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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:50
Tom Enders confiant dans l’évolution des activités Défense et Espace d’Airbus Group

 

26 février 2014 Par Patrick Déniel - Usinenouvelle.com

 

Alors que la Turquie bloque la réception d’un exemplaire de l’A400M et que l’Allemagne a annulé la dernière tranche de sa commande d’Eurofighter, les dirigeants du groupe Airbus se sont voulus plutôt optimistes sur l’évolution du pôle Défense et Espace du groupe, et confiant sur l’augmentation de sa rentabilité.

Ce n’est pas une surprise : "La baisse des budgets militaires se confirme en Europe. C’était une des raisons de la restructuration que nous avons engagée et cela valide notre plan, indiquait ce mercredi 26 février Tom Enders lors de la présentation des résultats d’Airbus Group. Nous devons être plus compétitifs à l’export. A la différence de l’aviation civile, nous sommes trop axés sur le marché européen dans cette activité. Les grands acteurs américains de la Défense quittent le marché américain, c’est le genre de cycle que l’on retrouve tous les vingt ans, et nous nous retrouvons tous sur les marchés export. Mais les produits que nous vendons en Europe ne sont pas forcément les bons pour l’export. Parfois ils sont trop sophistiqués. C’est ce que nous devons prendre en compte dans la révision de notre portefeuille : quels sont les produits compétitifs ?"

 

"Pas très optimiste" sur l’Eurofighter

Le patron d’Airbus s’est déclaré "pas très optimiste" concernant l’avion de combat européen Eurofighter, dont l’Allemagne a prévu d’annuler la dernière tranche de commande de 37 exemplaires, et pour lequel l’industriel négocie un paiement compensatoire. "Nous espérons remporter un ou deux succès à l’exportation mais nous devons aussi nous préparer à un scénario où, en raison d’absence de commandes à l’exportation, nous devrons bientôt réduire la production" indique Tom Enders. La nouvelle ministre allemande de la Défense a en effet décidé une révision des principaux projets en matière de Défense : "C’est tout à fait normal, juge le patron d’Airbus, il n’y a pas lieu de s’affoler".

Tom Enders a par ailleurs jugé "inacceptable" le marchandage de la Turquie concernant un exemplaire de l’A400M, programme international qui monte actuellement en cadence. Le troisième exemplaire de l’avion de transport militaire, prêt à être réceptionné, est actuellement bloqué par la Turquie qui refuse de le réceptionner. "C’est pourtant exactement le même appareil que celui que nous avons livré à l’armée française !", s’étonne le patron d’Airbus.

 

Bonne rentabilité pour le pôle Espace

Le patron du groupe s’est pourtant montré optimiste pour la nouvelle entité Airbus Defence & Space. "Les premiers résultats des initiatives de transformation lancées au sein des anciennes divisions Cassidian et Astrium sont désormais perceptibles", indique Harald Wilhelm, directeur financier. Astrium a enregistré un niveau de commandes record en 2013 à 6,2 milliards d’euros contre 3,8 milliards l’année précédente, notamment grâce au contrat avec Arianespace sur 18 lanceurs Ariane 5. La division espace a atteint un niveau de rentabilité jamais atteint : 6 % du chiffre d’affaires, avec 347 millions d’euros. Une amélioration qui correspond à un effet volumes produits mais aussi à une meilleure productivité sur les lanceurs ainsi qu’au plan de transformation baptisé "Agile".

Les prises de commandes de Cassidian sont par contre restées stables (5 milliards d’euros), et le carnet de commandes diminue à 14,3 milliards contre 15,6 milliards l’année précédente. Le chiffre d’affaires de la filiale est passé de 5,74 milliards à 5,976 milliards et l’Ebit (bénéfice avant intérêts et impôts) progresse fortement, passant de 128 millions en 2012 à 432 millions en 2013, soit un niveau de rentabilité de 7%.

"Nous observons une évolution positive de la rentabilité et nous sommes confiants dans la possibilité d’atteindre 8 % de marge opérationnelle dans cette activité en 2015 et 10 % au-delà", a expliqué Tom Enders.

Si le patron d’Airbus n’a pas écarté des variations dans le périmètre des activités spatiales et de défense, il a levé tout doute sur la participation du groupe dans MBDA : "C’est un très bon investissement, une bonne activité, et malgré la révision du portefeuille, je peux dire que c’est une activité qui est au cœur de métier d’Airbus", a affirmé Tom Enders. Marwan Lahoud, directeur général délégué à la stratégie, a également écarté les hypothèses de rapprochement dans le spatial avec Thales Alenia Space (TAS).

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:45
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants

 

26/02/2014 Sources EMA

 

Le 21 février 2014, l’escadron de transport « Ouessant » et le 4eRégiment de Dragon de Carpiagne, en poste à Libreville au sein des forces françaises au Gabon (FFG), se sont entrainés dans l’Est du pays à l’évacuation de ressortissants en zone hostile, une première pour le régiment de cavalerie.

 

Le commandant de bord du CASA235 et le chef de peloton du 4eRD se sont réunis pour un briefing avant exercice. L’objectif est de s’entrainer conjointement à évacuer des ressortissants en zone hostile. Pour ce faire, la piste de Moanda, à l’Est du Gabon a été choisie, l’avion y effectuera un débarquement moteur tournant après une phase de vol tactique. Les dragons devront rapidement se déployer et sécuriser la zone avant de récupérer les ressortissants français, puis de les embarquer dans le CASA235.

 

Il est 14h lorsque l’aéronef s’apprête à partir après les derniers briefings conjoints. Un débarquement moteur tournant demande une coordination sans faille entre pilotes, mécaniciens de bord et troupes à débarquer. Chacun doit connaitre sa place et son rôle du début à la fin de la mission.

 

La première phase de vol tactique de la journée, en approche de l’objectif, permet de reconnaître la piste de Moanda. Après une première rotation, qui donne déjà à tous l’occasion de dérouler le scénario, les deux plastrons simulant les ressortissants à extraire sont mis en place et l’entrainement au débarquement moteur tournant peut débuter.

 

L’avion opère une arrivée en break et se pose, la soute s’ouvre, deux dragons se positionnent au pied de l’aéronef et protègent la vingtaine d’hommes qui débarquent en courant. Les hélices du CASA235 tournent encore, aucun faux-pas n’est permis. Une section va à la rencontre de deux civils non loin du tarmac. Tout en assurant leur protection, ils vérifient les identités et fouillent les deux individus. Aucun danger n’est décelé, ce sont bien les hommes qui doivent être évacués. Le mot de code est donné par radio à l’équipage de l’avion. Celui-ci sera là dans 3 minutes.

 

Les cavaliers du 4eRD se réarticulent pour être prêts à rejoindre l’avion. Toujours moteur tournant, celui-ci à peine posé ouvre sa soute, deux colonnes s’y engouffrent, et les cavaliers qui assuraient encore la protection s’y insèrent les uns après les autres. Les mécaniciens de bord referment l’appareil alors qu’il a déjà commencé à avancer. Les briefings avant mission auront permis à chacun de retrouver sa place. Quelques dizaines de secondes se sont à peine écoulées et l’aéronef se braque et repart pour un vol tactique.

 

Il s’agit alors de s’entrainer à faire face à une menace sol-air. Pour cela, la trajectoire de l’appareil doit être imprévisible et ne doit pas permettre de le repérer de loin.

 

La nuit est tombée sur l’aéroport de Libreville lorsque les équipes ayant atterri quelques minutes avant, peuvent débriefer la mission. Pour le mécanicien de soute chargé de l’embarquement et du débarquement des troupes, il n’y a rien à redire. La vingtaine de dragons s’est montrée à la hauteur d’un exercice qu’ils réalisaient pour la première fois pour la plupart. Le rythme, la coordination, le respect des règles de sécurité tout était au rendez-vous. L’exercice aura permis à l’ensemble des acteurs de réaliser une répétition grandeur nature pour être en mesure dans l’avenir d’assurer sans faille une véritable mission d’évacuation de ressortissants en zone hostile.

 

Les FFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec Dakar, Djibouti et la Réunion. Conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises et sont également en mesure, si nécessaire, d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, les FFG assuraient depuis Libreville le contrôle de l’opération Boali. Dès le lancement de l’opération Sangaris en RCA, elles ont contribué à la montée en puissance de l’opération en assurant le commandement opératif, en fournissant une partie des troupes, et en servant de point d’appui à la projection

FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissantsFFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
FFG : entrainement à l’évacuation de ressortissantsFFG : entrainement à l’évacuation de ressortissants
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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:45
Beau bilan pour le BATLOG Normandie-Provence

 

 

26/02/2014 Armée de Terre

 

21 février 2014 : la mission du bataillon logistique Normandie-Provence, armé par le 2e régiment de matériel (2e RMAT) et  projeté au Mali dans le cadre de l’opération SERVAL, touche à sa fin. Malgré les conditions difficiles et éprouvantes, les hommes et les femmes qui le composent ont toujours su répondre aux exigences opérationnelles et démontrer leurs qualités de soldats.

 

« Provenant de 75 formations, avec plus de 200 spécialités différentes, vous avez réussi à bâtir un solide et courageux bataillon, soudé et parfaitement intégré dans la manœuvre opérationnelle », a déclaré le chef de corps, le colonel de Roquefeuil. Après quatre mois de présence sur le sol malien, il est l’heure du bilan : 1 350 personnes engagées, 2 560 tonnes transportées et 2 165 637 km parcourus, 400 réparations effectuées, 3 080 consultations, 55 opérations chirurgicales,  155 000 repas servis et 70 000 rations distribuées…  Autant de chiffres qui démontrent toute l’importance de la logistique sur les théâtres d’opérations extérieures. Le BATLOG Normandie-Provence aura écrit une belle page de l’histoire de la logistique française au Mali. La relève est désormais assurée par le bataillon logistique Camargue, armé par le 503e régiment du train.

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:30
L’A400M MSN9, pomme de discorde entre Airbus et Ankara

 

26.02.2014 Helen Chachaty à Toulouse-Blagnac - journal-aviation.com

 

C’est la devinette du jour : Avion de transport tactique et stratégique de nouvelle génération, il est stationné sur le tarmac de l’usine d’Airbus Defence & Space de Séville depuis deux mois et n’a toujours pas été « récupéré » par son client. Qui est-ce ? Le premier A400M destiné à l’armée de l’air turque, l’exemplaire MSN9.

 

Une situation qui devient « de plus en plus inacceptable » pour Tom Enders, CEO d’Airbus Group, qui déplore le fait que l’avion soit toujours cloué au sol. « L’avion est prêt à voler, il est opérationnel, mais nous sommes toujours en cours de négociations [avec le gouvernement turc] », a déclaré le PDG lors de la présentation des résultats annuels du groupe ce 26 février. Il n’a pas caché son mécontentement face à cette situation qui s’éternise dans le temps, a même parlé de « marchandage » de la part de la Turquie, sans toutefois entrer dans les détails des points d’achoppement qui empêchent MSN9 de rejoindre sa future base.

 

Cédric Gautier, directeur du programme A400M chez Airbus Defence & Space, avait abondé en ce sens en janvier dernier, assurant que l’avion était prêt « depuis très longtemps », le client turc n’ayant qu’à venir le chercher.

 

La situation est problématique, elle pourrait même impacter sur les prospects à l’export, car, comme le déclare Tom Enders, « c’est un vrai problème pour un programme multinational. Comment peut-on envisager d’augmenter la cadence de production si nous ne sommes mêmes pas sûrs que le client prenne l’avion » ? Le CEO a même appelé au soutien des autres pays partenaires (France, Allemagne, Luxembourg, Espagne, Grande-Bretagne, Belgique) dans ce « conflit ».

 

La vente d’A400M à l’étranger représente un enjeu important pour Airbus Defence & Space, qui ne compte pour l’instant que la Malaisie comme pays non-partenaire du programme. Chez l’industriel, « on a des ambitions », car la première mission opérationnelle de MSN8, le second exemplaire de l’armée de l’air a fait monter l’intérêt « de manière flagrante ». Airbus DS table sur une prise de commande à l’export en 2015, une perspective jugée « raisonnable ».

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 10:55
L'Etat n'a pas de tabou sur sa part dans Nexter

 

26 février 2014 AGEFI (Reuters)

 

PARIS, 26 février (Reuters) - Il n'y a pas de tabou sur le niveau de l'Etat français dans le capital des groupes de défense tant qu'il permet d'éviter une prise de contrôle non désirée, a déclaré mercredi le directeur général de l'Agence des participations de l'Etat (APE).

David Azéma a évoqué devant la commission des Finances du Sénat la possibilité de voir le groupe d'armement terrestre Nexter, détenu à 100% par l'Etat à travers Giat, s'allier un jour avec d'autres groupes en France ou en Europe.

L'APE est notamment au capital d'Airbus Group (environ 11%), Thales (environ 27%), Safran (environ 22%), les chantiers navals militaires DCNS et Nexter.

"Il n'y a pas de tabou sur le niveau de détention dans les industries d'armement", a dit David Azéma, qui était interrogé sur Giat.

"L'important, c'est d'être capable de disposer d'un noyau qui va se promener entre 15% et 30%, voire moins quand on est pacté avec d'autres qui nous permettent de tenir ce noyau, de telle manière que nous n'ayons pas de risque d'agression et de prise de contrôle non souhaitée de cette entreprise."

"Compte tenu de la doctrine, il est tout à possible que la participation de l'Etat un jour dans Nexter baisse, dès lors qu'il y a un projet stratégique qui permette de constituer, je ne sais pas, un acteur plus puissant, qui ne soit pas mono terrestre ou au contraire qui ne soit pas mono France mais plus européen."

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 12:55
Le 1er Tirailleurs et le 8ème RPIMa vont expérimenter la nouvelle organisation des régiments d'infanterieLe 1er Tirailleurs et le 8ème RPIMa vont expérimenter la nouvelle organisation des régiments d'infanterie

24.02.2014 Jean-Dominique Merchet
 

Comme nous l'indiquions dans un post récent, un expérimentation va être conduite dans l'infanterie, pour tester une nouvelle organisation des régiments, avec ou sans  Compagnies d'éclairages et d'appui (CEA) : soit la suppression des CEA dont une partie des moyens et des missions seraient confiées aux quatre compagnies de combat (à quatre sections), soit le maintien d'une CEA dans chaque régiment, mais la réduction du format des compagnies de combat qui passeraient alors de quatre à trois sections. 

 

Selon nos informations, les deux régiments choisis sont le 1er régiment de tirailleurs d'Epinal et le 8ème régiment parachutiste d'infanterie de marine de Castres. 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 12:20
Armement : le français Saft s'incruste de plus en plus aux Etats-Unis

 

24/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie a remporté une nouveau contrat auprès de Lockheed Martin. Saft va équiper de batteries lithium-ion les nouveaux satellites de communication de l'armée de l'air américaine.

 

Le français Saft s'est vraiment imposé aux États-Unis. Le leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l'industrie vient de remporter un nouveau contrat de plusieurs millions de dollars auprès de Lockheed Martin. Après le F-35, Saft va fournir au groupe américain des batteries lithium-ion (Li-ion) qui équiperont les satellites de communication Advanced Extremely High Frequency (AEHF) destinés au commandement spatial de l'armée de l'air américaine (U.S. Air Force Space Command). "Cette commande renforce le vaste partenariat de Saft avec Lockheed Martin ainsi que son expérience dans le domaine de solutions Li-ion de haute énergie massique pour l'industrie des satellites", a souligné Saft dans un communiqué publié ce lundi.

Les satellites des séries AEHF 5 & 6 relaieront des communications sécurisées pour les forces armées américaines et les armées de plusieurs pays dont les Pays-Bas, le Royaume-Uni et le Canada. Le système AEHF, qui succède à la constellation de cinq satellites Milstar, offre des capacités de communication améliorées, durables, mondiales et hautement sécurisées pour le commandement stratégique et les opérations tactiques terrestres, maritimes et aériennes. d'une façon générale, Saft est leader mondial des batteries pour l'espace et la défense avec ses technologies Li-ion.

 

Partenariat entre Lockheed Martin et Saft

Saft fournira des éléments Li-ion VL 48E haute énergie avec une configuration de 3,65V, 48Ah afin d'alimenter les satellites avec une technologie légère et fiable nécessaire pour résister aux environnements spatiaux de longue durée. "Les solutions Li-ion de Saft assurent l'alimentation électrique des systèmes de communication par satellite de haute technologie dans le monde entier. Saft est ravi de fournir sa technologie Li-ion pour satellites pour ces importants satellites de communication militaire américains", a précisé déclaré la directrice de la division Défense et Espace, Saft Cockeysville, Annie Sennet.

Le partenariat avec Lockheed Martin permet à Saft d'augmenter "son expérience dans le domaine de solutions Li-ion déjà éprouvées dans l'espace et de soutenir les forces armées avec des communications de grande fiabilité".

 

Plus de 100 satellites utilisent les batteries de Saft

Pour Saft, cette commande représente une nouvelle augmentation importante de la production de batteries pour satellites et accroît sa part de marché dans ce secteur. Plus de 100 satellites actuellement en orbite (dont 77 satellites géostationnaires de télécommunication commerciaux ou militaires) utilisent les batteries Li-ion de Saft, qui ont plus de 1,35 MWh à leur actif, évalue Saft. Lockheed Martin est actuellement sous contrat pour fournir trois satellites AEHF et le segment contrôle de mission à l'armée de l'air américaine.

 

Livraison des premières batterie intégrant les énergies renouvelables

Par ailleurs, Saft a livré la première batterie ADRES (Advanced Deployable Renewable Energy System) au CERDEC, le centre de recherche, de développement et d'ingénierie des systèmes électroniques de communication de l'armée américaine. Avec le financement du CERDEC, Saft a développé cette source d'alimentation portable qui offre des capacités de charge intégrées et accueille des entrées de charge multiples (courant alternatif et continu), y compris les sources d'énergies renouvelables comme le solaire et l'éolien.

Le système batterie ADRES aidera l'armée américaine à réduire sa consommation d'énergie et de carburant tout en recourant davantage aux énergies renouvelables. La batterie mobile sera utilisée sur des bases d'opérations avancées afin d'alimenter les équipements critiques des véhicules militaires terrestres. Plus précisément, le système ADRES fournit une tension continue de 28 V permettant de faire fonctionner les appareils électroniques à l'intérieur et à l'extérieur des véhicules à l'arrêt afin d'optimiser la sécurité et les performances lors des missions de surveillance silencieuse. Le système peut être utilisé pour tout un ensemble d'applications militaires et non militaires exigeant une énergie mobile sur le terrain.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 19:55
Les EOPAN en formation à l’École Navale


25.02.2014 Ecole Navale
 

La promotion EOPAN ("Élèves-Officiers Pilotes de l’Aéronautique Navale") 2014.1, composée de treize élèves de niveau BAC S jusqu’au Master 2, retrouve les bancs de l’École navale pour suivre les cours spécifiques de leur spécialité ("Unité de Valeur EOPAN") après une semaine d’entraînement nautique au CESSAN (Centre d’Entraînement à la Survie et au Sauvetage de l’Aéronautique Navale). Durant leur UV Culture de la Marine (CMN), la promotion a découvert le Famas et le HK lors d’une séance de tir.

Leur formation initiale officiers (FIO) avait débuté le 20 janvier.

Les élèves achèveront cette formation théorique sur le métier de l’officier le 28 février. Le pilotage et les sélections pourront ensuite commencer.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 19:35
Afghanistan: possible de signer l'accord de sécurité plus tard cette année

 

 

25 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Barack Obama a indiqué mardi à son homologue Hamid Karzaï qu'il devait planifier un retrait de tous les soldats américains d'Afghanistan, mais que signer un accord bilatéral encadrant un déploiement après 2014 restait possible plus tard cette année.

 

Le président Obama a demandé au Pentagone de mettre en place des projets pour se préparer à la possibilité d'un retrait d'ici à la fin de l'année, a expliqué la Maison Blanche dans un communiqué, alors que M. Karzaï refuse de signer l'accord, voulant laisser ce soin à son successeur qui doit être élu en avril.

 

Le président Obama a dit au président Karzaï que puisqu'il avait montré qu'il était improbable qu'il signe l'accord (bilatéral de sécurité, BSA), les Etats-Unis prenaient des mesures supplémentaires pour prévoir un retrait à la fin de la mission de l'Otan, prévue en décembre prochain, a remarqué la Maison Blanche.

 

Dans le même temps, si un BSA est en place, de même qu'un gouvernement afghan engagé à un partenariat (avec les Etats-Unis), une mission limitée après 2014 reste possible et serait dans l'intérêt des Etats-Unis et de l'Afghanistan, a expliqué M. Obama à M. Karzaï, selon la même source.

 

Une telle mission serait consacrée à la formation, au conseil et à l'assistance des forces afghanes, ainsi qu'à la traque des derniers membres d'Al-Qaïda présents en Afghanistan, a rappelé la présidence américaine.

 

Donc, nous laisserons ouverte la possibilité de conclure un BSA avec l'Afghanistan plus tard cette année. Toutefois, plus longtemps nous resterons sans BSA, plus ce sera difficile d'exécuter quelque mission américaine que ce soit après 2014, a indiqué la Maison Blanche, en mettant aussi en garde contre une mission plus réduite en taille et en ambition dans ce cas.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 19:35
Les Philippines se rapprochent de l'acquisition de FA-50

 

 

25.02.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

 

Selon l’agence presse Yonhap ainsi que des médias philippins, le gouvernement serait sur le point de conclure un accord avec Korea Aerospace Industries pour l’achat de douze FA-50. Des sources indiquent que le contrat pourrait se monter à 415 millions de dollars. Les négociations durent depuis l’été 2012.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 19:20
L’US Air Force sur le point de se séparer de ses A-10 et ses U-2

Plus de 700 A-10 ont été produits par Fairchild pour les besoins de l'US Air Force. Photo © US Air Force

 

25.02.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

 

Le secrétaire d’État du Pentagone, Chuck Hagel, a détaillé le 24 février l’ensemble des mesures et des recommandations concernant l’armée américaine pour la prochaine année budgétaire, qui doivent être présentées au Congrès la semaine prochaine. Deux décisions sont particulièrement emblématiques pour l’US Air Force : le retrait du service actif de la flotte d’A10 « Warthog » et d’U-2 « Dragon Lady », deux flottes qui permettrait au Pentagone de faire de substantielles économies, les deux modèles étant relativement âgés.

 

Le Fairchild A-10 Thunderbolt II devrait ainsi être mis à la retraite, la date précise n’étant pas encore connue. Le remplacement de ce bi-réacteur par des F-35 à l’horizon 2020 devrait permettre de réaliser une économie de 3,5 milliards de dollars selon le Pentagone, qui parle de coûts et de difficultés croissants pour le MCO de ces appareils. « Des économies significatives ne sont possibles que si la totalité de la flotte est retirée du service actif, en raison des coûts fixes de maintenance associés à cet avion. Ne garder qu’un nombre restreint d’A-10 ne ferait que retarder l’inévitable », a déclaré Chuck Hagel lors de son discours. De plus, l’A-10, utilisé uniquement pour l’appui aérien rapproché depuis 40 ans, n’est pas viable dans un environnement aérien qui nécessite de plus en plus d’avoir des avions multirôles.

 

L’US Air Force devrait donc également se séparer de sa flotte d’U-2 « Dragon Lady », en service depuis 50 ans. Cette retraite s’opèrera au profit des drones HALE RQ-4 Global Hawk. Il avait un temps été question de maintenir les U-2 en complément des Global Hawk, pour des raisons de budget, mais la réduction des coûts d’exploitation des drones HALE a mis en avant leur efficacité par rapport à l’U-2, d’une autonomie et d’un rayon d’action moindre. « Le Global Hawk représente une meilleure plateforme de reconnaissance à haute altitude pour le futur » a déclaré Chuck Hagel.

 

Le retrait des A-10 et des U-2 permettra selon le secrétaire d’État une redistribution au profit de programmes-clés : nouveau bombardier, F-35, nouveau ravitailleur KC-46A. Le Pentagone émet également une recommandation pour l’investissement d’un milliard de dollars dans un programme technologique de moteur de nouvelle génération.

 

De plus, le ministère de la Défense précise que si les niveaux budgétaires du « séquestre » sont reconduits en 2016, l’US Air Force devrait alors retirer du service actif d’autres flottes d’aéronefs, 80 avions, dont la flotte de ravitailleurs KC-10. Le séquestre obligerait également à ralentir les achats de F-35 prévus en 2019 ainsi qu’à opérer une réduction drastique des heures de vols allouées aux pilotes.

L'USAF dispose aujourd'hui de 32 U-2 opérationnels. Photo © US Air Force

L'USAF dispose aujourd'hui de 32 U-2 opérationnels. Photo © US Air Force

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:50
BAE Systems Applied Intelligence reveals that majority of UK companies now view cyber threat as a top 3 business risk

 

 

25 February 2014 baesystems.com

 

90% of British businesses surveyed expect the number of cyber attacks to increase. Majority of major companies surveyed are increasing cyber security spend after recent attacks. 67% of UK respondents said organised groups of fraudsters now presented greatest cyber threat

 

New research released by BAE Systems Applied Intelligence today reveals that the majority of UK businesses (57%) now regard the threat from cyber attacks as one of their top three business risks. The research mirrors the recent warning from the World Economic Forum, which included cyber attacks in its 5 biggest threats facing the world in 2014.(1) In the most recent research, conducted earlier this month, the majority of international respondents (58%) said that recent high profile cyber attacks on international businesses, including banks and retailers such as Target, have led to their organisation increasing its budget for cyber security.

The latest research comes as BAE Systems Applied Intelligence releases a new report, “Business and the Cyber Threat: The Rise of Digital Criminality”, based on a broader international survey (2) which details business concerns and opinion around the cyber threat. It comes in the wake of a series of high profile attacks, where criminals have used highly sophisticated cyber techniques to conduct financial crime on a massive scale. It was immediately striking that organised fraudsters capable of carrying out increasingly sophisticated attacks are viewed by 67% of respondents in the UK (and 55% overall) as being the chief threat. This suggests that predictions that cyber-enabled fraud will become the new frontline in the war against digital criminality are rapidly becoming a reality.

Faced with these challenges it was alarming to note that a significant proportion of respondents internationally (30%) have concerns about their Board’s grasp of the risk posed by targeted cyber attacks. In the UK, however, confidence in Boards’ grasp of the issue was much greater – with 65% of UK respondents believing their Board fully appreciates the business risk presented by cyber attack.

Interestingly, the research showed that businesses’ awareness of the scale and size of the cyber threat appears to be growing, and the majority of respondents are confident that their organisations are well equipped to prevent targeted attacks, with 70% of UK companies possessing crisis plans in the event of a cyber attack. However, the research also found that a large majority of businesses (90% in the UK and 84% overall) expect the number of cyber attacks to increase over the next two years.

Martin Sutherland, Managing Director, BAE Systems Applied Intelligence, said:

“What this research clearly demonstrates is that whilst businesses are increasingly aware of the threat presented by digital criminality, the ever-evolving threat landscape means that there is a real need for continued agility in dealing with these threats. Digital crime as a whole - a dangerous combination of organised groups of criminals using cyber techniques to carry out financial crime on an industrialised scale - is a major concern, particularly since the most recent wave of high-profile attacks.

“We’re starting to see genuine interest from British businesses who realise that the threat of digital criminality is something that affects their whole business and is not just an IT issue.  As the number of avenues open to criminals in a hyper-connected world increases, it is more essential than ever that organisations think carefully about the actions they need to take to protect themselves and their customers as effectively as possible.” 

Further key UK findings include:

  • Cost: In the UK, 40% of respondents estimated a successful cyber attack would cost their organisation more than £50 million, a further 10% of UK respondents said the cost would be more than £10 million.

  • Concern: when asked what they would be most concerned about in the event of a successful attack, the most common responses was loss of customer data (60% of respondents internationally), theft of intellectual property (43%) and reputational damage (35%).

  • Convergence: Organised groups of fraudsters were identified by respondents internationally as the most likely group to mount targeted cyber attacks. Of those respondents who had encountered cyber-enabled fraud, 77% of UK respondents expect cyber to play a greater role in financial fraud.

  • Crisis Plans: 30% of UK organisations surveyed did not have, or were unaware of, crisis plans in the event of a cyber attack on their company. Of those respondents who did have crisis plans, 60% of UK respondents thought their companies’ plans were well publicised.

  • Change: Majority of respondents internationally think that new business practices such as greater use of Mobile Technologies (71% of respondents) and Critical Operating Systems (69%) represent a significant cyber risk to their organisation.


The full report can be found at: http://www.baesystems.com/ai/cyberthreat

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:45
Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

Source: Réseau Documentaire International sur la Région des Grands Lacs africains, http://www.grandslacs.net/

 

25/02/14 - 7sur7.be (Belga reuters)

 

Une centaine de forces spéciales de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) sont arrivées au Katanga, une province du sud-est en proie depuis plusieurs mois une résurgence de violences, a-t-on appris mardi de source onusienne.

 

"Une compagnie (100 à 120 hommes) de forces spéciales égyptiennes a été envoyée pour renforcer le contingent béninois (450 hommes) que nous avons sur place. (...) Ces forces spéciales sont arrivées depuis Bukavu (est)", a expliqué cette source de la Monusco, sous le couvert de l'anonymat.  "Ils ont commencé le travail d'occupation du terrain, ils ont commencé à patrouiller", a précisé cette source, sans donner plus de détails.

 

Depuis fin 2013, les attaques (pillages, incendies, enrôlement d'enfants...) se sont multipliées dans le "Triangle de la mort", une zone de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés délimitée par les localités de Pweto, Manono et Mitwaba, et située dans la moitié nord du Katanga.

 

Les exactions sont notamment le fait de miliciens Maï-Maï, qui réclament une meilleure répartition des richesses entre le Nord, déshérité, et le Sud, poumon économique du pays. Les miliciens "Bakata Katanga", qui prônent l'indépendance de la province minière, sont également accusés d'exactions. A cause des violences, le Katanga compte désormais plus de 400.000 déplacés, contre 51.000 en mars 2011, selon l'ONU.

 

En janvier, le chef de la Monusco, Martin Kobler, avait affirmé que la situation dans le Katanga tournait à la "catastrophe humanitaire". Le 18 février, il avait annoncé l'envoi prochain de renforts en Casques bleus à Pweto, qui compte à elle seule 60.000 déplacés.

 

L'armée congolaise et la Monusco, chargée de la protection des civils, est l'une des missions de l'ONU les plus importantes au monde, avec quelque 20.000 hommes - dont une brigade d'intervention chargée de neutraliser les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l'est du pays.

 

La Monusco et l'armée avaient dû concentrer une grande partie de leurs forces dans l'est pour combattre la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), qui a finalement capitulé le 5 novembre dans la province du Nord-Kivu après un an et demi de lutte.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:30
Critical Turk Procurement Meeting Put Off Amid Political Scandal

 

 

Feb. 25, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense news

 

ANKARA — A critical Turkish meeting planned for today in which the government would discuss billions of dollars worth of programs and contracts has been put off amid new allegations of corruption against the government, officials said.

 

The meeting of the Defense Industry Executive Committee, Turkey’s ultimate decision-making body in procurement, has been postponed to an unknown date.

 

“We will have to wait for the prime minister’s word as to when a meeting should gather,” a procurement official said.

 

The committee is chaired by Prime Minister Recep Tayyip Erdogan. Its other members are Defense Minister Ismet Yilmaz; Gen. Necdet Ozel, chief of the military General Staff; and the country’s top procurement officer, Murad Bayar.

 

Topics would have included whether to proceed with Turkey’s indigenous fighter jet program, and a highly controversial decision to select a Chinese bidder for construction of the country’s first long-range air and anti-missile defense system.

 

Other agenda items were a possible joint venture with Japan’s Mitsubishi Heavy Industries to develop an engine for what will become Turkey’s indigenous new-generation tank, a new logistical support ship and assault boats for the Navy.

 

Erdogan, who has been facing a slew of corruption allegations since December, got a fresh blow late on Feb. 24 when unidentified sources revealed wiretap recordings incriminating him on fresh charges. In a speech on Feb. 25, Erdogan denied the authenticity of those recordings.

 

The wiretap leaked into the Internet Feb. 24 and contained four phone conversations between Erdogan and his son dating back to Dec. 17, the day when massive graft raids were conducted by the police. In these recordings Erdogan is heard ordering his son to move all the cash stocks at his home to other locations.

 

The voice recordings have sent shockwaves through Turkish politics, prompting the Prime Minister’s Office to issue a statement denouncing a “manipulation” and calls from the opposition for resignation.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:45
Sangaris : Mission aéroportée à Nola

25.02.2014 Crédits photos: EMA / ECPAD

 

Le 16 février 2014, les chasseurs parachutistes de la force Sangaris ont effectué une mission aéroportée dans la ville de Nola, à environ 50 km au sud de Berberati, afin de rencontrer les autorités locales et religieuses.
La force Sangaris est présente sur l’axe principal reliant Bangui au Cameroun depuis le 13 février 2014. Sa présence a permis d’intervenir en protection des populations en faisant appliquer les mesures de confiance auprès de tous les groupes armés.

 

Reportage photos
 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 12:55
Scorpion, le programme de blindés emblématique d'une défense sous contrainte budgétaire

 

19 février 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

A l'occasion de son bilan annuel 2013, la DGA a confirmé le lancement du programme phare de l'armement terrestre cette année. Toutefois la livraison des premiers blindés n'interviendra qu'en 2018 et au compte-gouttes.

 

Scorpion, le programme de renouvellement des blindés de l'armée, sort enfin de terre. Et plus que timidement. A l'occasion de la présentation du bilan annuel de la DGA (direction générale de l'armement), intervenue le mardi 18 février, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon a souligné qu'il faisait partie des grands programmes lancés en 2014 au même titre que les commandes pour l'avion ravitailleur MRTT ou le quatrième sous-marin d’attaque Barracuda. "Le cahier des charges a été envoyé aux industriels", a-t-il précisé.

 

Il s'agit d'un contrat emblématique pour les industriels de l'armement avec la commande de 2080 véhicules blindés multirôles (VBMR) et 248 engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC). Selon le quotidien Les Echos du 16 janvier, le montant de l'appel d'offres associé atteindrait environ 2 milliards d'euros et la compétition serait franco-française, restreinte à Nexter, Renault Trucks Defense et Thales. Des précisions que la DGA n'a ni démenti ni confirmé. Mais c'est largement en deçà de la copie initiale du programme. En 2009, quand Hervé Morin était encore ministre de la Défense, il était prévu un investissement de 5 milliards d'euros d'ici à 2020. Les industriels s'étaient même pris à rêver tablant sur la création de 5 000 voir 10 000 emplois sur 10 ans, soit la durée du programme !

 

Des travaux d'études

 

Les premières livraisons pour le VBMR n'interviendront qu'en toute fin de la loi de programmation militaire : ainsi seulement 92 véhicules seront livrés sur 2018/2019. Pour les EBRC, l'armée ne réceptionnera son matériel qu'après 2019. Pendant longtemps, ils devront se contenter de travaux d'études... déjà engagés en partie suite aux multiples reports du programme. "Concernant les livraisons du VBMR en 2018, il faut prendre en considération le fait que nous sommes déjà 'lancés'. Nous travaillons en effet, tout comme Renault Trucks Défense, sur ce sujet depuis 2010. Nous avons réalisé des travaux préliminaires et nous avons d’ores et déjà une solution technique, qui est une solution commune", précisait en septembre dernier, Philippe Burtin, président de Nexter devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale.

 

Au delà du programme Scorpion, Nexter pourrait bénéficier de commandes pour son VBCI de la part de... l'armée anglaise. Laurent Collet-Billon a en effet précisé qu'il conditionnait l'achat de drones de surveillance britannique, les Watchkeeper fabriqués par la filiale anglais de Thales au Royaume-Uni, à l'achat de VBCI français.

 

Le programme Scorpion n’est pas le seul à être affecté par les contraintes budgétaires qui frappe la défense. La DGA a renégocié les principaux contrats des grands programmes (Rafale, frégates multi-missions, sous-marins d’attaque, équipements du fantassin…), aboutissant au mieux  à un étalement du calendrier des livraisons, au pire à une révision à la baisse des commandes.

 

Au total, en 2013, la direction général de l'armement a procédé pour 10,8 milliards d'euros de paiements à l'industrie.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 12:35
Article DEFEXPO 2014 - by SITTA

 

 

21/02/2014 by  SITTA

 

Les équipes SITTA ont eu l’opportunité de se rendre à la huitième édition du salon DEFEXPO de New Dehli. Organisé par le DEO (Defense Exhibition Organisation) et sous couvert du ministère de la défense, ces derniers avaient, semble t il, retenu comme thème majeur l’artillerie, ce qui répondait aux diverses demandes du pays quant à la modernisation de ce domaine. Ainsi pas moins de 6 systèmes étaient présentés sur le salon tels les DANUSH, CATAPULT, « Indian » CAESAR, BHARAT 52, TATAGUN et autre GARUDA

 

L’automoteur d’artillerie CATAPULT (DRDO- Inde)

Le groupe indien DRDO présentait son concept d’automoteur d’artillerie CATAPULT monté sur le châssis du char de combat ARJUN MK1. Armé d’un canon M 46 de 130 mm doté d’un débattement en site de -2° à +45° et de 28° en gisement, le CATAPULT tire en mode direct jusqu'à 1400 mètres et en courbe à une distance maximale de 27,4 kilomètres. Il transporte 35 munitions en coup complet. Pour se protéger, l’automoteur dispose d’une mitrailleuse MAG en calibre 7,62 x 51 mm avec 3000 cartouches.

Pour ce qui est de la sécurité de l’équipage, composé de 8 hommes, l’engin dispose d’une protection balistique de niveau II et d’un système automatique d’extinction des feux.

Le système CATAPULT pèse 54 tonnes et mesure 10,569 mètres de long avec le canon, 3,684 mètres de large et 3,4 mètres de haut. Équipé d’un moteur de 10 cylindres turbo-diesel délivrant 1030 kW, le CATAPULT roule à près de 70 km/h sur route et 40 km/h en tout terrain. Le pilote dispose d’un système de vision nocturne et d’un GPS.

L’industriel a annoncé qu’à court terme le châssis pourrait recevoir un canon de 155 mm afin d’augmenter la portée et la puissance de feu du système.

Catapult (Inde)

 

La fusée d’artillerie à guidage GPS Top Gun (IAI-Israël)

La firme israélienne IAI présentait sa dernière fusée d’artillerie TOP GUN à guidage GPS, Conçue pour s’adapter à toutes les munitions de 155 mm, la fusée reçoit les données GPS de la cible via un « gun computer ». Le système de guidage s’initie une fois la munition sortie du tube et la fusée déploie quatre ailettes de corrections de trajectoire. La précision au tir est donnée pour moins de 10 m.

La fusée Top Gun permet :

-          de toucher la cible au premier coup, ce qui réduit le nombre de coups à tirer mais également les effets collatéraux

-          il est donc possible de traiter plus de cibles avec le même nombre de munitions

-          d’avoir une réactivité plus efficace de l’artillerie (rapidité/précision)

Top Gun (Israël)

 

L’INDIAN CAESAR (NEXTER(France)/Larsen & Toubro/Ashok Leyland (Inde))

La firme française NEXTER proposait, dans le cadre de la modernisation du parc d’artillerie indien, l’autoporté CAESARmonté sur un châssis indien 6x6 SUPER STALLION de chez ASHOK LEYLAND. L’assemblage en Inde serait à la charge de la firme indienne LARSEN & TOUBRO.

La vitesse maximale est de 80 km/h sur route et 30 km/h en tout terrain pour une autonomie de 600 kilomètres. Son rayon de braquage est de 20 mètres. L’équipage de l’engin est de 4 à 5 soldats.

Équipé d’un canon de 155 mm/52 calibres, le CAESAR tire tous les types de munitions OTAN. La mise en batterie se fait en moins de 60 secondes. La cadence de tir est de 6 coups par minute. La portée varie entre 4,5 et 42 km voire 55 kilomètres pour des munitions avec propulsion additionnelle. Le lanceur transporte 24 coups complets. Ce système est aérotransportable (avantage non négligeable pour un grand pays comme l’Inde).

Indian Caesar (France/Inde)

 

Le système KAPUSTNIK-B (Signal joint stock company – Russie)

Le laboratoire russe, All Russian Scientific Research Institute « Signal » Joint Stock Company proposait plusieurs solutions pour les éléments de commandement des unités d’artillerie, parmi lesquelles le KAPUSTNIK-B destiné aux unités d’artillerie automotrice et de lance roquettes multiples. Les performances de ces engins permettent de suivre les pièces d’artillerie même en tout terrain.

 

Kaputsnik B (Russie)

Le système est composé de deux engins :

-          Le 1V 152 destiné à l’observation d’artillerie. Cet engin est basé sur un châssis de BTR 80 modifié dénommé K1Sh 1.

-          Le 1V 153 destiné au commandement. Cet engin est basé sur un cassis de camion URAL 43203.

Le KAPUSTNIK-B permet :

-          D’initier un tir en 3 minutes à partir du moment où le système est déployé,

-          De transmettre les données de tir en 40 secondes,

-          De déterminer la position d’une cible avec une erreur circulaire de 10 mètres.

-          De reconnaitre un char à une distance de 10 km de jour et 2,5 km de nuit.

-          D’illuminer une cible avec un laser à une distance de 7 km.

-          De transmettre les informations à une portée de 20 km.

 

Le char de combat ARJUN MK 2 (DRDO- Inde)

Après sa première apparition officielle lors de la parade du jour de l’indépendance, la dernière évolution du char de combat indien L’ARJUN MK 2 a été présentée lors du salon DEFEXPO 2014. Le DRDO (bureau de recherche et développement) a effectué de nombreuses modifications.

Le chef d’engin dispose d’une tourelle télé opérée RCWS armée lui permettant de traiter des cibles légères de jour comme de nuit. De même il dispose d’une lunette panoramique (diurne/nocturne/télémétrie laser)

Une mobilité accrue grâce à un nouveau train de roulement, un système de navigation avancé (GPS et central inertiel). De plus, le pilote dispose d’une lunette de conduite thermique.

La protection a été améliorée avec la mise en place de protections réactives sur la tourelle, d’une protection au niveau du pilote qui réduit les effets de blast, le stockage sécurisé des munitions. Le char est aussi équipé d’un détecteur d’alerte laser couplé à des lance-pots fumigènes. Enfin, l’engin est pourvu du soc de déminage TWMP (Track Width Mine Plough) de la firme anglaise Pearson Engineering. Enfin il dispose d’une protection NBC et d’une APU (Auxiliary Power Unit) de 8 kW.

Quatre hommes composent l’équipage de l’ARJUN MK2. L’engin est propulsé par un moteur 10 cylindres délivrant 1030 kW lui donnant une vitesse de 58 km/h sur route et 40 km/h en tout terrain. Sa masse de 68 tonnes pour des dimensions de 10, 642 mètres de long, de 3,95 mètres de large et de 3,182 mètres de haut font tout de même de ce char un véhicule lourd et imposant.

Arjun Mk 2 (Inde)

Les 39 munitions (FSAPDS, HESH, TP et missile LAHAT) dans le char peuvent être tirées par le canon de 120 mm rayé. De plus une mitrailleuse coaxiale MAG de calibre 7,62 x 51 mm et une mitrailleuse NSVT de calibre 12,7 x 108 mm (Les deux mitrailleuses sont produites en Inde sous licence) complètent l’armement.

 

Le véhicule de combat d’infanterie KESTREL (Tata Motors- Inde)

Le véhicule de combat d’infanterie KESTREL était présenté pour la première fois par le groupe TATA Motors. Cet engin modulaire est basé sur un châssis 8x8 TATA et pourvu, à l’occasion du salon, d’une tourelle télé opérée KONGSBERG MCT 30 R.

Le KESTRELa été développé sur le concept en vogue d’une famille de véhicules sur un châssis commun. Au moins six versions sont pour l’heure proposables, tels les modèles VTT, commandement, reconnaissance, sanitaire ou encore génie.

Le KESTREL pèse entre 22,5 et 26 tonnes, selon la version, et permet le transport de douze hommes dans sa configuration transport de troupes. Avec  un châssis équipé d’une suspension hydropneumatique et d’un moteur de 600 chevaux, le véhicule atteint une vitesse de 100 km/h sur route. Son rayon de braquage est de 19 mètres. L’engin dispose d’un système CTIS permettant de faire varier la pression des pneus (de type Run Flat) en fonction du terrain.

Kestrel (Inde)

La protection balistique varie de I à IV avec l’ajout de kits de protection. Le véhicule dispose d’un ensemble complet de protection NBC.

Le KESTREL est amphibie sans préparation et dispose d’hydrojets à l’arrière lui permettant une vitesse maximale de 10 km/h sur l’eau.

Sur la version présentée le véhicule était armé d’une tourelle KONGSBERG avec un canon de 30 mm, une mitrailleuse MAG-58en 7,62 x 51 mm sur le toit et d’une mitrailleuse M2HB en 12,7 x 99 mm sur le tourelleau. La tourelle et le tourelleau sont chacun pourvus d’un missile antichar JAVELIN.

L’engin dispose d’équipements complémentaires comme un détecteur de départ de coup et des transmissions de la firme THALES, un détecteur d’alerte laser, des cameras de surveillance…

L’architecture intérieure actuelle de l’engin n’est pas définitive et sera réalisée en fonction de la demande de l’armée indienne.

Kestrel (Inde)

 

Le véhicule blindé MARKSMAN(Mahindra-Inde)

La firme MAHINDRA présentait plusieurs véhicules blindés parmi lesquels le véhicule MARKSMAN déjà en service dans les forces armées et la police indienne. L’engin peut transporter jusqu’à six personnes.

Ce véhicule est destiné à assurer une large gamme de missions comme les patrouilles en zone sensible, les actions spéciales, les protections de convois ou les opérations de maintien de l’ordre.

Le véhicule blindé MARKSMAN dispose d’une caisse blindée en forme de « «diamant » qui protège l’équipage des munitions de calibre 7,62 x 51 mm. Sept meurtrières permettent à l’équipage de tirer tout en restant à l’abri. Le véhicule reçoit un bouclier blindé pour le montage d’une mitrailleuse ou d’un lance-grenades automatique

Le véhicule est équipé d’un système d’air conditionné, d’une caméra de recul, de compartiments de stockage pour les munitions et de pneus de type Run Flat.

Enfin, le modèle présenté disposait d’un système optronique de surveillance diurne/nocturne.

Marksman (Inde)

 

Lunette diurne DCL 100 M1 (Dong in Optical-Corée du Sud)

La firme sud coréenne Dong in Optical est connue pour la qualité de ses lunettes de visée diurne parmi lesquelles la DCL 120 destinée aux mitrailleuses M2 et M3.

Lors du salon DEFEXPO 2014, la nouvelle lunette de visée de type point rouge DCL 100 M1 était présentée. Elle est destinée à être utilisée sur des armes :

-          De calibre 7,62 x 51 mm de type MAG 58, HK 121, M 240, M 134, M60 E4...

-          De calibre 5,56 x 45 mm de type MINIMI, NEGUEV, K3, ULTIMAX 100, M 249

Cette optique de visée diurne permet de viser les deux yeux ouverts permettant ainsi au tireur d’assurer une surveillance en dehors de la zone proche de la cible. La lunette se monte rapidement sur rail Picatinny. L’intensité du point rouge est réglable. La DCL 100 M1 est compatible avec d’autres optiques « jour ». Enfin, La lunette dispose d’un mécanisme de correction de trajectoire en fonction de la distance (de 200 à 800 mètres par pallier de 100 m).

D’un encombrement réduit (160 mm de long, 84 mm de large et 86 mm de haut) et de faible masse (540 grammes), son alimentation est assurée par une pile de type CR 123lui donnant une autonomie de 700 heures. La conception de cette lunette fait suite aux nombreux retours d’expérience sur les modèles précédents.

Dong DCL 100 M 1 (Corée du Sud)

 

Système de visée FUSION(Tombo Imaging – Inde/Etats-Unis/Singapour)

La firme multinationale Tombo Imaging présentait de nombreuses solutions optroniques couvrant tous les domaines d’emploi (Terre- air- mer - tactique)

Dans le domaine « tactique » était présentées la lunette COBRA, le monoculaire DUVI et la binoculaire GEO.

Ces trois optroniques pourvues de senseurs Fusion peuvent être employées de jour comme de nuit et permettent d’obtenir de très bons résultats notamment dans des conditions climatiques difficiles. Cette technologie Fusion est également proposée pour d’autres applications. La firme n’a pas pour l’heure fourni d’information technique.

 

Camion tactique 4x4 GARUDA (Ashok Leyland- Inde)

La firme indienne proposait plusieurs versions de camions et parmi eux le GARUDA 4x4en version bâchée destiné au transport de personnel ou de fret.

Équipé d’un moteur de 4 cylindres diesel normalisé Euro III de 118 chevaux, le camion atteint une vitesse maximale sur route de 110 km/h. D’une longueur de 5,4485 m pour 2 mètres de large et 2,46 mètres de hauteur, la masse du véhicule est de 3,5 tonnes. Sa charge utile est donnée pour 2,5 tonnes ou un groupe de combat. D’autres options (air conditionné, camera de recul…) existent sur ce modèle.

Garuda 4x4 (Inde)

Le système de destruction d’explosif LORDS (DRDO- Inde)

Le système LORDS (Laser Ordnance Disposal Systems) proposé par la firme DRDO permet de détruire à l’aide d’un laser de puissance et à distance des mines, des EEI (éléments explosifs improvisés), ou encore des munitions non explosées (terme OTAN : UXO)

C’est le deuxième système avéré après le ZEUS américain. 

Le LORDS est monté sur un châssis TATA LSV, Le module est monté sur le toit et dispose d’une coupole articulée qui protège le système lors des phases de déplacement et de stockage.

Le module est composé d’un laser de puissance, d’un télémètre laser et d’une camera couleur CCD. Un générateur électrique permet d’utiliser le système sans apport de l’alimentation générale. Tout est dirigé de l’intérieur en utilisant le RCU (Remote Control Unit). La portée maximum est de 300 mètres.

LORDS (Inde)

 

Le fusil d’assaut TRICHY (OFB- Inde)

La firme OFB (Ordnance Factory Board) présentait le fusil d’assaut TRICHY chambré pour la munition 7,62 x 39 mm. Basée sur une carcasse de FAL, cette arme conserve la crosse squelette métallique repliable sur le coté. Ce fusil a été développé pour être modulaire en conservant la masse la plus faible possible.

L’arme dispose d’un canon pourvu d’un cache flamme perforé et d’un tenon de baïonnette sur le coté. La poignée pistolet et la poignée garde main sont en matière synthétique. L’arme présentée disposait d’un rail picatinny monté sur interface latérale qui permet le montage de lunette de visée. L’arme conserve néanmoins son système de visée mécanique.

L’arme mesure 940 mm de long et 690 mm lorsque la crosse est repliée et sa masse est de 3,6 Kg. Le fonctionnement par emprunt des gaz permet le tir semi automatique et automatique à une cadence élevée de 800 coups par minute. Le chargeur contient 30 cartouches.

Le TRICHY peut être également pourvu d’un lance-grenades de type UBGL (Under Barrel Grenade Launcher) de calibre 40 x 46 mm. L’arme est normalement prévue pour tirer les munitions A7 (dénomination indienne de la 7,62 x 39 mm produite localement).

Trichy (Inde)

 

La grenade DM 42 IM  de type HE-DP-T (Diehl-Allemagne)

La société allemande DIEHL présentait la DM 42 IM dernière grenade encartouchée de calibre 40 x 53 mm tirée par les lance-grenades automatiques.

La grenade est dotée d’une fusée d’impact JUNGHANS AZ-Z DM 451 qui s’arme entre 18 et 40 mètres et s’autodétruit au bout de 15 secondes. Cette autodestruction permet ainsi de réduire le nombre de munitions non explosées (UXO) sur le champ de bataille. Elle est également pourvue d’un traceur qui fonctionne pendant 6 secondes (soit environ 1470 mètres) la portée maximale de la munition étant de 2200 mètres.

La charge explosive est de 29 grammes d’explosif muratisé DPX 2. Le nombre de grenades encartouchées à base d’explosif muratisé étant encore très faible, cette caractéristique est incontestablement une plus value pour la vente. La DM 42 IM perce 70 mm d’acier à blindage.

La munition est normalisée pour le STANAG 4439.

Diehl DM 42 (Allemagne)

 

Le lance-grenades IWI UBGL (IWI- Israël)

La firme israélienne IWI présentait pour la première fois lors du salon DEFEXPO 2014 son nouveau lance-grenades UBGL (Under Barrel Grenade Launcher). Ce nouveau modèle destiné à être monté sur une plus grande variété d’armes pourvues de rail picatinny.

Ce lance-grenades a la particularité de ne pas avoir d’arcade de pontet autour de la queue de détente. Cette dernière dispose d’une sureté intégrée (similaire a celle du pistolet GLOCK) et d’une sureté mécanique ambidextre placée sur la culasse. Le verrou de culasse est placé sur le coté gauche de l’arme permettant d’ouvrir la culasse pour le chargement de la munition. L’arme utilise comme système de visée le MEPRO GLS 203 qui permet une prise de visée plus rapide et plus précise.

Le constructeur annonce qu’une version standalone devrait être présentée dans les mois à venir.

IWI UBGL (Israël)

 

Le lance-roquettes PANZERFAUST 3 NG (DND-Allemagne)

Le lance-roquettes PANZERFAUST 3 NG (New Generation) est un nouveau développement couplant la munition Pzf 3-IT (Improved Tandem) et le lanceur RGW-60. L’effet recherché est de réduire l’encombrement et le masse du système tout en gardant de hautes performances.

La munition Pzf 3-IT a été développée pour détruire tous types de char de bataille y compris ceux protégé par des protections réactives. La munition perce 900 mm de RHA ou 700 mm de RHA + ERA. La munition peut aussi traiter d’autres types de cibles comme des bunkers ou des fortifications…

Panzerfaust 3 NG

Le lanceur RGW 60 est utilisable en visée mécanique permettant de tirer jusqu'à 300 mètres. La conduite de tir DYNAHAWK permet quant à elle de tirer jusqu'à 600 mètres sur cibles mobiles.

Le lance-roquettes PANZERFAUST 3 NG avec son système de visée mécanique pèse 9,8 Kg seul et 11,8 kg avec la conduite de tir DYNAHAWK. En configuration de tir le système mesure 1480 mm de long.

 

La grenade 40 mm MERCURY (Chemring Ordnance- Grande Bretagne)

La grenade MERCURY développée par la compagnie Chemring Ordnance est une munition de 40 mm basse vélocité à portée accrue (Extended Range).

Cette munition est disponible en chargements antipersonnel (HE) et antipersonnel/anti-véhicule (HE/DP)

Les deux points forts de cette munition sont une portée accrue et la possibilité d’être utilisée par des lanceurs standards (M203, M79, M 32, HK 69, HK AG 36, MGL, etc..) sans modification.

Mercury (Grande-Bretagne)

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CYGNUS (ASTERIA AEROPSACE / INDE)

L’entreprise indienne Asteria Aerospace a présenté un projet de drone léger de surveillance et de reconnaissance. D’une masse totale de 2,8 kg et d’une envergure de 1,7 m, le CYGNUS est capable d’embarquer une caméra jour et une caméra infrarouge pendant un vol de 60 à 90 minutes, en fonction des conditions météorologiques. Les images sont transmises en temps réel à une station terrestre grâce à une liaison de données radio cryptées. Un seul opérateur est nécessaire pour lancer manuellement le drone. Des discussions sont en cours avec la police indienne et les forces anti-terroriste pour une éventuelle acquisition.

CYGNUS (Inde)

 

CRUISER UAS SYSTEM (TATA / INDE)

La firme TATA a présenté un système drones qui comprend deux engins légers : le CRUISER UAS SYSTEM présent sur le stand et le CRUISER MINI UAS SYSTEM. Ils sont mis en œuvre par une catapulte et sont récupérés soit par un système spécifique, soit à la retombée après ouverture d’un parachute. Ils possèdent des équipements de détection (caméras numériques), un transpondeur IFF et une liaison de données. Le CRUISER UAS SYSTEM est propulsé par une hélice à deux pâles. Ces engins sont l’illustration de la volonté indienne d’acquérir une autonomie de développement et de production de systèmes majeurs de surveillance.

CRUISER UAS SYSTEM (Inde)

 

PROJET 12300 (ALMAZ / RUSSIE)

Le chantier naval russe Almaz, présentait sur le stand d’OCK la maquette du projet 12300, également dénommée Scorpion. Ce patrouilleur rapide peut se déplacer à plus de 33 nœuds. Son armement puissant, constitué d’un canon de 100 mm et de missiles anti navires (8 Uran ou 4 Yakhont), le rend apte à assurer des missions de protection côtière, d’interdiction de zone et de surveillance. 4 lance-leurres anti missiles PK-10 et un système Kashtan servent à l’autoprotection du navire. Il peut parcourir 2000 nautiques pendant dix jours, malgré son faible tonnage (460 tonnes environ). Ce type de navire devrait intéresser les marines du sud-est asiatique et de la mer Caspienne.

Projet 12300 (Russie)

 

ADAMYA (LARSEN & TOUBRO / INDE)

La principale nouveauté du stand de Larsen & Toubro Heavy Engineering était le drone sous-marin ADAMYA. Cet engin autonome a été développé pour répondre à une demande de la marine indienne. Sa charge utile est modulaire, pour s’adapter aux besoins des clients. Ses missions seront principalement la recherche hydrographique et océanographique. Son diamètre de 533 mm et sa longueur de 5,7 m le rendront apte à opérer à partir d’un tube lance-torpille de sous-marin. Sa batterie lithium-polymère lui assure une autonomie de 8 heures à 4 nœuds. Des liaisons radio, filaire et acoustiques seront utilisées pour transmettre les données recueillies lors de ses patrouilles. Son immersion maximale est de 500 m.

ADAMYA (Inde)

 

BUCCANNER LWI (BCB INTERNATIONAL / ROYAUME-UNI)

La société britannique BCB International a présenté le système Buccaneer LWI. Il sert à neutraliser des embarcations légères rapides dans les zones côtières en projetant différents type de projectiles. Le canon peut être fixé sur un support de mitrailleuse. Une bouteille d’air comprimé sert à la propulsion des munitions.

Les principales caractéristiques du Buccaner sont :

Masse : 12 kg

Portée maximale : 500 m

Vitesse du projectile : 300 m / s

Nombre de tir avec une bouteille d’air : 5

BUCCANER LWI (Grande-Bretagne)

 

Sonar LFDS (DRDO / INDE)

Le laboratoire indien NPOL (Naval Physical & Oceanographic Laboratory), qui dépend du DRDO (Defence Research and Developpment Organisation), a présenté deux nouveautés : le sonar de coque Abhay et le sonar trempé LFDS pour hélicoptère. Le sonar aéroporté LFDS (Low Frequency Dunking Sonar) est prévu d’équiper l’hélicoptère Dhruv. Sa fréquence, inférieure à 5 kHz, et son traitement numérique actif et passif, lui permettent d’augmenter les portées de détection, qui seront supérieures à celles du démonstrateur sonar MIHIR. Un processeur acoustique associé gère jusqu’à 16 bouées acoustiques.

Sonar LFDS (Inde)

 

sous-marin SCORPENE ( DCNS / France)

La société française DCNS a présenté sur son stand une gamme complète de produit : sous-marin, frégate, bâtiment de projection et de commandement et porte-avions, ainsi que la torpille MU-90 et la contre-mesure anti-torpille CONTRALTO. DCNS travaille actuellement à la construction des sous-marins Scorpène, en association avec le chantier naval indien Mazagon. Ce programme, appelé P-75, a pris du retard au démarrage à cause du choix tardif des équipements et de l’arrêt, depuis plusieurs années, des constructions de sous-marins chez Mazagon. Selon DCNS, il est maintenant sur de bons rails pour assurer la production des 6 sous-marins en Inde. DCNS, qui devra faire face à la concurrence des Russes d’OCK, des Allemands de TKMS et dans une moindre mesure des Espagnols de Navantia, espère réussir à conclure un accord avec l’Inde pour la construction des sous-marins du programme P-75I, qui devra être entièrement réalisée en Inde.

Stand DCNS (France)

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 12:35
Un patrouilleur nord-coréen franchit la frontière maritime intercoréenne

 

SEOUL, 25 fév 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

Un patrouilleur nord-coréen a franchi à plusieurs reprises la frontière maritime contestée avec le Sud dans une apparente démonstration de force au démarrage de manoeuvres entre les armées américaines et sud-coréennes, a annoncé mardi le ministère sud-coréen de la Défense.

 

Ces incursions se sont produites trois fois dans la nuit de lundi à mardi. A une occasion, le navire nord-coréen a pénétré à deux milles nautiques (3,7 km) à l'intérieur des eaux sud-coréennes avant de battre en retraite sous la menace de tirs ennemis, a précisé le porte-parole du ministère, Kim Min-Seok.

 

"Nous pensons qu'il s'agit de tester notre état de préparation militaire", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

 

Les violations de la frontière maritime intercoréenne contestée par Pyongyang ne sont pas rares mais c'est le premier incident recensé cette année.

 

Il intervient au moment où les Etats-Unis et la Corée du Sud ont lancé leurs manoeuvres conjointes annuelles, dénoncées par Pyongyang comme un entraînement à l'invasion de son territoire.

 

La frontière maritime a été unilatéralement tracée par la mission onusienne dans la péninsule après la guerre de Corée (1950-53).

 

Des incidents sporadiques mais meurtriers s'y sont produits en 1999, 2002 et 2009.

 

Les exercices militaires annuels américano-sud-coréens "Key Resolve" et "Foal Eagle" doivent durer jusqu'au 18 avril.

 

"Key Resolve" ne dure qu'une semaine et consiste essentiellement en des simulations informatiques tandis que "Foal Eagle" s'étend sur huit semaines et mobilise les armées de l'Air et de Terre ainsi que la Marine.

 

Les manoeuvres réalisées en 2013 avaient entraîné un vif regain des tensions sur la péninsule. La Corée du Nord avait menacé d'effectuer des frappes nucléaires préventives après l'engagement par l'armée américaine de bombardiers furtifs à capacité nucléaire.

 

La Corée du Sud et les Etats-Unis ont fait savoir que les exercices 2014 seraient de moindre envergure en l'absence de porte-avions et de bombardiers stratégiques.

 

les deux Corées sont techniquement toujours en guerre, n'ayant pas signé de traité de paix après l'armistice de 1953. Leurs relations bénéficient néanmoins d'une relative embellie depuis quelques semaines.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 12:20
Washington tire un trait sur les guerres longues

 

 

MOSCOU, 25 février - RIA Novosti

 

D’importantes réductions des forces terrestres et des armements sont prévues par le Pentagone dans ses propositions budgétaires pour l'année fiscale 2015. Le personnel de l'armée de terre sera réduit à son niveau d’avant la Seconde guerre mondiale. Ce corps sera toujours capable de se battre sur deux fronts à la fois mais ne pourra plus entrer dans une longue guerre d’occupation. Parmi les armements réformés : les avions d'attaque au sol A-10 conçus pour lutter contre les chars soviétiques. Le complexe militaro-industriel américain veut modifier ce programme au profit du maintien d’autres et des bases militaires, écrit mardi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a soumis hier ses suggestions sur le nouveau budget du Pentagone, préparées en conformité avec les exigences de la loi sur les restrictions du budget fédéral adoptée en 2011 et compte tenu de la vision du président américain Barack Obama sur les missions des forces armées. Comme annoncé plus tôt, la loi adoptée par le Congrès sur la réduction du budget fédéral implique une diminution des dépenses pour les forces armées de 1 000 milliards de dollars sur 10 ans. Quant à la vision d'Obama des tâches du Pentagone, elles se résument au fait qu'après les guerres en Irak et en Afghanistan les Etats-Unis ne devaient plus s'impliquer dans de tels conflits longs et coûteux. Cependant, la capacité des forces américaines à mener deux guerres à la fois a été maintenue. Dans sa toute dernière version, ce concept prévoit la nécessité de remporter une victoire rapide dans une guerre, puis, avec des renforts, d’anéantir un second ennemi.

Le projet de nouveau budget reflète également la vision de Hagel, vétéran de la guerre du Vietnam, sur les priorités de stratégie militaire. Le plafond des dépenses militaires pour 2015 est fixé à hauteur de 496 milliards de dollars, sachant que la majeure partie des réductions touchera l'armée de terre des USA. Dans les prochaines années ses effectifs sont réduits à 440 000-450 000 hommes – le chiffre le plus bas depuis 1940. Selon le New York Times, pendant la Seconde guerre mondiale l'armée de terre américaine comptait 6 millions de soldats, 1,6 millions pendant la Guerre de Corée et du Vietnam et 566 000 hommes en 2011.

Il est également prévu de réduire le budget alloué à l'entretien des troupes : pour l'année qui suit la solde des généraux et des amiraux sera maintenue, la solde de base du personnel militaire sera indexée à seulement 1% par an, les indemnités de logement et les subventions dans les magasins militaires des bases seront réduites.

Le budget de Hagel revoit l'inventaire et le nombre d'armes et du matériel militaire pour les forces armées. Il est proposé de retirer du service les avions d'attaque au sol A-10 achetés en grand nombre pendant la Guerre froide pour lutter contre les chars soviétiques. Il est également prévu de remplacer une autre relique de la Guerre froide – l'avion de reconnaissance U-2 au profit du drone Global Hawk, capable de poursuivre sa mission sans interruption pendant plus de 24 heures. Les changements concerneront également les hélicoptères : la Garde nationale transmettra à l'armée d'active des Apaches de combat en échange de Black Hawk polyvalents, principalement utilisés pour secourir des civils en cas de catastrophe.

Le Pentagone maintiendra en service ses 11 porte-avions. La marine américaine achètera chaque année deux destroyers et deux sous-marins d'attaque mais réduira l'utilisation opérationnelle des croiseurs en vue de leur modernisation. Le programme suggéré a été convenu par le ministre avec le Comité des chefs d'état-major interarmées.

Le ministère de la Défense américain annonce qu'en dépit des réductions budgétaires les forces armées américaines maintiendront leur puissance mais deviendront aussi plus compétentes : en réduisant le nombre de militaires il sera possible de dépenser l'argent économisé pour une formation plus poussée du personnel restant. "Notre armée restera conséquente en volume. Et elle sera rapide. Elle sera performante. Elle sera moderne. Elle sera préparée", a déclaré Hagel.

En commentant les suggestions du Pentagone, le général à la retraite Pavel Zolotarev, directeur adjoint de l'Institut des Etats-Unis et du Canada, souligne que le ministère américain de la Défense cherchait à rester à la page en ce qui concerne les changements dans les méthodes de conduite de guerre et ses capacités financières. En particulier, la réduction du personnel au sein de l'armée de terre est directement liée aux changements d'approche dans la conduite des guerres. Les USA excluent déjà la participation à de longs conflits comme en Irak, quand les troupes américaines avaient rapidement anéanti l'armée régulière de Saddam Hussein mais avaient longtemps lutté contre des groupes rebelles en subissant des pertes et des dépenses matérielles conséquentes. Les nouveaux concepts impliquent une préparation minutieuse du conflit et une guerre préliminaire avec des moyens non armés, en particulier la guerre de l'information.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:50
Berlin remet à plat ses grands programmes d'armement

 

25/02 Thibaut Madelin, Correspondant à Berlin

 

La nouvelle ministre entend réexaminer les grands projets d'armement, après d'importantes dérives de coûts.

 

Elle a commencé son mandat en promettant des places de crèche pour les enfants des soldats, puis en ouvrant un débat sur la responsabilité de l'Allemagne à l'étranger, notamment en Afrique. La nouvelle ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen s'attaque maintenant à un chantier au moins aussi sensible : les programmes d'armement, dont la facture menace de déraper sérieusement et qui ont en partie sapé la carrière de son prédécesseur, Thomas de Maizières.

 

Signe de sa volonté de ne pas devenir la prochaine victime politique, elle a adopté la méthode dure. Mercredi soir dernier, tout juste de retour du Conseil des ministres franco-allemand à Paris, la ministre a ni plus ni moins refusé les rapports que venaient de lui faire les responsables de son ministère sur 15 projets d'armement stratégiques. Le lendemain, elle se séparait de son secrétaire d'Etat en charge de l'Armement, le Franco-Allemand Stéphane Beemelmans. «  Après les expériences amères qu'il a vécues l'année dernière, mon prédécesseur a mis sur les rails un dispositif de transparence et de clarté, a expliqué Ursula von der Leyen. Il est très bien et juste, et je peux bâtir dessus. Mais je constate que ce dispositif n'est pas encore appliqué et, pour cette raison, je dois mettre en place des changements structurels et personnels. »

 

Dans une lettre adressée au personnel du ministère, elle soulève le contraste entre le potentiel des programmes d'armement, mis en avant par les équipes, et les risques, présentés de façon moins consistante. Avec un budget annuel d'armement de 7 milliards d'euros et 1.200 programmes, dont une centaine de plus de 25 millions, la ministre porte une responsabilité immense. Quand un projet dérape, les sommes sont vite importantes. Dernier exemple : l'Eurofighter. Face à la dérive des coûts, Berlin a réduit sa commande de 37 avions de combat fabriqués par Airbus Defence sur 180 appareils. Berlin doit payer une compensation de 55 millions au fabricant de turbines MTU et Airbus réclame 900 millions d'euros d'indemnités, selon le magazine allemand « Handelsblatt  ».

 

Audit externe

 

Dans le cadre de son grand ménage, Ursula von der Leyen veut mandater un cabinet de conseil afin de faire le point sur les différents programmes. Une façon d'apporter un regard extérieur et objectif sur leur avancée. Mais aussi un risque, estime Christian Mölling, expert à l'Institut allemand d'affaires internationales et de sécurité (SWP). «  Il faut s'attendre à une grosse résistance au sein du ministère, dans l'industrie et de la part des partenaires internationaux », dit-il.

 

Le ministère de la Défense est en effet considéré comme une boîte noire. Plusieurs ministres ont eu du mal à le contrôler. Thomas de Maizières en a fait les frais avec le drone Eurohawk, dont il a appris les dérives de budget tardivement. Les enjeux internationaux ne sont pas non plus négligeables. Toute modification de commande à l'issue de l'audit serait susceptible d'avoir un impact sur celles des partenaires de l'Allemagne, dont la France fait partie.

 

Les chiffres clefs

7 milliards d'euros

C'est le budget annuel du ministère allemand de la Défense.

1.200 programmes d'armement

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:50
Pourquoi le big bang de l'industrie spatiale française a fait pschitt

Airbus Group a failli à être le détonateur d'un big bang dans l'industrie spatiale

 

25/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 2013, Airbus Groupe (ex-EADS) voulait vendre ses activités de construction de satellites à Thales... pour acheter Eutelsat. Des discussions arrêtées à la fin de l'été 2013.

Cela aurait pu être le big bang de l'industrie spatiale française... mais il a fait finalement pschitt à la fin de l'été 2013. Au cœur de ce big bang, Airbus Group (ex-EADS), qui souhaitait vendre son activité de construction de satellites, jugée pas assez profitable et surtout évoluant dans un contexte commercial trop compliqué, pour se concentrer exclusivement dans les services en s'offrant Eutelsat, selon plusieurs sources concordantes. Au début de l'été, le directeur général délégué à la stratégie et au marketing d'Airbus Groupe, Marwan Lahoud, fait la tournée des cabinets ministériels concernés et de la direction générale de l'armement pour prendre la température sur ce projet, un serpent de mer qui ressort régulièrement depuis plus d'une décennie.

Marwan Lahoud ne rencontre ni veto, ni feu vert des autorités politiques - on décidera après avoir vu le dossier, est semble-t-il le mot d'ordre des cabinets ministériels consultés - tandis que la DGA, fidèle à sa stratégie de consolidation pour éviter le saupoudrage des budgets de R&T (Recherche et Technologies), est quant à elle plutôt favorable à un tel regroupement des forces. Cela renforce sa stratégie de Base industrielle et technologique de défense, la fameuse BITD.

Le projet remonte même à l'Elysée intéressé, qui demande à voir pour être convaincu. Seul le CNES préfère voir deux constructeurs européens s'affrontaient que de voir une concurrence frontale entre un groupe français face à un américain (Loral, Boeing...). En tout cas, le projet porté par Marwan Lahoud est encouragé. Un projet qui ne laisse pas insensible certains, à commencer le ministère de la Défense et l'Elysée, qui aimeraient s'approprier un grand projet industriel. Même si tout le monde reste à ce stade encore prudent.

 

Dissensions au cœur d'Airbus Group

Pour l'heure, Thales n'est pas dans la boucle mais des fuites vont évidemment mettre au parfum le groupe dirigé par Jean-Bernard Lévy... qui attend alors de rencontrer les dirigeants d'Airbus Group, notamment Tom Enders et Marwan Lahoud, pour en discuter. Au sein des cabinets, l'impatience grandit au coeur de l'été. A chaque rencontre avec les dirigeants de Thales, ils sont interrogés sur le déroulement du projet. "Alors, avez-vous rencontré Airbus Group ?". La réponse des responsables de Thales ne manque pas de surprendre : "non".

Car des dissensions sur cette opération au sein du haut management d'Airbus Group et les profondes restructurations à venir du groupe européen, notamment de ses activités spatiales, ont semble-t-il eu raison de ce changement de cap préconisé par certains au sein d'Airbus Group dans le spatial. Même si certains observateurs et acteurs concernés estiment que ce projet a été simplement mis en sommeil en attendant qu'Airbus Group digère la restructuration à la hache de ses activités spatiales exigée par Tom Enders.

 

François Auque en partie opposé

Le patron des activités spatiales (ex-Astrium), François Auque, est opposé en partie à cette opération. Il considère que la construction de satellites donne un avantage stratégique au groupe dans les services et la défense... Pas question donc de lâcher cette activité. En revanche, il n'est pas opposé à l'acquisition d'Eutelsat en vue de renforcer les activités de services, qui ont été développées et boostées par Eric Béranger et de mettre la main sur une société très, très lucrative. Mais si Airbus Group entre dans le capital d'Eutelsat, il est fort probable que les autres opérateurs concurrents ne fassent plus appel à Airbus Space Systems.

Une réflexion s'engage alors au sein du groupe. Une discussion animée à laquelle le tout nouveau président du conseil d'administration, Denis Ranque, participe aussi activement conformément à ses prérogatives. Il est opposé à la cohabitation dans le groupe entre Eutelsat et un constructeur de satellites et retoque le projet de François Auque. Finalement de vendeur, Airbus Group passe à une position d'acheteur des activités de satellites. Ce qui pourrait alors renforcer la profitabilité des activités de fabrication de satellites au sein du groupe et éviter une guerre des prix meurtrière pour les marges des deux constructeurs de satellites, estime-t-on au sein du groupe.

 

Eutelsat opposé à l'opération

Jean-Bernard Lévy rencontrera séparément en septembre Tom Enders et Marwan Lahoud, qui lui diront... qu'il n'y a pas de projet. "On touche à rien", expliquent-ils au PDG de Thales. Ce qui n'est pas tout à fait vrai. De toute façon, Thales Alenia Space, la filiale spatiale du groupe d'électronique, a rouvert une nouvelle fois ce dossier mais l'a rapidement refermé. Et Eutelsat ? Lui aussi mis dans la confidence à la suite de fuites, l'opérateur européen de satellites est vent debout contre cette opération. D'autant qu'il connait l'opposition de François Auque à lâcher la construction de satellites. Pas question pour lui de se lier les mains dans un groupe qui gèrerait une flotte de satellites et leur fabrication. "Ce sont deux métiers différents", explique-t-on au sein du groupe européen.

A minima, certains ont même poussé un échange d'actifs entre les deux groupes, à l'un les télécoms, à l'autre l'observation. "C'est un schéma qui ne tient pas la route", assurent plusieurs sources à La Tribune. Début 2013, le patron de TAS Jean-Loïc Galle avait proposé que "chacun se spécialise sur certaines briques", ou travaille sur des briques communes. "La France ne peut pas se permettre de disperser ses fonds entre deux sociétés qui font exactement la même chose", avait-il alors estimé. Le patron d'Astrium, François Auque, avait rapidement fermé la porte en début d'année 2013, une porte qui s'est pourtant rouverte l'été dernier... et pourquoi pas en 2014.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:45
10000 heures de vol du drone Harfang

 

24/02/2014 Actus Air

 

Engagé depuis le 17 janvier 2013 en soutien des opérations françaises au Mali, l’escadron de drones 1/33 « Belfort » a passé dans la nuit du 15 au 16 février 2014 la barre symbolique des 10000 heures de vol du système intérimaire de drone MALE* (SIDM) Harfang.

 

Cet événement représente une étape majeure dans l’histoire des drones de l’armée de l’air en général et de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » et de son personnel, en particulier. L’histoire retiendra que c’est un avion de l’escadrille d’Antoine de Saint-Exupéry, la SAL-33 « la hache » d’Alfred Bordage, centenaire cette année, qui a effectué ce vol historique en opérations extérieures juste après celui du premier vol du Reaper.

 

Ces 10000 heures de vol constituent un capital d’expérience accumulé au cours des différentes opérations des dernières années. Cet événement est concomitant avec un autre passage symbolique le 12 février dernier, celui des 3000 heures de vol au profit de l’opération Serval. Les drones de l’armée de l’air ont ainsi effectué, depuis leurs premiers engagements opérationnels en 2009, plus de 900 missions opérationnelles de renseignement, de surveillance et d’appui aux opérations dont le guidage de bombes de précision tirées par d’autres aéronefs.

 

Avec l’arrivée du Reaper dont la mise en service opérationnelle a déjà été prononcée, les armées disposent d’une capacité renforcée pour appuyer ses opérations dans la bande sahélo-sahélienne (BSS) au moyen de ses drones ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance).

 

*MALE : moyenne altitude longue endurance

10000 heures de vol du drone Harfang
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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:45
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris

 

 

24/02/2014 Sources : EMA

 

Le 20 février 2014, conformément à la décision du Président de la république de renforcer Sangaris, une partie du groupement terre de la force Epervier a entamé son déploiement depuis N’Djaména vers la République Centrafricaine.

 

L’état-major tactique (12ème  Régiment de Cuirassiers), un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) composé de deux sections d’infanterie (Régiment de Marche du Tchad) et d’un peloton blindé (12ème  Régiment de Cuirassiers) ainsi qu’un détachement de soutien logistique ont d’abord rejoint Sahr, au sud du Tchad, pour un premier reconditionnement.  Le 23 février, sur ordre du COMANFOR Sangaris, ils ont franchi la frontière Centrafricaine, pour rejoindre la région de Bangui.

 

Les militaires de la force Epervier ont déjà appuyé par le passé des opérations françaises se déroulant dans la région, comme ce fût le cas au profit de l’opération Serval au Mali et comme c’est déjà le cas en RCA avec un peloton blindé en provenance d’Epervier présent à Bangui depuis début janvier.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes : apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération SangarisTchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 17:50
Traité Ciel ouvert: la Russie effectuera un vol d'inspection en Italie

 

 

MOSCOU, 24 février - RIA Novosti

 

Des experts russes effectueront un vol d'inspection en Italie dans le cadre du Traité Ciel ouvert du 24 au 28 février, a annoncé lundi à Moscou le chef du Centre russe pour la diminution de menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Un groupe d'inspecteurs russes effectuera un vol d'observation en Italie à bord d'un avion russe Antonov An-30B dans le cadre du Traité Ciel ouvert. L'inspection durera du 24 au 28 février", a indiqué M.Ryjkov.

 

Le vol sera effectué selon un trajet convenu avec la partie italienne et les spécialistes italiens contrôleront l'utilisation des moyens techniques de surveillance et le respect des ententes conclues, selon M.Ryjkov.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. Il instaure un régime de libre survol des territoires des différents Etats parties au Traité.

 

Le traité a été signé par 34 Etats d'Europe et d'Amérique du Nord, membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La Russie y a adhéré le 26 mai 2001.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 17:40
Ukraine: Moscou doit protéger la Flotte russe de la mer Noire (Jirinovski)

La Flotte russe de la mer Noire photo RIA Novosti. Vasily Batanov

 

MOSCOU, 24 février - RIA Novosti

 

Conformément au droit international, Moscou pourrait dépêcher des troupes en Ukraine sur demande du président ukrainien pour protéger la Flotte russe de la mer Noire, a estimé lundi le leader du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR, nationaliste) Vladimir Jirinovski.

 

"Si nous envoyons nos troupes à la demande de (Viktor) Ianoukovitch, cela sera tout à fait conforme au droit international. Nous sommes en droit d'y envoyer des troupes pour protéger notre Flotte de la mer Noire. Ianoukovitch est un président légitime (…), et il est en droit de solliciter une aide. Il pourrait notamment signer avec la Russie un accord de soutien", a déclaré M.Jirinovski lors d'une conférence de presse à la Douma (chambre basse du parlement russe).

 

Et d'ajouter que, pour sa part, le LDPR était prêt, en cas de besoin, à dépêcher des détachements de volontaires dans le Sud-Est de l'Ukraine.

 

Des négociations sur le règlement du conflit en Ukraine se sont déroulées vendredi 21 février à Kiev. Elles ont abouti à la conclusion d'un accord signé par la président Ianoukovitch et les dirigeants de l'opposition. Signé à l'issue de plusieurs jours d'extrêmes violences à Kiev, où près de 80 personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre forces de l'ordre et protestataires, ce document prévoit notamment une élection anticipée du chef de l'Etat, la formation d'un gouvernement d'unité nationale et une réforme constitutionnelle élargissant les pouvoirs du premier ministre au détriment de ceux du président.

 

Au mépris des ententes intervenues et sans attendre que la loi modifiant la Constitution soit signée par Viktor Ianoukovitch, les députés ont voté un décret transférant les pouvoirs de chef de l'Etat au président de la Rada suprême (parlement), Alexandre Tourtchinov.

 

Introuvable à l'heure actuelle, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de démissionner de son poste ni de signer des accords "avec les bandits".

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