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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:30
Le satellite Pléiades proposé à l'exportation

Le satellite Pléiades proposé à l'exportation

 

 

14/02/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Selon le PDG d'Airbus Defence & Space France, François Auque, "le contrat Falcon Eye sera mis en œuvre dans quelques jours".

 

Le dossier de la vente des deux satellites espions (Falcon Eye) aux Émirats Arabes Unis (EAU) est réglé depuis plusieurs semaines. Interrogée fin janvier, une source proche du dossier avait expliqué à "La Tribune" qu'il "n'y avait pas de problème spécifique" sur la vente de ces deux satellites aux Emirats Arabes Unis. Plus précisément les États-Unis, en dépit de la perte de ce marché par les industriels américains (Raytheon puis Lockheed Martin), estimaient de leur "intérêt" que la France soit sélectionnée plutôt qu'un autre pays, comme la Russie, voire la Chine. "C'est de la réalpolitik", avait alors conclu cette même source. Enfin, le dossier a été évoqué lors de la visite d'état de François Hollande aux États-Unis mais il était débloqué depuis quelques semaines.

 

De quoi parle-t-on au juste ? Washington, appliquant sa réglementation Itar (international traffic in arms regulations) a refusé, puis accepté l'exportation de certains composants sur les satellites Falcon Eye, avant de revenir en arrière puis de l'autoriser in extremis avant l'expiration fin janvier de la validité du contrat. Mais une clause inscrite dans le contrat prorogeait de deux mois sa validité en cas d'aléa. Ce qui a permis au PDG d'Airbus Defence & Space France (ADS), François Auque, lors du séminaire Perspectives spatiales organisé par le cabinet Euroconsult à Paris, jeudi 13 février; d'assurer que "le contrat Falcon Eye sera mis en œuvre dans quelques jours, ces licences ayant été obtenues".

 

Au Maroc, les États-Unis ont donné leur accord

 

Le journal "Le Monde" écrivait déjà le 29 janvier qu'au lendemain d'une visite de Jean-Yves Le Drian à Washington, une source ministérielle a déclaré le 27 janvier qu'une "solution technique" avait été trouvée, sans plus de détails.

 

Pour exemple, au Maroc, où la France a vendu deux satellites espions, les États-Unis ne se sont pas opposés à ce contrat mis en vigueur en 2013. Un contrat secret qui n'est pour le moment confirmé par aucun des groupes concernés (TAS et ADS).

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:56
Tir de 2 torpilles MU90 à partir du Caïman du CEPA10S au large de Porquerolles le 6 février 2014

Tir de 2 torpilles MU90 à partir du Caïman du CEPA10S au large de Porquerolles le 6 février 2014

 

10/02/2014 Sources : Marine nationale

 

Le 6 février 2014, le CEPA/10Sa procédé aux premiers tirs d’une torpille d’entraînement MU90 par un Caïman Marine. Un tir en stationnaire suivi d’un second en translation qui se sont déroulés de façon nominale. Ces tirs marquent le début de l’expérimentation technico-opérationnelle qui consiste à vérifier la conformité du système et de son soutien, ainsi qu’à préciser le concept d’emploi de l’arme.

 

Le détachement NH90 du CEPA/10Spoursuit par ailleurs ses expérimentations sur le système de bouées acoustiques pour renforcer les capacités opérationnelles ASM du Caïman Marine d’ici à la fin de l’année.

photo Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:56
Biographie du CEMA, général d'armée Pierre de Villiers

Chef d'état-major, général d'armée Pierre de Villiers

 

17/02/2014 Source EMA

 

Biographie du Général d’armée Pierre de VILLIERS, chef d'état-major des armées.

 

Admis à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr en 1975, il choisit à l’issue de sa scolarité de servir dans l’Arme Blindée Cavalerie et rejoint l’école d’application de son arme à Saumur.

 

Entre 1978 et 2003, il alterne les responsabilités en régiment : chef de peloton de chars AMX30 au 2ème Régiment de dragons à Haguenau dans le Bas-Rhin, capitaine commandant l’escadron d’éclairage de la 7ème Division blindée à Valdahon dans le Doubs, chef de corps du 501ème-503ème Régiment de chars de combat à Mourmelon-le-Grand dans la Marne.

 

En juin 1999, il commande pendant 5 mois le bataillon d’infanterie mécanisée de la Brigade Leclerc, entrée en premier au Kosovo (dans le cadre de la KFOR).

 

A trois reprises, il est instructeur des sous-officiers et des lieutenants à Saumur dans le Maine-et-Loire.

 

Enfin, il sert une douzaine d’années (en deux séjours) à Paris à l’état-major de l’armée de Terre, à l’inspection de l’armée de Terre, mais aussi à la direction des affaires financières du ministère de la Défense.

 

De septembre 2003 à juin 2004, il est retenu comme auditeur à la 53ème session du Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM) / 56ème session de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN).

 

Adjoint au chef de cabinet militaire du Premier ministre le 1er juillet 2004, il est promu général de brigade le 1er décembre 2005. Il est nommé commandant de la 2ème Brigade blindée et commandant d’armes de la Place d’Orléans le 1er août 2006.

 

Entre décembre 2006 et avril 2007, il commande le Regional Command Capital en Afghanistan, une des cinq zones d’action de l’OTAN dans le cadre de la force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS). Il commande 2500 soldats provenant de 15 pays.

 

Il est nommé chef du cabinet militaire du Premier ministre à compter du 15 septembre 2008. Il occupe cette fonction de conseiller du chef du gouvernement en matière de défense jusqu’au 11 mars 2010, date à laquelle il est nommé major général des Armées.

 

Il prend les fonctions de chef d’état-major des Armées le 15 février 2014.

 

Le général Pierre de VILLIERS est grand officier de l’Ordre de la Légion d’Honneur et officier de l’Ordre National du Mérite. Il est titulaire de la croix de la Valeur Militaire avec une citation.

 

Il est marié et père de six enfants. Passionné par le football, il a pratiqué ce sport dans toutes ses affectations précédentes.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:55
Les Verts s'intéressent à la Défense, une autre Défense

 

14.02.4.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Culturellement, on ne peut dire que les relations entre les écologistes de tout poil et les militaires de tout uniforme soient évidents (lire le débat au Sénat entre le général Ract-Madoux et Daniel Cohn-Bendit). Leila Aïchi, sénatrice de Paris EELV, combat l'idée et veut tendre vers la Green Defense face aux menaces environnementales du futur. La secrétaire de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées du Sénat a même édité un intéressant Livre vert de la Défense, en écho au Livre blanc...

 

Leila Aïchi en est convaincue : " Il faut adapter l'outil de Défense aux futures menaces et crises environnementales. " Dans 20 ans, on estime à 300 millions le nombre de réfugiés climatiques. La pêche illégale pèse 25 milliards de dollars par an. En 2025, 4 milliards de personnes seraient confrontées à un stress hydrique, 80 % du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

 

Pour elle, " la Défense doit d'abord être intellectuelle, plus que matérielle, pour les défis de demain. On fait l'inverse aujourd'hui ". Elle décline cette pensée dans tous les aspects de la Green Defense : territoires et mers, risques climatiques et environnementaux, pôle européen en l'absence de gendarme du monde. Elle imagine même les opérations extérieures européennes de demain dévouées au dérèglement climatique... L'aspect est loin d'être négligeable même si le métier du soldat reste de faire la guerre. L'Ethiopie, qui bâtit un grand barrage, pourrait limiter le débit du Nil au détriment de l'Egypte. Voilà un enjeu géostratégique.

 

Pour le reste, une écologiste reste sans surprise opposée à l'arme nucléaire et demande à la France d'être en pointe pour de nouveaux traités sur le désarmement.

 

Elle note la fin des ennemis étatiques (pour toujours ?). " A l'exercice de lucidité inconfortable qui invalide le référent de la guerre d'hier sans révéler la forme de celle de demain s'ajoute, pour la France, la lumière crue de la hiérarchie des moyens qui conditionne d'ores et déjà son niveau d'ambition militaire et limite à terme une défense européenne. "

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:55
photo Bellenand_Jonathan_MN

photo Bellenand_Jonathan_MN

 

 

13/02/2014 Sources : Marine nationale

 

Pour conduire leur entraînement mutuel en dépit d’une situation météorologique très perturbée en Atlantique, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville et la FREMM Aquitaine ont choisi de mener leurs entraînements de manœuvre en Baie de Seine, les 10 et 11 février 2014.

 

Outre des exercices de suivi de situation tactique, les deux frégates ont réalisé des présentations pour ravitaillement à la mer (PRERAM) pendant la matinée du 11 février. Ce fut l’occasion de comparer les qualités manœuvrières des frégates toutes deux spécialisées dans la lutte anti-sous-marine mais de génération différente. L’Aquitaine vient juste d’être livrée à la Marine nationale, alors que le Latouche-Tréville est opérationnel depuis 1990.

 

Elles ont été rejointes par le BCR Somme qui a procédé au ravitaillement à la mer de la FREMM Aquitaine, un an après le premier ravitaillement de l’histoire de l’Aquitaine, le 22 janvier 2013, déjà avec la Somme en baie de Seine.

 

Le BCR Somme a également profité de conditions de mer plus adaptées pour mener entre autre des entraînements de tir dans la zone prévue à cet effet dans le nord de la baie de Seine, et contrôlée par le Centre des opérations maritimes de Cherbourg.

 

Les trois bâtiments ont regagné la zone Atlantique dans la nuit du 11 au 12 février.

photo FASM Latouche Tréville

photo FASM Latouche Tréville

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:55
Le Livre Vert de la défense, une passerelle entre écologistes et militaires ? (extraits)

 

17 février 2014, par François Chauvancy – Défense et Sécurité


Livre vert de défense : une initiative audacieuse et courageuse

Pour la saint-valentin, donc la journée de célébration de l’amour, la sénatrice Leila Aichi, sénatrice de Paris, avait organisée au Sénat ce 14 février une conférence associant Armées et Verts. L’armée de terre était très présente avec son chef d’état-major.

Leila AÏCHI est aussi secrétaire du bureau de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées. Elle a suivi une session de l’IHEDN qui montre à nouveau l’utilité de cet outil irremplaçable pour faire comprendre par tous les enjeux de la défense.

Le thème principal était celui de l’Europe de la défense mais il s’agissait aussi de diffuser le Livre Vert de la défense. Sans aucun doute un premier contact exceptionnel entre verts qu’il soit « écolo » ou « kaki »! Alors, le Livre vert de la défense est-il une passerelle entre écologistes et forces armées ? Sans doute. Un rapprochement salutaire entre verts écolo et vert kaki a semblé possible même si une partie des Verts reste dans un antimilitarisme/ pacifisme à l’ancienne – l’âge sans doute -comme ils l’ont montré lors ce colloque.

Conférence donc où les uniformes « terre de France » étaient nombreux mais où les officiers des autres armées étaient en civil. Je ferai donc ce commentaire personnel : comment s’étonner que les armées soient « oubliées » si les officiers hésitent à venir en tenue dans l’une des institutions de la République ? Ont-ils peur d’être visibles dans la Cité ? Ont-ils oublié qu’ils sont une des expressions de l’autorité de l’Etat ? Ne pas être en tenue militaire dans une enceinte institutionnelle, n’est-ce pas un déni de son état d’officier ? Etre officier n’est toujours pas un métier. Il est un engagement et il doit être visible par tous les citoyens.

Pour en revenir au colloque, les deux tables rondes ont rassemblé beaucoup de personnalités, sans doute trop car cela a nui à un débat de fond. Ce colloque devra donc avoir une suite (pourquoi à l’Ecole militaire) même si l’ambiance peut être chaude (mais nous sommes aussi dans le contexte du réchauffement climatique…).

L’Europe de la défense est donc aujourd'hui face à une disparition de la vraie guerre et de la vraie paix avec le constat pourtant non partagé que les défis sécuritaires concernent toute l’Europe. Il faut redéfinir le processus décisionnel de l’engagement militaire, reformuler la responsabilité commune de l’engagement militaire. Jamie Shea, secrétaire adjoint de l’OTAN, a remarqué qu’il fallait aussi redéfinir la justification de l’armée en France et dans les différents Etats européens.

Le Livre vert de la défense rédigé par EELV et diffusé lors de ce colloque a aussi apporté des éléments de réflexion sur une vision verte, pas toujours éloignée de la vision kaki, concernant le questionnement sur le rôle de la défense nationale et de la défense européenne dans le dérèglement climatique.

 

Le lien entre le colloque sur l’Europe de la défense et le Livre vert

En effet la défense européenne intégrée est un axe privilégié par EELV. Daniel Cohn-Bendit (DCB), présent à la tribune en est le chantre. Je crois que les militaires (c’est au moins mon cas) ont apprécié ses interventions courageuses et franches. Parler franchement, même si nous avons des positions différentes une armée fédérale n’est pas vraiment l’avenir pour beaucoup de militaires - est toujours enrichissant. Faire intervenir DCB devant nos stagiaires de l’Ecole de guerre ou devant les auditeurs du centre des hautes études militaires (CHEM) serait aussi vivifiant.

D’ailleurs le Livre vert propose une meilleure formation des officiers et des soldats aux questions d’écologie et d’environnement. Il ne s’agit pas de faire une guerre plus propre (sans mauvais jeu de mot, bien que…) mais sans aucun doute de faire prendre conscience qu’un engagement militaire doit prendre en considération dans sa planification ou sa mise en œuvre les conséquences sur l’environnement dans la phase de sortie de crise et de reconstruction ce qui me semblait déjà le cas pourtant.

DCB défend donc toujours cette armée fédérale européenne, hypothèse non suivie dans le livre vert sauf par des propositions indirectes. Comme le sénateur Jacques Gautier, Patricia Adam a d’ailleurs rappelé la réalité. L’Europe de la défense n’existe pas. On ne peut parler que d’une défense européenne. La confiance en nos alliés européens montre ses limites dans les conflits récents. La crédibilité d’une intervention s’appuie sur la capacité à être projetée rapidement avec des forces entraînées, disponibles. Cependant elle a souligné avec force sa honte sur le terrain, au contact de nos soldats qui disposent de moyens souvent surannés et qui ne répondent pas aux besoins alors qu’elle voit les moyens dispendieux donnés aux forces européennes civiles au profit du développement.

Dans cette approche de la défense européenne, Bertrand Badie a conclu sur le divorce aujourd'hui entre les ressources pour la défense et l’efficacité recherchée. L’Europe n’est plus le champ de bataille mais comment gérer la guerre des autres ? Enfin et surtout les conflits doivent prendre en compte les différences socio-culturelles et non plus essentiellement politico-militaire. Le Livre vert de la défense permet de prolonger cette réflexion.

 

Livre vert de la défense et propositions

Le LVD (115 pages), qu’il faut lire (il mériterait un colloque en lui-même), est une réflexion intéressante, réaliste même si parfois le lien entre environnement et opérations militaires ou la défense nationale semble artificiel dans une première lecture. Il a le mérite de montrer que les questions de défense nationale ne peuvent être séparées des questions d’environnement et vice-versa. Il propose 20 recommandations dont quelques-unes sont évoquées ci-après.

Je retiens que les missions des armées devraient changer (traduire par « changer la priorité des missions existantes ») et les missions retenues doivent disposer des moyens nécessaires. L’accent est porté sur la prévention certes comme dans le Livre blanc de la défense. Le Livre blanc de 2013 l’évoque mais est assez générique dans sa mise en œuvre. Cette fois il est proposé de créer un ministère délégué à la prévention au sein du ministère de la défense. Son positionnement ne serait pas au ministère des affaires étrangères, ce qui me semble une approche particulièrement intéressante.

Demander une plus grande implication des armées dans la protection de l’environnement est sans aucun doute une mission défendable. Les exemples évoqués durant le colloque ou  dans le LVD (formation locale contre les braconniers, lutte contre la pêche illégale, contre les orpailleurs en Guyane) mettent surtout en évidence qu’aujourd'hui les délinquants disposent d’armes de guerre (RPG7 contre des éléphants, tirs de kalachnikov contre les forces de sécurité).

Cela amène une question de fond : comment réagir ou agir contre ces groupes armés dont une partie des trafics contribue aussi au financement des mouvements terroristes ? Une autre question qui pourrait être posée concerne nos soldats : en quoi protéger telle ou telle espèce animale par des opérations s’apparentant à des opérations de guerre peut-il valoriser le risque de perdre sa vie « au nom de la France » ?

Le recours à la force doit donc être posé et il ne l’est pas dans ce LVD. La réponse de type policière est-elle la bonne réponse que ce soit face aux pirates et aux destructeurs de l’environnement ? Pour ma part, celui qui utilise une arme de guerre pour empêcher son arrestation doit comprendre les risques ultimes qu’il encourt. Je pourrai appuyer cette affirmation avec cette peur évoquée par Bertrand Badie qui se réfère à « l’altérophobie » dominante aujourd'hui.

Je l’ai comprise comme la confrontation entre des acteurs qui ne respectent pas les mêmes règles et méprisent l’autre au point que les règles de régulation des conflits normalement applicables ne peuvent plus l’être et aboutissent à la haine et à une violence extrême contre lesquelles nous nous trouvons démunis. Pour DCB, la réponse est pourtant claire. Oui les forces armées ont des missions de police et donc avec tous leurs moyens.

Dans le contexte de la défense européenne abordée par le LVD, je pose une autre question : celle de l’immigration devant les dérèglements climatiques, bien évacuée dans ce LVD. Il est évident aujourd'hui que le droit international imposerait l’accueil des réfugiés climatiques. En outre, la possibilité d’atteindre l’Europe reste acceptable malgré les risques mortels évoqués à travers les médias.

Il faudra cependant choisir : l’Europe est-elle prêt à interdire son territoire aux migrations issues du dérèglement climatique ou veut-elle les accepter avec la baisse vraisemblable du bien-être des Européens car il faudra bien partager des ressources limitées. Une des recommandations du LVD de créer un statut de « réfugié politique écologique » apporte le débat sur la place publique et donc sur les choix de société.

Le rôle du parlement européen est naturellement aussi évoqué. Ainsi, une recommandation qui fera plaisir à Arnaud DANJEAN, président de la sous-commission Sécurité et défense au Parlement européen et intervenant au colloque préconise de transformer cette sous-commission en une « commission pleine et entière ».

D’autres points particuliers dans le LDV me semblent aussi intéressants à étudier. Le concept de sécurité énergétique est largement évoqué avec ses conséquences sur les armées. Je soulignerai que j’avais justement lancé un groupe de travail à l’Ecole de guerre en 2008 sur ce thème. Quatorze mémoires avec des propositions précises avaient été diffusés au sein du ministère de la défense. Je n’avais reçu qu’une seule réaction un an et demi après, un jeune capitaine travaillant sur un sujet approchant ce domaine. Faire adhérer l’institution hors du simple prisme budgétaire annuel n’est pas vraiment facile.

J’en avais aussi déduit plus tard l’hypothèse de la construction de bases neuves et vertes dans le cadre de la réforme des BDD, permettant à la fois économie, sécurité et respect de l’environnement tout en soutenant le secteur du bâtiment (cf. mon billet du 5 août 2012). Pour autant, le LVD demande la création d’un groupe de travail au sein du ministère de la défense sur ce thème de la sécurité énergétique.

 

Que constate enfin ce LVD ?

Le LVD évoque une unité de projection que ce soit au profit des populations européennes ou nationales. Elle pourrait être le corps européen qui n’est pourtant qu’un état-major en temps de paix. Une autre idée plus pragmatique que je propose, certes une vision plutôt nationale et qui n’est pas d‘aujourd'hui, c’est la mise à disponibilité au niveau des grandes régions économiques d’unités militaires interarmes et spécialisées. Disposant des moyens techniques de leurs armes d’appartenance (génie, transport, transmission…), leur mission serait d’intervenir au profit des populations notamment en cas de catastrophe naturelle d’abord sur le territoire national, première mission d’une armée d’ailleurs clairement exprimée par ce LVD, sans que cela n’exclue l’intervention extérieure.

Cela fait appel à des ressources humaines certes mais sans doute plus efficaces pour les populations sinon moins coûteuses. Le LVD critique d’ailleurs cette « miniaturisation de l’armée française » qui se fait au profit du développement de la haute technologie militaire et au détriment de capacités humaines militaires disponibles et nécessaires. Comment aider les gens si la ressource humaine est rare ?

Enfin une dernière recommandation qui m’est chère est celle de la compréhension socio-culturelle des théâtres d’opération – non seulement militaires mais aussi économiques pour moi- où nous sommes engagés ou serons engagés dans les quinze années à venir comme le rappelle le LVD, c'est-à-dire au milieu des populations. Cette lacune – ce domaine n’est pas traité par le renseignement militaire – doit être comblée pour prévenir, persuader et bien sûr choisir la stratégie adéquate.

J’avais proposé fin 2009 la réponse à cette problématique au sein des armées avec l’organisation adaptée. Le centre interarmées d’actions sur les perceptions, unité militaire créée à Lyon en 2012, devait intégrer cette capacité notamment au profit des actions civilo-militaires largement soutenues par ce LVD. Les réformes, les réticences en partie intellectuelles mais aussi face à un emploi moins technique, plus persuasif, moins conventionnelle des armées, a affaibli malheureusement le projet initial qui était une réponse anticipatrice à une partie des évolutions souhaitées par le LVD.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:54
"Les chemins de la mémoire" font peau neuve !

13/02/2014 SGA

 

Destinée aux enseignants, lycéens et passionnés d’histoire, la revue de la DMPA rajeunit sa maquette. Graphisme, rubriquage, iconographie : les nouveautés sont nombreuses.

 

Important vecteur de diffusion de la politique de mémoire du ministère de la Défense, le magazine "Les chemins de la mémoire" (16 pages) met à profit le Centenaire de la Grande Guerre et le 70e anniversaire de la Libération du territoire pour offrir à ses lecteurs un graphisme attrayant et un nouveau rubriquage tout en conservant des articles de qualité. Changement aussi, avec un rythme de parution qui devient bimestriel.

 

Des articles d’historiens reconnus

Depuis 2007, des témoins ou historiens reconnus écrivent gracieusement dans les colonnes des "Chemins de la mémoire". Les pages sont ensuite composées par l’équipe du Bureau des actions pédagogiques et de l’information de la DMPA.

Tirés à 23 000 exemplaires, le magazine est disponible dans les bibliothèques et les centres de documentation et d’information (CDI) des établissements scolaires. Ses derniers numéros sont consultables dans la rubrique Mémoire du site Internet du ministère de la Défense.

Tous les deux mois, le lecteur retrouvera désormais, dans la rubrique Dossier, un article de cinq pages dont le thème fait la Une. Dans les colonnes de L’évènement, un historien éclaire un fait ou une date historique. L’entretien d’un témoin ou d’un historien complète ce tour d’horizon tandis que la rubrique L’acteur dresse le portait d’une personnalité de l’époque.

 

Des contenus pédagogiques

"Les chemins de la mémoire" n’oublient pas l’actualité dans les pages Carrefour(s) offrant aux lecteurs une sélection d’ouvrages, d’expositions ou de conférences. La rubrique Patrimoine met en valeur les collections d’objets ou d’iconographies du ministère de la Défense. Enfin, à destination des enseignants, Relais expose les actions de mémoire destinées aux collégiens et lycéens. Complémentaire du site Internet "Chemins de mémoire", la revue est également disponible en ligne sur le site du ministère.

La revue Les chemins de la mémoire contient encore plus de contenu pédagogique avec un nouveau cahier détachable composé de cartes explicatives, de photos légendées qui raviront les curieux de tout âge. Bonne lecture !

________

Pour en savoir plus :

N° 242 en ligne : http://fr.calameo.com

Numéros anciens : www.defense.gouv.fr

Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:50
EUMC follow-up of the European Council on Defence - SEDE

 

17-02-2014 SEDE

 

On 12 February the Subcommittee exchanged views with General Patrick de Rousiers, Chairman of the EU Military Committee, on the follow-up to the December 2013 European Council on Defence.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:50
Photo Olivier Berger - Défense Globale

Photo Olivier Berger - Défense Globale

14.02.4.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale


Drôle de rencontre ce vendredi 14 février au Sénat, lors d’un colloque sur l’Europe de la Défense, l’Afrique et la Green Defense, entre le kaki général Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT) et Dany le rouge, Daniel Cohn-Bendit, président du groupe écologiste au Parlement européen…

 

Ecologistes et militaires débattant ensemble est plutôt un fait rare. « Point commun, le goût prononcé pour la couleur verte », a plaisanté le général Ract-Madoux se tournant vers Dany qui prit la nationalité allemande pour éviter le service militaire…

Sur le fond, les deux hommes sont d’accord. « Le monde se caractérise par son instabilité. Les Etats-membres partagent une majorité des menaces et des défis. D’où la nécessité d’une défense commune plus autonome. »

Le CEMAT tente de valoriser « le niveau homogène » des armées européennes, la présence de vingt-deux Etats membres au sein de l’OTAN qui offre « une forme de complémentarité ». Mais que pèsent Althéa (Bosnie-Herzégovine), Atalante (piraterie), EUTM Mali et bientôt EUFOR RCA (Centrafrique) au regard de la puissance supposée européenne ?

 

« La mutualisation pour la protection est à l'ordre du jour »

Daniel Cohn-Bendit rassure le CEMAT : « Je n’ai jamais été pacifiste. Je suis pour une intervention militaire dans certaines conditions. »

Face aux baisses de budgets nationaux de Défense, l’Europe conserve 1,8 millions de soldats et un budget additionné de plus de 200 milliards d’euros. « Donc, il y a une réalité européenne, assure le député vert. Mais pour quoi faire ? Je vais être gentil, il doit y avoir 60 à 80 000 soldats mobilisables en Europe pour une intervention. »

Le Vert est donc partisan d’une véritable armée européenne, vieille chimère tant la Défense reste une prérogative solidement nationale. « Avec un budget de 100 milliards d’euros et 300 à 400 000 soldats, on serait beaucoup plus opératoire et on pourrait développer des économies pour la protection civile. La mutualisation pour la protection est à l’ordre du jour. »

Il veut donc aller plus loin et vers une souveraineté politique européenne. « Ça mettra longtemps », convient-il. « Il faut d’abord redéfinir la démocratie européenne et arrêter de décider au niveau national. » Un rêve pour l’heure. Daniel Cohn-Bendit s’amuse à peine quand il décrit la politique allemande : « Ils disent aux Français « allez au casse-pipe », je vous envoie des infirmiers et des infirmières… » Le CEMAT reste de marbre.

Bref, « il faut développer une idée de responsabilité commune face aux grands problèmes du monde. La souveraineté nationale dans un monde globalisé est battue en brèches ». Et formule un vœu : « Dans trente ans, on ne parlera plus d’armées française, allemande, italienne ou luxembourgeoise, on ne parlera que de capacités d’intervention de l’armée européenne et de la protection civile européenne. »

« Un serpent de mer » pour son camarade UMP du Parlement européen, Arnaud Danjean, président de la sous-commission Sécurité et Défense. « Je suis plus prudent sur l’idée d’une armée européenne. L’objectif est louable mais c’est un chiffon rouge qui ne permet pas de petites avancées concrètes, techniques. »

« On dit souvent que l’Europe n’est pas au rendez-vous, conclut Claude-France Arnould, directrice exécutive de l’Agence européenne de Défense. Mais parfois, il n’y a pas eu de rendez-vous. »

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:50
La Défense Belge lance ses commémorations de 14-18

17 févr. 2014 Belgian Defense

 

Le fort de Liezele (Puurs) est plongé dans une ambiance « début vingtième », ce 14 février 2014. Et pour cause, la Défense a lancé ses activités de commémoration à l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale. Le ministre de la Défense et vice-Premier ministre Pieter De Crem a dévoilé le programme qui aura cours jusqu'en 2019.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:30
photos Tsahal

photos Tsahal

 

février 17, 2014 Tsahal

 

Le commandant de l’Armée de l’Air française, le général Denis Mercier, a atterri la semaine dernière en Israël. Au cours de sa visite, il a rencontré le commandant de l’Armée de l’Air israélienne, le général de division Amir Eshel, s’est rendu dans les bases aériennes de Tsahal et a même participé à un vol. Venez en apprendre plus sur cette coopération franco-israélienne.

 

La visite du général Denis Mercier a été l’occasion de rencontres avec le général de division Amir Eshel et d’entretiens concernant les défis quotidiens présents au Moyen-Orient. La coopération existante ainsi que les intérêts communs entre les deux puissances aériennes ont également été évoqués. Le commandant de l’Armée de l’Air a pu décoller à bord d’un avion F-15L de la flotte israélienne et a déclaré : “c’est un grand avion doté de beaucoup de puissance. C’était une expérience très forte de voler avec pour la première fois.”

Le général Denis Mercier a servi en tant que pilote de chasse de l’Armée de l’Air française aux commandes des avions Mirage 2000 et Rafale. Durant son mandat de commandant des forces aériennes françaises, il a souhaité renforcer les relations avec son homologue israélien, une coopération entre les deux pays qui existe depuis déjà près de cinquante ans. “Hier, j’ai rencontré des anciens pilotes israéliens qui ont volé à bord du Mirage français dans les années 60 lors des guerres qu’Israël a connues. Depuis ce temps-là, nos relations n’ont cessé d’exister.”

 

5 POINTS SUR L’ARMÉE DE L’AIR FRANÇAISE :

1. L’Armée de l’Air française est la quatrième plus grande flotte aérienne au monde.

2. La France a été la première nation à envoyer un pilote de chasse se battre lors de la Première Guerre mondiale.

3. Le drone Harfang, actuellement en usage en France, est développé en collaboration avec l’ingénierie aéronautique israélienne.

4. En 2011, les pilotes de l’Armée de l’Air française ont pris part aux frappes de l’OTAN en Libye contre les forces du régime de Mouammar Kadhafi.

5. Cette année, l’Armée de l’Air française fête ses 105 ans et est considérée comme la plus vieille armée de l’air au monde.

La France en visite dans les bases aériennes de Tsahal
La France en visite dans les bases aériennes de Tsahal
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 13:59
Economies budgétaires: quand le ministre de la Défense veut passer son tour

Selon le ministre de la Défense, les militaires ont déjà largement payé leur quote-part aux économies

 

17/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Jean-Yves Le Drian a expliqué lors du deuxième conseil stratégique de la dépense publique, que le temps des économies au ministère de la Défense était révolu. En douze ans, l'Hôtel de Brienne va faire partir près de 80.000 militaires.


 

C'est non... Lors du deuxième conseil stratégique de la dépense publique, auquel ont participé Jean-Marc Ayrault et plusieurs ministres sous la présidence de François Hollande, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, invité à s'exprimer sur de nouvelles économies de l'Hôtel de Brienne, a expliqué que son ministère ne participerait pas aux futures économies, selon nos informations. A la grande fureur des autres ministres présents et qui ont pour objectif de réaliser "au minimum" 50 milliards d'économies d'ici à la fin du quinquennat en 2017. Aux autres de faire aussi bien que le ministère de la Défense.

Car Jean-Yves Le Drian, dont le budget a été sanctuarisé par le président de la République à plusieurs reprises, a précisé que son ministère avait déjà largement payé sa quote-part aux économies de l'Etat ces dernières années. Les deux dernières lois de programmation (LPM) 2008-2013, puis 2014-2019, ont programmé le départ de près 80.000 militaires. Du jamais vu dans aucun ministère. Sur les 23.500 postes supprimés entre 2014-2019, 9.000 doivent l'être au sein des forces opérationnelles et 14.500 dans le soutien et l'environnement des armées. Cette baisse des effectifs s'ajoute aux 54.000 postes supprimés dans le cadre de la LPM 2008-2013. 

Fin 2012, les armées françaises comptaient 225.000 hommes et femmes (donc des emplois...) et représentaient 1,5 % du PIB, soit 8 à 9 % du budget de l'État. A la fin de la guerre froide, c'était 500.000 hommes, 2,7 % du PIB, 15 % du budget de l'État. "L'effort de défense était, aux normes OTAN - c'est-à-dire hors pensions et hors gendarmerie -, de 2 % du PIB en 1997, avant de se stabiliser ces dix dernières années entre 1,6 % et 1,7 %, avait expliqué devant le Parlement le chef d'Etat-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud. "La dépense publique, en France, représente 56 % du PIB. Quand on enlève 1,5 % pour la défense, il reste 54,5 %", rappelait de son côté il y a encore peu de temps l'ancien chef d'état-major des armées (2006-2010), le général Jean-Louis Georgelin.

 

La crédibilité de François Hollande et Jean-Yves Le Drian engagée

François Hollande avait assuré en juillet dernier devant la communauté militaire réunie à l'Hôtel de Brienne que la LPM 2014-2019  "reposera sur un principe, le maintien de l'effort financier important de la Nation avec la reconduction du budget de la défense à hauteur de 31,4 milliards d'euros, c'est-à-dire au niveau où il se situe cette année". Au-delà de François Hollande, la crédibilité de Jean-Yves Le Drian est également engagée. Il a répété à plusieurs reprises que que le budget de la défense était gravé dans le marbre. "L'ensemble de la loi de programmation est blindé", avait-il expliqué dans une interview accordée à "La Tribune".

En outre, la France, qui semble vouloir jouer un rôle sur la scène internationale notamment en Afrique, a besoin d'une institution militaire forte. Paris vient d'ailleurs de décider d'envoyer 400 militaires supplémentaires en Centrafrique, ce qui portera "temporairement à 2.000" ses effectifs dans ce pays. Et puis la perspective même très réduite de voir un jour des militaires français dans la rue, à l'image de ce qui s'est passé au Portugal, pourrait faire reculer Bercy et Matignon, qui tentent de tailler dans le budget du ministère de la défense sans aucune vision stratégique.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 13:55
Zoom sur 8 jours au cœur de l’armée de Terre en Centrafrique

 

17/02/2014 armée de Terre

 

Patrouilles. Contacts. Reconnaissance. Saisie d’armes. Contrôle de zone. Soins aux blessés. Zoom sur 8 jours au cœur de l’armée de Terre en Centrafrique.

 

Le reportage photos

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 12:55
Paul Boyé Technologies en discussion pour se vendre à Nexter

 

17/02 Par Laurent Marcaillou - LesEchos.fr

 

La PME est le premier fabricant de tenues de protection NRBC pour les armées. Elle négocie sa vente au constructeur de matériel militaire.

 

La vente après le succès. Les dirigeants de Paul Boyé Technologies, fabricant de vêtements techniques pour l'armée, la gendarmerie et les pompiers, négocient la vente de l'entreprise au constructeur de matériel militaire Nexter. « Si ça se fait, ce sera en 2014. Nexter est intéressé parce qu'il veut créer un pôle de protections NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique). Nexter a des moyens que nous n'avons pas pour nous implanter aux Etats-Unis », a indiqué son président Jacques Boyé, qui dirige l'entreprise avec son frère Philippe, directeur général.

 

Leader mondial des tenues NRBC

Dépourvus de successeur familial, les deux frères, âgés de soixante-deux et cinquante-neuf ans, forment la troisième génération à la tête de l'entreprise, qui a commencé avec les uniformes de la guerre de 1914. Paul Boyé Technologies travaille à 98 % pour les marchés publics français et étrangers, depuis l'arrêt de la confection pour la grande distribution dans les années 1980. La PME implantée au Vernet (Haute-Garonne) s'est spécialisée dans les vêtements techniques. Elle est devenue leader mondial des tenues NRBC, en obtenant en 2012 un contrat de 129 millions de dollars de l'armée américaine pour des centaines de milliers de tenues, en association avec deux entreprises locales. La fabrication commencera en 2015 dans son usine de Bédarieux (Hérault).

 

L'industriel réalise aussi le gilet pare-balles Tigre de l'armée française. La DGAC lui a confié les nouveaux costumes des agents de sécurité des aéroports. Il est aussi le premier fabricant européen de masques respiratoires contre les pandémies grippales : il en a produit 300 millions depuis 2007 et les exporte jusqu'en Chine et Singapour. En 2012, le contrat de fourniture de vêtements pour la gendarmerie a été emporté et a poussé l'entreprise à investir 6 millions d'euros dans un centre logistique à Labarthe-sur-Lèze (Haute-Garonne). Ce centre lui permet d'expédier les commandes individuelles des 120.000 gendarmes reçues via Internet. Ce contrat de trois ans, qui a représenté 17 millions d'euros en 2013, s'achève en juillet 2014 et le fabricant espère remporter en mars le nouvel appel d'offres de la gendarmerie.

 

« Les services forment 30 % de notre chiffre d'affaires et nous voulons obtenir d'autres contrats d'externalisation de la police, des pompiers et de la RATP », dit Jacques Boyé. Les vêtements techniques ont permis à Paul Boyé Technologies de conserver 240 salariés en France, au Vernet (140) et à Bédarieux, tout en employant 600 personnes à Madagascar. Le chiffre d'affaires a progressé de 33 % en 2013, à 61,8 millions d'euros, dont 28 % à l'exportation, il devrait atteindre 83 millions en 2014.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 12:50
source http://www.puurs.be

source http://www.puurs.be

 

14/02/14 - 7sur7.be (Belga)

 

Le ministère de la Défense a donné vendredi le coup d'envoi des commémorations "spécifiquement militaires" qu'il organise pour le centenaire de la Première Guerre mondiale et qui s'inscrivent dans le cadre plus large des activités prévues par le gouvernement fédéral.

 

Les différents organismes placés sous la tutelle de la Défense ainsi que son pôle historique ont uni leurs efforts pour réaliser ce programme de commémorations "au rayonnement national centré sur l'aspect militaire" sur le thème "La mémoire garantit la paix".

 

Ce programme a été présenté au Fort Liezele à Puurs (province d'Anvers) en présence du ministre de la Défense, Pieter De Crem.

 

Ce programme est complémentaire au programme fédéral, dont il partage les objectifs: la mémoire collective, les efforts collectifs pour un avenir de paix, la solidarité et le partenariat. Il a été tenu compte des initiatives prises par des partenaires internationaux, des entités fédérées, des provinces et des communes à la même période, a en substance expliqué le "patron" du service de communication de l'armée, le colonel Koen Hillewaert.

 

Dès samedi, le public pourra consulter le site web interdépartemental pour obtenir plus d'informations sur l'ensemble des activités prévues. Une brochure et une campagne de marketing ayant comme groupe cible principal les plus jeunes doivent aussi renforcer le programme de commémorations.

 

Avec le comité d'organisation fédéral 2014-2018, la Défense participera ainsi en 2014 à toute une série de manifestations. Les plus marquantes seront les journées commémoratives nationales de portée internationale: le 4 août au monument interallié de Cointe, près de Liège, pour le centenaire du 100e anniversaire de l'invasion de la Belgique par l'Allemagne et la violation de la neutralité belge, et le 28 octobre à Nieuport et à Ypres pour mettre en exergue "le refus de la soumission, l'inondation de la plaine de l'Yser et la personnalité du roi Albert 1er".

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 12:20
Textron AirLand's Scorpion Completes Additional Test Flights

 

 

Feb 14, 2014 ASDNews Source : Textron Inc

 

Textron AirLand, LLC, a joint venture between Textron Inc. (NYSE: TXT) and AirLand Enterprises, LLC, today announced that the Scorpion Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR)/Strike aircraft completed additional test flights in January and February. The most recent test flight occurred on February 13.

 

The Scorpion team is planning to conduct several hundred hours of additional flight tests in 2014, each flight targeting specific objectives pushing the aircraft’s airspeed, altitude, and performance envelope. “Overall, we’ve had very positive results through the initial test flights. In these early flights, we have evaluated the aircraft performance and tested a wide range of mechanical and electronic systems. The Scorpion is a very agile platform and I’m confident in the airframe as we continue through the test and evaluation phase,” commented Dan Hinson, chief test pilot for the Scorpion team and 23-year veteran Navy pilot.

 

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 11:55
Le secteur aéronautique français cible d'une cyberattaque

 

 

16.02.2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Une faille de sécurité dans des versions récentes du navigateur Internet Explorer de Microsoft a permis à des pirates informatiques de s'attaquer à plusieurs sites du secteur de la Défense aux Etats-Unis et en France, ont annoncé vendredi des chercheurs.

 

Cette faille critique de type "zero day" a été à l'origine de cyberattaques menées depuis au moins trois semaines contre le site des Anciens combattants américains et semble-t-il aussi contre le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), a déclaré Alexander Watson, directeur de recherche sur les menaces informatiques de la société de sécurité Websense.

 

La trace la plus ancienne du code d'attaque utilisé par les pirates remonte au 20 janvier, a indiqué Websense, qui n'exclut pas que les intrusions aient été plus anciennes. La trace a été retrouvée sur une page web dont l'adresse URL est pratiquement identique à celle du site du GIFAS.

 

Le lien vers cette fausse page pourrait avoir été envoyé aux employés par courriel, a précisé Alexander Watson.

 

Selon Websense, il s'agirait d'une opération de piratage complexe, visant à s'introduire dans les ordinateurs d'employés du secteur afin d'y dérober des données sensibles ou des mots de passe qui permettraient aux hackers d'usurper leur identité et d'envoyer en leur nom des courriels contenant des logiciels malveillants.

 

La faille zero day a été identifiée sur Internet Explorer 10 mais Microsoft a découvert qu'elle existait déjà sur IE 9.

 

"Nous recommandons à nos clients de passer à Internet Explorer 11 pour obtenir davantage de protection", a déclaré Adrienne Hall, directrice générale de la division Trustworthy Computing chez Microsoft.

 

Une autre société de sécurité, FireEye, la première à avoir repéré la cyberattaque contre le site des Anciens combattants américains, estime celle-ci liée à de précédentes attaques visant le secteur financier japonais, qui avaient été attribuées par les experts Symantec a un groupe très organisé de pirates chinois.

 

Le GIFAS regroupe 309 sociétés françaises spécialisées dans l'étude, le développement, la réalisation, la commercialisation et la maintenance de tous programmes et matériels aéronautiques et spatiaux.

 

La fédération professionnelle créée en 1908 précise sur son site que son domaine recouvre les avions civils et militaires, les hélicoptères, les moteurs, les missiles, les satellites et les lanceurs spatiaux, les grands systèmes aéronautiques, de défense et de sécurité, les équipements, les sous-ensembles et les logiciels associés. (Tangi Salaün pour le service français) )

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 11:55
Un FÉLIN chez les paras

13 févr. 2014 Armée de Terre

 

Les paras de la 4e compagnie du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine s'entraînent avec le nouvel équipement FÉLIN.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 11:55
Paul Boyé Technologies, bientôt racheté par Nexter, change de dimension

 

16 février 2014 par Isabelle Meijers - touleco.fr


Classé parmi les premiers fabricants européens d’uniformes, de tenues de combat, ou d’équipements de sécurité, Paul Boyé Technologies a acquis depuis son contrat avec le Pentagone en 2012 ses galons de chef de file mondial dans les tenues de protection NBC (nucléaire, biologique, chimique). « Notre recette a toujours été d’innover et d’exporter », souligne Jacques Boyé, président de Paul Boyé Technologies. La mise en place d’un centre de logistique ultramoderne de 12.000 m² à Labarthe-sur-Lèze, au sud de Toulouse, représentant 6 millions d’euros d’investissement, en témoigne.

Une décision motivée par l’obtention en 2011 d’un contrat de 20 millions d’euros annuels pendant trois ans, en cours de renégociation pour quatre années supplémentaires, avec la gendarmerie nationale qui a externalisé auprès de Paul Boyé Technologies l’ensemble de sa fonction habillement. Depuis le centre de Labarthe-sur-Lèze, futur siège social de l’entreprise abritant aussi l’unité de recherche et développement, sont assurées les commandes individuelles des 120.000 gendarmes nationaux en tenues et en équipements mais aussi l’après-vente (réparation, entretien ou lavage des tenues). Entre 2000 et 5000 colis sont acheminés quotidiennement. Une offre globale de fabrication, distribution et support qui s’inscrit dans la stratégie de diversification vers les services de Paul Boyé Technologies.

 

Le marché américain en ligne de mire

 

L’entreprise familiale, créée à Sète en 1904, qui emploie aujourd’hui 250 personnes, a presque triplé son chiffre d’affaires depuis 2005 pour atteindre 62 millions d’euros en 2013. La forte croissance de 30% entre 2012 et 2013 est principalement imputable à « l’export avec de gros contrats avec la défense suédoise, l’Arabie Saoudite, Singapour et le Brésil ». Une même progression de 30% de l’activité est anticipée pour 2014. Et tous les yeux sont rivés sur le continent nord-américain où Paul Boyé Technologies dispose d’une filiale de représentation depuis 2008. L’objectif est de transformer ce bureau en véritable usine de fabrication et centre de commercialisation pour prendre sa part du lion d’un marché colossal. « Le marché aux Etats-Unis de la protection des individus ou combattants est plus gros que le reste du marché mondial », confie Philippe Boyé, directeur général de Paul Boyé Technologies.

 

Rachat annoncé par Nexter

Dans ces conditions, les besoins en capitaux deviennent pressants. Le géant Nexter (ex Giat Industries), leader de la défense terrestre appartenant à l’État, s’est porté acquéreur de Paul Boyé Technologies dans une logique de synergie, pour constituer un leader européen dédié à la protection individuelle des combattants. Jacques et Philippe Boyé, respectivement âgés de 59 ans et 62 ans, ont confirmé leur intérêt. Les négociations en cours devraient aboutir courant 2014. « Nous travaillons déjà avec Nexter sur des programmes de recherche. Cet adossement nous donnera plus de moyens pour aborder les marchés internationaux », confirme Jacques Boyé.
 

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Le Délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon attaque la négociation sur un nouveau calendrier de livraisons de l'avion de transport militaire A400M (Airbus)

 

17/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Fin 2013, il ne restait, selon nos informations, dans les caisses de la direction générale de l'armement (DGA) que seulement… 42 centimes d'euros sur le plafond des dépenses autorisées sur le programme 146 portant sur les équipements militaires commandés aux industriels de l'armement.


 

C'est à nouveau une très, très belle performance de la direction générale de l'armement (DGA). Fin 2013, il ne restait, selon nos informations, dans les caisses de la DGA que seulement… 42 centimes d'euros sur le plafond des dépenses autorisées sur le programme 146 portant sur les équipements militaires commandés aux industriels de l'armement, le principal budget suivi par la DGA. Une performance réalisée sur un volume d'environ 9 milliards d'euros de commandes autorisées par le budget 2013 et surtout notifiées à la demande du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Sur la loi de programmation militaire 2014-2019, les ressources prévues pour les grandes opérations d'armement classique, pour les autres opérations d'armement et pour la dissuasion s'élèvent à environ 10 milliards d'euros par an, soit 59,5 milliards d'euros sur la période, se répartissant en 34 milliards d'euros pour les programmes à effet majeur (PEM), 7,1 milliards d'euros pour les autres opérations d'armement (AOA) et 18,4 milliards d'euros pour la dissuasion.

 

Une exécution parfaite du budget 146

L'exécution du budget 146 est donc parfaite. Ce qui va certainement donner le sourire au délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, qui présente le bilan de la DGA mardi. Elle a été également très performante dans l'exécution des crédits 2013 dédiés aux études amont (PEA) des programmes d'équipements, qui s'élevaient dans le projet de loi de finances 2013 à environ 750 millions d'euros. Fin 2013, il ne restait que 1,60 euro dans ses caisses. Un bilan qui à l'image de celui de l'année dernière pourrait valoir une prolongation du mandat de Laurent Collet-Billon, qui s'achève avant l'été.

"Les études amont font l'objet d'un effort particulier - avec un flux moyen de 0,73 milliard d'euros courants par an entre 2014 et 2019 - qui constitue l'un des marqueurs de cette LPM pour l'armement, avait expliqué en octobre Laurent Collet-Billon à l'Assemblée nationale. La recherche et technologie a été une priorité pour le ministre de la Défense dès le début des travaux d'élaboration de la LPM sur laquelle il n'a jamais varié de position".

 

Deux milliards de report de charges

Seul bémol dans ce bilan - qui n'est pas imputable à la DGA -, le report de charges, qui s'élevait fin 2013 à 2 milliards d'euros pour le budget géré par la DGA (3 milliards d'euros au total pour l'ensemble du ministère). Un report de charges qui représente environ 20 % des 10 milliards d'euros de ressources annuelles gérées par la DGA, ce qui est significatif. "Il est stable", assure-t-on au sein de la DGA.

Du coup, la direction générale de l'armement a dès le début de l'année accéléré le paiement d'environ 1 milliard d'euros de factures en retard en raison de ce report de charges, selon nos informations. Un écoulement des flux financiers très classique à condition que le ministère de la Défense dispose de tous les crédits budgétaires et extrabudgétaires promis. Notamment des 500 millions d'euros de recettes exceptionnelles supplémentaires entérinées en fin d'année. "Comment les utiliser ? Il faut qu'on y réfléchisse", explique-t-on à La Tribune.

 

Renégociations des livraisons des programmes

Les calendriers de livraison des nouveaux matériels - avion de transport A400M, hélicoptères NH90 et Tigre, avion de combat Rafale, frégates multimissions (FREMM), sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda - sont en cours de renégociation ou vont l'être. C'est le cas de l'A400M qui va être la "grosse négociation" des prochaines semaines, selon nos informations.

Les négociations sur les hélicoptères NH90 et Tigre sont terminées. Mais elles doivent être validées par les organismes qui gèrent ces programmes (Nahema pour le NH90, OCCAR pour le Tigre) et par les pays membres des programmes concernés. Dans ce cadre, l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) commanderait une quarantaine de Tigre neufs en version HAD (appui- destruction). En outre, 20 Tigre HAP (Appui-protection) seront modernisés en HAD, au lieu de 30 comme le voulait Airbus Helicopters.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 08:55
Cyber défense : quelles avancées depuis le nouveau Livre blanc de la Défense nationale et la Loi de programmation militaire?

 

16.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Le  11 mars, de 18h à 20h, à l'amphithéâtre Desvallières, le contre-amiral Arnaud Coustillière, officier général "cyberdéfense" à l'Etat-major des armées, donnera une conférence sur la cyberdéfense au regard du nouveau Livre Blanc (qui a placé la cyberdéfense au rang de priorité nationale) et de la loi de programmation militaire 2014-2019 (qui intègre pour la première fois des éléments relatifs à la cybersécurité).

 

La France souhaite ainsi améliorer la solidité de ses procédures en cas d’atteinte à la sécurité ou la Défense nationale, et renforcer les pouvoirs de ses agences de renseignements et de cyberdéfense, avec une nouvelle organisation opérationnelle visant à mieux protéger les systèmes d’information de l’Etat, des opérateurs d’infrastructures vitales et des entreprises stratégiques.

 

Inscription obligatoire avant le 7 mars. Présentation obligatoire d'une invitation et d’une pièce d’identité à l’entrée. Pour s'inscrire, cliquer ici.

 

Ecole militaire 5, place Joffre, Paris 7e – Métro Ecole militaire – bus 28, 80, 82, 87, 92

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 08:55
Le RHM Malabar crédits MICHEL FLOCH

Le RHM Malabar crédits MICHEL FLOCH

 

17.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Du nouveau du côté des Bâtiments de Soutien et d'assistance hauturiers (BSAH). Le projet de PPP tombe à l'eau... C'est officiel!

 

La Défense envisageait un "achat de prestations de service au profit du ministère de la Défense pour assurer des missions militaires et/ou civiles de soutien et d'assistance hauturier, comprenant la mise à disposition et le maintien en conditions opérationnelles de navires avec et sans équipage."

 

Selon un avis du 15 février, le marché n'a pas été attribué. L'avis précise que "constatant que la comparaison du coût global de l'offre finale à celui d'un mode d'acquisition patrimoniale ne permet pas de démontrer un intérêt économique, le ministère de la Défense renonce à poursuivre la passation du contrat cité au ll.1.2) et déclare sans suite la procédure de consultation dudit contrat."

 

Il s'agissait d'un contrat de partenariat au sens de l'ordonnance n° 2004-559 du 17 juin 2004 modifiée. L'avis de 2010 précisait que la composante militaire de la flotte serait constituée de 4 bâtiments, deux basés à Brest et deux basés à Toulon. La composante civile de la flotte était alors évaluée à 2 bâtiments par façade, étant précisé qu'a minima un bâtiment sera basé initialement dans chacun des ports de Brest, Cherbourg et Toulon. 8 BSAH donc, toujours inscrits dans la LPM.

 

Le projet prévoyait que

"le cocontractant mettra progressivement à disposition du ministère de la Défense, idéalement à partir de 2014 et avant fin 2015, une flotte de Bâtiments de Soutien et d'assistance Hauturiers (bsah) dont il assurera l'acquisition et le maintien en conditions opérationnelles pendant la durée du contrat, estimée à 15 ans et qui sera définitivement fixée lors du dialogue. Les BSAH seront mis en œuvre pour réaliser les missions de servitude, de défense et d'action de l'état en mer qui sont du ressort de la Marine nationale et activées par elle.
L'existence de certaines missions à caractère militaire conduit à organiser la flotte de BSAH en deux composantes, l'une militaire armée par du personnel de la Marine nationale, l'autre civile armée par le cocontractant. Les principales capacités attendues des BSAH et leurs caractéristiques générales sont décrites en section Vl.3 sous la rubrique " compléments de description de l'achat ".
Certaines installations des ports militaires d'accueil des BSAH pourront être utilisées par le cocontractant dans des conditions à définir lors du dialogue, les adaptations et moyens spécifiques nécessaires à l'exécution du contrat étant à la charge du cocontractant. Le cocontractant pourra commercialiser auprès d'autres clients que le ministère de la Défense le potentiel non utilisé pour le besoin du contrat. Une option concernant un bâtiment supplémentaire sera discutée lors du dialogue."

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 08:30
Le chef d'état-major de l'Armée syrienne libre limogé

 

DUBAI, 17 février - RIA Novosti

 

Le chef d'état-major de l'Armée syrienne libre (ASL, opposition) Sélim Idriss a été limogé dimanche sur décision du Conseil militaire supérieur (CMS), rapporte la chaîne satellitaire Al-Arabiya.

 

"Le CMS a décidé à l'unanimité de limoger Sélim Idriss de son poste de chef d'état-major et de nommer à sa place le brigadier général Abdel al-Ilah al-Bachir", a annoncé la chaîne citant le colonel Qassem Saadeddine.

 

Fin 2013, certains médias ont rapporté que l'ASL était en train de perdre son influence face à la montée de groupes islamistes et pourrait être bientôt dissoute. Plusieurs commandants de l'ASL ont fui vers l'Europe, craignant un règlement de comptes au sein de l'opposition armée.

 

Début décembre 2013, les médias locaux ont affirmé que les combattants du Front islamique avaient pillé les entrepôts de l'ASL et s'étaient emparés d'importantes quantités d'armes, de munitions et d'équipements militaires.

 

Considérée comme une force modérée en Occident, l'Armée syrienne libre a toutefois été privée du soutien militaire occidental au cours de ces derniers mois. Le nouveau chef d'état-major de l'ASL Abdel al-Ilah al-Bachir a commandé les troupes rebelles dans la province de Quneitra et bénéficie du respect des combattants, affirme Al-Arabiya.

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 12:55
Chuteurs opérationnels du CPA20

Chuteurs opérationnels du CPA20

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14/02/2014 Armée de l'air

 

Du 11 au 13 février 2014, l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara» a participé, sur la base aérienne 102 de Dijon, à un entraînement conjoint avec le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20).

 

Grâce à un hélicoptère Super Puma déployé pour l’occasion sur la base bourguignonne, les commandos dijonnais et l’équipage corse se sont entraînés à de multiples missions tactiques, notamment à l’aérocordage de personnel et au parachutage de chuteurs opérationnels.

 

Cet entraînement a également permis d’entretenir les liens tissés depuis plusieurs années entre les deux unités. En effet, ces dernières s’exercent régulièrement ensemble sur l’île de Beauté, notamment lors des entraînements tactiques que le CPA 20 opère en Corse en collaboration avec le 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi.

 

Créé en Algérie, le CPA 20 est l'unité la plus ancienne de la brigade aérienne des forces de sécurité et d'intervention (BAFSI). Ses missions sont nombreuses. Le personnel du CPA 20 est particulièrement sollicité et projeté partout dans le monde. Il s'est illustré ces dernières années au cours des opérations menées en Afghanistan et au Mali, notamment dans les domaines de l'appui aérien et de la reconnaissance de terrain sommaire.

 

Commando du CPA 20

Commando du CPA 20

Commandos du CPA20 à bord d'un hélicoptère de l'armée de l'air

Commandos du CPA20 à bord d'un hélicoptère de l'armée de l'air

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 12:35
2014 marque les 50 ans des relations diplomatiques franco-chinoises

2014 marque les 50 ans des relations diplomatiques franco-chinoises

 

 

14/02/2014 Armée de l'air

 

A l’occasion du 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine, une délégation des écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA) s’est rendue en Chine, du 24 au 30 janvier 2014, pour célébrer l’événement.

 

Répondant à l’invitation de la Fondation Charles de Gaulle, les aviateurs français faisaient partie d’une large délégation composée aussi bien de militaires, que d’universitaires, d’élus, d’industriels ou même encore de l'orchestre symphonique de la Garde Républicaine.

 

Outre la découverte des plus célèbres sites de la capitale chinoise et de ses environs, ainsi que de la ville de Shangaï, les élèves officiers de Salon-de-Provence ont assisté à de nombreuses manifestations, telles qu’un colloque sur les relations sino-françaises, ainsi qu’au vernissage de l’exposition «Chine – France : 50 ans !» au musée national de Chine à Pékin. Les jeunes aviateurs ont également assisté à un concert conjoint exceptionnel entre l’orchestre symphonique de la Garde Républicaine et l’orchestre de l’Armée Populaire de Libération de Chine, organisé le 26 janvier à Pékin.

 

Plus d’informations sur le site de la Fondation Charles de Gaulle

 

Les militaires français présents en Chine

Les militaires français présents en Chine

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