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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:45
Sangaris : Premières relèves

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Le 10 février 2014, une des premières compagnies engagées dans l’opération Sangaris a été relevée au terme d’une mission de quatre mois commencée en Côte d’Ivoire et achevé en Centrafrique.

 

Dans le cadre des forces prépositionnées, le 126e régiment d’infanterie se trouvait en RCI, prêt à intervenir en cas d’alerte sur un théâtre voisin.

 

C’est ainsi que les fantassins de Brives ont été déployés en République Centrafricaine à la fin du mois de décembre 2013. Pendant un peu plus d’un mois, ils ont assuré plusieurs missions dans Bangui, notamment la défense du camp de M’Poko et de l’aéroport international.

 

Le capitaine Geoffroy L., commandant la compagnie, explique : « Les bisons de la 2e compagnie ont rempli une mission exigeante qui constitue une riche expérience pour tous mes hommes. »

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:45
Serval : Acheminement de containers en provenance de Dakar

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Les 4 et 5 février 2014, la force Serval et le Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et Mouvements (CCITTM), ont procédé à l’acheminement de containers de fret en provenance du Sénégal vers Bamako.

 

Plusieurs liaisons ferroviaires sont organisées tous les mois. Les containers sont déchargés au port de Dakar avant d’être transportés par train vers le camp Damien Boiteux à Bamako.

 

Pour assurer le contrôle et la sécurité du convoi routier jusqu’au camp militaire de Bamako, le CCITTM est soutenu par une escorte de militaires appartenant au bataillon logistique « Normandie Provence ».

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : Acheminement de containers en provenance de DakarServal : Acheminement de containers en provenance de DakarServal : Acheminement de containers en provenance de Dakar
Serval : Acheminement de containers en provenance de Dakar
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

13/02/2014 Par Jean-Jacques Mevel – LeFigaro.fr

 

L'Estonie et la Géorgie devraient rejoindre l'opération européenne. Les grands pays et alliés traditionnels boudent toujours.

 

Vladimir Poutine est-il le meilleur sergent recruteur de l'Europe en Centrafrique? Le rapprochement est hardi, mais pas infondé: sur fond d'instabilité ukrainienne, la crainte de l'empire est l'un des ressorts qui conduit plusieurs voisins et ex-colonies de la Russie à donner des gages à l'UE en s'enrôlant dans sa future opération militaire à Bangui.

 

Les alliés européens traditionnels se font attendre, près de deux mois après l'appel à l'aide européenne lancé par François Hollande depuis le Brésil. Le Royaume-Uni renâcle à une opération militaire conduite sous les couleurs de l'UE. L'Allemagne est prête à aider, mais au Mali. L'Italie dit ses moyens militaires accaparés par l'immigration sauvage en Méditerranée. L'Espagne et la Belgique invoquent les restrictions budgétaires.

 

Jusqu'ici, seuls deux pays ont quasi officiellement annoncé qu'ils participeront à l'opération militaire de l'UE, commandée par le général français Philippe Pontiès: l'Estonie, petite voisine balte de la Russie (55 hommes), et la Géorgie, à l'extrémité caucasienne de l'ex-URSS (de 100 à 150  hommes). Sous bénéfice d'inventaire, les autres pressentis de la mission «Eufor-RCA» se concentrent dans la région: la Finlande, la Suède, la Lettonie et peut-être la Pologne.

 

Le cas de la Géorgie, envahie sur ordre du Kremlin à l'été 2008, est le plus éclairant. Elle redoute que la Russie fasse à nouveau monter la pression à ses frontières, une fois passés les JO de Sotchi. À la différence de l'Ukraine, elle brave la colère de Poutine et maintient sa candidature à un accord politique et économique avec l'UE, dès l'été 2014. «Elle cherche peut-être une assurance», observe un haut responsable européen. Du coup, Tbilissi semble décidé à engager des troupes de retour d'Afghanistan en Centrafrique: «Nous explorons les possibilités de coopérer avec l'UE dans le domaine de la gestion de crise», confirme Tamar Kekenadze, responsable à la mission géorgienne à l'Otan. La république caucasienne n'appartient pas à l'UE. Mais jusqu'ici, d'après les diplomates, c'est elle qui a mis sur la table le plus fort contingent.

 

C'est une bonne nouvelle pour Hollande: l'Élysée et la Défense désespèrent de garnir les rangs de l'opération militaire présentée, au sommet du 20 décembre à Bruxelles, comme la preuve tangible de l'engagement européen aux côtés des 1 600 soldats français de «Sangaris». «Ce n'est pas l'UE qui vient aider la France, rectifie huit semaines plus tard Arnaud Danjean, eurodéputé PPE-UMP et spécialiste des questions militaires. C'est la France qui tente péniblement de sauver une opération européenne».

 

Eufor-RCA, ce seront à peu près 500  hommes, dont un bon tiers de Français, à proximité de l'aéroport M'Poko de Bangui, pour six mois, pas plus. À Bruxelles, les diplomates et les politiques avancent en privé une série de maladresses commises à Paris: le péché d'orgueil de l'état-major qui pensait régler l'affaire aussi vite qu'au Mali, une opération lancée en solo qui débouche sur un appel à l'aide juste avant Noël et, pour finir, de grands alliés qui détournent le regard sur ce qui s'impose chaque jour comme un bourbier humanitaire. Un responsable s'interroge: «Qui, aujourd'hui, a vraiment envie d'aller en Centrafrique?»

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:40
Décès d’une figure du régiment de chasse «Normandie-Niemen»

 

12/02/2014 Armée de l'air

 

Vendredi 7 février 2014, le mécanicien Aleksandr Petrovich Nikitine, une figure de l’épopée «Normandie-Niemen», s’est éteint à l’âge de 91 ans.

 

Les funérailles d’Aleksandr Petrovich Nikitine se sont déroulées dans la petite ville de Mikhaïlov à 250 km de Moscou le 9 février. Le président de l’association russe « Normandie Niemen », M. Fétissov et l’attaché de défense adjoint «air», le lieutenant-colonel Matthieu Evain, ont pris part aux cérémonies religieuses rendues en son honneur.

 

L’adjudant Aleksandr Petrovitch Nikitine faisait partie des derniers Russes à avoir accompagné du début à la fin les aviateurs de la France Libre venus combattre sur le front de l’Est : de l’arrivée à Ivanovo du groupe de chasse numéro 3 «Normandie», en décembre 1942, jusqu’au retour par les airs, au Bourget, des pilotes français avec les Yak offerts par l’Union soviétique, en juin 1945. Sa tâche consistait à préparer et réparer les appareils des pilotes français et plus particulièrement ceux de Paul de Forges, Pierre Dechanet et Marcel Perrin. Avec le régiment «Normandie» (dénommé régiment de chasse «Normandie-Niemen» le 21 juillet 1944), il participa à l’ensemble des campagnes de libération des villes de Kalouga, Orel, Smolensk, de la Biélorussie et de la Lituanie, de 1943 à 1945.

 

Décès d’une figure du régiment de chasse «Normandie-Niemen»

Sa bravoure aux côtés des pilotes français du régiment de chasse «Normandie Niémen» a été reconnue et  récompensée par de nombreuses décorations soviétiques et françaises, dont celle de la Croix de guerre et de la Légion d’Honneur.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:35
Afghanistan : Regroupement du détachement Epidote à l’aéroport international de Kaboul (KAIA)

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Le 7 février 2014, l’ensemble du détachement Epidote a quitté le camp américain Phoenix pour rejoindre l’aéroport international de Kaboul (KAIA).

 

Après une dernière levée des couleurs, le colonel Philippe Vervaeke, commandant du détachement Epidote, et le colonel américain Mac Emore ont échangé une poignée de main, marquant le départ définitif des militaires français du camp Phoenix. Ces derniers ont emporté la plaque portant l’inscription « quartier Lafayette », en souvenir du lieu que le détachement occupait depuis 2002.

 

Ce regroupement des éléments français de la Force Pamir sur l’aéroport international de Kaboul, commandé par le général de division aérienne Olivier Taprest, marque une étape supplémentaire dans le cadre du désengagement de l’armée française en Afghanistan.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : Regroupement du détachement Epidote à l’aéroport international de Kaboul (KAIA)
Afghanistan : Regroupement du détachement Epidote à l’aéroport international de Kaboul (KAIA)
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:30
Iran Tests Long-Range Ballistic Missiles

 

February 14, 2014 By Ankit Panda

 

The Iranian military successfully tested two new indigenous long-range missiles.

 

The Iranian military successfully tested two new indigenous long-range missiles, including a surface-to-surface missile and an air-to-surface missile, according to its defense minister. The tests come ahead of renewed talks between the P5+1 group of nations and Iran on a permanent deal to curb the latter’s nuclear program. The talks are scheduled to take place in Vienna beginning February 18. Iran and the P5+1 concluded an interim deal in November which was implemented in late January 2014 and is currently ongoing.

According to Brigadier General Hossein Dehqan, one of the missiles tested was a long-range ballistic missile with radar evasion capabilities. “The new generation of long-range ground-to-ground ballistic missile with a fragmentation warhead and the laser-guided air-to-surface and surface-to-surface missile dubbed Bina (Insightful) have been successfully test-fired,” he said. According to Dehqan, “the Bina missile is capable of striking important targets such as bridges, tanks and enemy command centers with great precision.”

Assertions from Iranian military commanders and officials generally exaggerate its military capabilities. Likely Iranian targets in the region – namely Israel and U.S. bases in the Middle East – were already covered by Iran’s existing arsenal of Shabab 3 and Ghadir missiles. The previous generation of long-range Iranian surface-to-surface missiles had a range of up to 2,000 km.

According to Reuters, “the decision to carry out the test may be a sign of Iran’s political infighting.” Iranian President Hassan Rouhani has faced criticism from hardline and conservative Iranian lawmakers for easing up on military displays; he allegedly initially opted to cancel this very exercise but later acquiesced under pressure from lawmakers.

In response to the tests, a U.S. Defense Department spokesman Admiral John Kirby said ”Iran’s missile program continues to pose a dangerous threat to region, and is an issue we monitor closely.” The Pentagon spokesman also highlighted Iran’s obligations under U.N. Security Council Resolution 1929. Under that resolution, Iran is prohibited from pursuing the development of missiles or missile technology that could be used for the delivery of nuclear weapons.

The missile tests come a day after a senior Iranian naval officer said that Iran would send its warships toward U.S. maritime borders. ”Iran’s military fleet is approaching the United States’ maritime borders, and this move has a message,” according to Admiral Afshin Rezayee Haddad. U.S. officials said the announcement did not carry much weight and was essentially an empty threat. ”It’s important to understand that, at this point, we have an announcement not a deployment. They’ve stated this aspiration before,” said one anonymous U.S. defense official.

Taken together, these incidents highlight a lack of domestic consensus within the Islamic republic on how it should present itself to the world. While Iran remains engaged in high-stakes negotiations with world powers, it continues to give the United States and regional rivals reasons to remain vigilant. So far, P5+1 nuclear negotiators haven’t commented or linked these tests and other military displays to the progress of the nuclear talks. This could change in the future.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:25
Sommet des dirigeants nord-américains: la coopération en matière de défense au menu

 

13 février 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Premier ministre Stephen Harper se joindra à Toluca, au Mexique, le 19 février, à Enrique Peña Nieto, Président du Mexique, et à Barack Obama, Président des États Unis, pour le septième Sommet des dirigeants nord-américains où il discutera de d’économie et de coopération en matière de défense et de sécurité.

 

Il sera accompagné d’Ed Fast, ministre du Commerce international, de Steven Blaney, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, et de Joe Oliver, ministre des Ressources naturelles.

Avant le Sommet, le Premier ministre effectuera sa première visite bilatérale au Mexique, du 17 au 18 février, à Mexico, où il rencontrera le Président Peña Nieto, les ministres de son Cabinet et des membres importants du milieu des affaires.

Au cours de sa visite au Mexique, le Premier ministre réitèrera, dit le communiqué du Bureau du Premier ministre qui annonce cette visite, l’importance de cette relation bilatérale, «au moment où [le Canada et le Mexique] célèbrent 70 ans de relations diplomatiques entre les deux pays, il cherchera de nouveaux moyens de resserrer les liens [...] et discutera d’un éventail de dossiers d’intérêt régional ou international.
Ce sommet à Toluca sera le sixième Sommet des dirigeants nord-américains auquel aura participé le Premier ministre canadien.

Le précédent sommet a eu lieu à Washington, D.C., au mois d’avril 2012.

En outre, depuis 2006, le Premier ministre Harper a rencontré régulièrement ses homologues mexicains, officiellement ou de manière informelle.

«Le Mexique est l’un des amis et partenaires les plus proches du Canada. Cette année, nous célébrons 70 ans d’excellentes relations diplomatiques au cours desquelles nos pays ont favorisé une croissance fantastique du commerce, du tourisme et de l’investissement et au cours desquelles se sont tissés des liens étroits entre les populations. Notre gouvernement reconnaît que même des relations solides et dynamiques peuvent encore se développer et je me réjouis d’explorer comment approfondir davantage les relations du Canada avec le Mexique au cours de ma visite. », a déclaré le premier ministre Harper.

 

Les relations de Défense du Canada avec l’Amérique latine

Le mexique est membre de l’ALENA, mais aussi un pays latino-américain qui entretient des relations importantes avec ses voisins d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Les relations de défense du Canada avec les pays d’Amérique latine (Mexique, Amérique centrale, Amérique du Sud) sont, elles aussi, de plus en plus importantes.

Comme chaque année, le Canada, représenté par lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne a participé l’automne dernier à la Conférence des commandants des armées des Amériques qui se tenait cette année dans la capitale mexicaine.

Le Canada s’y est joint à titre d’armée observatrice en 1991 et il est devenu membre à part entière en 1993.

Par ailleurs, le Canada a aussi des ententes en matière de Défense avec plusieurs nations latino-américaines.

En mars 2013, le ministre de la Défense Canadien Peter MacKay, et le ministre de la Défense nationale du Pérou, Pedro Cateriano Bellido ont signé un protocole d’entente de coopération en matière de défense avec le Pérou.

En août 2013, en visite en Amérique Latine, le ministre des Affaires étrangères du Canada John Baird a annonçait lors d’un entretien avec son homologue colombienne, María Ángela Holguín Cuéllar, deux nouvelles initiatives qui aideront la Colombie et d’autres pays de la région à intervenir en cas d’attaque terroriste de nature chimique, biologique, radiologique ou nucléaire.

En novembre 2013, lors du Forum d’Halifax sur la sécurité internationale, le ministre de la Défense, Rob Nicholson, et son homologue chilien, Rodrigo Hinzpeter, ont réitéré lors d’une rencontre bilatérale leur engagement à développer l’armée guatémaltèque et à lancer de nouvelles initiatives en Amérique centrale et dans les Caraïbes.

En outre, depuis plusieurs années, le Canada participe à l’exercice multinational PANAMAX qui teste les réponses en coordination avec les gouvernements du Panama et de Colombie, afin de protéger et de garantir un passage sûr pour le trafic commercial à travers le canal de Panama, d’assurer sa neutralité, et respecter la souveraineté nationale.

Et, l’automne dernier, le Canada a aussi participé à un exercice aérien multinational majeur au Brésil, CRUZEX, visant le développement de la coopération et la connaissance mutuelle avec 7 pays latino-américains.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 23:55
Du nouveau pour le plan Vigipirate

 

13/02/2014 gouvernement.fr

 

Le Premier ministre, avec les ministres de l’Intérieur, de la Défense et des Transports, a présenté un nouveau plan Vigipirate. Rénové pour mieux anticiper et répondre à la complexité croissante de la menace terroriste, il associe plus largement tous les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre.

Le nouveau dispositif

 

Il faut souligner deux changements importants. Tout d’abord, le code d’alerte est simplifié et le code couleur abandonné au profit de deux niveaux de mobilisation : un niveau de vigilance (qui peut ponctuellement être renforcé par des mesures plus contraignantes) et un niveau d’alerte face à un risque imminent d’attentat. Ce dernier permet la mise en œuvre de mesures exceptionnelles et temporaires lorsque des projets d’attentats terroristes sont détectés ou lorsqu’un acte terroriste a été commis sur le territoire national. Ce nouveau code est à la fois plus simple et plus explicite, rendant Vigipirate plus flexible.

Deuxième nouveauté, le plan Vigipirate se dote d’une signalétique : un logo rouge en forme de triangle, portant la mention Vigipirate connue de tous les Français1, sera désormais visible dans l’espace public. Il permettra d’identifier plus rapidement l’application de mesures Vigipirate, là où un appel à la vigilance s’impose et là où les contraintes sont temporairement imposées, afin d’en expliquer le sens.

En cas d’alerte attentat, un logo spécifique "Alerte attentat" sera mis en place sur les lieux concernés.

 

Quel est l’objectif du plan Vigipirate ?

 

 

L’objectif de Vigipirate est triple. Il vise à la fois à protéger la population, les infrastructures et les institutions et à préparer les réponses en cas d’attaque. Il s'attache également à diffuser une culture de vigilance de l’ensemble des acteurs du plan : l’Etat, les opérateurs d’infrastructures et de réseaux vitaux, les collectivités territoriales, les opérateurs économiques mais aussi les citoyens. Enfin, il permet une réaction rapide et coordonnée en cas de menace ou d’action terroriste, afin de renforcer la protection, de faciliter l’intervention, et d’assurer la continuité des activités d’importance vitale.

 

 

Vigipirate, l’affaire de tous

De simples réflexes préventifs doivent être adoptés au quotidien : ne pas laisser de bagages abandonnés, signaler les objets ou comportements suspects, respecter les consignes de sécurité, se soumettre aux contrôles, faciliter l’intervention des secours ou des forces de l’ordre. Toutes les informations utiles sur le plan Vigipirate sont disponibles et téléchargeables sur le site risques.gouv.fr.


  1. D’après les résultats d’un sondage de l’Ifop pour le Service d’information du Gouvernement, 94 % des Français connaissent le plan Vigipirate. 

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:55
Photos Armée de Terre

Photos Armée de Terre

 

13/02/2014 CNE ROSSI - Armée de Terre

 

Les feux indirects impliquent que la personne qui désigne la cible soit différente de celle qui tire. C’est un appui interarmées dont l’emploi est soumis à la décision du chef tactique.

 

Dans l’armée de Terre, c’est l’artillerie sol-sol qui incarne la fonction appui feu. Pour produire un effet sur le terrain, celle-ci dispose d’un panel de moyens, employés selon l’effet à obtenir : éclairement, aveuglement, neutralisation, destruction, etc.

 

« Les moyens sont répartis en fonction des besoins », précise le lieutenant-colonel Jean-Marie Delion, officier traitant feux 3D du CDEF. Ces trois types de moyens sont : le mortier de 120 mm avec une portée de 8 km, les canons de 155 mm du TRF1et de l’AUF1 d’une portée de 28 km ou encore celui du Caesar d’une portée de 38 km, et enfin, le lance-roquettes unitaire (LRU).

 

Ce nouvel équipement, avec une portée de 80 km et une précision métrique, sera livré courant 2014.

 

La coordination est indispensable pour la gestion des feux et des intervenants 3D dans la zone d’action. L’organisation de l’espace aérien répond à la double obligation de conserver la liberté d’emploi de tous les moyens feux tout en assurant la sécurité des vecteurs évoluant dans la 3D. « Si un hélicoptère de manœuvre intervient pour une évacuation sanitaire et l’extraction d’un blessé, le spécialiste artillerie interdit temporairement tout tir indirect, souligne le LCL Delion. Il y a un responsable de la gestion de la 3D à chaque niveau. »

 

Pour neutraliser les aéronefs ennemis, la défense surface air prend le relais pour la défense aérienne. Sous l’autorité du commandant de la force, l’Air Defence Commander suit les mouvements aériens dans la zone des combats et centralise l’engagement des feux antiaériens. Située au niveau interarmées, cette autorité coordonne le tir des frégates de défense aérienne de la marine, des aéronefs et unités sol-air de l’armée de l’air, et des Mistral de l’armée de Terre.

Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:55
La commission de la défense, le rabbin, l’imam, le pasteur, l’évêque et l’arme nucléaire

 

13 février 2014, par Hélène Bekmezian – LeMonde.fr

 

Cela pourrait presque être le début d'une histoire drôle. Celle d'un rabbin, d'un pasteur, d'un imam et d'un évêque qui entrent à l'Assemblée nationale pour y parler de la dissuasion nucléaire. Pourtant, les auditions des aumôniers militaires en chef des cultes israélique, protestant, musulman et catholique, devant la commission de la défense mercredi 12 février, n'avaient rien d'une plaisanterie.

 

L'exercice peut sembler surprenant – voire inconvenant – dans une République laïque où le pouvoir politique est séparé du religieux. Seul député écologiste de la commission de la défense, François De Rugy (dont la formation politique avait demandé ce débat sur la dissuasion nucléaire qui se déroule sur plusieurs mois avec de nombreuses autres auditions) n'a d'ailleurs pas masqué son étonnement devant ces invités religieux. Mais, bien qu'athée revendiqué, l'élu a pour autant salué un débat "intéressant" et utile pour "éclairer" le politique.

 

Chose rare en effet, les réflexions de ces religieux militaires, et particulièrement celles du rabbin Haïm Korsia, dont la religion place la discussion au cœur de sa pratique, ont permis d'aborder une question lourde – l'arme nucléaire – par ses versants éthiques et spirituel.

 

DISSUADER UN SAGE OU UN FOU

 

Ainsi, un "enseignement extraordinaire" de la Genèse – le meurtre de Abel par Caïn – éclaire selon le rabbin Korsia la question de l'utilisation de l'arme fatale, "ultime aboutissement d'une incapacité à parler" : "Caïn a tué Abel lorsqu'ils ont arrêté de parler. Tant qu'ils se parlent, qu'ils se disputent, il reste une possibilité d'arranger les choses. Ce que nous apprend cette histoire, c'est que tant qu'il y a débat, même houleux, il y a possibilité de refraternisation. La dissuasion nucléaire a forcé les États à mettre en place des systèmes de parole, cela force à débattre."

 

Quant aux limites de la dissuasion et des conditions dans lesquelles elle peut fonctionner, ce sont, là encore, les Ecritures qui les expliqueraient le mieux. Et le rabbin de citer deux passages de l'Ancien testament. "Lorsque le prophète Jonas vient devant la ville de Ninive en disant 'si vous ne vous repentez pas, dans 40 jours, Dieu va vous détruire', la ville se repent. Celui qui menace est crédible et les gens en face sont intelligents. La menace du fort à l'intelligent fonctionne. Mais quand Moïse prévient Pharaon des plaies qui s'abattront sur l’Égypte s'il ne laisse pas partir le peuple d'Israël, Pharaon n'écoute pas. La dissuasion du fort envers le fou ne fonctionne pas".

 

"Avoir une vision angélique du monde n'interdit pas de se prémunir des risques", soutient le rabbin qui rappelle que "la Bible interdit la violence mais la légitime quand il s'agit de la légitime défense" : "le prophète Esaï dit qu'un jour le loup habitera avec l'agneau. Mais un autre grand rabbin du XXe siècle, Woody Allen, a précisé que 'le jour où le loup et l'agneau dormiront ensemble, l'agneau ne dormira quand même que d'un seul œil'". Pas question pour autant de légitimer les yeux fermés l'utilisation de l'arme nucléaire car "une société restera digne tant qu’elle se posera cette question : nous devons protéger nos citoyens mais on ne peut pas le faire en s’en lavant les mains, sans considérer que cela nous touche".

 

"LES FACTEURS POLITIQUES NE DOIVENT JAMAIS CONDUIRE A UNE SURDITÉ ÉTHIQUE"

 

Sans parler au nom des musulmans – il n'existe pas de clergé dans l'Islam – l'imam Abdelkader Arbi s'est lui davantage échiné à assurer que "l'Islam comprend une multitude de courants qui vont du mieux disposés à l’égard de l’époque moderne aux plus fondamentalistes" et que "la guerre en Islam tel que les textes religieux le prévoit, n’est pas sanctifiée. Qu'importe ce qu'en disent les fondamentalistes, "il n’existe pas de guerre sainte en Islam, à l’origine des textes. Le djihad reste une attitude individuelle, un effort sur soi même."

 

Enfin, Monseigneur Luc Ravel a porté le message le plus pacifique rappelant que, depuis le concile de Vatican II (1965), l’Église catholique juge que "tout acte de guerre qui tend indistinctement à la destruction de ville entière ou de région avec leurs habitants est un crime contre dieu et contre l’homme lui même" et plaide pour un "désarmement général, équilibré et contrôlé".

 

"Il y a des facteurs politiques qui ne doivent jamais vous conduire à une surdité éthique. Il n’y a qu’une terre, sur laquelle nous pouvons vivre ensemble, c’est ma foi, mon utopie. Mais celle-ci intègre aussi la fissure, que nous appelons pêché originel, qui est dans les cœurs de chacun et qui nous entraîne comme un poids vers le mal. Donc soyons lucide et raisonnable", a exposé l'évêque. "Il n’y a pas de cœur plus fort qu’un cœur brisé", lui a répondu le rabbin, amenant en conclusion le débat sur la spécificité de la dissuasion nucléaire française : "c’est parce qu’on a souffert, qu’on a connu la guerre sur notre sol, que l'on sait ce que c’est et qu'on ne peut le souhaiter à personne".

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:45
Piraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djibouti

 

10/02/2014 Sources : EMA

 

Du 4 au 6 février 2014, le transport de chalands de débarquement  (TCD) Siroco, bâtiment amiral de la force européenne Atalante, était en relâche opérationnelle à Djibouti.

 

A cette occasion, le commandant de la force, l’amiral Hervé Bléjean, a rencontré le 4 février les unités de la force Atalante stationnées à Djibouti.

 

Accueilli par le commandant de l’élément de soutien Atalante et officier de liaison Atalante à Djibouti, la délégation de l’état-major embarqué a rencontré le personnel du SEA et les équipages des avions de patrouille maritime allemands et espagnols actuellement déployés dans le cadre de l’opération Atalante et stationnés sur la Base Aérienne 188 des forces françaises stationnées Djibouti (FFDj).

 

Au cours de sa visite, l’amiral Bléjean a salué le rôle essentiel des moyens aériens dans la lutte contre la piraterie. Les renseignements collectés par les équipages de ces aéronefs permettent d’anticiper des actes de piraterie, de localiser des bâtiments suspects et de les poursuivre.

 

Après avoir remercié le commandant de la Base Aérienne 188, qui assure  un soutien logistique au profit des équipages Atalante, l’amiral Bléjean a rencontré Monsieur Joseph Silva, ambassadeur de l’Union Européenne à Djibouti.

 

Djibouti joue un rôle majeur dans les opérations de lutte contre la piraterie. D’une part, les forces françaises stationnées à Djibouti apportent un soutien logistique essentielle à l’opération européenne Atalante (soutien des bâtiments, des avions de patrouille maritime, soutien santé), d’autre part, la République de Djibouti participe à la mobilisation régionale pour lutter contre la piraterie.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Piraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djiboutiPiraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djibouti
Piraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djiboutiPiraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djibouti
Piraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djiboutiPiraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djibouti
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:45
Sangaris : visite de l’ambassadeur de Pologne à Orléans

 

10/02/2014 Sources : EMA

 

Le 5 février 2014, l’ambassadeur de la République de Pologne en France, Monsieur Tomasz Orlowski, s’est rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy auprès du contingent militaire polonais déployé en soutien de la force Sangaris depuis le 30 janvier.

 

Accueilli par le colonel Gilles Besançon, commandant de la BA 123, l’ambassadeur de Pologne a reçu les honneurs du détachement polonais. Il a ensuite visité l’escadron de transport Franche-comté(ET 2.61) et rencontré les membres de l’équipe multinationale de mise en service (Multinational Entry into Service Team - MEST) déployé à Orléans dans le cadre de l’entrée en service de l’avion de transport A400M.

 

Depuis le 30 janvier 2014, les autorités polonaises ont mis un avion de transport tactique C130 à disposition de la force Sangaris pour appuyer les manœuvres logistiques entre la France et la RCA. D’une durée de trois mois, ce soutien est réalisé depuis la base aérienne 123 d’Orléans Bricy.

 

Le contingent polonais compte deux équipages, un avion C-130 Hercules et du personnel de service au sol. Un deuxième appareil est en disponibilité opérationnelle sur la base aérienne de Powidz en cas de défaillance du premier.

 

La coopération de défense entre la France et la Pologne s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique signé en 2008. Cette coopération opérationnelle s’exerce principalement dans le domaine de la formation, des entraînements et des exercices. Elle a dernièrement été mise en évidence dans le cadre de l’exercice de certification de la force de réaction rapide de l’OTAN, Steadfast Jazz. Organisé en Pologne du 2 au 9 novembre 2013, cet exercice avait notamment permis de renforcer notre interopérabilité au sein de l’Alliance.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:45
Sangaris : destruction des munitions saisies

 

11/02/2014 Sources : EMA

 

Le 10 février 2014, la force Sangaris a détruit plus de 750 Kg de munitions saisies lors des actions de désarmement des groupes armés et à l’occasion de la découverte de caches d’armes.

 

Très tôt dans la matinée, les experts en explosif et déminage (MINEX) de la force Sangaris se sont déployés à 10km au Nord de Bangui afin de détruire une partie des munitions saisies lors des différentes missions de désarmement et de fouilles réalisées depuis le début de l’opération Sangaris. Appuyée d’une section armée par le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35eRAP) dont la mission était de former une bulle de sécurité autour de la zone de destruction et de prévenir les populations environnantes, les sapeurs du 17erégiment du génie parachutistes (17e RGP) ont pu neutraliser en toute sécurité les 750 kilos de matière active par la technique dite « du fourneau ».

 

Ces munitions (obus de mortier, roquettes, grenades, mines et cartouches d’arme automatique) ont été saisies auprès de groupes armés ne respectant pas les mesures de confiance, trouvées à l’occasion de la découverte de caches d’armes, ou tout simplement de munitions abandonnées après utilisation mais non explosées (UXO). C’est par mesure de sécurité que ces munitions ont été détruites, les conditions antérieures de stockage et de manipulation n’offrant pas les garanties nécessaires pour une conservation dans un dépôt ou pour leur ré-utilisation.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans le cadre de l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:55
Premier déploiement opérationnel d’un hélicoptère Panther standard 2 à bord d'une frégate de type La Fayette

 

 

12/02/2014 Sources : Marine nationale

 

Depuis quelques semaines, un hélicoptère Panther standard 2 de la flottille 36F opère en Méditerranée Orientale à partir de la Frégate type La Fayette Surcouf. Si l’efficacité de la coopération entre la frégate et son hélicoptère n’est plus à démontrer, cette mission est la première réalisée avec un Panther pleinement opérationnel au nouveau standard. Ces nouveaux équipements embarqués, notamment le FLIR et la console tactique « STEP 2 » (Système Tactique Embarqué sur Panther standard 2) apportent une véritable plus value aux missions assignées à l’hélicoptère et à son bâtiment-porteur.

 

La console « STEP 2 » améliore l’échange des informations entre les différentes unités d’une force. L’ensemble de visualisation infrarouge FLIR permet, après détection radar, d’identifier les pistes à des distances bien supérieures au Panther de standard précédent, de jour comme de nuit. Associé à un système d’enregistrement, il permet un travail en aval sur les vidéos réalisées lors du vol.

 

Cette augmentation des senseurs des nouveaux standards renforce d’autant l’efficacité du binôme FLF/Panther qui se révèle toujours mieux adapté au spectre des missions dévolues aux frégates type Lafayette..

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:50
MEPs Discuss EDA’s Role in Implementing European Council Conclusions

 

Brussels - 12 February, 2014 European Defence Agency

 

Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency, today exchanged views with the European Parliament’s Subcommittee on Security and Defence (SEDE). Detailing EDA’s role in implementing the European Council Conclusions, Madame Arnould highlighted that the outcome of the discussions by Heads of State and Government was a positive signal for European defence.

 

In her introduction, Madame Arnould highlighted the concrete taskings stemming from the European Council, especially regarding the four capability programmes on Air-to-Air Refuelling, Remotely Piloted Aircraft Systems, satellite communications and cyber defence, and the incentives for more cooperation She also underlined that the European Defence Agency would continue working  in close cooperation with the European External Action Service, the European Commission and the European Parliament. Madame Arnould stressed the need for synergies in the field of dual-use research, also for the benefit of the European defence industry.

 

The subcommittee’s chairman Arnaud Danjean strongly welcomed the role of EDA and the importance of a continuous dialogue with SEDE, as practiced over the past years. MEPs posed many questions, with a particular interest in the capability programme on Remotely Piloted Aircraft Systems and the state of Pooling & Sharing.

 

More information:

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:45
CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA

 

11/02/2014 Sources : EMA

 

Les 3 et 4 février 2014, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, s’est rendu en République Centrafricaine et au Mali. Ce déplacement avait pour objectif d’inspecter les forces françaises déployées sur ces deux théâtres d’opération et de rencontrer les autorités politiques et militaires locales.

 

En République Centrafricaine, le chef d’état-major des armées s’est rendu auprès des militaires des groupements tactiques interarmes « Amarante » et « Panthère », placés sous les ordres du général Soriano, commandant l’opération Sangaris. Il a également été reçu en audience par madame Samba Panza, chef de l’état de transition.

 

Au Mali, après avoir inspecté le groupement tactique désert à Gao, le CEMA a rejoint le PC de l’opération Serval à Bamako où les travaux actuellement en cours sur le partenariat élargi avec les pays de la bande sahélienne lui ont été présentés.

 

Symboliquement, lors de son dernier déplacement à l’étranger, l’amiral Guillaud a souhaité témoigner de son estime à l’égard de tous les militaires qu’il a eu l’honneur de commander en opérations.

CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA
CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA
CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:45
Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 1er février, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO.

 

Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Chacun de ces détachements est composé d’une équipe de commandement, d’éléments du génie, d’infanterie, d’une équipe sanitaire complète, de mécaniciens et de contrôleurs aériens.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAOMali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 20:55
Les BPC pleinement interopérables avec l’US Navy et les moyens de projection de l’USMC

 

10 Février 2014 Cols Bleus

 

Janvier 2014, un V 22 Osprey de l’United States Marine Corps (USMC) a pour la première fois apponté sur un Bâtiment de projection et de commandement, le BPC Dixmude. Le succès remporté par cette expérimentation confirme l’interopérabilité complète des bâtiments de la classe Mistral avec les moyens mis en œuvre par les groupes expéditionnaires américains (ESG - Expeditionary Strike Groups). Les BPC sont en effet parfaitement interopérables avec les engins de débarquement sur coussin d’air (LCAC), l’ensemble des hélicoptères jusqu’aux plus lourds (Sikorsky CH 53 Sea Stallion) et désormais avec le Boeing-Bell V22 Opsrey, croisement hybride entre hélicoptère et avion de transport.

 

Au cours d’une séance de près de deux heures menée par le Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA/10S), différents posés, ont été réalisés, permettant de procéder à des relevés d’environnement. Ceux-ci ont permis d’apprécier les qualités de vol de l’aéronef en fonction de l’aérologie spécifique du BPC ou encore d’ajuster avec précision les zones de posé.

Compte tenu de la masse, des dimensions, du souffle et de la chaleur produits par cet hélicoptère de transport doté de rotors basculants, cette première expérimentation était délicate. Sur les bâtiments BPC, le spot d’appontage numéro 1, situé à l’avant du pont d’envol, est renforcé pour les hélicoptères lourds. Cependant, si les BPC ont l’habitude d’accueillir des hélicoptères Caïman pouvant peser jusqu’à 10 tonnes en pleine charge, le V22 qui s’est posé pesait 22 tonnes, soit plus du double.

 

Dans l’appareil, les pilotes d’essai, le  LV Linas (CEPA/10S) et le LV Bourgeois (DGA/EV), observaient et conseillaient les pilotes américains pour la manœuvre. Selon le CV Mahé, commandant le CEPA/10S et ingénieur navigant d’essai, « cette première phase a permis de valider l’emplacement, d’affiner les procédures et d’effectuer des mesures d’environnement essentiellement de vents et de températures. Même si nous avions peu d’inquiétude à ce sujet, ces expérimentations confirment la capacité du BPC à recevoir le V22 dans des conditions de sécurité acceptables tant pour la plateforme que l’aéronef ».

« Le succès de cette étape constitue un jalon supplémentaire dans l’amplification de l’interopérabilité entre les marines française et américaine et permet d’envisager une homologation plus étendue de la plateforme pour ce type d’aéronef » conclut le capitaine de vaisseau Pierre de Briançon, commandant du BPC Dixmude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Début 2012, l’interopérabilité des Landing Craft Air Cushion (LCAC), aéroglisseurs de débarquement amphibie de l’US Navy, avec les BPC français avait été certifiée. Cette certification était intervenue après de nombreuses manœuvres d’enradiages et de déradiages menées au large des Etats-Unis.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 20:45
Sangaris : la force se déploie en province

13 févr. 2014  FORCESFRANCAISES

 

Depuis le 9 février 2014, le groupement tactique inter-armes (GTIA) « Panthère » de la force Sangaris est entièrement déployé sur l'axe reliant Bangui à l'ouest du pays. Il y conduit des missions de reconnaissance et de sécurisation, afin de protéger la population et d'appuyer le déploiement de la MISCA dans l'ouest du pays.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 17:55
photos Légion Etrangère

photos Légion Etrangère

 

 

29-01-2014 Legion Etrangère - Réf : 333 | 1462

 

Le 27 janvier 2014 à Orange ont eu lieu les obsèques du général de division (2s) Le Corre, ancien commandant de la Légion étrangère de 1988 à 1992.

 

A l’issue de l’office religieux, les honneurs militaires ont été rendus devant le théâtre antique par un détachement d’honneur du 1er REC, en présence du général de corps d’armée Bertrand Clément-Bollée commandant les forces terrestres, du général de division Christophe de Saint Chamas commandant la Légion étrangère et du colonel Rémi Bouzereau commandant le 1er REC. Plusieurs anciens commandants de la Légion étrangère et chefs de corps de Légion étaient présents, ainsi que de nombreuses amicales d’anciens légionnaires. Le général Le Corre a ensuite été inhumé au cimetière Légion étrangère du Coudoulet.

 

 Raymond Le Corre voit le jour en 1933 à Saint-Etienne. Après avoir effectué sa scolarité à l’Ecole spéciale militaire interarmes en qualité de saint-cyrien en 1953, il fait le choix de l’Arme blindée et cavalerie. Le 1er janvier 1960, il est désigné pour servir au 1er Régiment étranger de cavalerie comme chef de peloton.  En 1966, il prend le commandement du 3e escadron du 1er REC avant de rejoindre l’école supérieure de guerre. En 1977, il prend le commandement du 1er REC. Après avoir été nommé adjoint au général commandant la Légion étrangère, il est nommé général de brigade en 1986 et prend le commandement de la Légion étrangère en 1988. Il est promu au grade de général de division en 1990.

 

 Le général de division Raymond Le Corre était commandeur de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du Mérite et titulaire de trois citations.

La Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le CorreLa Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le CorreLa Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le Corre
La Légion a dit au revoir au général de division(2s) Le Corre
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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 17:55
Nexter robotics vend son Nerva en Asie

Le robot Nerva en démonstration à Defexpo (crédits: G Belan)

 

11 février, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

C’est discrètement que le petit robot Nerva (relire l’article sur Nerva ici) engrange ses premiers succès. Il faut dire que le premier client surprend, il s’agit de la Birmanie. Nexter Robotics a en effet vendu ses 2 premiers Nerva en novembre dernier. Le groupe français s’apprête à les livrer dans les prochains jours. Il s’agit d’une première commande « pour voir » qui devrait être suivi d’un contrat pour une cinquantaine de systèmes. Le Nerva est ici vendu sous une version civile (senseurs dégradés). Mais il y a mieux: Nexter Robotics est en discussions avancées avec deux autres pays asiatiques : le Vietnam et les Philippines, pour leur vendre une dizaine de machines chacun.

 

Tant qu’à la Birmanie, leur utilisation sera de la surveillance et de la détection de mouvements grâce à une caméra thermique et des batteries additionnelles pour une autonomie accrue.

 

Une politique commerciale agressive

 

La petite filiale de Nexter a décidé d’adopter une politique commerciale plus volontariste et met à disposition gratuitement pour tout éventuel client intéressé, un parc de 10 robots Nerva. Et propose de développer, sur fonds propres, toutes charges utiles qui seraient demandées.

 

Et continue les discussions et tests avec les institutions françaises. Le 13 RDP l’a malmené pendant 2 semaines, « les retours sont enthousiastes » précise Joël Morillon, Directeur de Nexter Robotics. Reste que les responsables militaires semblent encore assez réticents à ce genre de nouveautés, qui vient bousculer leurs doctrines d’emplois. En France, la Gendarmerie (GIGN) ou encore les pompiers (BSPP) s’y intéressent et ont demandé des charges utiles spécifiques à Nexter (armes non létales fumigènes ou assourdissants, capteurs audio, NRBC…). Ils vont bientôt tester ces petits robots.

 

Nexter développe également la famille Nerva, avec le petit frère à deux roues (relire l’article de FOB ici), qui achève ses tests de qualification, tandis que Robotics réfléchit à un grand frère à 6 roues, beaucoup plus costaud.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 20:35
Pourquoi l'Inde fait patienter le Rafale sur la piste d'envol

Six raisons pour comprendre pourquoi le contrat pour l'acquisition des 126 Rafale par l'Inde est si long à se concrétiser

 

10/02/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La semaine dernière, le ministre de la Défense indien a confirmé que le contrat Rafale ne serait pas notifié avant les élections. Pourquoi ce ce contrat met-il autant de temps à être signé ? Explications.

 

L'Inde ne signera pas d'accord d'achat de l'avion de combat Rafale de Dassault Aviation avant les élections prévues d'ici à mai en raison de contraintes budgétaires, a déclaré jeudi dernier le ministre de la Défense, A. K. Antony. Ce qui n'est pas réellement une surprise, les industriels du Team Rafale misant pour une mise en vigueur du contrat en 2015. "Les grands contrats d'équipement militaire devront attendre le prochain exercice qui commence en avril", a encore expliqué le ministre et beaucoup de ces contrats "sont à un stade final". Ce qui ne remet pas en cause cette opération entre Dassault Aviation et New Delhi.

"En raison du manque de fonds, il ne faut pas attendre d'accord ou de décision finale lors de cet exercice" budgétaire, qui s'achève fin mars, a dit le ministre lors d'une conférence de presse. "J'espère que les choses pourront se matérialiser l'année prochaine", avait-il précisé en référence au prochain exercice budgétaire. Au 1er février, l'Inde avait déjà dépensé 92 % de son budget d'équipement militaire, a précisé le ministre. L'Inde a choisi d'entrer en négociations exclusives avec Dassault en janvier 2012 pour l'achat de 126 avions de combat, soit un montant estimé à 12 milliards de dollars. Parmi ces avions, 108 doivent être assemblés par des industriels indiens.

 

Pourquoi faut-il à l'Inde autant de temps pour signer ce contrat

Lors de la 8e édition de DEFEXPO, le salon international de défense organisé tous les deux ans par New Delhi depuis 1999, qui a fermé ses portes ce dimanche, les industriels étaient résignés. Ils devront patienter encore quelques mois de plus pour signer des contrats en cours de négociations ou en cours de validation par l'administration indienne. Car à seulement trois mois des élections générales prévues en mai, le gouvernement actuel s'impose un gel sur les décisions importantes, notamment les contrats d'armement.

Et après ? "Le temps que le nouveau gouvernement s'approprie les dossiers en cours, il ne faut pas s'attendre à des décisions avant 2015", explique-t-on à "La Tribune". Et encore tout dépendra du résultat des élections. "Si c'est une grande coalition qui sort des urnes, les décisions seront encore plus compliquées à prendre". C'est bien pour cela que la plupart des grands patrons de l'industrie de défense française, à l'exception de celui de Nexter, Philipe Burtin, ont déserté cette année DEFEXPO.

Tout dépendra également de la volonté de l'armée de l'air indienne (IAF), qui a besoin de ces avions rapidement, à exiger la signature de ce contrat. Très respectée en Inde, elle peut - à condition qu'elle le souhaite - débloquer un contrat rapidement. En tout cas, l'IAF a toujours soutenu le deal depuis le début des négociations.

 

Un contrat hors norme

La masse incroyable de détails qui ont été négociés et qui restent encore à négocier, est à l'origine de la difficulté de conclure rapidement un contrat hors norme baptisé "Mother of all deals" (la mère de tous les contrats). Et les négociateurs  français ont dû fatalement se mettre à l'heure indienne. D'autant que les industriels français doivent négocier pied à pied avec le principal partenaire indien de Dassault Aviation, Hindustan Aeronatics Ltd (HAL) très ambitieux. "Ils veulent tout faire mais être responsables de rien", constate un connaisseur de ce dossier.

Ce qui n'est pas réellement nouveau, car, précise-t-il, "ils ont toujours été de redoutables négociateurs". Mais les discussions entre Dassault Aviation et HAL se sont terminés sur qui est responsable de quoi. Enfin, Dassault Aviation, qui veut faire les choses de façon extrêmement propres, souhaite coller au plus près de la proposition qui lui a permis de gagner le droit de négocier en exclusivité avec New Delhi.  L'Inde avait demandé des offres basées sur le coût de possession des appareils. Soit sur la durée de vie des appareils. Et le ministre de la défense indien a indiqué la semaine dernière qu'il y avait encore des contestations "sur des procédures, sur le calcul du + life cycle cost + (coût du cycle de vie, ndlr) qui doivent être résolues mais n'affectent pas le processus de négociation". Des questions qui ne retardent pas les négociations.

 

La roupie malmenée par la politique monétaire de la FED

La remontée des taux longs américains et la décision récente de la FED de réduire de 10 milliards de dollars supplémentaires ses achats mensuels d'obligations sur les marchés influent sur le taux de change des devises entre le dollar et les monnaies des pays émergents, dont la roupie indienne. La dernière semaine de janvier, la roupie indienne a chuté de 2,45 %. Ce qui renchérit d'autant le coût de ses importations, et donc de ses achats d'armement. Du coup, New Delhi qui achète entre 60 % et 70 % de ses matériels de défense à l'étranger sur un budget d'acquisition évalué à 11,6 milliards d'euros pour l'exercice 2013-2014 clos le 31 mars, n'a plus de crédits budgétaires pour signer des grands contrats d'équipements. Pour autant, les autorités indiennes ont pris certaines dispositions pour assurer la stabilité des marchés financiers en dépit de la politique monétaire américaine.

Depuis son plus bas d'août 2013, la roupie indienne a partiellement regagné du terrain face au dollar américain, bien que la tendance reste à la baisse à court terme. Les turbulences monétaires, qui avaient fait chuter la roupie à un plus bas historique en août 2013, ont d'ailleurs renforcé le mécontentement contre le Premier ministre, Manmohan Singh. La roupie n'a cependant cédé que moins de 1% face au dollar au moins de janvier mais cela n'a pas empêché la banque centrale indienne de relever ses taux d'un quart de point le 28 janvier pour lutter contre l'inflation, notamment des prix des produits alimentaires.

 

Un système qui favorise la corruption

Les très nombreuses affaires de corruption paralysent la plupart des processus d'acquisition. "Plus personne ne veut prendre de décision", explique-t-on à La Tribune. En décembre, le Parlement indien a approuvé une loi anti-corruption prévoyant la création d'un médiateur ayant le pouvoir d'enquêter sur les politiques et les fonctionnaires soupçonnés de corruption. En mai, le Premier ministre s'était engagé à ce que les achats d'armements et d'équipements militaires soient "plus transparents, lisses, efficaces et moins vulnérables aux pratiques contraires à l'éthique".

"Le principal problème est que les Indiens ont crée un système obligeant les vendeurs étrangers à payer des pots-de-vin", estime Bharat Verma, du magazine Indian Defence Review interrogé par l'AFP. Il relève ainsi qu'au moins 18 services doivent approuver tout accord d'achat militaire, créant ainsi autant de fenêtres de corruption possible et que rares sont les responsables politiques ou administratifs convaincus de corruption à avoir été condamnés.

La décision récente de l'Inde d'annuler un important achat d'hélicoptères au constructeur italien AgustaWestland s'ajoute à une longue liste de contrats avortés pour des soupçons de corruption qui met en difficulté la modernisation des équipements vieillissants de l'armée indienne. New Delhi a officiellement mis fin le 1er janvier à l'achat de 12 hélicoptères de transport de personnalités pour 556 millions d'euros, une enquête en Italie ayant mis au jour des soupçons de versement de pots-de-vin à des responsables militaires.

Plusieurs contrats ont subi le même sort depuis 20 ans en raison de soupçons de corruption, comme l'affaire Bofors en 1986 ou un contrat pour l'achat de 197 hélicoptères en 2007 attribué à Eurocopter (devenu Airbus Helicopters) puis annulé. En 2009, l'Inde a banni de son marché sept groupes de défense comme Singapore Technologies, Rheinmettal Air Defence et l'israélien Military Industries, toujours pour des soupçons de corruption. Ce qui n'est pas encore le cas d'AgustaWestland. Aucune décision a été prise, selon le ministère de la Défense.

 

Des nouvelles procédures qui vont complexifier les achats ?

New Delhi a promulgué en juin dernier de nouvelles procédures de passation des marchés de défense en plus des 30 % d'offset que les Indiens exigent pour accorder des contrats aux industriels étrangers. Pour le contrat Rafale, c'est 50 % ! Ces exigences visent notamment à développer une industrie de défense indienne robuste, selon le ministère de la Défense indien, avec les plus hauts standards de transparence, de probité et de responsabilité publique. Clairement, New Delhi donne une impulsion à l'indigénisation des achats d'armements. "Une plus grande préférence sera maintenant accordée explicitement" aux entreprises indiennes.

Pour autant, l'Inde peine à développer ses propres programmes. Ainsi, le développement de la phase deux de l'avion de combat LCA (Light Combat Aircraft) sous l'autorité du DRDO indien (Defence Research and Development Organisation) devait être achevé…. en décembre 2008. Il le sera en décembre 2015, selon le ministère de la Défense. Tout comme le missile LR-SAM (Long range surface to air Missile) développé avec les Israéliens est aujourd'hui attendu en décembre 2015 au lieu de mai 2011.

Par ailleurs, le manque de compétences et de connaissances techniques de l'administration indienne complique aussi l'achat de matériel, estime Manoj Joshi, du think tank Observer Research Foundation basé à Delhi, interrogé par l'AFP. "Une personne chargée de l'élevage un jour va se retrouver à la Défense le lendemain. Nos fonctionnaires civils n'ont pas l'expertise des marchés et des matériels, ce qui complique la situation", relève-t-il.

 

La légendaire lenteur de l'administration indienne

Un contrat même signé peut attendre des mois et des mois, voire des années, avant d'être mis en vigueur. C'est le cas du programme SR-SAM gagné par le missilier MBDA et signé en décembre 2011 mais pas encore mis en vigueur à ce jour. Le contrat doit être approuvé successivement par le ministère de la Défense, puis par celui des Finances et enfin par le CCS (Cabinet Committee on Security), présidé par le Premier Ministre. Le CCS réunit également les ministres indiens de la Défense, des Finances, de l'Intérieur et des Affaires étrangères. Le contrat SR-SAM est actuellement entre les mains du Bercy indien.

Airbus Helicopters, qui a répondu en 2008 à un nouvel appel d'offre pour la fourniture de 197 hélicoptères, attend désespérément depuis 2010 l'ouverture des enveloppes commerciales par New Delhi. Et Charles Edelstenne, l'ancien patron de Dassault Aviation, ne se lassait pas de raconter cette anecdote sur la lenteur de l'administration indienne. Il avait gardé en travers de la gorge un appel d'offres lancé par New Delhi pour des avions d'entraînement sur lequel l'avionneur, qui proposait ses Alpha Jet, avait négocié... pendant vingt-deux ans, avant de jeter l'éponge.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 20:20
2014 Global Aerospace and Defense Industry outlook

by Deloitte

 

The Deloitte Touche Tohmatsu Limited Global Manufacturing Industry group has released this year’s Global Aerospace and Defense Industry outlook, which shows that revenue growth in the 5 percent range is expected for the overall industry in 2014. The commercial aerospace sector is expected to continue its significant revenue and earnings growth, with record setting production both at the platform level, as well as in the supplier base. On the other hand, continued declines in revenue and earnings are expected for the global defense sector.

 

Click to enlarge our infographic

Key findings in this report:

  • Revenue growth in the 5 percent range is expected for the overall Aerospace and Defense (A&D) industry in 2014.
  • Global revenues for defense companies are on a downward trend, declining 1.3 percent in 2012 and 1.9 percent in 2011. It is anticipated for 2013, global revenues for defense companies will track to similar levels in the past two years, around an estimated minus 2.5 percent.
  • Global defense spending is declining, resulting mainly from reduced armed conflict in Iraq and Afghanistan and affordability concerns in many traditional militarily active governments. However, defense spending is increasing in several areas of the globe, especially in the Middle East, India, China, Russia, South Korea, Brazil, and Japan.
  • 2014 will likely bring high single to double-digit levels of growth in the commercial aerospace sub-sector.

 

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 19:45
Cancellation of SA spy satellite project could cost taxpayer R100 million plus

 

 

10 February 2014 by Kim Helfrich - defenceweb

 

South Africa could face a claim exceeding R100 million for not meeting contractual obligations regarding the acquisition of a Russian radar surveillance satellite.

 

The acquisition was apparently spearheaded by now retired Lieutenant General “Mojo” Motau when he headed Defence Intelligence and would have cost at least R1.2 billion.

 

Opposition Democratic Alliance (DA) party shadow defence and military veterans minister David Maynier, who has been investigating the issue, said he had been given information on it by Auditor General Kimi Makwetu.

 

“He confirmed the bungled project had resulted in a possible claim against the State of R115 914 849.

 

“The Auditor General furnished me with a copy of the 2006/07 annual report on Special Defence Account (SDA) financial statements which includes the amount as a contingent liability.

 

“The reason for this, according to the report was ‘for a potential claim against the state by a foreign company as a result of the withdrawal of approval for the sensitive project by the Minister’,” Maynier said.

 

Maynier reverted to asking for information on what has become known as South Africa’s spy satellite saga in terms of the Promotion of Access to Information Act after Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula accused him of not having state security at heart. She said he was using the now cancelled satellite acquisition to score political points ahead of the May 7 election.

 

Government reportedly entered into a contract with Russian company, NPO Mashinostroyenia, for the development of a Kondor-E reconnaissance satellite in 2006. At that time it was called Project Flute and was later renamed Project Consolidated Flute.

 

In January Maynier said the project to develop the Kondor-E satellite was frozen for a period, sometime before 2008 by the Department of Defence, causing NPO Mashinostroyenia to threaten legal action.

 

“Project Flute is believed to have been frozen, in part, because a flaw was discovered in the contract, something Defence Intelligence failed to recognise,” he said adding the flaw was that Defence Intelligence would be “entirely dependent” on the Russian company.

 

“Images would have to be requested from them at additional cost and with a significant time delay. Defence Intelligence would have no control over the satellite or be allowed to operate it from South Africa.”

 

Maynier said the statement by the Auditor General was the “first official” one with direct reference to project Flute.

 

“The fact that there is a possible R100 million plus claim against the state and that the matter was pursued by the Minister at inter-state level, suggests there may have been major financial misconduct as a result of Project Flute.

 

“We have to determine whether there was financial misconduct and if there was whether any disciplinary proceedings were instituted as required by the Public Finance Management Act.”

 

Maynier said he would continue to seek answers. This despite Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula’s assertion he did not have national security interests at heart.

 

“Exposing a bungled satellite development project which, after eight years has cost over R1 billion and has not launched a satellite, hardly compromises national security,” he said adding he would submit further questions on the issue and request records relating to possible financial misconduct regarding the project.

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 19:45
Italian warship training Mozambican Navy

 

10 February 2014 by Dean Wingrin - defenceweb

 

The Italian Navy vessel Borsini is in Mozambican waters for the next two months as it trains the southern African nation’s small navy, following the signature of a maritime collaboration agreement between the two countries.

 

The 30th Naval Group of the Italian Navy, comprising the aircraft carrier Cavour (CVH550), frigate Bergamini (F590), patrol ship Borsini (P491) and supply ship Etna (A5326), left Italy on 13 November on a circumnavigation of the African continent. Commanded by Rear Admiral Paolo Treu, the Naval Group arrived in Maputo, Mozambique, on 27 January.

 

Titled "A Country on the Move", the Naval Group is a joint Italian Navy and industry campaign involving multiple objectives, such as training, maritime security operations, confidence building, naval diplomacy, humanitarian assistance and the promotion of Italian industry.

 

The technical agreement for collaboration with the Mozambique Navy was signed by the Italian Chief of Navy during his visit to Maputo between 28 and 30 January.

 

In terms of the agreement, the Italian and the Mozambican navies will carry out naval cooperation activities in Mozambican waters for two months. In particular, training will be organized at sea and on land with specific emphasis placed on anti-piracy and patrolling in Mozambican territorial waters. Other areas of cooperative training include protection of commercial shipping, the fight against trafficking and rescue at sea.

 

The Italian Navy has experience with anti-piracy operations in the Indian Ocean, being a participant in Operation Atalanta, the European Union’s counter-piracy operation off the coast of Somalia.

 

As a result of the cooperation agreement, the patrol ship Borsini detached from the Naval Group on 1 February and will remain in Mozambican waters for the next two months.

 

Speaking to defenceWeb, Treu said that the Borsini will be helping the Mozambican Navy to grow. “It’s a small navy, so we are trying to provide them (with) our experience in maritime security operations, in particularly in anti-piracy activities and protecting the ships from terrorist attacks,” he said.

 

In light of the recent natural gas deposits discovered in Mozambique, Treu noted that the country has to learn how to protect its resources.

 

“We are there just to help them grow as a navy, providing them with our experience,” he explained. “We will show them how to perform operations (like anti-piracy patrols). If there is a real event going on, of course we could be tasked to do a real operation to fight piracy in case of need,” he continued.

 

The South African Navy, supported by the South African Air Force, has maintained a permanent anti-piracy patrol in the Mozambique Channel since early 2011, under Operation Copper. The frigate SAS Spioenkop is currently on station.

 

Having departed Maputo on 31 January, the three remaining vessels of the Naval Group arrived in Cape Town on 5 February.

 

Following their departure from Cape Town on 11 February, the Naval Group will continue its circumnavigation of the African continent, visiting Luanda in Angola next.

 

Mozambique’s small navy has only a few serviceable vessels, including two Namacurra boats (donated by South Africa), eight patrol vessels (including RHIBs) and a Conejera class patrol craft (Pebane – donated by Spain). However, last year French firm Constructions Mecaniques de Normandie (CMN) was given a $200 million contract to build three Ocean Eagle 43 patrol vessels, three HSI 32 interceptors and 24 CMN 23.5 trawlers for the Mozambican navy. Deliveries are scheduled to take place by 2016.

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