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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 19:30
La destruction des armes chimiques en Syrie prend trop de retard, selon Paris

 

 

04 février 2014 Par RFI

 

La France a décidé de hausser le ton dans le dossier des armes chimiques détenues par la Syrie. Dans un entretien accordé ce mardi 4 février aux médias français, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères a reproché à Damas de « freiner» sur la destruction de ces armes, alors même que le gouvernement syrien doit se conformer à l'accord conclu en septembre dernier. Selon des chiffres révélés par la France et par les Etats-Unis, seuls 5% des armes chimiques syriennes ont quitté le territoire à ce jour.

 

Après Washington, qui était montée au créneau vendredi dernier, c'est Paris qui a décidé de mettre la pression sur le gouvernement syrien. Damas aurait dû aller plus vite pour évacuer les éléments chimiques en sa possession. Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, a réaffirmé sur la radio France Info que le régime syrien doit respecter ses engagements : « Le gouvernement freine sur la destruction des armes chimiques. Dans les notes que j'ai vues hier, c'est seulement 5% des armes chimiques qui sont en train de sortir de Syrie alors qu'au 1er février, on devait être à 100%. Donc il y a nécessité que le gouvernement de Bachar el-Assad respecte les engagements qu'il a pris sur la destruction des armes chimiques ».

 

Des sanctions pour Damas ?

 

Pour l'heure, Washington et Paris refusent de préciser si des sanctions pourraient être prises à l'encontre de Damas. Il faut dire que d'éventuelles sanctions ne pourraient être décidées qu'avec l'aval de la Chine et de la Russie. Or, Moscou n'a cessé ces derniers jours de justifier les retards pris par le régime syrien. Pour la Russie, ces retards sont dus à des problèmes de sécurité et de logistique, et il serait donc inutile, voire contre-productif d'exercer une pression politique à l'égard de la Syrie dans ce dossier.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:55
Les défis de la défense en 2014 (4/5) : un grand chambardement au mauvais moment ?

 

29/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les défis de la défense en 2014 en cinq volets. Quatrième volet, les grands changements des hommes au sein du ministère de la défense et à la tête de l'industrie au moment où tout le secteur pourrait être fragilisé par un contexte budgétaire, opérationnel et industriel très difficile.

 

En deux ans, la plupart des têtes du secteur de la défense, aussi bien dans l'industrie que chez les opérationnels, ont ou vont changer. Ce qui pourrait poser un problème de continuité au moment où la difficile loi de programmation militaire (LPM) entre en "service opérationnel" en 2014. C'est Jean-Bernard Lévy nommé PDG de Thales qui avait ouvert le bal fin 2012, suivi très vite en janvier 2013 par Eric Trappier, qui a pris la suite de l'indestructible Charles Edelstenne aux commandes de Dassault Aviation. Puis, le 1er avril, Guillaume Faury a pris le manche d'Eurocopter, renommé aujourd'hui Airbus Helicopters.

 

Beaucoup de changements en vue en 2014

L'année 2014 va accélérer le mouvement de changements. C'est d'abord l'amiral Guillaud, atteint par la limite d'âge, qui va céder sa place en février de chef d'état-major des armées (CEMA) au profit du général Pierre de Villiers, un terrien de 57 ans. Quant à l'amiral Guillaud, il est prévu qu'il atterrisse en Arabie Saoudite à la tête d'ODAS, une société controversée ces derniers temps dans les milieux de la défense. Elle fait l'interface entre l'Arabie Saoudite et la France pour la signature de contrats d'Etat à Etat. De même le général Ract-Madoux, lui aussi atteint par la limite d'âge, devrait laisser sa place de chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT) cet été. Enfin, le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, devrait également partir cette année ... à moins qu'il ne soit prolongé, comme cela est envisagé mais pas assuré.

Après Thales, Dassault Aviation et Airbus Helicopter, ce sera au tour de DCNS de changer de pacha. Le mandat de Patrick Boissier au conseil d'administration s'achève le 21 décembre 2014. Aussi le groupe naval, qui aborde une année cruciale à l'export, pourrait avoir une deuxième partie d'année complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Ce sera également le cas mais un peu plus tard pour Safran. En avril 2015, Jean-Paul Herteman achève son mandat à la tête de la success-story de Safran. Enfin, le directeur adjoint du cabinet de Jean-Yves Le Drian, Jean-Michel Palagos, qui a été nommé début décembre à la tête de Défense Conseil International (DCI), a succédé à l'amiral François Dupont, atteint par la limite d'âge statutaire.

 

Des changements nécessaires ?

Dans un contexte très difficile - une LPM compliquée à exécuter, des campagnes exportations cruciales pour les groupes d'armement, des opérations extérieures complexes, une situation financière de la France désastreuse -, ces très nombreux (trop ?) changements ne vont-ils pas paralyser, voire affaiblir, le secteur de la défense dans sa capacité à apporter des réponses rapides dans des situations de crise ou d'extrême urgence. Qui mieux que l'actuel DGA maîtrise le mieux le programme 146 du budget de la défense (Equipements des forces), qui mieux que l'actuel CEMAT comprend le mieux ses hommes sur le terrain  en Centrafrique, au Mali et en Afghanistan.

"Les clients aiment la continuité", rappelle-t-on à La Tribune. C'est certainement le cas chez DCNS, qui est aujourd'hui engagé dans de très nombreuses campagnes commerciales et qui a été l'un des groupes les plus performants à l'exportation (Brésil, Malaisie...) en dépit du dernier échec à Singapour. D'une façon générale, alors que les exportations se sont redressées en 2013 (6,3 milliards d'euros), pourquoi faudrait-il encore tout changer ?

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:55
Tirs de roquettes à Gao pendant la visite du chef d'état-major des armées

 

04/02/2014 Par Alain Barluet envoyé spécial à Gao (Mali). – LeFigaro.fr

 

 

La base française de l'opération «Serval» à Gao a été la cible de tirs de roquettes mardi matin un peu après 8 heures alors que le chef d'état-major des armées (Cema), l'amiral Édouard Guillaud, se trouvait sur place. Deux engins, tirés des environs de Batan, à une dizaine de kilomètres au nord de la «base désert» de l'opération «Serval», ont atterri non loin de la piste d'aviation, sans faire de victimes. L'alerte a aussitôt été déclenchée et des véhicules blindés de reconnaissance et des hélicoptères Gazelle envoyés sur la zone supposée des tirs. L'amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir à Gao en provenance de Centrafrique, pour une visite d'adieux aux troupes.

 

La «base désert» de Gao, qui compte 1200 militaires français, est ponctuellement la cible de tirs de roquettes. Les groupes armés terroristes tentent régulièrement de frapper le camp militaire. Le contrôle permanent de la zone a néanmoins permis à plusieurs reprises de neutraliser les sites de lancement avant qu'ils ne soient utilisés. Le 2 février, cinq roquettes ont ainsi été découvertes sur leurs rampes de lancement artisanales. Le dernier tir remontait au 25 décembre. «La menace terroriste a été durablement réduite mais reste présente. Il faut garder la pression», a déclaré l'amiral Guillaud aux militaires de «Serval». Sa visite s'est poursuivie normalement.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:54
Tasex : le 68e RAA teste ses missiles MISTRAL



04/02/2014 ASP. Maude FOUQUET - Armée de Terre

 

Du 20 au 23 janvier 2014, le détachement sol-air du 68e régiment d’artillerie d’Afrique a effectué une campagne de tirs réels de missiles MISTRAL, depuis l’île du Levant, au large des côtes varoises. Cet exercice a marqué la fin de la mise en condition avant projection du module défense sol-air à très courte portée.

 

« Les séquences de tirs étaient très satisfaisantes. 12 tirs ont été effectués avec 100% de réussite »,  a déclaré le directeur de tir du bureau appui feu, lors de l’analyse après action, avant d’ajouter : « de l’opérateur NC 1 chargé de coordonner les feux dans la troisième dimension au chef de pièce, chacun a parfaitement rempli son rôle ». Pendant ces trois jours, 77 militaires étaient répartis en deux sections de 6 pièces MISTRAL. Deux opérateurs NC1 et une section de commandement complétaient le dispositif. Pour chaque missile, la fenêtre de tir était courte - moins de 14 secondes - tandis que les cibles pouvaient s’étendre sur un rayon de 7 kilomètres. 

Cet exercice marque la fin de long mois d’entraînement pour le module DSA, qui a été jugé « apte à la projection » par le centre de contrôle de l’artillerie, et qui partira prochainement à Djibouti.

 

>> 68e régiment d'artillerie d'Afrique

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:50
Blue légionnaire : l’entraînement pluridisciplinaire‏

 

03/02/2014 Armée de Terre

 

Corse. Camp Raffali, Calvi. Course à pied, pompes, parcours d’obstacles, tir, sauts en parachute, combat : un entraînement pluriel, 13 au 25 janvier., pour les soldats français et anglais. Une manière pour la compagnie de paratroopers anglais, ces troupes d’élite, de s’entraîner avec le 2e régiment étranger de parachutistes ( 2e REP).

 

Un échange de savoir-faire et une connaissance mutuelle, en prévision de projections dans un contexte d’interopérabilité. À découvrir dans ce reportage !

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:50
Athena-Fidus in the starting blocks

 

Cannes, February 4th, 2014 – Thales

 

The French-Italian dual broadband telecommunications satellite Athena-Fidus, will be launched shortly by Arianespace from the Guiana Space Center, Europe's spaceport in Kourou, French Guiana, using an Ariane 5 launch vehicle. Thales Alenia Space is the program prime contractor on behalf of the French and Italian space agencies, CNES and ASI, and the French and Italian defense ministries (procurement agency DGA for France and Segredifesa for Italy). Thales Alenia Space is in charge of the development, construction, testing and in-orbit delivery of the satellite. Telespazio, a joint venture of Finmeccanica (67%) and Thales (33%), supplies the ground mission system, as well as launch support services. Satellite positioning in orbit will be handled jointly by Telespazio from Fucino and by Thales Alenia Space from Cannes.

The Athena-Fidus program (Access on Theatres for European allied forces Nations-French Italian Dual Use Satellite) includes a geostationary satellite with EHF and Ka-band transponders and the ground control segment, located at a French military base. The satellite deploys the latest civil telecom standards, DVB-RCS and DVB-S2, to ensure optimum transmission capacity and service availability. It will provide data transmission services to the French and Italian defense ministries, as well as to these countries' security organizations (civil security, homeland security, police, firefighters, etc.). Built on a Spacebus 4000 platform, the satellite will weigh over 3,000 kg at launch and offers a design life exceeding 15 years.

"The launch of Athena-Fidus, followed at the end of the year by Sicral 2, is the culmination of the first concrete collaboration in Europe, between Italy and France, for a military and dual space telecom program," said Bertrand Maureau, Vice President for Telecommunications at Thales Alenia Space. "This new and highly innovative satellite will naturally pave the way for government broadband contracts. We hope that Thales Alenia Space will be able to offer its experience and expertise to other government customers, whether for its proven dual technology solutions, or to support the development of new partnerships."

 

About Thales Alenia Space

The European leader in satellite systems and a major player in orbital infrastructures, Thales Alenia Space is a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%). Thales Alenia Space and Telespazio embody the two groups’ “Space Alliance”. Thales Alenia Space sets the global standard in solutions for space telecommunications, radar and optical Earth observation, defense and security, navigation and science. With consolidated revenues of 2.1 billion euros in 2012, Thales Alenia Space has 7,500 employees in France, Italy, Spain, Germany, Belgium and United States. www.thalesaleniaspace.com

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:50
Kosovo : patrouille conjointe avec l’armée Serbe

 

03/02/2014 Sources : EMA

 

Le 29 janvier 2014, l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation du 12e régiment de cuirassiers a effectué une patrouille conjointe avec l’armée serbe.

 

Deux « sync-patrols » ont été organisées depuis la présence du mandat 43 de l’opération Trident au Kosovo. Aux côtés de l’armée serbe, les militaires patrouillent le long de la ligne administrative (ABL : administrative borderline) séparant le Kosovo et la Serbie et se déploient sur des points d’observation.

 

La patrouille réalisée le 29 janvier était en outre la dernière du mandat 43. Partis en VBL et en P4 de Camp Cabra (au nord du Kosovo), l’EEI a poursuivi sa patrouille à pieds dans des chemins de montage. Aucun incident n’a été signalé, l’observation tactique n’a pas révélé de tension particulière entre Serbes et Kosovars.

 

Dans le cadre de son mandat de la KFOR, le contingent français participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : patrouille conjointe avec l’armée Serbe
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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:45
Sangaris : opération conjointe de contrôle de zone dans la ville de Sibut

 

 

02/02/2014 Sources : EMA

 

Samedi 1er février et dimanche 2 février 2014, les forces de la MISCA appuyées par une compagnie renforcée de la force Sangaris ont effectué une opération en direction de la ville de Sibut. Cette opération visait à contrôler l’application des mesures de confiance dans cette ville de province.

 

Quittant Bangui le 1er février au matin, les éléments de la MISCA ont mené une reconnaissance en direction de Sibut (environ 150 km au nord-est de Bangui) sur l’axe routier traversant les villes de Bangui et de Damara. Le rôle du détachement Sangaris était de soutenir la MISCA tout au long de cette mission.

 

Aucun incident n’a été constaté au cours de la première phase de l’opération, sur l’axe Bangui – Sibut.

 

Aux approches de Sibut, les forces de la MISCA et de Sangaris ont manœuvré pour pouvoir pénétrer dans la localité en sécurité. Exploitant les renseignements obtenus par les reconnaissances aériennes préalablement réalisées, la MISCA s’est préparée à contrôler la ville depuis le sud tandis que le détachement Sangaris installait les appuis nécessaires, notamment par la mise en batterie de mortiers lourds.

 

Le 2 février au matin, la MISCA est entrée dans la ville de Sibut. Le détachement Sangaris a ensuite poursuivi sa progression pour pouvoir continuer à appuyer la MISCA dans la localité.

 

Dans la ville, les forces sont intervenues pour mettre fin à des pillages qui se développaient. La situation y est redevenue calme en fin de matinée, grâce aux médiations favorisées par les forces de la MISCA. Aucun affrontement n’est intervenu au cours de cette mission et les forces françaises et de l’Union africaine y poursuivent actuellement le contrôle de l’application des mesures de confiance.

Sangaris : opération conjointe de contrôle de zone dans la ville de Sibut
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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:55
Armement : 2014, l’année du pactole pour la France en matière d’exportations ?

"2014 peut être une année exceptionnelle en matière d'exportations d'armements si un deal Rafale se concrétise", indique le ministère de la Défense.

 

03/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France attend beaucoup des exportations d’armements en 2014. Le cru pourrait être "exceptionnel" si un contrat Rafale se concrétise.

 

La semaine dernière, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a présenté les chiffres provisoires des prises de commandes des industriels de la défense à l'exportation pour 2013. Soit au moins 6,3 milliards d'euros. 2014 sera-t-elle l'année du pactole pour la France en matière d'exportations ? Les chiffres des exportations des industriels de l'armement tricolore seront au moins aussi bons sinon meilleurs qu'en 2013 en dépit de la concurrence, notamment des Etats-Unis, espère-t-on au ministère de la Défense. Tout dépendra de la capacité des industriels français à concrétiser certains des grands contrats actuellement en cours de négociations avec plusieurs pays clés, dont un contrat Rafale au Qatar. "L'année 2014 peut être une année exceptionnelle si un deal Rafale se concrétise", confirme le ministère de la Défense.

Au-delà de ces grands contrats, Paris devra également verrouiller ce qui fait le socle habituel des exportations d'armements, les contrats de moins de 200 millions d'euros, qui ont été en croissance de 7 % en 2013. "Ces excellents chiffres viennent illustrer les nombreux succès que notre pays rencontre sur les marchés internationaux", a souligné le 30 janvier à Brest le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian lors de la remise de la frégate multimissions Fremm au Maroc.

 

Quelques contrats déjà bouclés

Quelques contrats sont déjà pratiquement dans le carnet de commandes des industriels. C'est le cas des deux satellites espions vendus aux Emirats Arabes Unis (EAU) par Airbus Space Systems et Thales Alenia Space pour un peu plus de 700 millions d'euros mais le contrat n'était pas encore entré en vigueur fin 2013. Contrairement à certaines rumeurs, il n'y a pas de problèmes spécifiques dans les négociations qui se poursuivent entre la France et les Emirats Arabes Unis, explique à La Tribune une source proche du dossier.

Le ministère de la Défense, tout comme MBDA, compte enfin signer en 2014 le contrat SRSAM d'une valeur de 6 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros), dont 1,8 milliard d'euros ira au missilier européen. En tant que sous-traitant, Thales gonflera quant à lui son carnet de commandes d'environ 400 millions d'euros. Les négociations sont terminées depuis deux ans, depuis décembre 2011 exactement. Enfin, les groupes français attendent encore la "shopping list" des Libanais (VBCI de Nexter, chars Leclerc d'occasion, hélicoptères Fennec et Cougar d'Airbus Helicopters, corvettes de DCNS…) financée par l'Arabie Saoudite (3 milliards de dollars). Des contrats pourraient être signés dès cette année.

 

Le Qatar, nouvel eldorado ou mirage ?

Quels autres contrats pourraient être signés par les industriels français en 2014 ? Tous les regards se tournent forcement vers le Qatar où plusieurs campagnes sont en cours. D'autant que les groupes tricolores sont plutôt bien placés dans les compétitions. Les industriels français retiennent leur souffle. Ils peuvent. Car sur les 22 milliards d'euros de campagnes commerciales actuellement engagées, certaines sont aujourd'hui mûres, et même en attente de décision. Ce qui pourrait le cas au moment du salon de Doha International Maritime Defence Exhibition (Dimdex), qui se tient du 25 au 27 mars. Sinon, il est également prévu une visite de François Hollande en avril.

Quatre contrats pourraient être officialisées cette année. Des compétitions où concourent le Rafale de Dassault Aviation (36 appareils), le NH90 d'Eurocopter, le système SAMP/T et les missiles Aster 30 proposés par Eurosam, GIE détenu à 66,66 % par MBDA et à 33,33 % par Thales, et, enfin, le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter. Soit un total d'environ 14 milliards d'euros. S'agissant des VBCI, qui a également des chances de succès aux Emirats Arabes Unis (700 véhicules), ils pourraient être équipés du futur missile moyenne portée (MMP) grâce à la tourelle de Nexter T40. Doha souhaite acquérir 480 véhicules pour les forces terrestres ainsi que 200 exemplaires pour la garde spéciale de l'émir. Par ailleurs, Airbus Helicopters a bon espoir de vendre le NH90 (12 TTH (version terrestre), 10 NFH (version navale).

 

De bonnes chances en Inde et en Pologne

Si en 2013, le volume de contrats signés en Inde est en "net recul", selon le ministère de la Défense, la tendance est "très positive". En Inde les négociations pour la vente de 126 Rafale se poursuivent. Sans anicroche. Objectif, terminer toutes les négociations entre les industriels français et indiens avant les élections législatives. L'accord intergouvernemental (AIG) est prêt, il attend d'être signé. Il le sera une fois le contrat bouclé entre New Delhi et le GIE Rafale dont la négociation est "quasi-finie", indique-t-on au ministère. Si le ministère compte sur une signature en 2014, des industriels du team Rafale attendent quant à eux une signature et une mise en vigueur du contrat en 2015.

Eurocopter, qui a répondu à un nouvel appel d'offre en 2008, attend quant à lui depuis 2010 l'ouverture des enveloppes commerciales par New Delhi pour savoir s'il est à nouveau sélectionné par l'armée indienne. Elle souhaite renouveler sa flotte d'hélicoptères Cheetah et Chetak dans le cadre du  programme Light Utility Helicopters (LUH). Le contrat, qui porte sur 197 hélicoptères de reconnaissance pour les armées de l'air et de terre destinés notamment aux troupes stationnées en altitude près de la frontière avec la Chine, est estimé à 400 millions d'euros. Il peut s'élever jusqu'à 1,5 milliard d'euros avec l'achat au total de 600 appareils. Eurocopter propose le Fennec (AS350 C3), le seul hélicoptère à s'être posé sur le mont Everest, face au KA-226 du russe Kamov.

En Pologne, les industriels français sont en course dans plusieurs compétitions cruciales : 70 hélicoptères de transport avec l'EC725 pour 3 milliards d'euros (Airbus Helicopters), trois sous-marins pour plus de 1,5 milliard d'euros (DCNS) et un système de missiles de courte et moyenne portée (MBDA, Thales).

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:55
Défense : la France a exporté pour 6,3 milliards d'euros d'armes en 2013

C'est l'Arabie Saoudite qui a été le meilleur client de la France en 2013 avec 1,8 milliard d'euros de commandes, soit plus du quart du montant des contrats engrangés (6,3 milliards d'euros)

 

29/01/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Après une année difficile en 2012 en matière d'exportations (4,8 milliards d'euros de commandes), les industriels de la défense tricolores ont réussi à augmenter de 31 % leurs prises de commandes en 2013. Ils ont exporté l'année dernière au moins 6,3 milliards d'euros de ventes de systèmes d'armes.

 

C'est une bonne nouvelle pour les industriels de l'armement tricolores. Après une année difficile en 2012 en matière d'exportations (4,8 milliards d'euros de commandes), ils ont réussi à augmenter de 31 % leurs prises de commandes en 2013 pour atteindre au moins 6,3 milliards d'euros de ventes fermes de systèmes d'armes. Un chiffre qui reste encore à affiner mais il serait fiable à 95 %, assure-t-on au ministère de la Défense. Avec ce chiffre, la France réalise plutôt un bon cru, proche de celui de 2011 (6,5 milliards), et reste encore bien calé à la quatrième place devant Israël, le rival le plus dangereux pour la France... mais derrière les Etats-Unis, la Russie et la Grande-Bretagne. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit annoncer ce chiffre ce jeudi à Brest lors de la cérémonie de la remise de la frégate multimissions (FREMM) Mohammed VI au Maroc.

 

Un niveau d'exportations rassurant, estime le ministère de la Défense, car les industriels ont réussi à signer en 2013 huit contrats supérieurs à 200 millions d'euros (contre trois en 2012). "C'est un retour significatif de grands contrats comme le contrat LEX signé en Arabie Saoudite", explique-t-on à l'Hôtel de Brienne. Mais pas encore de mégacontrat ou de "jumbo deal" signé, qui donnerait une réelle bouffée d'oxygène à l'industrie d'armement tricolore, notamment à la filière aéronautique avec le Rafale. Toutefois, le socle des exportations françaises - les contrats de moins de 200 millions d'euros - est en croissance de 7 %. "Un total significatif", estime le ministère. En tête des industriels tricolores à l'export, MBDA et Thales, qui ont glané respectivement chacun 1,5 milliard de prises de commandes.

 

L'Arabie Saoudite à nouveau bon client de la France

 

Comme au bon vieux temps - mais pas si lointain finalement après la parenthèse du quinquennat Sarkozy -, c'est l'Arabie Saoudite qui a été le meilleur client de la France avec 1,8 milliard d'euros de commandes. Soit plus du quart du montant des contrats engrangés en 2013 (28 %) même si la France pouvait espérer plus avec le programme Mark 3 (4 milliards d'euros pour Thales). C'est évidemment le programme LEX (Life Extension) portant sur la modernisation des frégates saoudiennes Sawari I qui pèse lourd dans la balance (570 millions d'euros de parts françaises pour un contrat évalué à 1,15 milliard).

 

Par ailleurs, les missiliers MBDA, Sagem (groupe Safran) et Thales ont engrangé toute une série de contrats portant sur l'équipement des différentes forces saoudiennes. MBDA fournira à l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow, dont la fabrication est en partie en France. Il va va équiper de missiles sol-air VL Mica la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah. Ce contrat, qui s'élève à un peu plus de 150 millions d'euros, va permettre de remplacer le parc de missiles Mistral, dont le fournisseur était déjà MBDA. A terme, le missilier table sur plus de 500 millions d'euros de commandes au total.

 

Le missilier participe aussi au contrat LEX et va équiper les pétroliers de son nouveau système surface-air à très courte portée Simbad-RC (un peu plus de 40 millions d'euros). Par aileurs, Sagem a placé sa bombe AASM sous les Tornado saoudiens et Thales avait signé en début d'année un nouveau contrat de support (OASIS 8) des missiles de défense aérienne Crotale (de l'ordre de 140 millions d'euros).

 

Singapour deuxième client de la France

 

En dépit de l'échec de DCNS à Singapour qui a choisi le rival allemand ThyssenKrupp Marine System pour l'achat de deux deux sous-marins (1,8 milliard d'euros), l'Ile-Etat se classe au deuxième rang des clients des industriels français. Deux contrats ont été signés, l'un portant sur la vente de six avions ravitailleurs MRTT (la part française s'élève à un tiers du contrat sur ce type d'appareils), l'autre sur des missiles Aster 30 (MBDA).

 

Par région, c'est évidemment le Moyen-Orient qui arrive en tête des meilleurs clients de l'industrie française en absorbant 40 % des exportations tricolores. Outre l'Arabie Saoudite, Paris a également fait son retour aux Emirats Arabes Unis (EAU). Thales y a vendu 17 radars Ground Master 200, un radar de défense aérienne base couche, 3D tactique multi-missions à moyenne portée (200 kilomètres), pour un montant estimé à environ 250 millions d'euros (part française : moins de 200 millions d'euros). Il est notamment fabriqué à Limours (Essonne) et à Ymare, près de Rouen (Seine-Maritime). Le contrat de deux satellites espions (Falcon Eye) devrait être mis en vigueur en 2014 (700 millions d'euros).

 

Derrière le Moyen-Orient, viennent l'Asie du Sud-Est (16 %), dont Singapour et la Malaisie, l'Afrique du Nord (11 %), notamment le Maroc, et l'Amérique latine (11 %), dont notamment le Brésil (vente d'un satellite dual de télécoms pour environ 400 millions de dollars lancement compris) et en Bolivie (six hélicoptères SuperPuma pour 150 millions d'euros). En Amérique Latine, Paris reprend pied également au Pérou et Colombie.

 

Les missiles, première filière exportatrice

 

En 2013, les missiles français ont eu beaucoup de succès à l'export. MBDA mais aussi Thales et Safran (bombes AASM) se sont partagés plusieurs commandes, principalement en Arabie Saoudite pour les trois missiliers.

 

Puis viennent les constructeurs de satellites (Airbus Space Systems et Thales Alenia Space) avec la filière de satellites d'observation Helios et Pléiades et de télécoms militaires (Brésil). Soit selon le ministère de la défense un huitième des prises de commandes en 2013 (environ 800 millions d'euros). Soit quatre fois plus qu'en 2012. Les hélicoptères avec Airbus Helicopters ont également été à l'honneur notamment avec des contrats en Bolivie (150 millions) et en Ouzbékistan (10 Fennec et 6 Cougar), selon le ministère.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:55
Vidéo-  La cybersécurité fait son Challenge

 

03/02/2014 L. Picard  - DICoD

 

La sixième édition du forum international de la cybersécurité (FIC) a eu lieu à Lille, les 21 et 22 janvier. Cette année, le forum avait pour thème « Identité numérique et confiance ». Pour la première fois, un « challenge Forensic » (c'est-à-dire de recherche d’informations et d’exploitation des traces numériques) a réuni une soixantaine de candidats sur les deux jours de l’événement. Co-organisé par l’association de conseil et de sensibilisation à la sécurité informatique (ACISSI), l’école d’ingénieur EPITA et le réseau de cyberdéfense de la Réserve citoyenne, le challenge Forensic était divisé en deux épreuves de quatre heures au cours desquels les concourants devaient résoudre différents exercices liés à la sécurité numérique et la lutte informatique défensive.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:50
New surveillance system for Royal Navy aircraft carriers

Computer-generated image of flight deck operations on the aircraft carrier HMS Queen Elizabeth [Picture Aircraft Carrier Alliance]

 

3 February 2014 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

Queen Elizabeth Class aircraft carriers will get helicopter-borne early warning systems 18 months earlier than planned, saving £22 million.

 

Following renegotiation of the aircraft carrier contract to deliver savings to the taxpayer, the Defence Secretary has accelerated the Crowsnest airborne surveillance and control programme to ensure it is operational by 2019.

Using high-power radar to provide long-range air, maritime and land tracking capabilities, Crowsnest will be an integral part of future carrier operations. It will be fitted to the Royal Navy’s fleet of upgraded Merlin Mk2 helicopters, including those to be embarked on the Queen Elizabeth Class carriers.

The decision to bring forward the Crowsnest programme has been made as part of the annual review of MOD’s 10-year equipment plan. The plan, worth £160 billion, includes unallocated funding to support equipment requirements that may arise as threats emerge or priorities change.

New surveillance system for Royal Navy aircraft carriers
Computer-generated image of Merlin helicopters operating from a Queen Elizabeth Class aircraft carrier [Picture: Copyright Aircraft Carrier Alliance]

The shorter delivery time for Crowsnest will lead to a significant reduction in costs, as specialist industry personnel will be required for a shorter period of time.

Defence Secretary Philip Hammond said:

Crowsnest will provide vital surveillance and intelligence to protect the Queen Elizabeth Class aircraft carriers.

The introduction of Crowsnest 18 months early will ensure HMS Queen Elizabeth has the full range of capabilities when it enters service.

Lockheed Martin UK, which designs the Merlin helicopters, has been awarded a £24 million contract to run a competition to design, develop and demonstrate Crowsnest.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:50
Defence Secretary Philip Hammond shakes hands with the French Defence Minister, Jean-Yves Le Drian, at RAF Brize Norton [Picture Paul Crouch, UK MoD]

Defence Secretary Philip Hammond shakes hands with the French Defence Minister, Jean-Yves Le Drian, at RAF Brize Norton [Picture Paul Crouch, UK MoD]

 

03/02/2014 International

 

Dans le cadre du sommet franco-britannique du 31 janvier 2014 qui s'est tenu sur la base militaire aérienne de Brize-Norton, au Royaume-Uni, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique ont conclu différents accords permettant l’engagement immédiat d’importants programmes de défense conduits en coopération franco-britannique. Ce sommet fait suite aux accords de Lancaster House de 2010.

 

La relation de défense franco-britannique s'est considérablement renforcée au cours des 15 dernières années. En novembre 2010, la France et le Royaume-Uni ont signé le Traité de Lancaster House, point essentiel du renforcement de la coopération bilatérale en matière de défense. Le sommet franco-britannique qui s'est déroulé le 31 janvier 2014 a confirmé la volonté des deux pays de mutualiser des projets militaires.

 

Lors de ce sommet, Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique, Philip Hammond ont conclu différents accords. Ils ont ainsi signé :

 

    Une lettre d’intention pour le lancement d’une nouvelle phase de travaux dans le domaine des drones de combat. Ces travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies-clés et sur la définition des moyens de simulation.

    Un arrangement cadre permettant le lancement de la phase de développement et de production du missile Anti navire léger (ANL).

    Un arrangement cadre permettant de lancer le développement d’un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
photo EMA

photo EMA

 

 

3/2/2014 Ahmed NAJI - lopinion.ma

 

La frégate européenne multi- missions FREMM Mohammed VI, est la seconde d’une série de douze de la classe « Aquitaine », qui est le premier bâtiment du genre. La FREMM Aquitaine à été, en effet, mise en calle, en 2007, livrée par le constructeur naval DCNS à la Marine française en décembre 2012. Ce bâtiment de combat est entré en service, au sein des forces navales françaises, l’année dernière seulement.

Fruit d’un programme franco-italien, la FREMM, classe Aquitaine pour la Marine française, classe Birgamini pour la Marine italienne, est une frégate furtive de seconde génération à vocation anti-sous-marine (ASM), faisant suite à la classe Lafayette. Elle a été conçue conjointement par les constructeurs navals français, la Direction de Construction des Navires et Systèmes (DCNS) et italien, Fincantieri. Après le Mohammed VI viendront la Normandie, la Provence, la Languedoc, l’Auvergne et l'Alsace, toutes les FREMM françaises portant le nom de régions de l’hexagone. En tout, huit de ces frégates sont destinées à la Marine française et deux unités dérivées, les FREDA, iront à la défense aérienne.

La cérémonie de découpe de la première tôle de la FREMM Mohammed VI a été célébrée le 12 décembre 2008 sur le chantier naval de Lorient, où elle a été mise en calle. La première mise à flot date du 14 septembre 2011, événement consacré en présence de l’Inspecteur de la Marine Royale Marocaine, le Vice Amiral Mohamed Laghmari.

Les premiers essais en mer ont eu lieu le 17 avril 2013. La première sortie en mer a duré trois jours, au cours de laquelle un équipage d’une soixantaine de marins français, en présence de représentants de la MRM, a procédé à la vérification du bon fonctionnement de la plate-forme, ainsi que de toutes les installations et dispositions de sécurité, lutte contre les incendies et voies d’eau, l’évacuation du navire, la manœuvrabilité ou encore la tenue au mouillage. Ont également été testés le système de navigation, qui fonctionne avec des centrales inertielles Sigma 40, fabriquées par Sagem, permettant au navire de se positionner avec précision de manière autonome, ainsi que la propulsion.

Suite à cette première série de tests en mer, qui a duré quelques semaines, deux autres séries ont suivi, la dernière en date, a été menée en juillet 2013. Elle a porté sur le test des matériels, logiciels et sur les performances des principaux capteurs du système de combat, avec tirs d’exercices sur cibles aux missiles Aster et Exocet et au canon de 76 mm. Cette série de tests a vu la participation aux manœuvres d’un équipage conjoint, maroco-français, la formation des marins marocains ayant déjà débuté sur simulateur, au courant de l’année dernière, dans les centres de Lorient et celui de la DCNS, dit « Le Mourillon ». Cette formation a été axée sur les systèmes de gestion de plate-forme de la FREMM, qui est d’un degré élevé d’automatisation. Le premier noyau de l’équipage marocain a embarqué à bord de la frégate dès le mois de juin 2013.

Auparavant, le 5 septembre 2012, avait été nommé commandant de la FREMM D 601, future « Mohammed VI », le Capitaine de vaisseau Charles-Henri Ferragu, décoré par le Prince Moulay Rachid, le jour du transfert de pavillon, « Chevalier du mérite militaire »,

Avec ses 142 mètres de long, 19,5 mètres de large et 4,2 mètres de tirant d’eau, la FREMM Mohammed VI est un imposant bâtiment d’une puissance de quelques 6.000 tonnes de déplacement, pouvant atteindre une vitesse de croisière de plus de 27 nœuds. Et ce grâce à une turbine à gaz, le Général Electric LM2500+G4 à deux lignes d’arbres, d’une puissance de 33.600 chevaux, qui équipe des bâtiments de plusieurs forces navales, par exemple la frégate USS Ford FFG-54 de l’US Navy.

 

Un chasseur de sous-marins

 

La FREMM Mohammed VI est toutefois doté d’un système hybride, dit CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas), c'est-à-dire un moteur électrique et une turbine à gaz. Les diesels alternateurs « MTU » et les moteurs électriques de propulsion « Jeumont », les deux moteurs à aimants permanents dont la frégate est donc également équipée, lui permettent d’évoluer silencieusement à basse vitesse, au maximum jusqu’à 16 nœuds. La furtivité est l’une des caractéristiques essentielles de la FREMM, dont l’une de ses missions principales serait la chasse aux sous-marins intrus dans les eaux territoriales nationales. Chose qui ne peut se faire qu’en suscitant le moins d’écho sur le sonar d’un submersible éventuellement infiltré dans les profondeurs marines.

Exemple de ces intrus des profondeurs marines, ceux, de fabrication russe, de la classe « Kilo », qui équipent la marine d’un pays voisin. Les submersibles dudit pays, signalés de temps à autre du détroit de Gibraltar, le long des côtes espagnoles, jusqu’en Méditerranée orientale, du côtés des eaux syriennes, se montrent tellement agressifs et maladroits que l’un d’entre eux aurait tiré par erreur sur un sous-marin britannique, en novembre dernier. L’information est rapportée par le journal émirati « Imarat Al-Youm », daté du 05 novembre 2013, reprenant une dépêche de la très sérieuse et bien informée agence Reuters. Les quatre sous-marins de classe Kilo du pays en question ne sont pas, en effet, dénudés de moyens pour se montrer nocifs. Ils sont dotés de missiles anti-navires Klub-S, très difficiles à détecter, d’une portée de plus de 320  kilomètres. Outre l’installation récemment achevée sur ces submersibles de missiles Surface-Air de type S-300. Afin de tenir à l’écart ce genre de visiteurs indésirables des profondeurs, la FREMM a été dotée, en termes de matériel de détection électronique, de véritables bijoux de la technologie militaire. Pour entamer le décompte de la catégorie équipements militaires « high tech » de la FREMM Mohammed VI, le radar multi- fonctons 3D Herakles, à balayage électronique « en bande S ». Cet « œil qui voit tout » offre des capacités de surveillance panoramique, de détection, d’acquisition et poursuite de cibles en surface comme dans les airs. Développé par le spécialiste français de renommée mondiale de l’électronique militaire, Thales, ce radar peut poursuivre jusqu’à 200 objectifs dans un rayon de 200 kilomètres. Il participe également au guidage des missiles Surface-Air Aster, un autre bijou technologique dont sera équipé la FREMM Mohammed VI.

Ensuite, un radar de navigation et de surveillance danois capable de détecter de petites cibles et d’orienter simultanément un hélicoptère, ce qui en fait un outil parfait pour la lutte contre les trafiquants, les passeurs d’immigrés clandestins et, éventuellement, des commandos terroristes à bord de petites embarcations, ainsi que pour la lutte contre la pêche clandestine.

A l’avant de la coque de la FREMM Mohammed VI, un sonar de haute technologie actif et passif à basse fréquence, ayant des capacités de détection de très longue portée, quelques soient les conditions climatiques. Un outil de haute performance en matière de lutte anti-sous-marine, assurant également une protection efficace contre les torpilles, les obstacles sous-marins et les mines sous-marines à orin.

Ce Sonar, en mode actif, est complémentaire du sonar remorqué, Captas 4, d’une capacité de détection à ultra longue distance et à profondeur d’immersion variable. Une caractéristique qui lui est unique. Avec ce sonar déployé, le tirant d’eau peut alors atteindre 7,18 mètres.

Pour compléter le tout, un système de Conduite de tir SAGEM NA-25 XP, appelée aussi MSTIS (radar AMS NA25 XP). Bref, de l’optronique de haut de gamme.

En matière de contre mesures, la FREMM sera dotée d’un système de communication embarqué à large bande C-ESM Altesse X, destiné à l’alerte précoce et fournissant des capacités de maîtrise des données de situation tactique. Puis il y a le système de surveillance infrarouge entièrement passif, l’ARTEMIS IRST, capable de détecter automatiquement et de suivre simultanément des cibles aériennes et de surface, même de petite taille, tels les embarcations rapides et les jets skis. En guise de protection passive, la FREMM Mohammed VI sera dotée de lances leurres NGDS, système d’autodéfense de dernière génération, fabriqué par Safran filiale du groupe Sagem, aussi efficace contre les missiles anti-navires que contre les torpilles. La frégate va également disposer de lances leurres anti-torpilles Contralto-V.

 

Un solide rempart flottant

 

Le système de commandement et de communication de la FREMM Mohammed VI est composé d’un système de gestion de combat naval info, des systèmes de gestion de communication, un système de communication par Satellite, et d’autres joyaux de la technologie de communication militaire.

En matière d’armement, la FREMM Mohammed VI sera armée de 8 Missiles Exocet MM40 Block III. C’est un missile anti-navire subsonique autonome, volant à basse altitude et d’une portée de 180 Kms. La propulsion est assurée par deux lanceurs quadruples orientés bâbord- tribord. Pour la couverture aérienne, la frégate va disposer de 16 Missiles Surface-Air d’autodéfense, à lancement vertical, propulsés par deux lanceurs. Deux lanceurs de torpilles aériennes légères, à charges creuses, de conception franco-italienne également, viennent renforcer la force de frappe de la frégate. Il est à souligner que cette torpille de nouvelle génération peut également être lancée à partir d’un hélicoptère équipé pour la lutte anti-sous-marine, comme celui que pourrait accueillir la FREMM sur sa plate forme destinée à cet effet. A l’avant de la frégate, l’Oto Melara 76mm Super Rapido, canon d’artillerie navale de fabrication italienne, à la fois antiaérien, anti-missiles et anti-surfaces. Il peutt tirer 80 à 120 coups à la minute sur une portée de 8.000 mètres. Même si datant des années 60, modernisé depuis à plusieurs reprises, c’est le canon le plus utilisé au monde. Pour la protection anti-aérienne rapprochée, la Frégate dispose d'un canon monotube pouvant tirer 720 coups à la minute sur une portée maximale de 1.500 mètres. Cette arme peut être utilisé comme arme d’ultime défense anti-aérienne, mais aussi contre de petites cibles ou des mines.

La FREMM dispose également d’un hangar et d’une plate-forme d’envol pouvant accueillir un hélicoptère de combat.

La FREMM est composée d’un équipage de 108 marins, avec une capacité d'hébergement de 145 personnes au maximum. Elle jouit d’un rayon d’action de 6.000 nautiques et d’une autonomie de 45 jours en mer.

Avec son système de guerre électronique de dernière génération, composé de capteurs, de brouilleurs et de lances leurres, son système de direction de combat centralisé, qui contrôle et coordonne tous les équipements en temps réel, centralise l’ensemble des informations recueillies pour élaborer une situation tactique et commande tous les systèmes d’armes, la FREMM Mohammed VI a fait entreentrer la Marine Royale Marocaine dans le nouveau siècle, selon l’expression du ministre français de la défense.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
Sangaris : un C130 polonais en appui des opérations logistiques

 

 

03/02/2014 Sources : EMA

 

Le 30 janvier 2014, les autorités polonaises ont mis un avion de transport tactique C130 à disposition de la force Sangaris pour appuyer les manœuvres logistiques entre la France et la RCA.

 

C’est le Président Bronisław Komorowski qui a signé le 29 janvier dernier la décision d’envoyer un contingent militaire polonais en soutien des troupes françaises en RCA. Une cinquantaine de militaires et civils polonais sont désormais déployés en soutien de la force Sangaris. D’une durée de trois mois, ce soutien est réalisé depuis la base aérienne 123 d’Orléans Bricy.

 

Le contingent polonais compte deux équipages, un avion C-130 Hercules et du personnel de service au sol. Un deuxième appareil est en disponibilité opérationnelle sur la base aérienne de Powidz en cas de défaillance du premier.

 

Le 30 janvier 2014,  le général de corps d’armée Lech Majewski, Commandant général des composantes des Forces armées polonaise s’est rendu sur la base aérienne de Powidz dans le cadre de la cérémonie précédant le départ du détachement polonais vers la BA 123. A cette occasion, il a indiqué que la participation polonaise s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la coopération franco-polonaise .

 

La coopération de défense entre la France et la Pologne s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique signé en 2008. Cette coopération opérationnelle s’exerce principalement dans le domaine de la formation, des entraînements et des exercices. Elle a dernièrement été mise en évidence dans le cadre de l’exercice de certification de la force de réaction rapide de l’OTAN, Steadfast Jazz. Organisé en Pologne du 2 au 9 novembre 2013, cet exercice avait notamment permis de renforcer notre interopérabilité au sein de l’Alliance.

Sangaris : un C130 polonais en appui des opérations logistiques
Sangaris : un C130 polonais en appui des opérations logistiques
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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
François Hollande donnera-t-il un coup de pouce à Airbus Helicopters en Tunisie ?

Le constructeur européen tente depuis plusieurs mois de vendre six EC725 Caracal à Tunis destinés aux forces spéciales pour un montant de 300 millions d'euros environ

 

04/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La visite du président français en Tunisie pourrait faire avancer un des dossiers export d'Airbus Helicopters. Le constructeur souhaite vendre six EC725 Caracal aux forces armées tunisiennes.

 

La visite de François Hollande en Tunisie prévue vendredi pourrait faire avancer un des dossiers importants d'Airbus Helicopters. Le constructeur européen tente depuis plusieurs mois de vendre six EC725 Caracal à Tunis destinés aux forces spéciales pour un montant de 300 millions d'euros environ. "Le Figaro" avait révélé l'information en novembre dernier. Selon nos informations, le Caracal est le premier appareil sur la liste des Tunisiens. "Ils en ont besoin", explique-t-on à "La Tribune". Il serviront dans des opérations anti-terroristes.

 

En 2013, Airbus Helicopters a vendu 33 appareils dans la famille de Super Puma/Cougar (EC725/EC225) et 37 en 2012. La filiale d'Airbus Group a enregistré l'année dernière 422 prises de commandes contre 469 en 2012, mais ses livraisons ont progressé de près de 5 %, à 497 unités contre 475 l'année précédente.

 

Un appareil multimissions

 

L'EC725 est un hélicoptère destiné à accomplir des missions de recherche et de sauvetage en zone de combat, de transport de troupes sur longue distance et des missions spéciales. Il intègre des équipements spécifiques pour ce type de missions, tel que le ravitaillement en vol, un système de contre-mesures, une caméra infrarouge ou des instruments de localisation d'un pilote éjecté.

 

Hélicoptère biturbine de la classe des 11 tonnes, l'EC725 est le premier hélicoptère français équipé d'un système d'autoprotection complet, de visualisation par écran LCD et d'un blindage.

Il est aussi capable d'accomplir des missions de sauvetage en mer.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
Armement : la France a vendu deux satellites espions au Maroc en 2013

 

03/02/2014 Michel Cabirol –LaTribune.fr

 

Selon des sources concordantes, Airbus Space Systems et Thales Alenia Space ont signé l'an dernier un contrat portant sur la vente de deux satellites d'observation au Maroc.

 

Le Maroc est la grosse surprise dans le classement des très bons clients des industriels de l'armement tricolores en 2013. Le Royaume se classe effectivement au troisième rang des prises de commandes gagnées par la France l'an dernier derrière l'Arabie Saoudite (1,8 milliard d'euros) et Singapour. Un tel classement ne peut être le fruit que d'un contrat exceptionnel compte tenu des échanges commerciaux limités entre Paris et Rabat  dans le domaine de l'armement.

 

Selon des sources concordantes, Astrium (devenu Airbus Space Systems) et Thales Alenia Space (TAS), en tant que maître d'œuvre, ont signé l'année dernière un contrat portant sur la vente de deux satellites d'observation de type Pléiades au Maroc en deux phases (1 + 1). Un contrat confidentiel qu'aucun des acteurs concernés (industriels et étatiques) ne veulent confirmer à "La Tribune" et dont le montant s'élèverait à un peu plus de 500 millions d'euros, lancement compris.

 

Remise de la frégate Fremm

 

Parmi les autres contrats signés en 2013 avec le Maroc, MBDA a obtenu une série de petites commandes pour armer les frégates multimissions Fremm (DCNS) et néerlandaise Sigma (Damen) de missiles Exocet MM40 block 3 (antinavire), VL Mica (sol-air) et Aster 15 (anti-aérien).

 

La semaine dernière, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé en présence du frère du Roi du Maroc, SAR le Prince Moulay Rachid El Alaoui, la cérémonie de remise de drapeau de la frégate multmissions FREMM Mohammed VI, au royaume du Maroc. "C'est le premier bâtiment de cette catégorie que nous livrons à un pays ami, a souligné le ministre. Le Royaume du Maroc est, depuis 2008, le premier partenaire de ce programme réalisé en coopération franco-italienne".

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:30
Coopération franco-égyptienne au 2/2 « Côte d’Or »

 

 

04/02/2014 Actus Air - Armée de l'air

 

Deux pilotes égyptiens se sont rendus, du 27 au 29 janvier 2014, sur la base aérienne de Dijon au sein de l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte d’Or ». Les deux pilotes ont participé à l’activité de l’escadron et effectué des vols en place arrière.

 

L’occasion était pour ces deux pilotes de mieux appréhender la mission de l’unité. Particulière, mais essentielle pour les unités de combat, cette dernière apporte quotidiennement un soutien pour leurs missions d'entraînement. La mission de sparringpartner est plus communément appelée Red Air.

 

L’accueil des deux pilotes égyptiens au sein de l’escadron bourguignon fait suite à l’échange de deux pilotes du 2/2 « Côte d’Or » sur la base aérienne d’El Salheya en Égypte en mai 2013, dans le cadre de la coopération militaire franco-égyptienne. À cette occasion, les pilotes français ont participé aux missions de Close Air Support (CAS - appui aérien rapproché) de l’unité, activité principale de cet escadron égyptien.

 

Cette coopération permet d’une part de perpétuer les échanges d’expérience entre les deux escadrons et d’autre part d’entretenir les bonnes relations entre les armées de l’air des deux pays.

 

 

Le pilote égyptien en place arrière de l'Alphajet est prêt au décollage

Le pilote égyptien en place arrière de l'Alphajet est prêt au décollage

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:30
Oman confie sa défense aérienne à l'américain Raytheon

 

21/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Raytheon équipera le sultanat d'un système de défense aérienne NASAMS (lanceur fixes) et SLAMRAAM (lanceurs mobiles). Un contrat estimé par les diplomates américains à 2,1 milliards de dollars mais qui était promis au missilier européen MBDA.
 

Les Etats-Unis ont gagné. Par la force. Entre Paris et Washington, le sultan d'Oman, Qabous bin Saïd, a choisi... le plus puissant. Et c'est donc Raytheon qui équipera le sultanat d'un système de défense aérienne NASAMS (National Advanced Surface-to-Air Missile System), un lanceur fixe armé par des missiles AMRAAM, un contrat de 1,28 milliard de dollars, selon Raytheon. Hasard ou pas de calendrier, Oman a signé le contrat avec Raytheon la veille d'un déplacement ce mardi de la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq à Mascate. Ce qui manque un peu de tact d'autant que c'est la première visite d'un membre du gouvernement français depuis bien longtemps à Mascate.

Le contrat a été paraphé lundi entre le ministre des Affaires de défense, Sayyid Badr bin Saud bin Harib al-Busaidi, et le Dr Thomas A. Kennedy, qui sera PDG de Raytheon à compter du 31 mars 2014. Pourtant, initialement il était promis à MBDA... "Le contrat avec Oman, que nous avons perdu, a expliqué Antoine Bouvier aux députés, s'élevait à un milliard d'euros, soit deux années de notre chiffre d'affaire en France", avait expliqué cet automne à l'Assemblée nationale le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.

 

La puissance de feu américaine

En mai dernier lors d'une visite à Mascate, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, avait fini le travail en forçant la main des Omanais contraints de choisir un système de défense aérienne américain. La puissance américaine avait eu raison de MBDA, qui avait de bonnes références dans ce pays du Golfe mais qui s'est fait souffler le contrat par Raytheon, bien appuyé par la puissance de feu de l'administration américaine. "En janvier 2013, les Omanais ont décidé d'acheter un système de défense sol-air fabriqué par Raytheon... ce pour quoi le secrétaire (d'État) faisait campagne lorsqu'il était au Sénat", a indiqué un haut responsable du département d'État.

Dans un communiqué commun publié au terme de la visite de John Kerry, les deux pays avaient indiqué que "les négociations finales sur l'achat du système sont en cours avec Raytheon et une conclusion définitive du contrat est attendue après un accord sur les aspects techniques du système (...) et d'autres questions annexes".

 

Manurhin à Oman

En revanche, le fabricant de machines de munitions Manurhin basé à Mulhouse (Haut-Rhin) avait annoncé en décembre avoir décroché le plus important contrat de son histoire, de plus de 60 millions d'euros, pour construire une usine dans le sultanat d'Oman. Manurhin participera à hauteur de "60 à 80 millions d'euros" à la création d'une usine de fabrication de cartouches dans le sultanat d'Oman qui sera opérationnelle dans trois ans, a annoncé le président du conseil de surveillance, Rémy Thannberger.

Il porte à près de 200 millions d'euros le carnet de commandes de Manurhin, soit l'équivalent de plus de six ans d'activité, selon 'entreprise alsacienne. Manurhin, qui emploie 130 salariés, réalisera un chiffre d'affaires de 30 à 35 millions d'euros cette année 2013, soit le double de 2012 (17 millions d'euros), a relevé Remy Thannberger.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 16:45
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui

 

04/02/2014 Sources : EMA

 

Le 3 février 2014, dans Bangui, les soldats de la force Sangaris ont ciblé leur action dans les quartiers de Miskine et de Mustapha, qui ont concentré la majeure partie des tensions ces derniers jours.

 

A 9H00 ce lundi, les soldats français de la force Sangaris ont convergé vers le quartier Miskine et ont créé tout autour un cordon de sécurité, afin d’empêcher les personnes mal intentionnées d’y commettre des exactions. Dés lors, toutes les personnes suspectées de cacher de l’armement ont été fouillées et leurs armes saisies. Ces opérations de désarmement se sont conduites sans heurts.

 

Dans un autre secteur, des éléments à pied appuyés par les véhicules blindés ont patrouillé dans les ruelles du quartier, dissuadant ainsi toute tentative de pillage.

 

Les unités de la force Sangaris ont ensuite poursuivi leur action vers Mustapha, quartier qui était en proie aux pillages à leur arrivée. Les soldats sont immédiatement descendus de leur blindé pour intervenir, faisant immédiatement fuir les pillards.

 

L'opération menée dans ces deux quartiers a permis, outre l'arrêt des pillages, de poursuivre le contrôle de l’application des mesures de confiance et de réaffirmer l’objectif très clair de la force Sangaris : ramener un niveau de sécurité minimale dans les rues de la capitale centrafricaine.

Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
Sangaris : opération de sécurisation dans les quartiers de Bangui
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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 08:55
Offre d'emploi from USA

 

2 février 2014 LeTelegramme.fr

 

 « Je vous embauche, vous serez mon analyste Sahel », s'est exclamé, la semaine passée, James Clapper, le directeur du renseignement américain en s'adressant à Jean-Yves Le Drian après l'exposé à Washington du Français sur la situation au Mali. C'est un confidentiel du JDD. Son discours a impressionné. Là-bas, aux États-Unis, ils ne savaient pas encore que Jean-Yves Le Drian serait nommé mardi « ministre de l'année » par le jury du Trombinoscope. Ils ne savaient pas non plus que Jean-Yves Le Drian, qui a mouillé le maillot à l'export, pouvait afficher, jeudi, 6,3 milliards de prises de commandes militaires pour la France, en hausse de 30 % sur 2012. Un record ! Le Breton vaut de l'or.

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 08:55
Thales va étudier les futurs réseaux des Armées françaises

Crédit THALES - Bernard Rousseau

 

31/01/2014 Air & Cosmos

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a attribué à Thales l’étude technico-opérationnelle d’architecture globale des opérations en réseaux des Armées (ETO AGORA). Cette étude stratégique, qui sera exploitée par le Centre d’Analyse Technico-Opérationnel de Défense (CATOD) de la DGA, va contribuer à définir le futur de l’ensemble des réseaux de théâtre des Armées françaises à l’horizon 2020-2025, explique l’électronicien dans un communiqué.

 

L’ETO AGORA doit définir, à partir de scénarios opérationnels mettant en œuvre les différents réseaux déployés à l’horizon 2020-2025, comment les fédérer et les interconnecter pour les services opérationnels du futur, dans un contexte de migration de ces réseaux vers l’IP.

 

L’étude doit définir la succession des services actuellement offerts par les réseaux de théâtre de l’Armée de Terre (ASTRIDE) et assurer la fédération et la cohérence avec les réseaux interarmes de communications par satellite (COMSAT NG, COMCEPT) et les réseaux de la Force Navale (RIFAN), tout en prenant également en compte les nouveaux médias à l’horizon considéré (LTE/4G notamment).

 

L’objectif, pour les Armées, est de disposer sur les théâtres d’opérations, de réseaux de communication opérationnels, convergés, interarmées et interopérables au niveau OTAN à l’horizon 2020-2025.

 

Thales, maître d’œuvre de l’étude, est associé à COGISYS, DCNS et ThalesRaytheonSystems. Le groupement apporte une connaissance complète du contexte opérationnel et technique pour les réseaux Armée de Terre (ASTRIDE), les réseaux de communication par satellites (SYRACUSE/COMSAT NG), les réseaux radio du combattant (CONTACT), les réseaux Air (SCCOA) et les réseaux navals (RIFAN).

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 20:30
La guerre électronique aéroportée – l’atout de Tsahal

 

7 janvier  2014, Tsahal

 

La guerre électronique est le nouveau front du 21ème siècle. L’Armée de l’Air israélienne l’a bien compris et a développé des capacités sur terre et dans les airs faisant appel à des technologies de pointe. “Nous devons toujours avoir une longueur d’avance”, raconte le commandant de l’unité aéroportée de la lutte électronique. “Nous avons des unités qui se complètent, l’unité aéroportée et l’unité basée au sol”.

 

L’objectif de ces unités ? Perturber les radars de l’ennemi, troubler sa vision et ne pas lui permettre de localiser nos forces. Ils doivent également empêcher la communication des forces aériennes ennemies entre leurs avions ou avec leurs tours de contrôle. Les unités travaillent ensemble, aidant l’Armée de l’Air à atteindre leur but ultime : défendre l’État d’Israël et maintenir sa supériorité aérienne.

“Nous sommes partie intégrante des opérations, entre les guerres et pendant. Cela signifie que nous devons constamment répondre aux besoins opérationnels de l’Armée de l’Air. Lorsque l’on observe tous les changements qui ont lieu dans la région, nous sommes obligés de nous adapter.”

 

“Nous n’entrerons pas dans les détails des capacités de l’ennemi, mais nous sommes capables de faire face à tout ce qu’ils possèdent.”

“Nous savons où nous sommes et vers où nous voulons aller. Nous avons une parfaite vision du futur pour notre unité et nous nous dirigeons vers cet objectif. C’est dans notre nature d’évoluer, de toujours s’améliorer. Nous voulons rester les meilleurs.”

Le commandant de l’école de la guerre électronique de l’Armée de l’Air explique : “nous devons aujourd’hui détruire les lanceurs de roquettes.”

“Notre responsabilité est d’offrir un espace aérien libre à nos pilotes. Ils préfèreront survoler une zone où ils ont une supériorité aérienne absolue, sans danger et c’est ce que nous leur fournissons”, continue t-il.

L’unité fonctionne en permanence et a été particulièrement sollicitée lors de la récente Opération “Pilier de Défense”.

 

Une formation de combattant

Le parcours pour devenir opérateur de combat électronique est long et difficile. Le commandant de l’école de l’unité le compare à “l’entrée dans un long tunnel. Durant les premières semaines, ils sont sous le choc. Les cadets sont mis dans des conditions difficiles, avec des contraintes physiques et une discipline stricte.”

Ils doivent également suivre une formation de combattant. “C’est nécessaire car ils peuvent se retrouver en territoire ennemi. Ceux aéroportés peuvent se retrouver au sol s’ils sont touchés”, explique le commandant. Ils suivent ensuite une formation approfondie sur la guerre électronique. Ils apprennent également à connaître l’ennemi et ses capacités.

“L’étendue de ce qu’ils doivent apprendre est énorme. C’est ce qui est nécessaire pour entrer dans notre unité”, explique t-il.

 

R. est un ancien soldat de l’unité et est à chaque fois fier de venir servir en tant que réserviste avec ses anciens soldats. “Il ne faut pas avoir de connaissances de base en technologie pour entrer ici”, raconte t-il en se remémorant du début de son service. “Au bout du compte, cela ressemble à apprendre à jouer à un jeu vidéo. Dès que tu comprends comment cela fonctionne, tu t’améliores vite.”

R. a pris part à l’Opération Plomb Durci en janvier 2009. “Notre escadron était actif à plein temps, 24h/24 7j/7 et nous avions des hélicoptères dans les airs en permanence”, raconte t-il. “C’était extrêment intense. Il y avait vraiment besoin de nos services. D’ailleurs, les médias israéliens ont parlé de notre activité, c’était une grande satisfaction.”

warfare

“Nous avons alors compris que nous avions pris part à quelque chose de plus grand que nous.”

“Nous avions reçu tous les outils nécessaires pour faire face à cela mais je pense qu’aujourd’hui, la formation est encore plus portée sur le mode opérationnel et les périodes de combats”, explique R. Il a en effet dédié une partie importante de son service à la formation des soldats de l’unité. Il a fini par être caporal-chef du cours de l’unité. “Nous avons eu aussi la chance de construire ce nouveau cours sur la base de notre expérience”, raconte R.

“Le contact entre les réservistes de l’unité est très bon. L’ambiance est très familiale, c’est une petite unité et cela permet d’avoir des liens forts. Tous les deux ans, les soldats de l’unité finissent leur service et de nouvelles personnes arrivent, sans pour autant modifier l’esprit de l’unité qui arrive à unifier les gens qui y servent.”

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 20:20
Après les avions et les bateaux, au tour des «drones» sur roues et sur route

Le «Système autonome mobile» (AMAS) développé par Lockheed Martin et les Forces armées américaines permettent aux convois de se passer de conducteur, évitant ainsi des pertes de vie humaine (Lockheed Martin)

 

1 février 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Pour éviter les pertes de vie à l'avenir, des camions sans conducteurs en zones de combat

 

La meilleure façon d’éviter des pertes de vie chez les conducteurs de convois militaires en zones hostiles est simplement de ne plus en avoir, de conducteur. la solution, c’est le «drone» de la route.

 

L’armée américaine a longtemps cherché des options pour protéger les convois militaires américains de kamikazes, des engins explosifs artisanaux ( IED) et d’autres attaques depuis les guerres en Irak et en Afghanistan.

 

Les convois de l’armée américaine seront maintenant bientôt en mesure de rouler dans les pires zones de combat sans qu’il y ait à se soucier d’éventuelles pertes de vie grâce une la nouvelle technologie qui rendra les véhicules du convoi entièrement autonomes.

 

Après les avions et les bateaux sans pilotes, les camions sans conducteurs!

 

Ce mois-ci à Fort Hood, au Texas, la société américaine Lockheed Martin et le Centre de développement et d’ingénierie des camions et blindés de l’Armée américaine (TARDEC) ont fait la démonstration des capacités la capacité du «Autonomous Mobility Appliqué System», le «Système autonome mobile» (AMAS)

 

Le AMAS donne une pleine autonomie aux convois qui peuvent même naviguer dans les milieux urbains.

 

Lors des tests, les véhicules tactiques sans conducteur ont pu naviguer à travers dangers et obstacles, y compris les piétons, la circulation venant en sens inverse, les carrefours, les ronds-points, les véhicules immobilisés sur la voie et les autres véhicules qui circulent sur la route.

 

En vertu d’un contrat initial de 11 millions $ en2012, Lockheed Martin a développé en partenariat avec l’Armée et la Marine américaines un ensemble («kit») multiplateforme qui intègre des capteurs à faible coût et des systèmes de contrôle avec des véhicules tactiques afin de permettre un fonctionnement autonome en convois .

 

Selon Lockheed, AMAS donne également aux conducteurs, quand conducteurs il y a, le choix entre «pilotage automatique» ou «manuel».

 

«Les logiciels du système AMASAMAS ont fonctionné exactement comme prévu , et traité avec succès tous les obstacles du ‘réel’ qu’un convoi serait appelé à rencontrer dans le ‘monde réel’ » a déclaré David Simon , responsable du programme AMAS pour Lockheed Martin.

 

Non seulement les convois sans conducteur ajoutent un degré de sécurité dans des conditions dangereuses, mais ils sont un pas de plus vers le «rêve» Pentagone dMune guerre sans pertes humaines.

 

«[ AMAS ] ajoute un poids considérable à la détermination de l’armée d’obtenir des systèmes robotisés pour les combattants», a déclaré pour sa part le directeur technique TARDEC Bernard Theisen .

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:55
Conséquences du Livre Blanc et de la loi de programmation militaire

 

January 23, 2014 Dossier d'information n°8 - la Saint Cyrienne



Le G2S s'est réuni pour réfléchir sur les conséquences du Livre Blanc et de la loi de programmation militaire. Prenez connaissance de leurs réflexions (cliquez ici)

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