettling to those who suffered Japanese occupation during the 20th Century.

The US, in seeking to maintain stability in the most populous and economically dynamic region in the world, is not disengaging or turning away from our European friends, but once again, serving their security interests as well as our own.

The world has become more economically interconnected and digitally dependent than at any time in history. Paradoxically, we are more vulnerable to the multiplicity of internal and external threats than ever before. Those who seek to disrupt or destroy an orderly world of commerce and prosperity and take us to "the Stone Age on the wings of science," are uniquely dangerous because they are cloaked in anonymity and leave no return address. Electrons race across time zones in seconds and recognize no geographic borders. In this brave and grave new world, like it or not, we are all in it together, and we need to put our collective shoulders to the task of insuring our security and talk about duties as well as rights.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:45
Africom commander General David Rodriguez

Africom commander General David Rodriguez

 

 

07 March 2014 by American Forces Press Service - defenceWeb

 

Helped by the Arab Spring, terrorist groups in North and West Africa have expanded their operations, increasing threats to the United States and its interests, the commander of U.S. Africa Command told Congress on Thursday.

 

“These revolutions, coupled with the fragility of neighboring states, continue to destabilize the region,” Army General David M. Rodriguez told the Senate Armed Services Committee in prepared testimony.

 

“The spillover effects of revolutions include the return of fighters and flow of weapons from Libya to neighboring countries following the fall of the Gadhafi regime and the export of foreign fighters from North Africa to the Syrian conflict,” the general said.

 

Rodriguez described the security situation in Libya -- where a NATO-backed air campaign in 2011 aimed at protecting civilians from pro-Gadhafi forces eventually led to the leader’s overthrow -- as volatile and tenuous, especially in the east and southwest. “Militia groups control significant areas of territory and continue to exert pressure on the Libyan government,” he said.

 

Africom, he said, is working to help build Libyan security forces, but in the meantime, terrorist groups including those affiliated with al-Qaida have taken root in vast, lawless areas of the country and are using the region as a base to extend their reach across northwest Africa.

 

Farther west, though, Rodriguez pointed to success the United States and its French and African allies have had in stabilizing Mali, where Islamic extremists took control of a large swath of the desert country’s north following a coup two years ago. “U.S. support has enabled [United Nations forces] and French operations to secure key cities and disrupt terrorist organizations,” he added.

 

Rodriguez described challenges facing the United States and Europe across the continent, from the Sahael region in West Africa to Somalia in the east.

 

“The collective aftermath of revolutions in Libya, Tunisia and Egypt, including uncertain political transitions, spillover effects, and exploitation by violent extremist organizations of under-governed spaces and porous borders are key sources of instability that require us to remain vigilant in the near term,” he said. While multi-national efforts are disrupting terrorists, he added, “the growth and activity of the violent extremist network across the African continent continues to outpace these efforts.”

Rodriguez ticked off a list of security challenges facing the continent and his command.

 

Despite programs and exercises with Nigeria, the terrorist group Boko Haram continues to attack civilian and government facilities and has extended its reach into neighboring Niger, Chad and Cameroon. In Somalia, after having no presence in the country for years, the U.S. military now has three people on the ground, he said, to coordinate with U.N. and other partnered forces to disrupt and contain al-Shabaab forces and expand areas under the control of the nominal government in Mogadishu.

 

He described the efforts as playing “limited, but important roles” in weakening the militant group, which controls portions of the country and claimed responsibility for a massacre at a shopping mall in Nairobi, Kenya, in September that killed more than 60 people.

 

Rodriguez reported significant progress in reducing piracy.

 

“In 2013, zero ships were hijacked in nine attempted attacks in the region,” he said. Just two years earlier, there had been more than 150 attempted hijackings.

 

While Rodriguez said Africom is using military-to-military engagements, programs, exercises and other operations to respond to crises and deter threats, he emphasized that these efforts are geared toward enabling African partners to handle these problems.

“We believe efforts to meet security challenges in Africa are best led and conducted by African partners,” he said, efforts that ultimately will depend on African nations developing effective partner-nation security institutions that respect civilian authority.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:45
Options for new SAAF maritime surveillance platforms

 

 

07 March 2014 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

With approval, in principle at present from the National Treasury, Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula’s unhappiness about “her people” flying in aircraft more than 60 years old seems set to end, if only in a few years.

 

During his national budget speech last month Finance Minister Pravin Gordhan approved the acquisition of new maritime surveillance aircraft (MSA) in the 2015/16 fiscal term for the South African Air Force (SAAF).

 

The new aircraft, the number of which was not stipulated by Gordhan, will replace 35 Squadron’s C-47TPs, now well over 60 years old and the mainstay of the SAAF’s maritime patrol and surveillance capability.

 

Mapisa-Nqakula specifically mentioned the age of aircraft in the wake of the C-47TP crash in the Drakensberg in December 2012 which left 11 dead.

 

With the door now open for MSAs, two of the potential suppliers have both stressed the importance of acquisitions that can fulfil multiple missions rather than be dedicated to the single tasking of maritime surveillance.

 

Taking an extract from the draft Defence Review, hopefully still to be tabled during the current session of Parliament, Lockheed Martin points to the importance of airborne maritime surveillance. The Review states: “as a trading nation, with over 95% of our trade being reliant on maritime trade routes, the security of South Africa and its people is crucially dependant on the ability to trade, grow the economy, reduce poverty and provide meaningful work for South Africa’s people” and, in reference to the threat of piracy, “protection of the trade routes for merchant shipping is of vital national interest to the nation. No less than 75% of South Africa’s oil imports on which the economy depends arrives by sea from the Middle East.”

 

The United States aerospace and defence company’s relationship with the SAAF goes back more than 50 years, having delivered C-130 Hercules to the SAAF half a century ago. C-130BZs in service with 28 Squadron are still the SAAF’s major airlift and transport aircraft. However, with these nearing the end of their serviceable lives, Lockheed Martin maintains the new generation C-130J Super Hercules is the right replacement.

 

Apart from being able to do what the current SAAF BZ fleet does more efficiently, the J models are also multi-mission. This means configurations can be changed to suit specific taskings, ranging from transport of troops and equipment through to medevac, VIP transport, firefighting and maritime surveillance and patrol as well as search and rescue, an important tasking given South Africa’s responsibilities in terms of its massive economic exclusion zone.

 

In similar vein the C295 from the Airbus Defence and Space stable is also a true multi-mission aircraft. It offers transport in all its variants; maritime surveillance, unarmed with the option of either palletised or permanently installed mission systems; maritime patrol, armed and also with either palletised or permanently fitted mission systems as well as oil spill response and protection.

 

With no real prospect of growth in the defence budget, the SAAF would be getting “more bang for its buck” if aircraft acquisitions are of the multi-mission type. This would cut down on the number of platforms to be purchased and allow more different mission taskings.

 

These are only two of the possibilities SAAF acquisitions personnel will be investigating - many other manufacturers have also expressed interest in Project Saucepan, including RUAG, Saab, L-3, ATR and HAL. Another possibility comes from a suggestion made by retired lieutenant general Carlo Gagiano, when he headed up the airborne arm of the SA National Defence Force (SANDF).

 

He proposed acquiring a number of smaller twin-engined aircraft, in the King Air size, to be fitted with the requisite equipment and operated by SAAF Reserve Force pilots from airports along the country’s coastline. Given that current SAAF chief, Lieutenant General Zakes Msimang, has stated the revitalisation of the SAAF Reserve is one of his priorities, this could well add another arrow to the quiver that is maritime surveillance.

 

Reserve Force pilots based at say, Port Elizabeth, Durban and Cape Town, could utilise these SAAF assets, freeing up whatever other platforms are acquired for other duties.

 

All told, military aviation watchers maintain there are options aplenty available to the SAAF acquisitions personnel to beef up maritime surveillance and keep the seas off the country safe, essential given that South Africa is very much a maritime trading country.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:45
U.N. extends partial easing of Somalia arms embargo to October

 

06 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The U.N. Security Council on Wednesday extended a partial suspension of the decades-old arms embargo on Somalia for eight months while highlighting concerns about the possible diversion of weapons to al Qaeda-linked militants.

 

A resolution unanimously adopted by the council has its members "condemning flows of weapons and ammunition supplies to and through Somalia in violation of the arms embargo on Somalia, as well as the destabilizing accumulation of such weapons, as a serious threat to peace and stability in the region."

 

A year ago, the 15-nation Security Council agreed to partially lift the arms embargo on Somalia, allowing the government in Mogadishu to buy light weapons to strengthen its security forces to fight the Islamist group al Shabaab and other militants.

 

Instead of extending that partial easing for a year, or scrapping the embargo entirely as the Somalia government would have liked, the council resolution renews it only until October 25, which is when U.N. experts who monitor the embargo and other sanctions on Somalia and Eritrea are due to report back.

 

"The resolution makes very clear that the Somali authorities need to meet strict conditions on the monitoring and reporting of arms imports into Somalia to ensure in particular that they do not get into the hands of al Shabaab," British U.N. Ambassador Mark Lyall Grant told reporters.

 

The U.N. Somalia and Eritrea Monitoring Group recommended in a confidential report to the Security Council's sanctions committees last month that either the full arms embargo be restored or at least notification and reporting requirements related to arms deliveries be tightened.

 

The council accepted the latter recommendation.

 

The monitors' report, obtained by Reuters, warns of "systematic abuses" by Somalia's government, which the monitors say has allowed the diversion of weapons that Somali authorities purchased thanks to the easing of restrictions on arms sales.

 

AWASH WITH WEAPONS

 

Somalia's government last year had asked for the arms embargo to be fully removed, and the United States supported that. But other Security Council members were wary of doing that in a country already awash with weapons.

 

The Security Council imposed the embargo on Somalia in 1992 to cut the flow of weapons to feuding warlords, who a year earlier had ousted dictator Mohamed Siad Barre and plunged the country into civil war. In 2012, Somalia held its first vote since 1991 to elect a president and prime minister.

 

The eased restrictions allow sales to the government of such weapons as automatic assault rifles and rocket-propelled grenades, but leave in place a ban on surface-to-air missiles, large-caliber guns, howitzers, cannons and mortars as well as anti-tank guided weapons, mines and night-vision weapon sights.

 

Under U.N. rules, weapons and military equipment may not be resold or transferred to any individual or entity outside of the Somali security forces.

 

The Security Council is asking Somalia's government to report regularly on the structure of the security forces and the infrastructure and procedures in place to ensure safe storage, maintenance and distribution of military equipment.

 

There is a 17,600-strong African Union peacekeeping force and a U.N. political mission in the Horn of Africa country. The African Union force is planning a major offensive against al Shabaab, U.N. diplomats and officials say.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 01 mars 2014.

 

La force Sangaris poursuit son effort de sécurisation de la route reliant Bangui à la capitale à la frontière du Cameroun.

 

A Bangui, le Groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie, armé en grande partie par le 13e bataillon de chasseurs alpins, a pris à son compte les missions du GTIA Amarante, relevé le 26 février dernier. Les soldats français maintiennent ainsi une présence dissuasive dans la ville et multiplient les patrouilles conjointes avec les gendarmes centrafricains.

 

La situation sécuritaire y est en net progrès. Dans un quartier du 5ème arrondissement où les forces françaises et la MISCA sécurisent une zone de regroupement, le mouvement retour des déplacés semble être amorcé. Ce sont désormais près de 3000 personnes qui s’y rendent quotidiennement pour passer la nuit.

 

PK 12 et le 3e arrondissement restent des zones sensibles qui font l’objet d’une vigilance particulière, même si les tensions’y font plus rares.

 

Tout en conservant la capacité à appuyer la MISCA dans Bangui, la force Sangaris poursuit sa progression en province. Désormais, son centre de gravité se situe à Bouar, à environ 400 kms au nord-est de Bangui. Le GTIA Panthère renforce la sécurisation du principal axe routier reliant la frontière camerounaise et la capitale centrafricaine et poursuit ses missions de reconnaissance au nord et au sud de cette route pour sécuriser les zones de populations. Ses unités sont ainsi déployées à Yaloké, Baoro, Carnot, Beloko et Cantonnier.

 

La sécurisation de cet axe routier, permettant la libre circulation des denrées vers la capitale, est un enjeu majeur pour la reprise de la vie économique. Les check-points illégaux sont donc systématiquement démontés. C’est dans ce but que le 03 mars dernier, une opération visant à renforcer la lutte contre les entraves à la circulation et les coupeurs de route a été conduite par la force Sangaris et la MISCA.

 

Faisant suite à la décision du Président de la république de renforcer le dispositif français en RCA, une partie du groupement Terre de la force Epervier s’est déployée depuis N’Djamena. Ce renfort a permis de créer un 3e GTIA, le GTIA Dragon, engagé lui aussi dans les opérations à l'ouest du pays. Cette capacité renforce ainsi la mobilité de la force Sangaris.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:40
En cas de guerre économique avec la Russie, il y aurait surtout des perdants

source voxthunae

 

08 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Des Européens sans gaz ou presque, et des Russes privés d'investissements et de capitaux dont ils ont bien besoin: en cas d'escalade de la crise en Ukraine et de sanctions économiques réciproques, il n'y aurait que des perdants, soulignent les économistes, qui ne croient pas à une telle escalade.

 

Il n'y aura que des perdants si la Russie et les Occidentaux prennent des mesures de rétorsion économique, ce qu'il ne croit pas, assure à l'AFP Arnaud Dubien, président de l'Observatoire franco-russe, centre de recherche dépendant de la Chambre de commerce franco-russe.

 

Vendredi, l'association des entrepreneurs européens actifs en Russie, l'AEB, s'est fendue d'un communiqué pour demander un dialogue constructif et rappeler la forte interdépendance économique.

 

Christian Schulz, de la banque Berenberg, juge que des sanctions feraient un peu de mal à l'Europe mais que c'est surtout la Russie (qui) se nuirait à elle-même, dans un contexte de croissance poussive (1,3% en 2013) et de fuite déjà conséquente de capitaux privés (17 milliards de dollars depuis le début de l'année).

 

L'institut de recherches Oxford Economics a simulé les conséquences d'une escalade du conflit en Ukraine, avec de nouvelles intrusions militaires russes débouchant sur une interruption des livraisons de gaz russe via l'Ukraine, et quelques représailles financières contre la Russie.

 

Selon ses conclusions, le prix du gaz sur le marché en Europe augmenterait de 15% et celui du pétrole de 10%, la zone euro subirait un recul de 1,5% du Produit intérieur brut (PIB) d'ici 2015 par rapport au scénario de base (hors escalade militaire), s'aggravant à -3% pour certains pays de l'Est. Etats-Unis et Asie connaîtraient un impact plus limité.

 

- La Russie grande perdante -

 

Mais, assure Oxford Economics, le plus grand perdant serait la Russie: le rouble déclinerait fortement, l'inflation flamberait et le PIB russe baisserait de 2% en 2014 puis 4,5% en 2015 par rapport au scénario de base. L'Ukraine serait elle en faillite.

 

Lundi déjà, en un seul jour, la banque centrale russe a dû dépenser 11 milliards de dollars pour défendre sa devise. C'est cinq fois plus qu'elle n'avait jamais dépensé pour une intervention sur les marchés.

 

En cas de sanctions commerciales majeures, par exemple d'embargo sur 80% des ventes russes de gaz et de pétrole, les prévisions d'Oxford Economics sont encore plus sombres, avec un PIB russe en recul de 10% d'ici fin 2015 par rapport au scénario de base.

 

Christian Schulz rappelle que le gaz russe pèse environ un tiers de l'approvisionnement européen. Mais selon lui, dans un contexte de reprise européenne et avec la venue du printemps, la Russie a besoin de ses revenus énergétiques plus que l'Europe n'a besoin de son gaz.

 

Les exportations russes l'an dernier hors CEI (ex-URSS sans les pays baltes et la Géorgie) étaient composées à 74,5% d'hydrocarbures, et représentaient l'équivalent d'entre 15 et 20% du Produit intérieur brut.

 

M. Schulz rappelle aussi que la relation commerciale est très déséquilibrée: les exportations européennes vers la Russie pesaient 1% du PIB européen en 2012, mais les exportations russes vers l'Union européenne pesaient elles 15% du PIB russe.

 

Pour lui, la Russie risque de faire fuir les investissements dont elle a besoin pour se moderniser et de décrocher pour de bon des autres grands émergents, le Brésil, l'Inde et la Chine qui eux réforment leurs économies.

 

- La France laisserait des plumes -

 

Un constat que M. Dubien tient à nuancer, affirmant que les Européens et en particulier les Français laisseraient aussi des plumes en cas de guerre économique.

 

37 des entreprises du CAC 40, l'indice boursier vedette en France, sont présentes en Chine et y enregistrent des succès, dont elles ne se vantent pas trop en raison de l'ambiance de +Russian bashing+, assure ce promoteur du développement des relations économiques avec la Russie.

 

Il indique que la Russie est pour la France le troisième marché à l'exportation hors Europe, et ce dans un contexte où chaque million de notre balance commerciale (très déficitaire) compte.

 

Par ailleurs, la Russie n'est pas désarmée notamment face à des attaques contre sa monnaie. Elle possède de gigantesques réserves de devises, qui se montaient à 493,4 milliards de dollars le 21 février dernier.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:35
La Chine défendra le moindre centimètre de son territoire

 

 

08 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PEKIN - La Chine défendra énergiquement sa souveraineté, a averti samedi le ministre des Affaires étrangères, déclarant qu'il n'y avait aucune marge pour un compromis avec le Japon sur les questions territoriales ou historiques.

 

Notre position est déterminée et claire: nous ne prendrons jamais possession de ce qui ne nous appartient pas, mais nous défendrons le moindre centimètre du territoire qui nous appartient, a martelé Wang Yi, lors d'une conférence de presse.

 

La Chine est engagée dans de vifs différends territoriaux avec plusieurs de ses voisins, au premier rang desquels le Japon --Pékin disputant à Tokyo la souveraineté d'un archipel inhabité en mer de Chine orientale.

 

Les tensions entre les deux pays sont par ailleurs avivées par le souvenir de l'invasion de la Chine par les forces militaires nippones lors de la Deuxième guerre mondiale.

 

Des responsables chinois ont récemment exigé que les dirigeants japonais se confrontent au passé militariste de leur pays et fassent contrition, à l'image de l'Allemagne de l'après-nazisme.

 

Sur ces questions de principe, le territoire et l'histoire, Pékin refuse de transiger et il n'y a aucune marge pour un compromis, a affirmé Wang Yi.

 

Si certains au Japon insistent pour inverser le verdict (de l'histoire) sur leur passé d'agression, je ne crois pas que la communauté internationale et tous ceux qui chérissent la paix dans le monde pourront l'accepter, a ajouté le ministre chinois.

 

Le Premier ministre nippon Shinzo Abe avait de son côté récemment prévenu que cette querelle territoriale évoquait pour lui les tensions géopolitiques qui avaient provoqué en 1914 l'éclatement de la Première guerre mondiale --et ce malgré les intenses échanges commerciaux entre Allemagne et Grande-Bretagne.

 

Une comparaison que Wang Yi a tenu à démonter lors de sa conférence de presse: Je voudrais insister sur le fait que 2014 n'est pas 1914, et encore moins 1894 --date d'un bref conflit sino-japonais qui s'était conclu par une retentissante victoire du Japon et une cuisante défaite pour l'Empire chinois.

 

Au lieu de considérer l'Allemagne d'avant la Première guerre mondiale, pourquoi ne pas prendre comme modèle l'Allemagne de l'après-Deuxième guerre mondiale et sa capacité à reconnaître les heures sombres de son passé?, s'est interrogé Wang Yi.

 

Le ministre des Affaires étrangères, en poste depuis tout juste un an, a par ailleurs réitéré ses appels au dialogue dans le dossier du programme nucléaire de la Corée du Nord --pays dont Pékin reste le principal allié et soutien.

 

Depuis toujours, nous avons une ligne rouge, qui est que nous ne permettrons jamais une guerre ou une montée de l'instabilité dans la péninsule coréenne, a insisté Wang Yi.

 

Selon lui, l'impossibilité pour les différents acteurs impliqués à trouver un terrain d'entente s'explique par leur manque de confiance réciproque, en particulier entre Pyongyang et Washington.

 

De même, Wang Yi a rappelé la nécessité d'un dialogue sur l'Ukraine, alors que des forces armées de la Russie --proche allié de Pékin sur la scène internationale-- ont pris contrôle de la Crimée.

 

La priorité est désormais de faire preuve de calme et de retenue, afin d'empêcher une escalade de la situation. Les différentes parties doivent entreprendre un dialogue et des consultations pour se mettre sur la voie d'une résolution politique, a déclaré le ministre, sans suggérer quels pourraient être les contours de celle-ci.

 

La crise ukrainienne représente un dilemme pour Pékin, qui s'est retrouvé pris en étau entre son soutien habituel à Moscou et son opposition de principe à toute ingérence et intervention militaire dans un pays tiers.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:35
La corruption entrave la modernisation de l’armée indienne

 

07.03.2014 Sergueï Tomine – La Voix de la Russie

 

La corruption, un des thèmes principaux de la campagne électorale en cours en Inde, est tout particulièrement visible dans le secteur militaro-industriel. Le marché de l’armement indien est l’un des plus prometteurs du monde. En 2013, le budget de la Défense du pays a atteint 40 milliards de dollars, selon certaines estimations. Et bien sûr là où il y a beaucoup d’argent, les possibilités sont nombreuses de gagner gros.

 

Cette tendance apparaît clairement avec le scandale qui a touché le britannique Rolls-Royce. Cette société mondialement connue est soupçonnée d’avoir versé des pots-de-vin aux employés de Hindustan Aeronautics Limited lors de la conclusion d’un contrat estimé à 1,2 milliards de dollars portant sur l’achat de moteurs d’avions par l’Inde. Des sources du Bureau central des enquêtes (CBI) estiment que le montant des dessous-de-table versés pourrait atteindre 80 millions de dollars.

 

L’affaire Rolls-Royce s’ajoute à la liste déjà longue des scandales qui ébranlent l’Inde et impliquent des fabricants d’armes et d’équipement militaires occidentaux renommés. Grâce à la corruption, la société, en contournant les règles de concurrence loyale, s’est vu ouvrir le « canal vert » du marché indien des armes. En janvier 2014, le ministère de la Défense indien a confirmé l’annulation d’un contrat de 750 millions de dollars portant sur pour l’achat de 12 hélicoptères de transport VIP produits par la filiale du constructeur italien Finmeccanica, AgustaWestland. Le scandale a éclaté en Inde après qu’un mandat d’arrêt a été émis en Italie contre le président de Finmeccanica, Giuseppe Orsi, accusé d’avoir versé des pots-de-vin à des fonctionnaires indiens lors de la conclusion du contrat.

 

Les perquisitions conduites chez l’ancien commandant de l’Armée de l’air,Shashindra PalTyagi, et chez douze autres anciens hauts fonctionnaires et militaires, confirment que la corruption concerne les plus hauts échelons de la Défense indienne. En mars 2013, des perquisitions ont été menées dans les bureaux de quatre entreprises du complexe militaro-industriel indien, dans le cadre de l’enquête sur les machinations impliquant l’entreprise Finmeccanica. Suite à ces perquisitions, les suspects ont été officiellement inculpés.

 

Une situation paradoxale se fait jour : alors que la Défense indienne a dépensé des sommes astronomiques, les militaires se plaignent de la mauvaise qualité de leurs équipements. Il y a deux ans, les médias indiens avaient publié une lettre scandaleuse du commandant de l’Armée de terre, le général Singh,adressée au Premier ministre, Manmohan Singh, qui avait eu l’effet d’une bombe. La lettre indiquait que bien que l’Inde était devenue le premier pays importateur d’armes au monde, l’équipement des militaires était dans un état catastrophique. Cela concernait en premier lieu les forces blindées et la défense aérienne.

 

Parallèlement, ce même général Singh avait fait, au journal The Hindu, une autre déclaration sensationnelle en reconnaissant qu’un pot-de-vin de 3 millions de dollars lui avait été offert en échange de son approbation de l’achat de camions du constructeur tchèque Tatra. Cette société appartient à l’homme d’affaires indien Ravi Rishi.

 

Après les déclarations du général Singh, le ministère de la Défense a annoncé qu’il déclarait la guerre à la corruption touchant les contrats d’armement. Deux sociétés indiennes et quatre sociétés étrangères ont été placées sur une « liste noire » et interdites de travailler sur le marché indien pendant dix ans. « Si nous constatons que les choses ne se déroulent pas bien avec un contrat ou un autre, nous l’annulerons quel que soit son stade de développement », avait alors mis en garde le ministre de la Défense, A. K. Antony.

 

Néanmoins, l’affaire Rolls-Royce indique que la corruption à grande échelle dans le secteur militaro-industriel n’est pas facile à stopper. Et ce notamment parce que les racines de la corruption sont intactes. Ces nombreux scandales mettent en question le mécanisme d’appel d’offres utilisé par l’Inde pour les transactions dans le domaine technico-militaire. L’opacité et la corruption touchant les contrats d’armement sont de plus en plus visibles.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 18:50
Photo credit: Antanas Gedrimas

Photo credit: Antanas Gedrimas

 

2014-03-07  kariuomene.kam.lt

 

On March 6 the U.S. Air Force deployed six F-15 C Eagle fighter jets to the Lithuanian Air Force Base in Šiauliai. These aircraft will augment the present mission comprising four U.S. F-15 C Eagle aircraft. The U.S. has heightened it NATO presence to increase the strength of the Baltic Air Policing mission. Another two U.S. KC-135 aerial refuelling aircraft have brought aircraft service personnel.

 

The U.S. has sent the additional fighter jets to the Baltics as a response to the developments in the region and as a further demonstration of a long-term U.S. commitment to NATO and European security.

 

According to the statement issued following NATO consultations under Article 4 of the North Atlantic Treaty, the Alliance agrees "to pursue and intensify our rigorous and on-going assessment of the implications of this crisis for Alliance security, in close coordination and consultation".

 

U.S. Defense Secretary Chuck Hagel announced on March 5 that a decision had been made to boost U.S. participation in NATO's Baltic Air policing mission with regard to NATO decisions.

 

The U.S. aircraft will also participate in NATO's Baltic Regional Training Event (BRTE) to take place early in April alongside NATO partners Sweden and Finland.

 

The additional F-15s and KC-135s NATO have been deployed to the Baltic Air Policing mission from their home base in Lakenheath, United Kingdom, just like the first four F-15s that arrived early in January.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
Le NRBC - Une lutte actuelle

Exercice de certification NRF (NATO Response Force) du quartier général du corps de réaction rapide France (QG CRR-Fr, Lille) STEADFAST JAZZ 2013 sur le camp de Drawsko en Pologne.
Centre de reconditionnement du personnel (CERPE) monté par le 1er escadron du 2e régiment de dragons (2e RD, Fontevraud). Un personnel de l'escadron passe un gant poudreur pour fixer les produits toxiques sur la tenue d'un militaire tchèque.

 

07/03/2014 LTN SIMONNOT-VIRBEL - Armée de Terre

 

Prévenir les incidents dans le domaine nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC), assurer la protection des forces et garantir la liberté d’action du commandement sont pour l’armée de Terre des missions de premier ordre. Mais nos unités peuvent également appuyer à plus grande échelle des moyens civils pour venir en aide à une population en danger.

 

La médiatisation des conflits récents a contribué à l’éveil des consciences sur la prise en compte du risque nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC). Avec la globalisation des échanges et transports de marchandises et de personnes, cette menace lointaine peut s’avérer bien plus proche qu’elle n’y paraît.

 

Depuis la création de l’Ecole militaire des armes spéciales en 1962, la défense NRBC fait partie intégrante des préoccupations de l’armée de Terre. Elle s’inscrit dans un dispositif interarmées, interministériel et interallié et comprend deux composantes principales : la défense NRBC dite « toutes armes », dont les moyens sont communs à toutes les unités, et une défense NRBC spécialisée, dotée de moyens sophistiqués de détection, de prélèvement et de reconnaissance  ainsi que de moyens approfondis de modélisation et de décontamination.

 

Il existe toute une chaîne de commandement, allant des spécialistes dont la lutte contre le NRBC est le métier, jusqu’aux référents qualifiés présents dans les unités élémentaires des 80 régiments de France. Le domaine est tellement large dans son approche et dans la multitude de scénarios possibles, qu’il est nécessaire pour tous ces acteurs de travailler en synergie, tant en interarmées qu’en coordination avec les instances civilo-militaires.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
Les sapeurs du nucléaire

Exercice nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) effectué par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) dans l'enceinte de la société Sanofi à Vitry-sur-Seine. Intervention des spécialistes NRBC et mise en place de la chaîne de décontamination.

 

07/03/2014 M. Simonnot-Virbel - Armée de Terre

 

Immersion à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris et à l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n° 1 de Nogent-le-Rotrou où se joue un incident NRBC.

 

Vitry-sur-Seine, novembre 2013.

 

Alerte rouge. Des travaux effectués sur la pompe d’un circuit de refroidissement ont occasionné une explosion dans l’un des bâtiments. Celle-ci a entraîné un dysfonctionnement des systèmes de sécurité. Les témoins parlent d’un début d’incendie et d’une fuite sur une cuve située à proximité. Près de 400 litres d’ammoniac ont commencé à se répandre. Le détachement de pompiers de l’usine vient constater l’ampleur des dégâts et extraire les blessés. Le poste de sécurité appelle la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Les moyens spécialisés du 2egroupement d’incendie et de secours (2e GIS) arrivent sur les lieux.

 

 Colmatage impossible

 

 Parés de la tenue légère de décontamination, les hommes identifient la source et doivent neutraliser l’émanation de fumée toxique. Le colmatage est impossible. Ils proposent rapidement des idées de manœuvre au commandant des opérations de secours (COS). « On a mis en place deux lances ‘queue de paon’ qui ont pour effet de limiter les effets nocifs du gaz sur le voisinage immédiat, explique l’un des experts du 2e GIS.Ces lances créent un rideau d’eau, une barrière hermétique très efficace contre la propagation du produit. Pendant ce temps, nos experts en décontamination se sont occupé des victimes. »

 

L’intervention a finalement duré près de trois heures.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
80 ans de l’armée de l’air

 

07.04.2014 by CESA

 

2014 marque les 80 ans de l’armée de l’air. Cet anniversaire est une magnifique occasion à saisir pour prendre le temps de regarder en arrière et d’apprécier le chemin parcouru, se souvenir.

 

Retrouvez le site des 80 ans de l’armée de l’air sur :

http://www.80ans-armeedelair.fr/

 

C’est pour fixer sur un support pérenne tous ses souvenirs que l’armée de l’air a décidé de publier un livre de prestige. Conçu au travers de sagas familiales d’aviateurs, ce livre, préfacé par le chef d’état-major de l’armée de l’air, met en avant l’évolution de l’armée de l’air vue par les femmes et les hommes qui l’ont construite.

Ainsi, par le biais des témoignages des familles d’aviateurs, de photographies de familles, de frises chronologiques illustrées qui reviennent sur les temps forts de l’histoire de l’armée de l’air, et de regards de civils, ce sont 80 ans d’histoire qui défilent.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:45
Mali : l’Unité de distribution en produits de santé

 

06/03/2014 Sources : EMA

 

Du 28 février au 5 mars 2014, plus d’une demi-tonne de médicaments et de matériels médicaux stériles a été acheminée depuis la France vers le camp Damien Boiteux à Bamako. Ces médicaments et ces produits stériles seront redistribués dans les différents postes médicaux de la force Serval.

 

L’UDPS travaille en partenariat avec la Direction des approvisionnements en produits de santé des Armées (DAPSA), qui est basée au nord d’Orléans. Elle assure la livraison des médicaments en France et à l’étranger.

 

Au Mali, la pharmacie gère les stocks, réalise les commandes et approvisionne les différentes entités militaires basées sur le théâtre (Gao, Ansongo, Kidal, Tessalit…). La pharmacie du camp Damien Boiteux possède un stock qui lui permet de fonctionner au minimum deux mois de façon autonome. Certains produits, tels que les poches de sang, sont en revanche rapidement périssables et doivent être changés toutes les trois semaines.

 

Les militaires français déployés sur le sol malien poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : l’Unité de distribution en produits de santéMali : l’Unité de distribution en produits de santé
Mali : l’Unité de distribution en produits de santé
Mali : l’Unité de distribution en produits de santéMali : l’Unité de distribution en produits de santé
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:45
Corymbe: exercice franco-italien

 

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Le 27 février 2014, l'aviso "Commandant Birot", en mission Corymbe dans le Golfe de Guinée, a effectué un exercice conjoint avec des bâtiments de la Marine nationale Italienne.

 

Les deux commandants ont décidé d’axer leur travail sur un exercice de lutte anti-navire, des manœuvres aviation ainsi qu'un échange de personnel entre les bâtiments. L'interaction s'est conclue par le ravitaillement à la mer du "Commandant Birot" par le ravitailleur "Etna", avant que chacun ne reprenne sa route dans le cadre de sa mission nationale.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Dans le cadre de cette mission, les militaires français sont en mesure de soutenir les opérations en cours dans la région ; de contribuer à d’éventuelles missions d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants; de réaliser des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région, visant en particulier à soutenir la montée en puissance des marines africaines de la zone.

Corymbe: exercice franco-italien
Corymbe: exercice franco-italien
Corymbe: exercice franco-italien
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:35
CEMA : rencontre avec le CEMA japonais

 

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Le 3 mars 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a rencontré son homologue, le général d’armée aérienne Shigeru Iwasaki en visite officielle en France.

 

Dans le prolongement de la rencontre des ministres de la défense français et japonais réalisée en janvier dernier, les deux CEMA se sont retrouvés pour une séance de travail centrée sur la coopération militaire bilatérale, en particulier dans la zone Sud de l’Océan Pacifique où les forces armées françaises sont stationnées en Nouvelle Calédonie et en Polynésie française, peuvent interagir avec les forces japonaises.

 

Ces 2 forces participent d’ailleurs déjà à des exercices et des entraînements communs à l’occasion des manœuvres telles que Croix du Sud ou Pacific Partnership.

 

Le général de Villiers et le général Iwasaki ont également réaffirmé leur volonté d’approfondir la coopération dans le domaine de la lutte contre la piraterie en océan Indien. Cette réflexion était portée par l’actualité puisque le 18 janvier dernier, cinq pirates présumés avaient été interceptés dans le golfe d’Aden par l’équipage du TCD Siroco, navire amiral de la force Atalante, appuyés par une frégate et un avion de patrouille maritime japonais.

 

De telles rencontres entre CEMA offrent régulièrement l’occasion aux plus hautes autorités militaires d’échanger leurs visions stratégiques des enjeux portant sur des zones particulières d’intérêt.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:55
Arrivée groupée des blessés et des familles. Crédits : Armée de Terre

Arrivée groupée des blessés et des familles. Crédits : Armée de Terre

 

07/03/2014 Armée de Terre

 

Samedi 1er mars 2014, 700 athlètes se sont rejoints pour courir les 89 kilomètres pour ceux d’Afghanistan.

 

Les athlètes civils et militaires se sont retrouvés à l’école de Saint Cyr - Coëtquidan pour courir 89 kilomètres.

 

Pourquoi 89 ?

 

Afin de rendre hommage aux 89 militaires décédés en Afghanistan.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:55
Voir un ange en plein vol

La convoyeuse de l'air lors d'un exercice international à Saragosse, en Espagne

 

07/03/2014 Adjudant Jean-Laurent Nijean - Air actualités n°667 Décembre/janvier 2014

 

Escale à l’escadrille aérosanitaire 6/560 «Étampes» à la rencontre du capitaine Sophie Latil, convoyeuse de l’air. Son parcours exemplaire est jalonné de missions de rapatriement et d’évacuation sanitaire au sein des équipages d’aéronefs de transport.

 

«Je ne sens plus mes jambes… Ma douleur n’est plus qu’un lointain souvenir… J’ai l’impression de vivre au ralenti, comme dans du coton… ». Telles sont les pensées du caporal-chef D., combattant des forces spéciales, allongé sous perfusion dans un appareil médicalisé de l’armée de l’air. Ses souvenirs affluent de nouveau. Quelques heures plus tôt, blessé en opérations à quelque 3 000 kilomètres de là, il a été rapatrié à bord d’un Falcon de l’escadron de transport, d’entraînement et de calibration 65 « Gaël ». Il ouvre enfin les yeux et tombe sur le sourire du capitaine Sophie Latil, convoyeuse de l’air à l’escadrille aérosanitaire (EAS) 6/560 «Étampes» de la base aérienne 107 de Villacoublay. «Un ange», pense-t-il. Elle lui murmure un petit mot réconfortant puis il se rendort, rassuré.

 

Après avoir obtenu son diplôme d’État à l’école d’infirmières de la Croix-Rouge, Sophie fait ses premières armes à l’hôpital Saint-Roch de Nice. Elle cumule de l’expérience, notamment en réanimation et aux urgences. «À Saint-Roch, j’avais un rythme soutenu. Avec une moyenne d’une trentaine de patients par jour, c’était un véritable marathon, se remémore-t-elle. Nous assistions à des cas difficiles. J’ai souvent côtoyé la souffrance humaine.» En effet, lors de son premier stage en chirurgie orthopédique, elle se retrouve face à la dure réalité de la mort. Très vite, elle prend conscience de tout ce qui gravite autour du décès : l’impact psychologique, la famille, les amis proches… La jeune infirmière a su surmonter cette difficulté. «On se forge un caractère après les visions d’horreur des blocs opératoires. Cependant, ce premier jour, je n’avais ni recul, ni expérience», se souvient-elle.

 

Un jour, une amie d’une autre promotion d’infirmières l’informe sur un recrutement de convoyeuses de l’air organisé par le bureau air information (BAI) de Nice : « Je suis trop âgée pour faire ce métier. En revanche, toi qui es dynamique et qui as envie de voir le monde, je suis sûre que ça te conviendra.» Piquée dans sa curiosité, elle commence à se documenter. Elle consulte un article d’Air actualités qui venait d’être rédigé sur la spécialité. Elle dévore également des livres relatant les épopées de convoyeuses de l’air telles que Marie-Thérèse Palu, qui organisa le premier recrutement, Valérie de la Renaudie, auteure de Sur les routes du ciel, ou encore Geneviève de Galard, alias « l’ange de Dien Bien Phu » qui fut la seule femme présente lors de cette célèbre bataille. «Nous ne sommes plus à l’époque de l’Indochine, mais cela me faisait quand même voyager», avoue-t-elle. Le 17 juin 2002, son rêve se concrétise lorsqu’elle intègre l’armée de l’air. «À mon arrivée, j’ai reçu un tel accueil ! J’étais subjuguée, s’exclame-t-elle. Je trouvais le milieu hospitalier impersonnel. Le changement fut radical.» Après une formation intense où, avide de connaissances, elle se découvre une réelle passion pour l’environnement aéronautique, elle est « lâchée ». Elle assure dès lors seule les missions qui lui sont confiées. Elle ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. À l’instar du métier de pilote, une remise en question régulière est de mise. Les stages aéronautiques et médicaux se succèdent, ainsi que des contrôles périodiques en vol comme au sol. Depuis son affectation au sein de l’escadrille, le capitaine Sophie Latil a mené de nombreuses missions qui l’ont conduite partout dans le monde, à bord de différents aéronefs.

 

«À chaque mission, je sors ma trousse sanitaire, souligne-t-elle, espiègle. Celle qui m’a le plus marquée est indéniablement Haïti.» Lors du tremblement de terre survenu le 12 janvier 2010, elle est détachée pendant un mois au sein d’une équipe de quatre convoyeuses de l’air. «C’était une expérience formidable. Une aventure humaine qui m’a permis de réaliser pourquoi nous faisons ce métier.»

 

Aujourd’hui, la lueur de passion qui s’allume dans ses yeux a la même vigueur que celle des débuts. Ayant acquis le niveau d’instructeur, elle transmet aux jeunes infirmiers convoyeurs de l’air la fibre du métier. En parallèle, et malgré ses responsabilités accrues, elle poursuit ses aventures sur les routes du ciel.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:50
Additional Airmen, aircraft to support NATO policing mission in Baltics

An F-15C Eagle from the 493rd Fighter Squadron takes off from Royal Air Force Lakenheath, England, March 6, 2014. The 48th Fighter Wing sent an additional six aircraft and more than 50 personnel to support NATO's air policing mission in Lithuania, at the request of U.S. allies in the Baltics. (U.S. Air Force photo by Staff Sgt. Emerson Nunez/Released)

 

 

March 7, 2014 48th Fighter Wing Public Affairs

 

ROYAL AIR FORCE LAKENHEATH, England -- The 48th Fighter Wing has sent additional aircraft and personnel to support NATO's air policing mission in Lithuania, at the request of U.S. allies in the Baltics.

Six F-15C Eagles departed RAF Lakenheath and two KC-135 Stratotankers carrying more than 60 Airmen departed RAF Mildenhall March 6.

Nearly 150 Airmen and four F-15C Eagles from the 48th FW have been supporting the Baltic Air Policing mission out of Šiauliai Air Base, Lithuania, since January as the 48th Air Expeditionary Group.

"This is the advantage of being forward-based," said Col. Mark Ciero, 48th Fighter Wing vice commander. "If called upon, we can quickly respond to support our allies and partners."

Air policing is part of NATO's "Smart Defense" model that incorporates allied nations conducting operations through shared capabilities and coordinated efforts to effectively accomplish missions. NATO countries rotate to provide Airmen and aircraft for the BAP mission, which is slated to continue through 2018.

In the last decade, 14 NATO nations have participated in this mission. This deployment marks the fourth rotation for U.S. forces.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:45
Adrar-des-Ifoghas-mountains-source-BBC

Adrar-des-Ifoghas-mountains-source-BBC

 

07 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

French and Malian forces have killed about 10 suspected Islamist fighters during an operation in northern Mali's mountainous Adrar des Ifoghas region, French army spokesman Gilles Jaron said on Thursday.

 

Confirming comments made by French Defence Minister Jean-Yves Le Drian earlier on Thursday, armed forces spokesman Gilles Jaron said the militants had been spotted by a drone.

 

Air units were immediately called in to intervene, he said.

 

A French-led offensive in January 2013 drove out Islamist militants who had seized control of northern Mali. Small groups of fighters loyal to Islamist groups including the Movement for Unity and Jihad in West Africa and al Qaeda in the Maghreb still operate in the desert region, carrying out periodic attacks.

 

"We discovered about a dozen jihadists that were handling rocket launchers around a weapons' cache in the Adrar," Le Drian told Le Figaro, describing the incident which took place on Tuesday night.

 

According to the newspaper it was one of the first successful missions by U.S.-made Reaper unarmed surveillance drones, which Paris bought at the end of last year to replace its EADS-made Harfang drones.

 

"This shows that there are a number of jihadist networks that are seeking to hide out," Jaron said.

 

France is winding down its troop presence in Mali to 1,000 soldiers as a 12,000-strong U.N. mission comes into force.

 

However, Paris, which now has about 1,600 troops in Mali has said it will redeploy its forces across the region to counter Islamist militancy.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:45
Priorité 1 pour la sécurité !

7 mars 2014 Belgian Defense

 

Les recrues maliennes marchent dans le camp d'entraînement situé dans la ville de Koulikoro. Elles se préparent à lutter contre l'agitation qui perturbe le nord de leur pays. Raison pour laquelle, l'Union européenne y a envoyé des instructeurs. Afin de pouvoir mener leur tâche à bien, la sécurité est une priorité. Les instructeurs peuvent compter sur l'appui d'un détachement belge du Bataillon 12e de Ligne Prince Léopold- 13e de Ligne de Spa.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:40
Les observateurs militaires de l'OSCE bloqués à l'entrée en Crimée

 

07 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

TCHONGAR (Ukraine) - Les observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été bloqués vendredi au moment d'entrer en Crimée, comme la veille, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Près du village de Tchongar, l'un des deux points d'accès possibles à la péninsule, les deux autocars transportant les quarante observateurs, suivis d'une cinquantaine de voitures civiles ukrainiennes, ont été empêchés de passer par une dizaine d'hommes armés non identifiés.

 

L'un des observateurs, qui a demandé à rester anonyme, a confié à l'AFP : Nous allons tenter de négocier avec ces gens. Nous tentons simplement d'entrer en Crimée, en tant qu'invités du gouvernement ukrainien et sous mandat de l'OSCE.

 

Plusieurs hommes en armes, portant des treillis dépareillés, des cagoules et des fusils d'assaut, se tenaient devant les cars, près d'un barrage qu'ils ont installé avec des plots de béton en forme de chicane.

 

Les deux autocars sont suivis d'une cinquantaine de voitures conduites par des partisans des autorités de Kiev portant des drapeaux bleus et jaunes, qui se sont arrêtés derrière eux et ont formé une petite manifestation.

 

L'une des manifestantes, Ludmila Korbec, 55 ans, a agité un drapeau et dit : Nous ne voulons pas que l'Ukraine soit divisée. L'OSCE est en position de négocier, nous voulons que la décision soit prise de façon pacifique.

 

Jeudi, c'est sur l'autre accès à la Crimée que les observateurs avaient été contraints de faire demi-tour par des hommes armés difficilement identifiables.

 

Selon une source diplomatique occidentale, les forces qui s'étaient interposées étaient deux groupes d'hommes armés, très professionnels, bien entraînés.

 

Après avoir passé la nuit dans la ville ukrainienne de Kherson, plus au nord, la délégation de l'OSCE a décidé vendredi de tenter d'entrer en Crimée par l'autre route, plus à l'ouest, avant d'être à nouveau bloquée.

 

La mission de ces observateurs militaires non armés, représentant 21 des 57 pays membres de l'OSCE, est de tenter de faire retomber la tension en Crimée, où les forces russes encerclent des bases militaires ukrainiennes et où les parlementaires locaux, majoritairement pro-Moscou, ont décidé de se séparer de Kiev et d'organiser le 16 mars un référendum de rattachement à la Russie.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:55
Thales Innov' Days : la défense partenaire de l'innovation

Jean-Yves Le Drian s'est fait présenter plusieurs projets innovants développés par le groupe industriel Thales

 

07/03/2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense s'est rendu aux Thales Innov'Days, jeudi 6 mars à Paris. A cette occasion, il a précisé les orientations du ministère en matière de recherche et développement, et a rappelé son rôle d'acteur de l'innovation aux côté des industries.

 

Lors de sa visite aux Thales Innov' Days, qui se sont tenues au Palais des congrès de Paris le 6 mars, Jean-Yves Le Drian s'est fait présenter plusieurs projets innovants développés par le groupe industriel dans les secteurs de l'aéronautique, du spatial, de la défense, des transports terrestres et de la sécurité.

 

Il a salué "l'excellence de nos industries qui bénéficient très directement à nos forces sur le terrain" et leur dynamisme "qui irrigue notre économie, encourage la croissance, développe l'emploi". Au programme de la visite notamment, l'Avionics 2020, un cockpit nouvelle génération avec des interfaces hommes-machines conçues pour servir le pilote grâce aux technologies les plus récentes en matière d’affichage, ou encore le centre de commandement aérien C2 du futur, une solution permettant de mettre en immersion 3D la cellule opérationnelle d’un centre d’opérations aériennes militaires et ainsi de renforcer le travail collaboratif des opérateurs.

 

Lors de son allocution, Jean-Yves le Drian a souligné son engagement vis-à-vis de de l'effort de recherche, "un outil essentiel de politique industrielle au service de notre autonomie stratégique (...), et, un outil majeur de compétitivité pour l'industrie française (...) Les compétences qui forment l'excellence de nos industries sont aussi longues à acquérir qu'elles sont rapides à perdre."

 

Concrètement, entre cette année et 2019, 730 millions d'euros par an en moyenne seront dédiés à des contrats d'études-amont directement conclus avec l'industrie.

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