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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:55
Exercice « Matin Rouge »

 

03/03/2014 Armée de l'air

 

Du 17 au 28 février 2014, la base aérienne (BA) 105 d’Évreux a vibré au rythme de « Matin Rouge », exercice d’entraînement commun impliquant l’escadron 1/64 « Béarn » d’Évreux, l’escadron d’hélicoptères 1/67  « Pyrénées » de Cazaux et le commando parachutiste de l’air n°20 de Dijon.

 

À cette occasion, un Caracal et un Puma ont été déployés sur la base ébroïcienne. Les trois unités ont participé de concert à plusieurs missions tactiques, comme par exemple l’insertion en milieu hostile par hélicoptère. Dépose en corde lisse, hélitreuillage ou récupération en zone hostile par grappe ; les troupes et les équipages se sont entraînés à diverses techniques d’aérocordage. Tirs techniques et tactiques, largage de petit colis, posés d’assaut et entraînement à l’appui aérien étaient également au programme.

 

Une mission de nuit type Personnal Recovery (récupération de personnel au combat) a été menée dans les environs de la BA105. Plusieurs commandos parachutistes de l’air se sont infiltrés dans une zone à l’aide de deux hélicoptères. Le scénario : déposer les groupes spécialisés du CPA 20 dans une zone hostile pour qu’ils récupèrent l’équipage d’un Transall, crashé quelques heures plutôt dans cette même zone.

 

L’exercice « Matin Rouge » s’est terminé par un tir tactique avec mise en place des commandos par corde lisse et récupération par grappe. Une belle synthèse de cet entraînement commun qui a mutualisé les savoir-faire de ces unités spécialisées de l’armée de l’air.

Exercice « Matin Rouge »
Exercice « Matin Rouge »Exercice « Matin Rouge »
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:55
25 mars : soirée de sensibilisation « sécurité et protection du patrimoine de l'entreprise »

03.03.2014 entreprises partenaires de la Défense


Espionnage industriel, SSI, cybercriminalité, menace contre les installations...

 

L'Association des entreprises partenaires de la Défense organise une soirée de sensibilisation avec les experts de la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD) le mardi 25 mars 2014 de 18h30 à 20h30 à l'Ecole militaire à Paris

 

La DPSD est le service de renseignement dont dispose le ministre de la Défense pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles. Dans le domaine de la sécurité économique, la DPSD travaille avec environ 2.000 sociétés liées à la Défense.

 

Cette soirée exceptionnelle de sensibilisation, basée en grande partie sur des cas concrets, est destinée aux dirigeants et collaborateurs d'entreprises liées à la Défense (et non simplement de l'armement) de la TPE au grand groupe international, ainsi qu'aux étudiants dans le domaine « défense & sécurité ».

 

L'inscription est gratuite mais obligatoire avant 20 mars : LIEN

 

Vous recevrez un mail de confirmation.

 

Pour préparer au mieux cette soirée, téléchargez le compte-rendu de l'audition du directeur de la DPSD par la commission de la Défense nationale et des forces armées : LIEN

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:54
Une intervention de l'armée russe en Ukraine pas nécessaire pour le moment

 

03 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Le président de la chambre basse du Parlement russe (Douma), Sergueï Narychkine, a estimé lundi qu'une intervention de l'armée russe en Ukraine n'était pas nécessaire pour le moment.

 

La décision prise par le Conseil de la Fédération (sénat russe, ndlr) nous donne ce droit, et nous pouvons l'utiliser si nécessaire, mais ce n'est pas nécessaire pour le moment, a déclaré M. Narychkine à la chaîne de télévision publique Russie 24.

 

Interrogé par un journaliste lui demandant s'il y avait une possibilité de trouver une solution à la situation en Ukraine par un dialogue politique, le président de la Douma a répondu évidemment.

 

Je ne veux même pas, comme mes collègues, prononcer le mot +guerre+, a-t-il ajouté.

 

A la demande du président Vladimir Poutine, les deux chambres du Parlement russe avaient donné leur feu vert samedi pour une intervention militaire en Ukraine, jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays où de nouvelles autorités pro-occidentales ont été portées au pouvoir après trois mois de manifestations contre le régime du président pro-russe déchu Viktor Ianoukovitch.

 

Le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, avait indiqué le même jour que le chef de l'Etat n'avait pas encore pris de décision après avoir obtenu le feu vert des deux assemblées, comme l'exige la Constitution.

 

Lundi, des commandos armés pro-russes ont pris de fait le contrôle de la Crimée, péninsule ukrainienne à majorité russophone, la plus farouchement opposée aux nouvelles autorités de Kiev.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:50
Satellite 2014 Exhibition: Airbus Defense and Space showcases its technology portfolio

 

 

3 March 2014 astrium.eads.net

 

Presentation at the stand No. 5023, at the Walter E. Washington Convention Center in Washington D.C., ranges from secure band services and connectivity solutions to telecommunications and commercial communications satellites

 

Airbus Defense and Space, the world’s second largest space company, is highlighting its technology at this year’s Satellite 2014 conference in Washington D.C. The newly branded company will display some of its latest products and solutions for the military and commercial satellite communications sectors, ranging from secure band services and connectivity solutions to telecommunications and commercial communications satellites.

 

Airbus Defense and Space is displaying its innovative secure X-band, Ku/C-band, L-band and Ka-band services. Cutting-edge technologies will be presented, including advanced mobile and fixed connectivity solutions for reliable communications. This display of portable antennas and handheld satellite phones demonstrates how communications needs can be met – for customers in Defense, maritime and enterprise sectors – where telecoms infrastructure is damaged or unavailable.

 

Attendees can find out more about telecommunications satellites such as the latest communications satellite built for DirecTV that will provide High Definition television to Brazil. Based on Airbus Defense and Space’s highly reliable Eurostar E3000 platform, this second satellite built for the US operator is set to be placed in orbit at the start of 2016.

 

The stand will feature a model of Alphasat, the world’s most sophisticated commercial communications satellite, designed and built by Airbus Defense and Space for Inmarsat. Alphasat, the first Alphabus-based satellite carrying a new generation of advanced geomobile communications payload in L-band, entered commercial service in November 2013. Its advanced payload features eight new generation digital signal processors, which are able to efficiently manage multiple communications with maximum flexibility in both frequency and beam power allocation, and an 11-metre antenna reflector.

 

Electric propulsion equipment for spacecraft will also be on display. This propulsion system of the future has now become a reality with Airbus Defense and Space’s Radio Frequency Ion Technology (RITA), which provides a specific impulse ten to twenty times higher than today's best performing liquid propellant rocket engines.

 

About Airbus Defense and Space

 

Airbus Defense and Space is a division of Airbus Group formed by combining the business activities of Cassidian, Astrium and Airbus Military. The new division is Europe’s number one defense and space enterprise, the second largest space business worldwide and among the top ten global defense enterprises. It employs some 40,000 employees generating revenues of approximately €14 billion per year.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:45
Des soldats britanniques au Centre d’aguerrissement outre-mer et étranger (CAOME) de Libreville

 

 

27/02/2014 Armée de Terre

 

Le commando 40 des Royal Marines a suivi, en février 2014, un stage d’aguerrissement en milieu équatorial au Gabon. Après 3 semaines d’entraînement, les Britanniques ont pu mettre en pratique leurs acquis lors du raid final

 

Le jour n’est pas encore levé sur le camp des rebelles, dans la forêt d’un pays instable. Celui-ci a fait appel à l’aide internationale pour rétablir la sécurité et l’état de droit. Autour du feu, quelques hommes dorment encore. Un bruit de branche qui craque attire l’attention d’un garde. Les échanges de feux sont immédiats. Encerclés, les quelques personnes qui vivaient là ne font bientôt plus le poids face à leurs adversaires. Le 40e commando vient de s’emparer de la position et de neutraliser l’ennemi. La première phase de la mission est accomplie.

 

Évoluer sans se faire entendre, se repérer, vivre et combattre dans un milieu humide et hostile, élaborer un schéma tactique pour prendre une position : autant de savoir-faire que les soldats anglais ont pu perfectionner à cette occasion.

 

Pour le lieutenant Greenway, chef de section, le stage fut « brilliant *». Ses hommes ne le contredisent pas. Tous ont gardé le sourire aux lèvres durant le raid final.

 

*Génial

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 12:35
Nexter, Ashok Leyland offer the Caesar truck artillery at DefExpo

 

February 22, 2014 stratpost.com

 

Check out the Ceasar artillery system mounted on an Ashok Leyland platform as Evelyne Montet shows it off at DefExpo.

 

Produced by Shruti Pushkarna

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:50
 photo BAE Systems

photo BAE Systems

26.02.2014 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique


L’avantage avec Tom Enders, c’est qu’il se cache rarement derrière son petit doigt. Interrogé ce matin lors de la présentation des résultats d’Airbus Group sur la situation du chasseur Eurofighter Typhoon, le patron de l’ex-EADS a dressé un panorama sombre de l’avenir commercial du chasseur codéveloppé avec BAE Systems et Finmeccanica. « Je ne suis pas terriblement optimiste, expliquait ainsi le patron allemand. Nous espérons remporter encore un ou deux succès à l'exportation, mais nous devons aussi nous préparer à un scénario où, du fait de l’absence de commandes à l'exportation, nous devrons bientôt réduire la production. »

Le discours tranche avec l’optimisme qu’a toujours affiché BAE Systems sur la question. Le groupe britannique avait ainsi, fin 2013, laissé fuité l’annonce d’une commande de 60 Eurofighter par les Emirats Arabes Unis, avant d’être contraint à un rétropédalage piteux : le groupe avait dû reconnaître l’échec des négociations avec Abu Dhabi. La différence de discours entre Airbus Group et BAE Systems confirme des divergences de fond entre membres du consortium Eurofighter, qui devront être mises à plat rapidement.

Pourquoi ce coup de semonce de Tom Enders ? L'annulation par l’Allemagne, annoncée la semaine dernière, de la commande de 37 appareils de la tranche dite 3B du Typhoon est manifestement le coup de poignard de trop. « Ces appareils de la tranche 3B auraient été les modèles les plus avancés de l’avion, optimisés pour les futures opérations de frappes ou de combat air-air de forte intensité, explique Edward Hunt, consultant au cabinet IHS Defence. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’aucun des Etats partenaires n’a définitivement confirmé la réception d’appareils de tranche 3B. » En gros, cette décision confirme une certaine forme de désengagement des Etats partenaires du programme (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne).

L’export n’apparaît pas plus florissant. Depuis la commande de 12 appareils par Oman fin 2012, l’appareil patine. L’Inde, si elle est encore loin d'être gagnée pour le Rafale, semble définitivement perdue pour le Typhoon. La compétition malaisienne sera difficile à gagner face au F-18,  au Rafale et au Gripen. Les commerciaux se concentrent donc sur le Koweit, Bahrein, une nouvelle commande en Arabie Saoudite et un éventuel contrat au Qatar, ces deux dernières négociations pouvant s’avérer décisive pour l’avenir de l’appareil. Car l’Eurofighter n’a pas une seule chaîne d’assemblage à nourrir comme le Rafale, lui aussi en panne chronique de commandes export, mais quatre. Faute de nouveau contrat, les usines pourraient se retrouver à cours de charge dès fin 2017 - début 2018.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:50
Premier rendez-vous du Club Défense le 6 mars 2014

 

27/02/14 par Portail de l'IE

 

Le club Défense a le plaisir de vous inviter à son premier rendez-vous évènementiel qui aura lieu le 6 Mars 2014 de 8h30 à 10h30 en salle GALLIENI aux INVALIDES (accès par escalier B, 3° étage).

 

Le général d’armées (2S) Henri BENTEGEAT, ancien chef d’état major des armées et ancien  président du comité des chefs d’état-major de l’Union Européenne a bien voulu répondre à notre invitation pour nous présenter sa vision de la Défense Européenne en ce début du 21ème siècle alors que l’ensemble des états membres de l’UE réduit son effort de défense malgré les menaces aux frontières de l’Europe, qu’elles viennent du sud, de l’est ou même de l’Ouest, s’agissant de la cyberguerre et de la guerre économique.

Nous aurons l’occasion de débattre avec lui des enjeux de la défense européenne. Est-elle nécessaire, souhaitable ou tout simplement possible ? Pourquoi et à quelles conditions ?

 

Le Club Défense vous attend nombreux

Contact mail pour l’inscription : globale-defense@aege.fr (nom et entreprise)

Date limite d’inscription le 4 mars 2014

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:50
A400M Release to Service

 

March 2, 2014 by Think Defence

 

The A400M is approaching its release to service date for the RAF, a few years away but things are slotting into place.


 

The MoD have recently advertised a contract opportunity for the;

Provision of Release to Service (RTS) A400M- Delta Capability

All A400M’s start off at a common base standard and then nation specific modifications and additions are applied. The word Delta is significant in this context, the difference between the two.

Provision of Aircraft Test, Evaluation and Acceptance services for the A400M Atlas Project Team to develop certification, qualification and Release to Service of the UK capability requirement additional to the A400M common standard aircraft.

The requirement is for the production of the additional evidence to expand the contents of the A400M Release to Service (RTS) and update associated documentation to cover UK specific operation of the aircraft, cargo and loads.
Examples of Sub tasks potentially required as part of the service include but are not limited to:

Application of an appropriate Test and Evaluation Process;

Collation of theoretical, analytical and trials evidence in a format suitable for submission to the RTS Authority;

Definition of test packages that will best exploit limited aircraft availability;

Production of Ground and/or Flight Test Proposals;

Production of Ground and/or Flight Trials Instructions;

Analysis of associated risks and production of Safety Assessment Reports to support Ground and/or Flight Trials;

Conduct of Ground and/or Flight Trials;

Reporting of Ground and/or Flight Trials;

Provision of information in a suitable format to update the Aircrew Manual, Flight Reference Cards and Operational Data Manual;

Production of structured arguments based on review and analysis of existing information to justify submissions to the RTS, Safety Case and other documentation.

The estimated cost for this is £30m to £50m

Let me say that again, £30m to £50m

This is for a factory fresh aircraft, an aircraft in which the UK is a development partner and this activity will be repeated by the other customers no doubt.

I never cease to be amazed at the cost of this type of activity and in this case, the obvious fact that the MoD cannot perform the task itself.

There has been talk of harmonising military aircraft release to service procedures across Europe but nothing  seems to have much happened.

The UK seems to be pricing itself out of generating military capability.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:40
Ukraine : l'aveu d'impuissance de l'ONU

 

 

01.03.2014 Par Alexandra Geneste (New York (Nations Unies) correspondante) - Le Monde.fr

 

A peine investi de la mission de se rendre en Crimée, l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU en Ukraine, Robert Serry, faisait demi-tour. Après avoir pris contact avec les autorités de la république autonome de Crimée, explique dans un communiqué le diplomate néerlandais, il a rapidement conclu « qu'une visite en Crimée aujourd'hui est impossible ». Son annonce est intervenue peu avant que le président russe Vladimir Poutine n'obtienne le feu vert du Conseil de la Fédération pour une intervention militaire en Ukraine.

 

Lire les autres réactions La communauté internationale prise à dépourvu

 

Mandaté par le patron de l'ONU, Ban Ki-moon, pour « prendre des contacts », M. Serry – qui fut le premier ambassadeur de son pays en poste à Kiev – était officiellement chargé de « transmettre un message » en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et sur la «nécessité de réduire la tension» et de revenir au dialogue.

Devant l'escalade de la situation, sa mission n'aura duré que quelques jours.  Il est attendu à Genève où il doit rendre compte, ce dimanche, de sa visite à M. Ban. Sera-t-il investi d'une nouvelle mission, et amené à retourner en Ukraine à peine rentré ? Tout dépendra de l'issue des consultations du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, convoqué samedi après-midi pour une réunion d'urgence sur l'Ukraine. La seconde en deux jours.

 

« FAIRE BAISSER LA TENSION »

Lors des premières consultations à huis clos, vendredi 28 février, l'ambassadrice américaine Samantha Power avait demandé l'envoi d'urgence d'une « mission internationale de médiation », « indépendante et crédible » en Crimée « pour commencer à faire baisser la tension et faciliter un dialogue politique pacifique et productif entre toutes les parties ukrainiennes ». Une idée immédiatement rejetée par son homologue russe, Vitali Tchourkine, rappelant que Moscou avait « pour principe de ne pas accepter les médiations imposées ».

Les Etats-Unis sont « très inquiets des informations sur un déploiement militaire russe en Crimée » et ils « demandent à la Russie de retirer les forces militaires qui ont été amassées » pour que les Ukrainiens puissent « décider de leur propre destin », avait insisté devant la presse Mme Power à l'issue des consultations. A aucun moment toutefois, les 15 pays-membres ne sont allés jusqu'à qualifier ce déploiement d'« agression », comme l'affirment les autorités de Kiev. « Nous avons un accord avec l'Ukraine sur la présence de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol et nous agissons dans le cadre de cet accord », a tenu à souligner M. Tchourkine, en référence à l'accord de Budapest de 1994.

Moscou s'était opposé à la tenue de cette première réunion d'urgence demandée par l'Ukraine, au lendemain de la prise de contrôle d'aéroports en Crimée par des hommes armés, et avait cherché à en obtenir le report. L'ambassadeur russe avait plaidé en faveur d'un report de 24 heures, afin de réunir plus d'informations sur la réalité de la situation, jugeant les reportages médiatiques « exagérés ». « Nous avons observé le séparatisme en Crimée, qui provient en grande partie de Russie », a déclaré l'envoyé ukrainien auprès des Nations unies, Iouri Sergueïev, avant d'estimer : « Je pense que nous sommes assez forts pour nous défendre. Nous avons un sentiment fort que nous agissons correctement ».

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:30
source BBC

source BBC

 

02.03.2014 Jérôme Bastion correspondant à Istanbul - RFI

 

La situation en Ukraine ne préoccupe pas seulement Paris, Washington, Londres et Berlin. Elle est suivie également de près en Turquie, puisque 12% des Criméens sont des Tatars turcophones. Le ministre turc des Affaires étrangères était d'ailleurs samedi soir à Kiev.

 

Dès son retour en Turquie, le chef de la diplomatie turque a indiqué avoir appelé ses homologues américain, allemand, français et polonais entre autres pour rendre compte de la situation en Ukraine, et particulièrement en Crimée, où vit une importante minorité turcophone, les Tatars, dont le sort préoccupe Ankara. Si Ahmet Davutoglu n’a pu se rendre en Crimée, c’est dans la capitale ukrainienne qu’il a rencontré le député et ancien chef du Parlement tatar, Mustafa Kirimoglu, pour qui, comme il l’a dit au diplomate turc, la Crimée est aujourd’hui « de facto sous occupation ».

 

« La Turquie fera tout son possible pour assurer la stabilité de la Crimée au sein d’une Ukraine unie », a assuré M. Davutoglu, qui a également rencontré les nouveaux dirigeants ukrainiens, le ministre des Affaires étrangères Deshchitsa, le Premier ministre Iatseniouk, le président par intérim Olexandre Tourtchinov. Pour M. Davutoglu, « les véritables propriétaires de la région autonome de Crimée sont les Tatars, et leur droit et leur existence doivent être garantis, mais il s’est bien gardé d’évoquer l’attitude de la Russie, souhaitant simplement que « les Tatars retrouvent la paix et la prospérité – qu’ils n’ont en fait jamais eue – en tant que citoyens à part entière de l’Ukraine ».

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:55
Boeing OC-135B

Boeing OC-135B

 

 

MOSCOU, 3 mars - RIA Novosti

 

Des inspecteurs français et américains survoleront le territoire russe dans le cadre du traité Ciel ouvert, a annoncé aux journalistes le directeur du Centre national de diminution de menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Dans le cadre de l'application du Traité international Ciel ouvert, du 3 au 8 mars, une mission conjointe franco-américaine réalisera un vol d'inspection au-dessus du territoire russe à bord d'un avion américain Boeing OC-135B Open Skies", a fait savoir le responsable.

 

Lors de ce vol, des spécialistes français et américains contrôleront l'utilisation des moyens techniques de surveillance conformément aux accords conclus.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. La Russie a adhéré au Traité le 26 mai 2001.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:55
photo Sagem

photo Sagem

 

01 mars 2014 Ouest-France

 

Le programme Félin, qui courrait depuis 2008, prend fin. Pleine de rebond, l'entreprise prépare déjà sa reconversion pour combler ce manque à gagner.

 

Le programme Félin s'achève. La dernière livraison à l'armée de Terre aura lieu dans quelques mois. L'entreprise de Fougères avait en charge la production des équipements électroniques intégrés dans cette tenue de combattant high-tech.

Le contrat était pourtant censé prendre fin en 2015, avec 22 régiments de fantassins livrés. Mais la loi de programmation militaire est passée par là. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réduit la voilure. La commande s'est légèrement réduite et la production - un gros quart de l'activité du site - s'arrêtera un an plus tôt.

« On savait que le programme Félin allait s'arrêter, précise Patrice Perodeau, directeur de l'établissement. La reconversion du personnel (Félin mobilise un cinquième de l'effectif, NDLR) a même déjà commencé. 20 000 heures de formation sont prévues. » L'entreprise locale n'en est pas à son coup d'essai. L'adaptabilité, la reconversion, elle connaît.

Dans les années 1970, en effet, la Sagem fabriquait des télé-imprimeurs. Elle s'est ensuite diversifiée en produisant fax, décodeurs... et téléphones portables. Jusqu'à 100 000 mobiles par jour sont sortis de l'usine.

 

Reconversion

En 2008, Safran, né de la fusion entre Sagem et la Snecma, confie la fabrication de cartes électroniques aux salariés fougerais. Tutorat, formation, investissement : c'est un tournant historique pour le site comme pour son personnel. « On a complètement changé de métier, souligne Yves Riollet, directeur de la fabrication. Finie l'époque où l'on assemblait des coques en plastique. Aujourd'hui, les salariés travaillent en autonomie sur des cartes dont la fabrication dure parfois plusieurs jours. »

Pour une petite moitié d'entre elles, les cartes s'intègrent dans des équipements aéronautiques et/ou militaires : moteurs d'avion ou d'hélicoptère (le Caïman, le Rafale...), viseurs, système de contrôle, guidage de missiles... Sagem Fougères compte plus d'un millier de références, chacune étant rigoureusement contrôlée. Pas de place à l'approximation quand on fabrique des pièces d'avion !

Aujourd'hui, Sagem est certifiée en aviation civile pour vendre en Europe, au Canada, aux États-Unis et bientôt en Chine. L'export représente 60 % de son activité, mais en matière de Défense, les ventes sont régies par la CIEEMG, la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre. Sans son feu vert, pas de transaction.

 

Logistique

Autre activité du site : la plateforme pour des pièces détachées de moteurs d'hélicoptère. L'arrêt de la téléphonie mobile a en effet dégagé de la surface disponible, ce qui permet à Sagem de stocker et d'affréter en urgence des pièces dans le monde entier pour que les engins puissent être réparés. À l'avenir, l'usine envisage de développer cette activité de logistique.

« L'arrêt du programme Félin sera aussi compensé par la réinternalisation de cartes électroniques jusque-là confiées en partie à des sous-traitants », ajoute Patrice Perodeau.

L'entreprise prévoit également de « se repositionner sur les marchés de l'aéronautique ». Dans cette optique, plusieurs millions d'euros vont être investis. La direction espère ainsi « asseoir la compétitivité » de l'usine, convaincue que « sa pérennité passera par des moyens modernisés et des équipes impliquées ».

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:45
Serval : Actions civilo-militaires à Tessalit

 

28.02.2014 EMA / ECPAD

 

Le 9 février 2014, les soldats du détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit ont appuyé une action de coopération civilo-militaire (CIMIC) dans la ville.

Ce genre d’action s’inscrit dans le cadre d’une normalisation et d’une relance du développement dans la région du nord du Mali. Les équipes CIMIC de Serval et le DLAO agissent en soutien de la MINUSMA pour la mise en œuvre de ce volet développement.

 

Reportage photos

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
NATO wants international observers sent to Ukraine

 

March 02, 2014 - Spacewar.com  (AFP)

 

Brussels - NATO allies on Sunday urged the deployment of international observers to Ukraine and said the alliance sought "to engage" with Moscow at NATO-Russia talks.

 

"We urge both parties to immediately seek a peaceful resolution through dialogue, through the dispatch of international observers under the auspices of the United Nations Security Council or the OSCE," said a statement issued after almost eight hours of talks between NATO's 28 ambassadors.

 

NATO condemned Russia's military escalation in Crimea and expressed "grave concern" about the Russian parliament's authorisation to deploy armed forces in Ukraine.

 

Any such action would be "a breach of international law" and would contravene the principles of the NATO-Russia Council and NATO's Partnership for Peace, it said.

 

The allies also said the NATO-Ukraine Commission had met at Kiev's request, adding, "we intend to engage with Russia in the NATO-Russia Council."

 

Asked to elaborate, NATO chief Anders Fogh Rasmussen said many members had asked for a meeting with Russia and that there would be one, but he gave no timing.

 

The statement called on Russia to "honour all its international commitments, to withdraw its forces to its bases, and to refrain from any interference elsewhere in Ukraine.

 

"We urge both parties to immediately seek a peaceful resolution through dialogue, through the dispatch of international observers under the auspices of the United Nations Security Council or the OSCE," the allies added.

 

They called also for "an inclusive political process in Ukraine based on democratic values, respect for human rights, minorities and the rule of law, which fulfils the democratic aspirations of the entire Ukrainian people."

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Statement by EU High Representative Catherine Ashton on the developments in Ukraine's Crimea

 

Brussels, 01 March 2014 European External Action Service Ref 140301 / 01

 

The High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission , issued the following statement today:

 

" I deplore today's decision by Russia on the use of armed forces in Ukraine. This is an unwarranted escalation of tensions. I therefore call upon the Russian Federation not to dispatch such troops, but to promote its views through peaceful means.

 

Any possible movements, action and stationing of forces must be in accordance with international law and commitments, notably under the UN Charter and the OSCE Final Act, the Budapest Memorandum of 1994 as well as bilateral treaties such as the one regulating the stationing of the Black Sea Fleet.

 

I call on all sides to decrease the tensions immediately through dialogue, in full respect of Ukrainian and international law. The unity, sovereignty and territorial integrity of Ukraine must be respected at all times and by all sides. Any violation of these principles is unacceptable. More than ever, restraint and sense of responsibility are needed.

 

I commend the measured response by the transitional government of Ukraine to these extremely worrying developments in the Autonomous Republic of Crimea over the last few days.

 

An extraordinary meeting of the Foreign Affairs Council will be held on Monday to discuss the EU's response to these developments. I will also meet with Russian Foreign Minister Sergei Lavrov thereafter. I will travel to Kyiv on Wednesday to address these issues with all stakeholders. "

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine mobilises army as West warns Russia

 

March 02, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Kiev - Ukraine warned Sunday it was on the brink of disaster and called up military reservists after Russia's threat to invade its Western-leaning neighbour risked sparking the worst crisis since the Cold War.

 

US President Barack Obama and his Western allies took turns admonishing Russia as Ukraine looked on the brink of losing control of Crimea with the defection of its navy commander to pro-Kremlin forces who have tightened their grip on the Black Sea peninsula.

 

World leaders huddled for urgent consultations across global capitals after Russia's parliament voted Saturday to allow President Vladimir Putin to send troops into the ex-Soviet state -- a decision Obama branded a "violation of Ukrainian sovereignty".

 

US Secretary of State John Kerry upped the stakes for Putin by bluntly warning that Moscow risked relinquishing its coveted place among the Group of Eight nations if its sabre rattling did not halt.

 

Ukraine's new Western-backed Prime Minister Arseniy Yatsenyuk -- in power for just a week following the overthrow of a pro-Russian regime -- also warned that any invasion "would mean war and the end of all relations between the two countries."

 

"We are on the brink of a disaster," Yatsenyuk told the nation of 46 million in a televised address.

 

Pro-Moscow gunmen who are widely believed to be acting under Kremlin orders intensified their control Sunday over large swathes of a strategic peninsula that has housed Russian navies since the 18th century.

 

Witnesses said Russian soldiers had moved out of their bases and blocked about 400 Ukrainian marines in the eastern port city of Feodosiya. AFP reporters saw a similar presence of troops outside a Ukrainian military installation near the Crimean capital Simferopol and other locations.

 

But the biggest blow to the new Kiev leaders came when Ukrainian Navy Commander Denis Berezovsky announced a day after his appointment that he was switching allegiance to the pro-Russian authorities in Crimea after gunmen surrounded his building and cut off its electricity.

 

Crimea's pro-Kremlin government chief Sergiy Aksyonov -- installed in power Thursday after an armed raid on the region's government building and not recognised by Kiev -- immediately named Berezovsky as head of the peninsula's own independent navy.

 

- Full combat alert -

 

Fears of Russia's first invasion of a neighbour since a brief 2008 confrontation with Georgia prompted the largely untested interim team in Kiev to put its military on full combat alert and announce the call-up of all reservists.

 

The vast country on the eastern edge of Europe would face a David-and-Goliath struggle should the conflict escalate. Russia's army of 845,000 soldiers could easily overwhelm Ukraine's force of 130,000 -- half of them conscripts.

 

Putin said it was his duty to protect ethnic Russians in Crimea and southeastern swathes of Ukraine that have ancient ties to Moscow and look on Kiev's new pro-EU leaders with disdain.

 

Russian officials also argued they had no need to ask the UN Security Council for permission -- as Putin had demanded for any Western action in Syria -- because the wellbeing of their own citizens was at stake.

 

NATO chief Anders Fogh Rasmussen told Russia during urgent talks in Brussels that its movement of troops "threatens peace and security in Europe."

 

German Frank-Walter Steinmeier spoke ominously of preventing "a new division of Europe" while France and Britain called for negotiations between Moscow and Kiev -- either directly or through the United Nations.

 

The most immediate response to Russia's actions came when Washington and its Western allies pulled out of this week's preparatory meetings for the June G8 summit in the Russian Black Sea resort of Sochi.

 

Kerry went one step further, warning Putin that "he is not going have a Sochi G8, he may not even remain in the G8 if this continues."

 

Sochi hosted last month's $51-billion Winter Olympic Games extravaganza that along with the football World Cup in 2018 are meant to highlight Russia's return to prosperity and global influence under Putin's rule.

 

Russia was admitted to the G8 in 1998 in recognition of the late president Boris Yeltsin's democratic reforms -- a spot the Kremlin views as recognition of its post-Soviet might.

 

- 'Candid' Obama-Putin exchange -

 

Events have moved rapidly since a three-month crisis in culturally splintered Ukraine -- long fought over by Moscow and the West -- sparked by pro-Kremlin president Viktor Yanukovych's decision to spurn a historic pact with the European Union in favour of closer ties with Russia.

 

It culminated in a week of carnage last month that claimed nearly 100 lives and led to Yanukovych's ouster.

 

The Kremlin appeared stunned by the loss of its ally and Kiev's subsequent vow to seek EU membership -- a decision that would shatter Putin's dream of reassembling a powerful economic and military post-Soviet bloc.

 

The White House said Obama told Putin in a "candid and direct" exchange his actions in Crimea were a "breach of international law."

 

The Kremlin's account of Putin's conversation with Obama was equally blunt.

 

It said Putin flatly told the US leader that Russia "reserves the right to protect its interests and those of the Russian-speaking population" if violence in Ukraine spread.

 

The Kremlin said Putin had also told German Chancellor Angela Merkel late Sunday that Russia's response to the "relentless threat of acts of violence from ultranationalist forces... (was) fully adequate."

 

Analysts called Ukraine the most serious crisis to test the West's relations with Moscow since the 1991 breakup of the USSR.

 

"The damage to Russia's relations with the West will be deep and lasting, far worse than after the Russian-Georgian war," Eugene Rumer and Andrew Weiss of the Carnegie Endowment for International Peace wrote in a report.

 

"Think 1968, not 2008," they said in reference to the Soviet Union's decision to send tanks into Prague to suppress a pro-democracy uprising.

 

Pro-Kremlin sentiments in Crimea remained in evidence Sunday amid a sea of Russian flags.

 

"Crimea is Russia," one elderly lady told AFP in front of a statue of Soviet founder Lenin that dominates a square next to the occupied parliament building in the regional capital Simferopol.

 

- 'We will not surrender' -

 

The mood in Kiev was radically different as about 50,000 people massed on Independence Square -- the crucible of both the latest wave of demonstrations and the 2004 Orange Revolution that first nudged Kiev on a westward path -- in protest at Putin's latest threat.

 

"We will not surrender," the huge crowd chanted under grey skies.

 

Ukraine's prime minister had assured the nation Saturday he was "convinced" Russia would not launch an offensive because Moscow realised it would put an end to relations between two neighbours with centuries of shared history.

 

Kremlin spokesman Dmitry Peskov also said Saturday that "for the moment, this decision (to invade) has not been taken".

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Crimée : combien de troupes, de chars, de navires russes ?

 

02/03/2014 Blandine Grosjean - Rédactrice en chef / Rue89


Le site Contemporay Issues & Geography vient de mettre en ligne une carte faisant le point sur les moyens militaires mis en œuvre par la Russie en Crimée, à partir des sources de plusieurs médias de référence (anglo-saxons pour la plupart) alors que la Russie a entériné l’intervention militaire de Moscou dans cette région russophone et russophile d’Ukraine.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine: Poutine accepte un groupe de contact pour entamer un dialogue

 

02 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Vladimir Poutine a accepté une proposition d'Angela Merkel sur la création d'un groupe de contact pour entamer un dialogue politique sur l'Ukraine, a indiqué dimanche le gouvernement allemand, après un entretien téléphonique de la chancelière allemande avec le président russe.

 

Le président Poutine a accepté la proposition de la chancelière d'établir immédiatement une mission d'enquête ainsi qu'un groupe de contact, éventuellement sous la direction de l'OSCE, pour entamer un dialogue politique, selon un communiqué du gouvernement allemand.

 

Lors de leur entretien téléphonique dimanche soir, la chancelière a reproché au président russe d'avoir violé le Droit international par l'intervention russe, inacceptable, en Crimée, selon ce communiqué.

 

Mme Merkel lui a notamment reproché une violation du mémorandum de Budapest de 1994, dans lequel la Russie s'était engagée à respecter l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières existantes, ainsi que le traité sur la flotte russe de la Mer noire de 1997.

 

La chancelière a par ailleurs de nouveau exhorté M. Poutine à respecter l'intégralité territoriale de l'Ukraine, selon le communiqué.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine : des airs de répétition du scénario géorgien

 

02/03/2014 Par Régis Genté – LeFigaro.fr

 

En août 2008, Moscou s'est lancé dans une guerre de cinq jours contre la Géorgie pour soutenir deux provinces sécessionnistes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

 

En Géorgie, de l'homme de la rue au responsable politique, chacun regarde les événements d'Ukraine avec un triste sentiment de familiarité. Le scénario semble quasi identique à celui de 2008, lorsque Moscou s'est lancé dans une guerre de cinq jours contre le pays. Tout y est: de la détermination du Kremlin à empêcher une ex-république soviétique de se rapprocher du camp occidental, à l'instrumentalisation des minorités ethniques et du séparatisme régional, celui de l'Ossétie du Sud pour ce qui les concerne, l'une des deux provinces sécessionnistes géorgiennes avec l'Abkhazie.

«L'erreur serait de croire que Moscou agit pour défendre les Russes, ethniques ou porteurs d'un passeport russe, en Crimée aujourd'hui ou comme en 2008 dans les provinces séparatistes géorgiennes», prévient le politologue Thorniké Gordadzé, de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), à Paris. Et celui qui a été ministre chargé de l'intégration euroatlantique de la Géorgie (2012) d'attirer l'attention sur le fait «que la Russie veut intervenir militairement en Ukraine, en prétextant la menace pesant sur la vie des citoyens russes, alors qu'aucun cas d'agression n'a été répertorié. D'ailleurs, depuis l'indépendance du pays en 1991, les Russes d'Ukraine n'ont jamais connu de problèmes particuliers».

En Ukraine comme en Géorgie en 2008, la propagande de Moscou fait croire aux minorités «russes» qu'elles ont affaire à des pouvoirs centraux «fascistes», en réduisant «Maïdan» à ses franges d'extrême droite, ou en faisant du très pro-occidental ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili (2004-2013) un petit Hitler du Caucase.

Le début d'intervention russe en Ukraine permet de relativiser les erreurs de Saakachvili en 2008. «À l'Ouest, nous oublions de simplement lire les déclarations de M. Poutine, qui est constant dans ses positions, lorsqu'il dit que la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle a été l'effondrement de l'URSS et qu'il veut aujourd'hui créer une Union eurasiatique», rappelle Lawrence Sheets, analyste à l'International Crisis Group. Poutine pense essentiellement «géopolitique». De la Géorgie à l'Ukraine, il poursuit son grand objectif: replacer la Russie sur le devant de la scène internationale et recréer pour ce faire une sphère d'influence autour d'elle.

En 2008, la Géorgie avait eu le tort de s'être trop rapprochée de l'Otan. Dmitri Medvedev l'a d'ailleurs reconnu en novembre 2011, lors d'une visite à Tskhinvali, la capitale d'Ossétie du Sud, lorsqu'il a dit que sans la guerre de 2008 «l'arrangement géopolitique serait différent aujourd'hui et nombre de pays que l'on a tenté artificiellement de faire glisser dans l'Alliance de l'Atlantique Nord en seraient déjà membres». En 2013, les manifestants de Maïdan ont eu le tort de refuser la décision d'un seul homme, leur président, de renoncer à signer l'accord d'association avec l'Europe.

En suscitant et entretenant des conflits séparatistes, «Poutine essaie de se créer des leviers pour peser sur les gouvernements d'ex-républiques soviétiques afin qu'ils demeurent pro-russes», explique Thorniké Gordadzé. Moscou cherche moins l'indépendance de la Crimée, ou son rattachement à la Russie, qu'à entretenir une instabilité permanente en Ukraine, comme elle le fait en Géorgie depuis son indépendance en 1991, pour être certaine qu'elle ne rejoindra pas le camp occidental.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:35
Two officers confirmed dead in Indian submarine fire

 

Feb 28, 2013 - (UPI)

 

New Delhi  - A fire aboard the Indian submarine Sindhuratna off the coast of Mumbai killed two naval officers, officials confirmed.

 

The victims were identified as Lt. Cmdr. Kapish Munwal and Lt. Manoranjan Kumar.

 

The Russian-made Kilo-class submarine was on a routine training and inspection voyage when the fire broke out early Wednesday, engulfing the sailors' quarters in smoke, officials said.

 

Seven sailors were airlifted to the naval Ashwini Hospital in Mumbai, suffering from smoke inhalation.

 

The bodies of Munwal and Kumar were found by an inspection crew, which boarded the Sindhuratna after it was towed into Mumbai harbor Thursday, the Economic Times reported.

 

"The two officers who were earlier declared missing have been located in the [accommodation] compartment and after examination by medical officers both the officers were declared dead," a brief message from the navy said.

 

Navy Chief Adm. D. K. Joshi resigned Thursday, saying he had moral responsibility for the Sindhuratna accident.

 

"A high-level inquiry headed by a rear admiral has been constituted to establish the cause [of all submarine incidents] and to recommend steps for continuing safe operations of submarines," a statement by the Western Naval Command said.

 

A source told the Times of India the Sindhuratna fire may have been triggered by a short-circuit in a battery compartment.

 

The Economic times reported the Sindhuratna accident was the 10th involving naval warships -- and the third submarine incident -- in the past seven months.

 

India has 10 Kilo-class submarines constructed in Russia's shipyards from 1985-2000, officials said last year.

 

Many of the submarines, including the Sindhuratna and the ill-fated 2,300-ton Sindhurakshak, underwent major refits since 1997 by the Zvezdochka shipyard in Severodvinsk near Archangel on Russia's western Arctic Ocean coast.

 

In August 2013, explosions ripped through the Sindhurakshak's torpedo compartment while it was berthed at the Mumbai Naval Dockyard, the vessel sank and 15 sailors and three officers were killed.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:35
photo RAAF

photo RAAF

 

Mar. 3, 2014 by Greg Waldron - FG

 

Singapore - Australia has awarded a contract extension of A$230 million ($205 million) to General Electric for continued support of the F404 engines that power its Boeing F/A-18 Hornet fighters.

 

“After successful negotiations between GEII (General Electric International Incorporate) and the Defence Materiel Organisation, we have reached a mutual agreement on the price and requirements of the Classic Hornet contract extension, achieving savings of $36 million,” says defence minister David Johnston.

 

“In addition, the Australian component of the contract will continue to be subcontracted to TAE (Tasman Aviation Enterprises), creating continued employment for 90 personnel located at Williamtown, NSW, and Ipswich, Queensland.”

 

The deal ensures that the F/A-18s engine requirements will be maintained through the type’s planned withdrawal date of 2022.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:55
Parrot renforce son activité drones civils professionnels

 

02 mars 2014 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Parrot a dévoilé au salon de l'Agriculture 2014 un drone dédié au suivi cartographique des cultures en partenariat avec Airinov

 

Parrot rassemble à présent cinq participations au sein de sociétés spécialisées dans les drones civils professionnels. Cela lui permet de servir trois marchés ciblés : les systèmes d'information géographique (GIS), la surveillance de zones sensibles, l’agriculture de précision.

 

Parrot vient d'annoncer deux prises de participations au sein de start-up spécialisées dans les drones civils professionnels, Airinov, à hauteur de 1,6 M€ pour 20,9 % du capital, et EOS innovation dans lequel le groupe investit 1 M€ pour prendre 33,4 % du capital.

 

Airinov conçoit une solution drone dédié à un usage exclusivement agronomique au travers d’un capteur optique et une chaîne de traitement permettant d’observer avec précisions les exploitations agricoles. Quant EOS Innovation, il s'agit d'un spécialiste de la robotique mobile destinée à la surveillance des sites industriels, plateformes logistiques et entrepôts.

 

Parrot a notamment commercialisé près de 700 000 Parrot AR.Drone en trois ans, qui sont des modèles grand public embarquant une caméra. Cette activité a généré plus de 40 M€ de chiffre d’affaires en 2013 dont près de 15% concernent les activités drones professionnels.

 

Amené à se développer fortement dans les prochaines années le marché des drones civils professionnels pourrait atteindre 2 milliards de dollars en 2015 selon le cabinet Frost & Sullivan, soutenue par les nouvelles capacités technologique, la baisse des coûts de production et l’évolution du cadre réglementaire. L’étude AUVSI (Association for Unmanned Vehicule System International) de mars 2013 estime que le marché américain, sur une période de 2015 à 2025, représente un potentiel de plus de 80 milliards de dollars et plus de 100 000 nouveaux emplois créés.

 

Les deux nouvelles opérations souscrites par Parrot permettront d’accélérer le développement des offres tant au niveau technologique que commercial. Les start-up pourront également bénéficier de l’expérience de Parrot pour leur industrialisation en s’appuyant par exemple sur le modèle sans usine du groupe, son réseau de fournisseurs de composants électroniques ainsi que sur sa dimension internationale. Les partenaires et filiales travaillent déjà sur des projets collaboratifs et le développement de ventes croisées.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:45
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR

 

 

01/03/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 9 février 2014, la force Sangaris a déployé l'ensemble des effectifs du groupe tactique interarmes (GTIA) Panthère sur la MSR (Main supply road), la route principale permettant l’approvisionnement entre le Cameroun et Bangui.

 

Les éléments de ce GTIA sont présents à Bouar, à Yaloké, à Carnot et à Baoro. Le  26 février, un peloton de la force s’est rendu à Bossantélé.

 

Partis en début de matinée, les militaires français ont rapidement fait la liaison jusqu'à cette ville, carrefour entre la MSR et la route qui mène à Bozoum, dans le nord de la RCA. Une fois sur place, les cavaliers ont effectué de nombreuses actions comme le désarmement des groupes armés rencontrés ainsi que des fouilles de caches d’armes. A cette occasion, le chef du détachement a rappelé les mesures de confiance imposées par la communauté internationale. Enfin, le peloton s'est rendu auprès d’une communauté catholique qui accueille des réfugiés  musulmans en attendant de rejoindre leurs foyers.

 

Cette mission de trente-six heures est l'une des nombreuses actions menées par le GTIA Panthère pour contrôler la libre circulation sur les principaux axes routiers de l’Ouest du pays, axes de passages obligatoires des marchandises en provenance du Cameroun qui sont acheminées vers la capitale.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSRSangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:35
La Corée du Nord tire encore 2 autres missiles balistiques

 

3 mars 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La Corée du Nord a tiré encore une fois deux missiles balistiques, mais d’une portée de 500 km en direction de la mer de l’Est, a indiqué ce lundi matin un haut responsable du gouvernement de Séoul, rapporte l'agence sud-coréenne Yonhap.

 

Selon Séoul, «la Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques à courte portée à partir de 6h19, à 10 minutes d’intervalle, à Wonsan et Anbyon, dans la province du Kangwon. Ces missiles ont parcouru plus de 500 km, selon une analyse.»

Les autorités militaires sud-coréennes estiment que les missiles seraient des Scud-C étant donné les distances parcourues.

La Corée du Nord avait tiré le 27 février dernier quatre missiles balistiques Scud qui avaient atteint une altitude de 60-70 km et parcouru 220 km.

Le ministère de la Défense sud-coréen a évalué que le tir de missiles de la Corée du Nord était une «provocation intentionnelle» et qu’il s’agissait bien de missiles Scud «étant donné leur trajectoire et leur vitesse».

Même s’il ne s’agit que de provocation, «Les missiles Scud que la Corée du Nord a tirés sont très menaçants car la portée couvre la péninsule coréenne», avait alors souligné la Défense sud-coréenne.

Alors que la Corée du Sud et les États-Unis mènent actuellement leurs exercices militaires conjoints, que la Corée du Nord a dénoncés comme étant une répétition à l’invasion du Nord, Pyongyang ne pouvait certes pas rester les bras croisés, mais on avait compris avec les quatre premiers la semaine dernière…

Un navire de patrouille nord-coréen avait aussi franchi la frontière maritime occidentale à plusieurs reprises entre les deux Corées au premier jour des exercices conjoints dans la nuit du 24 au 25 février.

Selon les autorités militaires sud-coréennes, ce deuxième tir de missiles balistiques par les Nord-Coréens vise bien à provoquer une certaine tension entre le Nord et le Sud, alors que se déroulent les exercices conjoints Key Resolve et Foal Eagle entre la Corée du Sud et les États-Unis.

Les Sud-Coréens poussent encore plus loin leur interprétation de cet acte de provocation, un responsable du gouvernement cité par l’agence sud-coréenne notant que «si la Corée du Nord a ajusté l’angle de tir vers le nord-est, au large de la ville côtière de Wonsan, cela signifierait une provocation modérée».

La Corée du Nord dispose de 700 missiles de type Scud-C d’une portée de plus de 500 km et de Scud-B pouvant parcourir plus de 300 km. Pyongyang a aussi récemment déployé des missiles Scud-ER, une version améliorée du Scud-D ayant une portée de plus de 700 km.

C’est simple, à défaut de s’exprimer avec des mots, le pays de Kim-jong-un s’exprime avec des missiles!

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