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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:51
Adoption, par le Conseil fédéral, du message sur l’acquisition et la réforme de matériel d’armement 2014

 

Berne, 07.03.2014 - news.admin.ch

 

Le Conseil fédéral propose aux Chambres fédérales d'allouer un crédit d'engagement de 771 millions de francs, au total, pour la réalisation de quatre projets d'armement. Il prévoit en outre de réformer des systèmes principaux dont la poursuite de l'exploitation n'est plus défendable sur les plans militaire et technologique de même que du point de vue de l'économie d'entreprise.

Avec le « Centre de calcul 2020 du DDPS / de la Confédération, architecture et infrastructure informatiques », le Conseil fédéral a l'intention de combler des lacunes de disponibilité et de sécurité informatique des centres de calcul du DDPS. L'acquisition du « simulateur de tir au laser pour le char de commandement 6x6 et le véhicule protégé de transport de personnes » a pour but de garantir une formation réaliste au comportement au combat et à l'engagement de la tourelle. Le Mercedes-Benz G 300 CDI 4x4 remplace le Steyr Daimler Puch 230 GE, qui arrivera prochainement au terme de sa durée d'utilisation. Le nouveau « véhicule léger tout-terrain » sera utilisé, à l'avenir, pour les transports de personnes et de matériel. Avec le nouveau « système de pose de ponts », l'armée disposera de la capacité de garantir la mobilité sous le feu adverse et de fournir un appui aux autorités civiles en cas de catastrophe naturelle.

La garantie de la capacité de l'armée à fournir des prestations nécessite qu'elle dispose d'armements remplissant les exigences de notre temps. Cela signifie aussi que le matériel désuet et excédentaire doit être liquidé ou, si nécessaire, remplacé par des systèmes et équipements modernes, c'est pourquoi le Conseil fédéral entend réformer l'ensemble du solde de la flotte de F-5 Tiger au plus tard jusqu'à la mi-2016, puis la part excédentaire des chars 87 Leopard et des obusiers blindés M109 d'ici à 2020.

 

Projets d'acquisitions

 

Centre de calcul 2020 du DDPS / de la Confédération, architecture et infrastructure informatiques, 120 millions de francs

Les systèmes informatiques actuels de l'armée et de l'administration sont réalisés à partir de concepts différents sur les plans de la technique, de l'exploitation et de l'organisation. Pour uniformiser l'infrastructure de la technologie d'information et de communication ( TIC ) et accroître simultanément sa sécurité, l'ouvrage « FUNDAMENT », dont la construction a été accordée avec le message sur l'immobilier du DDPS 2013, doit être équipé de nouvelles infrastructures TIC et être intégré dans le Réseau national de conduite. Il sera ainsi possible de couvrir des besoins actuels et de garantir la capacité de l'exploitation à tenir sur la durée ainsi que la résistance aux situations de crises, au profit de l'armée et du gouvernement national. Les capacités du centre de calcul pourront être étendues avec des étapes ultérieures, parallèlement à l'accroissement du besoin.

 

Simulateur de tir au laser pour le char de commandement 6x6 et le véhicule protégé de transport de personnes, 32 millions de francs

La formation réaliste à la technique de combat lors de l'engagement du char de commandement 6x6 et du véhicule protégé de transport de personnes utilisés par l'infanterie nécessite de disposer de simulateurs de tir au laser. L'instruction au tir à l'aide de simulateurs est efficace et financièrement avantageuse. L'usure du matériel, la consommation de munitions et les bruits de tirs sont réduits.

Le projet dont la réalisation est demandée comporte 16 simulateurs de tir au laser pour le char de commandement 6×6 et 100 simulateurs de tir au laser pour le véhicule de transport de personnes, de même que le matériel logistique correspondant.

Véhicule léger tout-terrain, 1re tranche, 440 millions de francs

Les frais d'entretien et de réparation de la flotte de véhicules Steyr Daimler Puch 230 GE, qui date de 25 ans, dépassent la limite économiquement raisonnable, et l'approvisionnement en pièces de rechange se révèle difficile. Par conséquent, il est prévu d'acquérir avec le programme d'armement 2014 une première tranche de véhicules légers tout-terrain en mesure de couvrir une vaste palette de besoins et de remplir de nombreuses tâches.

L'acquisition demandée porte sur 3'200 voitures combi à 5 portes du type Mercedes-Benz G 300 CDI 4×4, pour le transport de personnes et de matériel.

 

Système de pose de ponts, 179 millions de francs

Le système de pose de ponts dont l'acquisition est demandée permet de franchir rapidement des obstacles jusqu'à une largeur de 25 m avec des véhicules à roues d'un poids maximum d'environ 84 t et des véhicules chenillés de 73 t au maximum. Il remplace le char-pont 68 / 88 réformé en 2011. Grâce à sa mobilité également en dehors des routes et des chemins consolidés, le système de pose de ponts fournit une aide précieuse aussi dans le cadre du soutien aux autorités civiles.

L'acquisition proposée prévoit 12 véhicules porteurs et de pose, de même que des jeux de ponts, des modules de ravitaillement et du matériel supplémentaire pour l'utilisation civile ainsi que du matériel logistique.

 

Réformes

 

F-5 Tiger

Les avions de combat F-5 Tiger encore en service sont à l'origine de coûts élevés et ne peuvent plus assister qu'avec des restrictions les F / A-18 pour contribuer à la protection de l'espace aérien en fournissant des prestations de service de police aérienne et de défense aérienne. Ils ne peuvent être engagés que de jour et par beau temps et ne remplissent plus les exigences actuelles d'un intercepteur, notamment s'il s'agit de combattre des avions et des missiles modernes.

Sur les 110 avions de combat du type F-5 Tiger initialement acquis, les Forces aériennes en possèdent encore 54. Il s'agit de procéder maintenant à leur réforme d'ici à la mi-2016, y compris la logistique et les infrastructures connexes. L'exploitation du F-5 Tiger cessera même si l'acquisition du Gripen E devait être refusée lors de la votation populaire du 18 mai 2014, le rapport coûts / utilité en excluant la continuation.

 

Char 87 Leopard en configuration A4 et obusier blindé M109 KAWEST

Vu la décision du Conseil fédéral d'augmenter la capacité de l'armée à fournir sur la durée des prestations au bénéfice des autorités civiles, la direction départementale du DDPS a décidé, dans le cadre de l'étape de développement 2008 / 2011, de procéder à la réforme de plusieurs systèmes principaux. Il s'agit notamment des chars 87 Leopard et des obusiers blindés M109 excédentaires, actuellement désaffectés. Il est maintenant prévu de lever la désaffectation et de réformer d'ici à 2020 96 chars 87 Leopard en configuration A4 ainsi que 162 obusiers blindés M109 KAWEST.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:50
Airbus Plots Return to UAV Market

The Airbus DS Atlante long-endurance tactical UAV seen during its first flight on Feb 28, 2013 in Spain. Airbus says it is so far the only UAV designed to fly both military and civilian missions.(Airbus photo)

 

March 07, 2014 defense-unmanned.com

(Source: Defense-Aerospace.com; published March 07, 2014)

 

Airbus Plots Return to UAV Market, Enhances Medium Transports


MADRID --- Airbus Defense and Space is preparing to return to the UAV market, three years after it was forced out by the reluctance of the French and German governments to financially support any of the unmanned aircraft projects which it had developed.

“We are revisiting our strategy on unmanned aerial vehicles with a vision to leadership,” Antonio Rodríguez Barberán, Head of Military Aircraft sales at Airbus Defence and Space, told Defense-Aerospace.com. “We are planning to be there, even if it takes some years.”

This is a major shift in company policy, as Airbus Group decided in 2011 to freeze its UAV activities after having invested over 500 million euros in several programs without having convinced its domestic customers that they were worth supporting. Corporate strategy, at the time, was to sit out until European governments decided which programs, and which companies, they would support.

This approach was not very successful, however, as Airbus was frozen out of two major market segments: Medium Altitude Long Endurance (MALE), where France preferred buying Reaper unmanned aircraft from the United States, with Germany and the Netherlands to follow shortly, and the High Altitude Lone Endurance (HALE) segment, where its EuroHawk program was abruptly cancelled by the Germen government because of cost and regulatory failings. The company was left with only smaller UAVs, a segment where competition is rife and margins small.

Airbus has now changed tack because “it’s time for a proper aircraft manufacturer to get involved, to certify UAVs to civilian standards – and I mean FAR 23 and FAR 25 – so they can be used in unsegregated airspace,” Rodriguez said. At present, UAVs can only be used in segregated airspace, under military air regulations, and so are severely limited in their operational usefulness.

While it has no immediate plans to resume large-scale investments in the UAV sector, Airbus DS does not see financing as a major obstacle. “We know there is a market, and if there is a market there is money,” Rodriguez said. He adds that for Airbus this is a decade-long project, which will eventually bring it a leading role: “Airbus is not here to be a subcontractor,” he says, making clear that the company is not aiming for a subordinate role in ongoing European UAV programs.

While waiting for the MALE market to mature, and for the dust to settle in the combat UAV (UCAV) segment, Airbus is finalizing development of its own tactical UAV, Atlante, which is significantly smaller than the MALE and HALE segments it previously pursued.

Weighing about 550 kg, Atlante has been developed in Spain, and from the outset the goal has been to fly in segregated civilian airspace, i.e. over populated areas, and it is intended to be certified for that operational environment. “The key word here is ‘certification’,” Rodriguez says, adding that, of course, “it has to offer value for money.”

Atlante first flew in February 2013,


Light Transport Aircraft Sector Gliding Along

While its UAV strategy matures, Airbus DS continues to improve its transport aircraft product line. It recently agreed with Indonesian partner IPT Nurtanio, also known as Indonesian Aerospace, to develop a modernized version of the C-212 light twin turboprop transport, and it also is refining the performance of the C-295, its very successful medium twin. Most of the effort is on refining the airframe design, for example by adding wingtip extensions, and on increasing engine power ratings, which together add 1,000 ft. to the aircraft’s ceiling in One Engine Inoperative (OEI) conditions.

The C295’s Pratt & Whitney engines are already at their power limit, so they have no more growth potential, so these refinements, together with a major upgrade of the aircraft’s avionics, will suffice to keep them competitive for years to come, says Rodriguez. The avionics upgrade will make it easier for the aircraft to operate in a civil environment.

A new design may well be necessary in 10 or 15 years, he adds, but for now it is still very premature.

The current line-up is quite profitable for the company, and currently accounts for average sales of about 20 aircraft per year, worth about 700-800 million euros including 100-150 million euros for related services.

Over the past 10 years, Airbus has sold 157 of the 306 light/medium turboprops sold world-wide, and so has a market share of over 50%, and this should increase as additional orders will be announced this year, one of them “by Easter.”

Compared to the Alenia C-27J Spartan, its direct competitor, the C-295 is simple, offers substantially lower fuel costs and “can be maintained with a hammer and a screwdriver,” Rodriguez says. Specifically, he says that maintenance costs are 35% lower, fuel consumption is 50% lower and, in terms of life-cycle costs, “it can save one million euros per plane, per year.”

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:50
Programme d'armement: le gouvernement (suisse) veut 771 millions de francs

 

 

07.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Parlement est invité à débourser 771 millions de francs pour l'armée. Le Conseil fédéral lui a remis son programme d'armement 2014. La part du lion est destinée à l'achat de 3200 véhicules tout-terrain. Le gouvernement annonce aussi la mise hors services de 54 avions et 258 chars.

 

Le programme d'armement est légèrement supérieur à celui de l'an dernier, qui s'élevait à 740 millions. Avions de combat Gripen mis à part, il faut remonter à 2008 pour retrouver une facture élevée (917 millions).

 

Cette année, le poste le plus important (440 millions) est destiné à l'achat de 3200 voitures combi 4x4 Mercedes à 5 portes. Il s'agit d'une première tranche en vue de remplacer la flotte de Steyr Daimler Puch 230 GE datant de 25 ans.

 

Selon le Conseil fédéral, les frais d'entretien et de réparation des véhicules actuels dépassent la limite économiquement raisonnable. L'approvisionnement en pièces de rechange est en outre difficile.

 

Ponts

 

Le ministre de la défense Ueli Maurer veut aussi acquérir douze véhicules porteurs et de pose de ponts pour 179 millions. Cette somme doit aussi couvrir l'achat de jeux de ponts, de modules de ravitaillement, de matériel supplémentaire pour l'utilisation civile et de matériel logistique.

 

Ce système permettra de franchir des obstacles larges d'au plus 25 m avec des véhicules pesant jusqu'à 84 tonnes. Il doit remplacer le char-pont 68/88, abandonné en 2011.

 

Calculs et tirs au laser

 

Le programme 2014 contient aussi un crédit de 120 millions pour l'achat d'un centre de calcul qui doit combler les lacunes en matière informatique (disponibilité et sécurité). Cette nouvelle infrastructure sera intégrée dans le Réseau national de conduite. Les capacités pourront être étendues avec des étapes ultérieures.

 

Enfin, le Conseil fédéral demande 32 millions pour 106 simulateurs de tir au laser. Selon lui, il est plus efficace et plus avantageux d'instruire la troupe des simulateurs. L'usure du matériel, la consommation de munitions et les bruits de tirs sont réduits.

 

Mises hors service

 

Parallèlement à ces nouvelles acquisitions, l'armée va procéder à la mise hors service de toute une série d'armes jugées dépassées, comme les avions Tiger, mais aussi 96 chars Léopard et 162 obusiers blindés M109.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 14:55
Défense : Laurent Collet-Billon est prolongé de deux ans à la tête de la DGA

 

 

06/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'actuel délégué général pour l'armement a été renouvelé. Il était arrivé en 2008 à la tête de la direction générale de l'armement (DGA).

 

Cette fois-ci, c'est officiel. L'actuel délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, est prorogé jusqu'au 31 janvier 2016 inclus, selon un arrêté du Journal officiel du 21 février.

 

Ingénieur général de l'armement de classe exceptionnelle, diplômé de l'école nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace, Laurent Collet-Billon a commencé sa carrière dans la DGA en 1974 à l'atelier industriel de l'aéronautique (AIA) de Bordeaux, puis a exercé, à partir de 1977, plusieurs responsabilités de direction de programmes. Le conseil des ministres du 2 mai 2001 le nomme au poste d'adjoint au délégué général pour l'armement et directeur des systèmes d'armes. En juillet 2006, Laurent Collet-Billon rejoint Alcatel comme conseiller pour les affaires de défense et de sécurité du groupe.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 14:45
Serval : point de situation du 6 mars 2014

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 65 sorties, dont 25 effectuées par les avions de chasse. 20 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une autre vingtaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les mouvements de relève de la force Serval, en particulier entre Korrigan et Vercors (groupement tactique désert, GTD), sont achevés. Près de 1600 militaires français sont désormais présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

 

En marge des patrouilles et opérations de contrôle de zone quotidiennes, le général de brigade Benoit Houssay, général adjoint des opérations de la force SERVAL, s’est rendu à Tessalit le 1ermars pour rencontrer les deux détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) et leurs forces armées partenaires (FAMA et MINUSMA). Les DLAO sont engagés régulièrement en mission de patrouille ou de contrôle de zone aux côtés des militaires maliens et africains dans le Nord Mali.

 

A Tessalit le 2 mars vers midi, une détonation a été entendue à une centaine de mètres au nord-est (plateau de Batal) du camp où sont stationnés les DLAO. Il s’agissait de l’explosion d’une roquette de 122 mm qui n’a fait ni dégât ni victime. Ce mode d’action des groupes armés terroristes illustre leur volonté de marquer les esprits, sans disposer pour autant des capacités à engager le combat. Les deux DLAO ont été engagés dans des patrouilles avec les forces armées maliennes (FAMA) et la MINUSMA dans la zone présumée du départ du coup distant d’une dizaine de kilomètres pour conduire des actions de reconnaissance. Le 3 mars, l’escadron du GTIA Vercors (Azur) a été engagé avec une unité FAMA dans la zone du plateau de Batal pour y reconnaitre une zone d’implantation d’un poste de surveillance permanent. Les militaires français ont ainsi facilité l’installation de leurs homologues maliens en leur apportant leur appui et leurs conseils.

 

Le 4 mars dans l’après-midi, la force Serval a décelé la présence d’individus suspects qui progressaient dans la vallée de l’Amettetaï. Cette région, comme toutes celles susceptibles de servir d’abri aux terroristes, est une zone d’intérêt couverte par les moyens de renseignement français. Ces derniers ont permis d’identifier les membres de ce groupe comme des terroristes. Ils étaient entre autres armés de roquettes de 122mm, dont l’une a été mise à feu. La force Serval a engagé une action combinée impliquant un drone Reaper, des Mirage 2000D ainsi que des hélicoptères de type Tigre. Elle a conduit à la neutralisation de ce groupe.

 

Enfin, la force Serval a reçu la visite le 28 février à Bamako de Madame Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du Gouvernement et ministre des Droits de la femme puis c’est le député-maire de Grenoble, monsieur Michel Destot, membre de la commission des affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, qui a allé retrouver les soldats des troupes de montagne déployés à Bamako et Gao ou sur le terrain à Ansango avec les hommes du DLAO.

Serval : point de situation du 6 mars 2014
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:55
Mission Jeanne d’Arc 2014 : conduire les opérations d’aujourd’hui en préparant la Marine de demain.

 

07/03/2014 Marine Nationale

 

Le 12 mars 2014, un groupe amphibie composé du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et de la Frégate type La Fayette (FLF) La Fayette appareillera de Brest pour la Mission Jeanne d’Arc 2014. Le groupe sera positionné en océan Atlantique où il conduira des opérations militaires et des actions de coopération bilatérale.

 

A cette occasion, 154 officiers-élèves issus des différents corps d’officiers et de 18 nationalités différentes effectueront leur premier déploiement opérationnel. Il s’agit pour ces jeunes officiers d’acquérir une stature de chef militaire et de marin, grâce à la pratique in situ du métier et à l’expérience de la prise de responsabilités.

 
Mission Jeanne d’Arc 2014 : conduire les opérations d’aujourd’hui en préparant la Marine de demain.

Pour cette mission, le groupe amphibie sera composé du BPC Mistral et de la FLF La Fayette

 

A bord du BPC Mistral :

Une force de réaction embarquée

- Un groupe tactique embarqué composé d’éléments issus du :

- 3e  régiment d’infanterie de marine (3eme RIMa) de Vannes

- Régiment d’infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers

- 11erégiment d’artillerie de marine (11e RAMa) de Rennes

- 6e régiment du génie (6e RG) d’Angers

 

Un groupement aéromobile

Composé d’unités du 5erégiment d’hélicoptères de combat

- 2 hélicoptères de manœuvre et d’assaut PUMA

- 2 hélicoptères de reconnaissance et d’attaque GAZELLE

 

Un détachement de l'escadrille 22S

- 1 hélicoptère Alouette III

 

Un détachement de la flottille amphibie

- 1 engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R)

- 2 chalands de transport de matériel (CTM)

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:50
HMS Vanguard - photo Royal Navy

HMS Vanguard - photo Royal Navy

 

 

6 March 2014 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

The nuclear reactor in HMS Vanguard is to be refuelled, the Defence Secretary has announced.

 

 

In an oral statement to the House of Commons, the Defence Secretary, Philip Hammond, has announced his decision to refuel the nuclear reactor in HMS Vanguard during its planned deep maintenance period which begins in 2015.

The decision comes after low levels of radioactivity were detected in a prototype core that has been running at the Naval Reactor Test Establishment at Dounreay in Scotland since 2002.

The purpose of the prototype is to help assess how the reactor cores within submarines will perform over time. It has therefore been run for significantly longer periods and at a significantly higher intensity than those cores of the same type in submarines to allow MOD to identify early any age- or use-related issues that may arise later in the lives of the operational reactor cores.

Radiation exposure for workers and discharges from the site have remained well inside the strictly prescribed limits set by the regulators. Workers therefore remain safe and the local community is not at risk.

Indeed, against the International Atomic Energy Agency’s measurement scale for nuclear-related events this issue has been classed as ‘Level 0’, described as ‘below scale – no safety significance’. The Naval Reactor Test Establishment is, and remains, a very safe and low-risk site.

The refuelling of HMS Vanguard will enable her to operate successfully and safely in the future.

During his statement, Philip Hammond said:

The safety of the UK’s naval nuclear reactor at the test establishment at Dounreay and on our submarines is of critical importance to us, as is the maintenance of continuous at-sea deterrence. That is why I have taken the decision to apply the precautionary principle, even though there is no evidence at this stage that the problem detected with the test reactor is likely to present in the operational reactors.

The refuelling will increase our confidence that Vanguard will be able to operate effectively and safely until the planned fleet of Successor submarines begins to be delivered from 2028.

The refuelling will be conducted within the currently planned dry dock maintenance period for Vanguard, which starts in late 2015 and will last for around 3-and-a-half years, and is therefore expected to have no impact on deterrent operations. The additional cost of refuelling Vanguard is estimated to be around £120 million over the next 6 years.

These low levels of radioactivity are a normal product of a nuclear reaction that takes place within the fuel, but they would not normally enter the cooling water. This water is contained within the sealed reactor circuit, and there has been no detectable radiation leak from that sealed circuit.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:50
Defence budgets in Europe: a Maginot moment?

Briefs - No7 - 07 March 2014 Olivier de France

Contrary to popular belief, the Maginot Line was actually a very functional piece of military engineering. Erected in between the two World Wars by France to protect the country from invasion, it ultimately proved to be of no effective military use. With its ground and air support systems hollowed out by financial constraints, and detached from the strategic vision from which it had originated, it turned out to be quite bereft of purpose.

Not unlike France in 1939, Europe in 2014 is confronted with ‘a growing gap between security demand and capability supply’, as the IISS recently put it. As EU member states try to juggle diminishing expenditure and increasing costs in the face of an ever more unstable neighbourhood, is it possible that Europe is trying to maintain its defences by cutting everything that makes them viable?

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:50
CSDP: getting third states on board

Briefs - No6 - 07 March 2014 Thierry Tardy

 

The November 2013 Foreign Affairs Council welcomed the ‘valuable contributions and political support of partner countries to CSDP missions and operations’. A few weeks later, a Ukrainian frigate began to patrol within EUNAVFOR Atalanta, and Georgia committed approximately 140 personnel to the recently-established EU operation in the Central African Republic (CAR). In Bosnia, Turkey has long been a major contributor to EUFOR Althea, while countries like Norway or Canada regularly provide civilian personnel to CSDP missions. These countries have all signed a Framework Participation Agreement (FPA) with the EU, which provides the legal and political basis for such cooperation.

To date, this type of partnership remains limited in scope and has thus been given little visibility. Moreover, whilst the contributions of partner countries may provide targeted responses to EU shortfalls, they can also be problematic for a variety of reasons. Yet third party involvement in CSDP missions can be seen as a means to bolster the overall legitimacy of the EU’s international security role and should be understood in the context of a broader CFSP agenda.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:45
Défense nationale : le gouvernement équipe lourdement l’armée

La capacité opérationnelle de la marine ivoirienne renforcée

 

6 mars 2014 Le Democrate

 

Le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi a procédé le mardi 4 mars 2014, à la remise d’une quantité importante de matériels militaires à la marine nationale. C’est la Base navale de Locodjro, à Attécoubé qui a abrité cette cérémonie à laquelle a assisté également le Secrétaire général du Conseil national de la sécurité, Alain Richard Donwahi.

 

L’équipement offert se compose de 26 embarcations semi-rigides de types RIB 490, équipées d’appareils électroniques (radios, GPS, sondes...) de dernière génération, des centaines de brassières, des quantités toutes aussi importantes de masques et de palmes. Les RIB 490 sont des engins d’intervention rapide en lagune comme en mer. Ils sont également utilisés pour des opérations de liaisons et de patrouilles, et sont dotés de moteurs d’une puissance de 90 chevaux avec une charge utile maximum de huit personnes ou 600 kg.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:40
Photo zn.ua

Photo zn.ua

 

06.04.2014 Oleg Nekhaï  - La Voix de la Russie

 

Les chantiers navals ukrainiens More ont envoyé à la Chine le navire de débarquement Bizon. Le navire a été expédié d'urgence depuis le port de Théodosie en Crimée. L'information n'a pas été confirmée officiellement, de toute évidence à cause de la situation compliquée dans la région.

 

Le contrat avec la Chine prévoit la construction en Ukraine de deux navires dont le premier a été livré en mai 2013. Pour le moment les entreprises ukrainiennes liées aux ventes d'armes traversent une période difficile. Il est peu probable que l'instauration à Kiev d'un pouvoir nouveau impulse la coopération militaro-technique. Il semble, au contraire, qu'elle va la freiner. La direction de la société d'Etat Ukrspetsexport a été déjà remaniée en 2011-2012 et il n'est pas exclu qu'on verra prochainement arriver des personnes nouvelles, loyales, note le directeur du Centre de la conjoncture stratégique Ivan Konovalov :

 

« Il est évident que les responsables de la coopération militaro-technique d'Ukraine seront remplacés, car c'est une des branches peu nombreuses qui rapporte des dividendes réels au trésor ukrainien. D'autant plus que tous les dirigeants sortants ont été désignés par le président Ianoukovitch. En plus, les succès de l'Ukraine dans ce domaine ne sont pas si grands. Seule la vente de chars Oplot à la Thaïlande est une des peu nombreuses transactions complètement réussies. »

 

Pour le reste, il s'agit de ventes de matériel périmé, car l'Ukraine a reçu une immense quantité d'armements et de matériel de guerre après la désintégration de l'Union soviétique. Il y a des progrès dans les constructions aéronautiques bien que tout se réduise à un petit nombre d'avions construits par l'entreprise d'Etat Antonov. La société Motor Sich fonctionne d'une façon stable. Elle produit des moteurs d'hélicoptère demandés en premier lieu sur le marché russe : la moitié, voire davantage, des hélicoptères russes est équipée de ces moteurs. Etant donné que la société a un contrat de 5 ans avec la Russie que celle-ci n'a aucune intention d'annuler, on peut espérer que Motor Sich continuera de bien tourner. Pour ce qui est des autres entreprises du complexe militaro-industriel d'Ukraine, tout dépend, selon Ivan Konovalov, de la réaction de l'Occident :

 

« Si les partenaires occidentaux souhaitent soutenir les sociétés ukrainiennes avec à leur tête des dirigeants nouveaux et aident à conclure des contrats avantageux, la situation s'améliorera légèrement. Cependant le scandale du contrat irakien, lorsque des véhicules de transport de troupes ont été restitués à l'Ukraine, atteste que même si un contrat est conclu, les entreprises ukrainiennes ont souvent du mal à l'honorer. Les clients formulent de très nombreux reproches concernant la qualité. »

 

La Chine est prête à acheter du matériel à l'Ukraine, mais la façon de la partie ukrainienne d'exécuter des contrats suscite de nombreuses questions. La coopération militaro-technique entre les deux pays se développe dynamiquement dans le domaine du matériel naval. Ce dernier est fourni à la Chine, mais les livraisons ne sont pas importantes. En plus, la partie chinoise insiste depuis longtemps, tout comme dans ses relations militaro-techniques avec les autres pays, sur l'octroi de technologies de pointe.

 

Les choses s'arrangent dans la coopération avec le Pakistan. Un contrat de fourniture de plus de 100 moteurs pour le principal char d'assaut de l'armée pakistanaise Al-Khalid a été signé récemment. Ce char a été développé dans le cadre d'un projet international avec la participation du Pakistan, de la Chine et de l'Ukraine. Cependant le Pakistan, tout comme la Chine, attend des produits nouveaux. L'Ukraine compte au total 700 entreprises du complexe militaro-industriel, mais 10 seulement sont plus ou moins rentables. Les autres possèdent une faible base technique et sont déficitaires. Il y a peu de nouveautés. Dans ces conditions l'Ukraine ne peut entretenir la coopération militaro-technique qu'en vendant ce qui a été produit à l'époque de l'URSS.

 

La situation politique instable peut présenter un grave obstacle à la coopération. On distingue mal qui va réaliser cette coopération car d'importants contrats militaires sont conclus au niveau des accords intergouvernementaux. La question est de savoir avec quel gouvernement les accords seront conclus ? La légitimité du cabinet des ministres en place à Kiev suscite des doutes importants.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:30
Anka - Turkish Aerospace Industries

Anka - Turkish Aerospace Industries

 

07/03/2014 Michel Cabirol, à Ankara – LaTribune.fr

 

Dans le cadre de la célébration du centième anniversaire de la République turque en 2023, la Turquie s'est fixé des objectifs ambitieux avec notamment le développement d'un avion de combat de 5e génération, un avion commercial régional...

 

Pour le 100e anniversaire de la République laïque de Turquie en 2023 fondée par Mustapha Kemal Atatürk, Ankara voit les choses en grand, en très grand même dans le domaine de l'aéronautique civile et militaire. La Turquie (17ème puissance mondiale) s'est lancée dans une série de grands travaux très (trop ?) ambitieux tout en  développant une industrie de défense nationale capable de développer et fabriquer des programmes aéronautiques complexes comme, par exemple, un avion de combat de 5e génération. Le secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense (SSM) défend une politique d'indigénisation de l'industrie de défense turque tout en multipliant les coopérations avec les entreprises étrangères pour bénéficier de transferts de technologies. Car à terme, Ankara souhaite devenir indépendant sur le plan technologique.

Pour autant, "les Turcs devront faire un tri dans leurs programmes, ils ne pourront pas développer tous leurs programmes de façon concomitante avant 2023", estimait-on dans la délégation française du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), qui a emmené la semaine dernière une soixantaine d'industriels lors d'une mission en Turquie. C'est dans ce contexte que ces industriels tricolores, dont notamment des patrons de PME ont fait le déplacement de mardi à vendredi dans quatre villes turques (Istanbul, Ankara, Izmir et Eskisehir) pour prendre contact avec des industriels turcs afin d'identifier puis développer des coopérations.

Une opération plutôt réussie puisque la plupart d'entre eux sont repartis avec des espoirs de partenariats en Turquie, qui est seulement à trois heures de Paris. A charge à eux de concrétiser cette première prise de contact par des coopérations dans les semaines qui viennent.

 

Un avion de combat de 5e génération turc

Le TF-X est le programme phare de la Turquie en matière d'aéronautique militaire. Ce projet d'avion de combat de 5e génération a été confié en 2001 à Turkish Aerospace Industries (TAI) qui est un peu l'équivalent en beaucoup plus petit d'Airbus Group (plus de 800 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2013). Le coût du développement du projet est évalué à 70-80 milliards de dollars, hors développement du moteur. Ces appareils, dont le coût unitaire doit s'élever à 100 millions de dollars, devront remplacer à partir de 2025 les F-16 américains et les avions d'entrainement T-38 de la Turkish Air Forces (TAF). Le vol inaugural est prévu en 2013.

Mais en mars 2013, les Turcs ont fait appel à Saab pour aider TAI à la définition du design de l'appareil. En mai 2013, TAI a présenté trois versions possibles : un monomoteur adoptant un design proche du F-22, un bimoteur ou enfin un monomoteur plus petit avec des ailes-canard. En matière de motorisation, les Turcs ont envoyé des RFP (Request for proposal) en demandant une poussée de 10 tonnes. Ce qui semble exclure le M-88 de Snecma (7,5 tonnes actuellement). Certains industriels français considèrent que les appels d'offre rédigés par le secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense sont clairement orientés pour des industriels américains.

 

Un avion d'entrainement et un drone MALE

Parallèlement à l'avion de combat, la Turquie est en train de développer un programme d'avion d'entrainement, le Hurkus dérivé de l'appareil coréen de Korean Aerospace Industries (KAI) le KT-1. Cet appareil, qui sera utilisé pour la formation des pilotes turcs, a fait son premier vol en août 2013. TAI compte le certifier avant la fin de 2014. En décembre 2013, Ankara a signé un contrat pour l'acquisition de 15 Hurkus B (version civile) et un contrat de développement du démonstrateur Hurkus C (version militaire). Deux versions qui sont proposées à l'export.

Ankara a également lancé en 2004 un programme de drone MALE, baptisé ANKA, qui a fait son premier vol en 2010. Mais les deux prototypes développés se sont écrasés au cours des essais. Premier drone de fabrication turque, ANKA a été commandé par l'armée turque à dix exemplaires, qui devront être livrés entre 2016 et 2018. ce drone a été proposé à l'exportation, notamment en Egypte, Pakistan, Libye, Azerbaïdjan…

 

Un hélicoptère léger et un avion régional

Ankara ambitionne de développer un hélicoptère léger, un programme lancé en juin 2010. Cet appareil - un bimoteur de cinq tonnes - doit remplacer les vieux UH-1 de la flotte militaire turque. En octobre 2012, TAI a proposé un hélicoptère dual à partir des technologies transférées dans le cadre de la coopération avec le constructeur américain Sikorsky sur les hélicoptères de transport T-70, une version adaptée du S-70 pour la Turquie. Ankara devrait faire appel à un motoriste étranger pour équiper cet appareil. Turbomeca est sur les rangs.

Enfin, le gouvernement turc a annoncé en mars 2013 avoir l'intention de lancer un projet d'avion régional produit localement. Avec pour objectif, une entrée en service en 2023. Pour l'heure, rien ne semble tranché. Ankara ne sait pas encore si ce programme sera un jet ou un turbopropulseur, qui semble-t-il à la préférence de TAI. Pas d'information précise sur la capacité de cet appareil, qui navigue entre 60 et 120 places. Enfin, sera-t-il produit sous licence ou développé et produit localement ? Ce programme bénéficierait ( ?) d'un financement du gouvernement de 1 milliard de dollars.

 

Des satellites d'observation et de télécoms et un lanceur

 Dans l'observation de la Terre, la Turquie développe le programme Gokturk, qui répond aux besoins de surveillance du territoire et de l'environnement. Lancé par la fusée chinoise Longue Marche, le satellite Gokturk 2 est en orbite depuis décembre 2012. Ankara a confié à Thales Alenia Space (TAS), via les italiens Telespazio,  la maîtrise d'oeuvre du système Gokturk-1A, qui sera lancé fin 2014 à partir de Kourou par le lanceur italien Vega. Dans les télécoms, Ankara veut opérer d'ici à 2025 quinze satellites en orbite (contre quatre aujourd'hui). Enfin, la Turquie a annoncé en juin 2013 la volonté de développer un projet de lanceur confié au groupe Roketsan.

D'une façon générale, la Turquie, qui consacre 1,1 milliard de dollars à l'espace, souhaite accélérer la maîtrise de ces programmes pour devenir un acteur majeur de l'industrie spatiale. C'est dans cet esprit que le pays a créé une agence spatiale nationale pour à terme assembler en Turquie des satellites de télécoms. TAS accompagne TAI dans la maîtrise d'oeuvre des futurs programmes. En outre, un centre d'intégration clé en main a été construit par l'industrie franco-italien.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 13:20
photo Dassault

photo Dassault

Dassault Aviation et la Direction générale de l'armement (DGA) ont obtenu le prix "Laureate Awards" pour le programme européen de drone de combat Neuron

 

07/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le célèbre avionneur tricolore et la Direction générale de l'armement (DGA) ont obtenu le prix "Laureate Awards" pour le programme européen de drone de combat Neuron lors d'une cérémonie organisée par le magazine américain Aviation Week.

 

Lors d'une cérémonie organisée jeudi à Washington DC par le magazine américain aéronautique et spatial Aviation Week, Dassault Aviation et la Direction générale de l'armement (DGA) ont été déclarés vainqueurs des Laureate Awards dans la catégorie défense pour le programme européen de drone de combat Neuron.

Ce prix, qui honore les valeurs et l'esprit pionnier de l'industrie aérospatiale et de défense en général, récompense les défis technologiques relevés et les solutions industrielles d'avant-garde imaginées pour développer la première grande plate-forme aérienne furtive en Europe, le démonstrateur technologique Neuron.

 

Le Neuron Lancé en 2003

Lancé par le gouvernement français en 2003, ce programme, dont la maîtrise d'oeuvre a été confiée à Dassault Aviation, vise à démontrer la maturité et l'efficacité des solutions techniques qui préfigureront l'avenir de l'industrie de l'aviation de combat au cours des vingt prochaines années.

"La nécessité de mettre au point des technologies stratégiques, de conserver des compétences de pointe dans des domaines où l'industrie française a acquis un savoir-faire d'excellence, et de fournir une charge de travail aux bureaux d'études, a fait du nEUROn l'un des programmes phares du secteur de la défense", a expliqué Dassault Aviation dans un communiqué.

 

Vol inaugural en décembre 2012

photo Dassault

photo Dassault

Le succès du vol inaugural du Neuron, le 1er décembre 2012, a validé "l'aptitude de l'industrie française à préparer l'avenir des systèmes aériens de combat avec ou sans pilote à bord", a précisé Dassault Aviation. Il illustre également la volonté de la France de rester un acteur de premier ordre dans l'édification de la défense de demain.

Notifié à Dassault Aviation par la DGA en 2006 ainsi que les contrats de partenariats industriels pour un coût de 400 millions d'euros, le programme Neuron associe la France, l'Italie, la Suède, l'Espagne, la Grèce et la Suisse. Sous la maîtrise d'oeuvre de Dassault Aviation, le programme a été construit "pour fédérer les compétences et les savoir-faire" d'Alenia Aermacchi (Italie), Saab (Suède), EADS-Casa (Espagne), HAI (Grèce), Ruag (Suisse) et Thales (France).

Le drone de combat Neuron de Dassault "oscarisé" à Washington
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 12:50
Three scenarios for Ukraine

Alerts - No16 - 07 March 2014 Nicu Popescu

In the last two weeks Ukraine has experienced two major shocks. The Ukrainian revolution was one of the most violent transitions to date, and not just in the post-Soviet space. And the Russian military intervention in Crimea arguably constitutes the biggest European security crisis since the Balkan wars of the 1990s.

These events will continue to be accompanied by competing narratives and conflicting propaganda from both inside and outside Ukraine. But what matters now is how to manage the political fall-out from the crisis and draw the right lessons to prevent a recurrence of similar events in the future. A useful way to consider future policy responses is to organise them around possible scenarios. For Ukraine, there may be at least three: a return to the status quo ante, a ‘Transnistrisation’ of Crimea, and a future with more military interventions.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 11:45
Sécurisation par Sangaris de la partie ouest de la RCA

7 mars 2014 Crédits : EMA / armée de Terre / ECPAD

 

Sécurisation par Sangaris de la partie ouest de la République Centrafricaine, en particulier la zone de Berberati.

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 10:55
Logiciel de paie Louvois : la Cour des comptes sonne à nouveau la charge contre le ministère de la défense

 

 

7 mars 2014 comptes-publics.fr

 

Pour les sages de la rue Cambon, il était illusoire de penser qu’un système doté de contrôles automatiques puisse corriger des données insuffisamment précises ou incohérentes pour permettre le traitement correct de la solde.

 

Jeudi 6 mars 2014, la Cour des comptes a rendu public un référé sur le système de paye Louvois du ministère de la défense suite à un contrôle opéré pour les exercices 1996 à 2013. Les magistrats de la rue Cambon pointent du doigt les dysfonctionnements organisationnels, humains et techniques qui, chaque mois, ont affecté environ 10.000 personnes.

 

Un constat sévère

 

« Le développement et la mise en œuvre de Louvois ont manqué de professionnalisme, tant au niveau des décideurs que des techniciens, dont les effectifs étaient au demeurant insuffisants », assène la Cour. Avec un « facteur humain, notamment en ce qui concerne les compétences », qui a été « largement sous-estimé, voire négligé ».

 

Pour la haute juridiction, la forte pression à la réduction des effectifs a conduit à vouloir réaliser immédiatement les réductions de personnels qui devaient être à terme permises par l’automatisation renforcée des processus de paie.

 

La décision de fermeture des centres territoriaux d’administration et de comptabilité (CTAC) « était prématurée », estime la Cour. L’annonce même de cette décision « a incité leurs agents à rechercher d’autres postes, vidant de fait ces services d’une partie de leurs moyens expérimentés, avant même l’échéance prévue ». Sic !

 

De fait, insiste notamment Didier Migaud dans le référé, « il était illusoire de penser qu’un système doté de contrôles automatiques puisse corriger des données insuffisamment précises ou incohérentes pour permettre le traitement correct de la solde ».

 

D’autant que les quelque 200 contrôles intégrés au logiciel, qui risquaient d’avoir un effet bloquant, ont quasiment tous été neutralisés pour assurer une continuité de traitement. Et ce, « au lieu d’améliorer la fiabilité des saisies et des données des systèmes d’information de ressources humaines ».

 

Des erreurs identifiées dès 2011

 

En octobre 2013, la Cour des comptes avait déjà sonné la charge avec un rapport sur la rémunération des militaires, dans lequel elle insistait sur ce « calculateur de solde » qui, dès 2011, « a produit des erreurs dans les rémunérations » telles que certains militaires n’en ont reçu qu’une faible part, conduisant à des situations difficiles, tandis que d’autres recevaient des sommes supérieures à la solde attendue.

 

Les sages expliquaient déjà ces difficultés par la « désorganisation de la chaîne de paie, complexité du système de rémunération (…), contexte de réorganisation des armées ».

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 08:50
photo Richard Seymour

photo Richard Seymour

 

Wed, 05/03/2014 Thales

 

Watchkeeper, the unmanned aircraft system (UAS) developed by Thales for the British Army, has been given a Release To Service by the UK’s Ministry of Defence (MOD).

 

Watchkeeper is the first UAS to be awarded a full Release To Service (RTS), and is the only UAS of its type allowed to fly in UK airspace. The RTS follows rigorous safety and airworthiness reviews to ensure the system can be operated safely by the British Army.  It will support British Army operations by allowing training on the system in the UK.

 

Watchkeeper is a high-performance, multi-sensor, all-weather UAS that can remain airborne for more than 16 hours in a single mission. The tactical UAS will be deployed by the British Army for life-saving surveillance and intelligence capabilities in support of military operations and is unarmed.

 

Crucially, Watchkeeper is certified to the same safety standard as manned aircraft.

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 08:30
Armed On the Ground

 

 

30/1/2014 Ami Rojkes Dombe - israeldefense.com

 

Unmanned Ground Vehicles fitted with Remotely Controlled Weapon Stations are a part of the future battlefield. “Our goal is to adapt the stations to a wide range of UGV types,” says Yizhar S., in charge of land systems marketing at Rafael

 

Unmanned Ground Vehicles (UGVs) on the battlefield are an established fact. If, until a few years ago, anyone doubted the feasibility of this technology, he should look to the Order of Battle of the US Army to understand the global trend – in 2004 the US Army had about 150 UGVs, and today their ORBAT consists of tens of thousands. For the Israeli industries, it is a developing global market. According to various forecasts, it is expected to reach a turnover of about $12 billion by 2019.

One of the derivatives of this market consists of ‘shooter’ UGVs. Admittedly, this is a problematic technology, to say the least, in terms of ethics and safety, but as far as operational aspects are concerned, a UGV fitted with a Remotely Controlled Weapon Station (RCWS) is the ‘Silver Bullet’ in the eyes of many. The ability, on the one hand, to initiate offensive action, including fire, while on the other minimizing the risk to human life to zero, is attractive not only to field commanders and warfighters, but also to the politicians, who identify in this technology a breakthrough political tool.

“The development of weapon stations for UGVs is one of the objectives of Rafael’s business strategy,” says Yizhar S., in charge of land systems marketing at Rafael. “Over the last few years we gained extensive experience in this field, from a layout of stationary weapon stations on towers, which includes between four and six weapon stations controlled from a distance of several kilometers through optical fibers, to weapon stations fitted to such unmanned vehicles as the Protector USV.

“As the development processes for the sea and land theaters take place at Rafael under the same division, the knowledge we gained through the development of the Protector USV is used in the development of ground vehicles as well. Admittedly, there is a difference between the environments and the conditions under which the vehicles are operated, but as far as the aspects of steering, safety and control are concerned, both environments are similar. On land it is a little more difficult to steer the vehicle, owing to the changing terrain conditions, but we have already found solutions for these challenges.

“One should bear in mind that this technology precedes most of the world in this field. We are currently participating in one of the world’s first projects involving the mounting of a weapon station on a UGV used by IDF. In the context of this project, we examine the feasibility of arming several vehicles, commanded remotely using cameras and other sensors. It is another phase in the development of the technology, pursuant to the last five years during which the IDF have been employing stationary Sentry-Tech weapon stations.”

 

Adapting Weapon Stations to UGVs of Various Sizes

Another challenge Rafael is addressing calls for the dimensions of the weapon stations to be reduced so that they may fit UGVs of various sizes. “Our weapon stations are basically suitable for standard vehicles,” explains S. “For small UGVs whose load carrying capacity is limited – and most of them belong in this category – the weapon stations need to be smaller. We have an idea for the development of a station for small firearms such as a handgun, but it will be a relatively long development process. Once completed, Rafael will have a diversified range of weapon stations in various sizes, which would provide solutions for a diversified range of ground platforms at different price levels.

“As far as the technological aspect is concerned, Rafael’s advantage stems from the ability to control the weapon station and from its safety standards. We are world leaders in this field, mainly owing to the requirements of the IDF, which are a highly advanced military regarding the field of weapon stations, compared to other armed forces. Even the Americans do not rush to adopt such stations owing to the safety issue. We have passed the safety tests of the IDF for the sea environment as well as for the land environment. All that remains are technological challenges with which we would be able to cope.”

The technological complexity notwithstanding, there is still no structured regulation around the world for the field of shooter UGVs. He explains that in Europe and the US they seldom address this issue owing to the safety aspects. Asia and South America are still untapped markets for this field, so at this point there is not a lot of demand for these vehicles.

“This technology will remain the domain of very few countries in the future as well,” says Yizhar S. “The target audience for these vehicles will be relatively limited, owing to safety considerations. At the same time, as long as there is demand in the IDF, we will continue to develop this field. In the world of HLS it is not likely that shooter UGVs will enter service with police forces and we would see them on city streets. In the end, what you have here is an unmanned, armed vehicle that you want to deploy in an urban environment teeming with people. There is still a lot of apprehension around this issue.”

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 08:20
Boeing fait voler son Challenger 604 de surveillance maritime

 

 

05/03/2014 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Annoncé en 2012 à l'occasion du salon de Farnborough, le projet Boeing MSA (Maritime Surveillance Aircraft) prend forme. L'avionneur américain annonce avoir procédé le 28 février au premier vol de certification d'un jet d'affaires Challenger 604 dont la cellule a été modifiée pour recevoir des capteurs et un système de mission dérivés de ceux du P-8 Poseidon de patrouille maritime.

 

C'est la société Field Aviation, chargée de ces travaux de modification, qui a mené ce vol inaugural de quatre heures. Celui-ci s'est déroulé depuis l'aéroport international de Toronto. Boeing souligne que le calendrier serré de ce programme est rendu possible par des techniques de prototypage rapide mises au point dans son bureau Phantom Works, en charge des technologies avancées.

 

La modification la plus visible apportée à la cellule du démonstrateur Boeing MSA concerne l'intégration d'un radôme ventral, qui doit accueillir un radar de surveillance maritime à balayage électronique actif fourni par Selex ES. L'appareil emportera également une boule optronique Flir Systems.

 

Selon Boeing, ces essais en vol devraient durer environ deux mois. A l'issue de cette campagne, l'appareil rejoindra Seattle pour entamer les essais du système de mission. Ce dernier inclut également des capteurs d'écoute électronique (ESM), d'écoute des communications (Comint) et d'identification AIS, équivalent naval de l'ADS-B aérien.

 

D'après l'avionneur américain, les avantages du bizjet par rapport aux solutions existantes sur base d'avions turbopropulsés sont nombreux : vitesse de croisière accrue, meilleur champ de vision des capteurs grâce à une altitude de travail plus élevée, endurance et génération électrique supérieures, confort des opérateurs…

 

Interrogé fin 2013 par "Air&Cosmos", Boeing disait vouloir « démontrer les capacités du MSA à des clients potentiels dès 2014 ». Selon l'industriel, « trente à trente-six mois » seraient nécessaires pour livrer un appareil à compter de la signature d'un contrat. La société s'abstient évidemment de tout commentaire quant à l'identité des clients en question. Mais il est probable que l'Inde, ayant déjà fait le choix du P-8 et qui cherche une capacité complémentaire plus « légère », figure en haut de la liste des prospects de Boeing.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 20:40
L'Otan renforce sa coopération avec l'Ukraine et la réexamine avec la Russie

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - L'Otan a décidé mercredi de renforcer sa coopération avec l'Ukraine et de réexaminer celle avec la Russie, avec la suspension de certaines initiatives communes Otan-Russie, a déclaré son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.

 

Nous avons placé l'ensemble de la coopération Otan-Russie sous examen et mis fin aux réunions communes au niveau des employés de l'Otan, a affirmé M. Rasmussen à l'issue d'une réunion Otan-Russie au niveau des ambassadeurs au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles.

 

Ces mesures envoient un message très clair à la Russie selon lequel elle doit conrtribuer à la désescalade de la situation en Ukraine, a-t-il estimé.

 

La plus immédiate est la suspension de la préparation de la première mission commune Otan-Russie, à savoir l'escorte conmmune pour le navire américain transportant des armes chimiques syriennes devant être détruites.

 

Cela ne va pas affecter la destruction des armes chimiques, mais la Russie ne sera pas partie prenante à partir de maintenant, a précisé M. Rasmussen.

 

Dans le même temps, nous voulons laisser la porte ouverte au dialogue en étant prêts à maintenir les réunions du Conseil Otan-Russie au niveau des ambassadeurs, a-t-il assuré.

 

L'Otan ne va ainsi pas aussi loin que les Etats-Unis, qui ont suspendu lundi leur coopération militaire avec Moscou.

 

Parallèlement, nous avons décidé de renforcer notre partenariat avec l'Ukraine et notre coopération pour soutenir les réformes démocratiques, a indiqué le secrétaire général de l'Otan.

 

Cela passera par un soutien plus appuyé aux structures militaires et civiles de l'Ukraine, un pays qui coopère depuis des années avec l'Otan et participe déjà à plusieurs de ses missions, notamment en Afghanistan.

 

M. Rasmussen recevra jeudi le nouveau Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, au cours de sa visite à Bruxelles.

 

Le Conseil Otan-Russie (COR) a été créé en 2002 pour favoriser la coopération entre les deux partenaires sur les enjeux sécuritaires et dans toute une série de domaines d'intérêt commun, comme la gestion des crises ou la lutte contre le terrorisme et la piraterie.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 20:30
Le Koweït acquiert des batteries de missiles Patriot supplémentaires

 

03/03/2014 Romain Guillot - journal-aviation.com

 

Raytheon a confirmé l’annonce du Pentagone du 28 février concernant l’acquisition par le Koweït de deux batteries de missiles de défense antiaérienne Patriot supplémentaires.

 

Le contrat, qui comprend des équipements de rechange, est estimé à 655 millions de dollars.

 

À l’instar des kits de modification contractualisés à la fin de l’année dernière, le nouveau contrat koweïtien concerne la version PAC-3 (Patriot Advanced Capability-3).

 

Les livraisons s’étalent jusqu’en avril 2018.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 20:30
Cobham awarded major contract to support Royal Saudi AF training

 

Mar 5, 2014 ASDNews Source : Cobham Plc

 

Cobham has been awarded a 30 month contract by BAE Systems to provide air support to operational readiness training for the Royal Saudi Air Force. The contract is part of the Saudi British Defence Cooperation Programme and will run from 2014 to 2016.

 

The contract builds on Cobham’s 25 years’ experience supporting operational readiness training for armed forces in the United Kingdom and for the North Atlantic Treaty Organisation (NATO). Cobham’s specialist technology and know-how is used to provide training to service personnel operating platforms, including the Typhoon, Tornado and Type 45 Destroyer. Cobham Aviation Services supports training in the United Kingdom and a number of the Ministry of Defence's overseas detachments in regions such as North America and the Middle East.

 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 19:35
PLAAF_Xian_HY-6 photo Li_Pang

PLAAF_Xian_HY-6 photo Li_Pang

 

Mar. 5, 2014 By WENDELL MINNICK  - Defense News

 

TAIPEI — Japan’s Ministry of Defense (MoD) has posted an impressive interactive stop/play website that explains to readers in animated graphic terms the flight patterns of Chinese military aircraft in the East China Sea

 

“China has rapidly intensified its activities surrounding Japan’s airspace, expanded its operational areas, and diversified its flight patterns,” said the website.

 

The website points to intrusions by Chinese State Oceanic Administration (SOA) aircraft, such as the fixed-wing Y-12, and the Chinese military’s H-6 bomber, Y-8 airborne early warning aircraft, and Tu-154 intelligence collection aircraft.

 

The website does not confirm, but only suspects, intrusions by Chinese fighter aircraft, listing the Sukhoi Su-27 and Chengdu J-10 fighters and Xian JH-7 fighter-bomber as possible offenders.

 

The number of fighter sorties, including “presumptions,” by Japanese fighter aircraft went from negligible in 2001 to around 300 in 2012. To be fair, the number of new radar and intelligence collection stations built over the past several years along the Ryukyus Island chain, such as Seburi-yama Mountain on Kyushu Island, Fukue-jima Island and Miyako-jima Island, provide better surveillance of the East China Sea.

 

There is the J/FLR-4 facility on Miyako-jima Island, 200 kilometers east of the Senkaku Islands. The J/FLR-4, activated in 2009, is a panoramic very-high-frequency (VHF), ultrahigh-frequency and super-high-frequency intercept signal intelligence/electronic intelligence (SIGINT/ELINT) system.

 

There is another J/FLR-4 base on Fukue-jima and just north of Okinawa is a SIGINT and COMINT station on Kikaijima Island. In operation since 2006, it consists of a large, indigenously designed, circularly disposed antenna array for VHF and high-frequency direction finding. On Google Earth, this facility resembles a crop circle.

 

On Dec. 13, 2012, a fixed-wing aircraft (Y-12) belonging to China’s SOA intruded into Japanese airspace above the Senkaku Islands, which are claimed by China and controlled by Japan. In response, the Japanese government protested the intrusion to Beijing.

 

“Even after this incident, aircraft belonging to SOA has continued to fly by Japan’s territorial airspace, and we have confirmed such cases for 12 times since then. The most recent case was on February 21, 2014.”

 

Since January 2013, Japan has scrambled fighters in response to intrusions by a Y-8 airborne early warning aircraft and an H-6 bomber between Okinawa’s main island and Miyakojima Island into the Pacific Ocean for the first time, in July and September, respectively.

 

“Moreover, in October, two Y-8 airborne early warning aircraft and two H-6 bombers showed the same flight pattern … for three consecutive days. In November, Tu-154 intelligence gathering aircraft flew in the East China Sea for two days in a row.”

 

China’s Nov. 23 announcement that it had established the “East China Sea Air Defense Identification Zone,” which included the Senkaku Islands, did little to downplay Japan’s concerns.

 

“The announced measures unduly infringe the freedom of flight in international airspace, which is the general principle of international law, and have no validity whatsoever on Japan.”

 

To further aggravate the situation, on the same day a Tu-154 intelligence gathering aircraft and a Y-8 airborne early warning and control (AWAC) aircraft flew in the East China Sea.

 

In September 2013, a Japanese fighter confirmed the presence of a UAV, presumably Chinese, flying above the East China Sea.

 

“As the Japanese Government, in light of firm commitment to protect the territorial land, waters, and airspace of Japan, we will continue to conduct warning and surveillance activities by taking all possible measures. At the same time, we will comply with the international law and Self-Defense Forces law to conduct scrambles strictly,” the government said.

 

Photographs on the MoD website, taken by the Japanese Air Force, of Chinese aircraft help identify the exact mission parameters of each craft.

 

The Tupolev tail number seen on the website is the B-4015, which identifies it as a Tu-154M/D ELINT. The aircraft is actually disguised as a China United Airlines airliner, but the bubbles along the belly of the aircraft indicate otherwise. One of the bubbles is believed to be a synthetic aperture radar.

 

The Y-8 appears to be the 9301, but the tail number is unclear. If so, it is one of two Y-8Js belonging to the Chinese Navy for AWACS missions. The bulged nose holds an L-band pulse-doppler radar.

 

The H-6 medium-range bomber photos are clear, 81215/17, but data on what variant is unknown

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 19:23
L'envoyé spécial de l'ONU retenu par des hommes armés en Crimée

 

 

05.03.2014 Romandie.com (ats)

 

L'envoyé spécial de l'ONU en Crimée, Robert Serry, était retenu jeudi par des hommes armés en uniforme à Simferopol, la capitale de la péninsule ukrainienne, a annoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères. A New York, l'ONU a confirmé que son représentant était menacé par des hommes armés, démentant tout enlèvement.

 

"Son véhicule a été bloqué à Simféropol par des inconnus armés", a déclaré un porte-parole du ministère, Evguen Perebyinis. "Ils ont d'abord essayé de l'emmener par la force à l'aéroport, mais il a refusé. Ils continuent de le retenir", a-t-il ajouté, sans plus de précision sur le lieu.

 

Par ailleurs, trente-cinq observateurs militaires de l'OSCE, issus de 18 pays, sont partis vers l'Ukraine. Ils commenceront leur mission dans la ville d'Odessa, au sud, et doivent rester une semaine dans le pays. Il n'est pas encore sûr qu'ils puissent se rendre en Crimée.

 

Les observateurs, non armés et qui ne comptent aucun Suisse, devront clarifier "les doutes portant sur les activités militaires de la Russie sur le territoire ukrainien".

Plan d'aide de l'UE

 

En outre, la Commission européenne a présenté un plan d'aide "d'au moins 11 milliards d'euros" en faveur de l'Ukraine, à la veille du sommet européen extraordinaire. L'aide s'étalerait sur les deux prochaines années, a déclaré le président de l'exécutif européen, José Manuel Barroso.

 

Et l'UE va geler à partir de jeudi les avoirs dans l'Union de 18 responsables ukrainiens impliqués dans les violences survenues à Kiev en février, a-t-on appris mercredi de source diplomatique. La liste européenne pourrait inclure le président déchu Viktor Ianoukovitch.

Formation en Suisse repoussée

 

Enfin, il n'y aura pas de militaires russes à Andermatt (UR) ces prochains jours. La Suisse repousse les cours de formation prévus en mars en raison de la crise en Ukraine. Elle invoque l'obligation de faire preuve de neutralité dans le contexte international tendu, indique mercredi à l'ats le Département de la défense (DDPS).

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:55
L’armée de Terre aux Marine Corps Trials

Dans l'ordre de la photo, de la gauche vers la droite : CCH Thomas BRUN GSBDD Carcassonne, CCH Vincent NOBILE13e BCA, CCH Salami ABDOU 3e RIMa, CPL Steven ASSY 1er RCP, CCH Benjamin ATGIE 132e BCAT, ICN Alexis THOMAS CMA Carcassonne, CCH Stéphane BOISSINOT GSPI, CPL Cécile TROMPETTE CMA camp des Guarrigues, CPL Raphaël FERKATADJI 2e RIMa, CCH Benjamin ITRAC

photo SIRPA Terre - J.R - DRAHI/ Armée de Terre

 

05/03/2014  J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Depuis le 2 mars 2014, une délégation de 10 soldats de l’armée de Terre est au camp Pendleton, en Californie, pour participer à la compétition sportive annuelle dédiée aux blessés de guerre.

 

Accueillis par les Marines américains, les militaires français ont débuté l’entraînement et se lanceront bientôt dans les épreuves. Cette troisième participation leur permet de rencontrer d’autres athlètes de diverses nationalités autour de neuf disciplines : natation, athlétisme, cyclisme, tir et sports collectifs.

Cet événement sportif est dédié à la fraternité, au partage ainsi qu’au dépassement de soi. L’ambiance du camp poussera chacune et chacun de nos « frenchies » à dépasser leur limites, afin de rapporter le plus de médailles possible.

Découvrez, tout au long de cette semaine, la participation de notre équipe aux différentes épreuves, sur notre page Facebook. www.facebook.com/armee2terre

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