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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 11:55
Armées : première journée du nouveau CEMA

 

15/02/2014 Sources : EMA

 

Le 15 février 2014, le général d’armée Pierre de Villiers est devenu chef d’état-major des armées (CEMA), à la suite de l’amiral Edouard Guillaud,

 

Depuis mars 2010, le général d’armée de Villiers occupait la fonction de major général des armées (MGA), faisant de lui le numéro deux des armées et le plus proche collaborateur de l’amiral Edouard Guillaud, son prédécesseur. Il connait donc parfaitement les enjeux auxquels les armées sont et seront confrontées dans les années à venir.

 

Sa première journée en tant que CEMA a été rythmée par quatre rendez-vous symboliques.

 

Il a tout d’abord signé son premier ordre du jour dans lequel, s’adressant aux armées, il a exprimé aux hommes et aux femmes de la défense, son entière confiance, sa fierté et sa détermination. Il a par ailleurs rendu hommage à l’amiral Guillaud et rappelé que la raison d’être des armées demeure l’engagement opérationnel. Alors que les armées entrent dans une nouvelle phase de transformation, le général de Villiers a insisté sur l’esprit de cohésion et la qualité des relations humaines qui seront indispensables pour réussir ensemble la nouvelle étape de la réforme.

 

Il a ensuite signé « l’ordre aux armées, directions et services 2014-2016 ». Il s’agit d’un document fédérateur des projets des armées, directions et services dans lequel sont formalisées ses grandes directives pour les trois ans à venir. Destiné aux grands commandeurs, cet ordre jalonne les différentes étapes à franchir pour atteindre les objectifs précisés dans la Loi de programmation militaire 2014-2019. Ce document fixe ainsi le cap vers le modèle d’armée 2020.

 

Le CEMA s’est également rendu au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Dès sa prise de fonction, il a ainsi tenu à établir un point de situation avec les commandants des forces (COMANFOR) engagés dans les principales opérations en cours (l’opération Pamir en Afghanistan, l’opération Atalante dans l’Océan indien, l’opération Épervier au Tchad, l’opération Daman au sein de la FINUL au Liban, l’opération Sangaris en Centrafrique et l’opération Serval au Mali).

 

Enfin, le général de Villiers s’est rendu auprès des blessés de guerre soignés à l’hôpital d’instruction des armées Percy (HIA Percy). En allant à leur rencontre, il a tenu à leur dire combien leur sens du devoir et leur courage forcent l’admiration de tous. Il a aussi voulu rappeler que les hommes et les femmes qui servent dans les armées constituent la première de nos richesses.

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 11:50
Le HMS « Daring » intégré au GAN « Charles de Gaulle »

 

 

15/02/2014 Marine nationale

 

Actuellement dans la dernière phase de l’opération « Bois Belleau », le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions « Charles de Gaulle » vient d’intégrer la frégate de défense aérienne de la Royal Navy le HMS « Daring ». Elle s’inscrit dans la montée en puissance incrémentale du Combined Joint Expeditionary Force (CJEF).

 

Quelques jours après le sommet franco-britannique entre le ministre de la Défense Jean Yves Le Drian et son homologue Philip Hammond, ayant notamment permis la conclusion de différents accords bilatéraux, la collaboration en matière de défense entre la France et le Royaume-Uni a encore une fois été mise en lumière de façon concrète. Cette intégration s’inscrit dans la perspective de la montée en puissance incrémentale du « Combined Joint Expeditionnary Force » (CJEF), dans sa composante maritime. Du 8 au 15 février, la frégate de défense aérienne type T45 de la Royal Navy « Daring »,de retour d’une mission de longue durée, a été intégrée au sein du groupe aéronaval placé sous le commandement du contre-amiral Eric Chaperon. De la Mer Rouge à la Méditerranée, en passant par le Canal de Suez, le rôle de cette frégate a été d’assurer aux côtés de la FDA «       Forbin », la protection rapprochée du porte-avions « Charles de Gaulle ».

 

Au titre de cette mission primordiale, les marins britanniques ont multiplié les manœuvres aux côtés de leurs homologues français afin de renforcer leurs aptitudes à opérer au cœur d’un groupe aéronaval. Ainsi, plusieurs ADEX*, entraînements aussi utiles pour les pilotes de Super Etendard Modernisé et de Rafale Marine, que pour les marins chargés de la protection anti-aérienne des unités du GAN, ont été réalisés.

 

Le 15 février au matin, le HMS « Daring » a reçu « liberté de manœuvre » pour terminer son déploiement indépendant. Cette intégration au cœur de la « French Navy Gobal Strike Force »  conforte l’utilité d’une coopération pragamatique et incrémentale entre ces deux marines, les deux premières en Europe. Le Combined Joint Expeditionnary Force (CJEF) maritime en sera le couronnement.

 

* Air Defense Exercise

Le HMS « Daring » intégré au GAN « Charles de Gaulle »
Le HMS « Daring » intégré au GAN « Charles de Gaulle »
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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 11:45
L'opération française en Centrafrique n'est pas près de s'achever

 

15/02/2014  Par lefigaro.fr



Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué samedi que la présence française sera plus longue que prévu. L'armée française et la force de l'Union africaine ont mené une opération de désarmement samedi matin dans un quartier chrétien de Bangui.

 

«Je crois que ça sera plus long que prévu.» Jean-Yves Le Drian a prévenu samedi que l'opération militaire française en Centrafrique devrait encore durer, au lendemain de l'annonce de l'envoi de 400 soldats français supplémentaires dans ce pays. «Le niveau de haine et de violence est plus important que celui qu'on imaginait», a justifié le ministre de la Défense sur France Inter. Une opération militaire «ne se décrète pas comme du papier à musique, il faut s'adapter, se rendre compte des situations et répondre au besoin de sécurité en fonction des événements», a-t-il également expliqué. Début décembre, lors du lancement de l'intervention française, le président François Hollande avait évoqué une opération «rapide».

Seulement, Paris a décidé vendredi d'envoyer 400 soldats supplémentaires, ce qui portera à 2000 les effectifs français en Centrafrique. La France répondait notamment à une demande du secrétaire général des Nations unies. Ban Ki-moon doit présenter prochainement au Conseil de sécurité ses propositions pour transformer l'actuelle force africaine Misca en une opération des Nations unies. «À partir du moment où on s'oriente vers une opération de maintien de la paix au niveau des Nations unies, je pense que cet accroissement de notre présence était indispensable», a souligné Jean-Yves Le Drian. Ces renforts comprendront des unités de combat d'infanterie, des hélicoptères de transport et des moyens logistiques et de commandement. «Beaucoup d'exactions» continuent d'être perpétrées en Centrafrique, a ajouté le ministre.

 

La tension est palpable à Bangui

Sur place, l'armée française et la force de l'Union africaine ont mené samedi matin une opération de désarmement de miliciens anti-balaka (à majorité chrétiens) dans un quartier chrétien de Bangui. Il s'agit de la plus grosse opération de ratissage depuis le début de l'intervention. En tout, 250 militaires et policiers ont été déployés pour cette opération. «Toutes les personnes chez qui des armes ont été saisies ont été identifiées et seront remises à la gendarmerie», a affirmé à l'AFP le capitaine Bolo, un gendarme camerounais de la Misca. Le quartier est un fief banguissois des milices anti-balaka, régulièrement accusées d'exactions envers les civils musulmans.

Au cours de cette opération, le «coordonnateur politique» des anti-balaka, Édouard Ngaissona, a pu échapper à l'armée. L'opération s'est achevée sous les huées des habitants qui scandaient notamment à l'adresse des soldats français et africains: «Cassez-vous ou on va s'occuper de vous!»

Apparus comme des milices luttant contre la rébellion Séléka, à dominante musulmane, qui avait pris le pouvoir en mars 2013 et qui persécutait la communauté chrétienne, les anti-balaka ont rapidement semé la terreur dans Bangui et en province.

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 12:55
EMA : adieux aux armes de l’amiral Edouard Guillaud

 

14/02/2014 Sources : EMA

 

Le 14 février 2014, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, a fait ses adieux aux armes dans la cour d’Honneur des Invalides à Paris.

 

C’est au cours d’une cérémonie dans la cour d’honneur de l’Hôtel National des Invalides, présidée par monsieur François Hollande, président de la République et chef des armées, que l’amiral Guillaud s’est incliné une dernière fois devant les drapeaux, étendards, pavillons et fanions des détachements de l’armée de terre, de la marine nationale et de l’armée de l’air.

 

Au terme d’une carrière militaire de 41 ans et après quatre années comme chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Guillaud a adressé son message d’adieu en rendant un hommage appuyé aux militaires morts pour la France ainsi qu’à tous ceux qui ont été blessés dans l’accomplissement de leur service.

 

Reprenant les termes qu’il avait prononcé lors de sa tournée d’adieu sur les théâtres d’opération et dans les écoles de formation de l’Armée de terre, de la Marine et de l’Armée de l’air, le CEMA a exprimé son immense fierté d’avoir été à la tête des armées pendant une période particulièrement riche dans le domaine opérationnel (Afghanistan, crise post-électorale en Côte d’ivoire, Lybie, Jordanie, Mali, Centrafrique). Il a par ailleurs souligné que toutes les missions confiées aux militaires durant son mandat, qu’il s’agisse de la formation, de la protection, de l’aide à la population, de la dissuasion ou encore des interventions décisives avaient été parfaitement remplies et avaient fait honneur à la France.

 

A  propos des opérations extérieures, l’amiral Guillaud a témoigné sa fierté devant l’ardeur dont ont témoigné les soldats français, leur combativité, leur rusticité, leur ingéniosité ; autant de piliers qui ont contribué de façon décisive au succès des engagements de la France.

 

Revenant enfin sur les réformes conduites ces quatre dernières années, l’amiral Guillaud a souligné les efforts considérables fournis par l’ensemble des armées pour les mener à bien, en dépit des  difficultés rencontrées.

 

Avant de transmettre le relai à son successeur, le CEMA a évoqué le modèle d’armée de l’horizon 2020 prévu dans la Loi de programmation militaire. Un défi de taille, tant dans le domaine des opérations que dans celui de la transformation, qu’il sait pouvoir transmettre en toute confiance à celui qui l’a secondé durant ses quatre années passées à la tête des armées, le général d’armée Pierre de Villiers.

EMA : adieux aux armes de l’amiral Edouard Guillaud
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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 12:55
La France envoie 400 soldats supplémentaires en Centrafrique

 

14/02/2014 Par Adrien Jaulmes - LeFigaro.fr

 

La France va renforcer le contigent de l'opération «Sangaris», afin de soulager les unités sur place et faire face à la montée de l'insécurité dans le pays.


 

La France a décidé d'envoyer 400 hommes supplémentaires en ­Centrafrique, augmentation importante du volume de l'opération «Sangaris» que le pouvoir politique a pourtant tout fait pour éviter. La décision a été annoncée hier à l'issue d'un Conseil de défense restreint, et après le retour du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de sa visite en RCA. Le président de la République a décidé de porter «temporai­rement à 2000 les effectifs militaires français déployés en Centrafrique», dit le communiqué de l'Élysée, «pour répondre à l'appel du secrétaire général de l'ONU», et «à la décision de l'Union européenne d'engager une opération militaire en Centrafrique.»

Ces renforts de 400 hommes comprennent une cinquantaine de gen­darmes, qui permettront de faire face à la nouvelle situation à Bangui, où le départ et le casernement des ex-Séléka ont réglé en partie le problème militaire, mais a fait naître une insécurité qui relève plus de la criminalité: pillages, lynchages et autres violences. Ces gendarmes devraient à terme être intégrés à une force européenne (Eufor), qui devra être déployée en RCA. Le reste, soit 350 hommes, sera composé de troupes de combat. Ils permettront de soulager un peu les unités déjà sur place, soumises depuis deux mois et demi à un rythme épuisant. Et de donner plus de mobilité à l'opération «Sangaris», qui est en train de se déployer dans les provinces et a besoin de plus d'hommes que les volumes initiaux. Les effectifs de la Misca, la force panafricaine, ont atteint un volume de 6000 hommes, mais manquent de moyens de transports permettant d'opérer dans les provinces.

 

Les effectifs initiaux ont rapidement été dépassés par les événements

La question des effectifs se pose depuis le début de l'opération française en RCA le 5 décembre 2013. François Hollande avait à l'époque assuré que le chiffre de 1600 hommes ne serait pas dépassé. «Il n'y en aura pas davantage, cela suffira.» Mais l'opération «Sangaris», planifiée initialement pour faire face aux seules milices de l'ex-Séléka qu'il s'agissait de consigner dans leurs casernes et de désarmer progressivement, s'est retrouvée dès son déclenchement face à des situations imprévues. Le soulèvement des milices Anti-Balaka, qui avaient réussi à attaquer Bangui quelques heures avant le déclenchement de «Sangaris», puis le déchaînement de la vengeance populaire contre la minorité musulmane ont vite dépassé les capacités des forces déployées, obligées d'intervenir comme des pompiers sur des feux multiples, qui reprennent aussitôt étouffés.

Les effectifs sur le papier n'indiquent pas non plus les forces réelles dont dispose le commandement sur le terrain. Une partie des troupes appartiennent à des unités de soutien, ou sont «consommées» par des astreintes de garde. Le nombre de véhicules est aussi limité, et, en comptant d'indispensables périodes de repos, seule une partie des soldats présents en RCA sont disponibles opérationnellement. Le ministère de la Défense a précisé que la décision d'envoyer des renforts était motivée par l'évolution positive de la situation, et que l'opération était entrée «dans une deuxième phase». Elle contredit cependant toutes les assurances répétées depuis le début que le volume des forces ne dépasserait en aucun cas les 1600 hommes initialement prévus.

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 12:50
National Breakdown of Defence Data 2012

 

Brussels - 13 February, 2014 European Defence Agency

 

The European Defence Agency (EDA) has just published the National Breakdown of Defence Data for 2012. These are official statistics on the main defence expenditure components for each of the EDA participating Member States (all EU Member States except Denmark and Croatia which joined in July 2013):

 

  • Macro-economic data to show the total defence expenditure and how defence budgets relate to GDP, overall government spending and population.

  • Major categories of defence budget spending – personnel; investment (equipment procurement and research & development (including research & technology); infrastructure/construction; operations & maintenance – to show how defence budgets are spent.

  • European collaboration for equipment procurement and R&T to show the extent to which the Agency’s participating Member States are investing together.

  • Data on personnel in the European armed forces: number of military and civilian personnel; internal security military personnel.

  • Deployability: military deployed in crisis management operations to show the ratio between deployments and the total number of military. 

The figures published here below are official figures based on data provided directly by the main spending authorities, the Ministries of Defence.

 

More information

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 12:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février

 

14/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et de ravitaillement et 20 aux missions de renseignement.

 

Lundi 10 février, dans le cadre de la revue stratégique d’EUTM Mali et d’études de planification, le groupe politico-militaire de l’Union Européenne (28 conseillers) a effectué une visite sur Bamako, incluant une visite auprès de la force Serval sur le camp Damien Boiteux. Ils ont pu rencontrer différentes autorités du PCIAT afin de bénéficier de l’expérience française dans la réalisation de l’opération Serval. Ces conseillers ont également mené une série d’entretiens, notamment auprès des autres forces en présence (EUTM Mali et MINUSMA), des autorités maliennes, et des différentes représentations étrangères au Mali (ambassades).

 

Le 7 février 2014 sur la plateforme opérationnelle de Gao a eu lieu le transfert d’autorité au sein du GTIA Désert de la force SERVAL.

 

Le colonel Lionel CATAR, chef de corps du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7e BCA) a succédé au colonel Hervé PIERRE, chef de corps du 3e Régiment d’Infanterie de Marine (3e RIMa).

 

Durant son mandat de quatre mois, le GT Korrigan aura poursuivi la lutte contre les groupes armées terroristes dans le Nord de la boucle du Niger, en contribuant notamment à la neutralisation d’individus mi-novembre à 200km à l’Ouest de Tessalit et le 23 décembre au Nord de Tombouctou. Il aura également poursuivi l’affaiblissement de leur logistique avec le démantèlement d’un important stock de munitions le 20 novembre dans la région de Gao et la destruction de près de 6 tonnes d’explosif (nitrate d’ammonium) fin décembre à 150 km au Sud-Ouest de Tessalit.

 

Parallèlement, le GT Korrigan aura appuyé les forces armées maliennes et de la MINUSMA dans la sécurisation des élections législatives, qui se sont déroulées sans incident sécuritaire majeur. Ces élections, dont le deuxième tour s’est déroulé le 15 décembre, ont marqué la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali. Le groupement a ensuite contribué à l’allègement de la force Serval, qui se poursuit encore aujourd’hui. Cet allègement a été accompagné de la manœuvre de réarticulation des détachements de liaison et d’appui (DLA) et des détachements d’appui opérationnel (DAO) en détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO).

 

Le GT Vercors est composé d’un état-major, d’une compagnie de combat du 7e Bataillon de chasseurs alpins (7eBCA), d’un escadron du 4e Régiment de chasseurs (4e RCh), d’une section génie du 2e Régiment étranger de génie (2eREG) et d’un sous-groupement aéro-mobile du 1er Régiment d’hélicoptères de combat  (1er RHC).

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février
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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 12:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

14/02/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 07 au 14 février 2014.

 

Au cours de cette semaine, la force Sangaris a poursuivi sa mission visant à rétablir un niveau de sécurité minimal en Centrafrique, en protégeant les populations des violences de toutes sortes.

 

Depuis le 09 février, la force Sangaris a désormais un de ses deux GTIA complètement déployé en province tandis que l’autre poursuit ses opérations de contrôle de zone dans les rues de Bangui.

 

A Bangui, la situation sécuritaire s’est apaisée dans la majorité des quartiers, s’illustrant par la réouverture de certaines écoles, commerces et marchés. La situation dans d’autres quartiers, comme le 3e ou le 5e arrondissement, reste néanmoins très variable. La chef d’Etat de transition a décidé d’alléger les horaires du couvre-feu jusqu’alors en vigueur : de 20H00 à 05H00 actuellement, contre 18H00-06H00 précédemment.

 

Le 10 février 2014, la force Sangaris a détruit plus de 750 Kg de munitions. Ces munitions  ont été saisies auprès de groupes armés qui ne respectaient pas les mesures de confiance, ou trouvées à l’occasion de la découverte de caches d’armes, ou tout simplement de munitions abandonnées après utilisation mais non explosées (UXO). C’est par mesure de sécurité que ces munitions ont été détruites, les conditions antérieures de stockage et de manipulation n’offrant pas les garanties nécessaires pour une conservation dans un dépôt ou pour leur réutilisation.

 

Au Nord de Bangui, à « PK12 », les troupes françaises ont découvert, le 11 février, une importante cache d’armes et de munitions dans un secteur abritant des groupes armés. Plusieurs types de mines, d’obus de mortier, de munitions de différents calibres ont ainsi été saisis par la force.

 

L’amélioration de la situation sécuritaire à Bangui a permis à la force Sangaris et à la MISCA de se déployer plus largement en province. Après les villes de Sibut, M’Baiki, Boda, Boali, Bossembélé, Bossangoa, Yaloké, la MISCA et les forces françaises continuent leur progression dans le pays. Elle vise à la fois à maintenir la liberté de mouvement sur les principaux axes routiers en démontant les check-points barrant les routes, à protéger les populations en contraignant les groupes armés à respecter les mesures de confiance, et enfin accélérer la prise en compte des zones par la MISCA.

 

Après avoir patrouillé à Bossemptélé en début de semaine, les soldats de la force Sangaris ont rejoint le 12 février la deuxième plus grande ville de la Centrafrique, Berberati, située à 450km à l’Ouest de la capitale. Ils y ont trouvé une situation calme et sans trace de violences. Ils poursuivent actuellement leur mission sur l’axe routier principal reliant Bangui au Cameroun.

 

Le 14 février enfin, après avoir réuni un Conseil de défense restreint, le Président de la République a décidé de renforcer le dispositif Sangaris et de porter son effectif à 2000 hommes. Dans les jours à venir, des éléments français, déjà déployés dans la région, renforceront Sangaris. Ces renforts seront constitués d’éléments de combat, de moyens aéromobiles, de commandement et de logistique. Ils permettront à Sangaris de poursuivre son déploiement en province et d’accélérer celui de la MISCA.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : point de situation sur les opérations au 14 février 2014
Sangaris : point de situation sur les opérations au 14 février 2014
Sangaris : point de situation sur les opérations au 14 février 2014
Sangaris : point de situation sur les opérations au 14 février 2014
Sangaris : point de situation sur les opérations au 14 février 2014
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 18:50
Défense européenne: ne tirez pas sur les pianistes !

 

18/12/2013 Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman

 

Les questions de défense sont suffisamment essentielles pour être laissées à l'écart des polémiques. La réunion d'un Conseil européen qui leur sera spécialement consacré doit donc être regardé avec objectivité et réalisme comme une bonne nouvelle.


Dans ce domaine, en effet, les certitudes sont connues depuis longtemps:

Les Européens ne partagent pas tous la même vision du monde ni la même conception de l'usage de la force dans les relations internationales. Les industries de défense ne sauraient être organisées comme le marché des petits pois et selon les mêmes principes de concurrence et d'ouverture. Elles n'ont que des clients étatiques. La souveraineté en la matière ne peut être partagée qu'avec l'assurance d'une défense plus forte et surtout politiquement assumée par des pouvoirs légitimes et démocratiquement désignés. Ce ne sont donc pas les traditionnelles institutions communautaires qui doivent la réguler. Seule une coopération volontaire des Etats peut y réussir. Mais elles peuvent les y aider. Pendant que le monde réarme, l'Europe désarme bien que ses dépenses de défense cumulées occupent encore le deuxième rang mondial. N'ayant pas d'ennemi déclaré, elle pense ne jamais plus en avoir, ce qui n'est pas vraiment conforme aux enseignements de l'histoire.
Ces constats doivent nous conduire à apprécier la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement sur la défense pour ce qu'elle est: une avancée significative.


Les services de Mme Ashton, l'Agence européenne de défense, les ministres, ont bien travaillé. Ils font des propositions concrètes qui devraient permettre de mutualiser certains moyens militaires sans porter atteinte à la capacité d'agir des Etats, mobiliser les crédits de recherche européens au profit de la sécurité européenne, lancer quelques innovations.


Manquent bien sûr à ces projets de vrais programmes d'équipements, financés dans le long terme et soutenant les technologies européennes, trop souvent initiées et supportés en Europe par les seuls acteurs économiques. On attend aussi une véritable stratégie européenne renouvelée et l'urgence en sera partagée au Sommet à propos de la sécurité maritime. 90% du commerce européen, le 1er dans le monde, passe par la mer. L'essentiel de nos ressources énergétiques et minérales du futur y dorment encore inexploitées. Il est temps d'en assurer la sécurité, le libre accès et pas seulement au plus près de nos côtes. Une stratégie maritime européenne ambitieuse est attendue pour le mois d'avril 20014. Elle est urgente.


Enfin sera évidemment évoquée l'actualité. L'Europe est interpellée par le monde: Syrie, Iran, Afrique, Ukraine, Russie.


A cet égard, deux pays se distinguent particulièrement.


Des soldats français sont engagés en Afrique et la France peine à faire partager l'urgente nécessité d'être présents là où nos intérêts et nos principes sont en cause.  La France porte un message que l'Europe ne peut ignorer et elle doit elle-même redoubler d'efforts  pour mieux le faire partager par ses partenaires.


Enfin, le Royaume-Uni s'oppose à toute avancée européenne en la matière et préfère les accords bilatéraux, ce que la France a intelligemment exploité, ou l'OTAN, confrontée au "pivot asiatique" de l'Amérique et peu utile envers l'Afrique ou d'autres causes lointaines.


On attend du Conseil européen quelques décisions modestes et pragmatiques. Mais réunir les chefs d'Etat et de gouvernement pour évoquer ces grandes questions d'intérêt majeur est déjà un événement. La seule chose qu'on puisse regretter est qu'ils ne le fassent pas plus souvent!

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 18:40
Marine russe : l’avenir de la flotte

 

14.02.2014 Ilia Kramnik La Voix de la Russie

 

Anatoli Chlemov, directeur du département des commandes d’État pour la défense du Consortium naval unifié, a abordé la construction de la flotte russe et la coopération technico-militaire avec l’Inde dans un entretien exclusif accordé à La Voix de la Russie lors du salon DEFEXPO 2014 qui se tient en Inde.

 

La Voix de la Russie : L’Inde a récemment reçu le porte-avionVikramaditya, de construction russe. D’autres projets communs d’une telle ampleur sont-ils prévus ?

 

Anatoli Chlemov : « Ce projet est le plus grand de toute l’histoire de la coopération russo-indienne. Mais les travaux dans ce domaine ne s’arrêtent pas au Vikramaditya. La Russie a fourni des équipements aéronautiques développés par le bureau d’études Nevski pour le simulateur indien de l’aviation embarquée, et aussi pour le nouveau porte-avion indien du projet 71. De plus, des négociations sont menées sur la maintenance technique après garantie et l’accompagnement du cycle de vie du porte-avion. »

 

LVdlR : Faut-il s’attendre à l’avenir à la construction d’un nouveau porte-avion pour la Russie ?

 

A. C. : « Il y a en ce moment des études sur plusieurs variantes de navire de cette classe, mais je ne pourrais dire quelque chose de concret qu’après la validation du programme à long terme de construction navale militaire russe, qui doit être terminé cette année. Il fixe les paramètres de la construction de la flotte russe et les besoins en navires des principales classes jusqu’en 2050. »

 

LVdlR : Que pouvez-vous nous dire sur la réparation du croiseur lance-missile nucléaire lourd Admiral Nakhimov? Cette réparation peut-elle être considérée comme une préparation à celle du Pierre le Grand?

 

A. C. : « Pour le moment, la réparation en est au stade des travaux préliminaires. Dans un avenir proche, le navire sera mis dans le bassin où se trouvait encore récemment le Vikramaditya. Le navire devrait être livré à la flotte en 2018. Au cours des réparations, de nouvelles possibilités seront ajoutées au croiseur grâce à de nouveaux systèmes d’armement et d’équipements électroniques. Le Pierre le Grand, qui est aussi très important pour la flotte, remplit un grand nombre de missions. Le navire a intégré la flotte en 1998 et est activement utilisé depuis. La date de sa réfection approche, et il faudra aussi le moderniser, comme l’Admiral Nakhimov. »

 

LVdlR : Comment avance le projet Leader ? Sera-t-il classé comme contre-torpilleur ou comme croiseur ?

 

A. C. : « L’année dernière, le ministère de la Défense a conclu un contrat de recherche-développement Leader pour créer un navire de surface pour les zones océaniques. Nous parlons pour l’instant d’un navire de surface militaire multi-rôle pour les zones océaniques. Ce terme correspond mieux aux objectifs et aux possibilités du futur bâtiment.

La flotte n’a pas encore décidé si elle avait besoin d’un navire équipé d’un moteur à turbine, duquel il faudra déterminer sa taille et son tirant d’eau. S’il s’agit d’une propulsion nucléaire, ce sont alors des paramètres tout à fait différents. En ce qui concerne l’armement, nous devons étudier ce qu’un navire pour zones océaniques doit avoir à son bord sur la frégate du projet 22350 (c’est un type de frégate multi-rôle pour zone maritime éloignée, élaborée pour le réarmement de la marine russe). »

 

LVdlR : Que pouvez-vous nous dire sur les perspectives des forces amphibies de la marine ?

 

A. C. : « Le destin de l’Ivan Gren, et du projet 11711 en général (c’est un type de nouveaux vaisseaux amphibies pour les débarquements et le transport de matériel et d’équipements de guerre) est lié à la modification du cahier des charges de la marine. Nous cèderons ce navire l’année prochaine. 2-3 autres grands navires amphibies de ce projet devraient être construits.

Deux porte-hélicoptères amphibies de classe Mistral vont bientôt intégrer la flotte militaire de la marine. Mais ce sont des bâtiments assez chers. Il n’y en aura pas un grand nombre. Je suppose que le type principal de navire amphibie sera des porte-hélicoptères amphibies de taille moyenne, proche des navires hollandais de classe Rotterdam, d’un tirant d’eau de 13 000-15 000 tonnes. Il est possible de construire 6-8 unités de ce bateau. Ensemble, les Mistral, le projet 11711 et les réparations navires amphibies déjà dans la flotte permettront de maintenir les forces amphibies au niveau nécessaire. »

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:50
Airbus Group : vers un nouveau contrat d'export pour l'A400M cette année ?

 

13.02.2014 (Boursier.com)

 

Le patron des ventes d'Airbus Defence & Space, Christian Scherer, pense signer un contrat export supplémentaire pour l'A400M cette année. Il l'a annoncé lors d'un entretien relayé par Bloomberg en marge du Salon de Singapour. L'A400M a été commandé à 174 exemplaires, dont 170 par le consortium OCCAR, qui regroupe la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie. Les quatre autres l'ont été par la Malaisie. Le premier appareil a été livré il y a quelques mois à l'armée de l'air française.

 

Airbus estimait le potentiel de l'appareil à 400 unités sur trente ans.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:50
Ferrostaal: tous les accusés du procès des sous-marins acquittés au Portugal

 

14 fév 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

LISBONNE -  Les dix accusés d'un procès pour escroquerie lié à l'achat par le Portugal de deux sous-marins au consortium allemand Ferrostaal en 2004, parmi lesquels figuraient trois Allemands, ont été acquittés vendredi par la justice portugaise.

 

Les sept hommes d'affaires portugais et les trois Allemands, dont deux anciens cadres de l'entreprise allemande, avaient été inculpés en mai 2009 pour escroquerie aggravée, faux et usage de faux.

 

Selon l'acte d'accusation, ils étaient soupçonnés d'avoir présenté des fausses factures pour justifier les investissements que le consortium allemand devait faire au Portugal dans le cadre des contreparties prévues par le contrat d'achat des sous-marins.

 

Les juges du tribunal de Lisbonne ont considéré que le parquet n'avait pas prouvé que ces factures étaient fausses, ont-ils expliqué lors de la lecture du verdict. Le ministère public a aussitôt fait part de son intention de faire appel de cette décision.

 

Tous les accusés avaient clamé leur innocence.

 

L'affaire avait rebondi en Allemagne, où Ferrostaal a été condamné fin 2011 à payer 140 millions d'euros d'amende pour ne pas avoir empêché des faits de corruption en Grèce et au Portugal.

 

Un tribunal de Munich (sud) a estimé que Ferrostaal avait manqué à ses obligations de contrôle interne, ce qui avait permis le paiement de pots-de-vin pour obtenir des contrats de construction de sous-marins.

 

L'achat des deux sous-marins par le Portugal avait été décidé par l'actuel vice-Premier ministre portugais Paulo Portas, à l'époque ministre de la Défense du gouvernement dirigé par José Manuel Barroso, qui est aujourd'hui président de la Commission européenne.

 

Ferrostaal, anciennement détenu par le fabricant de poids lourds MAN et le fonds souverain d'Abu Dhabi, est passé fin 2011 aux mains d'un fonds allemand, MPC.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:40
photo Royal Navy

photo Royal Navy

 

 

13.02.2014 Oleg Nekhaï La Voix de la Russie

 

Le bureau de construction de la Neva est en train d’élaborer des projets des porte-avions de trois classes pour la flotte de la Russie : léger, moyen et lourd. Si une décision sur le choix d’un de ces porte-avions est prise par le ministère de a Défense de la Russie, les concepteurs vont pouvoir passer à la phase de construction.

 

La flotte russe possède actuellement à son armement le croiseur porte-avions lourd Admiral Kuznetsov. Il a rejoint la marine russe il y a plus de 20 ans. Ce n’est pas un âge trop avancé pour un navire de cette classe, souligne le vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques Konstantine Sivkov.

 

« Les porte-avions américains servent généralement 50 ans, voire davantage. Les porte-avions, c’est un type de navires particulier. Ils vieillissent lentement. Quant à leur potentiel de modernisation, il est énorme. Il suffit de remplacer le groupe d’aviation et son potentiel va augmenter de façon spectaculaire. »

 

La Russie a toutefois besoin de navires de nouvelle génération. La marine russe devrait posséder par temps de paix, et par temps de guerre, au moins un porte-avions dans la région de l'Atlantique et un porte-avions dans le Pacifique. Ces porte-avions devraient avoir des navires de remplacement pendant leur entretien technique ou les travaux de réparation. Il en faut donc deux au Nord du pays, et deux dans l’océan Pacifique. De nombreux experts estiment que la centrale électrique de ces navires devrait être non nucléaire, car si un missile touche le navire et que le réacteur est endommagé, le porte-avions ne pourra plus être utilisé. La destruction de la centrale électrique du porte-avions provoquerait une contamination qui ferait pas mal de victimes parmi les membres de l’équipage à son bord. Le groupe aérien du futur porte-avions devrait être composé d’au moins 70 à 75 avions militaires et d’hélicoptères. Parmi eux, 40 à 45 appareils devraient être des avions de frappe – des chasseurs ou des avions polyvalents, par exemple des Su-33. Les 30 avions restants pourraient être des avions d'appui au combat, poursuit Konstantine Sivkov.

 

« Un navire avec un tirant d’eau de 75.000 à 85.000 tonnes devrait être construit pour abriter un groupe aérien aussi important. Il est souhaitable qu’il soit doté d’un système de défense antimissile, capable de refléter des tirs des petits groupes de missiles de croisière, dans des conditions des parasites radar. Le navire doit également être doté des moyens modernes de détection radar et de brouillage, ainsi que d’un système de contrôle de circulation aérienne. »

 

Le nombre de porte-avions au sein de la flotte est dicté par les missions qui permettent de garantir la sécurité militaire. A titre d'illustration, on peut citer dans ce cas l’expérience de la Seconde guerre mondiale. La Grande-Bretagne, un pays insulaire, garantissait toujours sa sécurité grâce à sa flotte puissante. Le pays a construit beaucoup de croiseurs qui garantissaient la protection de ses frontières maritimes. Ce fut l'une des raisons pour lesquelles Hitler a refusé d’envahir la Grande-Bretagne par la mer. Les États-Unis disposent de 11 porte-avions menant des missions qui s'imposent aux forces armées américaines. Cette mission consiste à augmenter au maximum l’influence des Etats-Unis dans le monde. Lors de la réalisation des grandes opérations Tempête du désert et Choc et effroi contre l'Irak, les Américains utilisaient 5-6 porte-avions. La flotte russe n’a pas pour objectif d'établir un contrôle sur d'autres pays. Sa mission est de mener des actions politiques et diplomatiques ponctuelles. Dans le même temps, le porte-avion soutient la flotte dans la zone où les forces de combat côtières ne sont plus efficaces. Un porte-avions est une condition essentielle à la survie de la flotte russe en mer en cas de conflit. 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:30
Entrée en vigueur imminente du contrat Falcon Eye avec Abu Dhabi

Vue d'artiste du satellite militaire français Hélios. Abu Dhabi a préféré l'offre française pour se doter de satellites de de renseignement. Crédit Photo: CNES

 

13/02/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

L'entrée en vigueur de ce contrat de fourniture de deux satellites espions par Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space doit intervenir dans quelques jours, suite à l'obtention des licences ITAR auprès des États-Unis.

 

Dernière ligne droite pour Falcon Eye, le contrat de fourniture de deux satellites espions aux Émirats arabes unis. Remporté par Airbus Defence & Space (DS) et Thales Alenia Space (TAS), cette commande de plus de 800 millions d'euros avait été signée en juillet 2013. Un obstacle subsistait: l'obtention des licences ITAR (international traffic in arms regulations) auprès des États-Unis. «Le contrat Falcon Eye sera mis en œuvre dans quelques jours, ces licences ayant été obtenues», a déclaré François Auque, PDG d'Airbus DS France lors du séminaire Perspectives spatiales organisé par le cabinet Euroconsult à Paris, jeudi 13 février. «Le contrat n'aura pas besoin d'être renégocié», souligne-t-on au ministère de la Défense. Le dossier s'est débloqué lors de la visite d'état de François Hollande aux États-Unis. Il a été au menu des discussions avec Barack Obama.

L'industrie européenne des satellites - mais pas seulement elle - utilisent des composants américains. Elle doit passer par la procédure ITAR d'autorisation d'exportation de matériels comportant des composants jugés sensibles par les États-Unis. Falcon Eye a du attendre plus de six mois pour obtenir le précieux sésame. Il faut dire que ce contrat a été gagné au détriment de l'américain Lockheed Martin….

 

ITAR, un outil dans la guerre commerciale

Avec Falcon Eye, la France a signé le premier grand contrat du quinquennat dans le militaire. Airbus DS et TAS, co-maîtres d'œuvre, doivent livrer deux satellites de renseignement de très haute résolution de type Hélios et une station terrestre à l'armée émirienne. Le contrat est assorti d'un accord stratégique entre les deux États impliquant notamment une coopération des services et le partage de données. Jamais la France n'avait accepté d'accorder une aussi haute résolution en vendant des satellites militaires.

Certains ont soupçonné les États-Unis de faire traîner sciemment les choses, en guise d'avertissement… «Pour nous, c'est business as usual», relativise François Auque. «Ce sont les États-Unis qui définissent le périmètre ITAR. Même si nous options pour des composants non classés ITAR, les Américains pourraient les y mettre. De toute façon, nous n'exporterions pas dans des pays considérés comme inamicaux par Washington», poursuit-il. Ce pragmatisme ne fait pas l'unanimité.

Les États-Unis ont en effet refusé, puis donné leur feu vert puis ont fait volte-face avant d'accorder l'autorisation in extremis après l'expiration fin janvier de la validité du contrat. «Pourtant les composants concernés sont des composants simples»., souligne Jean-Loïc Galle, PDG de TAS. Nous ne sommes pas face à un problème de sécurité nationale américaine mais dans une guerre commerciale», poursuit-t-il.

 

Impossible de vendre des satellites civils en Chine

«Les Américains changent les composants de catégorie avec effet rétro-actif, du coup, nous sommes coincés», souligne un autre observateur. C'est ce qui est arrivé sur le marché des télécoms civils chinois. Entre 1984 et 2010, TAS a vendu 7 satellites «ITAR-Free» (sans composants ITAR) - China Sat et APStar - à deux opérateurs chinois. Mais depuis plusieurs années, il n'est plus possible d'en vendre d'autres en Chine, les États-Unis «utilisant» la procédure ITAR pour interdire de facto tout nouveau contrat avec la Chine. «Les États-Unis nous ont obligé à arrêter notre activité télécom en Chine. Trois mois plus tard, Washinton a déclaré qu'il serait bien de discuter avec Pékin coopération en matière spatiale», note le PDG de TAS. Il prend les paris: «d'ici à deux ans, il y aura un satellite de télécom civil américain vendu à la Chine».

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:03
Centrafrique: la France accroît sa présence militaire

14/02/2014 LeFigaro.fr (AFP)

 

La France va envoyer un contingent supplémentaire de 400 hommes en Centrafrique, d'après l'Elysée. 


Actuellement, l'armée française compte 1600 hommes présents dans le pays.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 16:55
Séminaire : Cyberconflictualité et Forces Armées

07.02.2013 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Prolongement du séminaire du 12 février 2013 qui avait traité de la Cyberconflictualité pour les Forces Terrestres, le centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan organise un séminaire interarmées le 12 mars 2014 dans le cadre des travaux de la chaire de cyberdéfense et cybersécurité Saint-Cyr Sogeti Thales sur le thème « Cyberconflicutalité et forces armées ». Il est ouvert aux différentes Armées et se veut un lieu d’échange et de réflexion sur les impacts de la Cyberconflictualité pour les Forces Armées.

 

Les questions caractéristiques du Cyberespace, qui prennent des formes différentes selon les milieux et donc selon les armées (armée de Terre, armée de l’Air et Marine nationale), seront traitées au cours de ce séminaire. En effet, l’hypothèse d’un Cyberespace totalement décloisonné et dans lequel la menace serait susceptible de se déployer uniformément et sans être influencée de quelque manière que ce soit par les traits particuliers du milieu local se doit d’être étudiée.

Le livre blanc de 2013 ouvre de nouvelles perspectives, mais en des termes généraux, qu’il convient de préciser en fonction de l’action à mener. Ce séminaire abordera donc notamment l’évolution des menaces et des techniques de protection ou de lutte contre les cyberattaques qui pèsent sur l’ensemble des dispositifs civils et militaires, au travers de cas concrets. La formation des cadres des Armées étant au cœur des préoccupations de la Défense, une table ronde sur la formation des officiers des Armées clôturera cette journée.

 

La journée comprendra donc les parties suivantes :

  •  Existe-t-il encore une logique de milieux dans la Cyberconflictualité ?
  • Le livre blanc 2013 et la Cyberconflictualité : nouvelles données, nouvelles perspectives ;
  • Quelles menaces, quelles réponses ? : approche au travers de cas concrets ;
  • La formation Cyber au sein des Forces, et pour les Forces.

   

 

Ce séminaire du 12 mars est réservé au personnel de la Défense (contact et inscription cyberdefense@st-cyr.terre-net.defense.gouv.fr).

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 13:50
European Council 19-20 December 2013

14 févr. 2014  European Defence Agency

 

Key defence statements made during the European Council of December 2013.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 12:55
Pourquoi auditionner des aumôniers religieux sur la dissuasion nucléaire ?

 

14.02.2014 Par Tiphaine Le Liboux - Le Monde.fr

 

La commission de la défense de l'Assemblée nationale, qui planche sur l'évolution du contexte stratégique et le rôle de la dissuasion nucléaire a auditionné, mercredi 13 février, les aumôniers militaires en chef des armées.

 

La démarche est inédite. Il y a trois ans, sous la précédente législature et la présidence du député UMP Guy Tessier, les aumôniers en chef, qui représentent le culte catholique, protestant, juif et musulman dans l'armée, avaient déjà été auditionnés par la Commission défense. Les parlementaires avaient souhaité les entendre sur la place des cultes dans le milieu militaire et en savoir plus sur leurs missions.

Cette fois, le sujet est sorti de leur champ de compétence directe. Patricia Adam, présidente (PS) de la Commission depuis l'élection de François Hollande explique que l'objectif de cette commission est d'aborder la question de la dissuasion « sous tous ses aspects ». Une forme de réponse aux parlementaires, dont les écologistes, qui s'étaient émus que la dissuasion n'ait pas été débattue lors du vote de la loi de programmation militaire 2014-2019.

Jusqu'au mois de mai la Commission défense va recevoir militaires, industriels, mais aussi diplomates ou opposants de la société civile. Elle en rendra publiquement compte ensuite.

 

ENTENDRE LA RELIGION À L'ASSEMBLÉE

Les aumôniers militaires avaient leur place dans ce débat, estime Patricia Adam. « Ils sont en contact direct avec ceux qui exercent une mission dans le nucléaire. Parce qu'ils reçoivent beaucoup de paroles, ce sont des témoins précieux. »

Quelques mois après le vote de la loi ouvrant le mariage aux homosexuels, ce genre d'invitation peut aussi servir à faire passer un message ajoute Gwendal Rouillard, secrétaire de la Commission et député PS du Morbihan. « En cette période où les liens peuvent apparaître distendus entre les autorités religieuses et politiques, il était bien de les inviter. »

« L'Assemblée est moins dans le “à bas la calotte” sommaire, et c'est une bonne nouvelle », se réjouit François de Rugy, membre de la Commission défense et co-président du groupe Europe écologie- Les Verts à l'Assemblée.

Car au delà du symbolique, l'enjeu de l'audition était aussi d'en savoir plus sur les arguments des différentes religions. « Le politique n'est pas là pour mettre en oeuvre une morale, mais celle-ci peut éclairer nos choix », ajoute le député « athé ».

 

OPPOSITION DE PRINCIPE ET DOCTRINE OFFICIELLE

D'autant que, les positions des dignitaires religieux rejoignaient celles de son parti. Cette arme qui « tue sans distinction » doit rester « hors-norme » ont rappelé les quatre aumôniers. Cette opposition de principe à la prolifération va jusqu'à la doctrine officielle pour certains cultes.

Depuis le Concile de Vatican II, en 1965, l'Eglise catholique s'est déclarée contre l'emploi de l'arme nucléaire. Une doctrine édictée au motif que, « tout acte de guerre qui détruit des villes ou des régions entières est un crime contre Dieu et l'Homme lui-même ».

L'Église condamne également tout usage de l'arme nucléaire comme une « menace » a souligné mercredi Mgr Luc Ravel, aumônier en chef du culte catholique. Une position semblable à celle de la Cour de justice internationale, qui ne réfute pas pour autant le principe de la dissuasion.

Si l'Eglise appelle à un « désarmement mondial, multilatéral, progressif et simultané », l'aumônier catholique a affirmé « qu'en l'état du monde d'aujourd'hui, le nucléaire et la dissuasion sont nécessaires ».

Les associations Pax Christie et Justice et Paix (à laquelle sont d'ailleurs associés des protestants), qui prônent un désarment « unilatéral et prophétique » ne sont donc pas sur la même ligne officielle de l'Eglise selon Mgr Ravel.

 

POSER LA QUESTION DE LA STRATÉGIE DE LA DISSUASION

Chez les protestants, a précisé le pasteur Stéphane Rémy, il n'y a pas non plus d'opinion unique. Mais dans la communauté, la critique à l'encontre de l'arme nucléaire va plus loin. La Fédération protestante avait exprimé dès 1983 le vœu d'un gel militaire unilatéral.

En 2012, elle avait aussi demandé à ce qu'une réflexion sur la dissuasion nucléaire soit engagée. Le journal protestant Réforme l'a rappelé récemment dans une tribune, qui pose la question de l'utilité stratégique de la dissuasion.

S'il faut discuter de la stratégie de la dissuasion c'est aussi parce qu'elle ne peut rien face au développement du ressentiment et d'un « sentiment de frustration », a souligné Abdelkader Arbi, l'aumônier musulman en faisant référence aux aspirations nucléaires de certains états comme l'Iran.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:55
La Cour des Comptes torpille le porte-avions franco-britannique

 

13 février 2014 Aerobuzz.fr

 

Dans son rapport 2014, la Cour des Comptes démontre que la coopération franco-britannique en matière de porte-avions s’est soldée par une perte nette de 287,5 M€ pour les finances publiques françaises. Le programme de second porte-avions français a été abandonné en 2013.

 

La Cour des Comptes estime que les 103 M€ versés au Royaume-Uni comme ticket d’entrée (112 M€ constants 2013) dans le programme de coopération franco-britannique, « constituent une pure contribution française au financement des porte-avions britanniques dans la phase de définition du programme  ». Au total, la France aura perdu dans cette affaire, 287,5 M€ avec une naïveté déconcertante…

 

Le programme de second porte-avions français a été officiellement lancé en 2005. La majeure partie des dépenses effectuées à ce titre (287 M€ en euros constants) se rattache à un accord de coopération avec le Royaume-Uni mis en œuvre sur une courte période (2006-2007) dans le cadre d’un mémorandum d’entente signé en mars 2006. « Dès l’origine, il fut grevé de fortes incertitudes et déséquilibré au détriment de la France  », affirme la Cour des Comptes dans son rapport 2014. « Compte tenu des orientations clairement exprimées par le Royaume-Uni dès 2005, la coopération franco-britannique en matière de porte-avions ne pouvait ni aboutir à un partenariat industriel, ni permettre de dégager des économies. Il en est résulté un important surcoût (plus de 200 M€ en 2013) pour les finances publiques, sans véritable contrepartie pour la France  ».

 

A l’origine de cette affaire affligeante, il y a la volonté de la France de se doter d’un second porte-avions à l’horizon 2015, et celle de la Grande-Bretagne d’en construire deux. Les deux pays auraient du s’entendre sur « une partie commune du design pouvant être utilisée par les deux parties  ». « Dans ce cadre », explique la Cour des Comptes, « l’équipe française avait accès aux informations et données techniques de la partie commune du design, uniquement dans le but de concevoir et de construire un CVF français », et la partie britannique bénéficiait « d’une contribution à l’expertise de la part de la partie française et de ses industries ». Au titre de cet accord, la France a effectué au profit du Royaume-Uni un paiement équivalent à 70 M£, soit 103 M€ (112 M€ constants 2013).

 

Pour la Cour des Comptes, cet accord était « voué à l’échec ». Outre le fait que la France visait une entrée en service opérationnel en 2015 (ce qui correspondait à une période d’indisponibilité du Charles de Gaulle), et la Grande-Bretagne entre 2018 et 2020, les types d’avions sensés opérer à partir des navires étaient radicalement différents. Alors que la France avait opté pour l’utilisation de catapultes et de brins d’arrêt, la Grande-Bretagne avait retenu la version « décollage court et atterrissage vertical  » du Joint Strike Fighter (JSF). Mais ce n’est pas tout…

 

Soucieux de respecter les délais, mais aussi de soutenir son industrie nationale, le ministère de la défense britannique s’est adressé à un réseau de sous-traitants britanniques. « Dans cette configuration minimale de la coopération industrielle, les économies possibles liées à la coopération franco-britannique étaient estimées à seulement une cinquantaine de millions d’euros pour la France, ce qui n’a pas empêché cette dernière de signer le mémorandum de mars 2006, qui l’engageait pour une participation d’au moins 100 M£ sans réelle contrepartie autre que l’accès à des études portant sur un projet ne répondant pas à ses besoins  », constate la Cour des Comptes.

 

En définitive, la France a payé pour voir et elle n’a rien vu ! Le projet d’un second porte-avions ne figure plus dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale du 29 avril 2013.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:56
photo EMA

photo EMA

 

13 février 2014 Libération.fr

 

Le général Pierre de Villiers, 57 ans, prendra samedi ses nouvelles fonctions de chef d’état-major des armées françaises. Il remplace l’amiral Edouard Guillaud, 60 ans, qui quitte vendredi son poste. A midi, François Hollande, chef des armées, présidera sa cérémonie d’«adieu aux armes» aux Invalides. Chef d’état-major particulier de Jacques Chirac à l’Elysée à partir de 2006, Edouard Guillaud avait été nommé chef d’état-major des armées en février 2010, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

 

Il a été à la tête des armées lors de l’opération «Harmattan» en Libye et de l’intervention française en Côte-d’Ivoire en 2011. Maintenu à son poste par François Hollande à son arrivée à l’Elysée, il a ensuite coordonné les opérations «Serval» au Mali en 2013 et «Sangaris», lancée en décembre en Centrafrique. Frère de Philippe de Villiers, le fondateur du Mouvement pour la France (MPF), le général Pierre de Villiers a notamment servi au Kosovo et en Afghanistan.

 

Il était, depuis mars 2010, major général des armées et, à ce titre, l’un des responsables de la mise en œuvre des grandes réformes de la défense.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:55
Soutien des opérations: le CICLO rejoint Villacoublay

 

11/02/2014 Sources : EMA

 

Le 23 janvier 2014, le Centre Interarmées de Coordination de la Logistique des Opérations (CICLO), précédemment stationné à Montlhéry, s’est définitivement installé sur la Base Aérienne 107 de Villacoublay, sur laquelle il est entièrement opérationnel.

 

Il y a six mois, la division Systèmes d’Information Logistique Central (SILCENT) du CICLO avait déjà rejoint Villacoublay. La manœuvre de regroupement du personnel, avec à sa tête le colonel Pascal Cavatore -chef de corps, a été conduite avec succès du 6 au 23 janvier 2014. Le CICLO jouxte dorénavant le Centre Multimodal des Transports (CMT), commandé par le Général de brigade aérienne Philippe Boussard.

 

Le CICLO est un organisme à vocation interarmées (OVIA). Tout comme le CMT, il a été créé en 2007 dans la logique « d’interarmisation » de la logistique opérationnelle, en cohérence avec le commandement des opérations, également interarmées. Subordonné au Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO) et agissant en liaison étroite avec les théâtres, les armées,  les services et les directions, le CICLO est responsable de la conduite du soutien au profit des opérations extérieures, des missions intérieures et des exercices majeurs. A cette fin, il est notamment chargé de renseigner le niveau stratégique sur la situation logistique des théâtres, et  de pourvoir aux besoins en ressources logistiques au profit des opérations. Par ailleurs, il contribue à la cohérence de l’ensemble des politiques de soutien du niveau des armées, en jouant un rôle d’expert  auprès du bureau politique de soutien aux opérations (BPSO) de l’EMA.

 

Le CICLO est articulé autour de deux divisions : les Opérations, incluant le Centre des Opérations (conduite du soutien) et le bureau des experts (sous-fonctions logistiques), et la division Administration fonctionnelle SILCENT. Il est armé par 85 spécialistes de la logistique hors acheminements stratégiques. Sa cellule de quart assure également une veille opérationnelle permanente.

 

Au-delà d’un simple déménagement, le mouvement du CICLO vers la base aérienne 107 constitue une étape essentielle vers la création, à l’été 2014, du Centre du Soutien des Opérations et des Acheminements (CSOA). Ce nouvel organisme interarmées (OIA) naîtra de la fusion du CMT et du CICLO. Placé sous l’autorité du CEMA,  il recevra ses ordres du CPCO. Le périmètre de ses missions sera large : il couvrira le spectre des missions actuelles du CMT, du CICLO, ainsi que des missions supplémentaires. Il sera chargé de coordonner et de conduire le soutien logistique, ainsi que les acheminements au niveau stratégique pour les opérations extérieures, les missions intérieures et les exercices interarmées majeurs.

Soutien des opérations: le CICLO rejoint Villacoublay
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:55
L'IHEDN remet ses prix scientifiques

 13/02/2014 IHEDN

 

Mercredi 12 février, le général de corps d'armée Jean-Marc Duquesne, directeur de l'Institut des hautes études de la Défense nationale (IHEDN), a remis les prix scientifiques 2014 à six jeunes chercheurs en Master II recherche et en doctorat. L'IHEDN souhaite ainsi mettre en valeur la recherche consacrée aux questions de défense, de sécurité et de relations internationales.

 

A l'occasion d'une cérémonie à l’École militaire, le général de corps d'armée Jean-Marc Duquesne, directeur de l'Institut des hautes études de la Défense nationale (IHEDN), a remis les prix scientifiques à six lauréats.

 

Catégorie "Thèse de doctorat" :

1er prix : le capitaine Hélène Guillot a reçu 3 000 euros pour sa thèse d'histoire contemporaine, soutenue à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, intitulée Photographier la Grande Guerre : les soldats de la mémoire, 1915-1919.

2e prix ex aequo : Aurélie Knüfer a reçu 2 500 euros pour sa thèse de philosophie, soutenue à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, intitulée Intervention et libération d'Edmund Burke à John Stuart Mill tandis qu'Hélène De Pooter recevait le même prix pour sa thèse de droit public, soutenue dans la même université, intitulée Le droit international face aux pandémies : vers un système de sécurité sanitaire collective ?

 

Catégorie "Mémoire de recherche de master II" :

1er prix : Aurore Bouvart a reçu 2 000 euros pour son mémoire d'histoire et de science politique, soutenu à l'Institut d'études politiques de Bordeaux, intitulé La valorisation du renseignement dans la stratégie de défense et de sécurité française à travers les Livres blancs de 1972, 1994 et 2008.

2e prix ex aequo : le commissaire aspirant Anaïs Louër a reçu 1 500 euros pour son mémoire de droit public, soutenu à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne et Paris II Panthéon-Assas, intitulé Bases de défense et externalisations, des structures et des techniques qui permettent d'optimiser le soutien des armées ?

Aude Gery a reçu le même prix pour son mémoire de droit public, soutenu à l'université Paris II Panthéon-Assas, intitulé La mise en œuvre de l'article 51 de la charte des Nations Unies dans le cyberespace.

Par ailleurs, la Fondation d'entreprise Airbus Group s'est associée à cette remise des prix et à allouer 1 000 euros au capitaine Philippe Lepinard pour sa thèse de sciences de gestion, soutenue à l'université de Nice Sophia-Antipolis, intitulée Sociomatérialité et systèmes d'information : le cas de la numérisation de l'aviation légère de l'armée de Terre.

Par ces prix, créé en 1998, l'IHEDN contribue à la diffusion de l'esprit de défense et permet de favoriser les liens entre l'Institut, le monde universitaire et la recherche.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:55
Les dirigeants de Paul Boyé Technologies confirment le rachat imminent de l'entreprise par Nexter Systems

 

13/02/2014 Marie Vivent — ObjectifNews.com

 

Paul Boyé Technologies, entreprise spécialisée dans les vêtements de protection et de sécurité pour la Défense et la Sécurité civile, sera bel et bien rachetée dans le courant de l’année 2014 par le groupe Nexter Systems. Les dirigeants de l'entreprise familiale basée au Vernet (31) l'ont confirmé ce jeudi 13 février. Jacques et Philippe Boyé ont également dressé leur bilan 2013 et exposé leurs perspectives pour 2014.

 

Le groupe Nexter Systems, fournisseur de systèmes et de munitions pour les armées, avait annoncé, dans un communiqué en décembre dernier, être "en négociations pour l’acquisition de Paul Boyé SA, dans le cadre du développement de son pôle Équipements". L’objectif : "constituer un leader européen du NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique)". "C’est notre activité NRBC qui les intéresse, confirme Jacques Boyé ce jeudi 13 février. Nous concevons des tenues, des accessoires et des équipements de protection nucléaire, biologique et chimique. Ces produits s’adressent aux armées, aux forces spéciales, à la sécurité civile ou encore à la médecine d’urgence." Pour les dirigeants, il fallait saisir cet intérêt de Nexter Systems, car "nous sommes une société familiale. Nous sommes la 3e génération mais il n’y a pas de 4e génération qui peut reprendre le flambeau."

"Les discussions sont en cours avec Nexter Systems", affirme Jacques Boyé. "Le contrat de cession devrait être signé cette année", ajoute son frère Philippe, sans donner de date précise. Ce dernier souligne qu’il s’agit "juste d’un changement de propriétaire. Jacques et moi ne partirons pas. Et cela n’aura pas d’incidence sur nos salariés (240 au total, NDLR)."

Un nouvel ensemble pour "s’imposer sur le marché international"
De son côté, dans son communiqué, Nexter Systems espère qu’un accord définitif entre les deux sociétés sera signé "au début de l’année 2014 après l’obtention des accords des instances et autorités concernées". Toujours selon ce communiqué, "le nouvel ensemble serait en capacité de s’imposer sur le marché international. Il permettrait d’initier de nouveaux programmes R&D, de générer de nombreuses synergies et d’améliorer l’offre et la compétitivité de sa gamme élargie de systèmes et de produits, tant dans le domaine de la défense que dans celui de la protection civile."

Outre cette annonce à la presse ce jeudi 13 février, les dirigeants de Paul Boyé Technologies ont également dressé le bilan de l’année qui vient de s’écouler. En 2013, le chiffre d’affaires s’établit à 61,8 M€, soit 30 % de plus qu’en 2012. Le plus gros marché de l’entreprise est celui de la gendarmerie nationale (30 % du CA). "Paul Boyé Technologies fournit les tenues des 120.000 gendarmes nationaux, détaille Jacques Boyé. Nous traitons les commandes individuelles et les expédions directement dans les gendarmeries de France et d’Outre-mer. En 2013, à la demande de la gendarmerie nationale, nous avons augmenté notre capacité de traitement logistique pour intégrer la gestion des effets d’habillement des corps spécialisés : motocyclistes, maintien de l’ordre, montagne, hélicoptère et maritime." Au total, 6 M€ ont été investis par les dirigeants dans cette activité.

 

Le site de Labarthe-sur-Lèze s’agrandit en 2014
Toutefois, Paul Boyé Technologies pourrait perdre ce marché cette année. "Nous avons signé un contrat de 3 ans en 2011, renouvelable une fois, rappelle Philippe Boyé. Or, en 2014, la gendarmerie a décidé de repasser un appel d’offres, ce qui nous inquiète car nous sommes soumis à la concurrence." "Nous sommes en face de 4 concurrents, complète Jacques Boyer. Ce sont des gros groupes, comme Ineo Suez." La gendarmerie nationale devrait rendre sa décision au mois de mars.

Malgré cette incertitude, les dirigeants de Paul Boyé Technologies misent sur un chiffre d’affaires de 83,5 M€ pour 2014. Cette année, ils prévoient également de regrouper toutes les activités de l’entreprise sur le site de Labarthe-sur-Lèze, de 13.000 m2, qui héberge le centre logistique d'où sont expédiées les tenues des gendarmes (le siège et l’activité R&D se situent actuellement au Vernet). "Nous pouvons encore construire des bâtiments et agrandir notre site de 5.000 à 6.000 m2", conclut Jacques Boyé.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:54
photo ONERA

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12.02.2014 ONERA

 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:50
La Finlande modernise sa cavalerie blindée

 

13 février 2014 par Michael Delaunay – 45enord.ca

 

Le 17 janvier 2014, le ministre finlandais de la Défense, Carl Haglund, a donné son accord à l’achat de 100 chars Leopard 2A6 d’occasions auprès des Pays-Bas, après une période de négociations débuté en décembre 2013. La facture totale s’élève à
200 millions d’euros, soit 274 millions de dollars US. Cet achat devrait permettre à l’arme blindée finlandaise d’être opérationnelle au moins jusque dans les années 2030.

Les livraisons seront étalées sur quatre ans, de 2015 à 2019 et le contrat inclut la fourniture des munitions et des pièces de rechange pour une période de 10 ans.

Le contrat inclut également une formation des personnels ainsi que la livraison des équipements logistiques, des simulateurs, des outils spéciaux ainsi que des équipements d’essais.

La version 2A6 du char allemand offre une meilleure protection ainsi qu’une puissance de feu et un système de tir améliorés comparativement au modèle précédent, le 2A4, qui équipe la cavalerie finlandaise à hauteur de 139 exemplaires et qui sera progressivement remplacé.

Les Leopard 2A4 ont été achetés d’occasions en 2002 à l’Allemagne. Une fois leur potentiel opérationnel complètement épuisé, ces derniers serviront de réserve de pièces détachées et de véhicules d’entrainement. Avant l’acquisition des Leopard 2A4, la cavalerie finlandaise était équipé de 160 T-72M1, achetés à l’Union soviétique dans les années 1980, ainsi que d’un certain nombre de T-55 soviétiques.

Par ailleurs, 80 des 100 chars seront livrés en configuration de stockage puisqu’il s’agit de chars mis sous cocon par l’armée hollandaise en 2011.

Les “Leopard” de l’armée hollandaise

L’armée hollandaise a mis en service près de 450 chars Leopard 2 depuis le début des années 1980. Une grosse partie a ensuite été vendue à l’Autriche, au Portugal à la Norvège et au Canada.

C’est en 2011 que la totalité des chars Loepard 2 restants ont été mis sous cocons afin de réaliser des économies sur le budget de la défense afin de réduire le déficit public.

Ce sont donc 188 chars Leopard qui ont été mis en vente. Des négociations ont eu lieu avec l’Indonésie et le Pérou, mais pour des raisons de respects de droit l’homme, entre autres, ces négociations n’ont pas abouti.

Les coupures dans le budget de défense finlandais

Dans un contexte de coupes budgétaires généralisées dans la plus grande partie des pays occidentaux, les autorités finlandaises ont fait le choix d’acheter d’occasion des chars d’un standard plus élevé que leurs Leopard 2A4. Un Leopard 2A6 neuf vaut 10 millions d’euros, la mise au standard 2A6 des 2A4 est évaluée à 5 millions d’euros par blindé, alors que ce contrat permet au ministère de la Défense finlandais d’acheter 100 chars à 2 millions d’euros l’unité. Il est à noter que ces derniers ont été rétrofités au standard 2A6 par l’armée hollandaise dans le milieu des années 2000.

Les effets de la crise financière de 2008 se font ressentir de plus en plus durement en Europe et les budgets militaires ne cessent de baisser ainsi que le volume des forces armées. L’armée finlandaise n’y échappe pas et risque de se retrouver dans une position très délicate si son budget continue d’être coupé.

Le ministre de la défense finlandais, Carl Haglund, a même déclaré que “Si les niveaux du budget de la défense restent en l’état, dans les années 2020, les forces armées ne seraient plus en mesure de défendre toute la Finlande”

Ce qui a été également relevé par un rapport parlementaire en date de décembre 2012, intitulé Security And Defense Policy, qui concluait que si les dépenses militaires n’étaient pas augmentées après 2016 la capacité de l’armée finlandaise à protéger tout le territoire national serait altérée. Actuellement, le budget de la défense finlandais s’élève à 2,8 milliards d’euros (3,82 milliards de dollars US), soit à peine 1,5% du PIB (GDP), un des taux les plus bas de l’Union européenne.

Carl Haglund a ajouté, que pour maintenir les capacités de défense des armées finlandaises, il faudrait injecter 50 millions d’euros (soit 68,5 millions de dollars US) en 2016, puis 150 millions d’euros par an d’ici à 2020.

 

La coopération des pays nordiques en matière de défense

Pour plusieurs raisons et notamment du fait de leurs liens historiques, les pays nordiques ont noué de nombreux partenariats de défense. Ce qui se traduit souvent, mais pas systématiquement, par des achats d’équipements similaires, comme pour le char Leopard qui équipe les armées finlandaise, norvégienne et suédoise. Cela peut également se traduire par des achats d’équipements neufs ou d’occasions entre pays nordiques, comme en décembre 2013, lorsque la Norvège a acquis auprès du Danemark plusieurs lances roquettes multiples M270 (MLRS) pour sept millions de dollars. Ou encore, une coopération dans le domaine de la surveillance aérienne entre la Finlande, la Norvège et la Suède, et la liste ne s’arrête pas là.

Les liens historiques mais aussi et surtout la baisse des budgets militaire, ainsi que l’augmentation exponentielle des prix des équipements militaires modernes, poussent les pays nordiques à accentuer leur coopération militaire par la mutualisation des coûts d’entretien ou de formation par exemple. En 2010, lors d’une rencontre des ministres des affaires étrangères nordiques, dans le cadre du conseil Nordique, le ministre norvégien Jonas Gahr Store a déclaré que “Dans dix ou quinze ans, il est vraisemblable que nos pays n’auront plus de systèmes de défense distincts : c’est trop cher et ce n’est pas avisé”. En juin 2008, les chefs d’Etats-major finlandais, norvégiens et suédois ont publié un rapport mettant l’accent sur le besoin de mutualiser leurs dépenses afin d’en améliorer le rendement; et enfin en février 2009 le « Rapport Stoltenberg» a enfoncé le clou en rappelant la nécessité d’une coopération militaire nordique.

Pour éviter un déclassement et la perte de la capacité à défendre leurs pays, les nations nordiques multiplient les synergies au niveau militaire. Eero Heinäluoma, le porte-parole de l’Eduskunta (assemblée nationale finlandaise) a déclaré que quand la question du remplacement de la soixantaine d’avions F/A-18 Super Hornet va se poser après 2020, il faudrait penser à un partenariat avec la Suède pour obtenir le meilleur rapport coûts/efficacité possible avec le nouveau chasseur suédois Grippen. Cela permettrait de partager les coûts de la maintenance et de la formation entre les deux pays qui pourraient être rejoint par le Danemark.

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